undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone cover
E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone cover
Rénovation énergétique

E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone

E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone

13min |21/01/2025
Play
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone cover
E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone cover
Rénovation énergétique

E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone

E05 : (suite de) Marier Patrimoine, Attractivité et Bas Carbone

13min |21/01/2025
Play

Transcription

  • Speaker #0

    Le bas carbone en rénovation énergétique. Une série de podcasts produites par le programme Profil, conçu par l'ICEB, l'Institut pour la conception écoresponsable du bâti, et piloté par l'agence Qualité Construction.

  • Speaker #1

    J'entends bien que vous venez pour le bas carbone, mais je pense que tous les projets sont condamnés. Si on rénove pour le tourisme, on a raté. Si on rénove pour le patrimoine, on a raté. Si on rénove pour le bas carbone, on a raté. Par contre, si on rénove en disant qu'il y aura des logements... à coût abordable, bas carbone, et ça mettra en valeur le centre historique, qui du coup sera plus touristique, donc plus d'attractivité, donc plus de chaland, donc plus de commerce. Et ce qui est bon pour un touriste est bon surtout pour les habitants, donc pour l'attractivité, là on a gagné.

  • Speaker #0

    Épisode 4, partie 2, Marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #3

    c'est moi.

  • Speaker #2

    Ça va ? Très bien. Vous voulez rentrer ?

  • Speaker #3

    Je ne fais pas attention aux autres. Mais vous voulez voir la petite cour qui est derrière ? Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    C'est le cadastre Napoléon,

  • Speaker #3

    d'accord. Oui, ce mur-là étant celui-là. Donc oui, maintenant je crois que ces fenêtres font plus de sens. C'est peut-être les fenêtres de la...

  • Speaker #2

    Il y a des projets en route. Notre histoire aussi, c'est ça qui est fascinant. Le lien qu'on a avec les futurs propriétaires, c'est aussi de travailler sans arrêt sur l'amélioration de la connaissance de l'histoire de Joinville. Il y a énormément à faire.

  • Speaker #0

    Si pour les habitants, la rénovation dans un centre ancien est porteuse de multiples avantages, qu'en est-il pour les entreprises du bâtiment ? C'est la question que nous avons posée à Nicolas Buguet de l'entreprise familiale de Charpente.

  • Speaker #3

    Aujourd'hui, je vais me faire avec Anthony, on sort sur l'acte. parce qu'aujourd'hui vous avez bien compris la construction neuf c'est la panade la plus complète c'est à dire que les carnets de commandes sont réduits à zéro donc de ce fait en gros quand vous avez plus à manger vous commencez à vous dire que les collègues qui sont sur la rénovation qui sont sur le patrimoine et qui ont des carnets de commandes et je peux vous donner simplement le mien qui est plus de 4 ans donc à partir de là ils voient que là il y a peut-être quelque chose à faire et là systématiquement ben voilà mais il faut y aller mais pour autant il ne faut pas se planter Il faut ramener avec des matériaux qu'on est capable d'avoir sur le long terme, de manière quantitative et compagnie. Il faut qu'économiquement, ça soit possible, et en plus que ça soit pensosable. Donc l'idée, c'est d'aller vers la préfabrication. Donc nous, on préfabrique en paille, en mur, dans nos ateliers. Et même en réno, on fait de la réno en paille. Et là, par contre, on connaît la filière en place. Parce qu'on a quand même tout un panel d'entreprises qui a été doté de bureaux d'études et d'entités de fabrication. qui sont capables d'intégrer dans leur concept de construction. Vous avez deux minutes ou pas ? On va aller à l'atelier vite fait. Ah oui, oui. Si vous avez un peu de temps, face à vous. Donc, vous voyez, dans une entreprise de charpente, maintenant, le stock de la paille.

  • Speaker #0

    Elle est faite où ?

  • Speaker #3

    Elle est faite juste à côté. J'avais appris qu'un des agriculteurs locaux vendait de la paille à des haras suisses pour les chevaux. Il avait acheté une presse spéciale, puisque justement, les haras suisses lui demandaient une rectitude, une approche et tout un conditionnement. Et il a acheté cette fameuse presse qui va super bien en termes de densité et autres. Donc du coup, je travaille avec un agriculteur à 7 km, vous voyez. Mais depuis, lui, il fait des affaires. Parce que lui, au hara, je vous dis, il les vendait à 1,50 la botte. Là, en botte construction, isolation, il nous la vend à 4. Donc c'est quand même rentable. Je crois que pour lui, le bâtiment est de beaux jours. Aujourd'hui, on est complètement dans l'économie circulaire. Vous voyez, on démonte et on récupère les poutres pour, entre guillemets, les réexploiter de façon à pouvoir retravailler sur du bâti ancien.

  • Speaker #0

    Comme ça se faisait d'ailleurs autrefois,

  • Speaker #3

    c'est extraordinaire les poutres. C'est un retour à l'histoire. Sauf qu'aujourd'hui on a quand même des technicités, et il ne faut pas faire abstraction des technicités, c'est qu'aujourd'hui on est capable avec des robots de taille et l'intelligence, entre guillemets, de tailler numériquement, pour éviter de tailler à la main des mortaises, des tenons ou d'autres assemblages. Donc l'idée c'est de diminuer au maximum l'utilisation des bois écarriques, pour revenir avec des bois anciens comme ceci. Sauf qu'en ce moment c'est nous qui le gérons en interne, et demain l'idée c'est de redonner ça. dans une structure et en plus on a quand même une double approche qui est virtueuse, c'est que là on peut faire travailler une économie plus sociale. Donc on s'emploie notamment à garder toutes nos tuiles, et notamment je vous parlais tout à l'heure de la tuilerie de Rennes. Donc tuilerie artisanale particulière, avec une terre blanche, ce qu'on appelle la tuile violon, et qui a des siècles et des siècles, puisque je vous dis, ça fait deux siècles quasi que la tuilerie est fermée, et on continue à déposer pour employer dans des nouveaux bâtiments, des bâtiments traditionnels, patrimoniaux, etc. Et ça, sincèrement, ça durera bien plus longtemps que toutes les tuiles que vous avez stockées. Le problème, c'est qu'à mon grand désarroi, je suis toujours en stock négatif. Parce que j'ai un besoin énorme par rapport à ce qu'on peut sauver. Et tout résume en cette ressourcerie qui me permettra d'avoir de plus grands volumes qui arriveront. Et puis l'idée, c'est que nos élus réfléchissent un petit peu aussi, parce qu'on a besoin des élus. Et là, il n'y a qu'eux qui peuvent légiférer pour faire changer les choses. Et demain, ce qui me plairait bien, c'est que dans le pacte de construire, c'est de faire attention à la déconstruction. Et si on pouvait mettre des enjeux... Sur ce point-là, ça serait primordial pour récupérer les matériaux et arriver à avoir un cercle bien plus vertueux.

