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#14 SPÉCIAL HYROX : Londres, Mon Baptême du Feu en Men Pro, Entre Courtoisie Anglaise et Aventures Gastronomiques cover
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#14 SPÉCIAL HYROX : Londres, Mon Baptême du Feu en Men Pro, Entre Courtoisie Anglaise et Aventures Gastronomiques

#14 SPÉCIAL HYROX : Londres, Mon Baptême du Feu en Men Pro, Entre Courtoisie Anglaise et Aventures Gastronomiques

55min |15/05/2025
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55min |15/05/2025
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Description

As-tu déjà rêvé de vivre une compétition à l'étranger, pleine de défis et de découvertes ? Dans cet épisode captivant, on plonge dans l'expérience unique de ma course HYROX à Londres. Accompagné de ma sœur, on a fait face à des obstacles inattendus, des problèmes de communication aux mésaventures à l’hôtel. Chaque moment a été une leçon sur la résilience et l'importance du soutien familial.

On explore en profondeur la course elle-même, en mettant l'accent sur la préparation mentale. Quelles différences avec les compétitions précédentes ? Quels enseignements tirer des difficultés rencontrées, notamment sur les wall balls ? Cet épisode est une véritable ode à la persévérance, où l'on découvre que le plaisir et le partage sont au cœur de chaque aventure sportive.


