Speaker #0Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, coach professionnel et consultante. en bilan de compétences. Ma mission, vous aider à trouver le job qui vous correspond vraiment. Alors si vous êtes prêt à passer à l'action dès maintenant, vous pouvez télécharger gratuitement votre livret d'exercice pour vous poser les bonnes questions. Le lien se trouve dans la description de cet épisode. Je vous souhaite à présent une excellente écoute. Aujourd'hui, je vais vous emmener dans une histoire très personnelle, celle de ma... Quête de sens, remplie de doutes, de détours et d'incertitudes. L'histoire de mon cheminement, des moments où je me suis perdue et de la façon dont j'ai finalement trouvé ma véritable voie en devenant coach professionnel. Alors si vous vous sentez vous aussi un peu égaré dans votre vie professionnelle ou en recherche de sens, et bien peut-être que cette vidéo va résonner particulièrement avec vous. Aujourd'hui je suis coach professionnel, consultante en bilan de compétences, mais avant ça, disons que mon parcours a été... tout sauf linéaire, et j'ai passé une très grande partie de ma vie professionnelle à me chercher. Alors depuis toute petite, j'avais une envie profonde, celle d'écouter les gens. Alors venant d'une famille de médecins, ma mère était médecin, mon grand-père était médecin, je me suis moi aussi longtemps projetée dans cette voie-là et je voulais devenir psychiatre. C'était évident pour moi qu'après le bac, je ferais médecine. Sauf que je n'ai jamais aimé la bio, je n'ai jamais été très intéressée par le corps humain, le fonctionnement du cœur humain. Alors, quand il a fallu finalement s'inscrire en médecine et envisager ce parcours de dix années d'études pour à la fin exercer le métier qui me plairait, honnêtement, j'ai calé et je n'y suis pas allée, en fait. Sauf que je me suis retrouvée complètement perdue. Pendant tout le lycée, je m'étais projetée dans ces études de médecine et là, je ne savais absolument plus quoi faire. Alors, mon frère qui était lui en fac de sciences éco, il m'a dit, mais écoute, t'aimes les maths, viens faire sciences éco, tu vas voir, si t'aimes les maths, ça va te plaire. Alors, comme je ne savais pas du tout quoi faire, bah... J'ai suivi son conseil et me voilà atterrir en première année de fac de sciences éco et de gestion. Et effectivement, quand on aime les maths, ça se passe bien. Mais alors, moi, je n'aimais pas du tout mes études. Il y a évidemment des choses que j'ai appréciées plus que d'autres, mais globalement, la fac d'économie ne m'a jamais particulièrement intéressée. Mais comme je ne savais pas quoi faire d'autre, j'ai continué. Et puis, au fur et à mesure, j'ai eu l'envie de devenir journaliste. Là encore, pour écouter les gens, mais avec l'idée de raconter finalement leur parcours. À l'époque, j'étais une grande fan des émissions de témoignages. J'adorais écouter les gens, écouter leur parcours, leurs témoignages. Je m'endormais très régulièrement le soir avec les émissions de libre antenne. Je me projetais bien dans ce métier de journaliste et j'ai commencé à m'investir dans ce projet. J'ai commencé à travailler en parallèle de mes études. En deuxième année de fac, j'ai été correspondante locale de presse au journal Ouest France, où j'ai rencontré d'ailleurs mon mari à l'époque. avec qui je suis toujours. Et j'ai commencé à préparer les concours des écoles que j'ai passés en fin de maîtrise. Seulement, j'ai obtenu les écrits, mais je n'ai pas obtenu les oraux. Et en fait, mon mari, qui lui était un jeune journaliste passionné par son métier, tout fougueux, tout fou, passionné par ce qu'il faisait. Et en fait, quand je le voyais, je me disais, moi, je ne ressens pas les mêmes choses que toi. Moi, j'étais à l'époque très timide, très introvertie. assez stressée par pas mal de choses. Et en fait, je ne me voyais pas du tout dans la durée faire ce métier. Et je me suis dit, ben non, en fait, ce n'est pas ça que je vais faire. Et donc là, je me suis retrouvée à nouveau complètement paumée en fin de maîtrise. En voie de secours, je m'étais inscrite dans un DEA d'économie si je n'avais pas eu les concours. Donc, c'est ce que j'ai fait. Je suis allée dans ce DEA. Aucun intérêt. Enfin, vraiment, moi, ça ne m'a pas plu. Et donc, je me sentais toujours aussi paumée sur, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? professionnel. Et donc j'ai essayé de tisser des liens finalement entre les choses que j'aimais. J'étais toujours attirée par cet univers des médias, j'avais fait cette fac d'économie. Donc j'ai essayé de voir s'il n'y avait pas des choses qui pouvaient relier les deux. Ok, je ne voulais pas travailler comme journaliste, mais peut-être qu'il y aurait des métiers finalement en arrière-plan derrière qui pouvaient être intéressants. Et donc j'ai trouvé un premier stage à la régie publicitaire du groupe RTL, où là j'étais chargée de placer des spots publicitaires au meilleur endroit pour que les marques, les annonceurs aient le plus d'écoute. de possible. Et puis, j'ai enchaîné derrière avec un CDI, dans une agence média où là, j'étais chargée d'acheter de l'espace publicitaire radio pour des annonceurs. Très vite, en fait, ça a manqué de sens. Je ne voyais pas l'intérêt d'acheter, de négocier avec les régies des spots pour que les grandes marques aient le plus d'audience possible pour leur publicité, pour qu'elles puissent vendre le plus de produits possibles. Ça n'avait pas beaucoup d'intérêt et pas beaucoup de sens pour moi. Et puis, mon mari, à l'époque, était journaliste en région. Il était en Normandie. Et donc, on était séparés. Moi, j'étais seule à Paris, dans un métier qui ne me plaisait pas. À un moment donné, j'ai dit stop. je ne vais pas continuer comme ça. Donc, j'ai démissionné et je l'ai rejoint là où il était. Et là, grâce à un ami de mon frère, j'ai trouvé un poste dans une banque, une grande banque qui était à l'époque très agressive commercialement. Et sans vouloir caricaturer de beaucoup, en gros, plus les gens étaient idiots, plus on pouvait leur vendre de produits, plus on était censé être content. Et moi, très vite, je me suis dit non, ça, ça ne va pas être possible pour moi. Je me suis retrouvée très vite en dissonance de valeurs. Et... Et heureusement, je suis tombée enceinte assez rapidement, en fait, après ma prise de poste, ce qui fait que je n'y suis pas retournée après mon congé maternité. Et là, j'ai fait le choix de rester quelques années à la maison pour m'occuper de mon fils. J'avais mon mari qui travaillait beaucoup, on a aussi pas mal déménagé, donc toujours pour son métier. Et j'ai pu prendre ce temps pour continuer à me poser toutes ces questions de mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Et donc, j'ai continué à me poser beaucoup, beaucoup de questions sur le sens, la place que je voulais avoir. La vie professionnelle, pour moi, j'ai toujours senti que c'était quelque chose qui allait être hyper important. J'avais vraiment envie de m'investir, de m'engager dans quelque chose. Mais j'avais très peur, en fait, de me tromper de direction. Et en fait, j'ai l'impression que plus j'avais peur de me tromper, plus je me trompais, en fait. Et ce qui était dur, c'est que j'avais ce sentiment que je n'arriverais jamais à me réaliser. J'avais l'impression de sentir en moi un potentiel, que j'avais des choses à exprimer, à faire, une énergie que j'avais envie vraiment de mettre dans quelque chose. Mais je ne savais absolument pas où ni comment exprimer cette énergie. Alors bien sûr, j'avais une idée à la minute. J'ai envisagé des tonnes de métiers possibles, de devenir naturopathe, diététicienne. Je me suis même inscrite à un moment donné au BTS à distance du CNED. Le projet a duré trois semaines. Et puis, à un moment donné, je me suis retrouvée passionnée par les livres de Marie Kondo. Alors, j'ai vidé la moitié de ma maison. Et puis, je voulais faire pareil chez les gens. Donc, je voulais devenir coach en rangement. À un moment donné, j'ai même envisagé d'ouvrir une boulangerie au Japon. J'adorais le pain. J'adorais le Japon. Je me suis dit, on va mixer les deux. Mais en fait, je n'allais pas vraiment au bout de toutes ces idées. Très vite, je me mettais des barrières. Ou peut-être que je sentais que c'était, voilà, peut-être tout simplement pas encore le bon projet. Et pareil, je ne sais pas combien de fois j'ai voulu m'inscrire en fac de psycho à distance. Et puis, il y a toujours quelque chose qui me retenait. En fait, à l'époque, ce que j'aurais dû faire, clairement, c'est un bilan de compétences. Seulement, j'étais un peu isolée. J'étais maman au foyer, je ne voyais pas beaucoup de monde, je n'étais pas dans ce monde de l'entreprise. Je pense qu'à l'époque aussi, le bilan de compétences était peut-être moins démocratisé qu'aujourd'hui. En tout cas, on en entendait moins parler. Il n'y avait pas ce financement aussi par le CPF. Et en fait... Voilà, moi, je ne savais même pas que ça existait. Et donc, je suis restée comme ça, un peu toute seule avec mes questions. Et puis, mon fils est commencé à rentrer à l'école, à l'école maternelle. Et donc, comme j'avais le temps, j'allais le chercher, évidemment, à la sortie de l'école. Et puis, j'ai commencé à accompagner. Dès que la maîtresse avait besoin, je me portais volontaire. Et puis, j'ai commencé à regarder ce qu'elle faisait. Je la voyais avec les élèves. Et je me disais, tiens ! C'est sympa son métier d'éveiller les enfants, de leur apprendre à lire, à écrire. En plus, mon fils était vraiment dans une super école, ils étaient trois classes avec des enseignants super, vraiment quelque chose comme ça de très familial. Je me suis dit, peut-être que là, je me sentirais enfin utile, ça aurait du sens d'être au contact des enfants, de leur apprendre plein de choses, de les aider à s'éveiller. Et je me suis dit, tiens, pourquoi tu ne deviens pas enseignante toi aussi ? Et donc, je me suis lancée dans ce projet, mais là aussi... sans vraiment le vérifier, sans vraiment le valider. Alors j'ai passé le concours à l'époque qui était en candidat libre. Et puis finalement, au bout d'un an, je me suis retrouvée dans une classe à enseigner. Et là, c'est assez particulier parce qu'honnêtement, ça s'est toujours très bien passé. J'ai toujours eu des enfants plutôt mignons, des parents sympas. J'ai rencontré des collègues, d'autres enseignants passionnés par ce qu'ils faisaient, très sympas. Mais moi, en fait... Très vite, tout de suite, j'ai su que je n'étais pas à ma place. Comme si j'avais infilé le mauvais costume dans une pièce de théâtre et que je m'étais trompée de rôle, en fait. Seulement, j'avais passé ce concours, j'avais travaillé pour, aujourd'hui j'étais fonctionnaire, je gagnais ma vie, j'avais un revenu, ce qui n'était pas le cas quand j'étais au foyer. Et donc, revenir en arrière, faire encore autre chose, ça a été assez compliqué. Et donc, j'ai mis un certain temps à partir, à quitter cette situation. Donc, j'ai continué à me poser évidemment beaucoup, beaucoup de questions, toujours les mêmes. Mais qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ? Mais où est ta place ? Et voilà, je me disais, mais si tu pars, si tu quittes l'éducation nationale, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu as déjà réfléchi mille fois à cette question, tu as été à la maison pendant tant de temps et finalement, tu n'as pas trouvé. Et donc, est-ce que tu ne dois pas un peu te forcer à aimer ce que tu fais, à t'engager dedans, arrête de te poser toutes ces questions ? Honnêtement, je n'y arrivais pas, en fait. Je n'y arrivais pas à me résigner, je n'y arrivais pas à me forcer. Je me mettais aussi beaucoup de blocages. J'avais peur de ce que pourraient penser