Speaker #0Bonjour à tous et bienvenue sur ce petit retour d'expérience sur Resident Evil Requiem que nous avons pu tester durant plusieurs minutes à la Paris GameSuite 2025. Nous avons pu le tester sur PlayStation 5 Pro et aussi sur Nintendo Switch 2. Et donc dans ce petit retour, on va vous partager ce qu'on a trouvé très bien, ce que nous a proposé le jeu aussi dans cette démo. quelques petites craintes ou questions qu'on se pose en vue de la sortie du jeu qui arrivera début d'année prochaine. Et aussi bien sûr la question qui était sur toutes les lèvres, en tout cas au moment où on a testé le jeu, que vaut techniquement la version Nintendo Switch 2 ? Et du coup on va commencer sans plus attendre avec l'ambiance, parce que le temps est donné dès les premières minutes, on a vraiment une belle ambiance qui s'installe petit à petit dans le jeu. On comprend très rapidement les systèmes aussi. C'est en tout cas la même tension qu'on pouvait avoir sur Resident Evil 8, pour ce qu'ils ont fait, dans la maison Beneviento. Ce moment où tu n'as plus d'armes, plus d'options, juste toi et ta trouille. Requiem, en tout cas, ce qu'on a pu voir des démos, des vidéos, et ce qu'on a pu vivre dans cette démo-là, reprend le même principe de rendre vulnérable pour mieux t'enfermer dans ton propre stress. Et parlons justement de vulnérabilité, parce que tout part de là. au final on joue Grace qui est un petit peu dans la continuité du personnage du 7 et du 8 qui reste quand même un personnage qui n'est pas forcément un combattant entraîné ou quelqu'un qui a un énorme sang-froid comme Chris Redfield, une Jill Valentine et on le ressent en tout cas comment c'est amené sur le terrain on sent la fragilité, la vulnérabilité du personnage, son manque de confiance et c'est ce qui rend l'expérience différente. D'ailleurs son enquête si on va un petit peu côté scénario est très personnelle puisqu'elle cherche à comprendre ce qui est arrivé à sa mère Alyssa Ashcroft. Et d'ailleurs, ce nom, forcément, va parler aux fans. C'était la journaliste jouable dans Resident Evil Outbreak, qui est du coup un petit clin d'œil qui ancre Requiem dans la continuité du lore, tout en créant un lien émotionnel assez fort. Le décor, d'ailleurs, colle parfaitement avec cette ambiance. On est au Wynwood Hotel, un hôtel abandonné près de Raccoon City. On est une trentaine d'années après la catastrophe de 1998. Donc voilà, un lieu isolé, des crépits, remplis rempli d'échos du passé. Et ce décor devient lui-même un personnage quelque part. Les murs respirent, les couloirs grincent. Chaque pas rappelle que tu n'es pas seul dans le bâtiment. Donc voilà, l'ambiance est posée. Comment ça se joue maintenant ? À ce qu'on a pu voir dans la démo, Capcom reste fidèle à sa recette, simple mais redoutablement efficace. Tu veux ouvrir la porte B, donc il te faut un objet A, mais pour obtenir A, il faut que tu... résolvent l'énigme avec C. Et évidemment, tout ça pendant qu'une créature rôde pas très loin, avec quelques petites jumpscares et surtout une ambiance très lourde. Voilà, c'est une boucle classique, oui, mais qui marche toujours aussi bien. On est vraiment dans le survival horror old school. Peu de ressources, des puzzles logiques, mais stressants. Et cette tension constante entre j'avance, je me cache. Chaque affrontement devient une sorte de négociation avec soi-même. On est Est-ce que je cours ? Est-ce que je tente le détour ? Ce spoiler, on court très souvent et on est surpris très souvent. C'est d'ailleurs une des forces de la démo. C'est cette petite liberté qu'on laisse aux joueurs de voir comment on peut aborder la situation, comment on peut accéder à l'objet qu'on doit aller chercher. Est-ce qu'on fait trois fois le tour de la zone ? Ou est-ce qu'on y va direct ? On prend le risque de croiser une force malfaisante, que je ne vais pas vous spoiler, même si vous avez pu la voir dans les différentes démos vidéo qui