- Speaker #0
Bienvenue dans Les Pieds dans le plat, le podcast tourisme qui ne manque pas d'audace. Cette collection est proposée et animée par Charon Tourisme, avec l'appui de la boîte à films pour la réalisation. Au menu, un duo d'experts aux côtés de nos animatrices pour des conversations inspirantes, parfois impertinentes, et des échanges francs et constructifs autour de défis, tendances et solutions dans le secteur touristique. Des échanges qui interpellent, bousculent les idées reçues et ouvre de nouvelles perspectives. Alors prenez place, ouvrez votre esprit et mettez les pieds dans le plat. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Alors aujourd'hui, dans les pieds dans le plat, nous allons aborder la question de l'éco-conception dans le secteur événementiel. C'est un secteur qui est bien évidemment impacté comme tous les autres par une prise en compte grandissante des enjeux environnementaux. On voit apparaître des labels, des certifications. des normes ISO qui vont structurer ces démarches. Mais on peut se poser la question, qu'en est-il vraiment ? Est-ce que les événements peuvent être de véritables acteurs du changement ou est-ce que l'éco-conception, ça reste un simple business ? Alors, pour tenter de répondre à cette question, j'ai le plaisir d'avoir aujourd'hui à mes côtés Stéphane Frémont. Bonjour Stéphane.
- Speaker #1
Bonjour Périne.
- Speaker #0
Vous êtes président du FIFAV, le Festival international du film et du livre d'aventure de La Rochelle. Et on a aussi à nos côtés... Pierre Migaud. Bonjour Pierre.
- Speaker #2
Bonjour Perrine.
- Speaker #0
Vous êtes vous responsable événementiel à Charente Tourisme. Donc bienvenue, merci d'être à mes côtés. Alors on va commencer par vous Pierre. Charente Tourisme organise de nombreux événements chaque année. Est-ce que vous pouvez nous parler de ce secteur d'activité, l'événementiel, un petit peu pour nous aider à poser le cadre. Qu'est-ce que ça représente l'événementiel aujourd'hui en France ?
- Speaker #2
Oui tout à fait, l'événementiel est un secteur économique immense. Et d'une certaine manière, il est à la fois méconnu, voire même sous-estimé par son impact. En 2019, si on regarde différentes études, on constate qu'il y a eu des centaines de milliers de dates événementielles en France, que ce soit de l'événementiel culturel, sportif, institutionnel, grand public, professionnel, etc. Et que ça représente plus de 80 millions de participants. C'est énorme. Et ça, sans prendre en compte les petits événements du quotidien, on peut citer des vitroniers. tombola, etc. C'est aussi un secteur d'activité qui a été intégralement à l'arrêt pendant la période Covid, pendant la crise sanitaire. Et donc, il y a déjà dans son ADN celui de se transformer, d'évoluer, de tester et de s'adapter à de nouvelles situations. Globalement, le nombre d'événements est en hausse. Actuellement, on a un nombre de participants qui est plutôt intéressant. Malgré tout, la conjoncture économique actuelle est complexe à la fois pour les organisateurs et les participants. On parle d'inflation, bien sûr, de cachet des artistes. de subventions publiques également. Et si on parle d'impact carbone, l'impact bien sûr de ce secteur d'activité est gigantesque.
- Speaker #0
Alors justement, on commence à évoquer l'impact environnemental des organisations événementielles. Les événements, ils sont parfois montrés du doigt pour leur inaction ou en tout cas leur paradoxe. Stéphane, est-ce que vous pensez que ce secteur a pris conscience de sa responsabilité ?
