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#09 SPECIAL HYROX : Direction les Sommets, Mathis débarque à Marseille, la Naissance d'une Ambition

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43min |15/12/2024
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Description

As-tu déjà ressenti l'adrénaline d'une compétition intense ? Dans cet épisode spécial on plonge dans l'univers palpitant de la première course HYROX de Mathis en Simple Hommes. Je te partage une expérience authentique, où chaque détail compte. Je répond à des questions d'auditeurs passionnés, en dévoilant les secrets de l'entraînement, les préparations minutieuses et les défis surmontés avant cet événement marquant.


J'explique pourquoi j'ai choisi de me concentrer sur l'HYROX plutôt que sur le CrossFit, mettant en avant des compétences en endurance et une passion inébranlable pour les compétitions. Découvre le processus de création d'un plan d'entraînement adapté, l'importance cruciale de la récupération, et l'approche mentale nécessaire pour aborder la course avec confiance.


En partageant des temps et des ressentis durant la course, j'évoque les erreurs commises et les leçons précieuses apprises en chemin. Ne manque pas cette occasion d'apprendre et de t'inspirer à travers mon expérience. Écoute-nous et découvre ma prochaine Etape à l'étranger!


```


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hey, sa ou fé les amis, bienvenue sur le podcast Listen to your coach, ici on parle sport, performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même, j'espère que la team 100% perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé les amis, que vous continuez à faire des perfs, alors aujourd'hui épisode spécial Irox, ça va être un épisode particulier car ça va être votre épisode, je vais répondre à vos questions, je vais vous raconter ma prépa. comment j'organisais mes entraînements, comment je me suis perdu en ville la veille de ma course. Je vais détailler avec vous ma performance, mon ressenti physique et psychologique et je vais aborder avec vous mes futurs objectifs dans cette nouvelle discipline qu'est l'Aerox et je vais également vous donner à la fin de l'épisode ma prochaine destination. Donc si vous êtes curieux de me découvrir en tant qu'athlète, restez avec moi parce que je vais vous faire vivre comme si vous y étiez. Mon premier Aerox. et mon entrée en matière dans la HYROX Society. Donc, bien évidemment, dans cet épisode, je vais répondre, comme je l'ai dit avant, à vos questions. Je vous ai sollicité sur les réseaux sociaux pour savoir si vous vouliez qu'on fasse un épisode spécial parce que vous avez été nombreux à me soutenir, à me féliciter à l'issue de ma course. Du coup, cet épisode est le vôtre et je suis vraiment heureux que... déjà que ça vous intéresse, et puis voilà, ça va être l'occasion pour moi aussi de vous partager ce que j'ai vécu, de m'exprimer, car ça sort un petit peu de mon contexte où habituellement dans les épisodes je vous donne des conseils, et c'est coach Matisse ou qui vous parle, là aujourd'hui ça sera l'athlète, ça sera l'ami Matisse, voilà. Donc première question que j'ai pu avoir sur les réseaux sociaux, pourquoi tu te portes plus sur l'aérox que sur le... crossfit, très bonne question parce que c'est vrai qu'à la base je suis un crossfitter et je fais du badminton donc j'adore le crossfit mais on va dire que les standards crossfit ont évolué ces dernières années surtout en termes de charge et en haltérophilie et voilà je suis plutôt un profil endurance, gym j'ai de très bonnes barres en haltérophilie voilà j'ai un... RM squat clean à 110 kg. Ma dernière barre en snatch, c'est 78. Je pense que je peux faire plus. J'ai un soulevé de terre à 175-180. J'ai un back squat aux alentours des 130 kg. Il n'y a que le bench press où je suis éclaté au sol, où je crois que j'ai 75 kg et je l'ai fait il y a 5-10 ans, le record. Donc voilà, en soi, j'ai des bonnes barres pour mon gabarit. Mais ce n'est pas suffisant pour rivaliser avec de gros RX. Alors voilà, j'adore. adore les compètes, je kiffe faire des compètes de crossfit, et je suis vraiment à ma place, mais voilà, je pense que j'ai pas un assez gros niveau, pour par exemple aller chercher les french, voilà, surtout qu'il y a des mecs qui ont un niveau RX+, qui se qualifient en scaled, donc autant vous dire que je pourrais même pas faire les french en scaled, et que voilà, il y a toujours des abrutis et des égoïstes qui sont au niveau RX, qui s'inscrivent dans ces catégories-là, ça me rend fou, mais bon voilà, ça fait partie du jeu. Et c'est à 100% la faute de l'institution qui laisse ça et qui devrait revoir les critères d'inscription et de sélection en différentes catégories. Et donc voilà, aujourd'hui, les meilleurs profils en CrossFit, c'est les profils force, altéro. Grosso modo, en moyenne, les mecs font 1m80 pour 85-90kg pour les plus costauds. Moi, je fais plutôt 1m72-70kg. Donc autant te dire que quand il y a des thrusters à 60kg, je suis en... PLS parce que c'est quasiment mon poids donc voilà j'adore le crossfit mais disons que l'Irox c'est une discipline qui me correspond beaucoup par rapport à mon profil athlétique et voilà je sens que je peux avoir ma place dans un très haut niveau comparé au crossfit alors j'ai jamais je n'ai jamais eu la prétention de faire du haut niveau en crossfit mais voilà disons que par rapport à l'Irox quand je vivais en Martinique j'adorais courir Je partais faire 4-5 bornes le week-end et au final je me perdais dans les champs de bananes quasiment et je revenais à la maison, j'avais fait le double de ce que j'avais prévu de faire avec un dénivelé positif de chien et donc en fait à 15 ans je me faisais déjà ma propre réparation physique. Pour le badminton j'avais un très bon niveau régional et je me préparais pour les championnats nationaux et puis il y avait également les championnats nationaux en UNSS en crossfit parce qu'on avait une section. CrossFit, à l'époque, on disait CrossFit parce que Ringbook n'avait pas encore déposé la marque. Et donc aujourd'hui, on est obligé de dire CrossTraining. Mais à l'époque, ça s'appelait les championnats de UNSS de CrossFit. Et donc en fait, la team AKJU2, la section AKJU2, tu connais. Et voilà, je me mélangeais pas mal sur mes préparations physiques entre run et CrossTraining. Et en gros, j'avais trois entraînements de badminton par semaine. quasiment deux heures, une heure et demie, deux heures. J'avais également aussi trois, quatre entraînements à mon bahut entre midi et deux. Donc en gros, là où tout le monde allait manger, nous, on allait faire du cross-training, on était vraiment des dingos. Et ça faisait de sacrées journées de bâtards. J'avais mon sac de cours, j'avais mon sac de... Pour le cross-training, c'était un délire, la team. En gros, moi, j'étais le lycéen qui avait trois sacs avec lui. Tu sais, les sportifs, il a plus d'affaires de sport que de cahiers et de stylos dans son sac de cours. Donc, j'étais un peu ce gamin-là. Et le week-end, je faisais mes trucs. Et clairement, en fait, moi, je faisais mes devoirs pour avoir le droit de m'entraîner. Et des fois, en scred, je m'entraînais. Alors, je n'ai pas fait mes devoirs, mais ça, mes parents ne le savent pas. Il ne faut pas leur dire la team. C'est notre petit secret. Et voilà, en fait, moi, quand je finissais mes devoirs, j'allais m'entraîner là où d'autres enfants allaient jouer à FIFA, à GTA. Donc, quand on y réfléchit, en fait, tu vois, déjà sans même avoir la notion de l'entraînement, j'avais 15 ans. Et en fait, tu vois, à cet âge-là, en fait, je faisais déjà de l'Aerox quasiment, avant même que ça existait. Donc, je suis convaincu que génétiquement, en fait, c'est la discipline où mon ADN peut pleinement s'exprimer. Et voilà, je kiffe ce type d'effort. C'est genre vraiment, quand je m'entraîne et que je fais ça, moi, j'ai les souvenirs où je suis dans mon jardin, je fais mes shuttle runs, derrière, boum, j'enchaîne, je fais 15 tirages, je fais 15 pompes, je fais 30 squats, et derrière, boum, je repars faire mon run, je pars dans le quartier, je vais courir, je reviens, je refais mes squats, mes tirages. Mais vraiment, mes entraînements, ils ressemblaient à ça. Après, parce que j'avais que ça, en fait. pour m'entraîner et optimiser mes capacités. Je n'avais pas accès à une salle, je n'avais pas de matos de fou. Du coup, c'était course à pied et séance de cross-training au poids de corps. C'était vraiment mélangé comme ça. Pour moi, c'est ce qui se rapprochait le plus de l'effort du badminton. J'étais physiquement, les gars, j'étais solide en bas d'un. C'était vraiment mon point fort. Quand il y avait trois sets, moi, j'étais au calme. Tu avais le mec en face, il était en PLS. Mais le physique, ça ne suffit pas. Il faut aussi du mental. Il faut dire que mentalement, j'étais pas… j'étais pas chaud chaud chaud chaud c'était un peu la galère mais voilà au delà de tout ça ça n'empêche que je kiffe faire des WOD avec les copains au grave d'ailleurs la team c'est quand la prochaine compétition de crossfit dites moi là Roxy j'ai écouté cet épisode il faut qu'on se cale une compétition de crossfit ok c'est bien l'Irox mais il faut que je fasse du crossfit aussi parce que je pense que c'est ça qui a fait que si je suis bon en Irox c'est qu'en crossfit quand même tu prends du volume tu prends des charges... C'est quand même pas mal de force. Ok, il y a de la gym, mais quand même, quand tu as du clean and jerk à 80 kg, des thrusters, il faut que tu en fasses 40, 50, 60 kg. Moi, par rapport à mon poids de corps, je fais clairement de la force. Là où d'autres, ils sont en détente. Et c'est ce qui m'a permis de développer une capacité de force, d'endurance assez importante par rapport à mon gabarit, je pense. Donc voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. En tout cas, merci pour ta réponse, pour ta question. C'était vraiment une bonne question. Prochaine question, les amis. Alors, on m'a demandé quel était mon plan d'entraînement et est-ce que c'est moi qui l'ai construit et comment je m'y suis pris ? Alors oui, pour répondre à ta question, j'ai construit mon propre plan d'entraînement. Tu le sais déjà, mais je suis coach en crossfit. Je fais de la préparation physique. Donc voilà, c'est un peu mon domaine et on va dire que dans un sens, ça me tenait à cœur que ce soit ma préparation physique et pas celle d'une autre personne parce que j'ai aussi envie de tester mes propres méthodes, de voir de quoi je suis capable en matière de conception, de programmation, d'entraînement. Donc c'est un peu comme si j'étais mon propre cobaye. Et donc si tu veux, pour faire mon plan, en fait, déjà, il fallait que j'analyse l'activité et il faut se dire que le... plan à quasi 100%, c'est moi qui l'ai construit. Du coup, à partir de mon analyse de l'activité de l'Aerox, si on fait simple, l'Aerox, si on dit les choses bêtement, en gros, c'est l'endurance cardio-respiratoire de façon globale, parce que quand même, c'est une heure à un peu moins, je l'espère, bientôt les amis, à une heure et demie, plus pour certains, où quand même, tu es en zone 3 de ta fréquence cardiaque-respiratoire, tu es entre 2,5, Toi aussi, entre 65 et 75% de ta fréquence cardiaque. Et pour ceux qui sont très forts, ils arrivent à avoir des taux un peu plus élevés et qui tiennent très longtemps. Et on va dire que c'était un petit peu mon focus, c'était un peu l'idée. Donc voilà, il y a cet aspect-là. Tu as aussi l'aspect force, membre inférieur avec le sled. Force également sur le haut du corps, sur la force de tirage. Tu as également ta capacité à répéter les efforts de haute intensité d'une période assez moyenne. Puisque, grosso modo, toutes les 3-4 minutes, tu vas reparcourir et il faut quand même que tu mettes de l'intensité. Donc, il faut développer ta capacité à répéter ces efforts-là. Et donc, voilà, grosso modo, en fait, les amis, le IROX, c'est juste de la haute intensité avec des intervalles de récupération très courts, voire même inexistants si tu le fais en solo. Et donc, voilà, on va dire que moi, dans un premier temps, ce que je voulais, c'était... développer mon économie de course et mon endurance cardio-respiratoire et me dire ok je suis capable de courir vite mais je suis capable de courir vite avec une fréquence cardiaque la plus basse possible et également je suis capable de monter très haut s'il le faut pour redescendre à un état on va dire stable sauf que si tu veux avant de construire mon plan je me suis dit ok je vais optimiser ma performance par contre avant cela il faut que j'optimise ma récupération car je me suis dit je ne peux pas optimiser mes capacités sans récupérer correctement quand on s'entraîne on se fatigue On traumatisme le corps, on traumatisme les fibres, les tendons, le système nerveux, etc. Et c'est quand on récupère qu'on se repose, que les processus d'adaptation se mettent en place et que la courbe de progression augmente. Alors j'ai investi dans la massothérapie et je suis allé voir ma masseuse et ma physio aujourd'hui qui me suit depuis octobre. Voilà, c'est Cécile de... de temps de pause, c'est son truc, ça s'appelle comme ça, c'est temps de pause. Elle a été un véritable game changer pour moi, je pense, car elle m'a vraiment permis de récupérer physiquement correctement, et en gros, je me calais une séance de massage avec elle, le samedi ou le dimanche, en fin de semaine, pour récupérer correctement physiquement, pour faire disparaître les points de tension, et puis au-delà de ça, au niveau de psychologie, qui est au bien-être, ça me faisait énormément de bien. parce que réellement, quand je sortais de la séance et le lendemain, je me sentais soigné et j'étais prêt à 100% et je pouvais être au taquet la semaine d'après. Donc voilà, ça a été vraiment un plus pour moi. Je suis également allé voir mon petit kiné Guillaume Guigui, l'athlète le plus robuste de France, les amis, le kiné le plus chaud de France. Et en gros, lui, il est arrivé un petit peu tard dans... dans ma prépa parce que c'était chaud de qu'elle ait un rendez-vous. Et voilà, on va dire qu'il m'a aidé à gérer au mieux ma douleur au niveau du genou parce que je pense qu'avec l'Irox plus le badminton et que je fais des fentes souvent que du même pied avec le bad parce que c'est pire côté raquette devant, un peu comme en escrime, je me suis retrouvé avec une douleur au genou droit. Il m'a aidé à gérer ma douleur un mois avant la course pour la diminuer, pour que je me sente en totale confiance. Et voilà, j'ai encore mal aujourd'hui, mais beaucoup, beaucoup moins qu'il y a un mois. On est sur la bonne voie ensemble. Et voilà, on travaille pour soigner le genou et pour que je sois au taquet le plus rapidement possible. Donc voilà, avant de construire mon plan d'entraînement, je me suis entouré des personnes compétentes, des personnes en qui j'ai confiance, des personnes qui semblent les plus qualifiées pour moi, à la fois dans le bien-être, dans l'accupération et dans la prévention des blessures. Et je pense que c'est ce qui a été et c'est ce qui sera la... clé pour la suite. Du coup, pour terminer de répondre à ta question, j'ai axé ma préparation sur trois points, grosso modo. Premier axe de travail, c'était volume en course à pied et sur les ergots. Ensuite, j'ai travaillé sur ma force, sur le sled et sur le pool. Et on va dire que 75% de ma prépa est orientée sur capacité et puissance en course à pied. en rameur et en ski avec du travail long, du travail continu, de l'intermittent, du fartlek. Et des fois, je venais associer la force dans les séances où je la faisais avant mon cœur de séance. Donc voilà. Et puis justement, pour la course à pied, j'ai utilisé l'application Keep Run Pacer, donc l'appli de Décathlon spécifique sur la course à pied, tout simplement parce que j'aurais pu faire ma propre prépa course à pied. Mais en fait... Je travaille quand même beaucoup, je travaille quasiment tous les jours. Je fais 9h, en gros je fais 9h-12h, j'ai une pause, c'est là que je m'entraîne. Je m'entraîne de midi à... Pardon, je mange déjà, je m'entraîne grosso modo 14h, 16h30, 17h. Et derrière je fais 18h jusqu'à 22h, 22h30 parfois sur mes coachings. Et puis quand je rentre... comme je fais du suivi en ligne je dois planifier les séances de mes athlètes je dois programmer je fais aussi le contenu sur les réseaux donc ça me prend pas mal de temps et je me suis pas pris la tête, je me suis dit ok je teste l'application, je lui demande de me faire une prépa spécifique sur 10 km où en gros j'ai mis pour une VMA de 18 km heure avec un objectif d'être 37-38 minutes sur le 10K et elle m'a fait ma planif et j'ai rentré mes jours, j'ai dit ok je vais m'entraîner le mardi, le jeudi et le vendredi en course à pied. Et franchement, je faisais les séances un peu à l'aveugle. Et après, je faisais surtout en sorte... En fait, j'adaptais autour après mes séances en fonction de la séance que j'avais en course à pied. Donc voilà, ça a fait vraiment le taf. Ça a vraiment été top. L'appli est vraiment géniale. Je vous la conseille fortement. Vraiment, c'est très bien fait. Et ça m'a vraiment aidé dans ma préparation physique. Et je pense qu'aujourd'hui, si j'étais aussi fort sur la course, je pense que c'est en partie grâce à cette prog. Donc voilà les amis sur ma planif et comment je me suis pris pour réaliser mon plan d'entraînement. Prochaine question, comment organises-tu ta préparation jour, semaine, repos, entraînement ? Alors très très bonne question, sachant que je bosse du coup. Là où j'ai axé ma planif, en gros le lundi je faisais mobilité, zone 2 et force associée. Donc c'était une séance plutôt d'intensité moyenne, c'était une séance on va dire jeune. Le mardi, par contre, séance rouge avec ma grosse session de course à pied que je prenais sur l'application Keep Run. Donc, séance rouge. Je faisais toujours un peu de mobilité avant. De toute façon, la mobilité, les amis, je l'ai fait H24. Le mercredi, c'était... et récupération parce que je bosse toute la journée j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement et j'espère plus tard à l'avenir que je pourrai justement débloquer un peu mon mercredi après-midi pour avoir un jour d'entraînement en plus le jeudi c'était séance plutôt orange où là je venais faire de la force sur du sled du squat, du deadlift, ça dépendait des jours et ensuite je faisais une séance d'endurance fondamentale sur le run, donc footing long, donc séance orange parce que sur la force j'envoyais vraiment du steak... Par contre, sur le footing, ce n'était pas non plus footing lent, mais c'était footing à une bonne allure assez longue sur 40-50 minutes, voire une heure. Ça dépendait des jours. J'adaptais en fonction de ma fatigue et de mes ressentis. Le vendredi, mobilité. Par contre, je faisais un WOD IROX. Donc là, séance plutôt jaune avec un petit volume et une grosse intensité. Donc séance jaune parce que petit volume, mais le WOD IROX en soit grosse intensité. Donc c'était assez chaud. Mais à côté, ça reste de la renfaux, de la mobilité, c'est assez chill. Il y a juste le WOD Aerox que je fais qui bombarde sa mère. Le samedi, en général, c'est endurance sur ergo, séance orange, jaune-oranger, avec pour le coup par rapport à la veille, au lieu d'avoir une grosse intensité, plutôt petite intensité avec un gros volume. En général, ce que je faisais, c'était du hit, genre je vais faire 3-4 minutes d'ergo. à zone 2, zone 3 et je vais me caler juste un intervalle. Je vais faire un 20-20 genre trois fois où je vais ramer fort et puis je vais redescendre pendant 3-4 minutes et je vais faire ça pendant 30-40 minutes. Et puis voilà, j'alterne entre les ergots, j'alterne entre les mouvements pour que ça tienne un peu une heure, une heure et demie comme ça. Et ensuite le dimanche, alors le dimanche c'est un peu chill parce que le samedi je me fais masser après ma séance. Donc, c'est chill. Et en gros, fin de journée, je fais petit footing, tranquille, séance verte même, où je continue, je fais stretch, automassage, en lien avec ce que j'ai fait avec Cécile au niveau de ma séance de massothérapie la veille. Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question. Ah oui, peut-être, ça peut t'intéresser. En gros, j'avais 12 heures d'entraînement, grosso modo, par semaine. Et je pense passer peut-être à 13, 14 pour les prochaines semaines. Sachant qu'il n'y a pas 12 heures de haute intensité. Soyons clairs là-dessus. De haute intensité, franchement, je pense que j'ai 3 heures grand max. Et on va dire que quand j'étais dans ma phase d'affûtage, je réduisais le volume et je ne faisais quasiment que de la haute intensité. Donc voilà, on va dire que je suis à 8, 10 heures quasiment. Voilà, c'est de l'effort type zone 2, zone 3. Prochaine question, quelle est ta routine la veille de ce genre d'événement ? Alors là, la team, ma routine incroyable. En gros, un mois et demi avant la course, je ne me suis regardé que des films de boxe, les amis. Creed, Rocky, j'ai regardé la série La Cage aussi qui n'était pas trop mal. Parce que ce que j'adore dans les films de boxe, c'est que tu vois les mecs, ils sont déterminés. Ça bombarde, bam, bam, bam, bam, bam. Et si... Et c'est hyper inspirant, c'est hyper motivant. Et tu vois que les mecs, ils ont faim, ils ont la dalle et ils s'entraînent pour ça. Et je me suis dit, ok, moi, il faut que j'ai faim comme ça. Il faut que quand j'arrive à Marseille sur le floor, il faut que je sois comme un boxeur dans le ring. Ou juste avant de monter sur le ring, un boxeur qui a faim et qui a la dalle et qui a envie de bouffer les autres. Et du coup, film de boxe H24. Vraiment, dès que j'avais eu le temps de regarder une série, un film, boum, boxe. Box, box, box, voilà, vraiment que ça. Et puis voilà, après, qu'est-ce que j'ai fait ? Deux semaines à peu près avant, une fois que le... Quand j'ai vu que le parcours était sorti, visualiser le parcours, vérifier le nombre de tours, imaginer un petit peu... Me visualiser, en fait, mentalement sur la course, clairement. Je faisais ça, grosso modo, deux fois par semaine, où je faisais vraiment des séances dédiées avec de la respiration pleine conscience. Et je visualisais le parcours, j'essayais de m'imaginer... en mouvement, sur le floor, sur les ergots, sur le ski, sur les wall balls, sur les fentes, donc voilà, c'était un peu ma visualisation, deux semaines avant, et puis musique énervée par contre, on va dire que trois semaines à peu près, un mois, trois semaines, un peu en lien avec la période où je me dis ok vas-y, film de boxe, je me suis fait une playlist la team, je l'ai appelé Beast Mode, mon dieu, que des musiques énervées. Et là, je me suis un petit peu isolé. Quand je fais mes entraînements, habituellement, je n'ai pas de musique. J'écoute celle qu'on a à la salle avec tout le monde. Mais là, c'était plutôt, OK, je fais mes séances un peu dans mon coin, je mets ma sono et voilà, focus, visualisation mentale, on se met dedans. Et puis voilà, musique énervée et avec projection. projection mentale sur la course et la veille alors pour vraiment entendre ta question parce que ta question c'est la veille de la course la veille en vrai je suis quelqu'un de assez relaxé assez chill je mets pas trop la pression vis-à-vis du résultat par contre je me mets plutôt des exigences on va dire en mode il faut que je sois à fond il faut que je sois capable d'être à 100% du coup j'essaye d'être assez relâché voilà je sais que je vais me donner un fond donc je suis assez chill et donc voilà la veille de Marseille, ça a été petit footing avec Woxy Wox, petit dica, tranquillou, histoire de sentir les jambes, après mobilité, stretch, respiration, tranquille, et se perdre à Marseille aussi, ça c'était un truc de ouf, en gros, pour vous expliquer un peu, parce que c'était un peu insane, j'avais mon logement, j'étais tout seul, j'étais tranquille, je voulais mon logement tranquille pour pas être gêné par les autres, c'était vraiment dans ma bulle, et il y avait la... Du coup, le soir, donc la veille de la course, on s'est dit, OK, on va manger ensemble. Et on mangeait à l'appart de la team des Graves. Et je n'étais pas très loin. J'étais à deux arrêts de métro et 10-15 minutes de marche. Sauf que mon téléphone, en gros, genre vraiment, il n'avait pas beaucoup de batterie, mais il en avait suffisamment. Et du coup, je ne sais pas, il est 20 heures, j'envoie un message, boum, j'arrive. Tac, je suis dans le métro, je prends le métro, je suis avec ma musique, tranquille. musique énervée tu vois donc je marche un peu en mode le gars énervé tu vois et je sors du dernier métro je commence à marcher il fait sombre il fait noir je mets le flash tu vois j'ai des problèmes de vision la nuit genre vraiment j'ai des yeux de mamie j'ai des yeux de grand père au delà de ma myopie de mon astigmatisme je pense que j'ai une érythinite j'ai un truc comme ça et en fait c'est héréditaire et dès que c'est très sombre je perds vraiment je perds mes repères Je me sens un peu déséquilibré, déboussolé, je suis vraiment pas à l'aise. Et du coup, j'ai passé dans des rues sombres, j'avais le flash et tout, c'était un peu chaud. Parce qu'en fait, il y avait un passage où il y avait des travaux et il n'y avait pas de lumière du tout. Du coup, je prends ça et du coup, j'arrive devant l'immeuble où on est censé se retrouver, enfin chez eux quoi, ou le logement qu'ils ont pris. Et là, je vais sur Insta pour appeler et là, mon téléphone, il s'éteint. Et je suis en bas de l'immeuble à Tim. Et là, je me dis non. Qu'est-ce que je fais ? Il n'y avait personne. Mais franchement, je lui dis, il n'y avait personne, il n'y avait personne. Il était 20h30 à peu près et j'étais devant, j'étais là, j'étais dans le froid. Il y avait sonne-per. Je dis, qu'est-ce que je fais ? Je ne vais pas sonner. Si, je vais sonner, mais je vais sonner à tous les apparts. Je dis, je n'avais pas trop, j'étais un peu perdu. Je dis, qu'est-ce que je fais ? En même temps, ça me saoulait parce que je me dis, vas-y, la veille de la course, il m'arrive ça, c'est trop relou. Du coup, je me suis dit, vas-y, flemme, je rentre. Sauf que je connaissais pas le chemin Parce que je connais pas Marseille par coeur Et en plus je passe dans la ruelle Qui est sombre Et j'étais vraiment en PLS Et je crois que je me suis perdu Parce qu'il y avait que 10-15 minutes de marche Et j'ai marché genre 35-40 minutes Avant d'arriver à la laine de métro Je me suis dit c'est abusé Et voilà un truc de ouf la team Le repère que j'ai eu c'était le stade Vélodrome Est-ce que ça c'est pas incroyable Je regardais le Vélodrome et je me suis dit Ok je pense qu'il faut que j'aille après dans cette direction pour reprendre le métro et j'arrive au métro, donc j'ai marché j'étais vraiment pas bien j'arrive au métro, je m'assois tranquille, j'ai ma musique, ah non j'ai pas de musique puisque mon téléphone mon téléphone il m'a lâché quoi et là j'entends annonce problème de métro 10 minutes d'arrêt, d'interférence pas de métro pendant les 10 prochaines minutes ok bon ça va 10 minutes, 5 minutes après exactement la même annonce pour dire que 10 minutes pas de C'est pas de métro, rien. Et là, je me dis, c'est bon, c'est mort. Je vais rester gamin longtemps, c'est abusé. Sauf que j'aurais pu me dire, vas-y, je rentre à pied. Sauf que je ne savais pas trop où j'étais. Et je me dis, non, je ne vais pas rentrer à pied. Parce que là, à pied, j'en ai pour une heure, une heure et demie. Et après, des fois, vaut mieux. Franchement, moi, je suis le genre de gens, je préfère marcher une heure et demie qu'attendre le métro pendant 40 minutes comme un teubé, tu vois. Et du coup, je dis, bon, OK, vas-y, j'attends, quoi, parce qu'il fait nuit et je vois rien et je suis pas à l'aise, même si un peu de lumière, c'est très, très sombre et voilà, je suis pas... Et du coup, ben, les amis, j'ai attendu quasiment 40 minutes le métro et je suis rentré chez moi, je suis arrivé à 22h, 22h30. Donc, en gros, je suis resté quasiment 3h dans la nuit. Il faisait froid, j'ai marché je sais pas combien de temps, donc de la veille de ma cour je me suis dit, non c'est vraiment le pire truc qui pouvait m'arriver quoi. Franchement j'ai marché, je me suis dit, si demain j'ai mal au yep parce que j'ai trop marché et tout, et si je me sens fatigué parce que mine de rien, mentalement, ça te prend un petit peu quoi. Tu réfléchis, il y a le métro, ça te saoule, t'es un peu énervé, mais bon là je me suis dit que ça pouvait se jouer là-dessus, et du coup j'ai essayé de rester calme, j'ai accepté le truc et je me suis pas... Je ne me suis pas énervé, mais imaginez-vous la team, il vous arrive ça la veille de votre compétition et tout, c'est relou. Donc voilà, la petite galère de Marseille. Ma routine, le meilleur conseil que je puisse vous donner la veille d'un événement, c'est tout simplement vérifier que votre téléphone a assez de batterie et qu'il ne date pas de 2016. Sinon, il vous lâche et là, t'es dans le caca, frère. Donc voilà, j'espère que c'est répondu à ta question. Tac, tac, tac, on en est où ? Allez, il me reste trois questions, on n'est pas trop mal. Alors, question, à combien tu étais sur le run ? Quels sont mes temps et mes ressentis ? Ok, alors je vais aller, je vais faire simple, je vais aller sur l'appli. Et je vais te dire tout ça. En termes de run, je crois que je suis à 29 minutes de temps total sur le run. Alors, attends, c'est où ? Il faut que je retrouve. Page. High results. Vraiment, cette appli, elle est top. C'est un truc de fou. Tu vois tout. Alors, donc, tac, Marseille. Impeccable. Donc, mon temps en course à pied. Alors, en moyenne, j'étais à 3,39. Mon passage le plus rapide, c'était 3,16 sur le tour, sachant que les tours font 1 km, les amis. Et j'ai un run total de 29 minutes et 14 secondes. Donc, c'est costaud, c'est pas mal. Mon premier run, je suis à 5 minutes 3, le premier run, clairement j'ai chié dans la colle, j'avais peur de partir trop vite, j'avais peur de me cramer et en plus j'avais pas mon allure à Marseille, mon signal GPS passait pas sur la montre, du coup j'ai dû courir au ressenti, chose que j'ai pas trop l'habitude de faire et j'ai commis l'erreur de suivre un peu tout le monde. Je suis resté un peu dans le peloton et j'ai fait le premier tour en 5 minutes. 3 et en fait c'est après quand j'ai vu ma montre du coup je prenais les tours avec la montre quand j'ai vu que j'étais à 5 minutes je me suis dit j'ai abusé 5 minutes pour faire un tour c'était le premier tour au lieu de faire 1000 il faisait 1400 à peu près parce que souvent c'est pour compenser par rapport à la rock zone et du coup je fais 5 minutes c'est énorme pour faire 1400 1500 mètres c'est abusé et je me suis dit non c'est chaud et du coup tous les autres tours j'étais un peu chaud j'étais un peu énervé le run 2 je fais 3 16 Le troisième tour, 3,29. Le quatrième tour, 3,34. Le cinq, 3,29. Le six, 3,27. Le sept, 3,21. Et le dernier tour à 3,38. Et le dernier tour, il y avait un peu de monde. Et j'étais un peu... Je n'ai pas trop pu avoir mon allure. Je suis un peu déçu. Donc voilà. En fait, sur la course à pied, j'étais bien en soi. Par contre, j'ai fait l'erreur de courir beaucoup trop lentement sur le premier. Et donc voilà. Je pense que franchement, je pense que je perds facilement. Je perds une minute. Le premier tour, je dois le faire, je pense, en... Je dois le faire en 4, à peu près 4 minutes 0-3, et j'ai un profil, en fait je me suis rendu compte que j'ai un profil vitesse sur la course à pied, et il faut que je gaze sur la course, c'est vraiment mon profil, c'est là que je vais gagner le plus de temps, c'est là où je suis le plus fort. Donc les prochaines fois je partirai vite, comme les gens qui se flinguent, sauf que moi je vais pas me flinguer, parce que c'est mon profil, je suis comme ça, et je pense qu'il faut que je fasse comme ça. Et voilà, et puis le dernier run avait du monde et j'ai dû slalomer et tout, franchement c'était la galère, j'ai pas pu rester constant, ça m'a coûté pas mal d'énergie. Donc voilà, pour répondre à ta question. Après au niveau de mes ressentis, j'étais bien, franchement sur la course j'étais bien, j'aurais pu accélérer à plusieurs reprises je pense, mais trop de monde, les gens ils respectent pas aussi la fastline. Et du coup des fois je ralentis, il faut que je zigzague un peu et tout, mais vraiment. Donc c'était un peu relou, donc je pense sur ça, déjà je peux faire mieux, peut-être que je peux courir peut-être un peu plus intelligemment, me mettre un peu plus vers les extérieurs, après je parcours peut-être un peu plus de distance et le but c'est de rester à l'intérieur. Donc voilà, peut-être qu'il faut que je gueule plus souvent sur les gens et leur dire de rester à droite les amis, rester à droite surtout et vous courez 4'20, 4'30, ok ça va tu te restes au milieu, mais quand vous courez à 5 minutes au kilo. sans déconner, restez sur la file de droite franchement pensez à moi s'il vous plaît j'ai pas le time surtout que je suis éclaté sur les wall balls donc je vais gazer sur la course ensuite sur le reste de la course je suis en 31 minutes 15 secondes le ski je le sors en bout de 4 minutes 26 le sled 3.37 le sled c'était vraiment chaud le sled 150 kilos je me dis quand j'arrive sur le sled ok vas-y tranquille j'ai un max à 260-280 sur le push Ça va être easy, je commence à pousser, j'ai les pieds qui glissent et je vois que ça accroche de fou, je me dis ça va être une galère en fait et c'est de la moquette, c'est pas de la pelouse et ça accrochait un peu et mes chaussures glissaient un peu sur la moquette, du coup ça m'a coûté beaucoup d'énergie et voilà je sors en 3.37, c'est vraiment pas fou, c'est pas terrible du tout et voilà il va falloir que je bosse encore le sled parce que je pense que je peux enlever 30 secondes facilement si je suis pas très bien. plus fort et que je ne glisse pas sur la moquette aussi, le pouls aussi ça a été chaud, le pouls ça a été chaud comme ça accroché avec la corde élastique je fais 4 minutes alors en soi c'est pas terrible c'est plutôt pas mal mais voilà si je veux être dans la tranche des meilleurs, il faut que je sois plus fort, plus rapide et voilà donc il faudrait que j'aille chercher peut-être je pense 3 à 3,30 donc pareil franchement il faudrait que j'essaie de gagner 30 secondes pour Pour être pas mal, les burpees derrière, je suis en 3.38, je suis pas trop mal. Et franchement, j'étais bien. Niveau cardio, j'étais bien. Les jambes, c'était bien. Franchement, j'étais vraiment bien. Je suis bien reparti sur le run. Le rameur 4.42, le rameur un petit peu dur dans les jambes. C'était un peu dur. Du coup, j'ai pacer, j'ai dosé. Mais je pense que j'ai un peu trop dosé. Après, c'était pour partir courir vite sur le run. Mais je pense que... Voilà, grosso modo, je tire à 2,5, 2,10, je suis resté par là. Et je pense qu'à l'avenir, il faudrait que je tire juste à 2 minutes au 500 tout le temps. Et que juste je fasse l'effort parce que je suis capable de tenir un gros run. Donc il faudrait que je reste à 2 minutes grand max, 1,55, 2 minutes, ça ne serait pas trop mal, je pense. D'ailleurs, les Farmer Carry, j'ai gazé 1,39, vraiment, je n'ai pas le time. J'ai fait 125 mètres sans lâcher. Je ne l'ai pas fait en course, mais je l'ai fait un peu en mode marche rapide. Parce que je me suis dit, si je le fais en mode course, Ça me fait revenir plus vite sur le run Et je voulais pas trop revenir trop trop vite sur le run Pour avoir un petit peu un temps de récup Faire descendre le cardio pour repartir Donc je fais 1.39 Je fais 125 mètres, je break Je prends une pause de 5-6 secondes et boum je repars Les 20 derniers mètres ils étaient durs J'avais envie de lâcher, je me dis non non tu tiens Là j'ai pensé à Apollo Creed Qui était dans le ring, qui boxait, qui se relevait Quand Euh Quand ils se prenaient un KO, je me disais non, tu tiens, tu tiens, tu tiens, tu tiens. Et j'ai tenu les 25 derniers. Franchement, j'avais envie de lâcher. C'était horrible. Ensuite, les sandbags lunges, 100 mètres. Franchement, j'étais bien, 3,27. C'est pas trop mal. Je pense pas que je puisse vraiment aller plus vite que ça. Peut-être que je peux gagner un petit peu de temps. Mais franchement, je pense que je peux pas faire plus. En tout cas, à Marseille, je pense que j'aurais pas pu aller plus vite. parce que c'était dur sur les jambes, je fais les 40 mètres bien, je repars, là je commence à avoir un gros coup sur les quadris, et je me dis non vas-y solide, t'as faim, t'as la dalle, tu sais ce que tu veux, et je suis reparti, j'ai serré les dents, j'ai enchaîné step by step, et la dernière station, le meilleur pour la fin les amis, comment vous dire que comme je savais que j'allais être merguez, je me suis dit le run, il faut que je trace, je trace, au final... Je ne suis pas allé bien plus vite que ce que je voulais. Je suppose que tu as vu, je te rappelle, je l'ai fait 3,38. Et moi, mon but, c'était de rester... En fait, je m'étais dit, il faut que je refasse un tour à 3,16, comme j'avais fait. Sauf qu'en fait, il commençait à y avoir les doubles mènes. Il y avait beaucoup plus de monde dans le circuit. Et c'était un peu chaud de tenir mon allure. Et vraiment, il y a eu, je pense, il y a eu 100 mètres où vraiment, j'étais bloqué. Et je me suis retrouvé bloqué. Et je ne pouvais pas accélérer. Et j'ai dû attendre le virage et j'ai gueulé aussi sur le mec qui était devant moi et je lui ai dit mec décale toi s'il te plaît je veux passer, il m'a laissé passer et là j'ai pu repartir mais j'ai fait que zigzaguer, c'était horrible et j'arrive sur les wall balls et là la team c'était vraiment un sketch parce qu'en fait j'arrive, je prends la balle, je squatte et là je sens un peu mon genou, je me dis mince mince mince mince mince ça va me gêner et tout, je fais mon premier et je me dis non vas-y ok, j'ai pas mal, j'ai rien, si ça n'a juste sens c'est la fin. j'arrive à 59 minutes et je me dis ok vas-y faut que je fasse 3-4 minutes de wall ball sauf que ben lol parce que j'ai fait un wall ball un deuxième le troisième j'envoie ça touche pas la cible je me prends un no rep et là je me dis oh papa ça va être long parce que mec faut en faire 100 et là j'en ai fait trois avec un no rep et je me dis ok du coup je suis parti sur des séries je dis ok vas-y je fais que des séries de 5-6 pour rester propre mais je les enchaîne je fais 5-6 je laisse tomber je respire 2-3 secondes boum je repars et j'ai fait que ça et là je me dis ok vas-y je fais un no rep et là j'en ai fait 3-4 minutes de wall ball et arrivé vers 50-60, j'ai dit ok vas-y, je reprends un petit peu le fil, et voilà je suis parti sur des séries, j'ai fait des séries de 10-12, et je termine, la fin elle est horrible parce que j'ai la juge qui compte, elle me dit 3, je fais un wall ball, 2, je fais un wall ball, 1, je fais le wall ball, je laisse tomber, boum, je pars, et là je l'entends qui dit non non non, il en reste un, et je dis quoi ? Mais tu m'as dit 1 ? Et là franchement, là il se passe 10 secondes du coup, à peu près, 10-15 secondes, boum, je prends ma balle, Je la passe, je trace et je passe en 5 minutes 31. Et voilà, je pense que, évidemment, si on refait la course, il y a plein de petits détails, plein de choses qui font que j'aurais pu aller plus vite sur la course, qui font que j'aurais pu être meilleur sur les stations. Voilà, et c'était une première course. Et j'ai fait des erreurs de débutant, clairement. Après, bon, c'est une première. Et ça m'encourage à continuer à faire plus. Je sens que je peux aller encore. encore plus vite, que je peux être encore plus fort et que je peux être encore plus solide mentalement. Donc voilà. Et à la fin de la course, c'est la dernière question que j'avais eue sur Insta. Étais-tu ému à la fin de ta course ? Oui, j'étais ému. Je pense que cette question vient de quelqu'un qui était là-bas. Je ne vais pas dire son nom, mais voilà. Oui, j'étais ému. Je passe, j'arrive sur la scène. Je vois mon temps, je vois 1h05, là je me dis putain yes j'ai réussi mon objectif et là je m'écroule un peu, je clique parce que je suis content tu vois et là j'ai tout qui me revient dans la figure, les 6 mois de travail, le fait d'être à Marseille, la gêne, les doutes que j'ai eu avec le genou, à un moment je me suis dit est-ce que c'est vraiment une bonne idée que j'aille à Marseille, franchement il y a un moment où j'ai eu une semaine où je me suis dit c'est pas possible je vais abandonner parce que vraiment... J'avais mal et je me suis dit je peux pas je vais me blesser et c'est à ce moment là où du coup j'ai fait appel à mon Kiyé Guillaume de Malévoux qui... voilà et... Et on a mis en place certaines choses. Et franchement, ça m'a aidé. Et j'ai repensé à tout ça. Et voilà, Marseille, c'est vrai que les gens ne le savent pas. Mais en gros, Marseille, c'est un peu ma deuxième ville. Parce que ma famille a une histoire à Marseille. Ma grand-mère a vécu une partie de sa vie à Marseille. Mon père a grandi un peu là-bas. Il avait de la famille pendant très longtemps là-bas. Et du coup, moi, en gros, depuis que je suis petit, chaque été, quand on allait en Martinique, on faisait toujours une semaine à Marseille. Mon grand-père est décédé. Il a été enterré là-bas. On a le tombeau de la famille là-bas. Donc voilà, je connais bien Marseille. C'est une ville qui m'est chère parce qu'au niveau de la famille, il y a tout ce qui fait qu'émotionnellement, j'ai pensé à ça. La famille n'était pas là aussi. Donc il y avait un peu de tristesse parce que je savais que s'ils avaient pu, ils seraient là. J'ai pensé à ma chérie Doudou qui m'envoyait beaucoup de force. Et j'aurais voulu qu'elle soit avec moi pour partager ce moment. Donc en fait, il y avait à la fois de la fierté, à la fois un peu de la tristesse sur le moment. Mais c'était surtout des larmes de joie. J'étais heureux. Et je me suis juste dit, mec, t'as bossé pendant six mois pour en arriver là. Et regarde, t'as réussi. Et t'as tout surmonté. T'as eu des doutes, t'as eu des peurs, il y a eu des obstacles. Mais t'es resté motivé, déterminé. Et voilà, j'ai trouvé zéro excuse, même dans les moments où j'aurais pu trouver des excuses à un moment donné, je suis resté dans mes standards, dans mes starting blocks. Et voilà, et en fait surtout pour moi, 1h05, c'était un petit peu l'objectif clé où en fait je me suis dit, si je passe cet objectif, je lance mon projet sportif. Je me suis dit, si je fais 1h05, ça veut dire que ce que je pensais être juste... une idée folle, un rêve impossible, et bien là, ça peut l'être, parce que c'est ton premier, tu as fait 1h05, c'est un super temps, tu as fait des erreurs, tu peux encore être meilleur, et voilà, en voyant ça, je me suis dit, tes mecs, tu n'es pas juste un sportif, et qui s'entraîne, tu n'es pas juste un mec qui s'entraîne, et là, il y avait de la reconnaissance, les gens autour de moi qui réalisent l'ampleur et qui me disent, mec, ce que tu as fait, c'est incroyable, et voilà, j'ai toujours rêvé, j'ai toujours voulu être un... un sportif de haut niveau. Alors, je ne prétends pas être un sportif de haut niveau, mais disons que j'ai toujours voulu faire des performances qui sont à la hauteur des meilleures. Et voilà, quand ça vient des autres, quand ce sont les autres qui te disent t'es une machine, t'iras loin, t'as le potentiel pour faire partie de l'élite ça fait chaud au cœur. Et voilà, je suis juste honoré et c'est hyper gratifiant de se dire que j'ai ma place et que je suis reconnu pour ce que je suis. en tant que personne, en tant qu'athlète, et c'est un rêve d'enfant qui est en train de se réaliser, et je sais qu'il n'est pas encore fini, parce qu'une heure cinq, les amis, honnêtement, c'est bien, vous m'avez remercié, vous m'avez dit que j'étais une machine pour ce temps, mais franchement, au fond de moi, au plus profond de moi, dans un sens, je suis un peu sur ma faim, je suis en mode un peu déçu, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux ce jour-là, et je sais que je peux encore faire mieux. Donc je garde cette faim, je garde cette énergie, je garde un petit peu cette... C'est tronqueur sur cette course, cette amertume pour continuer à bosser. Et voilà, le prochain IROC, ses amis, Rotterdam, le 28 février. Alors, je n'ai pas encore pris mes billets, mais voilà, ça va être l'objectif. Je vais m'entraîner comme si j'allais y aller. Et voilà, je vais prendre mes billets vraiment. Genre, d'un moment, je n'ai pas encore mon billet pour Rotterdam. Il y a beaucoup de gens qui revendent et tout. Donc voilà, je n'ai pas encore mon billet. Donc, ce n'est pas, on va dire, officiel. Mais voilà, en tout cas, là, je m'entraîne pour Rotterdam, pour être au top le 28 février. Objectif, exploser le chrono. Soyez prêts, les amis. Je retourne au charbon dès aujourd'hui. Merci à vous encore pour votre soutien. Vous m'avez donné beaucoup de force ces derniers jours. Semaine qui a été très, très chill pour moi, pour récupérer nerveusement parce qu'il y a eu le taf. Ça a été très, très dur de reprendre le taf, les amis. Donc voilà, on refera peut-être d'autres épisodes spéciaux, un peu comme ça. C'est pas mal, ça change un petit peu. Je peux me livrer un peu plus. sur mes ressentis avec vous. C'est chouette. J'espère que ça vous a plu. J'espère que j'ai répondu à vos questions. Les amis, je vous dis à très vite. Prenez soin de vous. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode spécial IROX

    00:19

  • Mon parcours vers l'Aerox et choix de discipline

    00:45

  • Réponses aux questions sur l'entraînement et préparation

    02:01

  • Construction de mon propre plan d'entraînement

    08:57

  • Organisation de ma préparation : routine quotidienne

    16:14

  • Routine la veille de la course et anecdotes

    19:37

  • Résultats de la course et ressentis personnels

    27:36

  • Émotions à la fin de la course et futurs objectifs

    37:27

Description

As-tu déjà ressenti l'adrénaline d'une compétition intense ? Dans cet épisode spécial on plonge dans l'univers palpitant de la première course HYROX de Mathis en Simple Hommes. Je te partage une expérience authentique, où chaque détail compte. Je répond à des questions d'auditeurs passionnés, en dévoilant les secrets de l'entraînement, les préparations minutieuses et les défis surmontés avant cet événement marquant.


