Speaker #0Ça au fait les amis, bienvenue sur le podcast Listen to your coach. Ici on parle sport, performance, santé, bien-être, science, bref tous les sujets qui te permettront d'être la meilleure version de toi-même. J'espère que la team 100% Perf se porte bien, j'espère que vous êtes en bonne santé les amis et que vous vous entraînez correctement. Aujourd'hui, deuxième partie sur le sommeil. Dans l'épisode précédent, on a défini ce que c'est, on a vu qu'il n'a pas toujours été perçu comme une simple phase de repos du cerveau et surtout on a établi ensemble, avec des chiffres et des données factuelles, un constat sur notre société actuelle en pleine croissance économique qui nous pousse à moins dormir et que notre temps de sommeil et sa qualité se dégradent depuis des années et qu'elles continuent à se dégrader à cause de l'augmentation intensive active de l'utilisation du téléphone et surtout des réseaux sociaux. Donc aujourd'hui, on va aller un petit peu plus loin que l'épisode précédent. On va parler... des conséquences biologiques et hormonales de tout cela sur notre santé, sur notre performance. Et on va voir comment il est possible de détecter si oui ou non notre sommeil est optimal. Et puis ensemble, vers la fin de l'épisode, donc c'est là, il va falloir être attentif, il va falloir rester avec moi jusqu'au bout car je vais te donner une liste d'indicateurs clés qui te permettra de savoir si oui ou non tu souffres de troubles du sommeil comme 50% de la société actuelle. et puis on verra trois astuces. clés ensemble pour t'aider à reprendre le contrôle et retrouver un sommeil optimal et réparateur à 100%. Donc, d'un point de vue biomécanique et anatomique, on a vu, et je vais le rappeler un petit peu, que le sommeil, il s'agit tout simplement du moteur central de notre régénération cellulaire, du maintien des fonctions cérébrales. Le sommeil orchestre les réparations, en tout cas il permet les réparations tissulaires. la consolidation des apprentissages et l'équilibre neuro-hormonal. Sur le plan de la santé, du bien-être et de la performance sportive, ces effets s'étendent en cascade. Un sommeil de qualité aide à optimiser la récupération, il renforce l'immunité, il améliore la prise de décision, la motivation et la tolérance à l'effort. Mais à l'inverse, une dégradation chronique du sommeil, ne serait-ce qu'un tout petit pourcentage, juste une demi-heure en moins, peut déjà... entraîner un véritable effet boule de neige aux conséquences délétères. Mais avant de s'aventurer dans tout ça les amis, il faut que je vous informe de la mise en ligne de mon e-book sur la mobilité bien plus que de la souplesse. Là tu vas dire encore, encore, encore, encore sa mobilité, ses histoires là, il ne nous parle que de ça. Mais oui en même temps c'est normal car ce livre va te permettre d'apprendre et de comprendre les fondamentaux liés au travail de mobilité. Ça permet de comprendre les quatre piliers qui... influencent nos capacités à ce sujet. Il y a une véritable méconnaissance due à de la désinformation et à de mauvaises interprétations. Et toi-même, est-ce que tu es sûr de comprendre les bases ? Est-ce que tu es sûr de réellement faire de la mobilité quand tu dis que tu en fais ? Je te pose la question là-même. Donc, beaucoup de personnes se font arnaquer, peut-être d'ailleurs que tu en fais partie, car ils suivent, je mets des guillemets, un soi-disant programme de mobilité qui n'est ni plus ni moins qu'un programme d'étirement. Et ça n'a strictement rien à voir. Alors si tu suis bêtement, tu sais le truc là, GoWood de Mim Murn, tous les jours, car tu te dis, ouais, 9 euros par mois, c'est pas grand chose. Du coup, tu fais ça jour après jour, sans même te poser la question de ce que tu fais réellement. Alors si tu veux savoir si tu fais bien de la mobilité, si tu veux savoir si tu cernes bien la différence entre souplesse et mobilité, la différence entre GoWood et