- Speaker #1
Oui, en partie, il en a pris conscience. Après, il n'y a pas un seul exemple, il n'y a pas un seul cas de figure. Comme le disait Pierre, l'événementiel, ça concerne tous les secteurs finalement, sociétal, social, économique, politique, sportif, culturel. Donc on n'a pas un cas unique. Mais oui, il y a une prise de conscience, comme il y a une prise de conscience sociétale de ces problématiques-là à toutes les échelles. Maintenant, clairement, un événement, c'est une activité. Il faut l'assumer. Une activité, ça génère une empreinte. Un événement sans empreinte, ça n'existe pas. Ça n'est pas vrai. À partir de là, il incombe à l'organisateur d'essayer de minimiser, de maîtriser, de contrôler, de comprendre cette empreinte. C'est aussi sa responsabilité, en plus de toutes les autres responsabilités qui lui incombent. Ce qu'il faut dire également, c'est qu'un événement, c'est une société en miniature. On y trouve des producteurs, des organisateurs, on y trouve des prestataires, on y trouve éventuellement des bénévoles, on y trouve des participants, qu'ils soient des festivaliers, des supporters, des spectateurs, des exposants. Donc c'est une société en miniature et quelque part, on y croise une multitude de courants de pensée. Et là, et c'est là que ça devient très intéressant, le producteur, l'organisateur, lui, il doit voir dans cette société à l'instant T une opportunité de s'adresser à des publics. Parce que la plupart du temps, quand on va à un événement, à quelques exceptions près, mais la plupart du temps, on y va volontiers. On est assez vite, voire immédiatement content de s'y trouver. Donc, on est réceptif, peut-être plus que dans le cadre professionnel ou familial. Donc, c'est l'opportunité pour le producteur, l'organisateur, de faire passer des messages. Mais toujours sans stigmatiser, sans culpabiliser, plutôt de manière positive pour donner envie d'agir. Ça serait un peu une forme, à mon sens, de militantisme doux.
- Speaker #0
Effectivement, c'est vrai que quand on vient à un événement, on fait un choix délibéré. On n'a pas une contrainte comme dans le milieu, parfois familial ou professionnel. Donc, on a l'esprit plus ouvert pour entendre ces messages. Est-ce que Pierre, vous partagez cette idée qu'un événement, c'est vraiment un espace opice à l'échange et créateur de liens ?
- Speaker #2
Oui, complètement. On peut même parler d'une aubaine à communiquer. Je rappelle aussi quand même qu'on vit dans une période actuelle qui est assez fracturée, avec un monde polarisé. Et mine de rien, l'événementiel permet de jouer le rôle de pont entre des archipels. On arrive à réunir sur des temps éphémères des publics très diversifiés, parfois divisés, et c'est autour d'un moteur universel qui est celui de l'émotion. On a un exemple concret cet été, c'était les Jeux Olympiques de Paris qui ont été un succès populaire incroyable, un moment de concorde et de fierté pour l'intégralité de la population. C'est un exemple concret que l'événementiel a un rôle à jouer très important dans la construction de nos modèles de sociétés actuelles.
- Speaker #0
C'est vrai qu'on l'a tous constaté pendant ces magnifiques Jeux de Paris. Et on a constaté également, au cours de cet événement et puis d'autres évidemment, une volonté de prendre en compte les enjeux environnementaux dans l'organisation de ces événements. On voit que les lignes bougent, que les démarches se formalisent. On voit apparaître, on en parlait, des labels, des certifications, des normes. Par contre, ça peut paraître un petit peu compliqué pour le grand public de s'y retrouver, non ?
- Speaker #2
Oui, je le pense aussi. On peut même parler d'une forme de jungle. On a des possibilités de certification, de labellisation, de bilan carbone, etc., qui se comptent par plusieurs dizaines. Et c'est concrètement incompréhensible pour le grand public. Et parfois même, les organisateurs peuvent s'y perdre. D'une certaine manière, on assiste à une course à l'armement, en particulier sur des grosses structures. Et le risque, finalement, c'est que le label ou la certification ne serve que de caution, que ce soit l'arbre qui cache la forêt. Alors qu'on constate bien tous les jours qu'on peut encore s'asseoir sur des enjeux environnementaux. Tous les grands événements internationaux sont labellisés. Et c'est une bonne chose. Pour se structurer, c'est même nécessaire. Par la norme ISO en particulier. Malgré tout, il y a des fonctionnements qui demeurent non vertueux. On a vu des exemples encore cet été, comme des bouteilles de soda en plastique qui étaient versées directement dans des EcoCups. On a vu aussi des festivals engagés qui faisaient la promotion de campagnes aériennes low-cost. Donc voilà, il y a ce paradoxe-là. On peut parfois parler de greenwashing, ça c'est certain. Ce qui est aussi certain, c'est que ça vient décrédibiliser le travail de certains organisateurs très engagés.
