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LA NUTRITION THÉRAPEUTIQUE AVEC DRE ALEXANDRA ALBERT | E004 cover
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Ma santé pour la vie

LA NUTRITION THÉRAPEUTIQUE AVEC DRE ALEXANDRA ALBERT | E004

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57min |20/03/2025
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Ma santé pour la vie

LA NUTRITION THÉRAPEUTIQUE AVEC DRE ALEXANDRA ALBERT | E004

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57min |20/03/2025
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Description

Aujourd'hui mon invitée est la rhumatologue, Dre Alexandra Albert. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins.  


La Dre Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec-Université Laval pendant 8 ans. Elle pratique maintenant à la Clinique Multidisciplinaire de Neuville en plus de collaborer avec l’équipe de pneumologues de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec.  

Depuis les 7 dernières années, elle intègre dans sa pratique « les changements des habitudes de vie », en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine : Autoimmune Paleo protocol, the Wahls protocol, certification in Nutritionnal Pain Management, Therapeutic Food Plans de The Institute for Functionnal medicine.

À la toute fin de notre discussion, Dre Albert nous parle de SOS Cuisine. Voici le lien: https://www.soscuisine.com/?lang=fr

Bonne écoute !
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Transcription

  • Speaker #0

    Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Franqueur, coach santé. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. Je sais que ça fait cliché de dire ça, mais n'importe quoi. qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute ! Aujourd'hui, mon invitée est la rhumatologue Dr. Alexandra Albert. Je l'avais entendue une première fois dans une journée de formation et je me suis dit que ce serait vraiment important que tu entendes ce qu'elle a à dire. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins. La Dr. Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec, Université Laval, pendant huit ans. Elle pratique maintenant à la clinique multidisciplinaire. de Neuville, en plus de collaborer avec l'équipe de pneumologues de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Depuis les sept dernières années, elle intègre dans sa pratique les changements des habitudes de vie, en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine, le Autoimmune Paleo Protocols, le Walsh Protocol, Certification in Nutritional Pain Management, Therapeutic Food Plan Institute for Functional Medicine. À la toute fin de notre discussion, Dr. Albert nous parle de SOS Cuisine. Tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute ! Bonjour Alexandra, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Ça me fait vraiment plaisir, Eugénie. Merci pour l'accueil, pour l'invitation de parler de monde. De mon dada clinique.

  • Speaker #0

    Oui, ton dada clinique, puis je trouve ça vraiment intéressant, ton dada clinique. Moi, j'ai eu la chance de t'entendre dans le cadre d'une formation au Centre Axis. Toi, tu es rhumatologue de métier, de formation et de métier. Qu'est-ce qui t'a amenée à t'intéresser à l'alimentation et à inclure ça dans ta pratique ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que la vocation de médecin, c'est une deuxième vocation. J'ai fait de la recherche avant. à la recherche fondamentale, maîtrise doctorat. Et je ne le sais pas, des fois, l'univers fait des choses un peu pour nous amener sur une certaine voie. Et déjà à l'époque, vraiment sans lien avec mon projet de recherche, j'ai été mise au fait des travaux de docteur signalé, docteur Kousmine. Et j'avais un collègue de travail qui souffrait de spondylite en chilozante. Déjà, c'était quelque chose qui... qui m'interpellaient parce que le docteur signalait dans ses ouvrages, travaillait à diminuer l'inflammation chez les gens atteints de spondylite tranquillosante, mais aussi plein d'autres maladies auto-immunes. Et puis, la situation de ce collègue-là m'interpellait. J'avais acheté les livres, je les ai lus, j'y ai passé, et c'est amélioré. Ça a semé la graine de deux intérêts chez moi, c'est-à-dire le traitement. ou la prise en charge des maladies inflammatoires, parce qu'à l'époque, je ne m'occupais pas de maladies inflammatoires, alors j'étais en recherche fondamentale. Puis l'autre graine, c'était la prise en charge, bien, pas la prise en charge, mais l'amélioration des conditions inflammatoires avec l'alimentation, dont le Dr Segnalet avait publié quelques ouvrages. Donc, ça vient de là, mon intérêt, mais aussi au fur et à mesure de la pratique, on vient rapidement, plusieurs... Avec nos patients, on vient saturé de solutions, on vient à bout de nos outils, de notre coffre à outils. parce que si on se limite seulement aux interventions médicamenteuses, ça arrive souvent qu'on rencontre rapidement le goût de l'efficacité de ça. Puis ça ne répond pas à tous les besoins. Il y a des patients chez qui le co-défense secondaire avec la médication, il y a d'autres patients qui n'en veulent juste pas de la médication, il y en a d'autres pour qui la médication ne fait pas ou ne fait plus. après plusieurs échecs. Donc, qu'est-ce qu'on fait avec ces patients-là ? C'est dans ces situations-là où on cherche d'autres outils. Puis, au fur et à mesure de ma pratique, il y a des patients qui, eux-mêmes, ont fait des démarches sans m'en parler. Et puis, ils me mettent au fait, écoute, docteur Albert, j'ai retiré tel ou tel aliment, j'ai changé ci ou ça dans mon alimentation, puis je me rends compte que ça me fait vraiment du bien. Moi, je suis aux premières loges pour regarder, voir et mesurer les améliorations. À un moment donné, ça nous interpelle parce qu'il y a deux, trois, dix patients qui s'améliorent. On dit, OK, il y a vraiment quelque chose là. Alors, pourquoi pas explorer ? Pourquoi pas, moi, aller prendre l'information, aller prendre une formation aussi. Parce que les formations sur le sujet se donnent, comme tu peux le savoir, pas au Québec, mais à l'extérieur, en Europe, aux États-Unis. Alors, c'est ce qui fait que... que de fil en aiguille, aujourd'hui, j'applique avec mes patients depuis environ sept ans des approches de nutrition thérapeutique dans mes cliniques pour les patients qui le veulent.

  • Speaker #0

    De quoi on parle quand on parle de nutrition thérapeutique ? Bon, on pense vite, vite, on pense souvent au cétogène, mais il n'y a pas que ça. Donc, toi, comment tu conçois cette nutrition thérapeutique ?

  • Speaker #1

    Pourquoi je l'appelle nutrition thérapeutique ? C'est qu'on veut aller plus loin que le Guide alimentaire canadien. Pour le nommer, qui s'est beaucoup bonifié dans les dernières années, ce Guide alimentaire que j'estime, je trouve que c'est une approche qui est fondée sur des bonnes évidences pour garder les gens en santé quand ils sont en santé. Quand les gens sont devenus malades, surtout les gens que moi je traite en clinique, donc c'est des gens qui sortent de fibromyalgie, d'arthrose, d'arthrite implanatoire, de maladies au trivium, souvent, leur situation est dépassée, est plus grave ou ancrée ou dépassée. Ces gens-là vont avoir tenté souvent le guide alimentaire canadien sans succès. Quand je parle d'approche de nutrition thérapeutique, c'est d'aller plus loin. À quoi on fait référence ? En médecine, c'est jamais one size fit all. Tout le monde est différent. Même pour quelqu'un qui souffre de fibromyalgie ou quelqu'un qui souffre d'arthrose, il se peut que la façon d'approcher diffère un petit peu, mais il y a quand même des grands lignes. Alors, plutôt que de nommer une approche thérapeutique, j'aime bien découper en deux grands segments les approches que je propose. Il y a un premier volet qui est plus une approche, on va dire, faible en glucides pour... renverser ce qu'on va appeler syndrome métabolique, obésité, diabète, parce que cet état-là, ce sont des états qui, quitter de l'inflammation, quand on adresse cette source inflammatoire-là qui est le surplus de poids, la résistance à l'insuline, l'intolérance au sucre, eh bien, la douleur va s'améliorer. Puis l'autre approche qui est beaucoup plus santé, d'épurer les aliments inflammatoires, donc d'enlever les aliments qui peuvent créer de l'inflammation à même l'intestin, le microbiote intestinal. Et ça, c'est une grande approche que je vais réserver pour les patients qui sont plus inflammatoires, auto-immuns. Je vais nommer les traumatohides, les maladies auto-immunes dans la famille du lupus, la spirodermie, le syndrome de Chaucrin. Je le mentionne parce que peut-être dans ta clientèle qui écoute. vont se reconnaître.

  • Speaker #0

    Mais c'était ma question, comment, parce que maladies auto-immunes, j'essaie de faire le lien, de comprendre le lien entre les maladies auto-immunes et la rhumatologie que tu pratiques.

  • Speaker #1

    Les maladies qu'on traite en rhumatologie, c'est surtout les maladies inflammatoires et auto-immunes. Dans la case maladies inflammatoires, en fait, les maladies auto-immunes créent de l'inflammation, mais il y a des conditions qui ne sont pas nécessairement auto-immunes et qui sont aussi inflammatoires, je vais nommer l'arthrite. thiauriasique, je vais renommer la spondylite en kilosangles, la goutte. Il y a certaines formes, l'arthrite rhumatoïde, on peut la mettre dans les deux cases, inflammatoire et auto-immune aussi. Et dans la case auto-immune, en plus de l'arthrite rhumatoïde, les maladies variées, les maladies qui débloquent des anticorps ou que le système immunitaire se met à reconnaître leurs propres tissus, leurs propres organes, souvent pas seulement les jointures, mais aussi ça peut être la peau, les poumons,

  • Speaker #0

    la thyroïde,

  • Speaker #1

    les reins, la thyroïde, les yeux. Ça peut toucher essentiellement tous les organes, y compris les yeux.

  • Speaker #0

    Ah, les yeux, c'était pas au courant pour les yeux.

  • Speaker #1

    Mais tous les organes.

  • Speaker #0

    Ok, bon.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le rheumatologue en traite plus des maladies auto-immunes ? Il y a plusieurs de ces conditions-là qui viennent aussi avec l'arthrite inflammatoire. Ça se recoupe. C'est pourquoi beaucoup de rheumatologues vont traiter beaucoup de maladies auto-immunes. Mais celles qui ne toucheront pas, les jointures. Par exemple, la maladie qui touche la thyroïdite ou la maladie de Grace, ça ne donne pas de douleurs inflammatoires et articulaires. ce sera seulement l'endocrinologue qui va le traiter. Il ne passera pas dans ma clinique.

  • Speaker #0

    OK, je comprends. Donc, d'un côté, les enjeux, problèmes métaboliques, et de l'autre côté, les problèmes d'auto-immunité. Oui. Tu as créé un petit document qui s'appelle « Grand principe alimentaire pour réduire l'inflammation et bonifier la santé de l'intestin » . C'est devenu, d'une certaine façon, ma Bible, parce que je trouve vraiment... J'en parle à mes clientes, à mes clients. Je trouve que c'est vraiment bien résumé et c'est simple. Parce que souvent, on pense à des affaires tellement compliquées, alors que toi, ce que tu amènes là-dedans, c'est de la simplicité. Est-ce que tu pourrais nous présenter, bon, il y a plusieurs, il y a huit éléments dans tes grands principes. J'aimerais ça qu'on les passe un par un. Donc, le premier, c'est cuisiner vos repas.

  • Speaker #1

    Oui, merci de les mentionner parce que bien que je l'ai conçu, et c'est pas que j'en oublie. Oui, dans l'ordre, c'est bien gentil. Puis, ces grands principes-là, c'est des grands principes que tout le monde, y compris les nutritionnistes, vont adhérer. Pourquoi cuisiner, c'est un des grands principes ? Bien, parce que quand quelqu'un contrôle la matière première, les ingrédients qu'ils mettent dans leur recette, bien, on sait ce qu'on met dedans. On sait la quantité de sel, la quantité de sucre. Et puis, on a moins tendance à manger des aliments transformés lorsqu'on les cuisine soi-même. Déjà, c'est un pas vers la santé que de cuisiner soi-même les aliments. Et ça n'a pas besoin d'être compliqué. Une source de protéines, deux portions de légumes, une petite portion de féculents, grains et céréales non transformés, ça fait le travail.

  • Speaker #0

    Ton deuxième principe, d'ailleurs, c'est réduire les glucides. Donc, ce n'est pas éliminer les glucides, c'est réduire les glucides. Est-ce que c'est vrai pour les deux catégories ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai pour les deux catégories. En fait, je vais donner le point de référence, le point de départ en rhumatologie. On voudrait tout le monde partir, les gens, sur la diète méditerranéenne. Combien de glucides par jour un Américain, un Nord-Américain moyen mange ? C'est 300 grammes de glucides par jour en moyenne qu'un Nord-Américain. Et, Jeannie, je te pose la question. approche méditerranéenne, c'est combien de glucides par jour ? À peu près.

  • Speaker #0

    Je reviens de Méditerranée, fait que mon expérience n'est pas si loin, je dirais 150, 125.

  • Speaker #1

    T'es vraiment déçue, c'est en plein ça. Donc, c'est 50 % moins de glucides dans une approche méditerranéenne et puis ça implique une approche moins transformée. Les aliments n'ont pas de sucre ajouté, les... Les grains céréales dans une approche méditerranéenne ne seront pas transformés, vont être, avec leurs fibres, absorbés moins rapidement. Donc, c'est réduire les glucides, ça, ça vaut pour tous les Nord-Américains.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça vient faire dans notre corps, le fait de réduire les glucides ? Ou, je vais te poser la question, c'est quoi les impacts de manger trop de glucides ?

  • Speaker #1

    Quand on mange trop de glucides... Notre corps répond à... Pour absorber les glucides et les métaboliser, il faut augmenter l'insuline pour l'absorber, ce glucide. L'insuline, c'est une hormone qui vient du pancréas. Puis la insuline en haute grande quantité, ou sécrétée trop souvent, va... Je vais rendre ça simple. Va générer de l'inflammation et une prise de poids. Non seulement ça va générer de l'inflammation, générer une prise de poids, et la prise de poids elle-même, le tissu adipeux... lui-même va générer de l'inflammation. Puis le fait de manger trop de glucides va rendre tranquillement résistant aussi à une autre hormone qu'on appelle la leptine. Et la leptine, c'est l'hormone de satiété. Et puis si on en a trop dans notre système, on sait que la leptine a un rôle direct sur les globules blancs du système immunitaire. Alors, il les stimule, puis le système immunitaire devient... plus inflammatoire, plus réactif. Donc, trop glucides trop souvent augmentent l'insuline, augmentent la leptine et c'est deux hormones qui créent de l'inflammation via la prise de poids et directement sur le système immunitaire. Donc, c'est pour ça qu'on veut réduire les glucides. Et souvent, c'est la seule intervention que je fais en clinique avec un bénéfice.

  • Speaker #0

    OK. Puis, quand on parle de réduire les glucides, tu as parlé de la diète méditerranéenne. On conserve les grains de façon... entiers, donc le riz brun, le quinoa, le sarrasin, on est où par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    On demande à un nutritionniste de faire l'inventaire, de faire le bilan, parce que ça, c'est quand même pas ma responsabilité. C'est pas du temps que je vais prendre dans la clinique pour faire l'inventaire des glucides que les gens prennent. Mais déjà, en partant, je vais juste nommer un déjeuner moyen québécois. Deux tranches de pain, c'est 30 grammes de glucides. Ce qu'on met sur la tranche de pain, une cuillère à soupe de Nutella, c'est 15 grammes de glucides. Ça pourrait facilement être 10 grammes de glucides. Si avec ça, on prend un bol de fruits, on peut rajouter 30 grammes de glucides. Si on met du sucre dans son café, on rajoute un autre 10 grammes de glucides. Si on prend un verre de jus d'orange avec ça, on rajoute un autre 20 grammes de glucides. Donc, juste un déjeuner typique québécois, ça peut aller chercher 100 grammes de glucides. Et c'est des glucides beaucoup raffinés. Donc, c'est pour te refléter ça. Donc, d'où on part, c'est la nutritionniste. Il y a des gens qui sont très érudits et qui sont capables, avec les outils, de calculer eux-mêmes et de faire le constat eux-mêmes. Mais ensuite, pour ramener le patient à diminuer les glucides, là, j'ai besoin d'aide. C'est pour moi qu'il fait ça en clinique, évidemment. Oui, ta question sous-entendue, c'était vers quels glucides on va. Ce n'est pas compliqué. Le plus possible, les glucides qu'on mange, il faut qu'ils ressemblent dans l'état dans lequel ils sont dans la nature.

  • Speaker #0

    Ce qui amène à ton troisième point dans ton guide, manger des vrais aliments.

  • Speaker #1

    Oui. C'est rare qu'on fait des erreurs si l'aliment qu'on mange, il ressemble beaucoup à la façon dont on le trouve dans la nature. Ça, ça veut dire que c'est le manger pas transformé. Et ça se rapproche d'une des approches alimentaires qu'on appelle paléolithique. Donc, qui ressemble un peu à quand on était chasseur-cueilleur. Mais souvent, on n'a pas besoin de se rendre en paléolithique pour avoir des bénéfices. Puis, comment j'ajuste ça ? Bien, ça dépend du patient devant moi. Il y a des gens que même une petite portion de riz, ils vont mal le tolérer. Il y en a d'autres qu'une fois qui ont juste réduit l'ensemble de leur glucide, ils vont aller mieux. Plus la personne est malade en face de nous, plus on va vouloir. restreignent les glucides. Donc, plus la personne est obèse, plus la personne est diabétique, plus on va vouloir restreindre les glucides parce que souvent, ils ont des années d'accumulation de glucides dans leur système. Ils ne répondront pas à juste un petit changement dans leur habitude. Des fois, ça prend des interventions thérapeutiques. D'où la terminologie nutrition thérapeutique. Et ça, il faut l'adapter. pour l'adapter à la personne qu'on a en avant de nous.

  • Speaker #0

    Donc, la règle de base, manger des vrais aliments, donc manger des aliments tels que la nature les a conçus. On ne trouve pas nulle part des tranches de pain dans la nature.

  • Speaker #1

    Non, on ne les trouve pas. Puis en plus, dépendamment de la façon dont nos aliments ont été cultivés, ils peuvent avoir plus ou moins de nutriments. Moins de nutriments parfois, si c'est la culture massée, si c'est arrosé avec... ... des pesticides qui détruisent l'écosystème de la terre. C'est sûr qu'après ça, il y a la qualité de l'aliment dans la nature qui peut influencer, mais ce n'est pas notre première bataille.

  • Speaker #0

    Non, puis il y a les sols aussi, la dénutrition des sols. Je comprends que ce n'est pas la première bataille. Après ça, le quatrième point que tu amènes, celui-là, c'est mon préféré, c'est manger les couleurs de l'arc-en-ciel. Pourquoi ?

  • Speaker #1

    Ah, bien parce que dans une alimentation, on... Nord-américaine, si on nomme les aliments que les gens mangent, ils sont beiges. Ça manque de couleur, ça manque de variété. Et là, je vais nommer les PPP. Pain, pâte, patates, riz, c'est très, très beige. C'est peu dense en nutriments. Puis quand je parle de nutriments, on parle des antioxydants, on parle des polyphénols. Plus il y a de couleurs, en fait, c'est une règle que j'essaie de transmettre à mes patients. Je leur dis, plus il y a de couleurs, exemple, Oui, l'aliment, vous l'ouvrez, s'il y a de la couleur à l'intérieur, c'est un aliment qui va être plus riche en antioxydants et en nutriments, règle générale. Est-ce qu'il y a des aliments qui font exception à cette règle-là ? Oui, il y a les champignons. C'est excellent pour la santé. Le chou, c'est excellent pour la santé. Mais c'est pâle. Mais bref, peu importe la pataterie, ce sont des... Et ça, c'est des PPP. Je pourrais en énumérer encore d'autres, mais c'est des aliments qui n'ont pas beaucoup de teneur en nutriments. Mais quand on a une maladie auto-immune, une maladie douloureuse chronique, il se peut que notre intestin... très, très bien les nutriments. Et puis, le fait de manger de façon plus concentrée les aliments qui contiennent plus de nutriments, ça peut redonner au corps les outils nécessaires pour s'auto-guérir. D'où l'intérêt de densifier l'alimentation pour essayer de récupérer plus vite.

  • Speaker #0

    De densité nutritive, oui. Ton autre élément, l'élément suivant, c'est de manger bio.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est dans un sujet... Pourquoi les aliments biologiques ? Parce que, ça a été bien démontré, ils sont plus denses en nutriments. Probablement parce que les pesticides qu'on utilise en détruisant l'écosystème de la terre dans lequel les aliments poussent, l'écosystème étant, tu sais, l'écosystème c'est quoi ? C'est les bactéries, c'est les vers de terre, c'est tous les champignons qui viennent chercher les minéraux, dissolvent et qui les redonnent aux racines de la plante. pour nourrir la plante. Ça a été bien démontré qu'il y a une grande différence dans la densité de l'aliment, dans la densité de nutriments dans les aliments entre un aliment produit de façon commerciale puis une production biologique. On dit même que, juste par exemple, la quantité de magnésium dans nos aliments a chuté de 50 % dans les 50 dernières années.

  • Speaker #0

    C'est beaucoup, 50 % ?

  • Speaker #1

    énorme. Et le problème, c'est quand il y a moins de zinc, moins de magnésium, il y a certains métaux ou races de substances qui peuvent prendre la place des nutriments qui manquent. Certains métaux comme le cobalt, ils pourraient être nuisibles pour la santé. Ils peuvent prendre la place du zinc, prendre la place du cuivre, prendre la place des nutriments qui devraient être là dans l'aliment et qui peuvent être nuisibles pour notre santé. Puis il y a les pesticides. Le fameux glyphosate de Monsanto, ça, c'est pas seulement utilisé pour éradiquer les mauvaises herbes, mais maintenant, comme au Canada, les saisons sont pauvres par rapport aux États-Unis, les producteurs agricoles ne s'en cachent pas. Ils vont arroser de glyphosate leurs plantations de grains et de céréales pour les faire sécher plus rapidement, pour que le lendemain ou ce lendemain, la céréale soit rapidement récoltable. Et ça veut dire que le pesticide, le glyphosate, est encore présent sur le grain. Et en quoi c'est nocif pour la santé ? Bien, du glyphosate. C'est aussi un antibiotique. Le glyphosate a été élaboré avant d'être un pesticide. C'était un antibiotique. Ça a été élaboré pour être un antibiotique que j'avais émis sur le marché. Et comme plusieurs antibiotiques, ça détruit le bon microbiote intestinal. Ça détruit les lactobacilles, les bifidobactéries. Quand vous prenez un probiotique sur le marché pour remplacer, pour donner les bonnes bactéries, c'est précisément ça que le glyphosate va éradiquer dans votre intestin. En plus, le glyphosate rentre dans la composition de nos propres protéines. Il va remplacer un acide aminé appelé la glycine. La glycine, c'est un acide aminé qui rentre dans la composition de notre collagène. Vous savez, notre collagène qui fait la peau, les ligaments, les tendons. Le glyphosate, il rentre. dans les tendons, dans le collagène de la peau, les tendons, les ligaments du cartilage. Fait que c'est probablement nuisible à la solidité de nos collagènes que le glyphosate soit à la place d'une glycine. Donc, il y a plusieurs puis là, je vous épargne les autres détails, mais il y en a plusieurs.

  • Speaker #0

    Il y en a plusieurs. Les recherches commencent à s'accumuler sur le glyphosate et les autres.

  • Speaker #1

    Oui, fait que même si ça ne cause pas le cancer puis encore aujourd'hui, on en doute. On ne s'est pas posé la question de l'impact sur le microbiote et sur nos protéines, la fonction de nos propres protéines dans notre corps.

  • Speaker #0

    Qui est quand même un facteur essentiel pour notre santé.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dans ton guide, le prochain élément que je trouve super important aussi, c'est de découvrir nos intolérances alimentaires. Comment on fait pour les découvrir, nos intolérances alimentaires ? Nous, on part.

  • Speaker #1

    Oh, la grande question. Je peux faire ça facile, OK ? Pour commencer, les plus grandes intolérances alimentaires, quand je parle à mes patients, dans les cinq premiers, on va placer les sucres comme numéro un. Les sucres, c'est un low-brainer. C'est la première chose qu'il faut débarrasser de notre alimentation. C'est comme dans les habitudes de vie, la première chose qu'il faut faire, c'est d'arrêter de fumer. Dans l'alimentation, c'est le sucre. Le sucre raffiné en particulier. Ça, ce n'est pas forcément une intolérance. C'est juste... C'est pas bon pour personne. Le deuxième aliment, c'est pas une intolérance non plus, c'est l'alcool. Parce que l'alcool, c'est un solvant. C'est un solvant qui vient faire des petites perforations tout le long du tube digestif par lequel va rentrer les molécules inflammatoires. Moi, dans mes cliniques, les patients voient vraiment la différence. cesser l'alcool complètement quand il atteigne un bon état d'amélioration des douleurs. Une consommation ou deux d'alcool, ils vont la ressentir le lendemain.

  • Speaker #0

    Même une ou deux ?

  • Speaker #1

    Pour mes plus sensibles, oui. Mais je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde. Encore une fois, moi, je traite des gens qui ont des gros problèmes de douleurs chroniques. L'alcool va vraiment créer une sensibilité. Je ne peux pas appeler ça une sensibilité. Il va vraiment créer une augmentation de l'inflammation. Le numéro 3, c'est les produits de blé. Je pourrais dire le gluten, mais dans les produits de blé en général, il y a des gens qui sont très sensibles soit à la protéine, qu'on appelle le gluten, ou soit au glyphosate qui vient avec. Il y a des gens qui ont des syndromes du colon irritable juste à cause du glyphosate inclus dans les produits de blé. On va s'arrêter. les tortillas, les muffins, le pain, puis ils ont moins de syndrome de l'intestin irritable. En faisant ça, il y a une gastro-entérologue qui a fait une expérience intéressante et qu'elle a juste changé du pain ordinaire avec le pain biologique, puis ces patients avec des intestins irritables s'amélioraient.

  • Speaker #0

    Oh, intéressant !

  • Speaker #1

    Oui, un jour, j'ai des pâtes et du pain switchés de ordinaire à un pâté. conventionnel ou commercial à biologique, ça faisait une différence pour ces gens-là. Donc, la sensibilité aux produits de blé, ça peut être la protéine, le gluten, ça peut être le glyphosate ou le pesticide inclus dedans, mais ça peut être aussi les fermenticibles, les fibres, les fameux fondements. Les bactéries. Il y a des bactéries qui se nourrissent de ces molécules qui font de la fermentation, puis ça peut créer une forme d'intolérance dans l'intestin et d'inflammation. Donc, c'est ça, il faut rester ouvert. Les produits de blé, c'est souvent notre numéro 3 pour ces trois raisons-là.

  • Speaker #0

    OK. J'ai remarqué, moi, quand je vais... Dernière fois que je suis allée en Italie, c'est pas la première fois que je le remarque, le blé passe... Les pâtes passent beaucoup mieux là-bas qu'ici.