  • Speaker #2

    On est en cours de réhabilitation d'un site patrimonial pour en faire une ressourcerie de matériaux anciens. Donc ça va venir aussi par les nouvelles obligations légales pour les entreprises qui vont devoir utiliser une partie de leur emploi. Donc il y a un marché... important et puis ce sera aussi ouvert aux chantiers d'insertion ou aux entreprises à but d'emploi. Donc derrière il y a des possibilités aussi de création d'emploi pour tout un chacun. Donc j'y vois vraiment quelque chose de très positif.

  • Speaker #3

    Donc là vous voyez on est en pleine restauration, donc c'est ce fameux paradis où il y avait le magasin modèle. Donc là on est tout à côté de la déchetterie et demain l'idée c'est que le particulier comme l'entreprise... viennent ramener ces biomatériaux, que ce soit la pierre, le bois, le métal et autres, pour repartir dans un cycle de construction.

  • Speaker #0

    Et ça sera là ?

  • Speaker #3

    Et ça sera là.

  • Speaker #1

    Il se trouve que pendant les dix années déjà du projet, pour tout vous dire qu'une entreprise qui pose pourtant et qui sait faire de la toiture de qualité, était un peu réticente au réemploi, un petit peu réticente peut-être parfois à utiliser autre chose que de la canale imitation emboîtée, parce que c'est sympa, mais les assurances, etc. Il y avait la peur des pans de bois qui, en face à Douaise, prendraient l'eau. Des choses comme ça sur lesquelles même des entreprises qui savaient faire avaient quelques réticences. Donc nous, on les a accompagnées à oser. à mettre des budgets aussi et des règles avec le site patrimonial remarquable qui a été opposable à partir de 2016, des règles aussi de qualité et toute une pédagogie qui s'est poursuivie, participer à la journée des métiers d'art, faire venir les artisans aussi montrer. Donc il y a eu tout ça qui a été déjà lancé et qui se poursuit. Alors aujourd'hui, je ne peux pas en dire plus parce que je ne sais pas si tout ira jusqu'au bout, mais nous travaillons aussi avec l'éducation nationale. Nous aimerions même à l'échelle aux Marnaises mettre en place des formations, plutôt à destination d'abord des artisans déjà formés. qu'il pense à proposer d'office d'abord ce qu'il faut et qu'il ait aussi une vision transversale du bâti. Parce qu'on a aussi le cas du tailleur de pierre qui s'occupe que de sa taille de pierre mais ça le dérange pas du tout qu'il y ait des travaux complètement inadaptés par ailleurs. On lui demande pas de devenir architecte des bâtiments de France. Mais on se dit que si lui il a le petit réflexe juste pour passer le message au client en disant tiens t'es sûr là que t'as le droit ? ou bah là t'as le droit mais est-ce que c'est bien ? T'as réfléchi ? Non mais réfléchis sur le long terme. Voilà insuffler ça chez les artisans. On travaille toujours des chantiers participatifs. Il y en a d'ailleurs un encore cet été, au mois de juillet, sur des remontages de murs maçonnés. On va peut-être travailler des chantiers à école à une échelle de plus grande ampleur. Aujourd'hui, on poursuit le chemin, mais c'est normal que ça prenne du temps.

  • Speaker #2

    Et j'essaie de dire ça aux futurs acquéreurs. Les biens n'ont pas forcément beaucoup de valeur aujourd'hui dans un département tel que le nôtre. mais ça prendra automatiquement de la valeur puisque les constructions nouvelles seront extrêmement rares. On a ici notre carrefour emblématique, dit le carrefour des arrêtés municipaux, parce que quand on lançait effectivement cette grande politique de rénovation de notre centre ancien, on est parti par du coercitif, à coup d'arrêtés municipaux, tous les biens qui étaient abandonnés. Donc voilà, ici il y avait plus de six arrêtés municipaux. Et aujourd'hui, il y a déjà des rénovations qui sont en route. Marie-Gabrielle, c'est une petite fille qui a aussi fait le choix d'habiter avec ses enfants sur le centre-ville de Joinville. Elle a quitté quelqu'un d'extérieur et elle a trouvé une petite maison. C'est d'ailleurs tout chanteur à la Métresse. J'ai été dans cette école quand j'étais petit. Et d'avoir encore cette école en centre-ville, c'est vraiment important. Voilà, ça crée de la vie et puis c'est un service. C'était une ville, il y a 30 ans, qui était connue pour sa restauration. Donc on a encouragé véritablement la reprise des restaurants en premier. Et ça fonctionnait très bien. Et aujourd'hui, on le voit, il y a plus de 300 couverts par jour sur Joinville. Et à partir de là, effectivement, ça crée du flux dans la ville. Et d'autres commerces ont émargé autour de... D'ailleurs... qualitatif, bouche-prix, un superbe pâtissier chocolatier qui aujourd'hui a un commerce extrêmement fort, il y a aussi une librairie qui perdure, et voilà, donc une stratégie sur des commerces forts et qui porte ses fruits aujourd'hui. Nous, on construit une base qui est la plus solide possible pour faire revenir du monde sur notre commune. Donc voilà, c'est là la différence, beaucoup s'obsèdent sur le... sur la baisse de la démographie, font n'importe quoi quelque part. Donc, vont valoriser de l'habitat social bas de gamme, faire venir du remplissage dans des conditions où là aussi, il faut travailler sur la population. C'est, comme je l'avais dit, territoire zéro chômeur de longue durée, mise en place pour les populations les plus fragiles. Il y a tout un accompagnement qui est fait dès le primaire pour éviter le décrochage scolaire. Donc voilà, on essaye de monter en gamme, comme la ville, la population qui était aussi très désœuvrée. On était parmi, malheureusement, il y a encore 15 ans, en Champagne-Ardenne. Et en Champagne-Ardenne, on était la deuxième ville la plus pauvre de Champagne-Ardenne. Donc c'est toujours un projet humain qui est derrière. Ce ne sont pas que les bâtiments, que les services, c'est un ensemble.

  • Speaker #0

    C'était le bas carbone en rénovation énergétique. Épisode 4 Partie 2, marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #3

    Je crois qu'aujourd'hui, il y a une évolution sociétale qui fait que, vous savez, tous les gens quittaient le centre-bourg parce qu'ils étaient les uns sur les autres. Ils ont tous été se mettre en ville dans des lotissements où ils se sont retrouvés les uns contre les autres. Finalement, le centre-bourg, on s'aperçoit que ce n'était pas si mal que ça. Et puis en plus, on est quand même dans des choses plutôt sympas, patrimoniales. Elle sent un peu de gueule. La maison, je n'ai rien contre la ville-là, mais c'est la ville à lambda. Tout le monde a.

  • Speaker #0

    Expertise, Emmanuel Pat, architecte, Héloïse Pelen et Mohamed Sila, respectivement ingénieur thermique et ing��nieur génie civil et construction. Avec Bertrand Olivier, maire de Joinville depuis 2006, Anthony Koenig, en charge de la revitalisation du centre-bourg. de 2006 à 2022, Nicolas Buguet, patron d'une entreprise joint-villoise et des habitants de Jointville. Création, partage de voix, réalisation, Sophie Pillot, Agnès Maton, musique, Basile Mandigral. Une production profil conçue par l'ICEB et pilotée par l'agence Qualité Construction. Prochain épisode. Les leviers pour convaincre, le cas des copropriétés.

