- Speaker #0
Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. Vous retrouverez tous les 2e et 4e vendredis de chaque mois un nouvel épisode. Pour suivre l'actualité du podcast, des invités et de ma vie de maman, rejoignez la communauté Ma Petite Famille sur Instagram. Et si vous aimez les épisodes, je vous invite à laisser une note de 5 étoiles. sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire. Cela permet, au-delà de me faire très plaisir, de faire connaître le podcast au plus grand nombre. Je vous en remercie. Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique réalisé avec amour ? Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode. Bonne écoute ! Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Bonjour Pauline, merci. À toi.
- Speaker #0
Est-ce que, avant de commencer, tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, ce que tu fais dans la vie et de qui est composée ta famille, s'il te plaît ?
- Speaker #1
Je suis Mathilde, d'où je viens, de la région versaillaise. J'ai grandi ici, je suis née ici et j'habite à Saint-Cyr-l'École. Je suis infirmière de formation et maintenant j'accompagne les mamans, je cocoonne les mamans. Ma famille se compose de Grégoire, mon mari, Suzanne qui a 6 ans et Célestine qui a 4 ans et demi. Donc j'ai deux petites poulettes qui ont 17 mois d'écart. Donc ce fut sport à un moment donné. Mais là, ça roule. C'est fluide.
- Speaker #0
Est-ce que tu as toujours voulu être maman ?
- Speaker #1
J'ai toujours voulu être maman, oui. Je pense que depuis toute petite. Pour la petite anecdote, mon mari, je le connais depuis le CP. et je jouais au papa et la maman chez lui donc je trouve ça assez drôle oui je pense que j'ai toujours voulu avoir des enfants on est pas ensemble depuis le CP je te rassure je voulais des bébés aux yeux bleus aussi alors ça va savoir pourquoi mais j'ai deux petites poulettes qui ont des yeux bleus de fou donc voilà il y a des trucs comme ça que t'expliques pas t'as les yeux clairs aussi faut dire ouais mon mari aussi donc forcément
- Speaker #0
Et alors, votre histoire d'amour, ça a commencé sur les bancs de l'école ?
- Speaker #1
Alors, comment c'est dans les bancs de l'école ? Non, on était dans la même classe. Même classe, on s'est fait CE1, CE2. Et puis ensuite, lui, il change d'école, moi, je reste là où je suis. Et en fait, au collège, on se retrouve dans la même école. Toujours, c'est un petit monde. Comme on grandit ici, on a toujours été dans les mêmes écoles, même collège, même lycée. Même bande de potes, on se revoit à plusieurs occasions différentes, des pensées en crémaillère, des sorties entre potes, et puis à un moment donné, chemin faisant, ah tiens, t'es célibataire, moi aussi, comment ça se fait ? On a chacune eu nos histoires avant, et voilà, ça se fait comme ça.
- Speaker #0
Et donc ta première, tu es infirmière à ce moment-là ?
- Speaker #1
Oui, donc tout au début, pour te refaire un peu l'histoire que tu resitues mieux, moi je suis infirmière depuis 16 ans maintenant à peu près, 16-17 ans par là. Comment ça fait ? Oui, ça passe vite. Je travaille d'abord dans un hôpital en salle de naissance. Donc je vais travailler deux nuits en urgence d'abord, puis salle de naissance après. Je vais travailler deux nuits pendant cinq ans et demi et je vais assister à plus de 3000 naissances. au sein de cette grosse maternité. Donc, juste génial comme expérience. J'ai adoré travailler avec les sages-femmes, avec les gynécologues. Enfin, voilà, j'ai vraiment une très, très bonne équipe, très, très bonne ambiance. Et je travaille de nuit. La nuit, le rythme finit à un moment donné par me taper sur le système, ne plus voir le soleil. Et je me souviens d'un mois de mai 2013, pourri de chez pourri, vraiment mais pourri, et une journée de soleil à ce moment-là dans le mois, tu vois, une seule. et c'est un dimanche le dimanche j'enchaîne vendredi samedi dimanche les nuits donc je ne vais pas voir le soleil de la journée et le lundi matin je suis dans le bureau de ma cadre avec ma démission sur un coup de tête en me disant là c'est bon faut que ça s'arrête vie sociale impossible quand tu travailles de nuit et que tu n'es pas en couple depuis longtemps avec la personne ça c'est très très difficile d'avoir des relations stables et donc je vais démissionner trois semaines plus tard être avec