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#12 LE SOMMEIL : Comprendre son Fonctionnement, Pourquoi Dort-on de Plus en Plus Mal ?

#12 LE SOMMEIL : Comprendre son Fonctionnement, Pourquoi Dort-on de Plus en Plus Mal ?

32min |24/04/2025
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Description

As-tu déjà pensé à l'impact que le manque de sommeil peut avoir sur ta vie quotidienne ? Dans cet épisode captivant, on aborde un sujet crucial : le sommeil. On commence par explorer ce qu'est réellement le sommeil et pourquoi il est essentiel pour notre bien-être. Dans notre société moderne, on constate un manque de sommeil croissant, alimenté par une culture qui privilégie la productivité et l’utilisation des réseaux sociaux aux détriment de notre santé.

Des données alarmantes révèlent que la qualité et la durée du sommeil se détériorent à l'échelle mondiale. On plonge également dans les différentes phases du sommeil et leur rôle fondamental dans la récupération et l'apprentissage.

En fin de compte, on insiste sur l'importance de considérer le sommeil comme un pilier de notre bien-être. Alors, prêt à réévaluer ton rapport au sommeil ?

Utilise le code de réduction GRAVESMOB40 valable pour tout nos programme mobilité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    ça vous fait les amis nous revoilà sur le podcast listen to your coach ici on parle sport performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même. J'espère que la team 100% Perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé. Aujourd'hui, nous allons parler du sommeil, on va définir ce que c'est, on va tenter de comprendre pourquoi on fait dodo et surtout on va faire un constat, un constat mondial autour du manque de sommeil qui ne fait que croître depuis ces dernières années à cause d'une société capitaliste en... totale croissance qui se nourrit des réseaux sociaux à balles. Donc, si tu es des îles, je te conseille fortement d'écouter cet épisode et peut-être qu'à la fin, tu seras plus souvent à l'heure au boulot. Pas comme moi parce que moi, là, je vais essayer de te donner des petites astuces pour que tu sois le pas comme moi. Et avant ça, les amis, il faut que vous me rendiez un petit service. On est tous un pote avec qui on s'entraîne qui a toujours, c'est systématique, c'est ninguerie, Il a toujours une douleur quelque part. Et tu sais, il te sort des phrases du style « Ouais, j'ai l'épaule froissée. Ausha, j'ai les hanches bloquées. » Ou il te sort des « J'ai un genou faible. Mon genou est froissé. » Tu vois, il te sort des dingueries comme ça. Et donc, si toi aussi, tu as un pote comme ça, tu vas sur mon compte Insta. Tu cliques sur le lien en biographie, que ce soit 100% perf ou mon compte perso Mathis28-du-Bapé. Et tu lui envoies le lien. de mes dernières programmations de mobilité. Et oui, c'est l'instant annonce du jour. Ce mois-ci, avec la team CrossFit Dégrave, on t'offre jusqu'à 40% de réduction avec le code GRAVEMOB40. OK. Alors, on a établi différents programmes. Enfin, c'est moi qui suis en charge de cela. Et actuellement, il y a trois programmes de mobilité. Programme épaules, genoux et hanches. qu'on a appelé Shoulder Flow, Hip Flow et Knee Express Routine, où en gros, on t'aide à développer ta structure articulaire et tissulaire pour une force optimale à des amplitudes améliorées et spécifiques. Je me suis basé sur les 4 piliers de la mobilité pour t'aider à améliorer ta capacité à percevoir le corps, à avoir une production de force optimale, peu importe le degré d'amplitude, et aussi surtout pour avoir un contrôle moteur efficace, histoire que tu puisses dire adieu de l'heure chronique et que tu puisses améliorer ton mouvement. à jamais. Alors la team, tu partages l'info à ton pote qui a qui doit faire très souvent des pauses c'est parce qu'en gros, tous les deux mois, il va voir son médecin et lui dit d'arrêter de faire du sport alors que le mouvement, c'est la base c'est la clé. Voilà, tu peux déjà lui partager le code promo comme ça, il ou elle te sera redevable à jamais. Ça fonctionne comme ça ici, t'as vu ? Donc les amis, fin de cette petite parenthèse, je la ferme très rapidement. Nous allons démarrer ce sujet avec une première partie sur qu'est-ce que le sommeil, c'est de comprendre le sommeil et on va essayer d'aller bien plus loin que le sommeil léger, le sommeil paradoxal le cycle circadien il faut éviter d'aller sur le téléphone une heure avant le sommeil de couper les UV et tout on va essayer d'aller bien plus loin que ça les amis je sais que vous connaissez, je vais pas vous prendre pour des moutons je sais que vous-même vous adhentez bien plus que cela de moi donc je me suis un petit peu intéressé A l'histoire en fait, parce que ce qui est intéressant de voir, c'est qu'on n'a pas toujours perçu le sommeil. de la même façon en fonction des périodes de l'existence au niveau de la recherche. Et ce qui est intéressant de voir, c'est qu'au XIXe siècle, on commence à avoir des explications physiologiques, et on commence à avoir des termes, des définitions, où on voit le sommeil comme une phase de repos du cerveau, et on commence à étudier le cerveau un peu plus en profondeur. Par contre, on est très limité d'un point de vue technologique. pas grand chose en fait pour pouvoir mesurer l'activité cérébrale, en fait on n'a rien du tout, si ce n'est des symptômes et des études, on observe le corps pendant son sommeil. A partir de la fin de la première guerre mondiale, donc au XXe siècle, en 1929, il va y avoir une invention qui va vraiment révolutionner la perception du sommeil et du cerveau. Ça va être l'invention de l'électroencéphalogramme qui va permettre d'observer l'activité cérébrale du cerveau, notamment... Pendant le sommeil. Et c'est en 1953 où on va découvrir ce qu'on appelle le sommeil paradoxal. Donc en fait, on pensait que l'activité cérébrale était complètement off lorsqu'on dormait. Et en fait, à partir de cette époque-là, donc 1953, on a cette fameuse découverte où en fait, on se rend compte que il y a une phase quand on dort où le sommeil, le cerveau, il est hyperactif et on mesure des activités cérébrales. Et du coup, on a une distinction entre sommeil lent et sommeil profond vers... la fin du XXe siècle. Et aujourd'hui, c'est très intéressant parce que, en fait, tout simplement, on s'accorde à dire, quand je dis « on » , en fait, c'est tous les spécialistes, tous les chercheurs, tous les médecins, même tous ceux qui travaillent dans les sciences humaines et sociales, on s'accorde à dire que, sur le fait que le sommeil est quelque chose de très complexe et que définir le sommeil, ça reste quand même très compliqué. mais si on doit le définir pas importe Pour tenter de le comprendre et pour faire simple, le sommeil c'est un état physiologique réversible caractérisé par une diminution de la conscience et une diminution de la réactivité aux stimuli externes. Donc d'un point de vue neurobiologique, on peut également le définir comme une interaction complexe entre diverses structures cérébrales qui régulent les cycles d'état de veille et les cycles d'état de sommeil. Et c'est là où on observe la diminution d'activité. motrices, pas cérébrales, je dis bien motrices, donc en gros ça va être tous les mouvements que l'on va produire. Et il y a une réduction de la perception de l'environnement extérieur, ce qui fait qu'on entend moins le bruit. Après, il y a des personnes qui vont clairement rien entendre lorsqu'ils vont dormir, genre typiquement mon cas. Et on a également une organisation cyclique en différentes phases. D'un point de vue neuro-anatomique, il y a différentes structures qui interviennent dans le... Dans le sommeil, au niveau du cerveau, on parle de structure cérébrale clé. Et donc, dans un premier temps, on a l'hypothalamus qui contient le noyau suprachiasmatique et qui est en fait un régulateur de l'horloge biologique. Et pour faire simple, c'est le chef d'orchestre du sommeil. C'est lui qui va contrôler la sécrétion de mélatonine, qui est l'hormone favorisant le sommeil, qui elle-même est sécrétée par la glande pinéale. en absence de lumière. Donc en gros, absence de lumière, l'hypothalamus envoie un signal à la glande pinale pour lui dire « Eh, chabin, envoie de la mélatonine et de la sérotonine. » Et c'est là le début de la phase nocturne du rythme circadien. Ensuite, vous avez le tronc cérébral. Lui, c'est le centre inhibiteur qui favorise l'endormissement. Pour faire simple, c'est lui qui contrôle la transition de l'état de veille à celle de sommeil. Puis pour terminer, lorsqu'on parle des structures cérébrales, vous avez le thalamus qui lui sert de relais sensoriel pendant l'éveil. En gros, si vous voulez, c'est comme si vous avez un casque et vous entendez plus ce qui se passe à l'extérieur de vous. Donc en gros, c'est lui qui va bloquer les signes sensoriels extérieurs qui sont traités par le cortex pour maintenir l'état de sommeil profond. Après, là où c'est intéressant, ça sera d'un point de vue hormonal, où on a les neurotransmetteurs. On a différents neurotransmetteurs qui sont impliqués. Alors, il y en a des tonnes, mais on va essayer de faire simple et de vulgariser au max pour que ce soit simple pour tout le monde. On a le neurotransmetteur GABA. qui du coup, c'est l'inhibiteur qui va favoriser l'endormissement. Ensuite, on a l'adénosine, qui augmente au fil de la journée et va augmenter l'impression de sommeil, l'envie de vouloir dormir. Et puis après, vous connaissez la sérotonine, qui est impliquée dans l'initiation du sommeil, et c'est elle qui va intervenir et permettre la sécrétion de mélatonine. Et puis après, vous avez... la noradrénaline, l'acétylcholine et la dopamine qui elles à l'inverse du sommeil vont favoriser l'éveil. Donc c'est elles qui nous maintiennent dans cet état d'éveil et c'est elles qui nous ramènent, qui nous sortent de l'état de sommeil pour nous ramener vers un état d'éveil. Et puis bien évidemment vous connaissez le neurotransmetteur de la mélatonine qui régule l'horloge interne et qui est en grande partie responsable de notre capacité. à s'endormir. Donc, il y a différentes phases, vous avez compris, vous le savez, il y a un ordre, il y a un déroulement, tout ne se passe pas comme ça. Le sommeil est cyclique et il se divise en phases qui durent environ 90 minutes. Pour faire simple, on va identifier 4 cycles. Le premier cycle est celui qu'on appelle le sommeil léger. C'est la transition de l'état de veille à celui de sommeil. C'est là où l'activité cérébrale commence à ralentir et c'est là où sur les... électroencéphalorame, on observe les ondes alpha puis theta. Ensuite, vous avez la phase 2, donc la phase de sommeil stable. On a une apparition des complexes K et fuseaux de sommeil. Et c'est là qu'on a une déconnexion progressive de l'environnement. Vous avez la phase 3, qui est la phase de sommeil profond, qui est dominée par les ondes delta, des ondes qui sont plutôt lentes et amples. Et c'est une phase que l'on caractérise comme une phase de récupération physique, avec notamment la sécrétion de l'hormone de croissance. Et enfin, vous le connaissez, vous avez la fameuse phase 4, celle du sommeil paradoxal. Là, on a l'activité cérébrale la plus intense, qui est même proche de celle de l'éveil. C'est cette phase où on rêve, on consolide notre mémoire. Et c'est aussi une phase de... de paralysie musculaire, c'est vraiment une phase où on a l'impression d'être complètement mort. Quand vous regardez les gens dormir, vous avez l'impression qu'ils sont morts, c'est qu'ils sont dans un sommeil profond. Et c'est une phase qui est régulée par les noyaux du tronc cérébral. Pour résumer et simplifier un petit peu tout cela, tout ce fonctionnement, pour le faire un peu dans l'ordre naturel des choses... Vous êtes exposé à la lumière tous les jours, et puis vers 19h, 20h, 21h, 22h, que sais-je, en fonction de la saison et en fonction de l'endroit où vous habitez, la lumière commence à diminuer, donc celle-ci diminue, et du coup on a une activation du système nerveux, cérébral, qui va venir sécréter davantage de mélatonine, qui va se faire via l'hypothalamus, qui va activer et inhiber... les systèmes d'éveil via les neurotransmetteurs GABA, la sérotonine, je l'ai déjà évoqué. Puis ensuite, vous avez du coup l'entrée dans l'état de sommeil avec les quatre phases qui sont dans l'ordre suivant, je vous le rappelle, sommeil léger, stable, profond, puis paradoxal. Et chaque nuit environ, on a 4 à 6 cycles de 90 minutes dans l'ordre de sommeil léger, sommeil stable, profond, paradoxal, etc. Et ça se répète. 4 à 6 fois lorsque l'on dort. Et puis vous allez vous réveiller suite à l'augmentation de la lumière dans la pièce dans laquelle vous dormez, ou alors peut-être suite à un signal très très fort qui va vous réveiller et sortir de l'état de sommeil de façon brutale. Et à ce moment-là, l'hypothalamus va envoyer le signal qui va permettre de diminuer la sécrétion de mélatonine et favoriser l'apparition des neurotransmetteurs de noradranéline, l'acétylconine, la dopamine, etc. qui vont favoriser la phase d'éveil. Je me suis intéressé aussi à un truc qui est assez cool, c'était en gros les théories sur la nécessité du sommeil, parce que bien évidemment on a compris que c'est une phase de récupération, oui c'est une phase où le cerveau de façon générale se repose, mais c'est aussi une phase où on consolide tous les apprentissages, toutes les nouvelles connexions synaptiques, neuronales qu'on a pu établir durant la journée. dans cette phase-là de sommet que tout se... se met en place, que tout se consolide. Et en fait, il y a différentes théories également sur la nécessité du sommeil. Alors, il y en existe des tonnes, et en gros, j'ai choisi un petit peu trois théories qui me semblaient à la fois cohérentes et à la fois un petit peu drôles. Vous avez la théorie de la restauration qui stipule tout simplement que pendant le sommeil, il y a la phase de réparation des tissus et consolidation des apprentissages, donc ça, tout normal. Vous avez la théorie de l'adaptation évolutive dans laquelle on stipule que le sommeil aurait évolué pour protéger l'individu durant les périodes de vulnérabilité. Je trouve ça plutôt fun, plutôt cool. En fait, c'est en faisant, en dormant qu'on a évolué. C'est un peu rigolo, je trouve. Et puis, pour terminer, pour citer un peu une troisième théorie sur la nécessité du sommeil, vous avez la théorie de la plasticité cérébrale. C'est la théorie selon laquelle le sommeil favorise les changements ... dans la structure et le fonctionnement cérébral. En fait, quand tu dors, limite, c'est là que tu progresses le plus. C'est un peu contradictoire, c'est un peu fun, je trouve. Il est temps d'enchaîner sur notre deuxième partie où on va parler du... Maintenant qu'on a compris ce que c'était le sommeil, maintenant que tu as compris pourquoi tu es là, tu es en mode, j'ai besoin de dormir. Maintenant que tu as compris quelle est ta véritable nature, que tu as compris pourquoi toi, en tant qu'être vivant, tu as besoin de dormir. Il est temps de comprendre aussi certaines choses auxquelles nous sommes exposés au quotidien, qui est le manque de sommeil. Parce que si tu es un être humain vivant activement dans notre société, tu as forcément été victime de manque de sommeil, que ce soit par obligation, que ce soit par choix, parce que tu as fait la teuf de ouf. Et voilà, on vit dans une société ultra moderne, une société où on observe des statistiques sur ce manque de sommeil, et on a de plus en plus d'études sur le sujet, avec des chiffres très révélateurs et inquiétants, j'ai même envie de dire. D'un point de vue mondial, on a une méta-analyse très récente qui est sortie, qui nous indique que 57,3% des individus, de la population, ont signalé une modification de la qualité du sommeil pendant le confinement lié à la Covid-19 et parmi ces 57,3%, il y en a 37,3% qui ont déclaré avoir eu une détérioration de leur sommeil après la pandémie du Covid-19. Alors il faut prendre ces chiffres avec des pincettes car elles sont issues d'un échantillon et en fait cet échantillon est agrandi proportionnellement à l'échelle mondiale car bon, à ce que je sache, ni vous ni moi avons été questionnés à ce sujet. Mais si on fait une mini-enquête autour de nous, si on se la joue un peu Sherlock Holmes, on se rend vite compte que beaucoup d'entre nous, voire même