les autres si je partais. Je me disais... qu'on allait me traiter de girouette. Oui, ça fait trois fois que tu te reconvertis, tu n'es toujours pas bien. D'ailleurs, il y a même certaines personnes qui m'ont dit tu ne seras jamais heureuse dans ta vie professionnelle. Et puis, j'avais peur qu'on me prenne pour une enfant gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut, qui change d'avis tout le temps. Honnêtement, je n'étais pas très à l'aise finalement avec aussi ce regard des autres, ce qu'on allait pouvoir me renvoyer. Et donc, j'ai continué à enseigner pendant six ans, tout en continuant à être... de pas bien, elle me posait toutes ces questions, mais honnêtement, en voyant pas clair, parce que là encore, je ne prenais pas le temps finalement de poser les choses parce que, voilà, si j'avais fait un bilan de compétence à ce que je vous ai dit, j'aurais vu très naturellement que ce métier-là n'était pas fait pour moi et j'aurais mis plus rapidement que ça des mots sur pourquoi ce n'était pas fait pour moi. Et aussi naturellement, je pense que tous les métiers autour de l'accompagnement, des métiers autour desquels je tournais, m'auraient davantage convenu. Et puis un jour, je suis tombée malade. Donc on a passé cinq années en Bretagne et puis on est rentré sur Paris. Mon mari était muté. Et puis au mois de janvier, je me suis retrouvée avec une grosse, grosse angine. Ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas retrouvée malade comme ça. Mais vous savez, une de celles qui cloue au lit avec 42 fièvres, les frissons, les courbatures. Et en fait, j'ai passé la semaine à regarder une série un peu légère, d'où j'ai oublié le nom, mais que j'avais adoré sur le moment. On est dans un état comme ça, semi-comateux. Et là, en fait, c'est mon corps qui m'a dit stop. Alors, je n'étais pas du tout en burn-out, ce n'est pas ça, mais juste mon corps a dit stop, je ne veux plus y retourner, il va falloir que tu fasses quelque chose. En fait, j'avais 36, 37 ans et je voyais ma vie passer devant moi et j'avais l'impression de passer complètement à côté, en fait. Je me dis, mais tu vas continuer comme ça jusqu'à quand ? Jusqu'à tes 50 ans ? Jusqu'à la retraite ? Et non, ce n'était pas possible, il fallait que je change quelque chose. Et donc là, j'ai pris le taureau par les cornes et j'ai dit ok. Il va falloir que je prépare un plan. Là, j'ai appelé mon frère. Lui, il a son entreprise de gestion de patrimoine. Et je lui dis, s'il te plaît, embauche-moi. Trouve-moi un poste dans ta boîte. Mais il faut que je parte de chez moi. Alors, mon frère a été un peu mitigé. Il m'a dit, mais écoute, tu as travaillé en banque. Ça ne t'a pas plu. Il n'y a aucune raison que ce que moi, je fais, te plaise davantage aujourd'hui. Et je lui dis, mais si, mais si, mais si. J'essayais de le convaincre comme ça. Parce qu'à l'époque, je me dis, de toute façon, ça ne pourra pas être pire. Donc, n'importe quoi. Je lui avais juste besoin d'avoir un projet, d'avoir une direction pour m'aider à sauter le pas, à sauter le cap de cette transition que je n'arrivais pas à faire tant que je n'avais pas un projet derrière moi. Et donc, je l'ai convaincu, il a fini par m'embaucher en CDD. Et ça, ça m'a donné l'élan de démissionner de l'éducation nationale en me disant, je ne pars pas pour rien, j'ai un projet, je vais faire quelque chose. Alors, je me suis beaucoup auto-convaincue. J'étais très autoconvaincue par mon propre discours. Mais en fait, une fois que j'ai été sortie de l'école, très vite, j'ai découvert le coaching. En fait, j'ai découvert un ami à moi se faisait coacher. J'ai découvert ce que c'était. Moi, ça faisait pas mal d'années que je tournais autour. Je voyais les gens sur Instagram, les coachs qui me donnaient très envie, qui m'attiraient. Mais moi, je me disais, mais en fait, t'es qui toi ? T'es tellement mal dans ta vie. À qui tu vas donner des conseils ? À qui tu