tournent. aujourd'hui sur internet autre chose intéressante c'est qu'on peut choisir entre la vue à la première personne et à la troisième personne et à ce qu'on a pu tester, moi je préfère la première personne, elle se renforce vraiment le côté immersion le côté panique, tu vois à peine deux mètres devant toi ton petit briquet éclaire vraiment très peu et vraiment l'obscurité rajoute en plus à l'attention, donc je préfère vraiment cette vue en première personne ... La troisième personne, c'est plus cinématique, plus classique. Ça reste aussi immersif pour ceux qui préfèrent. Pour le coup, on est dans la continuité de ce que techniquement on était allé, jusqu'à où on était allé avec Resident Evil 8, où le jeu était disponible au début en première personne, et après la troisième personne était arrivée. Là où Rikuya m'impressionne, c'est vraiment dans la maîtrise et l'ambiance. Je vous le dis encore, le sound design est vraiment d'une précision chirurgicale aussi. chaque craquement, chaque souffle, chaque silence compte. C'est vraiment ce qui a fait aussi la force du jeu, en tout cas dans cette démo. On sent que Capcom a voulu revenir à une horreur psychologique, sensorielle, vraiment comme le second niveau. On va dire univers dans Resident Evil 8, la maison Beneviento, qui était, en tout cas pour moi à l'époque, un des passages les plus réussis du jeu, où au final, n'ayant pas d'armes, on était obligé vraiment de se concentrer sur les éléments du décor, l'ambiance et les énigmes. D'ailleurs, on va faire un petit passage sur Capcom, puisqu'on arrive à une grande question qui nous est venue pendant cette démo. Est-ce que cette recette, aussi maîtrisée soit-elle, ne commence pas à devenir un petit peu trop familière ? Parce qu'il faut le dire, cette démo, aussi réussie qu'elle était, donne parfois l'impression d'un super chapitre, un épisode 1.5 si vous voyez ce que je veux dire, où on adonne, en vieux termes, on délaissait d'un épisode précédent, plutôt qu'une vraie nouvelle aventure. Donc quand on regarde un petit peu le récent parcours de la série, ça peut être flagrant en tout cas, ça marche, mais en tout cas on a apprécié, on a été plusieurs à tester la démo, on a débriefé après. mais on n'était pas surpris de ce que nous proposait Capcom. Ce sont des choses qu'on verra lors du test, à la sortie du jeu, mais pour l'instant, la démo aussi, bonne soit-elle sur tout un jeu, attention parce que ça peut être juste une simple suite dans la continuité. A voir, c'est avec ça qu'on partira en tête pour le test qui sera à venir début d'année prochaine. On va faire un petit passage sur la technique puisque de ce côté là, rien à dire, sur PlayStation 5 Pro c'est un vrai bijou, ça tourne parfaitement bien, c'est beau, c'est maîtrisé. Il faut dire qu'avec le temps, Capcom maîtrise parfaitement son moteur et les différents rouages de celui-ci pour ce genre de jeu. Donc on a même droit à un mode troisième personne dès le début. Les visuels sont ultra propres, la fluidité est parfaite, les chargements sont quasi instantanés, on était déjà super bien servi dans Resident Evil 8. voilà, pas de révolution graphique mais ce qu'il y a vraiment besoin pour ce style de jeu aujourd'hui, on n'a pas senti vraiment de déception en tout cas c'est solide, c'est une belle démonstration voilà c'est solide et on va passer à la vraie surprise sur cette partie technique, il faut le souligner c'est la version Switch 2 alors oui on a vu plein de vidéos sur internet qui essayent de faire des comparaisons les cheveux ils sont moins bien mobilisés sur la version Switch il y a ci, il y a ça, ça c'est plus flou il y a un peu moins de monde Nous on avait un petit peu peur, il faut le lire, quand on est rentré dans la salle, et en fait pas du tout, le jeu tourne parfaitement en natif, il est fluide, superbe, l'ambiance reste intacte, on a eu une très bonne expérience dans les deux cas, le jeu est super bien optimisé, et en même