de la vraie mobilité, qui stimule ton système nerveux et ton système musculo-squelettique, Je t'invite à être curieux, à te rendre sur mon petit compte Instagram, cliquer sur le lien en biographie et télécharger, lire gratuitement les amis. J'ai bien dit pour le lire gratuitement, mon premier livre numérique à but 100% pédagogique qui va te permettre peut-être enfin d'arrêter de perdre de l'argent. Après, jamais, c'est toi qui vois, tu es maître de ton destin, tu fais ce que tu veux. Mais moi, je pense qu'il est important de s'ouvrir toutes les portes, d'avoir toutes les clés en main ... pour ensuite être sûr de faire les choix les plus optimaux. Bon, du coup, voilà, cette information est passée, on revient sur le sommeil, le fait de moins bien dormir, moins longtemps, et son impact considérable sur notre santé. Alors, sur l'aspect biologique et hormonal, le manque de sommeil induit... des déséquilibres hormonaux, je l'ai déjà un petit peu évoqué dans l'épisode précédent, mais vous le savez, il y a une sécrétion perturbée de la mélatonine, de la sérotonine, qui entraîne des perturbations du niveau de cortisol, qui va monter à un seuil bien trop élevé, qui va maintenir le cerveau en état d'alerte constant, qui va provoquer une augmentation, une agitation mentale, ce qui peut amener à une aggravation des symptômes d'anxiété et de troubles dépressifs. Donc très souvent, les personnes anxieuses... et qui se disent être stressés, en tout cas qui sont définis, qu'on définit comme tels, sont ceux qui dorment le moins les amis. Alors, soyez tolérants, soyez indulgents. Lorsque les gens râlent sur vous, dites-vous qu'ils sont juste fatigués, ok ? Vous avez juste un meilleur fitness, eux, voilà. Le manque de sommeil induit également une diminution de la libération de dopamine, ce qui va avoir pour impact une baisse de la motivation, une baisse de l'attention et de l'envie de bouger et d'avoir du plaisir, en d'autres termes, en somme. Il va y avoir également une inflammation chronique, une augmentation des marqueurs inflammatoires qui va être identifiée et contribuer à une exposition accrue à diverses maladies chroniques, malheureusement. Et peut-être que le pire sur le plan hormonal biologique, ça va être l'impact du sommeil sur le trouble du fonctionnement thyroïdien. Alors pour faire simple, c'est l'ensemble des mécanismes par lesquels la glande thyroïdie régule plusieurs fonctions vitales via la sécrétion d'hormones T3 et T4 qui permet la stimulation de la croissance, l'hormone de croissance, ça va permettre la régulation de la température corporelle, ça va influencer considérablement le rythme cardiaque et le métabolisme cellulaire et tout cela peut contribuer, donc le trouble du fonctionnement thyroïdien peut contribuer à une agitation nerveuse, à une irritabilité sur le long terme. Bien évidemment, tout cela va également impacter Salut ! directement au cœur même de notre performance sportive avec l'altération des capacités physiques et cognitives. Il y a un véritable constat scientifique actuel. Le constat est le suivant. On s'accorde pour dire que la privation aiguë de sommeil réduit significativement la performance athlétique globale avec un effet plus prononcé lors d'une privation partielle durant la nuit. Donc ça va être le fait de se réveiller au moins une fois dans la nuit. Et lorsqu'on parle de sommeil aigu, c'est vraiment juste une ou deux fois tu ne dors pas bien et tu as déjà un impact délétère sur ta performance. Et tout cela, on le sait, va avoir un impact sur la réduction globale et significative des capacités physiologiques comme la force et la puissance où on observe une baisse de la testostérone et de l'hormone de croissance qui va impacter la récupération musculaire. en ralentissant l'adaptation du système moteur périphérique. Et puis on identifie un recrutement diminué des unités motrices qui se remarque par une force explosive qui est considérablement