  • Speaker #1

    Oui. Mon conjoint est pareil. Il avait un syndrome du colon irritable important. Je pense qu'il y a une différence aussi dans la génétique du blé italien. Oui. américain-canadien. Le blé ici est fait pour produire plus de gluten. Le gluten, c'est la protéine qui va donner un peu le moelleux, l'effet d'étirement élastique. Les gens aiment beaucoup ça. En Amérique du Nord, un pain moelleux, quand ils sentent plus moelleux, ils vont travailler avec des blés modifiés génétiquement. Est-ce que tu as déjà lu une étiquette, Eugénie ? D'un pain, je vais nommer, mettons, boulangerie Sainte-Méthode, multigrain. Là, on va dire, ça va être bon pour la santé, il est multigrain. On regarde sur l'étiquette. Le premier ingrédient, c'est évidemment de la farine de blé. Mais le deuxième ou le troisième ingrédient, c'est du gluten de blé. Donc, ils vont en plus rajouter du gluten. Et ce gluten-là, il n'est pas rédigéré par un levain ou par un processus de fermentation. il est direct dans l'intestin. Donc, c'est comme une espèce de grosse glu que votre intestin doit digérer, couper en petits morceaux, mais il n'y en a pas les enzymes adéquates pour digérer le gluten. Et c'est pour ça que les petits bouts de gluten qui s'accumulent dans notre intestin vont créer de l'inflammation et des grandes ouvertures dans la paroi de l'intestin pour rentrer les bactéries et rentrer les petits bouts d'aliments mal digérés.

  • Speaker #0

    Ce qu'on va appeler la perméabilité intestinale.

  • Speaker #1

    L'hyperperméabilité intestinale.

  • Speaker #0

    Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui, en Italie, leur blé est moins génétiquement modifié et peu d'utilisation de glyphosate. Oui.

  • Speaker #0

    OK. Après le blé, est-ce qu'il y a d'autres aliments sur la liste ?

  • Speaker #1

    Oui, les produits laitiers. Honnêtement, il y a des gens qui sont sensibles aux produits laitiers. Pas tous. Est-ce que c'est à cause des sucres ? qu'on rajoute dans les produits laitiers, comme le yogourt. Est-ce que c'est à cause de la protéine ? La protéine dans les produits laitiers, ça s'appelle la caséenne. La caséenne, elle ressemble beaucoup au gluten. Elle est difficile à digérer. Quand on la digère, il y a un petit bout de la protéine qui s'appelle de la bêta-casomorphine. Ça, c'est une molécule qui peut créer des changements dans les habitudes intestinales, créer de la constipation. Puis comme son nom l'indique, morphine, on se demande s'il n'y a pas un impact justement sur nos récepteurs de morphine dans notre système, parce qu'on en a des récepteurs comme ça. La caséenne, il y a des gens qui sont sensibles. Donc, quatrième, numéro quatre, les plus grandes sensibilités, c'est les produits laitiers, à cause de la caséenne, mais aussi du lactose, du sucre naturel dans le lait. Et c'est point. Il y a des gens qui ont réellement une intolérance au lactose parce qu'ils n'ont pas d'enzyme pour digérer le lactose. Qu'est-ce que ça crée ? Ça fait des ballonnements, de la diarrhée, des maux de ventre. Le gluten peut faire des ballonnements, diarrhée, maux de ventre. La caséienne aussi. Le lactose aussi. Fait qu'un peu comme le produit de blé, il y a comme trois bonnes raisons dans les produits laitiers d'avoir une sensibilité aux produits laitiers.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on continue la liste après les produits laitiers ou est-ce qu'on arrête là ?

  • Speaker #1

    Ah ! Je dirais que ça, c'est les 4 grands plus fréquents. Il y en a d'autres, mais quand j'embarque dans cette voie-là, il y a des gens qui vont dire, mais qu'est-ce qu'il nous reste à manger, Dr. Albert ? Ce n'est pas un message que je veux passer aujourd'hui, mais pour savoir qu'il peut y avoir d'autres intolérances. On ne parle pas d'allergie, on va parler d'intolérances alimentaires qui vont quitter l'inflammation et les douleurs. C'est des intolérances. qui sont soulevés dans l'approche de Dr. Tsegale, Dr. Jacques-Léonard Gassé, surtout aussi avec son approche hypotoxique.

  • Speaker #0

    Oui, OK. Comment tu suggères pour les gens qui veulent essayer d'identifier leurs intolérances ? Est-ce qu'on arrête tout d'un coup puis on réintroduit un à la fois ou est-ce qu'on arrête un à la fois puis on regarde ce qui marche ? Comment on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai deux approches par rapport à ça. Plus les gens sont malades, plus les gens ont une maladie auto-immune, plus il va falloir le faire de façon assez draconienne. On appelle ça une diète d'élimination. Et c'est là où on retire. Je me lance, là. OK ? Les oeufs, les grains, tous les grains céréales, toutes les noix, les légumineuses. Les graines, comme les graines de sésame, les graines de chanvre, les graines de lait. Et on va retirer aussi, ça fait pas mal le tout. Soya,

  • Speaker #0

    soya,

  • Speaker #1

    soya, soya, solanacé. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein d'évidences qu'il y a des gens qui peuvent avoir des sensibilités. Puis là, c'est difficile de dire, tu sais, Eugénie, quand tu es assise sur 15 punaises en même temps, et que je te demande d'en retirer une à la fois. Quand est-ce que tu vas ressentir le bénéfice ?

  • Speaker #0

    Au bout de la quinzième.

  • Speaker #1

    Au bout de la quinzième. Pour les patients qui sont les plus malades et les plus auto-immuns, c'est exactement ce que je leur fais comme analogie. Si vous ne voulez pas être découragé à enlever un aliment à la fois à toutes les deux ou trois semaines, bien, des fois, il faut y aller all-in, tête première. On enlève tout comme un band-aid qu'on arrache. Puis, au bout d'un mois, trois mois, les gens peuvent se faire se voir. un bénéfice suffisant pour réintégrer en plus, par après. Parce que le but, c'est de réintégrer du moins de l'aliment le moins à risque, de créer une réaction à l'aliment le plus à risque pour ré-expandir la variété.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de préciser que ce n'est pas... Non, non, ce n'est pas à vie, parce qu'on veut conserver la diversité alimentaire et s'assurer qu'on ne manque pas de nutriments.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, ça donne au corps le temps de rebâtir sa santé physique, intestinale, microbiote intestinale. On appelle ça rebâtir une résilience pour qu'à un moment donné, si on est invité à quelque part ou on va au restaurant, on puisse tolérer, dévier un peu de notre approche sans trop créer de tort. Mais dans les trois, un à trois premiers mois, on essaie de ne pas tricher parce que ça nous fait reculer beaucoup trop. Mais pour les gens qui sont moins malades, là, on peut y aller une catégorie à la fois. Sucre et alcool. Et souvent, les gens vont déjà sentir un bénéfice pour ceux qui sont moins malades.

  • Speaker #0

    Un bénéfice, ça va faire diminuer les douleurs, mais ça risque aussi d'augmenter l'énergie.

  • Speaker #1

    C'est un beau effet secondaire. Ça augmente l'énergie. Les gens vont dire que... Dormir mieux. Dormir mieux. Ils perdent du poids sans effort, souvent. Parce qu'on pense... Souvent qu'il faut bouger plus puis manger moins pour perdre du poids, mais il suffit de changer la façon dont on mange pour faire diminuer la charge en glucides et ça fait perdre tout naturellement du surplus de rétention de sel et du poids aussi, de tissu védique.

  • Speaker #0

    Je confirme pour avoir moi-même eu plusieurs intolérances et avoir vraiment épuré ma diète pendant une grande période qu'aujourd'hui, je peux faire des écarts et qu'il n'y a plus de conséquences. Mais effectivement... Au départ, pendant les premiers mois, on se tient à 100 % autant que possible.

  • Speaker #1

    Oui, et de toute façon, quand les gens trichent un peu, le corps leur rappelle. Leur rappelle,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Encore. Puis, ça m'amène tout de suite à parler d'un point important. Il y a des gens, malheureusement, un des effets secondaires, c'est que parfois, ils ont tellement peur de souffrir à nouveau qu'ils vont avoir peur de réintroduire les aliments. Ça, c'est une... c'est un enjeu, on appelle ça de l'orthorexie, c'est un enjeu qui peut survenir, mais il faut se forcer à réintroduire les aliments. À ce moment-là, le conseil que je leur donne, c'est de commencer avec des petites quantités. Comme ça, si ça vous débalance, ça ne vous débalancera pas beaucoup et pas trop longtemps.

  • Speaker #0

    Ça aide beaucoup. Je trouve que tu l'expliques bien. C'est simple, c'est accessible. Comment on fait pour reconnaître justement les aliments qui peuvent nous faire réagir ? Le prochain... Un point dans ton guide alimentaire, c'est l'importance de consommer des bons gras naturels et antioxydants. De quels gras on parle ?

  • Speaker #1

    On parle des oméga-3, on parle des oméga-6, mais on parle des gras naturels en général. C'est les gras qui se retrouvent dans la nature sans qu'on ait besoin de les purifier, de les extraire à haute température, puis en quantité balancée par rapport à l'aliment. Est-ce que c'est interdit de… prendre des huiles suite à ce que je viens de dire. Non, l'huile d'olive, c'est tellement bon que c'est thérapeutique. On peut donner 4 à 6 cuillères à soupe par jour d'huile d'olive. Puis les gens vont noter. En fait, dans les études, on a vu que ça faisait baisser l'inflammation. Ça baissait aussi les symptômes des intestins. Les gens atteignent de Crohn et de colite ulcéreuse. Juste pour donner une analogie. Versus 4 cuillères à soupe d'huile de canola. Ça, ça faisait monter les symptômes digestifs et intestinaux et ça faisait monter l'inflammation dans le sang. Donc, OK, les gras dans la nature sont où ? Dans les noix, sont dans les œufs, sont dans les avocats, sont dans les graines de chanvre, sont dans les olives, sont dans le coco. Et puis quand on les retrouve dans la caneline, dans le canola, Bien, c'est à titre d'aliment naturel. Mais est-ce que vous mangez, vous, du canola comme ça ? Non. Est-ce que vous mangez des graines de caméline ? Des graines de caméline, c'est possible d'en manger. Mais de là à aller chercher, je ne dis pas que l'huile de caméline, ce n'est pas bon, mais il faut essayer de trouver une huile qui est mieux balancée en termes de ratio oméga-3, oméga-6. Parce que dans notre alimentation, on a beaucoup trop d'oméga-6. Les oméga-6, c'est les précurseurs d'inflammation, de molécules inflammatoires dans notre sang. Puis, en compétition avec les oméga-3, si on veut diminuer l'inflammation, on va aller chercher des huiles qui vont venir moins d'oméga-6, plus d'oméga-3, comme l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Comme les huiles de poisson aussi.

  • Speaker #0

    C'était ma prochaine question.

  • Speaker #1

    Juste de manger des poissons.

  • Speaker #0

    OK, juste de manger des poissons, puis le grand animal...

  • Speaker #1

    Le grand animal, on parle... de mammifères, comme mettons du porc, du bœuf,

  • Speaker #0

    du canard, du poulet.

  • Speaker #1

    L'animal va avoir le gras en conséquence de son alimentation égale. Donc, nos vaches commerciales, nos canards, nos porcs sont tous nourris avec des grains et les grains contiennent beaucoup d'oméga-6. L'équilibre oméga 3, oméga 6 dans les viandes commerciales est un peu rompu, déséquilibré. Si la personne n'a pas le moyen de s'acheter une viande de qualité biologique,

  • Speaker #0

    de pâture à l'herbe,

  • Speaker #1

    de pâture à l'herbe, à ce moment-là, on va leur dire... OK, mais achetez les coupes maigres,

  • Speaker #0

    sans gras. OK, pour limiter l'absorption des oméga-acides.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais si vous avez l'opportunité d'acheter une bonne viande de parturage, il y a des gras. Faites les coupes un peu plus grasses, ça va vous donner du gras. Puis en plus, cet animal-là va avoir vu le soleil. En broutant de l'herbe, ça va lui avoir donné de la vitamine A, de la vitamine D, de la vitamine qui... vont se stocker dans les graisses de façon plus abondante. Et ça, ça a été bien démontré dans la science. La différence dans la composition des gras d'un animal nourri à l'herbe versus commercial, il y a réellement un ratio différent d'oméga-3, oméga-6 et de vitamine, qui est beaucoup plus intéressant dans les viandes de pâturage.

  • Speaker #0

    Les poissons, maintenant, est-ce que tu peux nous parler de l'acronyme SMASH ? Savoir quel... ... qu'on tienne les bons gras et lesquels on devrait prioriser.

  • Speaker #1

    Là aussi, il peut y avoir un enjeu, notre fameux saumon. On dit qu'il est riche en oméga-3. C'est sûr que le saumon d'élevage est probablement un peu nourri aux grains et puis son ratio oméga-3, oméga-6, ce n'est peut-être pas aussi bon que le saumon qui aura été pêché de pêche sauvage. Mais ça reste quand même une très bonne source de bons gras si on compare avec une viande rouge. Voilà ce marché. Parce que ce sont des plus petits poissons. Puis dans les plus petits poissons, d'abord, il y aurait peut-être moins de métolos. On va nommer le mercure parce qu'ils sont au début de la chaîne alimentaire. Donc, on n'a pas eu le temps de filtrer les polluants dans l'eau, dont le mercure. Mais aussi parce qu'ils ont une bonne quantité d'oméga-3. Donc, le smash, S pour saumon, M pour macro, A pour anchois. C'est un peu plus rare et c'est un peu salé quand on les achète. le S pour sardine, puis le dernier H pour le harang. Ce sont tous les plus petits poissons. Quand on les achète en canne, il faut faire attention, ils sont des fois dans de l'huile, mais dans de l'huile végétale, comme de l'huile de canola qui contient trop d'oméga-6, comme dans l'huile de soya qui contient trop d'oméga-6. Donc, mieux vaut privilégier soit dans l'eau, soit dans l'huile d'olive. Il faut lire les étiquettes.

  • Speaker #0

    Lire les étiquettes, oui. Dans les produits inflammatoires, on parle souvent aussi des huiles végétales, industrielles. Donc, ce que tu viens de parler, canola, soya, arachide et autres.

  • Speaker #1

    Même l'huile de pépins de raisin. Il y en a plusieurs qui vont être déçus de m'entendre dire, « Oh oui, l'huile de pépins de raisin, il y a beaucoup, beaucoup d'oméga-6 dans l'huile de pépins de raisin. »

  • Speaker #0

    Et l'huile de lin ?

  • Speaker #1

    L'huile de lin aussi, il y a des oméga-6, il y a des oméga-3. C'est une huile qui a tendance à rancir rapidement. Rancir, ça veut dire qu'elle devient oxydée et qu'elle va devenir nuisible. Mais n'oubliez pas que les oméga-3 végétaux ont besoin d'être convertis en DHA et en EPA, qui sont les formes assimilables dans notre cerveau, dans nos cellules, pour que ça fonctionne bien avec notre corps. Tous les oméga-3 végétaux, ce n'est pas le cas des oméga-3. 3 de la viande et des poissons, mais que ce soit un oméga 3 qui vienne de l'huile d'olive, qui vienne des noix, qui vienne de l'huile de caméline, il faut que l'oméga 3 soit converti en ADH et en EPA. Ce sont des formulations d'oméga 3 qu'on peut assimiler à même nos cellules, à même notre cerveau pour faire des anti-inflammatoires. Et c'est pour tout le monde qui a la capacité de bien. convertir l'oméga-3 végétal en oméga-3 animal.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour savoir si on a cette capacité-là ?

  • Speaker #1

    On ne le fait pas parce que c'est une génétique qui a quelque chose à analyser. On ne le fait pas en clinique. On fait juste s'assurer qu'il y a quand même un apport d'oméga-3 de source animale. On ne veut pas rentrer dans le défi que les gens qui sont végétariens ou qui... qui ont une approche végane peuvent nous offrir. Ce n'est pas dans nos chevals de bataille dans la clinique d'adresser cette limitation-là. Ce n'est pas toujours facile de gérer des oméga-3 chez les gens qui veulent être complètement végétariens ou complètement véganes.

  • Speaker #0

    Le huitième et dernier point de ton guide sur la nutrition thérapeutique, tu parles du ratio 80-20. Donc, 80 % de ce qu'on mange, c'est bon, c'est de qualité, puis on se garde une petite marge de manœuvre.

  • Speaker #1

    Et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Se faire plaisir, c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui, et encore une fois, ça dépend de qui on a devant nous, parce que quelqu'un qui a une maladie auto-immune, qui a une condition un peu dépassée, très malade, ce 80-20-là, au début, ça va être difficile à appliquer tant que le corps n'aura pas récupéré une certaine résilience. Parce que si 20% du temps durant la semaine, la personne se fait plaisir, ce repas-là, qui va être nuisé, qui va avoir... déclencher de l'inflammation, va le faire reculer des fois, il va avoir perdu tous les acquis de la semaine. Ça coûte cher,

  • Speaker #0

    oui, c'est un plaisir qui coûte cher.

  • Speaker #1

    Oui, qui fait reculer beaucoup trop dans les circonstances. Donc, on va demander aux gens, pour ces gens-là qui sont plus malades, d'attendre trois mois avant de faire du 80-20. Mais quelqu'un qui veut perdre du poids, qui a des douleurs, qui a plus d'arthrose, qui n'est pas si malade, pourrait se permettre de faire un 80-20 d'emblée et d'y voir le bénéfice au fil des mois, même en se faisant plaisir 20 % du temps.

  • Speaker #0

    J'aime ça comme approche parce que c'est important, oui, pendant la phase plus aiguë, de respecter 100 %, mais après ça, c'est important quand même de se faire plaisir, d'être capable de manger avec des amis et d'être capable de manger des choses qu'on a envie de manger.

  • Speaker #1

    Voilà, parce qu'on est un être social. C'est le but. C'est le but de pouvoir... L'autre chose, c'est que certains coachs santé qui ont une approche nutritionnelle et certains nutritionnistes aussi qui sont capables de donner des trucs de comment se faire plaisir dans le 20 % sans se faire complètement du junk. Comment faire un gâteau, mais avec la farine de cassava, la farine de mania.

  • Speaker #0

    D'amande.

  • Speaker #1

    Farine d'amande. Comment se faire plaisir avec... avec des aliments moins inflammatoires. Ça se peut, ça aussi. Et dans ce 20 %, ça peut paraître, ça pourrait être un 95 %, mais paraître... C'est-à-dire qu'on peut avoir l'impression qu'on s'est fait plaisir ce 20 %, mais qu'en réalité, c'était juste un 5 % de dérogation.

  • Speaker #0

    Oui, à cette heure, les recettes... On peut manger des brownies à base de...

  • Speaker #1

    D'avocat.

  • Speaker #0

    De betterave. J'ai goûté quelque chose au betterave récemment. C'était super bon. Muffin au betterave. Wow ! C'était sucré naturellement avec la betterave. C'était délicieux.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis dans un spot de retraite en ce moment avec une belle cuisine anti-inflammatoire. On n'a vraiment pas l'impression de se priver. Tout est anti-inflammatoire dans cette cuisine-là. C'est fabuleux. On en revient.

  • Speaker #0

    Oui. Toi, ton approche, c'est vraiment pour ta clinique de rhumatologie, donc les gens qui ont beaucoup de douleurs, qui ont des gros enjeux de santé. Est-ce que manger comme ça en prévention, ça peut nous empêcher de se rendre à la douleur pour maladies auto-immunes ?

  • Speaker #1

    Bien oui, c'est la réponse simple, simplement.

  • Speaker #0

    Manger des vrais aliments, cuisiner ?

  • Speaker #1

    Et je vais même, bon, c'est certain qu'on… Il n'y a pas que l'alimentation qui a un impact sur la santé. Il y a ce qu'on vit, le stress, la qualité du sommeil, la quantité du sommeil, l'exercice physique et tout ça, même ont un impact sur la santé de l'intestin et du microbiote. C'est quand même l'alimentation qui a le plus grand impact, parce qu'on s'en met dans la bouche plus que trois fois par jour. Mais je pense que de bien manger, ça garde la résilience de vivre les aléas de la vie. qu'on ne peut pas contrôler. La perte d'un mètre de chair, le manque de sommeil, les enfants, vous savez ce que c'est, la tragédie de la famille. Si au moins ce qu'on met dans notre bouche garde une certaine résilience dans l'intestin que du microbiote, le microbiote et l'intestin, ça lui permet d'encaisser les éléments externes qu'on ne peut pas contrôler toujours. Comprenez-vous ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Donc, on bat notre présilience quelque part aux aléas de la vie en contrôlant ce qu'on mange puis en optimisant ce volet-là.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Est-ce qu'on ne développera jamais une maladie ? Bien, peut-être pas, mais on a vraiment... On dit... ...de développer de la stérose en plaques, un cancer, une maladie cardiovasculaire, de la démence.

  • Speaker #0

    C'est mettre les chances à notre bord. Moi, je travaille beaucoup en longévité avec une femme en ménopause. en pré-ménopause, des gens qui veulent veillir en santé. Donc, finalement, c'est reprendre notre pouvoir puis mettre les chances de notre bord. Ça ne veut pas dire qu'on n'aura pas rien, mais ça veut dire qu'on n'est pas obligé de passer les dernières années de sa vie dans un état malade ou mal. Exactement.

  • Speaker #1

    Puis entre toi et moi, il y a beaucoup d'occasion de mal manger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça qu'il manque.

  • Speaker #1

    Oui, on passe en revue durant une année toutes les occasions spéciales. La fête de 1, le parc, la Saint-Jean-Baptiste. Il y a toujours, toujours, toujours un événement. Il y a toujours une occasion de mal manger. Si on le fait 80 % du temps, tout en trouvant un équilibre pour ne pas que ça crée trop de banque CD parce que les gens chez King... De bien manger, ça peut même générer une certaine forme d'anxiété. Il faut trouver l'équilibre là-dedans. L'équilibre dans le budget, l'équilibre dans... Parce que, bon, quelqu'un pourrait me dire, oui, mais ça coûte cher de bien manger, docteur Albert. Je vais essayer la maladie. Vous allez voir que ça coûte encore plus cher. Il faut prioriser. Ça fait partie, selon moi, surtout que je suis aux premières loges pour voir la maladie chronique, ça fait partie d'une priorité qui est aussi importante que de bien dormir. d'être en sécurité et d'avoir un doigt sur notre tête.

  • Speaker #0

    Tu vois les résultats, la différence dans ta clinique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qui me donne le guts de venir se parler. Je ne m'inquiète pas très. Médias publics, médias sociaux, oui, c'est ce qui me donne. C'est mes patients qui me donnent des ailes. Ce sont mes héros de tous les jours. Oui, je les vois, c'est touchant. Je peux vous dire à quel point c'est touchant quand la personne revient au bout d'un mois ou trois mois, « Docteur, ça a changé ma vie. »

  • Speaker #0

    J'ai des frissons, c'est beau.

  • Speaker #1

    Puis je vous le dis, c'est autant pour l'arthrose que pour la fibromyalgie que pour les maladies auto-immunes qui nous donnent plus de défis. Les maladies inflammatoires auto-immunes nous donnent plus de défis, mais c'est encore plus gratifiant quand ça fonctionne. Vraiment, vraiment. Oui, je les vois hebdomadairement, ces gens.

  • Speaker #0

    Avant de te laisser partir, j'aimerais ça te demander, pour les gens qui nous écoutent, nos auditeurs, auditrices, mettons qu'on a envie de faire un premier petit pas vers ce que tu nous as partagé aujourd'hui, par quoi on commence ?

  • Speaker #1

    Quelqu'un qui ne sait pas par où commencer, qui a du mal aussi à comprendre la science ou à décoder des sites web, j'aime beaucoup... Puis ça ne me dérange pas de faire de la publicité pour ce site-là, parce qu'il est très bien fait. Ça s'appelle soscuisine.com. Pourquoi je l'aime ? Parce que c'est fait et balancé par des nutritionnistes qui ont osé collaborer avec des gens qui viennent m'agacer pour faire une approche hypotoxique, mais aussi qui ont osé dire, écoute, moi, plutôt que de laisser les gens explorer, faire plein d'erreurs, manger tout croche, une diète cétogène, bien voici. un plan menu pour faire une approche faible en glucides, balancée, qui tient compte, c'est balancé par des nutritionnistes, puis les nutritionnistes et le plan menu tiennent compte des spéciaux dans les supermarchés cette semaine-là. Donc, quand les gens vont recevoir un menu, que ce soit méditerranéen, faible en glucides, hypotoxique anti-inflammatoire, ou faible à la fois de mat, ou sans gluten, les plans menus sont très variés, ils vont tenir. compte à chaque semaine des spéciaux pour diminuer la facture de l'épicerie.

  • Speaker #0

    Quel point important.

  • Speaker #1

    Quel point important. Je ne sais plus à combien c'est rendu, mais grosso modo, c'est juste 15 $ par mois pour avoir accès à un plan menu. Et on a même accès en payant un petit peu plus à un nutritionniste qui peut nous coacher davantage. Donc, pour commencer, moi, je conseille SEScuisine.com. Ceux qui se sont, qui ont des douleurs chroniques et qui se... connaissent en obésité, en surplus de poids, en syndrome métabolique, en prédiabète, des troubles de cholestérol, moi, je préconise l'approche plus faible en glucides. Et ceux qui sont beaucoup plus inflammatoires, auto-immuns, arthrithromatoïdes, spondylites, ankylosantes, le pus, sclérodermes et dermatomyosites, syndrome de Chaucran, eux, je leur recommande plus l'approche hypotoxique de Jacqueline Magassé, qui est le menu inflammatoire sur le site S-Cuisine.com.

  • Speaker #0

    Anti-inflammatoire.

  • Speaker #1

    Oui, anti-inflammatoire, mais ce n'est pas comme ça qu'il est écrit. Il y a comme un gros genou inflammé, mais il est facile à trouver.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Un grand merci, Alexandra, d'avoir pris le temps d'être sortie de ta retraite et d'avoir surmonté ta gêne de parler physiquement. C'est super intéressant et c'est tellement important ce que tu fais là. Plus les gens vont être informés, plus les gens vont essayer de prendre leur santé en main, c'est gagnant pour tout le monde. pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est mon objectif, c'est de redonner aux gens le terme « autonomisation » ou « empowerment » , de pouvoir reprendre de leur côté la capacité ou le pouvoir sur leur santé. C'est possible, et je vous le dis, je le vois tous les jours dans mes cliniques, mes héros de tous les jours le font. C'est possible. Et puis, il n'y a pas grand-chose à perdre. de l'essayer.

  • Speaker #0

    Non, effectivement, c'est aussi mon objectif comme coach, c'est de rendre les gens les plus autonomes possibles, qu'ils se connaissent, qu'ils connaissent leur corps, à quoi ils réagissent, puis au bout de ça, on retrouve du pouvoir sur notre santé, puis du bien-être.