Vos encouragements font toute la différence et nous motivent à continuer d'explorer des thèmes variés dans nos prochains épisodes, comme le sommeil, la santé et bien d'autres sujets passionnants. Alors, prépare-toi à écouter des récits inspirants et à découvrir comment on peut surmonter les obstacles tout en s'amusant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça ouf les amis, content de vous retrouver dans ce podcast, j'espère que vous êtes en bonne santé, que vous êtes en forme. Bienvenue dans cet épisode spécial Irox, votre nouveau format préféré. Je vais extrêmement bien les amis et ça c'est grâce à vous, de nouveaux horizons approchent et j'ai plus que hâte. Alors aujourd'hui, à l'heure où j'enregistre, on est à J7 de ma dernière course, mon dernier Irox. Et London Olympia, c'était mon premier Irox en pro. Je suis rentré dans la cour des grands, ça y est, c'est officiel. C'était ma première fois à Londres. Et du coup, ça a été trois jours avec une journée de compétition, deux jours de voyage en tant que touriste, avec des découvertes gastronomiques calientes et inoubliables en passant du breakfast londonien au riz pimenté du Nigeria jusqu'aux douceurs indiennes en passant par tous les plus beaux coins de Londres, le London Bridge ou encore le Buckingham Palace. Vous connaissez tout ça, vous avez l'habitude. Aujourd'hui je vais vous raconter mon séjour londonien, je vais vous parler de ma course, j'ai eu ma soeur la Sista des îles qui m'a fait le plaisir et l'honneur de m'accompagner pour que je puisse avoir un soutien le jour de la course et j'ai aussi une caméraman de qualité, il faut dire les choses comme elles sont. Mais vous le savez, tout ne s'est pas passé comme prévu, ça ne se passe jamais comme prévu, la vie est faite ainsi, je commence à être habitué et j'aime m'adapter constamment, j'adore. Et puis ce sont... les aléas du voyage et c'est ça qui les rend inoubliables, on va dire. En passant, dès le premier jour, par la découverte de la chambre d'hôtel qui était juste unique, clairement désastreuse, on a aussi rencontré pas mal de difficultés, non seulement à comprendre, mais aussi à se faire comprendre par les anglais, parce que l'épisode va bien commencer, je vais vraiment employer ces mots-là, les anglais, ce sont des tocardos, je vais le dire comme ça pour rester... poli, mais vraiment, il nous arrivait des trucs, on s'est dit, non mais c'est abusé, dans quel monde on vit ? Et puis voilà, il y aura aussi le tuto ne pas se faire écraser par les voitures parce que tu traverses sur la gauche et tu te fais klaxonner par une voiture qui arrive de droite et t'es en mode, ok, sorry ! Donc voilà, on va raconter un petit peu tout ça, et puis bien évidemment, je vais vous parler de ma course, ça va être le cœur de l'épisode, le cœur du sujet aujourd'hui, je vais vous parler de cet Irox à Londres, parce que vous avez été nombreux à suivre le live qu'on a fait le jour J. Et comme à Rotterdam, vous avez été plus d'une centaine à avoir suivi des bouts de ma course. Et vous avez pu voir un temps record sur la dernière station de l'Aérox avec un finish mémorable, il faut dire les choses comme elles sont, qui a été accompagné d'une coupure live. Donc vous n'avez pas tout vu, même j'ai envie de vous dire, vous n'avez rien vu. Et heureusement, parce que cette coupure vous a épargné une scène choquante avec des propos plus qu'inapproprié pour le jeune public. Avant de démarrer, je me dois de vous remercier, avant de parler de tout ça. J'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup de soutien, beaucoup de messages d'amour, que ce soit avant ou après la course, et même pendant la course, avec des commentaires pendant le live. Vous avez été nombreux à me suivre. Vous êtes de plus en plus nombreux à me porter de l'intérêt, à me porter de l'attention et ma mission dans la vie en tant que jeune homme et en tant que jeune coach, c'est de partager avec vous, de vous conseiller, de vous accompagner, de vous donner des conseils, un sourire, de la good vibe. vous amener à évoluer que ce soit dans votre pratique sportive ou en tant qu'être humain dans notre société par l'intermédiaire de ma casquette de coach en badminton de coach en crossfit et aussi sur podcast où j'ai juste pour rôle de parler, de véhiculer ce que je vis et que je partage avec vous ma vision des choses et du monde et de la science. Et voilà, pour Londres, ça a été l'inverse, car c'est vous, c'est toi qui m'écoutes, qui m'as donné cette force, ces conseils, cet amour que je donne au quotidien. Et c'est vous qui m'avez donné... Cette force qui me guide et qui me donne l'envie de me dépasser tous les jours au quotidien. Et voilà, les rôles se sont inversés. Ils s'inversent à chaque Irox. Et c'est toujours et ça sera toujours un véritable plaisir. Et pour ça, je vous dis merci mille fois du fond du corps. Je suis encore jeune, je le sais. Mais votre reconnaissance envers moi me donne beaucoup de force. Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je reçois plein de good vibes. Et je sais que le chemin à parcourir va être long. J'ai encore beaucoup de temps devant moi, je vais évoluer encore, je l'espère. Alors vous n'êtes pas des milliers, mais vous êtes tellement géniaux que je n'ai pas besoin d'en demander plus en fait. Et que vous soyez de la famille, un proche, un collègue, ou peut-être juste un sportif, une sportive que j'entraîne au quotidien, les sommets à gravir. sont moins pénibles avec votre soutien. Et j'espère que tu continueras avec moi dans cette aventure Irox. Alors, s'il vous plaît les amis, continuez comme ça. Vous me donnez beaucoup de force. Il y a beaucoup de choses en coulisses qui se préparent pour vous. Alors, pour continuer à me soutenir, si tu veux que je continue à t'offrir ce type de contenu gratuit et bien plus, tu peux m'aider, tu peux partager le podcast sur Insta, sur TikTok, en partageant les extraits que je publie sur les réseaux, en écrivant un commentaire, en taguant tes potes qui sont sportifs, sportives. Et tu peux aussi t'abonner à ce compte, que tu m'écoutes sur n'importe quelle plateforme, sur Deezer, sur Apple Podcast, sur Spotify, sur Ausha. Tu peux laisser un 5 étoiles, un avis positif. Si tu m'écoutes, tu me regardes sur YouTube, alors tu me regardes, là, il y a juste une photo en train qui tourne, mais voilà, tu peux cliquer sur J'aime, tu peux t'abonner, activer la cloche et tout ça. Ça ne te prend que quelques secondes. Et ça m'aide dans le référencement de ce podcast. Plus on sera nombreux et plus l'aventure sera incroyable. Et surtout, plus je pourrai vous proposer de nouveaux contenus originaux, gratuits et de qualité. Et je compte bien encore monter d'un step, les amis, avec, par exemple, pourquoi pas, je réfléchis à un format un petit peu plus interactif avec des invités. Un format peut-être un peu plus visuel et de qualité sur YouTube, avec des caméras pour que vous puissiez voir vraiment les coulisses de cet enregistrement. Et puis voilà, plein d'autres types de contenus. comme des vidéos à but pédagogique ou encore une série de livres numériques avec des e-books, pour m'aider à grandir et de continuer de bénéficier de tout cela. Ça ne vous coûte rien, les amis. Juste quelques secondes, même pas un centime, juste quelques clics. Le message est passé. Et comme disait notre bon vieux Bob Marley, ici, c'est juste one heart and one love. Le message est passé. Ainsi ai-je parlé, les amis. Et on est lancé. Let's go dans ce spécial épisode. I want it. Arrivé à Londres, on est arrivé par l'aéroport de Gateway, pour ceux qui connaissent. Donc, j'ai rejoint ma sœur avant sur Paris. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vue. La dernière fois que je l'avais vue, elle était en béquille parce que la pauvre, elle s'est fait les ligaments croisés il y a plusieurs mois. Et la dernière fois que je l'ai vue, c'était juste après l'opération. Et comment vous dire qu'elle marchait littéralement comme un pingouin, avec des béquilles. Donc, comment te dire que là, c'était vraiment cool de la voir. Elle marchait normalement. Elle ne boitait même pas. Franchement, elle a très bien récupéré. On a juste fait attention sur les journées où on a beaucoup marché. On a fait attention aux déplacements, aux endroits où passer parce qu'il ne faut pas non plus trop la fatiguer. Elle a quand même un genou encore qui se fatigue assez rapidement quand il y a beaucoup de volume. Encore là, c'est que de la marche, donc imagine. Mais voilà, on arrive à l'aéroport de Londres. Du coup, c'est cool. L'hôtel n'était pas à Londres même. Il était au quartier de Foulham, pour ceux qui connaissent, sur la partie ouest de Londres, donc un peu en... Alors, on sort du centre-ville, on est un peu plus en périphérie, mais les amis, c'est une capitale, c'est tellement grand que... Et donc, on arrive à l'hôtel vers 16-17h, je crois, à peu près, et là, les amis, on découvre la chambre d'hôtel, on découvre l'hôtel déjà, on se dit, c'est bizarre tout ça, je ne le voyais pas comme ça. Et en fait, comment vous dire qu'il y avait un contraste entre les avis, les photos sur le site et tout, et je suis passé par Booking, il y avait un... c'est un autre monde. alors Je ne vais pas dire que c'était mensonger, mais en fait, on avait une chambre avec une insonorisation 0+++. J'avais un lit, les amis, c'était une dinguerie. Il était en même temps mou, en même temps dur. Je ne sais pas comment t'expliquer ça. Et puis, dans notre couloir, il y avait une porte coupe-feu dans le couloir de notre chambre d'hôtel. Et comment te dire que cette porte battante... Elle ne coupait pas que du feu visiblement, mais elle brassait aussi tous les êtres humains qui y passaient, c'était un véritable séisme à chaque fois qu'on ouvrait la porte, c'était un truc de fou. on était en plus la chambre d'hôtel les amis elle était côté rue il y avait deux bars à côté et les bars à Londres c'est hyper bruyant parce qu'en général c'est des bars en mode pub avec des écrans pour suivre les matchs et vu qu'il y a des matchs tout le temps que ce soit de rugby, de foot ou même encore de cliquettes toujours un truc, c'est une tinguerie, et franchement c'était ultra bruyant, et bon alors on avait, la chance qu'on a aussi avec notre soeur c'est qu'on a une capacité à s'endormir qui est très élevée, et donc on a pas été gêné par ça, on a plutôt bien dormi, on est encore jeune, et nos taux de mélatonine ils explosent tu vois, donc pour ça ça a été, et heureusement qu'on a pas pris une chambre d'hôtel en mode ouais on va pouvoir se poser et tout, franchement c'était juste pour dormir. La journée, on n'était même pas à l'hôtel, tu vois, on bougeait, on faisait nos trucs et tout. Et donc voilà, ça se passe plutôt tranquille. Quand on arrive, bon, au-delà de cette petite surprise, la chambre n'est pas non plus sale et dégueulasse, mais en disant que c'était mal entretenu et vieux, voilà. Et du coup, on ne s'est pas dit, on va se poser tranquille, on s'est dit non, on veut vite sortir de là. Donc on est vite allé se balader, je n'ai pas fait de footing ou d'écrassage parce que... On avait quand même bien marché avant, je savais qu'on allait encore marcher le lendemain, beaucoup, du coup aucun intérêt que j'accumule de l'intensité, du volume même. à des seuils très bas, parce qu'on a quand même beaucoup marché. Et donc, j'ai fait plutôt une séance de stretch, d'automassage. J'avais les balles, pistolet, élastique, la totale. Et du coup, vers 18-19, on se balade un peu tranquille au quartier de Foulham, dans des quartiers plutôt résidentiels, dans le coin, avec de belles petites maisons, vraiment à la londonienne. C'était vraiment très marrant de voir ça. Et du coup, on commençait à avoir faim. Du coup, on cherche un resto, tu vois. et du coup On retrouve un petit peu le quartier où on était au niveau de l'hôtel, avec la rue qui était un petit peu plus, pas touristique, mais avec beaucoup plus de restos. Et du coup, tu vois, on remonte un peu la rue, on tourne à droite, à gauche, de temps en temps, et là, on commence à trouver des restos, les amis. Là, dinguerie, on passe devant un Turc, on voit la carte, on fait « Waouh, ça a l'air vraiment pas mal » . On croise un Vietnamiens, un Chinois, on se dit « Bon, ça, c'est pas ce qui manque en France » . Du coup, on regarde un peu vite fait, mais sans plus prêter attention. On passe devant un restaurant caribéen, ça avait l'air vraiment pas mal. On passe même devant un restaurant indien, de toute façon les indiens il y en a partout. Et là les amis, on tombe sur un resto nigérien et on regarde la carte, on voit les photos, on voit les cartes, on voit ce qu'il y a dedans. Et franchement les amis, il y avait des bananes, des légumes à gogo, poulet, mouton, agneau, franchement une dinguerie. On s'est cru à la maison et il y avait toutes sortes de plats que l'on connaît extrêmement bien. parce que la cuisine antillaise est très très proche de la cuisine africaine, c'est très similaire, du coup on a vu ça, franchement on a craqué, le turc on avait dit ouais ne vous inquiétez pas on revient, franchement on s'est dit hé, franchement lui il va attendre plus longtemps que prévu, parce qu'on a vu ça, on a dit ouais on ne peut pas passer à côté de ça, et on ne voulait pas attendre, surtout on ne pouvait pas remettre ça au lendemain, surtout que le lendemain c'était la course, donc c'était vraiment pas le bon moment, Et du coup, on a craqué et les amis, en fait, c'était ultra pimenté la veille de course. Moi je me suis dit, un petit resto chill, tranquille, on mangeait un petit truc soft. En fait, c'était ultra pimenté, on s'est fait un peu surprendre. Moi j'ai une bonne tolérance au piment. Quand j'ai commandé sur la carte, il y avait différentes échelles. Tu pouvais mettre le niveau de spicy, tu avais light, medium et high. Et moi je me suis dit, vas-y, moi je prends un truc léger, je veux pas que ce soit trop pimenté. Je veux un truc chill, tu vois. Et surtout c'était quand même bien épicé aussi, ça c'est très important. assez épicée. Elle, ma sœur, par contre, elle a pris un plat où il n'y avait rien écrit. Du coup, elle s'est dit, bon, ça veut dire que il n'y a pas de piment, quoi. S'il n'y a rien écrit, s'il n'y a rien précisé, c'est que pas de piment. Elle prend le plat un peu au hasard. Il y a des photos, on comprend un peu. Voilà, nous, on n'a pas besoin de demander au serveur ce que c'est, machin. Les amis, on a vu les plats. On connaît, OK ? Tout ce qu'il y avait sur la carte, on connaissait. Et Nicole a dit, non, non, pas besoin de demander. Ça nous prend 2-3 minutes, boum, on commande, ça bombarde Surtout que quand tu fais un resto africain Si il y a un conseil que je peux vous donner, les amis, ne soyez pas pressés. Vraiment, quand tu vas dans ce type de resto, ne sois jamais pressé. Il faut prendre le temps parce que les gens sont à leur rythme. Et ce n'est pas le rythme occidental, c'est le rythme antillais, good vibes, africaine. Tu connais un peu, voilà. C'est un peu cliché, mais c'est très, très vrai. Du coup, on s'est dit, on va attendre longtemps. Donc, si on prend une demi-heure à commander, on va manger trop, trop tard. on sait Franchement, ré-ga-lé. Il y avait juste le petit détail, c'est qu'en fait, le plat de ma sœur, il était ultra pimenté. Et elle ne tolère pas du tout le piment. Donc en fait, tu ne pouvais pas choisir ton degré de piment parce qu'il n'y avait pas de piment. Parce qu'en fait, le niveau de piment, il est déjà au max, tu veux, dans le plat. Du coup, elle a vu ça, elle a goûté. Franchement, elle a dit, c'est abusé, tu ne veux pas qu'on échange ? Elle a goûté mon riz, ça passe. Et j'ai dit, ok, vas-y, je m'y colle. on est 24h avant la course en soit c'est pas... C'est pas un repas qui va m'impacter, le repas le plus important ça va être le dernier avant la course, on était la veille, au soir je me dis franchement je digère très très bien, voilà vas-y je prends, par contre même moi qui tolère plutôt bien le piment les amis, ça m'a arraché la gueule, vraiment c'était assez hard, pourtant je tolère bien mais ça faisait longtemps que j'avais pas mangé quelque chose d'aussi fort et les amis c'était le lendemain, c'était dinguerie, mais le truc qui nous est arrivé C'est qu'on a demandé une carafe d'eau. Ouais, ça, c'est l'anecdote, t'as compris, de resto nigérien. C'est le premier soir qu'on est là-bas. On a demandé une carafe d'eau, les amis. Comment vous dire qu'on a galéré ? Et là, j'ouvre la parenthèse, les Anglais, franchement, vous abusez. C'est un truc de ouf. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que dans certains pays, si tu demandes de l'eau en général. En général, on te donne automatiquement une bouteille d'eau. On ne se sert pas à l'eau du robinet. Tu vois, ça n'existe pas. Les gens là-bas, ils veulent que tu payes. Tu vas payer tout, Ausha. Donc, par exemple, en Italie, c'est le cas. Par contre, en France, pour le coup, chez nous, ce n'est pas du tout le cas. En France, tu demandes de l'eau, on te donne automatiquement une carafe d'eau, l'eau du robinet. Et si tu veux une bouteille, il faut que tu précises. Sauf que nous, on ne s'était pas trop renseignés sur la coutume là-bas. Du coup, on a gentiment demandé une carafe d'eau. Du coup, c'est moi qui m'y colle parce que c'est moi qui parle le mieux anglais entre ma soeur et moi. Et je lui sors l'expression que je connais le mieux, une carafe d'eau. Du coup, je lui dis « a jar of water » , tu vois, comme ça. Avec mon meilleur accent français exactement quand je viens de le dire. Du coup, forcément, le mec, il n'a rien compris. Du coup, je me dis « ok, je redemande, j'essaye de reformuler ma phrase. Au lieu de dire « water » avec un « t » j'essaye de faire un petit peu un style « water » , comme tu vois, un peu comme ça, un petit peu avec l'accent. et le gars, il comprend toujours. Rien, ok ? Du coup, je me dis, ok, je vais dire, like water, to share, you know, in glasses or in cup. Franchement, c'est tous les trucs que je connaissais, tu vois. Et difficilement, il me dit, ok, j'ai compris. Ok, une pièce, super. Sauf que 10-15 minutes après, on n'a toujours pas d'eau. On n'est pas servi. Ça, c'est pas très grave, resto africain, tu connais. On s'est dit, bon, juste le mec, il a oublié. On n'était pas en mode, ouais, vas-y, c'est long, c'est abusé, on râle. On n'est pas du tout dans cette vibe-là, tu vois. Du coup, on attend tranquillement. Et le mec repasse. Du coup, je lui refais signe pour lui dire « Hey, Chabert, t'as oublié le lot, tu sais ? » Et 5-10 minutes après, encore après qu'on a attendu 10-15 minutes, là, il y a un deuxième serveur qui arrive, qui nous sert les plats. Et du coup, je lui redemande de l'eau. En plus, c'est pas le même gars. Je me dis, ça se trouve, là, ça va mieux passer. Du coup, je lui redis exactement pareil. Je lui demande une carafe d'eau avec mon meilleur accent français. Sauf que là, le mec, il me regarde et il comprend rien. Et cette fois-ci, je me suis dit, vas-y, ok, je sors toutes les expressions pour dire carafe d'eau, pichet, eau du robinet, et je lui dis tout ce que tu veux, mais je ne veux pas une bouteille d'eau. Et je fais un truc très intéressant, et vous allez voir la différence, la nuance, c'est qu'au lieu de dire water avec un T, je lui dis water avec un D, on va dire. Et là, le mec, il dit, ah ok, you mean bottle of water, right ? Avec un accent londonien. incroyable, tu vois. Et là, je dis, ouais, tu sais quoi, vas-y, donne-moi une bouteille d'eau, c'est pas grave. Je vais payer 1,5 livre en plus, c'est pas grave. Mais les amis, je vous jure que je me débrouille plutôt bien en anglais. Je comprends bien les phrases, même quand elles sont complexes. Je m'exprime correctement, ça va, je connais bien les conjugaisons, les expressions, tout ça. Et je suis clairement pas une quiche, comparé à ma sœur, pour le coup, tu vois. Et je me suis dit, non mais gars, c'est abusé. Genre, ok, peut-être que le mec, il a pas compris potentiellement le sens de ma phrase, mes frères, faites un putain d'effort. S'il te plaît, les mecs, faites un effort quand vous venez chez nous, les gars. OK ? Les Anglais, les Anglo-Saxons, surtout les Américains, les Anglais. Quand vous venez chez nous, vous savez juste dire Bonjour, merci, oh, I love Paris. Vous parlez à peine français. Du coup, on s'adapte pour vous. On parle en anglais. Quand vous venez chez nous, on fait un effort, merde, tu vois. Donc, quand je dis aux mecs Merci. water, au lieu de dire water, frère, s'il te plaît, fais un effort pour moi, tu vois bien que je suis pas du coin, essaie de t'adapter comme moi je l'aurais fait si toi t'étais chez moi, les gars, s'il vous plaît, faites un effort, quoi, merde, et ça, c'est pour te dire, c'était pas juste au resto, c'était partout, je ne vous explique pas, les amis, le nombre de fois où j'ai dû dire, sorry, excuse me, pour que Les gens répètent leurs phrases et le nombre de fois où j'ai dû reformuler ma phrase avec un accent un peu différent pour que les gens comprennent ce que je voulais dire. Parce qu'il y a des fois où la communication était très importante, il y a des fois où on était au resto, du coup c'était pas gênant. Mais quand on arrive à l'aéroport, qu'on va prendre un train pour aller à la gare de Londres, et comment te dire que si je comprends pas et que les gens me comprennent pas et qu'ils me font prendre le train pour retourner en France à Calais, Tu vois le délire ? C'est quand même méga important. Mais c'est une dinguerie, franchement. Avec ma sœur, des fois, on s'est regardé, on s'est dit, mais c'est une blague ? C'est quoi cette histoire ? Genre, ils ont un savoir-vivre et un sens de l'hospitalité qui est... Alors, je ne veux pas dénigrer, mais c'est très, très, très différent de ce que l'on a, nous, en France. Et genre, pour vous dire, on a raté notre arrêt de bus parce que, comment t'expliquer ? Il y avait des gens dans l'escalier, oui. Dans le bus. Oui, parce que là-bas, pour ceux qui ne connaissent pas trop, les bus, très clichés, ils sont rouges, ça tout le monde le sait. Et surtout, il y a un étage. Du coup, tu prends les escaliers pour aller en haut. Et nous, on s'est dit, vas-y, trop bien, on prend... Vas-y, on remonte, on prend les escaliers, on va en haut, trop bien, tu vois. Et c'est nagré à chaque fois. À chaque fois, on est allé en haut, tu vois. Par contre, une fois, on prend le bus. C'était du coup le matin après le resto nigérien pour aller à la salle, à l'Olympia. Sauf que c'était le matin, ok, et bah moi je courais le soir et du coup on s'est dit vas-y on va passer voir la salle, voir l'ambiance et tout, commencer. Il y avait du monde dans le bus, nous on est en haut, on appuie pour s'arrêter au prochain arrêt, on se lève pour descendre du bus, donc le bus il est même pas encore à l'arrêt. Il est en train de ralentir, tu vois, nous on se lève, on commence à marcher, se diriger vers les escaliers, et on voit qu'il y a du monde dans les escaliers. Du coup je dis, moi j'étais devant, je me dis, tranquille, c'est des gens qui sont là, ils vont descendre aussi, ils vont sortir avec nous, parce qu'il y avait quand même beaucoup de monde qui descendait là aussi, tu vois. Sauf que eux ils ne descendaient pas, eux ils ont dit, nous on squatte les escaliers, tu vois. Et donc je me suis exclu, je me suis dit, pardon, excusez-moi, je descends. Comment vous dire qu'ils m'ont regardé et ils ne se sont même pas décalés ? ils ont même pas fait un petit effort ils ont même pas le petit geste pour faire genre ouais regarde on essaye de faire un effort il ne s'est absolument rien passé donc comment te dire que on descend les escaliers au moment où on arrive en bas le bus il est reparti du coup on a raté notre arrêt de bus, et on est resté, on va dire, entre guillemets, coincé dans le bus, et du coup, on est sorti à l'arrêt d'après, quoi. Mais du coup, on s'est dit, non mais, où est-ce qu'on vit ? Où est-ce qu'on vit, les amis ? Et comment te dire, tu sais, quand tu passes une porte aussi, tu sais, tu regardes derrière, s'il y a des gens, tu tiens la porte, par courtoisie, tu t'attends que la personne pose sa main, et tu te casses, tu vois. Eux, non, bim, tiens, mange la porte dans ton nez, mange tes fesses. Donc voilà y'a plein de trucs comme ça où on s'est dit la France culturellement on est quand même un step au dessus et on est pas le pays des lumières et de la culture du savoir-être pour rien tu vois et je comprends mieux maintenant pourquoi, alors au niveau hospitalité il y a d'autres pays qui sont au dessus de nous par exemple tu vas à Tahiti c'est encore un step au dessus au Japon t'as un rapport qualité client qui est c'est inégalable tu vois Donc, je ne vais pas cracher là-dessus, mais je comprends pourquoi la France est l'un des pays, peut-être voire même le pays le plus visité au monde. C'est un truc de fou. Alors, des toccards, il y en a partout, on est d'accord, mais comment te dire qu'en fait, les toccards de France... En fait, ce sont les gens normaux à Londres et les gens courtois et bienveillants qu'on a côtoyés là-bas. Je vais vous dire un truc, c'était soit des Africains, soit des Turcs, soit des Indiens. Pas tous les Indiens parce qu'il y en a vraiment beaucoup, mais surtout dans les restos. En même temps, c'est un peu normal, mais ils sont beaucoup plus ouverts à la discussion. Pas besoin de demander deux fois une carafe d'eau, tu vois. Donc voilà, le lendemain matin, un quart d'heure aux toilettes. Au réveil, inoubliable, inoubliable, pourtant que je te l'ai dit, je tolère bien le piment, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé, ok, mais la salle de bain les amis, elle s'est transformée en boîte de nuit, le thème c'était deep électro, des basses dans tous les sens, et je peux te dire que ma soeur, elle était réveillée, ça j'en étais sûr, et c'était pas le meilleur réveil qu'elle aurait pu espérer, pour te dire, le bruit des gyrophares des voitures de police, c'était plus doux à ses oreilles, tu vois, donc après voilà, je savais que ça allait être comme ça, mais ça n'a pas un... ça ne m'a pas impacté pour ma course j'ai un métabolisme qui est assez rapide je digère très rapidement donc le plus important pour moi c'était surtout le dernier repas 6 à 8 heures avant la course et donc voilà j'ai pu manger normalement tu vois et sans excès bien sûr mais disons que le repas du midi il était sec je peux te dire que c'était pas du tout épicé ça faisait fade à côté et bah d'ailleurs pour je vous épargne un petit peu l'anecdote à The British Breakfast. Et du coup, on a pris un 11h midi. Ce n'était pas un resto, c'était une espèce de pub, bar. Mais le mec, il ne fait que des petits-dèches, tu vois. Donc, c'était une sorte de brunch. Mais c'était quand même moins élaboré qu'un vrai brunch. Et donc, franchement, j'étais très étonné. Parce que quand tu commandes le menu burger breakfast et qu'en fait, tu as juste les frites et tu n'as pas de burger, tu te demandes si ce n'est pas une caméra cachée. Et le seul pain qu'on avait, c'était la tartine avec du beurre. Et le tout, bien évidemment, avec les fameux white beans, c'est les haricots blancs avec de la sauce tomate. Alors, c'est pas dégueu, mais les gars, sur la quantité, il faut faire un effort, 140 grammes pour une personne, c'est énorme, c'est énorme, franchement, c'est abusé. Et puis bon, les oeufs, moi je préfère les oeufs brouillés, c'est un oeuf au plat, enfin bon voilà, ça c'est un autre débat, mais du coup, c'était assez spécial, je vous épargne l'anecdote. Ma course était à 20h10 le samedi. Il était à peu près 11h. Donc après, on y mangeait le repas du midi. On s'est dit, allez, boum, c'est parti, petit tour de Londres. Voilà, on a fait les tours de Londres. On a vu Buckingham Palace. On a fait la cathédrale Westminster. Incroyable, les amis. Sûrement la plus belle que je n'ai jamais faite. Des chapelles à l'intérieur magnifiques. De l'or et des couleurs, des motifs très très beaux. Et en plus, en même temps, il y avait une communion. Donc, il y avait une ambiance assez chouette. Enfin, assez chouette. Ça reste très pieux, très catholique, très religieux. Mais il faut savoir qu'en Martinique, on est très chrétien. Alors, moi, je ne suis pas croyant. Je me considère comme étant athée. Mais que voilà, j'attache une importance à la religion parce que c'est ancré dans les valeurs familiales. Et du coup, il y avait cette communion. C'était des enfants. C'était marrant qu'ils lisaient. des parties, des bouts de la Bible pour leur communion. Et voilà, j'ai vraiment adoré l'ambiance en tout cas. On a pris le temps d'allumer une petite bougie pour la famille. C'était un très beau moment partagé avec ma sœur. Mais voilà, après on est allé voir le château du Parlement et la fameuse Elizabeth Tower avec Big Ben. On a beaucoup marché. Donc inutile de me faire un petit footing en mode de décrassage avant la course. C'était massage du pied. massage des membres inférieurs, massage lombaire, étirement plutôt long, passif, et surtout activation de la sangle abdominale, des muscles expirateurs, pour faire beaucoup de rétroversion du bassin, pour avoir un corps solide, aiguillé, le formem. Donc on est à peu près une heure et demie avant la course, on part à la salle, j'arrive 1h10, 1h20 avant sur place, je prends mon ticket, je prends Je prends mon bracelet, je vais à la zone, pas d'échauffement, il y avait un petit coin un petit peu plus calme et tout, donc 40 minutes avant, je commence mon petit déverrouillage dans ce petit coin que je me suis trouvé, petite gamme d'ateliers aussi, petite gamme de plios, avec la musique en mode énervé, et moi j'adore écouter les musiques du film Creed pour ceux qui connaissent, tu sais c'est le nouveau Rocky Balboa avec Michael B. Jordan, et moi les musiques les mecs, les gars, moi je kiffe de ouf, ça me galvanise de fou je trouve. Et puis voilà, après, derrière, direction la zone d'échauffement. Les amis, j'avais les jambes en feu. Franchement, j'étais excité de fou. J'étais comme une puce dans la zone de chauffe. J'ai tout fait en mode gestion et économie parce que j'avais beaucoup, beaucoup de jus. Franchement, j'étais chaud patate. Je risquais plus de me suréchauffer que de me sous-échauffer, tu vois. Donc j'étais en mode gestion, j'étais en mode garder l'énergie en moi, surtout que j'ai eu beaucoup de messages de soutien avant d'aller dans la zone de chauffe que j'ai pris le temps de lire et de répondre. Et je voulais profiter à fond de ce moment pour moi et aussi le partager avec ma sœur. Donc zéro pression, pas d'objectif de temps, l'objectif c'était juste m'amuser et kiffer l'instant présent. par rapport à Rotterdam, ce qui a changé sur ma préparation mentale, c'est qu'à Rotterdam, dans ma bulle, il y avait juste moi et le chrono, vraiment et pour ce que j'ai changé pour Londres c'est que j'ai rajouté du coup ma soeur dans la bulle par exemple quand j'étais à Rotterdam, il y avait Louise qui m'accompagnait, ma copine mais vraiment je ne l'ai pas intégrée dans ma bulle ce qui fait qu'il y a des moments où elle m'encouragait elle me parlait, où j'entendais ce qu'elle me disait, mais je n'écoutais pas activement et à la fin de la course, il y a plein de fois elle m'a dit, ouais je t'ai dit ça plusieurs fois, je ne sais pas si tu as entendu, pour t'encourager et tout, et je lui ai dit, j'ai entendu, mais ça ne m'a pas fait réagir, ça ne m'a pas fait tilter, tu vois, que là, je me suis vraiment plus ouvert, j'ai élargi ma bulle, et du coup, j'ai intégré ma soeur, et je me suis dit, ok, je vais essayer, par rapport à Rotterdam, on va dire que j'étais un petit peu plus attentif et à l'écoute à ce qu'elle me disait, parce que je me suis dit, si je suis juste dans ma bulle, tout seul, je vais mettre la pression au fur et à mesure pendant la course, donc Donc... Donc voilà, vraiment du kiff, de l'amusement, l'instant présent. J'étais vraiment en mode kiffer ma course et aussi que ma sœur kiffe ma course. Et c'est peut-être ça qui m'a manqué à Rotterdam pour ma doudou et pour moi. Les perspectives étaient très différentes. Les choses ont vraiment changé depuis. Ce qu'il faut savoir au niveau de la salle, c'est que c'était plutôt une petite salle. Je pense par rapport au Grand Palais, par exemple, c'était vraiment plus petit. par rapport à Marseille, je ne sais pas comment dire, en fait, le nombre de tours qu'il fallait faire, c'était plus petit, mais la rock zone était vraiment grande. C'est un peu particulier à expliquer, mais la rock zone était très grande, et en fait, tu faisais très rapidement les tours de run, et il fallait vite que tu t'organises dans la rock zone pour aller avec quand même pas mal de chemin, pas mal de cours à faire. C'était plutôt bien aménagé, ça faisait vraiment 1, 2, 3, 4, 5, 6, et tu avais le hit d'un côté et le... out the lot, du coup il y avait un sens où tu rentrais dans la rock zone, tu faisais dire que la station et après il fallait que tu cours toute la rock zone que tu traverses pour sortir et après c'était l'inverse, quand tu arrivais vers les farmer, les fente, les burpees et la rameur là pour le coup c'était tu arrives par le inn, tu traverses la rock zone et par contre pour sortir c'était plus rapide et du coup ce moment où tu traversais la rock zone pour la station ou sortir de la station pour le prochain run ... Il y avait quand même pas mal de distance, surtout le ski, quand tu sortais du ski, vraiment, tu allais à l'autre bout de la salle, c'est pas une dingue, il y avait facilement 600 mètres, 500-600 mètres, c'était vraiment très très très très grand, la rock zone, mais pour le coup, les tours se faisaient assez rapidement, il fallait faire à chaque fois deux tours et demi, donc la troisième fois que tu passais devant le inn, il fallait rentrer et ça allait vraiment assez vite. Du coup au niveau des pace sur le run Je m'étais dit ça sert à rien Que je gaze comme un fou Parce que la rockzone tu fais les demi-tours perds un petit peu de temps. Du coup, on va dire que par rapport à Marseille, je me suis dit, ok, je fais un run qui est un peu plus chill, qui est quand même assez rapide sans non plus m'impacter. Et je garde cette allure-là dans la rock zone qu'à Marseille. Je ralentissais légèrement. Enfin, un retardat même aussi. À Marseille, j'étais quand même un peu lent dans la rock zone. Mais en gros, j'avais mon allure autour sur le run et j'avais une allure qui était beaucoup plus lente sur la rock zone. Là, j'ai vraiment essayé de faire le run rock zone, même allure jusqu'à la station. Donc, que Premier run, plutôt rapide, je crois que je suis à 3,45, 3,50 sur le tour, pas sur le kilo. J'arrive au ski, vraiment très très chill, je me mets à un pace à 2,05 sur le 500 mètres. J'ai dit à ma soeur un peu, j'avoue, elle me dit 2-3 mots, je me lève, je souris, vraiment en mode chill, je me mets à 2,05. Fréquence cardiaque qui est descendue, forcément j'étais beaucoup trop lent. pour espérer faire un très très gros chrono, mais ce n'était pas le but, donc j'étais vraiment en mode chill, et je savais que les runs après avec la rockzone c'était très très très bâtard, je ne voulais pas tomber dans ce piège, donc derrière je repars sur le run très très facilement, je ne me prends pas la tête, je ne me dis pas vas-y cours plus vite, c'est parce que je sais qu'après il y a le sled push, le sled pull, et que je ne sais pas comment ça va se passer, je vais avoir des charges que je connais parce que je m'entraîne à l'entraînement dessus, mais que je ne connais pas dans des conditions Aerox à une compétition officielle et puis vous connaissez l'aléa de la moquette de la pelouse vous pouvez avoir des sleds à la même charge le même poids par contre le facteur de résistance ne sera pas le même d'un sled à un autre parce que peut-être que le sled sera plus vieux il va plus frotter ou alors peut-être que la moquette de d'un sled à un autre sera pas la même du coup vous allez avoir une friction au sol qui est beaucoup plus importante alors qu'on a une même charge et du coup vous avez ce facteur là qui est très très chiant et du coup à chaque fois quand t'arrives sur le sled, t'es un peu en mode J'espère que je ne vais pas avoir un sled qui accroche, surtout que moi j'ai un gabarit qui ne m'avantage pas du tout là-dessus. Moi je suis plutôt un profil coureur où je vais être avantagé sur les fentes, sur les burpees, tout ce qui va être au sol parce que j'ai un centre de gravité qui est beaucoup plus bas. Donc je peux enchaîner beaucoup plus rapidement, ça me coûte de l'énergie. Par contre sur ski, rameur, sled, rapport pas puissance, ça joue énormément et je suis un gabarit plutôt léger. Donc je suis clairement désavantagé. Donc si j'arrive sur un sled où ça accroche sur les charges pro je sais que ça peut vraiment me flinguer ma course alors que pour un mec qui va faire peut-être 8-10 kilos de poids de corps plus que moi qui va courir moins vite, le mec il s'en fout que ça accroche un peu, tu vois, boum ça va pas changer grand chose pour lui, pour moi ça change énormément du coup sur le run à chaque fois j'étais vraiment en mode gestion, gestion, parce que si t'arrives sur le sled et que tu exploses parce que ça accroche plus que d'habitude si tu vas à la course, ça sera terminé j'arrive sur le set push et en fait les gars euh Les doigts dans le nez. Je me suis pris la tête pour rien. C'était franchement, c'était vraiment bien. Je ne me suis pas pressé. À Rotterdam, j'avais fait l'erreur d'être beaucoup, d'être sorti beaucoup trop vite. Là, j'ai pris mon temps. Je m'étais dit, OK, je fais 6 mètres, 3-4 respirations, 6 mètres, 3-4 respi, 6 mètres. Je ne voulais pas parler en secondes, en respiration volontairement. Parce que les secondes, quand tu es fatigué, c'est 2-3 secondes. Par contre, quand tu respires, c'est quand même différent. donc voilà je mettais 3-4 respirations à chaque fois et puis pendant ces temps là j'étais un peu en mode twerk tranquille machin et tout et sur le live il y a des gens qui m'ont dit ouais j'ai pas compris t'étais sur le sled je te vois t'étais un peu en train de twerker sur le sled et tout tu faisais tes fesses droite gauche et tout mais franchement j'étais à l'aise c'était trop trop bien alors attention le sled était dur mais il était pas aussi dur que je le pensais je pensais vraiment que ça allait me pacer de fou j'étais très très bien sur le run d'après bon comme d'habitude les 150 premiers mètres tu fais aïe bâtard tu fais un peu le canard le pingouin tu vois ... Puis après, tu déroules et ça va. Par contre, le sled pull, waouh, l'horreur. Je suis resté 6 ou 7 minutes dessus, je crois. C'était vraiment l'horreur. À ce moment-là, par rapport à ma vague, j'étais vraiment... J'étais plus ou moins dans ma vague, tu vois, par rapport aux autres mecs. Le sled, j'ai pris... Oh, j'ai pris une claque. Franchement ils m'ont mis deux minutes tous sur le même 3 je pense vraiment je suis sorti très très très très tard je me demande même s'il n'y a pas au moment où je partais la vague d'avant qui arrivait pour te dire le délire. Donc ouais ça a été vraiment très très dur le fait que la corde soit élastique c'est chaud c'est chaud c'est chaud. Je voulais faire une technique où je recule et en même temps je tire un petit peu et j'ai pas réussi à la faire du coup j'ai vraiment fait une nouvelle technique qui est très utilisée mais que je n'utilisais pas du tout. Parce que je suis beaucoup plus en tirage sur la charge open. Et que là, en pro, j'ai essayé de tirer impossible. Trop d'énergie. Ça demande beaucoup trop d'énergie. Du coup, je l'ai fait en mode step back. Et j'ai essayé de garder un rythme constant. Qui est devenu au fur et à mesure de beaucoup plus pénible. C'est beaucoup plus lent. Et puis le grip. Le grip, ça m'a pris beaucoup. Je ne pensais pas. Le grip, le sled pull à 150 kg. Ça te prend fort le grip. Est-ce que j'avais aussi peut-être une piste qui accrochait plus que les autres ? Je ne sais pas, c'est possible. Après, je n'ai pas assez d'expérience en pro pour me dire que ma ligne est accrochée. Je ne saurais pas. Peut-être qu'après 3-4 courses en plus en pro, je serais capable de dire que Londres va accrocher de fou. Mais je ne pense pas. Ça avait l'air plutôt normal. Je pense que je fais 70 kg. Le sled fait 150 kg. Comment te dire que les mecs à côté qui font 85 kg, ce n'est pas pareil. Après, le run est plutôt normal. J'ai eu 7 minutes de récup en même temps. donc voilà ça a été, j'étais à 4.10 sur le kilo affiché à ma montre ce qui me faisait en gros une moyenne à 3.55, 3.59 je crois sur les runs Burpees vraiment en mode chill, beaucoup plus rapide qu'à Rotterdam, beaucoup plus lent qu'à Marseille mais vraiment très très chill, j'ai réussi à maintenir des sauts de plus de 2 mètres à chaque fois même le dernier il y avait 3 mètres, je me suis arrêté, j'ai regardé ma sœur, j'ai dit vas-y regarde je vais essayer et ouais c'était chaud j'ai fait J'ai presque pas y arriver. Franchement, j'étais pas très très loin. Donc voilà, c'était rigolo. C'était chouette. Après, j'arrive sur le rameur. Rameur, franchement, full déconnade. Je me cale à 1,59. Vraiment tranquille. Fréquence cardiaque qui redescendait à 140, 150. Sur le live, on voit que je suis relâché, que j'iscute un peu avec ma sœur, même que je rigole. Elle m'encourage un peu. Elle me dit « Oh, ça va, mec ? » Du coup, ça me fait rire et tout. On rigole, on se fait des petites vannes et tout. Et là je regarde un peu le chrono et je vois que je suis à 41 minutes, il me reste genre 200 mètres et là je me dis ok il y a peut-être moyen d'aller chercher le chrono de Rotterdam mais en pro. T'imagines je me suis dit ok il peut peut-être se passer quelque chose sur le chrono aujourd'hui alors que je suis vraiment en mode détente et du coup là ça se voit sur la fin du rameur je suis un peu moins souriant, un peu plus concentré, on voit que je suis un peu plus en mode guerrier. Et j'ai gardé mon rythme à U59, mais là j'ai commencé à me projeter un peu plus sur la course, sur les stations. Le run d'après, j'ai gazé peut-être, j'ai peut-être été un peu plus rapide, mais je ne suis pas sûr parce que l'enchaînement Farmer Kari, il est très très très être parce qu'autant le sled pool, j'ai eu 7 minutes de récup, autant le Farmer Kari, c'est 2 minutes à peine quoi. Donc du coup, Farmer Carré, les 30 kilos, 32 kilos de chaque côté, je les ai sentis passer, ça m'a pris beaucoup sur le grip par rapport à d'habitude parce que le skateboard il m'a encaissé là-dessus, puis il y avait aussi le rameur, le rameur il te prend un peu sur le grip. Donc ouais, les 32 kilos là je les ai sentis sur le grip, donc pas lourd en soi, mais grip plutôt défaillant, je me suis même permis de faire ce qu'ils appellent le demi-tour japonais, donc en fait tu fais pas juste un tour, tu tournes pas juste à gauche, tu tournes un petit peu à droite, tu fais un demi-tour sur toi et tu repars. Et du coup, en vrai, c'est stylé, ça permet de ralentir un peu moins, et tu utilises l'élan du demi-tour pour recréer, on va dire, de la vitesse et de l'énergie en sortie de virage. Du coup, c'était vraiment pas mal, c'est la première fois que je le faisais, par contre, à 32 kg, mon gars, ça a tangué, il fallait être solide pour pas aller dans le décor. J'avais prévu de faire un seul break, donc voilà, j'ai réussi à le faire à 32 kg. Prochain Aerox, est-ce que je le fais un broken ? Ça serait carrément stylé, mais il fallait faire deux tours, en fait, un tour. C'était 100 mètres, tu sais, il faut faire 200 mètres au Farmer Cary. Du coup, il fallait faire 2 fois 100 mètres. Et ça, c'est vraiment chiant. À Marseille, c'était juste un aller-retour. Tu faisais 200 mètres. Ça se fait quand même beaucoup plus rapidement que quand tu dois faire 2 aller-retours. C'est vraiment pas la même course à ce moment-là. C'est vraiment pas la même chose. Les fentes à 30 kg, waouh, ça m'a terminé. Je les ai sentis passer. Je suis resté 5 minutes sur les fentes à peu près. Ça m'a vraiment fait mal. Du coup, j'avais peur d'accélérer sur les fentes. J'ai pris un rythme un peu lent. J'étais en gestion en ce moment-là. Je pense que j'étais un peu trop en gestion parce que le round après, j'étais plutôt bien. Par contre, il était plus long que celui d'habitude parce qu'il y avait deux rock zones. Il y avait la rock zone avec toutes les stations. Il y avait une rock zone wall ball dans un autre espace. C'était assez ouvert, du coup, on le voyait, dans un autre hall. Et du coup, il était un peu plus long, celui-là. et au lieu, en gros, tous les... tous les tours, il fallait faire 2,4 pour les wall balls, c'était 2,8 donc on va dire que par rapport à d'habitude il y avait peut-être 300-400 mètres en plus et tu faisais un chemin différent tu passais pas par la rock zone habituelle et du coup c'était un peu plus long donc le chrono il a été très très long par contre par rapport aux autres j'ai vraiment été beaucoup plus lent en moyenne par rapport à tous mes runs sur celui-là que par rapport aux autres donc vraiment je me sentais bien sur le run j'avais une bonne allure Je pensais avoir une bonne allure, mais en fait, pas tant que ça. Et du coup, plutôt lent, au final, ce run. Après, je m'étais projeté aussi sur les wall balls. Et je me suis dit, ça ne sert à rien que je gaze. Parce que de 1, le tour sera un peu plus rapide. Et de 2, les wall balls, j'ai vraiment des lacunes là-dessus. Je ne suis vraiment pas bon. Et puis là, je vois le chrono et je me dis, ok, le chrono de Rotterdam, ça ne passera pas. Ce n'est pas grave, je reste en mode chill. Il fallait que j'arrive à 1h02, 1h03. dans la station des wall balls, et vu que je m'étais dit, grand max, 6 minutes pour faire les wall balls, j'allais chercher à peu près le chrono, tu vois. Sauf que je suis arrivé à 1h07 sur les wall balls, du coup je me suis dit, ok, laisse tomber le time, par contre je me suis dit, ok, je me suis entraîné sur les wall balls, c'est mon point faible sous fatigue, je suis vraiment nul sur les wall balls, je me suis beaucoup entraîné dessus, j'ai fait... des programmes spécifiques, des protocoles SP avec de l'ISO, du contraste de charge, du volume, l'intensité. Vraiment, j'ai tout fait, mais visiblement pas assez, en tout cas pas assez sous fatigue, parce que les amis, les wall balls, ça m'a pris 9 fucking minutes ! 9 minutes pour faire la dernière station à temps record ! Je vous l'ai dit, mémorable ! Et donc beaucoup m'ont félicité pour ce temps d'1h16, mais moi j'ai un sentiment plutôt mitigé, on va dire, sur le chrono, parce qu'il faut savoir, c'est que le live, vous avez vu, il est coupé. En gros, je crois que j'arrive dans la station Wallball, je fais ma première série, je pense que je dois faire 10 reps, et après, boum, le live, il coupe. Comment vous dire qu'à ce moment-là, tout se passait plutôt bien. Je m'étais dit, vas-y, je fais une série de plus de 20 reps. En fait, j'en fais 10, je ne touche pas l'acide, du coup, je prends un autre rep, et je me dis... Ok ça va être dur. Mais je savais que ça allait être dur. Du coup je m'arrête à 15 et je me dis ok. Je prends 2-3 respi, je repars et j'en refais 15. Je prends la balle. Déjà je me laisse un peu écraser au sol. Je me dis oh bâtard elle est lourde. J'ai les jambes, les quadris, les fessiers qui ne répondent pas comme je le veux. Du coup je me dis ok. J'essaie de mettre un peu plus de bras, un peu plus d'extension de hanches et tout. Je fais un wall ball. Un deuxième, boum, no rep. Du coup, j'en fais un troisième, un quatre, boum, no rep. Et là, je me dis, ça y est, je retombe dans mes travers. Et là, je commence vraiment à m'énerver. Pas parce que je fais no rep, tu vois, mais parce que je sais que c'est le seul moment où il faut que je sois fort mentalement, où il faut que... C'est le seul moment dans la course où il faut vraiment que j'accepte la douleur comme jamais. Il faut que je fasse preuve d'une abnégation ultime. J'ai craqué mentalement alors que... toute la course, je suis en gestion, je suis en mode chill, le seul moment où je me dis vas-y, sois sérieux, et je me mets un petit peu la pression, et bien j'ai fait de la merde, sur les fentes aussi, j'étais beaucoup trop lent, les sleds poules, enfin voilà, le seul moment où je me suis dit, allez, on se concentre, on fait bien, j'ai fait de la dé. Et ouais, la vérité, c'est que les amis, heureusement que le live a coupé, parce que vous avez raté une scène d'une violence envers moi-même qui était inouïe, parce que du coup, je me suis dit, vas-y, énerve-toi, t'es pas assez énervé, énerve-toi tu vas y arriver, mais il faut que tu t'énerves il faut que tu sortes du mode chill, il faut que tu sois en mode qu'on m'attend ou ailleurs, et là du coup je commence à gueuler dans la salle je dis putain t'es une vraie merguez et ça c'est le truc le plus gentil que je me suis dit je me suis insulté de tous les noms ce qu'il faut savoir aussi c'est que le live a coupé mais ma soeur après elle a fait un FaceTime avec ma mère et Louise, ma copine donc comment te dire qu'elles ont assisté à une scène où à la fin de la course j'ai dû les appeler et faire un discours, tu sais, pour m'excuser et leur dire que je les aimais du fond du cœur et que je n'ai rien contre les femmes. Mais voilà, je me suis insulté de tous les noms, bien évidemment. Je ne vais pas citer les mots, je vais rester poli dans ce podcast, mais tu sais très bien où je veux en venir. Donc voilà, j'ai fait de la merde. J'ai fait de la merde sur les wall balls et 9 minutes, les amis, franchement, c'est n'importe quoi. Comment te dire que quelqu'un qui est nul au wall ball, il fait un aérox, il est éclaté au sol, il n'a aucune condition. il fait 9 minutes voilà la performance que j'ai fait sur les wall balls aussi digne qu'un mec qui est sédentaire qui a jamais fait un airbox et voilà après faut clairement pas négliger aussi les charges en vrai je dis que j'ai fait de la merde mais c'était vraiment dur les jambes c'était dur les bras c'était dur le pull à 150, le push à 200 franchement tu prends tout, les fentes à 50 kilos c'est pas pareil, t'as 10 kilos en plus sur le dos ... Les wall balls, ça a 9 kilos par rapport à l'open. Les wall balls, ça n'a vraiment rien à voir. C'est beaucoup plus dur que ce que je pensais. Alors, je savais que c'était dur, mais c'était très, très, très, très dur. Et j'étais déçu que mentalement, alors que j'étais plutôt chic, j'avais une bonne vibe, une bonne énergie, j'étais déçu justement de ne pas avoir réussi à switcher et comme j'ai dit, à encaisser cette douleur, à serrer les dents et pour finir rapidement cette station. parce que t'imagines, normalement je fais entre 5 et 6 minutes, donc t'enlèves 4 minutes à mon chrono, ça fait presque 1h10, 1h11, donc c'est pas le même chrono, donc voilà je suis satisfait de ma course, l'objectif de prendre du fun est validé, l'objectif chrono nul, après j'étais pas venu pour ça du coup c'est pas gênant, mais j'étais pas du tout en mode chrono Marseille, j'étais vraiment en mode vacances la team, et je ne veux pas paraître prétentieux Ça a été beaucoup à me féliciter, mais la vérité, c'est que c'est nul. Mon temps, il est nul. Je ne veux pas manquer d'humilité, je ne veux pas paraître arrogant, mais certains diront que j'ai une excellente condition physique et que mon temps est plus que raisonnable et que c'est assez impressionnant. Voilà, c'est les retours que j'ai pu avoir. nombreux d'entre vous et je suis très content que vous pensiez ça de moi, je suis très satisfait de ma course en ce sens là mais la vérité c'est que mon allure de course elle était pas folle ça ne m'a pas impacté j'ai une moyenne à 3,59 à Marseille j'avais une moyenne à 3,38 et moins donc c'est sans me cramer sur les stations en fait ... 3.38 à Marseille sans me cramer sur les stations. Là, j'étais à 4 minutes en me cramant sur les stations pour te dire un petit peu, parce que j'étais en gestion tout le long de la course. Moi, j'étais vraiment en mode... Je n'étais même pas dans le rouge, je n'étais même pas dans l'orange, j'étais dans le jaune un peu orangé, tu vois. À la limite du... Ouais, ça commence à être vraiment dur. Parce que j'étais en gestion totale. Et voilà, je... Ce n'est pas du tout le type de course auquel je peux me référer, ça c'est sûr. Mais ça reste une bonne expérience. Et à terme, je veux être aussi rapide qu'à Marseille, mais sans subir les stations comme à Londres sur les charges pro. Donc à long terme, je me dis premier temps sous les 1h10, sous les 70 minutes. Et je pense honnêtement que c'est faisable et j'espère que je vais y arriver. Je ne vous donne pas de deadline, mais dans la logique des choses, je pense qu'avant la fin de la saison, ça peut arriver. Et puis après, à terme, l'idée ultime, ça serait de battre mon record. perso open, mais avec les charges pro, donc 1h05, 30 secondes en pro, j'essaie de battre ce record, et il y a toujours évidemment un monde où je rêve de me qualifier pour les championnats du monde, ça je le vois plus comme Comme un accomplissement, comme le Graal, la cerise sur le gâteau, je vois ça sur le long terme, je ne veux pas retomber dans les travers de Rotterdam, donc si ça me prend un an, tant mieux, si ça me prend trois, quatre ans, ça me prend trois, quatre ans, et si ça n'arrive pas, ça n'arrive pas, et je pourrais toujours être content du chemin parcouru, c'est ce qui compte, c'est l'aventure, c'est les valeurs, c'est les émotions que l'on partage avec les uns et les autres qui comptent. donc voilà, ça sera juste la série sur gâteau et voilà, je suis ravi que Que cette aventure se poursuive et en plus de plus belle avec vous à mes côtés. Le lendemain de course, vraiment en mode chill, en mode touriste, on fait le London Bridge, on fait la Tour de Londres, on a visité ce qu'ils appellent le Old Operating Museum. En gros, c'est le plus ancien bloc opératoire d'Europe encore existant. Il date de 1822 et ce qui est assez fou, c'est qu'il est situé dans le grenier d'une église, la St Thomas Church à Londres, plein cœur de Londres. et c'est un musée qui offre une... plongé dans les pratiques médicales du 19ème siècle, il expose des instruments chirurgicaux de l'époque qui sont assez fous parce que t'as vraiment l'impression que ce sont des instruments de bricolage, non non non c'est à l'époque, ouais ça c'était pour faire pour faire un trou dans le crâne mais c'est un clou énorme, tu te dis mais what, donc voilà les trucs comme ça, t'as l'impression que tu vois des perceuses, des trucs que les mecs utilisent en chantier franchement c'est fou Et puis voilà, il y avait aussi des remèdes naturels utilisés, qui étaient exposés avec des informations sur les conditions sanitaires de l'époque. Et j'ai adoré, on a adoré. C'était assez fou de se plonger dans le passé, dans le temps comme ça. Et je sais que Madoudou aurait kiffé, donc on y retournera ensemble pour sûr. On a fait aussi quelques lieux de tournage du film Harry Potter, pour ceux qui sont fans. On allait voir le Millennium Bridge ou le Piccadilly Circus, qui sont des scènes qui ont été tournées. par exemple le Picayli en gros c'est la place où après le mariage vous savez il y a eu l'attaque des mangemorts et du coup Harry, Ron et Hermione avec le porte-loin ils se sont enfuis et ils sont arrivés dans cet espace là, ils ont pris un chocolat ou un cappuccino ce soir là avant de se refaire attaquer par des mangemorts, du coup on est passé par là, c'était assez fou de voir ça, c'était quand même assez chouette, il y avait ce côté un petit peu en mode hé ça on reconnait et tout. C'était quand même assez fou. Et surtout, les amis, on a fait un resto indien le midi. Waouh, waouh, waouh, waouh. Alors, on adore la cuisine indienne. J'adore la cuisine indienne. Mais là, les amis, celui-là, l'agneau était d'une tendresse. Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu. Fou, fou, fou. Alors, il faut savoir que je mange très, très peu de viande, alors que j'adore ça. Mais pour des soucis de performance, de santé, tout ça, tu connais, d'optimisation, du bien-être. Là, je suis presque végétarien. Je l'ai été pendant un long moment. et je suis revenu à une alimentation qu'on... On détermine, on l'identifie comme étant l'alimentation paléo. Pour faire simple, pour ceux qui ne connaissent pas, ce n'est pas de viande rouge, pas de produits raffinés, transformés. C'est beaucoup de légumes, de la viande blanche, du poisson. Sauf qu'en gros, on va dire que moi, j'ai un régime paléo où je mange beaucoup moins de viande qu'une personne normale qui suit ce régime-là. Donc en général, je me considère plus comme végétarien. Pour vous dire que quand je mange de la viande rouge, je me régale de fou. Et là, franchement, j'ai eu un orgasme. C'était une maigrie. Donc l'Indien, vraiment, avec ma sœur, celui-là. Et on va s'en souvenir longtemps aussi. Après, niveau courbature, le lendemain, franchement, même 48 heures après, en vrai, ça a été de fou. J'étais courbaturé, mais vraiment, c'était léger. J'étais très, très raide au niveau des muscles fessiers. Et vraiment, je dis à ma sœur, je pourrais refaire une course. C'est abusé. Donc, ça montre à quel point j'étais... J'étais vraiment pas à 100% de mes capacités physiques ce jour-là. Donc voilà, objectif rempli, je suis content. En rentrant de Londres, j'ai développé une conjonctivite très énervée avec une infection aussi, la totale. Parce que je mets des lentilles et lentilles plus voyage, c'est pas les bons bails, vraiment. Je le sais, à chaque fois, je fais hyper attention. Mais là, j'avoue que j'ai pris cher les amis. j'avais un côté en gros qui était qui était boursouflée, qui était complètement gonflée au niveau de mon oeil. C'est comme si j'avais pris une droite, tu vois, énorme. Et vraiment, je me suis transformé en Michelin. C'était vraiment pas beau à voir. J'ai même dû prendre trois jours d'arrêt. Je suis allé chez SOS Médecins et tout. C'était plus jeudi, c'était le 8 mai, c'était férié, c'était un peu chaud. C'était assez impressionnant, c'était pas très beau à voir. Mais voilà, pourtant, j'étais en bonne santé, j'avais juste ça, quoi. Lentilles plus voyage, on fait attention. Pas à Bourg-Méloche, déjà, ça, ça, ça. Donc, une semaine après Londres, sur Voilà, je fais cet épisode et je ne me suis pas du tout entraîné puisque j'avais eu cette conjonctivité et tout machin. Du coup, ça m'a arrêté. J'avais prévu peut-être de faire une ou deux séances tranquillou. Voilà, je pense que je vais aller courir à la fin de l'enregistrement de cet épisode. J'ai pris une semaine complète de repos et les amis, ça fait du bien. Ça permet vraiment de se poser, de réfléchir sereinement et de vous proposer ce format authentique que vous appréciez et que j'aime vous faire. Donc voilà, conclusion les amis. merci, merci beaucoup du fond du cœur, encore une fois, de m'avoir écouté. Merci pour tout le love que vous m'envoyez. J'espère que cet épisode vous a plu. Pensez à partager, aidez-moi, laissez un avis 5 étoiles, un j'aime pour me donner un petit coup de pouce en quelques secondes. Abonnez-vous à mon compte perso, mon compte plus pro 100% perf, que ce soit sur Insta, sur TikTok, sur Youtube, sur Deezer, sur Spotify, ce que tu veux. De belles choses arrivent les amis très prochainement, croyez-moi. Vous ne voulez pas rater ça. Prochain épisode, très très bientôt, ça va être la partie 2 sur le sommeil. On va parler des troubles du sommeil, de la santé, de ce qu'on ne te dit jamais à la TV, parce que tu seras peut-être surpris d'apprendre que des millions, je dis bien des millions de personnes, luttent chaque nuit pour obtenir le repos dont elles ont besoin. Mais ça, on nous cache massivement. On va parler également de la médecine naturelle, sur le fait d'être vigilant sur les recommandations traditionnelles. Et je vais te livrer mes 3 conseils. pour reprendre le contrôle sur ton sommeil et pour faire dodo comme jamais. Conseil à l'entier, les amis, ça peut valoir de l'or. Je vous fais plein de bisous. Prenez soin de vous et de vos proches. L'été arrive à grands pas. Merci encore pour tout votre soutien. En l'eau de soleil. Ciao. Merci.