diminuée. En termes d'endurance, on observe une diminution de la capacité aérobie. Alors on n'a pas une baisse de la VO2 max, mais en gros on a une baisse de notre capacité à tolérer ou à aller dans des seuils importants de VO2. notamment dû à l'augmentation du ressenti de l'effort perçu, donc l'échelle de RPE, c'est-à-dire que tout va te sembler dur alors que normalement tu vas avoir des efforts de type RPE 2, 3 et tu vas ressentir une difficulté qui sera bien plus importante par rapport à la réalité même du volume et de l'intensité de l'exercice ou de ta séance. Et puis pendant l'effort, il y a une augmentation de la fréquence cardiaque et même au repos d'ailleurs, où le cœur ne s'adapte plus correctement. pendant l'effort, on reste bloqué en gros à une fréquence moindre pour des efforts intenses. Donc, tu vas être dans l'incapacité, ton cœur va être dans l'incapacité à s'adapter à l'effort, à augmenter sa fréquence cardiaque pour un effort important, ce qui va augmenter un essoufflement perçu très important et t'amener à stopper carrément l'effort. Le pire dans tout ça, si tu le devines et que tu le sais sûrement déjà, ça va être l'altération de nos capacités de récupération et de compensation. sur le plan musculaire On observe une moins bonne régénération des tissus avec des micro-lésions musculaires qui vont persister dans le temps parce qu'en fait on va récupérer bien plus lentement et ça va augmenter le risque accru de blessures, notamment au niveau tendineux et articulaire. D'un point de vue hormonal, on observe une moins bonne sécrétion en termes de quantité des sécrétions d'hormones de croissance, donc l'hormone GH qui est normalement en production maximale. pendant le sommeil profond. Donc si tu ne dors pas bien, c'est la cata. Si tu te réveilles régulièrement, que tu n'arrives même pas à atteindre cette faille de sommeil profond paradoxal, c'est la cata. Et tout cela va provoquer un déséquilibre du cortisol, entraînant une augmentation de la raideur générale. Et en gros, tu vas avoir une plus grande sensibilité à la douleur pour des étirements qui vont être plutôt légers. Donc tout cela va altérer considérablement notre récupération et ça va avoir un impact sur l'aspect cognitif et neuromoteur, avec un temps de réaction qui va être allongé, qui va être observé par une prise de décision qui va être plus lente, et des gestes techniques qui vont être moins réactifs. La coordination va être également impactée, où on observe une moins bonne efficacité neuromusculaire, avec des gestes moins fluides, des gestes moins amples, plus saccadés. Et puis le pire dans tout ça, je pense que ça va être ce qu'on appelle ce flou total. Donc une prise de décision qui va être très très lente en lien du coup avec le temps de réaction. Mais en gros, on observe une moins bonne clarté mentale, de mauvaise évaluation de l'information, donc une prise d'information qui est moins bonne et on va réagir plus tard, dans un timing plus lent. Et en plus de cela, on va prendre la mauvaise décision, en tout cas très souvent par rapport à d'habitude. Et puis tout cela, ça va avoir un impact direct sur le risque de blessure qui va être en hausse. J'ai des chiffres assez parlants qui datent de 2014, mais c'est une étude assez impactante car c'est celle de Mineski qui a identifié chez les athlètes qui dorment moins de 8 heures un risque de blessure qui va jusqu'à 2 fois plus par rapport à ceux qui dorment 8 heures ou plus. Tout cela va être lié au trouble de l'équilibre, à des capacités perceptives et proprioceptives diminuées qui va... impacter la coordination qui sera très très faible et donc on a plus de risques de faire de mauvais appuis, d'aller dans de mauvaises directions, des risques de contact sur les sports collectifs, des risques de chute, d'un changement de direction moins efficace sur des sports individuels ou des sports de duel et donc plus de blessures articulaires qui