nous en fait, on est concerné par ce chiffre. Pour aller en ce sens, en 2017, on a une recommandation mondiale qui va être de 8 heures de sommeil, avec un minimum de 7 heures et un maximum de 9 heures. Mais le truc, c'est qu'on recense une moyenne, du coup en 2017, pour une population de 18 à 75 ans, de 6 heures 42 en France. Aujourd'hui en France, on est plutôt aux alentours des 7 heures, donc on est sur les heures minimales. pas optimale mais les recommandations minimales au Royaume-Uni on est à 6h30 en Inde aujourd'hui on est à 7h02 et si on regarde un peu chez nos voisins nord-américains, aux States les amis on est à 6h36 c'est quand même dingue et en même temps c'est pas étonnant là-bas donc on est bien en dessous des recommandations de 7 à 9h de sommeil en Europe et en Amérique du Nord et on se situe parmi les pays avec les moins bonnes durées de sommeil pour le moment je parle uniquement en durée Merci. Je ne parle même pas de la qualité de sommeil. Et si on s'intéresse aux projections à venir pour les 5-10 prochaines années, les amis, c'est plutôt terrible selon les intelligences artificielles et même les spécialistes. Après, il y a ceux qui sont optimistes, ceux qui sont un petit peu plus pessimistes. Mais de façon générale, quasiment tout le monde s'accorde sur une tendance à la baisse du durée de sommeil à cause de l'augmentation de l'utilisation des dispositifs électroniques qui viennent perturber. nos cycles et notre régulation d'état de sommeil et de veille. Et en termes de qualité, les amis, c'est pas mieux et c'est même pire, c'est chaud. Au Canada, il y a 50% des adultes pour une moyenne de 7h30, donc on est dans les recommandations respectées, qu'on a 50% des adultes qui déclarent avoir des insomnies. Ce qui est énorme, c'est quand même un adulte sur deux, pour une tranche de 25 à 40 ans. C'est complètement fou là-bas, c'est un truc de ouf. En 2023, on a également une étude de Santé publique France qui soutient que 40% de la population adulte déclare souffrir de troubles de sommeil à l'endormissement. Et parmi ces 40%, 13% sont victimes d'insomnie chronique. Alors ça, ce sont des chiffres pour les hommes et concernant les femmes, on est à 17%. Donc les femmes seraient victimes de beaucoup plus d'insomnie chronique par rapport aux hommes. pour une population qui est victime de troubles du sommeil. Et chez les jeunes en France, c'est encore plus dramatique, je pense. Et c'est vraiment sacrin. En France, en 2020, c'est quand même il y a 5 ans, c'est quand même assez récent, même si tout change de plus en plus vite, je trouve. En 2020, toujours avec Santé publique France, il relève une durée de sommeil moyenne à 7h45. pour des adolescents âgés de 13 à 18 ans, sachant que la recommandation est de 8 à 10 heures et que pour cette tranche d'âge-là, la recommandation minimale serait plutôt sur 9 heures que 8 heures. Donc on est à 7h45, donc chez certains jeunes, en moyenne, on est quasiment à 1 heure de sommeil en moins par rapport aux recommandations. pour cet âge-là. Donc, on est largement en dessous des valeurs optimales pour un sommeil sain et réparateur. Je ne sais pas ce que ça vous fait, mais moi, quand j'ai vu ces chiffres-là pour la première fois, je me suis dit, c'est chaud quand même. Et voilà, tout ça pour vous dire que, depuis plusieurs années, on observe en Europe et en Amérique du Nord un véritable déclin du sommeil, autant en termes de quantité qu'en termes de qualité. Alors que c'est un facteur essentiel pour notre équilibre psychologique, ça on le sait tous. Je ne vous apprends rien je pense à ce sujet là, mais je vous mets des chiffres, je vous mets des statistiques assez récentes et ce n'est pas des articles pompés à droite à gauche sur internet, ça reste quand même d'Organisation Mondiale de Santé, Santé Publique France, ils sont quand même des organisations qui font bien leur table je pense. Et voilà, c'est quand même assez révélateur de ce qui se passe un peu en ce moment, car maintenant ce qui est intéressant c'est de comprendre un peu les causes, quelles sont les causes sociétales et environnementales qui font qu'on en arrive là, et c'est pas un hasard si on se sent régulièrement fatigué, si on fait partie d'une société qui est en perpétuelle accélération, en croissance économique, où la productivité est glorifiée, et où il faut se lever tôt. pour bosser, s'occuper des enfants, les amener à l'école, on prend les bouchons, on se tape une heure de bouchons chaque jour si tout va bien. Et après quand tu rentres à la maison, il faut que tu répondes aux mails, il faut que tu répondes aux messages à toute heure. Quand tu rentres, tu es épuisé, c'est mardi soir, et ton sommeil passe au second plan dans la journée. Tu n'as même pas le temps de te faire une petite sieste. Tu ne peux pas en fait. Et du coup, on sacrifie nos temps de sommeil, et on sacrifie nos nuits pour essayer de réussir. pour gagner notre liberté dans un système qui nous pousse toujours à faire plus, car tout augmente, donc tu dois générer encore plus et toujours plus de revenus si tu veux garder un pouvoir d'achat convenable, car l'inflation, tu connais, c'est fou. Et d'ailleurs, est-ce que tu sais qu'il y a un lien direct entre le temps de trajet et la qualité de sommeil ? En gros, en France, la distance moyenne parcourue lors des trajets domicile-travail est d'environ 20 km, ce qui correspond en moyenne à un temps de trajet de 25 à 30 minutes. C'est une moyenne de trajet. L'impact sur le sommeil est le suivant. Les travailleurs ayant des trajets quotidiens de plus d'une heure chaque jour présentent un risque accru de 46% de dormir moins de 7 heures par nuit. Et du coup, cela va induire du stress et de la fatigue. Les trajets dépassant 30 minutes augmentent significativement le stress perçu, ce qui peut entraîner des troubles du sommeil. Et là, ce que je vous sors, c'est issu d'une étude de santé britannique qui est basée à partir de 34 000 travailleurs en partenariat avec l'université de Cambridge. Alors elle n'est pas très récente, ça date quand même de 2017, donc elle n'est pas non plus vieille. Quand même une référence, les amis, je vous parle d'une étude sur 34 000 individus. Quand je lis les données, les amis, c'est... C'est affolant. La conséquence sur notre santé mentale, avec le temps de trajet, le sommeil, c'est très très simple. La somnolence aujourd'hui est la deuxième cause d'accident mortel sur autoroute en France. Dormir moins de 5 heures multiplie... Le risque d'accident par 2,7%. En termes de santé mentale, les travailleurs avec plus d'une heure de transport par jour ont 33% de risque en plus de développer une dépression et 12% de risque en plus d'évoquer du stress au travail. C'est... je ne sais pas si vous réalisez, 30% mais ne serait-ce que juste 1%, déjà c'est énorme. Là on vous parle de 30% de risque en plus de développer une dépression en faisant... une heure de transport par jour, et c'est encore les données de l'étude britannique, je vous invente rien, les amis, c'est 30%, pour une heure de trajet par jour, je pense que... Et je pense que quasiment tout le monde qui va écouter cet épisode fait une heure de transport par jour. Moi, perso, une heure, c'est mon minima, en fait. Une heure de transport, c'est vraiment le minimum. Je peux aller bien au-delà de l'heure. donc ouais moi-même je ne l'ai jamais je m'exploite à des risques colossaux c'est terrible et puis tout ça, ça va avoir également des impacts sur notre santé, du coup vous l'avez compris compris, mais il n'y a pas que voilà, je vous ai sorti un petit peu cette donnée sur le temps de trajet parce que je pense qu'on est tous touchés par cela, et puis bien évidemment on est touchés par l'utilisation des médias électroniques et là, là c'est encore une fois les amis, cet épisode il n'est pas gay du tout, vraiment c'est terrible, mais voilà, en tout cas on apprend des choses, et ce qui compte c'est d'être conscient de la réalité et puis après on essaye de mettre les choses en place pour aller mieux dans son sens, le but c'est pas de procrastiner ... et de pleurer, de pleurnicher sur notre sort. Le but, c'est d'être conscient des choses et puis après, de pouvoir aller de l'avant. Et donc, pour revenir sur l'utilisation des médias électroniques, on a plusieurs méta-analyses qui ont révélé que l'utilisation des médias électroniques est significativement liée à une diminution de la qualité de sommeil et à une augmentation des troubles du sommeil. Effectivement, vous le savez déjà, mais on passe de plus en plus de temps... de temps sur les écrans, sur les réseaux sociaux à cause de l'abondance d'offres culturelles, économiques et intellectuelles sur les plateformes numériques comme ce podcast que je suis en train de vous présenter actuellement. Mais aussi et surtout car il y a une véritable stratégie de divertissement sur les réseaux. Et en ce sens, on reste du temps sur nos écrans parce qu'en fait, il y a de la tentation. il y a tout qui est fait pour qu'on reste des heures sur nos écrans, que ce soit sur le téléphone, que ce soit sur l'ordi, que ce soit à la télé, avec les émissions, les séries, les films. Donc voilà, il y a un véritable enjeu financier aujourd'hui pour tous les acteurs économiques de cet écosystème dont je fais et dont nous faisons tous partie, avec par exemple de la publicité, des droits audiovisuels qui génèrent des revenus en fonction de l'audience. Et j'ai envie de vous dire qu'en soi, rien de cela n'est grave à partir du moment où on ne tombe pas dans l'impulsivité et où ça ne devient pas quelque chose d'addictif. Et pour appuyer mes propos, j'ai lu une excellente recherche quantitative canadienne qui a évalué... les effets de l'utilisation des médias sur notre sommeil, et en particulier chez les jeunes. En gros, c'est une enquête sur les comportements de santé des jeunes adolescents. L'enquête a eu lieu de 2017 à 2018, avec, écoutez bien, 21 745 élèves, avec 287 écoles. Et ce qui est intéressant, c'est qu'il y avait une parité des sexes, avec même un peu plus de dominante, il y avait 55,2% de sexe féminin, donc c'est plutôt cool. Et cette enquête a été financée par l'Agence de Santé Publique Canadienne. Donc là, on est quand même sur du lourd. Et en termes de conflit d'intérêt, j'ai regardé, franchement, il n'y a pas de conflit d'intérêt, c'est quand même une étude qui est très intéressante et qui, pour moi, est très révélatrice. Alors, ce qui est intéressant, c'est de voir qu'ils ont établi des catégories. d'utilisation des médias sociaux. Ils ont établi cela en fonction de la fréquence d'utilisation, l'utilisation active, non active, intensive, et aussi ils ont établi des catégories en fonction de la présence des symptômes liés aux troubles du sommeil. Car ils ont observé qu'aux Etats-Unis, le pourcentage d'adolescents ayant fait état d'une utilisation intensive des médias sociaux, à savoir être en ligne presque constamment et passer de 25% à 45% en 5 ans. Donc attention, c'est une étude qui date de 2017. Donc ça veut dire qu'en 5 ans, il y a eu 20% d'augmentation sur l'utilisation intensive des médias sociaux. Donc c'est quand même fou. Donc ils ont identifié 3 types d'utilisation. Une utilisation active, donc tous les jours ou plusieurs fois par jour. Une utilisation non active, donc en gros c'était jamais ou une fois par semaine au maximum. et une utilisation intensives des médias, qui en gros c'était presque tout le temps. Donc là en gros c'est une utilisation qui est problématique. Ils ont également identifié 7 indicateurs de la santé de sommeil pour leur étude, donc symptômes d'insomnie, éveil dur, donc en gros c'est la difficulté à rester éveillé durant la journée, utilisation d'un écran avant de se coucher, durée de sommeil, variabilité du sommeil, heures de coucher tardives, les jours d'école et les heures de coucher tardives, les jours de repos en fin de semaine et jours de congé. Et là où c'est intéressant les amis, C'est quand on se penche sur les résultats statistiques. Et en gros, une utilisation active a été décédée à 43%. Sur les 21 745 élèves, 43,7% d'entre eux ont une utilisation active. 35,4% ont une utilisation intensive, donc plus de 30%. Et 14% ont une utilisation non active. Alors oui, on est basé sur des étudiants. canadiens, un échantillon de 20 000, c'est quand même beaucoup. Mais à l'échelle mondiale, c'est peu. Mais honnêtement, on peut aller à l'échelle humaine avec ces données-là, je pense, les amis. Lorsqu'on parle d'utilisation intensive, elle était beaucoup plus nombreuse chez les femmes, chez les filles, chez les jeunes adolescentes, les jeunes élèves. L'utilisation intensive des médias sociaux a été associée à un sommeil significativement moins bon. par tous les indicateurs de la santé du sommeil. Ils ont également conclu que l'utilisation problématique des médias sociaux a été associée au nombre maximal d'indicateurs défavorables de la santé du sommeil. Et puis, ils ont constaté qu'une utilisation non active était corrélée à de meilleurs indicateurs de la santé du sommeil qu'une utilisation active. En soi, tout cela n'est pas étonnant, mais là on a des chiffres, on a du concret, il y a une étude qui s'est penchée là-dessus. Et on connaît l'impact des réseaux sociaux sur notre sommeil, mais dans cet épisode, vous avez vu, je vous donne du concret. Vous voyez bien que les données et conclusions des enquêtes santé sont plutôt inquiétantes, car les troubles du sommeil ont un fort impact sur notre organisme. Et cela nous expose à des risques de maladies chroniques, comme du diabète et des troubles cardiovasculaires. Il faut imaginer tout cela, tout ce que je viens de vous dire, pour un adulte qui fait une à l'autre AG par jour, qui a une utilisation active, voire intensive sur les réseaux. ... Et là, je pense à ma génération, les jeunes comme moi, entre 20 et 30 ans, et voire plus, vous et moi, on est exposés à des risques très importants du trouble de sommeil. Je pense qu'il est important de comprendre cela, car on ne parle vraiment pas très souvent de ça, alors qu'on est exposés à des risques plutôt graves que l'on verra dans les prochains épisodes. Conclusion aujourd'hui, les amis, le constat est clair. Notre société moderne dort de moins en moins longtemps, de moins en moins bien. Depuis plusieurs années, les études... Les enquêtes statistiques, qu'elles soient de sources de financement public ou privé, montrent un déclin progressif de la qualité et de la durée du sommeil, aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. Ce phénomène est étroitement lié à l'évolution de nos modes de vie. L'hyperconnectivité, les surcharges mentales, le rythme de travail décalé et surtout l'omniprésence des réseaux sociaux. La présence du téléphone, en particulier l'utilisation de TikTok, Insta, Youtube, etc. grignote peu à peu nos soirées et retarde l'endormissement en stimulant notre cerveau à des moments où il devrait se relâcher. A force de scroller, de comparer, de consommer des contenus sans fin, on met en veille nos besoins fondamentaux dont le sommeil est l'un des plus importants. des piliers de notre santé. Pourtant, ce manque de repos sabote notre santé mentale, affaiblit nos performances physiques et nous rend plus vulnérables à l'anxiété et au stress chronique. Il faut être conscient de cela, les amis. Dormir, ce n'est pas juste une perte de temps, c'est un acte de performance, c'est un choix de santé fort. Et venant d'un martiniquais, certains vont rigoler, je sais que je vais me faire taquiner sur cette vanne quand même. Prochain épisode, les amis, on parlera des conséquences biologiques et hormonales du manque de sommeil. et de son impact sur notre santé, sur notre performance sportive. On va voir comment détecter si oui ou non on souffre de troubles du sommeil et comment faire en sorte de reprendre le contrôle. Si cet épisode t'a plu, partage-le autour de toi. Tu peux screen et mettre en story un tag en 100%perf ou mon compte perso. On a tous quelqu'un dans notre entourage qui sacrifie des bouts de nuit. Au nom de la productivité, il est temps les amis de reprendre le contrôle. Abonne-toi à Listen to Your Coach pour ne rien rater des prochains épisodes. Laisse un avis, un 5 étoiles si tu veux soutenir le podcast, si tu veux me soutenir et que tu aimes mon travail et le contenu. Et surtout, écoute ton corps, écoute ton coach. Je vous dis à très vite les amis, en l'eau de soleil. Ciao !