J'explique pourquoi j'ai choisi de me concentrer sur l'HYROX plutôt que sur le CrossFit, mettant en avant des compétences en endurance et une passion inébranlable pour les compétitions. Découvre le processus de création d'un plan d'entraînement adapté, l'importance cruciale de la récupération, et l'approche mentale nécessaire pour aborder la course avec confiance.


En partageant des temps et des ressentis durant la course, j'évoque les erreurs commises et les leçons précieuses apprises en chemin. Ne manque pas cette occasion d'apprendre et de t'inspirer à travers mon expérience. Écoute-nous et découvre ma prochaine Etape à l'étranger!


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hey, sa ou fé les amis, bienvenue sur le podcast Listen to your coach, ici on parle sport, performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même, j'espère que la team 100% perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé les amis, que vous continuez à faire des perfs, alors aujourd'hui épisode spécial Irox, ça va être un épisode particulier car ça va être votre épisode, je vais répondre à vos questions, je vais vous raconter ma prépa. comment j'organisais mes entraînements, comment je me suis perdu en ville la veille de ma course. Je vais détailler avec vous ma performance, mon ressenti physique et psychologique et je vais aborder avec vous mes futurs objectifs dans cette nouvelle discipline qu'est l'Aerox et je vais également vous donner à la fin de l'épisode ma prochaine destination. Donc si vous êtes curieux de me découvrir en tant qu'athlète, restez avec moi parce que je vais vous faire vivre comme si vous y étiez. Mon premier Aerox. et mon entrée en matière dans la HYROX Society. Donc, bien évidemment, dans cet épisode, je vais répondre, comme je l'ai dit avant, à vos questions. Je vous ai sollicité sur les réseaux sociaux pour savoir si vous vouliez qu'on fasse un épisode spécial parce que vous avez été nombreux à me soutenir, à me féliciter à l'issue de ma course. Du coup, cet épisode est le vôtre et je suis vraiment heureux que... déjà que ça vous intéresse, et puis voilà, ça va être l'occasion pour moi aussi de vous partager ce que j'ai vécu, de m'exprimer, car ça sort un petit peu de mon contexte où habituellement dans les épisodes je vous donne des conseils, et c'est coach Matisse ou qui vous parle, là aujourd'hui ça sera l'athlète, ça sera l'ami Matisse, voilà. Donc première question que j'ai pu avoir sur les réseaux sociaux, pourquoi tu te portes plus sur l'aérox que sur le... crossfit, très bonne question parce que c'est vrai qu'à la base je suis un crossfitter et je fais du badminton donc j'adore le crossfit mais on va dire que les standards crossfit ont évolué ces dernières années surtout en termes de charge et en haltérophilie et voilà je suis plutôt un profil endurance, gym j'ai de très bonnes barres en haltérophilie voilà j'ai un... RM squat clean à 110 kg. Ma dernière barre en snatch, c'est 78. Je pense que je peux faire plus. J'ai un soulevé de terre à 175-180. J'ai un back squat aux alentours des 130 kg. Il n'y a que le bench press où je suis éclaté au sol, où je crois que j'ai 75 kg et je l'ai fait il y a 5-10 ans, le record. Donc voilà, en soi, j'ai des bonnes barres pour mon gabarit. Mais ce n'est pas suffisant pour rivaliser avec de gros RX. Alors voilà, j'adore. adore les compètes, je kiffe faire des compètes de crossfit, et je suis vraiment à ma place, mais voilà, je pense que j'ai pas un assez gros niveau, pour par exemple aller chercher les french, voilà, surtout qu'il y a des mecs qui ont un niveau RX+, qui se qualifient en scaled, donc autant vous dire que je pourrais même pas faire les french en scaled, et que voilà, il y a toujours des abrutis et des égoïstes qui sont au niveau RX, qui s'inscrivent dans ces catégories-là, ça me rend fou, mais bon voilà, ça fait partie du jeu. Et c'est à 100% la faute de l'institution qui laisse ça et qui devrait revoir les critères d'inscription et de sélection en différentes catégories. Et donc voilà, aujourd'hui, les meilleurs profils en CrossFit, c'est les profils force, altéro. Grosso modo, en moyenne, les mecs font 1m80 pour 85-90kg pour les plus costauds. Moi, je fais plutôt 1m72-70kg. Donc autant te dire que quand il y a des thrusters à 60kg, je suis en... PLS parce que c'est quasiment mon poids donc voilà j'adore le crossfit mais disons que l'Irox c'est une discipline qui me correspond beaucoup par rapport à mon profil athlétique et voilà je sens que je peux avoir ma place dans un très haut niveau comparé au crossfit alors j'ai jamais je n'ai jamais eu la prétention de faire du haut niveau en crossfit mais voilà disons que par rapport à l'Irox quand je vivais en Martinique j'adorais courir Je partais faire 4-5 bornes le week-end et au final je me perdais dans les champs de bananes quasiment et je revenais à la maison, j'avais fait le double de ce que j'avais prévu de faire avec un dénivelé positif de chien et donc en fait à 15 ans je me faisais déjà ma propre réparation physique. Pour le badminton j'avais un très bon niveau régional et je me préparais pour les championnats nationaux et puis il y avait également les championnats nationaux en UNSS en crossfit parce qu'on avait une section. CrossFit, à l'époque, on disait CrossFit parce que Ringbook n'avait pas encore déposé la marque. Et donc aujourd'hui, on est obligé de dire CrossTraining. Mais à l'époque, ça s'appelait les championnats de UNSS de CrossFit. Et donc en fait, la team AKJU2, la section AKJU2, tu connais. Et voilà, je me mélangeais pas mal sur mes préparations physiques entre run et CrossTraining. Et en gros, j'avais trois entraînements de badminton par semaine. quasiment deux heures, une heure et demie, deux heures. J'avais également aussi trois, quatre entraînements à mon bahut entre midi et deux. Donc en gros, là où tout le monde allait manger, nous, on allait faire du cross-training, on était vraiment des dingos. Et ça faisait de sacrées journées de bâtards. J'avais mon sac de cours, j'avais mon sac de... Pour le cross-training, c'était un délire, la team. En gros, moi, j'étais le lycéen qui avait trois sacs avec lui. Tu sais, les sportifs, il a plus d'affaires de sport que de cahiers et de stylos dans son sac de cours. Donc, j'étais un peu ce gamin-là. Et le week-end, je faisais mes trucs. Et clairement, en fait, moi, je faisais mes devoirs pour avoir le droit de m'entraîner. Et des fois, en scred, je m'entraînais. Alors, je n'ai pas fait mes devoirs, mais ça, mes parents ne le savent pas. Il ne faut pas leur dire la team. C'est notre petit secret. Et voilà, en fait, moi, quand je finissais mes devoirs, j'allais m'entraîner là où d'autres enfants allaient jouer à FIFA, à GTA. Donc, quand on y réfléchit, en fait, tu vois, déjà sans même avoir la notion de l'entraînement, j'avais 15 ans. Et en fait, tu vois, à cet âge-là, en fait, je faisais déjà de l'Aerox quasiment, avant même que ça existait. Donc, je suis convaincu que génétiquement, en fait, c'est la discipline où mon ADN peut pleinement s'exprimer. Et voilà, je kiffe ce type d'effort. C'est genre vraiment, quand je m'entraîne et que je fais ça, moi, j'ai les souvenirs où je suis dans mon jardin, je fais mes shuttle runs, derrière, boum, j'enchaîne, je fais 15 tirages, je fais 15 pompes, je fais 30 squats, et derrière, boum, je repars faire mon run, je pars dans le quartier, je vais courir, je reviens, je refais mes squats, mes tirages. Mais vraiment, mes entraînements, ils ressemblaient à ça. Après, parce que j'avais que ça, en fait. pour m'entraîner et optimiser mes capacités. Je n'avais pas accès à une salle, je n'avais pas de matos de fou. Du coup, c'était course à pied et séance de cross-training au poids de corps. C'était vraiment mélangé comme ça. Pour moi, c'est ce qui se rapprochait le plus de l'effort du badminton. J'étais physiquement, les gars, j'étais solide en bas d'un. C'était vraiment mon point fort. Quand il y avait trois sets, moi, j'étais au calme. Tu avais le mec en face, il était en PLS. Mais le physique, ça ne suffit pas. Il faut aussi du mental. Il faut dire que mentalement, j'étais pas… j'étais pas chaud chaud chaud chaud c'était un peu la galère mais voilà au delà de tout ça ça n'empêche que je kiffe faire des WOD avec les copains au grave d'ailleurs la team c'est quand la prochaine compétition de crossfit dites moi là Roxy j'ai écouté cet épisode il faut qu'on se cale une compétition de crossfit ok c'est bien l'Irox mais il faut que je fasse du crossfit aussi parce que je pense que c'est ça qui a fait que si je suis bon en Irox c'est qu'en crossfit quand même tu prends du volume tu prends des charges... C'est quand même pas mal de force. Ok, il y a de la gym, mais quand même, quand tu as du clean and jerk à 80 kg, des thrusters, il faut que tu en fasses 40, 50, 60 kg. Moi, par rapport à mon poids de corps, je fais clairement de la force. Là où d'autres, ils sont en détente. Et c'est ce qui m'a permis de développer une capacité de force, d'endurance assez importante par rapport à mon gabarit, je pense. Donc voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. En tout cas, merci pour ta réponse, pour ta question. C'était vraiment une bonne question. Prochaine question, les amis. Alors, on m'a demandé quel était mon plan d'entraînement et est-ce que c'est moi qui l'ai construit et comment je m'y suis pris ? Alors oui, pour répondre à ta question, j'ai construit mon propre plan d'entraînement. Tu le sais déjà, mais je suis coach en crossfit. Je fais de la préparation physique. Donc voilà, c'est un peu mon domaine et on va dire que dans un sens, ça me tenait à cœur que ce soit ma préparation physique et pas celle d'une autre personne parce que j'ai aussi envie de tester mes propres méthodes, de voir de quoi je suis capable en matière de conception, de programmation, d'entraînement. Donc c'est un peu comme si j'étais mon propre cobaye. Et donc si tu veux, pour faire mon plan, en fait, déjà, il fallait que j'analyse l'activité et il faut se dire que le... plan à quasi 100%, c'est moi qui l'ai construit. Du coup, à partir de mon analyse de l'activité de l'Aerox, si on fait simple, l'Aerox, si on dit les choses bêtement, en gros, c'est l'endurance cardio-respiratoire de façon globale, parce que quand même, c'est une heure à un peu moins, je l'espère, bientôt les amis, à une heure et demie, plus pour certains, où quand même, tu es en zone 3 de ta fréquence cardiaque-respiratoire, tu es entre 2,5, Toi aussi, entre 65 et 75% de ta fréquence cardiaque. Et pour ceux qui sont très forts, ils arrivent à avoir des taux un peu plus élevés et qui tiennent très longtemps. Et on va dire que c'était un petit peu mon focus, c'était un peu l'idée. Donc voilà, il y a cet aspect-là. Tu as aussi l'aspect force, membre inférieur avec le sled. Force également sur le haut du corps, sur la force de tirage. Tu as également ta capacité à répéter les efforts de haute intensité d'une période assez moyenne. Puisque, grosso modo, toutes les 3-4 minutes, tu vas reparcourir et il faut quand même que tu mettes de l'intensité. Donc, il faut développer ta capacité à répéter ces efforts-là. Et donc, voilà, grosso modo, en fait, les amis, le IROX, c'est juste de la haute intensité avec des intervalles de récupération très courts, voire même inexistants si tu le fais en solo. Et donc, voilà, on va dire que moi, dans un premier temps, ce que je voulais, c'était... développer mon économie de course et mon endurance cardio-respiratoire et me dire ok je suis capable de courir vite mais je suis capable de courir vite avec une fréquence cardiaque la plus basse possible et également je suis capable de monter très haut s'il le faut pour redescendre à un état on va dire stable sauf que si tu veux avant de construire mon plan je me suis dit ok je vais optimiser ma performance par contre avant cela il faut que j'optimise ma récupération car je me suis dit je ne peux pas optimiser mes capacités sans récupérer correctement quand on s'entraîne on se fatigue On traumatisme le corps, on traumatisme les fibres, les tendons, le système nerveux, etc. Et c'est quand on récupère qu'on se repose, que les processus d'adaptation se mettent en place et que la courbe de progression augmente. Alors j'ai investi dans la massothérapie et je suis allé voir ma masseuse et ma physio aujourd'hui qui me suit depuis octobre. Voilà, c'est Cécile de... de temps de pause, c'est son truc, ça s'appelle comme ça, c'est temps de pause. Elle a été un véritable game changer pour moi, je pense, car elle m'a vraiment permis de récupérer physiquement correctement, et en gros, je me calais une séance de massage avec elle, le samedi ou le dimanche, en fin de semaine, pour récupérer correctement physiquement, pour faire disparaître les points de tension, et puis au-delà de ça, au niveau de psychologie, qui est au bien-être, ça me faisait énormément de bien. parce que réellement, quand je sortais de la séance et le lendemain, je me sentais soigné et j'étais prêt à 100% et je pouvais être au taquet la semaine d'après. Donc voilà, ça a été vraiment un plus pour moi. Je suis également allé voir mon petit kiné Guillaume Guigui, l'athlète le plus robuste de France, les amis, le kiné le plus chaud de France. Et en gros, lui, il est arrivé un petit peu tard dans... dans ma prépa parce que c'était chaud de qu'elle ait un rendez-vous. Et voilà, on va dire qu'il m'a aidé à gérer au mieux ma douleur au niveau du genou parce que je pense qu'avec l'Irox plus le badminton et que je fais des fentes souvent que du même pied avec le bad parce que c'est pire côté raquette devant, un peu comme en escrime, je me suis retrouvé avec une douleur au genou droit. Il m'a aidé à gérer ma douleur un mois avant la course pour la diminuer, pour que je me sente en totale confiance. Et voilà, j'ai encore mal aujourd'hui, mais beaucoup, beaucoup moins qu'il y a un mois. On est sur la bonne voie ensemble. Et voilà, on travaille pour soigner le genou et pour que je sois au taquet le plus rapidement possible. Donc voilà, avant de construire mon plan d'entraînement, je me suis entouré des personnes compétentes, des personnes en qui j'ai confiance, des personnes qui semblent les plus qualifiées pour moi, à la fois dans le bien-être, dans l'accupération et dans la prévention des blessures. Et je pense que c'est ce qui a été et c'est ce qui sera la... clé pour la suite. Du coup, pour terminer de répondre à ta question, j'ai axé ma préparation sur trois points, grosso modo. Premier axe de travail, c'était volume en course à pied et sur les ergots. Ensuite, j'ai travaillé sur ma force, sur le sled et sur le pool. Et on va dire que 75% de ma prépa est orientée sur capacité et puissance en course à pied. en rameur et en ski avec du travail long, du travail continu, de l'intermittent, du fartlek. Et des fois, je venais associer la force dans les séances où je la faisais avant mon cœur de séance. Donc voilà. Et puis justement, pour la course à pied, j'ai utilisé l'application Keep Run Pacer, donc l'appli de Décathlon spécifique sur la course à pied, tout simplement parce que j'aurais pu faire ma propre prépa course à pied. Mais en fait... Je travaille quand même beaucoup, je travaille quasiment tous les jours. Je fais 9h, en gros je fais 9h-12h, j'ai une pause, c'est là que je m'entraîne. Je m'entraîne de midi à... Pardon, je mange déjà, je m'entraîne grosso modo 14h, 16h30, 17h. Et derrière je fais 18h jusqu'à 22h, 22h30 parfois sur mes coachings. Et puis quand je rentre... comme je fais du suivi en ligne je dois planifier les séances de mes athlètes je dois programmer je fais aussi le contenu sur les réseaux donc ça me prend pas mal de temps et je me suis pas pris la tête, je me suis dit ok je teste l'application, je lui demande de me faire une prépa spécifique sur 10 km où en gros j'ai mis pour une VMA de 18 km heure avec un objectif d'être 37-38 minutes sur le 10K et elle m'a fait ma planif et j'ai rentré mes jours, j'ai dit ok je vais m'entraîner le mardi, le jeudi et le vendredi en course à pied. Et franchement, je faisais les séances un peu à l'aveugle. Et après, je faisais surtout en sorte... En fait, j'adaptais autour après mes séances en fonction de la séance que j'avais en course à pied. Donc voilà, ça a fait vraiment le taf. Ça a vraiment été top. L'appli est vraiment géniale. Je vous la conseille fortement. Vraiment, c'est très bien fait. Et ça m'a vraiment aidé dans ma préparation physique. Et je pense qu'aujourd'hui, si j'étais aussi fort sur la course, je pense que c'est en partie grâce à cette prog. Donc voilà les amis sur ma planif et comment je me suis pris pour réaliser mon plan d'entraînement. Prochaine question, comment organises-tu ta préparation jour, semaine, repos, entraînement ? Alors très très bonne question, sachant que je bosse du coup. Là où j'ai axé ma planif, en gros le lundi je faisais mobilité, zone 2 et force associée. Donc c'était une séance plutôt d'intensité moyenne, c'était une séance on va dire jeune. Le mardi, par contre, séance rouge avec ma grosse session de course à pied que je prenais sur l'application Keep Run. Donc, séance rouge. Je faisais toujours un peu de mobilité avant. De toute façon, la mobilité, les amis, je l'ai fait H24. Le mercredi, c'était... et récupération parce que je bosse toute la journée j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement et j'espère plus tard à l'avenir que je pourrai justement débloquer un peu mon mercredi après-midi pour avoir un jour d'entraînement en plus le jeudi c'était séance plutôt orange où là je venais faire de la force sur du sled du squat, du deadlift, ça dépendait des jours et ensuite je faisais une séance d'endurance fondamentale sur le run, donc footing long, donc séance orange parce que sur la force j'envoyais vraiment du steak... Par contre, sur le footing, ce n'était pas non plus footing lent, mais c'était footing à une bonne allure assez longue sur 40-50 minutes, voire une heure. Ça dépendait des jours. J'adaptais en fonction de ma fatigue et de mes ressentis. Le vendredi, mobilité. Par contre, je faisais un WOD IROX. Donc là, séance plutôt jaune avec un petit volume et une grosse intensité. Donc séance jaune parce que petit volume, mais le WOD IROX en soit grosse intensité. Donc c'était assez chaud. Mais à côté, ça reste de la renfaux, de la mobilité, c'est assez chill. Il y a juste le WOD Aerox que je fais qui bombarde sa mère. Le samedi, en général, c'est endurance sur ergo, séance orange, jaune-oranger, avec pour le coup par rapport à la veille, au lieu d'avoir une grosse intensité, plutôt petite intensité avec un gros volume. En général, ce que je faisais, c'était du hit, genre je vais faire 3-4 minutes d'ergo. à zone 2, zone 3 et je vais me caler juste un intervalle. Je vais faire un 20-20 genre trois fois où je vais ramer fort et puis je vais redescendre pendant 3-4 minutes et je vais faire ça pendant 30-40 minutes. Et puis voilà, j'alterne entre les ergots, j'alterne entre les mouvements pour que ça tienne un peu une heure, une heure et demie comme ça. Et ensuite le dimanche, alors le dimanche c'est un peu chill parce que le samedi je me fais masser après ma séance. Donc, c'est chill. Et en gros, fin de journée, je fais petit footing, tranquille, séance verte même, où je continue, je fais stretch, automassage, en lien avec ce que j'ai fait avec Cécile au niveau de ma séance de massothérapie la veille. Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question. Ah oui, peut-être, ça peut t'intéresser. En gros, j'avais 12 heures d'entraînement, grosso modo, par semaine. Et je pense passer peut-être à 13, 14 pour les prochaines semaines. Sachant qu'il n'y a pas 12 heures de haute intensité. Soyons clairs là-dessus. De haute intensité, franchement, je pense que j'ai 3 heures grand max. Et on va dire que quand j'étais dans ma phase d'affûtage, je réduisais le volume et je ne faisais quasiment que de la haute intensité. Donc voilà, on va dire que je suis à 8, 10 heures quasiment. Voilà, c'est de l'effort type zone 2, zone 3. Prochaine question, quelle est ta routine la veille de ce genre d'événement ? Alors là, la team, ma routine incroyable. En gros, un mois et demi avant la course, je ne me suis regardé que des films de boxe, les amis. Creed, Rocky, j'ai regardé la série La Cage aussi qui n'était pas trop mal. Parce que ce que j'adore dans les films de boxe, c'est que tu vois les mecs, ils sont déterminés. Ça bombarde, bam, bam, bam, bam, bam. Et si... Et c'est hyper inspirant, c'est hyper motivant. Et tu vois que les mecs, ils ont faim, ils ont la dalle et ils s'entraînent pour ça. Et je me suis dit, ok, moi, il faut que j'ai faim comme ça. Il faut que quand j'arrive à Marseille sur le floor, il faut que je sois comme un boxeur dans le ring. Ou juste avant de monter sur le ring, un boxeur qui a faim et qui a la dalle et qui a envie de bouffer les autres. Et du coup, film de boxe H24. Vraiment, dès que j'avais eu le temps de regarder une série, un film, boum, boxe. Box, box, box, voilà, vraiment que ça. Et puis voilà, après, qu'est-ce que j'ai fait ? Deux semaines à peu près avant, une fois que le... Quand j'ai vu que le parcours était sorti, visualiser le parcours, vérifier le nombre de tours, imaginer un petit peu... Me visualiser, en fait, mentalement sur la course, clairement. Je faisais ça, grosso modo, deux fois par semaine, où je faisais vraiment des séances dédiées avec de la respiration pleine conscience. Et je visualisais le parcours, j'essayais de m'imaginer... en mouvement, sur le floor, sur les ergots, sur le ski, sur les wall balls, sur les fentes, donc voilà, c'était un peu ma visualisation, deux semaines avant, et puis musique énervée par contre, on va dire que trois semaines à peu près, un mois, trois semaines, un peu en lien avec la période où je me dis ok vas-y, film de boxe, je me suis fait une playlist la team, je l'ai appelé Beast Mode, mon dieu, que des musiques énervées. Et là, je me suis un petit peu isolé. Quand je fais mes entraînements, habituellement, je n'ai pas de musique. J'écoute celle qu'on a à la salle avec tout le monde. Mais là, c'était plutôt, OK, je fais mes séances un peu dans mon coin, je mets ma sono et voilà, focus, visualisation mentale, on se met dedans. Et puis voilà, musique énervée et avec projection. projection mentale sur la course et la veille alors pour vraiment entendre ta question parce que ta question c'est la veille de la course la veille en vrai je suis quelqu'un de assez relaxé assez chill je mets pas trop la pression vis-à-vis du résultat par contre je me mets plutôt des exigences on va dire en mode il faut que je sois à fond il faut que je sois capable d'être à 100% du coup j'essaye d'être assez relâché voilà je sais que je vais me donner un fond donc je suis assez chill et donc voilà la veille de Marseille, ça a été petit footing avec Woxy Wox, petit dica, tranquillou, histoire de sentir les jambes, après mobilité, stretch, respiration, tranquille, et se perdre à Marseille aussi, ça c'était un truc de ouf, en gros, pour vous expliquer un peu, parce que c'était un peu insane, j'avais mon logement, j'étais tout seul, j'étais