mon mari pas de hasard voilà donc c'est fallait que je démissionne pour que ça s'enclenche aussi tu vois si on veut faire le lien voilà que je change de rythme et voilà donc en tant qu'infirmière l'avantage c'est qu'on a quand même pléthore de choix de zones de travail de domaines de travail et donc là je vais quitter le milieu hospitalier je me vois pas passer de jour c'est pas la même ambiance au niveau hospitalier on sait qu'il y a vraiment deux salles deux ambiances la nuit le jour à l'hôpital puis j'aimais vraiment la nuit et donc je pars Dans un domaine complètement annexe, je pars en médecine du travail. Je vais être infirmière en entreprise dans une première grosse boîte du CAC 40, à la défense, avec tout le monde, prenant le train avec tout le monde, là où j'étais toujours à contre-courant pour aller travailler. Je me retrouve dans du monde et je kiffe. Je me dis j'ai une vie normale comme tout le monde, dans un bureau, avec des horaires de bureau. À cet endroit-là, au moment où je suis en entreprise, je me retrouve forcément attirée par… c'est une grosse grosse boîte, donc il y a quand même… plusieurs salles de soins, on est plusieurs infirmières, un médecin du travail, voilà. Et je me retrouve très vite sensible à la présence des femmes enceintes dans l'entreprise et des femmes qui poursuivent l'allaitement tout en reprenant le travail. Et là, je me rends compte que ça n'a pas l'air simple, toute cette période-là. Je n'ai pas d'enfants encore. Ça n'a pas l'air simple. Comment est-ce que je peux faire pour les soutenir alors qu'elles tirent leur lait et qu'elles vont avoir une réunion juste après ? Il faut qu'elles pensent avant la fermeture de l'infirmerie à venir chercher le lait. ça a l'air super complexe, puis je les vois, elles tiennent, mais c'est fastidieux pour elles. Et là, en fait, je commence à me pencher sérieusement sur le sujet de l'allaitement. et je me rends compte que j'y connais rien. Donc là où j'avais vu 3000 naissances faire, entre guillemets, des accompagnements comme je pouvais, avec aucune notion, et aucune notion de l'allaitement, donc ça j'insiste vachement là-dessus, c'est que le pro lambda dans son cursus, il n'a que dalle en info sur l'allaitement, qu'il fait comme il peut. Ce n'est pas par manque d'envie de faire ou quoi, c'est juste que dans le système hospitalier, il n'y a pas le budget formation allaitement. Donc ça s'arrête là. Donc on fait comme on peut, sur le tas.
- Speaker #0
Pardon, je te coupe, mais c'est vrai que moi, trois grossesses, trois naissances, trois allaitements. Quand tu as une infirmière qui arrive et te donne un conseil, tu en as une autre qui arrive, tu as un autre conseil.
- Speaker #1
Il n'y a pas d'homogénéisation des pratiques là-dessus. Et on se retrouve avec des trucs, et c'est pour ça qu'on est très, très, très, très mauvais en France. Parce que le démarrage est pourave. Enfin, clairement, c'est juste la cata. Donc là, je profite des budgets de cette boîte. On ne va pas se mentir. Il y a des actions par rapport à la qualité de vie au travail à mettre en place. pour me former à l'allaitement maternel. Donc là, je vais faire beaucoup, beaucoup d'heures de formation sur mon temps de travail. Et je vais pouvoir mettre en place des entretiens prénataux, donc pour les femmes enceintes de l'entreprise, qui donnent de l'information pour le post-natal. Et parce qu'en fait, là, je comprends vraiment que si tu as de l'info en prénatal, en post-natal, ça se passe quand même mieux parce que tu as déjà eu un premier réveil, on va dire, de conscience. Donc, je pars de ça. C'est que je me dis, j'informe les mamans sur leur temps de travail. Donc, c'est quand même assez dingue. C'est vrai. à l'allaitement maternel. C'est vraiment top.
- Speaker #0
L'entreprise est ouverte aussi. C'est génial.
- Speaker #1
Le médecin du travail me fait confiance. Il me donne vraiment carte blanche et me fait confiance là-dessus. Il n'y a personne qui vient contrôler ce que je fais. C'est vraiment hyper gratifiant pour moi parce qu'on me laisse carte blanche. C'est un entretien que je pratique encore à l'heure actuelle qui est pour moi essentiel. Ça a été le début, mais c'est vraiment quelque chose que je fais toujours. Je te dis ça, ça fait déjà dix ans.
- Speaker #0
Tu n'as pas le droit de dire quelle super boîte a mis ça en place ?