- Speaker #0
Organisateurs comme vous Stéphane, c'est vrai que le FIFAB est engagé, en tout cas dans des démarches environnementales et sociétales, y compris avec ses partenaires. Est-ce que vous, au sein du festival, vous avez des labels, des certifications ? Comment est structurée votre démarche ?
- Speaker #1
Alors déjà, je tiens à dire qu'on n'est pas parfaits. On est tous face à nos contradictions. Pierre citait des contradictions assez flagrantes. On a les nôtres aussi. Nous, on a structuré notre démarche, après différentes réflexions à terme, autour de quatre items. Le premier item, c'est l'idée de sensibiliser. On a la chance au FIFAB de disposer d'une programmation très riche autour de films, de livres, d'expositions, qui, pour certains, traitent... de ces sujets de préservation de l'environnement et de la biodiversité, de lutte contre les inégalités, entre autres. Eh bien, à partir de ces œuvres en sélection, on va pouvoir s'adresser à nos publics, le jeune public, le grand public, à nos partenaires, à des médias, pour pouvoir ouvrir à la discussion, peut-être inviter à regarder, j'aime bien cette expression, de dire que nous, finalement, on invite les gens à porter un autre regard sur le monde. à sortir un petit peu des sentiers battus de la pensée courante. Voilà, sans prétention. Donc ça, c'est le premier item, sensibiliser. Le second item, il s'intitule agir. Tout simplement, on revient au constat de base. Un événement, c'est une activité, elle génère une empreinte, il nous appartient, il est de notre responsabilité en tant qu'organisateur de la maîtriser. de l'amoindrir, de la mesurer, bref, d'évoluer tout le temps pour être dans une démarche la plus vertueuse possible, étant entendu qu'on ne sera jamais parfait. Troisième item, il s'agit de mesurer le résultat de nos actions. On peut toujours agir et se gargariser de résultats assez flagrants, assez visibles, obtenus. Il faut quand même mesurer, parce qu'il y a une quantité phénoménale de faux amis, parce qu'on vit dans un monde où tout va très vite, notamment sur le volet du numérique. Et quand nous, par exemple, au FIFAB, on se satisfait de toutes les actions menées sur la problématique des déchets, de l'alimentation, voire de la mobilité, on s'aperçoit aussi que sur le volet numérique, on n'est pas bon. On n'est pas bon et l'image est notre premier fonds de commerce. Alors qu'est-ce qu'on fait ? Là, il y a des choix à faire, il y a des équilibres à trouver. Jusqu'où on pousse le curseur ? Tout ça, ça fait partie de grands choix stratégiques entre engagement et... et attractivité. Le dernier item, il consiste à soutenir, c'est une forme de mécénat environnemental. Nous, on agit là à travers le dispositif 1% pour la planète, qui nous permet de reverser 1% de notre chiffre d'affaires à des associations qui oeuvrent pour la préservation de l'environnement et de la biodiversité. Alors là-dedans, je parlais de mesurer, là, on... On procède au calcul d'un bilan carbone en appui d'une structure spécialisée. Quand je parlais d'agir, on s'appuie sur une charte éco-événements proposée par la ville de La Rochelle. On a aussi été partenaire du label Destination Innovante Durable. Mais j'allais dire, la première des normes, c'est le bon sens.
- Speaker #0
Et vous parliez justement de l'axe 2 qui est d'agir. Quels sont pour vous les leviers de motivation pour justement passer à l'action ?