  • Speaker #1

    Oui, bravo, et merci pour ton travail au sein de la communauté.

  • Speaker #0

    Un grand merci, puis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a... une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi. Afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça ou que ça demande trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado, mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre un rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !

Description

Aujourd'hui mon invitée est la rhumatologue, Dre Alexandra Albert. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins.  


La Dre Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec-Université Laval pendant 8 ans. Elle pratique maintenant à la Clinique Multidisciplinaire de Neuville en plus de collaborer avec l’équipe de pneumologues de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec.  

Depuis les 7 dernières années, elle intègre dans sa pratique « les changements des habitudes de vie », en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine : Autoimmune Paleo protocol, the Wahls protocol, certification in Nutritionnal Pain Management, Therapeutic Food Plans de The Institute for Functionnal medicine.

À la toute fin de notre discussion, Dre Albert nous parle de SOS Cuisine. Voici le lien: https://www.soscuisine.com/?lang=fr

Bonne écoute !
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Transcription

  • Speaker #0

    Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Franqueur, coach santé. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. Je sais que ça fait cliché de dire ça, mais n'importe quoi. qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute ! Aujourd'hui, mon invitée est la rhumatologue Dr. Alexandra Albert. Je l'avais entendue une première fois dans une journée de formation et je me suis dit que ce serait vraiment important que tu entendes ce qu'elle a à dire. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins. La Dr. Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec, Université Laval, pendant huit ans. Elle pratique maintenant à la clinique multidisciplinaire. de Neuville, en plus de collaborer avec l'équipe de pneumologues de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Depuis les sept dernières années, elle intègre dans sa pratique les changements des habitudes de vie, en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine, le Autoimmune Paleo Protocols, le Walsh Protocol, Certification in Nutritional Pain Management, Therapeutic Food Plan Institute for Functional Medicine. À la toute fin de notre discussion, Dr. Albert nous parle de SOS Cuisine. Tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute ! Bonjour Alexandra, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Ça me fait vraiment plaisir, Eugénie. Merci pour l'accueil, pour l'invitation de parler de monde. De mon dada clinique.

  • Speaker #0

    Oui, ton dada clinique, puis je trouve ça vraiment intéressant, ton dada clinique. Moi, j'ai eu la chance de t'entendre dans le cadre d'une formation au Centre Axis. Toi, tu es rhumatologue de métier, de formation et de métier. Qu'est-ce qui t'a amenée à t'intéresser à l'alimentation et à inclure ça dans ta pratique ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que la vocation de médecin, c'est une deuxième vocation. J'ai fait de la recherche avant. à la recherche fondamentale, maîtrise doctorat. Et je ne le sais pas, des fois, l'univers fait des choses un peu pour nous amener sur une certaine voie. Et déjà à l'époque, vraiment sans lien avec mon projet de recherche, j'ai été mise au fait des travaux de docteur signalé, docteur Kousmine. Et j'avais un collègue de travail qui souffrait de spondylite en chilozante. Déjà, c'était quelque chose qui... qui m'interpellaient parce que le docteur signalait dans ses ouvrages, travaillait à diminuer l'inflammation chez les gens atteints de spondylite tranquillosante, mais aussi plein d'autres maladies auto-immunes. Et puis, la situation de ce collègue-là m'interpellait. J'avais acheté les livres, je les ai lus, j'y ai passé, et c'est amélioré. Ça a semé la graine de deux intérêts chez moi, c'est-à-dire le traitement. ou la prise en charge des maladies inflammatoires, parce qu'à l'époque, je ne m'occupais pas de maladies inflammatoires, alors j'étais en recherche fondamentale. Puis l'autre graine, c'était la prise en charge, bien, pas la prise en charge, mais l'amélioration des conditions inflammatoires avec l'alimentation, dont le Dr Segnalet avait publié quelques ouvrages. Donc, ça vient de là, mon intérêt, mais aussi au fur et à mesure de la pratique, on vient rapidement, plusieurs... Avec nos patients, on vient saturé de solutions, on vient à bout de nos outils, de notre coffre à outils. parce que si on se limite seulement aux interventions médicamenteuses, ça arrive souvent qu'on rencontre rapidement le goût de l'efficacité de ça. Puis ça ne répond pas à tous les besoins. Il y a des patients chez qui le co-défense secondaire avec la médication, il y a d'autres patients qui n'en veulent juste pas de la médication, il y en a d'autres pour qui la médication ne fait pas ou ne fait plus. après plusieurs échecs. Donc, qu'est-ce qu'on fait avec ces patients-là ? C'est dans ces situations-là où on cherche d'autres outils. Puis, au fur et à mesure de ma pratique, il y a des patients qui, eux-mêmes, ont fait des démarches sans m'en parler. Et puis, ils me mettent au fait, écoute, docteur Albert, j'ai retiré tel ou tel aliment, j'ai changé ci ou ça dans mon alimentation, puis je me rends compte que ça me fait vraiment du bien. Moi, je suis aux premières loges pour regarder, voir et mesurer les améliorations. À un moment donné, ça nous interpelle parce qu'il y a deux, trois, dix patients qui s'améliorent. On dit, OK, il y a vraiment quelque chose là. Alors, pourquoi pas explorer ? Pourquoi pas, moi, aller prendre l'information, aller prendre une formation aussi. Parce que les formations sur le sujet se donnent, comme tu peux le savoir, pas au Québec, mais à l'extérieur, en Europe, aux États-Unis. Alors, c'est ce qui fait que... que de fil en aiguille, aujourd'hui, j'applique avec mes patients depuis environ sept ans des approches de nutrition thérapeutique dans mes cliniques pour les patients qui le veulent.

  • Speaker #0

    De quoi on parle quand on parle de nutrition thérapeutique ? Bon, on pense vite, vite, on pense souvent au cétogène, mais il n'y a pas que ça. Donc, toi, comment tu conçois cette nutrition thérapeutique ?

  • Speaker #1

    Pourquoi je l'appelle nutrition thérapeutique ? C'est qu'on veut aller plus loin que le Guide alimentaire canadien. Pour le nommer, qui s'est beaucoup bonifié dans les dernières années, ce Guide alimentaire que j'estime, je trouve que c'est une approche qui est fondée sur des bonnes évidences pour garder les gens en santé quand ils sont en santé. Quand les gens sont devenus malades, surtout les gens que moi je traite en clinique, donc c'est des gens qui sortent de fibromyalgie, d'arthrose, d'arthrite implanatoire, de maladies au trivium, souvent, leur situation est dépassée, est plus grave ou ancrée ou dépassée. Ces gens-là vont avoir tenté souvent le guide alimentaire canadien sans succès. Quand je parle d'approche de nutrition thérapeutique, c'est d'aller plus loin. À quoi on fait référence ? En médecine, c'est jamais one size fit all. Tout le monde est différent. Même pour quelqu'un qui souffre de fibromyalgie ou quelqu'un qui souffre d'arthrose, il se peut que la façon d'approcher diffère un petit peu, mais il y a quand même des grands lignes. Alors, plutôt que de nommer une approche thérapeutique, j'aime bien découper en deux grands segments les approches que je propose. Il y a un premier volet qui est plus une approche, on va dire, faible en glucides pour... renverser ce qu'on va appeler syndrome métabolique, obésité, diabète, parce que cet état-là, ce sont des états qui, quitter de l'inflammation, quand on adresse cette source inflammatoire-là qui est le surplus de poids, la résistance à l'insuline, l'intolérance au sucre, eh bien, la douleur va s'améliorer. Puis l'autre approche qui est beaucoup plus santé, d'épurer les aliments inflammatoires, donc d'enlever les aliments qui peuvent créer de l'inflammation à même l'intestin, le microbiote intestinal. Et ça, c'est une grande approche que je vais réserver pour les patients qui sont plus inflammatoires, auto-immuns. Je vais nommer les traumatohides, les maladies auto-immunes dans la famille du lupus, la spirodermie, le syndrome de Chaucrin. Je le mentionne parce que peut-être dans ta clientèle qui écoute. vont se reconnaître.

  • Speaker #0

    Mais c'était ma question, comment, parce que maladies auto-immunes, j'essaie de faire le lien, de comprendre le lien entre les maladies auto-immunes et la rhumatologie que tu pratiques.

  • Speaker #1

    Les maladies qu'on traite en rhumatologie, c'est surtout les maladies inflammatoires et auto-immunes. Dans la case maladies inflammatoires, en fait, les maladies auto-immunes créent de l'inflammation, mais il y a des conditions qui ne sont pas nécessairement auto-immunes et qui sont aussi inflammatoires, je vais nommer l'arthrite. thiauriasique, je vais renommer la spondylite en kilosangles, la goutte. Il y a certaines formes, l'arthrite rhumatoïde, on peut la mettre dans les deux cases, inflammatoire et auto-immune aussi. Et dans la case auto-immune, en plus de l'arthrite rhumatoïde, les maladies variées, les maladies qui débloquent des anticorps ou que le système immunitaire se met à reconnaître leurs propres tissus, leurs propres organes, souvent pas seulement les jointures, mais aussi ça peut être la peau, les poumons,

  • Speaker #0

    la thyroïde,

  • Speaker #1

    les reins, la thyroïde, les yeux. Ça peut toucher essentiellement tous les organes, y compris les yeux.

  • Speaker #0

    Ah, les yeux, c'était pas au courant pour les yeux.

  • Speaker #1

    Mais tous les organes.

  • Speaker #0

    Ok, bon.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le rheumatologue en traite plus des maladies auto-immunes ? Il y a plusieurs de ces conditions-là qui viennent aussi avec l'arthrite inflammatoire. Ça se recoupe. C'est pourquoi beaucoup de rheumatologues vont traiter beaucoup de maladies auto-immunes. Mais celles qui ne toucheront pas, les jointures. Par exemple, la maladie qui touche la thyroïdite ou la maladie de Grace, ça ne donne pas de douleurs inflammatoires et articulaires. ce sera seulement l'endocrinologue qui va le traiter. Il ne passera pas dans ma clinique.

  • Speaker #0

    OK, je comprends. Donc, d'un côté, les enjeux, problèmes métaboliques, et de l'autre côté, les problèmes d'auto-immunité. Oui. Tu as créé un petit document qui s'appelle « Grand principe alimentaire pour réduire l'inflammation et bonifier la santé de l'intestin » . C'est devenu, d'une certaine façon, ma Bible, parce que je trouve vraiment... J'en parle à mes clientes, à mes clients. Je trouve que c'est vraiment bien résumé et c'est simple. Parce que souvent, on pense à des affaires tellement compliquées, alors que toi, ce que tu amènes là-dedans, c'est de la simplicité. Est-ce que tu pourrais nous présenter, bon, il y a plusieurs, il y a huit éléments dans tes grands principes. J'aimerais ça qu'on les passe un par un. Donc, le premier, c'est cuisiner vos repas.

  • Speaker #1

    Oui, merci de les mentionner parce que bien que je l'ai conçu, et c'est pas que j'en oublie. Oui, dans l'ordre, c'est bien gentil. Puis, ces grands principes-là, c'est des grands principes que tout le monde, y compris les nutritionnistes, vont adhérer. Pourquoi cuisiner, c'est un des grands principes ? Bien, parce que quand quelqu'un contrôle la matière première, les ingrédients qu'ils mettent dans leur recette, bien, on sait ce qu'on met dedans. On sait la quantité de sel, la quantité de sucre. Et puis, on a moins tendance à manger des aliments transformés lorsqu'on les cuisine soi-même. Déjà, c'est un pas vers la santé que de cuisiner soi-même les aliments. Et ça n'a pas besoin d'être compliqué. Une source de protéines, deux portions de légumes, une petite portion de féculents, grains et céréales non transformés, ça fait le travail.

  • Speaker #0

    Ton deuxième principe, d'ailleurs, c'est réduire les glucides. Donc, ce n'est pas éliminer les glucides, c'est réduire les glucides. Est-ce que c'est vrai pour les deux catégories ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai pour les deux catégories. En fait, je vais donner le point de référence, le point de départ en rhumatologie. On voudrait tout le monde partir, les gens, sur la diète méditerranéenne. Combien de glucides par jour un Américain, un Nord-Américain moyen mange ? C'est 300 grammes de glucides par jour en moyenne qu'un Nord-Américain. Et, Jeannie, je te pose la question. approche méditerranéenne, c'est combien de glucides par jour ? À peu près.

  • Speaker #0

    Je reviens de Méditerranée, fait que mon expérience n'est pas si loin, je dirais 150, 125.

  • Speaker #1

    T'es vraiment déçue, c'est en plein ça. Donc, c'est 50 % moins de glucides dans une approche méditerranéenne et puis ça implique une approche moins transformée. Les aliments n'ont pas de sucre ajouté, les... Les grains céréales dans une approche méditerranéenne ne seront pas transformés, vont être, avec leurs fibres, absorbés moins rapidement. Donc, c'est réduire les glucides, ça, ça vaut pour tous les Nord-Américains.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça vient faire dans notre corps, le fait de réduire les glucides ? Ou, je vais te poser la question, c'est quoi les impacts de manger trop de glucides ?

  • Speaker #1

    Quand on mange trop de glucides... Notre corps répond à... Pour absorber les glucides et les métaboliser, il faut augmenter l'insuline pour l'absorber, ce glucide. L'insuline, c'est une hormone qui vient du pancréas. Puis la insuline en haute grande quantité, ou sécrétée trop souvent, va... Je vais rendre ça simple. Va générer de l'inflammation et une prise de poids. Non seulement ça va générer de l'inflammation, générer une prise de poids, et la prise de poids elle-même, le tissu adipeux... lui-même va générer de l'inflammation. Puis le fait de manger trop de glucides va rendre tranquillement résistant aussi à une autre hormone qu'on appelle la leptine. Et la leptine, c'est l'hormone de satiété. Et puis si on en a trop dans notre système, on sait que la leptine a un rôle direct sur les globules blancs du système immunitaire. Alors, il les stimule, puis le système immunitaire devient... plus inflammatoire, plus réactif. Donc, trop glucides trop souvent augmentent l'insuline, augmentent la leptine et c'est deux hormones qui créent de l'inflammation via la prise de poids et directement sur le système immunitaire. Donc, c'est pour ça qu'on veut réduire les glucides. Et souvent, c'est la seule intervention que je fais en clinique avec un bénéfice.

  • Speaker #0

    OK. Puis, quand on parle de réduire les glucides, tu as parlé de la diète méditerranéenne. On conserve les grains de façon... entiers, donc le riz brun, le quinoa, le sarrasin, on est où par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    On demande à un nutritionniste de faire l'inventaire, de faire le bilan, parce que ça, c'est quand même pas ma responsabilité. C'est pas du temps que je vais prendre dans la clinique pour faire l'inventaire des glucides que les gens prennent. Mais déjà, en partant, je vais juste nommer un déjeuner moyen québécois. Deux tranches de pain, c'est 30 grammes de glucides. Ce qu'on met sur la tranche de pain, une cuillère à soupe de Nutella, c'est 15 grammes de glucides. Ça pourrait facilement être 10 grammes de glucides. Si avec ça, on prend un bol de fruits, on peut rajouter 30 grammes de glucides. Si on met du sucre dans son café, on rajoute un autre 10 grammes de glucides. Si on prend un verre de jus d'orange avec ça, on rajoute un autre 20 grammes de glucides. Donc, juste un déjeuner typique québécois, ça peut aller chercher 100 grammes de glucides. Et c'est des glucides beaucoup raffinés. Donc, c'est pour te refléter ça. Donc, d'où on part, c'est la nutritionniste. Il y a des gens qui sont très érudits et qui sont capables, avec les outils, de calculer eux-mêmes et de faire le constat eux-mêmes. Mais ensuite, pour ramener le patient à diminuer les glucides, là, j'ai besoin d'aide. C'est pour moi qu'il fait ça en clinique, évidemment. Oui, ta question sous-entendue, c'était vers quels glucides on va. Ce n'est pas compliqué. Le plus possible, les glucides qu'on mange, il faut qu'ils ressemblent dans l'état dans lequel ils sont dans la nature.

  • Speaker #0

    Ce qui amène à ton troisième point dans ton guide, manger des vrais aliments.

  • Speaker #1

    Oui. C'est rare qu'on fait des erreurs si l'aliment qu'on mange, il ressemble beaucoup à la façon dont on le trouve dans la nature. Ça, ça veut dire que c'est le manger pas transformé. Et ça se rapproche d'une des approches alimentaires qu'on appelle paléolithique. Donc, qui ressemble un peu à quand on était chasseur-cueilleur. Mais souvent, on n'a pas besoin de se rendre en paléolithique pour avoir des bénéfices. Puis, comment j'ajuste ça ? Bien, ça dépend du patient devant moi. Il y a des gens que même une petite portion de riz, ils vont mal le tolérer. Il y en a d'autres qu'une fois qui ont juste réduit l'ensemble de leur glucide, ils vont aller mieux. Plus la personne est malade en face de nous, plus on va vouloir. restreignent les glucides. Donc, plus la personne est obèse, plus la personne est diabétique, plus on va vouloir restreindre les glucides parce que souvent, ils ont des années d'accumulation de glucides dans leur système. Ils ne répondront pas à juste un petit changement dans leur habitude. Des fois, ça prend des interventions thérapeutiques. D'où la terminologie nutrition thérapeutique. Et ça, il faut l'adapter. pour l'adapter à la personne qu'on a en avant de nous.

  • Speaker #0

    Donc, la règle de base, manger des vrais aliments, donc manger des aliments tels que la nature les a conçus. On ne trouve pas nulle part des tranches de pain dans la nature.

  • Speaker #1

    Non, on ne les trouve pas. Puis en plus, dépendamment de la façon dont nos aliments ont été cultivés, ils peuvent avoir plus ou moins de nutriments. Moins de nutriments parfois, si c'est la culture massée, si c'est arrosé avec... ... des pesticides qui détruisent l'écosystème de la terre. C'est sûr qu'après ça, il y a la qualité de l'aliment dans la nature qui peut influencer, mais ce n'est pas notre première bataille.

  • Speaker #0

    Non, puis il y a les sols aussi, la dénutrition des sols. Je comprends que ce n'est pas la première bataille. Après ça, le quatrième point que tu amènes, celui-là, c'est mon préféré, c'est manger les couleurs de l'arc-en-ciel. Pourquoi ?

  • Speaker #1

    Ah, bien parce que dans une alimentation, on... Nord-américaine, si on nomme les aliments que les gens mangent, ils sont beiges. Ça manque de couleur, ça manque de variété. Et là, je vais nommer les PPP. Pain, pâte, patates, riz, c'est très, très beige. C'est peu dense en nutriments. Puis quand je parle de nutriments, on parle des antioxydants, on parle des polyphénols. Plus il y a de couleurs, en fait, c'est une règle que j'essaie de transmettre à mes patients. Je leur dis, plus il y a de couleurs, exemple, Oui, l'aliment, vous l'ouvrez, s'il y a de la couleur à l'intérieur, c'est un aliment qui va être plus riche en antioxydants et en nutriments, règle générale. Est-ce qu'il y a des aliments qui font exception à cette règle-là ? Oui, il y a les champignons. C'est excellent pour la santé. Le chou, c'est excellent pour la santé. Mais c'est pâle. Mais bref, peu importe la pataterie, ce sont des... Et ça, c'est des PPP. Je pourrais en énumérer encore d'autres, mais c'est des aliments qui n'ont pas beaucoup de teneur en nutriments. Mais quand on a une maladie auto-immune, une maladie douloureuse chronique, il se peut que notre intestin... très, très bien les nutriments. Et puis, le fait de manger de façon plus concentrée les aliments qui contiennent plus de nutriments, ça peut redonner au corps les outils nécessaires pour s'auto-guérir. D'où l'intérêt de densifier l'alimentation pour essayer de récupérer plus vite.

  • Speaker #0

    De densité nutritive, oui. Ton autre élément, l'élément suivant, c'est de manger bio.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est dans un sujet... Pourquoi les aliments biologiques ? Parce que, ça a été bien démontré, ils sont plus denses en nutriments. Probablement parce que les pesticides qu'on utilise en détruisant l'écosystème de la terre dans lequel les aliments poussent, l'écosystème étant, tu sais, l'écosystème c'est quoi ? C'est les bactéries, c'est les vers de terre, c'est tous les champignons qui viennent chercher les minéraux, dissolvent et qui les redonnent aux racines de la plante. pour nourrir la plante. Ça a été bien démontré qu'il y a une grande différence dans la densité de l'aliment, dans la densité de nutriments dans les aliments entre un aliment produit de façon commerciale puis une production biologique. On dit même que, juste par exemple, la quantité de magnésium dans nos aliments a chuté de 50 % dans les 50 dernières années.

  • Speaker #0

    C'est beaucoup, 50 % ?

  • Speaker #1

    énorme. Et le problème, c'est quand il y a moins de zinc, moins de magnésium, il y a certains métaux ou races de substances qui peuvent prendre la place des nutriments qui manquent. Certains métaux comme le cobalt, ils pourraient être nuisibles pour la santé. Ils peuvent prendre la place du zinc, prendre la place du cuivre, prendre la place des nutriments qui devraient être là dans l'aliment et qui peuvent être nuisibles pour notre santé. Puis il y a les pesticides. Le fameux glyphosate de Monsanto, ça, c'est pas seulement utilisé pour éradiquer les mauvaises herbes, mais maintenant, comme au Canada, les saisons sont pauvres par rapport aux États-Unis, les producteurs agricoles ne s'en cachent pas. Ils vont arroser de glyphosate leurs plantations de grains et de céréales pour les faire sécher plus rapidement, pour que le lendemain ou ce lendemain, la céréale soit rapidement récoltable. Et ça veut dire que le pesticide, le glyphosate, est encore présent sur le grain. Et en quoi c'est nocif pour la santé ? Bien, du glyphosate. C'est aussi un antibiotique. Le glyphosate a été élaboré avant d'être un pesticide. C'était un antibiotique. Ça a été élaboré pour être un antibiotique que j'avais émis sur le marché. Et comme plusieurs antibiotiques, ça détruit le bon microbiote intestinal. Ça détruit les lactobacilles, les bifidobactéries. Quand vous prenez un probiotique sur le marché pour remplacer, pour donner les bonnes bactéries, c'est précisément ça que le glyphosate va éradiquer dans votre intestin. En plus, le glyphosate rentre dans la composition de nos propres protéines. Il va remplacer un acide aminé appelé la glycine. La glycine, c'est un acide aminé qui rentre dans la composition de notre collagène. Vous savez, notre collagène qui fait la peau, les ligaments, les tendons. Le glyphosate, il rentre. dans les tendons, dans le collagène de la peau, les tendons, les ligaments du cartilage. Fait que c'est probablement nuisible à la solidité de nos collagènes que le glyphosate soit à la place d'une glycine. Donc, il y a plusieurs puis là, je vous épargne les autres détails, mais il y en a plusieurs.

  • Speaker #0

    Il y en a plusieurs. Les recherches commencent à s'accumuler sur le glyphosate et les autres.

  • Speaker #1

    Oui, fait que même si ça ne cause pas le cancer puis encore aujourd'hui, on en doute. On ne s'est pas posé la question de l'impact sur le microbiote et sur nos protéines, la fonction de nos propres protéines dans notre corps.

  • Speaker #0

    Qui est quand même un facteur essentiel pour notre santé.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dans ton guide, le prochain élément que je trouve super important aussi, c'est de découvrir nos intolérances alimentaires. Comment on fait pour les découvrir, nos intolérances alimentaires ? Nous, on part.

  • Speaker #1

    Oh, la grande question. Je peux faire ça facile, OK ? Pour commencer, les plus grandes intolérances alimentaires, quand je parle à mes patients, dans les cinq premiers, on va placer les sucres comme numéro un. Les sucres, c'est un low-brainer. C'est la première chose qu'il faut débarrasser de notre alimentation. C'est comme dans les habitudes de vie, la première chose qu'il faut faire, c'est d'arrêter de fumer. Dans l'alimentation, c'est le sucre. Le sucre raffiné en particulier. Ça, ce n'est pas forcément une intolérance. C'est juste... C'est pas bon pour personne. Le deuxième aliment, c'est pas une intolérance non plus, c'est l'alcool. Parce que l'alcool, c'est un solvant. C'est un solvant qui vient faire des petites perforations tout le long du tube digestif par lequel va rentrer les molécules inflammatoires. Moi, dans mes cliniques, les patients voient vraiment la différence. cesser l'alcool complètement quand il atteigne un bon état d'amélioration des douleurs. Une consommation ou deux d'alcool, ils vont la ressentir le lendemain.

  • Speaker #0

    Même une ou deux ?

  • Speaker #1

    Pour mes plus sensibles, oui. Mais je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde. Encore une fois, moi, je traite des gens qui ont des gros problèmes de douleurs chroniques. L'alcool va vraiment créer une sensibilité. Je ne peux pas appeler ça une sensibilité. Il va vraiment créer une augmentation de l'inflammation. Le numéro 3, c'est les produits de blé. Je pourrais dire le gluten, mais dans les produits de blé en général, il y a des gens qui sont très sensibles soit à la protéine, qu'on appelle le gluten, ou soit au glyphosate qui vient avec. Il y a des gens qui ont des syndromes du colon irritable juste à cause du glyphosate inclus dans les produits de blé. On va s'arrêter. les tortillas, les muffins, le pain, puis ils ont moins de syndrome de l'intestin irritable. En faisant ça, il y a une gastro-entérologue qui a fait une expérience intéressante et qu'elle a juste changé du pain ordinaire avec le pain biologique, puis ces patients avec des intestins irritables s'amélioraient.

  • Speaker #0

    Oh, intéressant !

  • Speaker #1

    Oui, un jour, j'ai des pâtes et du pain switchés de ordinaire à un pâté. conventionnel ou commercial à biologique, ça faisait une différence pour ces gens-là. Donc, la sensibilité aux produits de blé, ça peut être la protéine, le gluten, ça peut être le glyphosate ou le pesticide inclus dedans, mais ça peut être aussi les fermenticibles, les fibres, les fameux fondements. Les bactéries. Il y a des bactéries qui se nourrissent de ces molécules qui font de la fermentation, puis ça peut créer une forme d'intolérance dans l'intestin et d'inflammation. Donc, c'est ça, il faut rester ouvert. Les produits de blé, c'est souvent notre numéro 3 pour ces trois raisons-là.

  • Speaker #0

    OK. J'ai remarqué, moi, quand je vais... Dernière fois que je suis allée en Italie, c'est pas la première fois que je le remarque, le blé passe... Les pâtes passent beaucoup mieux là-bas qu'ici.

