- Speaker #0
Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Francoeur, coach santé. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. je sais que ça fait cliché de dire ça mais n'importe quoi qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute ! Aujourd'hui, je te propose une rencontre avec une femme qui a joué un rôle important dans ma vie. La toute première qui m'a ouvert les yeux sur l'alimentation et l'impact de cette dernière sur ma santé. Je te présente Danièle Starenkyj. J'ai lu son livre « Le mal du sucre » lorsque j'avais 16 ans et ça a été une révolution pour moi. Le tout début d'un long, très long chemin pour me réapproprier ma santé. J'ai été une enfant et une adolescente trop souvent malades. Et comme beaucoup de Québécois, j'ai grandi dans une famille où le sucre, sous toutes ses formes, était omniprésent. Ça, c'était il y a plus de 40 ans. C'est à ce moment-là que j'ai découvert avec émerveillement que j'avais un grand pouvoir et une grande responsabilité face à ma santé. À partir de là, tout s'est amélioré pour moi. Aujourd'hui, le lien direct entre notre état de santé et ce que nous mangeons est évident. Mais à l'époque, dans le milieu dans lequel j'ai grandi, ça ne l'était pas. Bien sûr, l'alimentation n'est pas le seul facteur, mais elle joue un rôle clé. Danièle Starenkyj a écrit une vingtaine de livres. En 1978, elle publie Le bonheur du végétarisme. Après avoir initié bien du monde au végétarisme, elle révolutionne à nouveau les lecteurs avec le mal du sucre. Du jour au lendemain, toute une société réalise que le sucre n'est pas un aliment essentiel, mais bien une drogue douce. Née à Strasbourg, en France, Danièle Starenkyj est arrivée au Québec à l'âge de 12 ans. Elle est diplômée de l'Université Laval et a poursuivi ses études à l'Université McGill, ainsi qu'à l'Institut de psychosomatique naturelle à Lausanne. Elle a obtenu le certificat Plant-Based Nutrition sur la direction du professeur T. Colin Campbell, auteur du livre The China Study, de l'Université Cornell à New York. Mme Sarinkic m'a reçue chez elle dans les cantons de l'Est. Nous avons parlé bien sûr de sucre, mais de bien d'autres choses. Bonne écoute.
- Speaker #1
Bonjour Danièle, merci de me recevoir chez vous.
- Speaker #2
Merci Eugénie d'avoir voulu venir me voir jusqu'ici.
- Speaker #1
C'est un grand bonheur de vous rencontrer aujourd'hui parce que votre livre, Le mal du sucre, dont on va parler dans un instant, c'était pour moi le début de... c'était une grande... transition dans ma vie. J'avais 16 ans à l'époque. J'étais une adolescente qui était souvent malade. Et quand j'ai lu ça, je viens d'une famille comme plusieurs au Québec où on se bourrait de sucre. Et quand j'ai lu votre livre, c'était le début pour moi d'un long chemin qui ne se termine jamais. Tout d'abord, je voulais vous remercier. Et je vais vous demander, qu'est-ce qui vous a amené à écrire Le Mal du Sucre ?
- Speaker #2
Qu'est-ce qui m'a amené à écrire Le Mal du Sucre ? J'avais un mari qui était une visite à sucre. Et puis, j'ai toujours beaucoup étudié dans la nutrition, j'ai beaucoup lu. Et puis, à l'époque, le problème du sucre commençait tout juste à être saisi d'une manière ou d'une autre. Et je voyais bien que mon mari, quand il mangeait du sucre, il n'était pas comme il était. Ce n'était pas lui. Ce n'était pas normal, disons. Ce n'était pas normal. Il changeait d'attitude, il devenait beaucoup plus nerveux, beaucoup plus irritable et tout ça. Donc, regardez ça, je me dis, il y a un phénomène là. Donc, j'ai investigué beaucoup. Et à l'époque, quand j'ai écrit le livre, on commençait tout juste à parler d'hypoglycémie. Parce qu'en fait, le sucre, on peut en parler sous toutes sortes d'angles. C'est un faux aliment, c'est un mauvais aliment, c'est un aliment vide. Mais moi, ce qui m'intéressait, c'est l'effet du sucre sur la glycémie. C'est-à-dire... Et la glycémie, c'est le barème, finalement, de notre fonctionnement normal cérébral. En hypoglycémie, pas de glucose au cerveau, on est à loiter mort.
- Speaker #1
Quand vous parlez de sucre, j'aimerais ça qu'on mette ça le plus clair possible pour les personnes qui nous écoutent. Est-ce qu'on parle du sucre blanc raffiné ?
- Speaker #0
Est-ce qu'on parle de la cassonade ?
- Speaker #1
Est-ce qu'on parle de sirop d'érable, de dac ? Donc, il y a différents...
- Speaker #2
catégorie de sucre. Oui, je pense que ça, c'est une façon que, je veux dire, les gens en parlent pour un peu troubler les cartes. Le problème du sucre, c'est le sucre, c'est l'aliment hypersoluble, sans zéro, avec zéro fumeur.
- Speaker #1
Donc,
- Speaker #2
le sucre raffiné,
- Speaker #1
la cassonade,
- Speaker #2
tous ces sucres-là, je veux dire, il faut commencer par comprendre d'où vient le sucre. Le sucre, c'est le résultat de la canne à sucre. Mon mari et moi, nous avons vécu, enfin, mon mari était architecte en Guadeloupe. et le matin, on voyait des gens qui allaient au travail et ils passaient au marché et ils achetaient un petit bout de canne à sucre, genre, je ne sais pas, qu'est-ce que c'est ça, six pouces, huit pouces ? C'est ça. Et ils s'en allaient au travail avec ça à la main et quand ils repassaient le soir, le bâton était encore là, sauf qu'il était un peu aplati. Donc, la canne à sucre, c'est un aliment extrêmement fibreux, avec des fibres. extrêmement durs. On peut mâchouiller ça toute la journée puis on ne passera pas à travers le bout de canne à sucre qu'on a acheté ou qu'on a collé. Et la quantité de sucre qu'on a réussi à extraire de ce mâchouillage de canne à sucre entière, c'est minime. En fait, on a pu calculer que pour avoir la quantité de sucre qu'il y a dans une cuillère à soupe de confiture, il faudrait mâchouiller et avaler et vraiment digérer. 6 mètres de canne à sucre.
- Speaker #1
C'est pour dire, il n'y a aucune chance qu'on mâche 6 mètres de canne à sucre.
- Speaker #2
Impossible. Impossible. Donc, c'est l'image qu'il faut avoir à l'esprit quand on parle du sucre. C'est un aliment qui est hyper concentré, hyper soluble et qui, quand il rentre dans notre corps, entraîne une révolution au niveau finalement de la glycémie. C'est-à-dire que... Ça entraîne des déversements d'insuline énormes. Le corps est comme un éclatement, c'est une bombe, c'est « qu'est-ce qui se passe ? » . Donc, le pancréas déverse de l'insuline. Comme c'est foudroyant ce qui vient d'arriver, le déversement est foudroyant, avec le résultat de se retrouver en hypoglycémie, c'est-à-dire en carence de sucre, parce que l'insuline détruit le glucose. Enfin, elle le détruit. Non. Elle le transforme en graisse.
- Speaker #1
OK. Donc, je comprends.
- Speaker #2
Donc, ça disparaît parce que ce qui est transformé n'est plus là. N'est plus là. Comprenez-vous ? Donc, les gens au début, quand je parlais du mal du sucre, « Oui, mais on mange plein de sucre. Comment est-ce qu'on peut en manquer ? » Mais le sucre, le sucre blanc et le sucre du sang qui est le glucose, c'est sûr qu'il ne faut pas confondre. Mais... Les gens ne comprennent pas la physiologie. Le corps est fait pour absorber des aliments fibrus. Et ça, c'est une notion qui n'est pas encore très intégrée, mais c'est la base même de la nutrition. C'est-à-dire, je ne suis pas mécanique du tout, mais une fois quelqu'un m'a aidée, il dit, on marche au diesel et à l'essence à haute octane qu'on met dans les jets. Or, le sucre, c'est nous faire marcher un combustible à eau octane, est-ce que je dis ça correctement ? Alors que nous, on marche au diesel, c'est là. Donc, imaginez-vous juste, vous imaginez la catastrophe que ça entraîne, surtout quand on consomme des quantités de sucre telles qu'elles sont actuellement, je veux dire, c'est des 50, 70, 80 kilos par an. Et les gens disent « Non, mais j'ai pas ça sur ma table » . Non, on n'a pas ça sur sa table, mais on a ça dans l'alimentation transformée. Il n'y a pas une alimentation, pas un plat, un aliment qu'on achète emballé. qui se trouve sur les étagères, qui n'a pas de sucre. Donc, les boissons et tout ça, je veux dire, c'est omniprésent. Vous parliez, vous consommiez beaucoup de sucre, mais à votre époque de jeunesse, le sucre, on le voyait, je veux dire, c'était du sucre sur le pain, c'était de la confiture.
