- Speaker #0
Bonjour,
- Speaker #1
bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, coach professionnel et... consultante en bilan de compétences. Ma mission, vous aider à trouver le job qui vous correspond vraiment. Alors si vous êtes prêt à passer à l'action dès maintenant, vous pouvez télécharger gratuitement votre livret d'exercice pour vous poser les bonnes questions. Le lien se trouve dans la description de cet épisode. Je vous souhaite à présent une excellente écoute. Bonjour Monique.
- Speaker #0
Bonjour.
- Speaker #1
Je suis ravie de vous accueillir aujourd'hui pour parler d'entrepreneuriat et de micro-entreprise. Est-ce que vous pourriez déjà commencer par vous présenter et nous présenter l'organisme au sein duquel vous travaillez ?
- Speaker #0
Je suis Monique Santeil, je suis déléguée générale de l'Union des auto-entrepreneurs. C'est une association qui a été fondée il y a 15 ans, au tout début, au moment du lancement du régime de l'auto-entrepreneur en France.
- Speaker #1
J'accompagne des personnes qui sont en transition professionnelle, en reconversion. Et quand on quitte un poste de salarié et qu'on veut se lancer dans l'entrepreneuriat, selon vous, quels sont les... premières étapes à suivre, par quoi on commence concrètement ?
- Speaker #0
Alors, la première chose surtout à ne pas faire, c'est d'aller tout de suite chercher son numéro SIRET. Parce que, autant c'est facile de s'inscrire, effectivement, c'est simplifié. Il n'y a pas de formalité particulière, contrairement à des formes sociétales, par exemple. Mais, quand on est salarié, qu'on quitte un emploi salarié, qu'on envisage de travailler soit dans un autre métier, Donc, on entame une reconversion métier, on fait une formation métier pour apprendre un nouveau métier. Mais surtout, on va travailler différemment, puisqu'on ne va plus travailler en tant que salarié subordonné, mais on va travailler en tant qu'indépendant. Et la première chose, les étapes pour lesquelles il faut passer, c'est déjà construire son projet. En fait, souvent, les gens s'attachent au contenant, c'est-à-dire… l'écosystème s'attache au contenant. Quand vous voulez créer une entreprise, une boîte, une activité, on vous dit d'abord choisissez votre statut juridique. Moi, il faut qu'on m'explique comment. On choisit d'abord un statut juridique si on ne sait pas ce qu'on met dedans. Donc l'important, c'est le contenu. C'est son projet. Il y a beaucoup trop d'explications théoriques, d'exemples de Bill Gates qui a réussi extraordinaire, mais c'est pas la vie des gens. En fait, la vie des gens, c'est leur projet à eux, sur leur territoire à eux, dans leur expertise à eux. Et c'est ça qu'il faut faire ressortir avant d'aller chercher un numéro sirète. Il faut construire son modèle, il faut construire son prix, il faut construire son offre. Et puis, c'est comme ça qu'on prend confiance en soi, pour porter ça et pour aller le vendre.
- Speaker #1
Alors, comment justement, quand on a finalement une idée, comment on fait, comment on doit s'y prendre pour valider, effectivement, qu'il y a un marché derrière et qu'on va pouvoir en vivre ?
- Speaker #0
Alors, nous, c'est… Merci Clarence, parce que c'est exactement ce que l'on dit à l'UAE. Et le message que l'on porte, c'est-à-dire qu'il faut... C'est pour ça qu'en fait, à l'UAE, on a importé une méthode québécoise pour former à cet objectif-là. C'est-à-dire, c'est de rapidement, et pas pendant des mois, mais rapidement, grâce à cette méthode, en dix jours. Alors, on travaille beaucoup. La personne travaille vraiment, quoi. Pendant dix jours, elle ne pense à rien d'autre. Elle bâtit son projet. Elle construit, elle apprend une méthode pour faire une étude de marché, elle place son produit, elle voit qui sont ses concurrents, et pas que ses concurrents qui font la même chose qu'elle. Je vais prendre un exemple, une sophrologue qui s'installe, elle a fait sa reconversion, elle a fait sa formation métier, puis là maintenant elle va mettre son offre sur le marché. Sauf que pas. Très souvent, dans 99% des cas, cette personne pense que ses concurrents sont les sophrologues, ceux qui sont aussi sophrologues, mais ce n'est pas que ça. C'est aussi ceux qui font de la réflexologie, c'est aussi ceux qui vont faire du shiatsu. C'est tous les services et les offres qui peuvent se positionner sur son territoire, qui répondent aux mêmes besoins que le besoin auquel elle répond elle. Et donc, en fait, on décrit, on explique et on fait travailler, on fait faire des recherches. En fait, ce sont vraiment des travaux pratiques. Ce qui permet de construire ses offres, parce que souvent, je reprends cet exemple de la sophrologue, elle ne va pas faire que des consultations. d'un à un, en fait, one to one. Elle va faire des consultations aussi, par exemple, elle va faire des animations en groupe. pour assurer un peu de rentabilité. Il faut qu'elle ait plusieurs offres et que ces offres aient des prix et savoir construire son prix. Qu'est-ce qu'on met dans un prix ? Il ne se fait pas comme ça le prix parce que le concurrent le fait à tel montant. En fait, on doit le construire, on doit savoir ce qu'on met dedans, pourquoi on met ce prix-là, qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur, quelle est la marge de manœuvre qu'on a et de négociation pour pouvoir faire une remise à un client, par exemple. Et en fait, toutes ces connaissances-là ont un lien, c'est-à-dire la conception d'une offre a un lien avec les prix, qui aura un lien avec la projection de ses ventes, c'est-à-dire cette même sophrologue, combien il va falloir qu'elle fasse de sessions, d'ateliers, de consultations individuelles, dans le mois, dans l'année, pour arriver au revenu qu'elle souhaite. Parce que valider une offre, c'est valider un revenu. Si on monte une boîte, c'est pour rentrer un revenu. Quand on le fait, en plus, à titre exclusif, c'est-à-dire vraiment qu'on y passe 100% de son temps et que ce n'est pas une activité juste complémentaire. Et en fait, c'est ce qu'on essaye d'expliquer et pour lequel on y arrive grâce à cette méthode québécoise. Parce que les Québécois sont beaucoup plus pragmatiques. Ils vont à l'essentiel. C'est combien tu veux gagner ? Tu veux combien sur ton compte en banque à toi ? Ok, maintenant pour y arriver, on va remonter les choses dans l'autre sens et tu vas travailler pour arriver jusque-là et voir ce qu'il faut faire dans le temps. dans la construction tarifaire, etc., pour que tu puisses y parvenir. Après, là, c'est la phase, en fait, de validation de son offre.
- Speaker #1
C'est-à-dire ?
- Speaker #0
Profitable. Moi, je dis, le mot rentable, je ne l'aime pas trop. Et je préfère ce mot québécois. Il faut que ce soit profitable. Profitable, c'est au sens économique. Gagner sa vie avec. Et puis, profitable aussi émotionnellement. Profitable aussi dans l'épanouissement personnel, dans la recherche qui est aujourd'hui, je pense, de ces personnes, Clarence, que vous accompagnez en reconversion, il y a beaucoup de souhaits d'équilibrer la vie pro et la vie perso. Et c'est vrai que l'auto-entrepreneuriat permet ça.