  • Speaker #1

    Oui. Mon conjoint est pareil. Il avait un syndrome du colon irritable important. Je pense qu'il y a une différence aussi dans la génétique du blé italien. Oui. américain-canadien. Le blé ici est fait pour produire plus de gluten. Le gluten, c'est la protéine qui va donner un peu le moelleux, l'effet d'étirement élastique. Les gens aiment beaucoup ça. En Amérique du Nord, un pain moelleux, quand ils sentent plus moelleux, ils vont travailler avec des blés modifiés génétiquement. Est-ce que tu as déjà lu une étiquette, Eugénie ? D'un pain, je vais nommer, mettons, boulangerie Sainte-Méthode, multigrain. Là, on va dire, ça va être bon pour la santé, il est multigrain. On regarde sur l'étiquette. Le premier ingrédient, c'est évidemment de la farine de blé. Mais le deuxième ou le troisième ingrédient, c'est du gluten de blé. Donc, ils vont en plus rajouter du gluten. Et ce gluten-là, il n'est pas rédigéré par un levain ou par un processus de fermentation. il est direct dans l'intestin. Donc, c'est comme une espèce de grosse glu que votre intestin doit digérer, couper en petits morceaux, mais il n'y en a pas les enzymes adéquates pour digérer le gluten. Et c'est pour ça que les petits bouts de gluten qui s'accumulent dans notre intestin vont créer de l'inflammation et des grandes ouvertures dans la paroi de l'intestin pour rentrer les bactéries et rentrer les petits bouts d'aliments mal digérés.

  • Speaker #0

    Ce qu'on va appeler la perméabilité intestinale.

  • Speaker #1

    L'hyperperméabilité intestinale.

  • Speaker #0

    Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui, en Italie, leur blé est moins génétiquement modifié et peu d'utilisation de glyphosate. Oui.

  • Speaker #0

    OK. Après le blé, est-ce qu'il y a d'autres aliments sur la liste ?

  • Speaker #1

    Oui, les produits laitiers. Honnêtement, il y a des gens qui sont sensibles aux produits laitiers. Pas tous. Est-ce que c'est à cause des sucres ? qu'on rajoute dans les produits laitiers, comme le yogourt. Est-ce que c'est à cause de la protéine ? La protéine dans les produits laitiers, ça s'appelle la caséenne. La caséenne, elle ressemble beaucoup au gluten. Elle est difficile à digérer. Quand on la digère, il y a un petit bout de la protéine qui s'appelle de la bêta-casomorphine. Ça, c'est une molécule qui peut créer des changements dans les habitudes intestinales, créer de la constipation. Puis comme son nom l'indique, morphine, on se demande s'il n'y a pas un impact justement sur nos récepteurs de morphine dans notre système, parce qu'on en a des récepteurs comme ça. La caséenne, il y a des gens qui sont sensibles. Donc, quatrième, numéro quatre, les plus grandes sensibilités, c'est les produits laitiers, à cause de la caséenne, mais aussi du lactose, du sucre naturel dans le lait. Et c'est point. Il y a des gens qui ont réellement une intolérance au lactose parce qu'ils n'ont pas d'enzyme pour digérer le lactose. Qu'est-ce que ça crée ? Ça fait des ballonnements, de la diarrhée, des maux de ventre. Le gluten peut faire des ballonnements, diarrhée, maux de ventre. La caséienne aussi. Le lactose aussi. Fait qu'un peu comme le produit de blé, il y a comme trois bonnes raisons dans les produits laitiers d'avoir une sensibilité aux produits laitiers.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on continue la liste après les produits laitiers ou est-ce qu'on arrête là ?

  • Speaker #1

    Ah ! Je dirais que ça, c'est les 4 grands plus fréquents. Il y en a d'autres, mais quand j'embarque dans cette voie-là, il y a des gens qui vont dire, mais qu'est-ce qu'il nous reste à manger, Dr. Albert ? Ce n'est pas un message que je veux passer aujourd'hui, mais pour savoir qu'il peut y avoir d'autres intolérances. On ne parle pas d'allergie, on va parler d'intolérances alimentaires qui vont quitter l'inflammation et les douleurs. C'est des intolérances. qui sont soulevés dans l'approche de Dr. Tsegale, Dr. Jacques-Léonard Gassé, surtout aussi avec son approche hypotoxique.

  • Speaker #0

    Oui, OK. Comment tu suggères pour les gens qui veulent essayer d'identifier leurs intolérances ? Est-ce qu'on arrête tout d'un coup puis on réintroduit un à la fois ou est-ce qu'on arrête un à la fois puis on regarde ce qui marche ? Comment on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai deux approches par rapport à ça. Plus les gens sont malades, plus les gens ont une maladie auto-immune, plus il va falloir le faire de façon assez draconienne. On appelle ça une diète d'élimination. Et c'est là où on retire. Je me lance, là. OK ? Les oeufs, les grains, tous les grains céréales, toutes les noix, les légumineuses. Les graines, comme les graines de sésame, les graines de chanvre, les graines de lait. Et on va retirer aussi, ça fait pas mal le tout. Soya,

  • Speaker #0

    soya,

  • Speaker #1

    soya, soya, solanacé. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein d'évidences qu'il y a des gens qui peuvent avoir des sensibilités. Puis là, c'est difficile de dire, tu sais, Eugénie, quand tu es assise sur 15 punaises en même temps, et que je te demande d'en retirer une à la fois. Quand est-ce que tu vas ressentir le bénéfice ?

  • Speaker #0

    Au bout de la quinzième.

  • Speaker #1

    Au bout de la quinzième. Pour les patients qui sont les plus malades et les plus auto-immuns, c'est exactement ce que je leur fais comme analogie. Si vous ne voulez pas être découragé à enlever un aliment à la fois à toutes les deux ou trois semaines, bien, des fois, il faut y aller all-in, tête première. On enlève tout comme un band-aid qu'on arrache. Puis, au bout d'un mois, trois mois, les gens peuvent se faire se voir. un bénéfice suffisant pour réintégrer en plus, par après. Parce que le but, c'est de réintégrer du moins de l'aliment le moins à risque, de créer une réaction à l'aliment le plus à risque pour ré-expandir la variété.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de préciser que ce n'est pas... Non, non, ce n'est pas à vie, parce qu'on veut conserver la diversité alimentaire et s'assurer qu'on ne manque pas de nutriments.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, ça donne au corps le temps de rebâtir sa santé physique, intestinale, microbiote intestinale. On appelle ça rebâtir une résilience pour qu'à un moment donné, si on est invité à quelque part ou on va au restaurant, on puisse tolérer, dévier un peu de notre approche sans trop créer de tort. Mais dans les trois, un à trois premiers mois, on essaie de ne pas tricher parce que ça nous fait reculer beaucoup trop. Mais pour les gens qui sont moins malades, là, on peut y aller une catégorie à la fois. Sucre et alcool. Et souvent, les gens vont déjà sentir un bénéfice pour ceux qui sont moins malades.

  • Speaker #0

    Un bénéfice, ça va faire diminuer les douleurs, mais ça risque aussi d'augmenter l'énergie.

  • Speaker #1

    C'est un beau effet secondaire. Ça augmente l'énergie. Les gens vont dire que... Dormir mieux. Dormir mieux. Ils perdent du poids sans effort, souvent. Parce qu'on pense... Souvent qu'il faut bouger plus puis manger moins pour perdre du poids, mais il suffit de changer la façon dont on mange pour faire diminuer la charge en glucides et ça fait perdre tout naturellement du surplus de rétention de sel et du poids aussi, de tissu védique.

  • Speaker #0

    Je confirme pour avoir moi-même eu plusieurs intolérances et avoir vraiment épuré ma diète pendant une grande période qu'aujourd'hui, je peux faire des écarts et qu'il n'y a plus de conséquences. Mais effectivement... Au départ, pendant les premiers mois, on se tient à 100 % autant que possible.

  • Speaker #1

    Oui, et de toute façon, quand les gens trichent un peu, le corps leur rappelle. Leur rappelle,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Encore. Puis, ça m'amène tout de suite à parler d'un point important. Il y a des gens, malheureusement, un des effets secondaires, c'est que parfois, ils ont tellement peur de souffrir à nouveau qu'ils vont avoir peur de réintroduire les aliments. Ça, c'est une... c'est un enjeu, on appelle ça de l'orthorexie, c'est un enjeu qui peut survenir, mais il faut se forcer à réintroduire les aliments. À ce moment-là, le conseil que je leur donne, c'est de commencer avec des petites quantités. Comme ça, si ça vous débalance, ça ne vous débalancera pas beaucoup et pas trop longtemps.

  • Speaker #0

    Ça aide beaucoup. Je trouve que tu l'expliques bien. C'est simple, c'est accessible. Comment on fait pour reconnaître justement les aliments qui peuvent nous faire réagir ? Le prochain... Un point dans ton guide alimentaire, c'est l'importance de consommer des bons gras naturels et antioxydants. De quels gras on parle ?

  • Speaker #1

    On parle des oméga-3, on parle des oméga-6, mais on parle des gras naturels en général. C'est les gras qui se retrouvent dans la nature sans qu'on ait besoin de les purifier, de les extraire à haute température, puis en quantité balancée par rapport à l'aliment. Est-ce que c'est interdit de… prendre des huiles suite à ce que je viens de dire. Non, l'huile d'olive, c'est tellement bon que c'est thérapeutique. On peut donner 4 à 6 cuillères à soupe par jour d'huile d'olive. Puis les gens vont noter. En fait, dans les études, on a vu que ça faisait baisser l'inflammation. Ça baissait aussi les symptômes des intestins. Les gens atteignent de Crohn et de colite ulcéreuse. Juste pour donner une analogie. Versus 4 cuillères à soupe d'huile de canola. Ça, ça faisait monter les symptômes digestifs et intestinaux et ça faisait monter l'inflammation dans le sang. Donc, OK, les gras dans la nature sont où ? Dans les noix, sont dans les œufs, sont dans les avocats, sont dans les graines de chanvre, sont dans les olives, sont dans le coco. Et puis quand on les retrouve dans la caneline, dans le canola, Bien, c'est à titre d'aliment naturel. Mais est-ce que vous mangez, vous, du canola comme ça ? Non. Est-ce que vous mangez des graines de caméline ? Des graines de caméline, c'est possible d'en manger. Mais de là à aller chercher, je ne dis pas que l'huile de caméline, ce n'est pas bon, mais il faut essayer de trouver une huile qui est mieux balancée en termes de ratio oméga-3, oméga-6. Parce que dans notre alimentation, on a beaucoup trop d'oméga-6. Les oméga-6, c'est les précurseurs d'inflammation, de molécules inflammatoires dans notre sang. Puis, en compétition avec les oméga-3, si on veut diminuer l'inflammation, on va aller chercher des huiles qui vont venir moins d'oméga-6, plus d'oméga-3, comme l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Comme les huiles de poisson aussi.

  • Speaker #0

    C'était ma prochaine question.

  • Speaker #1

    Juste de manger des poissons.

  • Speaker #0

    OK, juste de manger des poissons, puis le grand animal...

  • Speaker #1

    Le grand animal, on parle... de mammifères, comme mettons du porc, du bœuf,

  • Speaker #0

    du canard, du poulet.

  • Speaker #1

    L'animal va avoir le gras en conséquence de son alimentation égale. Donc, nos vaches commerciales, nos canards, nos porcs sont tous nourris avec des grains et les grains contiennent beaucoup d'oméga-6. L'équilibre oméga 3, oméga 6 dans les viandes commerciales est un peu rompu, déséquilibré. Si la personne n'a pas le moyen de s'acheter une viande de qualité biologique,

  • Speaker #0

    de pâture à l'herbe,

  • Speaker #1

    de pâture à l'herbe, à ce moment-là, on va leur dire... OK, mais achetez les coupes maigres,

  • Speaker #0

    sans gras. OK, pour limiter l'absorption des oméga-acides.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais si vous avez l'opportunité d'acheter une bonne viande de parturage, il y a des gras. Faites les coupes un peu plus grasses, ça va vous donner du gras. Puis en plus, cet animal-là va avoir vu le soleil. En broutant de l'herbe, ça va lui avoir donné de la vitamine A, de la vitamine D, de la vitamine qui... vont se stocker dans les graisses de façon plus abondante. Et ça, ça a été bien démontré dans la science. La différence dans la composition des gras d'un animal nourri à l'herbe versus commercial, il y a réellement un ratio différent d'oméga-3, oméga-6 et de vitamine, qui est beaucoup plus intéressant dans les viandes de pâturage.

  • Speaker #0

    Les poissons, maintenant, est-ce que tu peux nous parler de l'acronyme SMASH ? Savoir quel... ... qu'on tienne les bons gras et lesquels on devrait prioriser.

  • Speaker #1

    Là aussi, il peut y avoir un enjeu, notre fameux saumon. On dit qu'il est riche en oméga-3. C'est sûr que le saumon d'élevage est probablement un peu nourri aux grains et puis son ratio oméga-3, oméga-6, ce n'est peut-être pas aussi bon que le saumon qui aura été pêché de pêche sauvage. Mais ça reste quand même une très bonne source de bons gras si on compare avec une viande rouge. Voilà ce marché. Parce que ce sont des plus petits poissons. Puis dans les plus petits poissons, d'abord, il y aurait peut-être moins de métolos. On va nommer le mercure parce qu'ils sont au début de la chaîne alimentaire. Donc, on n'a pas eu le temps de filtrer les polluants dans l'eau, dont le mercure. Mais aussi parce qu'ils ont une bonne quantité d'oméga-3. Donc, le smash, S pour saumon, M pour macro, A pour anchois. C'est un peu plus rare et c'est un peu salé quand on les achète. le S pour sardine, puis le dernier H pour le harang. Ce sont tous les plus petits poissons. Quand on les achète en canne, il faut faire attention, ils sont des fois dans de l'huile, mais dans de l'huile végétale, comme de l'huile de canola qui contient trop d'oméga-6, comme dans l'huile de soya qui contient trop d'oméga-6. Donc, mieux vaut privilégier soit dans l'eau, soit dans l'huile d'olive. Il faut lire les étiquettes.

  • Speaker #0

    Lire les étiquettes, oui. Dans les produits inflammatoires, on parle souvent aussi des huiles végétales, industrielles. Donc, ce que tu viens de parler, canola, soya, arachide et autres.

  • Speaker #1

    Même l'huile de pépins de raisin. Il y en a plusieurs qui vont être déçus de m'entendre dire, « Oh oui, l'huile de pépins de raisin, il y a beaucoup, beaucoup d'oméga-6 dans l'huile de pépins de raisin. »

  • Speaker #0

    Et l'huile de lin ?

  • Speaker #1

    L'huile de lin aussi, il y a des oméga-6, il y a des oméga-3. C'est une huile qui a tendance à rancir rapidement. Rancir, ça veut dire qu'elle devient oxydée et qu'elle va devenir nuisible. Mais n'oubliez pas que les oméga-3 végétaux ont besoin d'être convertis en DHA et en EPA, qui sont les formes assimilables dans notre cerveau, dans nos cellules, pour que ça fonctionne bien avec notre corps. Tous les oméga-3 végétaux, ce n'est pas le cas des oméga-3. 3 de la viande et des poissons, mais que ce soit un oméga 3 qui vienne de l'huile d'olive, qui vienne des noix, qui vienne de l'huile de caméline, il faut que l'oméga 3 soit converti en ADH et en EPA. Ce sont des formulations d'oméga 3 qu'on peut assimiler à même nos cellules, à même notre cerveau pour faire des anti-inflammatoires. Et c'est pour tout le monde qui a la capacité de bien. convertir l'oméga-3 végétal en oméga-3 animal.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour savoir si on a cette capacité-là ?

  • Speaker #1

    On ne le fait pas parce que c'est une génétique qui a quelque chose à analyser. On ne le fait pas en clinique. On fait juste s'assurer qu'il y a quand même un apport d'oméga-3 de source animale. On ne veut pas rentrer dans le défi que les gens qui sont végétariens ou qui... qui ont une approche végane peuvent nous offrir. Ce n'est pas dans nos chevals de bataille dans la clinique d'adresser cette limitation-là. Ce n'est pas toujours facile de gérer des oméga-3 chez les gens qui veulent être complètement végétariens ou complètement véganes.

  • Speaker #0

    Le huitième et dernier point de ton guide sur la nutrition thérapeutique, tu parles du ratio 80-20. Donc, 80 % de ce qu'on mange, c'est bon, c'est de qualité, puis on se garde une petite marge de manœuvre.

  • Speaker #1

    Et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Se faire plaisir, c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui, et encore une fois, ça dépend de qui on a devant nous, parce que quelqu'un qui a une maladie auto-immune, qui a une condition un peu dépassée, très malade, ce 80-20-là, au début, ça va être difficile à appliquer tant que le corps n'aura pas récupéré une certaine résilience. Parce que si 20% du temps durant la semaine, la personne se fait plaisir, ce repas-là, qui va être nuisé, qui va avoir... déclencher de l'inflammation, va le faire reculer des fois, il va avoir perdu tous les acquis de la semaine. Ça coûte cher,

  • Speaker #0

    oui, c'est un plaisir qui coûte cher.

  • Speaker #1

    Oui, qui fait reculer beaucoup trop dans les circonstances. Donc, on va demander aux gens, pour ces gens-là qui sont plus malades, d'attendre trois mois avant de faire du 80-20. Mais quelqu'un qui veut perdre du poids, qui a des douleurs, qui a plus d'arthrose, qui n'est pas si malade, pourrait se permettre de faire un 80-20 d'emblée et d'y voir le bénéfice au fil des mois, même en se faisant plaisir 20 % du temps.

  • Speaker #0

    J'aime ça comme approche parce que c'est important, oui, pendant la phase plus aiguë, de respecter 100 %, mais après ça, c'est important quand même de se faire plaisir, d'être capable de manger avec des amis et d'être capable de manger des choses qu'on a envie de manger.

  • Speaker #1

    Voilà, parce qu'on est un être social. C'est le but. C'est le but de pouvoir... L'autre chose, c'est que certains coachs santé qui ont une approche nutritionnelle et certains nutritionnistes aussi qui sont capables de donner des trucs de comment se faire plaisir dans le 20 % sans se faire complètement du junk. Comment faire un gâteau, mais avec la farine de cassava, la farine de mania.

  • Speaker #0

    D'amande.

  • Speaker #1

    Farine d'amande. Comment se faire plaisir avec... avec des aliments moins inflammatoires. Ça se peut, ça aussi. Et dans ce 20 %, ça peut paraître, ça pourrait être un 95 %, mais paraître... C'est-à-dire qu'on peut avoir l'impression qu'on s'est fait plaisir ce 20 %, mais qu'en réalité, c'était juste un 5 % de dérogation.

  • Speaker #0

    Oui, à cette heure, les recettes... On peut manger des brownies à base de...

  • Speaker #1

    D'avocat.

  • Speaker #0

    De betterave. J'ai goûté quelque chose au betterave récemment. C'était super bon. Muffin au betterave. Wow ! C'était sucré naturellement avec la betterave. C'était délicieux.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis dans un spot de retraite en ce moment avec une belle cuisine anti-inflammatoire. On n'a vraiment pas l'impression de se priver. Tout est anti-inflammatoire dans cette cuisine-là. C'est fabuleux. On en revient.

  • Speaker #0

    Oui. Toi, ton approche, c'est vraiment pour ta clinique de rhumatologie, donc les gens qui ont beaucoup de douleurs, qui ont des gros enjeux de santé. Est-ce que manger comme ça en prévention, ça peut nous empêcher de se rendre à la douleur pour maladies auto-immunes ?

  • Speaker #1

    Bien oui, c'est la réponse simple, simplement.

  • Speaker #0

    Manger des vrais aliments, cuisiner ?

  • Speaker #1

    Et je vais même, bon, c'est certain qu'on… Il n'y a pas que l'alimentation qui a un impact sur la santé. Il y a ce qu'on vit, le stress, la qualité du sommeil, la quantité du sommeil, l'exercice physique et tout ça, même ont un impact sur la santé de l'intestin et du microbiote. C'est quand même l'alimentation qui a le plus grand impact, parce qu'on s'en met dans la bouche plus que trois fois par jour. Mais je pense que de bien manger, ça garde la résilience de vivre les aléas de la vie. qu'on ne peut pas contrôler. La perte d'un mètre de chair, le manque de sommeil, les enfants, vous savez ce que c'est, la tragédie de la famille. Si au moins ce qu'on met dans notre bouche garde une certaine résilience dans l'intestin que du microbiote, le microbiote et l'intestin, ça lui permet d'encaisser les éléments externes qu'on ne peut pas contrôler toujours. Comprenez-vous ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Donc, on bat notre présilience quelque part aux aléas de la vie en contrôlant ce qu'on mange puis en optimisant ce volet-là.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Est-ce qu'on ne développera jamais une maladie ? Bien, peut-être pas, mais on a vraiment... On dit... ...de développer de la stérose en plaques, un cancer, une maladie cardiovasculaire, de la démence.

  • Speaker #0

    C'est mettre les chances à notre bord. Moi, je travaille beaucoup en longévité avec une femme en ménopause. en pré-ménopause, des gens qui veulent veillir en santé. Donc, finalement, c'est reprendre notre pouvoir puis mettre les chances de notre bord. Ça ne veut pas dire qu'on n'aura pas rien, mais ça veut dire qu'on n'est pas obligé de passer les dernières années de sa vie dans un état malade ou mal. Exactement.

  • Speaker #1

    Puis entre toi et moi, il y a beaucoup d'occasion de mal manger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça qu'il manque.

  • Speaker #1

    Oui, on passe en revue durant une année toutes les occasions spéciales. La fête de 1, le parc, la Saint-Jean-Baptiste. Il y a toujours, toujours, toujours un événement. Il y a toujours une occasion de mal manger. Si on le fait 80 % du temps, tout en trouvant un équilibre pour ne pas que ça crée trop de banque CD parce que les gens chez King... De bien manger, ça peut même générer une certaine forme d'anxiété. Il faut trouver l'équilibre là-dedans. L'équilibre dans le budget, l'équilibre dans... Parce que, bon, quelqu'un pourrait me dire, oui, mais ça coûte cher de bien manger, docteur Albert. Je vais essayer la maladie. Vous allez voir que ça coûte encore plus cher. Il faut prioriser. Ça fait partie, selon moi, surtout que je suis aux premières loges pour voir la maladie chronique, ça fait partie d'une priorité qui est aussi importante que de bien dormir. d'être en sécurité et d'avoir un doigt sur notre tête.

  • Speaker #0

    Tu vois les résultats, la différence dans ta clinique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qui me donne le guts de venir se parler. Je ne m'inquiète pas très. Médias publics, médias sociaux, oui, c'est ce qui me donne. C'est mes patients qui me donnent des ailes. Ce sont mes héros de tous les jours. Oui, je les vois, c'est touchant. Je peux vous dire à quel point c'est touchant quand la personne revient au bout d'un mois ou trois mois, « Docteur, ça a changé ma vie. »

  • Speaker #0

    J'ai des frissons, c'est beau.

  • Speaker #1

    Puis je vous le dis, c'est autant pour l'arthrose que pour la fibromyalgie que pour les maladies auto-immunes qui nous donnent plus de défis. Les maladies inflammatoires auto-immunes nous donnent plus de défis, mais c'est encore plus gratifiant quand ça fonctionne. Vraiment, vraiment. Oui, je les vois hebdomadairement, ces gens.

  • Speaker #0

    Avant de te laisser partir, j'aimerais ça te demander, pour les gens qui nous écoutent, nos auditeurs, auditrices, mettons qu'on a envie de faire un premier petit pas vers ce que tu nous as partagé aujourd'hui, par quoi on commence ?

  • Speaker #1

    Quelqu'un qui ne sait pas par où commencer, qui a du mal aussi à comprendre la science ou à décoder des sites web, j'aime beaucoup... Puis ça ne me dérange pas de faire de la publicité pour ce site-là, parce qu'il est très bien fait. Ça s'appelle soscuisine.com. Pourquoi je l'aime ? Parce que c'est fait et balancé par des nutritionnistes qui ont osé collaborer avec des gens qui viennent m'agacer pour faire une approche hypotoxique, mais aussi qui ont osé dire, écoute, moi, plutôt que de laisser les gens explorer, faire plein d'erreurs, manger tout croche, une diète cétogène, bien voici. un plan menu pour faire une approche faible en glucides, balancée, qui tient compte, c'est balancé par des nutritionnistes, puis les nutritionnistes et le plan menu tiennent compte des spéciaux dans les supermarchés cette semaine-là. Donc, quand les gens vont recevoir un menu, que ce soit méditerranéen, faible en glucides, hypotoxique anti-inflammatoire, ou faible à la fois de mat, ou sans gluten, les plans menus sont très variés, ils vont tenir. compte à chaque semaine des spéciaux pour diminuer la facture de l'épicerie.

  • Speaker #0

    Quel point important.

  • Speaker #1

    Quel point important. Je ne sais plus à combien c'est rendu, mais grosso modo, c'est juste 15 $ par mois pour avoir accès à un plan menu. Et on a même accès en payant un petit peu plus à un nutritionniste qui peut nous coacher davantage. Donc, pour commencer, moi, je conseille SEScuisine.com. Ceux qui se sont, qui ont des douleurs chroniques et qui se... connaissent en obésité, en surplus de poids, en syndrome métabolique, en prédiabète, des troubles de cholestérol, moi, je préconise l'approche plus faible en glucides. Et ceux qui sont beaucoup plus inflammatoires, auto-immuns, arthrithromatoïdes, spondylites, ankylosantes, le pus, sclérodermes et dermatomyosites, syndrome de Chaucran, eux, je leur recommande plus l'approche hypotoxique de Jacqueline Magassé, qui est le menu inflammatoire sur le site S-Cuisine.com.

  • Speaker #0

    Anti-inflammatoire.

  • Speaker #1

    Oui, anti-inflammatoire, mais ce n'est pas comme ça qu'il est écrit. Il y a comme un gros genou inflammé, mais il est facile à trouver.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Un grand merci, Alexandra, d'avoir pris le temps d'être sortie de ta retraite et d'avoir surmonté ta gêne de parler physiquement. C'est super intéressant et c'est tellement important ce que tu fais là. Plus les gens vont être informés, plus les gens vont essayer de prendre leur santé en main, c'est gagnant pour tout le monde. pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est mon objectif, c'est de redonner aux gens le terme « autonomisation » ou « empowerment » , de pouvoir reprendre de leur côté la capacité ou le pouvoir sur leur santé. C'est possible, et je vous le dis, je le vois tous les jours dans mes cliniques, mes héros de tous les jours le font. C'est possible. Et puis, il n'y a pas grand-chose à perdre. de l'essayer.

  • Speaker #0

    Non, effectivement, c'est aussi mon objectif comme coach, c'est de rendre les gens les plus autonomes possibles, qu'ils se connaissent, qu'ils connaissent leur corps, à quoi ils réagissent, puis au bout de ça, on retrouve du pouvoir sur notre santé, puis du bien-être.

  • Speaker #1

    Oui, bravo, et merci pour ton travail au sein de la communauté.

  • Speaker #0

    Un grand merci, puis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a... une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi. Afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça ou que ça demande trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado, mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre un rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !

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Description

Aujourd'hui mon invitée est la rhumatologue, Dre Alexandra Albert. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins.  


La Dre Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec-Université Laval pendant 8 ans. Elle pratique maintenant à la Clinique Multidisciplinaire de Neuville en plus de collaborer avec l’équipe de pneumologues de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec.  

Depuis les 7 dernières années, elle intègre dans sa pratique « les changements des habitudes de vie », en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine : Autoimmune Paleo protocol, the Wahls protocol, certification in Nutritionnal Pain Management, Therapeutic Food Plans de The Institute for Functionnal medicine.

À la toute fin de notre discussion, Dre Albert nous parle de SOS Cuisine. Voici le lien: https://www.soscuisine.com/?lang=fr

Bonne écoute !
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Facebook : Eugénie Francoeur Coach santé


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Franqueur, coach santé. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. Je sais que ça fait cliché de dire ça, mais n'importe quoi. qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute ! Aujourd'hui, mon invitée est la rhumatologue Dr. Alexandra Albert. Je l'avais entendue une première fois dans une journée de formation et je me suis dit que ce serait vraiment important que tu entendes ce qu'elle a à dire. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins. La Dr. Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec, Université Laval, pendant huit ans. Elle pratique maintenant à la clinique multidisciplinaire. de Neuville, en plus de collaborer avec l'équipe de pneumologues de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Depuis les sept dernières années, elle intègre dans sa pratique les changements des habitudes de vie, en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine, le Autoimmune Paleo Protocols, le Walsh Protocol, Certification in Nutritional Pain Management, Therapeutic Food Plan Institute for Functional Medicine. À la toute fin de notre discussion, Dr. Albert nous parle de SOS Cuisine. Tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute ! Bonjour Alexandra, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Ça me fait vraiment plaisir, Eugénie. Merci pour l'accueil, pour l'invitation de parler de monde. De mon dada clinique.

  • Speaker #0

    Oui, ton dada clinique, puis je trouve ça vraiment intéressant, ton dada clinique. Moi, j'ai eu la chance de t'entendre dans le cadre d'une formation au Centre Axis. Toi, tu es rhumatologue de métier, de formation et de métier. Qu'est-ce qui t'a amenée à t'intéresser à l'alimentation et à inclure ça dans ta pratique ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que la vocation de médecin, c'est une deuxième vocation. J'ai fait de la recherche avant. à la recherche fondamentale, maîtrise doctorat. Et je ne le sais pas, des fois, l'univers fait des choses un peu pour nous amener sur une certaine voie. Et déjà à l'époque, vraiment sans lien avec mon projet de recherche, j'ai été mise au fait des travaux de docteur signalé, docteur Kousmine. Et j'avais un collègue de travail qui souffrait de spondylite en chilozante. Déjà, c'était quelque chose qui... qui m'interpellaient parce que le docteur signalait dans ses ouvrages, travaillait à diminuer l'inflammation chez les gens atteints de spondylite tranquillosante, mais aussi plein d'autres maladies auto-immunes. Et puis, la situation de ce collègue-là m'interpellait. J'avais acheté les livres, je les ai lus, j'y ai passé, et c'est amélioré. Ça a semé la graine de deux intérêts chez moi, c'est-à-dire le traitement. ou la prise en charge des maladies inflammatoires, parce qu'à l'époque, je ne m'occupais pas de maladies inflammatoires, alors j'étais en recherche fondamentale. Puis l'autre graine, c'était la prise en charge, bien, pas la prise en charge, mais l'amélioration des conditions inflammatoires avec l'alimentation, dont le Dr Segnalet avait publié quelques ouvrages. Donc, ça vient de là, mon intérêt, mais aussi au fur et à mesure de la pratique, on vient rapidement, plusieurs... Avec nos patients, on vient saturé de solutions, on vient à bout de nos outils, de notre coffre à outils. parce que si on se limite seulement aux interventions médicamenteuses, ça arrive souvent qu'on rencontre rapidement le goût de l'efficacité de ça. Puis ça ne répond pas à tous les besoins. Il y a des patients chez qui le co-défense secondaire avec la médication, il y a d'autres patients qui n'en veulent juste pas de la médication, il y en a d'autres pour qui la médication ne fait pas ou ne fait plus. après plusieurs échecs. Donc, qu'est-ce qu'on fait avec ces patients-là ? C'est dans ces situations-là où on cherche d'autres outils. Puis, au fur et à mesure de ma pratique, il y a des patients qui, eux-mêmes, ont fait des démarches sans m'en parler. Et puis, ils me mettent au fait, écoute, docteur Albert, j'ai retiré tel ou tel aliment, j'ai changé ci ou ça dans mon alimentation, puis je me rends compte que ça me fait vraiment du bien. Moi, je suis aux premières loges pour regarder, voir et mesurer les améliorations. À un moment donné, ça nous interpelle parce qu'il y a deux, trois, dix patients qui s'améliorent. On dit, OK, il y a vraiment quelque chose là. Alors, pourquoi pas explorer ? Pourquoi pas, moi, aller prendre l'information, aller prendre une formation aussi. Parce que les formations sur le sujet se donnent, comme tu peux le savoir, pas au Québec, mais à l'extérieur, en Europe, aux États-Unis. Alors, c'est ce qui fait que... que de fil en aiguille, aujourd'hui, j'applique avec mes patients depuis environ sept ans des approches de nutrition thérapeutique dans mes cliniques pour les patients qui le veulent.

  • Speaker #0

    De quoi on parle quand on parle de nutrition thérapeutique ? Bon, on pense vite, vite, on pense souvent au cétogène, mais il n'y a pas que ça. Donc, toi, comment tu conçois cette nutrition thérapeutique ?

  • Speaker #1

    Pourquoi je l'appelle nutrition thérapeutique ? C'est qu'on veut aller plus loin que le Guide alimentaire canadien. Pour le nommer, qui s'est beaucoup bonifié dans les dernières années, ce Guide alimentaire que j'estime, je trouve que c'est une approche qui est fondée sur des bonnes évidences pour garder les gens en santé quand ils sont en santé. Quand les gens sont devenus malades, surtout les gens que moi je traite en clinique, donc c'est des gens qui sortent de fibromyalgie, d'arthrose, d'arthrite implanatoire, de maladies au trivium, souvent, leur situation est dépassée, est plus grave ou ancrée ou dépassée. Ces gens-là vont avoir tenté souvent le guide alimentaire canadien sans succès. Quand je parle d'approche de nutrition thérapeutique, c'est d'aller plus loin. À quoi on fait référence ? En médecine, c'est jamais one size fit all. Tout le monde est différent. Même pour quelqu'un qui souffre de fibromyalgie ou quelqu'un qui souffre d'arthrose, il se peut que la façon d'approcher diffère un petit peu, mais il y a quand même des grands lignes. Alors, plutôt que de nommer une approche thérapeutique, j'aime bien découper en deux grands segments les approches que je propose. Il y a un premier volet qui est plus une approche, on va dire, faible en glucides pour... renverser ce qu'on va appeler syndrome métabolique, obésité, diabète, parce que cet état-là, ce sont des états qui, quitter de l'inflammation, quand on adresse cette source inflammatoire-là qui est le surplus de poids, la résistance à l'insuline, l'intolérance au sucre, eh bien, la douleur va s'améliorer. Puis l'autre approche qui est beaucoup plus santé, d'épurer les aliments inflammatoires, donc d'enlever les aliments qui peuvent créer de l'inflammation à même l'intestin, le microbiote intestinal. Et ça, c'est une grande approche que je vais réserver pour les patients qui sont plus inflammatoires, auto-immuns. Je vais nommer les traumatohides, les maladies auto-immunes dans la famille du lupus, la spirodermie, le syndrome de Chaucrin. Je le mentionne parce que peut-être dans ta clientèle qui écoute. vont se reconnaître.

  • Speaker #0

    Mais c'était ma question, comment, parce que maladies auto-immunes, j'essaie de faire le lien, de comprendre le lien entre les maladies auto-immunes et la rhumatologie que tu pratiques.

  • Speaker #1

    Les maladies qu'on traite en rhumatologie, c'est surtout les maladies inflammatoires et auto-immunes. Dans la case maladies inflammatoires, en fait, les maladies auto-immunes créent de l'inflammation, mais il y a des conditions qui ne sont pas nécessairement auto-immunes et qui sont aussi inflammatoires, je vais nommer l'arthrite. thiauriasique, je vais renommer la spondylite en kilosangles, la goutte. Il y a certaines formes, l'arthrite rhumatoïde, on peut la mettre dans les deux cases, inflammatoire et auto-immune aussi. Et dans la case auto-immune, en plus de l'arthrite rhumatoïde, les maladies variées, les maladies qui débloquent des anticorps ou que le système immunitaire se met à reconnaître leurs propres tissus, leurs propres organes, souvent pas seulement les jointures, mais aussi ça peut être la peau, les poumons,

  • Speaker #0

    la thyroïde,

  • Speaker #1

    les reins, la thyroïde, les yeux. Ça peut toucher essentiellement tous les organes, y compris les yeux.

  • Speaker #0

    Ah, les yeux, c'était pas au courant pour les yeux.

  • Speaker #1

    Mais tous les organes.

  • Speaker #0

    Ok, bon.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le rheumatologue en traite plus des maladies auto-immunes ? Il y a plusieurs de ces conditions-là qui viennent aussi avec l'arthrite inflammatoire. Ça se recoupe. C'est pourquoi beaucoup de rheumatologues vont traiter beaucoup de maladies auto-immunes. Mais celles qui ne toucheront pas, les jointures. Par exemple, la maladie qui touche la thyroïdite ou la maladie de Grace, ça ne donne pas de douleurs inflammatoires et articulaires. ce sera seulement l'endocrinologue qui va le traiter. Il ne passera pas dans ma clinique.

  • Speaker #0

    OK, je comprends. Donc, d'un côté, les enjeux, problèmes métaboliques, et de l'autre côté, les problèmes d'auto-immunité. Oui. Tu as créé un petit document qui s'appelle « Grand principe alimentaire pour réduire l'inflammation et bonifier la santé de l'intestin » . C'est devenu, d'une certaine façon, ma Bible, parce que je trouve vraiment... J'en parle à mes clientes, à mes clients. Je trouve que c'est vraiment bien résumé et c'est simple. Parce que souvent, on pense à des affaires tellement compliquées, alors que toi, ce que tu amènes là-dedans, c'est de la simplicité. Est-ce que tu pourrais nous présenter, bon, il y a plusieurs, il y a huit éléments dans tes grands principes. J'aimerais ça qu'on les passe un par un. Donc, le premier, c'est cuisiner vos repas.

  • Speaker #1

    Oui, merci de les mentionner parce que bien que je l'ai conçu, et c'est pas que j'en oublie. Oui, dans l'ordre, c'est bien gentil. Puis, ces grands principes-là, c'est des grands principes que tout le monde, y compris les nutritionnistes, vont adhérer. Pourquoi cuisiner, c'est un des grands principes ? Bien, parce que quand quelqu'un contrôle la matière première, les ingrédients qu'ils mettent dans leur recette, bien, on sait ce qu'on met dedans. On sait la quantité de sel, la quantité de sucre. Et puis, on a moins tendance à manger des aliments transformés lorsqu'on les cuisine soi-même. Déjà, c'est un pas vers la santé que de cuisiner soi-même les aliments. Et ça n'a pas besoin d'être compliqué. Une source de protéines, deux portions de légumes, une petite portion de féculents, grains et céréales non transformés, ça fait le travail.

  • Speaker #0

    Ton deuxième principe, d'ailleurs, c'est réduire les glucides. Donc, ce n'est pas éliminer les glucides, c'est réduire les glucides. Est-ce que c'est vrai pour les deux catégories ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai pour les deux catégories. En fait, je vais donner le point de référence, le point de départ en rhumatologie. On voudrait tout le monde partir, les gens, sur la diète méditerranéenne. Combien de glucides par jour un Américain, un Nord-Américain moyen mange ? C'est 300 grammes de glucides par jour en moyenne qu'un Nord-Américain. Et, Jeannie, je te pose la question. approche méditerranéenne, c'est combien de glucides par jour ? À peu près.

  • Speaker #0

    Je reviens de Méditerranée, fait que mon expérience n'est pas si loin, je dirais 150, 125.

  • Speaker #1

    T'es vraiment déçue, c'est en plein ça. Donc, c'est 50 % moins de glucides dans une approche méditerranéenne et puis ça implique une approche moins transformée. Les aliments n'ont pas de sucre ajouté, les... Les grains céréales dans une approche méditerranéenne ne seront pas transformés, vont être, avec leurs fibres, absorbés moins rapidement. Donc, c'est réduire les glucides, ça, ça vaut pour tous les Nord-Américains.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça vient faire dans notre corps, le fait de réduire les glucides ? Ou, je vais te poser la question, c'est quoi les impacts de manger trop de glucides ?

  • Speaker #1

    Quand on mange trop de glucides... Notre corps répond à... Pour absorber les glucides et les métaboliser, il faut augmenter l'insuline pour l'absorber, ce glucide. L'insuline, c'est une hormone qui vient du pancréas. Puis la insuline en haute grande quantité, ou sécrétée trop souvent, va... Je vais rendre ça simple. Va générer de l'inflammation et une prise de poids. Non seulement ça va générer de l'inflammation, générer une prise de poids, et la prise de poids elle-même, le tissu adipeux... lui-même va générer de l'inflammation. Puis le fait de manger trop de glucides va rendre tranquillement résistant aussi à une autre hormone qu'on appelle la leptine. Et la leptine, c'est l'hormone de satiété. Et puis si on en a trop dans notre système, on sait que la leptine a un rôle direct sur les globules blancs du système immunitaire. Alors, il les stimule, puis le système immunitaire devient... plus inflammatoire, plus réactif. Donc, trop glucides trop souvent augmentent l'insuline, augmentent la leptine et c'est deux hormones qui créent de l'inflammation via la prise de poids et directement sur le système immunitaire. Donc, c'est pour ça qu'on veut réduire les glucides. Et souvent, c'est la seule intervention que je fais en clinique avec un bénéfice.

  • Speaker #0

    OK. Puis, quand on parle de réduire les glucides, tu as parlé de la diète méditerranéenne. On conserve les grains de façon... entiers, donc le riz brun, le quinoa, le sarrasin, on est où par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    On demande à un nutritionniste de faire l'inventaire, de faire le bilan, parce que ça, c'est quand même pas ma responsabilité. C'est pas du temps que je vais prendre dans la clinique pour faire l'inventaire des glucides que les gens prennent. Mais déjà, en partant, je vais juste nommer un déjeuner moyen québécois. Deux tranches de pain, c'est 30 grammes de glucides. Ce qu'on met sur la tranche de pain, une cuillère à soupe de Nutella, c'est 15 grammes de glucides. Ça pourrait facilement être 10 grammes de glucides. Si avec ça, on prend un bol de fruits, on peut rajouter 30 grammes de glucides. Si on met du sucre dans son café, on rajoute un autre 10 grammes de glucides. Si on prend un verre de jus d'orange avec ça, on rajoute un autre 20 grammes de glucides. Donc, juste un déjeuner typique québécois, ça peut aller chercher 100 grammes de glucides. Et c'est des glucides beaucoup raffinés. Donc, c'est pour te refléter ça. Donc, d'où on part, c'est la nutritionniste. Il y a des gens qui sont très érudits et qui sont capables, avec les outils, de calculer eux-mêmes et de faire le constat eux-mêmes. Mais ensuite, pour ramener le patient à diminuer les glucides, là, j'ai besoin d'aide. C'est pour moi qu'il fait ça en clinique, évidemment. Oui, ta question sous-entendue, c'était vers quels glucides on va. Ce n'est pas compliqué. Le plus possible, les glucides qu'on mange, il faut qu'ils ressemblent dans l'état dans lequel ils sont dans la nature.

  • Speaker #0

    Ce qui amène à ton troisième point dans ton guide, manger des vrais aliments.

  • Speaker #1

    Oui. C'est rare qu'on fait des erreurs si l'aliment qu'on mange, il ressemble beaucoup à la façon dont on le trouve dans la nature. Ça, ça veut dire que c'est le manger pas transformé. Et ça se rapproche d'une des approches alimentaires qu'on appelle paléolithique. Donc, qui ressemble un peu à quand on était chasseur-cueilleur. Mais souvent, on n'a pas besoin de se rendre en paléolithique pour avoir des bénéfices. Puis, comment j'ajuste ça ? Bien, ça dépend du patient devant moi. Il y a des gens que même une petite portion de riz, ils vont mal le tolérer. Il y en a d'autres qu'une fois qui ont juste réduit l'ensemble de leur glucide, ils vont aller mieux. Plus la personne est malade en face de nous, plus on va vouloir. restreignent les glucides. Donc, plus la personne est obèse, plus la personne est diabétique, plus on va vouloir restreindre les glucides parce que souvent, ils ont des années d'accumulation de glucides dans leur système. Ils ne répondront pas à juste un petit changement dans leur habitude. Des fois, ça prend des interventions thérapeutiques. D'où la terminologie nutrition thérapeutique. Et ça, il faut l'adapter. pour l'adapter à la personne qu'on a en avant de nous.

  • Speaker #0

    Donc, la règle de base, manger des vrais aliments, donc manger des aliments tels que la nature les a conçus. On ne trouve pas nulle part des tranches de pain dans la nature.

  • Speaker #1

    Non, on ne les trouve pas. Puis en plus, dépendamment de la façon dont nos aliments ont été cultivés, ils peuvent avoir plus ou moins de nutriments. Moins de nutriments parfois, si c'est la culture massée, si c'est arrosé avec... ... des pesticides qui détruisent l'écosystème de la terre. C'est sûr qu'après ça, il y a la qualité de l'aliment dans la nature qui peut influencer, mais ce n'est pas notre première bataille.

  • Speaker #0

    Non, puis il y a les sols aussi, la dénutrition des sols. Je comprends que ce n'est pas la première bataille. Après ça, le quatrième point que tu amènes, celui-là, c'est mon préféré, c'est manger les couleurs de l'arc-en-ciel. Pourquoi ?

  • Speaker #1

    Ah, bien parce que dans une alimentation, on... Nord-américaine, si on nomme les aliments que les gens mangent, ils sont beiges. Ça manque de couleur, ça manque de variété. Et là, je vais nommer les PPP. Pain, pâte, patates, riz, c'est très, très beige. C'est peu dense en nutriments. Puis quand je parle de nutriments, on parle des antioxydants, on parle des polyphénols. Plus il y a de couleurs, en fait, c'est une règle que j'essaie de transmettre à mes patients. Je leur dis, plus il y a de couleurs, exemple, Oui, l'aliment, vous l'ouvrez, s'il y a de la couleur à l'intérieur, c'est un aliment qui va être plus riche en antioxydants et en nutriments, règle générale. Est-ce qu'il y a des aliments qui font exception à cette règle-là ? Oui, il y a les champignons. C'est excellent pour la santé. Le chou, c'est excellent pour la santé. Mais c'est pâle. Mais bref, peu importe la pataterie, ce sont des... Et ça, c'est des PPP. Je pourrais en énumérer encore d'autres, mais c'est des aliments qui n'ont pas beaucoup de teneur en nutriments. Mais quand on a une maladie auto-immune, une maladie douloureuse chronique, il se peut que notre intestin... très, très bien les nutriments. Et puis, le fait de manger de façon plus concentrée les aliments qui contiennent plus de nutriments, ça peut redonner au corps les outils nécessaires pour s'auto-guérir. D'où l'intérêt de densifier l'alimentation pour essayer de récupérer plus vite.

  • Speaker #0

    De densité nutritive, oui. Ton autre élément, l'élément suivant, c'est de manger bio.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est dans un sujet... Pourquoi les aliments biologiques ? Parce que, ça a été bien démontré, ils sont plus denses en nutriments. Probablement parce que les pesticides qu'on utilise en détruisant l'écosystème de la terre dans lequel les aliments poussent, l'écosystème étant, tu sais, l'écosystème c'est quoi ? C'est les bactéries, c'est les vers de terre, c'est tous les champignons qui viennent chercher les minéraux, dissolvent et qui les redonnent aux racines de la plante. pour nourrir la plante. Ça a été bien démontré qu'il y a une grande différence dans la densité de l'aliment, dans la densité de nutriments dans les aliments entre un aliment produit de façon commerciale puis une production biologique. On dit même que, juste par exemple, la quantité de magnésium dans nos aliments a chuté de 50 % dans les 50 dernières années.

  • Speaker #0

    C'est beaucoup, 50 % ?

  • Speaker #1

    énorme. Et le problème, c'est quand il y a moins de zinc, moins de magnésium, il y a certains métaux ou races de substances qui peuvent prendre la place des nutriments qui manquent. Certains métaux comme le cobalt, ils pourraient être nuisibles pour la santé. Ils peuvent prendre la place du zinc, prendre la place du cuivre, prendre la place des nutriments qui devraient être là dans l'aliment et qui peuvent être nuisibles pour notre santé. Puis il y a les pesticides. Le fameux glyphosate de Monsanto, ça, c'est pas seulement utilisé pour éradiquer les mauvaises herbes, mais maintenant, comme au Canada, les saisons sont pauvres par rapport aux États-Unis, les producteurs agricoles ne s'en cachent pas. Ils vont arroser de glyphosate leurs plantations de grains et de céréales pour les faire sécher plus rapidement, pour que le lendemain ou ce lendemain, la céréale soit rapidement récoltable. Et ça veut dire que le pesticide, le glyphosate, est encore présent sur le grain. Et en quoi c'est nocif pour la santé ? Bien, du glyphosate. C'est aussi un antibiotique. Le glyphosate a été élaboré avant d'être un pesticide. C'était un antibiotique. Ça a été élaboré pour être un antibiotique que j'avais émis sur le marché. Et comme plusieurs antibiotiques, ça détruit le bon microbiote intestinal. Ça détruit les lactobacilles, les bifidobactéries. Quand vous prenez un probiotique sur le marché pour remplacer, pour donner les bonnes bactéries, c'est précisément ça que le glyphosate va éradiquer dans votre intestin. En plus, le glyphosate rentre dans la composition de nos propres protéines. Il va remplacer un acide aminé appelé la glycine. La glycine, c'est un acide aminé qui rentre dans la composition de notre collagène. Vous savez, notre collagène qui fait la peau, les ligaments, les tendons. Le glyphosate, il rentre. dans les tendons, dans le collagène de la peau, les tendons, les ligaments du cartilage. Fait que c'est probablement nuisible à la solidité de nos collagènes que le glyphosate soit à la place d'une glycine. Donc, il y a plusieurs puis là, je vous épargne les autres détails, mais il y en a plusieurs.

  • Speaker #0

    Il y en a plusieurs. Les recherches commencent à s'accumuler sur le glyphosate et les autres.

  • Speaker #1

    Oui, fait que même si ça ne cause pas le cancer puis encore aujourd'hui, on en doute. On ne s'est pas posé la question de l'impact sur le microbiote et sur nos protéines, la fonction de nos propres protéines dans notre corps.

  • Speaker #0

    Qui est quand même un facteur essentiel pour notre santé.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dans ton guide, le prochain élément que je trouve super important aussi, c'est de découvrir nos intolérances alimentaires. Comment on fait pour les découvrir, nos intolérances alimentaires ? Nous, on part.

  • Speaker #1

    Oh, la grande question. Je peux faire ça facile, OK ? Pour commencer, les plus grandes intolérances alimentaires, quand je parle à mes patients, dans les cinq premiers, on va placer les sucres comme numéro un. Les sucres, c'est un low-brainer. C'est la première chose qu'il faut débarrasser de notre alimentation. C'est comme dans les habitudes de vie, la première chose qu'il faut faire, c'est d'arrêter de fumer. Dans l'alimentation, c'est le sucre. Le sucre raffiné en particulier. Ça, ce n'est pas forcément une intolérance. C'est juste... C'est pas bon pour personne. Le deuxième aliment, c'est pas une intolérance non plus, c'est l'alcool. Parce que l'alcool, c'est un solvant. C'est un solvant qui vient faire des petites perforations tout le long du tube digestif par lequel va rentrer les molécules inflammatoires. Moi, dans mes cliniques, les patients voient vraiment la différence. cesser l'alcool complètement quand il atteigne un bon état d'amélioration des douleurs. Une consommation ou deux d'alcool, ils vont la ressentir le lendemain.

  • Speaker #0

    Même une ou deux ?

  • Speaker #1

    Pour mes plus sensibles, oui. Mais je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde. Encore une fois, moi, je traite des gens qui ont des gros problèmes de douleurs chroniques. L'alcool va vraiment créer une sensibilité. Je ne peux pas appeler ça une sensibilité. Il va vraiment créer une augmentation de l'inflammation. Le numéro 3, c'est les produits de blé. Je pourrais dire le gluten, mais dans les produits de blé en général, il y a des gens qui sont très sensibles soit à la protéine, qu'on appelle le gluten, ou soit au glyphosate qui vient avec. Il y a des gens qui ont des syndromes du colon irritable juste à cause du glyphosate inclus dans les produits de blé. On va s'arrêter. les tortillas, les muffins, le pain, puis ils ont moins de syndrome de l'intestin irritable. En faisant ça, il y a une gastro-entérologue qui a fait une expérience intéressante et qu'elle a juste changé du pain ordinaire avec le pain biologique, puis ces patients avec des intestins irritables s'amélioraient.

  • Speaker #0

    Oh, intéressant !

  • Speaker #1

    Oui, un jour, j'ai des pâtes et du pain switchés de ordinaire à un pâté. conventionnel ou commercial à biologique, ça faisait une différence pour ces gens-là. Donc, la sensibilité aux produits de blé, ça peut être la protéine, le gluten, ça peut être le glyphosate ou le pesticide inclus dedans, mais ça peut être aussi les fermenticibles, les fibres, les fameux fondements. Les bactéries. Il y a des bactéries qui se nourrissent de ces molécules qui font de la fermentation, puis ça peut créer une forme d'intolérance dans l'intestin et d'inflammation. Donc, c'est ça, il faut rester ouvert. Les produits de blé, c'est souvent notre numéro 3 pour ces trois raisons-là.

  • Speaker #0

    OK. J'ai remarqué, moi, quand je vais... Dernière fois que je suis allée en Italie, c'est pas la première fois que je le remarque, le blé passe... Les pâtes passent beaucoup mieux là-bas qu'ici.

  • Speaker #1

    Oui. Mon conjoint est pareil. Il avait un syndrome du colon irritable important. Je pense qu'il y a une différence aussi dans la génétique du blé italien. Oui. américain-canadien. Le blé ici est fait pour produire plus de gluten. Le gluten, c'est la protéine qui va donner un peu le moelleux, l'effet d'étirement élastique. Les gens aiment beaucoup ça. En Amérique du Nord, un pain moelleux, quand ils sentent plus moelleux, ils vont travailler avec des blés modifiés génétiquement. Est-ce que tu as déjà lu une étiquette, Eugénie ? D'un pain, je vais nommer, mettons, boulangerie Sainte-Méthode, multigrain. Là, on va dire, ça va être bon pour la santé, il est multigrain. On regarde sur l'étiquette. Le premier ingrédient, c'est évidemment de la farine de blé. Mais le deuxième ou le troisième ingrédient, c'est du gluten de blé. Donc, ils vont en plus rajouter du gluten. Et ce gluten-là, il n'est pas rédigéré par un levain ou par un processus de fermentation. il est direct dans l'intestin. Donc, c'est comme une espèce de grosse glu que votre intestin doit digérer, couper en petits morceaux, mais il n'y en a pas les enzymes adéquates pour digérer le gluten. Et c'est pour ça que les petits bouts de gluten qui s'accumulent dans notre intestin vont créer de l'inflammation et des grandes ouvertures dans la paroi de l'intestin pour rentrer les bactéries et rentrer les petits bouts d'aliments mal digérés.

  • Speaker #0

    Ce qu'on va appeler la perméabilité intestinale.

  • Speaker #1

    L'hyperperméabilité intestinale.

  • Speaker #0

    Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui, en Italie, leur blé est moins génétiquement modifié et peu d'utilisation de glyphosate. Oui.

  • Speaker #0

    OK. Après le blé, est-ce qu'il y a d'autres aliments sur la liste ?

  • Speaker #1

    Oui, les produits laitiers. Honnêtement, il y a des gens qui sont sensibles aux produits laitiers. Pas tous. Est-ce que c'est à cause des sucres ? qu'on rajoute dans les produits laitiers, comme le yogourt. Est-ce que c'est à cause de la protéine ? La protéine dans les produits laitiers, ça s'appelle la caséenne. La caséenne, elle ressemble beaucoup au gluten. Elle est difficile à digérer. Quand on la digère, il y a un petit bout de la protéine qui s'appelle de la bêta-casomorphine. Ça, c'est une molécule qui peut créer des changements dans les habitudes intestinales, créer de la constipation. Puis comme son nom l'indique, morphine, on se demande s'il n'y a pas un impact justement sur nos récepteurs de morphine dans notre système, parce qu'on en a des récepteurs comme ça. La caséenne, il y a des gens qui sont sensibles. Donc, quatrième, numéro quatre, les plus grandes sensibilités, c'est les produits laitiers, à cause de la caséenne, mais aussi du lactose, du sucre naturel dans le lait. Et c'est point. Il y a des gens qui ont réellement une intolérance au lactose parce qu'ils n'ont pas d'enzyme pour digérer le lactose. Qu'est-ce que ça crée ? Ça fait des ballonnements, de la diarrhée, des maux de ventre. Le gluten peut faire des ballonnements, diarrhée, maux de ventre. La caséienne aussi. Le lactose aussi. Fait qu'un peu comme le produit de blé, il y a comme trois bonnes raisons dans les produits laitiers d'avoir une sensibilité aux produits laitiers.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on continue la liste après les produits laitiers ou est-ce qu'on arrête là ?

  • Speaker #1

    Ah ! Je dirais que ça, c'est les 4 grands plus fréquents. Il y en a d'autres, mais quand j'embarque dans cette voie-là, il y a des gens qui vont dire, mais qu'est-ce qu'il nous reste à manger, Dr. Albert ? Ce n'est pas un message que je veux passer aujourd'hui, mais pour savoir qu'il peut y avoir d'autres intolérances. On ne parle pas d'allergie, on va parler d'intolérances alimentaires qui vont quitter l'inflammation et les douleurs. C'est des intolérances. qui sont soulevés dans l'approche de Dr. Tsegale, Dr. Jacques-Léonard Gassé, surtout aussi avec son approche hypotoxique.

  • Speaker #0

    Oui, OK. Comment tu suggères pour les gens qui veulent essayer d'identifier leurs intolérances ? Est-ce qu'on arrête tout d'un coup puis on réintroduit un à la fois ou est-ce qu'on arrête un à la fois puis on regarde ce qui marche ? Comment on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai deux approches par rapport à ça. Plus les gens sont malades, plus les gens ont une maladie auto-immune, plus il va falloir le faire de façon assez draconienne. On appelle ça une diète d'élimination. Et c'est là où on retire. Je me lance, là. OK ? Les oeufs, les grains, tous les grains céréales, toutes les noix, les légumineuses. Les graines, comme les graines de sésame, les graines de chanvre, les graines de lait. Et on va retirer aussi, ça fait pas mal le tout. Soya,

  • Speaker #0

    soya,

  • Speaker #1

    soya, soya, solanacé. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein d'évidences qu'il y a des gens qui peuvent avoir des sensibilités. Puis là, c'est difficile de dire, tu sais, Eugénie, quand tu es assise sur 15 punaises en même temps, et que je te demande d'en retirer une à la fois. Quand est-ce que tu vas ressentir le bénéfice ?

  • Speaker #0

    Au bout de la quinzième.

  • Speaker #1

    Au bout de la quinzième. Pour les patients qui sont les plus malades et les plus auto-immuns, c'est exactement ce que je leur fais comme analogie. Si vous ne voulez pas être découragé à enlever un aliment à la fois à toutes les deux ou trois semaines, bien, des fois, il faut y aller all-in, tête première. On enlève tout comme un band-aid qu'on arrache. Puis, au bout d'un mois, trois mois, les gens peuvent se faire se voir. un bénéfice suffisant pour réintégrer en plus, par après. Parce que le but, c'est de réintégrer du moins de l'aliment le moins à risque, de créer une réaction à l'aliment le plus à risque pour ré-expandir la variété.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de préciser que ce n'est pas... Non, non, ce n'est pas à vie, parce qu'on veut conserver la diversité alimentaire et s'assurer qu'on ne manque pas de nutriments.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, ça donne au corps le temps de rebâtir sa santé physique, intestinale, microbiote intestinale. On appelle ça rebâtir une résilience pour qu'à un moment donné, si on est invité à quelque part ou on va au restaurant, on puisse tolérer, dévier un peu de notre approche sans trop créer de tort. Mais dans les trois, un à trois premiers mois, on essaie de ne pas tricher parce que ça nous fait reculer beaucoup trop. Mais pour les gens qui sont moins malades, là, on peut y aller une catégorie à la fois. Sucre et alcool. Et souvent, les gens vont déjà sentir un bénéfice pour ceux qui sont moins malades.

  • Speaker #0

    Un bénéfice, ça va faire diminuer les douleurs, mais ça risque aussi d'augmenter l'énergie.

  • Speaker #1

    C'est un beau effet secondaire. Ça augmente l'énergie. Les gens vont dire que... Dormir mieux. Dormir mieux. Ils perdent du poids sans effort, souvent. Parce qu'on pense... Souvent qu'il faut bouger plus puis manger moins pour perdre du poids, mais il suffit de changer la façon dont on mange pour faire diminuer la charge en glucides et ça fait perdre tout naturellement du surplus de rétention de sel et du poids aussi, de tissu védique.

  • Speaker #0

    Je confirme pour avoir moi-même eu plusieurs intolérances et avoir vraiment épuré ma diète pendant une grande période qu'aujourd'hui, je peux faire des écarts et qu'il n'y a plus de conséquences. Mais effectivement... Au départ, pendant les premiers mois, on se tient à 100 % autant que possible.

  • Speaker #1

    Oui, et de toute façon, quand les gens trichent un peu, le corps leur rappelle. Leur rappelle,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Encore. Puis, ça m'amène tout de suite à parler d'un point important. Il y a des gens, malheureusement, un des effets secondaires, c'est que parfois, ils ont tellement peur de souffrir à nouveau qu'ils vont avoir peur de réintroduire les aliments. Ça, c'est une... c'est un enjeu, on appelle ça de l'orthorexie, c'est un enjeu qui peut survenir, mais il faut se forcer à réintroduire les aliments. À ce moment-là, le conseil que je leur donne, c'est de commencer avec des petites quantités. Comme ça, si ça vous débalance, ça ne vous débalancera pas beaucoup et pas trop longtemps.

  • Speaker #0

    Ça aide beaucoup. Je trouve que tu l'expliques bien. C'est simple, c'est accessible. Comment on fait pour reconnaître justement les aliments qui peuvent nous faire réagir ? Le prochain... Un point dans ton guide alimentaire, c'est l'importance de consommer des bons gras naturels et antioxydants. De quels gras on parle ?

  • Speaker #1

    On parle des oméga-3, on parle des oméga-6, mais on parle des gras naturels en général. C'est les gras qui se retrouvent dans la nature sans qu'on ait besoin de les purifier, de les extraire à haute température, puis en quantité balancée par rapport à l'aliment. Est-ce que c'est interdit de… prendre des huiles suite à ce que je viens de dire. Non, l'huile d'olive, c'est tellement bon que c'est thérapeutique. On peut donner 4 à 6 cuillères à soupe par jour d'huile d'olive. Puis les gens vont noter. En fait, dans les études, on a vu que ça faisait baisser l'inflammation. Ça baissait aussi les symptômes des intestins. Les gens atteignent de Crohn et de colite ulcéreuse. Juste pour donner une analogie. Versus 4 cuillères à soupe d'huile de canola. Ça, ça faisait monter les symptômes digestifs et intestinaux et ça faisait monter l'inflammation dans le sang. Donc, OK, les gras dans la nature sont où ? Dans les noix, sont dans les œufs, sont dans les avocats, sont dans les graines de chanvre, sont dans les olives, sont dans le coco. Et puis quand on les retrouve dans la caneline, dans le canola, Bien, c'est à titre d'aliment naturel. Mais est-ce que vous mangez, vous, du canola comme ça ? Non. Est-ce que vous mangez des graines de caméline ? Des graines de caméline, c'est possible d'en manger. Mais de là à aller chercher, je ne dis pas que l'huile de caméline, ce n'est pas bon, mais il faut essayer de trouver une huile qui est mieux balancée en termes de ratio oméga-3, oméga-6. Parce que dans notre alimentation, on a beaucoup trop d'oméga-6. Les oméga-6, c'est les précurseurs d'inflammation, de molécules inflammatoires dans notre sang. Puis, en compétition avec les oméga-3, si on veut diminuer l'inflammation, on va aller chercher des huiles qui vont venir moins d'oméga-6, plus d'oméga-3, comme l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Comme les huiles de poisson aussi.

  • Speaker #0

    C'était ma prochaine question.

  • Speaker #1

    Juste de manger des poissons.

  • Speaker #0

    OK, juste de manger des poissons, puis le grand animal...

  • Speaker #1

    Le grand animal, on parle... de mammifères, comme mettons du porc, du bœuf,

  • Speaker #0

    du canard, du poulet.

  • Speaker #1

    L'animal va avoir le gras en conséquence de son alimentation égale. Donc, nos vaches commerciales, nos canards, nos porcs sont tous nourris avec des grains et les grains contiennent beaucoup d'oméga-6. L'équilibre oméga 3, oméga 6 dans les viandes commerciales est un peu rompu, déséquilibré. Si la personne n'a pas le moyen de s'acheter une viande de qualité biologique,

  • Speaker #0

    de pâture à l'herbe,

  • Speaker #1

    de pâture à l'herbe, à ce moment-là, on va leur dire... OK, mais achetez les coupes maigres,

  • Speaker #0

    sans gras. OK, pour limiter l'absorption des oméga-acides.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais si vous avez l'opportunité d'acheter une bonne viande de parturage, il y a des gras. Faites les coupes un peu plus grasses, ça va vous donner du gras. Puis en plus, cet animal-là va avoir vu le soleil. En broutant de l'herbe, ça va lui avoir donné de la vitamine A, de la vitamine D, de la vitamine qui... vont se stocker dans les graisses de façon plus abondante. Et ça, ça a été bien démontré dans la science. La différence dans la composition des gras d'un animal nourri à l'herbe versus commercial, il y a réellement un ratio différent d'oméga-3, oméga-6 et de vitamine, qui est beaucoup plus intéressant dans les viandes de pâturage.

  • Speaker #0

    Les poissons, maintenant, est-ce que tu peux nous parler de l'acronyme SMASH ? Savoir quel... ... qu'on tienne les bons gras et lesquels on devrait prioriser.

  • Speaker #1

    Là aussi, il peut y avoir un enjeu, notre fameux saumon. On dit qu'il est riche en oméga-3. C'est sûr que le saumon d'élevage est probablement un peu nourri aux grains et puis son ratio oméga-3, oméga-6, ce n'est peut-être pas aussi bon que le saumon qui aura été pêché de pêche sauvage. Mais ça reste quand même une très bonne source de bons gras si on compare avec une viande rouge. Voilà ce marché. Parce que ce sont des plus petits poissons. Puis dans les plus petits poissons, d'abord, il y aurait peut-être moins de métolos. On va nommer le mercure parce qu'ils sont au début de la chaîne alimentaire. Donc, on n'a pas eu le temps de filtrer les polluants dans l'eau, dont le mercure. Mais aussi parce qu'ils ont une bonne quantité d'oméga-3. Donc, le smash, S pour saumon, M pour macro, A pour anchois. C'est un peu plus rare et c'est un peu salé quand on les achète. le S pour sardine, puis le dernier H pour le harang. Ce sont tous les plus petits poissons. Quand on les achète en canne, il faut faire attention, ils sont des fois dans de l'huile, mais dans de l'huile végétale, comme de l'huile de canola qui contient trop d'oméga-6, comme dans l'huile de soya qui contient trop d'oméga-6. Donc, mieux vaut privilégier soit dans l'eau, soit dans l'huile d'olive. Il faut lire les étiquettes.

  • Speaker #0

    Lire les étiquettes, oui. Dans les produits inflammatoires, on parle souvent aussi des huiles végétales, industrielles. Donc, ce que tu viens de parler, canola, soya, arachide et autres.

  • Speaker #1

    Même l'huile de pépins de raisin. Il y en a plusieurs qui vont être déçus de m'entendre dire, « Oh oui, l'huile de pépins de raisin, il y a beaucoup, beaucoup d'oméga-6 dans l'huile de pépins de raisin. »

  • Speaker #0

    Et l'huile de lin ?

  • Speaker #1

    L'huile de lin aussi, il y a des oméga-6, il y a des oméga-3. C'est une huile qui a tendance à rancir rapidement. Rancir, ça veut dire qu'elle devient oxydée et qu'elle va devenir nuisible. Mais n'oubliez pas que les oméga-3 végétaux ont besoin d'être convertis en DHA et en EPA, qui sont les formes assimilables dans notre cerveau, dans nos cellules, pour que ça fonctionne bien avec notre corps. Tous les oméga-3 végétaux, ce n'est pas le cas des oméga-3. 3 de la viande et des poissons, mais que ce soit un oméga 3 qui vienne de l'huile d'olive, qui vienne des noix, qui vienne de l'huile de caméline, il faut que l'oméga 3 soit converti en ADH et en EPA. Ce sont des formulations d'oméga 3 qu'on peut assimiler à même nos cellules, à même notre cerveau pour faire des anti-inflammatoires. Et c'est pour tout le monde qui a la capacité de bien. convertir l'oméga-3 végétal en oméga-3 animal.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour savoir si on a cette capacité-là ?

  • Speaker #1

    On ne le fait pas parce que c'est une génétique qui a quelque chose à analyser. On ne le fait pas en clinique. On fait juste s'assurer qu'il y a quand même un apport d'oméga-3 de source animale. On ne veut pas rentrer dans le défi que les gens qui sont végétariens ou qui... qui ont une approche végane peuvent nous offrir. Ce n'est pas dans nos chevals de bataille dans la clinique d'adresser cette limitation-là. Ce n'est pas toujours facile de gérer des oméga-3 chez les gens qui veulent être complètement végétariens ou complètement véganes.

  • Speaker #0

    Le huitième et dernier point de ton guide sur la nutrition thérapeutique, tu parles du ratio 80-20. Donc, 80 % de ce qu'on mange, c'est bon, c'est de qualité, puis on se garde une petite marge de manœuvre.

  • Speaker #1

    Et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Se faire plaisir, c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui, et encore une fois, ça dépend de qui on a devant nous, parce que quelqu'un qui a une maladie auto-immune, qui a une condition un peu dépassée, très malade, ce 80-20-là, au début, ça va être difficile à appliquer tant que le corps n'aura pas récupéré une certaine résilience. Parce que si 20% du temps durant la semaine, la personne se fait plaisir, ce repas-là, qui va être nuisé, qui va avoir... déclencher de l'inflammation, va le faire reculer des fois, il va avoir perdu tous les acquis de la semaine. Ça coûte cher,

  • Speaker #0

    oui, c'est un plaisir qui coûte cher.

  • Speaker #1

    Oui, qui fait reculer beaucoup trop dans les circonstances. Donc, on va demander aux gens, pour ces gens-là qui sont plus malades, d'attendre trois mois avant de faire du 80-20. Mais quelqu'un qui veut perdre du poids, qui a des douleurs, qui a plus d'arthrose, qui n'est pas si malade, pourrait se permettre de faire un 80-20 d'emblée et d'y voir le bénéfice au fil des mois, même en se faisant plaisir 20 % du temps.

  • Speaker #0

    J'aime ça comme approche parce que c'est important, oui, pendant la phase plus aiguë, de respecter 100 %, mais après ça, c'est important quand même de se faire plaisir, d'être capable de manger avec des amis et d'être capable de manger des choses qu'on a envie de manger.

  • Speaker #1

    Voilà, parce qu'on est un être social. C'est le but. C'est le but de pouvoir... L'autre chose, c'est que certains coachs santé qui ont une approche nutritionnelle et certains nutritionnistes aussi qui sont capables de donner des trucs de comment se faire plaisir dans le 20 % sans se faire complètement du junk. Comment faire un gâteau, mais avec la farine de cassava, la farine de mania.

  • Speaker #0

    D'amande.

  • Speaker #1

    Farine d'amande. Comment se faire plaisir avec... avec des aliments moins inflammatoires. Ça se peut, ça aussi. Et dans ce 20 %, ça peut paraître, ça pourrait être un 95 %, mais paraître... C'est-à-dire qu'on peut avoir l'impression qu'on s'est fait plaisir ce 20 %, mais qu'en réalité, c'était juste un 5 % de dérogation.

  • Speaker #0

    Oui, à cette heure, les recettes... On peut manger des brownies à base de...

  • Speaker #1

    D'avocat.

  • Speaker #0

    De betterave. J'ai goûté quelque chose au betterave récemment. C'était super bon. Muffin au betterave. Wow ! C'était sucré naturellement avec la betterave. C'était délicieux.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis dans un spot de retraite en ce moment avec une belle cuisine anti-inflammatoire. On n'a vraiment pas l'impression de se priver. Tout est anti-inflammatoire dans cette cuisine-là. C'est fabuleux. On en revient.

  • Speaker #0

    Oui. Toi, ton approche, c'est vraiment pour ta clinique de rhumatologie, donc les gens qui ont beaucoup de douleurs, qui ont des gros enjeux de santé. Est-ce que manger comme ça en prévention, ça peut nous empêcher de se rendre à la douleur pour maladies auto-immunes ?

  • Speaker #1

    Bien oui, c'est la réponse simple, simplement.

  • Speaker #0

    Manger des vrais aliments, cuisiner ?

  • Speaker #1

    Et je vais même, bon, c'est certain qu'on… Il n'y a pas que l'alimentation qui a un impact sur la santé. Il y a ce qu'on vit, le stress, la qualité du sommeil, la quantité du sommeil, l'exercice physique et tout ça, même ont un impact sur la santé de l'intestin et du microbiote. C'est quand même l'alimentation qui a le plus grand impact, parce qu'on s'en met dans la bouche plus que trois fois par jour. Mais je pense que de bien manger, ça garde la résilience de vivre les aléas de la vie. qu'on ne peut pas contrôler. La perte d'un mètre de chair, le manque de sommeil, les enfants, vous savez ce que c'est, la tragédie de la famille. Si au moins ce qu'on met dans notre bouche garde une certaine résilience dans l'intestin que du microbiote, le microbiote et l'intestin, ça lui permet d'encaisser les éléments externes qu'on ne peut pas contrôler toujours. Comprenez-vous ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Donc, on bat notre présilience quelque part aux aléas de la vie en contrôlant ce qu'on mange puis en optimisant ce volet-là.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Est-ce qu'on ne développera jamais une maladie ? Bien, peut-être pas, mais on a vraiment... On dit... ...de développer de la stérose en plaques, un cancer, une maladie cardiovasculaire, de la démence.

  • Speaker #0

    C'est mettre les chances à notre bord. Moi, je travaille beaucoup en longévité avec une femme en ménopause. en pré-ménopause, des gens qui veulent veillir en santé. Donc, finalement, c'est reprendre notre pouvoir puis mettre les chances de notre bord. Ça ne veut pas dire qu'on n'aura pas rien, mais ça veut dire qu'on n'est pas obligé de passer les dernières années de sa vie dans un état malade ou mal. Exactement.

  • Speaker #1

    Puis entre toi et moi, il y a beaucoup d'occasion de mal manger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça qu'il manque.

  • Speaker #1

    Oui, on passe en revue durant une année toutes les occasions spéciales. La fête de 1, le parc, la Saint-Jean-Baptiste. Il y a toujours, toujours, toujours un événement. Il y a toujours une occasion de mal manger. Si on le fait 80 % du temps, tout en trouvant un équilibre pour ne pas que ça crée trop de banque CD parce que les gens chez King... De bien manger, ça peut même générer une certaine forme d'anxiété. Il faut trouver l'équilibre là-dedans. L'équilibre dans le budget, l'équilibre dans... Parce que, bon, quelqu'un pourrait me dire, oui, mais ça coûte cher de bien manger, docteur Albert. Je vais essayer la maladie. Vous allez voir que ça coûte encore plus cher. Il faut prioriser. Ça fait partie, selon moi, surtout que je suis aux premières loges pour voir la maladie chronique, ça fait partie d'une priorité qui est aussi importante que de bien dormir. d'être en sécurité et d'avoir un doigt sur notre tête.

  • Speaker #0

    Tu vois les résultats, la différence dans ta clinique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qui me donne le guts de venir se parler. Je ne m'inquiète pas très. Médias publics, médias sociaux, oui, c'est ce qui me donne. C'est mes patients qui me donnent des ailes. Ce sont mes héros de tous les jours. Oui, je les vois, c'est touchant. Je peux vous dire à quel point c'est touchant quand la personne revient au bout d'un mois ou trois mois, « Docteur, ça a changé ma vie. »

  • Speaker #0

    J'ai des frissons, c'est beau.

  • Speaker #1

    Puis je vous le dis, c'est autant pour l'arthrose que pour la fibromyalgie que pour les maladies auto-immunes qui nous donnent plus de défis. Les maladies inflammatoires auto-immunes nous donnent plus de défis, mais c'est encore plus gratifiant quand ça fonctionne. Vraiment, vraiment. Oui, je les vois hebdomadairement, ces gens.

  • Speaker #0

    Avant de te laisser partir, j'aimerais ça te demander, pour les gens qui nous écoutent, nos auditeurs, auditrices, mettons qu'on a envie de faire un premier petit pas vers ce que tu nous as partagé aujourd'hui, par quoi on commence ?

  • Speaker #1

    Quelqu'un qui ne sait pas par où commencer, qui a du mal aussi à comprendre la science ou à décoder des sites web, j'aime beaucoup... Puis ça ne me dérange pas de faire de la publicité pour ce site-là, parce qu'il est très bien fait. Ça s'appelle soscuisine.com. Pourquoi je l'aime ? Parce que c'est fait et balancé par des nutritionnistes qui ont osé collaborer avec des gens qui viennent m'agacer pour faire une approche hypotoxique, mais aussi qui ont osé dire, écoute, moi, plutôt que de laisser les gens explorer, faire plein d'erreurs, manger tout croche, une diète cétogène, bien voici. un plan menu pour faire une approche faible en glucides, balancée, qui tient compte, c'est balancé par des nutritionnistes, puis les nutritionnistes et le plan menu tiennent compte des spéciaux dans les supermarchés cette semaine-là. Donc, quand les gens vont recevoir un menu, que ce soit méditerranéen, faible en glucides, hypotoxique anti-inflammatoire, ou faible à la fois de mat, ou sans gluten, les plans menus sont très variés, ils vont tenir. compte à chaque semaine des spéciaux pour diminuer la facture de l'épicerie.

  • Speaker #0

    Quel point important.

  • Speaker #1

    Quel point important. Je ne sais plus à combien c'est rendu, mais grosso modo, c'est juste 15 $ par mois pour avoir accès à un plan menu. Et on a même accès en payant un petit peu plus à un nutritionniste qui peut nous coacher davantage. Donc, pour commencer, moi, je conseille SEScuisine.com. Ceux qui se sont, qui ont des douleurs chroniques et qui se... connaissent en obésité, en surplus de poids, en syndrome métabolique, en prédiabète, des troubles de cholestérol, moi, je préconise l'approche plus faible en glucides. Et ceux qui sont beaucoup plus inflammatoires, auto-immuns, arthrithromatoïdes, spondylites, ankylosantes, le pus, sclérodermes et dermatomyosites, syndrome de Chaucran, eux, je leur recommande plus l'approche hypotoxique de Jacqueline Magassé, qui est le menu inflammatoire sur le site S-Cuisine.com.

  • Speaker #0

    Anti-inflammatoire.

  • Speaker #1

    Oui, anti-inflammatoire, mais ce n'est pas comme ça qu'il est écrit. Il y a comme un gros genou inflammé, mais il est facile à trouver.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Un grand merci, Alexandra, d'avoir pris le temps d'être sortie de ta retraite et d'avoir surmonté ta gêne de parler physiquement. C'est super intéressant et c'est tellement important ce que tu fais là. Plus les gens vont être informés, plus les gens vont essayer de prendre leur santé en main, c'est gagnant pour tout le monde. pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est mon objectif, c'est de redonner aux gens le terme « autonomisation » ou « empowerment » , de pouvoir reprendre de leur côté la capacité ou le pouvoir sur leur santé. C'est possible, et je vous le dis, je le vois tous les jours dans mes cliniques, mes héros de tous les jours le font. C'est possible. Et puis, il n'y a pas grand-chose à perdre. de l'essayer.

  • Speaker #0

    Non, effectivement, c'est aussi mon objectif comme coach, c'est de rendre les gens les plus autonomes possibles, qu'ils se connaissent, qu'ils connaissent leur corps, à quoi ils réagissent, puis au bout de ça, on retrouve du pouvoir sur notre santé, puis du bien-être.

  • Speaker #1

    Oui, bravo, et merci pour ton travail au sein de la communauté.

  • Speaker #0

    Un grand merci, puis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a... une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi. Afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça ou que ça demande trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado, mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre un rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !

Description

Aujourd'hui mon invitée est la rhumatologue, Dre Alexandra Albert. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins.  


La Dre Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec-Université Laval pendant 8 ans. Elle pratique maintenant à la Clinique Multidisciplinaire de Neuville en plus de collaborer avec l’équipe de pneumologues de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec.  