vont être du type entorse de cheville, lésions ligamentaires, notamment au niveau du genou et du dos. Sur le plan... mental, parce que là je viens de parler de la performance d'un point de vue physique, mais si on parle en termes de performance mentale, on va avoir un impact direct sur l'augmentation du stress, de l'anxiété et la perception négative de soi. On a également l'impact sur une moins bonne motivation, avec une difficulté à se mobiliser pour aller à l'entraînement et pour maintenir les efforts pendant l'entraînement. Et puis on a de moins en moins d'émotions positives pendant l'effort et après l'effort. et du coup, on est au fur et à mesure victime de démotivation progressive. Bon, voilà. Maintenant qu'on sait tout cela, le tout, ça va être d'être capable d'identifier et de détecter si on est en dette de sommeil avec des indicateurs et les symptômes qui vont être les suivants. Et ce qui est cool aussi, c'est qu'on va pouvoir se faire peut-être une auto-évaluation avec tout ce que je vais vous dire. Ça va être le but. Ça va nous permettre de déchiffrer. de reconnaître certains symptômes, certains indicateurs. Et puis, on pourrait également utiliser des technologies comme la montre connectée, des applications mobiles, par contre très récentes, car elles sont mieux calibrées qu'il y a certaines années. Alors, il ne faut pas se fier sur, oui, tu as eu un pourcentage de sommeil paradoxal égal à 15%, sommeil lent, machin. Je pense que cela, c'est des données qui sont vraiment bateaux, ça dit un peu n'importe quoi. Par contre, là où c'est assez précis, ça va être sur peut-être ta fréquence cardiaque. pendant ton sommeil, qui doit être considérablement basse avec ton temps de sommeil, savoir si tu t'es réveillé ou pas pendant la nuit. Je pense qu'aujourd'hui, on est sur des technologies qui vont être assez fiables, qui vont être peut-être aussi un peu onéreuses et coûteuses, mais en tout cas, elles peuvent nous permettre de déceler des tendances. Ça peut être un outil véritable pour déceler et pour nous permettre d'être autonome afin de savoir et de mieux comprendre pour mieux agir. Donc, d'un point de vue... cognitif et psychologique, on peut observer différents indicateurs comme l'altération de la mémoire et de l'attention. Le manque de sommeil perturbe la mémoire de travail, ce qui ralentit le temps de réaction, diminue la vigilance. affectant ainsi directement la concentration et la prise de décision. Et c'est là qu'on parle un peu de ce fameux brouillard mental, ce qui est une sensation de confusion totale, de lenteur cognitive et de difficulté à organiser ses pensées. Et on est fréquemment dans des cas de privation de sommeil. On va avoir aussi une réduction des émotions positives, la privation de sommeil. va diminuer les émotions positives, j'ai déjà dit un petit peu, mais pour être plus précis, ça va avoir un impact sur les émotions telles la joie, l'enthousiasme, tout en augmentant l'anxiété et la détresse émotionnelle. Donc tout cela va augmenter l'impulsivité, le manque de sommeil va réduire le contrôle inhibiteur, rendant les individus, nous rendant plus impulsifs et moins aptes à gérer nos émotions. et puis voilà, donc on a ce... Ce risque accru à l'exposition aux troubles de l'humeur, le sommeil chronique, va être directement lié à une augmentation des symptômes dépressifs et anxieux, même chez les personnes qui de base sont en bonne santé mentale. Vous voyez, ça fait quand même beaucoup d'éléments déjà sur le plan cognitif. Et si on s'interne un peu plus sur le point de vue comportemental, on peut également observer une irritabilité et des sauts d'humeur, en gros une moindre tolérance au stress une irritabilité accrue qui vont être des signes précoces de sommeil insuffisant, il va y avoir la baisse de la motivation, une fatigue persistante peut entraîner une démotivation, une perte d'intérêt pour les activités habituelles et une diminution de