- Speaker #1
Après, je trouve que parfois, on peut aussi fantasmer le côté je suis libre,
- Speaker #0
je fais ce que je veux,
- Speaker #1
je peux dire non à des clients, etc. Je trouve que dans la réalité des choses, justement, il y a des questions de rentabilité aussi, puis de peur. Il y a plein de choses qui se jouent. Ce n'est pas si évident que ça. Je parle de mon cas, mais je parle aussi de pas mal de gens que je vois autour de moi. On finit parfois par travailler plus que quand on est salarié.
- Speaker #0
On travaille différemment. J'aime bien votre approche de sortir du fantasme. C'est pour ça que cet accompagnement qu'on a mis en place et qu'on a importé du Québec, il fait sortir du fantasme. Parce qu'en plus, chez les Québécois, il n'y a pas toutes les aides sociales qu'on peut avoir en France. C'est-à-dire que si vous décidez de monter une boîte, vous vous formez. efficacement en quelques jours et les Québécois, ils disent, tu as une idée, tu la valides, tu te formes et tu vas vendre. Tu prends ta valise et tu vas vendre. J'ai oublié une étape. Tu prends ta valise et tu vas vendre. Mais en réalité, c'est ça dont les gens ont besoin. C'est pas... La réalité de son offre permet de se rendre compte et pas de fantasmer sur des théories et des slides qui n'en finissent plus. L'important, ce n'est pas les slides. L'important, c'est son projet à soi. Est-ce qu'on va en faire ? Et est-ce que c'est faisable ? Est-ce que c'est faisable ? Et parfois, on a des personnes qui sortent de cette formation en se rendant compte. Alors oui, c'est faisable. Oui, alors allez, hop, j'y vais. Mais au moins, la confiance, elle est là. Puis parfois, il y en a d'autres à qui ça fait gagner du temps parce qu'ils se rendent compte qu'effectivement, si la personne, elle décide de créer sa boîte, de créer son activité, mais qu'elle décide qu'elle ne travaillera que deux jours par semaine, Alors à moi, ce qu'elle a indiqué, journalier extraordinairement élevé et qu'effectivement, elle est une expertise très, très recherchée, qu'elle se fasse payer très, très cher, mais sinon, ça ne marchera pas. Voilà, il y a un minimum de temps à consacrer à l'activité. Effectivement, parfois, on travaille plus. La liberté, on la paye, en fait, parce qu'on travaille effectivement parfois plus. Mais effectivement, il n'y a personne à qui on va demander si on doit aller emmener un enfant à l'école, chez le médecin. L'organisation du temps est plus... plus fluide, en fait, on peut l'adapter, elle correspond mieux à sa vie, on peut l'adapter à sa vie. Mais, voilà, il n'empêche que si vous n'avez pas fait le temps qui était destiné au travail de quelque chose que vous avez à livrer à un client, par exemple, ok, vous avez pris deux jours, mais ces deux jours-là, il va bien falloir les rattraper, parce que c'est pas magique. Mais, voilà, c'est un état d'esprit aussi, d'être indépendant. Alors, souvent, il y a des peurs. Mais c'est normal et heureusement qu'il y a des peurs. Mais parfois, il y a des peurs qui sont bloquantes, notamment pour les femmes, c'est-à-dire le fameux syndrome de l'imposteur. Et on y travaille beaucoup, beaucoup en ce moment avec des femmes avec lesquelles on monte un programme renforcé pour accompagner les femmes. Et pour les aider à identifier quels sont les blocages, comment on les débloque et comment on avance. En fait, ça marche super bien. Parce qu'il n'y a personne qui s'occupe de ça, qui s'occupe de l'aspect psychologique, en fait. Quitter un emploi salarié, souvent, il y a une raison. On ne le quitte pas parce qu'on est trop bien. On le quitte parce qu'on est trop mal. Et donc, ce trop mal, le trop mal, il devient trauma. Et le trauma, il faut le régler avant d'entreprendre, avant de se former. C'est ce qu'on fait en fait. On aide justement avec des outils de la thérapie brève à débloquer. Parce que sinon, on s'appuie toujours sur, vous savez, on met le mouchoir dessus, puis on continue et ça explosera à un moment. Donc en fait, c'est une transition professionnelle, mais c'est aussi une transition émotionnelle. Donc les deux sont liés en réalité. Et il faut régler les choses, faire l'autruche.
- Speaker #1
Vous utilisez quels outils de thérapie brève pour ça ?
- Speaker #0
Alors en fait, tout dépend de la personne. Il n'y a pas un outil spécifique. Ça peut être de l'EMDR, ça peut être de l'écriture, ça peut être de l'osier. Là, il n'y a pas une règle, en fait. Et c'est pour ça qu'on travaille avec un panel de thérapeutes ou de praticiennes ou de praticiens qui, effectivement, peuvent intervenir. Et ça fonctionne super bien parce que ça permet d'entrer en formation. Dans notre programme réussite, c'est inclus. Donc en fait, quand on entre en formation, il y a un apaisement personnel. Un apaisement personnel. Et là, on peut apprendre. Et là, on peut faire. Et là, on peut travailler. Il faut libérer. Il faut aider les personnes à se libérer de ça. Parce que d'abord, ce n'est pas une fin en soi de rester chez France Travagne. Ce n'est pas une fin en soi d'attendre tous les mois de voir des comptes. Enfin, il vaut mieux que vous ayez des comptes à rendre à vos clients. que finalement être suspendu à une aide qui doit être filée de sécurité. Et souvent, les gens sont enquistés, en fait. S'ils ne démarrent pas leur projet dès le début, dès qu'ils sont au chômage, en fait, le temps passe et on perd du temps, et on perd de la confiance en soi, et on perd de l'énergie, et puis on perd surtout le lien avec les autres en termes socio-professionnels.