- Speaker #1
Mon père mettait du cassonade. Voilà.
- Speaker #2
toast le plus aimé. Oui, c'était gentil. Oui,
- Speaker #1
exactement. Et on mettait le sucre dans l'eau chaude pour les bébés.
- Speaker #2
Tout ça, c'était un manque de connaissance. Et pourquoi il est difficile d'arrêter le sucre ? Parce que finalement, il y a un lien émotif, affectif très puissant. Quand j'étais gentille, on me donnait du sucre. Quand j'étais méchant, on me donnait du sucre. Quand on voulait me gâter, on me donnait du sucre. C'est sûr que... L'association sucre et affection est très puissante chez beaucoup de gens, n'est-ce pas ? Donc, mais un jour, on réalise que justement, ça nous a flanqué à l'envers. Donc, c'est cette notion, c'est que le corps ne fonctionne normalement quand présente une alimentation abondante en aliments fibreux.
- Speaker #1
On va revenir aux aliments fibreux. Pour poursuivre sur le sucre, moi, une des choses que j'avais retenues à l'époque, c'est qu'un sucre raffiné, donc du sucre blanc, ne contient pas ce qu'il faut pour le digérer. Donc, il va puiser dans le cerveau ses réserves de vitamine B et de magnésium.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #1
mais vous expliquez ça. Oui,
- Speaker #2
mais ça, c'est juste parce que c'est la transformation d'un hydrate de carbone, parce que le sucre est un hydrate de carbone ou un glucide. Mais cette transformation nécessite des vitamines B. Donc, c'est sûr, mais puisqu'il n'y en a pas dans l'aliment, il est obligé d'aller le chercher ailleurs. Donc, cela prive nos réserves, dépense nos réserves, puis souvent avec une alimentation qui ne fait pas de réserve. C'est sûr qu'on se retrouve nerveusement, mentalement, comportement, troublé. Vous comprenez, on n'est pas soi-même. Beaucoup de gens ne comprennent pas leur comportement anxieux. dépressif, tous les degrés possibles. Pourtant, une somme, je ne suis pas comme ça, pourtant, je n'ai pas de raison d'être comme ça. Mais ils ne font pas le lien entre ce qu'ils mangent et finalement leur comportement. Parce que ça, c'est une autre notion qu'il a fallu intégrer. C'est qu'on est un tout, on est une globalité. Je veux dire, le cerveau ne fonctionne pas, on n'est pas des têtes coupées, puis quelque chose se passe là. puis un foie, puis quelque chose se passe là. En fait, tout ce qui va dans le sang circule dans la totalité du corps et donc, riche avec ce qu'il faut, affecte tout le corps, puis pauvre avec ce qu'il faudrait, affecte aussi tout le corps. Donc, la relation sucre-comportement a été difficile à établir aussi parce que la tête, c'est ça. Vous comprenez ?
- Speaker #1
On n'est pas des morceaux.
- Speaker #2
C'est ça, c'est des pièces détachées, puis qui sont attachées, on ne sait pas trop comment. Donc, oui, le sucre, il ruine le calcium, le magnésium, c'est sûr, les vitamines B, c'est sûr. Il les prend pour son métabolisme, mais il n'apporte rien. Et une autre image que je donne souvent, je dis, si vous prenez un morceau de canne à sucre, puis vous le mettez dans l'eau, laissez-le là un mois, le morceau de canne à sucre va rester. Mais si vous mettez des cubes de sucre, ils disparaissent instantanément. C'est la preuve qu'il n'y a aucune structure, aucune substance au sucre. C'est-à-dire que toutes les fibres, il n'y a rien. C'est une transformation foudroyante. Et quand ça s'arrive dans notre corps, qui lui est réglé, pour que les choses se passent lentement, puis tranquillement, c'est la folie. Vous comprenez ? C'est un emballement. Et à l'époque où j'ai écrit le livre, justement, le phénomène d'hypoglycémie commençait tout juste à être saisi. Et un peu plus tard, on a fait des courbes, et là, on voyait qu'on mange du sucre, et l'évasion foudroyante de glucose dans le sang, et chute ! Pouf ! Voyez-vous ? Donc, c'est là que ça a amené beaucoup de... Enfin, certains scientifiques à dire que finalement, le sucre était une drogue. Parce que toutes les drogues, que ce soit le café, le tabac, l'alcool, la cocaïne, agissent sur la glycémie avec des élevations foudroyantes et des chutes très profondes. Donc, le cercle... Je me sens tellement bien.
- Speaker #1
Ça ne dure pas longtemps.
- Speaker #2
Je me sens tellement mal. Je me sens bien, mais ce qui m'a fait sentir bien, c'est ce qui fait qu'on est accro. Vous comprenez, fumer à la chaîne, boire à la chaîne, les cafés à la chaîne, les bonbons à la chaîne, tout ça, c'est... c'est répondre à ce jeu de glycémie qui, finalement, nous ruine. Vous comprenez ? Ça, j'ai trouvé ça fascinant. Et je crois que c'est ce qu'il faut retenir dans tout ça. Mais évidemment, il faut étendre ça. Les gens disent, oui, mais le sucre brun, le sucre brun, il est juste basalé. Il n'y a pas de fibre, vous comprenez ? Donc, cette notion de fibre, et c'est pour ça qu'à un moment donné, en nutrition, on comprend, oui, mais il y a du sucre dans les fruits, il y a du sucre dans les carottes. Oui, mais ils sont pleins de fibres. Ils sont accompagnés de fibres, donc on ne peut pas mettre tout ça dans le même sac. Ce qui fait la distinction, c'est fibres sans fibres.
- Speaker #1
Jusqu'où ça peut aller, le mal du sucre, au niveau des effets physiques ? Écoutez,
- Speaker #2
j'ai eu un cas, quelques temps après avoir publié le mal du sucre, j'ai eu une lettre qui m'est arrivée. Je l'ai toujours, je ne l'ai jamais oubliée parce que ça m'avait vraiment bouleversée. Et c'est quelqu'un qui m'écrit, j'avais décidé d'en finir avec ma vie. Et puis, m'en aller dans le bois, construire un tipi, allumer un feu, fermer toutes les sorties, puis mourir tranquillement là. Il dit, en partant, je vois le mal de sucre sur ma table, puis je dis, en attendant, je la porte. Vous frissonnez ? Oui, j'ai des frissons. Moi aussi. Il arrive dans le bois, il fait son tipi, il allume son feu et il s'assied. Puis, c'est peut-être un peu long, il prend le mal au sucre et il le lit. Et il y a un chapitre où je dis quels sont les symptômes possibles. Il y a un questionnaire, n'est-ce pas ?
- Speaker #1
Oui, je l'écris souvent ce questionnaire.
- Speaker #2
C'est ça. Et puis, en faisant ça, tout d'un coup, il dit, « Ben, regarde, je ne suis pas fou, je ne suis pas si malheureux que ça. Il y a quelque chose qui ne marche pas. » Il dit... Il dit, j'arrête pas d'avaler les gâteaux, on mettra pas de marque, tous ces gâteaux, tous ces trucs-là. Il dit, c'est mon alimentation actuelle depuis plusieurs années. Et avec un ressort, un sursaut d'indignation, il sort de son tipi, il part avec le mal du sud, rentre chez lui, suit le programme, puis il m'écrit. Il me dit, madame, vous avez sauvé ma vie.
- Speaker #1
Oui, oui, c'est vraiment, vous avez sauvé sa vie au sens... propre là ?