Chapters

  • Comprendre le sommeil et ses phases

    03:14

  • Le constat mondial sur le manque de sommeil

    14:12

  • Les causes du déclin du sommeil dans notre société

    31:00

  • Conclusion et prochaines étapes pour améliorer son sommeil

    31:57

Description

As-tu déjà pensé à l'impact que le manque de sommeil peut avoir sur ta vie quotidienne ? Dans cet épisode captivant, on aborde un sujet crucial : le sommeil. On commence par explorer ce qu'est réellement le sommeil et pourquoi il est essentiel pour notre bien-être. Dans notre société moderne, on constate un manque de sommeil croissant, alimenté par une culture qui privilégie la productivité et l’utilisation des réseaux sociaux aux détriment de notre santé.

Des données alarmantes révèlent que la qualité et la durée du sommeil se détériorent à l'échelle mondiale. On plonge également dans les différentes phases du sommeil et leur rôle fondamental dans la récupération et l'apprentissage.

En fin de compte, on insiste sur l'importance de considérer le sommeil comme un pilier de notre bien-être. Alors, prêt à réévaluer ton rapport au sommeil ?

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Transcription

  • Speaker #0

    ça vous fait les amis nous revoilà sur le podcast listen to your coach ici on parle sport performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même. J'espère que la team 100% Perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé. Aujourd'hui, nous allons parler du sommeil, on va définir ce que c'est, on va tenter de comprendre pourquoi on fait dodo et surtout on va faire un constat, un constat mondial autour du manque de sommeil qui ne fait que croître depuis ces dernières années à cause d'une société capitaliste en... totale croissance qui se nourrit des réseaux sociaux à balles. Donc, si tu es des îles, je te conseille fortement d'écouter cet épisode et peut-être qu'à la fin, tu seras plus souvent à l'heure au boulot. Pas comme moi parce que moi, là, je vais essayer de te donner des petites astuces pour que tu sois le pas comme moi. Et avant ça, les amis, il faut que vous me rendiez un petit service. On est tous un pote avec qui on s'entraîne qui a toujours, c'est systématique, c'est ninguerie, Il a toujours une douleur quelque part. Et tu sais, il te sort des phrases du style « Ouais, j'ai l'épaule froissée. Ausha, j'ai les hanches bloquées. » Ou il te sort des « J'ai un genou faible. Mon genou est froissé. » Tu vois, il te sort des dingueries comme ça. Et donc, si toi aussi, tu as un pote comme ça, tu vas sur mon compte Insta. Tu cliques sur le lien en biographie, que ce soit 100% perf ou mon compte perso Mathis28-du-Bapé. Et tu lui envoies le lien. de mes dernières programmations de mobilité. Et oui, c'est l'instant annonce du jour. Ce mois-ci, avec la team CrossFit Dégrave, on t'offre jusqu'à 40% de réduction avec le code GRAVEMOB40. OK. Alors, on a établi différents programmes. Enfin, c'est moi qui suis en charge de cela. Et actuellement, il y a trois programmes de mobilité. Programme épaules, genoux et hanches. qu'on a appelé Shoulder Flow, Hip Flow et Knee Express Routine, où en gros, on t'aide à développer ta structure articulaire et tissulaire pour une force optimale à des amplitudes améliorées et spécifiques. Je me suis basé sur les 4 piliers de la mobilité pour t'aider à améliorer ta capacité à percevoir le corps, à avoir une production de force optimale, peu importe le degré d'amplitude, et aussi surtout pour avoir un contrôle moteur efficace, histoire que tu puisses dire adieu de l'heure chronique et que tu puisses améliorer ton mouvement. à jamais. Alors la team, tu partages l'info à ton pote qui a qui doit faire très souvent des pauses c'est parce qu'en gros, tous les deux mois, il va voir son médecin et lui dit d'arrêter de faire du sport alors que le mouvement, c'est la base c'est la clé. Voilà, tu peux déjà lui partager le code promo comme ça, il ou elle te sera redevable à jamais. Ça fonctionne comme ça ici, t'as vu ? Donc les amis, fin de cette petite parenthèse, je la ferme très rapidement. Nous allons démarrer ce sujet avec une première partie sur qu'est-ce que le sommeil, c'est de comprendre le sommeil et on va essayer d'aller bien plus loin que le sommeil léger, le sommeil paradoxal le cycle circadien il faut éviter d'aller sur le téléphone une heure avant le sommeil de couper les UV et tout on va essayer d'aller bien plus loin que ça les amis je sais que vous connaissez, je vais pas vous prendre pour des moutons je sais que vous-même vous adhentez bien plus que cela de moi donc je me suis un petit peu intéressé A l'histoire en fait, parce que ce qui est intéressant de voir, c'est qu'on n'a pas toujours perçu le sommeil. de la même façon en fonction des périodes de l'existence au niveau de la recherche. Et ce qui est intéressant de voir, c'est qu'au XIXe siècle, on commence à avoir des explications physiologiques, et on commence à avoir des termes, des définitions, où on voit le sommeil comme une phase de repos du cerveau, et on commence à étudier le cerveau un peu plus en profondeur. Par contre, on est très limité d'un point de vue technologique. pas grand chose en fait pour pouvoir mesurer l'activité cérébrale, en fait on n'a rien du tout, si ce n'est des symptômes et des études, on observe le corps pendant son sommeil. A partir de la fin de la première guerre mondiale, donc au XXe siècle, en 1929, il va y avoir une invention qui va vraiment révolutionner la perception du sommeil et du cerveau. Ça va être l'invention de l'électroencéphalogramme qui va permettre d'observer l'activité cérébrale du cerveau, notamment... Pendant le sommeil. Et c'est en 1953 où on va découvrir ce qu'on appelle le sommeil paradoxal. Donc en fait, on pensait que l'activité cérébrale était complètement off lorsqu'on dormait. Et en fait, à partir de cette époque-là, donc 1953, on a cette fameuse découverte où en fait, on se rend compte que il y a une phase quand on dort où le sommeil, le cerveau, il est hyperactif et on mesure des activités cérébrales. Et du coup, on a une distinction entre sommeil lent et sommeil profond vers... la fin du XXe siècle. Et aujourd'hui, c'est très intéressant parce que, en fait, tout simplement, on s'accorde à dire, quand je dis « on » , en fait, c'est tous les spécialistes, tous les chercheurs, tous les médecins, même tous ceux qui travaillent dans les sciences humaines et sociales, on s'accorde à dire que, sur le fait que le sommeil est quelque chose de très complexe et que définir le sommeil, ça reste quand même très compliqué. mais si on doit le définir pas importe Pour tenter de le comprendre et pour faire simple, le sommeil c'est un état physiologique réversible caractérisé par une diminution de la conscience et une diminution de la réactivité aux stimuli externes. Donc d'un point de vue neurobiologique, on peut également le définir comme une interaction complexe entre diverses structures cérébrales qui régulent les cycles d'état de veille et les cycles d'état de sommeil. Et c'est là où on observe la diminution d'activité. motrices, pas cérébrales, je dis bien motrices, donc en gros ça va être tous les mouvements que l'on va produire. Et il y a une réduction de la perception de l'environnement extérieur, ce qui fait qu'on entend moins le bruit. Après, il y a des personnes qui vont clairement rien entendre lorsqu'ils vont dormir, genre typiquement mon cas. Et on a également une organisation cyclique en différentes phases. D'un point de vue neuro-anatomique, il y a différentes structures qui interviennent dans le... Dans le sommeil, au niveau du cerveau, on parle de structure cérébrale clé. Et donc, dans un premier temps, on a l'hypothalamus qui contient le noyau suprachiasmatique et qui est en fait un régulateur de l'horloge biologique. Et pour faire simple, c'est le chef d'orchestre du sommeil. C'est lui qui va contrôler la sécrétion de mélatonine, qui est l'hormone favorisant le sommeil, qui elle-même est sécrétée par la glande pinéale. en absence de lumière. Donc en gros, absence de lumière, l'hypothalamus envoie un signal à la glande pinale pour lui dire « Eh, chabin, envoie de la mélatonine et de la sérotonine. » Et c'est là le début de la phase nocturne du rythme circadien. Ensuite, vous avez le tronc cérébral. Lui, c'est le centre inhibiteur qui favorise l'endormissement. Pour faire simple, c'est lui qui contrôle la transition de l'état de veille à celle de sommeil. Puis pour terminer, lorsqu'on parle des structures cérébrales, vous avez le thalamus qui lui sert de relais sensoriel pendant l'éveil. En gros, si vous voulez, c'est comme si vous avez un casque et vous entendez plus ce qui se passe à l'extérieur de vous. Donc en gros, c'est lui qui va bloquer les signes sensoriels extérieurs qui sont traités par le cortex pour maintenir l'état de sommeil profond. Après, là où c'est intéressant, ça sera d'un point de vue hormonal, où on a les neurotransmetteurs. On a différents neurotransmetteurs qui sont impliqués. Alors, il y en a des tonnes, mais on va essayer de faire simple et de vulgariser au max pour que ce soit simple pour tout le monde. On a le neurotransmetteur GABA. qui du coup, c'est l'inhibiteur qui va favoriser l'endormissement. Ensuite, on a l'adénosine, qui augmente au fil de la journée et va augmenter l'impression de sommeil, l'envie de vouloir dormir. Et puis après, vous connaissez la sérotonine, qui est impliquée dans l'initiation du sommeil, et c'est elle qui va intervenir et permettre la sécrétion de mélatonine. Et puis après, vous avez... la noradrénaline, l'acétylcholine et la dopamine qui elles à l'inverse du sommeil vont favoriser l'éveil. Donc c'est elles qui nous maintiennent dans cet état d'éveil et c'est elles qui nous ramènent, qui nous sortent de l'état de sommeil pour nous ramener vers un état d'éveil. Et puis bien évidemment vous connaissez le neurotransmetteur de la mélatonine qui régule l'horloge interne et qui est en grande partie responsable de notre capacité. à s'endormir. Donc, il y a différentes phases, vous avez compris, vous le savez, il y a un ordre, il y a un déroulement, tout ne se passe pas comme ça. Le sommeil est cyclique et il se divise en phases qui durent environ 90 minutes. Pour faire simple, on va identifier 4 cycles. Le premier cycle est celui qu'on appelle le sommeil léger. C'est la transition de l'état de veille à celui de sommeil. C'est là où l'activité cérébrale commence à ralentir et c'est là où sur les... électroencéphalorame, on observe les ondes alpha puis theta. Ensuite, vous avez la phase 2, donc la phase de sommeil stable. On a une apparition des complexes K et fuseaux de sommeil. Et c'est là qu'on a une déconnexion progressive de l'environnement. Vous avez la phase 3, qui est la phase de sommeil profond, qui est dominée par les ondes delta, des ondes qui sont plutôt lentes et amples. Et c'est une phase que l'on caractérise comme une phase de récupération physique, avec notamment la sécrétion de l'hormone de croissance. Et enfin, vous le connaissez, vous avez la fameuse phase 4, celle du sommeil paradoxal. Là, on a l'activité cérébrale la plus intense, qui est même proche de celle de l'éveil. C'est cette phase où on rêve, on consolide notre mémoire. Et c'est aussi une phase de... de paralysie musculaire, c'est vraiment une phase où on a l'impression d'être complètement mort. Quand vous regardez les gens dormir, vous avez l'impression qu'ils sont morts, c'est qu'ils sont dans un sommeil profond. Et c'est une phase qui est régulée par les noyaux du tronc cérébral. Pour résumer et simplifier un petit peu tout cela, tout ce fonctionnement, pour le faire un peu dans l'ordre naturel des choses... Vous êtes exposé à la lumière tous les jours, et puis vers 19h, 20h, 21h, 22h, que sais-je, en fonction de la saison et en fonction de l'endroit où vous habitez, la lumière commence à diminuer, donc celle-ci diminue, et du coup on a une activation du système nerveux, cérébral, qui va venir sécréter davantage de mélatonine, qui va se faire via l'hypothalamus, qui va activer et inhiber... les systèmes d'éveil via les neurotransmetteurs GABA, la sérotonine, je l'ai déjà évoqué. Puis ensuite, vous avez du coup l'entrée dans l'état de sommeil avec les quatre phases qui sont dans l'ordre suivant, je vous le rappelle, sommeil léger, stable, profond, puis paradoxal. Et chaque nuit environ, on a 4 à 6 cycles de 90 minutes dans l'ordre de sommeil léger, sommeil stable, profond, paradoxal, etc. Et ça se répète. 4 à 6 fois lorsque l'on dort. Et puis vous allez vous réveiller suite à l'augmentation de la lumière dans la pièce dans laquelle vous dormez, ou alors peut-être suite à un signal très très fort qui va vous réveiller et sortir de l'état de sommeil de façon brutale. Et à ce moment-là, l'hypothalamus va envoyer le signal qui va permettre de diminuer la sécrétion de mélatonine et favoriser l'apparition des neurotransmetteurs de noradranéline, l'acétylconine, la dopamine, etc. qui vont favoriser la phase d'éveil. Je me suis intéressé aussi à un truc qui est assez cool, c'était en gros les théories sur la nécessité du sommeil, parce que bien évidemment on a compris que c'est une phase de récupération, oui c'est une phase où le cerveau de façon générale se repose, mais c'est aussi une phase où on consolide tous les apprentissages, toutes les nouvelles connexions synaptiques, neuronales qu'on a pu établir durant la journée. dans cette phase-là de sommet que tout se... se met en place, que tout se consolide. Et en fait, il y a différentes théories également sur la nécessité du sommeil. Alors, il y en existe des tonnes, et en gros, j'ai choisi un petit peu trois théories qui me semblaient à la fois cohérentes et à la fois un petit peu drôles. Vous avez la théorie de la restauration qui stipule tout simplement que pendant le sommeil, il y a la phase de réparation des tissus et consolidation des apprentissages, donc ça, tout normal. Vous avez la théorie de l'adaptation évolutive dans laquelle on stipule que le sommeil aurait évolué pour protéger l'individu durant les périodes de vulnérabilité. Je trouve ça plutôt fun, plutôt cool. En fait, c'est en faisant, en dormant qu'on a évolué. C'est un peu rigolo, je trouve. Et puis, pour terminer, pour citer un peu une troisième théorie sur la nécessité du sommeil, vous avez la théorie de la plasticité cérébrale. C'est la théorie selon laquelle le sommeil favorise les changements ... dans la structure et le fonctionnement cérébral. En fait, quand tu dors, limite, c'est là que tu progresses le plus. C'est un peu contradictoire, c'est un peu fun, je trouve. Il est temps d'enchaîner sur notre deuxième partie où on va parler du... Maintenant qu'on a compris ce que c'était le sommeil, maintenant que tu as compris pourquoi tu es là, tu es en mode, j'ai besoin de dormir. Maintenant que tu as compris quelle est ta véritable nature, que tu as compris pourquoi toi, en tant qu'être vivant, tu as besoin de dormir. Il est temps de comprendre aussi certaines choses auxquelles nous sommes exposés au quotidien, qui est le manque de sommeil. Parce que si tu es un être humain vivant activement dans notre société, tu as forcément été victime de manque de sommeil, que ce soit par obligation, que ce soit par choix, parce que tu as fait la teuf de ouf. Et voilà, on vit dans une société ultra moderne, une société où on observe des statistiques sur ce manque de sommeil, et on a de plus en plus d'études sur le sujet, avec des chiffres très révélateurs et inquiétants, j'ai même envie de dire. D'un point de vue mondial, on a une méta-analyse très récente qui est sortie, qui nous indique que 57,3% des individus, de la population, ont signalé une modification de la qualité du sommeil pendant le confinement lié à la Covid-19 et parmi ces 57,3%, il y en a 37,3% qui ont déclaré avoir eu une détérioration de leur sommeil après la pandémie du Covid-19. Alors il faut prendre ces chiffres avec des pincettes car elles sont issues d'un échantillon et en fait cet échantillon est agrandi proportionnellement à l'échelle mondiale car bon, à ce que je sache, ni vous ni moi avons été questionnés à ce sujet. Mais si on fait une mini-enquête autour de nous, si on se la joue un peu Sherlock Holmes, on se rend vite compte que beaucoup d'entre nous, voire même nous en fait, on est concerné par ce chiffre. Pour