Depuis les 7 dernières années, elle intègre dans sa pratique « les changements des habitudes de vie », en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine : Autoimmune Paleo protocol, the Wahls protocol, certification in Nutritionnal Pain Management, Therapeutic Food Plans de The Institute for Functionnal medicine.

À la toute fin de notre discussion, Dre Albert nous parle de SOS Cuisine. Voici le lien: https://www.soscuisine.com/?lang=fr

Bonne écoute !
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Franqueur, coach santé. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. Je sais que ça fait cliché de dire ça, mais n'importe quoi. qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute ! Aujourd'hui, mon invitée est la rhumatologue Dr. Alexandra Albert. Je l'avais entendue une première fois dans une journée de formation et je me suis dit que ce serait vraiment important que tu entendes ce qu'elle a à dire. Elle nous parle des grands principes alimentaires pour réduire l'inflammation et bonifier la santé des intestins. La Dr. Alexandra Albert a exercé la rhumatologie au CHUL du CHU de Québec, Université Laval, pendant huit ans. Elle pratique maintenant à la clinique multidisciplinaire. de Neuville, en plus de collaborer avec l'équipe de pneumologues de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Depuis les sept dernières années, elle intègre dans sa pratique les changements des habitudes de vie, en particulier la nutrition thérapeutique, pour aider les patients aux prises avec des conditions rhumatismales difficiles à contrôler. Elle a fait plusieurs certifications dans le domaine, le Autoimmune Paleo Protocols, le Walsh Protocol, Certification in Nutritional Pain Management, Therapeutic Food Plan Institute for Functional Medicine. À la toute fin de notre discussion, Dr. Albert nous parle de SOS Cuisine. Tu trouveras le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute ! Bonjour Alexandra, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Ça me fait vraiment plaisir, Eugénie. Merci pour l'accueil, pour l'invitation de parler de monde. De mon dada clinique.

  • Speaker #0

    Oui, ton dada clinique, puis je trouve ça vraiment intéressant, ton dada clinique. Moi, j'ai eu la chance de t'entendre dans le cadre d'une formation au Centre Axis. Toi, tu es rhumatologue de métier, de formation et de métier. Qu'est-ce qui t'a amenée à t'intéresser à l'alimentation et à inclure ça dans ta pratique ?

  • Speaker #1

    Il faut savoir que la vocation de médecin, c'est une deuxième vocation. J'ai fait de la recherche avant. à la recherche fondamentale, maîtrise doctorat. Et je ne le sais pas, des fois, l'univers fait des choses un peu pour nous amener sur une certaine voie. Et déjà à l'époque, vraiment sans lien avec mon projet de recherche, j'ai été mise au fait des travaux de docteur signalé, docteur Kousmine. Et j'avais un collègue de travail qui souffrait de spondylite en chilozante. Déjà, c'était quelque chose qui... qui m'interpellaient parce que le docteur signalait dans ses ouvrages, travaillait à diminuer l'inflammation chez les gens atteints de spondylite tranquillosante, mais aussi plein d'autres maladies auto-immunes. Et puis, la situation de ce collègue-là m'interpellait. J'avais acheté les livres, je les ai lus, j'y ai passé, et c'est amélioré. Ça a semé la graine de deux intérêts chez moi, c'est-à-dire le traitement. ou la prise en charge des maladies inflammatoires, parce qu'à l'époque, je ne m'occupais pas de maladies inflammatoires, alors j'étais en recherche fondamentale. Puis l'autre graine, c'était la prise en charge, bien, pas la prise en charge, mais l'amélioration des conditions inflammatoires avec l'alimentation, dont le Dr Segnalet avait publié quelques ouvrages. Donc, ça vient de là, mon intérêt, mais aussi au fur et à mesure de la pratique, on vient rapidement, plusieurs... Avec nos patients, on vient saturé de solutions, on vient à bout de nos outils, de notre coffre à outils. parce que si on se limite seulement aux interventions médicamenteuses, ça arrive souvent qu'on rencontre rapidement le goût de l'efficacité de ça. Puis ça ne répond pas à tous les besoins. Il y a des patients chez qui le co-défense secondaire avec la médication, il y a d'autres patients qui n'en veulent juste pas de la médication, il y en a d'autres pour qui la médication ne fait pas ou ne fait plus. après plusieurs échecs. Donc, qu'est-ce qu'on fait avec ces patients-là ? C'est dans ces situations-là où on cherche d'autres outils. Puis, au fur et à mesure de ma pratique, il y a des patients qui, eux-mêmes, ont fait des démarches sans m'en parler. Et puis, ils me mettent au fait, écoute, docteur Albert, j'ai retiré tel ou tel aliment, j'ai changé ci ou ça dans mon alimentation, puis je me rends compte que ça me fait vraiment du bien. Moi, je suis aux premières loges pour regarder, voir et mesurer les améliorations. À un moment donné, ça nous interpelle parce qu'il y a deux, trois, dix patients qui s'améliorent. On dit, OK, il y a vraiment quelque chose là. Alors, pourquoi pas explorer ? Pourquoi pas, moi, aller prendre l'information, aller prendre une formation aussi. Parce que les formations sur le sujet se donnent, comme tu peux le savoir, pas au Québec, mais à l'extérieur, en Europe, aux États-Unis. Alors, c'est ce qui fait que... que de fil en aiguille, aujourd'hui, j'applique avec mes patients depuis environ sept ans des approches de nutrition thérapeutique dans mes cliniques pour les patients qui le veulent.

  • Speaker #0

    De quoi on parle quand on parle de nutrition thérapeutique ? Bon, on pense vite, vite, on pense souvent au cétogène, mais il n'y a pas que ça. Donc, toi, comment tu conçois cette nutrition thérapeutique ?

  • Speaker #1

    Pourquoi je l'appelle nutrition thérapeutique ? C'est qu'on veut aller plus loin que le Guide alimentaire canadien. Pour le nommer, qui s'est beaucoup bonifié dans les dernières années, ce Guide alimentaire que j'estime, je trouve que c'est une approche qui est fondée sur des bonnes évidences pour garder les gens en santé quand ils sont en santé. Quand les gens sont devenus malades, surtout les gens que moi je traite en clinique, donc c'est des gens qui sortent de fibromyalgie, d'arthrose, d'arthrite implanatoire, de maladies au trivium, souvent, leur situation est dépassée, est plus grave ou ancrée ou dépassée. Ces gens-là vont avoir tenté souvent le guide alimentaire canadien sans succès. Quand je parle d'approche de nutrition thérapeutique, c'est d'aller plus loin. À quoi on fait référence ? En médecine, c'est jamais one size fit all. Tout le monde est différent. Même pour quelqu'un qui souffre de fibromyalgie ou quelqu'un qui souffre d'arthrose, il se peut que la façon d'approcher diffère un petit peu, mais il y a quand même des grands lignes. Alors, plutôt que de nommer une approche thérapeutique, j'aime bien découper en deux grands segments les approches que je propose. Il y a un premier volet qui est plus une approche, on va dire, faible en glucides pour... renverser ce qu'on va appeler syndrome métabolique, obésité, diabète, parce que cet état-là, ce sont des états qui, quitter de l'inflammation, quand on adresse cette source inflammatoire-là qui est le surplus de poids, la résistance à l'insuline, l'intolérance au sucre, eh bien, la douleur va s'améliorer. Puis l'autre approche qui est beaucoup plus santé, d'épurer les aliments inflammatoires, donc d'enlever les aliments qui peuvent créer de l'inflammation à même l'intestin, le microbiote intestinal. Et ça, c'est une grande approche que je vais réserver pour les patients qui sont plus inflammatoires, auto-immuns. Je vais nommer les traumatohides, les maladies auto-immunes dans la famille du lupus, la spirodermie, le syndrome de Chaucrin. Je le mentionne parce que peut-être dans ta clientèle qui écoute. vont se reconnaître.

  • Speaker #0

    Mais c'était ma question, comment, parce que maladies auto-immunes, j'essaie de faire le lien, de comprendre le lien entre les maladies auto-immunes et la rhumatologie que tu pratiques.

  • Speaker #1

    Les maladies qu'on traite en rhumatologie, c'est surtout les maladies inflammatoires et auto-immunes. Dans la case maladies inflammatoires, en fait, les maladies auto-immunes créent de l'inflammation, mais il y a des conditions qui ne sont pas nécessairement auto-immunes et qui sont aussi inflammatoires, je vais nommer l'arthrite. thiauriasique, je vais renommer la spondylite en kilosangles, la goutte. Il y a certaines formes, l'arthrite rhumatoïde, on peut la mettre dans les deux cases, inflammatoire et auto-immune aussi. Et dans la case auto-immune, en plus de l'arthrite rhumatoïde, les maladies variées, les maladies qui débloquent des anticorps ou que le système immunitaire se met à reconnaître leurs propres tissus, leurs propres organes, souvent pas seulement les jointures, mais aussi ça peut être la peau, les poumons,

  • Speaker #0

    la thyroïde,

  • Speaker #1

    les reins, la thyroïde, les yeux. Ça peut toucher essentiellement tous les organes, y compris les yeux.

  • Speaker #0

    Ah, les yeux, c'était pas au courant pour les yeux.

  • Speaker #1

    Mais tous les organes.

  • Speaker #0

    Ok, bon.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le rheumatologue en traite plus des maladies auto-immunes ? Il y a plusieurs de ces conditions-là qui viennent aussi avec l'arthrite inflammatoire. Ça se recoupe. C'est pourquoi beaucoup de rheumatologues vont traiter beaucoup de maladies auto-immunes. Mais celles qui ne toucheront pas, les jointures. Par exemple, la maladie qui touche la thyroïdite ou la maladie de Grace, ça ne donne pas de douleurs inflammatoires et articulaires. ce sera seulement l'endocrinologue qui va le traiter. Il ne passera pas dans ma clinique.

  • Speaker #0

    OK, je comprends. Donc, d'un côté, les enjeux, problèmes métaboliques, et de l'autre côté, les problèmes d'auto-immunité. Oui. Tu as créé un petit document qui s'appelle « Grand principe alimentaire pour réduire l'inflammation et bonifier la santé de l'intestin » . C'est devenu, d'une certaine façon, ma Bible, parce que je trouve vraiment... J'en parle à mes clientes, à mes clients. Je trouve que c'est vraiment bien résumé et c'est simple. Parce que souvent, on pense à des affaires tellement compliquées, alors que toi, ce que tu amènes là-dedans, c'est de la simplicité. Est-ce que tu pourrais nous présenter, bon, il y a plusieurs, il y a huit éléments dans tes grands principes. J'aimerais ça qu'on les passe un par un. Donc, le premier, c'est cuisiner vos repas.

  • Speaker #1

    Oui, merci de les mentionner parce que bien que je l'ai conçu, et c'est pas que j'en oublie. Oui, dans l'ordre, c'est bien gentil. Puis, ces grands principes-là, c'est des grands principes que tout le monde, y compris les nutritionnistes, vont adhérer. Pourquoi cuisiner, c'est un des grands principes ? Bien, parce que quand quelqu'un contrôle la matière première, les ingrédients qu'ils mettent dans leur recette, bien, on sait ce qu'on met dedans. On sait la quantité de sel, la quantité de sucre. Et puis, on a moins tendance à manger des aliments transformés lorsqu'on les cuisine soi-même. Déjà, c'est un pas vers la santé que de cuisiner soi-même les aliments. Et ça n'a pas besoin d'être compliqué. Une source de protéines, deux portions de légumes, une petite portion de féculents, grains et céréales non transformés, ça fait le travail.

  • Speaker #0

    Ton deuxième principe, d'ailleurs, c'est réduire les glucides. Donc, ce n'est pas éliminer les glucides, c'est réduire les glucides. Est-ce que c'est vrai pour les deux catégories ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai pour les deux catégories. En fait, je vais donner le point de référence, le point de départ en rhumatologie. On voudrait tout le monde partir, les gens, sur la diète méditerranéenne. Combien de glucides par jour un Américain, un Nord-Américain moyen mange ? C'est 300 grammes de glucides par jour en moyenne qu'un Nord-Américain. Et, Jeannie, je te pose la question. approche méditerranéenne, c'est combien de glucides par jour ? À peu près.

  • Speaker #0

    Je reviens de Méditerranée, fait que mon expérience n'est pas si loin, je dirais 150, 125.

  • Speaker #1

    T'es vraiment déçue, c'est en plein ça. Donc, c'est 50 % moins de glucides dans une approche méditerranéenne et puis ça implique une approche moins transformée. Les aliments n'ont pas de sucre ajouté, les... Les grains céréales dans une approche méditerranéenne ne seront pas transformés, vont être, avec leurs fibres, absorbés moins rapidement. Donc, c'est réduire les glucides, ça, ça vaut pour tous les Nord-Américains.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça vient faire dans notre corps, le fait de réduire les glucides ? Ou, je vais te poser la question, c'est quoi les impacts de manger trop de glucides ?

  • Speaker #1

    Quand on mange trop de glucides... Notre corps répond à... Pour absorber les glucides et les métaboliser, il faut augmenter l'insuline pour l'absorber, ce glucide. L'insuline, c'est une hormone qui vient du pancréas. Puis la insuline en haute grande quantité, ou sécrétée trop souvent, va... Je vais rendre ça simple. Va générer de l'inflammation et une prise de poids. Non seulement ça va générer de l'inflammation, générer une prise de poids, et la prise de poids elle-même, le tissu adipeux... lui-même va générer de l'inflammation. Puis le fait de manger trop de glucides va rendre tranquillement résistant aussi à une autre hormone qu'on appelle la leptine. Et la leptine, c'est l'hormone de satiété. Et puis si on en a trop dans notre système, on sait que la leptine a un rôle direct sur les globules blancs du système immunitaire. Alors, il les stimule, puis le système immunitaire devient... plus inflammatoire, plus réactif. Donc, trop glucides trop souvent augmentent l'insuline, augmentent la leptine et c'est deux hormones qui créent de l'inflammation via la prise de poids et directement sur le système immunitaire. Donc, c'est pour ça qu'on veut réduire les glucides. Et souvent, c'est la seule intervention que je fais en clinique avec un bénéfice.

  • Speaker #0

    OK. Puis, quand on parle de réduire les glucides, tu as parlé de la diète méditerranéenne. On conserve les grains de façon... entiers, donc le riz brun, le quinoa, le sarrasin, on est où par rapport à ça ?

  • Speaker #1

    On demande à un nutritionniste de faire l'inventaire, de faire le bilan, parce que ça, c'est quand même pas ma responsabilité. C'est pas du temps que je vais prendre dans la clinique pour faire l'inventaire des glucides que les gens prennent. Mais déjà, en partant, je vais juste nommer un déjeuner moyen québécois. Deux tranches de pain, c'est 30 grammes de glucides. Ce qu'on met sur la tranche de pain, une cuillère à soupe de Nutella, c'est 15 grammes de glucides. Ça pourrait facilement être 10 grammes de glucides. Si avec ça, on prend un bol de fruits, on peut rajouter 30 grammes de glucides. Si on met du sucre dans son café, on rajoute un autre 10 grammes de glucides. Si on prend un verre de jus d'orange avec ça, on rajoute un autre 20 grammes de glucides. Donc, juste un déjeuner typique québécois, ça peut aller chercher 100 grammes de glucides. Et c'est des glucides beaucoup raffinés. Donc, c'est pour te refléter ça. Donc, d'où on part, c'est la nutritionniste. Il y a des gens qui sont très érudits et qui sont capables, avec les outils, de calculer eux-mêmes et de faire le constat eux-mêmes. Mais ensuite, pour ramener le patient à diminuer les glucides, là, j'ai besoin d'aide. C'est pour moi qu'il fait ça en clinique, évidemment. Oui, ta question sous-entendue, c'était vers quels glucides on va. Ce n'est pas compliqué. Le plus possible, les glucides qu'on mange, il faut qu'ils ressemblent dans l'état dans lequel ils sont dans la nature.

  • Speaker #0

    Ce qui amène à ton troisième point dans ton guide, manger des vrais aliments.

  • Speaker #1

    Oui. C'est rare qu'on fait des erreurs si l'aliment qu'on mange, il ressemble beaucoup à la façon dont on le trouve dans la nature. Ça, ça veut dire que c'est le manger pas transformé. Et ça se rapproche d'une des approches alimentaires qu'on appelle paléolithique. Donc, qui ressemble un peu à quand on était chasseur-cueilleur. Mais souvent, on n'a pas besoin de se rendre en paléolithique pour avoir des bénéfices. Puis, comment j'ajuste ça ? Bien, ça dépend du patient devant moi. Il y a des gens que même une petite portion de riz, ils vont mal le tolérer. Il y en a d'autres qu'une fois qui ont juste réduit l'ensemble de leur glucide, ils vont aller mieux. Plus la personne est malade en face de nous, plus on va vouloir. restreignent les glucides. Donc, plus la personne est obèse, plus la personne est diabétique, plus on va vouloir restreindre les glucides parce que souvent, ils ont des années d'accumulation de glucides dans leur système. Ils ne répondront pas à juste un petit changement dans leur habitude. Des fois, ça prend des interventions thérapeutiques. D'où la terminologie nutrition thérapeutique. Et ça, il faut l'adapter. pour l'adapter à la personne qu'on a en avant de nous.

  • Speaker #0

    Donc, la règle de base, manger des vrais aliments, donc manger des aliments tels que la nature les a conçus. On ne trouve pas nulle part des tranches de pain dans la nature.

  • Speaker #1

    Non, on ne les trouve pas. Puis en plus, dépendamment de la façon dont nos aliments ont été cultivés, ils peuvent avoir plus ou moins de nutriments. Moins de nutriments parfois, si c'est la culture massée, si c'est arrosé avec... ... des pesticides qui détruisent l'écosystème de la terre. C'est sûr qu'après ça, il y a la qualité de l'aliment dans la nature qui peut influencer, mais ce n'est pas notre première bataille.

  • Speaker #0

    Non, puis il y a les sols aussi, la dénutrition des sols. Je comprends que ce n'est pas la première bataille. Après ça, le quatrième point que tu amènes, celui-là, c'est mon préféré, c'est manger les couleurs de l'arc-en-ciel. Pourquoi ?

  • Speaker #1

    Ah, bien parce que dans une alimentation, on... Nord-américaine, si on nomme les aliments que les gens mangent, ils sont beiges. Ça manque de couleur, ça manque de variété. Et là, je vais nommer les PPP. Pain, pâte, patates, riz, c'est très, très beige. C'est peu dense en nutriments. Puis quand je parle de nutriments, on parle des antioxydants, on parle des polyphénols. Plus il y a de couleurs, en fait, c'est une règle que j'essaie de transmettre à mes patients. Je leur dis, plus il y a de couleurs, exemple, Oui, l'aliment, vous l'ouvrez, s'il y a de la couleur à l'intérieur, c'est un aliment qui va être plus riche en antioxydants et en nutriments, règle générale. Est-ce qu'il y a des aliments qui font exception à cette règle-là ? Oui, il y a les champignons. C'est excellent pour la santé. Le chou, c'est excellent pour la santé. Mais c'est pâle. Mais bref, peu importe la pataterie, ce sont des... Et ça, c'est des PPP. Je pourrais en énumérer encore d'autres, mais c'est des aliments qui n'ont pas beaucoup de teneur en nutriments. Mais quand on a une maladie auto-immune, une maladie douloureuse chronique, il se peut que notre intestin... très, très bien les nutriments. Et puis, le fait de manger de façon plus concentrée les aliments qui contiennent plus de nutriments, ça peut redonner au corps les outils nécessaires pour s'auto-guérir. D'où l'intérêt de densifier l'alimentation pour essayer de récupérer plus vite.

  • Speaker #0

    De densité nutritive, oui. Ton autre élément, l'élément suivant, c'est de manger bio.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est dans un sujet... Pourquoi les aliments biologiques ? Parce que, ça a été bien démontré, ils sont plus denses en nutriments. Probablement parce que les pesticides qu'on utilise en détruisant l'écosystème de la terre dans lequel les aliments poussent, l'écosystème étant, tu sais, l'écosystème c'est quoi ? C'est les bactéries, c'est les vers de terre, c'est tous les champignons qui viennent chercher les minéraux, dissolvent et qui les redonnent aux racines de la plante. pour nourrir la plante. Ça a été bien démontré qu'il y a une grande différence dans la densité de l'aliment, dans la densité de nutriments dans les aliments entre un aliment produit de façon commerciale puis une production biologique. On dit même que, juste par exemple, la quantité de magnésium dans nos aliments a chuté de 50 % dans les 50 dernières années.

  • Speaker #0

    C'est beaucoup, 50 % ?

  • Speaker #1

    énorme. Et le problème, c'est quand il y a moins de zinc, moins de magnésium, il y a certains métaux ou races de substances qui peuvent prendre la place des nutriments qui manquent. Certains métaux comme le cobalt, ils pourraient être nuisibles pour la santé. Ils peuvent prendre la place du zinc, prendre la place du cuivre, prendre la place des nutriments qui devraient être là dans l'aliment et qui peuvent être nuisibles pour notre santé. Puis il y a les pesticides. Le fameux glyphosate de Monsanto, ça, c'est pas seulement utilisé pour éradiquer les mauvaises herbes, mais maintenant, comme au Canada, les saisons sont pauvres par rapport aux États-Unis, les producteurs agricoles ne s'en cachent pas. Ils vont arroser de glyphosate leurs plantations de grains et de céréales pour les faire sécher plus rapidement, pour que le lendemain ou ce lendemain, la céréale soit rapidement récoltable. Et ça veut dire que le pesticide, le glyphosate, est encore présent sur le grain. Et en quoi c'est nocif pour la santé ? Bien, du glyphosate. C'est aussi un antibiotique. Le glyphosate a été élaboré avant d'être un pesticide. C'était un antibiotique. Ça a été élaboré pour être un antibiotique que j'avais émis sur le marché. Et comme plusieurs antibiotiques, ça détruit le bon microbiote intestinal. Ça détruit les lactobacilles, les bifidobactéries. Quand vous prenez un probiotique sur le marché pour remplacer, pour donner les bonnes bactéries, c'est précisément ça que le glyphosate va éradiquer dans votre intestin. En plus, le glyphosate rentre dans la composition de nos propres protéines. Il va remplacer un acide aminé appelé la glycine. La glycine, c'est un acide aminé qui rentre dans la composition de notre collagène. Vous savez, notre collagène qui fait la peau, les ligaments, les tendons. Le glyphosate, il rentre. dans les tendons, dans le collagène de la peau, les tendons, les ligaments du cartilage. Fait que c'est probablement nuisible à la solidité de nos collagènes que le glyphosate soit à la place d'une glycine. Donc, il y a plusieurs puis là, je vous épargne les autres détails, mais il y en a plusieurs.

  • Speaker #0

    Il y en a plusieurs. Les recherches commencent à s'accumuler sur le glyphosate et les autres.

  • Speaker #1

    Oui, fait que même si ça ne cause pas le cancer puis encore aujourd'hui, on en doute. On ne s'est pas posé la question de l'impact sur le microbiote et sur nos protéines, la fonction de nos propres protéines dans notre corps.

  • Speaker #0

    Qui est quand même un facteur essentiel pour notre santé.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Dans ton guide, le prochain élément que je trouve super important aussi, c'est de découvrir nos intolérances alimentaires. Comment on fait pour les découvrir, nos intolérances alimentaires ? Nous, on part.

  • Speaker #1

    Oh, la grande question. Je peux faire ça facile, OK ? Pour commencer, les plus grandes intolérances alimentaires, quand je parle à mes patients, dans les cinq premiers, on va placer les sucres comme numéro un. Les sucres, c'est un low-brainer. C'est la première chose qu'il faut débarrasser de notre alimentation. C'est comme dans les habitudes de vie, la première chose qu'il faut faire, c'est d'arrêter de fumer. Dans l'alimentation, c'est le sucre. Le sucre raffiné en particulier. Ça, ce n'est pas forcément une intolérance. C'est juste... C'est pas bon pour personne. Le deuxième aliment, c'est pas une intolérance non plus, c'est l'alcool. Parce que l'alcool, c'est un solvant. C'est un solvant qui vient faire des petites perforations tout le long du tube digestif par lequel va rentrer les molécules inflammatoires. Moi, dans mes cliniques, les patients voient vraiment la différence. cesser l'alcool complètement quand il atteigne un bon état d'amélioration des douleurs. Une consommation ou deux d'alcool, ils vont la ressentir le lendemain.

  • Speaker #0

    Même une ou deux ?

  • Speaker #1

    Pour mes plus sensibles, oui. Mais je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde. Encore une fois, moi, je traite des gens qui ont des gros problèmes de douleurs chroniques. L'alcool va vraiment créer une sensibilité. Je ne peux pas appeler ça une sensibilité. Il va vraiment créer une augmentation de l'inflammation. Le numéro 3, c'est les produits de blé. Je pourrais dire le gluten, mais dans les produits de blé en général, il y a des gens qui sont très sensibles soit à la protéine, qu'on appelle le gluten, ou soit au glyphosate qui vient avec. Il y a des gens qui ont des syndromes du colon irritable juste à cause du glyphosate inclus dans les produits de blé. On va s'arrêter. les tortillas, les muffins, le pain, puis ils ont moins de syndrome de l'intestin irritable. En faisant ça, il y a une gastro-entérologue qui a fait une expérience intéressante et qu'elle a juste changé du pain ordinaire avec le pain biologique, puis ces patients avec des intestins irritables s'amélioraient.

  • Speaker #0

    Oh, intéressant !

  • Speaker #1

    Oui, un jour, j'ai des pâtes et du pain switchés de ordinaire à un pâté. conventionnel ou commercial à biologique, ça faisait une différence pour ces gens-là. Donc, la sensibilité aux produits de blé, ça peut être la protéine, le gluten, ça peut être le glyphosate ou le pesticide inclus dedans, mais ça peut être aussi les fermenticibles, les fibres, les fameux fondements. Les bactéries. Il y a des bactéries qui se nourrissent de ces molécules qui font de la fermentation, puis ça peut créer une forme d'intolérance dans l'intestin et d'inflammation. Donc, c'est ça, il faut rester ouvert. Les produits de blé, c'est souvent notre numéro 3 pour ces trois raisons-là.

  • Speaker #0

    OK. J'ai remarqué, moi, quand je vais... Dernière fois que je suis allée en Italie, c'est pas la première fois que je le remarque, le blé passe... Les pâtes passent beaucoup mieux là-bas qu'ici.