- Speaker #2
Oui, au sans-probre. Moi, je veux dire, c'est lui parce qu'il a eu il a écouté la petite voix qui lui a dit apporte quelque chose. Et puis il n'a pas apporté n'importe quoi, il a apporté un livre qui avait la solution à son problème, voyez-vous. Et moi, personnellement, je me dis combien de gens n'ont pas eu le temps de lire ce questionnaire avant d'en finir avec la vie. qui étaient misérables, tout à fait d'accord, mais il y avait une solution. Vous comprenez ? Il n'y a pas de raison de vivre cette torture à long terme.
- Speaker #1
Non, vous avez raison. Vous parlez du questionnaire. J'aimerais ça vous demander d'en lire quelques extraits de votre questionnaire pour que les gens puissent se reconnaître ou pas. C'est ça.
- Speaker #2
On va des plus légers au pire, mais enfin... J'ai un besoin anormal de sucré. Ça, on sait combien de gens, ils ont des rages de sucre. J'ai des maux de tête l'après-midi. Je consomme de l'alcool, des allergies, tendance à faire de l'asthme, avoir de la fièvre des fois, des éruptions cutanées. Très fréquent, je me réveille après quelques heures de sommeil. Mais le réveil à 2 heures du matin, c'est de l'hypoglycémie. Quelqu'un mange, d'ailleurs, les gens ont l'habitude d'aller au réfrigérateur en pleine nuit. il mange, puis il se rendombe. Donc, tout ça, c'est des...
- Speaker #1
Donc, c'est que le cerveau n'est pas...
- Speaker #2
Il n'est pas nourri. Il n'est pas nourri. Parce que le combustible du cerveau exclusif, en temps normal, c'est le glucose. Et c'est notre cerveau qui en a le besoin le plus abondant. En fait, dès qu'il y a une carence quelconque, c'est là que ça se sent. Au cerveau, vous comprenez ? Oui. Sentiment d'être agacé, sentiment d'être... mal, impatient, irritable, tout ça. Mais en fait, c'est le signe aussi de la faim quand on a faim. Vous savez, il y a des gens qui disaient, ne lui parlez pas tant qu'il n'a pas mangé. Les patrons ou enfin les maris. Lui, s'il a mangé, il est parlable. S'il n'a pas mangé, vous reviendrez, n'est-ce pas ? Mais la faim est un signe d'hypoglycémie. Votre glucose, il faut manger. Mais ça, c'est normal parce qu'on va manger. Voyez-vous ? Mais quand on est constamment dans cet état-là, C'est vrai que ce n'est pas normal, voyez-vous. Donc, pourquoi est-ce que quelqu'un est irritable quand il n'a pas mangé ? C'est parce que le glucose au niveau du cerveau manque. Enfin, il a baissé, voyez-vous. Donc, moi, j'insiste beaucoup quand je donne des conférences ou des cours. J'ai dit, pensez, réfléchissez, posez-vous des questions. Ayez l'esprit critique. Dites-vous, mais pourquoi ? Pourquoi ? Parce que tout est une question de cause à effet. Pourquoi est-ce que je me sens comme ça ? Puis observer, c'est quand j'ai faim. Ou bien c'est quand j'ai fessi. Vous comprenez ? Donc, en fait, on dit qu'on pourrait être son propre docteur, oui. Mais il faut aussi les outils pour pouvoir le faire. Donc, c'est ça. Donc, j'ai des crampes dans l'estomac. Je n'arrive jamais à décider facilement. Un cerveau qui manque de glucose, il est toujours en bilan. Il ne sait pas trop, n'est-ce pas ? Je n'arrive pas à travailler sous pression. Je suis constamment épuisée, fatiguée. C'est le mal du siècle, si vous remarquez. C'est drôle, j'ai eu une journaliste qui est venue ici il y a quelque temps, qui m'a dit, Madame Serenki, il faut vous donner votre secret. Je lui ai dit, oui, lequel ? Elle m'a dit, c'est quoi votre barre d'énergie ou votre truc d'énergie ? Je lui ai dit, écoutez, vous devez avoir des barres, vous devez des peines, vous devez vous sentir épuisée par moments. C'est quoi que vous prenez ? » J'ai regardé, j'ai dit « Excusez-moi, mais j'ai jamais ça. C'est toujours un pont-inu. Je me lève le matin, je fais ma journée, je me couche, je dors. » « Mais c'est pas vrai, vous devez avoir quelque chose qui vous fouette, qui vous stimule. » J'ai dit « Non, je mange, je m'en fous pas un jour. Je mange à table, j'assise. » Et puis c'était comme, elle ne voulait pas me croire. Mais on a une société, vous remarquez, barre d'énergie, boule d'énergie, un boisson d'énergie. Vous comprenez, c'est comme si tout le monde courait après quelque chose qui est inexistant. Ce n'est pas normal, parce qu'on ne peut pas vivre toujours à bout de souffle.
- Speaker #1
Ça épuise le système au complet.
- Speaker #2
C'est ça, vous comprenez. Il y a un truc, ce n'est pas possible, ce n'est pas normal de vivre comme ça. Donc, il faut trouver le truc pour ne pas vivre comme ça.
- Speaker #1
On est rendu à penser que c'est normal de vivre comme ça.
- Speaker #2
Oui, tout le monde est... Même les smoothies au travail, le café à la chaîne, les smoothies, parce que ça dépend des... des classes de monde. Les asses et les smoothies avec plein de trucs dedans. Les super aliments. Tout le monde est en train de chercher, de courir après quelque chose qui finalement leur échappe. Parce que tout ce qu'on met dans le corps qui donne un pouf est suivi d'un boum. Vous comprenez ? C'est physiologique. On ne peut pas s'en sortir. Alors, c'est ça. En fait, je tremble à l'intérieur de moi-même, etc. Faible, sans force, anxieux, je fais constamment des soucis. Donc, oui, c'est... et je parle un peu plus tard, justement, des phénomènes sur le cerveau, j'ai un chapitre là-dessus. Justement, beaucoup de dépression, beaucoup d'anxiété, beaucoup d'idées noires. C'est le fait d'un cerveau qui est mal nourri.
- Speaker #1
Il y a tellement d'exemples de ça. Je me souviens, il y a quelques années, mon frère a un fils, mon neveu, qui était un peu agité à l'école. Le professeur, l'enseignante, trouvait trop agité. Mon frère m'appelle, il me demande des conseils. J'ai dit, coupe le sucre. Ouvre des sucres naturels, des dates ou des fruits ou d'autres choses et ça devrait aider à stabiliser.
- Speaker #2
Oui. Et puis ça s'est stabilisé ?
- Speaker #1
Oui, ça s'est stabilisé. D'ailleurs, voyez-vous,
- Speaker #2
ces études, les premières études. qui sont sortis montrant la relation entre ce qu'on appelle le TDAH aujourd'hui et puis le sucre, ont été totalement niés par les industries du sucre.
- Speaker #1
Ce n'est pas leur intellect.
- Speaker #2
Tout comme les premières études sur la relation tabac-cancer du poumon ont été niées. Et aujourd'hui, ne parlez pas d'alcool, parce que l'alcool c'est bon, c'est merveilleux pour tout le monde, c'est formidable. Mais on nie la relation cancer. du sein chez les femmes et l'alcool. Donc, partout, en fait, on est le jeu de super grosses industries. qui protègent leurs intérêts et non pas notre santé.
- Speaker #1
Notre santé.
- Speaker #2
Puis ils n'ont pas de misère à le faire parce que comme ces produits sont accros, c'est une clientèle assurée à moi d'avoir une prise de conscience comme vous, lire un livre comme Le Mal du Sucre, et tout d'un coup, c'est affreux. Vous comprenez ?
- Speaker #1
Oui. Dans les années que j'étais journaliste, j'avais fait un reportage, j'ai beaucoup fait de reportages sur la santé. Puis il y en a un, justement, c'était sur les additifs alimentaires. Et comment ces gens-là font en sorte de faire des combinaisons gras, sucre, sec, gras, sucre, vaisselle, qui font en sorte qu'on est accro, qu'on n'a pas le choix.
- Speaker #2
Définitivement. OK.
- Speaker #1
OK, donc ça, ça trace le portrait. Est-ce qu'on peut s'en sortir de ce manusucre-là ? Par où on commence ?
- Speaker #2
C'est sûr qu'on s'en sort, sinon je n'aurais pas écrit. Moi, je dis toujours, j'écris, je mets le problème et je veux des solutions. OK. Donc, la solution est simple, on coupe le sucre. Mais pour couper le sucre, et ne pas avoir de rage dessus.
- Speaker #1
Oui, c'était ma question.