aller en ce sens, en 2017, on a une recommandation mondiale qui va être de 8 heures de sommeil, avec un minimum de 7 heures et un maximum de 9 heures. Mais le truc, c'est qu'on recense une moyenne, du coup en 2017, pour une population de 18 à 75 ans, de 6 heures 42 en France. Aujourd'hui en France, on est plutôt aux alentours des 7 heures, donc on est sur les heures minimales. pas optimale mais les recommandations minimales au Royaume-Uni on est à 6h30 en Inde aujourd'hui on est à 7h02 et si on regarde un peu chez nos voisins nord-américains, aux States les amis on est à 6h36 c'est quand même dingue et en même temps c'est pas étonnant là-bas donc on est bien en dessous des recommandations de 7 à 9h de sommeil en Europe et en Amérique du Nord et on se situe parmi les pays avec les moins bonnes durées de sommeil pour le moment je parle uniquement en durée Merci. Je ne parle même pas de la qualité de sommeil. Et si on s'intéresse aux projections à venir pour les 5-10 prochaines années, les amis, c'est plutôt terrible selon les intelligences artificielles et même les spécialistes. Après, il y a ceux qui sont optimistes, ceux qui sont un petit peu plus pessimistes. Mais de façon générale, quasiment tout le monde s'accorde sur une tendance à la baisse du durée de sommeil à cause de l'augmentation de l'utilisation des dispositifs électroniques qui viennent perturber. nos cycles et notre régulation d'état de sommeil et de veille. Et en termes de qualité, les amis, c'est pas mieux et c'est même pire, c'est chaud. Au Canada, il y a 50% des adultes pour une moyenne de 7h30, donc on est dans les recommandations respectées, qu'on a 50% des adultes qui déclarent avoir des insomnies. Ce qui est énorme, c'est quand même un adulte sur deux, pour une tranche de 25 à 40 ans. C'est complètement fou là-bas, c'est un truc de ouf. En 2023, on a également une étude de Santé publique France qui soutient que 40% de la population adulte déclare souffrir de troubles de sommeil à l'endormissement. Et parmi ces 40%, 13% sont victimes d'insomnie chronique. Alors ça, ce sont des chiffres pour les hommes et concernant les femmes, on est à 17%. Donc les femmes seraient victimes de beaucoup plus d'insomnie chronique par rapport aux hommes. pour une population qui est victime de troubles du sommeil. Et chez les jeunes en France, c'est encore plus dramatique, je pense. Et c'est vraiment sacrin. En France, en 2020, c'est quand même il y a 5 ans, c'est quand même assez récent, même si tout change de plus en plus vite, je trouve. En 2020, toujours avec Santé publique France, il relève une durée de sommeil moyenne à 7h45. pour des adolescents âgés de 13 à 18 ans, sachant que la recommandation est de 8 à 10 heures et que pour cette tranche d'âge-là, la recommandation minimale serait plutôt sur 9 heures que 8 heures. Donc on est à 7h45, donc chez certains jeunes, en moyenne, on est quasiment à 1 heure de sommeil en moins par rapport aux recommandations. pour cet âge-là. Donc, on est largement en dessous des valeurs optimales pour un sommeil sain et réparateur. Je ne sais pas ce que ça vous fait, mais moi, quand j'ai vu ces chiffres-là pour la première fois, je me suis dit, c'est chaud quand même. Et voilà, tout ça pour vous dire que, depuis plusieurs années, on observe en Europe et en Amérique du Nord un véritable déclin du sommeil, autant en termes de quantité qu'en termes de qualité. Alors que c'est un facteur essentiel pour notre équilibre psychologique, ça on le sait tous. Je ne vous apprends rien je pense à ce sujet là, mais je vous mets des chiffres, je vous mets des statistiques assez récentes et ce n'est pas des articles pompés à droite à gauche sur internet, ça reste quand même d'Organisation Mondiale de Santé, Santé Publique France, ils sont quand même des organisations qui font bien leur table je pense. Et voilà, c'est quand même assez révélateur de ce qui se passe un peu en ce moment, car maintenant ce qui est intéressant c'est de comprendre un peu les causes, quelles sont les causes sociétales et environnementales qui font qu'on en arrive là, et c'est pas un hasard si on se sent régulièrement fatigué, si on fait partie d'une société qui est en perpétuelle accélération, en croissance économique, où la productivité est glorifiée, et où il faut se lever tôt. pour bosser, s'occuper des enfants, les amener à l'école, on prend les bouchons, on se tape une heure de bouchons chaque jour si tout va bien. Et après quand tu rentres à la maison, il faut que tu répondes aux mails, il faut que tu répondes aux messages à toute heure. Quand tu rentres, tu es épuisé, c'est mardi soir, et ton sommeil passe au second plan dans la journée. Tu n'as même pas le temps de te faire une petite sieste. Tu ne peux pas en fait. Et du coup, on sacrifie nos temps de sommeil, et on sacrifie nos nuits pour essayer de réussir. pour gagner notre liberté dans un système qui nous pousse toujours à faire plus, car tout augmente, donc tu dois générer encore plus et toujours plus de revenus si tu veux garder un pouvoir d'achat convenable, car l'inflation, tu connais, c'est fou. Et d'ailleurs, est-ce que tu sais qu'il y a un lien direct entre le temps de trajet et la qualité de sommeil ? En gros, en France, la distance moyenne parcourue lors des trajets domicile-travail est d'environ 20 km, ce qui correspond en moyenne à un temps de trajet de 25 à 30 minutes. C'est une moyenne de trajet. L'impact sur le sommeil est le suivant. Les travailleurs ayant des trajets quotidiens de plus d'une heure chaque jour présentent un risque accru de 46% de dormir moins de 7 heures par nuit. Et du coup, cela va induire du stress et de la fatigue. Les trajets dépassant 30 minutes augmentent significativement le stress perçu, ce qui peut entraîner des troubles du sommeil. Et là, ce que je vous sors, c'est issu d'une étude de santé britannique qui est basée à partir de 34 000 travailleurs en partenariat avec l'université de Cambridge. Alors elle n'est pas très récente, ça date quand même de 2017, donc elle n'est pas non plus vieille. Quand même une référence, les amis, je vous parle d'une étude sur 34 000 individus. Quand je lis les données, les amis, c'est... C'est affolant. La conséquence sur notre santé mentale, avec le temps de trajet, le sommeil, c'est très très simple. La somnolence aujourd'hui est la deuxième cause d'accident mortel sur autoroute en France. Dormir moins de 5 heures multiplie... Le risque d'accident par 2,7%. En termes de santé mentale, les travailleurs avec plus d'une heure de transport par jour ont 33% de risque en plus de développer une dépression et 12% de risque en plus d'évoquer du stress au travail. C'est... je ne sais pas si vous réalisez, 30% mais ne serait-ce que juste 1%, déjà c'est énorme. Là on vous parle de 30% de risque en plus de développer une dépression en faisant... une heure de transport par jour, et c'est encore les données de l'étude britannique, je vous invente rien, les amis, c'est 30%, pour une heure de trajet par jour, je pense que... Et je pense que quasiment tout le monde qui va écouter cet épisode fait une heure de transport par jour. Moi, perso, une heure, c'est mon minima, en fait. Une heure de transport, c'est vraiment le minimum. Je peux aller bien au-delà de l'heure. donc ouais moi-même je ne l'ai jamais je m'exploite à des risques colossaux c'est terrible et puis tout ça, ça va avoir également des impacts sur notre santé, du coup vous l'avez compris compris, mais il n'y a pas que voilà, je vous ai sorti un petit peu cette donnée sur le temps de trajet parce que je pense qu'on est tous touchés par cela, et puis bien évidemment on est touchés par l'utilisation des médias électroniques et là, là c'est encore une fois les amis, cet épisode il n'est pas gay du tout, vraiment c'est terrible, mais voilà, en tout cas on apprend des choses, et ce qui compte c'est d'être conscient de la réalité et puis après on essaye de mettre les choses en place pour aller mieux dans son sens, le but c'est pas de procrastiner ... et de pleurer, de pleurnicher sur notre sort. Le but, c'est d'être conscient des choses et puis après, de pouvoir aller de l'avant. Et donc, pour revenir sur l'utilisation des médias électroniques, on a plusieurs méta-analyses qui ont révélé que l'utilisation des médias électroniques est significativement liée à une diminution de la qualité de sommeil et à une augmentation des troubles du sommeil. Effectivement, vous le savez déjà, mais on passe de plus en plus de temps... de temps sur les écrans, sur les réseaux sociaux à cause de l'abondance d'offres culturelles, économiques et intellectuelles sur les plateformes numériques comme ce podcast que je suis en train de vous présenter actuellement. Mais aussi et surtout car il y a une véritable stratégie de divertissement sur les réseaux. Et en ce sens, on reste du temps sur nos écrans parce qu'en fait, il y a de la tentation. il y a tout qui est fait pour qu'on reste des heures sur nos écrans, que ce soit sur le téléphone, que ce soit sur l'ordi, que ce soit à la télé, avec les émissions, les séries, les films. Donc voilà, il y a un véritable enjeu financier aujourd'hui pour tous les acteurs économiques de cet écosystème dont je fais et dont nous faisons tous partie, avec par exemple de la publicité, des droits audiovisuels qui génèrent des revenus en fonction de l'audience. Et j'ai envie de vous dire qu'en soi, rien de cela n'est grave à partir du moment où on ne tombe pas dans l'impulsivité et où ça ne devient pas quelque chose d'addictif. Et pour appuyer mes propos, j'ai lu une excellente recherche quantitative canadienne qui a évalué... les effets de l'utilisation des médias sur notre sommeil, et en particulier chez les jeunes. En gros, c'est une enquête sur les comportements de santé des jeunes adolescents. L'enquête a eu lieu de 2017 à 2018, avec, écoutez bien, 21 745 élèves, avec 287 écoles. Et ce qui est intéressant, c'est qu'il y avait une parité des sexes, avec même un peu plus de dominante, il y avait 55,2% de sexe féminin, donc c'est plutôt cool. Et cette enquête a été financée par l'Agence de Santé Publique Canadienne. Donc là, on est quand même sur du lourd. Et en termes de conflit d'intérêt, j'ai regardé, franchement, il n'y a pas de conflit d'intérêt, c'est quand même une étude qui est très intéressante et qui, pour moi, est très révélatrice. Alors, ce qui est intéressant, c'est de voir qu'ils ont établi des catégories. d'utilisation des médias sociaux. Ils ont établi cela en fonction de la fréquence d'utilisation, l'utilisation active, non active, intensive, et aussi ils ont établi des catégories en fonction de la présence des symptômes liés aux troubles du sommeil. Car ils ont observé qu'aux Etats-Unis, le pourcentage d'adolescents ayant fait état d'une utilisation intensive des médias sociaux, à savoir être en ligne presque constamment et passer de 25% à 45% en 5 ans. Donc attention, c'est une étude qui date de 2017. Donc ça veut dire qu'en 5 ans, il y a eu 20% d'augmentation sur l'utilisation intensive des médias sociaux. Donc c'est quand même fou. Donc ils ont identifié 3 types d'utilisation. Une utilisation active, donc tous les jours ou plusieurs fois par jour. Une utilisation non active, donc en gros c'était jamais ou une fois par semaine au maximum. et une utilisation intensives des médias, qui en gros c'était presque tout le temps. Donc là en gros c'est une utilisation qui est problématique. Ils ont également identifié 7 indicateurs de la santé de sommeil pour leur étude, donc symptômes d'insomnie, éveil dur, donc en gros c'est la difficulté à rester éveillé durant la journée, utilisation d'un écran avant de se coucher, durée de sommeil, variabilité du sommeil, heures de coucher tardives, les jours d'école et les heures de coucher tardives, les jours de repos en fin de semaine et jours de congé. Et là où c'est intéressant les amis, C'est quand on se penche sur les résultats statistiques. Et en gros, une utilisation active a été décédée à 43%. Sur les 21 745 élèves, 43,7% d'entre eux ont une utilisation active. 35,4% ont une utilisation intensive, donc plus de 30%. Et 14% ont une utilisation non active. Alors oui, on est basé sur des étudiants. canadiens, un échantillon de 20 000, c'est quand même beaucoup. Mais à l'échelle mondiale, c'est peu. Mais honnêtement, on peut aller à l'échelle humaine avec ces données-là, je pense, les amis. Lorsqu'on parle d'utilisation intensive, elle était beaucoup plus nombreuse chez les femmes, chez les filles, chez les jeunes adolescentes, les jeunes élèves. L'utilisation intensive des médias sociaux a été associée à un sommeil significativement moins bon. par tous les indicateurs de la santé du sommeil. Ils ont également conclu que l'utilisation problématique des médias sociaux a été associée au nombre maximal d'indicateurs défavorables de la santé du sommeil. Et puis, ils ont constaté qu'une utilisation non active était corrélée à de meilleurs indicateurs de la santé du sommeil qu'une utilisation active. En soi, tout cela n'est pas étonnant, mais là on a des chiffres, on a du concret, il y a une étude qui s'est penchée là-dessus. Et on connaît l'impact des réseaux sociaux sur notre sommeil, mais dans cet épisode, vous avez vu, je vous donne du concret. Vous voyez bien que les données et conclusions des enquêtes santé sont plutôt inquiétantes, car les troubles du sommeil ont un fort impact sur notre organisme. Et cela nous expose à des risques de maladies chroniques, comme du diabète et des troubles cardiovasculaires. Il faut imaginer tout cela, tout ce que je viens de vous dire, pour un adulte qui fait une à l'autre AG par jour, qui a une utilisation active, voire intensive sur les réseaux. ... Et là, je pense à ma génération, les jeunes comme moi, entre 20 et 30 ans, et voire plus, vous et moi, on est exposés à des risques très importants du trouble de sommeil. Je pense qu'il est important de comprendre cela, car on ne parle vraiment pas très souvent de ça, alors qu'on est exposés à des risques plutôt graves que l'on verra dans les prochains épisodes. Conclusion aujourd'hui, les amis, le constat est clair. Notre société moderne dort de moins en moins longtemps, de moins en moins bien. Depuis plusieurs années, les études... Les enquêtes statistiques, qu'elles soient de sources de financement public ou privé, montrent un déclin progressif de la qualité et de la durée du sommeil, aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. Ce phénomène est étroitement lié à l'évolution de nos modes de vie. L'hyperconnectivité, les surcharges mentales, le rythme de travail décalé et surtout l'omniprésence des réseaux sociaux. La présence du téléphone, en particulier l'utilisation de TikTok, Insta, Youtube, etc. grignote peu à peu nos soirées et retarde l'endormissement en stimulant notre cerveau à des moments où il devrait se relâcher. A force de scroller, de comparer, de consommer des contenus sans fin, on met en veille nos besoins fondamentaux dont le sommeil est l'un des plus importants. des piliers de notre santé. Pourtant, ce manque de repos sabote notre santé mentale, affaiblit nos performances physiques et nous rend plus vulnérables à l'anxiété et au stress chronique. Il faut être conscient de cela, les amis. Dormir, ce n'est pas juste une perte de temps, c'est un acte de performance, c'est un choix de santé fort. Et venant d'un martiniquais, certains vont rigoler, je sais que je vais me faire taquiner sur cette vanne quand même. Prochain épisode, les amis, on parlera des conséquences biologiques et hormonales du manque de sommeil. et de son impact sur notre santé, sur notre performance sportive. On va voir comment détecter si oui ou non on souffre de troubles du sommeil et comment faire en sorte de reprendre le contrôle. Si cet épisode t'a plu, partage-le autour de toi. Tu peux screen et mettre en story un tag en 100%perf ou mon compte perso. On a tous quelqu'un dans notre entourage qui sacrifie des bouts de nuit. Au nom de la productivité, il est temps les amis de reprendre le contrôle. Abonne-toi à Listen to Your Coach pour ne rien rater des prochains épisodes. Laisse un avis, un 5 étoiles si tu veux soutenir le podcast, si tu veux me soutenir et que tu aimes mon travail et le contenu. Et surtout, écoute ton corps, écoute ton coach. Je vous dis à très vite les amis, en l'eau de soleil. Ciao !