- Speaker #1
Ernst Jung, cabinet d'audit. Je vais changer d'entreprise au bout d'un certain temps et faire exactement la même chose dans la deuxième boîte dans laquelle je suis, qui est aussi un très grand groupe, très connu aussi, Société Générale. Et donc là, pareil, je continue de me former. En plus, je suis sensibilisée à la relaxation parce qu'il faut faire des séances, il faut. On a besoin de séances de relaxation pour les collaborateurs sur leur temps de pause, au midi. Donc voilà, je suis formée à toutes ces pratiques-là dans le cadre de la qualité de vie au travail. pour vraiment soutenir les femmes, les personnes en entreprise. Donc, c'est vraiment top. Et en fait, je vais être enceinte de ma première, quand je suis dans cette banque-là. Donc, je vais découvrir un nouveau monde, là où moi, j'ai assisté à des naissances assez médicales, où j'ai été sensibilisée quand même à... T'arrives, t'es en travail, t'es à 3 cm, t'as ta pérille. Là, je commence à me renseigner quand je suis enceinte. J'ai lu beaucoup, beaucoup de choses. Je suis passionnée par le sujet. J'ai envie de comprendre. J'ai vu l'autre côté. Donc, du coup, j'ai envie de comprendre personnellement ce qui se passe. Et donc là je vais me renseigner sur tout ce qui est naissance physiologique. Là je me prépare à la naissance de mon aîné avec l'hypnose. Et je vais kiffer, juste kiffer accoucher en auto-hypnose, malgré un déclenchement, malgré une pré-eclampsie. Mais je vais vraiment adorer accoucher, et je prends conscience vraiment de l'envers du décor côté maman. Et là où moi je suis passée côté soignante, j'ai l'autre côté, et où je me rends compte qu'il y a un énorme décalage, donc là il y a un truc potentiellement à faire. Je vais pas reprendre le travail entre mes deux filles parce que du coup je commence très très vite après la deuxième. on voulait une fratrie, on voulait une fratrie, moi j'ai un peu flippé, j'avoue, quand j'ai su que j'étais déjà enceinte. Pour moi, ça arrivait un peu tôt, pour mon mari, de toute façon, on en voulait deux, donc il n'y a pas de problème avec ça, et c'est vrai que moi, j'aurais pu attendre un petit peu plus, mais voilà, elle nous a surprises, et au final, je n'aimais tellement aucun regret, parce que là, du coup, elles grandissent vraiment ensemble, alors j'essaye de ne pas les élever comme des jumelles, mais force est de constater qu'elles font quand même mais c'est comme ça et puis elles sont super fusionnelles donc ça c'est vraiment top mais voilà j'aurais pu espacer un petit peu plus je pense que pour mon corps ça aurait été sympa aussi mais voilà c'est comme ça et on a accueilli ça à bras ouverts on va dire et la grossesse c'est bien passé quand même t'avais pas une petite crainte parce que t'avais quand même un bébé à côté ou de renseignement une petite crainte j'avais quand même un bébé mais c'était fluide et justement je me prenais moins la tête de toute façon pour un deuxième tu te prends beaucoup moins la tête Je me faisais confiance, je savais là où j'allais, j'étais super sereine par rapport à la naissance, puisque je venais de vivre une super expérience avec ma grande.
- Speaker #0
Ouais, vas-y, fais un petit zoom dessus, comment tu fais l'auto-hypnose et qui t'a enseigné ça ?
- Speaker #1
L'hypnose que je pratique du coup maintenant, parce que je me suis formée pour pouvoir accompagner aussi les mamans dans ce sens-là, l'hypnose, je l'ai fait en séance, en prénatale en fait, donc sur plusieurs séances. et je me suis entraînée avec l'écoute d'audio. Donc avec les écoutes d'audio, tu apprends à... L'hypnose, c'est quoi ? C'est un état modifié de conscience. Donc en fait, on apprend à détendre, on va dire, relâcher, relaxer le corps et le mental. Et pour la naissance, on sait qu'il faut couper son mental pour pouvoir avoir le col qui s'y berde un peu et qui s'ouvre. Tant qu'on reste dans le mental, moi je dis souvent, une femme qui est capable de regarder l'heure, c'est une femme qui n'est pas capable d'accoucher. Ça ne marche pas. c'est dans ton mental, tu te poses des questions jusqu'où je vais pouvoir tenir avec la douleur quand est-ce que je vais avoir mon bébé dans les bras si tu te poses ces questions là, c'est que t'es pas encore en train d'accoucher ça c'est hyper important à savoir et donc du coup le but du jeu c'est de couper ce truc là de couper ce système de pensée et de revenir à ton cerveau reptilien, ton cerveau animal, celui qui fait que t'es une femme sauvage quand t'accouches, alors t'es pas obligé de crier t'es pas obligé de faire des bruits de chelou mais si t'as envie, bah tu peux, c'est vraiment très libre et donc du coup en fait tu t'entraînes avec l'hypnose et le jour J du coup t'es autonome tu peux mettre de la musique, tu peux mettre des audios en parallèle, et tu sais le chemin qui conduit à lâcher ton mental, tu y accèdes plus facilement. Et ça, on sait que quand on dévie le mental, quand on dévie l'attention, c'est déjà une manière d'abaisser le seuil de sensations douloureuses. Donc ça, c'est hyper important de le savoir. Et du coup, c'est un super outil, parce que moi, je m'en sers au quotidien. Je vais chez le dentiste, je ne vais pas chez le dentiste tous les jours, mais un geste pas cool comme le dentiste, je vais me mettre en auto-hypnose, et puis derrière, la sensation passe. complètement. Et si je reviens dans le geste que le dentiste est en train de faire dans ma bouche, là, je peux commencer à faire des agréables. Mais du coup, c'est ça, c'est la puissance du truc, c'est de dévier l'attention pour réussir à ne pas s'évader ailleurs, mais presque, et accepter que là, la situation, les contractions, elles sont là pour nous aider, et pas pour nous... plombé quoi je vais confirmer vraiment mon kiff de l'enfantement je vais le confirmer à la naissance de ma deuxième où là c'est comme une lettre à la poste ça passe tout seul je sais ce que j'ai à faire à un moment donné je regarde l'heure je me dis non là je suis dans mon mental ok vas-y coupe-toi paf et en fait c'est voilà c'est comme si j'avais un bouton j'appuie dessus puis je peux accoucher c'est un peu ça c'est un peu l'idée par contre intense où je me dis wow comment j'ai fait la première fois tu vois où je me dis wow pourquoi j'ai fait ça donc à chaque fois on se pose la question pourquoi est-ce qu'on a fait ce choix-là ? C'est bon, achevez-moi, je vais mourir. Voilà, ça c'est OK. Mais à chaque fois, je me dis, waouh, c'est tellement magnifique ce que le corps de la femme est capable de faire avec ou sans aide de la médecine. C'est quand même super magique. Et au cours de ces deux expériences-là, je comprends énormément de choses sur ce qui se joue en milieu hospitalier. Je comprends énormément de choses aussi par toutes les formations que je fais. Et du coup, je me dis, waouh, je ne peux pas rester muette là. Il faut que les femmes, elles sachent. Il faut que les femmes, je leur donne de l'information. Parce que tu peux pas, quand c'est pas ton métier, t'arrives là-bas, moi déjà, en étant dans ce métier-là... j'avais déjà des questions, mais quand t'es pas dans ce métier-là, comment tu veux reprendre ton pouvoir dans la situation, et pas te laisser complètement driver à 1000%. Et donc du coup, moi, mon boulot, c'est vraiment ça. Donner le pouvoir, l'information aux femmes, pour qu'ensuite elles puissent faire leur choix. Je vais leur donner les possibilités qu'elles ont. Moi, je dis souvent, je donne le menu, et tu sais ce que tu vas bouffer en fonction de ton menu, et après tu choisis. C'est pas moi qui choisis, c'est toi. Et si tu veux une cédarienne programmée de convenance, c'est ok aussi, tu vois.