l'engagement social. Donc on a moins envie de sortir avec les potes et tout, de faire des activités, on préfère faire les trucs plutôt tranquilles dans son coin. On observe aussi d'un point de vue comportemental davantage de somnolence en journée et une envie de micro-sieste avec des épisodes incontrôlés pendant la journée ... notamment lors des tâches basiques et régulières qu'on a l'habitude de faire au quotidien, qui peuvent indiquer qu'on est en dette de sommeil. Et le pire, ça va être des comportements alimentaires désordonnés, le manque de sommeil. Peut-être que vous avez été victime de cela, ça va venir perturber les hormones régulant l'appétit, ce qui va avoir pour cause de provoquer une augmentation de l'envie de manger du sucre, du gras, ce qui peut induire à une prise de poids. Donc là, tu es peut-être en train de te reconnaître. Dans tous les indicateurs et les symptômes cognitifs et comportementaux que je viens de citer, alors attention les amis, je ne suis en aucun cas médecin, je suis un professionnel de la préparation physique athlétique et de l'entraînement, et ça fait partie en termes de prévention et en termes d'épanouissement et de bien-être de mes athlètes, d'avoir des bases en matière de santé générale, comme ça, ça va me permettre d'orienter mes athlètes vers des professionnels de santé qui vont être plus qualifiés que moi. Donc, s'il vous plaît, il ne faut en aucun cas prendre pour diagnostic médical tout ce que je viens de vous dire. N'allez pas à la pharmacie acheter des somnifères et du lorazepam parce que Mathis a dit que. Sinon, je vais avoir des problèmes, les amis, on va mal s'entendre avec ces bêtises. Il faut faire attention. Mais ce que je peux vous dire en tout cas, c'est que si tu coches beaucoup de cases dans cette liste que je viens de citer de symptômes, c'est sûrement parce que ton sommeil est plus ou moins dégradé et ce depuis un moment déjà. alors que... Or, si c'est le cas, je t'invite à t'adresser à ton médecin, surtout un professionnel compétent de la santé, pour qu'il puisse te permettre d'une part d'améliorer tes habitudes quotidiennes, ton hygiène de vie, et par la suite, si et seulement si les choses ne s'améliorent pas, un traitement pharmaceutique approprié. Et là, je vais mettre le pied dans un sujet un petit peu délicat, qui va peut-être faire débat, mais je trouve qu'on a pas mal de médecins. qui filent des cachets un peu comme ça à perte à chaque petit problème comme si c'était des bonbons. Ils n'essayent même pas de te comprendre en tant qu'individu dans la société. Ils n'écoutent même pas ce que tu ressens. Juste, ils cherchent une pathologie. Ils cherchent un truc pour dire, ok, lui, je vais lui donner ce médicament-là. Et en fait, si vous voulez, ce truc-là, c'est très simple. Ça s'appelle la médicalisation systématique. Et moi, j'aime bien appeler ça la pathologie du médecin. En gros, c'est comme si son but, c'était juste de te vendre des médocs. Les amis, si vous... Si vous avez un médecin comme ça ou que vous connaissez des proches qui vous en parlent, s'il vous plaît, fuyez. Et si vous avez un doute, allez demander un avis chez un autre médecin. Aujourd'hui, la médecine traditionnelle est en train d'évoluer. Aujourd'hui, on a de plus en plus de médecins, de jeunes médecins qui sont sensibilisés et essayent avant tout de traiter la cause. Donc ils vont être dans la prévention d'abord en essayant une approche... holistique, une approche naturelle, comportementale et une approche environnementale qui sera plus durable et sans effets secondaires en vous aidant par exemple à réguler votre alimentation, votre hygiène de vie. avant de vous filer des médicaments à perte où votre corps développe une tolérance et altère certaines réponses physiologiques naturelles, comme des somnifères ou des anti-inflammatoires. Par exemple, pour étayer un petit peu mes propos, une carence nutritionnelle ou un stress chronique