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Les défis de la communication et de l'hôtel

    00:56

  • Remerciements et soutien des auditeurs

    02:55

  • Anecdote du resto Nigérien

    11:05

  • La courtoisie à l'Anglaise …

    14:50

  • Ma 1ere Course en Single's Men Pro

    26:32

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    40:11

  • Satisfait mais Mitigé

    44:50

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    54:13

Description

As-tu déjà rêvé de vivre une compétition à l'étranger, pleine de défis et de découvertes ? Dans cet épisode captivant, on plonge dans l'expérience unique de ma course HYROX à Londres. Accompagné de ma sœur, on a fait face à des obstacles inattendus, des problèmes de communication aux mésaventures à l’hôtel. Chaque moment a été une leçon sur la résilience et l'importance du soutien familial.

On explore en profondeur la course elle-même, en mettant l'accent sur la préparation mentale. Quelles différences avec les compétitions précédentes ? Quels enseignements tirer des difficultés rencontrées, notamment sur les wall balls ? Cet épisode est une véritable ode à la persévérance, où l'on découvre que le plaisir et le partage sont au cœur de chaque aventure sportive.


Vos encouragements font toute la différence et nous motivent à continuer d'explorer des thèmes variés dans nos prochains épisodes, comme le sommeil, la santé et bien d'autres sujets passionnants. Alors, prépare-toi à écouter des récits inspirants et à découvrir comment on peut surmonter les obstacles tout en s'amusant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça ouf les amis, content de vous retrouver dans ce podcast, j'espère que vous êtes en bonne santé, que vous êtes en forme. Bienvenue dans cet épisode spécial Irox, votre nouveau format préféré. Je vais extrêmement bien les amis et ça c'est grâce à vous, de nouveaux horizons approchent et j'ai plus que hâte. Alors aujourd'hui, à l'heure où j'enregistre, on est à J7 de ma dernière course, mon dernier Irox. Et London Olympia, c'était mon premier Irox en pro. Je suis rentré dans la cour des grands, ça y est, c'est officiel. C'était ma première fois à Londres. Et du coup, ça a été trois jours avec une journée de compétition, deux jours de voyage en tant que touriste, avec des découvertes gastronomiques calientes et inoubliables en passant du breakfast londonien au riz pimenté du Nigeria jusqu'aux douceurs indiennes en passant par tous les plus beaux coins de Londres, le London Bridge ou encore le Buckingham Palace. Vous connaissez tout ça, vous avez l'habitude. Aujourd'hui je vais vous raconter mon séjour londonien, je vais vous parler de ma course, j'ai eu ma soeur la Sista des îles qui m'a fait le plaisir et l'honneur de m'accompagner pour que je puisse avoir un soutien le jour de la course et j'ai aussi une caméraman de qualité, il faut dire les choses comme elles sont. Mais vous le savez, tout ne s'est pas passé comme prévu, ça ne se passe jamais comme prévu, la vie est faite ainsi, je commence à être habitué et j'aime m'adapter constamment, j'adore. Et puis ce sont... les aléas du voyage et c'est ça qui les rend inoubliables, on va dire. En passant, dès le premier jour, par la découverte de la chambre d'hôtel qui était juste unique, clairement désastreuse, on a aussi rencontré pas mal de difficultés, non seulement à comprendre, mais aussi à se faire comprendre par les anglais, parce que l'épisode va bien commencer, je vais vraiment employer ces mots-là, les anglais, ce sont des tocardos, je vais le dire comme ça pour rester... poli, mais vraiment, il nous arrivait des trucs, on s'est dit, non mais c'est abusé, dans quel monde on vit ? Et puis voilà, il y aura aussi le tuto ne pas se faire écraser par les voitures parce que tu traverses sur la gauche et tu te fais klaxonner par une voiture qui arrive de droite et t'es en mode, ok, sorry ! Donc voilà, on va raconter un petit peu tout ça, et puis bien évidemment, je vais vous parler de ma course, ça va être le cœur de l'épisode, le cœur du sujet aujourd'hui, je vais vous parler de cet Irox à Londres, parce que vous avez été nombreux à suivre le live qu'on a fait le jour J. Et comme à Rotterdam, vous avez été plus d'une centaine à avoir suivi des bouts de ma course. Et vous avez pu voir un temps record sur la dernière station de l'Aérox avec un finish mémorable, il faut dire les choses comme elles sont, qui a été accompagné d'une coupure live. Donc vous n'avez pas tout vu, même j'ai envie de vous dire, vous n'avez rien vu. Et heureusement, parce que cette coupure vous a épargné une scène choquante avec des propos plus qu'inapproprié pour le jeune public. Avant de démarrer, je me dois de vous remercier, avant de parler de tout ça. J'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup de soutien, beaucoup de messages d'amour, que ce soit avant ou après la course, et même pendant la course, avec des commentaires pendant le live. Vous avez été nombreux à me suivre. Vous êtes de plus en plus nombreux à me porter de l'intérêt, à me porter de l'attention et ma mission dans la vie en tant que jeune homme et en tant que jeune coach, c'est de partager avec vous, de vous conseiller, de vous accompagner, de vous donner des conseils, un sourire, de la good vibe. vous amener à évoluer que ce soit dans votre pratique sportive ou en tant qu'être humain dans notre société par l'intermédiaire de ma casquette de coach en badminton de coach en crossfit et aussi sur podcast où j'ai juste pour rôle de parler, de véhiculer ce que je vis et que je partage avec vous ma vision des choses et du monde et de la science. Et voilà, pour Londres, ça a été l'inverse, car c'est vous, c'est toi qui m'écoutes, qui m'as donné cette force, ces conseils, cet amour que je donne au quotidien. Et c'est vous qui m'avez donné... Cette force qui me guide et qui me donne l'envie de me dépasser tous les jours au quotidien. Et voilà, les rôles se sont inversés. Ils s'inversent à chaque Irox. Et c'est toujours et ça sera toujours un véritable plaisir. Et pour ça, je vous dis merci mille fois du fond du corps. Je suis encore jeune, je le sais. Mais votre reconnaissance envers moi me donne beaucoup de force. Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je reçois plein de good vibes. Et je sais que le chemin à parcourir va être long. J'ai encore beaucoup de temps devant moi, je vais évoluer encore, je l'espère. Alors vous n'êtes pas des milliers, mais vous êtes tellement géniaux que je n'ai pas besoin d'en demander plus en fait. Et que vous soyez de la famille, un proche, un collègue, ou peut-être juste un sportif, une sportive que j'entraîne au quotidien, les sommets à gravir. sont moins pénibles avec votre soutien. Et j'espère que tu continueras avec moi dans cette aventure Irox. Alors, s'il vous plaît les amis, continuez comme ça. Vous me donnez beaucoup de force. Il y a beaucoup de choses en coulisses qui se préparent pour vous. Alors, pour continuer à me soutenir, si tu veux que je continue à t'offrir ce type de contenu gratuit et bien plus, tu peux m'aider, tu peux partager le podcast sur Insta, sur TikTok, en partageant les extraits que je publie sur les réseaux, en écrivant un commentaire, en taguant tes potes qui sont sportifs, sportives. Et tu peux aussi t'abonner à ce compte, que tu m'écoutes sur n'importe quelle plateforme, sur Deezer, sur Apple Podcast, sur Spotify, sur Ausha. Tu peux laisser un 5 étoiles, un avis positif. Si tu m'écoutes, tu me regardes sur YouTube, alors tu me regardes, là, il y a juste une photo en train qui tourne, mais voilà, tu peux cliquer sur J'aime, tu peux t'abonner, activer la cloche et tout ça. Ça ne te prend que quelques secondes. Et ça m'aide dans le référencement de ce podcast. Plus on sera nombreux et plus l'aventure sera incroyable. Et surtout, plus je pourrai vous proposer de nouveaux contenus originaux, gratuits et de qualité. Et je compte bien encore monter d'un step, les amis, avec, par exemple, pourquoi pas, je réfléchis à un format un petit peu plus interactif avec des invités. Un format peut-être un peu plus visuel et de qualité sur YouTube, avec des caméras pour que vous puissiez voir vraiment les coulisses de cet enregistrement. Et puis voilà, plein d'autres types de contenus. comme des vidéos à but pédagogique ou encore une série de livres numériques avec des e-books, pour m'aider à grandir et de continuer de bénéficier de tout cela. Ça ne vous coûte rien, les amis. Juste quelques secondes, même pas un centime, juste quelques clics. Le message est passé. Et comme disait notre bon vieux Bob Marley, ici, c'est juste one heart and one love. Le message est passé. Ainsi ai-je parlé, les amis. Et on est lancé. Let's go dans ce spécial épisode. I want it. Arrivé à Londres, on est arrivé par l'aéroport de Gateway, pour ceux qui connaissent. Donc, j'ai rejoint ma sœur avant sur Paris. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vue. La dernière fois que je l'avais vue, elle était en béquille parce que la pauvre, elle s'est fait les ligaments croisés il y a plusieurs mois. Et la dernière fois que je l'ai vue, c'était juste après l'opération. Et comment vous dire qu'elle marchait littéralement comme un pingouin, avec des béquilles. Donc, comment te dire que là, c'était vraiment cool de la voir. Elle marchait normalement. Elle ne boitait même pas. Franchement, elle a très bien récupéré. On a juste fait attention sur les journées où on a beaucoup marché. On a fait attention aux déplacements, aux endroits où passer parce qu'il ne faut pas non plus trop la fatiguer. Elle a quand même un genou encore qui se fatigue assez rapidement quand il y a beaucoup de volume. Encore là, c'est que de la marche, donc imagine. Mais voilà, on arrive à l'aéroport de Londres. Du coup, c'est cool. L'hôtel n'était pas à Londres même. Il était au quartier de Foulham, pour ceux qui connaissent, sur la partie ouest de Londres, donc un peu en... Alors, on sort du centre-ville, on est un peu plus en périphérie, mais les amis, c'est une capitale, c'est tellement grand que... Et donc, on arrive à l'hôtel vers 16-17h, je crois, à peu près, et là, les amis, on découvre la chambre d'hôtel, on découvre l'hôtel déjà, on se dit, c'est bizarre tout ça, je ne le voyais pas comme ça. Et en fait, comment vous dire qu'il y avait un contraste entre les avis, les photos sur le site et tout, et je suis passé par Booking, il y avait un... c'est un autre monde. alors Je ne vais pas dire que c'était mensonger, mais en fait, on avait une chambre avec une insonorisation 0+++. J'avais un lit, les amis, c'était une dinguerie. Il était en même temps mou, en même temps dur. Je ne sais pas comment t'expliquer ça. Et puis, dans notre couloir, il y avait une porte coupe-feu dans le couloir de notre chambre d'hôtel. Et comment te dire que cette porte battante... Elle ne coupait pas que du feu visiblement, mais elle brassait aussi tous les êtres humains qui y passaient, c'était un véritable séisme à chaque fois qu'on ouvrait la porte, c'était un truc de fou. on était en plus la chambre d'hôtel les amis elle était côté rue il y avait deux bars à côté et les bars à Londres c'est hyper bruyant parce qu'en général c'est des bars en mode pub avec des écrans pour suivre les matchs et vu qu'il y a des matchs tout le temps que ce soit de rugby, de foot ou même encore de cliquettes toujours un truc, c'est une tinguerie, et franchement c'était ultra bruyant, et bon alors on avait, la chance qu'on a aussi avec notre soeur c'est qu'on a une capacité à s'endormir qui est très élevée, et donc on a pas été gêné par ça, on a plutôt bien dormi, on est encore jeune, et nos taux de mélatonine ils explosent tu vois, donc pour ça ça a été, et heureusement qu'on a pas pris une chambre d'hôtel en mode ouais on va pouvoir se poser et tout, franchement c'était juste pour dormir. La journée, on n'était même pas à l'hôtel, tu vois, on bougeait, on faisait nos trucs et tout. Et donc voilà, ça se passe plutôt tranquille. Quand on arrive, bon, au-delà de cette petite surprise, la chambre n'est pas non plus sale et dégueulasse, mais en disant que c'était mal entretenu et vieux, voilà. Et du coup, on ne s'est pas dit, on va se poser tranquille, on s'est dit non, on veut vite sortir de là. Donc on est vite allé se balader, je n'ai pas fait de footing ou d'écrassage parce que... On avait quand même bien marché avant, je savais qu'on allait encore marcher le lendemain, beaucoup, du coup aucun intérêt que j'accumule de l'intensité, du volume même. à des seuils très bas, parce qu'on a quand même beaucoup marché. Et donc, j'ai fait plutôt une séance de stretch, d'automassage. J'avais les balles, pistolet, élastique, la totale. Et du coup, vers 18-19, on se balade un peu tranquille au quartier de Foulham, dans des quartiers plutôt résidentiels, dans le coin, avec de belles petites maisons, vraiment à la londonienne. C'était vraiment très marrant de voir ça. Et du coup, on commençait à avoir faim. Du coup, on cherche un resto, tu vois. et du coup On retrouve un petit peu le quartier où on était au niveau de l'hôtel, avec la rue qui était un petit peu plus, pas touristique, mais avec beaucoup plus de restos. Et du coup, tu vois, on remonte un peu la rue, on tourne à droite, à gauche, de temps en temps, et là, on commence à trouver des restos, les amis. Là, dinguerie, on passe devant un Turc, on voit la carte, on fait « Waouh, ça a l'air vraiment pas mal » . On croise un Vietnamiens, un Chinois, on se dit « Bon, ça, c'est pas ce qui manque en France » . Du coup, on regarde un peu vite fait, mais sans plus prêter attention. On passe devant un restaurant caribéen, ça avait l'air vraiment pas mal. On passe même devant un restaurant indien, de toute façon les indiens il y en a partout. Et là les amis, on tombe sur un resto nigérien et on regarde la carte, on voit les photos, on voit les cartes, on voit ce qu'il y a dedans. Et franchement les amis, il y avait des bananes, des légumes à gogo, poulet, mouton, agneau, franchement une dinguerie. On s'est cru à la maison et il y avait toutes sortes de plats que l'on connaît extrêmement bien. parce que la cuisine antillaise est très très proche de la cuisine africaine, c'est très similaire, du coup on a vu ça, franchement on a craqué, le turc on avait dit ouais ne vous inquiétez pas on revient, franchement on s'est dit hé, franchement lui il va attendre plus longtemps que prévu, parce qu'on a vu ça, on a dit ouais on ne peut pas passer à côté de ça, et on ne voulait pas attendre, surtout on ne pouvait pas remettre ça au lendemain, surtout que le lendemain c'était la course, donc c'était vraiment pas le bon moment, Et du coup, on a craqué et les amis, en fait, c'était ultra pimenté la veille de course. Moi je me suis dit, un petit resto chill, tranquille, on mangeait un petit truc soft. En fait, c'était ultra pimenté, on s'est fait un peu surprendre. Moi j'ai une bonne tolérance au piment. Quand j'ai commandé sur la carte, il y avait différentes échelles. Tu pouvais mettre le niveau de spicy, tu avais light, medium et high. Et moi je me suis dit, vas-y, moi je prends un truc léger, je veux pas que ce soit trop pimenté. Je veux un truc chill, tu vois. Et surtout c'était quand même bien épicé aussi, ça c'est très important. assez épicée. Elle, ma sœur, par contre, elle a pris un plat où il n'y avait rien écrit. Du coup, elle s'est dit, bon, ça veut dire que il n'y a pas de piment, quoi. S'il n'y a rien écrit, s'il n'y a rien précisé, c'est que pas de piment. Elle prend le plat un peu au hasard. Il y a des photos, on comprend un peu. Voilà, nous, on n'a pas besoin de demander au serveur ce que c'est, machin. Les amis, on a vu les plats. On connaît, OK ? Tout ce qu'il y avait sur la carte, on connaissait. Et Nicole a dit, non, non, pas besoin de demander. Ça nous prend 2-3 minutes, boum, on commande, ça bombarde Surtout que quand tu fais un resto africain Si il y a un conseil que je peux vous donner, les amis, ne soyez pas pressés. Vraiment, quand tu vas dans ce type de resto, ne sois jamais pressé. Il faut prendre le temps parce que les gens sont à leur rythme. Et ce n'est pas le rythme occidental, c'est le rythme antillais, good vibes, africaine. Tu connais un peu, voilà. C'est un peu cliché, mais c'est très, très vrai. Du coup, on s'est dit, on va attendre longtemps. Donc, si on prend une demi-heure à commander, on va manger trop, trop tard. on sait Franchement, ré-ga-lé. Il y avait juste le petit détail, c'est qu'en fait, le plat de ma sœur, il était ultra pimenté. Et elle ne tolère pas du tout le piment. Donc en fait, tu ne pouvais pas choisir ton degré de piment parce qu'il n'y avait pas de piment. Parce qu'en fait, le niveau de piment, il est déjà au max, tu veux, dans le plat. Du coup, elle a vu ça, elle a goûté. Franchement, elle a dit, c'est abusé, tu ne veux pas qu'on échange ? Elle a goûté mon riz, ça passe. Et j'ai dit, ok, vas-y, je m'y colle. on est 24h avant la course en soit c'est pas... C'est pas un repas qui va m'impacter, le repas le plus important ça va être le dernier avant la course, on était la veille, au soir je me dis franchement je digère très très bien, voilà vas-y je prends, par contre même moi qui tolère plutôt bien le piment les amis, ça m'a arraché la gueule, vraiment c'était assez hard, pourtant je tolère bien mais ça faisait longtemps que j'avais pas mangé quelque chose d'aussi fort et les amis c'était le lendemain, c'était dinguerie, mais le truc qui nous est arrivé C'est qu'on a demandé une carafe d'eau. Ouais, ça, c'est l'anecdote, t'as compris, de resto nigérien. C'est le premier soir qu'on est là-bas. On a demandé une carafe d'eau, les amis. Comment vous dire qu'on a galéré ? Et là, j'ouvre la parenthèse, les Anglais, franchement, vous abusez. C'est un truc de ouf. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que dans certains pays, si tu demandes de l'eau en général. En général, on te donne automatiquement une bouteille d'eau. On ne se sert pas à l'eau du robinet. Tu vois, ça n'existe pas. Les gens là-bas, ils veulent que tu payes. Tu vas payer tout, Ausha. Donc, par exemple, en Italie, c'est le cas. Par contre, en France, pour le coup, chez nous, ce n'est pas du tout le cas. En France, tu demandes de l'eau, on te donne automatiquement une carafe d'eau, l'eau du robinet. Et si tu veux une bouteille, il faut que tu précises. Sauf que nous, on ne s'était pas trop renseignés sur la coutume là-bas. Du coup, on a gentiment demandé une carafe d'eau. Du coup, c'est moi qui m'y colle parce que c'est moi qui parle le mieux anglais entre ma soeur et moi. Et je lui sors l'expression que je connais le mieux, une carafe d'eau. Du coup, je lui dis « a jar of water » , tu vois, comme ça. Avec mon meilleur accent français exactement quand je viens de le dire. Du coup, forcément, le mec, il n'a rien compris. Du coup, je me dis « ok, je redemande, j'essaye de reformuler ma phrase. Au lieu de dire « water » avec un « t » j'essaye de faire un petit peu un style « water » , comme tu vois, un peu comme ça, un petit peu avec l'accent. et le gars, il comprend toujours. Rien, ok ? Du coup, je me dis, ok, je vais dire, like water, to share, you know, in glasses or in cup. Franchement, c'est tous les trucs que je connaissais, tu vois. Et difficilement, il me dit, ok, j'ai compris. Ok, une pièce, super. Sauf que 10-15 minutes après, on n'a toujours pas d'eau. On n'est pas servi. Ça, c'est pas très grave, resto africain, tu connais. On s'est dit, bon, juste le mec, il a oublié. On n'était pas en mode, ouais, vas-y, c'est long, c'est abusé, on râle. On n'est pas du tout dans cette vibe-là, tu vois. Du coup, on attend tranquillement. Et le mec repasse. Du coup, je lui refais signe pour lui dire « Hey, Chabert, t'as oublié le lot, tu sais ? » Et 5-10 minutes après, encore après qu'on a attendu 10-15 minutes, là, il y a un deuxième serveur qui arrive, qui nous sert les plats. Et du coup, je lui redemande de l'eau. En plus, c'est pas le même gars. Je me dis, ça se trouve, là, ça va mieux passer. Du coup, je lui redis exactement pareil. Je lui demande une carafe d'eau avec mon meilleur accent français. Sauf que là, le mec, il me regarde et il comprend rien. Et cette fois-ci, je me suis dit, vas-y, ok, je sors toutes les expressions pour dire carafe d'eau, pichet, eau du robinet, et je lui dis tout ce que tu veux, mais je ne veux pas une bouteille d'eau. Et je fais un truc très intéressant, et vous allez voir la différence, la nuance, c'est qu'au lieu de dire water avec un T, je lui dis water avec un D, on va dire. Et là, le mec, il dit, ah ok, you mean bottle of water, right ? Avec un accent londonien. incroyable, tu vois. Et là, je dis, ouais, tu sais quoi, vas-y, donne-moi une bouteille d'eau, c'est pas grave. Je vais payer 1,5 livre en plus, c'est pas grave. Mais les amis, je vous jure que je me débrouille plutôt bien en anglais. Je comprends bien les phrases, même quand elles sont complexes. Je m'exprime correctement, ça va, je connais bien les conjugaisons, les expressions, tout ça. Et je suis clairement pas une quiche, comparé à ma sœur, pour le coup, tu vois. Et je me suis dit, non mais gars, c'est abusé. Genre, ok, peut-être que le mec, il a pas compris potentiellement le sens de ma phrase, mes frères, faites un putain d'effort. S'il te plaît, les mecs, faites un effort quand vous venez chez nous, les gars. OK ? Les Anglais, les Anglo-Saxons, surtout les Américains, les Anglais. Quand vous venez chez nous, vous savez juste dire Bonjour, merci, oh, I love Paris. Vous parlez à peine français. Du coup, on s'adapte pour vous. On parle en anglais. Quand vous venez chez nous, on fait un effort, merde, tu vois. Donc, quand je dis aux mecs Merci. water, au lieu de dire water, frère, s'il te plaît, fais un effort pour moi, tu vois bien que je suis pas du coin, essaie de t'adapter comme moi je l'aurais fait si toi t'étais chez moi, les gars, s'il vous plaît, faites un effort, quoi, merde, et ça, c'est pour te dire, c'était pas juste au resto, c'était partout, je ne vous explique pas, les amis, le nombre de fois où j'ai dû dire, sorry, excuse me, pour que Les gens répètent leurs phrases et le nombre de fois où j'ai dû reformuler ma phrase avec un accent un peu différent pour que les gens comprennent ce que je voulais dire. Parce qu'il y a des fois où la communication était très importante, il y a des fois où on était au resto, du coup c'était pas gênant. Mais quand on arrive à l'aéroport, qu'on va prendre un train pour aller à la gare de Londres, et comment te dire que si je comprends pas et que les gens me comprennent pas et qu'ils me font prendre le train pour retourner en France à Calais, Tu vois le délire ? C'est quand même méga important. Mais c'est une dinguerie, franchement. Avec ma sœur, des fois, on s'est regardé, on s'est dit, mais c'est une blague ? C'est quoi cette histoire ? Genre, ils ont un savoir-vivre et un sens de l'hospitalité qui est... Alors, je ne veux pas dénigrer, mais c'est très, très, très différent de ce que l'on a, nous, en France. Et genre, pour vous dire, on a raté notre arrêt de bus parce que, comment t'expliquer ? Il y avait des gens dans l'escalier, oui. Dans le bus. Oui, parce que là-bas, pour ceux qui ne connaissent pas trop, les bus, très clichés, ils sont rouges, ça tout le monde le sait. Et surtout, il y a un étage. Du coup, tu prends les escaliers pour aller en haut. Et nous, on s'est dit, vas-y, trop bien, on prend... Vas-y, on remonte, on prend les escaliers, on va en haut, trop bien, tu vois. Et c'est nagré à chaque fois. À chaque fois, on est allé en haut, tu vois. Par contre, une fois, on prend le bus. C'était du coup le matin après le resto nigérien pour aller à la salle, à l'Olympia. Sauf que c'était le matin, ok, et bah moi je courais le soir et du coup on s'est dit vas-y on va passer voir la salle, voir l'ambiance et tout, commencer. Il y avait du monde dans le bus, nous on est en haut, on appuie pour s'arrêter au prochain arrêt, on se lève pour descendre du bus, donc le bus il est même pas encore à l'arrêt. Il est en train de ralentir, tu vois, nous on se lève, on commence à marcher, se diriger vers les escaliers, et on voit qu'il y a du monde dans les escaliers. Du coup je dis, moi j'étais devant, je me dis, tranquille, c'est des gens qui sont là, ils vont descendre aussi, ils vont sortir avec nous, parce qu'il y avait quand même beaucoup de monde qui descendait là aussi, tu vois. Sauf que eux ils ne descendaient pas, eux ils ont dit, nous on squatte les escaliers, tu vois. Et donc je me suis exclu, je me suis dit, pardon, excusez-moi, je descends. Comment vous dire qu'ils m'ont regardé et ils ne se sont même pas décalés ? ils ont même pas fait un petit effort ils ont même pas le petit geste pour faire genre ouais regarde on essaye de faire un effort il ne s'est absolument rien passé donc comment te dire que on descend les escaliers au moment où on arrive en bas le bus il est reparti du coup on a raté notre arrêt de bus, et on est resté, on va dire, entre guillemets, coincé dans le bus, et du coup, on est sorti à l'arrêt d'après, quoi. Mais du coup, on s'est dit, non mais, où est-ce qu'on vit ? Où est-ce qu'on vit, les amis ? Et comment te dire, tu sais, quand tu passes une porte aussi, tu sais, tu regardes derrière, s'il y a des gens, tu tiens la porte, par courtoisie, tu t'attends que la personne pose sa main, et tu te casses, tu vois. Eux, non, bim, tiens, mange la porte dans ton nez, mange tes fesses. Donc voilà y'a plein de trucs comme ça où on s'est dit la France culturellement on est quand même un step au dessus et on est pas le pays des lumières et de la culture du savoir-être pour rien tu vois et je comprends mieux maintenant pourquoi, alors au niveau hospitalité il y a d'autres pays qui sont au dessus de nous par exemple tu vas à Tahiti c'est encore un step au dessus au Japon t'as un rapport qualité client qui est c'est inégalable tu vois Donc, je ne vais pas cracher là-dessus, mais je comprends pourquoi la France est l'un des pays, peut-être voire même le pays le plus visité au monde. C'est un truc de fou. Alors, des toccards, il y en a partout, on est d'accord, mais comment te dire qu'en fait, les toccards de France... En fait, ce sont les gens normaux à Londres et les gens courtois et bienveillants qu'on a côtoyés là-bas. Je vais vous dire un truc, c'était soit des Africains, soit des Turcs, soit des Indiens. Pas tous les Indiens parce qu'il y en a vraiment beaucoup, mais surtout dans les restos. En même temps, c'est un peu normal, mais ils sont beaucoup plus ouverts à la discussion. Pas besoin de demander deux fois une carafe d'eau, tu vois. Donc voilà, le lendemain matin, un quart d'heure aux toilettes. Au réveil, inoubliable, inoubliable, pourtant que je te l'ai dit, je tolère bien le piment, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé, ok, mais la salle de bain les amis, elle s'est transformée en boîte de nuit, le thème c'était deep électro, des basses dans tous les sens, et je peux te dire que ma soeur, elle était réveillée, ça j'en étais sûr, et c'était pas le meilleur réveil qu'elle aurait pu espérer, pour te dire, le bruit des gyrophares des voitures de police, c'était plus doux à ses oreilles, tu vois, donc après voilà, je savais que ça allait être comme ça, mais ça n'a pas un... ça ne m'a pas impacté pour ma course j'ai un métabolisme qui est assez rapide je digère très rapidement donc le plus important pour moi c'était surtout le dernier repas 6 à 8 heures avant la course et donc voilà j'ai pu manger normalement tu vois et sans excès bien sûr mais disons que le repas du midi il était sec je peux te dire que c'était pas du tout épicé ça faisait fade à côté et bah d'ailleurs pour je vous épargne un petit peu l'anecdote à The British Breakfast. Et du coup, on a pris un 11h midi. Ce n'était pas un resto, c'était une espèce de pub, bar. Mais le mec, il ne fait que des petits-dèches, tu vois. Donc, c'était une sorte de brunch. Mais c'était quand même moins élaboré qu'un vrai brunch. Et donc, franchement, j'étais très étonné. Parce que quand tu commandes le menu burger breakfast et qu'en fait, tu as juste les frites et tu n'as pas de burger, tu te demandes si ce n'est pas une caméra cachée. Et le seul pain qu'on avait, c'était la tartine avec du beurre. Et le tout, bien évidemment, avec les fameux white beans, c'est les haricots blancs avec de la sauce tomate. Alors, c'est pas dégueu, mais les gars, sur la quantité, il faut faire un effort, 140 grammes pour une personne, c'est énorme, c'est énorme, franchement, c'est abusé. Et puis bon, les oeufs, moi je préfère les oeufs brouillés, c'est un oeuf au plat, enfin bon voilà, ça c'est un autre débat, mais du coup, c'était assez spécial, je vous épargne l'anecdote. Ma course était à 20h10 le samedi. Il était à peu près 11h. Donc après, on y mangeait le repas du midi. On s'est dit, allez, boum, c'est parti, petit tour de Londres. Voilà, on a fait les tours de Londres. On a vu Buckingham Palace. On a fait la cathédrale Westminster. Incroyable, les amis. Sûrement la plus belle que je n'ai jamais faite. Des chapelles à l'intérieur magnifiques. De l'or et des couleurs, des motifs très très beaux. Et en plus, en même temps, il y avait une communion. Donc, il y avait une ambiance assez chouette. Enfin, assez chouette. Ça reste très pieux, très catholique, très religieux. Mais il faut savoir qu'en Martinique, on est très chrétien. Alors, moi, je ne suis pas croyant. Je me considère comme étant athée. Mais que voilà, j'attache une importance à la religion parce que c'est ancré dans les valeurs familiales. Et du coup, il y avait cette communion. C'était des enfants. C'était marrant qu'ils lisaient. des parties, des bouts de la Bible pour leur communion. Et voilà, j'ai vraiment adoré l'ambiance en tout cas. On a pris le temps d'allumer une petite bougie pour la famille. C'était un très beau moment partagé avec ma sœur. Mais voilà, après on est allé voir le château du Parlement et la fameuse Elizabeth Tower avec Big Ben. On a beaucoup marché. Donc inutile de me faire un petit footing en mode de décrassage avant la course. C'était massage du pied. massage des membres inférieurs, massage lombaire, étirement plutôt long, passif, et surtout activation de la sangle abdominale, des muscles expirateurs, pour faire beaucoup de rétroversion du bassin, pour avoir un corps solide, aiguillé, le formem. Donc on est à peu près une heure et demie avant la course, on part à la salle, j'arrive 1h10, 1h20 avant sur place, je prends mon ticket, je prends Je prends mon bracelet, je vais à la zone, pas d'échauffement, il y avait un petit coin un petit peu plus calme et