- Speaker #0
il n'y a pas de jugement en tout cas de ma part c'est juste que si tu as cette hétéronime là tu vas savoir si tu as ta naissance avec péridurale tu vas savoir en effet moi je pense vraiment que le savoir c'est le pouvoir donc plus on est informé après on peut faire les choix en
- Speaker #1
totale conscience en fait exactement et c'est vraiment le but c'est vraiment d'accompagner aussi les femmes conjointement avec l'équipe en place c'est à dire que je ne rentre pas donc moi j'ai été de l'autre côté et je sais ce que c'est aussi qu'une personne qui vient s'opposer à tout ce que le pro en face propose. Et ça, c'est pas ok. C'est-à-dire qu'on choisit le lieu de naissance en fonction de ce qu'on est prêt à recevoir, à accueillir ou pas. Et donc là, le choix du lieu de naissance, c'est déjà primordial. On n'accouche pas de la même manière en clinique qu'en hospitalier, qu'en maison de naissance, que chez soi. C'est pas du tout la même chose. Il y a à chaque fois des plus, des moins dans chaque situation, et il faut les connaître avant de faire son choix de lieu de naissance. Le but du jeu, c'est que si tu choisis un endroit, bah ensuite tu travailles avec l'équipe tu viens pas contre l'équipe donc là j'ai une grosse séance dans les premières séances, la première ou la deuxième où on vient travailler sur les souhaits de naissance et là c'est hyper important de pas arriver avec une liste au Père Noël parce que t'arrives avec ta liste au Père Noël de je veux, je veux, je veux, je veux pas, je veux pas, je veux pas je veux pas d'épisio, je veux pas de forcef je veux pas de césarienne, je veux pas de machin ben ouais mais dans ce cas là viens pas chez nous en fait enfin à quoi on sert tu vois il y a ça aussi donc c'est plutôt je vais préférer me passer de péridurale et être soutenue en ce sens phrase positive t'as besoin de leur soutien t'es là pour quelque chose ça n'a rien à voir avec je veux pas de péridurale oui oui ça va pas les agresser exactement on n'est pas du tout là pour ça on est là pour travailler main dans la main en confiance en sérénité bien sûr que t'as le droit d'avoir un éveil sur certains points d'avoir certaines choses que tu refuses entre guillemets mais la femme qui accouche, elle a besoin d'être dans l'ouverture. Donc, si elle se ferme à certains trucs, on est déjà dans l'effet l'énergie contraire. L'énergie ne va pas être bonne.
- Speaker #0
Et c'est à partir de quel moment, alors, que tu as fait le shift et que tu es partie de la banque pour créer ta propre entreprise ?
- Speaker #1
Après mon congé parental. Après mon congé parental, je vais poursuivre. Pendant mon congé parental, je poursuis des formations. Je me forme à l'hypno-natale. J'ajoute d'autres formations. Je rajoute le massage, parce que du coup, ça a du sens aussi pour cocooner les femmes.
- Speaker #0
Massage bébé et femme ?
- Speaker #1
Massage femme. Massage bébé, il va venir après un atelier, mais ce n'est pas moi qui le transmet. C'est mon maître de massage qui le transmet. On fait ça en atelier ensemble, en binôme. Mais du coup, ce n'est pas moi qui le transmet. Je m'occupe surtout des mamans. Je suis vraiment très centrée sur les femmes, les mamans. Depuis la préconception jusqu'à après. Mais je suis vraiment focus maman. Ce n'est pas à moi de faire du bien au bébé, en tout cas. La maman, par contre, fait du bien à son bébé. Et puis moi, je m'occupe de faire du bien à la maman. Je trouve que ça a du sens de faire dans ce sens-là. Donc je suis beaucoup plus centrée sur la maman que sur le bébé. Le bébé, il y a tout le monde qui est centré dessus.