Transcription

  • Speaker #0

    Le bas carbone en rénovation énergétique. Une série de podcasts produites par le programme Profil, conçu par l'ICEB, l'Institut pour la conception écoresponsable du bâti, et piloté par l'agence Qualité Construction.

  • Speaker #1

    J'entends bien que vous venez pour le bas carbone, mais je pense que tous les projets sont condamnés. Si on rénove pour le tourisme, on a raté. Si on rénove pour le patrimoine, on a raté. Si on rénove pour le bas carbone, on a raté. Par contre, si on rénove en disant qu'il y aura des logements... à coût abordable, bas carbone, et ça mettra en valeur le centre historique, qui du coup sera plus touristique, donc plus d'attractivité, donc plus de chaland, donc plus de commerce. Et ce qui est bon pour un touriste est bon surtout pour les habitants, donc pour l'attractivité, là on a gagné.

  • Speaker #0

    Épisode 4, partie 2, Marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #3

    c'est moi.

  • Speaker #2

    Ça va ? Très bien. Vous voulez rentrer ?

  • Speaker #3

    Je ne fais pas attention aux autres. Mais vous voulez voir la petite cour qui est derrière ? Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    C'est le cadastre Napoléon,

  • Speaker #3

    d'accord. Oui, ce mur-là étant celui-là. Donc oui, maintenant je crois que ces fenêtres font plus de sens. C'est peut-être les fenêtres de la...

  • Speaker #2

    Il y a des projets en route. Notre histoire aussi, c'est ça qui est fascinant. Le lien qu'on a avec les futurs propriétaires, c'est aussi de travailler sans arrêt sur l'amélioration de la connaissance de l'histoire de Joinville. Il y a énormément à faire.

  • Speaker #0

    Si pour les habitants, la rénovation dans un centre ancien est porteuse de multiples avantages, qu'en est-il pour les entreprises du bâtiment ? C'est la question que nous avons posée à Nicolas Buguet de l'entreprise familiale de Charpente.

  • Speaker #3

    Aujourd'hui, je vais me faire avec Anthony, on sort sur l'acte. parce qu'aujourd'hui vous avez bien compris la construction neuf c'est la panade la plus complète c'est à dire que les carnets de commandes sont réduits à zéro donc de ce fait en gros quand vous avez plus à manger vous commencez à vous dire que les collègues qui sont sur la rénovation qui sont sur le patrimoine et qui ont des carnets de commandes et je peux vous donner simplement le mien qui est plus de 4 ans donc à partir de là ils voient que là il y a peut-être quelque chose à faire et là systématiquement ben voilà mais il faut y aller mais pour autant il ne faut pas se planter Il faut ramener avec des matériaux qu'on est capable d'avoir sur le long terme, de manière quantitative et compagnie. Il faut qu'économiquement, ça soit possible, et en plus que ça soit pensosable. Donc l'idée, c'est d'aller vers la préfabrication. Donc nous, on préfabrique en paille, en mur, dans nos ateliers. Et même en réno, on fait de la réno en paille. Et là, par contre, on connaît la filière en place. Parce qu'on a quand même tout un panel d'entreprises qui a été doté de bureaux d'études et d'entités de fabrication. qui sont capables d'intégrer dans leur concept de construction. Vous avez deux minutes ou pas ? On va aller à l'atelier vite fait. Ah oui, oui. Si vous avez un peu de temps, face à vous. Donc, vous voyez, dans une entreprise de charpente, maintenant, le stock de la paille.

  • Speaker #0

    Elle est faite où ?

  • Speaker #3

    Elle est faite juste à côté. J'avais appris qu'un des agriculteurs locaux vendait de la paille à des haras suisses pour les chevaux. Il avait acheté une presse spéciale, puisque justement, les haras suisses lui demandaient une rectitude, une approche et tout un conditionnement. Et il a acheté cette fameuse presse qui va super bien en termes de densité et autres. Donc du coup, je travaille avec un agriculteur à 7 km, vous voyez. Mais depuis, lui, il fait des affaires. Parce que lui, au hara, je vous dis, il les vendait à 1,50 la botte. Là, en botte construction, isolation, il nous la vend à 4. Donc c'est quand même rentable. Je crois que pour lui, le bâtiment est de beaux jours. Aujourd'hui, on est complètement dans l'économie circulaire. Vous voyez, on démonte et on récupère les poutres pour, entre guillemets, les réexploiter de façon à pouvoir retravailler sur du bâti ancien.

  • Speaker #0

    Comme ça se faisait d'ailleurs autrefois,

  • Speaker #3

    c'est extraordinaire les poutres. C'est un retour à l'histoire. Sauf qu'aujourd'hui on a quand même des technicités, et il ne faut pas faire abstraction des technicités, c'est qu'aujourd'hui on est capable avec des robots de taille et l'intelligence, entre guillemets, de tailler numériquement, pour éviter de tailler à la main des mortaises, des tenons ou d'autres assemblages. Donc l'idée c'est de diminuer au maximum l'utilisation des bois écarriques, pour revenir avec des bois anciens comme ceci. Sauf qu'en ce moment c'est nous qui le gérons en interne, et demain l'idée c'est de redonner ça. dans une structure et en plus on a quand même une double approche qui est virtueuse, c'est que là on peut faire travailler une économie plus sociale. Donc on s'emploie notamment à garder toutes nos tuiles, et notamment je vous parlais tout à l'heure de la tuilerie de Rennes. Donc tuilerie artisanale particulière, avec une terre blanche, ce qu'on appelle la tuile violon, et qui a des siècles et des siècles, puisque je vous dis, ça fait deux siècles quasi que la tuilerie est fermée, et on continue à déposer pour employer dans des nouveaux bâtiments, des bâtiments traditionnels, patrimoniaux, etc. Et ça, sincèrement, ça durera bien plus longtemps que toutes les tuiles que vous avez stockées. Le problème, c'est qu'à mon grand désarroi, je suis toujours en stock négatif. Parce que j'ai un besoin énorme par rapport à ce qu'on peut sauver. Et tout résume en cette ressourcerie qui me permettra d'avoir de plus grands volumes qui arriveront. Et puis l'idée, c'est que nos élus réfléchissent un petit peu aussi, parce qu'on a besoin des élus. Et là, il n'y a qu'eux qui peuvent légiférer pour faire changer les choses. Et demain, ce qui me plairait bien, c'est que dans le pacte de construire, c'est de faire attention à la déconstruction. Et si on pouvait mettre des enjeux... Sur ce point-là, ça serait primordial pour récupérer les matériaux et arriver à avoir un cercle bien plus vertueux.

  • Speaker #2

    On est en cours de réhabilitation d'un site patrimonial pour en faire une ressourcerie de matériaux anciens. Donc ça va venir aussi par les nouvelles obligations légales pour les entreprises qui vont devoir utiliser une partie de leur emploi. Donc il y a un marché... important et puis ce sera aussi ouvert aux chantiers d'insertion ou aux entreprises à but d'emploi. Donc derrière il y a des possibilités aussi de création d'emploi pour tout un chacun. Donc j'y vois vraiment quelque chose de très positif.

  • Speaker #3

    Donc là vous voyez on est en pleine restauration, donc c'est ce fameux paradis où il y avait le magasin modèle. Donc là on est tout à côté de la déchetterie et demain l'idée c'est que le particulier comme l'entreprise... viennent ramener ces biomatériaux, que ce soit la pierre, le bois, le métal et autres, pour repartir dans un cycle de construction.

  • Speaker #0

    Et ça sera là ?

  • Speaker #3

    Et ça sera là.

  • Speaker #1

    Il se trouve que pendant les dix années déjà du projet, pour tout vous dire qu'une entreprise qui pose pourtant et qui sait faire de la toiture de qualité, était un peu réticente au réemploi, un petit peu réticente peut-être parfois à utiliser autre chose que de la canale imitation emboîtée, parce que c'est sympa, mais les assurances, etc. Il y avait la peur des pans de bois qui, en face à Douaise, prendraient l'eau. Des choses comme ça sur lesquelles même des entreprises qui savaient faire avaient quelques réticences. Donc nous, on les a accompagnées à oser. à mettre des budgets aussi et des règles avec le site patrimonial remarquable qui a été opposable à partir de 2016, des règles aussi de qualité et toute une pédagogie qui s'est poursuivie, participer à la journée des métiers d'art, faire venir les artisans aussi montrer. Donc il y a eu tout ça qui a été déjà lancé et qui se poursuit. Alors aujourd'hui, je ne peux pas en dire plus parce que je ne sais pas si tout ira jusqu'au bout, mais nous travaillons aussi avec l'éducation nationale. Nous aimerions même à l'échelle aux Marnaises mettre en place des formations, plutôt à destination d'abord des artisans déjà formés. qu'il pense à proposer d'office d'abord ce qu'il faut et qu'il ait aussi une vision transversale du bâti. Parce qu'on a aussi le cas du tailleur de pierre qui s'occupe que de sa taille de pierre mais ça le dérange pas du tout qu'il y ait des travaux complètement inadaptés par ailleurs. On lui demande pas de devenir architecte des bâtiments de France. Mais on se dit que si lui il a le petit réflexe juste pour passer le message au client en disant tiens t'es sûr là que t'as le droit ? ou bah là t'as le droit mais est-ce que c'est bien ? T'as réfléchi ? Non mais réfléchis sur le long terme. Voilà insuffler ça chez les artisans. On travaille toujours des chantiers participatifs. Il y en a d'ailleurs un encore cet été, au mois de juillet, sur des remontages de murs maçonnés. On va peut-être travailler des chantiers à école à une échelle de plus grande ampleur. Aujourd'hui, on poursuit le chemin, mais c'est normal que ça prenne du temps.

  • Speaker #2

    Et j'essaie de dire ça aux futurs acquéreurs. Les biens n'ont pas forcément beaucoup de valeur aujourd'hui dans un département tel que le nôtre. mais ça prendra automatiquement de la valeur puisque les constructions nouvelles seront extrêmement rares. On a ici notre carrefour emblématique, dit le carrefour des arrêtés municipaux, parce que quand on lançait effectivement cette grande politique de rénovation de notre centre ancien, on est parti par du coercitif, à coup d'arrêtés municipaux, tous les biens qui étaient abandonnés. Donc voilà, ici il y avait plus de six arrêtés municipaux. Et aujourd'hui, il y a déjà des rénovations qui sont en route. Marie-Gabrielle, c'est une petite fille qui a aussi fait le choix d'habiter avec ses enfants sur le centre-ville de Joinville. Elle a quitté quelqu'un d'extérieur et elle a trouvé une petite maison. C'est d'ailleurs tout chanteur à la Métresse. J'ai été dans cette école quand j'étais petit. Et d'avoir encore cette école en centre-ville, c'est vraiment important. Voilà, ça crée de la vie et puis c'est un service. C'était une ville, il y a 30 ans, qui était connue pour sa restauration. Donc on a encouragé véritablement la reprise des restaurants en premier. Et ça fonctionnait très bien. Et aujourd'hui, on le voit, il y a plus de 300 couverts par jour sur Joinville. Et à partir de là, effectivement, ça crée du flux dans la ville. Et d'autres commerces ont émargé autour de... D'ailleurs... qualitatif, bouche-prix, un superbe pâtissier chocolatier qui aujourd'hui a un commerce extrêmement fort, il y a aussi une librairie qui perdure, et voilà, donc une stratégie sur des commerces forts et qui porte ses fruits aujourd'hui. Nous, on construit une base qui est la plus solide possible pour faire revenir du monde sur notre commune. Donc voilà, c'est là la différence, beaucoup s'obsèdent sur le... sur la baisse de la démographie, font n'importe quoi quelque part. Donc, vont valoriser de l'habitat social bas de gamme, faire venir du remplissage dans des conditions où là aussi, il faut travailler sur la population. C'est, comme je l'avais dit, territoire zéro chômeur de longue durée, mise en place pour les populations les plus fragiles. Il y a tout un accompagnement qui est fait dès le primaire pour éviter le décrochage scolaire. Donc voilà, on essaye de monter en gamme, comme la ville, la population qui était aussi très désœuvrée. On était parmi, malheureusement, il y a encore 15 ans, en Champagne-Ardenne. Et en Champagne-Ardenne, on était la deuxième ville la plus pauvre de Champagne-Ardenne. Donc c'est toujours un projet humain qui est derrière. Ce ne sont pas que les bâtiments, que les services, c'est un ensemble.

  • Speaker #0

    C'était le bas carbone en rénovation énergétique. Épisode 4 Partie 2, marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #3

    Je crois qu'aujourd'hui, il y a une évolution sociétale qui fait que, vous savez, tous les gens quittaient le centre-bourg parce qu'ils étaient les uns sur les autres. Ils ont tous été se mettre en ville dans des lotissements où ils se sont retrouvés les uns contre les autres. Finalement, le centre-bourg, on s'aperçoit que ce n'était pas si mal que ça. Et puis en plus, on est quand même dans des choses plutôt sympas, patrimoniales. Elle sent un peu de gueule. La maison, je n'ai rien contre la ville-là, mais c'est la ville à lambda. Tout le monde a.

  • Speaker #0

    Expertise, Emmanuel Pat, architecte, Héloïse Pelen et Mohamed Sila, respectivement ingénieur thermique et ing��nieur génie civil et construction. Avec Bertrand Olivier, maire de Joinville depuis 2006, Anthony Koenig, en charge de la revitalisation du centre-bourg. de 2006 à 2022, Nicolas Buguet, patron d'une entreprise joint-villoise et des habitants de Jointville. Création, partage de voix, réalisation, Sophie Pillot, Agnès Maton, musique, Basile Mandigral. Une production profil conçue par l'ICEB et pilotée par l'agence Qualité Construction. Prochain épisode. Les leviers pour convaincre, le cas des copropriétés.

Share

Embed

You may also like

Transcription

  • Speaker #0

    Le bas carbone en rénovation énergétique. Une série de podcasts produites par le programme Profil, conçu par l'ICEB, l'Institut pour la conception écoresponsable du bâti, et piloté par l'agence Qualité Construction.

  • Speaker #1

    J'entends bien que vous venez pour le bas carbone, mais je pense que tous les projets sont condamnés. Si on rénove pour le tourisme, on a raté. Si on rénove pour le patrimoine, on a raté. Si on rénove pour le bas carbone, on a raté. Par contre, si on rénove en disant qu'il y aura des logements... à coût abordable, bas carbone, et ça mettra en valeur le centre historique, qui du coup sera plus touristique, donc plus d'attractivité, donc plus de chaland, donc plus de commerce. Et ce qui est bon pour un touriste est bon surtout pour les habitants, donc pour l'attractivité, là on a gagné.

  • Speaker #0

    Épisode 4, partie 2, Marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #3

    c'est moi.

  • Speaker #2

    Ça va ? Très bien. Vous voulez rentrer ?

  • Speaker #3

    Je ne fais pas attention aux autres. Mais vous voulez voir la petite cour qui est derrière ? Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    C'est le cadastre Napoléon,

  • Speaker #3

    d'accord. Oui, ce mur-là étant celui-là. Donc oui, maintenant je crois que ces fenêtres font plus de sens. C'est peut-être les fenêtres de la...

  • Speaker #2

    Il y a des projets en route. Notre histoire aussi, c'est ça qui est fascinant. Le lien qu'on a avec les futurs propriétaires, c'est aussi de travailler sans arrêt sur l'amélioration de la connaissance de l'histoire de Joinville. Il y a énormément à faire.

  • Speaker #0

    Si pour les habitants, la rénovation dans un centre ancien est porteuse de multiples avantages, qu'en est-il pour les entreprises du bâtiment ? C'est la question que nous avons posée à Nicolas Buguet de l'entreprise familiale de Charpente.

  • Speaker #3

    Aujourd'hui, je vais me faire avec Anthony, on sort sur l'acte. parce qu'aujourd'hui vous avez bien compris la construction neuf c'est la panade la plus complète c'est à dire que les carnets de commandes sont réduits à zéro donc de ce fait en gros quand vous avez plus à manger vous commencez à vous dire que les collègues qui sont sur la rénovation qui sont sur le patrimoine et qui ont des carnets de commandes et je peux vous donner simplement le mien qui est plus de 4 ans donc à partir de là ils voient que là il y a peut-être quelque chose à faire et là systématiquement ben voilà mais il faut y aller mais pour autant il ne faut pas se planter Il faut ramener avec des matériaux qu'on est capable d'avoir sur le long terme, de manière quantitative et compagnie. Il faut qu'économiquement, ça soit possible, et en plus que ça soit pensosable. Donc l'idée, c'est d'aller vers la préfabrication. Donc nous, on préfabrique en paille, en mur, dans nos ateliers. Et même en réno, on fait de la réno en paille. Et là, par contre, on connaît la filière en place. Parce qu'on a quand même tout un panel d'entreprises qui a été doté de bureaux d'études et d'entités de fabrication. qui sont capables d'intégrer dans leur concept de construction. Vous avez deux minutes ou pas ? On va aller à l'atelier vite fait. Ah oui, oui. Si vous avez un peu de temps, face à vous. Donc, vous voyez, dans une entreprise de charpente, maintenant, le stock de la paille.

  • Speaker #0

    Elle est faite où ?

  • Speaker #3

    Elle est faite juste à côté. J'avais appris qu'un des agriculteurs locaux vendait de la paille à des haras suisses pour les chevaux. Il avait acheté une presse spéciale, puisque justement, les haras suisses lui demandaient une rectitude, une approche et tout un conditionnement. Et il a acheté cette fameuse presse qui va super bien en termes de densité et autres. Donc du coup, je travaille avec un agriculteur à 7 km, vous voyez. Mais depuis, lui, il fait des affaires. Parce que lui, au hara, je vous dis, il les vendait à 1,50 la botte. Là, en botte construction, isolation, il nous la vend à 4. Donc c'est quand même rentable. Je crois que pour lui, le bâtiment est de beaux jours. Aujourd'hui, on est complètement dans l'économie circulaire. Vous voyez, on démonte et on récupère les poutres pour, entre guillemets, les réexploiter de façon à pouvoir retravailler sur du bâti ancien.

  • Speaker #0

    Comme ça se faisait d'ailleurs autrefois,

  • Speaker #3

    c'est extraordinaire les poutres. C'est un retour à l'histoire. Sauf qu'aujourd'hui on a quand même des technicités, et il ne faut pas faire abstraction des technicités, c'est qu'aujourd'hui on est capable avec des robots de taille et l'intelligence, entre guillemets, de tailler numériquement, pour éviter de tailler à la main des mortaises, des tenons ou d'autres assemblages. Donc l'idée c'est de diminuer au maximum l'utilisation des bois écarriques, pour revenir avec des bois anciens comme ceci. Sauf qu'en ce moment c'est nous qui le gérons en interne, et demain l'idée c'est de redonner ça. dans une structure et en plus on a quand même une double approche qui est virtueuse, c'est que là on peut faire travailler une économie plus sociale. Donc on s'emploie notamment à garder toutes nos tuiles, et notamment je vous parlais tout à l'heure de la tuilerie de Rennes. Donc tuilerie artisanale particulière, avec une terre blanche, ce qu'on appelle la tuile violon, et qui a des siècles et des siècles, puisque je vous dis, ça fait deux siècles quasi que la tuilerie est fermée, et on continue à déposer pour employer dans des nouveaux bâtiments, des bâtiments traditionnels, patrimoniaux, etc. Et ça, sincèrement, ça durera bien plus longtemps que toutes les tuiles que vous avez stockées. Le problème, c'est qu'à mon grand désarroi, je suis toujours en stock négatif. Parce que j'ai un besoin énorme par rapport à ce qu'on peut sauver. Et tout résume en cette ressourcerie qui me permettra d'avoir de plus grands volumes qui arriveront. Et puis l'idée, c'est que nos élus réfléchissent un petit peu aussi, parce qu'on a besoin des élus. Et là, il n'y a qu'eux qui peuvent légiférer pour faire changer les choses. Et demain, ce qui me plairait bien, c'est que dans le pacte de construire, c'est de faire attention à la déconstruction. Et si on pouvait mettre des enjeux... Sur ce point-là, ça serait primordial pour récupérer les matériaux et arriver à avoir un cercle bien plus vertueux.

  • Speaker #2

    On est en cours de réhabilitation d'un site patrimonial pour en faire une ressourcerie de matériaux anciens. Donc ça va venir aussi par les nouvelles obligations légales pour les entreprises qui vont devoir utiliser une partie de leur emploi. Donc il y a un marché... important et puis ce sera aussi ouvert aux chantiers d'insertion ou aux entreprises à but d'emploi. Donc derrière il y a des possibilités aussi de création d'emploi pour tout un chacun. Donc j'y vois vraiment quelque chose de très positif.

  • Speaker #3

    Donc là vous voyez on est en pleine restauration, donc c'est ce fameux paradis où il y avait le magasin modèle. Donc là on est tout à côté de la déchetterie et demain l'idée c'est que le particulier comme l'entreprise... viennent ramener ces biomatériaux, que ce soit la pierre, le bois, le métal et autres, pour repartir dans un cycle de construction.

  • Speaker #0

    Et ça sera là ?

  • Speaker #3

    Et ça sera là.

  • Speaker #1

    Il se trouve que pendant les dix années déjà du projet, pour tout vous dire qu'une entreprise qui pose pourtant et qui sait faire de la toiture de qualité, était un peu réticente au réemploi, un petit peu réticente peut-être parfois à utiliser autre chose que de la canale imitation emboîtée, parce que c'est sympa, mais les assurances, etc. Il y avait la peur des pans de bois qui, en face à Douaise, prendraient l'eau. Des choses comme ça sur lesquelles même des entreprises qui savaient faire avaient quelques réticences. Donc nous, on les a accompagnées à oser. à mettre des budgets aussi et des règles avec le site patrimonial remarquable qui a été opposable à partir de 2016, des règles aussi de qualité et toute une pédagogie qui s'est poursuivie, participer à la journée des métiers d'art, faire venir les artisans aussi montrer. Donc il y a eu tout ça qui a été déjà lancé et qui se poursuit. Alors aujourd'hui, je ne peux pas en dire plus parce que je ne sais pas si tout ira jusqu'au bout, mais nous travaillons aussi avec l'éducation nationale. Nous aimerions même à l'échelle aux Marnaises mettre en place des formations, plutôt à destination d'abord des artisans déjà formés. qu'il pense à proposer d'office d'abord ce qu'il faut et qu'il ait aussi une vision transversale du bâti. Parce qu'on a aussi le cas du tailleur de pierre qui s'occupe que de sa taille de pierre mais ça le dérange pas du tout qu'il y ait des travaux complètement inadaptés par ailleurs. On lui demande pas de devenir architecte des bâtiments de France. Mais on se dit que si lui il a le petit réflexe juste pour passer le message au client en disant tiens t'es sûr là que t'as le droit ? ou bah là t'as le droit mais est-ce que c'est bien ? T'as réfléchi ? Non mais réfléchis sur le long terme. Voilà insuffler ça chez les artisans. On travaille toujours des chantiers participatifs. Il y en a d'ailleurs un encore cet été, au mois de juillet, sur des remontages de murs maçonnés. On va peut-être travailler des chantiers à école à une échelle de plus grande ampleur. Aujourd'hui, on poursuit le chemin, mais c'est normal que ça prenne du temps.

  • Speaker #2

    Et j'essaie de dire ça aux futurs acquéreurs. Les biens n'ont pas forcément beaucoup de valeur aujourd'hui dans un département tel que le nôtre. mais ça prendra automatiquement de la valeur puisque les constructions nouvelles seront extrêmement rares. On a ici notre carrefour emblématique, dit le carrefour des arrêtés municipaux, parce que quand on lançait effectivement cette grande politique de rénovation de notre centre ancien, on est parti par du coercitif, à coup d'arrêtés municipaux, tous les biens qui étaient abandonnés. Donc voilà, ici il y avait plus de six arrêtés municipaux. Et aujourd'hui, il y a déjà des rénovations qui sont en route. Marie-Gabrielle, c'est une petite fille qui a aussi fait le choix d'habiter avec ses enfants sur le centre-ville de Joinville. Elle a quitté quelqu'un d'extérieur et elle a trouvé une petite maison. C'est d'ailleurs tout chanteur à la Métresse. J'ai été dans cette école quand j'étais petit. Et d'avoir encore cette école en centre-ville, c'est vraiment important. Voilà, ça crée de la vie et puis c'est un service. C'était une ville, il y a 30 ans, qui était connue pour sa restauration. Donc on a encouragé véritablement la reprise des restaurants en premier. Et ça fonctionnait très bien. Et aujourd'hui, on le voit, il y a plus de 300 couverts par jour sur Joinville. Et à partir de là, effectivement, ça crée du flux dans la ville. Et d'autres commerces ont émargé autour de... D'ailleurs... qualitatif, bouche-prix, un superbe pâtissier chocolatier qui aujourd'hui a un commerce extrêmement fort, il y a aussi une librairie qui perdure, et voilà, donc une stratégie sur des commerces forts et qui porte ses fruits aujourd'hui. Nous, on construit une base qui est la plus solide possible pour faire revenir du monde sur notre commune. Donc voilà, c'est là la différence, beaucoup s'obsèdent sur le... sur la baisse de la démographie, font n'importe quoi quelque part. Donc, vont valoriser de l'habitat social bas de gamme, faire venir du remplissage dans des conditions où là aussi, il faut travailler sur la population. C'est, comme je l'avais dit, territoire zéro chômeur de longue durée, mise en place pour les populations les plus fragiles. Il y a tout un accompagnement qui est fait dès le primaire pour éviter le décrochage scolaire. Donc voilà, on essaye de monter en gamme, comme la ville, la population qui était aussi très désœuvrée. On était parmi, malheureusement, il y a encore 15 ans, en Champagne-Ardenne. Et en Champagne-Ardenne, on était la deuxième ville la plus pauvre de Champagne-Ardenne. Donc c'est toujours un projet humain qui est derrière. Ce ne sont pas que les bâtiments, que les services, c'est un ensemble.

  • Speaker #0

    C'était le bas carbone en rénovation énergétique. Épisode 4 Partie 2, marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #3

    Je crois qu'aujourd'hui, il y a une évolution sociétale qui fait que, vous savez, tous les gens quittaient le centre-bourg parce qu'ils étaient les uns sur les autres. Ils ont tous été se mettre en ville dans des lotissements où ils se sont retrouvés les uns contre les autres. Finalement, le centre-bourg, on s'aperçoit que ce n'était pas si mal que ça. Et puis en plus, on est quand même dans des choses plutôt sympas, patrimoniales. Elle sent un peu de gueule. La maison, je n'ai rien contre la ville-là, mais c'est la ville à lambda. Tout le monde a.

  • Speaker #0

    Expertise, Emmanuel Pat, architecte, Héloïse Pelen et Mohamed Sila, respectivement ingénieur thermique et ing��nieur génie civil et construction. Avec Bertrand Olivier, maire de Joinville depuis 2006, Anthony Koenig, en charge de la revitalisation du centre-bourg. de 2006 à 2022, Nicolas Buguet, patron d'une entreprise joint-villoise et des habitants de Jointville. Création, partage de voix, réalisation, Sophie Pillot, Agnès Maton, musique, Basile Mandigral. Une production profil conçue par l'ICEB et pilotée par l'agence Qualité Construction. Prochain épisode. Les leviers pour convaincre, le cas des copropriétés.

Transcription

  • Speaker #0

    Le bas carbone en rénovation énergétique. Une série de podcasts produites par le programme Profil, conçu par l'ICEB, l'Institut pour la conception écoresponsable du bâti, et piloté par l'agence Qualité Construction.

  • Speaker #1

    J'entends bien que vous venez pour le bas carbone, mais je pense que tous les projets sont condamnés. Si on rénove pour le tourisme, on a raté. Si on rénove pour le patrimoine, on a raté. Si on rénove pour le bas carbone, on a raté. Par contre, si on rénove en disant qu'il y aura des logements... à coût abordable, bas carbone, et ça mettra en valeur le centre historique, qui du coup sera plus touristique, donc plus d'attractivité, donc plus de chaland, donc plus de commerce. Et ce qui est bon pour un touriste est bon surtout pour les habitants, donc pour l'attractivité, là on a gagné.

  • Speaker #0

    Épisode 4, partie 2, Marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #3

    c'est moi.

  • Speaker #2

    Ça va ? Très bien. Vous voulez rentrer ?

  • Speaker #3

    Je ne fais pas attention aux autres. Mais vous voulez voir la petite cour qui est derrière ? Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    C'est le cadastre Napoléon,

  • Speaker #3

    d'accord. Oui, ce mur-là étant celui-là. Donc oui, maintenant je crois que ces fenêtres font plus de sens. C'est peut-être les fenêtres de la...

  • Speaker #2

    Il y a des projets en route. Notre histoire aussi, c'est ça qui est fascinant. Le lien qu'on a avec les futurs propriétaires, c'est aussi de travailler sans arrêt sur l'amélioration de la connaissance de l'histoire de Joinville. Il y a énormément à faire.

  • Speaker #0

    Si pour les habitants, la rénovation dans un centre ancien est porteuse de multiples avantages, qu'en est-il pour les entreprises du bâtiment ? C'est la question que nous avons posée à Nicolas Buguet de l'entreprise familiale de Charpente.

  • Speaker #3

    Aujourd'hui, je vais me faire avec Anthony, on sort sur l'acte. parce qu'aujourd'hui vous avez bien compris la construction neuf c'est la panade la plus complète c'est à dire que les carnets de commandes sont réduits à zéro donc de ce fait en gros quand vous avez plus à manger vous commencez à vous dire que les collègues qui sont sur la rénovation qui sont sur le patrimoine et qui ont des carnets de commandes et je peux vous donner simplement le mien qui est plus de 4 ans donc à partir de là ils voient que là il y a peut-être quelque chose à faire et là systématiquement ben voilà mais il faut y aller mais pour autant il ne faut pas se planter Il faut ramener avec des matériaux qu'on est capable d'avoir sur le long terme, de manière quantitative et compagnie. Il faut qu'économiquement, ça soit possible, et en plus que ça soit pensosable. Donc l'idée, c'est d'aller vers la préfabrication. Donc nous, on préfabrique en paille, en mur, dans nos ateliers. Et même en réno, on fait de la réno en paille. Et là, par contre, on connaît la filière en place. Parce qu'on a quand même tout un panel d'entreprises qui a été doté de bureaux d'études et d'entités de fabrication. qui sont capables d'intégrer dans leur concept de construction. Vous avez deux minutes ou pas ? On va aller à l'atelier vite fait. Ah oui, oui. Si vous avez un peu de temps, face à vous. Donc, vous voyez, dans une entreprise de charpente, maintenant, le stock de la paille.

  • Speaker #0

    Elle est faite où ?

  • Speaker #3

    Elle est faite juste à côté. J'avais appris qu'un des agriculteurs locaux vendait de la paille à des haras suisses pour les chevaux. Il avait acheté une presse spéciale, puisque justement, les haras suisses lui demandaient une rectitude, une approche et tout un conditionnement. Et il a acheté cette fameuse presse qui va super bien en termes de densité et autres. Donc du coup, je travaille avec un agriculteur à 7 km, vous voyez. Mais depuis, lui, il fait des affaires. Parce que lui, au hara, je vous dis, il les vendait à 1,50 la botte. Là, en botte construction, isolation, il nous la vend à 4. Donc c'est quand même rentable. Je crois que pour lui, le bâtiment est de beaux jours. Aujourd'hui, on est complètement dans l'économie circulaire. Vous voyez, on démonte et on récupère les poutres pour, entre guillemets, les réexploiter de façon à pouvoir retravailler sur du bâti ancien.

  • Speaker #0

    Comme ça se faisait d'ailleurs autrefois,

  • Speaker #3

    c'est extraordinaire les poutres. C'est un retour à l'histoire. Sauf qu'aujourd'hui on a quand même des technicités, et il ne faut pas faire abstraction des technicités, c'est qu'aujourd'hui on est capable avec des robots de taille et l'intelligence, entre guillemets, de tailler numériquement, pour éviter de tailler à la main des mortaises, des tenons ou d'autres assemblages. Donc l'idée c'est de diminuer au maximum l'utilisation des bois écarriques, pour revenir avec des bois anciens comme ceci. Sauf qu'en ce moment c'est nous qui le gérons en interne, et demain l'idée c'est de redonner ça. dans une structure et en plus on a quand même une double approche qui est virtueuse, c'est que là on peut faire travailler une économie plus sociale. Donc on s'emploie notamment à garder toutes nos tuiles, et notamment je vous parlais tout à l'heure de la tuilerie de Rennes. Donc tuilerie artisanale particulière, avec une terre blanche, ce qu'on appelle la tuile violon, et qui a des siècles et des siècles, puisque je vous dis, ça fait deux siècles quasi que la tuilerie est fermée, et on continue à déposer pour employer dans des nouveaux bâtiments, des bâtiments traditionnels, patrimoniaux, etc. Et ça, sincèrement, ça durera bien plus longtemps que toutes les tuiles que vous avez stockées. Le problème, c'est qu'à mon grand désarroi, je suis toujours en stock négatif. Parce que j'ai un besoin énorme par rapport à ce qu'on peut sauver. Et tout résume en cette ressourcerie qui me permettra d'avoir de plus grands volumes qui arriveront. Et puis l'idée, c'est que nos élus réfléchissent un petit peu aussi, parce qu'on a besoin des élus. Et là, il n'y a qu'eux qui peuvent légiférer pour faire changer les choses. Et demain, ce qui me plairait bien, c'est que dans le pacte de construire, c'est de faire attention à la déconstruction. Et si on pouvait mettre des enjeux... Sur ce point-là, ça serait primordial pour récupérer les matériaux et arriver à avoir un cercle bien plus vertueux.

  • Speaker #2

    On est en cours de réhabilitation d'un site patrimonial pour en faire une ressourcerie de matériaux anciens. Donc ça va venir aussi par les nouvelles obligations légales pour les entreprises qui vont devoir utiliser une partie de leur emploi. Donc il y a un marché... important et puis ce sera aussi ouvert aux chantiers d'insertion ou aux entreprises à but d'emploi. Donc derrière il y a des possibilités aussi de création d'emploi pour tout un chacun. Donc j'y vois vraiment quelque chose de très positif.

  • Speaker #3

    Donc là vous voyez on est en pleine restauration, donc c'est ce fameux paradis où il y avait le magasin modèle. Donc là on est tout à côté de la déchetterie et demain l'idée c'est que le particulier comme l'entreprise... viennent ramener ces biomatériaux, que ce soit la pierre, le bois, le métal et autres, pour repartir dans un cycle de construction.

  • Speaker #0

    Et ça sera là ?

  • Speaker #3

    Et ça sera là.

  • Speaker #1

    Il se trouve que pendant les dix années déjà du projet, pour tout vous dire qu'une entreprise qui pose pourtant et qui sait faire de la toiture de qualité, était un peu réticente au réemploi, un petit peu réticente peut-être parfois à utiliser autre chose que de la canale imitation emboîtée, parce que c'est sympa, mais les assurances, etc. Il y avait la peur des pans de bois qui, en face à Douaise, prendraient l'eau. Des choses comme ça sur lesquelles même des entreprises qui savaient faire avaient quelques réticences. Donc nous, on les a accompagnées à oser. à mettre des budgets aussi et des règles avec le site patrimonial remarquable qui a été opposable à partir de 2016, des règles aussi de qualité et toute une pédagogie qui s'est poursuivie, participer à la journée des métiers d'art, faire venir les artisans aussi montrer. Donc il y a eu tout ça qui a été déjà lancé et qui se poursuit. Alors aujourd'hui, je ne peux pas en dire plus parce que je ne sais pas si tout ira jusqu'au bout, mais nous travaillons aussi avec l'éducation nationale. Nous aimerions même à l'échelle aux Marnaises mettre en place des formations, plutôt à destination d'abord des artisans déjà formés. qu'il pense à proposer d'office d'abord ce qu'il faut et qu'il ait aussi une vision transversale du bâti. Parce qu'on a aussi le cas du tailleur de pierre qui s'occupe que de sa taille de pierre mais ça le dérange pas du tout qu'il y ait des travaux complètement inadaptés par ailleurs. On lui demande pas de devenir architecte des bâtiments de France. Mais on se dit que si lui il a le petit réflexe juste pour passer le message au client en disant tiens t'es sûr là que t'as le droit ? ou bah là t'as le droit mais est-ce que c'est bien ? T'as réfléchi ? Non mais réfléchis sur le long terme. Voilà insuffler ça chez les artisans. On travaille toujours des chantiers participatifs. Il y en a d'ailleurs un encore cet été, au mois de juillet, sur des remontages de murs maçonnés. On va peut-être travailler des chantiers à école à une échelle de plus grande ampleur. Aujourd'hui, on poursuit le chemin, mais c'est normal que ça prenne du temps.

  • Speaker #2

    Et j'essaie de dire ça aux futurs acquéreurs. Les biens n'ont pas forcément beaucoup de valeur aujourd'hui dans un département tel que le nôtre. mais ça prendra automatiquement de la valeur puisque les constructions nouvelles seront extrêmement rares. On a ici notre carrefour emblématique, dit le carrefour des arrêtés municipaux, parce que quand on lançait effectivement cette grande politique de rénovation de notre centre ancien, on est parti par du coercitif, à coup d'arrêtés municipaux, tous les biens qui étaient abandonnés. Donc voilà, ici il y avait plus de six arrêtés municipaux. Et aujourd'hui, il y a déjà des rénovations qui sont en route. Marie-Gabrielle, c'est une petite fille qui a aussi fait le choix d'habiter avec ses enfants sur le centre-ville de Joinville. Elle a quitté quelqu'un d'extérieur et elle a trouvé une petite maison. C'est d'ailleurs tout chanteur à la Métresse. J'ai été dans cette école quand j'étais petit. Et d'avoir encore cette école en centre-ville, c'est vraiment important. Voilà, ça crée de la vie et puis c'est un service. C'était une ville, il y a 30 ans, qui était connue pour sa restauration. Donc on a encouragé véritablement la reprise des restaurants en premier. Et ça fonctionnait très bien. Et aujourd'hui, on le voit, il y a plus de 300 couverts par jour sur Joinville. Et à partir de là, effectivement, ça crée du flux dans la ville. Et d'autres commerces ont émargé autour de... D'ailleurs... qualitatif, bouche-prix, un superbe pâtissier chocolatier qui aujourd'hui a un commerce extrêmement fort, il y a aussi une librairie qui perdure, et voilà, donc une stratégie sur des commerces forts et qui porte ses fruits aujourd'hui. Nous, on construit une base qui est la plus solide possible pour faire revenir du monde sur notre commune. Donc voilà, c'est là la différence, beaucoup s'obsèdent sur le... sur la baisse de la démographie, font n'importe quoi quelque part. Donc, vont valoriser de l'habitat social bas de gamme, faire venir du remplissage dans des conditions où là aussi, il faut travailler sur la population. C'est, comme je l'avais dit, territoire zéro chômeur de longue durée, mise en place pour les populations les plus fragiles. Il y a tout un accompagnement qui est fait dès le primaire pour éviter le décrochage scolaire. Donc voilà, on essaye de monter en gamme, comme la ville, la population qui était aussi très désœuvrée. On était parmi, malheureusement, il y a encore 15 ans, en Champagne-Ardenne. Et en Champagne-Ardenne, on était la deuxième ville la plus pauvre de Champagne-Ardenne. Donc c'est toujours un projet humain qui est derrière. Ce ne sont pas que les bâtiments, que les services, c'est un ensemble.

  • Speaker #0

    C'était le bas carbone en rénovation énergétique. Épisode 4 Partie 2, marier patrimoine et écologie, bas carbone et attractivité.

  • Speaker #3

    Je crois qu'aujourd'hui, il y a une évolution sociétale qui fait que, vous savez, tous les gens quittaient le centre-bourg parce qu'ils étaient les uns sur les autres. Ils ont tous été se mettre en ville dans des lotissements où ils se sont retrouvés les uns contre les autres. Finalement, le centre-bourg, on s'aperçoit que ce n'était pas si mal que ça. Et puis en plus, on est quand même dans des choses plutôt sympas, patrimoniales. Elle sent un peu de gueule. La maison, je n'ai rien contre la ville-là, mais c'est la ville à lambda. Tout le monde a.

  • Speaker #0

    Expertise, Emmanuel Pat, architecte, Héloïse Pelen et Mohamed Sila, respectivement ingénieur thermique et ing��nieur génie civil et construction. Avec Bertrand Olivier, maire de Joinville depuis 2006, Anthony Koenig, en charge de la revitalisation du centre-bourg. de 2006 à 2022, Nicolas Buguet, patron d'une entreprise joint-villoise et des habitants de Jointville. Création, partage de voix, réalisation, Sophie Pillot, Agnès Maton, musique, Basile Mandigral. Une production profil conçue par l'ICEB et pilotée par l'agence Qualité Construction. Prochain épisode. Les leviers pour convaincre, le cas des copropriétés.

Share

Embed

You may also like

undefined cover
undefined cover