- Speaker #2
À ce moment-là, il faut consommer ce que le sucre a déplacé dans notre alimentation.
- Speaker #1
Ça veut dire ?
- Speaker #2
Ce dont nous souffrons depuis les années 1950, l'après-guerre, c'est d'un régime urbain industriel. Tous nos aliments, avant d'arriver dans notre assiette, ont passé par l'usine.
- Speaker #1
Malheureusement, c'est...
- Speaker #2
À peu de choses près.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #2
Donc, ce qu'il faut, c'est retourner à une alimentation paysanne agricole. Entre le champ ou le marché, et notre assiette, c'est direct.
- Speaker #1
Donc, des aliments non transformés.
- Speaker #2
Non transformés. Et l'aliment le plus anti-hypoglycémie qui existe et qui a toujours existé, qui a été la base alimentaire de tous les peuples, je ne parle pas asiatiques, c'était le riz, mais nos peuples à nous, occidentaux, c'est le pain. Mais le vrai pain, pas du pain dont on a ôté toutes les fibres, ce qu'on appelle du pain nuage, je veux dire, combien de gens ont été élevés avec du pain blanc, carré, blanc, et puis on s'amusait à faire des petites boules avec. d'accord vous comprenez ça c'est du sucre aussi dès qu'on prend un aliment et qu'on lui ôte ses fibres on fabrique une forme de sucre c'est à dire que le corps va être obligé de s'occuper de ça en déversant de l'insuline. Et l'insuline abaisse toujours le glucose en le transformant en graisse. Donc là, vous avez l'obésité, le diabète, tous ces problèmes qui sont arrivés et qui sont épidémiques maintenant. On en cherche des solutions, je ne sais pas où.
- Speaker #1
On va y revenir tantôt. Vous parlez d'obésité et de diabète. On parle beaucoup depuis quelques années, de la résistance à l'insuline.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que vous pouvez nous expliquer c'est quoi, comment ça se passe physiologiquement qu'on devient insuline ?
- Speaker #2
Bien, la résistance, en fait, on sait très bien que quelqu'un qui est diabétique, s'il perd 10 kilos, il n'est plus. C'est le gras qu'on consomme et c'est le gras qui, c'est la diposité qui entraîne la résistance à l'insuline. On perd du gras. Puis ça fonctionne. Parce que le pancréas fait de l'insuline, voyez-vous. Donc, dans ces cas-là, ce n'est pas un pancréas qui est fichu et qui ne fait rien, comme dans le diabète de type 1. Il ne fabrique pas d'insuline. Donc, il en faut, ça c'est sûr. Mais dans le cas du diabète de type 2, c'est intimement lié à l'obésité. C'est comme obligatoire, je dirais. On commence à avoir du ventre, on commence à avoir de la graisse un peu partout. Et puis, le diabète se développe. Donc, il y a des médecins, il y a des instituts qui, en trois semaines, corrigent un diabète de type 2, comme ça, mais avec une alimentation fibreuse, riche en fibres, et qui ne entraîne pas des déversements d'insuline.
- Speaker #1
OK, donc la résistance à l'insuline. arrive quand notre alimentation manque de fibres, est trop sucrée, et que le pancréas est obligé de sécréter.
- Speaker #2
Oui, mais aussi parce qu'on grossit. C'est le poids, vous comprenez ? On a trop de poids. Les gens, à faire facilement, écoutez, les enfants aujourd'hui sont diabétiques. Des enfants qui pèsent à 5-6 ans 80 livres, c'est incroyable. Surtout chez les filles, parce qu'on dit que... dans une alimentation paysanne agricole.
- Speaker #0
Une fille avait le déclenchement de ses menstruations quand elle pesait 100 livres.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
C'est une question de poids. OK. Le poids, c'est pas juste esthétique. Le poids, c'est un facteur extrêmement important. Donc, quand une petite fille a 4, 5, 6 ans, elle fait 100 livres.
- Speaker #1
Les règles.
- Speaker #0
Les règles, ça arrive.
- Speaker #1
Et à ce moment-là, les débalancements hormonaux arrivent.
- Speaker #0
L'hypersexualité, tout ça, je veux dire, c'est une calvacade de misère. inutiles. Puis ça arrive beaucoup, par exemple, dans les pays d'Amérique du Sud où les gens boivent énormément de soda.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Vous le savez, je veux dire, il y a des études qui ont dit, il était un temps où on envoyait au Mexique des T-shirts small, puis extra small. Maintenant, on envoie des T-shirts large, extra large, et extra extra large. Parce qu'ils ont tous changé de physionomie. Parce que l'eau est plus chère que le seau.
- Speaker #1
L'eau est plus chère, puis il y a aussi toujours le rêve américain. Il faut voir que c'est court, c'est branché. C'est riche de consommer ce que les Américains consomment.
- Speaker #0
C'est pour ça que je crois qu'aujourd'hui, il faut être vraiment critique. Si on veut s'en sortir, il faut être immunisé à la publicité au gros titre. Allez, je me dis, je sens le journal là. Ça, c'est bon pour ça. Vous avez voulu l'article ? Ah non, non, non, mais... Vous comprenez ? C'est important, finalement, d'avoir cette notion de prendre sa santé en main. On est tous intelligents. Oui. On sait tous lire.
- Speaker #1
Et on a tous la... On ne peut pas remettre la responsabilité de notre santé dans la main des autres. Oui, on a besoin d'aide, oui, mais c'est... Le médecin, ce n'est pas lui qui va manger à notre place.
- Speaker #0
Non, exactement. Et aussi... Quand on tombe malade, c'est personne qui nous a mis ce qu'on a mis dans notre bouche. C'est nous-mêmes. Oui. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on parle maintenant de maladie non transmissible.
- Speaker #1
C'est vrai. C'est vrai, l'obésité, le diabète, ça ne se transmet pas.
- Speaker #0
Non, la seule transmission, c'est de moi à moi. Ce que je mange me transmet ses problèmes. Vous comprenez ? Oui,
- Speaker #1
ça donne une autre conscience par rapport.
- Speaker #0
C'est ça. C'est parce que comment ça se fait que... Bait. Parce que ces termes-là, je veux dire, en médecine, ça évolue. On va parler maladies infectieuses, non infectieuses. C'est pas la mode. Civilisation. Tous ces termes-là n'existent pas. Enfin, ils ne sont plus à la mode. Donc, aujourd'hui, c'est maladies transmissibles, donc les infections. Non transmissibles, c'est les maladies qui résultent de notre style de vie. Style de vie.
- Speaker #1
Lifestyle-related diseases.
- Speaker #0
Vous comprenez ? Oui, oui, oui. Mais c'est bien beau, mais ça ne nous tombe pas du ciel non plus, ces maladies-là. Non,
- Speaker #1
non,
- Speaker #0
c'est nous qui les étudions. On n'a pas pu les attraper, mais on les a fabriqués.
- Speaker #1
On les a fabriqués. Et puis, à quelque part, si on a le pouvoir de les fabriquer, on a le pouvoir de les faire aussi. Voilà.
- Speaker #0
Ça,
- Speaker #1
c'est la bonne nouvelle.
- Speaker #0
Ça, c'est la bonne nouvelle, oui.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Alors, on revient dans le concret.
- Speaker #1
Il faut manger plus de fibres. Votre exemple du verre d'eau parle fort. Qu'est-ce qu'on mange ?
- Speaker #0
À la base même, d'ailleurs, j'ai fait un blog qui est paru hier matin.
- Speaker #1
Oui, j'ai vu.
- Speaker #0
Il y a une base alimentaire. Tulip peuples de la Terre qui ont eu des civilisations qui ont duré, ont eu une alimentation qui avait une base alimentaire. C'est-à-dire, vous imaginez une pyramide. La base alimentaire, c'est la base de la pyramide. La base alimentaire dans tous les peuples, c'est une céréale complète, complétée par une légumine.
- Speaker #1
Ça va complètement à l'encontre, ce que vous me dites là, du régime cétogène. On va y revenir tantôt. Oui, c'est pas une litie. qui disaient que nos ancêtres, avant, étaient des chasseurs-peigneurs. En tout cas,
- Speaker #0
ceux qu'on connaît, les Égyptiens, les Grecs, les Crétois et puis toutes ces civilisations-là, eux, non, c'était céréales légumineuses. Puis comme je vous le dis, sur le Paléo, on n'était pas là.