Chapters

  • Comprendre le sommeil et ses phases

    03:14

  • Le constat mondial sur le manque de sommeil

    14:12

  • Les causes du déclin du sommeil dans notre société

    31:00

  • Conclusion et prochaines étapes pour améliorer son sommeil

    31:57

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Description

As-tu déjà pensé à l'impact que le manque de sommeil peut avoir sur ta vie quotidienne ? Dans cet épisode captivant, on aborde un sujet crucial : le sommeil. On commence par explorer ce qu'est réellement le sommeil et pourquoi il est essentiel pour notre bien-être. Dans notre société moderne, on constate un manque de sommeil croissant, alimenté par une culture qui privilégie la productivité et l’utilisation des réseaux sociaux aux détriment de notre santé.

Des données alarmantes révèlent que la qualité et la durée du sommeil se détériorent à l'échelle mondiale. On plonge également dans les différentes phases du sommeil et leur rôle fondamental dans la récupération et l'apprentissage.

En fin de compte, on insiste sur l'importance de considérer le sommeil comme un pilier de notre bien-être. Alors, prêt à réévaluer ton rapport au sommeil ?

Utilise le code de réduction GRAVESMOB40 valable pour tout nos programme mobilité


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    ça vous fait les amis nous revoilà sur le podcast listen to your coach ici on parle sport performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même. J'espère que la team 100% Perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé. Aujourd'hui, nous allons parler du sommeil, on va définir ce que c'est, on va tenter de comprendre pourquoi on fait dodo et surtout on va faire un constat, un constat mondial autour du manque de sommeil qui ne fait que croître depuis ces dernières années à cause d'une société capitaliste en... totale croissance qui se nourrit des réseaux sociaux à balles. Donc, si tu es des îles, je te conseille fortement d'écouter cet épisode et peut-être qu'à la fin, tu seras plus souvent à l'heure au boulot. Pas comme moi parce que moi, là, je vais essayer de te donner des petites astuces pour que tu sois le pas comme moi. Et avant ça, les amis, il faut que vous me rendiez un petit service. On est tous un pote avec qui on s'entraîne qui a toujours, c'est systématique, c'est ninguerie, Il a toujours une douleur quelque part. Et tu sais, il te sort des phrases du style « Ouais, j'ai l'épaule froissée. Ausha, j'ai les hanches bloquées. » Ou il te sort des « J'ai un genou faible. Mon genou est froissé. » Tu vois, il te sort des dingueries comme ça. Et donc, si toi aussi, tu as un pote comme ça, tu vas sur mon compte Insta. Tu cliques sur le lien en biographie, que ce soit 100% perf ou mon compte perso Mathis28-du-Bapé. Et tu lui envoies le lien. de mes dernières programmations de mobilité. Et oui, c'est l'instant annonce du jour. Ce mois-ci, avec la team CrossFit Dégrave, on t'offre jusqu'à 40% de réduction avec le code GRAVEMOB40. OK. Alors, on a établi différents programmes. Enfin, c'est moi qui suis en charge de cela. Et actuellement, il y a trois programmes de mobilité. Programme épaules, genoux et hanches. qu'on a appelé Shoulder Flow, Hip Flow et Knee Express Routine, où en gros, on t'aide à développer ta structure articulaire et tissulaire pour une force optimale à des amplitudes améliorées et spécifiques. Je me suis basé sur les 4 piliers de la mobilité pour t'aider à améliorer ta capacité à percevoir le corps, à avoir une production de force optimale, peu importe le degré d'amplitude, et aussi surtout pour avoir un contrôle moteur efficace, histoire que tu puisses dire adieu de l'heure chronique et que tu puisses améliorer ton mouvement. à jamais. Alors la team, tu partages l'info à ton pote qui a qui doit faire très souvent des pauses c'est parce qu'en gros, tous les deux mois, il va voir son médecin et lui dit d'arrêter de faire du sport alors que le mouvement, c'est la base c'est la clé. Voilà, tu peux déjà lui partager le code promo comme ça, il ou elle te sera redevable à jamais. Ça fonctionne comme ça ici, t'as vu ? Donc les amis, fin de cette petite parenthèse, je la ferme très rapidement. Nous allons démarrer ce sujet avec une première partie sur qu'est-ce que le sommeil, c'est de comprendre le sommeil et on va essayer d'aller bien plus loin que le sommeil léger, le sommeil paradoxal le cycle circadien il faut éviter d'aller sur le téléphone une heure avant le sommeil de couper les UV et tout on va essayer d'aller bien plus loin que ça les amis je sais que vous connaissez, je vais pas vous prendre pour des moutons je sais que vous-même vous adhentez bien plus que cela de moi donc je me suis un petit peu intéressé A l'histoire en fait, parce que ce qui est intéressant de voir, c'est qu'on n'a pas toujours perçu le sommeil. de la même façon en fonction des périodes de l'existence au niveau de la recherche. Et ce qui est intéressant de voir, c'est qu'au XIXe siècle, on commence à avoir des explications physiologiques, et on commence à avoir des termes, des définitions, où on voit le sommeil comme une phase de repos du cerveau, et on commence à étudier le cerveau un peu plus en profondeur. Par contre, on est très limité d'un point de vue technologique. pas grand chose en fait pour pouvoir mesurer l'activité cérébrale, en fait on n'a rien du tout, si ce n'est des symptômes et des études, on observe le corps pendant son sommeil. A partir de la fin de la première guerre mondiale, donc au XXe siècle, en 1929, il va y avoir une invention qui va vraiment révolutionner la perception du sommeil et du cerveau. Ça va être l'invention de l'électroencéphalogramme qui va permettre d'observer l'activité cérébrale du cerveau, notamment... Pendant le sommeil. Et c'est en 1953 où on va découvrir ce qu'on appelle le sommeil paradoxal. Donc en fait, on pensait que l'activité cérébrale était complètement off lorsqu'on dormait. Et en fait, à partir de cette époque-là, donc 1953, on a cette fameuse découverte où en fait, on se rend compte que il y a une phase quand on dort où le sommeil, le cerveau, il est hyperactif et on mesure des activités cérébrales. Et du coup, on a une distinction entre sommeil lent et sommeil profond vers... la fin du XXe siècle. Et aujourd'hui, c'est très intéressant parce que, en fait, tout simplement, on s'accorde à dire, quand je dis « on » , en fait, c'est tous les spécialistes, tous les chercheurs, tous les médecins, même tous ceux qui travaillent dans les sciences humaines et sociales, on s'accorde à dire que, sur le fait que le sommeil est quelque chose de très complexe et que définir le sommeil, ça reste quand même très compliqué. mais si on doit le définir pas importe Pour tenter de le comprendre et pour faire simple, le sommeil c'est un état physiologique réversible caractérisé par une diminution de la conscience et une diminution de la réactivité aux stimuli externes. Donc d'un point de vue neurobiologique, on peut également le définir comme une interaction complexe entre diverses structures cérébrales qui régulent les cycles d'état de veille et les cycles d'état de sommeil. Et c'est là où on observe la diminution d'activité. motrices, pas cérébrales, je dis bien motrices, donc en gros ça va être tous les mouvements que l'on va produire. Et il y a une réduction de la perception de l'environnement extérieur, ce qui fait qu'on entend moins le bruit. Après, il y a des personnes qui vont clairement rien entendre lorsqu'ils vont dormir, genre typiquement mon cas. Et on a également une organisation cyclique en différentes phases. D'un point de vue neuro-anatomique, il y a différentes structures qui interviennent dans le... Dans le sommeil, au niveau du cerveau, on parle de structure cérébrale clé. Et donc, dans un premier temps, on a l'hypothalamus qui contient le noyau suprachiasmatique et qui est en fait un régulateur de l'horloge biologique. Et pour faire simple, c'est le chef d'orchestre du sommeil. C'est lui qui va contrôler la sécrétion de mélatonine, qui est l'hormone favorisant le sommeil, qui elle-même est sécrétée par la glande pinéale. en absence de lumière. Donc en gros, absence de lumière, l'hypothalamus envoie un signal à la glande pinale pour lui dire « Eh, chabin, envoie de la mélatonine et de la sérotonine. » Et c'est là le début de la phase nocturne du rythme circadien. Ensuite, vous avez le tronc cérébral. Lui, c'est le centre inhibiteur qui favorise l'endormissement. Pour faire simple, c'est lui qui contrôle la transition de l'état de veille à celle de sommeil. Puis pour terminer, lorsqu'on parle des structures cérébrales, vous avez le thalamus qui lui sert de relais sensoriel pendant l'éveil. En gros, si vous voulez, c'est comme si vous avez un casque et vous entendez plus ce qui se passe à l'extérieur de vous. Donc en gros, c'est lui qui va bloquer les signes sensoriels extérieurs qui sont traités par le cortex pour maintenir l'état de sommeil profond. Après, là où c'est intéressant, ça sera d'un point de vue hormonal, où on a les neurotransmetteurs. On a différents neurotransmetteurs qui sont impliqués. Alors, il y en a des tonnes, mais on va essayer de faire simple et de vulgariser au max pour que ce soit simple pour tout le monde. On a le neurotransmetteur GABA. qui du coup, c'est l'inhibiteur qui va favoriser l'endormissement. Ensuite, on a l'adénosine, qui augmente au fil de la journée et va augmenter l'impression de sommeil, l'envie de vouloir dormir. Et puis après, vous connaissez la sérotonine, qui est impliquée dans l'initiation du sommeil, et c'est elle qui va intervenir et permettre la sécrétion de mélatonine. Et puis après, vous avez... la noradrénaline, l'acétylcholine et la dopamine qui elles à l'inverse du sommeil vont favoriser l'éveil. Donc c'est elles qui nous maintiennent dans cet état d'éveil et c'est elles qui nous ramènent, qui nous sortent de l'état de sommeil pour nous ramener vers un état d'éveil. Et puis bien évidemment vous connaissez le neurotransmetteur de la mélatonine qui régule l'horloge interne et qui est en grande partie responsable de notre capacité. à s'endormir. Donc, il y a différentes phases, vous avez compris, vous le savez, il y a un ordre, il y a un déroulement, tout ne se passe pas comme ça. Le sommeil est cyclique et il se divise en phases qui durent environ 90 minutes. Pour faire simple, on va identifier 4 cycles. Le premier cycle est celui qu'on appelle le sommeil léger. C'est la transition de l'état de veille à celui de sommeil. C'est là où l'activité cérébrale commence à ralentir et c'est là où sur les... électroencéphalorame, on observe les ondes alpha puis theta. Ensuite, vous avez la phase 2, donc la phase de sommeil stable. On a une apparition des complexes K et fuseaux de sommeil. Et c'est là qu'on a une déconnexion progressive de l'environnement. Vous avez la phase 3, qui est la phase de sommeil profond, qui est dominée par les ondes delta, des ondes qui sont plutôt lentes et amples. Et c'est une phase que l'on caractérise comme une phase de récupération physique, avec notamment la sécrétion de l'hormone de croissance. Et enfin, vous le connaissez, vous avez la fameuse phase 4, celle du sommeil paradoxal. Là, on a l'activité cérébrale la plus intense, qui est même proche de celle de l'éveil. C'est cette phase où on rêve, on consolide notre mémoire. Et c'est aussi une phase de... de paralysie musculaire, c'est vraiment une phase où on a l'impression d'être complètement mort. Quand vous regardez les gens dormir, vous avez l'impression qu'ils sont morts, c'est qu'ils sont dans un sommeil profond. Et c'est une phase qui est régulée par les noyaux du tronc cérébral. Pour résumer et simplifier un petit peu tout cela, tout ce fonctionnement, pour le faire un peu dans l'ordre naturel des choses... Vous êtes exposé à la lumière tous les jours, et puis vers 19h, 20h, 21h, 22h, que sais-je, en fonction de la saison et en fonction de l'endroit où vous habitez, la lumière commence à diminuer, donc celle-ci diminue, et du coup on a une activation du système nerveux, cérébral, qui va venir sécréter davantage de mélatonine, qui va se faire via l'hypothalamus, qui va activer et inhiber... les systèmes d'éveil via les neurotransmetteurs GABA, la sérotonine, je l'ai déjà évoqué. Puis ensuite, vous avez du coup l'entrée dans l'état de sommeil avec les quatre phases qui sont dans l'ordre suivant, je vous le rappelle, sommeil léger, stable, profond, puis paradoxal. Et chaque nuit environ, on a 4 à 6 cycles de 90 minutes dans l'ordre de sommeil léger, sommeil stable, profond, paradoxal, etc. Et ça se répète. 4 à 6 fois lorsque l'on dort. Et puis vous allez vous réveiller suite à l'augmentation de la lumière dans la pièce dans laquelle vous dormez, ou alors peut-être suite à un signal très très fort qui va vous réveiller et sortir de l'état de sommeil de façon brutale. Et à ce moment-là, l'hypothalamus va envoyer le signal qui va permettre de diminuer la sécrétion de mélatonine et favoriser l'apparition des neurotransmetteurs de noradranéline, l'acétylconine, la dopamine, etc. qui vont favoriser la phase d'éveil. Je me suis intéressé aussi à un truc qui est assez cool, c'était en gros les théories sur la nécessité du sommeil, parce que bien évidemment on a compris que c'est une phase de récupération, oui c'est une phase où le cerveau de façon générale se repose, mais c'est aussi une phase où on consolide tous les apprentissages, toutes les nouvelles connexions synaptiques, neuronales qu'on a pu établir durant la journée. dans cette phase-là de sommet que tout se... se met en place, que tout se consolide. Et en fait, il y a différentes théories également sur la nécessité du sommeil. Alors, il y en existe des tonnes, et en gros, j'ai choisi un petit peu trois théories qui me semblaient à la fois cohérentes et à la fois un petit peu drôles. Vous avez la théorie de la restauration qui stipule tout simplement que pendant le sommeil, il y a la phase de réparation des tissus et consolidation des apprentissages, donc ça, tout normal. Vous avez la théorie de l'adaptation évolutive dans laquelle on stipule que le sommeil aurait évolué pour protéger l'individu durant les périodes de vulnérabilité. Je trouve ça plutôt fun, plutôt cool. En fait, c'est en faisant, en dormant qu'on a évolué. C'est un peu rigolo, je trouve. Et puis, pour terminer, pour citer un peu une troisième théorie sur la nécessité du sommeil, vous avez la théorie de la plasticité cérébrale. C'est la théorie selon laquelle le sommeil favorise les changements ... dans la structure et le fonctionnement cérébral. En fait, quand tu dors, limite, c'est là que tu progresses le plus. C'est un peu contradictoire, c'est un peu fun, je trouve. Il est temps d'enchaîner sur notre deuxième partie où on va parler du... Maintenant qu'on a compris ce que c'était le sommeil, maintenant que tu as compris pourquoi tu es là, tu es en mode, j'ai besoin de dormir. Maintenant que tu as compris quelle est ta véritable nature, que tu as compris pourquoi toi, en tant qu'être vivant, tu as besoin de dormir. Il est temps de comprendre aussi certaines choses auxquelles nous sommes exposés au quotidien, qui est le manque de sommeil. Parce que si tu es un être humain vivant activement dans notre société, tu as forcément été victime de manque de sommeil, que ce soit par obligation, que ce soit par choix, parce que tu as fait la teuf de ouf. Et voilà, on vit dans une société ultra moderne, une société où on observe des statistiques sur ce manque de sommeil, et on a de plus en plus d'études sur le sujet, avec des chiffres très révélateurs et inquiétants, j'ai même envie de dire. D'un point de vue mondial, on a une méta-analyse très récente qui est sortie, qui nous indique que 57,3% des individus, de la population, ont signalé une modification de la qualité du sommeil pendant le confinement lié à la Covid-19 et parmi ces 57,3%, il y en a 37,3% qui ont déclaré avoir eu une détérioration de leur sommeil après la pandémie du Covid-19. Alors il faut prendre ces chiffres avec des pincettes car elles sont issues d'un échantillon et en fait cet échantillon est agrandi proportionnellement à l'échelle mondiale car bon, à ce que je sache, ni vous ni moi avons été questionnés à ce sujet. Mais si on fait une mini-enquête autour de nous, si on se la joue un peu Sherlock Holmes, on se rend vite compte que beaucoup d'entre nous, voire