tout, donc 40 minutes avant, je commence mon petit déverrouillage dans ce petit coin que je me suis trouvé, petite gamme d'ateliers aussi, petite gamme de plios, avec la musique en mode énervé, et moi j'adore écouter les musiques du film Creed pour ceux qui connaissent, tu sais c'est le nouveau Rocky Balboa avec Michael B. Jordan, et moi les musiques les mecs, les gars, moi je kiffe de ouf, ça me galvanise de fou je trouve. Et puis voilà, après, derrière, direction la zone d'échauffement. Les amis, j'avais les jambes en feu. Franchement, j'étais excité de fou. J'étais comme une puce dans la zone de chauffe. J'ai tout fait en mode gestion et économie parce que j'avais beaucoup, beaucoup de jus. Franchement, j'étais chaud patate. Je risquais plus de me suréchauffer que de me sous-échauffer, tu vois. Donc j'étais en mode gestion, j'étais en mode garder l'énergie en moi, surtout que j'ai eu beaucoup de messages de soutien avant d'aller dans la zone de chauffe que j'ai pris le temps de lire et de répondre. Et je voulais profiter à fond de ce moment pour moi et aussi le partager avec ma sœur. Donc zéro pression, pas d'objectif de temps, l'objectif c'était juste m'amuser et kiffer l'instant présent. par rapport à Rotterdam, ce qui a changé sur ma préparation mentale, c'est qu'à Rotterdam, dans ma bulle, il y avait juste moi et le chrono, vraiment et pour ce que j'ai changé pour Londres c'est que j'ai rajouté du coup ma soeur dans la bulle par exemple quand j'étais à Rotterdam, il y avait Louise qui m'accompagnait, ma copine mais vraiment je ne l'ai pas intégrée dans ma bulle ce qui fait qu'il y a des moments où elle m'encouragait elle me parlait, où j'entendais ce qu'elle me disait, mais je n'écoutais pas activement et à la fin de la course, il y a plein de fois elle m'a dit, ouais je t'ai dit ça plusieurs fois, je ne sais pas si tu as entendu, pour t'encourager et tout, et je lui ai dit, j'ai entendu, mais ça ne m'a pas fait réagir, ça ne m'a pas fait tilter, tu vois, que là, je me suis vraiment plus ouvert, j'ai élargi ma bulle, et du coup, j'ai intégré ma soeur, et je me suis dit, ok, je vais essayer, par rapport à Rotterdam, on va dire que j'étais un petit peu plus attentif et à l'écoute à ce qu'elle me disait, parce que je me suis dit, si je suis juste dans ma bulle, tout seul, je vais mettre la pression au fur et à mesure pendant la course, donc Donc... Donc voilà, vraiment du kiff, de l'amusement, l'instant présent. J'étais vraiment en mode kiffer ma course et aussi que ma sœur kiffe ma course. Et c'est peut-être ça qui m'a manqué à Rotterdam pour ma doudou et pour moi. Les perspectives étaient très différentes. Les choses ont vraiment changé depuis. Ce qu'il faut savoir au niveau de la salle, c'est que c'était plutôt une petite salle. Je pense par rapport au Grand Palais, par exemple, c'était vraiment plus petit. par rapport à Marseille, je ne sais pas comment dire, en fait, le nombre de tours qu'il fallait faire, c'était plus petit, mais la rock zone était vraiment grande. C'est un peu particulier à expliquer, mais la rock zone était très grande, et en fait, tu faisais très rapidement les tours de run, et il fallait vite que tu t'organises dans la rock zone pour aller avec quand même pas mal de chemin, pas mal de cours à faire. C'était plutôt bien aménagé, ça faisait vraiment 1, 2, 3, 4, 5, 6, et tu avais le hit d'un côté et le... out the lot, du coup il y avait un sens où tu rentrais dans la rock zone, tu faisais dire que la station et après il fallait que tu cours toute la rock zone que tu traverses pour sortir et après c'était l'inverse, quand tu arrivais vers les farmer, les fente, les burpees et la rameur là pour le coup c'était tu arrives par le inn, tu traverses la rock zone et par contre pour sortir c'était plus rapide et du coup ce moment où tu traversais la rock zone pour la station ou sortir de la station pour le prochain run ... Il y avait quand même pas mal de distance, surtout le ski, quand tu sortais du ski, vraiment, tu allais à l'autre bout de la salle, c'est pas une dingue, il y avait facilement 600 mètres, 500-600 mètres, c'était vraiment très très très très grand, la rock zone, mais pour le coup, les tours se faisaient assez rapidement, il fallait faire à chaque fois deux tours et demi, donc la troisième fois que tu passais devant le inn, il fallait rentrer et ça allait vraiment assez vite. Du coup au niveau des pace sur le run Je m'étais dit ça sert à rien Que je gaze comme un fou Parce que la rockzone tu fais les demi-tours perds un petit peu de temps. Du coup, on va dire que par rapport à Marseille, je me suis dit, ok, je fais un run qui est un peu plus chill, qui est quand même assez rapide sans non plus m'impacter. Et je garde cette allure-là dans la rock zone qu'à Marseille. Je ralentissais légèrement. Enfin, un retardat même aussi. À Marseille, j'étais quand même un peu lent dans la rock zone. Mais en gros, j'avais mon allure autour sur le run et j'avais une allure qui était beaucoup plus lente sur la rock zone. Là, j'ai vraiment essayé de faire le run rock zone, même allure jusqu'à la station. Donc, que Premier run, plutôt rapide, je crois que je suis à 3,45, 3,50 sur le tour, pas sur le kilo. J'arrive au ski, vraiment très très chill, je me mets à un pace à 2,05 sur le 500 mètres. J'ai dit à ma soeur un peu, j'avoue, elle me dit 2-3 mots, je me lève, je souris, vraiment en mode chill, je me mets à 2,05. Fréquence cardiaque qui est descendue, forcément j'étais beaucoup trop lent. pour espérer faire un très très gros chrono, mais ce n'était pas le but, donc j'étais vraiment en mode chill, et je savais que les runs après avec la rockzone c'était très très très bâtard, je ne voulais pas tomber dans ce piège, donc derrière je repars sur le run très très facilement, je ne me prends pas la tête, je ne me dis pas vas-y cours plus vite, c'est parce que je sais qu'après il y a le sled push, le sled pull, et que je ne sais pas comment ça va se passer, je vais avoir des charges que je connais parce que je m'entraîne à l'entraînement dessus, mais que je ne connais pas dans des conditions Aerox à une compétition officielle et puis vous connaissez l'aléa de la moquette de la pelouse vous pouvez avoir des sleds à la même charge le même poids par contre le facteur de résistance ne sera pas le même d'un sled à un autre parce que peut-être que le sled sera plus vieux il va plus frotter ou alors peut-être que la moquette de d'un sled à un autre sera pas la même du coup vous allez avoir une friction au sol qui est beaucoup plus importante alors qu'on a une même charge et du coup vous avez ce facteur là qui est très très chiant et du coup à chaque fois quand t'arrives sur le sled, t'es un peu en mode J'espère que je ne vais pas avoir un sled qui accroche, surtout que moi j'ai un gabarit qui ne m'avantage pas du tout là-dessus. Moi je suis plutôt un profil coureur où je vais être avantagé sur les fentes, sur les burpees, tout ce qui va être au sol parce que j'ai un centre de gravité qui est beaucoup plus bas. Donc je peux enchaîner beaucoup plus rapidement, ça me coûte de l'énergie. Par contre sur ski, rameur, sled, rapport pas puissance, ça joue énormément et je suis un gabarit plutôt léger. Donc je suis clairement désavantagé. Donc si j'arrive sur un sled où ça accroche sur les charges pro je sais que ça peut vraiment me flinguer ma course alors que pour un mec qui va faire peut-être 8-10 kilos de poids de corps plus que moi qui va courir moins vite, le mec il s'en fout que ça accroche un peu, tu vois, boum ça va pas changer grand chose pour lui, pour moi ça change énormément du coup sur le run à chaque fois j'étais vraiment en mode gestion, gestion, parce que si t'arrives sur le sled et que tu exploses parce que ça accroche plus que d'habitude si tu vas à la course, ça sera terminé j'arrive sur le set push et en fait les gars euh Les doigts dans le nez. Je me suis pris la tête pour rien. C'était franchement, c'était vraiment bien. Je ne me suis pas pressé. À Rotterdam, j'avais fait l'erreur d'être beaucoup, d'être sorti beaucoup trop vite. Là, j'ai pris mon temps. Je m'étais dit, OK, je fais 6 mètres, 3-4 respirations, 6 mètres, 3-4 respi, 6 mètres. Je ne voulais pas parler en secondes, en respiration volontairement. Parce que les secondes, quand tu es fatigué, c'est 2-3 secondes. Par contre, quand tu respires, c'est quand même différent. donc voilà je mettais 3-4 respirations à chaque fois et puis pendant ces temps là j'étais un peu en mode twerk tranquille machin et tout et sur le live il y a des gens qui m'ont dit ouais j'ai pas compris t'étais sur le sled je te vois t'étais un peu en train de twerker sur le sled et tout tu faisais tes fesses droite gauche et tout mais franchement j'étais à l'aise c'était trop trop bien alors attention le sled était dur mais il était pas aussi dur que je le pensais je pensais vraiment que ça allait me pacer de fou j'étais très très bien sur le run d'après bon comme d'habitude les 150 premiers mètres tu fais aïe bâtard tu fais un peu le canard le pingouin tu vois ... Puis après, tu déroules et ça va. Par contre, le sled pull, waouh, l'horreur. Je suis resté 6 ou 7 minutes dessus, je crois. C'était vraiment l'horreur. À ce moment-là, par rapport à ma vague, j'étais vraiment... J'étais plus ou moins dans ma vague, tu vois, par rapport aux autres mecs. Le sled, j'ai pris... Oh, j'ai pris une claque. Franchement ils m'ont mis deux minutes tous sur le même 3 je pense vraiment je suis sorti très très très très tard je me demande même s'il n'y a pas au moment où je partais la vague d'avant qui arrivait pour te dire le délire. Donc ouais ça a été vraiment très très dur le fait que la corde soit élastique c'est chaud c'est chaud c'est chaud. Je voulais faire une technique où je recule et en même temps je tire un petit peu et j'ai pas réussi à la faire du coup j'ai vraiment fait une nouvelle technique qui est très utilisée mais que je n'utilisais pas du tout. Parce que je suis beaucoup plus en tirage sur la charge open. Et que là, en pro, j'ai essayé de tirer impossible. Trop d'énergie. Ça demande beaucoup trop d'énergie. Du coup, je l'ai fait en mode step back. Et j'ai essayé de garder un rythme constant. Qui est devenu au fur et à mesure de beaucoup plus pénible. C'est beaucoup plus lent. Et puis le grip. Le grip, ça m'a pris beaucoup. Je ne pensais pas. Le grip, le sled pull à 150 kg. Ça te prend fort le grip. Est-ce que j'avais aussi peut-être une piste qui accrochait plus que les autres ? Je ne sais pas, c'est possible. Après, je n'ai pas assez d'expérience en pro pour me dire que ma ligne est accrochée. Je ne saurais pas. Peut-être qu'après 3-4 courses en plus en pro, je serais capable de dire que Londres va accrocher de fou. Mais je ne pense pas. Ça avait l'air plutôt normal. Je pense que je fais 70 kg. Le sled fait 150 kg. Comment te dire que les mecs à côté qui font 85 kg, ce n'est pas pareil. Après, le run est plutôt normal. J'ai eu 7 minutes de récup en même temps. donc voilà ça a été, j'étais à 4.10 sur le kilo affiché à ma montre ce qui me faisait en gros une moyenne à 3.55, 3.59 je crois sur les runs Burpees vraiment en mode chill, beaucoup plus rapide qu'à Rotterdam, beaucoup plus lent qu'à Marseille mais vraiment très très chill, j'ai réussi à maintenir des sauts de plus de 2 mètres à chaque fois même le dernier il y avait 3 mètres, je me suis arrêté, j'ai regardé ma sœur, j'ai dit vas-y regarde je vais essayer et ouais c'était chaud j'ai fait J'ai presque pas y arriver. Franchement, j'étais pas très très loin. Donc voilà, c'était rigolo. C'était chouette. Après, j'arrive sur le rameur. Rameur, franchement, full déconnade. Je me cale à 1,59. Vraiment tranquille. Fréquence cardiaque qui redescendait à 140, 150. Sur le live, on voit que je suis relâché, que j'iscute un peu avec ma sœur, même que je rigole. Elle m'encourage un peu. Elle me dit « Oh, ça va, mec ? » Du coup, ça me fait rire et tout. On rigole, on se fait des petites vannes et tout. Et là je regarde un peu le chrono et je vois que je suis à 41 minutes, il me reste genre 200 mètres et là je me dis ok il y a peut-être moyen d'aller chercher le chrono de Rotterdam mais en pro. T'imagines je me suis dit ok il peut peut-être se passer quelque chose sur le chrono aujourd'hui alors que je suis vraiment en mode détente et du coup là ça se voit sur la fin du rameur je suis un peu moins souriant, un peu plus concentré, on voit que je suis un peu plus en mode guerrier. Et j'ai gardé mon rythme à U59, mais là j'ai commencé à me projeter un peu plus sur la course, sur les stations. Le run d'après, j'ai gazé peut-être, j'ai peut-être été un peu plus rapide, mais je ne suis pas sûr parce que l'enchaînement Farmer Kari, il est très très très être parce qu'autant le sled pool, j'ai eu 7 minutes de récup, autant le Farmer Kari, c'est 2 minutes à peine quoi. Donc du coup, Farmer Carré, les 30 kilos, 32 kilos de chaque côté, je les ai sentis passer, ça m'a pris beaucoup sur le grip par rapport à d'habitude parce que le skateboard il m'a encaissé là-dessus, puis il y avait aussi le rameur, le rameur il te prend un peu sur le grip. Donc ouais, les 32 kilos là je les ai sentis sur le grip, donc pas lourd en soi, mais grip plutôt défaillant, je me suis même permis de faire ce qu'ils appellent le demi-tour japonais, donc en fait tu fais pas juste un tour, tu tournes pas juste à gauche, tu tournes un petit peu à droite, tu fais un demi-tour sur toi et tu repars. Et du coup, en vrai, c'est stylé, ça permet de ralentir un peu moins, et tu utilises l'élan du demi-tour pour recréer, on va dire, de la vitesse et de l'énergie en sortie de virage. Du coup, c'était vraiment pas mal, c'est la première fois que je le faisais, par contre, à 32 kg, mon gars, ça a tangué, il fallait être solide pour pas aller dans le décor. J'avais prévu de faire un seul break, donc voilà, j'ai réussi à le faire à 32 kg. Prochain Aerox, est-ce que je le fais un broken ? Ça serait carrément stylé, mais il fallait faire deux tours, en fait, un tour. C'était 100 mètres, tu sais, il faut faire 200 mètres au Farmer Cary. Du coup, il fallait faire 2 fois 100 mètres. Et ça, c'est vraiment chiant. À Marseille, c'était juste un aller-retour. Tu faisais 200 mètres. Ça se fait quand même beaucoup plus rapidement que quand tu dois faire 2 aller-retours. C'est vraiment pas la même course à ce moment-là. C'est vraiment pas la même chose. Les fentes à 30 kg, waouh, ça m'a terminé. Je les ai sentis passer. Je suis resté 5 minutes sur les fentes à peu près. Ça m'a vraiment fait mal. Du coup, j'avais peur d'accélérer sur les fentes. J'ai pris un rythme un peu lent. J'étais en gestion en ce moment-là. Je pense que j'étais un peu trop en gestion parce que le round après, j'étais plutôt bien. Par contre, il était plus long que celui d'habitude parce qu'il y avait deux rock zones. Il y avait la rock zone avec toutes les stations. Il y avait une rock zone wall ball dans un autre espace. C'était assez ouvert, du coup, on le voyait, dans un autre hall. Et du coup, il était un peu plus long, celui-là. et au lieu, en gros, tous les... tous les tours, il fallait faire 2,4 pour les wall balls, c'était 2,8 donc on va dire que par rapport à d'habitude il y avait peut-être 300-400 mètres en plus et tu faisais un chemin différent tu passais pas par la rock zone habituelle et du coup c'était un peu plus long donc le chrono il a été très très long par contre par rapport aux autres j'ai vraiment été beaucoup plus lent en moyenne par rapport à tous mes runs sur celui-là que par rapport aux autres donc vraiment je me sentais bien sur le run j'avais une bonne allure Je pensais avoir une bonne allure, mais en fait, pas tant que ça. Et du coup, plutôt lent, au final, ce run. Après, je m'étais projeté aussi sur les wall balls. Et je me suis dit, ça ne sert à rien que je gaze. Parce que de 1, le tour sera un peu plus rapide. Et de 2, les wall balls, j'ai vraiment des lacunes là-dessus. Je ne suis vraiment pas bon. Et puis là, je vois le chrono et je me dis, ok, le chrono de Rotterdam, ça ne passera pas. Ce n'est pas grave, je reste en mode chill. Il fallait que j'arrive à 1h02, 1h03. dans la station des wall balls, et vu que je m'étais dit, grand max, 6 minutes pour faire les wall balls, j'allais chercher à peu près le chrono, tu vois. Sauf que je suis arrivé à 1h07 sur les wall balls, du coup je me suis dit, ok, laisse tomber le time, par contre je me suis dit, ok, je me suis entraîné sur les wall balls, c'est mon point faible sous fatigue, je suis vraiment nul sur les wall balls, je me suis beaucoup entraîné dessus, j'ai fait... des programmes spécifiques, des protocoles SP avec de l'ISO, du contraste de charge, du volume, l'intensité. Vraiment, j'ai tout fait, mais visiblement pas assez, en tout cas pas assez sous fatigue, parce que les amis, les wall balls, ça m'a pris 9 fucking minutes ! 9 minutes pour faire la dernière station à temps record ! Je vous l'ai dit, mémorable ! Et donc beaucoup m'ont félicité pour ce temps d'1h16, mais moi j'ai un sentiment plutôt mitigé, on va dire, sur le chrono, parce qu'il faut savoir, c'est que le live, vous avez vu, il est coupé. En gros, je crois que j'arrive dans la station Wallball, je fais ma première série, je pense que je dois faire 10 reps, et après, boum, le live, il coupe. Comment vous dire qu'à ce moment-là, tout se passait plutôt bien. Je m'étais dit, vas-y, je fais une série de plus de 20 reps. En fait, j'en fais 10, je ne touche pas l'acide, du coup, je prends un autre rep, et je me dis... Ok ça va être dur. Mais je savais que ça allait être dur. Du coup je m'arrête à 15 et je me dis ok. Je prends 2-3 respi, je repars et j'en refais 15. Je prends la balle. Déjà je me laisse un peu écraser au sol. Je me dis oh bâtard elle est lourde. J'ai les jambes, les quadris, les fessiers qui ne répondent pas comme je le veux. Du coup je me dis ok. J'essaie de mettre un peu plus de bras, un peu plus d'extension de hanches et tout. Je fais un wall ball. Un deuxième, boum, no rep. Du coup, j'en fais un troisième, un quatre, boum, no rep. Et là, je me dis, ça y est, je retombe dans mes travers. Et là, je commence vraiment à m'énerver. Pas parce que je fais no rep, tu vois, mais parce que je sais que c'est le seul moment où il faut que je sois fort mentalement, où il faut que... C'est le seul moment dans la course où il faut vraiment que j'accepte la douleur comme jamais. Il faut que je fasse preuve d'une abnégation ultime. J'ai craqué mentalement alors que... toute la course, je suis en gestion, je suis en mode chill, le seul moment où je me dis vas-y, sois sérieux, et je me mets un petit peu la pression, et bien j'ai fait de la merde, sur les fentes aussi, j'étais beaucoup trop lent, les sleds poules, enfin voilà, le seul moment où je me suis dit, allez, on se concentre, on fait bien, j'ai fait de la dé. Et ouais, la vérité, c'est que les amis, heureusement que le live a coupé, parce que vous avez raté une scène d'une violence envers moi-même qui était inouïe, parce que du coup, je me suis dit, vas-y, énerve-toi, t'es pas assez énervé, énerve-toi tu vas y arriver, mais il faut que tu t'énerves il faut que tu sortes du mode chill, il faut que tu sois en mode qu'on m'attend ou ailleurs, et là du coup je commence à gueuler dans la salle je dis putain t'es une vraie merguez et ça c'est le truc le plus gentil que je me suis dit je me suis insulté de tous les noms ce qu'il faut savoir aussi c'est que le live a coupé mais ma soeur après elle a fait un FaceTime avec ma mère et Louise, ma copine donc comment te dire qu'elles ont assisté à une scène où à la fin de la course j'ai dû les appeler et faire un discours, tu sais, pour m'excuser et leur dire que je les aimais du fond du cœur et que je n'ai rien contre les femmes. Mais voilà, je me suis insulté de tous les noms, bien évidemment. Je ne vais pas citer les mots, je vais rester poli dans ce podcast, mais tu sais très bien où je veux en venir. Donc voilà, j'ai fait de la merde. J'ai fait de la merde sur les wall balls et 9 minutes, les amis, franchement, c'est n'importe quoi. Comment te dire que quelqu'un qui est nul au wall ball, il fait un aérox, il est éclaté au sol, il n'a aucune condition. il fait 9 minutes voilà la performance que j'ai fait sur les wall balls aussi digne qu'un mec qui est sédentaire qui a jamais fait un airbox et voilà après faut clairement pas négliger aussi les charges en vrai je dis que j'ai fait de la merde mais c'était vraiment dur les jambes c'était dur les bras c'était dur le pull à 150, le push à 200 franchement tu prends tout, les fentes à 50 kilos c'est pas pareil, t'as 10 kilos en plus sur le dos ... Les wall balls, ça a 9 kilos par rapport à l'open. Les wall balls, ça n'a vraiment rien à voir. C'est beaucoup plus dur que ce que je pensais. Alors, je savais que c'était dur, mais c'était très, très, très, très dur. Et j'étais déçu que mentalement, alors que j'étais plutôt chic, j'avais une bonne vibe, une bonne énergie, j'étais déçu justement de ne pas avoir réussi à switcher et comme j'ai dit, à encaisser cette douleur, à serrer les dents et pour finir rapidement cette station. parce que t'imagines, normalement je fais entre 5 et 6 minutes, donc t'enlèves 4 minutes à mon chrono, ça fait presque 1h10, 1h11, donc c'est pas le même chrono, donc voilà je suis satisfait de ma course, l'objectif de prendre du fun est validé, l'objectif chrono nul, après j'étais pas venu pour ça du coup c'est pas gênant, mais j'étais pas du tout en mode chrono Marseille, j'étais vraiment en mode vacances la team, et je ne veux pas paraître prétentieux Ça a été beaucoup à me féliciter, mais la vérité, c'est que c'est nul. Mon temps, il est nul. Je ne veux pas manquer d'humilité, je ne veux pas paraître arrogant, mais certains diront que j'ai une excellente condition physique et que mon temps est plus que raisonnable et que c'est assez impressionnant. Voilà, c'est les retours que j'ai pu avoir. nombreux d'entre vous et je suis très content que vous pensiez ça de moi, je suis très satisfait de ma course en ce sens là mais la vérité c'est que mon allure de course elle était pas folle ça ne m'a pas impacté j'ai une moyenne à 3,59 à Marseille j'avais une moyenne à 3,38 et moins donc c'est sans me cramer sur les stations en fait ... 3.38 à Marseille sans me cramer sur les stations. Là, j'étais à 4 minutes en me cramant sur les stations pour te dire un petit peu, parce que j'étais en gestion tout le long de la course. Moi, j'étais vraiment en mode... Je n'étais même pas dans le rouge, je n'étais même pas dans l'orange, j'étais dans le jaune un peu orangé, tu vois. À la limite du... Ouais, ça commence à être vraiment dur. Parce que j'étais en gestion totale. Et voilà, je... Ce n'est pas du tout le type de course auquel je peux me référer, ça c'est sûr. Mais ça reste une bonne expérience. Et à terme, je veux être aussi rapide qu'à Marseille, mais sans subir les stations comme à Londres sur les charges pro. Donc à long terme, je me dis premier temps sous les 1h10, sous les 70 minutes. Et je pense honnêtement que c'est faisable et j'espère que je vais y arriver. Je ne vous donne pas de deadline, mais dans la logique des choses, je pense qu'avant la fin de la saison, ça peut arriver. Et puis après, à terme, l'idée ultime, ça serait de battre mon record. perso open, mais avec les charges pro, donc 1h05, 30 secondes en pro, j'essaie de battre ce record, et il y a toujours évidemment un monde où je rêve de me qualifier pour les championnats du monde, ça je le vois plus comme Comme un accomplissement, comme le Graal, la cerise sur le gâteau, je vois ça sur le long terme, je ne veux pas retomber dans les travers de Rotterdam, donc si ça me prend un an, tant mieux, si ça me prend trois, quatre ans, ça me prend trois, quatre ans, et si ça n'arrive pas, ça n'arrive pas, et je pourrais toujours être content du chemin parcouru, c'est ce qui compte, c'est l'aventure, c'est les valeurs, c'est les émotions que l'on partage avec les uns et les autres qui comptent. donc voilà, ça sera juste la série sur gâteau et voilà, je suis ravi que Que cette aventure se poursuive et en plus de plus belle avec vous à mes côtés. Le lendemain de course, vraiment en mode chill, en mode touriste, on fait le London Bridge, on fait la Tour de Londres, on a visité ce qu'ils appellent le Old Operating Museum. En gros, c'est le plus ancien bloc opératoire d'Europe encore existant. Il date de 1822 et ce qui est assez fou, c'est qu'il est situé dans le grenier d'une église, la St Thomas Church à Londres, plein cœur de Londres. et c'est un musée qui offre une... plongé dans les pratiques médicales du 19ème siècle, il expose des instruments chirurgicaux de l'époque qui sont assez fous parce que t'as vraiment l'impression que ce sont des instruments de bricolage, non non non c'est à l'époque, ouais ça c'était pour faire pour faire un trou dans le crâne mais c'est un clou énorme, tu te dis mais what, donc voilà les trucs comme ça, t'as l'impression que tu vois des perceuses, des trucs que les mecs utilisent en chantier franchement c'est fou Et puis voilà, il y avait aussi des remèdes naturels utilisés, qui étaient exposés avec des informations sur les conditions sanitaires de l'époque. Et j'ai adoré, on a adoré. C'était assez fou de se plonger dans le passé, dans le temps comme ça. Et je sais que Madoudou aurait kiffé, donc on y retournera ensemble pour sûr. On a fait aussi quelques lieux de tournage du film Harry Potter, pour ceux qui sont fans. On allait voir le Millennium Bridge ou le Piccadilly Circus, qui sont des scènes qui ont été tournées. par exemple le Picayli en gros c'est la place où après le mariage vous savez il y a eu l'attaque des mangemorts et du coup Harry, Ron et Hermione avec le porte-loin ils se sont enfuis et ils sont arrivés dans cet espace là, ils ont pris un chocolat ou un cappuccino ce soir là avant de se refaire attaquer par des mangemorts, du coup on est passé par là, c'était assez fou de voir ça, c'était quand même assez chouette, il y avait ce côté un petit peu en mode hé ça on reconnait et tout. C'était quand même assez fou. Et surtout, les amis, on a fait un resto indien le midi. Waouh, waouh, waouh, waouh. Alors, on adore la cuisine indienne. J'adore la cuisine indienne. Mais là, les amis, celui-là, l'agneau était d'une tendresse. Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu. Fou, fou, fou. Alors, il faut savoir que je mange très, très peu de viande, alors que j'adore ça. Mais pour des soucis de performance, de santé, tout ça, tu connais, d'optimisation, du bien-être. Là, je suis presque végétarien. Je l'ai été pendant un long moment. et je suis revenu à une alimentation qu'on... On détermine, on l'identifie comme étant l'alimentation paléo. Pour faire simple, pour ceux qui ne connaissent pas, ce n'est pas de viande rouge, pas de produits raffinés, transformés. C'est beaucoup de légumes, de la viande blanche, du poisson. Sauf qu'en gros, on va dire que moi, j'ai un régime paléo où je mange beaucoup moins de viande qu'une personne normale qui suit ce régime-là. Donc en général, je me considère plus comme végétarien. Pour vous dire que quand je mange de la viande rouge, je me régale de fou. Et là, franchement, j'ai eu un orgasme. C'était une maigrie. Donc l'Indien, vraiment, avec ma sœur, celui-là. Et on va s'en souvenir longtemps aussi. Après, niveau courbature, le lendemain, franchement, même 48 heures après, en vrai, ça a été de fou. J'étais courbaturé, mais vraiment, c'était léger. J'étais très, très raide au niveau des muscles fessiers. Et vraiment, je dis à ma sœur, je pourrais refaire une course. C'est abusé. Donc, ça montre à quel point j'étais... J'étais vraiment pas à 100% de mes capacités physiques ce jour-là. Donc voilà, objectif rempli, je suis content. En rentrant de Londres, j'ai développé une conjonctivite très énervée avec une infection aussi, la totale. Parce que je mets des lentilles et lentilles plus voyage, c'est pas les bons bails, vraiment. Je le sais, à chaque fois, je fais hyper attention. Mais là, j'avoue que j'ai pris cher les amis. j'avais un côté en gros qui était qui était boursouflée, qui était complètement gonflée au niveau de mon oeil. C'est comme si j'avais pris une droite, tu vois, énorme. Et vraiment, je me suis transformé en Michelin. C'était vraiment pas beau à voir. J'ai même dû prendre trois jours d'arrêt. Je suis allé chez SOS Médecins et tout. C'était plus jeudi, c'était le 8 mai, c'était férié, c'était un peu chaud. C'était assez impressionnant, c'était pas très beau à voir. Mais voilà, pourtant, j'étais en bonne santé, j'avais juste ça, quoi. Lentilles plus voyage, on fait attention. Pas à Bourg-Méloche, déjà, ça, ça, ça. Donc, une semaine après Londres, sur Voilà, je fais cet épisode et je ne me suis pas du tout entraîné puisque j'avais eu cette conjonctivité et tout machin. Du coup, ça m'a arrêté. J'avais prévu peut-être de faire une ou deux séances tranquillou. Voilà, je pense que je vais aller courir à la fin de l'enregistrement de cet épisode. J'ai pris une semaine complète de repos et les amis, ça fait du bien. Ça permet vraiment de se poser, de réfléchir sereinement et de vous proposer ce format authentique que vous appréciez et que j'aime vous faire. Donc voilà, conclusion les amis. merci, merci beaucoup du fond du cœur, encore une fois, de m'avoir écouté. Merci pour tout le love que vous m'envoyez. J'espère que cet épisode vous a plu. Pensez à partager, aidez-moi, laissez un avis 5 étoiles, un j'aime pour me donner un petit coup de pouce en quelques secondes. Abonnez-vous à mon compte perso, mon compte plus pro 100% perf, que ce soit sur Insta, sur TikTok, sur Youtube, sur Deezer, sur Spotify, ce que tu veux. De belles choses arrivent les amis très prochainement, croyez-moi. Vous ne voulez pas rater ça. Prochain épisode, très très bientôt, ça va être la partie 2 sur le sommeil. On va parler des troubles du sommeil, de la santé, de ce qu'on ne te dit jamais à la TV, parce que tu seras peut-être surpris d'apprendre que des millions, je dis bien des millions de personnes, luttent chaque nuit pour obtenir le repos dont elles ont besoin. Mais ça, on nous cache massivement. On va parler également de la médecine naturelle, sur le fait d'être vigilant sur les recommandations traditionnelles. Et je vais te livrer mes 3 conseils. pour reprendre le contrôle sur ton sommeil et pour faire dodo comme jamais. Conseil à l'entier, les amis, ça peut valoir de l'or. Je vous fais plein de bisous. Prenez soin de vous et de vos proches. L'été arrive à grands pas. Merci encore pour tout votre soutien. En l'eau de soleil. Ciao. Merci.