- Speaker #1
À part les... À part les peuples inuits qui vivent dans le Grand Nord...
- Speaker #0
Oui, mais c'est une exception. Mais revenons à nos peuples, les réelles, les women. Et ça dans des proportions bien claires, parce que je veux dire, vous allez manger un couscous. Couscous, c'est une grande quantité de couscous, avec des pois chiches en plus petite quantité, n'est-ce pas ? Et des légumes. Et des légumes. Donc, la base alimentaire, céréales complètes, parce qu'une céréale non complète... a pas de fibres.
- Speaker #1
Donc, le riz blanc, ça compte pas ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Même le riz au jasmin ?
- Speaker #0
Non, non. Dès que c'est raffiné, vous avez fait du sucre entre guillemets. Vous comprenez ? Pouf, pouf, pouf. C'est aussi simple que ça. Donc,
- Speaker #1
riz sauvage,
- Speaker #0
riz brun. Riz brun, toutes les sortes de variétés, riz rouge, riz noir.
- Speaker #1
De l'orge.
- Speaker #0
Orge mondée, perlée. Perlée,
- Speaker #1
il était raffiné ? Oui. OK. Quinoa.
- Speaker #0
Quinoa, millet, sarrasin, blé sous toutes les formes, bulgure, couscous entier, le maïs. Puis j'aime bien dire ça parce que les gens aiment ça. Le popcorn, c'est une céréale entière.
- Speaker #1
OK. Donc, on peut se faire un petit popcorn l'après-midi.
- Speaker #0
Psst. Viens, on n'a pas mangé suffisamment au repas de midi parce que les chutes entre les repas, c'est la preuve qu'on n'a pas bien mangé au repas.
- Speaker #1
Donc, on ne devrait pas prendre deux, trois collations par jour.
- Speaker #0
Ça, c'est un résultat de notre alimentation urbaine industrielle. Dans l'alimentation paysanne agricole, on mange le matin, on mange le midi, on mange le soir, point final. Parce que ce qu'on mangeait, à chaque fois, nous soutenait.
- Speaker #1
Parce que voyez-vous,
- Speaker #0
quand on mange, graphiquement, vous faites un déjeuner, 4-5 tranches de pain. Quand je dis ça, les gens disent, « Ah, vous allez grossir, vous n'avez pas peur. » J'ai dit, écoutez-moi, je fais mon possible, mais j'ai rien à grossir.
- Speaker #1
Donc, vous mangez 4-5 tranches de pain le matin.
- Speaker #0
Facilement. Avec ça, un gruau. On fait la charge, vous comprenez ? On bourre la machine.
- Speaker #1
Mais là-dedans, jusqu'à maintenant, il n'y a pas trop de protéines.
- Speaker #0
Ce n'est pas vrai. Parce que les céréales ont une bonne teneur en protéines. Je vais vous le prouver tout de suite. Comment ça se fait que dans l'alimentation urbaine industrielle animale, à partir des années 50, 60, 70, on bourre les animaux de protéines, de céréales, de maïs, de l'orge et de soja.
- Speaker #1
Et de soja, tout à fait.
- Speaker #0
Parce que ces protéines, végétales, les font grossir trois fois plus vite et produire trois et quatre fois plus de lait.
- Speaker #1
Donc les céréales contiennent, lorsqu'on en mange assez, sûrement juste des légumes ou principalement des légumes, ça ne marche pas.
- Speaker #0
Non. Alors, du pain, une bouillie chaude, maïs gruau, c'est un exemple. Je mange des fruits avec ça et je mange des noix. Les noix, c'est un concentré puissante de graisse et de protéines. Les fruits, ce sont mes vitamines C, puis toutes ces bioflavonoïdes et tout le reste. Mais les céréales, c'est le combustible. C'est ce qui va se transformer en glucose pendant 4 à 6 heures. Quand je mange le matin, moi, 5-6 heures, je n'ai pas faim, je n'y pense même pas, vous comprenez ? Tu dis toujours aux gens, ça ne se fait pas autour du réfrigérateur ?
- Speaker #1
C'est vrai qu'on passe... Je vais parler pour moi, mais pas juste pour moi. On passe beaucoup de temps à penser à ce qu'on va manger.
- Speaker #0
Qu'est-ce que je vais manger ? Puis, quelle collation ? Puis là, on fait des tas de collations, puis des trucs et des machins, mais ça n'en finit plus. On mange pour vivre. On ne vit pas pour manger.
- Speaker #1
C'est une nuance importante.
- Speaker #0
Manger pour vivre, ça veut dire qu'il faut... J'en ai un exemple, si c'est banal. Mais vous voulez aller à Toronto. Sortez votre voiture. Oh ! J'ai presque plus d'essence. C'est pas grave, il dit. Je ferai le plein quand j'arriverai.
- Speaker #1
Vous allez pas vous rendre ?
- Speaker #0
Bon, ben, c'est logique. Ou vous dites, oh, c'est pas grave, il dit. Je vais faire le parcours, puis je vais mettre 25 sous d'essence. Il faut que je rencontre une station. Le voyage se fera pas bien. Non. Mais c'est ce qu'on fait avec notre corps. On mange pas le matin. Puis après, c'est collation, collation, boisson, ça va. Le midi, on est plus ou moins embrouillé parce qu'on est tellement... Donc, on mange presque pas. L'après-midi, on a le temps de manger parce que finalement, on a faim. Et le soir, on fait un repas de 1500 calories.
- Speaker #1
Alors qu'on va aller se coucher. Bon !
- Speaker #0
Et là, on se demande pourquoi on grossit, pourquoi on ne dort pas, pourquoi le matin, on n'a pas faim. Et malgré tout ça, on se réveille à 2 heures du matin, puis on n'est plus capable de dormir.
- Speaker #1
De s'endormir, tout à fait.
- Speaker #0
Donc, c'est de la torture, mais qui est liée justement à un style alimentaire. style de vie qui nous est imposé par les médias, partout, je veux dire. Quand j'allais à l'école, ma mère ne m'a jamais donné de collation de sa vie. Il n'y a personne qui prenait de collation. Ça n'existait pas. C'était un mot...
- Speaker #1
Moi non plus, d'ailleurs.
- Speaker #0
Justement. On ne tombait pas sur le plancher, mais on partait avec quelque chose dans le ventre.
- Speaker #1
Quelque chose de soutenant. Voilà ça. Je trouve ça fascinant de vous écouter. Et ce que vous êtes en train de dire, ça va à l'encontre des grandes tendances alimentaires du moment présent. On a beaucoup démonisé les grains, le grain brain de David Pomotor qui est sorti, qui dit qu'on devrait presque s'en servir les grains. Vous parlez de blé alors que le sang gluten est très à la mode. Vous parlez de glucides pour nourrir le cerveau alors qu'on parle de cétogène et de servir du gras. J'aimerais ça que vous... On va y aller une chose à la fois. donc les commençons par les luttes et une grande mode sans gluten les grains vous parlez que ce soit l'avoine, le sel ou le blé contiennent du gluten.
- Speaker #0
L'avoine ne peut pas contenir du gluten. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai qu'il y a des versions sans gluten.
- Speaker #0
Donc, ça, c'est ça. Mais il y a au moins 8 ou 9 ou 10 céréales dans lesquelles on peut se piger. Oui. On n'est pas obligé de prendre du blé si on est intolérant. Si on l'est.
- Speaker #1
Le gluten a la réputation d'être très inflammatoire.
- Speaker #0
C'est ce qu'on dit.
- Speaker #1
C'est ce que Jacqueline Lagacé, dans son régime autoxique, parle.
- Speaker #0
Oui, c'est ce qu'on dit. Mais je veux dire, il est inflammatoire pour quelqu'un qui a un problème de maladie celiaque. Parce que finalement, dans l'allergie au gluten, c'est l'intestin qui a été irrité, qui est devenu pourreux et qui, au lieu de... empêcher des protéines non transformées de passer dans le sang qui les laisse passer. Donc, le problème, il faut le remonter plus loin. Il faut le remonter à la santé de l'intestin.
- Speaker #1
Donc, le liquigote, en français,
- Speaker #0
c'est... Le liquigote, c'est ça. C'est l'intestin, l'intestin poreux.
- Speaker #1
Donc, on peut... ça se répare aussi.
- Speaker #0
Je veux dire, oui. Le corps est fait pour vivre. Oui,
- Speaker #1
pour une grande capacité de guérison.