- Speaker #1
Donc ce que vous dites, c'est que finalement... pour bien se lancer. Il faut à la fois travailler de manière très pragmatique sur son offre, ses prises, son marché, et en même temps aussi un accompagnement la plus psychologique pour dépasser ses peurs et ses blocages. Et que finalement, s'il n'y a pas ces deux aspects, c'est plus difficile,
- Speaker #0
c'est ça ? Pour certains, oui. Il y en a qui n'en ont pas besoin. Il y en a qui identifient tout de suite que ça va bien. Ils n'en ont pas besoin. Peut-être qu'ils ont fait une démarche aussi personnelle. Mais en tout cas, pour ceux qui ont ou celles, je dis celles parce que c'est vraiment majoritairement des femmes. qui sont en demande et qui sont super ravis. En ce moment, on a une cohorte qui tourne de femmes et il y a un avant et un après, vraiment. Il y a un avant et un après et c'est ce qu'on recherche. Nous, à l'UAE, ce qu'on souhaite, c'est que les gens réussissent leur projet. Ce n'est pas qu'ils deviennent tous auto-entrepreneurs, mais c'est que celles et ceux qui peuvent, qui ont l'idée, qui ont le potentiel, qui ont la motivation, puissent en vivre. Souvent, le président de l'UAE, il a une phrase qu'il a piquée au premier ministre canadien, d'ailleurs. En fait, si on crée une entreprise, c'est pour remplir son frigo. Alors, on dit, nous, c'est pour remplir son frigo. C'est pour payer des cotisations sociales, pour pouvoir assurer le lendemain, si jamais il y a une maladie ou un accident. Quand ça arrive, c'est trop tard. Il faut avoir cotisé avant, de telle sorte qu'on ait des indemnités journalières et qu'on puisse avoir un revenu de remplacement sur son compte. Donc ça, déjà. après un peu plus loin dans le temps il y a la retraite donc on cotise pour sa retraite c'est un sujet épineux en France ceci dit on a un modèle social qui permet ça aujourd'hui la retraite si aujourd'hui il n'y avait pas notre modèle social nous tous actifs nos parents à la retraite aujourd'hui avec leur location retraite s'il n'y avait pas ce modèle social on devrait subvenir à leurs besoins nous les actifs d'aujourd'hui donc quand on me dit oui mais on paye des cotisations c'est pour tout le monde ben oui Mais si ce n'était pas le cas, comment on ferait ? On devrait subvenir aux besoins, loger, nourrir, s'occuper de nos parents financièrement. Aujourd'hui, la retraite, c'est ça son principe. Donc en fait, on cotise aussi pour sa retraite de demain et donc pour l'avenir de ses enfants aussi, enfin accessoirement pour l'indépendance de soi vis-à-vis aussi de ses ayants. Puis aussi, on rentre du chiffre d'affaires, donc le frigo, les indemnités journalières, être couvert en cas de maladie ou d'accident. La retraite, aussi pour épargner, pour avoir des projets, puis aussi pour partir en vacances. Je dis mais oui, il y a des choses obligatoires, on paye des choses obligatoires pour se protéger, ok. Mais il y a aussi pour se donner des moyens, des vacances, des travaux dans votre maison, un investissement, ce que vous voulez. Mais moi, il n'y a rien qui me fait plus plaisir que quand on a des adhérents qui, tout d'un coup, d'abord… Le premier truc que je leur dis, c'est quand vous arrivez à vous payer tous les mois, à faire un pirement de votre compte pro vers votre compte perso, envoyez-moi un mail. Moi, j'adore. Parce que ça veut dire que ça y est, le rythme de croisière est pris. Puis le deuxième, c'est quand vous réussissez, par exemple, à acheter un appart, une maison, enfin, peu importe. ou faire un prêt pour un projet. Mais en tout cas, ils le font. Et c'est vrai que c'est comme un rendez-vous qu'on se donne. Des fois, ça prend deux ans, trois ans, cinq ans, un an, peu importe. Mais la temporalité, elle n'est pas la même pour tout le monde, de toute façon. Et je trouve que c'est important de se dire qu'on se donne les moyens par cette activité indépendante de vivre au quotidien, d'avoir des projets et puis de se protéger.
- Speaker #1
Alors justement, ben... Tout ça découle aussi du prix finalement qu'on fixe. Tout à l'heure, vous disiez comment on fixe un prix, qu'est-ce qu'il doit y avoir dedans et que parfois vous pouvez observer qu'on oublie certaines choses finalement dans le prix que les entrepreneurs fixent.
- Speaker #0
Oui, parce qu'il est fait un peu comme ça. En fait, souvent, on me dit, tiens, je vais faire ma consultation à 40 euros parce que les gens, ils ne peuvent pas payer plus. Non, mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est combien effectivement les gens sont prêts à payer parce que vous répondez à un besoin. combien effectivement... Puis ce n'est pas la même chose si vous faites, par exemple, je reprends ma sophrologue, si ma sophrologue est à Nice ou si elle est à Lille, ce n'est pas le même pouvoir d'achat, enfin, ce n'est pas le même bassin économique. Donc c'est pour ça que c'est important de travailler son propre projet sur son territoire. Mais dans le prix, il y a la partie évidemment de... Alors si on vend un service, c'est évidemment un peu abstrait pour les gens quand on vend un service. C'est pour ça qu'il n'y a pas tellement de repères et qu'ils ne savent pas qu'on se renseigne. un prix. Mais dans ce service, il y a le temps qu'on passe. Donc c'est quoi la valeur de votre heure, en fait ? Et de votre expertise ? Il y a le temps, l'expertise. Et puis il y a tous les coûts de fonctionnement. Alors moi, je bannis, et à l'UAE, on bannit le terme de charges pour la partie cotisation sociale ou fiscale. On dit bien que ce sont des contributions sociales et des cotisations sociales, pardon, et des contributions fiscales. Donc déjà, dans le prix, il y a le temps, il y a l'expertise. qui doit être valorisé. Il y a les cotisations sociales, les contributions fiscales éventuelles. Et puis, il y a les coûts de fonctionnement. Donc, les coûts de fonctionnement, ça va être son assurance, par exemple, pour son activité. Parce qu'on met une activité sur le marché et donc, on doit s'assurer à minima. On peut faire une erreur. On peut faire une erreur de conseil. On peut faire une erreur de fonctionnement. Si on fait du commerce, on peut avoir un problème de colis qui n'arrive jamais. Il y a tout un tas de situations. Ça s'appelle les aléas. Et on peut avoir aussi un client qui n'est pas forcément honnête ou qui ne va pas vouloir payer. Enfin voilà, on peut être dans des situations un peu compliquées. Donc l'assurance, elle sert à ça. Il y a aussi tout ce qui va être les outils de communication. Alors, il faut arrêter avec les trucs gratuits. Le gratuit, en fait, le gratuit qui n'a pas de contre-valeur derrière, enfin quand il n'y a pas de contrat de passé, ça psss. Il n'y a rien. On prend par exemple les personnes qui ont des entreprises, des petites entreprises ou des plus grosses, qui ont des pages sur Instagram et qui se font hacker. Alors là, ça crie au scandale parce que Instagram ne veut pas rétablir. Mais ils ont payé quelque chose. Il n'y a pas eu de contrat. Donc forcément, il n'y a pas d'engagement de l'autre côté. C'est pour ça que c'est des choses qu'il faut... Nous, on essaye de faire prendre conscience de ça. Et tout comme... la personne va mettre son offre sur le marché, elle ne peut pas le faire gratuitement. Donc, en fait, il faut savoir tourner le miroir. Et dans ce prix, il faut y mettre ce dont on a besoin pour fonctionner. Logiquement, si on met ce dont on a besoin pour fonctionner, on est au prix du marché. L'erreur de pas mal de gens qui débutent comme ça, la fleur au fusil, en faisant leur prix comme ça, et qui, nous, on les appelle suspendus sur une perche et ils attendent, ils attendent le client. Il y a eu un contrat, il y a eu un bouche-à-oreille, ok, mais il n'y a pas de méthode, il n'y a pas de stratégie de conquête de clientèle, il n'y a rien. Et donc, ce prix qui a été fait comme ça, d'abord, ne permet pas d'être pérenne et n'aide pas la personne à pouvoir générer un revenu régulier. C'est pour ça que le prix, c'est un moment un peu crucial dans cette phase, dans cette formation qui est piliée chez nous, qui s'appelle Déclic d'entreprendre, et dans laquelle... on construit ce prix et ces prix. C'est-à-dire, il n'y a pas un prix, il y a un prix par offre, par type d'offre. Parce qu'en face de chaque type d'offre, il y a un type de clientèle. Je reprends ma sophrologue et elle va avoir un prix pour la consultation individuelle. Elle va avoir un prix pour l'intervention, par exemple, si elle fait un stage avec plusieurs personnes. Si ça se passe, par exemple, dans un espace de coworking, puisqu'elle a passé un accord avec un espace de coworking, elle intervient tous les mois, par exemple, avec un groupe. Et elle aura encore une autre offre si, par exemple, elle va dans une maison de retraite pour des retraités. Donc, elle aura diverses catégories de prix. C'est pour ça que les prix se font. Et une fois que la personne a fait ses prix, je peux vous assurer que là, ça met la réalité en face. Alors, ça s'ajuste. Parfois, on part avec une hypothèse de revenu extraordinaire, super, mais sauf que la réalité, elle dit, en fait, oui, mais pour ça, il va falloir travailler peut-être deux fois plus ou deux fois moins. Enfin, tout dépend de l'endroit où on a mis le curseur. Donc, ça permet de ne pas fantasmer, justement, et de partir les deux pieds plantés dans la réalité.