peut être induit par un sommeil de mauvaise qualité. Une douleur inflammatoire chronique peut être induit par une mauvaise posture, un déséquilibre musculaire ou tout simplement un manque de mouvement. Je connais combien... sportifs, sportives, peu importe leur niveau, qui se sont blessés, qui avaient des problèmes musculosquelétiques, articulaires, peu importe, qui sont allés chez leur médecin et qui sont revenus en me disant « il m'a juste prescrit des anti-inflammatoires » . Et là, ça me rend complètement fou ce truc-là, alors que le but c'est juste de continuer de bouger, et essayer de suivre une thérapie ou un protocole de réhabilitation. Le médicament peut être une aide ponctuelle, oui, je ne dis pas qu'il ne faut pas... prendre de médicaments. Je vous dis juste que c'est une aide ponctuelle, mais que ça n'est en aucun cas une stratégie de fond viable sur le long terme. Alors, s'il vous plaît, sur ce sujet-là, il vous faut trouver un médecin qui prend soin de vous, un médecin qui prend soin de sa patientèle. J'ai déjà eu des médecins qui étaient dans l'obsession de déceler une pathologie. Alors, s'il vous plaît, trouvez un médecin empathique, un médecin qui vous écoute réellement et vous accompagne, qui vous propose des solutions simples et naturelles. Et si vous en avez... un comme ça et que vous en trouvez un comme ça, s'il vous plaît, gardez-le et conseillez-le à vos proches et à vos amis pour qu'on soit en bonne santé et qu'on soit bien dans notre corps et dans notre esprit. Sinon les amis, allez voir ailleurs et allez consulter peut-être vos proches pour savoir ce qu'il en est. Et si ça vous intéresse les amis, d'ailleurs à ce sujet, je connais une excellente médecin qui pourra vous donner les meilleurs conseils avec une approche holistique. globales et naturelles. Les amis, écrivez-moi en DM, écris-moi si tu veux en savoir plus, si tu veux que je te la recommande. Sinon, les amis, voici les trois astuces, comme promis, les trois astuces clés, ultra efficaces, que je conseille pour aider à s'endormir plus efficacement et retrouver un sommeil réparateur et optimal. Donc, dans un premier temps, ce que je conseille, ça va être d'essayer une routine de désactivation liée à l'exposition, à la lumière. En gros, ... une heure, une heure et demie avant de dormir. L'idée, c'est d'éteindre les écrans. Vous utilisez un filtre lumière bleue qui va bloquer les rayons UV. Et du coup, ça va permettre de progressivement aller vers un état de sommeil. Vous pouvez également diminuer progressivement la lumière dans la pièce. Du coup, il y a des LED connectés, des LED, des lumières, des ampoules. On peut régler l'intensité lumineuse. Je trouve que c'est vraiment cool. Et du coup, le soir, essayez de diminuer l'intensité dans la pièce de la lumière. Ça va permettre de stimuler la sécrétion naturelle de mélatonine. Et aussi, avoir un petit rituel, ça peut être cool, comme une petite lecture, un étirement doux, une respiration. Moi, j'aime bien prendre une petite douche tiède avant d'aller faire dodo. Ça fait un bien fou, ça m'aide à m'apaiser plus facilement et à m'endormir de façon convenable. Et pourquoi ça marche tout ça, en fait ? Tout simplement parce que c'est très très simple, mais ça aligne ton horloge interne, ton rythme circadien. et ça prépare le cerveau à se ralentir, et ça active tous les signaux pour qu'on hypothalamus puisse te mettre progressivement dans un état de sommeil. Ensuite, l'idée aussi, très importante, ça va être de jouer sur l'alimentation, en favorisant des aliments riches en tryptophan et en magnésium. Pourquoi ? Parce qu'en gros, il facilite le tryptophan, c'est un acide aminé essentiel qui facilite la fabrication des hormones du sommeil. Donc si vous faites des carences en acides aminés, tel le titryptophane, vous avez probablement un manque de fabrication de sérotonine et de mélatonine en votre corps, ce qui fait qu'on s'endort moins et qu'on