- Speaker #0
Absolument, oui. Donc... Personnellement, je crois, et je veux dire, il y a quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'études scientifiques qui corroborent cela, c'est que la pléthore d'allergies au gluten ou d'intolérance au gluten, parce que l'allergie, c'est la maladie celiaque. Il y a quand même très peu de celiaque, mais beaucoup de gens disent « Oh, ça ne me convient pas » . Elle est liée d'abord à l'usage des produits laitiers. L'usage des produits laitiers est, à mon avis, je ne suis pas la seule, et le lit dans lequel vont se faire les autres allergies.
- Speaker #1
OK, donc la base, ce serait des produits laitiers. Et oui, dans ces sociétés où on en consomme beaucoup.
- Speaker #0
Énormément. Et aussi, il faut penser, par exemple, ici au Québec, j'ai remarqué qu'il y a beaucoup d'intolérance au lit, mais il faut comprendre que certains peuples, dont le peuple africain des peuples, peuples arabes, asiatiques, même les peuples slaves aussi beaucoup, ne tolèrent pas les produits laitiers passés à un certain âge. Parce qu'en fait, notre corps, on est fait pour recevoir le lait de notre mère. Et dans le lait, il y a du lactose, qui est un sucre, pour lequel il faut une enzyme qui est la lactase. Et quand cette lactase-là n'est plus là, le lactose n'est plus digéré.
- Speaker #1
Donc, est-ce que ça veut dire qu'on peut boire du lait ou manger du fromage sans lactose et que ça règle le problème ?
- Speaker #0
Pas nécessairement. Je vais y arriver. Voyez-vous. Donc, il y a ça. Donc, c'est très répandu, mais la lactase disparaît à des temps différents selon les races. Au Québec, il y a du métissage indien. Les Indiens perdent leur lactase très rapidement. Donc, pour moi... Cette allergie au lactose au Québec est due jusqu'à un certain point au métissage. Donc, par exemple, un Québécois qui aurait un père africain ou musulman ou tout ça, les enfants risquent d'avoir ce problème-là. Mais dans le produit laitier, il y a des protéines. L'allergie au produit laitier est aussi souvent une allergie aux protéines bovines.
- Speaker #1
La caséine dans le lait ?
- Speaker #0
C'est ça. Donc, le lait, tous les produits laitiers, le bœuf, le veau. Et ça aussi, c'est très répandu parce que finalement, le lait de vache, donner à un enfant, et maintenant l'association des pédiatres américains a changé ça, pas de lait de vache avant un minimum de six mois, ou plutôt ils disent allaitement exclusif pendant six mois au minimum. parce qu'on sait que l'enfant qui naît La maturité de son intestin n'est atteinte que vers 9 mois, 9 mois et demi. Donc, ces pauvres gosses, vous vous souvenez qu'on nourrissait à 15 jours de viande ? Oui. De petits pots avec du sucre dedans, en entité. Ils ne tenaient pas leur tête, puis ça bavait, puis il fallait. Vous comprenez ? Donc, là encore, moi j'étudie toujours les choses dans le contexte historique. Il faut mettre ça dans le grand contexte, parce que sinon on ne convient pas. Donc, ça fait une génération de baby boomers pas en santé. Voyez-vous, très tôt, ils ont eu des problèmes de ci, des problèmes de ça, d'autres sites à répétition, des trucs et des machins, enfin bon. Donc, là encore, c'était un mépris de la physiologie. Voyez-vous ? Donc, un intestin, pour revenir au gluten, un intestin irrité, déjà, par les produits laitiers, est fragile et donc, il peut être irrité aussi par le gluten. Voyez-vous ? Par contre, ici au Québec, j'ai remarqué que la crème Bodwick a été très populaire.
- Speaker #1
Oui, avec Dr. Kousmine.
- Speaker #0
Et la crème de Bondwick, c'est des céréales crues.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Or, scientifiquement parlant, une hydrate de carbone crue est indigestible.
- Speaker #1
Donc, on devrait cuire toutes nos céréales.
- Speaker #0
Il faut cuire toutes les céréales. Et plus elles sont cuites, plus elles sont assimilables. Parce qu'une céréale, c'est très riche en fibres. Ce sont les fibres qui emprisonnent les nutriments, les minéraux et tout ça. Et donc, une céréale mal cuite est très peu assimilable. D'où la notion du pain, parce que le pain, c'est en farine, et c'est pétri, c'est panifié et c'est cuit. Donc, le pain est le symbole d'un aliment extrêmement digestible qui apporte une richesse énorme de glucose et qui est la base alimentaire.
- Speaker #1
Ça va tellement contre le pain à mauvaise presse.
- Speaker #0
Absolument. Mais voyez-vous, Eugénie, Ce qu'il faut comprendre, c'est une autre notion. Puis quand on a ça dans la tête, les choses vont beaucoup mieux. Il y a une différence entre l'alimentation culturelle normale et la nutrition et les philosophies alimentaires.
- Speaker #1
Vous avez parlé aussi de trois repas par jour. Un autre des modes, je mets des guillemets ici, ou tendance, c'est le jeûne intermittent. On commence pendant 6, 8 ou 12 heures et le 22 ans, on jeûne.
- Speaker #0
Ça encore, c'est une façon de dire les choses compliquées pour rien du tout. Regardez, vous vous levez à 7 heures du matin ou 6 heures du matin. Vous déjeunez à 7 heures. Un vrai bon petit déjeuner. Vous ne pensez pas à manger, vous n'avez pas faim, vous n'arrêtez pas de travailler jusqu'à midi. Vous mangez un bon dîner. Vous travaillez jusqu'à 5 heures du soir, vous n'arrêtez pas, vous ne pensez pas à manger. tout va bien, l'énergie est constante, c'est formidable. Vous mangez à 5-6 heures le soir, vous arrêtez. Vous couchez vers 10 heures. Bon, disons de 7 heures à 10 heures, c'est 3 heures. Vous dormez 7 heures. 3-7, ça fait 10 heures. Vous riez le matin, vous avez faim. Combien de temps vous avez jeûné ?
- Speaker #1
14 heures.
- Speaker #0
Bon, puis, qu'est-ce qu'il y a de bizarre là-dedans ? Pourquoi faire une théorie attirée par les cheveux ? Oui. Mais un jeûne intermittent, comme je vous dis, c'est mettre des termes sur des choses qui sont physiologiques. Je veux dire, quiconque mange correctement trois fois par jour dans une alimentation paysanne agricole va jeûner la soirée et toute la nuit.
- Speaker #1
Parce que là, vous parlez d'une alimentation optimale. Ce n'est pas comme ça qu'on mange de nos jours. On grignote, on prend du café, la collation de soir avant d'aller se coucher. Donc,
- Speaker #0
c'est ça le problème. Donc, le jeûne intermittent là-dedans, il ne fait que aggraver les problèmes. Parce que déjà, ce qu'on mange ne nous donne pas ce qu'il nous faut. Puis là, on se met à jeûner. Voyez-vous ?
- Speaker #1
Oui, je vois très bien.
- Speaker #0
Vous avez parlé d'une autre philosophie qui est arrivée maintenant, elle n'est pas assez de mode. Le tout cru.
- Speaker #1
Oui, oui, oui.
- Speaker #0
Le tout cru. Trouvez-moi un peuple qui mange tout cru.
- Speaker #1
Je n'en connais pas. Moi non plus. Il fait froid chez nous, l'hiver.
- Speaker #0
Peu importe, même s'il faisait chaud. Même dans les pays chauds, il n'y a personne qui mange tout cru. Mais ces philosophies, si vous remarquez, elles attaquent toutes. Les céréales complètes.
- Speaker #1
Oui, et d'ailleurs, j'arrive au cétogène. Le principe de base du cétogène, c'est qu'on utilise les gras pour nourrir le cerveau plutôt que les glucides.
- Speaker #0
Mais voyez-vous, là encore, nutritionnellement parlant, quand vous mangez et que vous n'avez pas d'hydrate de carbone complexe, votre corps, il veut vivre. Donc, il est capable de transformer les protéines en glucose. Maintenant, l'origine de ce régime-là. et médicales.
- Speaker #1
Pour les enfants qui font l'épilepsie.
- Speaker #0
L'épilepsie, exactement.
- Speaker #1
L'Alzheimer.