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Les défis de la communication et de l'hôtel

    00:56

  • Remerciements et soutien des auditeurs

    02:55

  • Anecdote du resto Nigérien

    11:05

  • La courtoisie à l'Anglaise …

    14:50

  • Ma 1ere Course en Single's Men Pro

    26:32

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    40:11

  • Satisfait mais Mitigé

    44:50

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    54:13

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Description

As-tu déjà rêvé de vivre une compétition à l'étranger, pleine de défis et de découvertes ? Dans cet épisode captivant, on plonge dans l'expérience unique de ma course HYROX à Londres. Accompagné de ma sœur, on a fait face à des obstacles inattendus, des problèmes de communication aux mésaventures à l’hôtel. Chaque moment a été une leçon sur la résilience et l'importance du soutien familial.

On explore en profondeur la course elle-même, en mettant l'accent sur la préparation mentale. Quelles différences avec les compétitions précédentes ? Quels enseignements tirer des difficultés rencontrées, notamment sur les wall balls ? Cet épisode est une véritable ode à la persévérance, où l'on découvre que le plaisir et le partage sont au cœur de chaque aventure sportive.


Vos encouragements font toute la différence et nous motivent à continuer d'explorer des thèmes variés dans nos prochains épisodes, comme le sommeil, la santé et bien d'autres sujets passionnants. Alors, prépare-toi à écouter des récits inspirants et à découvrir comment on peut surmonter les obstacles tout en s'amusant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça ouf les amis, content de vous retrouver dans ce podcast, j'espère que vous êtes en bonne santé, que vous êtes en forme. Bienvenue dans cet épisode spécial Irox, votre nouveau format préféré. Je vais extrêmement bien les amis et ça c'est grâce à vous, de nouveaux horizons approchent et j'ai plus que hâte. Alors aujourd'hui, à l'heure où j'enregistre, on est à J7 de ma dernière course, mon dernier Irox. Et London Olympia, c'était mon premier Irox en pro. Je suis rentré dans la cour des grands, ça y est, c'est officiel. C'était ma première fois à Londres. Et du coup, ça a été trois jours avec une journée de compétition, deux jours de voyage en tant que touriste, avec des découvertes gastronomiques calientes et inoubliables en passant du breakfast londonien au riz pimenté du Nigeria jusqu'aux douceurs indiennes en passant par tous les plus beaux coins de Londres, le London Bridge ou encore le Buckingham Palace. Vous connaissez tout ça, vous avez l'habitude. Aujourd'hui je vais vous raconter mon séjour londonien, je vais vous parler de ma course, j'ai eu ma soeur la Sista des îles qui m'a fait le plaisir et l'honneur de m'accompagner pour que je puisse avoir un soutien le jour de la course et j'ai aussi une caméraman de qualité, il faut dire les choses comme elles sont. Mais vous le savez, tout ne s'est pas passé comme prévu, ça ne se passe jamais comme prévu, la vie est faite ainsi, je commence à être habitué et j'aime m'adapter constamment, j'adore. Et puis ce sont... les aléas du voyage et c'est ça qui les rend inoubliables, on va dire. En passant, dès le premier jour, par la découverte de la chambre d'hôtel qui était juste unique, clairement désastreuse, on a aussi rencontré pas mal de difficultés, non seulement à comprendre, mais aussi à se faire comprendre par les anglais, parce que l'épisode va bien commencer, je vais vraiment employer ces mots-là, les anglais, ce sont des tocardos, je vais le dire comme ça pour rester... poli, mais vraiment, il nous arrivait des trucs, on s'est dit, non mais c'est abusé, dans quel monde on vit ? Et puis voilà, il y aura aussi le tuto ne pas se faire écraser par les voitures parce que tu traverses sur la gauche et tu te fais klaxonner par une voiture qui arrive de droite et t'es en mode, ok, sorry ! Donc voilà, on va raconter un petit peu tout ça, et puis bien évidemment, je vais vous parler de ma course, ça va être le cœur de l'épisode, le cœur du sujet aujourd'hui, je vais vous parler de cet Irox à Londres, parce que vous avez été nombreux à suivre le live qu'on a fait le jour J. Et comme à Rotterdam, vous avez été plus d'une centaine à avoir suivi des bouts de ma course. Et vous avez pu voir un temps record sur la dernière station de l'Aérox avec un finish mémorable, il faut dire les choses comme elles sont, qui a été accompagné d'une coupure live. Donc vous n'avez pas tout vu, même j'ai envie de vous dire, vous n'avez rien vu. Et heureusement, parce que cette coupure vous a épargné une scène choquante avec des propos plus qu'inapproprié pour le jeune public. Avant de démarrer, je me dois de vous remercier, avant de parler de tout ça. J'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup de soutien, beaucoup de messages d'amour, que ce soit avant ou après la course, et même pendant la course, avec des commentaires pendant le live. Vous avez été nombreux à me suivre. Vous êtes de plus en plus nombreux à me porter de l'intérêt, à me porter de l'attention et ma mission dans la vie en tant que jeune homme et en tant que jeune coach, c'est de partager avec vous, de vous conseiller, de vous accompagner, de vous donner des conseils, un sourire, de la good vibe. vous amener à évoluer que ce soit dans votre pratique sportive ou en tant qu'être humain dans notre société par l'intermédiaire de ma casquette de coach en badminton de coach en crossfit et aussi sur podcast où j'ai juste pour rôle de parler, de véhiculer ce que je vis et que je partage avec vous ma vision des choses et du monde et de la science. Et voilà, pour Londres, ça a été l'inverse, car c'est vous, c'est toi qui m'écoutes, qui m'as donné cette force, ces conseils, cet amour que je donne au quotidien. Et c'est vous qui m'avez donné... Cette force qui me guide et qui me donne l'envie de me dépasser tous les jours au quotidien. Et voilà, les rôles se sont inversés. Ils s'inversent à chaque Irox. Et c'est toujours et ça sera toujours un véritable plaisir. Et pour ça, je vous dis merci mille fois du fond du corps. Je suis encore jeune, je le sais. Mais votre reconnaissance envers moi me donne beaucoup de force. Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je reçois plein de good vibes. Et je sais que le chemin à parcourir va être long. J'ai encore beaucoup de temps devant moi, je vais évoluer encore, je l'espère. Alors vous n'êtes pas des milliers, mais vous êtes tellement géniaux que je n'ai pas besoin d'en demander plus en fait. Et que vous soyez de la famille, un proche, un collègue, ou peut-être juste un sportif, une sportive que j'entraîne au quotidien, les sommets à gravir. sont moins pénibles avec votre soutien. Et j'espère que tu continueras avec moi dans cette aventure Irox. Alors, s'il vous plaît les amis, continuez comme ça. Vous me donnez beaucoup de force. Il y a beaucoup de choses en coulisses qui se préparent pour vous. Alors, pour continuer à me soutenir, si tu veux que je continue à t'offrir ce type de contenu gratuit et bien plus, tu peux m'aider, tu peux partager le podcast sur Insta, sur TikTok, en partageant les extraits que je publie sur les réseaux, en écrivant un commentaire, en taguant tes potes qui sont sportifs, sportives. Et tu peux aussi t'abonner à ce compte, que tu m'écoutes sur n'importe quelle plateforme, sur Deezer, sur Apple Podcast, sur Spotify, sur Ausha. Tu peux laisser un 5 étoiles, un avis positif. 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Ça ne vous coûte rien, les amis. Juste quelques secondes, même pas un centime, juste quelques clics. Le message est passé. Et comme disait notre bon vieux Bob Marley, ici, c'est juste one heart and one love. Le message est passé. Ainsi ai-je parlé, les amis. Et on est lancé. Let's go dans ce spécial épisode. I want it. Arrivé à Londres, on est arrivé par l'aéroport de Gateway, pour ceux qui connaissent. Donc, j'ai rejoint ma sœur avant sur Paris. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vue. La dernière fois que je l'avais vue, elle était en béquille parce que la pauvre, elle s'est fait les ligaments croisés il y a plusieurs mois. Et la dernière fois que je l'ai vue, c'était juste après l'opération. Et comment vous dire qu'elle marchait littéralement comme un pingouin, avec des béquilles. Donc, comment te dire que là, c'était vraiment cool de la voir. Elle marchait normalement. Elle ne boitait même pas. Franchement, elle a très bien récupéré. On a juste fait attention sur les journées où on a beaucoup marché. On a fait attention aux déplacements, aux endroits où passer parce qu'il ne faut pas non plus trop la fatiguer. Elle a quand même un genou encore qui se fatigue assez rapidement quand il y a beaucoup de volume. Encore là, c'est que de la marche, donc imagine. Mais voilà, on arrive à l'aéroport de Londres. Du coup, c'est cool. L'hôtel n'était pas à Londres même. Il était au quartier de Foulham, pour ceux qui connaissent, sur la partie ouest de Londres, donc un peu en... Alors, on sort du centre-ville, on est un peu plus en périphérie, mais les amis, c'est une capitale, c'est tellement grand que... Et donc, on arrive à l'hôtel vers 16-17h, je crois, à peu près, et là, les amis, on découvre la chambre d'hôtel, on découvre l'hôtel déjà, on se dit, c'est bizarre tout ça, je ne le voyais pas comme ça. Et en fait, comment vous dire qu'il y avait un contraste entre les avis, les photos sur le site et tout, et je suis passé par Booking, il y avait un... c'est un autre monde. alors Je ne vais pas dire que c'était mensonger, mais en fait, on avait une chambre avec une insonorisation 0+++. J'avais un lit, les amis, c'était une dinguerie. Il était en même temps mou, en même temps dur. Je ne sais pas comment t'expliquer ça. Et puis, dans notre couloir, il y avait une porte coupe-feu dans le couloir de notre chambre d'hôtel. Et comment te dire que cette porte battante... Elle ne coupait pas que du feu visiblement, mais elle brassait aussi tous les êtres humains qui y passaient, c'était un véritable séisme à chaque fois qu'on ouvrait la porte, c'était un truc de fou. on était en plus la chambre d'hôtel les amis elle était côté rue il y avait deux bars à côté et les bars à Londres c'est hyper bruyant parce qu'en général c'est des bars en mode pub avec des écrans pour suivre les matchs et vu qu'il y a des matchs tout le temps que ce soit de rugby, de foot ou même encore de cliquettes toujours un truc, c'est une tinguerie, et franchement c'était ultra bruyant, et bon alors on avait, la chance qu'on a aussi avec notre soeur c'est qu'on a une capacité à s'endormir qui est très élevée, et donc on a pas été gêné par ça, on a plutôt bien dormi, on est encore jeune, et nos taux de mélatonine ils explosent tu vois, donc pour ça ça a été, et heureusement qu'on a pas pris une chambre d'hôtel en mode ouais on va pouvoir se poser et tout, franchement c'était juste pour dormir. La journée, on n'était même pas à l'hôtel, tu vois, on bougeait, on faisait nos trucs et tout. Et donc voilà, ça se passe plutôt tranquille. Quand on arrive, bon, au-delà de cette petite surprise, la chambre n'est pas non plus sale et dégueulasse, mais en disant que c'était mal entretenu et vieux, voilà. Et du coup, on ne s'est pas dit, on va se poser tranquille, on s'est dit non, on veut vite sortir de là. Donc on est vite allé se balader, je n'ai pas fait de footing ou d'écrassage parce que... On avait quand même bien marché avant, je savais qu'on allait encore marcher le lendemain, beaucoup, du coup aucun intérêt que j'accumule de l'intensité, du volume même. à des seuils très bas, parce qu'on a quand même beaucoup marché. Et donc, j'ai fait plutôt une séance de stretch, d'automassage. J'avais les balles, pistolet, élastique, la totale. Et du coup, vers 18-19, on se balade un peu tranquille au quartier de Foulham, dans des quartiers plutôt résidentiels, dans le coin, avec de belles petites maisons, vraiment à la londonienne. C'était vraiment très marrant de voir ça. Et du coup, on commençait à avoir faim. Du coup, on cherche un resto, tu vois. et du coup On retrouve un petit peu le quartier où on était au niveau de l'hôtel, avec la rue qui était un petit peu plus, pas touristique, mais avec beaucoup plus de restos. Et du coup, tu vois, on remonte un peu la rue, on tourne à droite, à gauche, de temps en temps, et là, on commence à trouver des restos, les amis. Là, dinguerie, on passe devant un Turc, on voit la carte, on fait « Waouh, ça a l'air vraiment pas mal » . On croise un Vietnamiens, un Chinois, on se dit « Bon, ça, c'est pas ce qui manque en France » . Du coup, on regarde un peu vite fait, mais sans plus prêter attention. On passe devant un restaurant caribéen, ça avait l'air vraiment pas mal. On passe même devant un restaurant indien, de toute façon les indiens il y en a partout. Et là les amis, on tombe sur un resto nigérien et on regarde la carte, on voit les photos, on voit les cartes, on voit ce qu'il y a dedans. Et franchement les amis, il y avait des bananes, des légumes à gogo, poulet, mouton, agneau, franchement une dinguerie. On s'est cru à la maison et il y avait toutes sortes de plats que l'on connaît extrêmement bien. parce que la cuisine antillaise est très très proche de la cuisine africaine, c'est très similaire, du coup on a vu ça, franchement on a craqué, le turc on avait dit ouais ne vous inquiétez pas on revient, franchement on s'est dit hé, franchement lui il va attendre plus longtemps que prévu, parce qu'on a vu ça, on a dit ouais on ne peut pas passer à côté de ça, et on ne voulait pas attendre, surtout on ne pouvait pas remettre ça au lendemain, surtout que le lendemain c'était la course, donc c'était vraiment pas le bon moment, Et du coup, on a craqué et les amis, en fait, c'était ultra pimenté la veille de course. Moi je me suis dit, un petit resto chill, tranquille, on mangeait un petit truc soft. En fait, c'était ultra pimenté, on s'est fait un peu surprendre. Moi j'ai une bonne tolérance au piment. Quand j'ai commandé sur la carte, il y avait différentes échelles. Tu pouvais mettre le niveau de spicy, tu avais light, medium et high. Et moi je me suis dit, vas-y, moi je prends un truc léger, je veux pas que ce soit trop pimenté. Je veux un truc chill, tu vois. Et surtout c'était quand même bien épicé aussi, ça c'est très important. assez épicée. Elle, ma sœur, par contre, elle a pris un plat où il n'y avait rien écrit. Du coup, elle s'est dit, bon, ça veut dire que il n'y a pas de piment, quoi. S'il n'y a rien écrit, s'il n'y a rien précisé, c'est que pas de piment. Elle prend le plat un peu au hasard. Il y a des photos, on comprend un peu. Voilà, nous, on n'a pas besoin de demander au serveur ce que c'est, machin. Les amis, on a vu les plats. On connaît, OK ? Tout ce qu'il y avait sur la carte, on connaissait. Et Nicole a dit, non, non, pas besoin de demander. Ça nous prend 2-3 minutes, boum, on commande, ça bombarde Surtout que quand tu fais un resto africain Si il y a un conseil que je peux vous donner, les amis, ne soyez pas pressés. Vraiment, quand tu vas dans ce type de resto, ne sois jamais pressé. Il faut prendre le temps parce que les gens sont à leur rythme. Et ce n'est pas le rythme occidental, c'est le rythme antillais, good vibes, africaine. Tu connais un peu, voilà. C'est un peu cliché, mais c'est très, très vrai. Du coup, on s'est dit, on va attendre longtemps. Donc, si on prend une demi-heure à commander, on va manger trop, trop tard. on sait Franchement, ré-ga-lé. Il y avait juste le petit détail, c'est qu'en fait, le plat de ma sœur, il était ultra pimenté. Et elle ne tolère pas du tout le piment. Donc en fait, tu ne pouvais pas choisir ton degré de piment parce qu'il n'y avait pas de piment. Parce qu'en fait, le niveau de piment, il est déjà au max, tu veux, dans le plat. Du coup, elle a vu ça, elle a goûté. Franchement, elle a dit, c'est abusé, tu ne veux pas qu'on échange ? Elle a goûté mon riz, ça passe. Et j'ai dit, ok, vas-y, je m'y colle. on est 24h avant la course en soit c'est pas... C'est pas un repas qui va m'impacter, le repas le plus important ça va être le dernier avant la course, on était la veille, au soir je me dis franchement je digère très très bien, voilà vas-y je prends, par contre même moi qui tolère plutôt bien le piment les amis, ça m'a arraché la gueule, vraiment c'était assez hard, pourtant je tolère bien mais ça faisait longtemps que j'avais pas mangé quelque chose d'aussi fort et les amis c'était le lendemain, c'était dinguerie, mais le truc qui nous est arrivé C'est qu'on a demandé une carafe d'eau. Ouais, ça, c'est l'anecdote, t'as compris, de resto nigérien. C'est le premier soir qu'on est là-bas. On a demandé une carafe d'eau, les amis. Comment vous dire qu'on a galéré ? Et là, j'ouvre la parenthèse, les Anglais, franchement, vous abusez. C'est un truc de ouf. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que dans certains pays, si tu demandes de l'eau en général. En général, on te donne automatiquement une bouteille d'eau. On ne se sert pas à l'eau du robinet. Tu vois, ça n'existe pas. Les gens là-bas, ils veulent que tu payes. Tu vas payer tout, Ausha. Donc, par exemple, en Italie, c'est le cas. Par contre, en France, pour le coup, chez nous, ce n'est pas du tout le cas. En France, tu demandes de l'eau, on te donne automatiquement une carafe d'eau, l'eau du robinet. Et si tu veux une bouteille, il faut que tu précises. Sauf que nous, on ne s'était pas trop renseignés sur la coutume là-bas. Du coup, on a gentiment demandé une carafe d'eau. Du coup, c'est moi qui m'y colle parce que c'est moi qui parle le mieux anglais entre ma soeur et moi. Et je lui sors l'expression que je connais le mieux, une carafe d'eau. Du coup, je lui dis « a jar of water » , tu vois, comme ça. Avec mon meilleur accent français exactement quand je viens de le dire. Du coup, forcément, le mec, il n'a rien compris. Du coup, je me dis « ok, je redemande, j'essaye de reformuler ma phrase. Au lieu de dire « water » avec un « t » j'essaye de faire un petit peu un style « water » , comme tu vois, un peu comme ça, un petit peu avec l'accent. et le gars, il comprend toujours. Rien, ok ? Du coup, je me dis, ok, je vais dire, like water, to share, you know, in glasses or in cup. Franchement, c'est tous les trucs que je connaissais, tu vois. Et difficilement, il me dit, ok, j'ai compris. Ok, une pièce, super. Sauf que 10-15 minutes après, on n'a toujours pas d'eau. On n'est pas servi. Ça, c'est pas très grave, resto africain, tu connais. On s'est dit, bon, juste le mec, il a oublié. On n'était pas en mode, ouais, vas-y, c'est long, c'est abusé, on râle. On n'est pas du tout dans cette vibe-là, tu vois. Du coup, on attend tranquillement. Et le mec repasse. Du coup, je lui refais signe pour lui dire « Hey, Chabert, t'as oublié le lot, tu sais ? » Et 5-10 minutes après, encore après qu'on a attendu 10-15 minutes, là, il y a un deuxième serveur qui arrive, qui nous sert les plats. Et du coup, je lui redemande de l'eau. En plus, c'est pas le même gars. Je me dis, ça se trouve, là, ça va mieux passer. Du coup, je lui redis exactement pareil. Je lui demande une carafe d'eau avec mon meilleur accent français. Sauf que là, le mec, il me regarde et il comprend rien. Et cette fois-ci, je me suis dit, vas-y, ok, je sors toutes les expressions pour dire carafe d'eau, pichet, eau du robinet, et je lui dis tout ce que tu veux, mais je ne veux pas une bouteille d'eau. Et je fais un truc très intéressant, et vous allez voir la différence, la nuance, c'est qu'au lieu de dire water avec un T, je lui dis water avec un D, on va dire. Et là, le mec, il dit, ah ok, you mean bottle of water, right ? Avec un accent londonien. incroyable, tu vois. Et là, je dis, ouais, tu sais quoi, vas-y, donne-moi une bouteille d'eau, c'est pas grave. Je vais payer 1,5 livre en plus, c'est pas grave. Mais les amis, je vous jure que je me débrouille plutôt bien en anglais. Je comprends bien les phrases, même quand elles sont complexes. Je m'exprime correctement, ça va, je connais bien les conjugaisons, les expressions, tout ça. Et je suis clairement pas une quiche, comparé à ma sœur, pour le coup, tu vois. Et je me suis dit, non mais gars, c'est abusé. Genre, ok, peut-être que le mec, il a pas compris potentiellement le sens de ma phrase, mes frères, faites un putain d'effort. S'il te plaît, les mecs, faites un effort quand vous venez chez nous, les gars. OK ? Les Anglais, les Anglo-Saxons, surtout les Américains, les Anglais. Quand vous venez chez nous, vous savez juste dire Bonjour, merci, oh, I love Paris. Vous parlez à peine français. Du coup, on s'adapte pour vous. On parle en anglais. Quand vous venez chez nous, on fait un effort, merde, tu vois. Donc, quand je dis aux mecs Merci. water, au lieu de dire water, frère, s'il te plaît, fais un effort pour moi, tu vois bien que je suis pas du coin, essaie de t'adapter comme moi je l'aurais fait si toi t'étais chez moi, les gars, s'il vous plaît, faites un effort, quoi, merde, et ça, c'est pour te dire, c'était pas juste au resto, c'était partout, je ne vous explique pas, les amis, le nombre de fois où j'ai dû dire, sorry, excuse me, pour que Les gens répètent leurs phrases et le nombre de fois où j'ai dû reformuler ma phrase avec un accent un peu différent pour que les gens comprennent ce que je voulais dire. Parce qu'il y a des fois où la communication était très importante, il y a des fois où on était au resto, du coup c'était pas gênant. Mais quand on arrive à l'aéroport, qu'on va prendre un train pour aller à la gare de Londres, et comment te dire que si je comprends pas et que les gens me comprennent pas et qu'ils me font prendre le train pour retourner en France à Calais, Tu vois le délire ? C'est quand même méga important. Mais c'est une dinguerie, franchement. Avec ma sœur, des fois, on s'est regardé, on s'est dit, mais c'est une blague ? C'est quoi cette histoire ? Genre, ils ont un savoir-vivre et un sens de l'hospitalité qui est... Alors, je ne veux pas dénigrer, mais c'est très, très, très différent de ce que l'on a, nous, en France. Et genre, pour vous dire, on a raté notre arrêt de bus parce que, comment t'expliquer ? Il y avait des gens dans l'escalier, oui. Dans le bus. Oui, parce que là-bas, pour ceux qui ne connaissent pas trop, les bus, très clichés, ils sont rouges, ça tout le monde le sait. Et surtout, il y a un étage. Du coup, tu prends les escaliers pour aller en haut. Et nous, on s'est dit, vas-y, trop bien, on prend... Vas-y, on remonte, on prend les escaliers, on va en haut, trop bien, tu vois. Et c'est nagré à chaque fois. À chaque fois, on est allé en haut, tu vois. Par contre, une fois, on prend le bus. C'était du coup le matin après le resto nigérien pour aller à la salle, à l'Olympia. Sauf que c'était le matin, ok, et bah moi je courais le soir et du coup on s'est dit vas-y on va passer voir la salle, voir l'ambiance et tout, commencer. Il y avait du monde dans le bus, nous on est en haut, on appuie pour s'arrêter au prochain arrêt, on se lève pour descendre du bus, donc le bus il est même pas encore à l'arrêt. Il est en train de ralentir, tu vois, nous on se lève, on commence à marcher, se diriger vers les escaliers, et on voit qu'il y a du monde dans les escaliers. Du coup je dis, moi j'étais devant, je me dis, tranquille, c'est des gens qui sont là, ils vont descendre aussi, ils vont sortir avec nous, parce qu'il y avait quand même beaucoup de monde qui descendait là aussi, tu vois. Sauf que eux ils ne descendaient pas, eux ils ont dit, nous on squatte les escaliers, tu vois. Et donc je me suis exclu, je me suis dit, pardon, excusez-moi, je descends. Comment vous dire qu'ils m'ont regardé et ils ne se sont même pas décalés ? ils ont même pas fait un petit effort ils ont même pas le petit geste pour faire genre ouais regarde on essaye de faire un effort il ne s'est absolument rien passé donc comment te dire que on descend les escaliers au moment où on arrive en bas le bus il est reparti du coup on a raté notre arrêt de bus, et on est resté, on va dire, entre guillemets, coincé dans le bus, et du coup, on est sorti à l'arrêt d'après, quoi. Mais du coup, on s'est dit, non mais, où est-ce qu'on vit ? Où est-ce qu'on vit, les amis ? Et comment te dire, tu sais, quand tu passes une porte aussi, tu sais, tu regardes derrière, s'il y a des gens, tu tiens la porte, par courtoisie, tu t'attends que la personne pose sa main, et tu te casses, tu vois. Eux, non, bim, tiens, mange la porte dans ton nez, mange tes fesses. Donc voilà y'a plein de trucs comme ça où on s'est dit la France culturellement on est quand même un step au dessus et on est pas le pays des lumières et de la culture du savoir-être pour rien tu vois et je comprends mieux maintenant pourquoi, alors au niveau hospitalité il y a d'autres pays qui sont au dessus de nous par exemple tu vas à Tahiti c'est encore un step au dessus au Japon t'as un rapport qualité client qui est c'est inégalable tu vois Donc, je ne vais pas cracher là-dessus, mais je comprends pourquoi la France est l'un des pays, peut-être voire même le pays le plus visité au monde. C'est un truc de fou. Alors, des toccards, il y en a partout, on est d'accord, mais comment te dire qu'en fait, les toccards de France... En fait, ce sont les gens normaux à Londres et les gens courtois et bienveillants qu'on a côtoyés là-bas. Je vais vous dire un truc, c'était soit des Africains, soit des Turcs, soit des Indiens. Pas tous les Indiens parce qu'il y en a vraiment beaucoup, mais surtout dans les restos. En même temps, c'est un peu normal, mais ils sont beaucoup plus ouverts à la discussion. Pas besoin de demander deux fois une carafe d'eau, tu vois. Donc voilà, le lendemain matin, un quart d'heure aux toilettes. Au réveil, inoubliable, inoubliable, pourtant que je te l'ai dit, je tolère bien le piment, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé, ok, mais la salle de bain les amis, elle s'est transformée en boîte de nuit, le thème c'était deep électro, des basses dans tous les sens, et je peux te dire que ma soeur, elle était réveillée, ça j'en étais sûr, et c'était pas le meilleur réveil qu'elle aurait pu espérer, pour te dire, le bruit des gyrophares des voitures de police, c'était plus doux à ses oreilles, tu vois, donc après voilà, je savais que ça allait être comme ça, mais ça n'a pas un... ça ne m'a pas impacté pour ma course j'ai un métabolisme qui est assez rapide je digère très rapidement donc le plus important pour moi c'était surtout le dernier repas 6 à 8 heures avant la course et donc voilà j'ai pu manger normalement tu vois et sans excès bien sûr mais disons que le repas du midi il était sec je peux te dire que c'était pas du tout épicé ça faisait fade à côté et bah d'ailleurs pour je vous épargne un petit peu l'anecdote à The British Breakfast. Et du coup, on a pris un 11h midi. Ce n'était pas un resto, c'était une espèce de pub, bar. Mais le mec, il ne fait que des petits-dèches, tu vois. Donc, c'était une sorte de brunch. Mais c'était quand même moins élaboré qu'un vrai brunch. Et donc, franchement, j'étais très étonné. Parce que quand tu commandes le menu burger breakfast et qu'en fait, tu as juste les frites et tu n'as pas de burger, tu te demandes si ce n'est pas une caméra cachée. Et le seul pain qu'on avait, c'était la tartine avec du beurre. Et le tout, bien évidemment, avec les fameux white beans, c'est les haricots blancs avec de la sauce tomate. Alors, c'est pas dégueu, mais les gars, sur la quantité, il faut faire un effort, 140 grammes pour une personne, c'est énorme, c'est énorme, franchement, c'est abusé. Et puis bon, les oeufs, moi je préfère les oeufs brouillés, c'est un oeuf au plat, enfin bon voilà, ça c'est un autre débat, mais du coup, c'était assez spécial, je vous épargne l'anecdote. Ma course était à 20h10 le samedi. Il était à peu près 11h. Donc après, on y mangeait le repas du midi. On s'est dit, allez, boum, c'est parti, petit tour de Londres. Voilà, on a fait les tours de Londres. On a vu Buckingham Palace. On a fait la cathédrale Westminster. Incroyable, les amis. Sûrement la plus belle que je n'ai jamais faite. Des chapelles à l'intérieur magnifiques. De l'or et des couleurs, des motifs très très beaux. Et en plus, en même temps, il y avait une communion. Donc, il y avait une ambiance assez chouette. Enfin, assez chouette. Ça reste très pieux, très catholique, très religieux. Mais il faut savoir qu'en Martinique, on est très chrétien. Alors, moi, je ne suis pas croyant. Je me considère comme étant athée. Mais que voilà, j'attache une importance à la religion parce que c'est ancré dans les valeurs familiales. Et du coup, il y avait cette communion. C'était des enfants. C'était marrant qu'ils lisaient. des parties, des bouts de la Bible pour leur communion. Et voilà, j'ai vraiment adoré l'ambiance en tout cas. On a pris le temps d'allumer une petite bougie pour la famille. C'était un très beau moment partagé avec ma sœur. Mais voilà, après on est allé voir le château du Parlement et la fameuse Elizabeth Tower avec Big Ben. On a beaucoup marché. Donc inutile de me faire un petit footing en mode de décrassage avant la course. C'était massage du pied. massage des membres inférieurs, massage lombaire, étirement plutôt long, passif, et surtout activation de la sangle abdominale, des muscles expirateurs, pour faire beaucoup de rétroversion du bassin, pour avoir un corps solide, aiguillé, le formem. Donc on est à peu près une heure et demie avant la course, on part à la salle, j'arrive 1h10, 1h20 avant sur place, je prends mon ticket, je prends Je prends mon bracelet, je vais à la zone, pas d'échauffement, il y avait un petit coin un petit peu plus calme et tout, donc 40 minutes avant, je commence mon petit déverrouillage dans ce petit coin que je me suis trouvé, petite gamme d'ateliers aussi, petite gamme de plios, avec la musique en mode énervé, et moi j'adore écouter les musiques du film Creed pour ceux qui connaissent, tu sais c'est le nouveau Rocky Balboa avec Michael B. Jordan, et moi les musiques les mecs, les gars, moi je kiffe de ouf, ça me galvanise de fou je trouve. Et puis voilà, après, derrière, direction la zone d'échauffement. Les amis, j'avais les jambes en feu. Franchement, j'étais excité de fou. J'étais comme une puce dans la zone de chauffe. J'ai tout fait en mode gestion et économie parce que j'avais beaucoup, beaucoup de jus. Franchement, j'étais chaud patate. Je risquais plus de me suréchauffer que de me sous-échauffer, tu vois. Donc j'étais en mode gestion, j'étais en mode garder l'énergie