- Speaker #1
Il y a beaucoup, en tout cas, de ce que j'observe, de gens qui n'osent pas mettre justement un certain niveau. de prix parce qu'ils débutent, parce que justement, encore plus dans les métiers, je trouve, du bien-être, là, dont vous parlez, comme la sophrologie, par exemple. Et puis, on est dans le bien-être et puis on est là pour aider, donc se faire payer un certain montant. Pour certaines personnes, il y a une forme de blocage, en tout cas, qui est là.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Comment vous aidez ces personnes-là à dépasser ces blocages ?
- Speaker #0
En fait, déjà, cette formation leur permet de savoir quel est le bon prix. Donc, c'est le prix qui doit être affiché sur leur site, sur leur dépliant, sur leur facture. On peut comprendre quand on se lance que ce n'est pas facile. Mais jamais ne sous-vendre. C'est-à-dire qu'on garde son prix, le prix qu'on a bâti, et on peut faire une remise de démarrage. On peut faire une remise parce que c'est, je ne sais pas, la fête des mères, parce que c'est la Saint-Valentin, parce qu'il peut y avoir des remises. Mais toujours mettre le prix sur la facture et la remise. Le client, c'est exceptionnel, une remise. Si vous vendez votre consulte à 70 euros, c'est votre prix. Mais si, en fonction, malgré votre prix, vous dites à votre client, parce que je démarre, je vous la fais à 40. Et si sur la facture, il y a 40, le client ne voudra pas payer plus que 40, même un an, deux ans plus tard. Et c'est logique, parce qu'il se dira, son prix à cette personne, c'est 40. Ben non, en fait, c'est 70, mais je fais une remise de X%. Et c'est pour ça que connaître son prix, c'est connaître sa rentabilité et sa marge de manœuvre. jusqu'où je peux aller si je fais une remise client et combien de fois dans l'année je peux le faire voilà et sur combien de clients d'heures de travail par exemple donc il y a le prix après vous disiez valider donc comment on fait aujourd'hui pour valider son offre est-ce que ça passe par une étude de marché un questionnaire en tout cas quelles sont les méthodes que vous alors cette méthode elle est toujours c'est la même méthode c'est la méthode québécoise du déclic d'entreprendre et donc on apprend la méthode pour faire cette étude de marché, pour étudier la concurrence. En fait, ce n'est pas quelque chose qu'on commande à un tiers. C'est à soi de la faire, parce que c'est à soi de connaître son marché, puis c'est quelque chose qu'on doit faire régulièrement. On doit le refaire de temps en temps, pour dire, OK, tiens, allez, je reprends la méthode que j'ai apprise, et puis je refais. Il y a aussi des personnes qui déménagent, plus qu'on ne croit, qui ont commencé une activité dans une ville, et puis qui, finalement, vont déménager. peut-être dans le même département, mais à l'autre bout. Mais il faut recommencer, parce que c'est plus le même bassin, la même clientèle, donc en fait, la même concurrence. Donc c'est pour ça que nous, ce qu'on cherche à l'UAE, c'est que les personnes soient autonomes. C'est-à-dire qu'elles sachent faire. Mais c'est vrai que ce n'est pas quelque chose qu'on a appris à l'école, malheureusement. Donc c'est quelque chose qu'il faut apprendre, et qu'il faut maîtriser, il faut savoir faire, pour pouvoir le refaire. Ou demain, vous avez lancé une première activité, puis finalement, vous êtes, comme on dit, bien en veille sur le marché, sur votre marché, sur les besoins de vos clients, puis vous vous rendez compte qu'il y a une autre offre qui pourrait être intéressante. Vous lancez une autre offre. Là, il faut que vous soyez autonome, pas que vous repartiez en formation tous les quatre matins. Il faut que vous sachiez faire. C'est comme le vélo, il faut savoir faire. Puis vous reprenez un vélo un peu plus grand, et puis hop, vous pédalez. Et en fait, c'est véritablement apprendre à étudier le territoire, à étudier la clientèle, à étudier... C'est un terrain de jeu. C'est quoi le terrain de jeu ? C'est ma commune, c'est un peu plus large que ma commune, c'est le département, c'est la région, c'est l'Europe. Il faut définir le terrain de jeu et puis ces règles du jeu, de la concurrence, etc. Et de la toujours à chaque fois de revoir où est ma clientèle et comment je vais pouvoir l'atteindre. Où elle est et comment je vais l'atteindre. Et donc c'est ça qu'on explique en fait. Véritablement, c'est comment faire pour aller... parce que c'est pas le tout de l'avoir identifié le plus dur après c'est d'aller la rencontrer c'est d'aller la rencontrer et on aide encore alors on aide en amont sur cet aspect des freins débloqués de ce syndrome de l'imposteur définitivement quasiment on va dire définitivement parce que si on est honnête tous avec soi-même on l'a un peu douce quand même ce syndrome à un moment dans sa vie on l'a Donc, il y a cet aspect psychologique avant, il y a la formation qui permet d'avoir les deux pieds dans la réalité. Et puis ensuite, dans le cadre de notre démarche RSE, on continue d'accompagner avec des structures relais dans les régions pour aider, selon son territoire, pour aider la personne, ça peut se faire aussi d'ailleurs en distanciel, mais pour aider la personne à faire un diagnostic de sa capacité de vente. C'est-à-dire, ok, maintenant, ça va, j'ai débloqué les freins. je sais ce que je vais vendre, à quel prix, je sais où est mon terrain de jeu, je sais où sont mes concurrents, je sais comment me démarquer, etc. Maintenant, il faut aller frapper. Ça ne suffit pas de faire un poste sur LinkedIn. Ça, c'est de la prospection très passive. Il faut la faire, mais il faut la faire de manière proactive aussi. Il faut avoir plusieurs canaux et avoir défini ces canaux de distribution et donc de commercialisation. Par où je vais passer, par quel chemin je vais passer pour aller atteindre mes chers clients. Et donc ça, on aide avec pareil, autant il y a des séances individuelles pour la partie psychologique, et autant il y a des séances individuelles ou en atelier, parce que c'est pas mal aussi de réfléchir à plusieurs quand on n'est pas concurrent. Donc on organise ça pour apprendre à prospecter, et oser aller taper à la porte, téléphoner, écrire à un dirigeant d'une structure. utiliser les outils qui sont à notre disposition pour proposer ces services.