- Speaker #0
L'Alzheimer, plus tard, mais disons c'était une façon de traiter ce qu'on appelle l'épilepsie intractable. Donc, une épilepsie non contrôlable. Mais... La médecine, en général, elle dit les choses. Donc ces études-là qui se sont faites sur ces enfants au début du siècle ont aussi rapporté que ces enfants cessaient de grandir. Ils ont aussi rapporté que ces enfants faisaient de l'ostéoporose. Mais ça, tout d'un coup, on ne l'a pas lu. Et un cerveau qui fonctionne avec si peu de glucose, oui, s'il est hyper irrité puis hyper agité, Il va se sentir pas mal. Vous comprenez ? Donc, dans un premier temps, oui, mais ça peut pas durer.
- Speaker #1
Moi, je pense à ces revues, ces magazines, ces livres de cuisine où on fait l'éloge des gras. Il y a des bons gras. Tout le monde est d'accord pour dire qu'on a besoin de gras, mais de bacon en grande quantité, de beurre, de fromage. Enfin, moi, j'ai essayé pendant 10 jours environ le régime cétogène, mais c'est vraiment pas fait pour moi. Ah, j'avais toujours faim.
- Speaker #0
C'est sûr.
- Speaker #1
Et B, mon corps ne métabolise pas si bien que ça tant de gras non plus.
- Speaker #0
Comme je dis, puis là encore, c'est risible. En fait, tous ces régimes-là, là encore, comme je vous dis, tous ces régimes se ressemblent. On met le fin, on met les céréales complets de côté, et puis il y a toujours des petites variantes. Il faut faire du nouveau, puis il faut vendre beaucoup de livres, puis il faut faire du commerce, vous comprenez ? Donc, mais... On oublie que c'est le foie qui doit dégrader tout ça, puis que c'est les reins.
- Speaker #1
C'est plus dur pour le foie puis pour les reins de dégrader des protéines animales puis du gras.
- Speaker #0
Voyons, c'est évident. Donc, c'est une mode. C'est comme le tout cru. C'est une mode. Il y a eu cette mode. Il y avait des restaurants, tout ça. Mon mari disait, écoutez, ils ont trouvé la formule d'affaires. Il dit, tu manges là, tu payes assez cher. 20 minutes après, tu marres de faim, tu retournes, tu manges une deuxième fois. Avec ça, ils sont là toute la journée. Des fruits, des légumes crus, ça ne nourrit pas. C'est plein d'antioxydants, c'est plein de vitamines. Ben oui, mais il n'y a pas de protéines, il n'y a pas de graisses, il n'y a pas d'hydrate de carbone.
- Speaker #1
OK. Donc, le principe de remplir la moitié de son assiette de légumes,
- Speaker #0
ça non plus pour vous ? Non, mais je veux dire, céréales, la base alimentaire. Céréales complétées par des légumineuses. Légumes, parce que les céréales ne se mangent pas toutes seules. Dans tous les peuples, les céréales se mangent avec des légumes. L'image du couscous. Des bons légumes qu'on met par-dessus, tout ça. Quand vous allez manger un vrai couscous, avec des pochiches, puis des légumes, et lors du jour de fête, on met un petit peu d'agneau là-dedans. C'est fantastique. C'est équilibré, c'est sain, c'est normal. Puis regardez, ça fait des peuples qui...
- Speaker #1
Oui, c'est ça. On n'a pas faim 30 minutes plus tard.
- Speaker #0
Voilà, voyez-vous. Donc... Les légumes, oui, c'est important. C'est le complément obligatoire qui rend les céréales goûteuses. Les céréales toutes plates, vous comprenez ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
On aime bien mettre quelque chose sur le pain, c'est normal. Donc, sur du riz, on met quelque chose sur des légumes. Ou on peut les placer avec des fruits. Donc, les céréales se mangent sucrées et salées.
- Speaker #1
Quand vous parlez de sucre, vous parlez de fruits, de...
- Speaker #0
De fruits, de ça, de ça, de miel. Quand une alimentation est suffisamment fibreuse, du sirop d'érable là-dedans, pas à la chaudière, mais au filet, il n'y a pas de problème. Le miel, il n'y a pas de problème. Des dents, tout ça, il n'y a pas de problème. Mais quand vous mettez ça dans une machine qui est un petit vide, là, c'est sûr que vous faites une catastrophe. Donc, c'est juste encore logique. OK.
- Speaker #1
OK, donc c'est le gros bon sens. Avant de vous laisser quitter, j'aime toujours ça donner aux gens des exemples. Vous, vous mangez quoi ? Le déjeuner, vous avez dit que vous mangez un bol de gruau avec des toasts. Qu'est-ce que vous mettez sur votre pain et vos deux autres poids ? Qu'est-ce que ça ressemble ?
- Speaker #0
Ah bien, disons, qu'est-ce que ça ressemble ? Regardez les fruits que j'ai ici.
- Speaker #1
Oui, il y en a beaucoup.
- Speaker #0
Je mange des fruits. J'aime beaucoup le matin. Le matin, je mange deux, trois, quatre fruits facilement. Je mange du vrai. pain, comme je dis, deux, trois par tranche, ça dépend de ma faim. Je mange un bol de céréales chaudes, genre flocons d'avoine cuits ou avoine et pointées cuites. Et puis des bois. J'ai mangé des noisettes ce matin. Et puis, voilà. Avec ça, je prends une tisane de fruits de l'églantier. Ce midi, j'ai préparé une soupe. Alors, je me rappelais la fameuse soupe au barley. Oui, oui, oui. Ça, ça te permettait aux hommes d'aller dans le bois, puis rentrez pas cinq minutes après, j'ai eu faim. Mmh. Vous vous rappelez la galette de Saint-Razin ? Oui,
- Speaker #1
ben oui.
- Speaker #0
Le pain d'avoine, le pain de saut, comme on disait. Les fèves, il y avait du lard dedans. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, mais même l'huile d'olive, ça fait pareil. Ces gens-là mangeaient des patates, du chou-de-ciam. Puis je dis toujours aux gens, regardez tous ces Ausha qui ont été défrichés. Ça ne s'est pas fait à la CHN. Ça s'est fait à la force de bras qui ont mangé des aliments entiers. puis manger de la viande, mais personne ne mange juste de la viande. C'est impensable. Donc, une soupe au barley avec beaucoup de légumes dedans, puis du pain. Généralement, ça m'arrive de manger une soupe avec du pain. Je trouve que ça se mange bien. Puis le soir, moi, je mange beaucoup plus léger. Je mange du pain, des fruits. Ça dépend, si j'ai de la visite, je fais un grand repas, mais personnellement, j'ai un appétit qui n'est pas dévorant. Donc, mais avec mon appétit qui n'est pas dévorant et ce que je mange, je fais des journées entières sans ressentir la fatigue.
- Speaker #1
OK. Donc, ce gros repas de votre journée, c'est vraiment un petit déjeuner.
- Speaker #0
Bien, scientifiquement parlant, on dit que c'est le repas du matin qui impose sa loi à tous les autres ressentis.
- Speaker #1
Mais c'est intelligent quand même.
- Speaker #0
On fait le plein le matin. Bien oui. On fait le plein avant de partir. On ne fait pas le plein quand on est arrivé.
- Speaker #1
Oui, non, puis on fait le plein quand ça fait 12-14 heures qu'on n'a pas mangé, mais c'est pas quand ça fait 4-5 heures, c'est ça. OK.
- Speaker #0
Mais il faut être honnête, ce que je dis va à l'encontre du style de vie actuel.
- Speaker #1
Ça va complètement à l'encontre du style de vie et du discours, des discours vieux écrits aussi.
- Speaker #0
Oui, oui, oui. Puis là, bien, c'est tard. Rien ne vaut mieux que d'essayer.
- Speaker #1
Oui, non, vous avez raison.
- Speaker #0
Vous faites le test. OK. Trois jours. On fait la change le matin. Moi, j'ai du pain à chaque repas. Puis, vous savez, c'est parce que je dis, le test d'un bon repas, c'est le nombre d'heures qu'on peut passer sans y penser.
- Speaker #1
Sans y penser, oui. Non, vous avez tellement raison. Puis, pour revenir à ma question de départ, on peut s'en sortir. Donc, combien de temps ça prend, mettons, pour quelqu'un qui a une diète, la Standard American Diet,
- Speaker #0
combien de jours,
- Speaker #1
de semaines, de mois ça prend pour retrouver notre équilibre ? de bien-être ?