en moi, surtout que j'ai eu beaucoup de messages de soutien avant d'aller dans la zone de chauffe que j'ai pris le temps de lire et de répondre. Et je voulais profiter à fond de ce moment pour moi et aussi le partager avec ma sœur. Donc zéro pression, pas d'objectif de temps, l'objectif c'était juste m'amuser et kiffer l'instant présent. par rapport à Rotterdam, ce qui a changé sur ma préparation mentale, c'est qu'à Rotterdam, dans ma bulle, il y avait juste moi et le chrono, vraiment et pour ce que j'ai changé pour Londres c'est que j'ai rajouté du coup ma soeur dans la bulle par exemple quand j'étais à Rotterdam, il y avait Louise qui m'accompagnait, ma copine mais vraiment je ne l'ai pas intégrée dans ma bulle ce qui fait qu'il y a des moments où elle m'encouragait elle me parlait, où j'entendais ce qu'elle me disait, mais je n'écoutais pas activement et à la fin de la course, il y a plein de fois elle m'a dit, ouais je t'ai dit ça plusieurs fois, je ne sais pas si tu as entendu, pour t'encourager et tout, et je lui ai dit, j'ai entendu, mais ça ne m'a pas fait réagir, ça ne m'a pas fait tilter, tu vois, que là, je me suis vraiment plus ouvert, j'ai élargi ma bulle, et du coup, j'ai intégré ma soeur, et je me suis dit, ok, je vais essayer, par rapport à Rotterdam, on va dire que j'étais un petit peu plus attentif et à l'écoute à ce qu'elle me disait, parce que je me suis dit, si je suis juste dans ma bulle, tout seul, je vais mettre la pression au fur et à mesure pendant la course, donc Donc... Donc voilà, vraiment du kiff, de l'amusement, l'instant présent. J'étais vraiment en mode kiffer ma course et aussi que ma sœur kiffe ma course. Et c'est peut-être ça qui m'a manqué à Rotterdam pour ma doudou et pour moi. Les perspectives étaient très différentes. Les choses ont vraiment changé depuis. Ce qu'il faut savoir au niveau de la salle, c'est que c'était plutôt une petite salle. Je pense par rapport au Grand Palais, par exemple, c'était vraiment plus petit. par rapport à Marseille, je ne sais pas comment dire, en fait, le nombre de tours qu'il fallait faire, c'était plus petit, mais la rock zone était vraiment grande. C'est un peu particulier à expliquer, mais la rock zone était très grande, et en fait, tu faisais très rapidement les tours de run, et il fallait vite que tu t'organises dans la rock zone pour aller avec quand même pas mal de chemin, pas mal de cours à faire. C'était plutôt bien aménagé, ça faisait vraiment 1, 2, 3, 4, 5, 6, et tu avais le hit d'un côté et le... out the lot, du coup il y avait un sens où tu rentrais dans la rock zone, tu faisais dire que la station et après il fallait que tu cours toute la rock zone que tu traverses pour sortir et après c'était l'inverse, quand tu arrivais vers les farmer, les fente, les burpees et la rameur là pour le coup c'était tu arrives par le inn, tu traverses la rock zone et par contre pour sortir c'était plus rapide et du coup ce moment où tu traversais la rock zone pour la station ou sortir de la station pour le prochain run ... Il y avait quand même pas mal de distance, surtout le ski, quand tu sortais du ski, vraiment, tu allais à l'autre bout de la salle, c'est pas une dingue, il y avait facilement 600 mètres, 500-600 mètres, c'était vraiment très très très très grand, la rock zone, mais pour le coup, les tours se faisaient assez rapidement, il fallait faire à chaque fois deux tours et demi, donc la troisième fois que tu passais devant le inn, il fallait rentrer et ça allait vraiment assez vite. Du coup au niveau des pace sur le run Je m'étais dit ça sert à rien Que je gaze comme un fou Parce que la rockzone tu fais les demi-tours perds un petit peu de temps. Du coup, on va dire que par rapport à Marseille, je me suis dit, ok, je fais un run qui est un peu plus chill, qui est quand même assez rapide sans non plus m'impacter. Et je garde cette allure-là dans la rock zone qu'à Marseille. Je ralentissais légèrement. Enfin, un retardat même aussi. À Marseille, j'étais quand même un peu lent dans la rock zone. Mais en gros, j'avais mon allure autour sur le run et j'avais une allure qui était beaucoup plus lente sur la rock zone. Là, j'ai vraiment essayé de faire le run rock zone, même allure jusqu'à la station. Donc, que Premier run, plutôt rapide, je crois que je suis à 3,45, 3,50 sur le tour, pas sur le kilo. J'arrive au ski, vraiment très très chill, je me mets à un pace à 2,05 sur le 500 mètres. J'ai dit à ma soeur un peu, j'avoue, elle me dit 2-3 mots, je me lève, je souris, vraiment en mode chill, je me mets à 2,05. Fréquence cardiaque qui est descendue, forcément j'étais beaucoup trop lent. pour espérer faire un très très gros chrono, mais ce n'était pas le but, donc j'étais vraiment en mode chill, et je savais que les runs après avec la rockzone c'était très très très bâtard, je ne voulais pas tomber dans ce piège, donc derrière je repars sur le run très très facilement, je ne me prends pas la tête, je ne me dis pas vas-y cours plus vite, c'est parce que je sais qu'après il y a le sled push, le sled pull, et que je ne sais pas comment ça va se passer, je vais avoir des charges que je connais parce que je m'entraîne à l'entraînement dessus, mais que je ne connais pas dans des conditions Aerox à une compétition officielle et puis vous connaissez l'aléa de la moquette de la pelouse vous pouvez avoir des sleds à la même charge le même poids par contre le facteur de résistance ne sera pas le même d'un sled à un autre parce que peut-être que le sled sera plus vieux il va plus frotter ou alors peut-être que la moquette de d'un sled à un autre sera pas la même du coup vous allez avoir une friction au sol qui est beaucoup plus importante alors qu'on a une même charge et du coup vous avez ce facteur là qui est très très chiant et du coup à chaque fois quand t'arrives sur le sled, t'es un peu en mode J'espère que je ne vais pas avoir un sled qui accroche, surtout que moi j'ai un gabarit qui ne m'avantage pas du tout là-dessus. Moi je suis plutôt un profil coureur où je vais être avantagé sur les fentes, sur les burpees, tout ce qui va être au sol parce que j'ai un centre de gravité qui est beaucoup plus bas. Donc je peux enchaîner beaucoup plus rapidement, ça me coûte de l'énergie. Par contre sur ski, rameur, sled, rapport pas puissance, ça joue énormément et je suis un gabarit plutôt léger. Donc je suis clairement désavantagé. Donc si j'arrive sur un sled où ça accroche sur les charges pro je sais que ça peut vraiment me flinguer ma course alors que pour un mec qui va faire peut-être 8-10 kilos de poids de corps plus que moi qui va courir moins vite, le mec il s'en fout que ça accroche un peu, tu vois, boum ça va pas changer grand chose pour lui, pour moi ça change énormément du coup sur le run à chaque fois j'étais vraiment en mode gestion, gestion, parce que si t'arrives sur le sled et que tu exploses parce que ça accroche plus que d'habitude si tu vas à la course, ça sera terminé j'arrive sur le set push et en fait les gars euh Les doigts dans le nez. Je me suis pris la tête pour rien. C'était franchement, c'était vraiment bien. Je ne me suis pas pressé. À Rotterdam, j'avais fait l'erreur d'être beaucoup, d'être sorti beaucoup trop vite. Là, j'ai pris mon temps. Je m'étais dit, OK, je fais 6 mètres, 3-4 respirations, 6 mètres, 3-4 respi, 6 mètres. Je ne voulais pas parler en secondes, en respiration volontairement. Parce que les secondes, quand tu es fatigué, c'est 2-3 secondes. Par contre, quand tu respires, c'est quand même différent. donc voilà je mettais 3-4 respirations à chaque fois et puis pendant ces temps là j'étais un peu en mode twerk tranquille machin et tout et sur le live il y a des gens qui m'ont dit ouais j'ai pas compris t'étais sur le sled je te vois t'étais un peu en train de twerker sur le sled et tout tu faisais tes fesses droite gauche et tout mais franchement j'étais à l'aise c'était trop trop bien alors attention le sled était dur mais il était pas aussi dur que je le pensais je pensais vraiment que ça allait me pacer de fou j'étais très très bien sur le run d'après bon comme d'habitude les 150 premiers mètres tu fais aïe bâtard tu fais un peu le canard le pingouin tu vois ... Puis après, tu déroules et ça va. Par contre, le sled pull, waouh, l'horreur. Je suis resté 6 ou 7 minutes dessus, je crois. C'était vraiment l'horreur. À ce moment-là, par rapport à ma vague, j'étais vraiment... J'étais plus ou moins dans ma vague, tu vois, par rapport aux autres mecs. Le sled, j'ai pris... Oh, j'ai pris une claque. Franchement ils m'ont mis deux minutes tous sur le même 3 je pense vraiment je suis sorti très très très très tard je me demande même s'il n'y a pas au moment où je partais la vague d'avant qui arrivait pour te dire le délire. Donc ouais ça a été vraiment très très dur le fait que la corde soit élastique c'est chaud c'est chaud c'est chaud. Je voulais faire une technique où je recule et en même temps je tire un petit peu et j'ai pas réussi à la faire du coup j'ai vraiment fait une nouvelle technique qui est très utilisée mais que je n'utilisais pas du tout. Parce que je suis beaucoup plus en tirage sur la charge open. Et que là, en pro, j'ai essayé de tirer impossible. Trop d'énergie. Ça demande beaucoup trop d'énergie. Du coup, je l'ai fait en mode step back. Et j'ai essayé de garder un rythme constant. Qui est devenu au fur et à mesure de beaucoup plus pénible. C'est beaucoup plus lent. Et puis le grip. Le grip, ça m'a pris beaucoup. Je ne pensais pas. Le grip, le sled pull à 150 kg. Ça te prend fort le grip. Est-ce que j'avais aussi peut-être une piste qui accrochait plus que les autres ? Je ne sais pas, c'est possible. Après, je n'ai pas assez d'expérience en pro pour me dire que ma ligne est accrochée. Je ne saurais pas. Peut-être qu'après 3-4 courses en plus en pro, je serais capable de dire que Londres va accrocher de fou. Mais je ne pense pas. Ça avait l'air plutôt normal. Je pense que je fais 70 kg. Le sled fait 150 kg. Comment te dire que les mecs à côté qui font 85 kg, ce n'est pas pareil. Après, le run est plutôt normal. J'ai eu 7 minutes de récup en même temps. donc voilà ça a été, j'étais à 4.10 sur le kilo affiché à ma montre ce qui me faisait en gros une moyenne à 3.55, 3.59 je crois sur les runs Burpees vraiment en mode chill, beaucoup plus rapide qu'à Rotterdam, beaucoup plus lent qu'à Marseille mais vraiment très très chill, j'ai réussi à maintenir des sauts de plus de 2 mètres à chaque fois même le dernier il y avait 3 mètres, je me suis arrêté, j'ai regardé ma sœur, j'ai dit vas-y regarde je vais essayer et ouais c'était chaud j'ai fait J'ai presque pas y arriver. Franchement, j'étais pas très très loin. Donc voilà, c'était rigolo. C'était chouette. Après, j'arrive sur le rameur. Rameur, franchement, full déconnade. Je me cale à 1,59. Vraiment tranquille. Fréquence cardiaque qui redescendait à 140, 150. Sur le live, on voit que je suis relâché, que j'iscute un peu avec ma sœur, même que je rigole. Elle m'encourage un peu. Elle me dit « Oh, ça va, mec ? » Du coup, ça me fait rire et tout. On rigole, on se fait des petites vannes et tout. Et là je regarde un peu le chrono et je vois que je suis à 41 minutes, il me reste genre 200 mètres et là je me dis ok il y a peut-être moyen d'aller chercher le chrono de Rotterdam mais en pro. T'imagines je me suis dit ok il peut peut-être se passer quelque chose sur le chrono aujourd'hui alors que je suis vraiment en mode détente et du coup là ça se voit sur la fin du rameur je suis un peu moins souriant, un peu plus concentré, on voit que je suis un peu plus en mode guerrier. Et j'ai gardé mon rythme à U59, mais là j'ai commencé à me projeter un peu plus sur la course, sur les stations. Le run d'après, j'ai gazé peut-être, j'ai peut-être été un peu plus rapide, mais je ne suis pas sûr parce que l'enchaînement Farmer Kari, il est très très très être parce qu'autant le sled pool, j'ai eu 7 minutes de récup, autant le Farmer Kari, c'est 2 minutes à peine quoi. Donc du coup, Farmer Carré, les 30 kilos, 32 kilos de chaque côté, je les ai sentis passer, ça m'a pris beaucoup sur le grip par rapport à d'habitude parce que le skateboard il m'a encaissé là-dessus, puis il y avait aussi le rameur, le rameur il te prend un peu sur le grip. Donc ouais, les 32 kilos là je les ai sentis sur le grip, donc pas lourd en soi, mais grip plutôt défaillant, je me suis même permis de faire ce qu'ils appellent le demi-tour japonais, donc en fait tu fais pas juste un tour, tu tournes pas juste à gauche, tu tournes un petit peu à droite, tu fais un demi-tour sur toi et tu repars. Et du coup, en vrai, c'est stylé, ça permet de ralentir un peu moins, et tu utilises l'élan du demi-tour pour recréer, on va dire, de la vitesse et de l'énergie en sortie de virage. Du coup, c'était vraiment pas mal, c'est la première fois que je le faisais, par contre, à 32 kg, mon gars, ça a tangué, il fallait être solide pour pas aller dans le décor. J'avais prévu de faire un seul break, donc voilà, j'ai réussi à le faire à 32 kg. Prochain Aerox, est-ce que je le fais un broken ? Ça serait carrément stylé, mais il fallait faire deux tours, en fait, un tour. C'était 100 mètres, tu sais, il faut faire 200 mètres au Farmer Cary. Du coup, il fallait faire 2 fois 100 mètres. Et ça, c'est vraiment chiant. À Marseille, c'était juste un aller-retour. Tu faisais 200 mètres. Ça se fait quand même beaucoup plus rapidement que quand tu dois faire 2 aller-retours. C'est vraiment pas la même course à ce moment-là. C'est vraiment pas la même chose. Les fentes à 30 kg, waouh, ça m'a terminé. Je les ai sentis passer. Je suis resté 5 minutes sur les fentes à peu près. Ça m'a vraiment fait mal. Du coup, j'avais peur d'accélérer sur les fentes. J'ai pris un rythme un peu lent. J'étais en gestion en ce moment-là. Je pense que j'étais un peu trop en gestion parce que le round après, j'étais plutôt bien. Par contre, il était plus long que celui d'habitude parce qu'il y avait deux rock zones. Il y avait la rock zone avec toutes les stations. Il y avait une rock zone wall ball dans un autre espace. C'était assez ouvert, du coup, on le voyait, dans un autre hall. Et du coup, il était un peu plus long, celui-là. et au lieu, en gros, tous les... tous les tours, il fallait faire 2,4 pour les wall balls, c'était 2,8 donc on va dire que par rapport à d'habitude il y avait peut-être 300-400 mètres en plus et tu faisais un chemin différent tu passais pas par la rock zone habituelle et du coup c'était un peu plus long donc le chrono il a été très très long par contre par rapport aux autres j'ai vraiment été beaucoup plus lent en moyenne par rapport à tous mes runs sur celui-là que par rapport aux autres donc vraiment je me sentais bien sur le run j'avais une bonne allure Je pensais avoir une bonne allure, mais en fait, pas tant que ça. Et du coup, plutôt lent, au final, ce run. Après, je m'étais projeté aussi sur les wall balls. Et je me suis dit, ça ne sert à rien que je gaze. Parce que de 1, le tour sera un peu plus rapide. Et de 2, les wall balls, j'ai vraiment des lacunes là-dessus. Je ne suis vraiment pas bon. Et puis là, je vois le chrono et je me dis, ok, le chrono de Rotterdam, ça ne passera pas. Ce n'est pas grave, je reste en mode chill. Il fallait que j'arrive à 1h02, 1h03. dans la station des wall balls, et vu que je m'étais dit, grand max, 6 minutes pour faire les wall balls, j'allais chercher à peu près le chrono, tu vois. Sauf que je suis arrivé à 1h07 sur les wall balls, du coup je me suis dit, ok, laisse tomber le time, par contre je me suis dit, ok, je me suis entraîné sur les wall balls, c'est mon point faible sous fatigue, je suis vraiment nul sur les wall balls, je me suis beaucoup entraîné dessus, j'ai fait... des programmes spécifiques, des protocoles SP avec de l'ISO, du contraste de charge, du volume, l'intensité. Vraiment, j'ai tout fait, mais visiblement pas assez, en tout cas pas assez sous fatigue, parce que les amis, les wall balls, ça m'a pris 9 fucking minutes ! 9 minutes pour faire la dernière station à temps record ! Je vous l'ai dit, mémorable ! Et donc beaucoup m'ont félicité pour ce temps d'1h16, mais moi j'ai un sentiment plutôt mitigé, on va dire, sur le chrono, parce qu'il faut savoir, c'est que le live, vous avez vu, il est coupé. En gros, je crois que j'arrive dans la station Wallball, je fais ma première série, je pense que je dois faire 10 reps, et après, boum, le live, il coupe. Comment vous dire qu'à ce moment-là, tout se passait plutôt bien. Je m'étais dit, vas-y, je fais une série de plus de 20 reps. En fait, j'en fais 10, je ne touche pas l'acide, du coup, je prends un autre rep, et je me dis... Ok ça va être dur. Mais je savais que ça allait être dur. Du coup je m'arrête à 15 et je me dis ok. Je prends 2-3 respi, je repars et j'en refais 15. Je prends la balle. Déjà je me laisse un peu écraser au sol. Je me dis oh bâtard elle est lourde. J'ai les jambes, les quadris, les fessiers qui ne répondent pas comme je le veux. Du coup je me dis ok. J'essaie de mettre un peu plus de bras, un peu plus d'extension de hanches et tout. Je fais un wall ball. Un deuxième, boum, no rep. Du coup, j'en fais un troisième, un quatre, boum, no rep. Et là, je me dis, ça y est, je retombe dans mes travers. Et là, je commence vraiment à m'énerver. Pas parce que je fais no rep, tu vois, mais parce que je sais que c'est le seul moment où il faut que je sois fort mentalement, où il faut que... C'est le seul moment dans la course où il faut vraiment que j'accepte la douleur comme jamais. Il faut que je fasse preuve d'une abnégation ultime. J'ai craqué mentalement alors que... toute la course, je suis en gestion, je suis en mode chill, le seul moment où je me dis vas-y, sois sérieux, et je me mets un petit peu la pression, et bien j'ai fait de la merde, sur les fentes aussi, j'étais beaucoup trop lent, les sleds poules, enfin voilà, le seul moment où je me suis dit, allez, on se concentre, on fait bien, j'ai fait de la dé. Et ouais, la vérité, c'est que les amis, heureusement que le live a coupé, parce que vous avez raté une scène d'une violence envers moi-même qui était inouïe, parce que du coup, je me suis dit, vas-y, énerve-toi, t'es pas assez énervé, énerve-toi tu vas y arriver, mais il faut que tu t'énerves il faut que tu sortes du mode chill, il faut que tu sois en mode qu'on m'attend ou ailleurs, et là du coup je commence à gueuler dans la salle je dis putain t'es une vraie merguez et ça c'est le truc le plus gentil que je me suis dit je me suis insulté de tous les noms ce qu'il faut savoir aussi c'est que le live a coupé mais ma soeur après elle a fait un FaceTime avec ma mère et Louise, ma copine donc comment te dire qu'elles ont assisté à une scène où à la fin de la course j'ai dû les appeler et faire un discours, tu sais, pour m'excuser et leur dire que je les aimais du fond du cœur et que je n'ai rien contre les femmes. Mais voilà, je me suis insulté de tous les noms, bien évidemment. Je ne vais pas citer les mots, je vais rester poli dans ce podcast, mais tu sais très bien où je veux en venir. Donc voilà, j'ai fait de la merde. J'ai fait de la merde sur les wall balls et 9 minutes, les amis, franchement, c'est n'importe quoi. Comment te dire que quelqu'un qui est nul au wall ball, il fait un aérox, il est éclaté au sol, il n'a aucune condition. il fait 9 minutes voilà la performance que j'ai fait sur les wall balls aussi digne qu'un mec qui est sédentaire qui a jamais fait un airbox et voilà après faut clairement pas négliger aussi les charges en vrai je dis que j'ai fait de la merde mais c'était vraiment dur les jambes c'était dur les bras c'était dur le pull à 150, le push à 200 franchement tu prends tout, les fentes à 50 kilos c'est pas pareil, t'as 10 kilos en plus sur le dos ... Les wall balls, ça a 9 kilos par rapport à l'open. Les wall balls, ça n'a vraiment rien à voir. C'est beaucoup plus dur que ce que je pensais. Alors, je savais que c'était dur, mais c'était très, très, très, très dur. Et j'étais déçu que mentalement, alors que j'étais plutôt chic, j'avais une bonne vibe, une bonne énergie, j'étais déçu justement de ne pas avoir réussi à switcher et comme j'ai dit, à encaisser cette douleur, à serrer les dents et pour finir rapidement cette station. parce que t'imagines, normalement je fais entre 5 et 6 minutes, donc t'enlèves 4 minutes à mon chrono, ça fait presque 1h10, 1h11, donc c'est pas le même chrono, donc voilà je suis satisfait de ma course, l'objectif de prendre du fun est validé, l'objectif chrono nul, après j'étais pas venu pour ça du coup c'est pas gênant, mais j'étais pas du tout en mode chrono Marseille, j'étais vraiment en mode vacances la team, et je ne veux pas paraître prétentieux Ça a été beaucoup à me féliciter, mais la vérité, c'est que c'est nul. Mon temps, il est nul. Je ne veux pas manquer d'humilité, je ne veux pas paraître arrogant, mais certains diront que j'ai une excellente condition physique et que mon temps est plus que raisonnable et que c'est assez impressionnant. Voilà, c'est les retours que j'ai pu avoir. nombreux d'entre vous et je suis très content que vous pensiez ça de moi, je suis très satisfait de ma course en ce sens là mais la vérité c'est que mon allure de course elle était pas folle ça ne m'a pas impacté j'ai une moyenne à 3,59 à Marseille j'avais une moyenne à 3,38 et moins donc c'est sans me cramer sur les stations en fait ... 3.38 à Marseille sans me cramer sur les stations. Là, j'étais à 4 minutes en me cramant sur les stations pour te dire un petit peu, parce que j'étais en gestion tout le long de la course. Moi, j'étais vraiment en mode... Je n'étais même pas dans le rouge, je n'étais même pas dans l'orange, j'étais dans le jaune un peu orangé, tu vois. À la limite du... Ouais, ça commence à être vraiment dur. Parce que j'étais en gestion totale. Et voilà, je... Ce n'est pas du tout le type de course auquel je peux me référer, ça c'est sûr. Mais ça reste une bonne expérience. Et à terme, je veux être aussi rapide qu'à Marseille, mais sans subir les stations comme à Londres sur les charges pro. Donc à long terme, je me dis premier temps sous les 1h10, sous les 70 minutes. Et je pense honnêtement que c'est faisable et j'espère que je vais y arriver. Je ne vous donne pas de deadline, mais dans la logique des choses, je pense qu'avant la fin de la saison, ça peut arriver. Et puis après, à terme, l'idée ultime, ça serait de battre mon record. perso open, mais avec les charges pro, donc 1h05, 30 secondes en pro, j'essaie de battre ce record, et il y a toujours évidemment un monde où je rêve de me qualifier pour les championnats du monde, ça je le vois plus comme Comme un accomplissement, comme le Graal, la cerise sur le gâteau, je vois ça sur le long terme, je ne veux pas retomber dans les travers de Rotterdam, donc si ça me prend un an, tant mieux, si ça me prend trois, quatre ans, ça me prend trois, quatre ans, et si ça n'arrive pas, ça n'arrive pas, et je pourrais toujours être content du chemin parcouru, c'est ce qui compte, c'est l'aventure, c'est les valeurs, c'est les émotions que l'on partage avec les uns et les autres qui comptent. donc voilà, ça sera juste la série sur gâteau et voilà, je suis ravi que Que cette aventure se poursuive et en plus de plus belle avec vous à mes côtés. Le lendemain de course, vraiment en mode chill, en mode touriste, on fait le London Bridge, on fait la Tour de Londres, on a visité ce qu'ils appellent le Old Operating Museum. En gros, c'est le plus ancien bloc opératoire d'Europe encore existant. Il date de 1822 et ce qui est assez fou, c'est qu'il est situé dans le grenier d'une église, la St Thomas Church à Londres, plein cœur de Londres. et c'est un musée qui offre une... plongé dans les pratiques médicales du 19ème siècle, il expose des instruments chirurgicaux de l'époque qui sont assez fous parce que t'as vraiment l'impression que ce sont des instruments de bricolage, non non non c'est à l'époque, ouais ça c'était pour faire pour faire un trou dans le crâne mais c'est un clou énorme, tu te dis mais what, donc voilà les trucs comme ça, t'as l'impression que tu vois des perceuses, des trucs que les mecs utilisent en chantier franchement c'est fou Et puis voilà, il y avait aussi des remèdes naturels utilisés, qui étaient exposés avec des informations sur les conditions sanitaires de l'époque. Et j'ai adoré, on a adoré. C'était assez fou de se plonger dans le passé, dans le temps comme ça. Et je sais que Madoudou aurait kiffé, donc on y retournera ensemble pour sûr. On a fait aussi quelques lieux de tournage du film Harry Potter, pour ceux qui sont fans. On allait voir le Millennium Bridge ou le Piccadilly Circus, qui sont des scènes qui ont été tournées. par exemple le Picayli en gros c'est la place où après le mariage vous savez il y a eu l'attaque des mangemorts et du coup Harry, Ron et Hermione avec le porte-loin ils se sont enfuis et ils sont arrivés dans cet espace là, ils ont pris un chocolat ou un cappuccino ce soir là avant de se refaire attaquer par des mangemorts, du coup on est passé par là, c'était assez fou de voir ça, c'était quand même assez chouette, il y avait ce côté un petit peu en mode hé ça on reconnait et tout. C'était quand même assez fou. Et surtout, les amis, on a fait un resto indien le midi. Waouh, waouh, waouh, waouh. Alors, on adore la cuisine indienne. J'adore la cuisine indienne. Mais là, les amis, celui-là, l'agneau était d'une tendresse. Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu. Fou, fou, fou. Alors, il faut savoir que je mange très, très peu de viande, alors que j'adore ça. Mais pour des soucis de performance, de santé, tout ça, tu connais, d'optimisation, du bien-être. Là, je suis presque végétarien. Je l'ai été pendant un long moment. et je suis revenu à une alimentation qu'on... On détermine, on l'identifie comme étant l'alimentation paléo. Pour faire simple, pour ceux qui ne connaissent pas, ce n'est pas de viande rouge, pas de produits raffinés, transformés. C'est beaucoup de légumes, de la viande blanche, du poisson. Sauf qu'en gros, on va dire que moi, j'ai un régime paléo où je mange beaucoup moins de viande qu'une personne normale qui suit ce régime-là. Donc en général, je me considère plus comme végétarien. Pour vous dire que quand je mange de la viande rouge, je me régale de fou. Et là, franchement, j'ai eu un orgasme. C'était une maigrie. Donc l'Indien, vraiment, avec ma sœur, celui-là. Et on va s'en souvenir longtemps aussi. Après, niveau courbature, le lendemain, franchement, même 48 heures après, en vrai, ça a été de fou. J'étais courbaturé, mais vraiment, c'était léger. J'étais très, très raide au niveau des muscles fessiers. Et vraiment, je dis à ma sœur, je pourrais refaire une course. C'est abusé. Donc, ça montre à quel point j'étais... J'étais vraiment pas à 100% de mes capacités physiques ce jour-là. Donc voilà, objectif rempli, je suis content. En rentrant de Londres, j'ai développé une conjonctivite très énervée avec une infection aussi, la totale. Parce que je mets des lentilles et lentilles plus voyage, c'est pas les bons bails, vraiment. Je le sais, à chaque fois, je fais hyper attention. Mais là, j'avoue que j'ai pris cher les amis. j'avais un côté en gros qui était qui était boursouflée, qui était complètement gonflée au niveau de mon oeil. C'est comme si j'avais pris une droite, tu vois, énorme. Et vraiment, je me suis transformé en Michelin. C'était vraiment pas beau à voir. J'ai même dû prendre trois jours d'arrêt. Je suis allé chez SOS Médecins et tout. C'était plus jeudi, c'était le 8 mai, c'était férié, c'était un peu chaud. C'était assez impressionnant, c'était pas très beau à voir. Mais voilà, pourtant, j'étais en bonne santé, j'avais juste ça, quoi. Lentilles plus voyage, on fait attention. Pas à Bourg-Méloche, déjà, ça, ça, ça. Donc, une semaine après Londres, sur Voilà, je fais cet épisode et je ne me suis pas du tout entraîné puisque j'avais eu cette conjonctivité et tout machin. Du coup, ça m'a arrêté. J'avais prévu peut-être de faire une ou deux séances tranquillou. Voilà, je pense que je vais aller courir à la fin de l'enregistrement de cet épisode. J'ai pris une semaine complète de repos et les amis, ça fait du bien. Ça permet vraiment de se poser, de réfléchir sereinement et de vous proposer ce format authentique que vous appréciez et que j'aime vous faire. Donc voilà, conclusion les amis. merci, merci beaucoup du fond du cœur, encore une fois, de m'avoir écouté. Merci pour tout le love que vous m'envoyez. J'espère que cet épisode vous a plu. Pensez à partager, aidez-moi, laissez un avis 5 étoiles, un j'aime pour me donner un petit coup de pouce en quelques secondes. Abonnez-vous à mon compte perso, mon compte plus pro 100% perf, que ce soit sur Insta, sur TikTok, sur Youtube, sur Deezer, sur Spotify, ce que tu veux. De belles choses arrivent les amis très prochainement, croyez-moi. Vous ne voulez pas rater ça. Prochain épisode, très très bientôt, ça va être la partie 2 sur le sommeil. On va parler des troubles du sommeil, de la santé, de ce qu'on ne te dit jamais à la TV, parce que tu seras peut-être surpris d'apprendre que des millions, je dis bien des millions de personnes, luttent chaque nuit pour obtenir le repos dont elles ont besoin. Mais ça, on nous cache massivement. On va parler également de la médecine naturelle, sur le fait d'être vigilant sur les recommandations traditionnelles. Et je vais te livrer mes 3 conseils. pour reprendre le contrôle sur ton sommeil et pour faire dodo comme jamais. Conseil à l'entier, les amis, ça peut valoir de l'or. Je vous fais plein de bisous. Prenez soin de vous et de vos proches. L'été arrive à grands pas. Merci encore pour tout votre soutien. En l'eau de soleil. Ciao. Merci.

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Les défis de la communication et de l'hôtel

    00:56

  • Remerciements et soutien des auditeurs

    02:55

  • Anecdote du resto Nigérien

    11:05

  • La courtoisie à l'Anglaise …

    14:50

  • Ma 1ere Course en Single's Men Pro

    26:32

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    40:11

  • Satisfait mais Mitigé

    44:50

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    54:13

Description

As-tu déjà rêvé de vivre une compétition à l'étranger, pleine de défis et de découvertes ? Dans cet épisode captivant, on plonge dans l'expérience unique de ma course HYROX à Londres. Accompagné de ma sœur, on a fait face à des obstacles inattendus, des problèmes de communication aux mésaventures à l’hôtel. Chaque moment a été une leçon sur la résilience et l'importance du soutien familial.