même nous en fait, on est concerné par ce chiffre. Pour aller en ce sens, en 2017, on a une recommandation mondiale qui va être de 8 heures de sommeil, avec un minimum de 7 heures et un maximum de 9 heures. Mais le truc, c'est qu'on recense une moyenne, du coup en 2017, pour une population de 18 à 75 ans, de 6 heures 42 en France. Aujourd'hui en France, on est plutôt aux alentours des 7 heures, donc on est sur les heures minimales. pas optimale mais les recommandations minimales au Royaume-Uni on est à 6h30 en Inde aujourd'hui on est à 7h02 et si on regarde un peu chez nos voisins nord-américains, aux States les amis on est à 6h36 c'est quand même dingue et en même temps c'est pas étonnant là-bas donc on est bien en dessous des recommandations de 7 à 9h de sommeil en Europe et en Amérique du Nord et on se situe parmi les pays avec les moins bonnes durées de sommeil pour le moment je parle uniquement en durée Merci. Je ne parle même pas de la qualité de sommeil. Et si on s'intéresse aux projections à venir pour les 5-10 prochaines années, les amis, c'est plutôt terrible selon les intelligences artificielles et même les spécialistes. Après, il y a ceux qui sont optimistes, ceux qui sont un petit peu plus pessimistes. Mais de façon générale, quasiment tout le monde s'accorde sur une tendance à la baisse du durée de sommeil à cause de l'augmentation de l'utilisation des dispositifs électroniques qui viennent perturber. nos cycles et notre régulation d'état de sommeil et de veille. Et en termes de qualité, les amis, c'est pas mieux et c'est même pire, c'est chaud. Au Canada, il y a 50% des adultes pour une moyenne de 7h30, donc on est dans les recommandations respectées, qu'on a 50% des adultes qui déclarent avoir des insomnies. Ce qui est énorme, c'est quand même un adulte sur deux, pour une tranche de 25 à 40 ans. C'est complètement fou là-bas, c'est un truc de ouf. En 2023, on a également une étude de Santé publique France qui soutient que 40% de la population adulte déclare souffrir de troubles de sommeil à l'endormissement. Et parmi ces 40%, 13% sont victimes d'insomnie chronique. Alors ça, ce sont des chiffres pour les hommes et concernant les femmes, on est à 17%. Donc les femmes seraient victimes de beaucoup plus d'insomnie chronique par rapport aux hommes. pour une population qui est victime de troubles du sommeil. Et chez les jeunes en France, c'est encore plus dramatique, je pense. Et c'est vraiment sacrin. En France, en 2020, c'est quand même il y a 5 ans, c'est quand même assez récent, même si tout change de plus en plus vite, je trouve. En 2020, toujours avec Santé publique France, il relève une durée de sommeil moyenne à 7h45. pour des adolescents âgés de 13 à 18 ans, sachant que la recommandation est de 8 à 10 heures et que pour cette tranche d'âge-là, la recommandation minimale serait plutôt sur 9 heures que 8 heures. Donc on est à 7h45, donc chez certains jeunes, en moyenne, on est quasiment à 1 heure de sommeil en moins par rapport aux recommandations. pour cet âge-là. Donc, on est largement en dessous des valeurs optimales pour un sommeil sain et réparateur. Je ne sais pas ce que ça vous fait, mais moi, quand j'ai vu ces chiffres-là pour la première fois, je me suis dit, c'est chaud quand même. Et voilà, tout ça pour vous dire que, depuis plusieurs années, on observe en Europe et en Amérique du Nord un véritable déclin du sommeil, autant en termes de quantité qu'en termes de qualité. Alors que c'est un facteur essentiel pour notre équilibre psychologique, ça on le sait tous. Je ne vous apprends rien je pense à ce sujet là, mais je vous mets des chiffres, je vous mets des statistiques assez récentes et ce n'est pas des articles pompés à droite à gauche sur internet, ça reste quand même d'Organisation Mondiale de Santé, Santé Publique France, ils sont quand même des organisations qui font bien leur table je pense. Et voilà, c'est quand même assez révélateur de ce qui se passe un peu en ce moment, car maintenant ce qui est intéressant c'est de comprendre un peu les causes, quelles sont les causes sociétales et environnementales qui font qu'on en arrive là, et c'est pas un hasard si on se sent régulièrement fatigué, si on fait partie d'une société qui est en perpétuelle accélération, en croissance économique, où la productivité est glorifiée, et où il faut se lever tôt. pour bosser, s'occuper des enfants, les amener à l'école, on prend les bouchons, on se tape une heure de bouchons chaque jour si tout va bien. Et après quand tu rentres à la maison, il faut que tu répondes aux mails, il faut que tu répondes aux messages à toute heure. Quand tu rentres, tu es épuisé, c'est mardi soir, et ton sommeil passe au second plan dans la journée. Tu n'as même pas le temps de te faire une petite sieste. Tu ne peux pas en fait. Et du coup, on sacrifie nos temps de sommeil, et on sacrifie nos nuits pour essayer de réussir. pour gagner notre liberté dans un système qui nous pousse toujours à faire plus, car tout augmente, donc tu dois générer encore plus et toujours plus de revenus si tu veux garder un pouvoir d'achat convenable, car l'inflation, tu connais, c'est fou. Et d'ailleurs, est-ce que tu sais qu'il y a un lien direct entre le temps de trajet et la qualité de sommeil ? En gros, en France, la distance moyenne parcourue lors des trajets domicile-travail est d'environ 20 km, ce qui correspond en moyenne à un temps de trajet de 25 à 30 minutes. C'est une moyenne de trajet. L'impact sur le sommeil est le suivant. Les travailleurs ayant des trajets quotidiens de plus d'une heure chaque jour présentent un risque accru de 46% de dormir moins de 7 heures par nuit. Et du coup, cela va induire du stress et de la fatigue. Les trajets dépassant 30 minutes augmentent significativement le stress perçu, ce qui peut entraîner des troubles du sommeil. Et là, ce que je vous sors, c'est issu d'une étude de santé britannique qui est basée à partir de 34 000 travailleurs en partenariat avec l'université de Cambridge. Alors elle n'est pas très récente, ça date quand même de 2017, donc elle n'est pas non plus vieille. Quand même une référence, les amis, je vous parle d'une étude sur 34 000 individus. Quand je lis les données, les amis, c'est... C'est affolant. La conséquence sur notre santé mentale, avec le temps de trajet, le sommeil, c'est très très simple. La somnolence aujourd'hui est la deuxième cause d'accident mortel sur autoroute en France. Dormir moins de 5 heures multiplie... Le risque d'accident par 2,7%. En termes de santé mentale, les travailleurs avec plus d'une heure de transport par jour ont 33% de risque en plus de développer une dépression et 12% de risque en plus d'évoquer du stress au travail. C'est... je ne sais pas si vous réalisez, 30% mais ne serait-ce que juste 1%, déjà c'est énorme. Là on vous parle de 30% de risque en plus de développer une dépression en faisant... une heure de transport par jour, et c'est encore les données de l'étude britannique, je vous invente rien, les amis, c'est 30%, pour une heure de trajet par jour, je pense que... Et je pense que quasiment tout le monde qui va écouter cet épisode fait une heure de transport par jour. Moi, perso, une heure, c'est mon minima, en fait. Une heure de transport, c'est vraiment le minimum. Je peux aller bien au-delà de l'heure. donc ouais moi-même je ne l'ai jamais je m'exploite à des risques colossaux c'est terrible et puis tout ça, ça va avoir également des impacts sur notre santé, du coup vous l'avez compris compris, mais il n'y a pas que voilà, je vous ai sorti un petit peu cette donnée sur le temps de trajet parce que je pense qu'on est tous touchés par cela, et puis bien évidemment on est touchés par l'utilisation des médias électroniques et là, là c'est encore une fois les amis, cet épisode il n'est pas gay du tout, vraiment c'est terrible, mais voilà, en tout cas on apprend des choses, et ce qui compte c'est d'être conscient de la réalité et puis après on essaye de mettre les choses en place pour aller mieux dans son sens, le but c'est pas de procrastiner ... et de pleurer, de pleurnicher sur notre sort. Le but, c'est d'être conscient des choses et puis après, de pouvoir aller de l'avant. Et donc, pour revenir sur l'utilisation des médias électroniques, on a plusieurs méta-analyses qui ont révélé que l'utilisation des médias électroniques est significativement liée à une diminution de la qualité de sommeil et à une augmentation des troubles du sommeil. Effectivement, vous le savez déjà, mais on passe de plus en plus de temps... de temps sur les écrans, sur les réseaux sociaux à cause de l'abondance d'offres culturelles, économiques et intellectuelles sur les plateformes numériques comme ce podcast que je suis en train de vous présenter actuellement. Mais aussi et surtout car il y a une véritable stratégie de divertissement sur les réseaux. Et en ce sens, on reste du temps sur nos écrans parce qu'en fait, il y a de la tentation. il y a tout qui est fait pour qu'on reste des heures sur nos écrans, que ce soit sur le téléphone, que ce soit sur l'ordi, que ce soit à la télé, avec les émissions, les séries, les films. Donc voilà, il y a un véritable enjeu financier aujourd'hui pour tous les acteurs économiques de cet écosystème dont je fais et dont nous faisons tous partie, avec par exemple de la publicité, des droits audiovisuels qui génèrent des revenus en fonction de l'audience. Et j'ai envie de vous dire qu'en soi, rien de cela n'est grave à partir du moment où on ne tombe pas dans l'impulsivité et où ça ne devient pas quelque chose d'addictif. Et pour appuyer mes propos, j'ai lu une excellente recherche quantitative canadienne qui a évalué... les effets de l'utilisation des médias sur notre sommeil, et en particulier chez les jeunes. En gros, c'est une enquête sur les comportements de santé des jeunes adolescents. L'enquête a eu lieu de 2017 à 2018, avec, écoutez bien, 21 745 élèves, avec 287 écoles. Et ce qui est intéressant, c'est qu'il y avait une parité des sexes, avec même un peu plus de dominante, il y avait 55,2% de sexe féminin, donc c'est plutôt cool. Et cette enquête a été financée par l'Agence de Santé Publique Canadienne. Donc là, on est quand même sur du lourd. Et en termes de conflit d'intérêt, j'ai regardé, franchement, il n'y a pas de conflit d'intérêt, c'est quand même une étude qui est très intéressante et qui, pour moi, est très révélatrice. Alors, ce qui est intéressant, c'est de voir qu'ils ont établi des catégories. d'utilisation des médias sociaux. Ils ont établi cela en fonction de la fréquence d'utilisation, l'utilisation active, non active, intensive, et aussi ils ont établi des catégories en fonction de la présence des symptômes liés aux troubles du sommeil. Car ils ont observé qu'aux Etats-Unis, le pourcentage d'adolescents ayant fait état d'une utilisation intensive des médias sociaux, à savoir être en ligne presque constamment et passer de 25% à 45% en 5 ans. Donc attention, c'est une étude qui date de 2017. Donc ça veut dire qu'en 5 ans, il y a eu 20% d'augmentation sur l'utilisation intensive des médias sociaux. Donc c'est quand même fou. Donc ils ont identifié 3 types d'utilisation. Une utilisation active, donc tous les jours ou plusieurs fois par jour. Une utilisation non active, donc en gros c'était jamais ou une fois par semaine au maximum. et une utilisation intensives des médias, qui en gros c'était presque tout le temps. Donc là en gros c'est une utilisation qui est problématique. Ils ont également identifié 7 indicateurs de la santé de sommeil pour leur étude, donc symptômes d'insomnie, éveil dur, donc en gros c'est la difficulté à rester éveillé durant la journée, utilisation d'un écran avant de se coucher, durée de sommeil, variabilité du sommeil, heures de coucher tardives, les jours d'école et les heures de coucher tardives, les jours de repos en fin de semaine et jours de congé. Et là où c'est intéressant les amis, C'est quand on se penche sur les résultats statistiques. Et en gros, une utilisation active a été décédée à 43%. Sur les 21 745 élèves, 43,7% d'entre eux ont une utilisation active. 35,4% ont une utilisation intensive, donc plus de 30%. Et 14% ont une utilisation non active. Alors oui, on est basé sur des étudiants. canadiens, un échantillon de 20 000, c'est quand même beaucoup. Mais à l'échelle mondiale, c'est peu. Mais honnêtement, on peut aller à l'échelle humaine avec ces données-là, je pense, les amis. Lorsqu'on parle d'utilisation intensive, elle était beaucoup plus nombreuse chez les femmes, chez les filles, chez les jeunes adolescentes, les jeunes élèves. L'utilisation intensive des médias sociaux a été associée à un sommeil significativement moins bon. par tous les indicateurs de la santé du sommeil. Ils ont également conclu que l'utilisation problématique des médias sociaux a été associée au nombre maximal d'indicateurs défavorables de la santé du sommeil. Et puis, ils ont constaté qu'une utilisation non active était corrélée à de meilleurs indicateurs de la santé du sommeil qu'une utilisation active. En soi, tout cela n'est pas étonnant, mais là on a des chiffres, on a du concret, il y a une étude qui s'est penchée là-dessus. Et on connaît l'impact des réseaux sociaux sur notre sommeil, mais dans cet épisode, vous avez vu, je vous donne du concret. Vous voyez bien que les données et conclusions des enquêtes santé sont plutôt inquiétantes, car les troubles du sommeil ont un fort impact sur notre organisme. Et cela nous expose à des risques de maladies chroniques, comme du diabète et des troubles cardiovasculaires. Il faut imaginer tout cela, tout ce que je viens de vous dire, pour un adulte qui fait une à l'autre AG par jour, qui a une utilisation active, voire intensive sur les réseaux. ... Et là, je pense à ma génération, les jeunes comme moi, entre 20 et 30 ans, et voire plus, vous et moi, on est exposés à des risques très importants du trouble de sommeil. Je pense qu'il est important de comprendre cela, car on ne parle vraiment pas très souvent de ça, alors qu'on est exposés à des risques plutôt graves que l'on verra dans les prochains épisodes. Conclusion aujourd'hui, les amis, le constat est clair. Notre société moderne dort de moins en moins longtemps, de moins en moins bien. Depuis plusieurs années, les études... Les enquêtes statistiques, qu'elles soient de sources de financement public ou privé, montrent un déclin progressif de la qualité et de la durée du sommeil, aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. Ce phénomène est étroitement lié à l'évolution de nos modes de vie. L'hyperconnectivité, les surcharges mentales, le rythme de travail décalé et surtout l'omniprésence des réseaux sociaux. La présence du téléphone, en particulier l'utilisation de TikTok, Insta, Youtube, etc. grignote peu à peu nos soirées et retarde l'endormissement en stimulant notre cerveau à des moments où il devrait se relâcher. A force de scroller, de comparer, de consommer des contenus sans fin, on met en veille nos besoins fondamentaux dont le sommeil est l'un des plus importants. des piliers de notre santé. Pourtant, ce manque de repos sabote notre santé mentale, affaiblit nos performances physiques et nous rend plus vulnérables à l'anxiété et au stress chronique. Il faut être conscient de cela, les amis. Dormir, ce n'est pas juste une perte de temps, c'est un acte de performance, c'est un choix de santé fort. Et venant d'un martiniquais, certains vont rigoler, je sais que je vais me faire taquiner sur cette vanne quand même. Prochain épisode, les amis, on parlera des conséquences biologiques et hormonales du manque de sommeil. et de son impact sur notre santé, sur notre performance sportive. On va voir comment détecter si oui ou non on souffre de troubles du sommeil et comment faire en sorte de reprendre le contrôle. Si cet épisode t'a plu, partage-le autour de toi. Tu peux screen et mettre en story un tag en 100%perf ou mon compte perso. On a tous quelqu'un dans notre entourage qui sacrifie des bouts de nuit. Au nom de la productivité, il est temps les amis de reprendre le contrôle. Abonne-toi à Listen to Your Coach pour ne rien rater des prochains épisodes. Laisse un avis, un 5 étoiles si tu veux soutenir le podcast, si tu veux me soutenir et que tu aimes mon travail et le contenu. Et surtout, écoute ton corps, écoute ton coach. Je vous dis à très vite les amis, en l'eau de soleil. Ciao !