a des troubles du sommeil. Donc voilà, c'est très important de manger par exemple le soir l'avoine, la banane, des amandes, des graines de courge, des oeufs, de la dinde et même du chocolat noir et si possible un peu de glucides complexes comme du riz ou du pain complet, du quinoa, la patate douce. qui vont favoriser la digestion et favoriser l'endormissement. Pourquoi ça fonctionne ? Tout simplement parce que tu donnes à ton cerveau toutes les matières premières pour fabriquer naturellement les hormones du sommeil. Donc en soi, il n'y a pas besoin de se supplémenter un aliment alimentaire quelconque. Il faut juste essayer de manger correctement et au bon moment, de façon appropriée. Le troisième tip, la dernière astuce, ça va être d'essayer de stabiliser la glycémie le soir. En gros, c'est d'éviter les pics d'insuline avant de dormir. éviter de manger des sucreries, des gros repas riches en graisse et de faire attention avec la consommation d'alcool le soir car ça perturbe le rythme du cortisol et peut provoquer provoquer du coup un taux trop élevé et qui va induire des réveils nocturnes. L'astuce que je peux vous donner, ça va être pourquoi pas une petite infusion, une petite camomille, c'est pas trop mal. Et moi j'aime bien prendre un petit peu de miel, pas forcément dans une tisane, mais avec un petit peu de pain complet, un petit peu de fromage blanc, et ça peut aider à favoriser la relaxation et garder une glycémie stable pendant la nuit, même si elle diminue considérablement, mais ça va vous éviter... de vous réveiller la nuit pour essayer d'avoir nos cycles de sommeil et surtout avoir des états de sommeil profond pour un sommeil réparateur. Voilà, je pense qu'on n'est pas trop mal là-dessus. Essayez d'appliquer ces petites astuces et surtout tu m'envoies un message et tu me dis ce qu'il en est. Donc il va être temps de clôturer, de résumer un petit peu tout cela. Une dette de sommeil, qu'elle soit quantitative ou qualitative, donc un manque d'heures ou un sommeil moins réparateur, peut entraîner, on l'a vu, une cascade de symptômes cognitifs, émotionnels et comportementaux qui, vous avez vu que la liste était très très exhaustive, très très longue. Et voilà, ce sont plein de signes qui peuvent être subtils au début, mais qui s'aggravent avec le temps et qui vont affecter considérablement le système immunitaire, la performance, ton bien-être et ta santé mentale. Voilà, maintenant tu le sais et le tout, ça va être d'être conscient de tout cela, de d'être conscient de soi, de l'environnement qui nous entoure et d'essayer de réguler à notre manière les choses. Les amis, j'aime bien dire ça, mais le vrai dopage, le dopage légal, le vrai dopage aujourd'hui, il réside dans le sommeil. Le lit, c'est la première salle de sport. Et attention, je ne dis pas ça parce que je suis anti. Franchement, il faut arrêter avec ces histoires de clichés. C'est abusé, les amis. Il faut arrêter avec ça. Franchement, ça commence à être un petit peu pénible. Bon. Si cet épisode t'a plu en tout cas, tu peux le partager autour de toi et surtout tu peux en parler à un proche, à un pote qui est souvent fatigué et qui peut-être de temps en temps prend des petits somnifères, tu le raser pas, tu connais. et donc tu peux partager l'épisode en story, en taguant 100%perf et mon compte perso. Je t'invite à t'abonner à ce podcast si ça t'a plu pour ne rien rater des prochains épisodes. Laisse un petit avis 5 étoiles si tu veux me soutenir. me donner de la force avec un simple petit geste, un simple petit clic. Ça te prend deux petites secondes, jamais. Je vous rappelle également la sortie de mon premier e-book, La mobilité, bien plus que de la souplesse, à télécharger et à lire gratuitement. Ça, c'est vraiment cool, la team. Et surtout, et surtout, et surtout, prenez soin de vous. Écoutez votre corps, écoutez votre coach. À très vite, les amis. En l'eau de soleil. Ciao. Bonne nuit, bonjour,