tranquille, je voulais mon logement tranquille pour pas être gêné par les autres, c'était vraiment dans ma bulle, et il y avait la... Du coup, le soir, donc la veille de la course, on s'est dit, OK, on va manger ensemble. Et on mangeait à l'appart de la team des Graves. Et je n'étais pas très loin. J'étais à deux arrêts de métro et 10-15 minutes de marche. Sauf que mon téléphone, en gros, genre vraiment, il n'avait pas beaucoup de batterie, mais il en avait suffisamment. Et du coup, je ne sais pas, il est 20 heures, j'envoie un message, boum, j'arrive. Tac, je suis dans le métro, je prends le métro, je suis avec ma musique, tranquille. musique énervée tu vois donc je marche un peu en mode le gars énervé tu vois et je sors du dernier métro je commence à marcher il fait sombre il fait noir je mets le flash tu vois j'ai des problèmes de vision la nuit genre vraiment j'ai des yeux de mamie j'ai des yeux de grand père au delà de ma myopie de mon astigmatisme je pense que j'ai une érythinite j'ai un truc comme ça et en fait c'est héréditaire et dès que c'est très sombre je perds vraiment je perds mes repères Je me sens un peu déséquilibré, déboussolé, je suis vraiment pas à l'aise. Et du coup, j'ai passé dans des rues sombres, j'avais le flash et tout, c'était un peu chaud. Parce qu'en fait, il y avait un passage où il y avait des travaux et il n'y avait pas de lumière du tout. Du coup, je prends ça et du coup, j'arrive devant l'immeuble où on est censé se retrouver, enfin chez eux quoi, ou le logement qu'ils ont pris. Et là, je vais sur Insta pour appeler et là, mon téléphone, il s'éteint. Et je suis en bas de l'immeuble à Tim. Et là, je me dis non. Qu'est-ce que je fais ? Il n'y avait personne. Mais franchement, je lui dis, il n'y avait personne, il n'y avait personne. Il était 20h30 à peu près et j'étais devant, j'étais là, j'étais dans le froid. Il y avait sonne-per. Je dis, qu'est-ce que je fais ? Je ne vais pas sonner. Si, je vais sonner, mais je vais sonner à tous les apparts. Je dis, je n'avais pas trop, j'étais un peu perdu. Je dis, qu'est-ce que je fais ? En même temps, ça me saoulait parce que je me dis, vas-y, la veille de la course, il m'arrive ça, c'est trop relou. Du coup, je me suis dit, vas-y, flemme, je rentre. Sauf que je connaissais pas le chemin Parce que je connais pas Marseille par coeur Et en plus je passe dans la ruelle Qui est sombre Et j'étais vraiment en PLS Et je crois que je me suis perdu Parce qu'il y avait que 10-15 minutes de marche Et j'ai marché genre 35-40 minutes Avant d'arriver à la laine de métro Je me suis dit c'est abusé Et voilà un truc de ouf la team Le repère que j'ai eu c'était le stade Vélodrome Est-ce que ça c'est pas incroyable Je regardais le Vélodrome et je me suis dit Ok je pense qu'il faut que j'aille après dans cette direction pour reprendre le métro et j'arrive au métro, donc j'ai marché j'étais vraiment pas bien j'arrive au métro, je m'assois tranquille, j'ai ma musique, ah non j'ai pas de musique puisque mon téléphone mon téléphone il m'a lâché quoi et là j'entends annonce problème de métro 10 minutes d'arrêt, d'interférence pas de métro pendant les 10 prochaines minutes ok bon ça va 10 minutes, 5 minutes après exactement la même annonce pour dire que 10 minutes pas de C'est pas de métro, rien. Et là, je me dis, c'est bon, c'est mort. Je vais rester gamin longtemps, c'est abusé. Sauf que j'aurais pu me dire, vas-y, je rentre à pied. Sauf que je ne savais pas trop où j'étais. Et je me dis, non, je ne vais pas rentrer à pied. Parce que là, à pied, j'en ai pour une heure, une heure et demie. Et après, des fois, vaut mieux. Franchement, moi, je suis le genre de gens, je préfère marcher une heure et demie qu'attendre le métro pendant 40 minutes comme un teubé, tu vois. Et du coup, je dis, bon, OK, vas-y, j'attends, quoi, parce qu'il fait nuit et je vois rien et je suis pas à l'aise, même si un peu de lumière, c'est très, très sombre et voilà, je suis pas... Et du coup, ben, les amis, j'ai attendu quasiment 40 minutes le métro et je suis rentré chez moi, je suis arrivé à 22h, 22h30. Donc, en gros, je suis resté quasiment 3h dans la nuit. Il faisait froid, j'ai marché je sais pas combien de temps, donc de la veille de ma cour je me suis dit, non c'est vraiment le pire truc qui pouvait m'arriver quoi. Franchement j'ai marché, je me suis dit, si demain j'ai mal au yep parce que j'ai trop marché et tout, et si je me sens fatigué parce que mine de rien, mentalement, ça te prend un petit peu quoi. Tu réfléchis, il y a le métro, ça te saoule, t'es un peu énervé, mais bon là je me suis dit que ça pouvait se jouer là-dessus, et du coup j'ai essayé de rester calme, j'ai accepté le truc et je me suis pas... Je ne me suis pas énervé, mais imaginez-vous la team, il vous arrive ça la veille de votre compétition et tout, c'est relou. Donc voilà, la petite galère de Marseille. Ma routine, le meilleur conseil que je puisse vous donner la veille d'un événement, c'est tout simplement vérifier que votre téléphone a assez de batterie et qu'il ne date pas de 2016. Sinon, il vous lâche et là, t'es dans le caca, frère. Donc voilà, j'espère que c'est répondu à ta question. Tac, tac, tac, on en est où ? Allez, il me reste trois questions, on n'est pas trop mal. Alors, question, à combien tu étais sur le run ? Quels sont mes temps et mes ressentis ? Ok, alors je vais aller, je vais faire simple, je vais aller sur l'appli. Et je vais te dire tout ça. En termes de run, je crois que je suis à 29 minutes de temps total sur le run. Alors, attends, c'est où ? Il faut que je retrouve. Page. High results. Vraiment, cette appli, elle est top. C'est un truc de fou. Tu vois tout. Alors, donc, tac, Marseille. Impeccable. Donc, mon temps en course à pied. Alors, en moyenne, j'étais à 3,39. Mon passage le plus rapide, c'était 3,16 sur le tour, sachant que les tours font 1 km, les amis. Et j'ai un run total de 29 minutes et 14 secondes. Donc, c'est costaud, c'est pas mal. Mon premier run, je suis à 5 minutes 3, le premier run, clairement j'ai chié dans la colle, j'avais peur de partir trop vite, j'avais peur de me cramer et en plus j'avais pas mon allure à Marseille, mon signal GPS passait pas sur la montre, du coup j'ai dû courir au ressenti, chose que j'ai pas trop l'habitude de faire et j'ai commis l'erreur de suivre un peu tout le monde. Je suis resté un peu dans le peloton et j'ai fait le premier tour en 5 minutes. 3 et en fait c'est après quand j'ai vu ma montre du coup je prenais les tours avec la montre quand j'ai vu que j'étais à 5 minutes je me suis dit j'ai abusé 5 minutes pour faire un tour c'était le premier tour au lieu de faire 1000 il faisait 1400 à peu près parce que souvent c'est pour compenser par rapport à la rock zone et du coup je fais 5 minutes c'est énorme pour faire 1400 1500 mètres c'est abusé et je me suis dit non c'est chaud et du coup tous les autres tours j'étais un peu chaud j'étais un peu énervé le run 2 je fais 3 16 Le troisième tour, 3,29. Le quatrième tour, 3,34. Le cinq, 3,29. Le six, 3,27. Le sept, 3,21. Et le dernier tour à 3,38. Et le dernier tour, il y avait un peu de monde. Et j'étais un peu... Je n'ai pas trop pu avoir mon allure. Je suis un peu déçu. Donc voilà. En fait, sur la course à pied, j'étais bien en soi. Par contre, j'ai fait l'erreur de courir beaucoup trop lentement sur le premier. Et donc voilà. Je pense que franchement, je pense que je perds facilement. Je perds une minute. Le premier tour, je dois le faire, je pense, en... Je dois le faire en 4, à peu près 4 minutes 0-3, et j'ai un profil, en fait je me suis rendu compte que j'ai un profil vitesse sur la course à pied, et il faut que je gaze sur la course, c'est vraiment mon profil, c'est là que je vais gagner le plus de temps, c'est là où je suis le plus fort. Donc les prochaines fois je partirai vite, comme les gens qui se flinguent, sauf que moi je vais pas me flinguer, parce que c'est mon profil, je suis comme ça, et je pense qu'il faut que je fasse comme ça. Et voilà, et puis le dernier run avait du monde et j'ai dû slalomer et tout, franchement c'était la galère, j'ai pas pu rester constant, ça m'a coûté pas mal d'énergie. Donc voilà, pour répondre à ta question. Après au niveau de mes ressentis, j'étais bien, franchement sur la course j'étais bien, j'aurais pu accélérer à plusieurs reprises je pense, mais trop de monde, les gens ils respectent pas aussi la fastline. Et du coup des fois je ralentis, il faut que je zigzague un peu et tout, mais vraiment. Donc c'était un peu relou, donc je pense sur ça, déjà je peux faire mieux, peut-être que je peux courir peut-être un peu plus intelligemment, me mettre un peu plus vers les extérieurs, après je parcours peut-être un peu plus de distance et le but c'est de rester à l'intérieur. Donc voilà, peut-être qu'il faut que je gueule plus souvent sur les gens et leur dire de rester à droite les amis, rester à droite surtout et vous courez 4'20, 4'30, ok ça va tu te restes au milieu, mais quand vous courez à 5 minutes au kilo. sans déconner, restez sur la file de droite franchement pensez à moi s'il vous plaît j'ai pas le time surtout que je suis éclaté sur les wall balls donc je vais gazer sur la course ensuite sur le reste de la course je suis en 31 minutes 15 secondes le ski je le sors en bout de 4 minutes 26 le sled 3.37 le sled c'était vraiment chaud le sled 150 kilos je me dis quand j'arrive sur le sled ok vas-y tranquille j'ai un max à 260-280 sur le push Ça va être easy, je commence à pousser, j'ai les pieds qui glissent et je vois que ça accroche de fou, je me dis ça va être une galère en fait et c'est de la moquette, c'est pas de la pelouse et ça accrochait un peu et mes chaussures glissaient un peu sur la moquette, du coup ça m'a coûté beaucoup d'énergie et voilà je sors en 3.37, c'est vraiment pas fou, c'est pas terrible du tout et voilà il va falloir que je bosse encore le sled parce que je pense que je peux enlever 30 secondes facilement si je suis pas très bien. plus fort et que je ne glisse pas sur la moquette aussi, le pouls aussi ça a été chaud, le pouls ça a été chaud comme ça accroché avec la corde élastique je fais 4 minutes alors en soi c'est pas terrible c'est plutôt pas mal mais voilà si je veux être dans la tranche des meilleurs, il faut que je sois plus fort, plus rapide et voilà donc il faudrait que j'aille chercher peut-être je pense 3 à 3,30 donc pareil franchement il faudrait que j'essaie de gagner 30 secondes pour Pour être pas mal, les burpees derrière, je suis en 3.38, je suis pas trop mal. Et franchement, j'étais bien. Niveau cardio, j'étais bien. Les jambes, c'était bien. Franchement, j'étais vraiment bien. Je suis bien reparti sur le run. Le rameur 4.42, le rameur un petit peu dur dans les jambes. C'était un peu dur. Du coup, j'ai pacer, j'ai dosé. Mais je pense que j'ai un peu trop dosé. Après, c'était pour partir courir vite sur le run. Mais je pense que... Voilà, grosso modo, je tire à 2,5, 2,10, je suis resté par là. Et je pense qu'à l'avenir, il faudrait que je tire juste à 2 minutes au 500 tout le temps. Et que juste je fasse l'effort parce que je suis capable de tenir un gros run. Donc il faudrait que je reste à 2 minutes grand max, 1,55, 2 minutes, ça ne serait pas trop mal, je pense. D'ailleurs, les Farmer Carry, j'ai gazé 1,39, vraiment, je n'ai pas le time. J'ai fait 125 mètres sans lâcher. Je ne l'ai pas fait en course, mais je l'ai fait un peu en mode marche rapide. Parce que je me suis dit, si je le fais en mode course, Ça me fait revenir plus vite sur le run Et je voulais pas trop revenir trop trop vite sur le run Pour avoir un petit peu un temps de récup Faire descendre le cardio pour repartir Donc je fais 1.39 Je fais 125 mètres, je break Je prends une pause de 5-6 secondes et boum je repars Les 20 derniers mètres ils étaient durs J'avais envie de lâcher, je me dis non non tu tiens Là j'ai pensé à Apollo Creed Qui était dans le ring, qui boxait, qui se relevait Quand Euh Quand ils se prenaient un KO, je me disais non, tu tiens, tu tiens, tu tiens, tu tiens. Et j'ai tenu les 25 derniers. Franchement, j'avais envie de lâcher. C'était horrible. Ensuite, les sandbags lunges, 100 mètres. Franchement, j'étais bien, 3,27. C'est pas trop mal. Je pense pas que je puisse vraiment aller plus vite que ça. Peut-être que je peux gagner un petit peu de temps. Mais franchement, je pense que je peux pas faire plus. En tout cas, à Marseille, je pense que j'aurais pas pu aller plus vite. parce que c'était dur sur les jambes, je fais les 40 mètres bien, je repars, là je commence à avoir un gros coup sur les quadris, et je me dis non vas-y solide, t'as faim, t'as la dalle, tu sais ce que tu veux, et je suis reparti, j'ai serré les dents, j'ai enchaîné step by step, et la dernière station, le meilleur pour la fin les amis, comment vous dire que comme je savais que j'allais être merguez, je me suis dit le run, il faut que je trace, je trace, au final... Je ne suis pas allé bien plus vite que ce que je voulais. Je suppose que tu as vu, je te rappelle, je l'ai fait 3,38. Et moi, mon but, c'était de rester... En fait, je m'étais dit, il faut que je refasse un tour à 3,16, comme j'avais fait. Sauf qu'en fait, il commençait à y avoir les doubles mènes. Il y avait beaucoup plus de monde dans le circuit. Et c'était un peu chaud de tenir mon allure. Et vraiment, il y a eu, je pense, il y a eu 100 mètres où vraiment, j'étais bloqué. Et je me suis retrouvé bloqué. Et je ne pouvais pas accélérer. Et j'ai dû attendre le virage et j'ai gueulé aussi sur le mec qui était devant moi et je lui ai dit mec décale toi s'il te plaît je veux passer, il m'a laissé passer et là j'ai pu repartir mais j'ai fait que zigzaguer, c'était horrible et j'arrive sur les wall balls et là la team c'était vraiment un sketch parce qu'en fait j'arrive, je prends la balle, je squatte et là je sens un peu mon genou, je me dis mince mince mince mince mince ça va me gêner et tout, je fais mon premier et je me dis non vas-y ok, j'ai pas mal, j'ai rien, si ça n'a juste sens c'est la fin. j'arrive à 59 minutes et je me dis ok vas-y faut que je fasse 3-4 minutes de wall ball sauf que ben lol parce que j'ai fait un wall ball un deuxième le troisième j'envoie ça touche pas la cible je me prends un no rep et là je me dis oh papa ça va être long parce que mec faut en faire 100 et là j'en ai fait trois avec un no rep et je me dis ok du coup je suis parti sur des séries je dis ok vas-y je fais que des séries de 5-6 pour rester propre mais je les enchaîne je fais 5-6 je laisse tomber je respire 2-3 secondes boum je repars et j'ai fait que ça et là je me dis ok vas-y je fais un no rep et là j'en ai fait 3-4 minutes de wall ball et arrivé vers 50-60, j'ai dit ok vas-y, je reprends un petit peu le fil, et voilà je suis parti sur des séries, j'ai fait des séries de 10-12, et je termine, la fin elle est horrible parce que j'ai la juge qui compte, elle me dit 3, je fais un wall ball, 2, je fais un wall ball, 1, je fais le wall ball, je laisse tomber, boum, je pars, et là je l'entends qui dit non non non, il en reste un, et je dis quoi ? Mais tu m'as dit 1 ? Et là franchement, là il se passe 10 secondes du coup, à peu près, 10-15 secondes, boum, je prends ma balle, Je la passe, je trace et je passe en 5 minutes 31. Et voilà, je pense que, évidemment, si on refait la course, il y a plein de petits détails, plein de choses qui font que j'aurais pu aller plus vite sur la course, qui font que j'aurais pu être meilleur sur les stations. Voilà, et c'était une première course. Et j'ai fait des erreurs de débutant, clairement. Après, bon, c'est une première. Et ça m'encourage à continuer à faire plus. Je sens que je peux aller encore. encore plus vite, que je peux être encore plus fort et que je peux être encore plus solide mentalement. Donc voilà. Et à la fin de la course, c'est la dernière question que j'avais eue sur Insta. Étais-tu ému à la fin de ta course ? Oui, j'étais ému. Je pense que cette question vient de quelqu'un qui était là-bas. Je ne vais pas dire son nom, mais voilà. Oui, j'étais ému. Je passe, j'arrive sur la scène. Je vois mon temps, je vois 1h05, là je me dis putain yes j'ai réussi mon objectif et là je m'écroule un peu, je clique parce que je suis content tu vois et là j'ai tout qui me revient dans la figure, les 6 mois de travail, le fait d'être à Marseille, la gêne, les doutes que j'ai eu avec le genou, à un moment je me suis dit est-ce que c'est vraiment une bonne idée que j'aille à Marseille, franchement il y a un moment où j'ai eu une semaine où je me suis dit c'est pas possible je vais abandonner parce que vraiment... J'avais mal et je me suis dit je peux pas je vais me blesser et c'est à ce moment là où du coup j'ai fait appel à mon Kiyé Guillaume de Malévoux qui... voilà et... Et on a mis en place certaines choses. Et franchement, ça m'a aidé. Et j'ai repensé à tout ça. Et voilà, Marseille, c'est vrai que les gens ne le savent pas. Mais en gros, Marseille, c'est un peu ma deuxième ville. Parce que ma famille a une histoire à Marseille. Ma grand-mère a vécu une partie de sa vie à Marseille. Mon père a grandi un peu là-bas. Il avait de la famille pendant très longtemps là-bas. Et du coup, moi, en gros, depuis que je suis petit, chaque été, quand on allait en Martinique, on faisait toujours une semaine à Marseille. Mon grand-père est décédé. Il a été enterré là-bas. On a le tombeau de la famille là-bas. Donc voilà, je connais bien Marseille. C'est une ville qui m'est chère parce qu'au niveau de la famille, il y a tout ce qui fait qu'émotionnellement, j'ai pensé à ça. La famille n'était pas là aussi. Donc il y avait un peu de tristesse parce que je savais que s'ils avaient pu, ils seraient là. J'ai pensé à ma chérie Doudou qui m'envoyait beaucoup de force. Et j'aurais voulu qu'elle soit avec moi pour partager ce moment. Donc en fait, il y avait à la fois de la fierté, à la fois un peu de la tristesse sur le moment. Mais c'était surtout des larmes de joie. J'étais heureux. Et je me suis juste dit, mec, t'as bossé pendant six mois pour en arriver là. Et regarde, t'as réussi. Et t'as tout surmonté. T'as eu des doutes, t'as eu des peurs, il y a eu des obstacles. Mais t'es resté motivé, déterminé. Et voilà, j'ai trouvé zéro excuse, même dans les moments où j'aurais pu trouver des excuses à un moment donné, je suis resté dans mes standards, dans mes starting blocks. Et voilà, et en fait surtout pour moi, 1h05, c'était un petit peu l'objectif clé où en fait je me suis dit, si je passe cet objectif, je lance mon projet sportif. Je me suis dit, si je fais 1h05, ça veut dire que ce que je pensais être juste... une idée folle, un rêve impossible, et bien là, ça peut l'être, parce que c'est ton premier, tu as fait 1h05, c'est un super temps, tu as fait des erreurs, tu peux encore être meilleur, et voilà, en voyant ça, je me suis dit, tes mecs, tu n'es pas juste un sportif, et qui s'entraîne, tu n'es pas juste un mec qui s'entraîne, et là, il y avait de la reconnaissance, les gens autour de moi qui réalisent l'ampleur et qui me disent, mec, ce que tu as fait, c'est incroyable, et voilà, j'ai toujours rêvé, j'ai toujours voulu être un... un sportif de haut niveau. Alors, je ne prétends pas être un sportif de haut niveau, mais disons que j'ai toujours voulu faire des performances qui sont à la hauteur des meilleures. Et voilà, quand ça vient des autres, quand ce sont les autres qui te disent t'es une machine, t'iras loin, t'as le potentiel pour faire partie de l'élite ça fait chaud au cœur. Et voilà, je suis juste honoré et c'est hyper gratifiant de se dire que j'ai ma place et que je suis reconnu pour ce que je suis. en tant que personne, en tant qu'athlète, et c'est un rêve d'enfant qui est en train de se réaliser, et je sais qu'il n'est pas encore fini, parce qu'une heure cinq, les amis, honnêtement, c'est bien, vous m'avez remercié, vous m'avez dit que j'étais une machine pour ce temps, mais franchement, au fond de moi, au plus profond de moi, dans un sens, je suis un peu sur ma faim, je suis en mode un peu déçu, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux ce jour-là, et je sais que je peux encore faire mieux. Donc je garde cette faim, je garde cette énergie, je garde un petit peu cette... C'est tronqueur sur cette course, cette amertume pour continuer à bosser. Et voilà, le prochain IROC, ses amis, Rotterdam, le 28 février. Alors, je n'ai pas encore pris mes billets, mais voilà, ça va être l'objectif. Je vais m'entraîner comme si j'allais y aller. Et voilà, je vais prendre mes billets vraiment. Genre, d'un moment, je n'ai pas encore mon billet pour Rotterdam. Il y a beaucoup de gens qui revendent et tout. Donc voilà, je n'ai pas encore mon billet. Donc, ce n'est pas, on va dire, officiel. Mais voilà, en tout cas, là, je m'entraîne pour Rotterdam, pour être au top le 28 février. Objectif, exploser le chrono. Soyez prêts, les amis. Je retourne au charbon dès aujourd'hui. Merci à vous encore pour votre soutien. Vous m'avez donné beaucoup de force ces derniers jours. Semaine qui a été très, très chill pour moi, pour récupérer nerveusement parce qu'il y a eu le taf. Ça a été très, très dur de reprendre le taf, les amis. Donc voilà, on refera peut-être d'autres épisodes spéciaux, un peu comme ça. C'est pas mal, ça change un petit peu. Je peux me livrer un peu plus. sur mes ressentis avec vous. C'est chouette. J'espère que ça vous a plu. J'espère que j'ai répondu à vos questions. Les amis, je vous dis à très vite. Prenez soin de vous. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode spécial IROX

    00:19

  • Mon parcours vers l'Aerox et choix de discipline

    00:45

  • Réponses aux questions sur l'entraînement et préparation

    02:01

  • Construction de mon propre plan d'entraînement

    08:57

  • Organisation de ma préparation : routine quotidienne

    16:14

  • Routine la veille de la course et anecdotes

    19:37

  • Résultats de la course et ressentis personnels

    27:36

  • Émotions à la fin de la course et futurs objectifs

    37:27

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Description

As-tu déjà ressenti l'adrénaline d'une compétition intense ? Dans cet épisode spécial on plonge dans l'univers palpitant de la première course HYROX de Mathis en Simple Hommes. Je te partage une expérience authentique, où chaque détail compte. Je répond à des questions d'auditeurs passionnés, en dévoilant les secrets de l'entraînement, les préparations minutieuses et les défis surmontés avant cet événement marquant.


J'explique pourquoi j'ai choisi de me concentrer sur l'HYROX plutôt que sur le CrossFit, mettant en avant des compétences en endurance et une passion inébranlable pour les compétitions. Découvre le processus de création d'un plan d'entraînement adapté, l'importance cruciale de la récupération, et l'approche mentale nécessaire pour aborder la course avec confiance.


En partageant des temps et des ressentis durant la course, j'évoque les erreurs commises et les leçons précieuses apprises en chemin. Ne manque pas cette occasion d'apprendre et de t'inspirer à travers mon expérience. Écoute-nous et découvre ma prochaine Etape à l'étranger!