On explore en profondeur la course elle-même, en mettant l'accent sur la préparation mentale. Quelles différences avec les compétitions précédentes ? Quels enseignements tirer des difficultés rencontrées, notamment sur les wall balls ? Cet épisode est une véritable ode à la persévérance, où l'on découvre que le plaisir et le partage sont au cœur de chaque aventure sportive.


Vos encouragements font toute la différence et nous motivent à continuer d'explorer des thèmes variés dans nos prochains épisodes, comme le sommeil, la santé et bien d'autres sujets passionnants. Alors, prépare-toi à écouter des récits inspirants et à découvrir comment on peut surmonter les obstacles tout en s'amusant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ça ouf les amis, content de vous retrouver dans ce podcast, j'espère que vous êtes en bonne santé, que vous êtes en forme. Bienvenue dans cet épisode spécial Irox, votre nouveau format préféré. Je vais extrêmement bien les amis et ça c'est grâce à vous, de nouveaux horizons approchent et j'ai plus que hâte. Alors aujourd'hui, à l'heure où j'enregistre, on est à J7 de ma dernière course, mon dernier Irox. Et London Olympia, c'était mon premier Irox en pro. Je suis rentré dans la cour des grands, ça y est, c'est officiel. C'était ma première fois à Londres. Et du coup, ça a été trois jours avec une journée de compétition, deux jours de voyage en tant que touriste, avec des découvertes gastronomiques calientes et inoubliables en passant du breakfast londonien au riz pimenté du Nigeria jusqu'aux douceurs indiennes en passant par tous les plus beaux coins de Londres, le London Bridge ou encore le Buckingham Palace. Vous connaissez tout ça, vous avez l'habitude. Aujourd'hui je vais vous raconter mon séjour londonien, je vais vous parler de ma course, j'ai eu ma soeur la Sista des îles qui m'a fait le plaisir et l'honneur de m'accompagner pour que je puisse avoir un soutien le jour de la course et j'ai aussi une caméraman de qualité, il faut dire les choses comme elles sont. Mais vous le savez, tout ne s'est pas passé comme prévu, ça ne se passe jamais comme prévu, la vie est faite ainsi, je commence à être habitué et j'aime m'adapter constamment, j'adore. Et puis ce sont... les aléas du voyage et c'est ça qui les rend inoubliables, on va dire. En passant, dès le premier jour, par la découverte de la chambre d'hôtel qui était juste unique, clairement désastreuse, on a aussi rencontré pas mal de difficultés, non seulement à comprendre, mais aussi à se faire comprendre par les anglais, parce que l'épisode va bien commencer, je vais vraiment employer ces mots-là, les anglais, ce sont des tocardos, je vais le dire comme ça pour rester... poli, mais vraiment, il nous arrivait des trucs, on s'est dit, non mais c'est abusé, dans quel monde on vit ? Et puis voilà, il y aura aussi le tuto ne pas se faire écraser par les voitures parce que tu traverses sur la gauche et tu te fais klaxonner par une voiture qui arrive de droite et t'es en mode, ok, sorry ! Donc voilà, on va raconter un petit peu tout ça, et puis bien évidemment, je vais vous parler de ma course, ça va être le cœur de l'épisode, le cœur du sujet aujourd'hui, je vais vous parler de cet Irox à Londres, parce que vous avez été nombreux à suivre le live qu'on a fait le jour J. Et comme à Rotterdam, vous avez été plus d'une centaine à avoir suivi des bouts de ma course. Et vous avez pu voir un temps record sur la dernière station de l'Aérox avec un finish mémorable, il faut dire les choses comme elles sont, qui a été accompagné d'une coupure live. Donc vous n'avez pas tout vu, même j'ai envie de vous dire, vous n'avez rien vu. Et heureusement, parce que cette coupure vous a épargné une scène choquante avec des propos plus qu'inapproprié pour le jeune public. Avant de démarrer, je me dois de vous remercier, avant de parler de tout ça. J'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup de soutien, beaucoup de messages d'amour, que ce soit avant ou après la course, et même pendant la course, avec des commentaires pendant le live. Vous avez été nombreux à me suivre. Vous êtes de plus en plus nombreux à me porter de l'intérêt, à me porter de l'attention et ma mission dans la vie en tant que jeune homme et en tant que jeune coach, c'est de partager avec vous, de vous conseiller, de vous accompagner, de vous donner des conseils, un sourire, de la good vibe. vous amener à évoluer que ce soit dans votre pratique sportive ou en tant qu'être humain dans notre société par l'intermédiaire de ma casquette de coach en badminton de coach en crossfit et aussi sur podcast où j'ai juste pour rôle de parler, de véhiculer ce que je vis et que je partage avec vous ma vision des choses et du monde et de la science. Et voilà, pour Londres, ça a été l'inverse, car c'est vous, c'est toi qui m'écoutes, qui m'as donné cette force, ces conseils, cet amour que je donne au quotidien. Et c'est vous qui m'avez donné... Cette force qui me guide et qui me donne l'envie de me dépasser tous les jours au quotidien. Et voilà, les rôles se sont inversés. Ils s'inversent à chaque Irox. Et c'est toujours et ça sera toujours un véritable plaisir. Et pour ça, je vous dis merci mille fois du fond du corps. Je suis encore jeune, je le sais. Mais votre reconnaissance envers moi me donne beaucoup de force. Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je reçois plein de good vibes. Et je sais que le chemin à parcourir va être long. J'ai encore beaucoup de temps devant moi, je vais évoluer encore, je l'espère. Alors vous n'êtes pas des milliers, mais vous êtes tellement géniaux que je n'ai pas besoin d'en demander plus en fait. Et que vous soyez de la famille, un proche, un collègue, ou peut-être juste un sportif, une sportive que j'entraîne au quotidien, les sommets à gravir. sont moins pénibles avec votre soutien. Et j'espère que tu continueras avec moi dans cette aventure Irox. Alors, s'il vous plaît les amis, continuez comme ça. Vous me donnez beaucoup de force. Il y a beaucoup de choses en coulisses qui se préparent pour vous. Alors, pour continuer à me soutenir, si tu veux que je continue à t'offrir ce type de contenu gratuit et bien plus, tu peux m'aider, tu peux partager le podcast sur Insta, sur TikTok, en partageant les extraits que je publie sur les réseaux, en écrivant un commentaire, en taguant tes potes qui sont sportifs, sportives. Et tu peux aussi t'abonner à ce compte, que tu m'écoutes sur n'importe quelle plateforme, sur Deezer, sur Apple Podcast, sur Spotify, sur Ausha. Tu peux laisser un 5 étoiles, un avis positif. Si tu m'écoutes, tu me regardes sur YouTube, alors tu me regardes, là, il y a juste une photo en train qui tourne, mais voilà, tu peux cliquer sur J'aime, tu peux t'abonner, activer la cloche et tout ça. Ça ne te prend que quelques secondes. Et ça m'aide dans le référencement de ce podcast. Plus on sera nombreux et plus l'aventure sera incroyable. Et surtout, plus je pourrai vous proposer de nouveaux contenus originaux, gratuits et de qualité. Et je compte bien encore monter d'un step, les amis, avec, par exemple, pourquoi pas, je réfléchis à un format un petit peu plus interactif avec des invités. Un format peut-être un peu plus visuel et de qualité sur YouTube, avec des caméras pour que vous puissiez voir vraiment les coulisses de cet enregistrement. Et puis voilà, plein d'autres types de contenus. comme des vidéos à but pédagogique ou encore une série de livres numériques avec des e-books, pour m'aider à grandir et de continuer de bénéficier de tout cela. Ça ne vous coûte rien, les amis. Juste quelques secondes, même pas un centime, juste quelques clics. Le message est passé. Et comme disait notre bon vieux Bob Marley, ici, c'est juste one heart and one love. Le message est passé. Ainsi ai-je parlé, les amis. Et on est lancé. Let's go dans ce spécial épisode. I want it. Arrivé à Londres, on est arrivé par l'aéroport de Gateway, pour ceux qui connaissent. Donc, j'ai rejoint ma sœur avant sur Paris. Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vue. La dernière fois que je l'avais vue, elle était en béquille parce que la pauvre, elle s'est fait les ligaments croisés il y a plusieurs mois. Et la dernière fois que je l'ai vue, c'était juste après l'opération. Et comment vous dire qu'elle marchait littéralement comme un pingouin, avec des béquilles. Donc, comment te dire que là, c'était vraiment cool de la voir. Elle marchait normalement. Elle ne boitait même pas. Franchement, elle a très bien récupéré. On a juste fait attention sur les journées où on a beaucoup marché. On a fait attention aux déplacements, aux endroits où passer parce qu'il ne faut pas non plus trop la fatiguer. Elle a quand même un genou encore qui se fatigue assez rapidement quand il y a beaucoup de volume. Encore là, c'est que de la marche, donc imagine. Mais voilà, on arrive à l'aéroport de Londres. Du coup, c'est cool. L'hôtel n'était pas à Londres même. Il était au quartier de Foulham, pour ceux qui connaissent, sur la partie ouest de Londres, donc un peu en... Alors, on sort du centre-ville, on est un peu plus en périphérie, mais les amis, c'est une capitale, c'est tellement grand que... Et donc, on arrive à l'hôtel vers 16-17h, je crois, à peu près, et là, les amis, on découvre la chambre d'hôtel, on découvre l'hôtel déjà, on se dit, c'est bizarre tout ça, je ne le voyais pas comme ça. Et en fait, comment vous dire qu'il y avait un contraste entre les avis, les photos sur le site et tout, et je suis passé par Booking, il y avait un... c'est un autre monde. alors Je ne vais pas dire que c'était mensonger, mais en fait, on avait une chambre avec une insonorisation 0+++. J'avais un lit, les amis, c'était une dinguerie. Il était en même temps mou, en même temps dur. Je ne sais pas comment t'expliquer ça. Et puis, dans notre couloir, il y avait une porte coupe-feu dans le couloir de notre chambre d'hôtel. Et comment te dire que cette porte battante... Elle ne coupait pas que du feu visiblement, mais elle brassait aussi tous les êtres humains qui y passaient, c'était un véritable séisme à chaque fois qu'on ouvrait la porte, c'était un truc de fou. on était en plus la chambre d'hôtel les amis elle était côté rue il y avait deux bars à côté et les bars à Londres c'est hyper bruyant parce qu'en général c'est des bars en mode pub avec des écrans pour suivre les matchs et vu qu'il y a des matchs tout le temps que ce soit de rugby, de foot ou même encore de cliquettes toujours un truc, c'est une tinguerie, et franchement c'était ultra bruyant, et bon alors on avait, la chance qu'on a aussi avec notre soeur c'est qu'on a une capacité à s'endormir qui est très élevée, et donc on a pas été gêné par ça, on a plutôt bien dormi, on est encore jeune, et nos taux de mélatonine ils explosent tu vois, donc pour ça ça a été, et heureusement qu'on a pas pris une chambre d'hôtel en mode ouais on va pouvoir se poser et tout, franchement c'était juste pour dormir. La journée, on n'était même pas à l'hôtel, tu vois, on bougeait, on faisait nos trucs et tout. Et donc voilà, ça se passe plutôt tranquille. Quand on arrive, bon, au-delà de cette petite surprise, la chambre n'est pas non plus sale et dégueulasse, mais en disant que c'était mal entretenu et vieux, voilà. Et du coup, on ne s'est pas dit, on va se poser tranquille, on s'est dit non, on veut vite sortir de là. Donc on est vite allé se balader, je n'ai pas fait de footing ou d'écrassage parce que... On avait quand même bien marché avant, je savais qu'on allait encore marcher le lendemain, beaucoup, du coup aucun intérêt que j'accumule de l'intensité, du volume même. à des seuils très bas, parce qu'on a quand même beaucoup marché. Et donc, j'ai fait plutôt une séance de stretch, d'automassage. J'avais les balles, pistolet, élastique, la totale. Et du coup, vers 18-19, on se balade un peu tranquille au quartier de Foulham, dans des quartiers plutôt résidentiels, dans le coin, avec de belles petites maisons, vraiment à la londonienne. C'était vraiment très marrant de voir ça. Et du coup, on commençait à avoir faim. Du coup, on cherche un resto, tu vois. et du coup On retrouve un petit peu le quartier où on était au niveau de l'hôtel, avec la rue qui était un petit peu plus, pas touristique, mais avec beaucoup plus de restos. Et du coup, tu vois, on remonte un peu la rue, on tourne à droite, à gauche, de temps en temps, et là, on commence à trouver des restos, les amis. Là, dinguerie, on passe devant un Turc, on voit la carte, on fait « Waouh, ça a l'air vraiment pas mal » . On croise un Vietnamiens, un Chinois, on se dit « Bon, ça, c'est pas ce qui manque en France » . Du coup, on regarde un peu vite fait, mais sans plus prêter attention. On passe devant un restaurant caribéen, ça avait l'air vraiment pas mal. On passe même devant un restaurant indien, de toute façon les indiens il y en a partout. Et là les amis, on tombe sur un resto nigérien et on regarde la carte, on voit les photos, on voit les cartes, on voit ce qu'il y a dedans. Et franchement les amis, il y avait des bananes, des légumes à gogo, poulet, mouton, agneau, franchement une dinguerie. On s'est cru à la maison et il y avait toutes sortes de plats que l'on connaît extrêmement bien. parce que la cuisine antillaise est très très proche de la cuisine africaine, c'est très similaire, du coup on a vu ça, franchement on a craqué, le turc on avait dit ouais ne vous inquiétez pas on revient, franchement on s'est dit hé, franchement lui il va attendre plus longtemps que prévu, parce qu'on a vu ça, on a dit ouais on ne peut pas passer à côté de ça, et on ne voulait pas attendre, surtout on ne pouvait pas remettre ça au lendemain, surtout que le lendemain c'était la course, donc c'était vraiment pas le bon moment, Et du coup, on a craqué et les amis, en fait, c'était ultra pimenté la veille de course. Moi je me suis dit, un petit resto chill, tranquille, on mangeait un petit truc soft. En fait, c'était ultra pimenté, on s'est fait un peu surprendre. Moi j'ai une bonne tolérance au piment. Quand j'ai commandé sur la carte, il y avait différentes échelles. Tu pouvais mettre le niveau de spicy, tu avais light, medium et high. Et moi je me suis dit, vas-y, moi je prends un truc léger, je veux pas que ce soit trop pimenté. Je veux un truc chill, tu vois. Et surtout c'était quand même bien épicé aussi, ça c'est très important. assez épicée. Elle, ma sœur, par contre, elle a pris un plat où il n'y avait rien écrit. Du coup, elle s'est dit, bon, ça veut dire que il n'y a pas de piment, quoi. S'il n'y a rien écrit, s'il n'y a rien précisé, c'est que pas de piment. Elle prend le plat un peu au hasard. Il y a des photos, on comprend un peu. Voilà, nous, on n'a pas besoin de demander au serveur ce que c'est, machin. Les amis, on a vu les plats. On connaît, OK ? Tout ce qu'il y avait sur la carte, on connaissait. Et Nicole a dit, non, non, pas besoin de demander. Ça nous prend 2-3 minutes, boum, on commande, ça bombarde Surtout que quand tu fais un resto africain Si il y a un conseil que je peux vous donner, les amis, ne soyez pas pressés. Vraiment, quand tu vas dans ce type de resto, ne sois jamais pressé. Il faut prendre le temps parce que les gens sont à leur rythme. Et ce n'est pas le rythme occidental, c'est le rythme antillais, good vibes, africaine. Tu connais un peu, voilà. C'est un peu cliché, mais c'est très, très vrai. Du coup, on s'est dit, on va attendre longtemps. Donc, si on prend une demi-heure à commander, on va manger trop, trop tard. on sait Franchement, ré-ga-lé. Il y avait juste le petit détail, c'est qu'en fait, le plat de ma sœur, il était ultra pimenté. Et elle ne tolère pas du tout le piment. Donc en fait, tu ne pouvais pas choisir ton degré de piment parce qu'il n'y avait pas de piment. Parce qu'en fait, le niveau de piment, il est déjà au max, tu veux, dans le plat. Du coup, elle a vu ça, elle a goûté. Franchement, elle a dit, c'est abusé, tu ne veux pas qu'on échange ? Elle a goûté mon riz, ça passe. Et j'ai dit, ok, vas-y, je m'y colle. on est 24h avant la course en soit c'est pas... C'est pas un repas qui va m'impacter, le repas le plus important ça va être le dernier avant la course, on était la veille, au soir je me dis franchement je digère très très bien, voilà vas-y je prends, par contre même moi qui tolère plutôt bien le piment les amis, ça m'a arraché la gueule, vraiment c'était assez hard, pourtant je tolère bien mais ça faisait longtemps que j'avais pas mangé quelque chose d'aussi fort et les amis c'était le lendemain, c'était dinguerie, mais le truc qui nous est arrivé C'est qu'on a demandé une carafe d'eau. Ouais, ça, c'est l'anecdote, t'as compris, de resto nigérien. C'est le premier soir qu'on est là-bas. On a demandé une carafe d'eau, les amis. Comment vous dire qu'on a galéré ? Et là, j'ouvre la parenthèse, les Anglais, franchement, vous abusez. C'est un truc de ouf. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que dans certains pays, si tu demandes de l'eau en général. En général, on te donne automatiquement une bouteille d'eau. On ne se sert pas à l'eau du robinet. Tu vois, ça n'existe pas. Les gens là-bas, ils veulent que tu payes. Tu vas payer tout, Ausha. Donc, par exemple, en Italie, c'est le cas. Par contre, en France, pour le coup, chez nous, ce n'est pas du tout le cas. En France, tu demandes de l'eau, on te donne automatiquement une carafe d'eau, l'eau du robinet. Et si tu veux une bouteille, il faut que tu précises. Sauf que nous, on ne s'était pas trop renseignés sur la coutume là-bas. Du coup, on a gentiment demandé une carafe d'eau. Du coup, c'est moi qui m'y colle parce que c'est moi qui parle le mieux anglais entre ma soeur et moi. Et je lui sors l'expression que je connais le mieux, une carafe d'eau. Du coup, je lui dis « a jar of water » , tu vois, comme ça. Avec mon meilleur accent français exactement quand je viens de le dire. Du coup, forcément, le mec, il n'a rien compris. Du coup, je me dis « ok, je redemande, j'essaye de reformuler ma phrase. Au lieu de dire « water » avec un « t » j'essaye de faire un petit peu un style « water » , comme tu vois, un peu comme ça, un petit peu avec l'accent. et le gars, il comprend toujours. Rien, ok ? Du coup, je me dis, ok, je vais dire, like water, to share, you know, in glasses or in cup. Franchement, c'est tous les trucs que je connaissais, tu vois. Et difficilement, il me dit, ok, j'ai compris. Ok, une pièce, super. Sauf que 10-15 minutes après, on n'a toujours pas d'eau. On n'est pas servi. Ça, c'est pas très grave, resto africain, tu connais. On s'est dit, bon, juste le mec, il a oublié. On n'était pas en mode, ouais, vas-y, c'est long, c'est abusé, on râle. On n'est pas du tout dans cette vibe-là, tu vois. Du coup, on attend tranquillement. Et le mec repasse. Du coup, je lui refais signe pour lui dire « Hey, Chabert, t'as oublié le lot, tu sais ? » Et 5-10 minutes après, encore après qu'on a attendu 10-15 minutes, là, il y a un deuxième serveur qui arrive, qui nous sert les plats. Et du coup, je lui redemande de l'eau. En plus, c'est pas le même gars. Je me dis, ça se trouve, là, ça va mieux passer. Du coup, je lui redis exactement pareil. Je lui demande une carafe d'eau avec mon meilleur accent français. Sauf que là, le mec, il me regarde et il comprend rien. Et cette fois-ci, je me suis dit, vas-y, ok, je sors toutes les expressions pour dire carafe d'eau, pichet, eau du robinet, et je lui dis tout ce que tu veux, mais je ne veux pas une bouteille d'eau. Et je fais un truc très intéressant, et vous allez voir la différence, la nuance, c'est qu'au lieu de dire water avec un T, je lui dis water avec un D, on va dire. Et là, le mec, il dit, ah ok, you mean bottle of water, right ? Avec un accent londonien. incroyable, tu vois. Et là, je dis, ouais, tu sais quoi, vas-y, donne-moi une bouteille d'eau, c'est pas grave. Je vais payer 1,5 livre en plus, c'est pas grave. Mais les amis, je vous jure que je me débrouille plutôt bien en anglais. Je comprends bien les phrases, même quand elles sont complexes. Je m'exprime correctement, ça va, je connais bien les conjugaisons, les expressions, tout ça. Et je suis clairement pas une quiche, comparé à ma sœur, pour le coup, tu vois. Et je me suis dit, non mais gars, c'est abusé. Genre, ok, peut-être que le mec, il a pas compris potentiellement le sens de ma phrase, mes frères, faites un putain d'effort. S'il te plaît, les mecs, faites un effort quand vous venez chez nous, les gars. OK ? Les Anglais, les Anglo-Saxons, surtout les Américains, les Anglais. Quand vous venez chez nous, vous savez juste dire Bonjour, merci, oh, I love Paris. Vous parlez à peine français. Du coup, on s'adapte pour vous. On parle en anglais. Quand vous venez chez nous, on fait un effort, merde, tu vois. Donc, quand je dis aux mecs Merci. water, au lieu de dire water, frère, s'il te plaît, fais un effort pour moi, tu vois bien que je suis pas du coin, essaie de t'adapter comme moi je l'aurais fait si toi t'étais chez moi, les gars, s'il vous plaît, faites un effort, quoi, merde, et ça, c'est pour te dire, c'était pas juste au resto, c'était partout, je ne vous explique pas, les amis, le nombre de fois où j'ai dû dire, sorry, excuse me, pour que Les gens répètent leurs phrases et le nombre de fois où j'ai dû reformuler ma phrase avec un accent un peu différent pour que les gens comprennent ce que je voulais dire. Parce qu'il y a des fois où la communication était très importante, il y a des fois où on était au resto, du coup c'était pas gênant. Mais quand on arrive à l'aéroport, qu'on va prendre un train pour aller à la gare de Londres, et comment te dire que si je comprends pas et que les gens me comprennent pas et qu'ils me font prendre le train pour retourner en France à Calais, Tu vois le délire ? C'est quand même méga important. Mais c'est une dinguerie, franchement. Avec ma sœur, des fois, on s'est regardé, on s'est dit, mais c'est une blague ? C'est quoi cette histoire ? Genre, ils ont un savoir-vivre et un sens de l'hospitalité qui est... Alors, je ne veux pas dénigrer, mais c'est très, très, très différent de ce que l'on a, nous, en France. Et genre, pour vous dire, on a raté notre arrêt de bus parce que, comment t'expliquer ? Il y avait des gens dans l'escalier, oui. Dans le bus. Oui, parce que là-bas, pour ceux qui ne connaissent pas trop, les bus, très clichés, ils sont rouges, ça tout le monde le sait. Et surtout, il y a un étage. Du coup, tu prends les escaliers pour aller en haut. Et nous, on s'est dit, vas-y, trop bien, on prend... Vas-y, on remonte, on prend les escaliers, on va en haut, trop bien, tu vois. Et c'est nagré à chaque fois. À chaque fois, on est allé en haut, tu vois. Par contre, une fois, on prend le bus. C'était du coup le matin après le resto nigérien pour aller à la salle, à l'Olympia. Sauf que c'était le matin, ok, et bah moi je courais le soir et du coup on s'est dit vas-y on va passer voir la salle, voir l'ambiance et tout, commencer. Il y avait du monde dans le bus, nous on est en haut, on appuie pour s'arrêter au prochain arrêt, on se lève pour descendre du bus, donc le bus il est même pas encore à l'arrêt. Il est en train de ralentir, tu vois, nous on se lève, on commence à marcher, se diriger vers les escaliers, et on voit qu'il y a du monde dans les escaliers. Du coup je dis, moi j'étais devant, je me dis, tranquille, c'est des gens qui sont là, ils vont descendre aussi, ils vont sortir avec nous, parce qu'il y avait quand même beaucoup de monde qui descendait là aussi, tu vois. Sauf que eux ils ne descendaient pas, eux ils ont dit, nous on squatte les escaliers, tu vois. Et donc je me suis exclu, je me suis dit, pardon, excusez-moi, je descends. Comment vous dire qu'ils m'ont regardé et ils ne se sont même pas décalés ? ils ont même pas fait un petit effort ils ont même pas le petit geste pour faire genre ouais regarde on essaye de faire un effort il ne s'est absolument rien passé donc comment te dire que on descend les escaliers au moment où on arrive en bas le bus il est reparti du coup on a raté notre arrêt de bus, et on est resté, on va dire, entre guillemets, coincé dans le bus, et du coup, on est sorti à l'arrêt d'après, quoi. Mais du coup, on s'est dit, non mais, où est-ce qu'on vit ? Où est-ce qu'on vit, les amis ? Et comment te dire, tu sais, quand tu passes une porte aussi, tu sais, tu regardes derrière, s'il y a des gens, tu tiens la porte, par courtoisie, tu t'attends que la personne pose sa main, et tu te casses, tu vois. Eux, non, bim, tiens, mange la porte dans ton nez, mange tes fesses. Donc voilà y'a plein de trucs comme ça où on s'est dit la France culturellement on est quand même un step au dessus et on est pas le pays des lumières et de la culture du savoir-être pour rien tu vois et je comprends mieux maintenant pourquoi, alors au niveau hospitalité il y a d'autres pays qui sont au dessus de nous par exemple tu vas à Tahiti c'est encore un step au dessus au Japon t'as un rapport qualité client qui est c'est inégalable tu vois Donc, je ne vais pas cracher là-dessus, mais je comprends pourquoi la France est l'un des pays, peut-être voire même le pays le plus visité au monde. C'est un truc de fou. Alors, des toccards, il y en a partout, on est d'accord, mais comment te dire qu'en fait, les toccards de France... En fait, ce sont les gens normaux à Londres et les gens courtois et bienveillants qu'on a côtoyés là-bas. Je vais vous dire un truc, c'était soit des Africains, soit des Turcs, soit des Indiens. Pas tous les Indiens parce qu'il y en a vraiment beaucoup, mais surtout dans les restos. En même temps, c'est un peu normal, mais ils sont beaucoup plus ouverts à la discussion. Pas besoin de demander deux fois une carafe d'eau, tu vois. Donc voilà, le lendemain matin, un quart d'heure aux toilettes. Au réveil, inoubliable, inoubliable, pourtant que je te l'ai dit, je tolère bien le piment, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé, ok, mais la salle de bain les amis, elle s'est transformée en boîte de nuit, le thème c'était deep électro, des basses dans tous les sens, et je peux te dire que ma soeur, elle était réveillée, ça j'en étais sûr, et c'était pas le meilleur réveil qu'elle aurait pu espérer, pour te dire, le bruit des gyrophares des voitures de police, c'était plus doux à ses oreilles, tu vois, donc après voilà, je savais que ça allait être comme ça, mais ça n'a pas un... ça ne m'a pas impacté pour ma course j'ai un métabolisme qui est assez rapide je digère très rapidement donc le plus important pour moi c'était surtout le dernier repas 6 à 8 heures avant la course et donc voilà j'ai pu manger normalement tu vois et sans excès bien sûr mais disons que le repas du midi il était sec je peux te dire que c'était pas du tout épicé ça faisait fade à côté et bah d'ailleurs pour je vous épargne un petit peu l'anecdote à The British Breakfast. Et du coup, on a pris un 11h midi. Ce n'était pas un resto, c'était une espèce de pub, bar. Mais le mec, il ne fait que des petits-dèches, tu vois. Donc, c'était une sorte de brunch. Mais c'était quand même moins élaboré qu'un vrai brunch. Et donc, franchement, j'étais très étonné. Parce que quand tu commandes le menu burger breakfast et qu'en fait, tu as juste les frites et tu n'as pas de burger, tu te demandes si ce n'est pas une caméra cachée. Et le seul pain qu'on avait, c'était la tartine avec du beurre. Et le tout, bien évidemment, avec les fameux white beans, c'est les haricots blancs avec de la sauce tomate. Alors, c'est pas dégueu, mais les gars, sur la quantité, il faut faire un effort, 140 grammes pour une personne, c'est énorme, c'est énorme, franchement, c'est abusé. Et puis bon, les oeufs, moi je préfère les oeufs brouillés, c'est un oeuf au plat, enfin bon voilà, ça c'est un autre débat, mais du coup, c'était assez spécial, je vous épargne l'anecdote. Ma course était à 20h10 le samedi. Il était à peu près 11h. Donc après, on y mangeait le repas du midi. On s'est dit, allez, boum, c'est parti, petit tour de Londres. Voilà, on a fait les tours de Londres. On a vu Buckingham Palace. On a fait la cathédrale Westminster. Incroyable, les amis. Sûrement la plus belle que je n'ai jamais faite. Des chapelles à l'intérieur magnifiques. De l'or et des couleurs, des motifs très très beaux. Et en plus, en même temps, il y avait une communion. Donc, il y avait une ambiance assez chouette. Enfin, assez chouette. Ça reste très pieux, très catholique, très religieux. Mais il faut savoir qu'en Martinique, on est très chrétien. Alors, moi, je ne suis pas croyant. Je me considère comme étant athée. Mais que voilà, j'attache une importance à la religion parce que c'est ancré dans les valeurs familiales. Et du coup, il y avait cette communion. C'était des enfants. C'était marrant qu'ils lisaient. des parties, des bouts de la Bible pour leur communion. Et voilà, j'ai vraiment adoré l'ambiance en tout cas. On a pris le temps d'allumer une petite bougie pour la famille. C'était un très beau moment partagé avec ma sœur. Mais voilà, après on est allé voir le château du Parlement et la fameuse Elizabeth Tower avec Big Ben. On a beaucoup marché. Donc inutile de me faire un petit footing en mode de décrassage avant la course. C'était massage du pied. massage des membres inférieurs, massage lombaire, étirement plutôt long, passif, et surtout activation de la sangle abdominale, des muscles expirateurs, pour faire beaucoup de rétroversion du bassin, pour avoir un corps solide, aiguillé, le formem. Donc on est à peu près une heure et demie avant la course, on part à la salle, j'arrive 1h10, 1h20 avant sur place, je prends mon ticket, je prends Je prends mon bracelet, je vais à la zone, pas d'échauffement, il y avait un petit coin un petit peu plus calme et tout, donc 40 minutes avant, je commence mon petit déverrouillage dans ce petit coin que je me suis trouvé, petite gamme d'ateliers aussi, petite gamme de plios, avec la musique en mode énervé, et moi j'adore écouter les musiques du film Creed pour ceux qui connaissent, tu sais c'est le nouveau Rocky Balboa avec Michael B. Jordan, et moi les musiques les mecs, les gars, moi je kiffe de ouf, ça me galvanise de fou je trouve. Et puis voilà, après, derrière, direction la zone d'échauffement. Les amis, j'avais les jambes en feu. Franchement, j'étais excité de fou. J'étais comme une puce dans la zone de chauffe. J'ai tout fait en mode gestion et économie parce que j'avais beaucoup, beaucoup de