- Speaker #1
Alors moi, j'imagine, mais ça n'appartient qu'à moi, c'est ma petite théorie sur le sujet. Je pense que les quatre motivations à agir, elles sont les suivantes. On peut agir en conscience parce qu'on est concerné, parce qu'on est habité par ça et on n'imagine pas faire autrement. Ça ne veut pas dire qu'on va tout faire bien derrière parce qu'en avoir envie, c'est une chose. En être conscient, c'est une chose, mais le déployer, c'en est une autre. Et parfois, ça ne requiert pas les mêmes qualités. Ensuite, on peut agir par obligation. Parce qu'il y a une réglementation en vigueur, une loi qui est passée, qui de toute façon oblige les organisateurs producteurs d'événements à déroger à certaines habitudes ou à trouver de nouvelles solutions. C'est le cas de la loi AGIEC par exemple, qui interdit de déployer de la vaisselle jetable sur les événements accessibles au public. Ensuite, on peut agir par intérêt économique, parce qu'il y a des subventions à collecter, parce qu'on peut s'attribuer le soutien d'un partenaire qui sera attiré par une démarche ou une autre. Ou tout simplement parce qu'en agissant, on en parlera tout à l'heure, on fait des économies. La sobriété engendre les économies. Et puis, la dernière des motivations, c'est peut-être pas la meilleure, c'est l'opportunisme. C'est ce qui va faire qu'on va gagner au plan de la communication, de l'image, du marketing. Donc, c'est ce qu'on range sous le terme de greenwashing. Bon, très bien. Mais l'essentiel, quelque part, quelle que soit la motivation parmi ces quatre-là, c'est de passer à l'action. Parce que même si on agit par opportunisme, à un moment ou à un autre, on va se trouver aux côtés de gens qui agissent eux en conscience ou qui agissent par obligation. Donc on va partager. Et peut-être qu'en commençant à agir par opportunisme, petit à petit, on va évoluer vers une démarche réellement vertueuse.
- Speaker #0
L'importance du premier pas, quelle que soit, j'allais dire, la motivation initiale. Vous abordiez un point qui est celui des coûts. Est-ce que l'investissement qui est nécessaire pour organiser un événement plus responsable, ça ne peut pas constituer un frein pour les organisateurs ? Oui,
- Speaker #2
je pense que là-dessus, on va être complètement en phase avec Stéphane, d'un point de vue purement logique. À partir du moment où se pose la question de avons-nous réellement besoin de telle ou telle action sur notre événement ? on devrait être en capacité de faire des économies. Stéphane, je ne sais pas ce que tu en penses.
- Speaker #1
Oui, on fait des économies, mais en fait, pour faire des économies, c'est être dans l'acceptation du moins, dans l'acceptation d'une forme de sobriété qui a du mal à trouver sa place dans un monde qui est plutôt un monde de paillettes, entre guillemets, et d'artifices.
- Speaker #0
Maintenant, concrètement, j'allais dire, quelles décisions peuvent prendre les organisateurs qui souhaiteraient justement faire ce premier pas dont on parlait et s'engager un peu plus dans ce type de démarche ?
- Speaker #2
On peut imaginer que les organisateurs vont agir à la fois sur le fond et la forme. Je laisserai bien sûr Stéphane parler du fond parce que le FIFA avait une réelle inspiration pour ça. Et sur la forme, elles peuvent être extrêmement diversifiées. L'idée, c'est que les organisateurs... puissent prendre des décisions à impact qui soient inspirantes. Je donne quelques exemples. Refuser un partenaire qui réalise du greenwashing. Ça peut être de décliner un artiste qui refuse de prendre le train à la place de l'avion sur un court trajet. On peut aussi accompagner de manière très positive des prestataires dans le développement d'une offre plus responsable. Je vous donne des exemples. Un kit d'accueil café qui ne soit pas jetable. Ça peut être également un traiteur pour avoir une formule 100% végétarienne. Voilà, donc on a des actions qui sont positives de cette manière. Une autre idée, c'est la politique d'inclusion, puisque le sociétal est également très important dans ces démarches. Et on peut aussi repenser, par une politique de prix, repenser un petit peu partie de son événement, diversifiant ses publics, je pense par exemple au public scolaire, en journée, tout en garantissant bien sûr la pérennité financière. d'une structure, ce qui reste fondamental.