```


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hey, sa ou fé les amis, bienvenue sur le podcast Listen to your coach, ici on parle sport, performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même, j'espère que la team 100% perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé les amis, que vous continuez à faire des perfs, alors aujourd'hui épisode spécial Irox, ça va être un épisode particulier car ça va être votre épisode, je vais répondre à vos questions, je vais vous raconter ma prépa. comment j'organisais mes entraînements, comment je me suis perdu en ville la veille de ma course. Je vais détailler avec vous ma performance, mon ressenti physique et psychologique et je vais aborder avec vous mes futurs objectifs dans cette nouvelle discipline qu'est l'Aerox et je vais également vous donner à la fin de l'épisode ma prochaine destination. Donc si vous êtes curieux de me découvrir en tant qu'athlète, restez avec moi parce que je vais vous faire vivre comme si vous y étiez. Mon premier Aerox. et mon entrée en matière dans la HYROX Society. Donc, bien évidemment, dans cet épisode, je vais répondre, comme je l'ai dit avant, à vos questions. Je vous ai sollicité sur les réseaux sociaux pour savoir si vous vouliez qu'on fasse un épisode spécial parce que vous avez été nombreux à me soutenir, à me féliciter à l'issue de ma course. Du coup, cet épisode est le vôtre et je suis vraiment heureux que... déjà que ça vous intéresse, et puis voilà, ça va être l'occasion pour moi aussi de vous partager ce que j'ai vécu, de m'exprimer, car ça sort un petit peu de mon contexte où habituellement dans les épisodes je vous donne des conseils, et c'est coach Matisse ou qui vous parle, là aujourd'hui ça sera l'athlète, ça sera l'ami Matisse, voilà. Donc première question que j'ai pu avoir sur les réseaux sociaux, pourquoi tu te portes plus sur l'aérox que sur le... crossfit, très bonne question parce que c'est vrai qu'à la base je suis un crossfitter et je fais du badminton donc j'adore le crossfit mais on va dire que les standards crossfit ont évolué ces dernières années surtout en termes de charge et en haltérophilie et voilà je suis plutôt un profil endurance, gym j'ai de très bonnes barres en haltérophilie voilà j'ai un... RM squat clean à 110 kg. Ma dernière barre en snatch, c'est 78. Je pense que je peux faire plus. J'ai un soulevé de terre à 175-180. J'ai un back squat aux alentours des 130 kg. Il n'y a que le bench press où je suis éclaté au sol, où je crois que j'ai 75 kg et je l'ai fait il y a 5-10 ans, le record. Donc voilà, en soi, j'ai des bonnes barres pour mon gabarit. Mais ce n'est pas suffisant pour rivaliser avec de gros RX. Alors voilà, j'adore. adore les compètes, je kiffe faire des compètes de crossfit, et je suis vraiment à ma place, mais voilà, je pense que j'ai pas un assez gros niveau, pour par exemple aller chercher les french, voilà, surtout qu'il y a des mecs qui ont un niveau RX+, qui se qualifient en scaled, donc autant vous dire que je pourrais même pas faire les french en scaled, et que voilà, il y a toujours des abrutis et des égoïstes qui sont au niveau RX, qui s'inscrivent dans ces catégories-là, ça me rend fou, mais bon voilà, ça fait partie du jeu. Et c'est à 100% la faute de l'institution qui laisse ça et qui devrait revoir les critères d'inscription et de sélection en différentes catégories. Et donc voilà, aujourd'hui, les meilleurs profils en CrossFit, c'est les profils force, altéro. Grosso modo, en moyenne, les mecs font 1m80 pour 85-90kg pour les plus costauds. Moi, je fais plutôt 1m72-70kg. Donc autant te dire que quand il y a des thrusters à 60kg, je suis en... PLS parce que c'est quasiment mon poids donc voilà j'adore le crossfit mais disons que l'Irox c'est une discipline qui me correspond beaucoup par rapport à mon profil athlétique et voilà je sens que je peux avoir ma place dans un très haut niveau comparé au crossfit alors j'ai jamais je n'ai jamais eu la prétention de faire du haut niveau en crossfit mais voilà disons que par rapport à l'Irox quand je vivais en Martinique j'adorais courir Je partais faire 4-5 bornes le week-end et au final je me perdais dans les champs de bananes quasiment et je revenais à la maison, j'avais fait le double de ce que j'avais prévu de faire avec un dénivelé positif de chien et donc en fait à 15 ans je me faisais déjà ma propre réparation physique. Pour le badminton j'avais un très bon niveau régional et je me préparais pour les championnats nationaux et puis il y avait également les championnats nationaux en UNSS en crossfit parce qu'on avait une section. CrossFit, à l'époque, on disait CrossFit parce que Ringbook n'avait pas encore déposé la marque. Et donc aujourd'hui, on est obligé de dire CrossTraining. Mais à l'époque, ça s'appelait les championnats de UNSS de CrossFit. Et donc en fait, la team AKJU2, la section AKJU2, tu connais. Et voilà, je me mélangeais pas mal sur mes préparations physiques entre run et CrossTraining. Et en gros, j'avais trois entraînements de badminton par semaine. quasiment deux heures, une heure et demie, deux heures. J'avais également aussi trois, quatre entraînements à mon bahut entre midi et deux. Donc en gros, là où tout le monde allait manger, nous, on allait faire du cross-training, on était vraiment des dingos. Et ça faisait de sacrées journées de bâtards. J'avais mon sac de cours, j'avais mon sac de... Pour le cross-training, c'était un délire, la team. En gros, moi, j'étais le lycéen qui avait trois sacs avec lui. Tu sais, les sportifs, il a plus d'affaires de sport que de cahiers et de stylos dans son sac de cours. Donc, j'étais un peu ce gamin-là. Et le week-end, je faisais mes trucs. Et clairement, en fait, moi, je faisais mes devoirs pour avoir le droit de m'entraîner. Et des fois, en scred, je m'entraînais. Alors, je n'ai pas fait mes devoirs, mais ça, mes parents ne le savent pas. Il ne faut pas leur dire la team. C'est notre petit secret. Et voilà, en fait, moi, quand je finissais mes devoirs, j'allais m'entraîner là où d'autres enfants allaient jouer à FIFA, à GTA. Donc, quand on y réfléchit, en fait, tu vois, déjà sans même avoir la notion de l'entraînement, j'avais 15 ans. Et en fait, tu vois, à cet âge-là, en fait, je faisais déjà de l'Aerox quasiment, avant même que ça existait. Donc, je suis convaincu que génétiquement, en fait, c'est la discipline où mon ADN peut pleinement s'exprimer. Et voilà, je kiffe ce type d'effort. C'est genre vraiment, quand je m'entraîne et que je fais ça, moi, j'ai les souvenirs où je suis dans mon jardin, je fais mes shuttle runs, derrière, boum, j'enchaîne, je fais 15 tirages, je fais 15 pompes, je fais 30 squats, et derrière, boum, je repars faire mon run, je pars dans le quartier, je vais courir, je reviens, je refais mes squats, mes tirages. Mais vraiment, mes entraînements, ils ressemblaient à ça. Après, parce que j'avais que ça, en fait. pour m'entraîner et optimiser mes capacités. Je n'avais pas accès à une salle, je n'avais pas de matos de fou. Du coup, c'était course à pied et séance de cross-training au poids de corps. C'était vraiment mélangé comme ça. Pour moi, c'est ce qui se rapprochait le plus de l'effort du badminton. J'étais physiquement, les gars, j'étais solide en bas d'un. C'était vraiment mon point fort. Quand il y avait trois sets, moi, j'étais au calme. Tu avais le mec en face, il était en PLS. Mais le physique, ça ne suffit pas. Il faut aussi du mental. Il faut dire que mentalement, j'étais pas… j'étais pas chaud chaud chaud chaud c'était un peu la galère mais voilà au delà de tout ça ça n'empêche que je kiffe faire des WOD avec les copains au grave d'ailleurs la team c'est quand la prochaine compétition de crossfit dites moi là Roxy j'ai écouté cet épisode il faut qu'on se cale une compétition de crossfit ok c'est bien l'Irox mais il faut que je fasse du crossfit aussi parce que je pense que c'est ça qui a fait que si je suis bon en Irox c'est qu'en crossfit quand même tu prends du volume tu prends des charges... C'est quand même pas mal de force. Ok, il y a de la gym, mais quand même, quand tu as du clean and jerk à 80 kg, des thrusters, il faut que tu en fasses 40, 50, 60 kg. Moi, par rapport à mon poids de corps, je fais clairement de la force. Là où d'autres, ils sont en détente. Et c'est ce qui m'a permis de développer une capacité de force, d'endurance assez importante par rapport à mon gabarit, je pense. Donc voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. En tout cas, merci pour ta réponse, pour ta question. C'était vraiment une bonne question. Prochaine question, les amis. Alors, on m'a demandé quel était mon plan d'entraînement et est-ce que c'est moi qui l'ai construit et comment je m'y suis pris ? Alors oui, pour répondre à ta question, j'ai construit mon propre plan d'entraînement. Tu le sais déjà, mais je suis coach en crossfit. Je fais de la préparation physique. Donc voilà, c'est un peu mon domaine et on va dire que dans un sens, ça me tenait à cœur que ce soit ma préparation physique et pas celle d'une autre personne parce que j'ai aussi envie de tester mes propres méthodes, de voir de quoi je suis capable en matière de conception, de programmation, d'entraînement. Donc c'est un peu comme si j'étais mon propre cobaye. Et donc si tu veux, pour faire mon plan, en fait, déjà, il fallait que j'analyse l'activité et il faut se dire que le... plan à quasi 100%, c'est moi qui l'ai construit. Du coup, à partir de mon analyse de l'activité de l'Aerox, si on fait simple, l'Aerox, si on dit les choses bêtement, en gros, c'est l'endurance cardio-respiratoire de façon globale, parce que quand même, c'est une heure à un peu moins, je l'espère, bientôt les amis, à une heure et demie, plus pour certains, où quand même, tu es en zone 3 de ta fréquence cardiaque-respiratoire, tu es entre 2,5, Toi aussi, entre 65 et 75% de ta fréquence cardiaque. Et pour ceux qui sont très forts, ils arrivent à avoir des taux un peu plus élevés et qui tiennent très longtemps. Et on va dire que c'était un petit peu mon focus, c'était un peu l'idée. Donc voilà, il y a cet aspect-là. Tu as aussi l'aspect force, membre inférieur avec le sled. Force également sur le haut du corps, sur la force de tirage. Tu as également ta capacité à répéter les efforts de haute intensité d'une période assez moyenne. Puisque, grosso modo, toutes les 3-4 minutes, tu vas reparcourir et il faut quand même que tu mettes de l'intensité. Donc, il faut développer ta capacité à répéter ces efforts-là. Et donc, voilà, grosso modo, en fait, les amis, le IROX, c'est juste de la haute intensité avec des intervalles de récupération très courts, voire même inexistants si tu le fais en solo. Et donc, voilà, on va dire que moi, dans un premier temps, ce que je voulais, c'était... développer mon économie de course et mon endurance cardio-respiratoire et me dire ok je suis capable de courir vite mais je suis capable de courir vite avec une fréquence cardiaque la plus basse possible et également je suis capable de monter très haut s'il le faut pour redescendre à un état on va dire stable sauf que si tu veux avant de construire mon plan je me suis dit ok je vais optimiser ma performance par contre avant cela il faut que j'optimise ma récupération car je me suis dit je ne peux pas optimiser mes capacités sans récupérer correctement quand on s'entraîne on se fatigue On traumatisme le corps, on traumatisme les fibres, les tendons, le système nerveux, etc. Et c'est quand on récupère qu'on se repose, que les processus d'adaptation se mettent en place et que la courbe de progression augmente. Alors j'ai investi dans la massothérapie et je suis allé voir ma masseuse et ma physio aujourd'hui qui me suit depuis octobre. Voilà, c'est Cécile de... de temps de pause, c'est son truc, ça s'appelle comme ça, c'est temps de pause. Elle a été un véritable game changer pour moi, je pense, car elle m'a vraiment permis de récupérer physiquement correctement, et en gros, je me calais une séance de massage avec elle, le samedi ou le dimanche, en fin de semaine, pour récupérer correctement physiquement, pour faire disparaître les points de tension, et puis au-delà de ça, au niveau de psychologie, qui est au bien-être, ça me faisait énormément de bien. parce que réellement, quand je sortais de la séance et le lendemain, je me sentais soigné et j'étais prêt à 100% et je pouvais être au taquet la semaine d'après. Donc voilà, ça a été vraiment un plus pour moi. Je suis également allé voir mon petit kiné Guillaume Guigui, l'athlète le plus robuste de France, les amis, le kiné le plus chaud de France. Et en gros, lui, il est arrivé un petit peu tard dans... dans ma prépa parce que c'était chaud de qu'elle ait un rendez-vous. Et voilà, on va dire qu'il m'a aidé à gérer au mieux ma douleur au niveau du genou parce que je pense qu'avec l'Irox plus le badminton et que je fais des fentes souvent que du même pied avec le bad parce que c'est pire côté raquette devant, un peu comme en escrime, je me suis retrouvé avec une douleur au genou droit. Il m'a aidé à gérer ma douleur un mois avant la course pour la diminuer, pour que je me sente en totale confiance. Et voilà, j'ai encore mal aujourd'hui, mais beaucoup, beaucoup moins qu'il y a un mois. On est sur la bonne voie ensemble. Et voilà, on travaille pour soigner le genou et pour que je sois au taquet le plus rapidement possible. Donc voilà, avant de construire mon plan d'entraînement, je me suis entouré des personnes compétentes, des personnes en qui j'ai confiance, des personnes qui semblent les plus qualifiées pour moi, à la fois dans le bien-être, dans l'accupération et dans la prévention des blessures. Et je pense que c'est ce qui a été et c'est ce qui sera la... clé pour la suite. Du coup, pour terminer de répondre à ta question, j'ai axé ma préparation sur trois points, grosso modo. Premier axe de travail, c'était volume en course à pied et sur les ergots. Ensuite, j'ai travaillé sur ma force, sur le sled et sur le pool. Et on va dire que 75% de ma prépa est orientée sur capacité et puissance en course à pied. en rameur et en ski avec du travail long, du travail continu, de l'intermittent, du fartlek. Et des fois, je venais associer la force dans les séances où je la faisais avant mon cœur de séance. Donc voilà. Et puis justement, pour la course à pied, j'ai utilisé l'application Keep Run Pacer, donc l'appli de Décathlon spécifique sur la course à pied, tout simplement parce que j'aurais pu faire ma propre prépa course à pied. Mais en fait... Je travaille quand même beaucoup, je travaille quasiment tous les jours. Je fais 9h, en gros je fais 9h-12h, j'ai une pause, c'est là que je m'entraîne. Je m'entraîne de midi à... Pardon, je mange déjà, je m'entraîne grosso modo 14h, 16h30, 17h. Et derrière je fais 18h jusqu'à 22h, 22h30 parfois sur mes coachings. Et puis quand je rentre... comme je fais du suivi en ligne je dois planifier les séances de mes athlètes je dois programmer je fais aussi le contenu sur les réseaux donc ça me prend pas mal de temps et je me suis pas pris la tête, je me suis dit ok je teste l'application, je lui demande de me faire une prépa spécifique sur 10 km où en gros j'ai mis pour une VMA de 18 km heure avec un objectif d'être 37-38 minutes sur le 10K et elle m'a fait ma planif et j'ai rentré mes jours, j'ai dit ok je vais m'entraîner le mardi, le jeudi et le vendredi en course à pied. Et franchement, je faisais les séances un peu à l'aveugle. Et après, je faisais surtout en sorte... En fait, j'adaptais autour après mes séances en fonction de la séance que j'avais en course à pied. Donc voilà, ça a fait vraiment le taf. Ça a vraiment été top. L'appli est vraiment géniale. Je vous la conseille fortement. Vraiment, c'est très bien fait. Et ça m'a vraiment aidé dans ma préparation physique. Et je pense qu'aujourd'hui, si j'étais aussi fort sur la course, je pense que c'est en partie grâce à cette prog. Donc voilà les amis sur ma planif et comment je me suis pris pour réaliser mon plan d'entraînement. Prochaine question, comment organises-tu ta préparation jour, semaine, repos, entraînement ? Alors très très bonne question, sachant que je bosse du coup. Là où j'ai axé ma planif, en gros le lundi je faisais mobilité, zone 2 et force associée. Donc c'était une séance plutôt d'intensité moyenne, c'était une séance on va dire jeune. Le mardi, par contre, séance rouge avec ma grosse session de course à pied que je prenais sur l'application Keep Run. Donc, séance rouge. Je faisais toujours un peu de mobilité avant. De toute façon, la mobilité, les amis, je l'ai fait H24. Le mercredi, c'était... et récupération parce que je bosse toute la journée j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement et j'espère plus tard à l'avenir que je pourrai justement débloquer un peu mon mercredi après-midi pour avoir un jour d'entraînement en plus le jeudi c'était séance plutôt orange où là je venais faire de la force sur du sled du squat, du deadlift, ça dépendait des jours et ensuite je faisais une séance d'endurance fondamentale sur le run, donc footing long, donc séance orange parce que sur la force j'envoyais vraiment du steak... Par contre, sur le footing, ce n'était pas non plus footing lent, mais c'était footing à une bonne allure assez longue sur 40-50 minutes, voire une heure. Ça dépendait des jours. J'adaptais en fonction de ma fatigue et de mes ressentis. Le vendredi, mobilité. Par contre, je faisais un WOD IROX. Donc là, séance plutôt jaune avec un petit volume et une grosse intensité. Donc séance jaune parce que petit volume, mais le WOD IROX en soit grosse intensité. Donc c'était assez chaud. Mais à côté, ça reste de la renfaux, de la mobilité, c'est assez chill. Il y a juste le WOD Aerox que je fais qui bombarde sa mère. Le samedi, en général, c'est endurance sur ergo, séance orange, jaune-oranger, avec pour le coup par rapport à la veille, au lieu d'avoir une grosse intensité, plutôt petite intensité avec un gros volume. En général, ce que je faisais, c'était du hit, genre je vais faire 3-4 minutes d'ergo. à zone 2, zone 3 et je vais me caler juste un intervalle. Je vais faire un 20-20 genre trois fois où je vais ramer fort et puis je vais redescendre pendant 3-4 minutes et je vais faire ça pendant 30-40 minutes. Et puis voilà, j'alterne entre les ergots, j'alterne entre les mouvements pour que ça tienne un peu une heure, une heure et demie comme ça. Et ensuite le dimanche, alors le dimanche c'est un peu chill parce que le samedi je me fais masser après ma séance. Donc, c'est chill. Et en gros, fin de journée, je fais petit footing, tranquille, séance verte même, où je continue, je fais stretch, automassage, en lien avec ce que j'ai fait avec Cécile au niveau de ma séance de massothérapie la veille. Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question. Ah oui, peut-être, ça peut t'intéresser. En gros, j'avais 12 heures d'entraînement, grosso modo, par semaine. Et je pense passer peut-être à 13, 14 pour les prochaines semaines. Sachant qu'il n'y a pas 12 heures de haute intensité. Soyons clairs là-dessus. De haute intensité, franchement, je pense que j'ai 3 heures grand max. Et on va dire que quand j'étais dans ma phase d'affûtage, je réduisais le volume et je ne faisais quasiment que de la haute intensité. Donc voilà, on va dire que je suis à 8, 10 heures quasiment. Voilà, c'est de l'effort type zone 2, zone 3. Prochaine question, quelle est ta routine la veille de ce genre d'événement ? Alors là, la team, ma routine incroyable. En gros, un mois et demi avant la course, je ne me suis regardé que des films de boxe, les amis. Creed, Rocky, j'ai regardé la série La Cage aussi qui n'était pas trop mal. Parce que ce que j'adore dans les films de boxe, c'est que tu vois les mecs, ils sont déterminés. Ça bombarde, bam, bam, bam, bam, bam. Et si... Et c'est hyper inspirant, c'est hyper motivant. Et tu vois que les mecs, ils ont faim, ils ont la dalle et ils s'entraînent pour ça. Et je me suis dit, ok, moi, il faut que j'ai faim comme ça. Il faut que quand j'arrive à Marseille sur le floor, il faut que je sois comme un boxeur dans le ring. Ou juste avant de monter sur le ring, un boxeur qui a faim et qui a la dalle et qui a envie de bouffer les autres. Et du coup, film de boxe H24. Vraiment, dès que j'avais eu le temps de regarder une série, un film, boum, boxe. Box, box, box, voilà, vraiment que ça. Et puis voilà, après, qu'est-ce que j'ai fait ? Deux semaines à peu près avant, une fois que le... Quand j'ai vu que le parcours était sorti, visualiser le parcours, vérifier le nombre de tours, imaginer un petit peu... Me visualiser, en fait, mentalement sur la course, clairement. Je faisais ça, grosso modo, deux fois par semaine, où je faisais vraiment des séances dédiées avec de la respiration pleine conscience. Et je visualisais le parcours, j'essayais de m'imaginer... en mouvement, sur le floor, sur les ergots, sur le ski, sur les wall balls, sur les fentes, donc voilà, c'était un peu ma visualisation, deux semaines avant, et puis musique énervée par contre, on va dire que trois semaines à peu près, un mois, trois semaines, un peu en lien avec la période où je me dis ok vas-y, film de boxe, je me suis fait une playlist la team, je l'ai appelé Beast Mode, mon dieu, que des musiques énervées. Et là, je me suis un petit peu isolé. Quand je fais mes entraînements, habituellement, je n'ai pas de musique. J'écoute celle qu'on a à la salle avec tout le monde. Mais là, c'était plutôt, OK, je fais mes séances un peu dans mon coin, je mets ma sono et voilà, focus, visualisation mentale, on se met dedans. Et puis voilà, musique énervée et avec projection. projection mentale sur la course et la veille alors pour vraiment entendre ta question parce que ta question c'est la veille de la course la veille en vrai je suis quelqu'un de assez relaxé assez chill je mets pas trop la pression vis-à-vis du résultat par contre je me mets plutôt des exigences on va dire en mode il faut que je sois à fond il faut que je sois capable d'être à 100% du coup j'essaye d'être assez relâché voilà je sais que je vais me donner un fond donc je suis assez chill et donc voilà la veille de Marseille, ça a été petit footing avec Woxy Wox, petit dica, tranquillou, histoire de sentir les jambes, après mobilité, stretch, respiration, tranquille, et se perdre à Marseille aussi, ça c'était un truc de ouf, en gros, pour vous expliquer un peu, parce que c'était un peu insane, j'avais mon logement, j'étais tout seul, j'étais tranquille, je voulais mon logement tranquille pour pas être gêné par les autres, c'était vraiment dans ma bulle, et il y avait la... Du coup, le soir, donc la veille de la course, on s'est dit, OK, on va manger ensemble. Et on mangeait à l'appart de la team des Graves. Et je n'étais pas très loin. J'étais à deux arrêts de métro et 10-15 minutes de marche. Sauf que mon téléphone, en gros, genre vraiment, il n'avait pas beaucoup de batterie, mais il en avait suffisamment. Et du coup, je ne sais pas, il est 20 heures, j'envoie un message, boum, j'arrive. Tac, je suis dans le métro, je prends le métro, je suis avec ma musique, tranquille. musique énervée tu vois donc je marche un peu en mode le gars énervé tu vois et je sors du dernier métro je commence à marcher il fait sombre il fait noir je mets le flash tu vois j'ai des problèmes de vision la nuit genre vraiment j'ai des yeux de mamie j'ai des yeux de grand père au delà de ma myopie de mon astigmatisme je pense que j'ai une érythinite j'ai un truc comme ça et en fait c'est héréditaire et dès que c'est très sombre je perds vraiment je perds mes repères Je me sens un peu déséquilibré, déboussolé, je suis vraiment pas à l'aise. Et du coup, j'ai passé dans des rues sombres, j'avais le flash et tout, c'était un peu chaud. Parce qu'en fait, il y avait un passage où il y avait des travaux et il n'y avait pas de lumière du tout. Du coup, je prends ça et du coup, j'arrive devant l'immeuble où on est censé se retrouver, enfin chez eux quoi, ou le logement qu'ils ont pris. Et là, je vais sur Insta pour appeler et là, mon téléphone, il s'éteint. Et je suis en bas de l'immeuble à Tim. Et là, je me dis non. Qu'est-ce que je fais ? Il n'y avait personne. Mais franchement, je lui dis, il n'y avait personne, il n'y avait personne. Il était 20h30 à peu près et j'étais devant, j'étais là, j'étais dans le froid. Il y avait sonne-per. Je dis, qu'est-ce que je fais ? Je ne vais pas sonner. Si, je vais sonner, mais je vais sonner à tous les apparts. Je dis, je n'avais pas trop, j'étais un peu perdu. Je dis, qu'est-ce que je fais ? En même temps, ça me saoulait parce que je me dis, vas-y, la veille de la course, il m'arrive ça, c'est trop relou. Du coup, je me suis dit, vas-y, flemme, je rentre. Sauf que je connaissais pas le chemin Parce que je connais pas Marseille par coeur Et en plus je passe dans la ruelle Qui est sombre Et j'étais vraiment en PLS Et je crois que je me suis perdu Parce qu'il y avait que 10-15 minutes de marche Et j'ai marché genre 35-40 minutes Avant d'arriver à la laine de métro Je me suis dit c'est abusé Et voilà un truc de ouf la team Le repère que j'ai eu c'était le stade Vélodrome Est-ce que ça c'est pas incroyable Je regardais le Vélodrome et je me suis dit Ok je pense qu'il faut que j'aille après dans cette direction pour reprendre le métro et j'arrive au métro, donc j'ai marché j'étais vraiment pas bien j'arrive au métro, je m'assois tranquille, j'ai ma musique, ah non j'ai pas de musique puisque mon téléphone mon téléphone il m'a lâché quoi et là j'entends annonce problème de métro 10 minutes d'arrêt, d'interférence pas de métro pendant les 10 prochaines minutes ok bon ça va 10 minutes, 5 minutes après exactement la même annonce pour dire que 10 minutes pas de C'est pas de métro, rien. Et là, je me dis, c'est bon, c'est mort. Je vais rester gamin longtemps, c'est abusé. Sauf que j'aurais pu me dire, vas-y, je rentre à pied. Sauf que je ne savais pas trop où j'étais. Et je me dis, non, je ne vais pas rentrer à pied. Parce que là, à pied, j'en ai pour une heure, une heure et demie. Et après, des fois, vaut mieux. Franchement, moi, je suis le genre de gens, je préfère marcher une heure et demie qu'attendre le métro pendant 40 minutes comme un teubé, tu vois. Et du coup, je dis, bon, OK, vas-y, j'attends, quoi, parce qu'il fait nuit et je vois rien et je suis pas à l'aise, même si un peu de lumière, c'est très, très sombre et voilà, je suis pas... Et du coup, ben, les amis, j'ai attendu quasiment 40 minutes le métro et je suis rentré chez moi, je suis arrivé à 22h, 22h30. Donc, en gros, je suis resté quasiment 3h dans la nuit. Il faisait froid, j'ai marché je sais pas combien de temps, donc de la veille de ma cour je me suis dit, non c'est vraiment le pire truc qui pouvait m'arriver quoi. Franchement j'ai marché, je me suis dit, si demain j'ai mal au yep parce que j'ai trop marché et tout, et si je me sens fatigué parce que mine de rien, mentalement, ça te prend un petit peu quoi. Tu réfléchis, il y a le métro, ça te saoule, t'es un peu énervé, mais bon là je me suis dit que ça pouvait se jouer là-dessus, et du coup j'ai essayé de rester calme, j'ai accepté le truc et je me suis pas... Je ne me suis pas énervé, mais imaginez-vous la team, il vous arrive ça la veille de votre compétition et tout, c'est relou. Donc voilà, la petite galère de Marseille. Ma routine, le meilleur conseil que je puisse vous donner la veille d'un événement, c'est tout simplement vérifier que votre téléphone a assez de batterie et qu'il ne date pas de 2016. Sinon, il vous lâche et là, t'es dans le caca, frère. Donc voilà, j'espère que c'est répondu à ta question. Tac, tac, tac, on en est où ? Allez, il me reste trois questions, on n'est pas trop mal. Alors, question, à combien tu étais sur le run ? Quels sont mes temps et mes ressentis ? Ok, alors je vais aller, je vais faire simple, je vais aller sur l'appli. Et je vais te dire tout ça. En termes de run, je crois que je suis à 29 minutes de temps total sur le run. Alors, attends, c'est où ? Il faut que je retrouve. Page. High results. Vraiment, cette appli, elle est top. C'est un truc de fou. Tu vois tout. Alors, donc, tac, Marseille. Impeccable. Donc, mon temps en course à pied. Alors, en moyenne, j'étais à 3,39. Mon passage le plus rapide, c'était 3,16 sur le tour, sachant que les tours font 1 km, les amis. Et j'ai un run total de 29 minutes et 14 secondes. Donc, c'est costaud, c'est pas mal. Mon premier run, je suis à 5 minutes 3, le premier run, clairement j'ai chié dans la colle, j'avais peur de partir trop vite, j'avais peur de me cramer et en plus j'avais pas mon allure à Marseille, mon signal GPS passait pas sur la montre, du coup j'ai dû courir au ressenti, chose que j'ai pas trop l'habitude de faire et j'ai commis l'erreur de suivre un peu tout le monde. Je suis resté un peu dans le peloton et j'ai fait le premier tour en 5 minutes. 3 et en fait c'est après quand j'ai vu ma montre du coup je prenais les tours avec la montre quand j'ai vu que j'étais à 5 minutes je me suis dit j'ai abusé 5 minutes pour faire un tour c'était le premier tour au lieu de faire 1000 il faisait 1400 à peu près parce que souvent c'est pour compenser par rapport à la rock zone et du coup je fais 5 minutes c'est énorme pour faire 1400 1500 mètres c'est abusé et je me suis dit non c'est chaud et du coup tous les autres tours j'étais un peu chaud j'étais un peu énervé le run 2 je fais 3 16 Le troisième tour, 3,29. Le quatrième tour, 3,34. Le cinq, 3,29. Le six, 3,27. Le sept, 3,21. Et le dernier tour à 3,38. Et le dernier tour, il y avait un peu de monde. Et j'étais un peu... Je n'ai pas trop pu avoir mon allure. Je suis un peu déçu. Donc voilà. En fait, sur la course à pied, j'étais bien en soi. Par contre, j'ai fait l'erreur de courir beaucoup trop lentement sur le premier. Et donc voilà. Je pense que franchement, je pense que je perds facilement. Je perds une minute. Le premier tour, je dois le faire, je pense, en... Je dois le faire en 4, à peu près 4 minutes 0-3, et j'ai un profil, en fait je me suis rendu compte que j'ai un profil vitesse sur la course à pied, et il faut que je gaze sur la course, c'est vraiment mon profil, c'est là que je vais gagner le plus de temps, c'est là où je suis le plus fort. Donc les prochaines fois je partirai vite, comme les gens qui se flinguent, sauf que moi je vais pas me flinguer, parce que c'est mon profil, je suis comme ça, et je pense qu'il faut que je fasse comme ça. Et voilà, et puis le dernier run avait du monde et j'ai dû slalomer et tout, franchement c'était la galère, j'ai pas pu rester constant, ça m'a coûté pas mal d'énergie. Donc voilà, pour répondre à ta question. Après au niveau de mes ressentis, j'étais bien, franchement sur la course j'étais bien, j'aurais pu accélérer à plusieurs reprises je pense, mais trop de monde, les gens ils respectent pas aussi la fastline. Et du coup des fois je ralentis, il faut que je zigzague un peu et tout, mais vraiment. Donc c'était un peu relou, donc je pense sur ça, déjà je peux faire mieux, peut-être que je peux courir peut-être un peu plus intelligemment, me mettre un peu plus vers les extérieurs, après je parcours peut-être un peu plus de distance et le but c'est de rester à l'intérieur. Donc voilà, peut-être qu'il faut que je gueule plus souvent sur les gens et leur dire de rester à droite les amis, rester à droite surtout et vous courez 4'20, 4'30, ok ça va tu te restes au milieu, mais quand vous courez à 5 minutes au kilo. sans déconner, restez sur la file de droite franchement pensez à moi s'il vous plaît j'ai pas le time surtout que je suis éclaté sur les wall balls donc je vais gazer sur la course ensuite sur le reste de la course je suis en 31 minutes 15 secondes le ski je le sors en bout de 4 minutes 26 le sled 3.37 le sled c'était vraiment chaud le sled 150 kilos je me dis quand j'arrive sur le sled ok vas-y tranquille j'ai un max à 260-280 sur le push Ça va être easy, je commence à pousser, j'ai les pieds qui glissent et je vois que ça accroche de fou, je me dis ça va être une galère en fait et c'est de la moquette, c'est pas de la pelouse et ça accrochait un peu et mes chaussures glissaient un peu sur la moquette, du coup ça m'a coûté beaucoup d'énergie et voilà je sors en 3.37, c'est vraiment pas fou, c'est pas terrible du tout et voilà il va falloir que je bosse encore le sled parce que je pense que je peux enlever 30 secondes facilement si je suis pas très bien. plus fort et que je ne glisse pas sur la moquette aussi, le pouls aussi ça a été chaud, le pouls ça a été chaud comme ça accroché avec la corde élastique je fais 4 minutes alors en soi c'est pas terrible c'est plutôt pas mal mais voilà si je veux être dans la tranche des meilleurs, il faut que je sois plus fort, plus rapide et voilà donc il faudrait que j'aille chercher peut-être je pense 3 à 3,30 donc pareil franchement il faudrait que j'essaie de gagner 30 secondes pour Pour être pas mal, les burpees derrière, je suis en 3.38, je suis pas trop mal. Et franchement, j'étais bien. Niveau cardio, j'étais bien. Les jambes, c'était bien. Franchement, j'étais vraiment bien. Je suis bien reparti sur le run. Le rameur 4.42, le rameur un petit peu dur dans les jambes. C'était un peu dur. Du coup, j'ai pacer, j'ai dosé. Mais je pense que j'ai un peu trop dosé. Après, c'était pour partir courir vite sur le run. Mais je pense que... Voilà, grosso modo, je tire à 2,5, 2,10, je suis resté par là. Et je pense qu'à l'avenir, il faudrait que je tire juste à 2 minutes au 500 tout le temps. Et que juste je fasse l'effort parce que je suis capable de tenir un gros run. Donc il faudrait que je reste à 2 minutes grand max, 1,55, 2 minutes, ça ne serait pas trop mal, je pense. D'ailleurs, les Farmer Carry, j'ai gazé 1,39, vraiment, je n'ai pas le time. J'ai fait 125 mètres sans lâcher. Je ne l'ai pas fait en course, mais je l'ai fait un peu en mode marche rapide. Parce que je me suis dit, si je le fais en mode course, Ça me fait revenir plus vite sur le run Et je voulais pas trop revenir trop trop vite sur le run Pour avoir un petit peu un temps de récup Faire descendre le cardio pour repartir Donc je fais 1.39 Je fais 125 mètres, je break Je prends une pause de 5-6 secondes et boum je repars Les 20 derniers mètres ils étaient durs J'avais envie de lâcher, je me dis non non tu tiens Là j'ai pensé à Apollo Creed Qui était dans le ring, qui boxait, qui se relevait Quand Euh Quand ils se prenaient un KO, je me disais non, tu tiens, tu tiens, tu tiens, tu tiens. Et j'ai tenu les 25 derniers. Franchement, j'avais envie de lâcher. C'était horrible. Ensuite, les sandbags lunges, 100 mètres. Franchement, j'étais bien, 3,27. C'est pas trop mal. Je pense pas que je puisse vraiment aller plus vite que ça. Peut-être que je peux gagner un petit peu de temps. Mais franchement, je pense que je peux pas faire plus. En tout cas, à Marseille, je pense que j'aurais pas pu aller plus vite. parce que c'était dur sur les jambes, je fais les 40 mètres bien, je repars, là je commence à avoir un gros coup sur les quadris, et je me dis non vas-y solide, t'as faim, t'as la dalle, tu sais ce que tu veux, et je suis reparti, j'ai serré les dents, j'ai enchaîné step by step, et la dernière station, le meilleur pour la fin les amis, comment vous dire que comme je savais que j'allais être merguez, je me suis dit le run, il faut que je trace, je trace, au final... Je ne suis pas allé bien plus vite que ce que je voulais. Je suppose que tu as vu, je te rappelle, je l'ai fait 3,38. Et moi, mon but, c'était de rester... En fait, je m'étais dit, il faut que je refasse un tour à 3,16, comme j'avais fait. Sauf qu'en fait, il commençait à y avoir les doubles mènes. Il y avait beaucoup plus de monde dans le circuit. Et c'était un peu chaud de tenir mon allure. Et vraiment, il y a eu, je pense, il y a eu 100 mètres où vraiment, j'étais bloqué. Et je me suis retrouvé bloqué. Et je ne pouvais pas accélérer. Et j'ai dû attendre le virage et j'ai gueulé aussi sur le mec qui était devant moi et je lui ai dit mec décale toi s'il te plaît je veux passer, il m'a laissé passer et là j'ai pu repartir mais j'ai fait que zigzaguer, c'était horrible et j'arrive sur les wall balls et là la team c'était vraiment un sketch parce qu'en fait j'arrive, je prends la balle, je squatte et là je sens un peu mon genou, je me dis mince mince mince mince mince ça va me gêner et tout, je fais mon premier et je me dis non vas-y ok, j'ai pas mal, j'ai rien, si ça n'a juste sens c'est la fin. j'arrive à 59 minutes et je me dis ok vas-y faut que je fasse 3-4 minutes de wall ball sauf que ben lol parce que j'ai fait un wall ball un deuxième le troisième j'envoie ça touche pas la cible je me prends un no rep et là je me dis oh papa ça va être long parce que mec faut en faire 100 et là j'en ai fait trois avec un no rep et je me dis ok du coup je suis parti sur des séries je dis ok vas-y je fais que des séries de 5-6 pour rester propre mais je les enchaîne je fais 5-6 je laisse tomber je respire 2-3 secondes boum je repars et j'ai fait que ça et là je me dis ok vas-y je fais un no rep et là j'en ai fait 3-4 minutes de wall ball et arrivé vers 50-60, j'ai dit ok vas-y, je reprends un petit peu le fil, et voilà je suis parti sur des séries, j'ai fait des séries de 10-12, et je termine, la fin elle est horrible parce que j'ai la juge qui compte, elle me dit 3, je fais un wall ball, 2, je fais un wall ball, 1, je fais le wall ball, je laisse tomber, boum, je pars, et là je l'entends qui dit non non non, il en reste un, et je dis quoi ? Mais tu m'as dit 1 ? Et là franchement, là il se passe 10 secondes du coup, à peu près, 10-15 secondes, boum, je prends ma balle, Je la passe, je trace et je passe en 5 minutes 31. Et voilà, je pense que, évidemment, si on refait la course, il y a plein de petits détails, plein de choses qui font que j'aurais pu aller plus vite sur la course, qui font que j'aurais pu être meilleur sur les stations. Voilà, et c'était une première course. Et j'ai fait des erreurs de débutant, clairement. Après, bon, c'est une première. Et ça m'encourage à continuer à faire plus. Je sens que je peux aller encore. encore plus vite, que je peux être encore plus fort et que je peux être encore plus solide mentalement. Donc voilà. Et à la fin de la course, c'est la dernière question que j'avais eue sur Insta. Étais-tu ému à la fin de ta course ? Oui, j'étais ému. Je pense que cette question vient de quelqu'un qui était là-bas. Je ne vais pas dire son nom, mais voilà. Oui, j'étais ému. Je passe, j'arrive sur la scène. Je vois mon temps, je vois 1h05, là je me dis putain yes j'ai réussi mon objectif et là je m'écroule un peu, je clique parce que je suis content tu vois et là j'ai tout qui me revient dans la figure, les 6 mois de travail, le fait d'être à Marseille, la gêne, les doutes que j'ai eu avec le genou, à un moment je me suis dit est-ce que c'est vraiment une bonne idée que j'aille à Marseille, franchement il y a un moment où j'ai eu une semaine où je me suis dit c'est pas possible je vais abandonner parce que vraiment... J'avais mal et je me suis dit je peux pas je vais me blesser et c'est à ce moment là où du coup j'ai fait appel à mon Kiyé Guillaume de Malévoux qui... voilà et... Et on a mis en place certaines choses. Et franchement, ça m'a aidé. Et j'ai repensé à tout ça. Et voilà, Marseille, c'est vrai que les gens ne le savent pas. Mais en gros, Marseille, c'est un peu ma deuxième ville. Parce que ma famille a une histoire à Marseille. Ma grand-mère a vécu une partie de sa vie à Marseille. Mon père a grandi un peu là-bas. Il avait de la famille pendant très longtemps là-bas. Et du coup, moi, en gros, depuis que je suis petit, chaque été, quand on allait en Martinique, on faisait toujours une semaine à Marseille. Mon grand-père est décédé. Il a été enterré là-bas. On a le tombeau de la famille là-bas. Donc voilà, je connais bien Marseille. C'est une ville qui m'est chère parce qu'au niveau de la famille, il y a tout ce qui fait qu'émotionnellement, j'ai pensé à ça. La famille n'était pas là aussi. Donc il y avait un peu de tristesse parce que je savais que s'ils avaient pu, ils seraient là. J'ai pensé à ma chérie Doudou qui m'envoyait beaucoup de force. Et j'aurais voulu qu'elle soit avec moi pour partager ce moment. Donc en fait, il y avait à la fois de la fierté, à la fois un peu de la tristesse sur le moment. Mais c'était surtout des larmes de joie. J'étais heureux. Et je me suis juste dit, mec, t'as bossé pendant six mois pour en arriver là. Et regarde, t'as réussi. Et t'as tout surmonté. T'as eu des doutes, t'as eu des peurs, il y a eu des obstacles. Mais t'es resté motivé, déterminé. Et voilà, j'ai trouvé zéro excuse, même dans les moments où j'aurais pu trouver des excuses à un moment donné, je suis resté dans mes standards, dans mes starting blocks. Et voilà, et en fait surtout pour moi, 1h05, c'était un petit peu l'objectif clé où en fait je me suis dit, si je passe cet objectif, je lance mon projet sportif. Je me suis dit, si je fais 1h05, ça veut dire que ce que je pensais être juste... une idée folle, un rêve impossible, et bien là, ça peut l'être, parce que c'est ton premier, tu as fait 1h05, c'est un super temps, tu as fait des erreurs, tu peux encore être meilleur, et voilà, en voyant ça, je me suis dit, tes mecs, tu n'es pas juste un sportif, et qui s'entraîne, tu n'es pas juste un mec qui s'entraîne, et là, il y avait de la reconnaissance, les gens autour de moi qui réalisent l'ampleur et qui me disent, mec, ce que tu as fait, c'est incroyable, et voilà, j'ai toujours rêvé, j'ai toujours voulu être un... un sportif de haut niveau. Alors, je ne prétends pas être un sportif de haut niveau, mais disons que j'ai toujours voulu faire des performances qui sont à la hauteur des meilleures. Et voilà, quand ça vient des autres, quand ce sont les autres qui te disent t'es une machine, t'iras loin, t'as le potentiel pour faire partie de l'élite ça fait chaud au cœur. Et voilà, je suis juste honoré et c'est hyper gratifiant de se dire que j'ai ma place et que je suis reconnu pour ce que je suis. en tant que personne, en tant qu'athlète, et c'est un rêve d'enfant qui est en train de se réaliser, et je sais qu'il n'est pas encore fini, parce qu'une heure cinq, les amis, honnêtement, c'est bien, vous m'avez remercié, vous m'avez dit que j'étais une machine pour ce temps, mais franchement, au fond de moi, au plus profond de moi, dans un sens, je suis un peu sur ma faim, je suis en mode un peu déçu, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux ce jour-là, et je sais que je peux encore faire mieux. Donc je garde cette faim, je garde cette énergie, je garde un petit peu cette... C'est tronqueur sur cette course, cette amertume pour continuer à bosser. Et voilà, le prochain IROC, ses amis, Rotterdam, le 28 février. Alors, je n'ai pas encore pris mes billets, mais voilà, ça va être l'objectif. Je vais m'entraîner comme si j'allais y aller. Et voilà, je vais prendre mes billets vraiment. Genre, d'un moment, je n'ai pas encore mon billet pour Rotterdam. Il y a beaucoup de gens qui revendent et tout. Donc voilà, je n'ai pas encore mon billet. Donc, ce n'est pas, on va dire, officiel. Mais voilà, en tout cas, là, je m'entraîne pour Rotterdam, pour être au top le 28 février. Objectif, exploser le chrono. Soyez prêts, les amis. Je retourne au charbon dès aujourd'hui. Merci à vous encore pour votre soutien. Vous m'avez donné beaucoup de force ces derniers jours. Semaine qui a été très, très chill pour moi, pour récupérer nerveusement parce qu'il y a eu le taf. Ça a été très, très dur de reprendre le taf, les amis. Donc voilà, on refera peut-être d'autres épisodes spéciaux, un peu comme ça. C'est pas mal, ça change un petit peu. Je peux me livrer un peu plus. sur mes ressentis avec vous. C'est chouette. J'espère que ça vous a plu. J'espère que j'ai répondu à vos questions. Les amis, je vous dis à très vite. Prenez soin de vous. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode spécial IROX

    00:19

  • Mon parcours vers l'Aerox et choix de discipline

    00:45

  • Réponses aux questions sur l'entraînement et préparation

    02:01

  • Construction de mon propre plan d'entraînement

    08:57

  • Organisation de ma préparation : routine quotidienne

    16:14

  • Routine la veille de la course et anecdotes

    19:37

  • Résultats de la course et ressentis personnels

    27:36

  • Émotions à la fin de la course et futurs objectifs

    37:27

Description

As-tu déjà ressenti l'adrénaline d'une compétition intense ? Dans cet épisode spécial on plonge dans l'univers palpitant de la première course HYROX de Mathis en Simple Hommes. Je te partage une expérience authentique, où chaque détail compte. Je répond à des questions d'auditeurs passionnés, en dévoilant les secrets de l'entraînement, les préparations minutieuses et les défis surmontés avant cet événement marquant.