- Speaker #1
Oui, parce que ça, ça peut faire pas mal peur, en tout cas, de prospecter, d'aller vraiment...
- Speaker #0
Oui, parce que quand on était salarié, à moins qu'on soit commercial, mais les commerciaux, ils savent faire. Ils ont appris. Donc, ils ont appris, puis ils ont appris à vendre. Alors, ça ne veut pas dire qu'ils savent faire pour eux-mêmes. On en voit qui ont été commerciaux sur notre vie salariée. Et finalement, quand il s'agit de se vendre soi, ce n'est pas si simple. C'est pour ça que c'est bien d'avoir un nom pour son entreprise. Même quand on est un entrepreneur, on peut très bien déposer un nom pour mettre sa marque. C'est quand même tout. À moins que vous soyez un super consultant, très expérimenté, je ne sais pas moi, pour de l'expérimentation en aviation, par exemple chez Dassault. OK, vous avez un nom, vous avez une réputation, donc vous n'avez pas besoin d'un nom commercial parce que tout le monde vous connaît, vous avez un super carnet d'adresses. Mais dans la majeure partie des cas, ce n'est pas du tout la situation des personnes. Et donc, ça veut dire qu'avoir une marque, c'est sympa. Ça veut dire qu'on a une identité, ça veut dire qu'on parle de sa marque. Et donc, ça, ça aide beaucoup, beaucoup, beaucoup de parler de sa marque plutôt que de parler de soi. Alors souvent, on en voit, ils mettent sur leur site Internet, nous vous proposons, mais pourquoi vous mettez nous ? Vous êtes tout seul. Parce que c'est dur de dire je. Ben oui. Et donc, si on dit chez la marque untel, voilà ce qui est proposé. Mais on voit bien les blocages là-dessus aussi. Et c'est pour ça qu'il faut débloquer. Donc, en ayant débloqué les freins psychologiques, en ayant vraiment la consistance de son offre, de ce qu'on va faire, la définition, savoir aussi qu'on a inclus dans son prix tout ce qui peut correspondre à la protection de soi, de sa santé, avoir le droit de tomber malade et d'être quand même indemnisé, d'avoir un revenu de remplacement, ça rassure aussi. On y va un peu plus fort. Et on sait ce qu'on a dans son prix, donc on est capable de le défendre. Parce que tout est là aussi. Si on ne sait pas ce qu'il y a dans le prix... on ne saura pas le défendre. Donc du coup, ça veut dire que face à un client, il faut aussi, on essaye justement par ces rendez-vous, après la formation pour la validation de l'offre, on essaye aussi de, par exemple, faire prendre conscience aux personnes qui vont aller présenter leur offre, qu'il faut savoir répondre aux objections d'un client. Qu'est-ce que vous répondez si le client vous dit maintenant c'est trop cher et là on fait quoi ? En fait, il faut vraiment faire des mises en situation comme ça. Et puis oui, on prendra des râteaux, comme on dit. Il y a des fois où ça ne marchera pas. Mais c'est un entraînement. Moi, je dis souvent, mais parlez de votre projet n'importe où, où vous vous trouvez. Vous êtes dans une file d'attente, parlez à la personne qui est à côté de vous. Vous êtes dans un bus, parlez à la personne qui est à côté de vous. Vous êtes dans une salle d'attente, parlez de ce que vous faites. La personne, si elle ne veut pas vous répondre, elle vous répond. Il y en a une, il n'y a pas longtemps, elle m'a dit, Monique, j'ai fait comme vous m'avez dit, je me suis assise dans un bus, j'ai parlé de ce que je fais. Eh bien, j'ai vendu. Alors que la personne ne me ressemblait pas du tout. Elle n'était pas du tout dans mon champ de clientèle. Et bien finalement, en parlant, elle avait justement le besoin qu'il y allait en face et elle a vendu le temps d'un trajet en bus. Mais même si on a des refus, même si les gens, ça ne les intéresse pas, vous vous entraînez. Ça permet de s'entraîner à parler de son projet, à voir ce qu'il prend, ce qu'il ne prend pas, les questions que posent les gens aussi. Parce que parfois, on est persuadé qu'on a un super discours, mais en fait, en face, les gens ne comprennent pas. Vulgariser ce qu'on fait, c'est le plus dur. C'est vrai. Il y a aussi un grand débat, en tout cas, dans l'entrepreneuriat, je trouve. C'est la question de la spécialisation. Je ne sais pas si vous l'observez dans les gens que vous accompagnez. Il y a ceux qui disent qu'il faut se nicher de manière très précise. Et puis d'autres qui ont envie, en tout cas, qui n'ont pas envie d'aller dans une niche et qui ont envie d'être plutôt très généralistes, qui ont peur de se contraindre, de la liberté ou de ne pas avoir assez de clients, finalement, en se spécialisant. Quel est un peu votre point de vue à vous là-dessus ?
- Speaker #1
Alors... tout dépend du projet. C'est toujours pareil, on ne peut pas donner une règle. Tout dépend du projet. En tout cas, il y a une chose qui est certaine, la personne ne va pas vendre son offre à tout le monde. Moi, je dis souvent dans les conférences, je dis vous êtes 300, moi je suis là, je vais vous proposer ce produit. Sur les 300, vous n'allez pas, les 300, être intéressés par le produit. Il y a peu de chance. Mais du coup, il y a une partie, un ensemble parmi vous qui va être intéressé. dans cet ensemble-là, il y aura encore un sous-ensemble qui sera encore plus intéressé. Donc, c'est toujours des histoires de... Il faut aller capter le sous-ensemble à chaque fois. Il y a des activités de niche où là, vraiment, c'est tel type de personne. Par exemple, j'en ai rencontré une il n'y a pas longtemps qui va être accompagnée, et elle, c'est les sportifs de haut niveau. Alors là, c'est clair, net, précis pour les atteindre. Elle sait par où il faut passer. Là, c'est plus facile. Ça ne veut pas dire que c'est plus facile de leur vendre. Il faut avoir vraiment le produit qui va leur correspondre. Et il faut faire attention quand on est spécialisé, justement. Il faut quand même un peu diversifier. L'auto-entrepreneuriat permet aussi d'ajouter une deuxième activité. On ne sait jamais. On a vu pendant le Covid des personnes qui étaient mono-produits, mono-contrats, mono-prestations. Et en fait, quand le contrat s'arrête pour X raisons, il peut y avoir un problème dans la filière de votre clientèle. et là ça s'arrête mais là on fait quoi ? donc c'est pour ça que ça peut être bien d'essayer aussi d'avoir une autre offre je prends l'exemple par exemple d'une personne qui pendant le Covid elle était sociologue de formation et donc elle proposait elle travaillait pour des entretiens elle menait des entretiens pour des organismes de sondage pendant le Covid tout s'est arrêté dans la partie où elle travaillait dans son sujet en tout cas Et en même temps, elle était passionnée par les bijoux. Elle avait commencé à faire ça. Elle avait rajouté une deuxième activité un peu comme ça, très accessoire. De temps en temps, elle fabriquait d'autres bijoux. En fait, pendant le Covid, elle s'est dit, bon, c'est mort pour la partie Presta. Donc, elle a utilisé ce temps. Elle a fait ses collections de bijoux. Et elle s'est entreprise d'aller sur les marchés dès que ça a été ouvert. Aujourd'hui, son style d'affaires, elle a repris ses activités auprès des organismes de sondage. Mais... Elle a son chiffre d'affaires qui est plus porté par les bijoux que par le sondage. C'est-à-dire qu'elle rééquilibre les choses. On ne peut pas savoir. Une réglementation, c'est ce qu'on apprend dans la formation aussi. Une nouvelle réglementation, un nouveau décret qui est passé, peut entacher une activité. C'est pour ça qu'on apprend dans cette formation aussi, avec les Québécois, puisque l'équipe est franco-québécoise, à ouvrir un peu plus large ses yeux. simplement son propre soi et sa propre offre et sa propre envie de vendre quelque chose ou de travailler différemment, c'est-à-dire de regarder un peu qu'est-ce qui déjà dans sa propre activité ou dans la vie de sa clientèle pourrait entacher les choses, pourrait faire changer, pourrait créer une menace. Donc c'est bien d'avoir cette vision un peu plus large et c'est ça qui est bien avec justement cette équipe franco-québécoise c'est qu'on n'est pas que dans la France. on n'est pas que dans son village, sa ville, sa commune, son quartier on élargit un peu le champ et ça permet de vraiment bien réfléchir son offre et de bien réfléchir son positionnement et de bien réfléchir son avenir parce que créer une boîte c'est son avenir moi je dis c'est jouer ses prochaines années donc voilà on y va quoi, on le fait mais on le fait en étant un peu serein le but c'est pas d'aller travailler ensuite pour soi en ayant la boule au ventre clairement,
- Speaker #0
surtout pas Oui. Tout à l'heure, vous disiez justement que la première erreur à ne pas faire, c'est de créer tout de suite son statut juridique.