vas expliquer la vie alors que toi-même, t'arrives pas finalement à t'en sortir ? Mais en fait, j'ai découvert que coach, c'était un métier. qu'il y avait des formations professionnelles pour ça. Et là, je me suis dit, s'il y a des formations, je vais me former, tout simplement. Et donc, c'est ce que j'ai fait. J'ai intégré une école de coaching à la rentrée suivante et j'ai commencé à apprendre ce métier formidable. Je me suis également formée dans la foulée au bilan de compétences avec le cabinet Sunnyside. Et puis, je me suis formée à tout un tas de pratiques. À l'époque, j'ai quand même eu une boulimie de... d'envie d'apprendre toutes ces choses qui me passionnaient. Je me suis formée en PNL, à la thérapie systémique, à l'hypnose aussi un peu plus tard. Et en fait, c'est tout un nouveau monde qui s'est ouvert devant moi et ça a été vraiment une révélation. Je ne me suis jamais sentie aussi enthousiaste, aussi bien qu'à cette époque où je plongeais dans toutes ces nouvelles matières qui m'avaient toujours intéressée, toujours passionnée. Ce qui était chouette aussi, c'est que je rencontrais enfin des gens qui étaient... passionnés par les mêmes choses que moi, qui s'intéressaient aux mêmes choses que moi. Et donc, c'était vraiment une période assez géniale. Et donc, aujourd'hui, ça fait cinq ans que j'ai fondé, que j'ai créé ma Révolution Pro, et où j'accompagne des gens qui, finalement, traversent ce que moi, j'ai traversé. Et aujourd'hui, je peux le dire que je me sens pleinement à ma place, dans un métier où je me sens utile, qui a du sens, parce que je sais à quel point ça peut être difficile d'être malheureux dans son travail. Et finalement, avec le recul sur mon parcours, parcours. J'ai comme ça expérimenté pas mal de choses, testé quelques métiers différents. C'est intéressant de voir qu'aujourd'hui, finalement, j'ai réussi à réunir pas mal de choses que j'aime dans mon activité, puisque j'accompagne les gens. Je passe une grande partie de mes journées à écouter les gens, ce que j'ai finalement toujours voulu faire. Mais à côté de ça, mon intérêt pour les médias, finalement, que j'ai toujours regardé, je le nourris aujourd'hui à travers le podcast, à travers cette chaîne YouTube. Les invités aussi que j'interview, mon goût pour la transmission, pour le partage que j'avais mis dans l'éducation, finalement aujourd'hui je le retrouve dans la formation puisque je suis aussi formatrice. Et donc j'ai pu comme ça rassembler un petit peu tous les fils rouges de mon parcours en créant finalement ma propre activité professionnelle que je peux faire finalement évoluer aussi au gré de mes envies et de mes intérêts. Et donc, le message que je voudrais que vous reteniez, c'est qu'il n'est jamais trop tard pour se poser les bonnes questions. Il n'est jamais trop tard pour se reconvertir, pour trouver sa place. Alors, évidemment, je ne dis pas que tout est possible à tous les âges, dans tous les contextes, toutes les situations. Non, on ne va pas se mentir. Peut-être que selon votre contexte personnel, ça peut être évidemment plus difficile que dans d'autres, c'est sûr. Moi, c'est vrai que j'ai eu mon mari qui m'a toujours soutenu toutes ces années, ma famille. aussi qui m'a aidée et sans eux, j'en serais sans doute pas là. Mais je sais aussi parfois, parce que moi-même, je m'en suis mise ou que je vois mes clients autour de moi, on se met parfois un certain nombre de barrières, de limites. On s'imagine un certain nombre de choses qui ne sont pas possibles alors qu'en fait, quand vraiment on prend le temps de regarder autour de soi, d'explorer les choses, de les regarder concrètement, on s'aperçoit qu'on peut avoir bien plus de marge de manœuvre. qu'on imagine. Et quand on est vraiment motivé par un projet, on est prêt aussi à supporter un certain nombre de choses, à relever un certain nombre de défis. Moi, clairement, développer mon activité de coaching, ça