- Speaker #0
Oui, on voit des exemples concrets. Du côté du FIFAB aussi, Stéphane, c'est un engagement qui se traduit aussi par le choix de la programmation, par les histoires qu'on raconte, parce que c'est ça aussi, s'engager.
- Speaker #1
Oui, alors le choix, ce n'est pas ce qui va déterminer le choix de programmation, mais on a la chance de disposer d'œuvres, de contenus qui nous permettent justement de mettre en récit ces démarches-là. Donc ça passe mieux. Quand ce ne sont pas des bannières, des kakémonos ou des grands slogans qui le disent, mais quand on fait passer à travers un film, une exposition, une rencontre littéraire, forcément ça passe mieux, c'est sous-jacent. C'est une mise en récit, mais néanmoins, il faut l'incarner.
- Speaker #0
J'entendais aussi au cours de notre conversation que globalement, le bon sens, la simplicité, la transparence, ça semble constituer un... Un bon point de départ pour s'engager. On arrive doucement à la fin de l'épisode. Peut-être, Stéphane, un dernier message que vous souhaiteriez apporter pour conclure ?
- Speaker #1
Ne jamais s'endormir sur ses lauriers. Les acquis d'hier, ils peuvent être des problèmes de demain. Les problèmes de demain, on ne les connaît pas. Donc, il faut toujours être dans la remise en question. Il ne faut jamais se targuer d'avoir réussi, d'être à un point d'aboutissement sur telle ou telle problématique. Toujours se remettre en question. être capable aussi d'accepter en transparence ces échecs ou des problèmes qui persisteraient ce qu'on a réussi là où on a réussi c'est très bien mais là où il reste à avancer c'est là où on n'a pas encore réussi donc ça il faut en avoir conscience et être transparent là dessus et puis enfin c'est accepter d'être dans le concret de mettre les mains dans la terre oui comme on veut mais on parle de problématiques qui sont des problématiques de bon sens... qui sont très concrètes, il ne faut pas leur tourner le dos à travers simplement des formulaires de normes ou de la communication. Il faut mettre les mains dans le cambouis et quand on parle des déchets, il faut les quantifier, il faut les regarder, il faut les observer, il faut observer les comportements. C'est très important d'être dans le concret, l'opérationnel.
- Speaker #0
Donc ne pas s'endormir sur ses lauriers, être capable d'expliquer et d'accepter de poser un regard. objectif et transparent vis-à-vis de ses actions. Mettre les mains dans la terre, je préfère. Pierre, est-ce que vous avez un message complémentaire ?
- Speaker #2
Oui, alors de manière plus contextuelle. Alors déjà, j'aimerais féliciter Stéphane et ses équipes du FIFAV parce que le travail réalisé est réellement inspirant. Et moi, je suis ravi qu'on ait pu échanger ensemble sur ces sujets. Moi, je crois vraiment qu'on peut se saisir. de cette opportunité de l'événement responsable et d'agir collectivement. C'est important que ces retours d'expérience se fassent collectivement pour tous progresser dans le même sens. Je vois aussi en l'événementiel responsable une opportunité pour les territoires dans une recherche de développement équilibré, raisonné. Et là, on parle plus largement de tourisme d'affaires, de tourisme de loisirs. On peut accompagner un changement, éviter les ruptures de chaînes et d'accompagner tout un écosystème à ce changement. Donc c'est une opportunité réelle, ce n'est pas une menace, pas un frein au développement, loin de là. Par contre, on doit bien sûr changer nos imaginaires, incarner les changements que l'on souhaite et y croire un minimum, ça c'est certain.
- Speaker #0
Merci à tous les deux pour vos témoignages inspirants et puis extrêmement positifs. Merci à vous qui nous avez écoutés. Alors je vous rappelle que le Festival international du film et du livre d'aventure nous donne rendez-vous à La Rochelle du 10 au 17 novembre. avec une fois encore une très belle programmation. Je vous invite à aller y faire un tour, à vous laisser inspirer. Je vous remercie une nouvelle fois, Pierre, Stéphane. Et je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode.
- Speaker #2
Merci, à bientôt.