- Speaker #1
Surtout pas.
- Speaker #0
Quels sont encore les autres pièges ou les erreurs absolument à éviter au départ ?
- Speaker #1
Trop écouter son voisin, sa cousine, voilà, qu'ils vous disent... Et alors, on m'a dit que... Alors moi, j'adore le on m'a dit que Je dis mais on moi, je ne le connais pas, en fait. Il n'est pas sourcé, le on Et c'est vraiment... C'est pour ça que bâtir son projet, travailler dessus, ça permet aussi de rassurer autour de soi et de se faire sa propre opinion quand même, en fonction de son propre projet et pas en fonction du projet de la voisine. Véritablement, c'est hyper important dans une vie, cette préparation de ce projet-là. Et même si vous n'allez pas au bout. Même si, au final, votre idée que vous pensiez être la plus géniale du monde et que tout le monde vous attendait, finalement, vous vous rendez compte que d'abord, personne ne vous attend, et puis que pour en vivre, ça va vous... Donc, même s'il y a cette prise de conscience, au moins, la personne ne perd pas de temps. On parle de reconversion professionnelle, mais ça ne sert à rien de fantasmer un truc pendant des mois. Alors après, on n'a plus d'allocation de chômage, c'est la galère absolue, et après, on prend le premier truc qui passe, et ça ne marche pas. Donc, il vaut mieux être fixé dès le début, beaucoup plus vite, et puis... repartir, on voit un groupe qui dit en fait non, je m'étais trompée, je pensais que, et finalement, mais attention, ces personnes-là, elles ont quand même l'idée est venue. Donc, on les voit revenir deux, trois ans plus tard et là, le truc, il est mature. Il est beaucoup plus pensé, il est beaucoup plus réfléchi. Mais dans cette attente-là, dans cette prise de conscience-là, ces personnes, elles vont repartir tout de suite. Et elles vont continuer leur carrière en salarié pendant un bout de temps, peut-être tout le temps. peu importe. Mais c'est l'échange qu'on a avec justement les équipes de France Travail au niveau national, c'est de se dire que si quelqu'un, par exemple, est en panne, c'est-à-dire est toujours demandeur d'emploi et a créé son auto-entreprise, mais n'arrive pas à en vivre, c'est qu'il y a un trou dans la raquette. À un moment donné, cette préparation, ce temps de construction n'a pas été fait. Donc c'est pour ça qu'on les reçoit et on leur permet de faire cette partie-là qu'ils n'ont pas faite. De telle sorte qu'ils puissent redémarrer et encaisser du chiffre d'affaires. Aller chercher du chiffre d'affaires. Ou pas, dans ce cas-là. Mais dans ce cas-là, tout de suite, OK, ce n'est pas le moment. Je vais continuer à travailler en parallèle mon projet, mais je vais reprendre ma carrière en main. Et je vais retourner peut-être à un emploi salarié. Mais il n'y a pas une règle à suivre, en fait. Mais en revanche, il n'y a pas du temps à perdre. C'est le barrage, en fait. Parce que pendant ce temps, on ne rend pas d'argent. Et on s'étouffe, on s'étiole, on s'épuise. On s'épuise,
- Speaker #0
ouais.
- Speaker #1
On s'épuise. Et ça, on en voit qui ont créé il y a peut-être trois, quatre ans trop vite comme ça, qui sont allés chercher le numéro ciré. Et qui disent, ah oui, mais il y avait le bouche à oreille. Ben oui, et alors ? Mais vous avez prospecté ? Ben non. Non, parce que ça marchait. Ben oui, mais non, en fait. Il faut prospecter tout le temps. Il faut se remettre en question, en fait. C'est, voilà, c'est...
- Speaker #0
Hum. Oui, être tout le temps finalement en mouvement, dynamique.
- Speaker #1
Ce qui est sympa aussi, c'est d'avoir une veille sur son activité, sur ses clients, de voir ce qu'on peut inventer de nouveau. Puis aussi, ne pas oublier que son vivier de clientèle, je ne sais pas pourquoi on voit bien la différence entre la France et l'Amérique du Nord, où le service, la relation clientèle, nous, chez nous, on se demande si elle existe, si les gens en ont conscience. En fait, il n'y a pas d'entretien souvent de cette clientèle. Et cette clientèle, il faut la recontacter, il faut reprendre des nouvelles. En fait, c'est vivant. C'est une matière vivante, cette clientèle. Ils ont été contents de vous, très bien, mais alors vous les avez recontactés. Ah ben non, la dernière fois, c'était quand j'ai fait ma mission. Oui, mais non, en fait. Mais consacrer du temps dans votre semaine, alors la gestion du temps aussi, on s'y intéresse beaucoup parce qu'on voit que c'est compliqué. On ne va pas faire l'agenda des personnes. Nous, on dit, c'est vous qui faites. Nous, on n'est pas votre maman ni votre papa. On n'est pas là pour... pour vous sanctionner, ni pour vous dire quoi faire. C'est à vous de déduire vous-même de ce que vous devez faire. Donc, la gestion du temps, elle est importante aussi.
- Speaker #0
Parce que vous voyez quoi comme type d'erreur sur la gestion du temps, par exemple ?