jus. Franchement, j'étais chaud patate. Je risquais plus de me suréchauffer que de me sous-échauffer, tu vois. Donc j'étais en mode gestion, j'étais en mode garder l'énergie en moi, surtout que j'ai eu beaucoup de messages de soutien avant d'aller dans la zone de chauffe que j'ai pris le temps de lire et de répondre. Et je voulais profiter à fond de ce moment pour moi et aussi le partager avec ma sœur. Donc zéro pression, pas d'objectif de temps, l'objectif c'était juste m'amuser et kiffer l'instant présent. par rapport à Rotterdam, ce qui a changé sur ma préparation mentale, c'est qu'à Rotterdam, dans ma bulle, il y avait juste moi et le chrono, vraiment et pour ce que j'ai changé pour Londres c'est que j'ai rajouté du coup ma soeur dans la bulle par exemple quand j'étais à Rotterdam, il y avait Louise qui m'accompagnait, ma copine mais vraiment je ne l'ai pas intégrée dans ma bulle ce qui fait qu'il y a des moments où elle m'encouragait elle me parlait, où j'entendais ce qu'elle me disait, mais je n'écoutais pas activement et à la fin de la course, il y a plein de fois elle m'a dit, ouais je t'ai dit ça plusieurs fois, je ne sais pas si tu as entendu, pour t'encourager et tout, et je lui ai dit, j'ai entendu, mais ça ne m'a pas fait réagir, ça ne m'a pas fait tilter, tu vois, que là, je me suis vraiment plus ouvert, j'ai élargi ma bulle, et du coup, j'ai intégré ma soeur, et je me suis dit, ok, je vais essayer, par rapport à Rotterdam, on va dire que j'étais un petit peu plus attentif et à l'écoute à ce qu'elle me disait, parce que je me suis dit, si je suis juste dans ma bulle, tout seul, je vais mettre la pression au fur et à mesure pendant la course, donc Donc... Donc voilà, vraiment du kiff, de l'amusement, l'instant présent. J'étais vraiment en mode kiffer ma course et aussi que ma sœur kiffe ma course. Et c'est peut-être ça qui m'a manqué à Rotterdam pour ma doudou et pour moi. Les perspectives étaient très différentes. Les choses ont vraiment changé depuis. Ce qu'il faut savoir au niveau de la salle, c'est que c'était plutôt une petite salle. Je pense par rapport au Grand Palais, par exemple, c'était vraiment plus petit. par rapport à Marseille, je ne sais pas comment dire, en fait, le nombre de tours qu'il fallait faire, c'était plus petit, mais la rock zone était vraiment grande. C'est un peu particulier à expliquer, mais la rock zone était très grande, et en fait, tu faisais très rapidement les tours de run, et il fallait vite que tu t'organises dans la rock zone pour aller avec quand même pas mal de chemin, pas mal de cours à faire. C'était plutôt bien aménagé, ça faisait vraiment 1, 2, 3, 4, 5, 6, et tu avais le hit d'un côté et le... out the lot, du coup il y avait un sens où tu rentrais dans la rock zone, tu faisais dire que la station et après il fallait que tu cours toute la rock zone que tu traverses pour sortir et après c'était l'inverse, quand tu arrivais vers les farmer, les fente, les burpees et la rameur là pour le coup c'était tu arrives par le inn, tu traverses la rock zone et par contre pour sortir c'était plus rapide et du coup ce moment où tu traversais la rock zone pour la station ou sortir de la station pour le prochain run ... Il y avait quand même pas mal de distance, surtout le ski, quand tu sortais du ski, vraiment, tu allais à l'autre bout de la salle, c'est pas une dingue, il y avait facilement 600 mètres, 500-600 mètres, c'était vraiment très très très très grand, la rock zone, mais pour le coup, les tours se faisaient assez rapidement, il fallait faire à chaque fois deux tours et demi, donc la troisième fois que tu passais devant le inn, il fallait rentrer et ça allait vraiment assez vite. Du coup au niveau des pace sur le run Je m'étais dit ça sert à rien Que je gaze comme un fou Parce que la rockzone tu fais les demi-tours perds un petit peu de temps. Du coup, on va dire que par rapport à Marseille, je me suis dit, ok, je fais un run qui est un peu plus chill, qui est quand même assez rapide sans non plus m'impacter. Et je garde cette allure-là dans la rock zone qu'à Marseille. Je ralentissais légèrement. Enfin, un retardat même aussi. À Marseille, j'étais quand même un peu lent dans la rock zone. Mais en gros, j'avais mon allure autour sur le run et j'avais une allure qui était beaucoup plus lente sur la rock zone. Là, j'ai vraiment essayé de faire le run rock zone, même allure jusqu'à la station. Donc, que Premier run, plutôt rapide, je crois que je suis à 3,45, 3,50 sur le tour, pas sur le kilo. J'arrive au ski, vraiment très très chill, je me mets à un pace à 2,05 sur le 500 mètres. J'ai dit à ma soeur un peu, j'avoue, elle me dit 2-3 mots, je me lève, je souris, vraiment en mode chill, je me mets à 2,05. Fréquence cardiaque qui est descendue, forcément j'étais beaucoup trop lent. pour espérer faire un très très gros chrono, mais ce n'était pas le but, donc j'étais vraiment en mode chill, et je savais que les runs après avec la rockzone c'était très très très bâtard, je ne voulais pas tomber dans ce piège, donc derrière je repars sur le run très très facilement, je ne me prends pas la tête, je ne me dis pas vas-y cours plus vite, c'est parce que je sais qu'après il y a le sled push, le sled pull, et que je ne sais pas comment ça va se passer, je vais avoir des charges que je connais parce que je m'entraîne à l'entraînement dessus, mais que je ne connais pas dans des conditions Aerox à une compétition officielle et puis vous connaissez l'aléa de la moquette de la pelouse vous pouvez avoir des sleds à la même charge le même poids par contre le facteur de résistance ne sera pas le même d'un sled à un autre parce que peut-être que le sled sera plus vieux il va plus frotter ou alors peut-être que la moquette de d'un sled à un autre sera pas la même du coup vous allez avoir une friction au sol qui est beaucoup plus importante alors qu'on a une même charge et du coup vous avez ce facteur là qui est très très chiant et du coup à chaque fois quand t'arrives sur le sled, t'es un peu en mode J'espère que je ne vais pas avoir un sled qui accroche, surtout que moi j'ai un gabarit qui ne m'avantage pas du tout là-dessus. Moi je suis plutôt un profil coureur où je vais être avantagé sur les fentes, sur les burpees, tout ce qui va être au sol parce que j'ai un centre de gravité qui est beaucoup plus bas. Donc je peux enchaîner beaucoup plus rapidement, ça me coûte de l'énergie. Par contre sur ski, rameur, sled, rapport pas puissance, ça joue énormément et je suis un gabarit plutôt léger. Donc je suis clairement désavantagé. Donc si j'arrive sur un sled où ça accroche sur les charges pro je sais que ça peut vraiment me flinguer ma course alors que pour un mec qui va faire peut-être 8-10 kilos de poids de corps plus que moi qui va courir moins vite, le mec il s'en fout que ça accroche un peu, tu vois, boum ça va pas changer grand chose pour lui, pour moi ça change énormément du coup sur le run à chaque fois j'étais vraiment en mode gestion, gestion, parce que si t'arrives sur le sled et que tu exploses parce que ça accroche plus que d'habitude si tu vas à la course, ça sera terminé j'arrive sur le set push et en fait les gars euh Les doigts dans le nez. Je me suis pris la tête pour rien. C'était franchement, c'était vraiment bien. Je ne me suis pas pressé. À Rotterdam, j'avais fait l'erreur d'être beaucoup, d'être sorti beaucoup trop vite. Là, j'ai pris mon temps. Je m'étais dit, OK, je fais 6 mètres, 3-4 respirations, 6 mètres, 3-4 respi, 6 mètres. Je ne voulais pas parler en secondes, en respiration volontairement. Parce que les secondes, quand tu es fatigué, c'est 2-3 secondes. Par contre, quand tu respires, c'est quand même différent. donc voilà je mettais 3-4 respirations à chaque fois et puis pendant ces temps là j'étais un peu en mode twerk tranquille machin et tout et sur le live il y a des gens qui m'ont dit ouais j'ai pas compris t'étais sur le sled je te vois t'étais un peu en train de twerker sur le sled et tout tu faisais tes fesses droite gauche et tout mais franchement j'étais à l'aise c'était trop trop bien alors attention le sled était dur mais il était pas aussi dur que je le pensais je pensais vraiment que ça allait me pacer de fou j'étais très très bien sur le run d'après bon comme d'habitude les 150 premiers mètres tu fais aïe bâtard tu fais un peu le canard le pingouin tu vois ... Puis après, tu déroules et ça va. Par contre, le sled pull, waouh, l'horreur. Je suis resté 6 ou 7 minutes dessus, je crois. C'était vraiment l'horreur. À ce moment-là, par rapport à ma vague, j'étais vraiment... J'étais plus ou moins dans ma vague, tu vois, par rapport aux autres mecs. Le sled, j'ai pris... Oh, j'ai pris une claque. Franchement ils m'ont mis deux minutes tous sur le même 3 je pense vraiment je suis sorti très très très très tard je me demande même s'il n'y a pas au moment où je partais la vague d'avant qui arrivait pour te dire le délire. Donc ouais ça a été vraiment très très dur le fait que la corde soit élastique c'est chaud c'est chaud c'est chaud. Je voulais faire une technique où je recule et en même temps je tire un petit peu et j'ai pas réussi à la faire du coup j'ai vraiment fait une nouvelle technique qui est très utilisée mais que je n'utilisais pas du tout. Parce que je suis beaucoup plus en tirage sur la charge open. Et que là, en pro, j'ai essayé de tirer impossible. Trop d'énergie. Ça demande beaucoup trop d'énergie. Du coup, je l'ai fait en mode step back. Et j'ai essayé de garder un rythme constant. Qui est devenu au fur et à mesure de beaucoup plus pénible. C'est beaucoup plus lent. Et puis le grip. Le grip, ça m'a pris beaucoup. Je ne pensais pas. Le grip, le sled pull à 150 kg. Ça te prend fort le grip. Est-ce que j'avais aussi peut-être une piste qui accrochait plus que les autres ? Je ne sais pas, c'est possible. Après, je n'ai pas assez d'expérience en pro pour me dire que ma ligne est accrochée. Je ne saurais pas. Peut-être qu'après 3-4 courses en plus en pro, je serais capable de dire que Londres va accrocher de fou. Mais je ne pense pas. Ça avait l'air plutôt normal. Je pense que je fais 70 kg. Le sled fait 150 kg. Comment te dire que les mecs à côté qui font 85 kg, ce n'est pas pareil. Après, le run est plutôt normal. J'ai eu 7 minutes de récup en même temps. donc voilà ça a été, j'étais à 4.10 sur le kilo affiché à ma montre ce qui me faisait en gros une moyenne à 3.55, 3.59 je crois sur les runs Burpees vraiment en mode chill, beaucoup plus rapide qu'à Rotterdam, beaucoup plus lent qu'à Marseille mais vraiment très très chill, j'ai réussi à maintenir des sauts de plus de 2 mètres à chaque fois même le dernier il y avait 3 mètres, je me suis arrêté, j'ai regardé ma sœur, j'ai dit vas-y regarde je vais essayer et ouais c'était chaud j'ai fait J'ai presque pas y arriver. Franchement, j'étais pas très très loin. Donc voilà, c'était rigolo. C'était chouette. Après, j'arrive sur le rameur. Rameur, franchement, full déconnade. Je me cale à 1,59. Vraiment tranquille. Fréquence cardiaque qui redescendait à 140, 150. Sur le live, on voit que je suis relâché, que j'iscute un peu avec ma sœur, même que je rigole. Elle m'encourage un peu. Elle me dit « Oh, ça va, mec ? » Du coup, ça me fait rire et tout. On rigole, on se fait des petites vannes et tout. Et là je regarde un peu le chrono et je vois que je suis à 41 minutes, il me reste genre 200 mètres et là je me dis ok il y a peut-être moyen d'aller chercher le chrono de Rotterdam mais en pro. T'imagines je me suis dit ok il peut peut-être se passer quelque chose sur le chrono aujourd'hui alors que je suis vraiment en mode détente et du coup là ça se voit sur la fin du rameur je suis un peu moins souriant, un peu plus concentré, on voit que je suis un peu plus en mode guerrier. Et j'ai gardé mon rythme à U59, mais là j'ai commencé à me projeter un peu plus sur la course, sur les stations. Le run d'après, j'ai gazé peut-être, j'ai peut-être été un peu plus rapide, mais je ne suis pas sûr parce que l'enchaînement Farmer Kari, il est très très très être parce qu'autant le sled pool, j'ai eu 7 minutes de récup, autant le Farmer Kari, c'est 2 minutes à peine quoi. Donc du coup, Farmer Carré, les 30 kilos, 32 kilos de chaque côté, je les ai sentis passer, ça m'a pris beaucoup sur le grip par rapport à d'habitude parce que le skateboard il m'a encaissé là-dessus, puis il y avait aussi le rameur, le rameur il te prend un peu sur le grip. Donc ouais, les 32 kilos là je les ai sentis sur le grip, donc pas lourd en soi, mais grip plutôt défaillant, je me suis même permis de faire ce qu'ils appellent le demi-tour japonais, donc en fait tu fais pas juste un tour, tu tournes pas juste à gauche, tu tournes un petit peu à droite, tu fais un demi-tour sur toi et tu repars. Et du coup, en vrai, c'est stylé, ça permet de ralentir un peu moins, et tu utilises l'élan du demi-tour pour recréer, on va dire, de la vitesse et de l'énergie en sortie de virage. Du coup, c'était vraiment pas mal, c'est la première fois que je le faisais, par contre, à 32 kg, mon gars, ça a tangué, il fallait être solide pour pas aller dans le décor. J'avais prévu de faire un seul break, donc voilà, j'ai réussi à le faire à 32 kg. Prochain Aerox, est-ce que je le fais un broken ? Ça serait carrément stylé, mais il fallait faire deux tours, en fait, un tour. C'était 100 mètres, tu sais, il faut faire 200 mètres au Farmer Cary. Du coup, il fallait faire 2 fois 100 mètres. Et ça, c'est vraiment chiant. À Marseille, c'était juste un aller-retour. Tu faisais 200 mètres. Ça se fait quand même beaucoup plus rapidement que quand tu dois faire 2 aller-retours. C'est vraiment pas la même course à ce moment-là. C'est vraiment pas la même chose. Les fentes à 30 kg, waouh, ça m'a terminé. Je les ai sentis passer. Je suis resté 5 minutes sur les fentes à peu près. Ça m'a vraiment fait mal. Du coup, j'avais peur d'accélérer sur les fentes. J'ai pris un rythme un peu lent. J'étais en gestion en ce moment-là. Je pense que j'étais un peu trop en gestion parce que le round après, j'étais plutôt bien. Par contre, il était plus long que celui d'habitude parce qu'il y avait deux rock zones. Il y avait la rock zone avec toutes les stations. Il y avait une rock zone wall ball dans un autre espace. C'était assez ouvert, du coup, on le voyait, dans un autre hall. Et du coup, il était un peu plus long, celui-là. et au lieu, en gros, tous les... tous les tours, il fallait faire 2,4 pour les wall balls, c'était 2,8 donc on va dire que par rapport à d'habitude il y avait peut-être 300-400 mètres en plus et tu faisais un chemin différent tu passais pas par la rock zone habituelle et du coup c'était un peu plus long donc le chrono il a été très très long par contre par rapport aux autres j'ai vraiment été beaucoup plus lent en moyenne par rapport à tous mes runs sur celui-là que par rapport aux autres donc vraiment je me sentais bien sur le run j'avais une bonne allure Je pensais avoir une bonne allure, mais en fait, pas tant que ça. Et du coup, plutôt lent, au final, ce run. Après, je m'étais projeté aussi sur les wall balls. Et je me suis dit, ça ne sert à rien que je gaze. Parce que de 1, le tour sera un peu plus rapide. Et de 2, les wall balls, j'ai vraiment des lacunes là-dessus. Je ne suis vraiment pas bon. Et puis là, je vois le chrono et je me dis, ok, le chrono de Rotterdam, ça ne passera pas. Ce n'est pas grave, je reste en mode chill. Il fallait que j'arrive à 1h02, 1h03. dans la station des wall balls, et vu que je m'étais dit, grand max, 6 minutes pour faire les wall balls, j'allais chercher à peu près le chrono, tu vois. Sauf que je suis arrivé à 1h07 sur les wall balls, du coup je me suis dit, ok, laisse tomber le time, par contre je me suis dit, ok, je me suis entraîné sur les wall balls, c'est mon point faible sous fatigue, je suis vraiment nul sur les wall balls, je me suis beaucoup entraîné dessus, j'ai fait... des programmes spécifiques, des protocoles SP avec de l'ISO, du contraste de charge, du volume, l'intensité. Vraiment, j'ai tout fait, mais visiblement pas assez, en tout cas pas assez sous fatigue, parce que les amis, les wall balls, ça m'a pris 9 fucking minutes ! 9 minutes pour faire la dernière station à temps record ! Je vous l'ai dit, mémorable ! Et donc beaucoup m'ont félicité pour ce temps d'1h16, mais moi j'ai un sentiment plutôt mitigé, on va dire, sur le chrono, parce qu'il faut savoir, c'est que le live, vous avez vu, il est coupé. En gros, je crois que j'arrive dans la station Wallball, je fais ma première série, je pense que je dois faire 10 reps, et après, boum, le live, il coupe. Comment vous dire qu'à ce moment-là, tout se passait plutôt bien. Je m'étais dit, vas-y, je fais une série de plus de 20 reps. En fait, j'en fais 10, je ne touche pas l'acide, du coup, je prends un autre rep, et je me dis... Ok ça va être dur. Mais je savais que ça allait être dur. Du coup je m'arrête à 15 et je me dis ok. Je prends 2-3 respi, je repars et j'en refais 15. Je prends la balle. Déjà je me laisse un peu écraser au sol. Je me dis oh bâtard elle est lourde. J'ai les jambes, les quadris, les fessiers qui ne répondent pas comme je le veux. Du coup je me dis ok. J'essaie de mettre un peu plus de bras, un peu plus d'extension de hanches et tout. Je fais un wall ball. Un deuxième, boum, no rep. Du coup, j'en fais un troisième, un quatre, boum, no rep. Et là, je me dis, ça y est, je retombe dans mes travers. Et là, je commence vraiment à m'énerver. Pas parce que je fais no rep, tu vois, mais parce que je sais que c'est le seul moment où il faut que je sois fort mentalement, où il faut que... C'est le seul moment dans la course où il faut vraiment que j'accepte la douleur comme jamais. Il faut que je fasse preuve d'une abnégation ultime. J'ai craqué mentalement alors que... toute la course, je suis en gestion, je suis en mode chill, le seul moment où je me dis vas-y, sois sérieux, et je me mets un petit peu la pression, et bien j'ai fait de la merde, sur les fentes aussi, j'étais beaucoup trop lent, les sleds poules, enfin voilà, le seul moment où je me suis dit, allez, on se concentre, on fait bien, j'ai fait de la dé. Et ouais, la vérité, c'est que les amis, heureusement que le live a coupé, parce que vous avez raté une scène d'une violence envers moi-même qui était inouïe, parce que du coup, je me suis dit, vas-y, énerve-toi, t'es pas assez énervé, énerve-toi tu vas y arriver, mais il faut que tu t'énerves il faut que tu sortes du mode chill, il faut que tu sois en mode qu'on m'attend ou ailleurs, et là du coup je commence à gueuler dans la salle je dis putain t'es une vraie merguez et ça c'est le truc le plus gentil que je me suis dit je me suis insulté de tous les noms ce qu'il faut savoir aussi c'est que le live a coupé mais ma soeur après elle a fait un FaceTime avec ma mère et Louise, ma copine donc comment te dire qu'elles ont assisté à une scène où à la fin de la course j'ai dû les appeler et faire un discours, tu sais, pour m'excuser et leur dire que je les aimais du fond du cœur et que je n'ai rien contre les femmes. Mais voilà, je me suis insulté de tous les noms, bien évidemment. Je ne vais pas citer les mots, je vais rester poli dans ce podcast, mais tu sais très bien où je veux en venir. Donc voilà, j'ai fait de la merde. J'ai fait de la merde sur les wall balls et 9 minutes, les amis, franchement, c'est n'importe quoi. Comment te dire que quelqu'un qui est nul au wall ball, il fait un aérox, il est éclaté au sol, il n'a aucune condition. il fait 9 minutes voilà la performance que j'ai fait sur les wall balls aussi digne qu'un mec qui est sédentaire qui a jamais fait un airbox et voilà après faut clairement pas négliger aussi les charges en vrai je dis que j'ai fait de la merde mais c'était vraiment dur les jambes c'était dur les bras c'était dur le pull à 150, le push à 200 franchement tu prends tout, les fentes à 50 kilos c'est pas pareil, t'as 10 kilos en plus sur le dos ... Les wall balls, ça a 9 kilos par rapport à l'open. Les wall balls, ça n'a vraiment rien à voir. C'est beaucoup plus dur que ce que je pensais. Alors, je savais que c'était dur, mais c'était très, très, très, très dur. Et j'étais déçu que mentalement, alors que j'étais plutôt chic, j'avais une bonne vibe, une bonne énergie, j'étais déçu justement de ne pas avoir réussi à switcher et comme j'ai dit, à encaisser cette douleur, à serrer les dents et pour finir rapidement cette station. parce que t'imagines, normalement je fais entre 5 et 6 minutes, donc t'enlèves 4 minutes à mon chrono, ça fait presque 1h10, 1h11, donc c'est pas le même chrono, donc voilà je suis satisfait de ma course, l'objectif de prendre du fun est validé, l'objectif chrono nul, après j'étais pas venu pour ça du coup c'est pas gênant, mais j'étais pas du tout en mode chrono Marseille, j'étais vraiment en mode vacances la team, et je ne veux pas paraître prétentieux Ça a été beaucoup à me féliciter, mais la vérité, c'est que c'est nul. Mon temps, il est nul. Je ne veux pas manquer d'humilité, je ne veux pas paraître arrogant, mais certains diront que j'ai une excellente condition physique et que mon temps est plus que raisonnable et que c'est assez impressionnant. Voilà, c'est les retours que j'ai pu avoir. nombreux d'entre vous et je suis très content que vous pensiez ça de moi, je suis très satisfait de ma course en ce sens là mais la vérité c'est que mon allure de course elle était pas folle ça ne m'a pas impacté j'ai une moyenne à 3,59 à Marseille j'avais une moyenne à 3,38 et moins donc c'est sans me cramer sur les stations en fait ... 3.38 à Marseille sans me cramer sur les stations. Là, j'étais à 4 minutes en me cramant sur les stations pour te dire un petit peu, parce que j'étais en gestion tout le long de la course. Moi, j'étais vraiment en mode... Je n'étais même pas dans le rouge, je n'étais même pas dans l'orange, j'étais dans le jaune un peu orangé, tu vois. À la limite du... Ouais, ça commence à être vraiment dur. Parce que j'étais en gestion totale. Et voilà, je... Ce n'est pas du tout le type de course auquel je peux me référer, ça c'est sûr. Mais ça reste une bonne expérience. Et à terme, je veux être aussi rapide qu'à Marseille, mais sans subir les stations comme à Londres sur les charges pro. Donc à long terme, je me dis premier temps sous les 1h10, sous les 70 minutes. Et je pense honnêtement que c'est faisable et j'espère que je vais y arriver. Je ne vous donne pas de deadline, mais dans la logique des choses, je pense qu'avant la fin de la saison, ça peut arriver. Et puis après, à terme, l'idée ultime, ça serait de battre mon record. perso open, mais avec les charges pro, donc 1h05, 30 secondes en pro, j'essaie de battre ce record, et il y a toujours évidemment un monde où je rêve de me qualifier pour les championnats du monde, ça je le vois plus comme Comme un accomplissement, comme le Graal, la cerise sur le gâteau, je vois ça sur le long terme, je ne veux pas retomber dans les travers de Rotterdam, donc si ça me prend un an, tant mieux, si ça me prend trois, quatre ans, ça me prend trois, quatre ans, et si ça n'arrive pas, ça n'arrive pas, et je pourrais toujours être content du chemin parcouru, c'est ce qui compte, c'est l'aventure, c'est les valeurs, c'est les émotions que l'on partage avec les uns et les autres qui comptent. donc voilà, ça sera juste la série sur gâteau et voilà, je suis ravi que Que cette aventure se poursuive et en plus de plus belle avec vous à mes côtés. Le lendemain de course, vraiment en mode chill, en mode touriste, on fait le London Bridge, on fait la Tour de Londres, on a visité ce qu'ils appellent le Old Operating Museum. En gros, c'est le plus ancien bloc opératoire d'Europe encore existant. Il date de 1822 et ce qui est assez fou, c'est qu'il est situé dans le grenier d'une église, la St Thomas Church à Londres, plein cœur de Londres. et c'est un musée qui offre une... plongé dans les pratiques médicales du 19ème siècle, il expose des instruments chirurgicaux de l'époque qui sont assez fous parce que t'as vraiment l'impression que ce sont des instruments de bricolage, non non non c'est à l'époque, ouais ça c'était pour faire pour faire un trou dans le crâne mais c'est un clou énorme, tu te dis mais what, donc voilà les trucs comme ça, t'as l'impression que tu vois des perceuses, des trucs que les mecs utilisent en chantier franchement c'est fou Et puis voilà, il y avait aussi des remèdes naturels utilisés, qui étaient exposés avec des informations sur les conditions sanitaires de l'époque. Et j'ai adoré, on a adoré. C'était assez fou de se plonger dans le passé, dans le temps comme ça. Et je sais que Madoudou aurait kiffé, donc on y retournera ensemble pour sûr. On a fait aussi quelques lieux de tournage du film Harry Potter, pour ceux qui sont fans. On allait voir le Millennium Bridge ou le Piccadilly Circus, qui sont des scènes qui ont été tournées. par exemple le Picayli en gros c'est la place où après le mariage vous savez il y a eu l'attaque des mangemorts et du coup Harry, Ron et Hermione avec le porte-loin ils se sont enfuis et ils sont arrivés dans cet espace là, ils ont pris un chocolat ou un cappuccino ce soir là avant de se refaire attaquer par des mangemorts, du coup on est passé par là, c'était assez fou de voir ça, c'était quand même assez chouette, il y avait ce côté un petit peu en mode hé ça on reconnait et tout. C'était quand même assez fou. Et surtout, les amis, on a fait un resto indien le midi. Waouh, waouh, waouh, waouh. Alors, on adore la cuisine indienne. J'adore la cuisine indienne. Mais là, les amis, celui-là, l'agneau était d'une tendresse. Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu. Fou, fou, fou. Alors, il faut savoir que je mange très, très peu de viande, alors que j'adore ça. Mais pour des soucis de performance, de santé, tout ça, tu connais, d'optimisation, du bien-être. Là, je suis presque végétarien. Je l'ai été pendant un long moment. et je suis revenu à une alimentation qu'on... On détermine, on l'identifie comme étant l'alimentation paléo. Pour faire simple, pour ceux qui ne connaissent pas, ce n'est pas de viande rouge, pas de produits raffinés, transformés. C'est beaucoup de légumes, de la viande blanche, du poisson. Sauf qu'en gros, on va dire que moi, j'ai un régime paléo où je mange beaucoup moins de viande qu'une personne normale qui suit ce régime-là. Donc en général, je me considère plus comme végétarien. Pour vous dire que quand je mange de la viande rouge, je me régale de fou. Et là, franchement, j'ai eu un orgasme. C'était une maigrie. Donc l'Indien, vraiment, avec ma sœur, celui-là. Et on va s'en souvenir longtemps aussi. Après, niveau courbature, le lendemain, franchement, même 48 heures après, en vrai, ça a été de fou. J'étais courbaturé, mais vraiment, c'était léger. J'étais très, très raide au niveau des muscles fessiers. Et vraiment, je dis à ma sœur, je pourrais refaire une course. C'est abusé. Donc, ça montre à quel point j'étais... J'étais vraiment pas à 100% de mes capacités physiques ce jour-là. Donc voilà, objectif rempli, je suis content. En rentrant de Londres, j'ai développé une conjonctivite très énervée avec une infection aussi, la totale. Parce que je mets des lentilles et lentilles plus voyage, c'est pas les bons bails, vraiment. Je le sais, à chaque fois, je fais hyper attention. Mais là, j'avoue que j'ai pris cher les amis. j'avais un côté en gros qui était qui était boursouflée, qui était complètement gonflée au niveau de mon oeil. C'est comme si j'avais pris une droite, tu vois, énorme. Et vraiment, je me suis transformé en Michelin. C'était vraiment pas beau à voir. J'ai même dû prendre trois jours d'arrêt. Je suis allé chez SOS Médecins et tout. C'était plus jeudi, c'était le 8 mai, c'était férié, c'était un peu chaud. C'était assez impressionnant, c'était pas très beau à voir. Mais voilà, pourtant, j'étais en bonne santé, j'avais juste ça, quoi. Lentilles plus voyage, on fait attention. Pas à Bourg-Méloche, déjà, ça, ça, ça. Donc, une semaine après Londres, sur Voilà, je fais cet épisode et je ne me suis pas du tout entraîné puisque j'avais eu cette conjonctivité et tout machin. Du coup, ça m'a arrêté. J'avais prévu peut-être de faire une ou deux séances tranquillou. Voilà, je pense que je vais aller courir à la fin de l'enregistrement de cet épisode. J'ai pris une semaine complète de repos et les amis, ça fait du bien. Ça permet vraiment de se poser, de réfléchir sereinement et de vous proposer ce format authentique que vous appréciez et que j'aime vous faire. Donc voilà, conclusion les amis. merci, merci beaucoup du fond du cœur, encore une fois, de m'avoir écouté. Merci pour tout le love que vous m'envoyez. J'espère que cet épisode vous a plu. Pensez à partager, aidez-moi, laissez un avis 5 étoiles, un j'aime pour me donner un petit coup de pouce en quelques secondes. Abonnez-vous à mon compte perso, mon compte plus pro 100% perf, que ce soit sur Insta, sur TikTok, sur Youtube, sur Deezer, sur Spotify, ce que tu veux. De belles choses arrivent les amis très prochainement, croyez-moi. Vous ne voulez pas rater ça. Prochain épisode, très très bientôt, ça va être la partie 2 sur le sommeil. On va parler des troubles du sommeil, de la santé, de ce qu'on ne te dit jamais à la TV, parce que tu seras peut-être surpris d'apprendre que des millions, je dis bien des millions de personnes, luttent chaque nuit pour obtenir le repos dont elles ont besoin. Mais ça, on nous cache massivement. On va parler également de la médecine naturelle, sur le fait d'être vigilant sur les recommandations traditionnelles. Et je vais te livrer mes 3 conseils. pour reprendre le contrôle sur ton sommeil et pour faire dodo comme jamais. Conseil à l'entier, les amis, ça peut valoir de l'or. Je vous fais plein de bisous. Prenez soin de vous et de vos proches. L'été arrive à grands pas. Merci encore pour tout votre soutien. En l'eau de soleil. Ciao. Merci.

Chapters

  • Introduction et contexte de l'épisode

    00:00

  • Les défis de la communication et de l'hôtel

    00:56

  • Remerciements et soutien des auditeurs

    02:55

  • Anecdote du resto Nigérien

    11:05

  • La courtoisie à l'Anglaise …

    14:50

  • Ma 1ere Course en Single's Men Pro

    26:32

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    40:11

  • Satisfait mais Mitigé

    44:50

  • Un finisher au Wall Ball Shots Catastrophique

    54:13

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