Chapters

  • Comprendre le sommeil et ses phases

    03:14

  • Le constat mondial sur le manque de sommeil

    14:12

  • Les causes du déclin du sommeil dans notre société

    31:00

  • Conclusion et prochaines étapes pour améliorer son sommeil

    31:57

Description

As-tu déjà pensé à l'impact que le manque de sommeil peut avoir sur ta vie quotidienne ? Dans cet épisode captivant, on aborde un sujet crucial : le sommeil. On commence par explorer ce qu'est réellement le sommeil et pourquoi il est essentiel pour notre bien-être. Dans notre société moderne, on constate un manque de sommeil croissant, alimenté par une culture qui privilégie la productivité et l’utilisation des réseaux sociaux aux détriment de notre santé.

Des données alarmantes révèlent que la qualité et la durée du sommeil se détériorent à l'échelle mondiale. On plonge également dans les différentes phases du sommeil et leur rôle fondamental dans la récupération et l'apprentissage.

En fin de compte, on insiste sur l'importance de considérer le sommeil comme un pilier de notre bien-être. Alors, prêt à réévaluer ton rapport au sommeil ?

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Transcription

  • Speaker #0

    ça vous fait les amis nous revoilà sur le podcast listen to your coach ici on parle sport performance, santé, bien-être, science, bref, tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même. J'espère que la team 100% Perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé. Aujourd'hui, nous allons parler du sommeil, on va définir ce que c'est, on va tenter de comprendre pourquoi on fait dodo et surtout on va faire un constat, un constat mondial autour du manque de sommeil qui ne fait que croître depuis ces dernières années à cause d'une société capitaliste en... totale croissance qui se nourrit des réseaux sociaux à balles. Donc, si tu es des îles, je te conseille fortement d'écouter cet épisode et peut-être qu'à la fin, tu seras plus souvent à l'heure au boulot. Pas comme moi parce que moi, là, je vais essayer de te donner des petites astuces pour que tu sois le pas comme moi. Et avant ça, les amis, il faut que vous me rendiez un petit service. On est tous un pote avec qui on s'entraîne qui a toujours, c'est systématique, c'est ninguerie, Il a toujours une douleur quelque part. Et tu sais, il te sort des phrases du style « Ouais, j'ai l'épaule froissée. Ausha, j'ai les hanches bloquées. » Ou il te sort des « J'ai un genou faible. Mon genou est froissé. » Tu vois, il te sort des dingueries comme ça. Et donc, si toi aussi, tu as un pote comme ça, tu vas sur mon compte Insta. Tu cliques sur le lien en biographie, que ce soit 100% perf ou mon compte perso Mathis28-du-Bapé. Et tu lui envoies le lien. de mes dernières programmations de mobilité. Et oui, c'est l'instant annonce du jour. Ce mois-ci, avec la team CrossFit Dégrave, on t'offre jusqu'à 40% de réduction avec le code GRAVEMOB40. OK. Alors, on a établi différents programmes. Enfin, c'est moi qui suis en charge de cela. Et actuellement, il y a trois programmes de mobilité. Programme épaules, genoux et hanches. qu'on a appelé Shoulder Flow, Hip Flow et Knee Express Routine, où en gros, on t'aide à développer ta structure articulaire et tissulaire pour une force optimale à des amplitudes améliorées et spécifiques. Je me suis basé sur les 4 piliers de la mobilité pour t'aider à améliorer ta capacité à percevoir le corps, à avoir une production de force optimale, peu importe le degré d'amplitude, et aussi surtout pour avoir un contrôle moteur efficace, histoire que tu puisses dire adieu de l'heure chronique et que tu puisses améliorer ton mouvement. à jamais. Alors la team, tu partages l'info à ton pote qui a qui doit faire très souvent des pauses c'est parce qu'en gros, tous les deux mois, il va voir son médecin et lui dit d'arrêter de faire du sport alors que le mouvement, c'est la base c'est la clé. Voilà, tu peux déjà lui partager le code promo comme ça, il ou elle te sera redevable à jamais. Ça fonctionne comme ça ici, t'as vu ? Donc les amis, fin de cette petite parenthèse, je la ferme très rapidement. Nous allons démarrer ce sujet avec une première partie sur qu'est-ce que le sommeil, c'est de comprendre le sommeil et on va essayer d'aller bien plus loin que le sommeil léger, le sommeil paradoxal le cycle circadien il faut éviter d'aller sur le téléphone une heure avant le sommeil de couper les UV et tout on va essayer d'aller bien plus loin que ça les amis je sais que vous connaissez, je vais pas vous prendre pour des moutons je sais que vous-même vous adhentez bien plus que cela de moi donc je me suis un petit peu intéressé A l'histoire en fait, parce que ce qui est intéressant de voir, c'est qu'on n'a pas toujours perçu le sommeil. de la même façon en fonction des périodes de l'existence au niveau de la recherche. Et ce qui est intéressant de voir, c'est qu'au XIXe siècle, on commence à avoir des explications physiologiques, et on commence à avoir des termes, des définitions, où on voit le sommeil comme une phase de repos du cerveau, et on commence à étudier le cerveau un peu plus en profondeur. Par contre, on est très limité d'un point de vue technologique. pas grand chose en fait pour pouvoir mesurer l'activité cérébrale, en fait on n'a rien du tout, si ce n'est des symptômes et des études, on observe le corps pendant son sommeil. A partir de la fin de la première guerre mondiale, donc au XXe siècle, en 1929, il va y avoir une invention qui va vraiment révolutionner la perception du sommeil et du cerveau. Ça va être l'invention de l'électroencéphalogramme qui va permettre d'observer l'activité cérébrale du cerveau, notamment... Pendant le sommeil. Et c'est en 1953 où on va découvrir ce qu'on appelle le sommeil paradoxal. Donc en fait, on pensait que l'activité cérébrale était complètement off lorsqu'on dormait. Et en fait, à partir de cette époque-là, donc 1953, on a cette fameuse découverte où en fait, on se rend compte que il y a une phase quand on dort où le sommeil, le cerveau, il est hyperactif et on mesure des activités cérébrales. Et du coup, on a une distinction entre sommeil lent et sommeil profond vers... la fin du XXe siècle. Et aujourd'hui, c'est très intéressant parce que, en fait, tout simplement, on s'accorde à dire, quand je dis « on » , en fait, c'est tous les spécialistes, tous les chercheurs, tous les médecins, même tous ceux qui travaillent dans les sciences humaines et sociales, on s'accorde à dire que, sur le fait que le sommeil est quelque chose de très complexe et que définir le sommeil, ça reste quand même très compliqué. mais si on doit le définir pas importe Pour tenter de le comprendre et pour faire simple, le sommeil c'est un état physiologique réversible caractérisé par une diminution de la conscience et une diminution de la réactivité aux stimuli externes. Donc d'un point de vue neurobiologique, on peut également le définir comme une interaction complexe entre diverses structures cérébrales qui régulent les cycles d'état de veille et les cycles d'état de sommeil. Et c'est là où on observe la diminution d'activité. motrices, pas cérébrales, je dis bien motrices, donc en gros ça va être tous les mouvements que l'on va produire. Et il y a une réduction de la perception de l'environnement extérieur, ce qui fait qu'on entend moins le bruit. Après, il y a des personnes qui vont clairement rien entendre lorsqu'ils vont dormir, genre typiquement mon cas. Et on a également une organisation cyclique en différentes phases. D'un point de vue neuro-anatomique, il y a différentes structures qui interviennent dans le... Dans le sommeil, au niveau du cerveau, on parle de structure cérébrale clé. Et donc, dans un premier temps, on a l'hypothalamus qui contient le noyau suprachiasmatique et qui est en fait un régulateur de l'horloge biologique. Et pour faire simple, c'est le chef d'orchestre du sommeil. C'est lui qui va contrôler la sécrétion de mélatonine, qui est l'hormone favorisant le sommeil, qui elle-même est sécrétée par la glande pinéale. en absence de lumière. Donc en gros, absence de lumière, l'hypothalamus envoie un signal à la glande pinale pour lui dire « Eh, chabin, envoie de la mélatonine et de la sérotonine. » Et c'est là le début de la phase nocturne du rythme circadien. Ensuite, vous avez le tronc cérébral. Lui, c'est le centre inhibiteur qui favorise l'endormissement. Pour faire simple, c'est lui qui contrôle la transition de l'état de veille à celle de sommeil. Puis pour terminer, lorsqu'on parle des structures cérébrales, vous avez le thalamus qui lui sert de relais sensoriel pendant l'éveil. En gros, si vous voulez, c'est comme si vous avez un casque et vous entendez plus ce qui se passe à l'extérieur de vous. Donc en gros, c'est lui qui va bloquer les signes sensoriels extérieurs qui sont traités par le cortex pour maintenir l'état de sommeil profond. Après, là où c'est intéressant, ça sera d'un point de vue hormonal, où on a les neurotransmetteurs. On a différents neurotransmetteurs qui sont impliqués. Alors, il y en a des tonnes, mais on va essayer de faire simple et de vulgariser au max pour que ce soit simple pour tout le monde. On a le neurotransmetteur GABA. qui du coup, c'est l'inhibiteur qui va favoriser l'endormissement. Ensuite, on a l'adénosine, qui augmente au fil de la journée et va augmenter l'impression de sommeil, l'envie de vouloir dormir. Et puis après, vous connaissez la sérotonine, qui est impliquée dans l'initiation du sommeil, et c'est elle qui va intervenir et permettre la sécrétion de mélatonine. Et puis après, vous avez... la noradrénaline, l'acétylcholine et la dopamine qui elles à l'inverse du sommeil vont favoriser l'éveil. Donc c'est elles qui nous maintiennent dans cet état d'éveil et c'est elles qui nous ramènent, qui nous sortent de l'état de sommeil pour nous ramener vers un état d'éveil. Et puis bien évidemment vous connaissez le neurotransmetteur de la mélatonine qui régule l'horloge interne et qui est en grande partie responsable de notre capacité. à s'endormir. Donc, il y a différentes phases, vous avez compris, vous le savez, il y a un ordre, il y a un déroulement, tout ne se passe pas comme ça. Le sommeil est cyclique et il se divise en phases qui durent environ 90 minutes. Pour faire simple, on va identifier 4 cycles. Le premier cycle est celui qu'on appelle le sommeil léger. C'est la transition de l'état de veille à celui de sommeil. C'est là où l'activité cérébrale commence à ralentir et c'est là où sur les... électroencéphalorame, on observe les ondes alpha puis theta. Ensuite, vous avez la phase 2, donc la phase de sommeil stable. On a une apparition des complexes K et fuseaux de sommeil. Et c'est là qu'on a une déconnexion progressive de l'environnement. Vous avez la phase 3, qui est la phase de sommeil profond, qui est dominée par les ondes delta, des ondes qui sont plutôt lentes et amples. Et c'est une phase que l'on caractérise comme une phase de récupération physique, avec notamment la sécrétion de l'hormone de croissance. Et enfin, vous le connaissez, vous avez la fameuse phase 4, celle du sommeil paradoxal. Là, on a l'activité cérébrale la plus intense, qui est même proche de celle de l'éveil. C'est cette phase où on rêve, on consolide notre mémoire. Et c'est aussi une phase de... de paralysie musculaire, c'est vraiment une phase où on a l'impression d'être complètement mort. Quand vous regardez les gens dormir, vous avez l'impression qu'ils sont morts, c'est qu'ils sont dans un sommeil profond. Et c'est une phase qui est régulée par les noyaux du tronc cérébral. Pour résumer et simplifier un petit peu tout cela, tout ce fonctionnement, pour le faire un peu dans l'ordre naturel des choses... Vous êtes exposé à la lumière tous les jours, et puis vers 19h, 20h, 21h, 22h, que sais-je, en fonction de la saison et en fonction de l'endroit où vous habitez, la lumière commence à diminuer, donc celle-ci diminue, et du coup on a une activation du système nerveux, cérébral, qui va venir sécréter davantage de mélatonine, qui va se faire via l'hypothalamus, qui va activer et inhiber... les systèmes d'éveil via les neurotransmetteurs GABA, la sérotonine, je l'ai déjà évoqué. Puis ensuite, vous avez du coup l'entrée dans l'état de sommeil avec les quatre phases qui sont dans l'ordre suivant, je vous le rappelle, sommeil léger, stable, profond, puis paradoxal. Et chaque nuit environ, on a 4 à 6 cycles de 90 minutes dans l'ordre de sommeil léger, sommeil stable, profond, paradoxal, etc. Et ça se répète. 4 à 6 fois lorsque l'on dort. Et puis vous allez vous réveiller suite à l'augmentation de la lumière dans la pièce dans laquelle vous dormez, ou alors peut-être suite à un signal très très fort qui va vous réveiller et sortir de l'état de sommeil de façon brutale. Et à ce moment-là, l'hypothalamus va envoyer le signal qui va permettre de diminuer la sécrétion de mélatonine et favoriser l'apparition des neurotransmetteurs de noradranéline, l'acétylconine, la dopamine, etc. qui vont favoriser la phase d'éveil. Je me suis intéressé aussi à un truc qui est assez cool, c'était en gros les théories sur la nécessité du sommeil, parce que bien évidemment on a compris que c'est une phase de récupération, oui c'est une phase où le cerveau de façon générale se repose, mais c'est aussi une phase où on consolide tous les apprentissages, toutes les nouvelles connexions synaptiques, neuronales qu'on a pu établir durant la journée. dans cette phase-là de sommet que tout se... se met en place, que tout se consolide. Et en fait, il y a différentes théories également sur la nécessité du sommeil. Alors, il y en existe des tonnes, et en gros, j'ai choisi un petit peu trois théories qui me semblaient à la fois cohérentes et à la fois un petit peu drôles. Vous avez la théorie de la restauration qui stipule tout simplement que pendant le sommeil, il y a la phase de réparation des tissus et consolidation des apprentissages, donc ça, tout normal. Vous avez la théorie de l'adaptation évolutive dans laquelle on stipule que le sommeil aurait évolué pour protéger l'individu durant les périodes de vulnérabilité. Je trouve ça plutôt fun, plutôt cool. En fait, c'est en faisant, en dormant qu'on a évolué. C'est un peu rigolo, je trouve. Et puis, pour terminer, pour citer un peu une troisième théorie sur la nécessité du sommeil, vous avez la théorie de la plasticité cérébrale. C'est la théorie selon laquelle le sommeil favorise les changements ... dans la structure et le fonctionnement cérébral. En fait, quand tu dors, limite, c'est là que tu progresses le plus. C'est un peu contradictoire, c'est un peu fun, je trouve. Il est temps d'enchaîner sur notre deuxième partie où on va parler du... Maintenant qu'on a compris ce que c'était le sommeil, maintenant que tu as compris pourquoi tu es là, tu es en mode, j'ai besoin de dormir. Maintenant que tu as compris quelle est ta véritable nature, que tu as compris pourquoi toi, en tant qu'être vivant, tu as besoin de dormir. Il est temps de comprendre aussi certaines choses auxquelles nous sommes exposés au quotidien, qui est le manque de sommeil. Parce que si tu es un être humain vivant activement dans notre société, tu as forcément été victime de manque de sommeil, que ce soit par obligation, que ce soit par choix, parce que tu as fait la teuf de ouf. Et voilà, on vit dans une société ultra moderne, une société où on observe des statistiques sur ce manque de sommeil, et on a de plus en plus d'études sur le sujet, avec des chiffres très révélateurs et inquiétants, j'ai même envie de dire. D'un point de vue mondial, on a une méta-analyse très récente qui est sortie, qui nous indique que 57,3% des individus, de la population, ont signalé une modification de la qualité du sommeil pendant le confinement lié à la Covid-19 et parmi ces 57,3%, il y en a 37,3% qui ont déclaré avoir eu une détérioration de leur sommeil après la pandémie du Covid-19. Alors il faut prendre ces chiffres avec des pincettes car elles sont issues d'un échantillon et en fait cet échantillon est agrandi proportionnellement à l'échelle mondiale car bon, à ce que je sache, ni vous ni moi avons été questionnés à ce sujet. Mais si on fait une mini-enquête autour de nous, si on se la joue un peu Sherlock Holmes, on se rend vite compte que beaucoup d'entre nous, voire même nous en fait, on est concerné par ce chiffre. Pour aller en ce sens, en 2017, on a une recommandation mondiale qui va être de 8 heures de sommeil, avec un minimum de 7 heures et un