J'explique pourquoi j'ai choisi de me concentrer sur l'HYROX plutôt que sur le CrossFit, mettant en avant des compétences en endurance et une passion inébranlable pour les compétitions. Découvre le processus de création d'un plan d'entraînement adapté, l'importance cruciale de la récupération, et l'approche mentale nécessaire pour aborder la course avec confiance.


En partageant des temps et des ressentis durant la course, j'évoque les erreurs commises et les leçons précieuses apprises en chemin. Ne manque pas cette occasion d'apprendre et de t'inspirer à travers mon expérience. Écoute-nous et découvre ma prochaine Etape à l'étranger!


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hey, sa ou fé les amis, bienvenue sur le podcast Listen to your coach, ici on parle sport, performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même, j'espère que la team 100% perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé les amis, que vous continuez à faire des perfs, alors aujourd'hui épisode spécial Irox, ça va être un épisode particulier car ça va être votre épisode, je vais répondre à vos questions, je vais vous raconter ma prépa. comment j'organisais mes entraînements, comment je me suis perdu en ville la veille de ma course. Je vais détailler avec vous ma performance, mon ressenti physique et psychologique et je vais aborder avec vous mes futurs objectifs dans cette nouvelle discipline qu'est l'Aerox et je vais également vous donner à la fin de l'épisode ma prochaine destination. Donc si vous êtes curieux de me découvrir en tant qu'athlète, restez avec moi parce que je vais vous faire vivre comme si vous y étiez. Mon premier Aerox. et mon entrée en matière dans la HYROX Society. Donc, bien évidemment, dans cet épisode, je vais répondre, comme je l'ai dit avant, à vos questions. Je vous ai sollicité sur les réseaux sociaux pour savoir si vous vouliez qu'on fasse un épisode spécial parce que vous avez été nombreux à me soutenir, à me féliciter à l'issue de ma course. Du coup, cet épisode est le vôtre et je suis vraiment heureux que... déjà que ça vous intéresse, et puis voilà, ça va être l'occasion pour moi aussi de vous partager ce que j'ai vécu, de m'exprimer, car ça sort un petit peu de mon contexte où habituellement dans les épisodes je vous donne des conseils, et c'est coach Matisse ou qui vous parle, là aujourd'hui ça sera l'athlète, ça sera l'ami Matisse, voilà. Donc première question que j'ai pu avoir sur les réseaux sociaux, pourquoi tu te portes plus sur l'aérox que sur le... crossfit, très bonne question parce que c'est vrai qu'à la base je suis un crossfitter et je fais du badminton donc j'adore le crossfit mais on va dire que les standards crossfit ont évolué ces dernières années surtout en termes de charge et en haltérophilie et voilà je suis plutôt un profil endurance, gym j'ai de très bonnes barres en haltérophilie voilà j'ai un... RM squat clean à 110 kg. Ma dernière barre en snatch, c'est 78. Je pense que je peux faire plus. J'ai un soulevé de terre à 175-180. J'ai un back squat aux alentours des 130 kg. Il n'y a que le bench press où je suis éclaté au sol, où je crois que j'ai 75 kg et je l'ai fait il y a 5-10 ans, le record. Donc voilà, en soi, j'ai des bonnes barres pour mon gabarit. Mais ce n'est pas suffisant pour rivaliser avec de gros RX. Alors voilà, j'adore. adore les compètes, je kiffe faire des compètes de crossfit, et je suis vraiment à ma place, mais voilà, je pense que j'ai pas un assez gros niveau, pour par exemple aller chercher les french, voilà, surtout qu'il y a des mecs qui ont un niveau RX+, qui se qualifient en scaled, donc autant vous dire que je pourrais même pas faire les french en scaled, et que voilà, il y a toujours des abrutis et des égoïstes qui sont au niveau RX, qui s'inscrivent dans ces catégories-là, ça me rend fou, mais bon voilà, ça fait partie du jeu. Et c'est à 100% la faute de l'institution qui laisse ça et qui devrait revoir les critères d'inscription et de sélection en différentes catégories. Et donc voilà, aujourd'hui, les meilleurs profils en CrossFit, c'est les profils force, altéro. Grosso modo, en moyenne, les mecs font 1m80 pour 85-90kg pour les plus costauds. Moi, je fais plutôt 1m72-70kg. Donc autant te dire que quand il y a des thrusters à 60kg, je suis en... PLS parce que c'est quasiment mon poids donc voilà j'adore le crossfit mais disons que l'Irox c'est une discipline qui me correspond beaucoup par rapport à mon profil athlétique et voilà je sens que je peux avoir ma place dans un très haut niveau comparé au crossfit alors j'ai jamais je n'ai jamais eu la prétention de faire du haut niveau en crossfit mais voilà disons que par rapport à l'Irox quand je vivais en Martinique j'adorais courir Je partais faire 4-5 bornes le week-end et au final je me perdais dans les champs de bananes quasiment et je revenais à la maison, j'avais fait le double de ce que j'avais prévu de faire avec un dénivelé positif de chien et donc en fait à 15 ans je me faisais déjà ma propre réparation physique. Pour le badminton j'avais un très bon niveau régional et je me préparais pour les championnats nationaux et puis il y avait également les championnats nationaux en UNSS en crossfit parce qu'on avait une section. CrossFit, à l'époque, on disait CrossFit parce que Ringbook n'avait pas encore déposé la marque. Et donc aujourd'hui, on est obligé de dire CrossTraining. Mais à l'époque, ça s'appelait les championnats de UNSS de CrossFit. Et donc en fait, la team AKJU2, la section AKJU2, tu connais. Et voilà, je me mélangeais pas mal sur mes préparations physiques entre run et CrossTraining. Et en gros, j'avais trois entraînements de badminton par semaine. quasiment deux heures, une heure et demie, deux heures. J'avais également aussi trois, quatre entraînements à mon bahut entre midi et deux. Donc en gros, là où tout le monde allait manger, nous, on allait faire du cross-training, on était vraiment des dingos. Et ça faisait de sacrées journées de bâtards. J'avais mon sac de cours, j'avais mon sac de... Pour le cross-training, c'était un délire, la team. En gros, moi, j'étais le lycéen qui avait trois sacs avec lui. Tu sais, les sportifs, il a plus d'affaires de sport que de cahiers et de stylos dans son sac de cours. Donc, j'étais un peu ce gamin-là. Et le week-end, je faisais mes trucs. Et clairement, en fait, moi, je faisais mes devoirs pour avoir le droit de m'entraîner. Et des fois, en scred, je m'entraînais. Alors, je n'ai pas fait mes devoirs, mais ça, mes parents ne le savent pas. Il ne faut pas leur dire la team. C'est notre petit secret. Et voilà, en fait, moi, quand je finissais mes devoirs, j'allais m'entraîner là où d'autres enfants allaient jouer à FIFA, à GTA. Donc, quand on y réfléchit, en fait, tu vois, déjà sans même avoir la notion de l'entraînement, j'avais 15 ans. Et en fait, tu vois, à cet âge-là, en fait, je faisais déjà de l'Aerox quasiment, avant même que ça existait. Donc, je suis convaincu que génétiquement, en fait, c'est la discipline où mon ADN peut pleinement s'exprimer. Et voilà, je kiffe ce type d'effort. C'est genre vraiment, quand je m'entraîne et que je fais ça, moi, j'ai les souvenirs où je suis dans mon jardin, je fais mes shuttle runs, derrière, boum, j'enchaîne, je fais 15 tirages, je fais 15 pompes, je fais 30 squats, et derrière, boum, je repars faire mon run, je pars dans le quartier, je vais courir, je reviens, je refais mes squats, mes tirages. Mais vraiment, mes entraînements, ils ressemblaient à ça. Après, parce que j'avais que ça, en fait. pour m'entraîner et optimiser mes capacités. Je n'avais pas accès à une salle, je n'avais pas de matos de fou. Du coup, c'était course à pied et séance de cross-training au poids de corps. C'était vraiment mélangé comme ça. Pour moi, c'est ce qui se rapprochait le plus de l'effort du badminton. J'étais physiquement, les gars, j'étais solide en bas d'un. C'était vraiment mon point fort. Quand il y avait trois sets, moi, j'étais au calme. Tu avais le mec en face, il était en PLS. Mais le physique, ça ne suffit pas. Il faut aussi du mental. Il faut dire que mentalement, j'étais pas… j'étais pas chaud chaud chaud chaud c'était un peu la galère mais voilà au delà de tout ça ça n'empêche que je kiffe faire des WOD avec les copains au grave d'ailleurs la team c'est quand la prochaine compétition de crossfit dites moi là Roxy j'ai écouté cet épisode il faut qu'on se cale une compétition de crossfit ok c'est bien l'Irox mais il faut que je fasse du crossfit aussi parce que je pense que c'est ça qui a fait que si je suis bon en Irox c'est qu'en crossfit quand même tu prends du volume tu prends des charges... C'est quand même pas mal de force. Ok, il y a de la gym, mais quand même, quand tu as du clean and jerk à 80 kg, des thrusters, il faut que tu en fasses 40, 50, 60 kg. Moi, par rapport à mon poids de corps, je fais clairement de la force. Là où d'autres, ils sont en détente. Et c'est ce qui m'a permis de développer une capacité de force, d'endurance assez importante par rapport à mon gabarit, je pense. Donc voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à ta question. En tout cas, merci pour ta réponse, pour ta question. C'était vraiment une bonne question. Prochaine question, les amis. Alors, on m'a demandé quel était mon plan d'entraînement et est-ce que c'est moi qui l'ai construit et comment je m'y suis pris ? Alors oui, pour répondre à ta question, j'ai construit mon propre plan d'entraînement. Tu le sais déjà, mais je suis coach en crossfit. Je fais de la préparation physique. Donc voilà, c'est un peu mon domaine et on va dire que dans un sens, ça me tenait à cœur que ce soit ma préparation physique et pas celle d'une autre personne parce que j'ai aussi envie de tester mes propres méthodes, de voir de quoi je suis capable en matière de conception, de programmation, d'entraînement. Donc c'est un peu comme si j'étais mon propre cobaye. Et donc si tu veux, pour faire mon plan, en fait, déjà, il fallait que j'analyse l'activité et il faut se dire que le... plan à quasi 100%, c'est moi qui l'ai construit. Du coup, à partir de mon analyse de l'activité de l'Aerox, si on fait simple, l'Aerox, si on dit les choses bêtement, en gros, c'est l'endurance cardio-respiratoire de façon globale, parce que quand même, c'est une heure à un peu moins, je l'espère, bientôt les amis, à une heure et demie, plus pour certains, où quand même, tu es en zone 3 de ta fréquence cardiaque-respiratoire, tu es entre 2,5, Toi aussi, entre 65 et 75% de ta fréquence cardiaque. Et pour ceux qui sont très forts, ils arrivent à avoir des taux un peu plus élevés et qui tiennent très longtemps. Et on va dire que c'était un petit peu mon focus, c'était un peu l'idée. Donc voilà, il y a cet aspect-là. Tu as aussi l'aspect force, membre inférieur avec le sled. Force également sur le haut du corps, sur la force de tirage. Tu as également ta capacité à répéter les efforts de haute intensité d'une période assez moyenne. Puisque, grosso modo, toutes les 3-4 minutes, tu vas reparcourir et il faut quand même que tu mettes de l'intensité. Donc, il faut développer ta capacité à répéter ces efforts-là. Et donc, voilà, grosso modo, en fait, les amis, le IROX, c'est juste de la haute intensité avec des intervalles de récupération très courts, voire même inexistants si tu le fais en solo. Et donc, voilà, on va dire que moi, dans un premier temps, ce que je voulais, c'était... développer mon économie de course et mon endurance cardio-respiratoire et me dire ok je suis capable de courir vite mais je suis capable de courir vite avec une fréquence cardiaque la plus basse possible et également je suis capable de monter très haut s'il le faut pour redescendre à un état on va dire stable sauf que si tu veux avant de construire mon plan je me suis dit ok je vais optimiser ma performance par contre avant cela il faut que j'optimise ma récupération car je me suis dit je ne peux pas optimiser mes capacités sans récupérer correctement quand on s'entraîne on se fatigue On traumatisme le corps, on traumatisme les fibres, les tendons, le système nerveux, etc. Et c'est quand on récupère qu'on se repose, que les processus d'adaptation se mettent en place et que la courbe de progression augmente. Alors j'ai investi dans la massothérapie et je suis allé voir ma masseuse et ma physio aujourd'hui qui me suit depuis octobre. Voilà, c'est Cécile de... de temps de pause, c'est son truc, ça s'appelle comme ça, c'est temps de pause. Elle a été un véritable game changer pour moi, je pense, car elle m'a vraiment permis de récupérer physiquement correctement, et en gros, je me calais une séance de massage avec elle, le samedi ou le dimanche, en fin de semaine, pour récupérer correctement physiquement, pour faire disparaître les points de tension, et puis au-delà de ça, au niveau de psychologie, qui est au bien-être, ça me faisait énormément de bien. parce que réellement, quand je sortais de la séance et le lendemain, je me sentais soigné et j'étais prêt à 100% et je pouvais être au taquet la semaine d'après. Donc voilà, ça a été vraiment un plus pour moi. Je suis également allé voir mon petit kiné Guillaume Guigui, l'athlète le plus robuste de France, les amis, le kiné le plus chaud de France. Et en gros, lui, il est arrivé un petit peu tard dans... dans ma prépa parce que c'était chaud de qu'elle ait un rendez-vous. Et voilà, on va dire qu'il m'a aidé à gérer au mieux ma douleur au niveau du genou parce que je pense qu'avec l'Irox plus le badminton et que je fais des fentes souvent que du même pied avec le bad parce que c'est pire côté raquette devant, un peu comme en escrime, je me suis retrouvé avec une douleur au genou droit. Il m'a aidé à gérer ma douleur un mois avant la course pour la diminuer, pour que je me sente en totale confiance. Et voilà, j'ai encore mal aujourd'hui, mais beaucoup, beaucoup moins qu'il y a un mois. On est sur la bonne voie ensemble. Et voilà, on travaille pour soigner le genou et pour que je sois au taquet le plus rapidement possible. Donc voilà, avant de construire mon plan d'entraînement, je me suis entouré des personnes compétentes, des personnes en qui j'ai confiance, des personnes qui semblent les plus qualifiées pour moi, à la fois dans le bien-être, dans l'accupération et dans la prévention des blessures. Et je pense que c'est ce qui a été et c'est ce qui sera la... clé pour la suite. Du coup, pour terminer de répondre à ta question, j'ai axé ma préparation sur trois points, grosso modo. Premier axe de travail, c'était volume en course à pied et sur les ergots. Ensuite, j'ai travaillé sur ma force, sur le sled et sur le pool. Et on va dire que 75% de ma prépa est orientée sur capacité et puissance en course à pied. en rameur et en ski avec du travail long, du travail continu, de l'intermittent, du fartlek. Et des fois, je venais associer la force dans les séances où je la faisais avant mon cœur de séance. Donc voilà. Et puis justement, pour la course à pied, j'ai utilisé l'application Keep Run Pacer, donc l'appli de Décathlon spécifique sur la course à pied, tout simplement parce que j'aurais pu faire ma propre prépa course à pied. Mais en fait... Je travaille quand même beaucoup, je travaille quasiment tous les jours. Je fais 9h, en gros je fais 9h-12h, j'ai une pause, c'est là que je m'entraîne. Je m'entraîne de midi à... Pardon, je mange déjà, je m'entraîne grosso modo 14h, 16h30, 17h. Et derrière je fais 18h jusqu'à 22h, 22h30 parfois sur mes coachings. Et puis quand je rentre... comme je fais du suivi en ligne je dois planifier les séances de mes athlètes je dois programmer je fais aussi le contenu sur les réseaux donc ça me prend pas mal de temps et je me suis pas pris la tête, je me suis dit ok je teste l'application, je lui demande de me faire une prépa spécifique sur 10 km où en gros j'ai mis pour une VMA de 18 km heure avec un objectif d'être 37-38 minutes sur le 10K et elle m'a fait ma planif et j'ai rentré mes jours, j'ai dit ok je vais m'entraîner le mardi, le jeudi et le vendredi en course à pied. Et franchement, je faisais les séances un peu à l'aveugle. Et après, je faisais surtout en sorte... En fait, j'adaptais autour après mes séances en fonction de la séance que j'avais en course à pied. Donc voilà, ça a fait vraiment le taf. Ça a vraiment été top. L'appli est vraiment géniale. Je vous la conseille fortement. Vraiment, c'est très bien fait. Et ça m'a vraiment aidé dans ma préparation physique. Et je pense qu'aujourd'hui, si j'étais aussi fort sur la course, je pense que c'est en partie grâce à cette prog. Donc voilà les amis sur ma planif et comment je me suis pris pour réaliser mon plan d'entraînement. Prochaine question, comment organises-tu ta préparation jour, semaine, repos, entraînement ? Alors très très bonne question, sachant que je bosse du coup. Là où j'ai axé ma planif, en gros le lundi je faisais mobilité, zone 2 et force associée. Donc c'était une séance plutôt d'intensité moyenne, c'était une séance on va dire jeune. Le mardi, par contre, séance rouge avec ma grosse session de course à pied que je prenais sur l'application Keep Run. Donc, séance rouge. Je faisais toujours un peu de mobilité avant. De toute façon, la mobilité, les amis, je l'ai fait H24. Le mercredi, c'était... et récupération parce que je bosse toute la journée j'ai pas le choix, je peux pas faire autrement et j'espère plus tard à l'avenir que je pourrai justement débloquer un peu mon mercredi après-midi pour avoir un jour d'entraînement en plus le jeudi c'était séance plutôt orange où là je venais faire de la force sur du sled du squat, du deadlift, ça dépendait des jours et ensuite je faisais une séance d'endurance fondamentale sur le run, donc footing long, donc séance orange parce que sur la force j'envoyais vraiment du steak... Par contre, sur le footing, ce n'était pas non plus footing lent, mais c'était footing à une bonne allure assez longue sur 40-50 minutes, voire une heure. Ça dépendait des jours. J'adaptais en fonction de ma fatigue et de mes ressentis. Le vendredi, mobilité. Par contre, je faisais un WOD IROX. Donc là, séance plutôt jaune avec un petit volume et une grosse intensité. Donc séance jaune parce que petit volume, mais le WOD IROX en soit grosse intensité. Donc c'était assez chaud. Mais à côté, ça reste de la renfaux, de la mobilité, c'est assez chill. Il y a juste le WOD Aerox que je fais qui bombarde sa mère. Le samedi, en général, c'est endurance sur ergo, séance orange, jaune-oranger, avec pour le coup par rapport à la veille, au lieu d'avoir une grosse intensité, plutôt petite intensité avec un gros volume. En général, ce que je faisais, c'était du hit, genre je vais faire 3-4 minutes d'ergo. à zone 2, zone 3 et je vais me caler juste un intervalle. Je vais faire un 20-20 genre trois fois où je vais ramer fort et puis je vais redescendre pendant 3-4 minutes et je vais faire ça pendant 30-40 minutes. Et puis voilà, j'alterne entre les ergots, j'alterne entre les mouvements pour que ça tienne un peu une heure, une heure et demie comme ça. Et ensuite le dimanche, alors le dimanche c'est un peu chill parce que le samedi je me fais masser après ma séance. Donc, c'est chill. Et en gros, fin de journée, je fais petit footing, tranquille, séance verte même, où je continue, je fais stretch, automassage, en lien avec ce que j'ai fait avec Cécile au niveau de ma séance de massothérapie la veille. Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question. Ah oui, peut-être, ça peut t'intéresser. En gros, j'avais 12 heures d'entraînement, grosso modo, par semaine. Et je pense passer peut-être à 13, 14 pour les prochaines semaines. Sachant qu'il n'y a pas 12 heures de haute intensité. Soyons clairs là-dessus. De haute intensité, franchement, je pense que j'ai 3 heures grand max. Et on va dire que quand j'étais dans ma phase d'affûtage, je réduisais le volume et je ne faisais quasiment que de la haute intensité. Donc voilà, on va dire que je suis à 8, 10 heures quasiment. Voilà, c'est de l'effort type zone 2, zone 3. Prochaine question, quelle est ta routine la veille de ce genre d'événement ? Alors là, la team, ma routine incroyable. En gros, un mois et demi avant la course, je ne me suis regardé que des films de boxe, les amis. Creed, Rocky, j'ai regardé la série La Cage aussi qui n'était pas trop mal. Parce que ce que j'adore dans les films de boxe, c'est que tu vois les mecs, ils sont déterminés. Ça bombarde, bam, bam, bam, bam, bam. Et si... Et c'est hyper inspirant, c'est hyper motivant. Et tu vois que les mecs, ils ont faim, ils ont la dalle et ils s'entraînent pour ça. Et je me suis dit, ok, moi, il faut que j'ai faim comme ça. Il faut que quand j'arrive à Marseille sur le floor, il faut que je sois comme un boxeur dans le ring. Ou juste avant de monter sur le ring, un boxeur qui a faim et qui a la dalle et qui a envie de bouffer les autres. Et du coup, film de boxe H24. Vraiment, dès que j'avais eu le temps de regarder une série, un film, boum, boxe. Box, box, box, voilà, vraiment que ça. Et puis voilà, après, qu'est-ce que j'ai fait ? Deux semaines à peu près avant, une fois que le... Quand j'ai vu que le parcours était sorti, visualiser le parcours, vérifier le nombre de tours, imaginer un petit peu... Me visualiser, en fait, mentalement sur la course, clairement. Je faisais ça, grosso modo, deux fois par semaine, où je faisais vraiment des séances dédiées avec de la respiration pleine conscience. Et je visualisais le parcours, j'essayais de m'imaginer... en mouvement, sur le floor, sur les ergots, sur le ski, sur les wall balls, sur les fentes, donc voilà, c'était un peu ma visualisation, deux semaines avant, et puis musique énervée par contre, on va dire que trois semaines à peu près, un mois, trois semaines, un peu en lien avec la période où je me dis ok vas-y, film de boxe, je me suis fait une playlist la team, je l'ai appelé Beast Mode, mon dieu, que des musiques énervées. Et là, je me suis un petit peu isolé. Quand je fais mes entraînements, habituellement, je n'ai pas de musique. J'écoute celle qu'on a à la salle avec tout le monde. Mais là, c'était plutôt, OK, je fais mes séances un peu dans mon coin, je mets ma sono et voilà, focus, visualisation mentale, on se met dedans. Et puis voilà, musique énervée et avec projection. projection mentale sur la course et la veille alors pour vraiment entendre ta question parce que ta question c'est la veille de la course la veille en vrai je suis quelqu'un de assez relaxé assez chill je mets pas trop la pression vis-à-vis du résultat par contre je me mets plutôt des exigences on va dire en mode il faut que je sois à fond il faut que je sois capable d'être à 100% du coup j'essaye d'être assez relâché voilà je sais que je vais me donner un fond donc je suis assez chill et donc voilà la veille de Marseille, ça a été petit footing avec Woxy Wox, petit dica, tranquillou, histoire de sentir les jambes, après mobilité, stretch, respiration, tranquille, et se perdre à Marseille aussi, ça c'était un truc de ouf, en gros, pour vous expliquer un peu, parce que c'était un peu insane, j'avais mon logement, j'étais tout seul, j'étais tranquille, je voulais mon logement tranquille pour pas être gêné par les autres, c'était vraiment dans ma bulle, et il y avait la... Du coup, le soir, donc la veille de la course, on s'est dit, OK, on va manger ensemble. Et on mangeait à l'appart de la team des Graves. Et je n'étais pas très loin. J'étais à deux arrêts de métro et 10-15 minutes de marche. Sauf que mon téléphone, en gros, genre vraiment, il n'avait pas beaucoup de batterie, mais il en avait suffisamment. Et du coup, je ne sais pas, il est 20 heures, j'envoie un message, boum, j'arrive. Tac, je suis dans le métro, je prends le métro, je suis avec ma musique, tranquille. musique énervée tu vois donc je marche un peu en mode le gars énervé tu vois et je sors du dernier métro je commence à marcher il fait sombre il fait noir je mets le flash tu vois j'ai des problèmes de vision la nuit genre vraiment j'ai des yeux de mamie j'ai des yeux de grand père au delà de ma myopie de mon astigmatisme je pense que j'ai une érythinite j'ai un truc comme ça et en fait c'est héréditaire et dès que c'est très sombre je perds vraiment je perds mes repères Je me sens un peu déséquilibré, déboussolé, je suis vraiment pas à l'aise. Et du coup, j'ai passé dans des rues sombres, j'avais le flash et tout, c'était un peu chaud. Parce qu'en fait, il y avait un passage où il y avait des travaux et il n'y avait pas de lumière du tout. Du coup, je prends ça et du coup, j'arrive devant l'immeuble où on est censé se retrouver, enfin chez eux quoi, ou le logement qu'ils ont pris. Et là, je vais sur Insta pour appeler et là, mon téléphone, il s'éteint. Et je suis en bas de l'immeuble à Tim. Et là, je me dis non. Qu'est-ce que je fais ? Il n'y avait personne. Mais franchement, je lui dis, il n'y avait personne, il n'y avait personne. Il était 20h30 à peu près et j'étais devant, j'étais là, j'étais dans le froid. Il y avait sonne-per. Je dis, qu'est-ce que je fais ? Je ne vais pas sonner. Si, je vais sonner, mais je vais sonner à tous les apparts. Je dis, je n'avais pas trop, j'étais un peu perdu. Je dis, qu'est-ce que je fais ? En même temps, ça me saoulait parce que je me dis, vas-y, la veille de la course, il m'arrive ça, c'est trop relou. Du coup, je me suis dit, vas-y, flemme, je rentre. Sauf que je connaissais pas le chemin Parce que je connais pas Marseille par coeur Et en plus je passe dans la ruelle Qui est sombre Et j'étais vraiment en PLS Et je crois que je me suis perdu Parce qu'il y avait que 10-15 minutes de marche Et j'ai marché genre 35-40 minutes Avant d'arriver à la laine de métro Je me suis dit c'est abusé Et voilà un truc de ouf la team Le repère que j'ai eu c'était le stade Vélodrome Est-ce que ça c'est pas incroyable Je regardais le Vélodrome et je me suis dit Ok je pense qu'il faut que j'aille après dans cette direction pour reprendre le métro et j'arrive au métro, donc j'ai marché j'étais vraiment pas bien j'arrive au métro, je m'assois tranquille, j'ai ma musique, ah non j'ai pas de musique puisque mon téléphone mon téléphone il m'a lâché quoi et là j'entends annonce problème de métro 10 minutes d'arrêt, d'interférence pas de métro pendant les 10 prochaines minutes ok bon ça va 10 minutes, 5 minutes après exactement la même annonce pour dire que 10 minutes pas de C'est pas de métro, rien. Et là, je me dis, c'est bon, c'est mort. Je vais rester gamin longtemps, c'est abusé. Sauf que j'aurais pu me dire, vas-y, je rentre à pied. Sauf que je ne savais pas trop où j'étais. Et je me dis, non, je ne vais pas rentrer à pied. Parce que là, à pied, j'en ai pour une heure, une heure et demie. Et après, des fois, vaut mieux. Franchement, moi, je suis le genre de gens, je préfère marcher une heure et demie qu'attendre le métro pendant 40 minutes comme un teubé, tu vois. Et du coup, je dis, bon, OK, vas-y, j'attends, quoi, parce qu'il fait nuit et je vois rien et je suis pas à l'aise, même si un peu de lumière, c'est très, très sombre et voilà, je suis pas... Et du coup, ben, les amis, j'ai attendu quasiment 40 minutes le métro et je suis rentré chez moi, je suis arrivé à 22h, 22h30. Donc, en gros, je suis resté quasiment 3h dans la nuit. Il faisait froid, j'ai marché je sais pas combien de temps, donc de la veille de ma cour je me suis dit, non c'est vraiment le pire truc qui pouvait m'arriver quoi. Franchement j'ai marché, je me suis dit, si demain j'ai mal au yep parce que j'ai trop marché et tout, et si je me sens fatigué parce que mine de rien, mentalement, ça te prend un petit peu quoi. Tu réfléchis, il y a le métro, ça te saoule, t'es un peu énervé, mais bon là je me suis dit que ça pouvait se jouer là-dessus, et du coup j'ai essayé de rester calme, j'ai accepté le truc et je me suis pas... Je ne me suis pas énervé, mais imaginez-vous la team, il vous arrive ça la veille de votre compétition et tout, c'est relou. Donc voilà, la petite galère de Marseille. Ma routine, le meilleur conseil que je puisse vous donner la veille d'un événement, c'est tout simplement vérifier que votre téléphone a assez de batterie et qu'il ne date pas de 2016. Sinon, il vous lâche et là, t'es dans le caca, frère. Donc voilà, j'espère que c'est répondu à ta question. Tac, tac, tac, on en est où ? Allez, il me reste trois questions, on n'est pas trop mal. Alors, question, à combien tu étais sur le run ? Quels sont mes temps et mes ressentis ? Ok, alors je vais aller, je vais faire simple, je vais aller sur l'appli. Et je vais te dire tout ça. En termes de run, je crois que je suis à 29 minutes de temps total sur le run. Alors, attends, c'est où ? Il faut que je retrouve. Page. High results. Vraiment, cette appli, elle est top. C'est un truc de fou. Tu vois tout. Alors, donc, tac, Marseille. Impeccable. Donc, mon temps en course à pied. Alors, en moyenne, j'étais à 3,39. Mon passage le plus rapide, c'était 3,16 sur le tour, sachant que les tours font 1 km, les amis. Et j'ai un run total de 29 minutes et 14 secondes. Donc, c'est costaud, c'est pas mal. Mon premier run, je suis à 5 minutes 3, le premier run, clairement j'ai chié dans la colle, j'avais peur de partir trop vite, j'avais peur de me cramer et en plus j'avais pas mon allure à Marseille, mon signal GPS passait pas sur la montre, du coup j'ai dû courir au ressenti, chose que j'ai pas trop l'habitude de faire et j'ai commis l'erreur de suivre un peu tout le monde. Je suis resté un peu dans le peloton et j'ai fait le premier tour en 5 minutes. 3 et en fait c'est après quand j'ai vu ma montre du coup je prenais les tours avec la montre quand j'ai vu que j'étais à 5 minutes je me suis dit j'ai abusé 5 minutes pour faire un tour c'était le premier tour au lieu de faire 1000 il faisait 1400 à peu près parce que souvent c'est pour compenser par rapport à la rock zone et du coup je fais 5 minutes c'est énorme pour faire 1400 1500 mètres c'est abusé et je me suis dit non c'est chaud et du coup tous les autres tours j'étais un peu chaud j'étais un peu énervé le run 2 je fais 3 16 Le troisième tour, 3,29. Le quatrième tour, 3,34. Le cinq, 3,29. Le six, 3,27. Le sept, 3,21. Et le dernier tour à 3,38. Et le dernier tour, il y avait un peu de monde. Et j'étais un peu... Je n'ai pas trop pu avoir mon allure. Je suis un peu déçu. Donc voilà. En fait, sur la course à pied, j'étais bien en soi. Par contre, j'ai fait l'erreur de courir beaucoup trop lentement sur le premier. Et donc voilà. Je pense que franchement, je pense que je perds facilement. Je perds une minute. Le premier tour, je dois le faire, je pense, en... Je dois le faire en 4, à peu près 4 minutes 0-3, et j'ai un profil, en fait je me suis rendu compte que j'ai un profil vitesse sur la course à pied, et il faut que je gaze sur la course, c'est vraiment mon profil, c'est là que je vais gagner le plus de temps, c'est là où je suis le plus fort. Donc les prochaines fois je partirai vite, comme les gens qui se flinguent, sauf que moi je vais pas me flinguer, parce que c'est mon profil, je suis comme ça, et je pense qu'il faut que je fasse comme ça. Et voilà, et puis le dernier run avait du monde et j'ai dû slalomer et tout, franchement c'était la galère, j'ai pas pu rester constant, ça m'a coûté pas mal d'énergie. Donc voilà, pour répondre à ta question. Après au niveau de mes ressentis, j'étais bien, franchement sur la course j'étais bien, j'aurais pu accélérer à plusieurs reprises je pense, mais trop de monde, les gens ils respectent pas aussi la fastline. Et du coup des fois je ralentis, il faut que je zigzague un peu et tout, mais vraiment. Donc c'était un peu relou, donc je pense sur ça, déjà je peux faire mieux, peut-être que je peux courir peut-être un peu plus intelligemment, me mettre un peu plus vers les extérieurs, après je parcours peut-être un peu plus de distance et le but c'est de rester à l'intérieur. Donc voilà, peut-être qu'il faut que je gueule plus souvent sur les gens et leur dire de rester à droite les amis, rester à droite surtout et vous courez 4'20, 4'30, ok ça va tu te restes au milieu, mais quand vous courez à 5 minutes au kilo. sans déconner, restez sur la file de droite franchement pensez à moi s'il vous plaît j'ai pas le time surtout que je suis éclaté sur les wall balls donc je vais gazer sur la course ensuite sur le reste de la course je suis en 31 minutes 15 secondes le ski je le sors en bout de 4 minutes 26 le sled 3.37 le sled c'était vraiment chaud le sled 150 kilos je me dis quand j'arrive sur le sled ok vas-y tranquille j'ai un max à 260-280 sur le push Ça va être easy, je commence à pousser, j'ai les pieds qui glissent et je vois que ça accroche de fou, je me dis ça va être une galère en fait et c'est de la moquette, c'est pas de la pelouse et ça accrochait un peu et mes chaussures glissaient un peu sur la moquette, du coup ça m'a coûté beaucoup d'énergie et voilà je sors en 3.37, c'est vraiment pas fou, c'est pas terrible du tout et voilà il va falloir que je bosse encore le sled parce que je pense que je peux enlever 30 secondes facilement si je suis pas très bien. plus fort et que je ne glisse pas sur la moquette aussi, le pouls aussi ça a été chaud, le pouls ça a été chaud comme ça accroché avec la corde élastique je fais 4 minutes alors en soi c'est pas terrible c'est plutôt pas mal mais voilà si je veux être dans la tranche des meilleurs, il faut que je sois plus fort, plus rapide et voilà donc il faudrait que j'aille chercher peut-être je pense 3 à 3,30 donc pareil franchement il faudrait que j'essaie de gagner 30 secondes pour Pour être pas mal, les burpees derrière, je suis en 3.38, je suis pas trop mal. Et franchement, j'étais bien. Niveau cardio, j'étais bien. Les jambes, c'était bien. Franchement, j'étais vraiment bien. Je suis bien reparti sur le run. Le rameur 4.42, le rameur un petit peu dur dans les jambes. C'était un peu dur. Du coup, j'ai pacer, j'ai dosé. Mais je pense que j'ai un peu trop dosé. Après, c'était pour partir courir vite sur le run. Mais je pense que... Voilà, grosso modo, je tire à 2,5, 2,10, je suis resté par là. Et je pense qu'à l'avenir, il faudrait que je tire juste à 2 minutes au 500 tout le temps. Et que juste je fasse l'effort parce que je suis capable de tenir un gros run. Donc il faudrait que je reste à 2 minutes grand max, 1,55, 2 minutes, ça ne serait pas trop mal, je pense. D'ailleurs, les Farmer Carry, j'ai gazé 1,39, vraiment, je n'ai pas le time. J'ai fait 125 mètres sans lâcher. Je ne l'ai pas fait en course, mais je l'ai fait un peu en mode marche rapide. Parce que je me suis dit, si je le fais en mode course, Ça me fait revenir plus vite sur le run Et je voulais pas trop revenir trop trop vite sur le run Pour avoir un petit peu un temps de récup Faire descendre le cardio pour repartir Donc je fais 1.39 Je fais 125 mètres, je break Je prends une pause de 5-6 secondes et boum je repars Les 20 derniers mètres ils étaient durs J'avais envie de lâcher, je me dis non non tu tiens Là j'ai pensé à Apollo Creed Qui était dans le ring, qui boxait, qui se relevait Quand Euh Quand ils se prenaient un KO, je me disais non, tu tiens, tu tiens, tu tiens, tu tiens. Et j'ai tenu les 25 derniers. Franchement, j'avais envie de lâcher. C'était horrible. Ensuite, les sandbags lunges, 100 mètres. Franchement, j'étais bien, 3,27. C'est pas trop mal. Je pense pas que je puisse vraiment aller plus vite que ça. Peut-être que je peux gagner un petit peu de temps. Mais franchement, je pense que je peux pas faire plus. En tout cas, à Marseille, je pense que j'aurais pas pu aller plus vite. parce que c'était dur sur les jambes, je fais les 40 mètres bien, je repars, là je commence à avoir un gros coup sur les quadris, et je me dis non vas-y solide, t'as faim, t'as la dalle, tu sais ce que tu veux, et je suis reparti, j'ai serré les dents, j'ai enchaîné step by step, et la dernière station, le meilleur pour la fin les amis, comment vous dire que comme je savais que j'allais être merguez, je me suis dit le run, il faut que je trace, je trace, au final... Je ne suis pas allé bien plus vite que ce que je voulais. Je suppose que tu as vu, je te rappelle, je l'ai fait 3,38. Et moi, mon but, c'était de rester... En fait, je m'étais dit, il faut que je refasse un tour à 3,16, comme j'avais fait. Sauf qu'en fait, il commençait à y avoir les doubles mènes. Il y avait beaucoup plus de monde dans le circuit. Et c'était un peu chaud de tenir mon allure. Et vraiment, il y a eu, je pense, il y a eu 100 mètres où vraiment, j'étais bloqué. Et je me suis retrouvé bloqué. Et je ne pouvais pas accélérer. Et j'ai dû attendre le virage et j'ai gueulé aussi sur le mec qui était devant moi et je lui ai dit mec décale toi s'il te plaît je veux passer, il m'a laissé passer et là j'ai pu repartir mais j'ai fait que zigzaguer, c'était horrible et j'arrive sur les wall balls et là la team c'était vraiment un sketch parce qu'en fait j'arrive, je prends la balle, je squatte et là je sens un peu mon genou, je me dis mince mince mince mince mince ça va me gêner et tout, je fais mon premier et je me dis non vas-y ok, j'ai pas mal, j'ai rien, si ça n'a juste sens c'est la fin. j'arrive à 59 minutes et je me dis ok vas-y faut que je fasse 3-4 minutes de wall ball sauf que ben lol parce que j'ai fait un wall ball un deuxième le troisième j'envoie ça touche pas la cible je me prends un no rep et là je me dis oh papa ça va être long parce que mec faut en faire 100 et là j'en ai fait trois avec un no rep et je me dis ok du coup je suis parti sur des séries je dis ok vas-y je fais que des séries de 5-6 pour rester propre mais je les enchaîne je fais 5-6 je laisse tomber je respire 2-3 secondes boum je repars et j'ai fait que ça et là je me dis ok vas-y je fais un no rep et là j'en ai fait 3-4 minutes de wall ball et arrivé vers 50-60, j'ai dit ok vas-y, je reprends un petit peu le fil, et voilà je suis parti sur des séries, j'ai fait des séries de 10-12, et je termine, la fin elle est horrible parce que j'ai la juge qui compte, elle me dit 3, je fais un wall ball, 2, je fais un wall ball, 1, je fais le wall ball, je laisse tomber, boum, je pars, et là je l'entends qui dit non non non, il en reste un, et je dis quoi ? Mais tu m'as dit 1 ? Et là franchement, là il se passe 10 secondes du coup, à peu près, 10-15 secondes, boum, je prends ma balle, Je la passe, je trace et je passe en 5 minutes 31. Et voilà, je pense que, évidemment, si on refait la course, il y a plein de petits détails, plein de choses qui font que j'aurais pu aller plus vite sur la course, qui font que j'aurais pu être meilleur sur les stations. Voilà, et c'était une première course. Et j'ai fait des erreurs de débutant, clairement. Après, bon, c'est une première. Et ça m'encourage à continuer à faire plus. Je sens que je peux aller encore. encore plus vite, que je peux être encore plus fort et que je peux être encore plus solide mentalement. Donc voilà. Et à la fin de la course, c'est la dernière question que j'avais eue sur Insta. Étais-tu ému à la fin de ta course ? Oui, j'étais ému. Je pense que cette question vient de quelqu'un qui était là-bas. Je ne vais pas dire son nom, mais voilà. Oui, j'étais ému. Je passe, j'arrive sur la scène. Je vois mon temps, je vois 1h05, là je me dis putain yes j'ai réussi mon objectif et là je m'écroule un peu, je clique parce que je suis content tu vois et là j'ai tout qui me revient dans la figure, les 6 mois de travail, le fait d'être à Marseille, la gêne, les doutes que j'ai eu avec le genou, à un moment je me suis dit est-ce que c'est vraiment une bonne idée que j'aille à Marseille, franchement il y a un moment où j'ai eu une semaine où je me suis dit c'est pas possible je vais abandonner parce que vraiment... J'avais mal et je me suis dit je peux pas je vais me blesser et c'est à ce moment là où du coup j'ai fait appel à mon Kiyé Guillaume de Malévoux qui... voilà et... Et on a mis en place certaines choses. Et franchement, ça m'a aidé. Et j'ai repensé à tout ça. Et voilà, Marseille, c'est vrai que les gens ne le savent pas. Mais en gros, Marseille, c'est un peu ma deuxième ville. Parce que ma famille a une histoire à Marseille. Ma grand-mère a vécu une partie de sa vie à Marseille. Mon père a grandi un peu là-bas. Il avait de la famille pendant très longtemps là-bas. Et du coup, moi, en gros, depuis que je suis petit, chaque été, quand on allait en Martinique, on faisait toujours une semaine à Marseille. Mon grand-père est décédé. Il a été enterré là-bas. On a le tombeau de la famille là-bas. Donc voilà, je connais bien Marseille. C'est une ville qui m'est chère parce qu'au niveau de la famille, il y a tout ce qui fait qu'émotionnellement, j'ai pensé à ça. La famille n'était pas là aussi. Donc il y avait un peu de tristesse parce que je savais que s'ils avaient pu, ils seraient là. J'ai pensé à ma chérie Doudou qui m'envoyait beaucoup de force. Et j'aurais voulu qu'elle soit avec moi pour partager ce moment. Donc en fait, il y avait à la fois de la fierté, à la fois un peu de la tristesse sur le moment. Mais c'était surtout des larmes de joie. J'étais heureux. Et je me suis juste dit, mec, t'as bossé pendant six mois pour en arriver là. Et regarde, t'as réussi. Et t'as tout surmonté. T'as eu des doutes, t'as eu des peurs, il y a eu des obstacles. Mais t'es resté motivé, déterminé. Et voilà, j'ai trouvé zéro excuse, même dans les moments où j'aurais pu trouver des excuses à un moment donné, je suis resté dans mes standards, dans mes starting blocks. Et voilà, et en fait surtout pour moi, 1h05, c'était un petit peu l'objectif clé où en fait je me suis dit, si je passe cet objectif, je lance mon projet sportif. Je me suis dit, si je fais 1h05, ça veut dire que ce que je pensais être juste... une idée folle, un rêve impossible, et bien là, ça peut l'être, parce que c'est ton premier, tu as fait 1h05, c'est un super temps, tu as fait des erreurs, tu peux encore être meilleur, et voilà, en voyant ça, je me suis dit, tes mecs, tu n'es pas juste un sportif, et qui s'entraîne, tu n'es pas juste un mec qui s'entraîne, et là, il y avait de la reconnaissance, les gens autour de moi qui réalisent l'ampleur et qui me disent, mec, ce que tu as fait, c'est incroyable, et voilà, j'ai toujours rêvé, j'ai toujours voulu être un... un sportif de haut niveau. Alors, je ne prétends pas être un sportif de haut niveau, mais disons que j'ai toujours voulu faire des performances qui sont à la hauteur des meilleures. Et voilà, quand ça vient des autres, quand ce sont les autres qui te disent t'es une machine, t'iras loin, t'as le potentiel pour faire partie de l'élite ça fait chaud au cœur. Et voilà, je suis juste honoré et c'est hyper gratifiant de se dire que j'ai ma place et que je suis reconnu pour ce que je suis. en tant que personne, en tant qu'athlète, et c'est un rêve d'enfant qui est en train de se réaliser, et je sais qu'il n'est pas encore fini, parce qu'une heure cinq, les amis, honnêtement, c'est bien, vous m'avez remercié, vous m'avez dit que j'étais une machine pour ce temps, mais franchement, au fond de moi, au plus profond de moi, dans un sens, je suis un peu sur ma faim, je suis en mode un peu déçu, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux ce jour-là, et je sais que je peux encore faire mieux. Donc je garde cette faim, je garde cette énergie, je garde un petit peu cette... C'est tronqueur sur cette course, cette amertume pour continuer à bosser. Et voilà, le prochain IROC, ses amis, Rotterdam, le 28 février. Alors, je n'ai pas encore pris mes billets, mais voilà, ça va être l'objectif. Je vais m'entraîner comme si j'allais y aller. Et voilà, je vais prendre mes billets vraiment. Genre, d'un moment, je n'ai pas encore mon billet pour Rotterdam. Il y a beaucoup de gens qui revendent et tout. Donc voilà, je n'ai pas encore mon billet. Donc, ce n'est pas, on va dire, officiel. Mais voilà, en tout cas, là, je m'entraîne pour Rotterdam, pour être au top le 28 février. Objectif, exploser le chrono. Soyez prêts, les amis. Je retourne au charbon dès aujourd'hui. Merci à vous encore pour votre soutien. Vous m'avez donné beaucoup de force ces derniers jours. Semaine qui a été très, très chill pour moi, pour récupérer nerveusement parce qu'il y a eu le taf. Ça a été très, très dur de reprendre le taf, les amis. Donc voilà, on refera peut-être d'autres épisodes spéciaux, un peu comme ça. C'est pas mal, ça change un petit peu. Je peux me livrer un peu plus. sur mes ressentis avec vous. C'est chouette. J'espère que ça vous a plu. J'espère que j'ai répondu à vos questions. Les amis, je vous dis à très vite. Prenez soin de vous. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode spécial IROX

    00:19

  • Mon parcours vers l'Aerox et choix de discipline

    00:45

  • Réponses aux questions sur l'entraînement et préparation

    02:01

  • Construction de mon propre plan d'entraînement

    08:57

  • Organisation de ma préparation : routine quotidienne

    16:14

  • Routine la veille de la course et anecdotes

    19:37

  • Résultats de la course et ressentis personnels

    27:36

  • Émotions à la fin de la course et futurs objectifs

    37:27

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