- Speaker #1
Il n'y en a pas. Il n'y a pas de gestion du temps. C'est comme ça vient. Et en fait, il y a un moment où il faut… Alors, j'aime bien dire, notamment aux femmes, je leur dis, c'est marrant parce que moi, je vois partout les routines beauté. Alors ça, la routine beauté, tout le monde en a une. Partir en vacances… c'est aussi un vrai sujet. Tout le monde s'est préparé ses vacances. Ça, ça marche super. On connaît le budget, on connaît la route qu'on va prendre, on sait où on va dormir, on sait ce qu'on va faire. Mais ça, c'est hyper bien. Mais alors, si vous pouviez faire la même chose pour votre activité, c'est-à-dire la routine beauté et puis la routine, la préparation des vacances, la même chose. C'est prendre du temps à un moment donné pour organiser les choses. Et la routine, la routine entrepreneuriale, c'est ne pas oublier de prospecter. Pas oublier de revoir ses offres, pas oublier de refaire un tour de sa clientèle dans le relation client. Et puis parce que la recommandation, ça se travaille. C'est pas juste parce que vous avez fait un truc super bien et puis vous allez être recommandé une fois. L'idée, c'est que vous soyez recommandé 20 fois, pas une.
- Speaker #0
Oui, donc vraiment bloquer du temps, s'organiser.
- Speaker #1
Alors c'est du bon sens. La plupart du temps, je me disais, oui, oui, c'est vrai que ça marche. Oui, mais ça demande la gestion du temps. Je pense qu'effectivement, il faut en parler un peu. On commence à en parler à l'UE.
- Speaker #0
Donc, la gestion du temps, ne pas écouter, on dit, on dit, ne pas créer tout de suite sa structure juridique. Est-ce qu'il y a d'autres choses vraiment à éviter au départ ?
- Speaker #1
Je pense que quand on a fait ça, on a toutes les clés en main. Et puis, lire aussi des livres choisis, ne pas faire que c'est bon. Le temps que vous passez à scroller, vous avez le temps de lire un livre entier. Donc, en fait, arrêter de scroller tout le temps, s'imposer un peu de la discipline par rapport à ça. Les réseaux sociaux, c'est extrêmement chronophage. Il faut les utiliser à bon escient.
- Speaker #0
Alors justement, utilisation obligatoire ou pas pour développer son entreprise ?
- Speaker #1
Alors, ne pas y être, c'est compliqué aujourd'hui. Ça dépend ce qu'on fait. Ça dépend ce qu'on fait. On voit encore des personnes qui n'en ont pas besoin parce que c'est une activité locale, par exemple, de proximité, où là, l'important, c'est de se faire connaître des prescripteurs. Alors là aussi, ça, c'est une chose importante. Moi, quand je parle des prescripteurs, je vois des urons s'ouvrir et me dire Mais c'est quoi un prescripteur ? Celui qui prescrit, c'est-à-dire celui qui va prescrire vos services, qui va les recommander, mais les recommander d'une certaine manière, pas parce qu'il a été client. Le prescripteur, ce n'est pas le bouche-à-oreille du client qui vous a trouvé super et qui vous recommande un pote à lui. La prescription, c'est tous ceux qui, sur le territoire, font des choses en lien avec la vôtre sur un même public, mais qui ne font pas la même chose que vous. Typiquement, je reprends ma sophrologue. Je ne sais pas si je suis inspirée par la sophrologue. La sophrologue, elle va aller voir les infirmières, les kinés, les médecins. Mais il ne faut pas avoir peur d'aller taper aux portes et de dire, voilà ce que je fais, ça peut aider certains de vos patients. Et pourquoi ? Et en quoi vous démarquez ? C'est pareil, je suis sophrologue, est-ce que je suis spécialisée sur les enfants ? Est-ce que je suis spécialisée sur les femmes d'un certain âge ? Est-ce que je suis spécialisée sur les ados ? Tout est aussi... C'est pour ça que la présentation, et dans notre formation, on insiste sur la présentation et le pitch, en fait, oral, parce que si vous commencez à raconter votre life pendant dix ans, vous avez perdu la personne en face. Il faut savoir synthétiser. Il faut savoir dire l'essentiel. Et c'est important de faire travailler les personnes. C'est pour ça que s'entraîner tout le temps, tout le temps à présenter permet de se faire son discours, puis de voir les réactions des gens. Mais les prescripteurs, c'est important aussi sur un territoire. Alors, ça peut être sur un territoire, mais ça peut être aussi des prescripteurs au niveau plus large, national, de personnes qui vont trouver que votre action est complémentaire à la leur.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Quelles sont les compétences clés à développer pour réussir à développer son entreprise ?
- Speaker #1
de la créativité et de la rigueur. Ça peut paraître paradoxal, mais les deux. Parce qu'il faut un peu s'imposer un peu de rigueur dans tout. Dans la gestion de ces documents, la rigueur. Parce qu'on n'en est plus au classeur à trous avec les anglais. Mais c'est bien dommage parce que c'était plus simple. Parce qu'aujourd'hui, je vois quand je fais des consultations, les gens ouvrent leur ordinateur. Ils me le partagent, ils cherchent un document, c'est l'enfer, c'est la jungle dans leur machine. Et commencez par avoir une règle d'indexation de ces documents, par exemple. On fait tous des playlists de musique. Aujourd'hui, ça, vous êtes super fort. Pourquoi on fait une playlist de musique ? Eh bien, pour trouver les musiques que j'aime tout de suite. Vous allez faire pareil, une playlist pour trouver le site de l'URSSAF, le site des impôts, le site de l'UE, et pas aller à chaque fois rechercher. C'est comme si vous alliez à chaque fois dans un immense carton et que vous souleviez tout pour aller chercher un truc. Il vaut mieux que le truc soit rangé sur l'étagère. c'est plus simple, on gagne du temps c'est pour ça que la rigueur elle est dans la maîtrise de son temps aussi et la maîtrise du temps elle passe par la rigueur dans l'organisation, moi je trouve que les gens sont extrêmement désorganisés alors c'est sûrement dû à ce numérique qui est hyper facile d'utilisation, on y va direct on reçoit des documents, des mails mais il faut un peu de rigueur là-dedans parce que sinon on ne trouve rien on passe un temps fou à chercher déjà et donc ça veut dire qu'il faut se dire au moment bon qui Allez, je prends X jours, je range ma machine et je décide d'une indexation. Ok, je reçois un document, je le range, en fait, le plus possible. Si c'est toutes les semaines, c'est toutes les semaines. Tout dépend des personnes et de leur manière de faire, mais en tout cas, s'imposer un petit peu ça. Et la créativité, c'est ouvrir son esprit ailleurs, en fait. Regarder tout ce qui se passe. Vous voyagez, vous partez en week-end, regardez autour de vous, regardez les messages publicitaires, regardez la manière de communiquer. ailleurs, dans d'autres domaines d'activité, inspirez-vous. Voilà, inspirez-vous.
- Speaker #0
Ça,
- Speaker #1
ça va permettre d'apporter de la nouveauté dans ce que vous faites, de refaire des messages, de refaire votre flyer. C'est un renouvellement permanent.
- Speaker #0
On a bientôt à la fin de cette interview, quels seraient les conseils, les principaux conseils que vous donneriez à quelqu'un qui aimerait se lancer ?
- Speaker #1
Le principal conseil, c'est de préparer son projet. De ne pas... zapper cette phase préparatoire et d'apprendre. Et d'accepter d'apprendre, de ne pas considérer que ces connaissances acquises dans le salariat sont suffisantes. Elles sont loin d'être suffisantes. Parce qu'il faut apprendre les compétences, piloter une entreprise, mais avant ça, pour la construire. Et c'est essentiel, si on veut que ça marche. Donc c'est vrai que le principal conseil, et puis le deuxième conseil, c'est de garder cet enthousiasme. Quand on a préparé son projet, qu'on a... on a compris comment se protéger, qu'on a compris comment notre modèle social fonctionne, qu'on a un peu revu toutes ces notions qui souvent échappent, c'est faire ça avec enthousiasme. Vraiment ne pas avoir cette boule au ventre pour aller travailler et d'être content et fier de gagner de l'argent. Et particulièrement pour les femmes.
- Speaker #0
Oui, par soi-même. Vraiment de voir le fruit de son travail.
- Speaker #1
Mais bon, il faut de l'huile de coude. Je dis souvent ça, il faut de l'huile de coude. Il n'y a pas longtemps, il y a une jeune femme qui m'a dit, mais c'est quoi l'huile de coude ? Je dis, il faut de l'huile de coude, en fait. Ce n'est pas magique. Il faut arrêter avec les influenceurs qui vous expliquent toute la journée sur les réseaux sociaux que vous allez gagner 10 000 euros par mois tout de suite sans rien faire. Ça va être magique. Non, mais ce n'est pas magique. C'est comme les placements avec des pourcentages d'intérêts fabuleux. Il faut arrêter de croire à des choses qui ne sont pas vraies. Il faut être un peu rationnel quand même. avoir un petit peu, mettre les deux pieds dans la réalité. Donc, c'est vraiment ce qu'on fait à l'UAE. Et vraiment, le conseil, c'est de prendre ce laps de temps qui n'est pas obligatoire au moment, justement, et d'y aller, de travailler son projet.
- Speaker #0
Justement, est-ce que vous avez des ressources,
- Speaker #1
des livres,
- Speaker #0
des sites internet qui peuvent vraiment aider à ça ? Alors,
- Speaker #1
il y a le site de l'Union des auto-entrepreneurs, donc union-auto-entrepreneur.com ou bref.
- Speaker #0
Tu mettrais le lien.
- Speaker #1
Moi, je me suis lancée dans l'écriture depuis 2019. J'en suis à la troisième édition, bientôt la quatrième, du livre Auto-entrepreneur, lancez-vous chez Duneau. Et puis, deuxième petit livre qui, lui, est plus pratico-pratique, notamment pour l'écosystème, c'est le guide expert du petit micro-entrepreneur, en fait,
- Speaker #0
il s'appelle.
- Speaker #1
Et lui, il donne vraiment les chiffres, en fait, tous les chiffres, toute la réglementation. C'est vraiment un outil de travail réglementaire. Et après, c'est entrer dans le programme réussite de l'UAE, où là, on vous montre un peu le chemin. Quand vous adhérez à l'UAE, c'est offert pour les demandeurs d'emploi. C'est 49 euros par an, mais c'est offert à la majeure partie des gens, puisque beaucoup sont chez France Travail. Et ensuite, vous avez, en étant adhérent de l'UAE, vous avez aussitôt une formation de trois heures qui est offerte, qui est financée par l'UAE. Elle n'est pas gratuite, elle est offerte, j'insiste. Et donc, elle est financée par l'UAE, elle a une valeur de 150 euros au CPF. Et ça vous permet tout de suite de comprendre les tenants et les apôtissants du régime, déjà. De comprendre ce qu'est l'auto-entrepreneuriat. Donc ça, c'est en trois heures. Et après, vous pouvez entrer dans le programme, donc Déclic d'entreprendre, programme de formation qui est éligible au CPF, ou dans certains dispositifs régionaux. Et là, vous rentrez en souscrivant à cette suite du programme. Là, vous bénéficiez donc des séances individuelles pour débloquer les freins, la formation avec l'équipe franco-québécoise, et puis les ateliers et les séances pour prospecter, pour apprendre à prospecter et vendre.
- Speaker #0
Ça s'étale sur combien de temps ?
- Speaker #1
Ça s'étale, alors la formation phare, c'est des clics d'entreprendre, ça dure deux semaines. Donc, c'est dix jours, deux semaines. Les séances, on va dire que sur un mois et demi. Deux mois max, un mois et demi, vous avez fait le parcours. Après, il y en a qui veulent un peu plus de temps. Il y en a qui veulent tout concentrer. C'est toujours pareil, la temporalité est différente selon les personnes. Mais c'est un programme qui fonctionne et qui apporte des résultats. C'est ça qui compte. C'est pour ça qu'on a monté ce programme. Parce qu'on a trouvé que les formations, c'est bien. Il y a des gens qui font des tas de formations. Ils n'en sortent plus, ils font des formations. Mais il n'y a pas la... conversion derrière en fait. La formation, c'est pas une fin en soi. La formation doit être entourée d'un paysage en fait qui aide à justement optimiser ce qu'on a appris.
- Speaker #0
Super. Est-ce qu'il y a une dernière chose que vous souhaitez ajouter avant qu'on se quitte ?
- Speaker #1
Rejoignez l'UAE et lancez-vous et on sera là en tout cas pour vous accompagner.
- Speaker #0
Super. En tout cas, un grand merci pour toutes ces informations que vous avez partagées. Moi, j'aime beaucoup. Je vous avais rencontré au Salon Go Entrepreneur, mais j'aime beaucoup votre franc-parler. En tout cas, vous dites les choses, elles sont pragmatiques, simples, efficaces. Je trouve que c'est intéressant de sortir du mythe parfois qu'on peut...
- Speaker #1
Sortir de la complexité, sortir de dire aux gens qu'ils ne sont pas capables. Ce n'est pas vrai. Il faut arrêter un peu avec ça aussi, de dire qu'il y a des sachants sur des estrades et puis il y a les autres. Non, il n'y a pas les autres et des sachants. Il y a tout le monde et sachant de sa propre histoire et de sa propre expertise. Donc, c'est ça qu'il faut valoriser. Il faut arrêter de dire qu'il y a deux mondes. Il y a un monde où, logiquement, on aimerait bien être un peu plus tous ensemble et dans la coopération. Mais l'entrepreneuriat permet ça. La rencontre des... Moi, j'adore les formations. Il y a des gens de toute classe sociale, de tout bord politique. Et on n'est pas là pour ça. On est là vraiment pour... pour se concentrer sur le projet de chacun. Et l'échange est magique. Moi, quand j'ai dans des sessions des jeunes de 18-20 ans et puis des retraités de 60 ans, c'est magique. Parce qu'il y a quand même un fossé générationnel. Mais il y a un point commun. On lance son projet et c'est extraordinaire. Super.
- Speaker #0
Eh bien, un grand, grand merci en tout cas.
- Speaker #1
Merci pour tout ça.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a... inspirer et apporter des clés précieuses pour avancer dans votre projet de reconversion. Si vous l'avez trouvé utile, n'hésitez pas à vous abonner à Ma Révolution Pro, à laisser une note 5 étoiles et à partager ce podcast avec ceux qui pourraient en bénéficier. Pour approfondir votre réflexion, n'oubliez pas de télécharger gratuitement votre livret d'exercices disponible dans la description. Et si vous avez envie d'aller plus loin, visitez mon site marevolutionpro.com pour découvrir comment je peux vous accompagner dans votre envie de changement. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. Alors d'ici là, continuez à explorer et à vous rapprocher du métier qui vous correspond vraiment. Il n'est jamais trop tard pour créer la vie professionnelle dont vous rêvez.