maximum de 9 heures. Mais le truc, c'est qu'on recense une moyenne, du coup en 2017, pour une population de 18 à 75 ans, de 6 heures 42 en France. Aujourd'hui en France, on est plutôt aux alentours des 7 heures, donc on est sur les heures minimales. pas optimale mais les recommandations minimales au Royaume-Uni on est à 6h30 en Inde aujourd'hui on est à 7h02 et si on regarde un peu chez nos voisins nord-américains, aux States les amis on est à 6h36 c'est quand même dingue et en même temps c'est pas étonnant là-bas donc on est bien en dessous des recommandations de 7 à 9h de sommeil en Europe et en Amérique du Nord et on se situe parmi les pays avec les moins bonnes durées de sommeil pour le moment je parle uniquement en durée Merci. Je ne parle même pas de la qualité de sommeil. Et si on s'intéresse aux projections à venir pour les 5-10 prochaines années, les amis, c'est plutôt terrible selon les intelligences artificielles et même les spécialistes. Après, il y a ceux qui sont optimistes, ceux qui sont un petit peu plus pessimistes. Mais de façon générale, quasiment tout le monde s'accorde sur une tendance à la baisse du durée de sommeil à cause de l'augmentation de l'utilisation des dispositifs électroniques qui viennent perturber. nos cycles et notre régulation d'état de sommeil et de veille. Et en termes de qualité, les amis, c'est pas mieux et c'est même pire, c'est chaud. Au Canada, il y a 50% des adultes pour une moyenne de 7h30, donc on est dans les recommandations respectées, qu'on a 50% des adultes qui déclarent avoir des insomnies. Ce qui est énorme, c'est quand même un adulte sur deux, pour une tranche de 25 à 40 ans. C'est complètement fou là-bas, c'est un truc de ouf. En 2023, on a également une étude de Santé publique France qui soutient que 40% de la population adulte déclare souffrir de troubles de sommeil à l'endormissement. Et parmi ces 40%, 13% sont victimes d'insomnie chronique. Alors ça, ce sont des chiffres pour les hommes et concernant les femmes, on est à 17%. Donc les femmes seraient victimes de beaucoup plus d'insomnie chronique par rapport aux hommes. pour une population qui est victime de troubles du sommeil. Et chez les jeunes en France, c'est encore plus dramatique, je pense. Et c'est vraiment sacrin. En France, en 2020, c'est quand même il y a 5 ans, c'est quand même assez récent, même si tout change de plus en plus vite, je trouve. En 2020, toujours avec Santé publique France, il relève une durée de sommeil moyenne à 7h45. pour des adolescents âgés de 13 à 18 ans, sachant que la recommandation est de 8 à 10 heures et que pour cette tranche d'âge-là, la recommandation minimale serait plutôt sur 9 heures que 8 heures. Donc on est à 7h45, donc chez certains jeunes, en moyenne, on est quasiment à 1 heure de sommeil en moins par rapport aux recommandations. pour cet âge-là. Donc, on est largement en dessous des valeurs optimales pour un sommeil sain et réparateur. Je ne sais pas ce que ça vous fait, mais moi, quand j'ai vu ces chiffres-là pour la première fois, je me suis dit, c'est chaud quand même. Et voilà, tout ça pour vous dire que, depuis plusieurs années, on observe en Europe et en Amérique du Nord un véritable déclin du sommeil, autant en termes de quantité qu'en termes de qualité. Alors que c'est un facteur essentiel pour notre équilibre psychologique, ça on le sait tous. Je ne vous apprends rien je pense à ce sujet là, mais je vous mets des chiffres, je vous mets des statistiques assez récentes et ce n'est pas des articles pompés à droite à gauche sur internet, ça reste quand même d'Organisation Mondiale de Santé, Santé Publique France, ils sont quand même des organisations qui font bien leur table je pense. Et voilà, c'est quand même assez révélateur de ce qui se passe un peu en ce moment, car maintenant ce qui est intéressant c'est de comprendre un peu les causes, quelles sont les causes sociétales et environnementales qui font qu'on en arrive là, et c'est pas un hasard si on se sent régulièrement fatigué, si on fait partie d'une société qui est en perpétuelle accélération, en croissance économique, où la productivité est glorifiée, et où il faut se lever tôt. pour bosser, s'occuper des enfants, les amener à l'école, on prend les bouchons, on se tape une heure de bouchons chaque jour si tout va bien. Et après quand tu rentres à la maison, il faut que tu répondes aux mails, il faut que tu répondes aux messages à toute heure. Quand tu rentres, tu es épuisé, c'est mardi soir, et ton sommeil passe au second plan dans la journée. Tu n'as même pas le temps de te faire une petite sieste. Tu ne peux pas en fait. Et du coup, on sacrifie nos temps de sommeil, et on sacrifie nos nuits pour essayer de réussir. pour gagner notre liberté dans un système qui nous pousse toujours à faire plus, car tout augmente, donc tu dois générer encore plus et toujours plus de revenus si tu veux garder un pouvoir d'achat convenable, car l'inflation, tu connais, c'est fou. Et d'ailleurs, est-ce que tu sais qu'il y a un lien direct entre le temps de trajet et la qualité de sommeil ? En gros, en France, la distance moyenne parcourue lors des trajets domicile-travail est d'environ 20 km, ce qui correspond en moyenne à un temps de trajet de 25 à 30 minutes. C'est une moyenne de trajet. L'impact sur le sommeil est le suivant. Les travailleurs ayant des trajets quotidiens de plus d'une heure chaque jour présentent un risque accru de 46% de dormir moins de 7 heures par nuit. Et du coup, cela va induire du stress et de la fatigue. Les trajets dépassant 30 minutes augmentent significativement le stress perçu, ce qui peut entraîner des troubles du sommeil. Et là, ce que je vous sors, c'est issu d'une étude de santé britannique qui est basée à partir de 34 000 travailleurs en partenariat avec l'université de Cambridge. Alors elle n'est pas très récente, ça date quand même de 2017, donc elle n'est pas non plus vieille. Quand même une référence, les amis, je vous parle d'une étude sur 34 000 individus. Quand je lis les données, les amis, c'est... C'est affolant. La conséquence sur notre santé mentale, avec le temps de trajet, le sommeil, c'est très très simple. La somnolence aujourd'hui est la deuxième cause d'accident mortel sur autoroute en France. Dormir moins de 5 heures multiplie... Le risque d'accident par 2,7%. En termes de santé mentale, les travailleurs avec plus d'une heure de transport par jour ont 33% de risque en plus de développer une dépression et 12% de risque en plus d'évoquer du stress au travail. C'est... je ne sais pas si vous réalisez, 30% mais ne serait-ce que juste 1%, déjà c'est énorme. Là on vous parle de 30% de risque en plus de développer une dépression en faisant... une heure de transport par jour, et c'est encore les données de l'étude britannique, je vous invente rien, les amis, c'est 30%, pour une heure de trajet par jour, je pense que... Et je pense que quasiment tout le monde qui va écouter cet épisode fait une heure de transport par jour. Moi, perso, une heure, c'est mon minima, en fait. Une heure de transport, c'est vraiment le minimum. Je peux aller bien au-delà de l'heure. donc ouais moi-même je ne l'ai jamais je m'exploite à des risques colossaux c'est terrible et puis tout ça, ça va avoir également des impacts sur notre santé, du coup vous l'avez compris compris, mais il n'y a pas que voilà, je vous ai sorti un petit peu cette donnée sur le temps de trajet parce que je pense qu'on est tous touchés par cela, et puis bien évidemment on est touchés par l'utilisation des médias électroniques et là, là c'est encore une fois les amis, cet épisode il n'est pas gay du tout, vraiment c'est terrible, mais voilà, en tout cas on apprend des choses, et ce qui compte c'est d'être conscient de la réalité et puis après on essaye de mettre les choses en place pour aller mieux dans son sens, le but c'est pas de procrastiner ... et de pleurer, de pleurnicher sur notre sort. Le but, c'est d'être conscient des choses et puis après, de pouvoir aller de l'avant. Et donc, pour revenir sur l'utilisation des médias électroniques, on a plusieurs méta-analyses qui ont révélé que l'utilisation des médias électroniques est significativement liée à une diminution de la qualité de sommeil et à une augmentation des troubles du sommeil. Effectivement, vous le savez déjà, mais on passe de plus en plus de temps... de temps sur les écrans, sur les réseaux sociaux à cause de l'abondance d'offres culturelles, économiques et intellectuelles sur les plateformes numériques comme ce podcast que je suis en train de vous présenter actuellement. Mais aussi et surtout car il y a une véritable stratégie de divertissement sur les réseaux. Et en ce sens, on reste du temps sur nos écrans parce qu'en fait, il y a de la tentation. il y a tout qui est fait pour qu'on reste des heures sur nos écrans, que ce soit sur le téléphone, que ce soit sur l'ordi, que ce soit à la télé, avec les émissions, les séries, les films. Donc voilà, il y a un véritable enjeu financier aujourd'hui pour tous les acteurs économiques de cet écosystème dont je fais et dont nous faisons tous partie, avec par exemple de la publicité, des droits audiovisuels qui génèrent des revenus en fonction de l'audience. Et j'ai envie de vous dire qu'en soi, rien de cela n'est grave à partir du moment où on ne tombe pas dans l'impulsivité et où ça ne devient pas quelque chose d'addictif. Et pour appuyer mes propos, j'ai lu une excellente recherche quantitative canadienne qui a évalué... les effets de l'utilisation des médias sur notre sommeil, et en particulier chez les jeunes. En gros, c'est une enquête sur les comportements de santé des jeunes adolescents. L'enquête a eu lieu de 2017 à 2018, avec, écoutez bien, 21 745 élèves, avec 287 écoles. Et ce qui est intéressant, c'est qu'il y avait une parité des sexes, avec même un peu plus de dominante, il y avait 55,2% de sexe féminin, donc c'est plutôt cool. Et cette enquête a été financée par l'Agence de Santé Publique Canadienne. Donc là, on est quand même sur du lourd. Et en termes de conflit d'intérêt, j'ai regardé, franchement, il n'y a pas de conflit d'intérêt, c'est quand même une étude qui est très intéressante et qui, pour moi, est très révélatrice. Alors, ce qui est intéressant, c'est de voir qu'ils ont établi des catégories. d'utilisation des médias sociaux. Ils ont établi cela en fonction de la fréquence d'utilisation, l'utilisation active, non active, intensive, et aussi ils ont établi des catégories en fonction de la présence des symptômes liés aux troubles du sommeil. Car ils ont observé qu'aux Etats-Unis, le pourcentage d'adolescents ayant fait état d'une utilisation intensive des médias sociaux, à savoir être en ligne presque constamment et passer de 25% à 45% en 5 ans. Donc attention, c'est une étude qui date de 2017. Donc ça veut dire qu'en 5 ans, il y a eu 20% d'augmentation sur l'utilisation intensive des médias sociaux. Donc c'est quand même fou. Donc ils ont identifié 3 types d'utilisation. Une utilisation active, donc tous les jours ou plusieurs fois par jour. Une utilisation non active, donc en gros c'était jamais ou une fois par semaine au maximum. et une utilisation intensives des médias, qui en gros c'était presque tout le temps. Donc là en gros c'est une utilisation qui est problématique. Ils ont également identifié 7 indicateurs de la santé de sommeil pour leur étude, donc symptômes d'insomnie, éveil dur, donc en gros c'est la difficulté à rester éveillé durant la journée, utilisation d'un écran avant de se coucher, durée de sommeil, variabilité du sommeil, heures de coucher tardives, les jours d'école et les heures de coucher tardives, les jours de repos en fin de semaine et jours de congé. Et là où c'est intéressant les amis, C'est quand on se penche sur les résultats statistiques. Et en gros, une utilisation active a été décédée à 43%. Sur les 21 745 élèves, 43,7% d'entre eux ont une utilisation active. 35,4% ont une utilisation intensive, donc plus de 30%. Et 14% ont une utilisation non active. Alors oui, on est basé sur des étudiants. canadiens, un échantillon de 20 000, c'est quand même beaucoup. Mais à l'échelle mondiale, c'est peu. Mais honnêtement, on peut aller à l'échelle humaine avec ces données-là, je pense, les amis. Lorsqu'on parle d'utilisation intensive, elle était beaucoup plus nombreuse chez les femmes, chez les filles, chez les jeunes adolescentes, les jeunes élèves. L'utilisation intensive des médias sociaux a été associée à un sommeil significativement moins bon. par tous les indicateurs de la santé du sommeil. Ils ont également conclu que l'utilisation problématique des médias sociaux a été associée au nombre maximal d'indicateurs défavorables de la santé du sommeil. Et puis, ils ont constaté qu'une utilisation non active était corrélée à de meilleurs indicateurs de la santé du sommeil qu'une utilisation active. En soi, tout cela n'est pas étonnant, mais là on a des chiffres, on a du concret, il y a une étude qui s'est penchée là-dessus. Et on connaît l'impact des réseaux sociaux sur notre sommeil, mais dans cet épisode, vous avez vu, je vous donne du concret. Vous voyez bien que les données et conclusions des enquêtes santé sont plutôt inquiétantes, car les troubles du sommeil ont un fort impact sur notre organisme. Et cela nous expose à des risques de maladies chroniques, comme du diabète et des troubles cardiovasculaires. Il faut imaginer tout cela, tout ce que je viens de vous dire, pour un adulte qui fait une à l'autre AG par jour, qui a une utilisation active, voire intensive sur les réseaux. ... Et là, je pense à ma génération, les jeunes comme moi, entre 20 et 30 ans, et voire plus, vous et moi, on est exposés à des risques très importants du trouble de sommeil. Je pense qu'il est important de comprendre cela, car on ne parle vraiment pas très souvent de ça, alors qu'on est exposés à des risques plutôt graves que l'on verra dans les prochains épisodes. Conclusion aujourd'hui, les amis, le constat est clair. Notre société moderne dort de moins en moins longtemps, de moins en moins bien. Depuis plusieurs années, les études... Les enquêtes statistiques, qu'elles soient de sources de financement public ou privé, montrent un déclin progressif de la qualité et de la durée du sommeil, aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. Ce phénomène est étroitement lié à l'évolution de nos modes de vie. L'hyperconnectivité, les surcharges mentales, le rythme de travail décalé et surtout l'omniprésence des réseaux sociaux. La présence du téléphone, en particulier l'utilisation de TikTok, Insta, Youtube, etc. grignote peu à peu nos soirées et retarde l'endormissement en stimulant notre cerveau à des moments où il devrait se relâcher. A force de scroller, de comparer, de consommer des contenus sans fin, on met en veille nos besoins fondamentaux dont le sommeil est l'un des plus importants. des piliers de notre santé. Pourtant, ce manque de repos sabote notre santé mentale, affaiblit nos performances physiques et nous rend plus vulnérables à l'anxiété et au stress chronique. Il faut être conscient de cela, les amis. Dormir, ce n'est pas juste une perte de temps, c'est un acte de performance, c'est un choix de santé fort. Et venant d'un martiniquais, certains vont rigoler, je sais que je vais me faire taquiner sur cette vanne quand même. Prochain épisode, les amis, on parlera des conséquences biologiques et hormonales du manque de sommeil. et de son impact sur notre santé, sur notre performance sportive. On va voir comment détecter si oui ou non on souffre de troubles du sommeil et comment faire en sorte de reprendre le contrôle. Si cet épisode t'a plu, partage-le autour de toi. Tu peux screen et mettre en story un tag en 100%perf ou mon compte perso. On a tous quelqu'un dans notre entourage qui sacrifie des bouts de nuit. Au nom de la productivité, il est temps les amis de reprendre le contrôle. Abonne-toi à Listen to Your Coach pour ne rien rater des prochains épisodes. Laisse un avis, un 5 étoiles si tu veux soutenir le podcast, si tu veux me soutenir et que tu aimes mon travail et le contenu. Et surtout, écoute ton corps, écoute ton coach. Je vous dis à très vite les amis, en l'eau de soleil. Ciao !

Chapters

  • Comprendre le sommeil et ses phases

    03:14

  • Le constat mondial sur le manque de sommeil

    14:12

  • Les causes du déclin du sommeil dans notre société

    31:00

  • Conclusion et prochaines étapes pour améliorer son sommeil

    31:57

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