  • Speaker #1

    Oui. Mon conjoint est pareil. Il avait un syndrome du colon irritable important. Je pense qu'il y a une différence aussi dans la génétique du blé italien. Oui. américain-canadien. Le blé ici est fait pour produire plus de gluten. Le gluten, c'est la protéine qui va donner un peu le moelleux, l'effet d'étirement élastique. Les gens aiment beaucoup ça. En Amérique du Nord, un pain moelleux, quand ils sentent plus moelleux, ils vont travailler avec des blés modifiés génétiquement. Est-ce que tu as déjà lu une étiquette, Eugénie ? D'un pain, je vais nommer, mettons, boulangerie Sainte-Méthode, multigrain. Là, on va dire, ça va être bon pour la santé, il est multigrain. On regarde sur l'étiquette. Le premier ingrédient, c'est évidemment de la farine de blé. Mais le deuxième ou le troisième ingrédient, c'est du gluten de blé. Donc, ils vont en plus rajouter du gluten. Et ce gluten-là, il n'est pas rédigéré par un levain ou par un processus de fermentation. il est direct dans l'intestin. Donc, c'est comme une espèce de grosse glu que votre intestin doit digérer, couper en petits morceaux, mais il n'y en a pas les enzymes adéquates pour digérer le gluten. Et c'est pour ça que les petits bouts de gluten qui s'accumulent dans notre intestin vont créer de l'inflammation et des grandes ouvertures dans la paroi de l'intestin pour rentrer les bactéries et rentrer les petits bouts d'aliments mal digérés.

  • Speaker #0

    Ce qu'on va appeler la perméabilité intestinale.

  • Speaker #1

    L'hyperperméabilité intestinale.

  • Speaker #0

    Oui. OK.

  • Speaker #1

    Donc, oui, en Italie, leur blé est moins génétiquement modifié et peu d'utilisation de glyphosate. Oui.

  • Speaker #0

    OK. Après le blé, est-ce qu'il y a d'autres aliments sur la liste ?

  • Speaker #1

    Oui, les produits laitiers. Honnêtement, il y a des gens qui sont sensibles aux produits laitiers. Pas tous. Est-ce que c'est à cause des sucres ? qu'on rajoute dans les produits laitiers, comme le yogourt. Est-ce que c'est à cause de la protéine ? La protéine dans les produits laitiers, ça s'appelle la caséenne. La caséenne, elle ressemble beaucoup au gluten. Elle est difficile à digérer. Quand on la digère, il y a un petit bout de la protéine qui s'appelle de la bêta-casomorphine. Ça, c'est une molécule qui peut créer des changements dans les habitudes intestinales, créer de la constipation. Puis comme son nom l'indique, morphine, on se demande s'il n'y a pas un impact justement sur nos récepteurs de morphine dans notre système, parce qu'on en a des récepteurs comme ça. La caséenne, il y a des gens qui sont sensibles. Donc, quatrième, numéro quatre, les plus grandes sensibilités, c'est les produits laitiers, à cause de la caséenne, mais aussi du lactose, du sucre naturel dans le lait. Et c'est point. Il y a des gens qui ont réellement une intolérance au lactose parce qu'ils n'ont pas d'enzyme pour digérer le lactose. Qu'est-ce que ça crée ? Ça fait des ballonnements, de la diarrhée, des maux de ventre. Le gluten peut faire des ballonnements, diarrhée, maux de ventre. La caséienne aussi. Le lactose aussi. Fait qu'un peu comme le produit de blé, il y a comme trois bonnes raisons dans les produits laitiers d'avoir une sensibilité aux produits laitiers.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on continue la liste après les produits laitiers ou est-ce qu'on arrête là ?

  • Speaker #1

    Ah ! Je dirais que ça, c'est les 4 grands plus fréquents. Il y en a d'autres, mais quand j'embarque dans cette voie-là, il y a des gens qui vont dire, mais qu'est-ce qu'il nous reste à manger, Dr. Albert ? Ce n'est pas un message que je veux passer aujourd'hui, mais pour savoir qu'il peut y avoir d'autres intolérances. On ne parle pas d'allergie, on va parler d'intolérances alimentaires qui vont quitter l'inflammation et les douleurs. C'est des intolérances. qui sont soulevés dans l'approche de Dr. Tsegale, Dr. Jacques-Léonard Gassé, surtout aussi avec son approche hypotoxique.

  • Speaker #0

    Oui, OK. Comment tu suggères pour les gens qui veulent essayer d'identifier leurs intolérances ? Est-ce qu'on arrête tout d'un coup puis on réintroduit un à la fois ou est-ce qu'on arrête un à la fois puis on regarde ce qui marche ? Comment on fait ça ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai deux approches par rapport à ça. Plus les gens sont malades, plus les gens ont une maladie auto-immune, plus il va falloir le faire de façon assez draconienne. On appelle ça une diète d'élimination. Et c'est là où on retire. Je me lance, là. OK ? Les oeufs, les grains, tous les grains céréales, toutes les noix, les légumineuses. Les graines, comme les graines de sésame, les graines de chanvre, les graines de lait. Et on va retirer aussi, ça fait pas mal le tout. Soya,

  • Speaker #0

    soya,

  • Speaker #1

    soya, soya, solanacé. Pourquoi ? Parce qu'il y a plein d'évidences qu'il y a des gens qui peuvent avoir des sensibilités. Puis là, c'est difficile de dire, tu sais, Eugénie, quand tu es assise sur 15 punaises en même temps, et que je te demande d'en retirer une à la fois. Quand est-ce que tu vas ressentir le bénéfice ?

  • Speaker #0

    Au bout de la quinzième.

  • Speaker #1

    Au bout de la quinzième. Pour les patients qui sont les plus malades et les plus auto-immuns, c'est exactement ce que je leur fais comme analogie. Si vous ne voulez pas être découragé à enlever un aliment à la fois à toutes les deux ou trois semaines, bien, des fois, il faut y aller all-in, tête première. On enlève tout comme un band-aid qu'on arrache. Puis, au bout d'un mois, trois mois, les gens peuvent se faire se voir. un bénéfice suffisant pour réintégrer en plus, par après. Parce que le but, c'est de réintégrer du moins de l'aliment le moins à risque, de créer une réaction à l'aliment le plus à risque pour ré-expandir la variété.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de préciser que ce n'est pas... Non, non, ce n'est pas à vie, parce qu'on veut conserver la diversité alimentaire et s'assurer qu'on ne manque pas de nutriments.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, ça donne au corps le temps de rebâtir sa santé physique, intestinale, microbiote intestinale. On appelle ça rebâtir une résilience pour qu'à un moment donné, si on est invité à quelque part ou on va au restaurant, on puisse tolérer, dévier un peu de notre approche sans trop créer de tort. Mais dans les trois, un à trois premiers mois, on essaie de ne pas tricher parce que ça nous fait reculer beaucoup trop. Mais pour les gens qui sont moins malades, là, on peut y aller une catégorie à la fois. Sucre et alcool. Et souvent, les gens vont déjà sentir un bénéfice pour ceux qui sont moins malades.

  • Speaker #0

    Un bénéfice, ça va faire diminuer les douleurs, mais ça risque aussi d'augmenter l'énergie.

  • Speaker #1

    C'est un beau effet secondaire. Ça augmente l'énergie. Les gens vont dire que... Dormir mieux. Dormir mieux. Ils perdent du poids sans effort, souvent. Parce qu'on pense... Souvent qu'il faut bouger plus puis manger moins pour perdre du poids, mais il suffit de changer la façon dont on mange pour faire diminuer la charge en glucides et ça fait perdre tout naturellement du surplus de rétention de sel et du poids aussi, de tissu védique.

  • Speaker #0

    Je confirme pour avoir moi-même eu plusieurs intolérances et avoir vraiment épuré ma diète pendant une grande période qu'aujourd'hui, je peux faire des écarts et qu'il n'y a plus de conséquences. Mais effectivement... Au départ, pendant les premiers mois, on se tient à 100 % autant que possible.

  • Speaker #1

    Oui, et de toute façon, quand les gens trichent un peu, le corps leur rappelle. Leur rappelle,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Encore. Puis, ça m'amène tout de suite à parler d'un point important. Il y a des gens, malheureusement, un des effets secondaires, c'est que parfois, ils ont tellement peur de souffrir à nouveau qu'ils vont avoir peur de réintroduire les aliments. Ça, c'est une... c'est un enjeu, on appelle ça de l'orthorexie, c'est un enjeu qui peut survenir, mais il faut se forcer à réintroduire les aliments. À ce moment-là, le conseil que je leur donne, c'est de commencer avec des petites quantités. Comme ça, si ça vous débalance, ça ne vous débalancera pas beaucoup et pas trop longtemps.

  • Speaker #0

    Ça aide beaucoup. Je trouve que tu l'expliques bien. C'est simple, c'est accessible. Comment on fait pour reconnaître justement les aliments qui peuvent nous faire réagir ? Le prochain... Un point dans ton guide alimentaire, c'est l'importance de consommer des bons gras naturels et antioxydants. De quels gras on parle ?

  • Speaker #1

    On parle des oméga-3, on parle des oméga-6, mais on parle des gras naturels en général. C'est les gras qui se retrouvent dans la nature sans qu'on ait besoin de les purifier, de les extraire à haute température, puis en quantité balancée par rapport à l'aliment. Est-ce que c'est interdit de… prendre des huiles suite à ce que je viens de dire. Non, l'huile d'olive, c'est tellement bon que c'est thérapeutique. On peut donner 4 à 6 cuillères à soupe par jour d'huile d'olive. Puis les gens vont noter. En fait, dans les études, on a vu que ça faisait baisser l'inflammation. Ça baissait aussi les symptômes des intestins. Les gens atteignent de Crohn et de colite ulcéreuse. Juste pour donner une analogie. Versus 4 cuillères à soupe d'huile de canola. Ça, ça faisait monter les symptômes digestifs et intestinaux et ça faisait monter l'inflammation dans le sang. Donc, OK, les gras dans la nature sont où ? Dans les noix, sont dans les œufs, sont dans les avocats, sont dans les graines de chanvre, sont dans les olives, sont dans le coco. Et puis quand on les retrouve dans la caneline, dans le canola, Bien, c'est à titre d'aliment naturel. Mais est-ce que vous mangez, vous, du canola comme ça ? Non. Est-ce que vous mangez des graines de caméline ? Des graines de caméline, c'est possible d'en manger. Mais de là à aller chercher, je ne dis pas que l'huile de caméline, ce n'est pas bon, mais il faut essayer de trouver une huile qui est mieux balancée en termes de ratio oméga-3, oméga-6. Parce que dans notre alimentation, on a beaucoup trop d'oméga-6. Les oméga-6, c'est les précurseurs d'inflammation, de molécules inflammatoires dans notre sang. Puis, en compétition avec les oméga-3, si on veut diminuer l'inflammation, on va aller chercher des huiles qui vont venir moins d'oméga-6, plus d'oméga-3, comme l'huile d'olive.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Comme les huiles de poisson aussi.

  • Speaker #0

    C'était ma prochaine question.

  • Speaker #1

    Juste de manger des poissons.

  • Speaker #0

    OK, juste de manger des poissons, puis le grand animal...

  • Speaker #1

    Le grand animal, on parle... de mammifères, comme mettons du porc, du bœuf,

  • Speaker #0

    du canard, du poulet.

  • Speaker #1

    L'animal va avoir le gras en conséquence de son alimentation égale. Donc, nos vaches commerciales, nos canards, nos porcs sont tous nourris avec des grains et les grains contiennent beaucoup d'oméga-6. L'équilibre oméga 3, oméga 6 dans les viandes commerciales est un peu rompu, déséquilibré. Si la personne n'a pas le moyen de s'acheter une viande de qualité biologique,

  • Speaker #0

    de pâture à l'herbe,

  • Speaker #1

    de pâture à l'herbe, à ce moment-là, on va leur dire... OK, mais achetez les coupes maigres,

  • Speaker #0

    sans gras. OK, pour limiter l'absorption des oméga-acides.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Mais si vous avez l'opportunité d'acheter une bonne viande de parturage, il y a des gras. Faites les coupes un peu plus grasses, ça va vous donner du gras. Puis en plus, cet animal-là va avoir vu le soleil. En broutant de l'herbe, ça va lui avoir donné de la vitamine A, de la vitamine D, de la vitamine qui... vont se stocker dans les graisses de façon plus abondante. Et ça, ça a été bien démontré dans la science. La différence dans la composition des gras d'un animal nourri à l'herbe versus commercial, il y a réellement un ratio différent d'oméga-3, oméga-6 et de vitamine, qui est beaucoup plus intéressant dans les viandes de pâturage.

  • Speaker #0

    Les poissons, maintenant, est-ce que tu peux nous parler de l'acronyme SMASH ? Savoir quel... ... qu'on tienne les bons gras et lesquels on devrait prioriser.

  • Speaker #1

    Là aussi, il peut y avoir un enjeu, notre fameux saumon. On dit qu'il est riche en oméga-3. C'est sûr que le saumon d'élevage est probablement un peu nourri aux grains et puis son ratio oméga-3, oméga-6, ce n'est peut-être pas aussi bon que le saumon qui aura été pêché de pêche sauvage. Mais ça reste quand même une très bonne source de bons gras si on compare avec une viande rouge. Voilà ce marché. Parce que ce sont des plus petits poissons. Puis dans les plus petits poissons, d'abord, il y aurait peut-être moins de métolos. On va nommer le mercure parce qu'ils sont au début de la chaîne alimentaire. Donc, on n'a pas eu le temps de filtrer les polluants dans l'eau, dont le mercure. Mais aussi parce qu'ils ont une bonne quantité d'oméga-3. Donc, le smash, S pour saumon, M pour macro, A pour anchois. C'est un peu plus rare et c'est un peu salé quand on les achète. le S pour sardine, puis le dernier H pour le harang. Ce sont tous les plus petits poissons. Quand on les achète en canne, il faut faire attention, ils sont des fois dans de l'huile, mais dans de l'huile végétale, comme de l'huile de canola qui contient trop d'oméga-6, comme dans l'huile de soya qui contient trop d'oméga-6. Donc, mieux vaut privilégier soit dans l'eau, soit dans l'huile d'olive. Il faut lire les étiquettes.

  • Speaker #0

    Lire les étiquettes, oui. Dans les produits inflammatoires, on parle souvent aussi des huiles végétales, industrielles. Donc, ce que tu viens de parler, canola, soya, arachide et autres.

  • Speaker #1

    Même l'huile de pépins de raisin. Il y en a plusieurs qui vont être déçus de m'entendre dire, « Oh oui, l'huile de pépins de raisin, il y a beaucoup, beaucoup d'oméga-6 dans l'huile de pépins de raisin. »

  • Speaker #0

    Et l'huile de lin ?

  • Speaker #1

    L'huile de lin aussi, il y a des oméga-6, il y a des oméga-3. C'est une huile qui a tendance à rancir rapidement. Rancir, ça veut dire qu'elle devient oxydée et qu'elle va devenir nuisible. Mais n'oubliez pas que les oméga-3 végétaux ont besoin d'être convertis en DHA et en EPA, qui sont les formes assimilables dans notre cerveau, dans nos cellules, pour que ça fonctionne bien avec notre corps. Tous les oméga-3 végétaux, ce n'est pas le cas des oméga-3. 3 de la viande et des poissons, mais que ce soit un oméga 3 qui vienne de l'huile d'olive, qui vienne des noix, qui vienne de l'huile de caméline, il faut que l'oméga 3 soit converti en ADH et en EPA. Ce sont des formulations d'oméga 3 qu'on peut assimiler à même nos cellules, à même notre cerveau pour faire des anti-inflammatoires. Et c'est pour tout le monde qui a la capacité de bien. convertir l'oméga-3 végétal en oméga-3 animal.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour savoir si on a cette capacité-là ?

  • Speaker #1

    On ne le fait pas parce que c'est une génétique qui a quelque chose à analyser. On ne le fait pas en clinique. On fait juste s'assurer qu'il y a quand même un apport d'oméga-3 de source animale. On ne veut pas rentrer dans le défi que les gens qui sont végétariens ou qui... qui ont une approche végane peuvent nous offrir. Ce n'est pas dans nos chevals de bataille dans la clinique d'adresser cette limitation-là. Ce n'est pas toujours facile de gérer des oméga-3 chez les gens qui veulent être complètement végétariens ou complètement véganes.

  • Speaker #0

    Le huitième et dernier point de ton guide sur la nutrition thérapeutique, tu parles du ratio 80-20. Donc, 80 % de ce qu'on mange, c'est bon, c'est de qualité, puis on se garde une petite marge de manœuvre.

  • Speaker #1

    Et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Se faire plaisir, c'est tellement important.

  • Speaker #1

    Oui, et encore une fois, ça dépend de qui on a devant nous, parce que quelqu'un qui a une maladie auto-immune, qui a une condition un peu dépassée, très malade, ce 80-20-là, au début, ça va être difficile à appliquer tant que le corps n'aura pas récupéré une certaine résilience. Parce que si 20% du temps durant la semaine, la personne se fait plaisir, ce repas-là, qui va être nuisé, qui va avoir... déclencher de l'inflammation, va le faire reculer des fois, il va avoir perdu tous les acquis de la semaine. Ça coûte cher,

  • Speaker #0

    oui, c'est un plaisir qui coûte cher.

  • Speaker #1

    Oui, qui fait reculer beaucoup trop dans les circonstances. Donc, on va demander aux gens, pour ces gens-là qui sont plus malades, d'attendre trois mois avant de faire du 80-20. Mais quelqu'un qui veut perdre du poids, qui a des douleurs, qui a plus d'arthrose, qui n'est pas si malade, pourrait se permettre de faire un 80-20 d'emblée et d'y voir le bénéfice au fil des mois, même en se faisant plaisir 20 % du temps.

  • Speaker #0

    J'aime ça comme approche parce que c'est important, oui, pendant la phase plus aiguë, de respecter 100 %, mais après ça, c'est important quand même de se faire plaisir, d'être capable de manger avec des amis et d'être capable de manger des choses qu'on a envie de manger.

  • Speaker #1

    Voilà, parce qu'on est un être social. C'est le but. C'est le but de pouvoir... L'autre chose, c'est que certains coachs santé qui ont une approche nutritionnelle et certains nutritionnistes aussi qui sont capables de donner des trucs de comment se faire plaisir dans le 20 % sans se faire complètement du junk. Comment faire un gâteau, mais avec la farine de cassava, la farine de mania.

  • Speaker #0

    D'amande.

  • Speaker #1

    Farine d'amande. Comment se faire plaisir avec... avec des aliments moins inflammatoires. Ça se peut, ça aussi. Et dans ce 20 %, ça peut paraître, ça pourrait être un 95 %, mais paraître... C'est-à-dire qu'on peut avoir l'impression qu'on s'est fait plaisir ce 20 %, mais qu'en réalité, c'était juste un 5 % de dérogation.

  • Speaker #0

    Oui, à cette heure, les recettes... On peut manger des brownies à base de...

  • Speaker #1

    D'avocat.

  • Speaker #0

    De betterave. J'ai goûté quelque chose au betterave récemment. C'était super bon. Muffin au betterave. Wow ! C'était sucré naturellement avec la betterave. C'était délicieux.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis dans un spot de retraite en ce moment avec une belle cuisine anti-inflammatoire. On n'a vraiment pas l'impression de se priver. Tout est anti-inflammatoire dans cette cuisine-là. C'est fabuleux. On en revient.

  • Speaker #0

    Oui. Toi, ton approche, c'est vraiment pour ta clinique de rhumatologie, donc les gens qui ont beaucoup de douleurs, qui ont des gros enjeux de santé. Est-ce que manger comme ça en prévention, ça peut nous empêcher de se rendre à la douleur pour maladies auto-immunes ?

  • Speaker #1

    Bien oui, c'est la réponse simple, simplement.

  • Speaker #0

    Manger des vrais aliments, cuisiner ?

  • Speaker #1

    Et je vais même, bon, c'est certain qu'on… Il n'y a pas que l'alimentation qui a un impact sur la santé. Il y a ce qu'on vit, le stress, la qualité du sommeil, la quantité du sommeil, l'exercice physique et tout ça, même ont un impact sur la santé de l'intestin et du microbiote. C'est quand même l'alimentation qui a le plus grand impact, parce qu'on s'en met dans la bouche plus que trois fois par jour. Mais je pense que de bien manger, ça garde la résilience de vivre les aléas de la vie. qu'on ne peut pas contrôler. La perte d'un mètre de chair, le manque de sommeil, les enfants, vous savez ce que c'est, la tragédie de la famille. Si au moins ce qu'on met dans notre bouche garde une certaine résilience dans l'intestin que du microbiote, le microbiote et l'intestin, ça lui permet d'encaisser les éléments externes qu'on ne peut pas contrôler toujours. Comprenez-vous ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Donc, on bat notre présilience quelque part aux aléas de la vie en contrôlant ce qu'on mange puis en optimisant ce volet-là.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Est-ce qu'on ne développera jamais une maladie ? Bien, peut-être pas, mais on a vraiment... On dit... ...de développer de la stérose en plaques, un cancer, une maladie cardiovasculaire, de la démence.

  • Speaker #0

    C'est mettre les chances à notre bord. Moi, je travaille beaucoup en longévité avec une femme en ménopause. en pré-ménopause, des gens qui veulent veillir en santé. Donc, finalement, c'est reprendre notre pouvoir puis mettre les chances de notre bord. Ça ne veut pas dire qu'on n'aura pas rien, mais ça veut dire qu'on n'est pas obligé de passer les dernières années de sa vie dans un état malade ou mal. Exactement.

  • Speaker #1

    Puis entre toi et moi, il y a beaucoup d'occasion de mal manger.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pour ça qu'il manque.

  • Speaker #1

    Oui, on passe en revue durant une année toutes les occasions spéciales. La fête de 1, le parc, la Saint-Jean-Baptiste. Il y a toujours, toujours, toujours un événement. Il y a toujours une occasion de mal manger. Si on le fait 80 % du temps, tout en trouvant un équilibre pour ne pas que ça crée trop de banque CD parce que les gens chez King... De bien manger, ça peut même générer une certaine forme d'anxiété. Il faut trouver l'équilibre là-dedans. L'équilibre dans le budget, l'équilibre dans... Parce que, bon, quelqu'un pourrait me dire, oui, mais ça coûte cher de bien manger, docteur Albert. Je vais essayer la maladie. Vous allez voir que ça coûte encore plus cher. Il faut prioriser. Ça fait partie, selon moi, surtout que je suis aux premières loges pour voir la maladie chronique, ça fait partie d'une priorité qui est aussi importante que de bien dormir. d'être en sécurité et d'avoir un doigt sur notre tête.

  • Speaker #0

    Tu vois les résultats, la différence dans ta clinique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ce qui me donne le guts de venir se parler. Je ne m'inquiète pas très. Médias publics, médias sociaux, oui, c'est ce qui me donne. C'est mes patients qui me donnent des ailes. Ce sont mes héros de tous les jours. Oui, je les vois, c'est touchant. Je peux vous dire à quel point c'est touchant quand la personne revient au bout d'un mois ou trois mois, « Docteur, ça a changé ma vie. »

  • Speaker #0

    J'ai des frissons, c'est beau.

  • Speaker #1

    Puis je vous le dis, c'est autant pour l'arthrose que pour la fibromyalgie que pour les maladies auto-immunes qui nous donnent plus de défis. Les maladies inflammatoires auto-immunes nous donnent plus de défis, mais c'est encore plus gratifiant quand ça fonctionne. Vraiment, vraiment. Oui, je les vois hebdomadairement, ces gens.

  • Speaker #0

    Avant de te laisser partir, j'aimerais ça te demander, pour les gens qui nous écoutent, nos auditeurs, auditrices, mettons qu'on a envie de faire un premier petit pas vers ce que tu nous as partagé aujourd'hui, par quoi on commence ?

  • Speaker #1

    Quelqu'un qui ne sait pas par où commencer, qui a du mal aussi à comprendre la science ou à décoder des sites web, j'aime beaucoup... Puis ça ne me dérange pas de faire de la publicité pour ce site-là, parce qu'il est très bien fait. Ça s'appelle soscuisine.com. Pourquoi je l'aime ? Parce que c'est fait et balancé par des nutritionnistes qui ont osé collaborer avec des gens qui viennent m'agacer pour faire une approche hypotoxique, mais aussi qui ont osé dire, écoute, moi, plutôt que de laisser les gens explorer, faire plein d'erreurs, manger tout croche, une diète cétogène, bien voici. un plan menu pour faire une approche faible en glucides, balancée, qui tient compte, c'est balancé par des nutritionnistes, puis les nutritionnistes et le plan menu tiennent compte des spéciaux dans les supermarchés cette semaine-là. Donc, quand les gens vont recevoir un menu, que ce soit méditerranéen, faible en glucides, hypotoxique anti-inflammatoire, ou faible à la fois de mat, ou sans gluten, les plans menus sont très variés, ils vont tenir. compte à chaque semaine des spéciaux pour diminuer la facture de l'épicerie.

  • Speaker #0

    Quel point important.

  • Speaker #1

    Quel point important. Je ne sais plus à combien c'est rendu, mais grosso modo, c'est juste 15 $ par mois pour avoir accès à un plan menu. Et on a même accès en payant un petit peu plus à un nutritionniste qui peut nous coacher davantage. Donc, pour commencer, moi, je conseille SEScuisine.com. Ceux qui se sont, qui ont des douleurs chroniques et qui se... connaissent en obésité, en surplus de poids, en syndrome métabolique, en prédiabète, des troubles de cholestérol, moi, je préconise l'approche plus faible en glucides. Et ceux qui sont beaucoup plus inflammatoires, auto-immuns, arthrithromatoïdes, spondylites, ankylosantes, le pus, sclérodermes et dermatomyosites, syndrome de Chaucran, eux, je leur recommande plus l'approche hypotoxique de Jacqueline Magassé, qui est le menu inflammatoire sur le site S-Cuisine.com.

  • Speaker #0

    Anti-inflammatoire.

  • Speaker #1

    Oui, anti-inflammatoire, mais ce n'est pas comme ça qu'il est écrit. Il y a comme un gros genou inflammé, mais il est facile à trouver.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Un grand merci, Alexandra, d'avoir pris le temps d'être sortie de ta retraite et d'avoir surmonté ta gêne de parler physiquement. C'est super intéressant et c'est tellement important ce que tu fais là. Plus les gens vont être informés, plus les gens vont essayer de prendre leur santé en main, c'est gagnant pour tout le monde. pour tout le monde.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est mon objectif, c'est de redonner aux gens le terme « autonomisation » ou « empowerment » , de pouvoir reprendre de leur côté la capacité ou le pouvoir sur leur santé. C'est possible, et je vous le dis, je le vois tous les jours dans mes cliniques, mes héros de tous les jours le font. C'est possible. Et puis, il n'y a pas grand-chose à perdre. de l'essayer.

  • Speaker #0

    Non, effectivement, c'est aussi mon objectif comme coach, c'est de rendre les gens les plus autonomes possibles, qu'ils se connaissent, qu'ils connaissent leur corps, à quoi ils réagissent, puis au bout de ça, on retrouve du pouvoir sur notre santé, puis du bien-être.

  • Speaker #1

    Oui, bravo, et merci pour ton travail au sein de la communauté.

  • Speaker #0

    Un grand merci, puis à bientôt. Bye.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a... une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi. Afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça ou que ça demande trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado, mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre un rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !

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