temps, est-ce que c'est surprenant, comme on vous disait, depuis le temps Capcom maîtrise son moteur pour ce style de jeu, et on a déjà testé le jeu aussi sur Steam Deck, les précédents, donc quelque part c'est pas vraiment une surprise avec ce que propose la Switch aujourd'hui. Mais c'est une bonne surprise aussi, parce qu'on ne sait jamais, et on avait un petit peu des a priori lorsqu'on a pris la Switch en main. Mais voilà, c'est bluffant en mode portable. Alors, d'ailleurs, quelques petites nuances dessus, bien sûr, sur la version Switch. On a testé dans un passage assez sombre du jeu, donc ça peut être idéal pour cacher des imperfections. Peut-être sur le reste du jeu, il y a des moments en zone plus ouverte On peut avoir des latences ou des éléments beaucoup plus... Moche aussi dans le jeu, ça il faudra voir lors du test final. Et aussi un petit détail intrigant, c'est que sur le stand de Nintendo à la Paris Games Week où la version Switch était jouable, ce n'était que sur portable et pas sur grand écran. Alors est-ce que c'était un choix marketing pour mettre en avant la portabilité ? Ça c'est ce qu'on a pensé quelque part. Ou est-ce que c'est pour éviter un moyen trop direct de comparer avec la version PS5 Pro sur un grand écran ? Et mettre en avant les limitations techniques. Ça peut être aussi un bon moyen de laisser sur portable. En tout cas, ce qu'on retient, c'est que Requiem sur Switch 2 en portable, ça a l'air réussi en tout cas, sur la démo ça l'était. On verra lors du test, mais c'est vraiment un signal très positif pour les deux versions. Donc si on fait le point, l'ambiance au top, le gameplay au rendez-vous, efficace, on ressent les tensions, la technique est impeccable et la version Switch... C'est la petite cerise sur le gâteau pour ceux qui veulent frissonner n'importe où, en vacances, dans l'avion, sous la couette. La seule vraie question maintenant, c'est celle du renouvellement. On en a un petit peu parlé dans cette preview. Est-ce que Capcom va continuer à jouer la carte de la sécurité ? Est-ce qu'ils vont oser nous surprendre dans ce jeu ? On l'a déjà vu avec Resident Evil 7, quand le studio ose, parce qu'il a osé vraiment redéfinir un petit peu ce qu'était la licence, Avec Resident Evil 7, ça peut vraiment redéfinir une saga. Est-ce qu'on aura d'autres surprises ici ? Voilà, c'est ce qu'on verra du coup le 27 février 2026 sur PlayStation 5, Xbox, PC et bien sûr sur Nintendo Switch. D'ailleurs, petite info hyper intéressante que vous avez peut-être vu passer, Capcom vend Profitez pour sortir Resident Evil 7 et 8 en Gold Edition le même jour sur Nintendo Switch 2. Si vous souhaitez vous replonger dans la saga Requiem et potentiellement profiter d'excellents jeux parce que Resident Evil 7 et 8 sont également très bons et ça peut être intéressant de se faire les trois jeux aussi là-dessus. En guise de conclusion, j'aimerais juste te poser une question qui, à mon avis, résume l'enjeu du jeu. Grace Ashcroft n'est pas une survivante armée jusqu'aux dents, c'est une analyse technique, fille de journaliste d'investigation. Est-ce que ce profil pourrait influencer le gameplay ? Est-ce qu'on pourrait aller vers un peu plus d'enquête, de la collecte d'indices un peu plus poussée ? Analyste informatique, technique, est-ce qu'il n'y aurait pas peut-être des énigmes ou du piratage ? Je ne sais pas. Ça pourrait être intéressant que Capcom... Explore ça ou nous réserve des surprises là-dedans dans le jeu. On croise les doigts pour avoir de belles surprises dans ce jeu. Si c'est le cas en tout cas, Requiem pourrait être bien plus qu'un simple épisode maîtrisé, entre guillemets. Ça pourrait être le début peut-être d'une nouvelle approche de la peur chez Capcom. De toute façon, j'en dis pas plus, on verra bien le 27 février prochain. Et je vous remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et je vous dis à la prochaine sur les darons du game. Salut, salut !