- Speaker #0
c'est pas mon taf en fait bien sûr que je suis à l'écoute de en tout cas mon approche c'est comme ça et alors on a pas parlé de toi et l'allaitement parce que comme tu disais tu t'étais vraiment formée à l'allaitement pendant tes expériences
- Speaker #1
pro ton désir c'était d'allaiter je suppose tes filles ouais effectivement en fait je suis enceinte j'ai énormément d'infos sur l'allaitement ça avant d'avoir des enfants donc évidemment ça coule de source que je vais allaiter mes bébés et ce qui est assez ouf c'est que du coup même avec ces je sais plus moi peut-être 150 ou 200 heures de formation à l'allaitement avant d'avoir des enfants, j'ai encore des questions j'ai besoin de me faire valider que ce que je fais c'est bien quoi, donc je me dis waouh, celle qui a pas l'info, fou chapeau quoi, super respect mais je vais avoir des expériences d'allaitement hyper fluides hyper facile. Je n'ai jamais eu de douleur. Tout de suite, dès qu'il y avait la moindre petite sensation, je suis intervenue pour prendre des infos, prendre du conseil, prendre du soutien et vérifier et valider que ce que je faisais était bien. Je vais allaiter pendant plus de 4 ans. Je vais co-allaiter les deux.
- Speaker #0
Raconte-nous ça. Est-ce qu'on peut allaiter enceinte ? Je suppose que oui vu que tu l'as fait.
- Speaker #1
On peut allaiter enceinte. Les sensations au niveau des mamelons peuvent évoluer. Tu sais qu'en début de grossesse, une grossesse, tu n'as pas eu ta première grossesse, tu peux déjà dès le début de grossesse sentir que tes seins peuvent être assez sensibles. Avant même que ton ventre te gêne pour dormir sur le ventre, tu peux déjà être gêné pour dormir sur le ventre parce que tes seins sont déjà super sensibles. Donc cette sensibilité-là, elle est valable quelle que soit la grossesse. Et donc du coup, quand tu alètes et que tu es enceinte d'un autre bébé, cette sensibilité-là s'exacerbe encore plus, clairement. Les tétés enceintes peuvent être parfois, et ça c'est important de prévenir, un peu, tu peux repousser ton enfant. tu vois tu peux avoir un moment où là c'est très désagréable où c'est plus très confortable pour maman donc après tout dépend de l'âge de l'enfant moi du coup elle avait 8 mois quand j'étais enceinte de ma deuxième et donc du coup effectivement elle t'était au départ encore la nuit et là j'ai décidé de faire le sevrage de nuit on parle du sevrage de nuit on peut en parler autour des 8 mois du bébé en fonction de ce qu'il a comme apport de sa courbe de poids tout ça mais du coup moi j'ai décidé de la sevrer la nuit alors j'ai apporté une tétine à ce moment là c'était ok pour moi on a mis du temps à l'enlever après, mais on a réussi. Tout passe. Voilà, toujours être alignée avec ses choix. Il fallait que ce soit OK pour moi. Donc, je l'ai sevré la nuit et l'été, du coup, la journée était plus confortable. On a maintenu l'allaitement comme ça. Et du coup, à la naissance, ce qui est assez magique dans le co-allaitement, c'est que, sous réserve, que la maman soit en bonne santé et puis qu'elle ait suffisamment d'apports énergétiques, tout ça, le lait va s'adapter. à la demande. Entre guillemets,
- Speaker #0
ton sein va savoir quel bébé t'aides.
- Speaker #1
Oui, mais il va surtout prioriser le petit. C'est-à-dire que on va retomber sur du colostrum quand même. Tu vois, là où il y avait du lait mature, bien pour les nez, on va retomber sur du colostrum à un moment donné.
- Speaker #0
Donc pour les nez, il n'était pas malade.
- Speaker #1
Non, non, mais ça peut surtout rebuter les nez à ce moment-là, parce que le goût change. Le colostrum, il a plus un goût salé. Le lait, après, a un goût plus sucré que le lait mature. Donc du coup tu peux avoir des bébés qui vont se dépasser plus le bon lait et qui vont se rélaser à ce moment là, de même. c'est possible. Moi, il se trouve qu'elle a continué de téter. Alors effectivement, tu as des baisses de lactation parce que du coup, ça repasse sur une colostrum. Tu priorises toujours le petit. Et puis, moi, mon point de vigilance, c'était ça. C'était vérifier que ma petite prenne en priorité. Et puis après, c'était les tétés câlins avec ma grande ou les deux en même temps au sein. Il faut savoir qu'avec un aîné qui tète alors que tu as un bébé, en fait, ça te draine tes seins easy. Donc, tu ne sens pas ta montée de lait. t'as zéro risque d'engorgement enfin pas zéro risque, y'a pas risque zéro mais en gros tu commences à sentir qu'il y a trop de lait tu fais têter ton grand, ton grand il se taitait, il te vise les seins et en deux deux c'est reparti donc ça c'est génial parce que ça facilite tout moi j'ai pas senti ma deuxième montée de lait ce qui est quand même assez ouf J'avais lu un article qui disait que, je crois, à vérifier, mais une femme peut allaiter jusqu'à cinq enfants en termes de quantité de lait. Bon, par contre, je ne te cache pas que niveau énergie, elle va falloir que, je ne sais pas, elle se dope, je pense. Je n'en sais rien. Mais voilà, c'est pour ça que, pour te dire que quand tu as des jumeaux, tu peux les allaiter de manière exclusive. Quand tu as des triplés, tu peux les allaiter de manière exclusive. Maintenant, tu ne vas faire que ça. Puis ça va te prendre beaucoup, beaucoup d'énergie. Donc là, il va falloir se ressourcer derrière. mais c'est possible donc du coup le co-allaitement c'est fluide ton corps va s'adapter par rapport à ce que tu donnes à tes bébés bah du coup derrière tu vas produire tout ce qu'il faut pour tes bébés tout en gardant tes points de vigilance sur le poids,
- Speaker #0
sur l'état de santé du bébé tout ça et donc t'as dit que tu les avais sevrés à 4 ans elles sont sevrées toutes seules,
- Speaker #1
j'ai fait ce qu'on appelle le sevrage naturel, donc elles ont arrêté de téter, alors dans le sevrage naturel, en fait il y a aussi la maman qui prend position à ce moment là et qui dit bah là en fait c'est plus trop ok pour moi en fait ça vient se faire naturellement mais des deux côtés parce qu'en vrai ma petite de temps en temps elle se remet à un mode été là dernièrement elle a 4 ans et demi puis elle se remet à sentir et puis elle me dit que j'ai du lait mais j'en ai plus mais voilà elle a le goût tu vois c'est la petite nostalgie le contact avec la peau tout ça donc après ça à chaque fois je me dis est-ce que c'est ok pour moi est-ce que c'est pas ok pour moi c'est ok pour moi il y a accès c'est pas ok pour moi il n'y a pas accès ma grande 6 ans a désintéressé totalement Donc c'est vraiment au cas par cas par enfant et il faut que ça colle avec l'envie de la maman. Si la maman n'a plus envie, on va commencer les tétés à l'amiable. Les recommandations de l'OMS, c'est jusqu'à six mois exclusifs, puis après on amène la diversification et jusqu'à deux ans ou plus. C'est hyper vague en termes de ou plus, c'est-à-dire qu'on peut aller tétés plus longtemps. Maintenant, il faut que ce soit OK pour la maman et que ça colle avec ce qu'elle a envie de faire. Moi, c'était OK, puis à un moment donné, j'ai eu envie de me retrouver. Et du coup, on va dealer, là c'est OK pour toi de téter, là c'est pas OK pour toi de téter. comment on dit avec ça ? Bah oui, tu peux être un peu frustrée, mais on va accompagner cette frustration et puis en fait, ça se fait naturellement comme ça. Mais en réalité, j'ai pas eu de dernière tétée. Ça se fait très progressivement. Un sevrage naturel, c'est vraiment très progressif. Tu te souviens pas d'un moment où tu te dis, ah tiens, c'est la dernière tétée et bim, t'arrêtes tout, terminé, merci, au revoir. Alors, certaines femmes vont faire ça, parce que pour elles, c'est plus clair de vraiment trancher dessus. Moi, en l'occurrence, ça a pas été mon cas. J'ai vraiment fait arrêter les choses de manière fluide. Je te dis, voilà, ma petite qui retête de temps en temps, mais très ponctuellement. on pourrait dire bah tiens c'est celle-là de l'été, enfin voilà, je sais pas comment ça restera dans mes souvenirs plus tard mais en tout cas j'ai allaité longtemps c'est ça que je pense
- Speaker #0
As-tu tiré ton lait ?
- Speaker #1
Oui j'ai tiré mon lait, alors j'ai pas eu de besoin de faire des réserves excessives puisque j'étais en congé parental pour les deux, mais j'ai toujours eu des petites réserves et là pour la petite anecdote dans mon congé j'ai encore un j'arrive pas à m'en séparer, j'ai encore un bib plein, je sais pas pourquoi
- Speaker #0
Et donc, ton changement de vie après ton congé parental. Aujourd'hui, tu travailles pour toi à ton compte.
- Speaker #1
100%.
- Speaker #0
Mais tu as plein de casquettes parce que tu es doula. Tu fais l'accompagnement sur l'allaitement et les massages.
- Speaker #1
Et j'accompagne pendant la préconception, grossesse et post-natale avec de l'hypnose. Donc, la méthode hypno-natale. Je suis formée récemment à la méthode Bonaparte-Chez.
- Speaker #0
J'ai fait ça pour mon troisième.
- Speaker #1
L'idée, c'est ça. c'est d'avoir plein d'informations, de faire le tri dans ces infos, que je trouve toutes pertinentes, en fonction de la maman que j'ai en face, du couple que j'ai en face, parce que j'accompagne de plus en plus en couple, je trouve que ça a du sens pour inclure le coparent, de prendre les informations qui collent avec... Je dis, je prends la personne là où elle est, puis elle veut aller là, et puis je l'emmène avec les informations que je lui donne. Donc j'ai des livres que je prête, voilà, je distille au fil des séances. En général, on se voit entre une fois par mois, et ça dépend à quel moment elle me contacte, mais l'idéal, c'est une fois par mois. et on avance comme ça tranquillement pendant toute la grossesse. Mon accompagnement, il est complémentaire au suivi sage-femme, sage-femme ou gynéco. C'est-à-dire que je n'interviens pas dans la partie médicale. Moi, je suis vraiment dans le soutien émotionnel et j'informe. Là où le pro va pouvoir poser un diagnostic, moi, ce n'est absolument pas mon boulot. Par contre, quand j'ai des trucs qui me font un peu tiquer ou allumer des petits voyants, soit sur l'état de santé, soit sur l'état psychologique ou quoi, là, moi, je travaille avec des professionnels autour. J'ai un bon gros réseau de pros autour. ce qui fait aussi que mon entreprise marche bien. Et du coup, on peut travailler conjointement et je leur dis, bah oui, là, j'ai remarqué ça chez cette maman-là, tu pourras te checker au prochain rendez-vous qu'elle vient chez toi lundi, check lundi, s'il n'y a pas quelque chose à creuser de ce côté-là. Donc, on travaille en équipe.
- Speaker #0
Tu travailles aussi pour les entreprises encore ou pas du tout ?
- Speaker #1
C'est ultra ponctuel. C'est quelque chose que j'aimerais plus redévelopper. J'avoue que là, pour l'instant, j'ai mis mon énergie sur le one-to-one en couple et atelier, et en groupe aussi. mais voilà là on m'a démarché pour des séances de relaxation en entreprise encore j'ai aussi le massage que je peux pratiquer en entreprise et j'ai cet allaitement donc voilà j'ai plusieurs points sur lesquels je peux intervenir en entreprise ça
- Speaker #0
fait partie de l'horizon 2025-2026 d'être focus dessus c'est super important et j'espère que de plus en plus d'entreprises prendront le pas de l'accompagnement de la femme enceinte parce que pour moi c'est pour l'avoir heureux plus ou moins bien vécue en entreprise, c'est la base, en fait, pour garder sa salariée, pour qu'elle soit motivée et bien dans son corps, dans sa tête. Et pour la suite, alors, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter ? Est-ce que tu veux agrandir la famille ? Pas du tout ?
- Speaker #1
Alors, pas du tout. On s'arrête là. Agrandir l'entreprise, oui. Agrandir la famille, non. On s'arrête à deux enfants. Moi, je me sens complète à deux. On a fait le choix avec mon mari de la vasectomie. Donc, euh... j'ai plus de contraception à charge, à ma charge. Donc ça, c'est hyper confortable pour moi. Donc ça a été un choix qu'on a pris le temps de mûrir, puisqu'au départ, moi, je voulais encore un troisième, puis en fait, c'était pas OK pour mon mari. Donc on a vraiment pris le temps de réfléchir à ça. Moi, j'ai pu faire le deuil de mon troisième et avancer comme ça. Et puis mon troisième bébé, c'est mon entreprise, en fait. Donc voilà, c'est un autre projet. Et du coup, la libération au niveau contraception, ça, je pense qu'on pourrait en parler. Mais la vasectomie, c'est quand même top. C'est encore... très peu connus, très peu pratiqués. Les hommes, je pense, sont dans l'inconscient collectif que ça va apporter atteinte à leur virilité, alors que pas du tout. Et suite à ça, le fait que moi, je sois libérée d'une contraception hormonale ou locale, au niveau de la sexualité, ça a aussi révélé des choses dans notre couple qui ont été super agréables. Donc c'est vraiment... aussi un empuissancement de ce côté-là, de se dire que là, je peux vivre mes cycles au naturel, comprendre mes cycles. C'est ce que je transmets aussi avec un bijou du cycle et la petite breloque, la petite perle qui se déplace chaque perle un jour du cycle. Et donc, toute ma famille qui a l'information de ce bijou-là sait exactement où j'en suis dans mon cycle. Et du coup, l'énergie dans laquelle je suis, et quand j'arrive à certaines périodes, ma fille va me dire là, maman, c'est le moment que tu ailles prendre un brun d'un chaud. C'est cool ! ça simplifie tous les rapports donc ça c'est venu avec mon école de doula et c'est vraiment top donc ça on le propose en atelier un petit bijou qu'on construit en atelier en fonction de ton cycle qui permet de mieux se connaître mieux se comprendre et du coup de faire évoluer soit déjà personnellement et ensuite dans la famille et dans le couple une vraie richesse. C'est un outil de mon école de doula, en fait. C'est une transmission de mon école de doula. Super outil,
- Speaker #0
je ne connaissais pas du tout.
- Speaker #1
Que je projette de faire en visio à terme. Ça fait partie des trucs que je veux lancer en visio aussi pour donner accès, justement. Je fais beaucoup d'accompagnement en visio à travers toute la France. C'est quelque chose qui est pratique parce que du coup, même du soutien à l'allaitement dans des zones rurales dans lesquelles il n'y a pas forcément de conseil en allaitement. J'ai accompagné plusieurs mamans, par exemple, à faire un fond de lavéron, là où elles n'avaient personne et du coup même en visio je pense avoir alors c'est assez limite la visio, on ne va pas se mentir mais j'ai de quoi repérer certaines choses et orienter en fonction donc ça permet d'avoir un premier avis et ensuite d'aller évoluer et le plus beau cadeau c'est d'avoir des mamans satisfaites derrière donc ça c'est cool, je compte bien continuer ça et ça permet aussi d'intervenir dès la maternité donc je suis en visio depuis la maternité même ici, même à 200 mètres des mamans, si elles sont hospitalisées, je n'ai pas forcément la possibilité de rentrer dans le service à n'importe quelle heure. Du coup, on passe en visio et en visio, on peut déjà débroussailler pas mal de choses. Donc, c'est hyper sympa pour l'allaitement, pour le démarrage. C'est tout de suite soutenu via des vidéos. C'est
- Speaker #0
Je ne savais pas que tu faisais un visio aussi. C'est une bonne nouvelle parce qu'en effet, je pense que dans les zones rurales, il y a moins l'accès. et puis après il faut trouver aussi le bon...
- Speaker #1
Ouais t'as moins de pros disponibles et ben merci beaucoup
- Speaker #0
et merci d'avoir parlé aussi de la contraception parce qu'il faudrait que je fasse un épisode là-dessus parce que clairement t'es pas la première à avoir parlé de cycle et pour le moment j'ai pas fait encore d'épisode dessus et il faudrait que je trouve un papa qui ait fait une vasectomie et qui accepte d'en parler parce que dans mes proches j'en ai plusieurs mon mari s'est posé la question il paraît qu'en Angleterre
- Speaker #1
c'est vachement répandu c'est une pratique commune mais pas ici pas chez nous l'accès aux soins a été aussi particulier c'est tellement tabou ici que pour trouver le bon pro qui te fait ça bien c'est pas évident il y a des groupes Facebook moi ce qui m'a aidé c'est des groupes Facebook Sur la stérilisation volontaire, que ce soit homme, femme ou non-binaire, ça a pu être un soutien pour savoir vers qui tourner, comment ça se passe. donc là j'organise une retraite une mama break pour les mamans qui sont mes clientes à la base et puis qui avaient envie de prendre du temps aussi pour elles donc j'ai fait vraiment évoluer mon offre pour qu'elles puissent couvrir un peu toutes les périodes de leur vie de femme et puis qu'elles redeviennent leur première priorité remplir son vase pour pouvoir ensuite remplir le vase de tes enfants et ensuite le vase de ta famille de ton couple et ça c'est hyper important de faire ça dans ce sens là ce que je dis souvent c'est que la société te dit oh plonge dans ta maternité, allaite ton bébé, porte-le, cocoonne-le, tout ça, puis surtout, n'oublie pas ton couple. Et en fait, il y a juste une étape qui manque, c'est plonge dans ta maternité, reprends soin de toi, enfin, prends soin de toi tout court, redeviens ta première priorité et ensuite, tu vas pouvoir remplir le vase de tout le monde. Mais ça ne marche pas dans l'autre ordre, en fait. Et trop souvent, si c'est grillé, là, ça va capoter à tous les coups. Donc, c'est apprendre à reprendre, moi, j'aime beaucoup appeler ça les me-time, les moments pour soi. Je suis archi-fan de me-time, moi, je commence mes semaines par lundi matin. cours de yoga, j'enchaîne sur... Voilà, des moments pour moi, toute la semaine, il y en a. Je me fais masser souvent.
- Speaker #0
Et en congé parental, t'as réussi ?
- Speaker #1
En congé parental, oui. Je commençais doucement. C'est là où j'ai commencé à découvrir ça. Et surtout, je prenais même carrément jusqu'à des nuits d'hôtel. C'est là où j'ai vraiment découvert ça, quoi. Je coupais, puis je devenais beaucoup plus productive aussi niveau pro pour construire les bases de mon entreprise. Tu vois, c'était vraiment hyper important pour moi.
- Speaker #0
puis quand tu commences à goûter à du temps pour toi t'as envie d'en rajouter tout le temps c'est une vraie drogue ce qui est bien dans tes propos c'est que même si t'étais en congé parental t'as réussi à ne pas culpabiliser et à te dire pour que je sois bien il faut que je prenne du temps pour moi je me fasse masser malgré l'allaitement parce qu'il y en a d'autres qui vont te dire oui mais comme j'allaite peut-être que ouais alors c'est ça c'est ça qui était pas simple quand elles étaient toutes petites petites
- Speaker #1
ça c'est sûr que l'allaitement petit petit petit crée une codépendance maman bébé la maman elle a besoin qu'on lui vide ses seins et le bébé il a besoin de vider les seins c'est aussi simple que ça donc après il y a un antipan avec un tirelet tout ça sous réserve que le bébé prenne bien le biberon mais ça s'accompagne aussi mais voilà c'est un équilibre et au départ moi j'avais vraiment besoin d'avoir mes bébés bien à moi fusionnels ça plus plus jusqu'à un certain temps où là ah tiens ce serait le moment de me retrouver ce serait cool donc c'est voilà à chaque étape c'est à laisser goûter et retrouver du temps pour soi progressivement puis voilà comme je l'ai dit t'y goûtes une fois puis après derrière puis je pense que si t'es mieux dans ta tête t'es mieux avec tes enfants t'es mieux avec tout le monde tout le monde et ben merci beaucoup Mathilde de cet échange et ben je t'en prie Pauline merci à toi si on veut te retrouver c'est où ? si on veut me retrouver alors soit mon site internet cocon-périnatal.com soit sur Instagram je suis très présente sur les réseaux Mathilde underscore Cocoon donc voilà et je pense que tu pourras mettre en lien oui et bien merci encore et je te dis à bientôt merci à toi et puis à très bientôt Pauline
- Speaker #2
Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.