n'a pas été simple au départ. Beaucoup de gens ont des a priori déjà sur ce métier. On me confondait toujours avec le métier de coach sportif. On me disait mais t'es coach de quoi ? Les gens ne savent pas trop. Le métier de coach est un peu galvaudé. On le met un peu à toutes ses sauces. Donc, à chaque fois, il a fallu que je réexplique ma démarche. Il a fallu aussi que je me fasse ma clientèle, donc que je communique beaucoup, que j'aille vers les autres. Moi qui finalement étais assez introvertie, assez discrète, ce que j'ai pu vous dire, il a fallu aussi que j'apprenne à me mettre en avant pour communiquer sur mon activité. Et finalement, je me suis aperçue qu'aller dans la direction qui était faite pour moi, ça m'a permis vraiment de m'épanouir, de m'ouvrir, de me révéler. Et ce qui est intéressant, c'est que les autres, mes proches, même des personnes que je connaissais moins bien, l'ont remarqué. Et en fait, quand il me dit Ah, c'est fou, t'as changé, ça se voit que t'es vachement épanouie et vraiment, ce que je veux dire par là, c'est que quand on fait ce qu'on aime, ça se voit en fait, on se sent bien, et on peut vraiment exprimer tout son potentiel. Voilà, j'avais envie de partager avec vous mon parcours aujourd'hui, à la fois pour que vous puissiez mieux me connaître, et puis aussi pour vous montrer que les chemins ne sont pas tous linéaires, que trouver sa voie, ça prend parfois du temps. Alors voilà, si vous vous sentez vous aussi dans la même situation dans laquelle j'étais il y a quelques années, une situation où on se sent coincé, où on a l'impression d'être complètement paumé, d'être dans le flou, n'hésitez pas à prendre du temps pour vous. pour vous poser les bonnes questions. Quels liens vous pouvez tisser entre toutes les choses que vous aimez faire ? Quels sont les fils rouges de votre propre parcours professionnel ? Je vous invite aussi à écouter votre intuition, à écouter ces petits signaux, ces petites voix qui vous parlent et qu'on a tendance à étouffer par peur, par peur de faire des mauvais choix, par peur de se tromper, par peur d'échouer, par peur du regard des autres, par peur de l'insécurité que ça pourrait créer. Voilà, écoutez votre intuition et puis aussi n'hésitez pas à aller valider votre projet en faisant des enquêtes métiers, en allant rencontrer des professionnels. Parce que parfois, on peut idéaliser certains métiers, mais à l'inverse aussi, parfois on peut avoir des a priori négatifs sur un métier ou se mettre des limites, des barrières, des contraintes. Imaginez certaines choses qui ne correspondent pas en fait tout à fait à la réalité. Donc, confrontez ! Restez pas seuls avec vos idées, mais confrontez-les au marché, à la réalité, pour voir vraiment quel est le métier qui est fait pour vous. Voilà, il n'est jamais trop tard pour s'épanouir dans sa vie professionnelle. Et la vie, à mon sens, est bien, bien trop courte pour passer à côté de ce qu'on a envie de faire. Alors, donnez-vous la permission, l'autorisation d'être heureux, épanoui dans votre vie professionnelle. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a inspiré et apporté des clés précieuses pour avancer dans votre projet de reconversion. Si vous l'avez trouvé utile, n'hésitez pas à vous abonner à Ma Révolution Pro, à laisser une note 5 étoiles et à partager ce podcast avec ceux qui pourraient en bénéficier. Pour approfondir votre réflexion, n'oubliez pas de télécharger gratuitement votre livret d'exercices, disponible dans la description. Et si vous avez envie d'aller plus loin, visitez mon site marevolutionpro.com pour découvrir comment je peux vous apporter des conseils. accompagner dans votre envie de changement. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. Alors d'ici là, continuez à explorer et à vous rapprocher du métier qui vous correspond vraiment. Il n'est jamais trop tard pour créer la vie professionnelle dont vous rêvez.