- Speaker #0
Disons que c'est difficile à répondre parce que chacun est différent. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Mais tout dépend de la quantité de céréales que vous allez inclure dans votre régime. Parce que même quand j'ai sorti le mal de sucre, que j'ai parlé de l'hypoglycémie, à un moment donné, c'est devenu à la mode. Oui, tout à fait. Mais c'est devenu à la mode avec des multiples repas de protéines, si vous vous souvenez. Les petites amandes, les petits trucs, les petits machins. On partait avec son petit sac, puis finalement, on était encore dans le même truc, là. Voyez-vous ? Donc, la notion de céréales a été... Les gens, c'est pas ça. L'énergie se trouve dans les céréales. Mais si tout le monde se met à manger des céréales, c'est sûr, les notions collations, les notions tout, tout, tout, tout, les petits encas, les trucs, les machins, on n'en a plus besoin.
- Speaker #1
Donc... Le marché n'a pas intérêt à nous arrêter de grignoter.
- Speaker #0
C'est sûr que financièrement, non.
- Speaker #1
Non, financièrement, non.
- Speaker #0
Mais votre santé a tout intérêt à apprendre à... Parce que là encore, vous faites une grande promenade, vos jambes après se reposent. Imaginez un estomac qui toute la journée digère. Un foie qui toute la journée digère. Des reins qui toute la journée éliminés. Un pancréas qui toute la journée est sollicité.
- Speaker #1
Dernière question avant de vous laisser aller. Vous avez parlé tantôt, comme modèle-titre, du régime méditerranéen. Dans le régime méditerranéen, il y a quand même des œufs, il y a des protéines animales, il y a des poissons. Vous, vous penchez plus du côté du végétarisme. Ce n'est pas votre position ?
- Speaker #0
Là encore, voyez-vous, je donne un cours qui a d'ailleurs beaucoup de succès qui s'appelle « Les secrets du régime méditerranéen » . Parce que là encore, le régime crétois a été… étudié dans les années 50. C'est un régime qui vient d'être placé au patrimoine immatériel culturel de l'Université par l'Odysseco.
- Speaker #1
Oui, j'ai vu ça passer. Bon.
- Speaker #0
Donc, ça veut dire que c'est un régime quand quelque chose fait partie du patrimoine, entre vous et moi. Ça fait ses preuves. Non, oui, ça fait ses preuves, mais aussi, c'est plus à la mode. Vous comprenez ? Dans tous ces pays méditerranéens, il y en a 21 ou 22 qui bordent la mer Méditerranée, l'alimentation urbaine industrielle est aussi arrivée. Oui, oui, oui. Le style de vie a aussi changé. Donc, on essaie de préserver ce régime parce qu'il est extra. ordinaire. C'est aussi le régime maintenant qui, en cardiologie, est recommandé. Oui, à l'Institut de cardiologie. Absolument. Et c'est extraordinaire. Je connais personnellement des cas d'hommes qui étaient bouchés à trois artères bouchées à 75 et 100 %, qui sont debout, droits, qui travaillent. Ils s'en sont sortis magnifiquement. Donc, le corps veut guérir. Il veut guérir. Mais le régime méditerranéen, c'est un régime qui s'est fait dans le cadre d'une... agriculture paysanne, donc qui se faisait tout à la main, donc énormément de travail physique. On dit que ces gens-là marchaient au moins 13 kilomètres par jour. Et c'était aussi, pour parler des œufs, de tout, tout, tout, ce que vous avez nommé tout à l'heure, c'était un peuple, c'était des peuples qui étaient religieux. Je ne sais pas où je m'en vais, mais vous allez voir. C'était des peuples qui étaient religieux, donc ils avaient les grandes traditions musulmanes, catholiques, orthodoxes. Dans toutes ces traditions religieuses, il y a des jeûnes rituels. Donc, ces gens-là mangeaient des œufs, mangeaient du fromage, mangeaient de la viande, consommaient de l'alcool et des sucreries, seulement en dehors de leurs jeûnes. Maintenant, si on prend la grande tradition catholique ou orthodoxe, il y avait des jeûnes prolongés 40 jours de l'avant, 40 jours du carrel. Il y avait le vendredi où on ne mangeait pas. Au début de ces peuples... Souvent le mercredi, c'était des jours de jeûnée. Pas de façon absolue, mais on jeûnait de viande. Donc, ces peuples-là, oui, consommaient ces produits. Mais si vous faites la totalité, la moitié de l'année, ils n'en prenaient pas. Et ce que je dis aux gens, le problème que nous avons, c'est qu'on fait mardi gras tous les jours maintenant. C'est une belle image.
- Speaker #1
C'est vrai qu'on fait mardi gras tous les jours. On ne veut plus jamais se priver de rien.
- Speaker #0
Vous comprenez ? Alors que pour eux, c'était normal. Le vendredi, on ne mangeait pas de viande. Et puis ici au Québec, je pense que beaucoup de gens peuvent se rappeler de ces... Le vendredi, on mangeait du poisson. Oui, oui, c'est ça. Et puis dans ces peuples-là, ceux qui étaient sur la mer, sur la côte, mangeaient du poisson. Mais ceux qui étaient dans les terres, beaucoup moins. Vous comprenez ? Donc là encore, on est en train d'aseptiser quelque chose, puis de faire quelque chose qui va plaire à tout le monde, puis qui va permettre de passer... un peu plus de choses. Donc, ce régime-là, en le mettant dans son contexte historique, oui, c'est un régime fantastique parce que régulièrement, ces gens-là avaient un foie qui se reposait, des raies qui se reposaient. Vous comprenez, c'était un style de vie rythmé justement par ces traditions religieuses. Et très physique aussi. Donc, mais c'est fantastique ce qu'ils mangeaient. Je veux dire, ils mangeaient des céréales complètes. c'était leur base alimentaire. Ils mangeaient des fruits, ils mangeaient des légumes, ils mangeaient un peu de fromage de chèvre, des trucs comme ça, je veux dire. Et ça leur donnait une énergie suffisante pour faire 13 kilomètres de papier par jour en travaillant physiquement dans leur champ parce que c'était pas mécanisé, vous comprenez ? Donc, là encore, il faut avoir l'esprit critique. On peut pas juste dire, tiens, vous comprenez ? Il faut vraiment aller chercher. Puis en fait, je pense que c'est ma mission d'aller chercher l'arrière-scène, les raisons fondamentales, de mettre ça dans un contexte historique, social, dans ces pays-là, religieux s'il le faut. Et ça fait une différence énorme. Bon, les gens ne peuvent pas tout changer d'un coup. Si vous aviez un conseil à donner aux gens... Simple, simple, simple, Eugénie. Trouvez-vous le meilleur pain complet que vous pouvez trouver. commencer à manger à chaque repas. Juste ça. Juste, juste, juste ça. Et vous allez voir, c'est miraculeux. Mais mangez-en pas une miette, là. On n'est pas dans le mode pas manger. En fait, on ne fait pas pénitence. Ah, il faut, pour maigrir, il ne faut pas manger. C'est ridicule. Qui ne mange pas devient obsédé. Oui, non, je n'en suis pas. Tôt ou tard, il craque et puis il rattrape tout ce qu'il a perdu. Donc, manger, c'est un plaisir de la vie. dont tout le monde s'ébrive aujourd'hui. En faisant bardigras. Imaginez-vous, c'est contradictoire. Oui, c'est très contradictoire,
- Speaker #1
mais c'est assez réaliste également.
- Speaker #0
Les gens qui veulent en savoir plus sur votre travail,
- Speaker #1
vous connaître un peu mieux,
- Speaker #0
où est-ce qu'on les envoie ? Sur mon site web, par là, je fais mon blog. Donc, publication Orion, en un seul mot, publication avec un S, .com. Tous les mardis, je mets un texte et je parle de nutrition et de toutes sortes de choses. Donc, j'ai aussi l'onglet avec des recettes. de céréales complètes. Oh, on va aller découvrir ça. Merci beaucoup, Daniel. Vraiment,
- Speaker #1
c'est un bonheur de discuter avec vous. Puis, bien,
- Speaker #0
continuez votre merveilleux travail. On en a besoin. Merci beaucoup, M. Jeuny, pour votre invitation. Merci.
- Speaker #1
J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi, afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier, que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça, ou que ça demande trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado. Mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !