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#19 Comment parler avec plus de bienveillance à son corps ? avec Flora Castillon

#19 Comment parler avec plus de bienveillance à son corps ? avec Flora Castillon

56min |07/06/2024
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#19 Comment parler avec plus de bienveillance à son corps ? avec Flora Castillon

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56min |07/06/2024
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Description

L'amour de soi, se regarder avec amour et se parler positivement ! Notion bien difficile à acquérir pour beaucoup d'entre nous, malheureusement. Et encore plus durant la maternité, durant laquelle notre corps change énormément.


Saviez-vous que dans les 2 heures après le réveil, les femmes se sont, en moyenne, déjà critiquées 9 fois ?


Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir d'accueillir Flora Castillon, coach Mindset, qui nous partage son expérience personnelle, mais également beaucoup d'astuces, de mécanismes et d'ajustements à apporter pour changer son discours intérieur et ainsi, enfin, s'apprécier et s'accepter à sa juste valeur.


Nous espérons que cet épisode vous aidera à changer votre perspective et à aimer davantage votre corps avec bienveillance et gratitude.


Si vous souhaitez aller découvrir le travail de Flora ou ou la contacter, RDV sur: 

  • Son Insta @flora_yourmindsetgirl

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les filles, je suis ravie de vous retrouver dans ce nouvel épisode de podcast sur Mamaboost. Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis Ludivine, je suis coach sportif pour femmes, spécialisée en fitness pré-et post-natale. Je suis maman de deux petites filles et je suis également la fondatrice de Studio Témé, qui est un studio de fitness en ligne qui accompagne les femmes à être en forme et se sentir bien dans leur corps à toutes les étapes de leur maternité, donc pendant la grossesse, en postpartum et puis dans leur vie de maman active. Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir à mon micro Flora Castillon, qui est hypnothérapeute. Alors Flora, ça a été en fait mon hypnothérapeute il y a quelques mois, et aujourd'hui je travaille encore de temps en temps avec elle quand j'en ai besoin, qui m'a aidée à chasser en fait plein de croyances limitantes que j'ai pu avoir, et qui m'a permis d'avancer d'un point de vue personnel et professionnel. Son travail est vraiment très puissant. Aujourd'hui, c'est devenu une amie, et je suis vraiment ravie de l'accueillir aujourd'hui à mon micro pour... parler, discuter de notre relation qu'on a avec notre corps, cette relation qu'on entretient qui est malheureusement trop souvent négative. On a un discours souvent très dur envers nous-mêmes, envers notre physique, d'autant plus pendant la grossesse, le postpartum, durant lesquels notre corps se transforme énormément. Et du coup, Flora, dans cet épisode, va vous partager plein de bons conseils, va vous faire découvrir son approche. comment elle va vous permettre du coup d'avoir un regard différent sur votre corps, comment vous parler d'une manière différente et beaucoup plus positive. Vous allez voir, c'est un épisode qui est vraiment passionnant, écoutez-le jusqu'au bout. Et si jamais vous voulez en savoir plus sur le travail de Flora, je vous donnerai toutes les infos, vous avez tout en description. Mais vous avez également aussi une séance avec elle, qui est disponible dans notre tout dernier programme, qui s'appelle Rioner cet été qui est disponible sur Studio Témé. Si vous écoutez ce podcast en juin 2024, on fête les 4 ans de Studio Témé et pour l'occasion, il y a moins 20% sur tous les abonnements du studio. Donc n'hésitez pas à aller découvrir le studio, à profiter de ces moins 20% et également à profiter des 15 jours d'essai gratuits pour aller découvrir. La séance avec Flora, découvrir son travail, ce travail si puissant, vous allez voir en même pas 15 minutes, il y a déjà énormément de choses qui peuvent se débloquer dans votre tête. Et puis découvrir également ce programme Rayonner cet été, qui est un programme de un mois, avec trois séances de sport par semaine qui durent moins de 30 minutes, et vous sentir confiante dans votre corps lors des prochains mois. Petit rappel également en début d'épisode avant de vous laisser avec la conversation que j'ai eue avec Flora, n'hésitez pas à aller noter ce podcast, c'est un grand soutien pour moi, pour ce podcast. Vous allez sur votre plateforme d'écoute préférée, vous mettez un petit like, un petit pouce, un petit 5 étoiles, un petit commentaire, ce sera encore mieux. Merci d'avance pour votre soutien. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Flora, je suis ravie de t'accueillir dans cet épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler de la relation qu'on entretient avec son corps quand on est une femme, une relation qui malheureusement est souvent conflictuelle, et encore plus quand on devient maman, avec la grossesse, avec le postpartum, quand on voit des profondes transformations physiques. Toi, c'est quelque chose que tu as vécu personnellement depuis l'âge de 12 ans, et il t'a fallu de nombreuses années, 18 ans je crois, pour te regarder différemment. Est-ce que tu peux nous en dire plus un petit peu sur ton vécu et comment ça a quasiment changé du jour au lendemain pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a été une expérience facile et un plaisir d'être avec toi aujourd'hui pour parler de ce sujet qui plombe et qui mine beaucoup de femmes et qui nous empêche de vivre avec plus de légèreté, avec plus de joie dans le cœur. Donc moi oui, très petite, à l'âge de 12 ans sans aller dans les détails. de dynamique familiale et d'école. Si tu veux pointer du doigt quelque chose sur mon corps, qui était justement mon estomac la première fois. Alors, j'étais une petite fille en très bonne santé, très mimi, etc. Mais je me rappelle, c'est la première fois du pointage de doigt, de Oh, tiens, il faut que tu fasses des abdos, de très bien attentionner, mais tu rentres de l'école, tu fais les cassettes Cindy Crawford, parce qu'il faut être bien musclé. Je suis rentrée dans une dynamique très rapidement où... le sport c'était pour être belle il fallait faire attention à quoi on ressemble et moi de très jeune j'ai eu de la cellulite à l'âge de 12-13 ans je dirais mes stretch marks je me rappelle j'ai eu à 14 ans et j'essayais de voir dans les magazines c'est comment dire en français les marques qu'on a comme ça sur le corps les vergetures et je me disais en fait c'est que les femmes enceintes qui devraient les avoir donc je me suis vraiment il y a un dialogue qui est rentré Et vu que j'étais dans un monde où, même si c'était bien attentionné, on voulait vraiment m'encourager à être... belle et la peau ferme, etc. C'est devenu une obsession. Donc moi, je faisais des économies pour m'acheter de la crème anticellulite à 15 ans parce que je savais que ma maman en avait aussi et que j'espérais que tout allait partir. Je me comparais toujours à mes copines à la plage. Elles sont plus belles, leurs fesses sont plus remontées. Bref. Donc l'enfant qui était né épanoui, la petite fille qui faisait des bisous aux garçons en école primaire et qui était populaire est devenue une obsession. Et moi, quand je me suis retrouvée en classe d'hypocène, j'ai pris énormément de poids dû au stress des études, etc. Et donc, je me suis retrouvée en vacances et mes parents s'en... On gérait comme ils pouvaient gérer, mais vraiment, c'est devenu une obsession. J'avais pris du poids et qu'il fallait que ça parte tout de suite. Et qu'on sait très bien quand on est ado, de toute façon, ça fait yo-yo. C'est la période hyper ingrète. Et du coup, c'est devenu vraiment une obsession. C'était la nourriture, mais est-ce qu'elle a trop d'eau, enfin qu'elle est enflée à cause de l'eau, c'était vraiment une obsession. Et du coup, moi, j'ai commencé ma vie d'adulte avec ça. Et vraiment, je dirais, toute ma vingtaine, c'était constamment me regarder dans le miroir, constamment me critiquer, constamment être checkée. En plus, je n'aimais pas le sport parce que moi, ça avait été forcé, si tu veux, c'était associé et on en parlera un peu plus tard. Quand le sport est associé à je veux perdre du poids et je veux me muscler les fesses, en fait, ce n'est pas la motivation qui va faire qu'on y prend du plaisir et qu'on peut vraiment le faire pour nous-mêmes. On en parlera un peu plus tard. Et donc, on avance un peu. J'ai eu un ou deux copains qui m'ont aidé aussi à apprendre à me regarder dans un miroir toute nue, qui était pour moi un traumatisme toujours caché derrière la serviette. Donc, tout ça, c'était très compliqué. Je suis arrivée dans ma trentaine et j'ai commencé à être un peu plus légère avec ce que je mangeais en me disant, de toute manière, ces trucs, ils ne marchent pas. Les régimes, moi, je n'en peux plus. Je suis tombée dans des trucs excessifs. Tu sais, quand j'avais 22, enfin 20 ans, quand j'étudiais, de manger des caca à la pelle. parce que t'es tellement stressée t'es tellement pas bien émotionnellement mais en fait c'est l'horreur de manger comme ça tu vois et donc j'ai commencé à manger des petites portions mais ça n'empêchait pas que constamment je regardais à quoi je ressemble sur les photos checker cette cellulite constamment ma petite poche tu vois que mon copain trouvait adorable que moi j'étais là j'ai envie qu'on me l'arrache etc et donc comparaison permanente et donc moi le déclic pour moi a été justement quand j'ai fait une session de ce que moi j'applique et j'aide les gens à faire aujourd'hui. Une session très spécifique de thérapie qui travaille vraiment avec le subconscient. Et moi, je n'y étais pas allée pour dire je veux me sentir belle. J'y étais allée en me disant, je ne sais pas, je ne vis pas ma vie pleinement en fait. Je ne suis pas heureuse comme je devrais l'être et je sais qu'il y a plus dans la vie. Et donc, on a fait cette session et j'ai des croyances limitantes qui sont ressorties. Et ces deux croyances limitantes, dont une qui était vraiment liée justement à ce ressenti que j'avais, c'est que je ne suis pas assez. Je ne suis pas assez belle, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez brillante, je ne suis pas assez bien parce que mon couple ne se passe pas bien. Et donc en fait, quand j'ai réalisé ça, j'ai détesté sur le moment parce qu'en me disant mais non, je suis intelligente, je sais que je suis assez mais tout ça, c'est ancré dans le subconscient qui est quand même 95% de notre esprit et qui commence à un âge très petit. C'est une croyance. principales sont formées entre l'âge de 3 et 8 ans. Après, on en crée d'autres, mais c'est vraiment la fondation et on grandit, on garde ses croyances en tant qu'adulte. Et en fait, vraiment, en quelques semaines, je dirais presque du jour au lendemain, mais en quelques semaines, je ne me suis plus regardée de la même façon dans le miroir. C'était un truc, mais incroyable. Alors que je venais de payer des frais d'anticellulisme, je ne sais pas quoi, entre le froid et le chaud, et le massage et le... c'était le costume où tu te dis pas l'intérêt bon bref j'avais tout essayé t'as tout essayé je regarde rien qui marche vraiment sur le long terme et bah je peux dire que vraiment 4 ans après aujourd'hui quand je suis fatiguée ou que d'ailleurs mon corps si je regarde à travers les années il n'a pas énormément changé et quand je me dis cette peau flora qui s'est tellement fait du mal et s'est tellement critiquée alors qu'en fait j'étais très j'étais mimi à ma façon et mon corps il n'y a pas une énorme différence maintenant et je me regarde maintenant en me disant bah tiens t'es mimi ou s'il y a un petit prise de poids je dis ah bon bah On va faire attention, ok, on s'est fait plaisir. C'est plus du tout un discours et j'arrive même maintenant à me dire Ah, c'est joli aujourd'hui, ah, on est un peu fatigué C'est un discours qui est complètement différent. Et ce que je vais rajouter juste, c'est la charge mentale, en plus de la charge émotionnelle, d'arrêter cette obsession, mais de tous les jours. On dit que les femmes se critiquent presque neuf fois dans les deux heures après qu'elles se réveillent. Donc c'est vraiment une culture de l'autocritique qui ne fait que renforcer des croyances qu'on a aussi sur nous-mêmes. Donc moi ça a été un changement et je le vois dans mes clientes aussi. c'est magnifique.

  • Speaker #0

    On reparlera un petit peu plus tard de ta méthode, de ce qu'est l'hypnothérapie. Donc, c'est ce que tu vis depuis que tu es toute petite. Comme je le disais tout à l'heure en introduction, beaucoup de femmes enceintes et de jeunes mamans nous écoutent et c'est vraiment des périodes qui sont d'autant plus challengeantes parce que... On a déjà tout ça qui est ancré en nous pour la plupart des femmes. Comme tu dis, depuis qu'on est adolescente, il faut qu'on corresponde à des critères de beauté qui ont été mis en place par la société. On a vraiment une énorme pression au quotidien. Et c'est encore plus challengeant durant ces périodes-là où notre corps se transforme. Pour certaines femmes, ça se passe bien, elles arrivent à bien vivre. Et pour d'autres, c'est vraiment très, très dur. Toi, tu travailles avec beaucoup de femmes enceintes et jeunes mamans. Quels sont les challenges que tu constates ? Qu'est-ce qu'il en ressort de ces sessions avec ces femmes enceintes et ces jeunes mamans ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui ressort beaucoup, d'ailleurs j'ai quelques clientes en ce moment qui sont enceintes, c'est cette peur. Qu'est-ce qui va se passer avec mon corps pendant justement la période de grossesse ? Est-ce que mon mari va encore me trouver jolie ? Est-ce que je vais devenir des mots horribles ? Je vais devenir une grosse vache, un hippopotame ? Enfin, des mots qui paraissent légers comme ça, mais qui en fait, on en parlera un peu plus tard dans cet épisode, qui sont mais... d'une cruauté sans nom et qui en plus perpètre, si tu veux, un sentiment de malaise. Ce que je remarque beaucoup, donc, c'est cette peur et la peur de aussi, une fois que j'ai le bébé, je ne peux plus justifier le fait que j'ai du poids. Et les femmes qui ont après donné naissance, il faut absolument que je retourne à cette taille-là, il faut que j'aie une énorme pression. Et alors là, c'est moi, je retourne la table complètement et c'est vraiment la société pèse. énormément sur ça et c'est presque une culture de la honte de ne pas pouvoir reprendre tes formes d'avant ou même d'être encore plus mince. Et ce qui est absurde dans tout ça, c'est qu'on retire tout ça pour une seconde, d'avoir un bébé et le processus d'avoir un bébé est magique, c'est d'une beauté incroyable. Et on a retiré ce côté magique. en mettant cette pression, en disant Ah, ben c'est que ton bébé est né, il fallait, il faut que tu t'y remettes tout de suite. Alors qu'en fait, c'est pas quand on accouche du bébé que cette période de transformation se finit, bien au contraire. C'est le deuxième chapitre en fait, ou peut-être le troisième quand on a eu beaucoup de mal à concevoir, etc. Mais la société n'est pas du tout en train de célébrer. mais t'as vu ce que ton corps a fait mais c'est incroyable et puis en espérant que pour la plupart des femmes qui nous écoutent, le bébé en super bonne santé ce moment de célébration on a quelque chose et je sais que certaines personnes vont avoir du mal à entendre ça mais j'aimerais vraiment qu'elles repartent avec et qu'elles y réfléchissent c'est vraiment un pouvoir exceptionnel de pouvoir donner la vie. C'est vraiment ce pouvoir incroyable de pouvoir donner la vie et d'être dans ce moment de beauté et de création. Donc c'est vraiment l'idée de remettre les femmes en disant Waouh ! J'ai réussi à faire ça. J'ai réussi à créer mon corps, m'a permis de faire tout ça. Et après de rentrer dans cette phase de Hé, on va prendre du temps ensemble. c'est pas un marathon on a tellement de changements on est jamais vraiment prête même quand on se surprépare on est jamais vraiment prête il y a plein de choses qui nous arrivent en plus le corps des femmes est hyper complexe donc entre les hormones qui partent dans tous les sens des envies des coups de stress qu'on se fait la fatigue aussi la charge mentale du quotidien l'épuisement qui rend psychopathe un petit peu je dis toujours la fatigue Le manque de sommeil est une forme de torture, c'est pour ça qu'on l'utilise, une torture. Et je voudrais qu'on recontextualise ça. Et je vois le changement énorme. Genre, j'ai une dame avec qui on a travaillé, c'était juste avant qu'elle donne naissance, et je lui dis va devant le miroir et t'es sur ton estomac et tu lui dis ah ! Ça y est, on va y arriver. Ah, c'est génial, le bébé arrive. Merci, merci. Et peut-être une fois de plus que ça va rendre les gens mal à l'aise que je dis ça. Mais en fait, le dialogue et les mots qu'on utilise pour se parler sont hyper importants. Et donc de se dire, bon, le bébé va naître, ça va être un peu la panique pendant un bout de temps. On va essayer de trouver nos repères, on va prendre notre temps. On est ensemble, on est une équipe. Parce qu'une fois qu'on dissocie la tête et le corps, c'est une bataille interne qui nous fait énormément de mal. L'autre chose aussi que je remarque et que je voudrais rappeler aux femmes qui se mettent une pression énorme, c'est qu'une partie d'être femme, c'est d'être sensuelle. Et on perd ces attaches-là. On n'a pas nécessairement envie, peut-être pendant la grossesse, on avait envie de faire l'amour. Certaines femmes ont des pics d'envie, d'autres pas du tout. Mais là, on a un bébé qui mord le sein. Le sein complètement change en fait dans son rôle.

  • Speaker #0

    C'est un rôle nourricier en fait. Ce n'est plus un rôle sexuel, c'est vraiment nourricier.

  • Speaker #1

    Dans sa dynamique. Souvent, les femmes ont aussi du mal à donner le lait. Du coup, il y a tout un cycle de culpabilité qu'il faut aussi retirer parce qu'il y a des choses, on arrive mieux que d'autres et ce n'est pas grave. Il y a plein d'autres solutions. Mais encore ça, il y a un jugement énorme. Mon corps ne fonctionne pas, ça ne marche pas, le bébé ne boit pas. Mais tout ça, encore, c'est une critique énorme. Et donc, c'est vraiment aussi l'idée. Il y a beaucoup de femmes qui ont eu des césariennes. ça fait mal, ça prend du temps à cicatriser, à marcher, le vagin était impacté, il faut que tout ça, ça se reconstruise à l'intérieur. Donc c'est normal qu'on ne se sente pas... magnifique et belle alors en plus d'en rajouter une couche en disant faut que je perde du poids tout de suite attention à ce que je mange, faut que je fasse de l'exercice tout de suite et ben c'est hyper violent et donc en fait juste pour résumer quelque chose qui devrait être beau et célébré et ben on le détruit complètement et ça devient difficile alors que c'est déjà des challenges qui vont avec mais toute cette beauté de la femme est perdu donc toute cette pression qu'on se met et ce jugement alors que le corps quand on travaille avec et bien il se remet petit à petit en marche et de se retirer la pression fait que chaque jour on vit on profite de sa grossesse c'est

  • Speaker #0

    ça on profite vraiment de ces moments qui sont uniques qui ne reviendront jamais et c'est vrai que ce que tu dis c'est vrai et c'est terrible parce que tu te dis toutes ces injonctions qu'on nous a imposées nous volent des moments de vie. Et ça, c'est terrible. C'est vraiment terrible. Donc, c'est pour ça que je suis vraiment trop contente de t'avoir aujourd'hui parce que toutes les mamans qui nous écoutent, qui sont enceintes, écoutez vraiment jusqu'au bout cet épisode parce que tu vas nous partager un petit peu tous les secrets pour transformer ce message et comment on peut peut-être mieux se parler au quotidien de manière plus bienveillante. C'est quelque chose que... Les femmes enceintes rencontrent les jeunes mamans, mais aussi les femmes actives, les mamans un petit peu plus âgées, comme moi, comme toi. La vieillesse aussi passe par là, donc le corps est en constante transformation toute la vie. Donc c'est toujours un travail constant, un travail de tous les jours. Et là, on est au mois de juin, cet épisode sort, l'été arrive, les maillots de bain, les petites tenues, tout ça. Et c'est vrai que c'est aussi une épreuve pour certaines femmes. qui ont du coup ce discours négatif et ça peut vraiment impacter leur été, leurs vacances avec leur famille, leur voler aussi ces moments précieux, familiaux, parce qu'elles ont en fait leur esprit qui sont focus sur leur apparence, sur tout ce qui ne va pas et du coup, elles ont oublié de profiter vraiment pleinement de tous ces moments en famille. Qu'est-ce que tu peux leur dire aujourd'hui pour les aider à vivre au mieux les deux prochains mois qui arrivent ?

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs choses. Il faut comprendre que tous les mots et les images concrètes, donc l'image du tout le monde va me remarquer, il va falloir que je me cache, je ne vais jamais avoir la forme de corps que je voulais rentrer dans cette taille de bikini on est déjà en train de projeter. Donc en fait, l'esprit nous prend littéralement. Et ça a été prouvé scientifiquement, c'est pas du tout ouh ouh c'est pas du tout… une espèce de chose superficielle que je raconte, notre esprit, vraiment, quand on choisit les mots et certains mots et qu'on se projette dans le futur, si on se voit avoir du mal et se trouver moche à la plage, il y a 95% de chances qu'on va se trouver moche et pas bien à la plage. On est déjà en train, c'est un peu comme une prophétie qu'on est déjà en train d'aligner. Donc, une chose qui est importante à faire et je sais que c'est dur au début. Mais il faut vraiment comprendre que quand on fait les choses par répétition, l'esprit apprend par répétition. Il n'y a rien qu'on ait fait dans la vie qu'on n'ait pas appris par répétition. même votre petit enfant vous lui apprenez à se laver les dents il n'est jamais né en sachant comment on allait se laver les dents pareil quand on marche un instrument un cours de sport quand vous étudiez des choses tout est par répétition donc l'idée c'est vraiment de se dire on commence petit à petit on fait des petites choses tous les jours mais l'image que moi j'ai dans ma tête c'est je vais profiter de la plage alors allons-y imaginons ouais c'est un travail de visualisation de visualisation on imagine on est à la plage Il fait beau, on regarde le ciel, on touche le sable. Alors oui, avec des petits bébés, des toddlers, on n'a pas beaucoup de temps, mais on prend ce temps. Ah, je suis en vacances. Ah, c'est beau. Ah, j'ai de la chance. Ah, c'est génial. On va dans l'eau, on sent l'eau. On passe le bébé au papa, à un membre de la famille, à une amie. Je vais passer dix minutes dans la mer toute seule. On sent l'eau sur soi. On se concentre sur des sensations qu'on oublie. son sensation d'une touchée, des odeurs, de sentir le soleil sur son visage. Et on s'imagine dans les conversations, toi et moi on en a beaucoup parlé, dans ces conversations où on s'imagine vibrante, belle, lumineuse. Et on s'imagine que peut-être qu'on n'est pas encore hyper super mince, on a notre petit pareo, ou même on est en maillot et on s'exprime, et on passe du bon temps et on rigole. Donc ça c'est partie visualisation. Ou je vais à un mariage, je vais mettre une robe. où je vais être à l'aise. Je ne vais pas essayer de me coincer dans un truc qui va me rappeler toutes les deux secondes que je suis percée à la taille et que... C'est vraiment d'être pratique et de visualiser le moment. Je vais passer un bon moment au mariage. je vais mettre une robe qui est jolie, mais moi j'ai envie de profiter du mariage, j'ai envie d'être en contact avec les autres, j'ai envie de passer un bon moment, et je mangerai ce que j'ai envie de manger au mariage, parce que c'est un moment spécial de mon ami ou de famille. Tu vois, c'est tous ces trucs-là, de commencer à changer ces images, parce que ce qui se passe, c'est qu'on rassure l'esprit. L'esprit est là pour nous sauver la vie, c'est vraiment son seul but, donc ce n'est pas ce qui est bien ou pas bien pour nous. Il va juste réagir à nos réactions. Oh là là, c'est la panique, du coup on va paniquer. Oh, tu penses que tu vas être grosse ? Un mot qui est vraiment horrible. Que tu vas être grosse ? Eh bien, on va manger plus pour bien confirmer que tu as raison, on va être gros. et tu vois comment ça devient vicieux dans la façon dont on s'auto-programme en fait c'est vraiment ça que je voudrais une des choses que je voudrais que les gens que les femmes qui écoutent repartent c'est un de on est belle de l'intérieur on crée des choses belles et on se parle positivement mais aussi de je me projette je me projette dans un moment de plaisir et oui l'année prochaine je me projette encore plus légère et encore plus allégée peut-être mes petits abdos commencent à montrer mais vraiment avec douceur c'est vraiment vraiment le plus important ouais et ce qui revient souvent tu vois donc il y a ce discours négatif qu'on peut avoir envers nous mais il y a aussi cette

  • Speaker #0

    sensibilité qu'on a au regard des autres, au jugement quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer d'être moins sensible à ce regard des autres alors il y a plusieurs choses juste pour finir sur le point d'avant

  • Speaker #1

    Je vais juste donner quelques petits exemples pour que vraiment ce soit intégré. Par exemple, de toute façon, je suis grosse. De toute façon, je n'ai jamais eu la gêne d'être mince ou le chromosome pour être mince. Je suis moche, je suis un gros tas.

  • Speaker #0

    Oui, des mots horribles comme ça, c'est terrible. Franchement, quand tu les dis, tu te dis, mais c'est terrible en fait de se parler.

  • Speaker #1

    Exactement, je suis immonde, je suis un art d'un monstre. Alors arrêtez-vous et dites-vous, est-ce que je dirais ça à quelqu'un que j'aime ? Est-ce que je dirais ça à mon enfant ? Il faut vraiment comprendre, et c'est pour ça que le travail il est plus interne que externe au début. On dit toujours 80% l'esprit, 20% les actions. Et c'est vrai, on dit toujours non je vais faire, je vais faire, je vais faire, je vais suivre tous les trucs qu'on me dit de faire. Mais en fait ça commence dans la tête. La critique on la reçoit quand on ne se sent pas assez. pas assez ou qu'on a l'impression de ne pas appartenir. Moi, je ne fais pas partie de ce club des belles mamans qui sont toutes, je ne sais pas, l'image que vous avez, qu'elles vous aspirent maintenant. Eh bien, je n'appartiens pas à ce groupe-là. Et donc ça, ça renforce la critique. Je sais que je vais te donner plein d'autres trucs, d'autres conseils dans l'autre sens, mais je veux vraiment que vous compreniez que si vous voulez vraiment changer ça, c'est de travailler sur soi-même, c'est de travailler sur cet amour de soi et sur cette confiance en soi. Parce que là déjà, on retire 70% de l'impact des autres. En fait, on s'en fout. En fait, on s'en fout royalement, sans utiliser d'autres mots. On n'en a vraiment rien à faire. Ça devient un truc, mais genre, c'est ton opinion en fait. Rien à faire. Je ne sais même pas. Ça glisse, en fait. là aujourd'hui quand on n'a pas travaillé encore sur soi-même ou qu'on est dans le processus de travailler sur soi-même les choses que je recommande sont les suivantes c'est déjà on ne s'entoure pas des gens qui sont obsédés, on ne parle que du poids c'est quoi ta dernière recette qui a que de 150 calories et toi tu as perdu combien et toi, l'obsession de la calorie, l'obsession des j'ai des clientes qui prennent des laxatives et je ne viens pas du tout de critiquer mes filles prennent des laxatifs parce que leurs copines prennent des laxatifs pour perdre du poids, mais ça vous détruit l'estomac complètement. En plus, tu vois, par exemple, si tu fais des choses comme ça, en fait, tu es sur les toilettes, c'est une association d'idées, mais qui est horrible, en fait, qui n'aide pas du tout le jour à l'heure. Mais on part dans ces trucs, et toi, tu essaies quoi ? Et ça devient une obsession. On veut avoir des gens qui pensent à ce qui est important dans la vie, en fait. c'est pas la seule conversation oui on peut la voir par voix mais c'est pas la seule conversation et vous allez me dire bah oui mais toutes mes copines quasiment elles parlent toutes de ça bah ouais bah va peut-être falloir se trouver d'autres copines alors on peut les voir de temps en temps mais on les voit moins et on commence à écouter des podcasts à suivre des profils sur Instagram qui sont plus inspirants de gens qui sont vrais de gens qui parlent des vraies choses des gens qui sont plus connectés spirituellement et émotionnellement à être une femme au lieu de ça La deuxième chose, c'est de mettre des limites. Panique, on a peur de dire machin. Je ne dis pas de remballer les autres, même s'il y aura peut-être un moment où c'est nécessaire parce qu'on n'est pas entendu. Mais vraiment de dire Bon ben merci, je préférerais que ce soit pas quelque chose sur lequel tu me fasses des commentaires. Oh mais tu vois, tu prends ça tout personnellement. On connaît le genre de réponse, le style de réponse. Et c'est là Non, j'apprécierais. Quand tu mentionnes ce genre de choses, moi je vais faire une coupure ou je vais faire quelque chose d'autre. C'est un peu comme quand on s'engueule avec quelqu'un. On est tellement dans l'émotion, si quelqu'un nous parle hyper mal, ça ne fait qu'envenimer les choses. Une fois qu'on va se poser, on va prendre un moment, moi je vais partir là, je vais faire un break, puis on va en reparler plus tard. C'est la même chose sur ses limites. On arrête les gens. Moi j'ai une cliente qui m'a dit, ma mère m'a dit qu'il ne fallait pas que je dorme sur le côté parce que j'ai du poids et ça fait un pli au milieu de la poitrine. Non mais maman c'est gentil, je sais que c'est bienveillant de ta part. mais ce n'est pas un sujet avec lequel j'ai envie de parler, ou j'ai... moi j'aime mon corps. Et quand on arrive à un moment où on dit, moi j'aime mon corps comme il est, je suis dans mon processus à moi. donc j'aimerais bien qu'on me laisse dans mon processus à moi et célébrer les autres femmes ah t'es belle aujourd'hui bah ouais elle a peut-être pas perdu tous ses kilos mais c'est pas comme ça qu'on la définit parce que je voudrais vraiment rappeler qu'on rayonne de l'intérieur les gens ils sont pas attirés au bout du compte oui alors il y a ce truc d'esthétique d'être attiré par des femmes d'un certain type mais au bout du corps les gens qui ont de la valeur et dont on a vraiment besoin de s'entourer ils sont attirés par notre personnalité et si notre personnalité et notre joie de vivre elle est complètement oppressée par ses dialogues internes et ses obsessions, nous, on ne rayonne plus. On a notre personnalité, elle ne sort plus, elle est étouffée. Donc, c'est vraiment nettoyer aussi les magazines, les trucs d'acheter des magazines, de suivre des... de suivre des gens qui ne sont pas spirituellement connectés, qui ne comprennent pas que ça ne fait qu'accentuer le malaise.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont présents partout. Et ça, il faut faire très attention. Là, tu parlais de la presse, mais je trouve qu'Instagram, pour citer ce réseau social-là sur lequel je suis, je pense qu'il faut faire aussi très attention à ce que tu consommes au quotidien. Parce qu'on suit plein de profils avec des nanas super belles, super canons, qui se sapent bien. une jeune maman qui vient d'accoucher, qui a perdu tous ses kilos de grossesse et qui rayonne, en tout cas, sur Instagram. Et en fait, ça peut créer des sensibles d'infériorité, de comparaison. Et tout ça, c'est toxique. Et moi, je sais que je suis cette règle parce que ça fait vraiment très longtemps que je suis sur Instagram. Je suis passée par des hauts, des bas sur Instagram. Je suis comme tout le monde. Et en fait, moi, aujourd'hui, ce que je me dis, c'est que dès que je ressens un sentiment négatif ou un sentiment d'infériorité entre guillemets, où je commence à me poser des questions dont je n'ai même pas besoin de me poser en voyant le profil d'une autre nana. Je dis non, lui dit, ça sert à rien en fait, là tu es en train de t'embrouiller le cerveau, ça va te créer des trucs qu'il ne faudrait pas, donc du coup je décide soit de ne plus suivre ce compte-là qui me crée des sentiments négatifs, ou soit j'enlève les notifications, enfin bref, je décide de ce que je consomme. Et tout ce que je consomme qui me crée ces sentiments négatifs. c'est fini donc ça je pense que c'est super important de le faire et encore plus pendant la période postpartum ou quand t'as plein d'insécurité parce que ça l'aide mais vraiment en rien et puis oui c'est vraiment de trouver des comptes parce que maintenant il y en a des comptes où il y a de l'humour,

  • Speaker #1

    où il y a des réalités où il y a des jours hyper difficiles et je voudrais vraiment que là qu'on se rappelle d'une chose les femmes qui sont ces femmes que tu décris à soit disant parfaites. Et en plus, la perfection, c'est d'une autre histoire. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est les filles parfaites qui suivent les stéréotypes que la société, du coup, nous impose.

  • Speaker #1

    Et ces filles-là, il y a un taux de dépression dans tout ce qui est le monde de la mode qui est excessif et qui... Beaucoup de modèles, de femmes qui sont dans la mode sont hyper déprimées.

  • Speaker #0

    Mais vraiment hyper... et se détestent. Donc vous les voyez en maillot, vous vous dites ah ouais oh la la elles sont trop belles, mais beaucoup d'elles souffrent énormément. et c'est pas du tout de la critique c'est moi en rappelant une fois de plus qu'on traite mal la femme et qu'on se met des poids horribles, il y a même les femmes qui jugent les femmes minces, ah mais regarde elle est mince elle doit être malade, on arrête tout ça les filles, on arrête c'est des choses qu'on nous a passées mais on arrête la critique des autres et l'autocritique et la deuxième chose pour moi c'est beaucoup de stars, de belles stars comme Marilyn Monroe pas une star dans ce sens là mais Lady Di plein de femmes pour nous qui sont des symboles de beauté, pas nécessairement... super minces ou peu importe le style, un style différent, ont vachement mal vécu. Elles ne se sont jamais trouvées belles. Et c'est pour ça que je dis, il faut que ça commence de l'intérieur parce que le corps, il va suivre. Et c'est un truc qu'on n'a pas mentionné rapidement. Le corps, il va beaucoup mieux fonctionner avec vous quand il sait que vous n'êtes pas un en période de panique. Donc, en fait, sous menace constante. C'est là qu'on fait des mauvais choix et que l'esprit panique. Et le corps au niveau cellulaire de toute façon. quand on est plus calme, quand on s'aime, et bien tout commence à refonctionner plus facilement. Moi j'ai eu de la constipation pendant plein d'années, mais alors quand je dis plein d'années, 20-25 ans, et c'était que lié à de l'émotionnel. Une fois que j'ai fait, alors je ne dis pas que c'est la solution pour absolument tout le monde, mais c'est pour vous montrer combien on peut émotionnellement créer des problèmes physiques très forts. Et la perte de poids, c'est un mot qu'il faut qu'on perde, sans jouer avec les mots. Je veux perdre du poids. Perdre, le mot perdre panique l'esprit. Donc c'est, je vais laisser mes kilos flotter, je vais être plus légère. Vous trouvez quelque chose d'autre. Mais perdre, c'est comme tomber dans le sommeil. C'est deux mots qui paniquent l'esprit. Qui dit on est sous menace ? Qui dit je vais perdre du poids dit à l'esprit, il faut qu'on ait des rations en plus. Donc il va garder. il va store plus de choses parce que c'est la panique, parce qu'on va perdre, parce que si ça se trouve, on n'aura pas assez après. C'est hyper important de vraiment garder ce contexte en soi et de se dire que beaucoup de femmes qui ont le standard, elles sont encore en train de se critiquer. Elles sont encore... Non, en fait, il faut qu'on arrête. Il faut qu'on célèbre nos beautés et il faut arrêter ce jugement de pointer du doigt, de faire des remarques sur les autres femmes. on est un groupe de femmes, on devrait vraiment prendre soin l'une de l'autre. Et vraiment, je sais que c'est dur, mais quittez les groupes négatifs. Les gens qui sont que dans la critique, il y aura peut-être beaucoup moins de gens autour de vous, mais vous allez attirer d'autres gens dans votre vie. Mais arrêtez de vous mettre avec des gens qui ne font que critiquer les autres, parce que ça ne fait que renflouer ce sens de comparaison, et vous, ça vous donne la mauvaise habitude de commencer à critiquer. et alors là c'est le cirque négatif infernal on croit que ça fait du bien de, indirectement de critiquer les autres ou de mettre le regard sur les autres mais en fait c'est qu'on est mal nous donc il faut vraiment faire ce travail d'amour là pour nous

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai entendu déjà que quand on reçoit une critique, il faut se dire qu'en fait, c'est la personne qui te dit cette critique qui communique son insécurité.

  • Speaker #0

    Absolument. Les gens qui critiquent sont leurs plus gros critiques à l'intérieur. On ne pense pas comme ça, mais c'est vrai. Psychologiquement, ça a été prouvé. Les gens qui se critiquent sont leurs plus grandes critiques. Et tu sais, par exemple, aux enfants à l'école, quand ils se font martyriser par d'autres enfants, parce qu'il y a des enfants qui... Et c'est un cri, d'ailleurs, c'est un cri de ça ne va pas à la maison, il y a quelque chose qui ne va pas, aidez-moi, quand ça vient des enfants, ce n'est pas du tout prémédité, c'est qu'il y a quelque chose, c'est un appel, je vais avoir un peu de pouvoir sur un autre enfant parce que c'est l'horreur chez moi où il y a quelque chose qui se passe hyper mal. Donc c'est vraiment des cris qu'il faut regarder. Mais on apprend aux enfants, il y avait tout un programme d'ailleurs en Angleterre qui apprenait de comment est-ce qu'on réagit à l'enfant qui me terrorise à l'école. Il y a même une super jolie petite vidéo sur Instagram, mais la petite fille qui a ses cheveux, je ne sais pas où elle est d'Afrique, mais elle a ses petits cheveux trop beaux qui ont été mis dans plein de nattes, c'est que c'est hyper frisé, où tu as l'afro, etc. Et elle dit, je ne sais plus, William ou Steve à l'école, il m'a dit, mais c'est quoi cette coupe de cheveux ? Elle a 6 ans. Et elle lui dit, c'est ma coupe de cheveux, ma maman, elle me lave, elle dit, c'est trop moche. Et elle répond, bah merci mais moi je l'aime beaucoup et ils apprennent en fait à dire merci c'est ton opinion et en fait moi je pense ça ouais de mettre vraiment une distance entre la vie des autres ouais une barrière aussi et en fait quand cette barrière est communique c'est ça le truc avec les barrières c'est qu'il faut les répéter on n'a pas besoin de les justifier les autres n'ont pas besoin de les aimer votre maman votre copine si vous dites non mais là c'est quelque chose j'apprécierais que tu arrêtes de faire ces commentaires Ah, tu ne les arrêtes pas ? Ben moi, on se retrouvera à un moment où tu ne fais plus ces commentaires-là. Elle ne va pas nécessairement aimer, mais elle va apprendre que dorénavant, c'est quelque chose qu'on ne fait pas. Et donc, c'est ne pas dire aux autres qu'est-ce qu'ils doivent faire. Arrête de me parler comme ça. C'est moi, je vais prendre un moment où je ne vais pas boucler des cafés avec toi. Je ne vais pas te retrouver pour des cafés si c'est pour critiquer, machin, etc.

  • Speaker #1

    c'est le choix donc on dit à l'autre personne comment nous on réagit et ça c'est important dans toutes les limites qu'on pose dans sa vie ouais et alors quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer de développer notre confiance en nous et essayer d'atténuer cette petite voix intérieure et être beaucoup plus bienveillante envers nous au quotidien alors

  • Speaker #0

    deux choses l'interruption, je reviens toujours au langage cette voix intérieure elle devrait se transformer en la La femme qui vous supporte, la cheerleader, vraiment, c'est d'interrompre. On interrompt sa pensée. Donc, on n'est pas dans la critique de Oh là là, je viens de me dire tous ces trucs horribles. Et ça va devenir de plus en plus naturellement, c'est de se dire… Là, je ne prends pas un truc sur la beauté, par exemple, ou sur son corps, mais Oh, je suis trop stupide. Je viens de casser ça. Ah, mais ce n'est pas possible. Ou je ne sais pas, tu as oublié le sac de tes enfants pour le déjeuner. Ah non, mais ce n'est pas… Tu pourrais utiliser des mots beaucoup plus forts. Et là, c'est Ah non, c'est bon, j'ai oublié. Bon, demain, je ferai attention. Je mettrai le sac d'un endroit différemment. Ah, j'ai cassé ça. Bon, je savais que je n'aurais pas dû porter 15 000 trucs dans les bras en même temps. Ce n'est pas grave. La prochaine fois, je ferai ça. Et donc, c'est d'interrompre. je ne suis pas confiante, je n'ai pas confiance en moi, c'est je crois en moi, je suis tout à fait capable. Trouvez vos mots à vous. Vous n'avez pas besoin d'y croire au début à 100% parce que justement, c'est ce processus d'intégration. Mais interrompez la pensée. Dès le début, dès que vous commencez à le sortir, ou même si vous avez déjà dit 3, 4, 10, vous commencez. Et donc, ça va créer des neurones carrément dans votre esprit qui vont avec le temps. c'est plus rapide au niveau subconscient que conscient, mais avec le temps au niveau conscient, vous remettez ces nouveaux systèmes d'habits, on dit toujours d'habitude, 25 minutes, pardon, 25 minutes, 25 jours au moins, 21 à 25 jours pour créer des habitudes. On interrompt, on interrompt, on interrompt ce dialogue et ça va devenir de plus en plus naturellement. Et aussi, c'est pareil à la maison. Si votre enfance critique, elle Ma reine amour, oui, ça s'est mal passé, mais c'est quelque chose, tu n'y es pas encore arrivé, encore, on n'y est pas, encore, encore, c'est hyper important comme mot. c'est toujours de tourner de positif. Et la deuxième chose, c'est vraiment de célébrer. On célèbre ces petits wins. C'est le petit chose de la journée qu'on a réussi à faire qui est de mettre la machine à laver parce qu'on a à peine dormi et qu'en plus, on a recommencé à travailler. On n'a pas recommencé à travailler, mais on a toutes les tâches ménagères qui nous tombent dessus. Ah bah tiens, j'ai mis la machine à laver aujourd'hui. Bravo, Ludie. Bravo, Flora. OK, cool. Merci beaucoup, Flora. Ah bah tiens, aujourd'hui, ça s'est mieux passé avec le bébé, il a plus fluide. Ou tiens, aujourd'hui, j'ai fait mon cours studioté, mais bravo, trop cool. C'est vraiment de se célébrer. Et moi, je recommande de se réveiller, d'aller se coucher le soir et se dire qu'est-ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui. Et ça peut passer de quelque chose d'aussi petit, de je suis sortie, je me suis habillée un petit peu plus jolie parce que je l'ai senti ou je me suis acheté des fleurs. tiens, j'ai cartonné à une présentation aujourd'hui, même si j'étais hyper fatiguée, machin. Et le lendemain matin, de se dire pourquoi je suis heureuse, qu'est-ce que je reconnais être quelque chose de bien pour moi le matin. Mon mari est super, j'ai une super petite fille, ou ça peut être, j'ai un toit sur la tête, ou j'ai hyper bien mangé hier, ou je me suis fait les ongles. Peu importe, célébrer les petits moments, parce que ça shift tout ça, cette positivité, et donc d'être plus en confiance avec soi-même, c'est quand aussi on se dit des choses comme, je peux le faire, je suis capable, je peux le faire, répétition.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu conseilles aussi un travail d'écriture ? Est-ce qu'il y a plus de puissance quand on se pose et qu'on écrit, par exemple, dans un petit carnet des affirmations positives ? Ou est-ce qu'on peut rester juste sur un travail conversationnel interne, on va dire ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est une bonne question. Je dirais que le travail conversationnel, il faut l'avoir, il faut le faire. Parce qu'on n'a pas toujours un papier et un crayon avec soi. Et c'est quelque chose, c'est un mécanisme. Et vous le verrez, le plus vous le faites, le plus vous allez commencer à corriger les autres et vous direz... Et vous commencez à entendre les autres, vous dites, mais c'est pas possible, tous ces mots... hyper dures. Mais l'écriture, ça a beaucoup de bénéfices, surtout pour écrire ses pensées. D'écrire, par exemple, les choses qui marchent dans notre vie, de célébrer ces petits moments, de les écrire, c'est bien. On peut retourner un jour où on a moins la pêche de regarder. Et aussi, d'écrire ses sentiments, on fait énormément de bien. Oui, on peut les écrire, mais ce n'est pas l'école, en fait. tu vois, c'est pas genre je suis en train de faire mes lignes quand ça vient, écrire ses sentiments, avoir un journal le matin, se rappeler des choses positives dans notre vie, les buts qu'on extrait, super, canon mais cette autocorrection elle est perpétuelle, donc ça complémente c'est pas un sans l'autre c'est complémentaire

  • Speaker #1

    Ouais. Et qu'est-ce que tu pourrais recommander aux jeunes femmes qui, donc, sont jeunes mamans, elles n'ont pas forcément beaucoup de temps à s'accorder au quotidien, comment elles pourraient commencer leur journée d'un bon pas, positivement, en se disant Allez, ok, go, cette journée-là, c'est une journée où j'essaie vraiment un maximum de limiter mes pensées négatives. qu'est-ce que tu peux recommander comme petite morning routine, on va dire, mais vraiment super rapide, tu vois, qui est inclue dans le quotidien chargé d'une jeune maman ?

  • Speaker #0

    Oui, on en parlait beaucoup toutes les deux, de l'importance de la routine matinale, qu'on soit maman ou pas d'ailleurs. Mais c'est vrai que quand on n'a pas beaucoup de temps, que le bébé a des heures hyper irrégulières, ce n'est pas toujours facile, mais c'est d'essayer de trouver, allez, si ce n'est que trois minutes, c'est que trois minutes, mais de se réveiller un peu plus tôt le matin, aussi de délé... décharger sur les autres. Il y a ce truc de la femme de Truva, Mon chéri, bébé, voilà, moi je vais faire mon… C'est vraiment d'arrêter de vouloir tout faire tout le temps. Parce que ça aussi, on ne peut pas tout faire tout le temps, on ne peut pas être parfaite. Et du coup, ça c'est un autre truc qu'on se met dans la tête, c'est qu'il est tout le temps en train de nous déprimer. Mais pour revenir au matin… Il y a plusieurs choses qu'on peut faire. Ça peut être de se mettre une petite bougie avec sa tasse de thé le matin et de s'asseoir, juste de s'asseoir avec soi-même. Personne ne nous demande rien, on a un moment à soi. Faire ça avec un livre ou deux. Et même si le livre, on lit trois lignes, ça n'a aucune importance. De bouger le matin, ça fait du bien. On relâche beaucoup d'émotions qui ont été installées pendant la nuit. Et alors, oui... Le petit 10 minutes du studio Témé, allez-y, mais si un matin vous ne pouvez pas, eh bien d'être en pyjama, en appuyant sur la bouilloire et de faire 10 squats ou n'importe quel exercice d'étirement même. J'ai un client, ça fait... Maintenant deux ans que lui tout ce qu'il fait, tout ce qu'il fait pas de façon réductive mais de positif, il fait ses étirements le matin parce que lui il aime bien faire son café d'une certaine manière dans son pyjama. Ben n'empêche que ça fait deux ans qu'il le fait maintenant. Parce que c'est quatre minutes le matin et que ça lui fait du bien. Donc le mouvement aussi est bien même si c'est juste de vous étirer, de bouger, de sentir votre corps, de sortir dix minutes, marcher. marcher, toutes ces choses de mouvement, d'écouter une petite méditation. Mais trouvez quelque chose qui est faisable. Ne vous mettez pas ces listes de Ah, j'ai vu ça sur Instagram Commencez petit, et comme ça, vous pouvez quasiment le faire tous les jours. Et la fois où vous ratez, c'est pas grave. Demain, je vais le faire. et vous allez voir ça va vous ancrer mais vraiment vous ancrer j'ai une cliente qui est maman d'un petit enfant d'un petit garçon d'un an, on en parlait justement cette semaine et elle me disait j'ai du mal avec la routine le matin parce que un enfant qui dort avec elle dans le lit pas de support le matin parce que son mari voyage beaucoup et du coup on a créé ce petit îlot de paix jusqu'à ce que quand elle rentre du dépôt ou quand le bébé, celui qui a 3 ans est à l'école, on vient de le déposer, le bébé fait son dort, et là, on se fait ce moment-là. Mais c'est essayer d'entrer à un moment précis, de pas dire, tiens, je vais le décaler toute la journée. Et aussi, dans cette routine du matin, qui peut beaucoup aider, c'est quoi mes 3 objectifs de la journée ? 3, 15. Et si on en fait 2, c'est cool. Et on sait y être, ça. Juste avant que... Parce que je vois que le temps passe, mais quelque chose de très important. qui a vraiment résonné avec tellement de mes clients, c'est de se dire, il faut que je crée avant que je consomme. et de créer un moment pour soi. Ça veut dire qu'on n'a pas l'impression qu'on nous prend tout, qu'on est tellement connecté au monde qu'en fait, c'est de l'intrusion. C'est d'avoir ce moment où on crée un moment pour soi. Donc ça veut dire, s'il vous plaît, ne sautez pas sur votre téléphone, il est sur Airplane Mode et les 10-15 premières minutes du matin, alors après le jour où vous pouvez accroître ce chiffre, allez-y, mais vraiment... c'est pas le téléphone en premier downloadez les musiques si vous voulez écouter de la musique downloadez vos méditations c'est Airplane Mode, on va pas consommer avant de se donner un moment à soi et ça Ludivine on a beaucoup parlé tu l'as remis en place dans ta vie et peut-être peux-tu en dire quelques mots sur toi, combien ça t'aide énormément d'avoir une routine le matin comme ça ouais,

  • Speaker #1

    complètement C'est vrai que moi, j'ai eu cette fâcheuse tendance pendant longtemps de me réveiller et tout de suite d'être connectée tout de suite à mon travail, aller checker mes mails. aller chercher des choses qui viennent de l'extérieur avant de penser à moi, de me connecter à moi. Et de par notre travail et plein de petits ajustements, j'ai réussi à changer ces habitudes. Il y a eu énormément de bénéfices. Je me sentais moins stressée. Je vivais ma journée vraiment sur une autre dynamique. Et ça également, on a fait un travail, on a travaillé toutes les deux, comme je l'ai expliqué en introduction. mais c'est vrai que ça a réglé, ou en tout cas, ça a atténué beaucoup d'insécurité, de stress dans ma vie. Et il y a quelques mois, j'ai arrêté ces bonnes petites habitudes. Je suis retournée un petit peu, tu vois, dans la dark side. Et en fait, ces insécurités sont revenues petit à petit parce que je ne prenais plus ce temps pour moi, qui n'était pas énorme. C'était juste 10 minutes, un quart d'heure, mais ce petit temps calme que j'avais l'habitude de m'accorder le matin, je ne le faisais plus. Et toutes ces insécurités sont revenues petit à petit. Et c'est là où j'ai rappelé. Flora, au secours ! Au secours, il y a un problème là. Et en fait, on n'a pas fait des choses extraordinaires, il n'y a pas eu un gros travail, c'est juste en fait la remise en place de ces bonnes petites habitudes qui au bout de deux, trois jours, en fait, je suis redevenue comme je voulais être. Et ces insécurités se sont atténuées petit à petit. Donc, comme tu dis, c'est vraiment des... Petit détail juste à incorporer dans sa vie, il faut prendre le temps. Ce n'est pas énorme comme temps, mais c'est tellement puissant pour après pouvoir vivre sa journée d'une manière différente et être aussi différente auprès de sa famille. Parce que quand on s'accorde ce temps pour soi, ça je le répète souvent sur le podcast, quand on s'accorde ce temps pour soi, ça transforme nos relations avec les autres. Premièrement avec notre famille, nos enfants, on est plus cool, on est moins stressé, on est plus agréable. avec notre conjoint, conjointe, c'est pareil. Donc, c'est vraiment puissant.

  • Speaker #0

    Et vraiment, tu sais, quand tu sais, il n'y a pas eu, on a fait, ce n'était pas une énorme révélation, mais c'est de pouvoir toujours se rappeler de se réutiliser ces outils. j'appelle ça une boîte à outils. Mais comme tu avais fait beaucoup de travail avec toi en profondeur avant, c'est reparti tout de suite. Pour moi, c'est un revenu. C'est genre, tu as oublié ce que tu savais déjà, mais si tu faisais en sécurité du passé, tu ne serais pas elles avaient été adressées, mais là, tu remets dans ton esprit dans un état de panique, tu vois. Et quelque chose que je voudrais rajouter, il y a des choses hyper simples que vous pouvez faire. Je vais prendre une douche, parce que je sais que c'est un des soucis avec les mamans, genre je ne me suis même pas lavé encore. Je vais prendre une douche et je vais mettre le temps de mettre la crème sur mon corps. Et je mets cette crème, mais genre je ne me le mets pas, ce n'est pas du plâtre qu'on se met sur le corps. Non, parce qu'on le fait beaucoup. C'est de se dire merci, merci d'être là, je t'aime, on va y arriver ensemble. on va faire un peu plus de sport, on va faire attention, je t'aime.

  • Speaker #1

    Ouais, se toucher avec bienveillance, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vraiment d'avoir cette douceur avec soi-même et déléguer. Tellement de mamans ne délèguent pas. J'ai littéralement passé mercredi, j'ai eu une session mercredi, à demander à ma cliente de me faire la journée. On me dit, non, je peux, il n'y a rien d'autre que je puisse déléguer. Ouais, d'accord. Déjà, quatre, cinq trucs qu'on a trouvé qu'elle pouvait déléguer. Déléguer ? Oui, mais mon mari fait... Non. Non, tout le monde est responsable, la grand-mère. Et je sais que c'est dur quand on est maman toute seule. Donc, pour toutes les mamans qui élèvent un enfant toute seule, je sais que c'est hyper difficile, mais soyez créatrices. Il y a des mamans qui retirent tout trop d'objets dans leur maison pour nettoyer la maison plus facilement. Il y a toujours une façon facile et soyez gentilles avec vous. Vous ne pouvez pas tout faire. On ne peut pas tout faire. C'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Pour prendre mon exemple personnel, par exemple au niveau de la délégation, le matin, on prépare les lunchbox de nos filles du coup. Et c'est vrai que moi, c'est quelque chose que j'ai pris l'habitude de faire tous les matins. Je me lève beaucoup plus tôt que mon mari pour préparer les lunchbox. Et puis ensuite, les filles se lèvent et puis il y a le petit déj et tout. Enfin, la routine du matin, c'est souvent le rush. Et moi, je ressortais après avoir déposé les filles à l'école ou quand mon mari partait à l'école pour les déposer, j'étais déjà vidée quoi. Et j'avais cette petite rancœur envers mon mari en me disant Mais pourquoi c'est moi qui me prends tout le stress le matin ? Comme ça, lui, il a l'air de vivre très bien le truc. Pourquoi c'est moi qui me le prends ? Et donc, je lui en ai parlé. Je lui ai dit Tu sais, des fois, j'aimerais bien qu'on fasse chacun son tour pour la lunchbox, par exemple. Et en fait, je lui ai juste dit. Il m'a dit Bah ouais, carrément. Mais il n'avait pas proposé parce qu'il voyait que j'irais le truc, que ça roulait bien, tout ça, tout ça. Et en fait, à l'heure d'aujourd'hui, c'est lui qui fait tous les matins les lunchbox. C'est la nouvelle routine, juste parce qu'en fait, je lui ai dit. Mais les mecs aussi, ils sont un peu comme ça. C'est que si tu ne leur dis pas, ils ne vont pas non plus deviner ce qu'il y a dans ta tête. Et forcément, ils ne peuvent pas forcément aussi savoir comment tu vis les choses. Donc en fait, il suffit juste aussi de parler à son conjoint, à sa conjointe, et leur dire, voilà, là, franchement, ce serait bien que tu mettes sur ça.

  • Speaker #0

    et voilà quoi c'est tout et en fait les choses peuvent très facilement changer les dynamiques peuvent très facilement changer et c'est un super exemple et d'ailleurs j'écoutais un podcast hier soir c'est marrant juste avant mais je ne savais pas que c'était quelque chose que vous alliez mentionner dans le podcast mais aussi quand vous faites les choses d'une certaine façon parce que vous avez trouvé votre système si vous ne partagez pas votre système avec votre conjoint c'est pas la peine de lui en vouloir parce que en fait les gens sautent on se retire de la dynamique si vous êtes dans la critique mais non mais c'est comme si vous n'avez pas expliqué votre système un déjà et deux si vous allez laisser faire l'autre personne va pas l'accepter qu'ils n'ont pas à le faire nécessairement exactement comme vous et accepter que c'est comme ça ça va être pareil avec votre enfant vous aimeriez bien qu'il fasse quelque chose comme bah non mais en fait c'est un être humain et donc il va aussi faire ses choix à lui il va faire c'est donc c'est vraiment de d'arrêter de vouloir tout contrôler Et je pense que là, ce que j'espère vraiment que vous repartez avec ce podcast, c'est de vous dire, en fait, le sujet, ce n'est pas... comment est-ce que, c'est quoi les trois méthodes pour que mon corps soit fixé, on n'est pas des machines, c'est tout un état d'esprit, c'est des choix, c'est des choix de mots, c'est des choix, c'est de reconnaître quand on a besoin d'aide, c'est de demander les choses, c'est de s'auto-corriger, c'est de se reprogrammer de façon positive, c'est de mettre des limites avec les autres. C'est vraiment, j'espère vraiment que vous repartez avec tout ça en écoutant aujourd'hui parce que la vérité c'est que ça marche que comme ça.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    c'est un travail qui part de nous en fait exactement vous êtes au centre vous n'êtes pas en dehors c'est pas vous après tout le monde c'est vous êtes au centre et vous gérez le mieux et il y a des jours où c'est bien il y a des jours où c'est moins facile et à chaque fois on ne s'autocritique pas c'était juste une journée un peu difficile

  • Speaker #1

    ouais et alors Flora pour finir j'aimerais bien que tu nous expliques un petit peu ton travail toute cette méthode en fait parce qu'au final on parle de quelque chose sans vraiment avoir posé les mots sur cette formule magique parce que clairement c'est magique pour l'avoir expérimenté est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu du coup ce que tu fais quel est ton travail comment on peut te contacter si on a envie d'avoir un travail un petit peu plus approfondi avec toi Ce serait super en cinq minutes pour qu'on essaie de faire un podcast qui ne soit pas trop trop long.

  • Speaker #0

    Non, évidemment, en quelques mots. Donc, je travaille, alors au niveau des mots, je suis qualifiée dans quelque chose qui s'appelle la thérapie de transformation rapide. En anglais, c'est Rapid Transformational Therapy. Donc, quand vous le recherchez, c'est RTT, RTT. en anglais, est une des méthodes que j'utilise. Et c'est vrai qu'il y a une partie qui est hypnose à l'intérieur et pour moi, l'hypnose, c'est plus un outil d'accompagnement que la solution en elle-même. Cette méthode, c'est une des méthodes principales que j'utilise. J'ai vraiment créé, moi, mon propre système qui marche très bien et qui mélange plusieurs techniques. Mais la technique principale est vraiment de travailler avec votre subconscience. C'est là où toutes vos croyances dont on a parlé plus tôt dans le podcast sont... sont logées, elles sont ancrées là, tous vos souvenirs, tous vos traumatismes, toute votre belle mémoire, tout ce que vous appriez là et on va vraiment essayer de comprendre pourquoi je ne suis pas confiante en moi, pourquoi je déteste mon corps, pourquoi je ne suis pas heureuse dans mon couple, bon bref, peu importe la question et vraiment, en quelques heures, on arrive à trouver le pourquoi et le comment, quel croyant vous avez créé, pourquoi vous l'avez créé, pourquoi vous avez créé ce mode, ce mécanisme de pensée parce qu'à un moment, c'était pour vous aider ou pour vous punir ou on ne sait pas trop. découvre ça. Et la deuxième partie, c'est vraiment la reprogrammation, c'est-à-dire la neurolinguistique et de vraiment travailler avec cette idée de répétition de langage positif. Et comme l'essai lui dit, vous avez un enregistrement que je vous donne qui est personnalisé pour vous, vous écoutez pendant au moins 25 jours au début et on fait le point après et on refait des sessions de subconscience sur d'autres aspects. Mais on voit vraiment des changements sous quatre. cinq semaines, c'est incroyable. Oui. Ça peut être accumulatif, j'ai des gens, c'est en quelques jours, la majorité d'entre nous, ça prend ces quelques semaines, mais quand on pense qu'on a traîné ça toute notre vie, en quatre mois, on fait un travail extraordinaire, que quelques heures par mois en plus, donc ce n'est pas quelque chose qui demande beaucoup et après, j'allie beaucoup de coaching, mais pas le coaching qui traditionnel, le coaching pratique avec des vrais outils, avec des vraies discussions de comment est-ce que moi j'adapte ça à ma vie, pas des longues discussions pour essayer de trouver la solution tout seul, c'est vraiment un truc complémentaire où j'apprends à ce qu'on s'auto-régule, on régule les émotions, on régule nos pensées, mais aussi avec plein de petits outils qui sont des vrais outils, qui sont pratiques, qu'on peut vraiment utiliser, pas des choses où on se dit, oh là là, il faut que j'ai besoin de 15 000 ans pour, enfin, plein d'heures. essayer de faire ça. Donc, je travaille vraiment au niveau émotionnel, au niveau de la pensée, au niveau de la reprogrammation et après d'équiper vraiment les femmes et les hommes avec des boîtes à outils pour qu'ils arrivent à s'auto-gérer, à s'auto-réguler dans la vie de tous les jours. Et vraiment, je l'ai vécu, tu l'as vécu. C'est une formule incroyable,

  • Speaker #1

    puissante.

  • Speaker #0

    Pour me contacter, j'imagine qu'il y aura les détails sans doute.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais tout mettre sous l'épisode.

  • Speaker #0

    Et vous verrez mon site Flora Castillon, qui est mon nom. Il y a un WhatsApp, donc vous pouvez directement m'envoyer un petit DM. Alors, il est en anglais, donc pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, vous pouvez aller sur WhatsApp, vous pouvez me poser plein de questions, parce que je sais que les sites se traduisent, s'auto-traduisent de toute façon maintenant avec Google. et je suis aussi sur Instagram Flora le petit tiré en bas je sais pas comment on dit underscore en français yourmindsetgirl et tout ça ce sera dans les détails mais envoyez-moi un petit message et j'offre une heure d'appel consultation gratuite où on parle vraiment des sujets qui vous touchent, que vous avez envie de régler comment est-ce que vous avez envie de changer et je vous suggère merci un programme personnalisé à la fin de cet appel et après c'est à vous de décider si c'est quelque chose que vous voulez faire.

  • Speaker #1

    super écoute un grand merci Flora pour tous tes bons conseils c'était un épisode passionnant je suis sûre qu'il aidera beaucoup de nos auditrices je le redis du coup je mettrai toutes les infos dans la description du podcast si vous voulez contacter Flora vous retrouvez du coup un audio dans le programme rayonner cet été comme je vous l'ai dit en introduction pour vous aider à vous reconnecter à votre corps et à avoir ce discours bienveillant envers votre corps. Merci beaucoup, Flora, encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, justement, quand vous écoutez l'audio, si vous avez des questions, vous pouvez aller sur mon WhatsApp que vous trouverez sur le site Internet ou vous pouvez m'envoyer un message sur Instagram si vous avez des questions à ce sujet-là. N'hésitez pas, même si c'est juste comment je l'utilise ou je ne suis pas sûre ou des questions, n'hésitez pas à me les poser.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Flora. À bientôt. Salut.

  • Speaker #0

    Bye-bye. Merci.

Description

L'amour de soi, se regarder avec amour et se parler positivement ! Notion bien difficile à acquérir pour beaucoup d'entre nous, malheureusement. Et encore plus durant la maternité, durant laquelle notre corps change énormément.


Saviez-vous que dans les 2 heures après le réveil, les femmes se sont, en moyenne, déjà critiquées 9 fois ?


Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir d'accueillir Flora Castillon, coach Mindset, qui nous partage son expérience personnelle, mais également beaucoup d'astuces, de mécanismes et d'ajustements à apporter pour changer son discours intérieur et ainsi, enfin, s'apprécier et s'accepter à sa juste valeur.


Nous espérons que cet épisode vous aidera à changer votre perspective et à aimer davantage votre corps avec bienveillance et gratitude.


Si vous souhaitez aller découvrir le travail de Flora ou ou la contacter, RDV sur: 

  • Son Insta @flora_yourmindsetgirl

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les filles, je suis ravie de vous retrouver dans ce nouvel épisode de podcast sur Mamaboost. Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis Ludivine, je suis coach sportif pour femmes, spécialisée en fitness pré-et post-natale. Je suis maman de deux petites filles et je suis également la fondatrice de Studio Témé, qui est un studio de fitness en ligne qui accompagne les femmes à être en forme et se sentir bien dans leur corps à toutes les étapes de leur maternité, donc pendant la grossesse, en postpartum et puis dans leur vie de maman active. Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir à mon micro Flora Castillon, qui est hypnothérapeute. Alors Flora, ça a été en fait mon hypnothérapeute il y a quelques mois, et aujourd'hui je travaille encore de temps en temps avec elle quand j'en ai besoin, qui m'a aidée à chasser en fait plein de croyances limitantes que j'ai pu avoir, et qui m'a permis d'avancer d'un point de vue personnel et professionnel. Son travail est vraiment très puissant. Aujourd'hui, c'est devenu une amie, et je suis vraiment ravie de l'accueillir aujourd'hui à mon micro pour... parler, discuter de notre relation qu'on a avec notre corps, cette relation qu'on entretient qui est malheureusement trop souvent négative. On a un discours souvent très dur envers nous-mêmes, envers notre physique, d'autant plus pendant la grossesse, le postpartum, durant lesquels notre corps se transforme énormément. Et du coup, Flora, dans cet épisode, va vous partager plein de bons conseils, va vous faire découvrir son approche. comment elle va vous permettre du coup d'avoir un regard différent sur votre corps, comment vous parler d'une manière différente et beaucoup plus positive. Vous allez voir, c'est un épisode qui est vraiment passionnant, écoutez-le jusqu'au bout. Et si jamais vous voulez en savoir plus sur le travail de Flora, je vous donnerai toutes les infos, vous avez tout en description. Mais vous avez également aussi une séance avec elle, qui est disponible dans notre tout dernier programme, qui s'appelle Rioner cet été qui est disponible sur Studio Témé. Si vous écoutez ce podcast en juin 2024, on fête les 4 ans de Studio Témé et pour l'occasion, il y a moins 20% sur tous les abonnements du studio. Donc n'hésitez pas à aller découvrir le studio, à profiter de ces moins 20% et également à profiter des 15 jours d'essai gratuits pour aller découvrir. La séance avec Flora, découvrir son travail, ce travail si puissant, vous allez voir en même pas 15 minutes, il y a déjà énormément de choses qui peuvent se débloquer dans votre tête. Et puis découvrir également ce programme Rayonner cet été, qui est un programme de un mois, avec trois séances de sport par semaine qui durent moins de 30 minutes, et vous sentir confiante dans votre corps lors des prochains mois. Petit rappel également en début d'épisode avant de vous laisser avec la conversation que j'ai eue avec Flora, n'hésitez pas à aller noter ce podcast, c'est un grand soutien pour moi, pour ce podcast. Vous allez sur votre plateforme d'écoute préférée, vous mettez un petit like, un petit pouce, un petit 5 étoiles, un petit commentaire, ce sera encore mieux. Merci d'avance pour votre soutien. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Flora, je suis ravie de t'accueillir dans cet épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler de la relation qu'on entretient avec son corps quand on est une femme, une relation qui malheureusement est souvent conflictuelle, et encore plus quand on devient maman, avec la grossesse, avec le postpartum, quand on voit des profondes transformations physiques. Toi, c'est quelque chose que tu as vécu personnellement depuis l'âge de 12 ans, et il t'a fallu de nombreuses années, 18 ans je crois, pour te regarder différemment. Est-ce que tu peux nous en dire plus un petit peu sur ton vécu et comment ça a quasiment changé du jour au lendemain pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a été une expérience facile et un plaisir d'être avec toi aujourd'hui pour parler de ce sujet qui plombe et qui mine beaucoup de femmes et qui nous empêche de vivre avec plus de légèreté, avec plus de joie dans le cœur. Donc moi oui, très petite, à l'âge de 12 ans sans aller dans les détails. de dynamique familiale et d'école. Si tu veux pointer du doigt quelque chose sur mon corps, qui était justement mon estomac la première fois. Alors, j'étais une petite fille en très bonne santé, très mimi, etc. Mais je me rappelle, c'est la première fois du pointage de doigt, de Oh, tiens, il faut que tu fasses des abdos, de très bien attentionner, mais tu rentres de l'école, tu fais les cassettes Cindy Crawford, parce qu'il faut être bien musclé. Je suis rentrée dans une dynamique très rapidement où... le sport c'était pour être belle il fallait faire attention à quoi on ressemble et moi de très jeune j'ai eu de la cellulite à l'âge de 12-13 ans je dirais mes stretch marks je me rappelle j'ai eu à 14 ans et j'essayais de voir dans les magazines c'est comment dire en français les marques qu'on a comme ça sur le corps les vergetures et je me disais en fait c'est que les femmes enceintes qui devraient les avoir donc je me suis vraiment il y a un dialogue qui est rentré Et vu que j'étais dans un monde où, même si c'était bien attentionné, on voulait vraiment m'encourager à être... belle et la peau ferme, etc. C'est devenu une obsession. Donc moi, je faisais des économies pour m'acheter de la crème anticellulite à 15 ans parce que je savais que ma maman en avait aussi et que j'espérais que tout allait partir. Je me comparais toujours à mes copines à la plage. Elles sont plus belles, leurs fesses sont plus remontées. Bref. Donc l'enfant qui était né épanoui, la petite fille qui faisait des bisous aux garçons en école primaire et qui était populaire est devenue une obsession. Et moi, quand je me suis retrouvée en classe d'hypocène, j'ai pris énormément de poids dû au stress des études, etc. Et donc, je me suis retrouvée en vacances et mes parents s'en... On gérait comme ils pouvaient gérer, mais vraiment, c'est devenu une obsession. J'avais pris du poids et qu'il fallait que ça parte tout de suite. Et qu'on sait très bien quand on est ado, de toute façon, ça fait yo-yo. C'est la période hyper ingrète. Et du coup, c'est devenu vraiment une obsession. C'était la nourriture, mais est-ce qu'elle a trop d'eau, enfin qu'elle est enflée à cause de l'eau, c'était vraiment une obsession. Et du coup, moi, j'ai commencé ma vie d'adulte avec ça. Et vraiment, je dirais, toute ma vingtaine, c'était constamment me regarder dans le miroir, constamment me critiquer, constamment être checkée. En plus, je n'aimais pas le sport parce que moi, ça avait été forcé, si tu veux, c'était associé et on en parlera un peu plus tard. Quand le sport est associé à je veux perdre du poids et je veux me muscler les fesses, en fait, ce n'est pas la motivation qui va faire qu'on y prend du plaisir et qu'on peut vraiment le faire pour nous-mêmes. On en parlera un peu plus tard. Et donc, on avance un peu. J'ai eu un ou deux copains qui m'ont aidé aussi à apprendre à me regarder dans un miroir toute nue, qui était pour moi un traumatisme toujours caché derrière la serviette. Donc, tout ça, c'était très compliqué. Je suis arrivée dans ma trentaine et j'ai commencé à être un peu plus légère avec ce que je mangeais en me disant, de toute manière, ces trucs, ils ne marchent pas. Les régimes, moi, je n'en peux plus. Je suis tombée dans des trucs excessifs. Tu sais, quand j'avais 22, enfin 20 ans, quand j'étudiais, de manger des caca à la pelle. parce que t'es tellement stressée t'es tellement pas bien émotionnellement mais en fait c'est l'horreur de manger comme ça tu vois et donc j'ai commencé à manger des petites portions mais ça n'empêchait pas que constamment je regardais à quoi je ressemble sur les photos checker cette cellulite constamment ma petite poche tu vois que mon copain trouvait adorable que moi j'étais là j'ai envie qu'on me l'arrache etc et donc comparaison permanente et donc moi le déclic pour moi a été justement quand j'ai fait une session de ce que moi j'applique et j'aide les gens à faire aujourd'hui. Une session très spécifique de thérapie qui travaille vraiment avec le subconscient. Et moi, je n'y étais pas allée pour dire je veux me sentir belle. J'y étais allée en me disant, je ne sais pas, je ne vis pas ma vie pleinement en fait. Je ne suis pas heureuse comme je devrais l'être et je sais qu'il y a plus dans la vie. Et donc, on a fait cette session et j'ai des croyances limitantes qui sont ressorties. Et ces deux croyances limitantes, dont une qui était vraiment liée justement à ce ressenti que j'avais, c'est que je ne suis pas assez. Je ne suis pas assez belle, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez brillante, je ne suis pas assez bien parce que mon couple ne se passe pas bien. Et donc en fait, quand j'ai réalisé ça, j'ai détesté sur le moment parce qu'en me disant mais non, je suis intelligente, je sais que je suis assez mais tout ça, c'est ancré dans le subconscient qui est quand même 95% de notre esprit et qui commence à un âge très petit. C'est une croyance. principales sont formées entre l'âge de 3 et 8 ans. Après, on en crée d'autres, mais c'est vraiment la fondation et on grandit, on garde ses croyances en tant qu'adulte. Et en fait, vraiment, en quelques semaines, je dirais presque du jour au lendemain, mais en quelques semaines, je ne me suis plus regardée de la même façon dans le miroir. C'était un truc, mais incroyable. Alors que je venais de payer des frais d'anticellulisme, je ne sais pas quoi, entre le froid et le chaud, et le massage et le... c'était le costume où tu te dis pas l'intérêt bon bref j'avais tout essayé t'as tout essayé je regarde rien qui marche vraiment sur le long terme et bah je peux dire que vraiment 4 ans après aujourd'hui quand je suis fatiguée ou que d'ailleurs mon corps si je regarde à travers les années il n'a pas énormément changé et quand je me dis cette peau flora qui s'est tellement fait du mal et s'est tellement critiquée alors qu'en fait j'étais très j'étais mimi à ma façon et mon corps il n'y a pas une énorme différence maintenant et je me regarde maintenant en me disant bah tiens t'es mimi ou s'il y a un petit prise de poids je dis ah bon bah On va faire attention, ok, on s'est fait plaisir. C'est plus du tout un discours et j'arrive même maintenant à me dire Ah, c'est joli aujourd'hui, ah, on est un peu fatigué C'est un discours qui est complètement différent. Et ce que je vais rajouter juste, c'est la charge mentale, en plus de la charge émotionnelle, d'arrêter cette obsession, mais de tous les jours. On dit que les femmes se critiquent presque neuf fois dans les deux heures après qu'elles se réveillent. Donc c'est vraiment une culture de l'autocritique qui ne fait que renforcer des croyances qu'on a aussi sur nous-mêmes. Donc moi ça a été un changement et je le vois dans mes clientes aussi. c'est magnifique.

  • Speaker #0

    On reparlera un petit peu plus tard de ta méthode, de ce qu'est l'hypnothérapie. Donc, c'est ce que tu vis depuis que tu es toute petite. Comme je le disais tout à l'heure en introduction, beaucoup de femmes enceintes et de jeunes mamans nous écoutent et c'est vraiment des périodes qui sont d'autant plus challengeantes parce que... On a déjà tout ça qui est ancré en nous pour la plupart des femmes. Comme tu dis, depuis qu'on est adolescente, il faut qu'on corresponde à des critères de beauté qui ont été mis en place par la société. On a vraiment une énorme pression au quotidien. Et c'est encore plus challengeant durant ces périodes-là où notre corps se transforme. Pour certaines femmes, ça se passe bien, elles arrivent à bien vivre. Et pour d'autres, c'est vraiment très, très dur. Toi, tu travailles avec beaucoup de femmes enceintes et jeunes mamans. Quels sont les challenges que tu constates ? Qu'est-ce qu'il en ressort de ces sessions avec ces femmes enceintes et ces jeunes mamans ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui ressort beaucoup, d'ailleurs j'ai quelques clientes en ce moment qui sont enceintes, c'est cette peur. Qu'est-ce qui va se passer avec mon corps pendant justement la période de grossesse ? Est-ce que mon mari va encore me trouver jolie ? Est-ce que je vais devenir des mots horribles ? Je vais devenir une grosse vache, un hippopotame ? Enfin, des mots qui paraissent légers comme ça, mais qui en fait, on en parlera un peu plus tard dans cet épisode, qui sont mais... d'une cruauté sans nom et qui en plus perpètre, si tu veux, un sentiment de malaise. Ce que je remarque beaucoup, donc, c'est cette peur et la peur de aussi, une fois que j'ai le bébé, je ne peux plus justifier le fait que j'ai du poids. Et les femmes qui ont après donné naissance, il faut absolument que je retourne à cette taille-là, il faut que j'aie une énorme pression. Et alors là, c'est moi, je retourne la table complètement et c'est vraiment la société pèse. énormément sur ça et c'est presque une culture de la honte de ne pas pouvoir reprendre tes formes d'avant ou même d'être encore plus mince. Et ce qui est absurde dans tout ça, c'est qu'on retire tout ça pour une seconde, d'avoir un bébé et le processus d'avoir un bébé est magique, c'est d'une beauté incroyable. Et on a retiré ce côté magique. en mettant cette pression, en disant Ah, ben c'est que ton bébé est né, il fallait, il faut que tu t'y remettes tout de suite. Alors qu'en fait, c'est pas quand on accouche du bébé que cette période de transformation se finit, bien au contraire. C'est le deuxième chapitre en fait, ou peut-être le troisième quand on a eu beaucoup de mal à concevoir, etc. Mais la société n'est pas du tout en train de célébrer. mais t'as vu ce que ton corps a fait mais c'est incroyable et puis en espérant que pour la plupart des femmes qui nous écoutent, le bébé en super bonne santé ce moment de célébration on a quelque chose et je sais que certaines personnes vont avoir du mal à entendre ça mais j'aimerais vraiment qu'elles repartent avec et qu'elles y réfléchissent c'est vraiment un pouvoir exceptionnel de pouvoir donner la vie. C'est vraiment ce pouvoir incroyable de pouvoir donner la vie et d'être dans ce moment de beauté et de création. Donc c'est vraiment l'idée de remettre les femmes en disant Waouh ! J'ai réussi à faire ça. J'ai réussi à créer mon corps, m'a permis de faire tout ça. Et après de rentrer dans cette phase de Hé, on va prendre du temps ensemble. c'est pas un marathon on a tellement de changements on est jamais vraiment prête même quand on se surprépare on est jamais vraiment prête il y a plein de choses qui nous arrivent en plus le corps des femmes est hyper complexe donc entre les hormones qui partent dans tous les sens des envies des coups de stress qu'on se fait la fatigue aussi la charge mentale du quotidien l'épuisement qui rend psychopathe un petit peu je dis toujours la fatigue Le manque de sommeil est une forme de torture, c'est pour ça qu'on l'utilise, une torture. Et je voudrais qu'on recontextualise ça. Et je vois le changement énorme. Genre, j'ai une dame avec qui on a travaillé, c'était juste avant qu'elle donne naissance, et je lui dis va devant le miroir et t'es sur ton estomac et tu lui dis ah ! Ça y est, on va y arriver. Ah, c'est génial, le bébé arrive. Merci, merci. Et peut-être une fois de plus que ça va rendre les gens mal à l'aise que je dis ça. Mais en fait, le dialogue et les mots qu'on utilise pour se parler sont hyper importants. Et donc de se dire, bon, le bébé va naître, ça va être un peu la panique pendant un bout de temps. On va essayer de trouver nos repères, on va prendre notre temps. On est ensemble, on est une équipe. Parce qu'une fois qu'on dissocie la tête et le corps, c'est une bataille interne qui nous fait énormément de mal. L'autre chose aussi que je remarque et que je voudrais rappeler aux femmes qui se mettent une pression énorme, c'est qu'une partie d'être femme, c'est d'être sensuelle. Et on perd ces attaches-là. On n'a pas nécessairement envie, peut-être pendant la grossesse, on avait envie de faire l'amour. Certaines femmes ont des pics d'envie, d'autres pas du tout. Mais là, on a un bébé qui mord le sein. Le sein complètement change en fait dans son rôle.

  • Speaker #0

    C'est un rôle nourricier en fait. Ce n'est plus un rôle sexuel, c'est vraiment nourricier.

  • Speaker #1

    Dans sa dynamique. Souvent, les femmes ont aussi du mal à donner le lait. Du coup, il y a tout un cycle de culpabilité qu'il faut aussi retirer parce qu'il y a des choses, on arrive mieux que d'autres et ce n'est pas grave. Il y a plein d'autres solutions. Mais encore ça, il y a un jugement énorme. Mon corps ne fonctionne pas, ça ne marche pas, le bébé ne boit pas. Mais tout ça, encore, c'est une critique énorme. Et donc, c'est vraiment aussi l'idée. Il y a beaucoup de femmes qui ont eu des césariennes. ça fait mal, ça prend du temps à cicatriser, à marcher, le vagin était impacté, il faut que tout ça, ça se reconstruise à l'intérieur. Donc c'est normal qu'on ne se sente pas... magnifique et belle alors en plus d'en rajouter une couche en disant faut que je perde du poids tout de suite attention à ce que je mange, faut que je fasse de l'exercice tout de suite et ben c'est hyper violent et donc en fait juste pour résumer quelque chose qui devrait être beau et célébré et ben on le détruit complètement et ça devient difficile alors que c'est déjà des challenges qui vont avec mais toute cette beauté de la femme est perdu donc toute cette pression qu'on se met et ce jugement alors que le corps quand on travaille avec et bien il se remet petit à petit en marche et de se retirer la pression fait que chaque jour on vit on profite de sa grossesse c'est

  • Speaker #0

    ça on profite vraiment de ces moments qui sont uniques qui ne reviendront jamais et c'est vrai que ce que tu dis c'est vrai et c'est terrible parce que tu te dis toutes ces injonctions qu'on nous a imposées nous volent des moments de vie. Et ça, c'est terrible. C'est vraiment terrible. Donc, c'est pour ça que je suis vraiment trop contente de t'avoir aujourd'hui parce que toutes les mamans qui nous écoutent, qui sont enceintes, écoutez vraiment jusqu'au bout cet épisode parce que tu vas nous partager un petit peu tous les secrets pour transformer ce message et comment on peut peut-être mieux se parler au quotidien de manière plus bienveillante. C'est quelque chose que... Les femmes enceintes rencontrent les jeunes mamans, mais aussi les femmes actives, les mamans un petit peu plus âgées, comme moi, comme toi. La vieillesse aussi passe par là, donc le corps est en constante transformation toute la vie. Donc c'est toujours un travail constant, un travail de tous les jours. Et là, on est au mois de juin, cet épisode sort, l'été arrive, les maillots de bain, les petites tenues, tout ça. Et c'est vrai que c'est aussi une épreuve pour certaines femmes. qui ont du coup ce discours négatif et ça peut vraiment impacter leur été, leurs vacances avec leur famille, leur voler aussi ces moments précieux, familiaux, parce qu'elles ont en fait leur esprit qui sont focus sur leur apparence, sur tout ce qui ne va pas et du coup, elles ont oublié de profiter vraiment pleinement de tous ces moments en famille. Qu'est-ce que tu peux leur dire aujourd'hui pour les aider à vivre au mieux les deux prochains mois qui arrivent ?

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs choses. Il faut comprendre que tous les mots et les images concrètes, donc l'image du tout le monde va me remarquer, il va falloir que je me cache, je ne vais jamais avoir la forme de corps que je voulais rentrer dans cette taille de bikini on est déjà en train de projeter. Donc en fait, l'esprit nous prend littéralement. Et ça a été prouvé scientifiquement, c'est pas du tout ouh ouh c'est pas du tout… une espèce de chose superficielle que je raconte, notre esprit, vraiment, quand on choisit les mots et certains mots et qu'on se projette dans le futur, si on se voit avoir du mal et se trouver moche à la plage, il y a 95% de chances qu'on va se trouver moche et pas bien à la plage. On est déjà en train, c'est un peu comme une prophétie qu'on est déjà en train d'aligner. Donc, une chose qui est importante à faire et je sais que c'est dur au début. Mais il faut vraiment comprendre que quand on fait les choses par répétition, l'esprit apprend par répétition. Il n'y a rien qu'on ait fait dans la vie qu'on n'ait pas appris par répétition. même votre petit enfant vous lui apprenez à se laver les dents il n'est jamais né en sachant comment on allait se laver les dents pareil quand on marche un instrument un cours de sport quand vous étudiez des choses tout est par répétition donc l'idée c'est vraiment de se dire on commence petit à petit on fait des petites choses tous les jours mais l'image que moi j'ai dans ma tête c'est je vais profiter de la plage alors allons-y imaginons ouais c'est un travail de visualisation de visualisation on imagine on est à la plage Il fait beau, on regarde le ciel, on touche le sable. Alors oui, avec des petits bébés, des toddlers, on n'a pas beaucoup de temps, mais on prend ce temps. Ah, je suis en vacances. Ah, c'est beau. Ah, j'ai de la chance. Ah, c'est génial. On va dans l'eau, on sent l'eau. On passe le bébé au papa, à un membre de la famille, à une amie. Je vais passer dix minutes dans la mer toute seule. On sent l'eau sur soi. On se concentre sur des sensations qu'on oublie. son sensation d'une touchée, des odeurs, de sentir le soleil sur son visage. Et on s'imagine dans les conversations, toi et moi on en a beaucoup parlé, dans ces conversations où on s'imagine vibrante, belle, lumineuse. Et on s'imagine que peut-être qu'on n'est pas encore hyper super mince, on a notre petit pareo, ou même on est en maillot et on s'exprime, et on passe du bon temps et on rigole. Donc ça c'est partie visualisation. Ou je vais à un mariage, je vais mettre une robe. où je vais être à l'aise. Je ne vais pas essayer de me coincer dans un truc qui va me rappeler toutes les deux secondes que je suis percée à la taille et que... C'est vraiment d'être pratique et de visualiser le moment. Je vais passer un bon moment au mariage. je vais mettre une robe qui est jolie, mais moi j'ai envie de profiter du mariage, j'ai envie d'être en contact avec les autres, j'ai envie de passer un bon moment, et je mangerai ce que j'ai envie de manger au mariage, parce que c'est un moment spécial de mon ami ou de famille. Tu vois, c'est tous ces trucs-là, de commencer à changer ces images, parce que ce qui se passe, c'est qu'on rassure l'esprit. L'esprit est là pour nous sauver la vie, c'est vraiment son seul but, donc ce n'est pas ce qui est bien ou pas bien pour nous. Il va juste réagir à nos réactions. Oh là là, c'est la panique, du coup on va paniquer. Oh, tu penses que tu vas être grosse ? Un mot qui est vraiment horrible. Que tu vas être grosse ? Eh bien, on va manger plus pour bien confirmer que tu as raison, on va être gros. et tu vois comment ça devient vicieux dans la façon dont on s'auto-programme en fait c'est vraiment ça que je voudrais une des choses que je voudrais que les gens que les femmes qui écoutent repartent c'est un de on est belle de l'intérieur on crée des choses belles et on se parle positivement mais aussi de je me projette je me projette dans un moment de plaisir et oui l'année prochaine je me projette encore plus légère et encore plus allégée peut-être mes petits abdos commencent à montrer mais vraiment avec douceur c'est vraiment vraiment le plus important ouais et ce qui revient souvent tu vois donc il y a ce discours négatif qu'on peut avoir envers nous mais il y a aussi cette

  • Speaker #0

    sensibilité qu'on a au regard des autres, au jugement quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer d'être moins sensible à ce regard des autres alors il y a plusieurs choses juste pour finir sur le point d'avant

  • Speaker #1

    Je vais juste donner quelques petits exemples pour que vraiment ce soit intégré. Par exemple, de toute façon, je suis grosse. De toute façon, je n'ai jamais eu la gêne d'être mince ou le chromosome pour être mince. Je suis moche, je suis un gros tas.

  • Speaker #0

    Oui, des mots horribles comme ça, c'est terrible. Franchement, quand tu les dis, tu te dis, mais c'est terrible en fait de se parler.

  • Speaker #1

    Exactement, je suis immonde, je suis un art d'un monstre. Alors arrêtez-vous et dites-vous, est-ce que je dirais ça à quelqu'un que j'aime ? Est-ce que je dirais ça à mon enfant ? Il faut vraiment comprendre, et c'est pour ça que le travail il est plus interne que externe au début. On dit toujours 80% l'esprit, 20% les actions. Et c'est vrai, on dit toujours non je vais faire, je vais faire, je vais faire, je vais suivre tous les trucs qu'on me dit de faire. Mais en fait ça commence dans la tête. La critique on la reçoit quand on ne se sent pas assez. pas assez ou qu'on a l'impression de ne pas appartenir. Moi, je ne fais pas partie de ce club des belles mamans qui sont toutes, je ne sais pas, l'image que vous avez, qu'elles vous aspirent maintenant. Eh bien, je n'appartiens pas à ce groupe-là. Et donc ça, ça renforce la critique. Je sais que je vais te donner plein d'autres trucs, d'autres conseils dans l'autre sens, mais je veux vraiment que vous compreniez que si vous voulez vraiment changer ça, c'est de travailler sur soi-même, c'est de travailler sur cet amour de soi et sur cette confiance en soi. Parce que là déjà, on retire 70% de l'impact des autres. En fait, on s'en fout. En fait, on s'en fout royalement, sans utiliser d'autres mots. On n'en a vraiment rien à faire. Ça devient un truc, mais genre, c'est ton opinion en fait. Rien à faire. Je ne sais même pas. Ça glisse, en fait. là aujourd'hui quand on n'a pas travaillé encore sur soi-même ou qu'on est dans le processus de travailler sur soi-même les choses que je recommande sont les suivantes c'est déjà on ne s'entoure pas des gens qui sont obsédés, on ne parle que du poids c'est quoi ta dernière recette qui a que de 150 calories et toi tu as perdu combien et toi, l'obsession de la calorie, l'obsession des j'ai des clientes qui prennent des laxatives et je ne viens pas du tout de critiquer mes filles prennent des laxatifs parce que leurs copines prennent des laxatifs pour perdre du poids, mais ça vous détruit l'estomac complètement. En plus, tu vois, par exemple, si tu fais des choses comme ça, en fait, tu es sur les toilettes, c'est une association d'idées, mais qui est horrible, en fait, qui n'aide pas du tout le jour à l'heure. Mais on part dans ces trucs, et toi, tu essaies quoi ? Et ça devient une obsession. On veut avoir des gens qui pensent à ce qui est important dans la vie, en fait. c'est pas la seule conversation oui on peut la voir par voix mais c'est pas la seule conversation et vous allez me dire bah oui mais toutes mes copines quasiment elles parlent toutes de ça bah ouais bah va peut-être falloir se trouver d'autres copines alors on peut les voir de temps en temps mais on les voit moins et on commence à écouter des podcasts à suivre des profils sur Instagram qui sont plus inspirants de gens qui sont vrais de gens qui parlent des vraies choses des gens qui sont plus connectés spirituellement et émotionnellement à être une femme au lieu de ça La deuxième chose, c'est de mettre des limites. Panique, on a peur de dire machin. Je ne dis pas de remballer les autres, même s'il y aura peut-être un moment où c'est nécessaire parce qu'on n'est pas entendu. Mais vraiment de dire Bon ben merci, je préférerais que ce soit pas quelque chose sur lequel tu me fasses des commentaires. Oh mais tu vois, tu prends ça tout personnellement. On connaît le genre de réponse, le style de réponse. Et c'est là Non, j'apprécierais. Quand tu mentionnes ce genre de choses, moi je vais faire une coupure ou je vais faire quelque chose d'autre. C'est un peu comme quand on s'engueule avec quelqu'un. On est tellement dans l'émotion, si quelqu'un nous parle hyper mal, ça ne fait qu'envenimer les choses. Une fois qu'on va se poser, on va prendre un moment, moi je vais partir là, je vais faire un break, puis on va en reparler plus tard. C'est la même chose sur ses limites. On arrête les gens. Moi j'ai une cliente qui m'a dit, ma mère m'a dit qu'il ne fallait pas que je dorme sur le côté parce que j'ai du poids et ça fait un pli au milieu de la poitrine. Non mais maman c'est gentil, je sais que c'est bienveillant de ta part. mais ce n'est pas un sujet avec lequel j'ai envie de parler, ou j'ai... moi j'aime mon corps. Et quand on arrive à un moment où on dit, moi j'aime mon corps comme il est, je suis dans mon processus à moi. donc j'aimerais bien qu'on me laisse dans mon processus à moi et célébrer les autres femmes ah t'es belle aujourd'hui bah ouais elle a peut-être pas perdu tous ses kilos mais c'est pas comme ça qu'on la définit parce que je voudrais vraiment rappeler qu'on rayonne de l'intérieur les gens ils sont pas attirés au bout du compte oui alors il y a ce truc d'esthétique d'être attiré par des femmes d'un certain type mais au bout du corps les gens qui ont de la valeur et dont on a vraiment besoin de s'entourer ils sont attirés par notre personnalité et si notre personnalité et notre joie de vivre elle est complètement oppressée par ses dialogues internes et ses obsessions, nous, on ne rayonne plus. On a notre personnalité, elle ne sort plus, elle est étouffée. Donc, c'est vraiment nettoyer aussi les magazines, les trucs d'acheter des magazines, de suivre des... de suivre des gens qui ne sont pas spirituellement connectés, qui ne comprennent pas que ça ne fait qu'accentuer le malaise.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont présents partout. Et ça, il faut faire très attention. Là, tu parlais de la presse, mais je trouve qu'Instagram, pour citer ce réseau social-là sur lequel je suis, je pense qu'il faut faire aussi très attention à ce que tu consommes au quotidien. Parce qu'on suit plein de profils avec des nanas super belles, super canons, qui se sapent bien. une jeune maman qui vient d'accoucher, qui a perdu tous ses kilos de grossesse et qui rayonne, en tout cas, sur Instagram. Et en fait, ça peut créer des sensibles d'infériorité, de comparaison. Et tout ça, c'est toxique. Et moi, je sais que je suis cette règle parce que ça fait vraiment très longtemps que je suis sur Instagram. Je suis passée par des hauts, des bas sur Instagram. Je suis comme tout le monde. Et en fait, moi, aujourd'hui, ce que je me dis, c'est que dès que je ressens un sentiment négatif ou un sentiment d'infériorité entre guillemets, où je commence à me poser des questions dont je n'ai même pas besoin de me poser en voyant le profil d'une autre nana. Je dis non, lui dit, ça sert à rien en fait, là tu es en train de t'embrouiller le cerveau, ça va te créer des trucs qu'il ne faudrait pas, donc du coup je décide soit de ne plus suivre ce compte-là qui me crée des sentiments négatifs, ou soit j'enlève les notifications, enfin bref, je décide de ce que je consomme. Et tout ce que je consomme qui me crée ces sentiments négatifs. c'est fini donc ça je pense que c'est super important de le faire et encore plus pendant la période postpartum ou quand t'as plein d'insécurité parce que ça l'aide mais vraiment en rien et puis oui c'est vraiment de trouver des comptes parce que maintenant il y en a des comptes où il y a de l'humour,

  • Speaker #1

    où il y a des réalités où il y a des jours hyper difficiles et je voudrais vraiment que là qu'on se rappelle d'une chose les femmes qui sont ces femmes que tu décris à soit disant parfaites. Et en plus, la perfection, c'est d'une autre histoire. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est les filles parfaites qui suivent les stéréotypes que la société, du coup, nous impose.

  • Speaker #1

    Et ces filles-là, il y a un taux de dépression dans tout ce qui est le monde de la mode qui est excessif et qui... Beaucoup de modèles, de femmes qui sont dans la mode sont hyper déprimées.

  • Speaker #0

    Mais vraiment hyper... et se détestent. Donc vous les voyez en maillot, vous vous dites ah ouais oh la la elles sont trop belles, mais beaucoup d'elles souffrent énormément. et c'est pas du tout de la critique c'est moi en rappelant une fois de plus qu'on traite mal la femme et qu'on se met des poids horribles, il y a même les femmes qui jugent les femmes minces, ah mais regarde elle est mince elle doit être malade, on arrête tout ça les filles, on arrête c'est des choses qu'on nous a passées mais on arrête la critique des autres et l'autocritique et la deuxième chose pour moi c'est beaucoup de stars, de belles stars comme Marilyn Monroe pas une star dans ce sens là mais Lady Di plein de femmes pour nous qui sont des symboles de beauté, pas nécessairement... super minces ou peu importe le style, un style différent, ont vachement mal vécu. Elles ne se sont jamais trouvées belles. Et c'est pour ça que je dis, il faut que ça commence de l'intérieur parce que le corps, il va suivre. Et c'est un truc qu'on n'a pas mentionné rapidement. Le corps, il va beaucoup mieux fonctionner avec vous quand il sait que vous n'êtes pas un en période de panique. Donc, en fait, sous menace constante. C'est là qu'on fait des mauvais choix et que l'esprit panique. Et le corps au niveau cellulaire de toute façon. quand on est plus calme, quand on s'aime, et bien tout commence à refonctionner plus facilement. Moi j'ai eu de la constipation pendant plein d'années, mais alors quand je dis plein d'années, 20-25 ans, et c'était que lié à de l'émotionnel. Une fois que j'ai fait, alors je ne dis pas que c'est la solution pour absolument tout le monde, mais c'est pour vous montrer combien on peut émotionnellement créer des problèmes physiques très forts. Et la perte de poids, c'est un mot qu'il faut qu'on perde, sans jouer avec les mots. Je veux perdre du poids. Perdre, le mot perdre panique l'esprit. Donc c'est, je vais laisser mes kilos flotter, je vais être plus légère. Vous trouvez quelque chose d'autre. Mais perdre, c'est comme tomber dans le sommeil. C'est deux mots qui paniquent l'esprit. Qui dit on est sous menace ? Qui dit je vais perdre du poids dit à l'esprit, il faut qu'on ait des rations en plus. Donc il va garder. il va store plus de choses parce que c'est la panique, parce qu'on va perdre, parce que si ça se trouve, on n'aura pas assez après. C'est hyper important de vraiment garder ce contexte en soi et de se dire que beaucoup de femmes qui ont le standard, elles sont encore en train de se critiquer. Elles sont encore... Non, en fait, il faut qu'on arrête. Il faut qu'on célèbre nos beautés et il faut arrêter ce jugement de pointer du doigt, de faire des remarques sur les autres femmes. on est un groupe de femmes, on devrait vraiment prendre soin l'une de l'autre. Et vraiment, je sais que c'est dur, mais quittez les groupes négatifs. Les gens qui sont que dans la critique, il y aura peut-être beaucoup moins de gens autour de vous, mais vous allez attirer d'autres gens dans votre vie. Mais arrêtez de vous mettre avec des gens qui ne font que critiquer les autres, parce que ça ne fait que renflouer ce sens de comparaison, et vous, ça vous donne la mauvaise habitude de commencer à critiquer. et alors là c'est le cirque négatif infernal on croit que ça fait du bien de, indirectement de critiquer les autres ou de mettre le regard sur les autres mais en fait c'est qu'on est mal nous donc il faut vraiment faire ce travail d'amour là pour nous

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai entendu déjà que quand on reçoit une critique, il faut se dire qu'en fait, c'est la personne qui te dit cette critique qui communique son insécurité.

  • Speaker #0

    Absolument. Les gens qui critiquent sont leurs plus gros critiques à l'intérieur. On ne pense pas comme ça, mais c'est vrai. Psychologiquement, ça a été prouvé. Les gens qui se critiquent sont leurs plus grandes critiques. Et tu sais, par exemple, aux enfants à l'école, quand ils se font martyriser par d'autres enfants, parce qu'il y a des enfants qui... Et c'est un cri, d'ailleurs, c'est un cri de ça ne va pas à la maison, il y a quelque chose qui ne va pas, aidez-moi, quand ça vient des enfants, ce n'est pas du tout prémédité, c'est qu'il y a quelque chose, c'est un appel, je vais avoir un peu de pouvoir sur un autre enfant parce que c'est l'horreur chez moi où il y a quelque chose qui se passe hyper mal. Donc c'est vraiment des cris qu'il faut regarder. Mais on apprend aux enfants, il y avait tout un programme d'ailleurs en Angleterre qui apprenait de comment est-ce qu'on réagit à l'enfant qui me terrorise à l'école. Il y a même une super jolie petite vidéo sur Instagram, mais la petite fille qui a ses cheveux, je ne sais pas où elle est d'Afrique, mais elle a ses petits cheveux trop beaux qui ont été mis dans plein de nattes, c'est que c'est hyper frisé, où tu as l'afro, etc. Et elle dit, je ne sais plus, William ou Steve à l'école, il m'a dit, mais c'est quoi cette coupe de cheveux ? Elle a 6 ans. Et elle lui dit, c'est ma coupe de cheveux, ma maman, elle me lave, elle dit, c'est trop moche. Et elle répond, bah merci mais moi je l'aime beaucoup et ils apprennent en fait à dire merci c'est ton opinion et en fait moi je pense ça ouais de mettre vraiment une distance entre la vie des autres ouais une barrière aussi et en fait quand cette barrière est communique c'est ça le truc avec les barrières c'est qu'il faut les répéter on n'a pas besoin de les justifier les autres n'ont pas besoin de les aimer votre maman votre copine si vous dites non mais là c'est quelque chose j'apprécierais que tu arrêtes de faire ces commentaires Ah, tu ne les arrêtes pas ? Ben moi, on se retrouvera à un moment où tu ne fais plus ces commentaires-là. Elle ne va pas nécessairement aimer, mais elle va apprendre que dorénavant, c'est quelque chose qu'on ne fait pas. Et donc, c'est ne pas dire aux autres qu'est-ce qu'ils doivent faire. Arrête de me parler comme ça. C'est moi, je vais prendre un moment où je ne vais pas boucler des cafés avec toi. Je ne vais pas te retrouver pour des cafés si c'est pour critiquer, machin, etc.

  • Speaker #1

    c'est le choix donc on dit à l'autre personne comment nous on réagit et ça c'est important dans toutes les limites qu'on pose dans sa vie ouais et alors quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer de développer notre confiance en nous et essayer d'atténuer cette petite voix intérieure et être beaucoup plus bienveillante envers nous au quotidien alors

  • Speaker #0

    deux choses l'interruption, je reviens toujours au langage cette voix intérieure elle devrait se transformer en la La femme qui vous supporte, la cheerleader, vraiment, c'est d'interrompre. On interrompt sa pensée. Donc, on n'est pas dans la critique de Oh là là, je viens de me dire tous ces trucs horribles. Et ça va devenir de plus en plus naturellement, c'est de se dire… Là, je ne prends pas un truc sur la beauté, par exemple, ou sur son corps, mais Oh, je suis trop stupide. Je viens de casser ça. Ah, mais ce n'est pas possible. Ou je ne sais pas, tu as oublié le sac de tes enfants pour le déjeuner. Ah non, mais ce n'est pas… Tu pourrais utiliser des mots beaucoup plus forts. Et là, c'est Ah non, c'est bon, j'ai oublié. Bon, demain, je ferai attention. Je mettrai le sac d'un endroit différemment. Ah, j'ai cassé ça. Bon, je savais que je n'aurais pas dû porter 15 000 trucs dans les bras en même temps. Ce n'est pas grave. La prochaine fois, je ferai ça. Et donc, c'est d'interrompre. je ne suis pas confiante, je n'ai pas confiance en moi, c'est je crois en moi, je suis tout à fait capable. Trouvez vos mots à vous. Vous n'avez pas besoin d'y croire au début à 100% parce que justement, c'est ce processus d'intégration. Mais interrompez la pensée. Dès le début, dès que vous commencez à le sortir, ou même si vous avez déjà dit 3, 4, 10, vous commencez. Et donc, ça va créer des neurones carrément dans votre esprit qui vont avec le temps. c'est plus rapide au niveau subconscient que conscient, mais avec le temps au niveau conscient, vous remettez ces nouveaux systèmes d'habits, on dit toujours d'habitude, 25 minutes, pardon, 25 minutes, 25 jours au moins, 21 à 25 jours pour créer des habitudes. On interrompt, on interrompt, on interrompt ce dialogue et ça va devenir de plus en plus naturellement. Et aussi, c'est pareil à la maison. Si votre enfance critique, elle Ma reine amour, oui, ça s'est mal passé, mais c'est quelque chose, tu n'y es pas encore arrivé, encore, on n'y est pas, encore, encore, c'est hyper important comme mot. c'est toujours de tourner de positif. Et la deuxième chose, c'est vraiment de célébrer. On célèbre ces petits wins. C'est le petit chose de la journée qu'on a réussi à faire qui est de mettre la machine à laver parce qu'on a à peine dormi et qu'en plus, on a recommencé à travailler. On n'a pas recommencé à travailler, mais on a toutes les tâches ménagères qui nous tombent dessus. Ah bah tiens, j'ai mis la machine à laver aujourd'hui. Bravo, Ludie. Bravo, Flora. OK, cool. Merci beaucoup, Flora. Ah bah tiens, aujourd'hui, ça s'est mieux passé avec le bébé, il a plus fluide. Ou tiens, aujourd'hui, j'ai fait mon cours studioté, mais bravo, trop cool. C'est vraiment de se célébrer. Et moi, je recommande de se réveiller, d'aller se coucher le soir et se dire qu'est-ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui. Et ça peut passer de quelque chose d'aussi petit, de je suis sortie, je me suis habillée un petit peu plus jolie parce que je l'ai senti ou je me suis acheté des fleurs. tiens, j'ai cartonné à une présentation aujourd'hui, même si j'étais hyper fatiguée, machin. Et le lendemain matin, de se dire pourquoi je suis heureuse, qu'est-ce que je reconnais être quelque chose de bien pour moi le matin. Mon mari est super, j'ai une super petite fille, ou ça peut être, j'ai un toit sur la tête, ou j'ai hyper bien mangé hier, ou je me suis fait les ongles. Peu importe, célébrer les petits moments, parce que ça shift tout ça, cette positivité, et donc d'être plus en confiance avec soi-même, c'est quand aussi on se dit des choses comme, je peux le faire, je suis capable, je peux le faire, répétition.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu conseilles aussi un travail d'écriture ? Est-ce qu'il y a plus de puissance quand on se pose et qu'on écrit, par exemple, dans un petit carnet des affirmations positives ? Ou est-ce qu'on peut rester juste sur un travail conversationnel interne, on va dire ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est une bonne question. Je dirais que le travail conversationnel, il faut l'avoir, il faut le faire. Parce qu'on n'a pas toujours un papier et un crayon avec soi. Et c'est quelque chose, c'est un mécanisme. Et vous le verrez, le plus vous le faites, le plus vous allez commencer à corriger les autres et vous direz... Et vous commencez à entendre les autres, vous dites, mais c'est pas possible, tous ces mots... hyper dures. Mais l'écriture, ça a beaucoup de bénéfices, surtout pour écrire ses pensées. D'écrire, par exemple, les choses qui marchent dans notre vie, de célébrer ces petits moments, de les écrire, c'est bien. On peut retourner un jour où on a moins la pêche de regarder. Et aussi, d'écrire ses sentiments, on fait énormément de bien. Oui, on peut les écrire, mais ce n'est pas l'école, en fait. tu vois, c'est pas genre je suis en train de faire mes lignes quand ça vient, écrire ses sentiments, avoir un journal le matin, se rappeler des choses positives dans notre vie, les buts qu'on extrait, super, canon mais cette autocorrection elle est perpétuelle, donc ça complémente c'est pas un sans l'autre c'est complémentaire

  • Speaker #1

    Ouais. Et qu'est-ce que tu pourrais recommander aux jeunes femmes qui, donc, sont jeunes mamans, elles n'ont pas forcément beaucoup de temps à s'accorder au quotidien, comment elles pourraient commencer leur journée d'un bon pas, positivement, en se disant Allez, ok, go, cette journée-là, c'est une journée où j'essaie vraiment un maximum de limiter mes pensées négatives. qu'est-ce que tu peux recommander comme petite morning routine, on va dire, mais vraiment super rapide, tu vois, qui est inclue dans le quotidien chargé d'une jeune maman ?

  • Speaker #0

    Oui, on en parlait beaucoup toutes les deux, de l'importance de la routine matinale, qu'on soit maman ou pas d'ailleurs. Mais c'est vrai que quand on n'a pas beaucoup de temps, que le bébé a des heures hyper irrégulières, ce n'est pas toujours facile, mais c'est d'essayer de trouver, allez, si ce n'est que trois minutes, c'est que trois minutes, mais de se réveiller un peu plus tôt le matin, aussi de délé... décharger sur les autres. Il y a ce truc de la femme de Truva, Mon chéri, bébé, voilà, moi je vais faire mon… C'est vraiment d'arrêter de vouloir tout faire tout le temps. Parce que ça aussi, on ne peut pas tout faire tout le temps, on ne peut pas être parfaite. Et du coup, ça c'est un autre truc qu'on se met dans la tête, c'est qu'il est tout le temps en train de nous déprimer. Mais pour revenir au matin… Il y a plusieurs choses qu'on peut faire. Ça peut être de se mettre une petite bougie avec sa tasse de thé le matin et de s'asseoir, juste de s'asseoir avec soi-même. Personne ne nous demande rien, on a un moment à soi. Faire ça avec un livre ou deux. Et même si le livre, on lit trois lignes, ça n'a aucune importance. De bouger le matin, ça fait du bien. On relâche beaucoup d'émotions qui ont été installées pendant la nuit. Et alors, oui... Le petit 10 minutes du studio Témé, allez-y, mais si un matin vous ne pouvez pas, eh bien d'être en pyjama, en appuyant sur la bouilloire et de faire 10 squats ou n'importe quel exercice d'étirement même. J'ai un client, ça fait... Maintenant deux ans que lui tout ce qu'il fait, tout ce qu'il fait pas de façon réductive mais de positif, il fait ses étirements le matin parce que lui il aime bien faire son café d'une certaine manière dans son pyjama. Ben n'empêche que ça fait deux ans qu'il le fait maintenant. Parce que c'est quatre minutes le matin et que ça lui fait du bien. Donc le mouvement aussi est bien même si c'est juste de vous étirer, de bouger, de sentir votre corps, de sortir dix minutes, marcher. marcher, toutes ces choses de mouvement, d'écouter une petite méditation. Mais trouvez quelque chose qui est faisable. Ne vous mettez pas ces listes de Ah, j'ai vu ça sur Instagram Commencez petit, et comme ça, vous pouvez quasiment le faire tous les jours. Et la fois où vous ratez, c'est pas grave. Demain, je vais le faire. et vous allez voir ça va vous ancrer mais vraiment vous ancrer j'ai une cliente qui est maman d'un petit enfant d'un petit garçon d'un an, on en parlait justement cette semaine et elle me disait j'ai du mal avec la routine le matin parce que un enfant qui dort avec elle dans le lit pas de support le matin parce que son mari voyage beaucoup et du coup on a créé ce petit îlot de paix jusqu'à ce que quand elle rentre du dépôt ou quand le bébé, celui qui a 3 ans est à l'école, on vient de le déposer, le bébé fait son dort, et là, on se fait ce moment-là. Mais c'est essayer d'entrer à un moment précis, de pas dire, tiens, je vais le décaler toute la journée. Et aussi, dans cette routine du matin, qui peut beaucoup aider, c'est quoi mes 3 objectifs de la journée ? 3, 15. Et si on en fait 2, c'est cool. Et on sait y être, ça. Juste avant que... Parce que je vois que le temps passe, mais quelque chose de très important. qui a vraiment résonné avec tellement de mes clients, c'est de se dire, il faut que je crée avant que je consomme. et de créer un moment pour soi. Ça veut dire qu'on n'a pas l'impression qu'on nous prend tout, qu'on est tellement connecté au monde qu'en fait, c'est de l'intrusion. C'est d'avoir ce moment où on crée un moment pour soi. Donc ça veut dire, s'il vous plaît, ne sautez pas sur votre téléphone, il est sur Airplane Mode et les 10-15 premières minutes du matin, alors après le jour où vous pouvez accroître ce chiffre, allez-y, mais vraiment... c'est pas le téléphone en premier downloadez les musiques si vous voulez écouter de la musique downloadez vos méditations c'est Airplane Mode, on va pas consommer avant de se donner un moment à soi et ça Ludivine on a beaucoup parlé tu l'as remis en place dans ta vie et peut-être peux-tu en dire quelques mots sur toi, combien ça t'aide énormément d'avoir une routine le matin comme ça ouais,

  • Speaker #1

    complètement C'est vrai que moi, j'ai eu cette fâcheuse tendance pendant longtemps de me réveiller et tout de suite d'être connectée tout de suite à mon travail, aller checker mes mails. aller chercher des choses qui viennent de l'extérieur avant de penser à moi, de me connecter à moi. Et de par notre travail et plein de petits ajustements, j'ai réussi à changer ces habitudes. Il y a eu énormément de bénéfices. Je me sentais moins stressée. Je vivais ma journée vraiment sur une autre dynamique. Et ça également, on a fait un travail, on a travaillé toutes les deux, comme je l'ai expliqué en introduction. mais c'est vrai que ça a réglé, ou en tout cas, ça a atténué beaucoup d'insécurité, de stress dans ma vie. Et il y a quelques mois, j'ai arrêté ces bonnes petites habitudes. Je suis retournée un petit peu, tu vois, dans la dark side. Et en fait, ces insécurités sont revenues petit à petit parce que je ne prenais plus ce temps pour moi, qui n'était pas énorme. C'était juste 10 minutes, un quart d'heure, mais ce petit temps calme que j'avais l'habitude de m'accorder le matin, je ne le faisais plus. Et toutes ces insécurités sont revenues petit à petit. Et c'est là où j'ai rappelé. Flora, au secours ! Au secours, il y a un problème là. Et en fait, on n'a pas fait des choses extraordinaires, il n'y a pas eu un gros travail, c'est juste en fait la remise en place de ces bonnes petites habitudes qui au bout de deux, trois jours, en fait, je suis redevenue comme je voulais être. Et ces insécurités se sont atténuées petit à petit. Donc, comme tu dis, c'est vraiment des... Petit détail juste à incorporer dans sa vie, il faut prendre le temps. Ce n'est pas énorme comme temps, mais c'est tellement puissant pour après pouvoir vivre sa journée d'une manière différente et être aussi différente auprès de sa famille. Parce que quand on s'accorde ce temps pour soi, ça je le répète souvent sur le podcast, quand on s'accorde ce temps pour soi, ça transforme nos relations avec les autres. Premièrement avec notre famille, nos enfants, on est plus cool, on est moins stressé, on est plus agréable. avec notre conjoint, conjointe, c'est pareil. Donc, c'est vraiment puissant.

  • Speaker #0

    Et vraiment, tu sais, quand tu sais, il n'y a pas eu, on a fait, ce n'était pas une énorme révélation, mais c'est de pouvoir toujours se rappeler de se réutiliser ces outils. j'appelle ça une boîte à outils. Mais comme tu avais fait beaucoup de travail avec toi en profondeur avant, c'est reparti tout de suite. Pour moi, c'est un revenu. C'est genre, tu as oublié ce que tu savais déjà, mais si tu faisais en sécurité du passé, tu ne serais pas elles avaient été adressées, mais là, tu remets dans ton esprit dans un état de panique, tu vois. Et quelque chose que je voudrais rajouter, il y a des choses hyper simples que vous pouvez faire. Je vais prendre une douche, parce que je sais que c'est un des soucis avec les mamans, genre je ne me suis même pas lavé encore. Je vais prendre une douche et je vais mettre le temps de mettre la crème sur mon corps. Et je mets cette crème, mais genre je ne me le mets pas, ce n'est pas du plâtre qu'on se met sur le corps. Non, parce qu'on le fait beaucoup. C'est de se dire merci, merci d'être là, je t'aime, on va y arriver ensemble. on va faire un peu plus de sport, on va faire attention, je t'aime.

  • Speaker #1

    Ouais, se toucher avec bienveillance, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vraiment d'avoir cette douceur avec soi-même et déléguer. Tellement de mamans ne délèguent pas. J'ai littéralement passé mercredi, j'ai eu une session mercredi, à demander à ma cliente de me faire la journée. On me dit, non, je peux, il n'y a rien d'autre que je puisse déléguer. Ouais, d'accord. Déjà, quatre, cinq trucs qu'on a trouvé qu'elle pouvait déléguer. Déléguer ? Oui, mais mon mari fait... Non. Non, tout le monde est responsable, la grand-mère. Et je sais que c'est dur quand on est maman toute seule. Donc, pour toutes les mamans qui élèvent un enfant toute seule, je sais que c'est hyper difficile, mais soyez créatrices. Il y a des mamans qui retirent tout trop d'objets dans leur maison pour nettoyer la maison plus facilement. Il y a toujours une façon facile et soyez gentilles avec vous. Vous ne pouvez pas tout faire. On ne peut pas tout faire. C'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Pour prendre mon exemple personnel, par exemple au niveau de la délégation, le matin, on prépare les lunchbox de nos filles du coup. Et c'est vrai que moi, c'est quelque chose que j'ai pris l'habitude de faire tous les matins. Je me lève beaucoup plus tôt que mon mari pour préparer les lunchbox. Et puis ensuite, les filles se lèvent et puis il y a le petit déj et tout. Enfin, la routine du matin, c'est souvent le rush. Et moi, je ressortais après avoir déposé les filles à l'école ou quand mon mari partait à l'école pour les déposer, j'étais déjà vidée quoi. Et j'avais cette petite rancœur envers mon mari en me disant Mais pourquoi c'est moi qui me prends tout le stress le matin ? Comme ça, lui, il a l'air de vivre très bien le truc. Pourquoi c'est moi qui me le prends ? Et donc, je lui en ai parlé. Je lui ai dit Tu sais, des fois, j'aimerais bien qu'on fasse chacun son tour pour la lunchbox, par exemple. Et en fait, je lui ai juste dit. Il m'a dit Bah ouais, carrément. Mais il n'avait pas proposé parce qu'il voyait que j'irais le truc, que ça roulait bien, tout ça, tout ça. Et en fait, à l'heure d'aujourd'hui, c'est lui qui fait tous les matins les lunchbox. C'est la nouvelle routine, juste parce qu'en fait, je lui ai dit. Mais les mecs aussi, ils sont un peu comme ça. C'est que si tu ne leur dis pas, ils ne vont pas non plus deviner ce qu'il y a dans ta tête. Et forcément, ils ne peuvent pas forcément aussi savoir comment tu vis les choses. Donc en fait, il suffit juste aussi de parler à son conjoint, à sa conjointe, et leur dire, voilà, là, franchement, ce serait bien que tu mettes sur ça.

  • Speaker #0

    et voilà quoi c'est tout et en fait les choses peuvent très facilement changer les dynamiques peuvent très facilement changer et c'est un super exemple et d'ailleurs j'écoutais un podcast hier soir c'est marrant juste avant mais je ne savais pas que c'était quelque chose que vous alliez mentionner dans le podcast mais aussi quand vous faites les choses d'une certaine façon parce que vous avez trouvé votre système si vous ne partagez pas votre système avec votre conjoint c'est pas la peine de lui en vouloir parce que en fait les gens sautent on se retire de la dynamique si vous êtes dans la critique mais non mais c'est comme si vous n'avez pas expliqué votre système un déjà et deux si vous allez laisser faire l'autre personne va pas l'accepter qu'ils n'ont pas à le faire nécessairement exactement comme vous et accepter que c'est comme ça ça va être pareil avec votre enfant vous aimeriez bien qu'il fasse quelque chose comme bah non mais en fait c'est un être humain et donc il va aussi faire ses choix à lui il va faire c'est donc c'est vraiment de d'arrêter de vouloir tout contrôler Et je pense que là, ce que j'espère vraiment que vous repartez avec ce podcast, c'est de vous dire, en fait, le sujet, ce n'est pas... comment est-ce que, c'est quoi les trois méthodes pour que mon corps soit fixé, on n'est pas des machines, c'est tout un état d'esprit, c'est des choix, c'est des choix de mots, c'est des choix, c'est de reconnaître quand on a besoin d'aide, c'est de demander les choses, c'est de s'auto-corriger, c'est de se reprogrammer de façon positive, c'est de mettre des limites avec les autres. C'est vraiment, j'espère vraiment que vous repartez avec tout ça en écoutant aujourd'hui parce que la vérité c'est que ça marche que comme ça.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    c'est un travail qui part de nous en fait exactement vous êtes au centre vous n'êtes pas en dehors c'est pas vous après tout le monde c'est vous êtes au centre et vous gérez le mieux et il y a des jours où c'est bien il y a des jours où c'est moins facile et à chaque fois on ne s'autocritique pas c'était juste une journée un peu difficile

  • Speaker #1

    ouais et alors Flora pour finir j'aimerais bien que tu nous expliques un petit peu ton travail toute cette méthode en fait parce qu'au final on parle de quelque chose sans vraiment avoir posé les mots sur cette formule magique parce que clairement c'est magique pour l'avoir expérimenté est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu du coup ce que tu fais quel est ton travail comment on peut te contacter si on a envie d'avoir un travail un petit peu plus approfondi avec toi Ce serait super en cinq minutes pour qu'on essaie de faire un podcast qui ne soit pas trop trop long.

  • Speaker #0

    Non, évidemment, en quelques mots. Donc, je travaille, alors au niveau des mots, je suis qualifiée dans quelque chose qui s'appelle la thérapie de transformation rapide. En anglais, c'est Rapid Transformational Therapy. Donc, quand vous le recherchez, c'est RTT, RTT. en anglais, est une des méthodes que j'utilise. Et c'est vrai qu'il y a une partie qui est hypnose à l'intérieur et pour moi, l'hypnose, c'est plus un outil d'accompagnement que la solution en elle-même. Cette méthode, c'est une des méthodes principales que j'utilise. J'ai vraiment créé, moi, mon propre système qui marche très bien et qui mélange plusieurs techniques. Mais la technique principale est vraiment de travailler avec votre subconscience. C'est là où toutes vos croyances dont on a parlé plus tôt dans le podcast sont... sont logées, elles sont ancrées là, tous vos souvenirs, tous vos traumatismes, toute votre belle mémoire, tout ce que vous appriez là et on va vraiment essayer de comprendre pourquoi je ne suis pas confiante en moi, pourquoi je déteste mon corps, pourquoi je ne suis pas heureuse dans mon couple, bon bref, peu importe la question et vraiment, en quelques heures, on arrive à trouver le pourquoi et le comment, quel croyant vous avez créé, pourquoi vous l'avez créé, pourquoi vous avez créé ce mode, ce mécanisme de pensée parce qu'à un moment, c'était pour vous aider ou pour vous punir ou on ne sait pas trop. découvre ça. Et la deuxième partie, c'est vraiment la reprogrammation, c'est-à-dire la neurolinguistique et de vraiment travailler avec cette idée de répétition de langage positif. Et comme l'essai lui dit, vous avez un enregistrement que je vous donne qui est personnalisé pour vous, vous écoutez pendant au moins 25 jours au début et on fait le point après et on refait des sessions de subconscience sur d'autres aspects. Mais on voit vraiment des changements sous quatre. cinq semaines, c'est incroyable. Oui. Ça peut être accumulatif, j'ai des gens, c'est en quelques jours, la majorité d'entre nous, ça prend ces quelques semaines, mais quand on pense qu'on a traîné ça toute notre vie, en quatre mois, on fait un travail extraordinaire, que quelques heures par mois en plus, donc ce n'est pas quelque chose qui demande beaucoup et après, j'allie beaucoup de coaching, mais pas le coaching qui traditionnel, le coaching pratique avec des vrais outils, avec des vraies discussions de comment est-ce que moi j'adapte ça à ma vie, pas des longues discussions pour essayer de trouver la solution tout seul, c'est vraiment un truc complémentaire où j'apprends à ce qu'on s'auto-régule, on régule les émotions, on régule nos pensées, mais aussi avec plein de petits outils qui sont des vrais outils, qui sont pratiques, qu'on peut vraiment utiliser, pas des choses où on se dit, oh là là, il faut que j'ai besoin de 15 000 ans pour, enfin, plein d'heures. essayer de faire ça. Donc, je travaille vraiment au niveau émotionnel, au niveau de la pensée, au niveau de la reprogrammation et après d'équiper vraiment les femmes et les hommes avec des boîtes à outils pour qu'ils arrivent à s'auto-gérer, à s'auto-réguler dans la vie de tous les jours. Et vraiment, je l'ai vécu, tu l'as vécu. C'est une formule incroyable,

  • Speaker #1

    puissante.

  • Speaker #0

    Pour me contacter, j'imagine qu'il y aura les détails sans doute.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais tout mettre sous l'épisode.

  • Speaker #0

    Et vous verrez mon site Flora Castillon, qui est mon nom. Il y a un WhatsApp, donc vous pouvez directement m'envoyer un petit DM. Alors, il est en anglais, donc pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, vous pouvez aller sur WhatsApp, vous pouvez me poser plein de questions, parce que je sais que les sites se traduisent, s'auto-traduisent de toute façon maintenant avec Google. et je suis aussi sur Instagram Flora le petit tiré en bas je sais pas comment on dit underscore en français yourmindsetgirl et tout ça ce sera dans les détails mais envoyez-moi un petit message et j'offre une heure d'appel consultation gratuite où on parle vraiment des sujets qui vous touchent, que vous avez envie de régler comment est-ce que vous avez envie de changer et je vous suggère merci un programme personnalisé à la fin de cet appel et après c'est à vous de décider si c'est quelque chose que vous voulez faire.

  • Speaker #1

    super écoute un grand merci Flora pour tous tes bons conseils c'était un épisode passionnant je suis sûre qu'il aidera beaucoup de nos auditrices je le redis du coup je mettrai toutes les infos dans la description du podcast si vous voulez contacter Flora vous retrouvez du coup un audio dans le programme rayonner cet été comme je vous l'ai dit en introduction pour vous aider à vous reconnecter à votre corps et à avoir ce discours bienveillant envers votre corps. Merci beaucoup, Flora, encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, justement, quand vous écoutez l'audio, si vous avez des questions, vous pouvez aller sur mon WhatsApp que vous trouverez sur le site Internet ou vous pouvez m'envoyer un message sur Instagram si vous avez des questions à ce sujet-là. N'hésitez pas, même si c'est juste comment je l'utilise ou je ne suis pas sûre ou des questions, n'hésitez pas à me les poser.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Flora. À bientôt. Salut.

  • Speaker #0

    Bye-bye. Merci.

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Description

L'amour de soi, se regarder avec amour et se parler positivement ! Notion bien difficile à acquérir pour beaucoup d'entre nous, malheureusement. Et encore plus durant la maternité, durant laquelle notre corps change énormément.


Saviez-vous que dans les 2 heures après le réveil, les femmes se sont, en moyenne, déjà critiquées 9 fois ?


Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir d'accueillir Flora Castillon, coach Mindset, qui nous partage son expérience personnelle, mais également beaucoup d'astuces, de mécanismes et d'ajustements à apporter pour changer son discours intérieur et ainsi, enfin, s'apprécier et s'accepter à sa juste valeur.


Nous espérons que cet épisode vous aidera à changer votre perspective et à aimer davantage votre corps avec bienveillance et gratitude.


Si vous souhaitez aller découvrir le travail de Flora ou ou la contacter, RDV sur: 

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les filles, je suis ravie de vous retrouver dans ce nouvel épisode de podcast sur Mamaboost. Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis Ludivine, je suis coach sportif pour femmes, spécialisée en fitness pré-et post-natale. Je suis maman de deux petites filles et je suis également la fondatrice de Studio Témé, qui est un studio de fitness en ligne qui accompagne les femmes à être en forme et se sentir bien dans leur corps à toutes les étapes de leur maternité, donc pendant la grossesse, en postpartum et puis dans leur vie de maman active. Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir à mon micro Flora Castillon, qui est hypnothérapeute. Alors Flora, ça a été en fait mon hypnothérapeute il y a quelques mois, et aujourd'hui je travaille encore de temps en temps avec elle quand j'en ai besoin, qui m'a aidée à chasser en fait plein de croyances limitantes que j'ai pu avoir, et qui m'a permis d'avancer d'un point de vue personnel et professionnel. Son travail est vraiment très puissant. Aujourd'hui, c'est devenu une amie, et je suis vraiment ravie de l'accueillir aujourd'hui à mon micro pour... parler, discuter de notre relation qu'on a avec notre corps, cette relation qu'on entretient qui est malheureusement trop souvent négative. On a un discours souvent très dur envers nous-mêmes, envers notre physique, d'autant plus pendant la grossesse, le postpartum, durant lesquels notre corps se transforme énormément. Et du coup, Flora, dans cet épisode, va vous partager plein de bons conseils, va vous faire découvrir son approche. comment elle va vous permettre du coup d'avoir un regard différent sur votre corps, comment vous parler d'une manière différente et beaucoup plus positive. Vous allez voir, c'est un épisode qui est vraiment passionnant, écoutez-le jusqu'au bout. Et si jamais vous voulez en savoir plus sur le travail de Flora, je vous donnerai toutes les infos, vous avez tout en description. Mais vous avez également aussi une séance avec elle, qui est disponible dans notre tout dernier programme, qui s'appelle Rioner cet été qui est disponible sur Studio Témé. Si vous écoutez ce podcast en juin 2024, on fête les 4 ans de Studio Témé et pour l'occasion, il y a moins 20% sur tous les abonnements du studio. Donc n'hésitez pas à aller découvrir le studio, à profiter de ces moins 20% et également à profiter des 15 jours d'essai gratuits pour aller découvrir. La séance avec Flora, découvrir son travail, ce travail si puissant, vous allez voir en même pas 15 minutes, il y a déjà énormément de choses qui peuvent se débloquer dans votre tête. Et puis découvrir également ce programme Rayonner cet été, qui est un programme de un mois, avec trois séances de sport par semaine qui durent moins de 30 minutes, et vous sentir confiante dans votre corps lors des prochains mois. Petit rappel également en début d'épisode avant de vous laisser avec la conversation que j'ai eue avec Flora, n'hésitez pas à aller noter ce podcast, c'est un grand soutien pour moi, pour ce podcast. Vous allez sur votre plateforme d'écoute préférée, vous mettez un petit like, un petit pouce, un petit 5 étoiles, un petit commentaire, ce sera encore mieux. Merci d'avance pour votre soutien. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Flora, je suis ravie de t'accueillir dans cet épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler de la relation qu'on entretient avec son corps quand on est une femme, une relation qui malheureusement est souvent conflictuelle, et encore plus quand on devient maman, avec la grossesse, avec le postpartum, quand on voit des profondes transformations physiques. Toi, c'est quelque chose que tu as vécu personnellement depuis l'âge de 12 ans, et il t'a fallu de nombreuses années, 18 ans je crois, pour te regarder différemment. Est-ce que tu peux nous en dire plus un petit peu sur ton vécu et comment ça a quasiment changé du jour au lendemain pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a été une expérience facile et un plaisir d'être avec toi aujourd'hui pour parler de ce sujet qui plombe et qui mine beaucoup de femmes et qui nous empêche de vivre avec plus de légèreté, avec plus de joie dans le cœur. Donc moi oui, très petite, à l'âge de 12 ans sans aller dans les détails. de dynamique familiale et d'école. Si tu veux pointer du doigt quelque chose sur mon corps, qui était justement mon estomac la première fois. Alors, j'étais une petite fille en très bonne santé, très mimi, etc. Mais je me rappelle, c'est la première fois du pointage de doigt, de Oh, tiens, il faut que tu fasses des abdos, de très bien attentionner, mais tu rentres de l'école, tu fais les cassettes Cindy Crawford, parce qu'il faut être bien musclé. Je suis rentrée dans une dynamique très rapidement où... le sport c'était pour être belle il fallait faire attention à quoi on ressemble et moi de très jeune j'ai eu de la cellulite à l'âge de 12-13 ans je dirais mes stretch marks je me rappelle j'ai eu à 14 ans et j'essayais de voir dans les magazines c'est comment dire en français les marques qu'on a comme ça sur le corps les vergetures et je me disais en fait c'est que les femmes enceintes qui devraient les avoir donc je me suis vraiment il y a un dialogue qui est rentré Et vu que j'étais dans un monde où, même si c'était bien attentionné, on voulait vraiment m'encourager à être... belle et la peau ferme, etc. C'est devenu une obsession. Donc moi, je faisais des économies pour m'acheter de la crème anticellulite à 15 ans parce que je savais que ma maman en avait aussi et que j'espérais que tout allait partir. Je me comparais toujours à mes copines à la plage. Elles sont plus belles, leurs fesses sont plus remontées. Bref. Donc l'enfant qui était né épanoui, la petite fille qui faisait des bisous aux garçons en école primaire et qui était populaire est devenue une obsession. Et moi, quand je me suis retrouvée en classe d'hypocène, j'ai pris énormément de poids dû au stress des études, etc. Et donc, je me suis retrouvée en vacances et mes parents s'en... On gérait comme ils pouvaient gérer, mais vraiment, c'est devenu une obsession. J'avais pris du poids et qu'il fallait que ça parte tout de suite. Et qu'on sait très bien quand on est ado, de toute façon, ça fait yo-yo. C'est la période hyper ingrète. Et du coup, c'est devenu vraiment une obsession. C'était la nourriture, mais est-ce qu'elle a trop d'eau, enfin qu'elle est enflée à cause de l'eau, c'était vraiment une obsession. Et du coup, moi, j'ai commencé ma vie d'adulte avec ça. Et vraiment, je dirais, toute ma vingtaine, c'était constamment me regarder dans le miroir, constamment me critiquer, constamment être checkée. En plus, je n'aimais pas le sport parce que moi, ça avait été forcé, si tu veux, c'était associé et on en parlera un peu plus tard. Quand le sport est associé à je veux perdre du poids et je veux me muscler les fesses, en fait, ce n'est pas la motivation qui va faire qu'on y prend du plaisir et qu'on peut vraiment le faire pour nous-mêmes. On en parlera un peu plus tard. Et donc, on avance un peu. J'ai eu un ou deux copains qui m'ont aidé aussi à apprendre à me regarder dans un miroir toute nue, qui était pour moi un traumatisme toujours caché derrière la serviette. Donc, tout ça, c'était très compliqué. Je suis arrivée dans ma trentaine et j'ai commencé à être un peu plus légère avec ce que je mangeais en me disant, de toute manière, ces trucs, ils ne marchent pas. Les régimes, moi, je n'en peux plus. Je suis tombée dans des trucs excessifs. Tu sais, quand j'avais 22, enfin 20 ans, quand j'étudiais, de manger des caca à la pelle. parce que t'es tellement stressée t'es tellement pas bien émotionnellement mais en fait c'est l'horreur de manger comme ça tu vois et donc j'ai commencé à manger des petites portions mais ça n'empêchait pas que constamment je regardais à quoi je ressemble sur les photos checker cette cellulite constamment ma petite poche tu vois que mon copain trouvait adorable que moi j'étais là j'ai envie qu'on me l'arrache etc et donc comparaison permanente et donc moi le déclic pour moi a été justement quand j'ai fait une session de ce que moi j'applique et j'aide les gens à faire aujourd'hui. Une session très spécifique de thérapie qui travaille vraiment avec le subconscient. Et moi, je n'y étais pas allée pour dire je veux me sentir belle. J'y étais allée en me disant, je ne sais pas, je ne vis pas ma vie pleinement en fait. Je ne suis pas heureuse comme je devrais l'être et je sais qu'il y a plus dans la vie. Et donc, on a fait cette session et j'ai des croyances limitantes qui sont ressorties. Et ces deux croyances limitantes, dont une qui était vraiment liée justement à ce ressenti que j'avais, c'est que je ne suis pas assez. Je ne suis pas assez belle, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez brillante, je ne suis pas assez bien parce que mon couple ne se passe pas bien. Et donc en fait, quand j'ai réalisé ça, j'ai détesté sur le moment parce qu'en me disant mais non, je suis intelligente, je sais que je suis assez mais tout ça, c'est ancré dans le subconscient qui est quand même 95% de notre esprit et qui commence à un âge très petit. C'est une croyance. principales sont formées entre l'âge de 3 et 8 ans. Après, on en crée d'autres, mais c'est vraiment la fondation et on grandit, on garde ses croyances en tant qu'adulte. Et en fait, vraiment, en quelques semaines, je dirais presque du jour au lendemain, mais en quelques semaines, je ne me suis plus regardée de la même façon dans le miroir. C'était un truc, mais incroyable. Alors que je venais de payer des frais d'anticellulisme, je ne sais pas quoi, entre le froid et le chaud, et le massage et le... c'était le costume où tu te dis pas l'intérêt bon bref j'avais tout essayé t'as tout essayé je regarde rien qui marche vraiment sur le long terme et bah je peux dire que vraiment 4 ans après aujourd'hui quand je suis fatiguée ou que d'ailleurs mon corps si je regarde à travers les années il n'a pas énormément changé et quand je me dis cette peau flora qui s'est tellement fait du mal et s'est tellement critiquée alors qu'en fait j'étais très j'étais mimi à ma façon et mon corps il n'y a pas une énorme différence maintenant et je me regarde maintenant en me disant bah tiens t'es mimi ou s'il y a un petit prise de poids je dis ah bon bah On va faire attention, ok, on s'est fait plaisir. C'est plus du tout un discours et j'arrive même maintenant à me dire Ah, c'est joli aujourd'hui, ah, on est un peu fatigué C'est un discours qui est complètement différent. Et ce que je vais rajouter juste, c'est la charge mentale, en plus de la charge émotionnelle, d'arrêter cette obsession, mais de tous les jours. On dit que les femmes se critiquent presque neuf fois dans les deux heures après qu'elles se réveillent. Donc c'est vraiment une culture de l'autocritique qui ne fait que renforcer des croyances qu'on a aussi sur nous-mêmes. Donc moi ça a été un changement et je le vois dans mes clientes aussi. c'est magnifique.

  • Speaker #0

    On reparlera un petit peu plus tard de ta méthode, de ce qu'est l'hypnothérapie. Donc, c'est ce que tu vis depuis que tu es toute petite. Comme je le disais tout à l'heure en introduction, beaucoup de femmes enceintes et de jeunes mamans nous écoutent et c'est vraiment des périodes qui sont d'autant plus challengeantes parce que... On a déjà tout ça qui est ancré en nous pour la plupart des femmes. Comme tu dis, depuis qu'on est adolescente, il faut qu'on corresponde à des critères de beauté qui ont été mis en place par la société. On a vraiment une énorme pression au quotidien. Et c'est encore plus challengeant durant ces périodes-là où notre corps se transforme. Pour certaines femmes, ça se passe bien, elles arrivent à bien vivre. Et pour d'autres, c'est vraiment très, très dur. Toi, tu travailles avec beaucoup de femmes enceintes et jeunes mamans. Quels sont les challenges que tu constates ? Qu'est-ce qu'il en ressort de ces sessions avec ces femmes enceintes et ces jeunes mamans ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui ressort beaucoup, d'ailleurs j'ai quelques clientes en ce moment qui sont enceintes, c'est cette peur. Qu'est-ce qui va se passer avec mon corps pendant justement la période de grossesse ? Est-ce que mon mari va encore me trouver jolie ? Est-ce que je vais devenir des mots horribles ? Je vais devenir une grosse vache, un hippopotame ? Enfin, des mots qui paraissent légers comme ça, mais qui en fait, on en parlera un peu plus tard dans cet épisode, qui sont mais... d'une cruauté sans nom et qui en plus perpètre, si tu veux, un sentiment de malaise. Ce que je remarque beaucoup, donc, c'est cette peur et la peur de aussi, une fois que j'ai le bébé, je ne peux plus justifier le fait que j'ai du poids. Et les femmes qui ont après donné naissance, il faut absolument que je retourne à cette taille-là, il faut que j'aie une énorme pression. Et alors là, c'est moi, je retourne la table complètement et c'est vraiment la société pèse. énormément sur ça et c'est presque une culture de la honte de ne pas pouvoir reprendre tes formes d'avant ou même d'être encore plus mince. Et ce qui est absurde dans tout ça, c'est qu'on retire tout ça pour une seconde, d'avoir un bébé et le processus d'avoir un bébé est magique, c'est d'une beauté incroyable. Et on a retiré ce côté magique. en mettant cette pression, en disant Ah, ben c'est que ton bébé est né, il fallait, il faut que tu t'y remettes tout de suite. Alors qu'en fait, c'est pas quand on accouche du bébé que cette période de transformation se finit, bien au contraire. C'est le deuxième chapitre en fait, ou peut-être le troisième quand on a eu beaucoup de mal à concevoir, etc. Mais la société n'est pas du tout en train de célébrer. mais t'as vu ce que ton corps a fait mais c'est incroyable et puis en espérant que pour la plupart des femmes qui nous écoutent, le bébé en super bonne santé ce moment de célébration on a quelque chose et je sais que certaines personnes vont avoir du mal à entendre ça mais j'aimerais vraiment qu'elles repartent avec et qu'elles y réfléchissent c'est vraiment un pouvoir exceptionnel de pouvoir donner la vie. C'est vraiment ce pouvoir incroyable de pouvoir donner la vie et d'être dans ce moment de beauté et de création. Donc c'est vraiment l'idée de remettre les femmes en disant Waouh ! J'ai réussi à faire ça. J'ai réussi à créer mon corps, m'a permis de faire tout ça. Et après de rentrer dans cette phase de Hé, on va prendre du temps ensemble. c'est pas un marathon on a tellement de changements on est jamais vraiment prête même quand on se surprépare on est jamais vraiment prête il y a plein de choses qui nous arrivent en plus le corps des femmes est hyper complexe donc entre les hormones qui partent dans tous les sens des envies des coups de stress qu'on se fait la fatigue aussi la charge mentale du quotidien l'épuisement qui rend psychopathe un petit peu je dis toujours la fatigue Le manque de sommeil est une forme de torture, c'est pour ça qu'on l'utilise, une torture. Et je voudrais qu'on recontextualise ça. Et je vois le changement énorme. Genre, j'ai une dame avec qui on a travaillé, c'était juste avant qu'elle donne naissance, et je lui dis va devant le miroir et t'es sur ton estomac et tu lui dis ah ! Ça y est, on va y arriver. Ah, c'est génial, le bébé arrive. Merci, merci. Et peut-être une fois de plus que ça va rendre les gens mal à l'aise que je dis ça. Mais en fait, le dialogue et les mots qu'on utilise pour se parler sont hyper importants. Et donc de se dire, bon, le bébé va naître, ça va être un peu la panique pendant un bout de temps. On va essayer de trouver nos repères, on va prendre notre temps. On est ensemble, on est une équipe. Parce qu'une fois qu'on dissocie la tête et le corps, c'est une bataille interne qui nous fait énormément de mal. L'autre chose aussi que je remarque et que je voudrais rappeler aux femmes qui se mettent une pression énorme, c'est qu'une partie d'être femme, c'est d'être sensuelle. Et on perd ces attaches-là. On n'a pas nécessairement envie, peut-être pendant la grossesse, on avait envie de faire l'amour. Certaines femmes ont des pics d'envie, d'autres pas du tout. Mais là, on a un bébé qui mord le sein. Le sein complètement change en fait dans son rôle.

  • Speaker #0

    C'est un rôle nourricier en fait. Ce n'est plus un rôle sexuel, c'est vraiment nourricier.

  • Speaker #1

    Dans sa dynamique. Souvent, les femmes ont aussi du mal à donner le lait. Du coup, il y a tout un cycle de culpabilité qu'il faut aussi retirer parce qu'il y a des choses, on arrive mieux que d'autres et ce n'est pas grave. Il y a plein d'autres solutions. Mais encore ça, il y a un jugement énorme. Mon corps ne fonctionne pas, ça ne marche pas, le bébé ne boit pas. Mais tout ça, encore, c'est une critique énorme. Et donc, c'est vraiment aussi l'idée. Il y a beaucoup de femmes qui ont eu des césariennes. ça fait mal, ça prend du temps à cicatriser, à marcher, le vagin était impacté, il faut que tout ça, ça se reconstruise à l'intérieur. Donc c'est normal qu'on ne se sente pas... magnifique et belle alors en plus d'en rajouter une couche en disant faut que je perde du poids tout de suite attention à ce que je mange, faut que je fasse de l'exercice tout de suite et ben c'est hyper violent et donc en fait juste pour résumer quelque chose qui devrait être beau et célébré et ben on le détruit complètement et ça devient difficile alors que c'est déjà des challenges qui vont avec mais toute cette beauté de la femme est perdu donc toute cette pression qu'on se met et ce jugement alors que le corps quand on travaille avec et bien il se remet petit à petit en marche et de se retirer la pression fait que chaque jour on vit on profite de sa grossesse c'est

  • Speaker #0

    ça on profite vraiment de ces moments qui sont uniques qui ne reviendront jamais et c'est vrai que ce que tu dis c'est vrai et c'est terrible parce que tu te dis toutes ces injonctions qu'on nous a imposées nous volent des moments de vie. Et ça, c'est terrible. C'est vraiment terrible. Donc, c'est pour ça que je suis vraiment trop contente de t'avoir aujourd'hui parce que toutes les mamans qui nous écoutent, qui sont enceintes, écoutez vraiment jusqu'au bout cet épisode parce que tu vas nous partager un petit peu tous les secrets pour transformer ce message et comment on peut peut-être mieux se parler au quotidien de manière plus bienveillante. C'est quelque chose que... Les femmes enceintes rencontrent les jeunes mamans, mais aussi les femmes actives, les mamans un petit peu plus âgées, comme moi, comme toi. La vieillesse aussi passe par là, donc le corps est en constante transformation toute la vie. Donc c'est toujours un travail constant, un travail de tous les jours. Et là, on est au mois de juin, cet épisode sort, l'été arrive, les maillots de bain, les petites tenues, tout ça. Et c'est vrai que c'est aussi une épreuve pour certaines femmes. qui ont du coup ce discours négatif et ça peut vraiment impacter leur été, leurs vacances avec leur famille, leur voler aussi ces moments précieux, familiaux, parce qu'elles ont en fait leur esprit qui sont focus sur leur apparence, sur tout ce qui ne va pas et du coup, elles ont oublié de profiter vraiment pleinement de tous ces moments en famille. Qu'est-ce que tu peux leur dire aujourd'hui pour les aider à vivre au mieux les deux prochains mois qui arrivent ?

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs choses. Il faut comprendre que tous les mots et les images concrètes, donc l'image du tout le monde va me remarquer, il va falloir que je me cache, je ne vais jamais avoir la forme de corps que je voulais rentrer dans cette taille de bikini on est déjà en train de projeter. Donc en fait, l'esprit nous prend littéralement. Et ça a été prouvé scientifiquement, c'est pas du tout ouh ouh c'est pas du tout… une espèce de chose superficielle que je raconte, notre esprit, vraiment, quand on choisit les mots et certains mots et qu'on se projette dans le futur, si on se voit avoir du mal et se trouver moche à la plage, il y a 95% de chances qu'on va se trouver moche et pas bien à la plage. On est déjà en train, c'est un peu comme une prophétie qu'on est déjà en train d'aligner. Donc, une chose qui est importante à faire et je sais que c'est dur au début. Mais il faut vraiment comprendre que quand on fait les choses par répétition, l'esprit apprend par répétition. Il n'y a rien qu'on ait fait dans la vie qu'on n'ait pas appris par répétition. même votre petit enfant vous lui apprenez à se laver les dents il n'est jamais né en sachant comment on allait se laver les dents pareil quand on marche un instrument un cours de sport quand vous étudiez des choses tout est par répétition donc l'idée c'est vraiment de se dire on commence petit à petit on fait des petites choses tous les jours mais l'image que moi j'ai dans ma tête c'est je vais profiter de la plage alors allons-y imaginons ouais c'est un travail de visualisation de visualisation on imagine on est à la plage Il fait beau, on regarde le ciel, on touche le sable. Alors oui, avec des petits bébés, des toddlers, on n'a pas beaucoup de temps, mais on prend ce temps. Ah, je suis en vacances. Ah, c'est beau. Ah, j'ai de la chance. Ah, c'est génial. On va dans l'eau, on sent l'eau. On passe le bébé au papa, à un membre de la famille, à une amie. Je vais passer dix minutes dans la mer toute seule. On sent l'eau sur soi. On se concentre sur des sensations qu'on oublie. son sensation d'une touchée, des odeurs, de sentir le soleil sur son visage. Et on s'imagine dans les conversations, toi et moi on en a beaucoup parlé, dans ces conversations où on s'imagine vibrante, belle, lumineuse. Et on s'imagine que peut-être qu'on n'est pas encore hyper super mince, on a notre petit pareo, ou même on est en maillot et on s'exprime, et on passe du bon temps et on rigole. Donc ça c'est partie visualisation. Ou je vais à un mariage, je vais mettre une robe. où je vais être à l'aise. Je ne vais pas essayer de me coincer dans un truc qui va me rappeler toutes les deux secondes que je suis percée à la taille et que... C'est vraiment d'être pratique et de visualiser le moment. Je vais passer un bon moment au mariage. je vais mettre une robe qui est jolie, mais moi j'ai envie de profiter du mariage, j'ai envie d'être en contact avec les autres, j'ai envie de passer un bon moment, et je mangerai ce que j'ai envie de manger au mariage, parce que c'est un moment spécial de mon ami ou de famille. Tu vois, c'est tous ces trucs-là, de commencer à changer ces images, parce que ce qui se passe, c'est qu'on rassure l'esprit. L'esprit est là pour nous sauver la vie, c'est vraiment son seul but, donc ce n'est pas ce qui est bien ou pas bien pour nous. Il va juste réagir à nos réactions. Oh là là, c'est la panique, du coup on va paniquer. Oh, tu penses que tu vas être grosse ? Un mot qui est vraiment horrible. Que tu vas être grosse ? Eh bien, on va manger plus pour bien confirmer que tu as raison, on va être gros. et tu vois comment ça devient vicieux dans la façon dont on s'auto-programme en fait c'est vraiment ça que je voudrais une des choses que je voudrais que les gens que les femmes qui écoutent repartent c'est un de on est belle de l'intérieur on crée des choses belles et on se parle positivement mais aussi de je me projette je me projette dans un moment de plaisir et oui l'année prochaine je me projette encore plus légère et encore plus allégée peut-être mes petits abdos commencent à montrer mais vraiment avec douceur c'est vraiment vraiment le plus important ouais et ce qui revient souvent tu vois donc il y a ce discours négatif qu'on peut avoir envers nous mais il y a aussi cette

  • Speaker #0

    sensibilité qu'on a au regard des autres, au jugement quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer d'être moins sensible à ce regard des autres alors il y a plusieurs choses juste pour finir sur le point d'avant

  • Speaker #1

    Je vais juste donner quelques petits exemples pour que vraiment ce soit intégré. Par exemple, de toute façon, je suis grosse. De toute façon, je n'ai jamais eu la gêne d'être mince ou le chromosome pour être mince. Je suis moche, je suis un gros tas.

  • Speaker #0

    Oui, des mots horribles comme ça, c'est terrible. Franchement, quand tu les dis, tu te dis, mais c'est terrible en fait de se parler.

  • Speaker #1

    Exactement, je suis immonde, je suis un art d'un monstre. Alors arrêtez-vous et dites-vous, est-ce que je dirais ça à quelqu'un que j'aime ? Est-ce que je dirais ça à mon enfant ? Il faut vraiment comprendre, et c'est pour ça que le travail il est plus interne que externe au début. On dit toujours 80% l'esprit, 20% les actions. Et c'est vrai, on dit toujours non je vais faire, je vais faire, je vais faire, je vais suivre tous les trucs qu'on me dit de faire. Mais en fait ça commence dans la tête. La critique on la reçoit quand on ne se sent pas assez. pas assez ou qu'on a l'impression de ne pas appartenir. Moi, je ne fais pas partie de ce club des belles mamans qui sont toutes, je ne sais pas, l'image que vous avez, qu'elles vous aspirent maintenant. Eh bien, je n'appartiens pas à ce groupe-là. Et donc ça, ça renforce la critique. Je sais que je vais te donner plein d'autres trucs, d'autres conseils dans l'autre sens, mais je veux vraiment que vous compreniez que si vous voulez vraiment changer ça, c'est de travailler sur soi-même, c'est de travailler sur cet amour de soi et sur cette confiance en soi. Parce que là déjà, on retire 70% de l'impact des autres. En fait, on s'en fout. En fait, on s'en fout royalement, sans utiliser d'autres mots. On n'en a vraiment rien à faire. Ça devient un truc, mais genre, c'est ton opinion en fait. Rien à faire. Je ne sais même pas. Ça glisse, en fait. là aujourd'hui quand on n'a pas travaillé encore sur soi-même ou qu'on est dans le processus de travailler sur soi-même les choses que je recommande sont les suivantes c'est déjà on ne s'entoure pas des gens qui sont obsédés, on ne parle que du poids c'est quoi ta dernière recette qui a que de 150 calories et toi tu as perdu combien et toi, l'obsession de la calorie, l'obsession des j'ai des clientes qui prennent des laxatives et je ne viens pas du tout de critiquer mes filles prennent des laxatifs parce que leurs copines prennent des laxatifs pour perdre du poids, mais ça vous détruit l'estomac complètement. En plus, tu vois, par exemple, si tu fais des choses comme ça, en fait, tu es sur les toilettes, c'est une association d'idées, mais qui est horrible, en fait, qui n'aide pas du tout le jour à l'heure. Mais on part dans ces trucs, et toi, tu essaies quoi ? Et ça devient une obsession. On veut avoir des gens qui pensent à ce qui est important dans la vie, en fait. c'est pas la seule conversation oui on peut la voir par voix mais c'est pas la seule conversation et vous allez me dire bah oui mais toutes mes copines quasiment elles parlent toutes de ça bah ouais bah va peut-être falloir se trouver d'autres copines alors on peut les voir de temps en temps mais on les voit moins et on commence à écouter des podcasts à suivre des profils sur Instagram qui sont plus inspirants de gens qui sont vrais de gens qui parlent des vraies choses des gens qui sont plus connectés spirituellement et émotionnellement à être une femme au lieu de ça La deuxième chose, c'est de mettre des limites. Panique, on a peur de dire machin. Je ne dis pas de remballer les autres, même s'il y aura peut-être un moment où c'est nécessaire parce qu'on n'est pas entendu. Mais vraiment de dire Bon ben merci, je préférerais que ce soit pas quelque chose sur lequel tu me fasses des commentaires. Oh mais tu vois, tu prends ça tout personnellement. On connaît le genre de réponse, le style de réponse. Et c'est là Non, j'apprécierais. Quand tu mentionnes ce genre de choses, moi je vais faire une coupure ou je vais faire quelque chose d'autre. C'est un peu comme quand on s'engueule avec quelqu'un. On est tellement dans l'émotion, si quelqu'un nous parle hyper mal, ça ne fait qu'envenimer les choses. Une fois qu'on va se poser, on va prendre un moment, moi je vais partir là, je vais faire un break, puis on va en reparler plus tard. C'est la même chose sur ses limites. On arrête les gens. Moi j'ai une cliente qui m'a dit, ma mère m'a dit qu'il ne fallait pas que je dorme sur le côté parce que j'ai du poids et ça fait un pli au milieu de la poitrine. Non mais maman c'est gentil, je sais que c'est bienveillant de ta part. mais ce n'est pas un sujet avec lequel j'ai envie de parler, ou j'ai... moi j'aime mon corps. Et quand on arrive à un moment où on dit, moi j'aime mon corps comme il est, je suis dans mon processus à moi. donc j'aimerais bien qu'on me laisse dans mon processus à moi et célébrer les autres femmes ah t'es belle aujourd'hui bah ouais elle a peut-être pas perdu tous ses kilos mais c'est pas comme ça qu'on la définit parce que je voudrais vraiment rappeler qu'on rayonne de l'intérieur les gens ils sont pas attirés au bout du compte oui alors il y a ce truc d'esthétique d'être attiré par des femmes d'un certain type mais au bout du corps les gens qui ont de la valeur et dont on a vraiment besoin de s'entourer ils sont attirés par notre personnalité et si notre personnalité et notre joie de vivre elle est complètement oppressée par ses dialogues internes et ses obsessions, nous, on ne rayonne plus. On a notre personnalité, elle ne sort plus, elle est étouffée. Donc, c'est vraiment nettoyer aussi les magazines, les trucs d'acheter des magazines, de suivre des... de suivre des gens qui ne sont pas spirituellement connectés, qui ne comprennent pas que ça ne fait qu'accentuer le malaise.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont présents partout. Et ça, il faut faire très attention. Là, tu parlais de la presse, mais je trouve qu'Instagram, pour citer ce réseau social-là sur lequel je suis, je pense qu'il faut faire aussi très attention à ce que tu consommes au quotidien. Parce qu'on suit plein de profils avec des nanas super belles, super canons, qui se sapent bien. une jeune maman qui vient d'accoucher, qui a perdu tous ses kilos de grossesse et qui rayonne, en tout cas, sur Instagram. Et en fait, ça peut créer des sensibles d'infériorité, de comparaison. Et tout ça, c'est toxique. Et moi, je sais que je suis cette règle parce que ça fait vraiment très longtemps que je suis sur Instagram. Je suis passée par des hauts, des bas sur Instagram. Je suis comme tout le monde. Et en fait, moi, aujourd'hui, ce que je me dis, c'est que dès que je ressens un sentiment négatif ou un sentiment d'infériorité entre guillemets, où je commence à me poser des questions dont je n'ai même pas besoin de me poser en voyant le profil d'une autre nana. Je dis non, lui dit, ça sert à rien en fait, là tu es en train de t'embrouiller le cerveau, ça va te créer des trucs qu'il ne faudrait pas, donc du coup je décide soit de ne plus suivre ce compte-là qui me crée des sentiments négatifs, ou soit j'enlève les notifications, enfin bref, je décide de ce que je consomme. Et tout ce que je consomme qui me crée ces sentiments négatifs. c'est fini donc ça je pense que c'est super important de le faire et encore plus pendant la période postpartum ou quand t'as plein d'insécurité parce que ça l'aide mais vraiment en rien et puis oui c'est vraiment de trouver des comptes parce que maintenant il y en a des comptes où il y a de l'humour,

  • Speaker #1

    où il y a des réalités où il y a des jours hyper difficiles et je voudrais vraiment que là qu'on se rappelle d'une chose les femmes qui sont ces femmes que tu décris à soit disant parfaites. Et en plus, la perfection, c'est d'une autre histoire. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est les filles parfaites qui suivent les stéréotypes que la société, du coup, nous impose.

  • Speaker #1

    Et ces filles-là, il y a un taux de dépression dans tout ce qui est le monde de la mode qui est excessif et qui... Beaucoup de modèles, de femmes qui sont dans la mode sont hyper déprimées.

  • Speaker #0

    Mais vraiment hyper... et se détestent. Donc vous les voyez en maillot, vous vous dites ah ouais oh la la elles sont trop belles, mais beaucoup d'elles souffrent énormément. et c'est pas du tout de la critique c'est moi en rappelant une fois de plus qu'on traite mal la femme et qu'on se met des poids horribles, il y a même les femmes qui jugent les femmes minces, ah mais regarde elle est mince elle doit être malade, on arrête tout ça les filles, on arrête c'est des choses qu'on nous a passées mais on arrête la critique des autres et l'autocritique et la deuxième chose pour moi c'est beaucoup de stars, de belles stars comme Marilyn Monroe pas une star dans ce sens là mais Lady Di plein de femmes pour nous qui sont des symboles de beauté, pas nécessairement... super minces ou peu importe le style, un style différent, ont vachement mal vécu. Elles ne se sont jamais trouvées belles. Et c'est pour ça que je dis, il faut que ça commence de l'intérieur parce que le corps, il va suivre. Et c'est un truc qu'on n'a pas mentionné rapidement. Le corps, il va beaucoup mieux fonctionner avec vous quand il sait que vous n'êtes pas un en période de panique. Donc, en fait, sous menace constante. C'est là qu'on fait des mauvais choix et que l'esprit panique. Et le corps au niveau cellulaire de toute façon. quand on est plus calme, quand on s'aime, et bien tout commence à refonctionner plus facilement. Moi j'ai eu de la constipation pendant plein d'années, mais alors quand je dis plein d'années, 20-25 ans, et c'était que lié à de l'émotionnel. Une fois que j'ai fait, alors je ne dis pas que c'est la solution pour absolument tout le monde, mais c'est pour vous montrer combien on peut émotionnellement créer des problèmes physiques très forts. Et la perte de poids, c'est un mot qu'il faut qu'on perde, sans jouer avec les mots. Je veux perdre du poids. Perdre, le mot perdre panique l'esprit. Donc c'est, je vais laisser mes kilos flotter, je vais être plus légère. Vous trouvez quelque chose d'autre. Mais perdre, c'est comme tomber dans le sommeil. C'est deux mots qui paniquent l'esprit. Qui dit on est sous menace ? Qui dit je vais perdre du poids dit à l'esprit, il faut qu'on ait des rations en plus. Donc il va garder. il va store plus de choses parce que c'est la panique, parce qu'on va perdre, parce que si ça se trouve, on n'aura pas assez après. C'est hyper important de vraiment garder ce contexte en soi et de se dire que beaucoup de femmes qui ont le standard, elles sont encore en train de se critiquer. Elles sont encore... Non, en fait, il faut qu'on arrête. Il faut qu'on célèbre nos beautés et il faut arrêter ce jugement de pointer du doigt, de faire des remarques sur les autres femmes. on est un groupe de femmes, on devrait vraiment prendre soin l'une de l'autre. Et vraiment, je sais que c'est dur, mais quittez les groupes négatifs. Les gens qui sont que dans la critique, il y aura peut-être beaucoup moins de gens autour de vous, mais vous allez attirer d'autres gens dans votre vie. Mais arrêtez de vous mettre avec des gens qui ne font que critiquer les autres, parce que ça ne fait que renflouer ce sens de comparaison, et vous, ça vous donne la mauvaise habitude de commencer à critiquer. et alors là c'est le cirque négatif infernal on croit que ça fait du bien de, indirectement de critiquer les autres ou de mettre le regard sur les autres mais en fait c'est qu'on est mal nous donc il faut vraiment faire ce travail d'amour là pour nous

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai entendu déjà que quand on reçoit une critique, il faut se dire qu'en fait, c'est la personne qui te dit cette critique qui communique son insécurité.

  • Speaker #0

    Absolument. Les gens qui critiquent sont leurs plus gros critiques à l'intérieur. On ne pense pas comme ça, mais c'est vrai. Psychologiquement, ça a été prouvé. Les gens qui se critiquent sont leurs plus grandes critiques. Et tu sais, par exemple, aux enfants à l'école, quand ils se font martyriser par d'autres enfants, parce qu'il y a des enfants qui... Et c'est un cri, d'ailleurs, c'est un cri de ça ne va pas à la maison, il y a quelque chose qui ne va pas, aidez-moi, quand ça vient des enfants, ce n'est pas du tout prémédité, c'est qu'il y a quelque chose, c'est un appel, je vais avoir un peu de pouvoir sur un autre enfant parce que c'est l'horreur chez moi où il y a quelque chose qui se passe hyper mal. Donc c'est vraiment des cris qu'il faut regarder. Mais on apprend aux enfants, il y avait tout un programme d'ailleurs en Angleterre qui apprenait de comment est-ce qu'on réagit à l'enfant qui me terrorise à l'école. Il y a même une super jolie petite vidéo sur Instagram, mais la petite fille qui a ses cheveux, je ne sais pas où elle est d'Afrique, mais elle a ses petits cheveux trop beaux qui ont été mis dans plein de nattes, c'est que c'est hyper frisé, où tu as l'afro, etc. Et elle dit, je ne sais plus, William ou Steve à l'école, il m'a dit, mais c'est quoi cette coupe de cheveux ? Elle a 6 ans. Et elle lui dit, c'est ma coupe de cheveux, ma maman, elle me lave, elle dit, c'est trop moche. Et elle répond, bah merci mais moi je l'aime beaucoup et ils apprennent en fait à dire merci c'est ton opinion et en fait moi je pense ça ouais de mettre vraiment une distance entre la vie des autres ouais une barrière aussi et en fait quand cette barrière est communique c'est ça le truc avec les barrières c'est qu'il faut les répéter on n'a pas besoin de les justifier les autres n'ont pas besoin de les aimer votre maman votre copine si vous dites non mais là c'est quelque chose j'apprécierais que tu arrêtes de faire ces commentaires Ah, tu ne les arrêtes pas ? Ben moi, on se retrouvera à un moment où tu ne fais plus ces commentaires-là. Elle ne va pas nécessairement aimer, mais elle va apprendre que dorénavant, c'est quelque chose qu'on ne fait pas. Et donc, c'est ne pas dire aux autres qu'est-ce qu'ils doivent faire. Arrête de me parler comme ça. C'est moi, je vais prendre un moment où je ne vais pas boucler des cafés avec toi. Je ne vais pas te retrouver pour des cafés si c'est pour critiquer, machin, etc.

  • Speaker #1

    c'est le choix donc on dit à l'autre personne comment nous on réagit et ça c'est important dans toutes les limites qu'on pose dans sa vie ouais et alors quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer de développer notre confiance en nous et essayer d'atténuer cette petite voix intérieure et être beaucoup plus bienveillante envers nous au quotidien alors

  • Speaker #0

    deux choses l'interruption, je reviens toujours au langage cette voix intérieure elle devrait se transformer en la La femme qui vous supporte, la cheerleader, vraiment, c'est d'interrompre. On interrompt sa pensée. Donc, on n'est pas dans la critique de Oh là là, je viens de me dire tous ces trucs horribles. Et ça va devenir de plus en plus naturellement, c'est de se dire… Là, je ne prends pas un truc sur la beauté, par exemple, ou sur son corps, mais Oh, je suis trop stupide. Je viens de casser ça. Ah, mais ce n'est pas possible. Ou je ne sais pas, tu as oublié le sac de tes enfants pour le déjeuner. Ah non, mais ce n'est pas… Tu pourrais utiliser des mots beaucoup plus forts. Et là, c'est Ah non, c'est bon, j'ai oublié. Bon, demain, je ferai attention. Je mettrai le sac d'un endroit différemment. Ah, j'ai cassé ça. Bon, je savais que je n'aurais pas dû porter 15 000 trucs dans les bras en même temps. Ce n'est pas grave. La prochaine fois, je ferai ça. Et donc, c'est d'interrompre. je ne suis pas confiante, je n'ai pas confiance en moi, c'est je crois en moi, je suis tout à fait capable. Trouvez vos mots à vous. Vous n'avez pas besoin d'y croire au début à 100% parce que justement, c'est ce processus d'intégration. Mais interrompez la pensée. Dès le début, dès que vous commencez à le sortir, ou même si vous avez déjà dit 3, 4, 10, vous commencez. Et donc, ça va créer des neurones carrément dans votre esprit qui vont avec le temps. c'est plus rapide au niveau subconscient que conscient, mais avec le temps au niveau conscient, vous remettez ces nouveaux systèmes d'habits, on dit toujours d'habitude, 25 minutes, pardon, 25 minutes, 25 jours au moins, 21 à 25 jours pour créer des habitudes. On interrompt, on interrompt, on interrompt ce dialogue et ça va devenir de plus en plus naturellement. Et aussi, c'est pareil à la maison. Si votre enfance critique, elle Ma reine amour, oui, ça s'est mal passé, mais c'est quelque chose, tu n'y es pas encore arrivé, encore, on n'y est pas, encore, encore, c'est hyper important comme mot. c'est toujours de tourner de positif. Et la deuxième chose, c'est vraiment de célébrer. On célèbre ces petits wins. C'est le petit chose de la journée qu'on a réussi à faire qui est de mettre la machine à laver parce qu'on a à peine dormi et qu'en plus, on a recommencé à travailler. On n'a pas recommencé à travailler, mais on a toutes les tâches ménagères qui nous tombent dessus. Ah bah tiens, j'ai mis la machine à laver aujourd'hui. Bravo, Ludie. Bravo, Flora. OK, cool. Merci beaucoup, Flora. Ah bah tiens, aujourd'hui, ça s'est mieux passé avec le bébé, il a plus fluide. Ou tiens, aujourd'hui, j'ai fait mon cours studioté, mais bravo, trop cool. C'est vraiment de se célébrer. Et moi, je recommande de se réveiller, d'aller se coucher le soir et se dire qu'est-ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui. Et ça peut passer de quelque chose d'aussi petit, de je suis sortie, je me suis habillée un petit peu plus jolie parce que je l'ai senti ou je me suis acheté des fleurs. tiens, j'ai cartonné à une présentation aujourd'hui, même si j'étais hyper fatiguée, machin. Et le lendemain matin, de se dire pourquoi je suis heureuse, qu'est-ce que je reconnais être quelque chose de bien pour moi le matin. Mon mari est super, j'ai une super petite fille, ou ça peut être, j'ai un toit sur la tête, ou j'ai hyper bien mangé hier, ou je me suis fait les ongles. Peu importe, célébrer les petits moments, parce que ça shift tout ça, cette positivité, et donc d'être plus en confiance avec soi-même, c'est quand aussi on se dit des choses comme, je peux le faire, je suis capable, je peux le faire, répétition.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu conseilles aussi un travail d'écriture ? Est-ce qu'il y a plus de puissance quand on se pose et qu'on écrit, par exemple, dans un petit carnet des affirmations positives ? Ou est-ce qu'on peut rester juste sur un travail conversationnel interne, on va dire ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est une bonne question. Je dirais que le travail conversationnel, il faut l'avoir, il faut le faire. Parce qu'on n'a pas toujours un papier et un crayon avec soi. Et c'est quelque chose, c'est un mécanisme. Et vous le verrez, le plus vous le faites, le plus vous allez commencer à corriger les autres et vous direz... Et vous commencez à entendre les autres, vous dites, mais c'est pas possible, tous ces mots... hyper dures. Mais l'écriture, ça a beaucoup de bénéfices, surtout pour écrire ses pensées. D'écrire, par exemple, les choses qui marchent dans notre vie, de célébrer ces petits moments, de les écrire, c'est bien. On peut retourner un jour où on a moins la pêche de regarder. Et aussi, d'écrire ses sentiments, on fait énormément de bien. Oui, on peut les écrire, mais ce n'est pas l'école, en fait. tu vois, c'est pas genre je suis en train de faire mes lignes quand ça vient, écrire ses sentiments, avoir un journal le matin, se rappeler des choses positives dans notre vie, les buts qu'on extrait, super, canon mais cette autocorrection elle est perpétuelle, donc ça complémente c'est pas un sans l'autre c'est complémentaire

  • Speaker #1

    Ouais. Et qu'est-ce que tu pourrais recommander aux jeunes femmes qui, donc, sont jeunes mamans, elles n'ont pas forcément beaucoup de temps à s'accorder au quotidien, comment elles pourraient commencer leur journée d'un bon pas, positivement, en se disant Allez, ok, go, cette journée-là, c'est une journée où j'essaie vraiment un maximum de limiter mes pensées négatives. qu'est-ce que tu peux recommander comme petite morning routine, on va dire, mais vraiment super rapide, tu vois, qui est inclue dans le quotidien chargé d'une jeune maman ?

  • Speaker #0

    Oui, on en parlait beaucoup toutes les deux, de l'importance de la routine matinale, qu'on soit maman ou pas d'ailleurs. Mais c'est vrai que quand on n'a pas beaucoup de temps, que le bébé a des heures hyper irrégulières, ce n'est pas toujours facile, mais c'est d'essayer de trouver, allez, si ce n'est que trois minutes, c'est que trois minutes, mais de se réveiller un peu plus tôt le matin, aussi de délé... décharger sur les autres. Il y a ce truc de la femme de Truva, Mon chéri, bébé, voilà, moi je vais faire mon… C'est vraiment d'arrêter de vouloir tout faire tout le temps. Parce que ça aussi, on ne peut pas tout faire tout le temps, on ne peut pas être parfaite. Et du coup, ça c'est un autre truc qu'on se met dans la tête, c'est qu'il est tout le temps en train de nous déprimer. Mais pour revenir au matin… Il y a plusieurs choses qu'on peut faire. Ça peut être de se mettre une petite bougie avec sa tasse de thé le matin et de s'asseoir, juste de s'asseoir avec soi-même. Personne ne nous demande rien, on a un moment à soi. Faire ça avec un livre ou deux. Et même si le livre, on lit trois lignes, ça n'a aucune importance. De bouger le matin, ça fait du bien. On relâche beaucoup d'émotions qui ont été installées pendant la nuit. Et alors, oui... Le petit 10 minutes du studio Témé, allez-y, mais si un matin vous ne pouvez pas, eh bien d'être en pyjama, en appuyant sur la bouilloire et de faire 10 squats ou n'importe quel exercice d'étirement même. J'ai un client, ça fait... Maintenant deux ans que lui tout ce qu'il fait, tout ce qu'il fait pas de façon réductive mais de positif, il fait ses étirements le matin parce que lui il aime bien faire son café d'une certaine manière dans son pyjama. Ben n'empêche que ça fait deux ans qu'il le fait maintenant. Parce que c'est quatre minutes le matin et que ça lui fait du bien. Donc le mouvement aussi est bien même si c'est juste de vous étirer, de bouger, de sentir votre corps, de sortir dix minutes, marcher. marcher, toutes ces choses de mouvement, d'écouter une petite méditation. Mais trouvez quelque chose qui est faisable. Ne vous mettez pas ces listes de Ah, j'ai vu ça sur Instagram Commencez petit, et comme ça, vous pouvez quasiment le faire tous les jours. Et la fois où vous ratez, c'est pas grave. Demain, je vais le faire. et vous allez voir ça va vous ancrer mais vraiment vous ancrer j'ai une cliente qui est maman d'un petit enfant d'un petit garçon d'un an, on en parlait justement cette semaine et elle me disait j'ai du mal avec la routine le matin parce que un enfant qui dort avec elle dans le lit pas de support le matin parce que son mari voyage beaucoup et du coup on a créé ce petit îlot de paix jusqu'à ce que quand elle rentre du dépôt ou quand le bébé, celui qui a 3 ans est à l'école, on vient de le déposer, le bébé fait son dort, et là, on se fait ce moment-là. Mais c'est essayer d'entrer à un moment précis, de pas dire, tiens, je vais le décaler toute la journée. Et aussi, dans cette routine du matin, qui peut beaucoup aider, c'est quoi mes 3 objectifs de la journée ? 3, 15. Et si on en fait 2, c'est cool. Et on sait y être, ça. Juste avant que... Parce que je vois que le temps passe, mais quelque chose de très important. qui a vraiment résonné avec tellement de mes clients, c'est de se dire, il faut que je crée avant que je consomme. et de créer un moment pour soi. Ça veut dire qu'on n'a pas l'impression qu'on nous prend tout, qu'on est tellement connecté au monde qu'en fait, c'est de l'intrusion. C'est d'avoir ce moment où on crée un moment pour soi. Donc ça veut dire, s'il vous plaît, ne sautez pas sur votre téléphone, il est sur Airplane Mode et les 10-15 premières minutes du matin, alors après le jour où vous pouvez accroître ce chiffre, allez-y, mais vraiment... c'est pas le téléphone en premier downloadez les musiques si vous voulez écouter de la musique downloadez vos méditations c'est Airplane Mode, on va pas consommer avant de se donner un moment à soi et ça Ludivine on a beaucoup parlé tu l'as remis en place dans ta vie et peut-être peux-tu en dire quelques mots sur toi, combien ça t'aide énormément d'avoir une routine le matin comme ça ouais,

  • Speaker #1

    complètement C'est vrai que moi, j'ai eu cette fâcheuse tendance pendant longtemps de me réveiller et tout de suite d'être connectée tout de suite à mon travail, aller checker mes mails. aller chercher des choses qui viennent de l'extérieur avant de penser à moi, de me connecter à moi. Et de par notre travail et plein de petits ajustements, j'ai réussi à changer ces habitudes. Il y a eu énormément de bénéfices. Je me sentais moins stressée. Je vivais ma journée vraiment sur une autre dynamique. Et ça également, on a fait un travail, on a travaillé toutes les deux, comme je l'ai expliqué en introduction. mais c'est vrai que ça a réglé, ou en tout cas, ça a atténué beaucoup d'insécurité, de stress dans ma vie. Et il y a quelques mois, j'ai arrêté ces bonnes petites habitudes. Je suis retournée un petit peu, tu vois, dans la dark side. Et en fait, ces insécurités sont revenues petit à petit parce que je ne prenais plus ce temps pour moi, qui n'était pas énorme. C'était juste 10 minutes, un quart d'heure, mais ce petit temps calme que j'avais l'habitude de m'accorder le matin, je ne le faisais plus. Et toutes ces insécurités sont revenues petit à petit. Et c'est là où j'ai rappelé. Flora, au secours ! Au secours, il y a un problème là. Et en fait, on n'a pas fait des choses extraordinaires, il n'y a pas eu un gros travail, c'est juste en fait la remise en place de ces bonnes petites habitudes qui au bout de deux, trois jours, en fait, je suis redevenue comme je voulais être. Et ces insécurités se sont atténuées petit à petit. Donc, comme tu dis, c'est vraiment des... Petit détail juste à incorporer dans sa vie, il faut prendre le temps. Ce n'est pas énorme comme temps, mais c'est tellement puissant pour après pouvoir vivre sa journée d'une manière différente et être aussi différente auprès de sa famille. Parce que quand on s'accorde ce temps pour soi, ça je le répète souvent sur le podcast, quand on s'accorde ce temps pour soi, ça transforme nos relations avec les autres. Premièrement avec notre famille, nos enfants, on est plus cool, on est moins stressé, on est plus agréable. avec notre conjoint, conjointe, c'est pareil. Donc, c'est vraiment puissant.

  • Speaker #0

    Et vraiment, tu sais, quand tu sais, il n'y a pas eu, on a fait, ce n'était pas une énorme révélation, mais c'est de pouvoir toujours se rappeler de se réutiliser ces outils. j'appelle ça une boîte à outils. Mais comme tu avais fait beaucoup de travail avec toi en profondeur avant, c'est reparti tout de suite. Pour moi, c'est un revenu. C'est genre, tu as oublié ce que tu savais déjà, mais si tu faisais en sécurité du passé, tu ne serais pas elles avaient été adressées, mais là, tu remets dans ton esprit dans un état de panique, tu vois. Et quelque chose que je voudrais rajouter, il y a des choses hyper simples que vous pouvez faire. Je vais prendre une douche, parce que je sais que c'est un des soucis avec les mamans, genre je ne me suis même pas lavé encore. Je vais prendre une douche et je vais mettre le temps de mettre la crème sur mon corps. Et je mets cette crème, mais genre je ne me le mets pas, ce n'est pas du plâtre qu'on se met sur le corps. Non, parce qu'on le fait beaucoup. C'est de se dire merci, merci d'être là, je t'aime, on va y arriver ensemble. on va faire un peu plus de sport, on va faire attention, je t'aime.

  • Speaker #1

    Ouais, se toucher avec bienveillance, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vraiment d'avoir cette douceur avec soi-même et déléguer. Tellement de mamans ne délèguent pas. J'ai littéralement passé mercredi, j'ai eu une session mercredi, à demander à ma cliente de me faire la journée. On me dit, non, je peux, il n'y a rien d'autre que je puisse déléguer. Ouais, d'accord. Déjà, quatre, cinq trucs qu'on a trouvé qu'elle pouvait déléguer. Déléguer ? Oui, mais mon mari fait... Non. Non, tout le monde est responsable, la grand-mère. Et je sais que c'est dur quand on est maman toute seule. Donc, pour toutes les mamans qui élèvent un enfant toute seule, je sais que c'est hyper difficile, mais soyez créatrices. Il y a des mamans qui retirent tout trop d'objets dans leur maison pour nettoyer la maison plus facilement. Il y a toujours une façon facile et soyez gentilles avec vous. Vous ne pouvez pas tout faire. On ne peut pas tout faire. C'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Pour prendre mon exemple personnel, par exemple au niveau de la délégation, le matin, on prépare les lunchbox de nos filles du coup. Et c'est vrai que moi, c'est quelque chose que j'ai pris l'habitude de faire tous les matins. Je me lève beaucoup plus tôt que mon mari pour préparer les lunchbox. Et puis ensuite, les filles se lèvent et puis il y a le petit déj et tout. Enfin, la routine du matin, c'est souvent le rush. Et moi, je ressortais après avoir déposé les filles à l'école ou quand mon mari partait à l'école pour les déposer, j'étais déjà vidée quoi. Et j'avais cette petite rancœur envers mon mari en me disant Mais pourquoi c'est moi qui me prends tout le stress le matin ? Comme ça, lui, il a l'air de vivre très bien le truc. Pourquoi c'est moi qui me le prends ? Et donc, je lui en ai parlé. Je lui ai dit Tu sais, des fois, j'aimerais bien qu'on fasse chacun son tour pour la lunchbox, par exemple. Et en fait, je lui ai juste dit. Il m'a dit Bah ouais, carrément. Mais il n'avait pas proposé parce qu'il voyait que j'irais le truc, que ça roulait bien, tout ça, tout ça. Et en fait, à l'heure d'aujourd'hui, c'est lui qui fait tous les matins les lunchbox. C'est la nouvelle routine, juste parce qu'en fait, je lui ai dit. Mais les mecs aussi, ils sont un peu comme ça. C'est que si tu ne leur dis pas, ils ne vont pas non plus deviner ce qu'il y a dans ta tête. Et forcément, ils ne peuvent pas forcément aussi savoir comment tu vis les choses. Donc en fait, il suffit juste aussi de parler à son conjoint, à sa conjointe, et leur dire, voilà, là, franchement, ce serait bien que tu mettes sur ça.

  • Speaker #0

    et voilà quoi c'est tout et en fait les choses peuvent très facilement changer les dynamiques peuvent très facilement changer et c'est un super exemple et d'ailleurs j'écoutais un podcast hier soir c'est marrant juste avant mais je ne savais pas que c'était quelque chose que vous alliez mentionner dans le podcast mais aussi quand vous faites les choses d'une certaine façon parce que vous avez trouvé votre système si vous ne partagez pas votre système avec votre conjoint c'est pas la peine de lui en vouloir parce que en fait les gens sautent on se retire de la dynamique si vous êtes dans la critique mais non mais c'est comme si vous n'avez pas expliqué votre système un déjà et deux si vous allez laisser faire l'autre personne va pas l'accepter qu'ils n'ont pas à le faire nécessairement exactement comme vous et accepter que c'est comme ça ça va être pareil avec votre enfant vous aimeriez bien qu'il fasse quelque chose comme bah non mais en fait c'est un être humain et donc il va aussi faire ses choix à lui il va faire c'est donc c'est vraiment de d'arrêter de vouloir tout contrôler Et je pense que là, ce que j'espère vraiment que vous repartez avec ce podcast, c'est de vous dire, en fait, le sujet, ce n'est pas... comment est-ce que, c'est quoi les trois méthodes pour que mon corps soit fixé, on n'est pas des machines, c'est tout un état d'esprit, c'est des choix, c'est des choix de mots, c'est des choix, c'est de reconnaître quand on a besoin d'aide, c'est de demander les choses, c'est de s'auto-corriger, c'est de se reprogrammer de façon positive, c'est de mettre des limites avec les autres. C'est vraiment, j'espère vraiment que vous repartez avec tout ça en écoutant aujourd'hui parce que la vérité c'est que ça marche que comme ça.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    c'est un travail qui part de nous en fait exactement vous êtes au centre vous n'êtes pas en dehors c'est pas vous après tout le monde c'est vous êtes au centre et vous gérez le mieux et il y a des jours où c'est bien il y a des jours où c'est moins facile et à chaque fois on ne s'autocritique pas c'était juste une journée un peu difficile

  • Speaker #1

    ouais et alors Flora pour finir j'aimerais bien que tu nous expliques un petit peu ton travail toute cette méthode en fait parce qu'au final on parle de quelque chose sans vraiment avoir posé les mots sur cette formule magique parce que clairement c'est magique pour l'avoir expérimenté est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu du coup ce que tu fais quel est ton travail comment on peut te contacter si on a envie d'avoir un travail un petit peu plus approfondi avec toi Ce serait super en cinq minutes pour qu'on essaie de faire un podcast qui ne soit pas trop trop long.

  • Speaker #0

    Non, évidemment, en quelques mots. Donc, je travaille, alors au niveau des mots, je suis qualifiée dans quelque chose qui s'appelle la thérapie de transformation rapide. En anglais, c'est Rapid Transformational Therapy. Donc, quand vous le recherchez, c'est RTT, RTT. en anglais, est une des méthodes que j'utilise. Et c'est vrai qu'il y a une partie qui est hypnose à l'intérieur et pour moi, l'hypnose, c'est plus un outil d'accompagnement que la solution en elle-même. Cette méthode, c'est une des méthodes principales que j'utilise. J'ai vraiment créé, moi, mon propre système qui marche très bien et qui mélange plusieurs techniques. Mais la technique principale est vraiment de travailler avec votre subconscience. C'est là où toutes vos croyances dont on a parlé plus tôt dans le podcast sont... sont logées, elles sont ancrées là, tous vos souvenirs, tous vos traumatismes, toute votre belle mémoire, tout ce que vous appriez là et on va vraiment essayer de comprendre pourquoi je ne suis pas confiante en moi, pourquoi je déteste mon corps, pourquoi je ne suis pas heureuse dans mon couple, bon bref, peu importe la question et vraiment, en quelques heures, on arrive à trouver le pourquoi et le comment, quel croyant vous avez créé, pourquoi vous l'avez créé, pourquoi vous avez créé ce mode, ce mécanisme de pensée parce qu'à un moment, c'était pour vous aider ou pour vous punir ou on ne sait pas trop. découvre ça. Et la deuxième partie, c'est vraiment la reprogrammation, c'est-à-dire la neurolinguistique et de vraiment travailler avec cette idée de répétition de langage positif. Et comme l'essai lui dit, vous avez un enregistrement que je vous donne qui est personnalisé pour vous, vous écoutez pendant au moins 25 jours au début et on fait le point après et on refait des sessions de subconscience sur d'autres aspects. Mais on voit vraiment des changements sous quatre. cinq semaines, c'est incroyable. Oui. Ça peut être accumulatif, j'ai des gens, c'est en quelques jours, la majorité d'entre nous, ça prend ces quelques semaines, mais quand on pense qu'on a traîné ça toute notre vie, en quatre mois, on fait un travail extraordinaire, que quelques heures par mois en plus, donc ce n'est pas quelque chose qui demande beaucoup et après, j'allie beaucoup de coaching, mais pas le coaching qui traditionnel, le coaching pratique avec des vrais outils, avec des vraies discussions de comment est-ce que moi j'adapte ça à ma vie, pas des longues discussions pour essayer de trouver la solution tout seul, c'est vraiment un truc complémentaire où j'apprends à ce qu'on s'auto-régule, on régule les émotions, on régule nos pensées, mais aussi avec plein de petits outils qui sont des vrais outils, qui sont pratiques, qu'on peut vraiment utiliser, pas des choses où on se dit, oh là là, il faut que j'ai besoin de 15 000 ans pour, enfin, plein d'heures. essayer de faire ça. Donc, je travaille vraiment au niveau émotionnel, au niveau de la pensée, au niveau de la reprogrammation et après d'équiper vraiment les femmes et les hommes avec des boîtes à outils pour qu'ils arrivent à s'auto-gérer, à s'auto-réguler dans la vie de tous les jours. Et vraiment, je l'ai vécu, tu l'as vécu. C'est une formule incroyable,

  • Speaker #1

    puissante.

  • Speaker #0

    Pour me contacter, j'imagine qu'il y aura les détails sans doute.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais tout mettre sous l'épisode.

  • Speaker #0

    Et vous verrez mon site Flora Castillon, qui est mon nom. Il y a un WhatsApp, donc vous pouvez directement m'envoyer un petit DM. Alors, il est en anglais, donc pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, vous pouvez aller sur WhatsApp, vous pouvez me poser plein de questions, parce que je sais que les sites se traduisent, s'auto-traduisent de toute façon maintenant avec Google. et je suis aussi sur Instagram Flora le petit tiré en bas je sais pas comment on dit underscore en français yourmindsetgirl et tout ça ce sera dans les détails mais envoyez-moi un petit message et j'offre une heure d'appel consultation gratuite où on parle vraiment des sujets qui vous touchent, que vous avez envie de régler comment est-ce que vous avez envie de changer et je vous suggère merci un programme personnalisé à la fin de cet appel et après c'est à vous de décider si c'est quelque chose que vous voulez faire.

  • Speaker #1

    super écoute un grand merci Flora pour tous tes bons conseils c'était un épisode passionnant je suis sûre qu'il aidera beaucoup de nos auditrices je le redis du coup je mettrai toutes les infos dans la description du podcast si vous voulez contacter Flora vous retrouvez du coup un audio dans le programme rayonner cet été comme je vous l'ai dit en introduction pour vous aider à vous reconnecter à votre corps et à avoir ce discours bienveillant envers votre corps. Merci beaucoup, Flora, encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, justement, quand vous écoutez l'audio, si vous avez des questions, vous pouvez aller sur mon WhatsApp que vous trouverez sur le site Internet ou vous pouvez m'envoyer un message sur Instagram si vous avez des questions à ce sujet-là. N'hésitez pas, même si c'est juste comment je l'utilise ou je ne suis pas sûre ou des questions, n'hésitez pas à me les poser.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Flora. À bientôt. Salut.

  • Speaker #0

    Bye-bye. Merci.

Description

L'amour de soi, se regarder avec amour et se parler positivement ! Notion bien difficile à acquérir pour beaucoup d'entre nous, malheureusement. Et encore plus durant la maternité, durant laquelle notre corps change énormément.


Saviez-vous que dans les 2 heures après le réveil, les femmes se sont, en moyenne, déjà critiquées 9 fois ?


Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir d'accueillir Flora Castillon, coach Mindset, qui nous partage son expérience personnelle, mais également beaucoup d'astuces, de mécanismes et d'ajustements à apporter pour changer son discours intérieur et ainsi, enfin, s'apprécier et s'accepter à sa juste valeur.


Nous espérons que cet épisode vous aidera à changer votre perspective et à aimer davantage votre corps avec bienveillance et gratitude.


Si vous souhaitez aller découvrir le travail de Flora ou ou la contacter, RDV sur: 

  • Son Insta @flora_yourmindsetgirl

  • Son Site Internet ICI

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les filles, je suis ravie de vous retrouver dans ce nouvel épisode de podcast sur Mamaboost. Pour celles qui ne me connaissent pas, je suis Ludivine, je suis coach sportif pour femmes, spécialisée en fitness pré-et post-natale. Je suis maman de deux petites filles et je suis également la fondatrice de Studio Témé, qui est un studio de fitness en ligne qui accompagne les femmes à être en forme et se sentir bien dans leur corps à toutes les étapes de leur maternité, donc pendant la grossesse, en postpartum et puis dans leur vie de maman active. Aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir à mon micro Flora Castillon, qui est hypnothérapeute. Alors Flora, ça a été en fait mon hypnothérapeute il y a quelques mois, et aujourd'hui je travaille encore de temps en temps avec elle quand j'en ai besoin, qui m'a aidée à chasser en fait plein de croyances limitantes que j'ai pu avoir, et qui m'a permis d'avancer d'un point de vue personnel et professionnel. Son travail est vraiment très puissant. Aujourd'hui, c'est devenu une amie, et je suis vraiment ravie de l'accueillir aujourd'hui à mon micro pour... parler, discuter de notre relation qu'on a avec notre corps, cette relation qu'on entretient qui est malheureusement trop souvent négative. On a un discours souvent très dur envers nous-mêmes, envers notre physique, d'autant plus pendant la grossesse, le postpartum, durant lesquels notre corps se transforme énormément. Et du coup, Flora, dans cet épisode, va vous partager plein de bons conseils, va vous faire découvrir son approche. comment elle va vous permettre du coup d'avoir un regard différent sur votre corps, comment vous parler d'une manière différente et beaucoup plus positive. Vous allez voir, c'est un épisode qui est vraiment passionnant, écoutez-le jusqu'au bout. Et si jamais vous voulez en savoir plus sur le travail de Flora, je vous donnerai toutes les infos, vous avez tout en description. Mais vous avez également aussi une séance avec elle, qui est disponible dans notre tout dernier programme, qui s'appelle Rioner cet été qui est disponible sur Studio Témé. Si vous écoutez ce podcast en juin 2024, on fête les 4 ans de Studio Témé et pour l'occasion, il y a moins 20% sur tous les abonnements du studio. Donc n'hésitez pas à aller découvrir le studio, à profiter de ces moins 20% et également à profiter des 15 jours d'essai gratuits pour aller découvrir. La séance avec Flora, découvrir son travail, ce travail si puissant, vous allez voir en même pas 15 minutes, il y a déjà énormément de choses qui peuvent se débloquer dans votre tête. Et puis découvrir également ce programme Rayonner cet été, qui est un programme de un mois, avec trois séances de sport par semaine qui durent moins de 30 minutes, et vous sentir confiante dans votre corps lors des prochains mois. Petit rappel également en début d'épisode avant de vous laisser avec la conversation que j'ai eue avec Flora, n'hésitez pas à aller noter ce podcast, c'est un grand soutien pour moi, pour ce podcast. Vous allez sur votre plateforme d'écoute préférée, vous mettez un petit like, un petit pouce, un petit 5 étoiles, un petit commentaire, ce sera encore mieux. Merci d'avance pour votre soutien. Je vous laisse maintenant avec l'épisode du jour. Bonjour Flora, je suis ravie de t'accueillir dans cet épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler de la relation qu'on entretient avec son corps quand on est une femme, une relation qui malheureusement est souvent conflictuelle, et encore plus quand on devient maman, avec la grossesse, avec le postpartum, quand on voit des profondes transformations physiques. Toi, c'est quelque chose que tu as vécu personnellement depuis l'âge de 12 ans, et il t'a fallu de nombreuses années, 18 ans je crois, pour te regarder différemment. Est-ce que tu peux nous en dire plus un petit peu sur ton vécu et comment ça a quasiment changé du jour au lendemain pour toi ?

  • Speaker #1

    Alors oui, ça a été une expérience facile et un plaisir d'être avec toi aujourd'hui pour parler de ce sujet qui plombe et qui mine beaucoup de femmes et qui nous empêche de vivre avec plus de légèreté, avec plus de joie dans le cœur. Donc moi oui, très petite, à l'âge de 12 ans sans aller dans les détails. de dynamique familiale et d'école. Si tu veux pointer du doigt quelque chose sur mon corps, qui était justement mon estomac la première fois. Alors, j'étais une petite fille en très bonne santé, très mimi, etc. Mais je me rappelle, c'est la première fois du pointage de doigt, de Oh, tiens, il faut que tu fasses des abdos, de très bien attentionner, mais tu rentres de l'école, tu fais les cassettes Cindy Crawford, parce qu'il faut être bien musclé. Je suis rentrée dans une dynamique très rapidement où... le sport c'était pour être belle il fallait faire attention à quoi on ressemble et moi de très jeune j'ai eu de la cellulite à l'âge de 12-13 ans je dirais mes stretch marks je me rappelle j'ai eu à 14 ans et j'essayais de voir dans les magazines c'est comment dire en français les marques qu'on a comme ça sur le corps les vergetures et je me disais en fait c'est que les femmes enceintes qui devraient les avoir donc je me suis vraiment il y a un dialogue qui est rentré Et vu que j'étais dans un monde où, même si c'était bien attentionné, on voulait vraiment m'encourager à être... belle et la peau ferme, etc. C'est devenu une obsession. Donc moi, je faisais des économies pour m'acheter de la crème anticellulite à 15 ans parce que je savais que ma maman en avait aussi et que j'espérais que tout allait partir. Je me comparais toujours à mes copines à la plage. Elles sont plus belles, leurs fesses sont plus remontées. Bref. Donc l'enfant qui était né épanoui, la petite fille qui faisait des bisous aux garçons en école primaire et qui était populaire est devenue une obsession. Et moi, quand je me suis retrouvée en classe d'hypocène, j'ai pris énormément de poids dû au stress des études, etc. Et donc, je me suis retrouvée en vacances et mes parents s'en... On gérait comme ils pouvaient gérer, mais vraiment, c'est devenu une obsession. J'avais pris du poids et qu'il fallait que ça parte tout de suite. Et qu'on sait très bien quand on est ado, de toute façon, ça fait yo-yo. C'est la période hyper ingrète. Et du coup, c'est devenu vraiment une obsession. C'était la nourriture, mais est-ce qu'elle a trop d'eau, enfin qu'elle est enflée à cause de l'eau, c'était vraiment une obsession. Et du coup, moi, j'ai commencé ma vie d'adulte avec ça. Et vraiment, je dirais, toute ma vingtaine, c'était constamment me regarder dans le miroir, constamment me critiquer, constamment être checkée. En plus, je n'aimais pas le sport parce que moi, ça avait été forcé, si tu veux, c'était associé et on en parlera un peu plus tard. Quand le sport est associé à je veux perdre du poids et je veux me muscler les fesses, en fait, ce n'est pas la motivation qui va faire qu'on y prend du plaisir et qu'on peut vraiment le faire pour nous-mêmes. On en parlera un peu plus tard. Et donc, on avance un peu. J'ai eu un ou deux copains qui m'ont aidé aussi à apprendre à me regarder dans un miroir toute nue, qui était pour moi un traumatisme toujours caché derrière la serviette. Donc, tout ça, c'était très compliqué. Je suis arrivée dans ma trentaine et j'ai commencé à être un peu plus légère avec ce que je mangeais en me disant, de toute manière, ces trucs, ils ne marchent pas. Les régimes, moi, je n'en peux plus. Je suis tombée dans des trucs excessifs. Tu sais, quand j'avais 22, enfin 20 ans, quand j'étudiais, de manger des caca à la pelle. parce que t'es tellement stressée t'es tellement pas bien émotionnellement mais en fait c'est l'horreur de manger comme ça tu vois et donc j'ai commencé à manger des petites portions mais ça n'empêchait pas que constamment je regardais à quoi je ressemble sur les photos checker cette cellulite constamment ma petite poche tu vois que mon copain trouvait adorable que moi j'étais là j'ai envie qu'on me l'arrache etc et donc comparaison permanente et donc moi le déclic pour moi a été justement quand j'ai fait une session de ce que moi j'applique et j'aide les gens à faire aujourd'hui. Une session très spécifique de thérapie qui travaille vraiment avec le subconscient. Et moi, je n'y étais pas allée pour dire je veux me sentir belle. J'y étais allée en me disant, je ne sais pas, je ne vis pas ma vie pleinement en fait. Je ne suis pas heureuse comme je devrais l'être et je sais qu'il y a plus dans la vie. Et donc, on a fait cette session et j'ai des croyances limitantes qui sont ressorties. Et ces deux croyances limitantes, dont une qui était vraiment liée justement à ce ressenti que j'avais, c'est que je ne suis pas assez. Je ne suis pas assez belle, je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez brillante, je ne suis pas assez bien parce que mon couple ne se passe pas bien. Et donc en fait, quand j'ai réalisé ça, j'ai détesté sur le moment parce qu'en me disant mais non, je suis intelligente, je sais que je suis assez mais tout ça, c'est ancré dans le subconscient qui est quand même 95% de notre esprit et qui commence à un âge très petit. C'est une croyance. principales sont formées entre l'âge de 3 et 8 ans. Après, on en crée d'autres, mais c'est vraiment la fondation et on grandit, on garde ses croyances en tant qu'adulte. Et en fait, vraiment, en quelques semaines, je dirais presque du jour au lendemain, mais en quelques semaines, je ne me suis plus regardée de la même façon dans le miroir. C'était un truc, mais incroyable. Alors que je venais de payer des frais d'anticellulisme, je ne sais pas quoi, entre le froid et le chaud, et le massage et le... c'était le costume où tu te dis pas l'intérêt bon bref j'avais tout essayé t'as tout essayé je regarde rien qui marche vraiment sur le long terme et bah je peux dire que vraiment 4 ans après aujourd'hui quand je suis fatiguée ou que d'ailleurs mon corps si je regarde à travers les années il n'a pas énormément changé et quand je me dis cette peau flora qui s'est tellement fait du mal et s'est tellement critiquée alors qu'en fait j'étais très j'étais mimi à ma façon et mon corps il n'y a pas une énorme différence maintenant et je me regarde maintenant en me disant bah tiens t'es mimi ou s'il y a un petit prise de poids je dis ah bon bah On va faire attention, ok, on s'est fait plaisir. C'est plus du tout un discours et j'arrive même maintenant à me dire Ah, c'est joli aujourd'hui, ah, on est un peu fatigué C'est un discours qui est complètement différent. Et ce que je vais rajouter juste, c'est la charge mentale, en plus de la charge émotionnelle, d'arrêter cette obsession, mais de tous les jours. On dit que les femmes se critiquent presque neuf fois dans les deux heures après qu'elles se réveillent. Donc c'est vraiment une culture de l'autocritique qui ne fait que renforcer des croyances qu'on a aussi sur nous-mêmes. Donc moi ça a été un changement et je le vois dans mes clientes aussi. c'est magnifique.

  • Speaker #0

    On reparlera un petit peu plus tard de ta méthode, de ce qu'est l'hypnothérapie. Donc, c'est ce que tu vis depuis que tu es toute petite. Comme je le disais tout à l'heure en introduction, beaucoup de femmes enceintes et de jeunes mamans nous écoutent et c'est vraiment des périodes qui sont d'autant plus challengeantes parce que... On a déjà tout ça qui est ancré en nous pour la plupart des femmes. Comme tu dis, depuis qu'on est adolescente, il faut qu'on corresponde à des critères de beauté qui ont été mis en place par la société. On a vraiment une énorme pression au quotidien. Et c'est encore plus challengeant durant ces périodes-là où notre corps se transforme. Pour certaines femmes, ça se passe bien, elles arrivent à bien vivre. Et pour d'autres, c'est vraiment très, très dur. Toi, tu travailles avec beaucoup de femmes enceintes et jeunes mamans. Quels sont les challenges que tu constates ? Qu'est-ce qu'il en ressort de ces sessions avec ces femmes enceintes et ces jeunes mamans ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qui ressort beaucoup, d'ailleurs j'ai quelques clientes en ce moment qui sont enceintes, c'est cette peur. Qu'est-ce qui va se passer avec mon corps pendant justement la période de grossesse ? Est-ce que mon mari va encore me trouver jolie ? Est-ce que je vais devenir des mots horribles ? Je vais devenir une grosse vache, un hippopotame ? Enfin, des mots qui paraissent légers comme ça, mais qui en fait, on en parlera un peu plus tard dans cet épisode, qui sont mais... d'une cruauté sans nom et qui en plus perpètre, si tu veux, un sentiment de malaise. Ce que je remarque beaucoup, donc, c'est cette peur et la peur de aussi, une fois que j'ai le bébé, je ne peux plus justifier le fait que j'ai du poids. Et les femmes qui ont après donné naissance, il faut absolument que je retourne à cette taille-là, il faut que j'aie une énorme pression. Et alors là, c'est moi, je retourne la table complètement et c'est vraiment la société pèse. énormément sur ça et c'est presque une culture de la honte de ne pas pouvoir reprendre tes formes d'avant ou même d'être encore plus mince. Et ce qui est absurde dans tout ça, c'est qu'on retire tout ça pour une seconde, d'avoir un bébé et le processus d'avoir un bébé est magique, c'est d'une beauté incroyable. Et on a retiré ce côté magique. en mettant cette pression, en disant Ah, ben c'est que ton bébé est né, il fallait, il faut que tu t'y remettes tout de suite. Alors qu'en fait, c'est pas quand on accouche du bébé que cette période de transformation se finit, bien au contraire. C'est le deuxième chapitre en fait, ou peut-être le troisième quand on a eu beaucoup de mal à concevoir, etc. Mais la société n'est pas du tout en train de célébrer. mais t'as vu ce que ton corps a fait mais c'est incroyable et puis en espérant que pour la plupart des femmes qui nous écoutent, le bébé en super bonne santé ce moment de célébration on a quelque chose et je sais que certaines personnes vont avoir du mal à entendre ça mais j'aimerais vraiment qu'elles repartent avec et qu'elles y réfléchissent c'est vraiment un pouvoir exceptionnel de pouvoir donner la vie. C'est vraiment ce pouvoir incroyable de pouvoir donner la vie et d'être dans ce moment de beauté et de création. Donc c'est vraiment l'idée de remettre les femmes en disant Waouh ! J'ai réussi à faire ça. J'ai réussi à créer mon corps, m'a permis de faire tout ça. Et après de rentrer dans cette phase de Hé, on va prendre du temps ensemble. c'est pas un marathon on a tellement de changements on est jamais vraiment prête même quand on se surprépare on est jamais vraiment prête il y a plein de choses qui nous arrivent en plus le corps des femmes est hyper complexe donc entre les hormones qui partent dans tous les sens des envies des coups de stress qu'on se fait la fatigue aussi la charge mentale du quotidien l'épuisement qui rend psychopathe un petit peu je dis toujours la fatigue Le manque de sommeil est une forme de torture, c'est pour ça qu'on l'utilise, une torture. Et je voudrais qu'on recontextualise ça. Et je vois le changement énorme. Genre, j'ai une dame avec qui on a travaillé, c'était juste avant qu'elle donne naissance, et je lui dis va devant le miroir et t'es sur ton estomac et tu lui dis ah ! Ça y est, on va y arriver. Ah, c'est génial, le bébé arrive. Merci, merci. Et peut-être une fois de plus que ça va rendre les gens mal à l'aise que je dis ça. Mais en fait, le dialogue et les mots qu'on utilise pour se parler sont hyper importants. Et donc de se dire, bon, le bébé va naître, ça va être un peu la panique pendant un bout de temps. On va essayer de trouver nos repères, on va prendre notre temps. On est ensemble, on est une équipe. Parce qu'une fois qu'on dissocie la tête et le corps, c'est une bataille interne qui nous fait énormément de mal. L'autre chose aussi que je remarque et que je voudrais rappeler aux femmes qui se mettent une pression énorme, c'est qu'une partie d'être femme, c'est d'être sensuelle. Et on perd ces attaches-là. On n'a pas nécessairement envie, peut-être pendant la grossesse, on avait envie de faire l'amour. Certaines femmes ont des pics d'envie, d'autres pas du tout. Mais là, on a un bébé qui mord le sein. Le sein complètement change en fait dans son rôle.

  • Speaker #0

    C'est un rôle nourricier en fait. Ce n'est plus un rôle sexuel, c'est vraiment nourricier.

  • Speaker #1

    Dans sa dynamique. Souvent, les femmes ont aussi du mal à donner le lait. Du coup, il y a tout un cycle de culpabilité qu'il faut aussi retirer parce qu'il y a des choses, on arrive mieux que d'autres et ce n'est pas grave. Il y a plein d'autres solutions. Mais encore ça, il y a un jugement énorme. Mon corps ne fonctionne pas, ça ne marche pas, le bébé ne boit pas. Mais tout ça, encore, c'est une critique énorme. Et donc, c'est vraiment aussi l'idée. Il y a beaucoup de femmes qui ont eu des césariennes. ça fait mal, ça prend du temps à cicatriser, à marcher, le vagin était impacté, il faut que tout ça, ça se reconstruise à l'intérieur. Donc c'est normal qu'on ne se sente pas... magnifique et belle alors en plus d'en rajouter une couche en disant faut que je perde du poids tout de suite attention à ce que je mange, faut que je fasse de l'exercice tout de suite et ben c'est hyper violent et donc en fait juste pour résumer quelque chose qui devrait être beau et célébré et ben on le détruit complètement et ça devient difficile alors que c'est déjà des challenges qui vont avec mais toute cette beauté de la femme est perdu donc toute cette pression qu'on se met et ce jugement alors que le corps quand on travaille avec et bien il se remet petit à petit en marche et de se retirer la pression fait que chaque jour on vit on profite de sa grossesse c'est

  • Speaker #0

    ça on profite vraiment de ces moments qui sont uniques qui ne reviendront jamais et c'est vrai que ce que tu dis c'est vrai et c'est terrible parce que tu te dis toutes ces injonctions qu'on nous a imposées nous volent des moments de vie. Et ça, c'est terrible. C'est vraiment terrible. Donc, c'est pour ça que je suis vraiment trop contente de t'avoir aujourd'hui parce que toutes les mamans qui nous écoutent, qui sont enceintes, écoutez vraiment jusqu'au bout cet épisode parce que tu vas nous partager un petit peu tous les secrets pour transformer ce message et comment on peut peut-être mieux se parler au quotidien de manière plus bienveillante. C'est quelque chose que... Les femmes enceintes rencontrent les jeunes mamans, mais aussi les femmes actives, les mamans un petit peu plus âgées, comme moi, comme toi. La vieillesse aussi passe par là, donc le corps est en constante transformation toute la vie. Donc c'est toujours un travail constant, un travail de tous les jours. Et là, on est au mois de juin, cet épisode sort, l'été arrive, les maillots de bain, les petites tenues, tout ça. Et c'est vrai que c'est aussi une épreuve pour certaines femmes. qui ont du coup ce discours négatif et ça peut vraiment impacter leur été, leurs vacances avec leur famille, leur voler aussi ces moments précieux, familiaux, parce qu'elles ont en fait leur esprit qui sont focus sur leur apparence, sur tout ce qui ne va pas et du coup, elles ont oublié de profiter vraiment pleinement de tous ces moments en famille. Qu'est-ce que tu peux leur dire aujourd'hui pour les aider à vivre au mieux les deux prochains mois qui arrivent ?

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs choses. Il faut comprendre que tous les mots et les images concrètes, donc l'image du tout le monde va me remarquer, il va falloir que je me cache, je ne vais jamais avoir la forme de corps que je voulais rentrer dans cette taille de bikini on est déjà en train de projeter. Donc en fait, l'esprit nous prend littéralement. Et ça a été prouvé scientifiquement, c'est pas du tout ouh ouh c'est pas du tout… une espèce de chose superficielle que je raconte, notre esprit, vraiment, quand on choisit les mots et certains mots et qu'on se projette dans le futur, si on se voit avoir du mal et se trouver moche à la plage, il y a 95% de chances qu'on va se trouver moche et pas bien à la plage. On est déjà en train, c'est un peu comme une prophétie qu'on est déjà en train d'aligner. Donc, une chose qui est importante à faire et je sais que c'est dur au début. Mais il faut vraiment comprendre que quand on fait les choses par répétition, l'esprit apprend par répétition. Il n'y a rien qu'on ait fait dans la vie qu'on n'ait pas appris par répétition. même votre petit enfant vous lui apprenez à se laver les dents il n'est jamais né en sachant comment on allait se laver les dents pareil quand on marche un instrument un cours de sport quand vous étudiez des choses tout est par répétition donc l'idée c'est vraiment de se dire on commence petit à petit on fait des petites choses tous les jours mais l'image que moi j'ai dans ma tête c'est je vais profiter de la plage alors allons-y imaginons ouais c'est un travail de visualisation de visualisation on imagine on est à la plage Il fait beau, on regarde le ciel, on touche le sable. Alors oui, avec des petits bébés, des toddlers, on n'a pas beaucoup de temps, mais on prend ce temps. Ah, je suis en vacances. Ah, c'est beau. Ah, j'ai de la chance. Ah, c'est génial. On va dans l'eau, on sent l'eau. On passe le bébé au papa, à un membre de la famille, à une amie. Je vais passer dix minutes dans la mer toute seule. On sent l'eau sur soi. On se concentre sur des sensations qu'on oublie. son sensation d'une touchée, des odeurs, de sentir le soleil sur son visage. Et on s'imagine dans les conversations, toi et moi on en a beaucoup parlé, dans ces conversations où on s'imagine vibrante, belle, lumineuse. Et on s'imagine que peut-être qu'on n'est pas encore hyper super mince, on a notre petit pareo, ou même on est en maillot et on s'exprime, et on passe du bon temps et on rigole. Donc ça c'est partie visualisation. Ou je vais à un mariage, je vais mettre une robe. où je vais être à l'aise. Je ne vais pas essayer de me coincer dans un truc qui va me rappeler toutes les deux secondes que je suis percée à la taille et que... C'est vraiment d'être pratique et de visualiser le moment. Je vais passer un bon moment au mariage. je vais mettre une robe qui est jolie, mais moi j'ai envie de profiter du mariage, j'ai envie d'être en contact avec les autres, j'ai envie de passer un bon moment, et je mangerai ce que j'ai envie de manger au mariage, parce que c'est un moment spécial de mon ami ou de famille. Tu vois, c'est tous ces trucs-là, de commencer à changer ces images, parce que ce qui se passe, c'est qu'on rassure l'esprit. L'esprit est là pour nous sauver la vie, c'est vraiment son seul but, donc ce n'est pas ce qui est bien ou pas bien pour nous. Il va juste réagir à nos réactions. Oh là là, c'est la panique, du coup on va paniquer. Oh, tu penses que tu vas être grosse ? Un mot qui est vraiment horrible. Que tu vas être grosse ? Eh bien, on va manger plus pour bien confirmer que tu as raison, on va être gros. et tu vois comment ça devient vicieux dans la façon dont on s'auto-programme en fait c'est vraiment ça que je voudrais une des choses que je voudrais que les gens que les femmes qui écoutent repartent c'est un de on est belle de l'intérieur on crée des choses belles et on se parle positivement mais aussi de je me projette je me projette dans un moment de plaisir et oui l'année prochaine je me projette encore plus légère et encore plus allégée peut-être mes petits abdos commencent à montrer mais vraiment avec douceur c'est vraiment vraiment le plus important ouais et ce qui revient souvent tu vois donc il y a ce discours négatif qu'on peut avoir envers nous mais il y a aussi cette

  • Speaker #0

    sensibilité qu'on a au regard des autres, au jugement quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer d'être moins sensible à ce regard des autres alors il y a plusieurs choses juste pour finir sur le point d'avant

  • Speaker #1

    Je vais juste donner quelques petits exemples pour que vraiment ce soit intégré. Par exemple, de toute façon, je suis grosse. De toute façon, je n'ai jamais eu la gêne d'être mince ou le chromosome pour être mince. Je suis moche, je suis un gros tas.

  • Speaker #0

    Oui, des mots horribles comme ça, c'est terrible. Franchement, quand tu les dis, tu te dis, mais c'est terrible en fait de se parler.

  • Speaker #1

    Exactement, je suis immonde, je suis un art d'un monstre. Alors arrêtez-vous et dites-vous, est-ce que je dirais ça à quelqu'un que j'aime ? Est-ce que je dirais ça à mon enfant ? Il faut vraiment comprendre, et c'est pour ça que le travail il est plus interne que externe au début. On dit toujours 80% l'esprit, 20% les actions. Et c'est vrai, on dit toujours non je vais faire, je vais faire, je vais faire, je vais suivre tous les trucs qu'on me dit de faire. Mais en fait ça commence dans la tête. La critique on la reçoit quand on ne se sent pas assez. pas assez ou qu'on a l'impression de ne pas appartenir. Moi, je ne fais pas partie de ce club des belles mamans qui sont toutes, je ne sais pas, l'image que vous avez, qu'elles vous aspirent maintenant. Eh bien, je n'appartiens pas à ce groupe-là. Et donc ça, ça renforce la critique. Je sais que je vais te donner plein d'autres trucs, d'autres conseils dans l'autre sens, mais je veux vraiment que vous compreniez que si vous voulez vraiment changer ça, c'est de travailler sur soi-même, c'est de travailler sur cet amour de soi et sur cette confiance en soi. Parce que là déjà, on retire 70% de l'impact des autres. En fait, on s'en fout. En fait, on s'en fout royalement, sans utiliser d'autres mots. On n'en a vraiment rien à faire. Ça devient un truc, mais genre, c'est ton opinion en fait. Rien à faire. Je ne sais même pas. Ça glisse, en fait. là aujourd'hui quand on n'a pas travaillé encore sur soi-même ou qu'on est dans le processus de travailler sur soi-même les choses que je recommande sont les suivantes c'est déjà on ne s'entoure pas des gens qui sont obsédés, on ne parle que du poids c'est quoi ta dernière recette qui a que de 150 calories et toi tu as perdu combien et toi, l'obsession de la calorie, l'obsession des j'ai des clientes qui prennent des laxatives et je ne viens pas du tout de critiquer mes filles prennent des laxatifs parce que leurs copines prennent des laxatifs pour perdre du poids, mais ça vous détruit l'estomac complètement. En plus, tu vois, par exemple, si tu fais des choses comme ça, en fait, tu es sur les toilettes, c'est une association d'idées, mais qui est horrible, en fait, qui n'aide pas du tout le jour à l'heure. Mais on part dans ces trucs, et toi, tu essaies quoi ? Et ça devient une obsession. On veut avoir des gens qui pensent à ce qui est important dans la vie, en fait. c'est pas la seule conversation oui on peut la voir par voix mais c'est pas la seule conversation et vous allez me dire bah oui mais toutes mes copines quasiment elles parlent toutes de ça bah ouais bah va peut-être falloir se trouver d'autres copines alors on peut les voir de temps en temps mais on les voit moins et on commence à écouter des podcasts à suivre des profils sur Instagram qui sont plus inspirants de gens qui sont vrais de gens qui parlent des vraies choses des gens qui sont plus connectés spirituellement et émotionnellement à être une femme au lieu de ça La deuxième chose, c'est de mettre des limites. Panique, on a peur de dire machin. Je ne dis pas de remballer les autres, même s'il y aura peut-être un moment où c'est nécessaire parce qu'on n'est pas entendu. Mais vraiment de dire Bon ben merci, je préférerais que ce soit pas quelque chose sur lequel tu me fasses des commentaires. Oh mais tu vois, tu prends ça tout personnellement. On connaît le genre de réponse, le style de réponse. Et c'est là Non, j'apprécierais. Quand tu mentionnes ce genre de choses, moi je vais faire une coupure ou je vais faire quelque chose d'autre. C'est un peu comme quand on s'engueule avec quelqu'un. On est tellement dans l'émotion, si quelqu'un nous parle hyper mal, ça ne fait qu'envenimer les choses. Une fois qu'on va se poser, on va prendre un moment, moi je vais partir là, je vais faire un break, puis on va en reparler plus tard. C'est la même chose sur ses limites. On arrête les gens. Moi j'ai une cliente qui m'a dit, ma mère m'a dit qu'il ne fallait pas que je dorme sur le côté parce que j'ai du poids et ça fait un pli au milieu de la poitrine. Non mais maman c'est gentil, je sais que c'est bienveillant de ta part. mais ce n'est pas un sujet avec lequel j'ai envie de parler, ou j'ai... moi j'aime mon corps. Et quand on arrive à un moment où on dit, moi j'aime mon corps comme il est, je suis dans mon processus à moi. donc j'aimerais bien qu'on me laisse dans mon processus à moi et célébrer les autres femmes ah t'es belle aujourd'hui bah ouais elle a peut-être pas perdu tous ses kilos mais c'est pas comme ça qu'on la définit parce que je voudrais vraiment rappeler qu'on rayonne de l'intérieur les gens ils sont pas attirés au bout du compte oui alors il y a ce truc d'esthétique d'être attiré par des femmes d'un certain type mais au bout du corps les gens qui ont de la valeur et dont on a vraiment besoin de s'entourer ils sont attirés par notre personnalité et si notre personnalité et notre joie de vivre elle est complètement oppressée par ses dialogues internes et ses obsessions, nous, on ne rayonne plus. On a notre personnalité, elle ne sort plus, elle est étouffée. Donc, c'est vraiment nettoyer aussi les magazines, les trucs d'acheter des magazines, de suivre des... de suivre des gens qui ne sont pas spirituellement connectés, qui ne comprennent pas que ça ne fait qu'accentuer le malaise.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Aujourd'hui, les réseaux sociaux sont présents partout. Et ça, il faut faire très attention. Là, tu parlais de la presse, mais je trouve qu'Instagram, pour citer ce réseau social-là sur lequel je suis, je pense qu'il faut faire aussi très attention à ce que tu consommes au quotidien. Parce qu'on suit plein de profils avec des nanas super belles, super canons, qui se sapent bien. une jeune maman qui vient d'accoucher, qui a perdu tous ses kilos de grossesse et qui rayonne, en tout cas, sur Instagram. Et en fait, ça peut créer des sensibles d'infériorité, de comparaison. Et tout ça, c'est toxique. Et moi, je sais que je suis cette règle parce que ça fait vraiment très longtemps que je suis sur Instagram. Je suis passée par des hauts, des bas sur Instagram. Je suis comme tout le monde. Et en fait, moi, aujourd'hui, ce que je me dis, c'est que dès que je ressens un sentiment négatif ou un sentiment d'infériorité entre guillemets, où je commence à me poser des questions dont je n'ai même pas besoin de me poser en voyant le profil d'une autre nana. Je dis non, lui dit, ça sert à rien en fait, là tu es en train de t'embrouiller le cerveau, ça va te créer des trucs qu'il ne faudrait pas, donc du coup je décide soit de ne plus suivre ce compte-là qui me crée des sentiments négatifs, ou soit j'enlève les notifications, enfin bref, je décide de ce que je consomme. Et tout ce que je consomme qui me crée ces sentiments négatifs. c'est fini donc ça je pense que c'est super important de le faire et encore plus pendant la période postpartum ou quand t'as plein d'insécurité parce que ça l'aide mais vraiment en rien et puis oui c'est vraiment de trouver des comptes parce que maintenant il y en a des comptes où il y a de l'humour,

  • Speaker #1

    où il y a des réalités où il y a des jours hyper difficiles et je voudrais vraiment que là qu'on se rappelle d'une chose les femmes qui sont ces femmes que tu décris à soit disant parfaites. Et en plus, la perfection, c'est d'une autre histoire. C'est ça,

  • Speaker #0

    c'est les filles parfaites qui suivent les stéréotypes que la société, du coup, nous impose.

  • Speaker #1

    Et ces filles-là, il y a un taux de dépression dans tout ce qui est le monde de la mode qui est excessif et qui... Beaucoup de modèles, de femmes qui sont dans la mode sont hyper déprimées.

  • Speaker #0

    Mais vraiment hyper... et se détestent. Donc vous les voyez en maillot, vous vous dites ah ouais oh la la elles sont trop belles, mais beaucoup d'elles souffrent énormément. et c'est pas du tout de la critique c'est moi en rappelant une fois de plus qu'on traite mal la femme et qu'on se met des poids horribles, il y a même les femmes qui jugent les femmes minces, ah mais regarde elle est mince elle doit être malade, on arrête tout ça les filles, on arrête c'est des choses qu'on nous a passées mais on arrête la critique des autres et l'autocritique et la deuxième chose pour moi c'est beaucoup de stars, de belles stars comme Marilyn Monroe pas une star dans ce sens là mais Lady Di plein de femmes pour nous qui sont des symboles de beauté, pas nécessairement... super minces ou peu importe le style, un style différent, ont vachement mal vécu. Elles ne se sont jamais trouvées belles. Et c'est pour ça que je dis, il faut que ça commence de l'intérieur parce que le corps, il va suivre. Et c'est un truc qu'on n'a pas mentionné rapidement. Le corps, il va beaucoup mieux fonctionner avec vous quand il sait que vous n'êtes pas un en période de panique. Donc, en fait, sous menace constante. C'est là qu'on fait des mauvais choix et que l'esprit panique. Et le corps au niveau cellulaire de toute façon. quand on est plus calme, quand on s'aime, et bien tout commence à refonctionner plus facilement. Moi j'ai eu de la constipation pendant plein d'années, mais alors quand je dis plein d'années, 20-25 ans, et c'était que lié à de l'émotionnel. Une fois que j'ai fait, alors je ne dis pas que c'est la solution pour absolument tout le monde, mais c'est pour vous montrer combien on peut émotionnellement créer des problèmes physiques très forts. Et la perte de poids, c'est un mot qu'il faut qu'on perde, sans jouer avec les mots. Je veux perdre du poids. Perdre, le mot perdre panique l'esprit. Donc c'est, je vais laisser mes kilos flotter, je vais être plus légère. Vous trouvez quelque chose d'autre. Mais perdre, c'est comme tomber dans le sommeil. C'est deux mots qui paniquent l'esprit. Qui dit on est sous menace ? Qui dit je vais perdre du poids dit à l'esprit, il faut qu'on ait des rations en plus. Donc il va garder. il va store plus de choses parce que c'est la panique, parce qu'on va perdre, parce que si ça se trouve, on n'aura pas assez après. C'est hyper important de vraiment garder ce contexte en soi et de se dire que beaucoup de femmes qui ont le standard, elles sont encore en train de se critiquer. Elles sont encore... Non, en fait, il faut qu'on arrête. Il faut qu'on célèbre nos beautés et il faut arrêter ce jugement de pointer du doigt, de faire des remarques sur les autres femmes. on est un groupe de femmes, on devrait vraiment prendre soin l'une de l'autre. Et vraiment, je sais que c'est dur, mais quittez les groupes négatifs. Les gens qui sont que dans la critique, il y aura peut-être beaucoup moins de gens autour de vous, mais vous allez attirer d'autres gens dans votre vie. Mais arrêtez de vous mettre avec des gens qui ne font que critiquer les autres, parce que ça ne fait que renflouer ce sens de comparaison, et vous, ça vous donne la mauvaise habitude de commencer à critiquer. et alors là c'est le cirque négatif infernal on croit que ça fait du bien de, indirectement de critiquer les autres ou de mettre le regard sur les autres mais en fait c'est qu'on est mal nous donc il faut vraiment faire ce travail d'amour là pour nous

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'ai entendu déjà que quand on reçoit une critique, il faut se dire qu'en fait, c'est la personne qui te dit cette critique qui communique son insécurité.

  • Speaker #0

    Absolument. Les gens qui critiquent sont leurs plus gros critiques à l'intérieur. On ne pense pas comme ça, mais c'est vrai. Psychologiquement, ça a été prouvé. Les gens qui se critiquent sont leurs plus grandes critiques. Et tu sais, par exemple, aux enfants à l'école, quand ils se font martyriser par d'autres enfants, parce qu'il y a des enfants qui... Et c'est un cri, d'ailleurs, c'est un cri de ça ne va pas à la maison, il y a quelque chose qui ne va pas, aidez-moi, quand ça vient des enfants, ce n'est pas du tout prémédité, c'est qu'il y a quelque chose, c'est un appel, je vais avoir un peu de pouvoir sur un autre enfant parce que c'est l'horreur chez moi où il y a quelque chose qui se passe hyper mal. Donc c'est vraiment des cris qu'il faut regarder. Mais on apprend aux enfants, il y avait tout un programme d'ailleurs en Angleterre qui apprenait de comment est-ce qu'on réagit à l'enfant qui me terrorise à l'école. Il y a même une super jolie petite vidéo sur Instagram, mais la petite fille qui a ses cheveux, je ne sais pas où elle est d'Afrique, mais elle a ses petits cheveux trop beaux qui ont été mis dans plein de nattes, c'est que c'est hyper frisé, où tu as l'afro, etc. Et elle dit, je ne sais plus, William ou Steve à l'école, il m'a dit, mais c'est quoi cette coupe de cheveux ? Elle a 6 ans. Et elle lui dit, c'est ma coupe de cheveux, ma maman, elle me lave, elle dit, c'est trop moche. Et elle répond, bah merci mais moi je l'aime beaucoup et ils apprennent en fait à dire merci c'est ton opinion et en fait moi je pense ça ouais de mettre vraiment une distance entre la vie des autres ouais une barrière aussi et en fait quand cette barrière est communique c'est ça le truc avec les barrières c'est qu'il faut les répéter on n'a pas besoin de les justifier les autres n'ont pas besoin de les aimer votre maman votre copine si vous dites non mais là c'est quelque chose j'apprécierais que tu arrêtes de faire ces commentaires Ah, tu ne les arrêtes pas ? Ben moi, on se retrouvera à un moment où tu ne fais plus ces commentaires-là. Elle ne va pas nécessairement aimer, mais elle va apprendre que dorénavant, c'est quelque chose qu'on ne fait pas. Et donc, c'est ne pas dire aux autres qu'est-ce qu'ils doivent faire. Arrête de me parler comme ça. C'est moi, je vais prendre un moment où je ne vais pas boucler des cafés avec toi. Je ne vais pas te retrouver pour des cafés si c'est pour critiquer, machin, etc.

  • Speaker #1

    c'est le choix donc on dit à l'autre personne comment nous on réagit et ça c'est important dans toutes les limites qu'on pose dans sa vie ouais et alors quel conseil tu pourrais nous donner pour essayer de développer notre confiance en nous et essayer d'atténuer cette petite voix intérieure et être beaucoup plus bienveillante envers nous au quotidien alors

  • Speaker #0

    deux choses l'interruption, je reviens toujours au langage cette voix intérieure elle devrait se transformer en la La femme qui vous supporte, la cheerleader, vraiment, c'est d'interrompre. On interrompt sa pensée. Donc, on n'est pas dans la critique de Oh là là, je viens de me dire tous ces trucs horribles. Et ça va devenir de plus en plus naturellement, c'est de se dire… Là, je ne prends pas un truc sur la beauté, par exemple, ou sur son corps, mais Oh, je suis trop stupide. Je viens de casser ça. Ah, mais ce n'est pas possible. Ou je ne sais pas, tu as oublié le sac de tes enfants pour le déjeuner. Ah non, mais ce n'est pas… Tu pourrais utiliser des mots beaucoup plus forts. Et là, c'est Ah non, c'est bon, j'ai oublié. Bon, demain, je ferai attention. Je mettrai le sac d'un endroit différemment. Ah, j'ai cassé ça. Bon, je savais que je n'aurais pas dû porter 15 000 trucs dans les bras en même temps. Ce n'est pas grave. La prochaine fois, je ferai ça. Et donc, c'est d'interrompre. je ne suis pas confiante, je n'ai pas confiance en moi, c'est je crois en moi, je suis tout à fait capable. Trouvez vos mots à vous. Vous n'avez pas besoin d'y croire au début à 100% parce que justement, c'est ce processus d'intégration. Mais interrompez la pensée. Dès le début, dès que vous commencez à le sortir, ou même si vous avez déjà dit 3, 4, 10, vous commencez. Et donc, ça va créer des neurones carrément dans votre esprit qui vont avec le temps. c'est plus rapide au niveau subconscient que conscient, mais avec le temps au niveau conscient, vous remettez ces nouveaux systèmes d'habits, on dit toujours d'habitude, 25 minutes, pardon, 25 minutes, 25 jours au moins, 21 à 25 jours pour créer des habitudes. On interrompt, on interrompt, on interrompt ce dialogue et ça va devenir de plus en plus naturellement. Et aussi, c'est pareil à la maison. Si votre enfance critique, elle Ma reine amour, oui, ça s'est mal passé, mais c'est quelque chose, tu n'y es pas encore arrivé, encore, on n'y est pas, encore, encore, c'est hyper important comme mot. c'est toujours de tourner de positif. Et la deuxième chose, c'est vraiment de célébrer. On célèbre ces petits wins. C'est le petit chose de la journée qu'on a réussi à faire qui est de mettre la machine à laver parce qu'on a à peine dormi et qu'en plus, on a recommencé à travailler. On n'a pas recommencé à travailler, mais on a toutes les tâches ménagères qui nous tombent dessus. Ah bah tiens, j'ai mis la machine à laver aujourd'hui. Bravo, Ludie. Bravo, Flora. OK, cool. Merci beaucoup, Flora. Ah bah tiens, aujourd'hui, ça s'est mieux passé avec le bébé, il a plus fluide. Ou tiens, aujourd'hui, j'ai fait mon cours studioté, mais bravo, trop cool. C'est vraiment de se célébrer. Et moi, je recommande de se réveiller, d'aller se coucher le soir et se dire qu'est-ce que j'ai réussi à faire aujourd'hui. Et ça peut passer de quelque chose d'aussi petit, de je suis sortie, je me suis habillée un petit peu plus jolie parce que je l'ai senti ou je me suis acheté des fleurs. tiens, j'ai cartonné à une présentation aujourd'hui, même si j'étais hyper fatiguée, machin. Et le lendemain matin, de se dire pourquoi je suis heureuse, qu'est-ce que je reconnais être quelque chose de bien pour moi le matin. Mon mari est super, j'ai une super petite fille, ou ça peut être, j'ai un toit sur la tête, ou j'ai hyper bien mangé hier, ou je me suis fait les ongles. Peu importe, célébrer les petits moments, parce que ça shift tout ça, cette positivité, et donc d'être plus en confiance avec soi-même, c'est quand aussi on se dit des choses comme, je peux le faire, je suis capable, je peux le faire, répétition.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu conseilles aussi un travail d'écriture ? Est-ce qu'il y a plus de puissance quand on se pose et qu'on écrit, par exemple, dans un petit carnet des affirmations positives ? Ou est-ce qu'on peut rester juste sur un travail conversationnel interne, on va dire ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est une bonne question. Je dirais que le travail conversationnel, il faut l'avoir, il faut le faire. Parce qu'on n'a pas toujours un papier et un crayon avec soi. Et c'est quelque chose, c'est un mécanisme. Et vous le verrez, le plus vous le faites, le plus vous allez commencer à corriger les autres et vous direz... Et vous commencez à entendre les autres, vous dites, mais c'est pas possible, tous ces mots... hyper dures. Mais l'écriture, ça a beaucoup de bénéfices, surtout pour écrire ses pensées. D'écrire, par exemple, les choses qui marchent dans notre vie, de célébrer ces petits moments, de les écrire, c'est bien. On peut retourner un jour où on a moins la pêche de regarder. Et aussi, d'écrire ses sentiments, on fait énormément de bien. Oui, on peut les écrire, mais ce n'est pas l'école, en fait. tu vois, c'est pas genre je suis en train de faire mes lignes quand ça vient, écrire ses sentiments, avoir un journal le matin, se rappeler des choses positives dans notre vie, les buts qu'on extrait, super, canon mais cette autocorrection elle est perpétuelle, donc ça complémente c'est pas un sans l'autre c'est complémentaire

  • Speaker #1

    Ouais. Et qu'est-ce que tu pourrais recommander aux jeunes femmes qui, donc, sont jeunes mamans, elles n'ont pas forcément beaucoup de temps à s'accorder au quotidien, comment elles pourraient commencer leur journée d'un bon pas, positivement, en se disant Allez, ok, go, cette journée-là, c'est une journée où j'essaie vraiment un maximum de limiter mes pensées négatives. qu'est-ce que tu peux recommander comme petite morning routine, on va dire, mais vraiment super rapide, tu vois, qui est inclue dans le quotidien chargé d'une jeune maman ?

  • Speaker #0

    Oui, on en parlait beaucoup toutes les deux, de l'importance de la routine matinale, qu'on soit maman ou pas d'ailleurs. Mais c'est vrai que quand on n'a pas beaucoup de temps, que le bébé a des heures hyper irrégulières, ce n'est pas toujours facile, mais c'est d'essayer de trouver, allez, si ce n'est que trois minutes, c'est que trois minutes, mais de se réveiller un peu plus tôt le matin, aussi de délé... décharger sur les autres. Il y a ce truc de la femme de Truva, Mon chéri, bébé, voilà, moi je vais faire mon… C'est vraiment d'arrêter de vouloir tout faire tout le temps. Parce que ça aussi, on ne peut pas tout faire tout le temps, on ne peut pas être parfaite. Et du coup, ça c'est un autre truc qu'on se met dans la tête, c'est qu'il est tout le temps en train de nous déprimer. Mais pour revenir au matin… Il y a plusieurs choses qu'on peut faire. Ça peut être de se mettre une petite bougie avec sa tasse de thé le matin et de s'asseoir, juste de s'asseoir avec soi-même. Personne ne nous demande rien, on a un moment à soi. Faire ça avec un livre ou deux. Et même si le livre, on lit trois lignes, ça n'a aucune importance. De bouger le matin, ça fait du bien. On relâche beaucoup d'émotions qui ont été installées pendant la nuit. Et alors, oui... Le petit 10 minutes du studio Témé, allez-y, mais si un matin vous ne pouvez pas, eh bien d'être en pyjama, en appuyant sur la bouilloire et de faire 10 squats ou n'importe quel exercice d'étirement même. J'ai un client, ça fait... Maintenant deux ans que lui tout ce qu'il fait, tout ce qu'il fait pas de façon réductive mais de positif, il fait ses étirements le matin parce que lui il aime bien faire son café d'une certaine manière dans son pyjama. Ben n'empêche que ça fait deux ans qu'il le fait maintenant. Parce que c'est quatre minutes le matin et que ça lui fait du bien. Donc le mouvement aussi est bien même si c'est juste de vous étirer, de bouger, de sentir votre corps, de sortir dix minutes, marcher. marcher, toutes ces choses de mouvement, d'écouter une petite méditation. Mais trouvez quelque chose qui est faisable. Ne vous mettez pas ces listes de Ah, j'ai vu ça sur Instagram Commencez petit, et comme ça, vous pouvez quasiment le faire tous les jours. Et la fois où vous ratez, c'est pas grave. Demain, je vais le faire. et vous allez voir ça va vous ancrer mais vraiment vous ancrer j'ai une cliente qui est maman d'un petit enfant d'un petit garçon d'un an, on en parlait justement cette semaine et elle me disait j'ai du mal avec la routine le matin parce que un enfant qui dort avec elle dans le lit pas de support le matin parce que son mari voyage beaucoup et du coup on a créé ce petit îlot de paix jusqu'à ce que quand elle rentre du dépôt ou quand le bébé, celui qui a 3 ans est à l'école, on vient de le déposer, le bébé fait son dort, et là, on se fait ce moment-là. Mais c'est essayer d'entrer à un moment précis, de pas dire, tiens, je vais le décaler toute la journée. Et aussi, dans cette routine du matin, qui peut beaucoup aider, c'est quoi mes 3 objectifs de la journée ? 3, 15. Et si on en fait 2, c'est cool. Et on sait y être, ça. Juste avant que... Parce que je vois que le temps passe, mais quelque chose de très important. qui a vraiment résonné avec tellement de mes clients, c'est de se dire, il faut que je crée avant que je consomme. et de créer un moment pour soi. Ça veut dire qu'on n'a pas l'impression qu'on nous prend tout, qu'on est tellement connecté au monde qu'en fait, c'est de l'intrusion. C'est d'avoir ce moment où on crée un moment pour soi. Donc ça veut dire, s'il vous plaît, ne sautez pas sur votre téléphone, il est sur Airplane Mode et les 10-15 premières minutes du matin, alors après le jour où vous pouvez accroître ce chiffre, allez-y, mais vraiment... c'est pas le téléphone en premier downloadez les musiques si vous voulez écouter de la musique downloadez vos méditations c'est Airplane Mode, on va pas consommer avant de se donner un moment à soi et ça Ludivine on a beaucoup parlé tu l'as remis en place dans ta vie et peut-être peux-tu en dire quelques mots sur toi, combien ça t'aide énormément d'avoir une routine le matin comme ça ouais,

  • Speaker #1

    complètement C'est vrai que moi, j'ai eu cette fâcheuse tendance pendant longtemps de me réveiller et tout de suite d'être connectée tout de suite à mon travail, aller checker mes mails. aller chercher des choses qui viennent de l'extérieur avant de penser à moi, de me connecter à moi. Et de par notre travail et plein de petits ajustements, j'ai réussi à changer ces habitudes. Il y a eu énormément de bénéfices. Je me sentais moins stressée. Je vivais ma journée vraiment sur une autre dynamique. Et ça également, on a fait un travail, on a travaillé toutes les deux, comme je l'ai expliqué en introduction. mais c'est vrai que ça a réglé, ou en tout cas, ça a atténué beaucoup d'insécurité, de stress dans ma vie. Et il y a quelques mois, j'ai arrêté ces bonnes petites habitudes. Je suis retournée un petit peu, tu vois, dans la dark side. Et en fait, ces insécurités sont revenues petit à petit parce que je ne prenais plus ce temps pour moi, qui n'était pas énorme. C'était juste 10 minutes, un quart d'heure, mais ce petit temps calme que j'avais l'habitude de m'accorder le matin, je ne le faisais plus. Et toutes ces insécurités sont revenues petit à petit. Et c'est là où j'ai rappelé. Flora, au secours ! Au secours, il y a un problème là. Et en fait, on n'a pas fait des choses extraordinaires, il n'y a pas eu un gros travail, c'est juste en fait la remise en place de ces bonnes petites habitudes qui au bout de deux, trois jours, en fait, je suis redevenue comme je voulais être. Et ces insécurités se sont atténuées petit à petit. Donc, comme tu dis, c'est vraiment des... Petit détail juste à incorporer dans sa vie, il faut prendre le temps. Ce n'est pas énorme comme temps, mais c'est tellement puissant pour après pouvoir vivre sa journée d'une manière différente et être aussi différente auprès de sa famille. Parce que quand on s'accorde ce temps pour soi, ça je le répète souvent sur le podcast, quand on s'accorde ce temps pour soi, ça transforme nos relations avec les autres. Premièrement avec notre famille, nos enfants, on est plus cool, on est moins stressé, on est plus agréable. avec notre conjoint, conjointe, c'est pareil. Donc, c'est vraiment puissant.

  • Speaker #0

    Et vraiment, tu sais, quand tu sais, il n'y a pas eu, on a fait, ce n'était pas une énorme révélation, mais c'est de pouvoir toujours se rappeler de se réutiliser ces outils. j'appelle ça une boîte à outils. Mais comme tu avais fait beaucoup de travail avec toi en profondeur avant, c'est reparti tout de suite. Pour moi, c'est un revenu. C'est genre, tu as oublié ce que tu savais déjà, mais si tu faisais en sécurité du passé, tu ne serais pas elles avaient été adressées, mais là, tu remets dans ton esprit dans un état de panique, tu vois. Et quelque chose que je voudrais rajouter, il y a des choses hyper simples que vous pouvez faire. Je vais prendre une douche, parce que je sais que c'est un des soucis avec les mamans, genre je ne me suis même pas lavé encore. Je vais prendre une douche et je vais mettre le temps de mettre la crème sur mon corps. Et je mets cette crème, mais genre je ne me le mets pas, ce n'est pas du plâtre qu'on se met sur le corps. Non, parce qu'on le fait beaucoup. C'est de se dire merci, merci d'être là, je t'aime, on va y arriver ensemble. on va faire un peu plus de sport, on va faire attention, je t'aime.

  • Speaker #1

    Ouais, se toucher avec bienveillance, en fait.

  • Speaker #0

    C'est vraiment d'avoir cette douceur avec soi-même et déléguer. Tellement de mamans ne délèguent pas. J'ai littéralement passé mercredi, j'ai eu une session mercredi, à demander à ma cliente de me faire la journée. On me dit, non, je peux, il n'y a rien d'autre que je puisse déléguer. Ouais, d'accord. Déjà, quatre, cinq trucs qu'on a trouvé qu'elle pouvait déléguer. Déléguer ? Oui, mais mon mari fait... Non. Non, tout le monde est responsable, la grand-mère. Et je sais que c'est dur quand on est maman toute seule. Donc, pour toutes les mamans qui élèvent un enfant toute seule, je sais que c'est hyper difficile, mais soyez créatrices. Il y a des mamans qui retirent tout trop d'objets dans leur maison pour nettoyer la maison plus facilement. Il y a toujours une façon facile et soyez gentilles avec vous. Vous ne pouvez pas tout faire. On ne peut pas tout faire. C'est vraiment important.

  • Speaker #1

    Pour prendre mon exemple personnel, par exemple au niveau de la délégation, le matin, on prépare les lunchbox de nos filles du coup. Et c'est vrai que moi, c'est quelque chose que j'ai pris l'habitude de faire tous les matins. Je me lève beaucoup plus tôt que mon mari pour préparer les lunchbox. Et puis ensuite, les filles se lèvent et puis il y a le petit déj et tout. Enfin, la routine du matin, c'est souvent le rush. Et moi, je ressortais après avoir déposé les filles à l'école ou quand mon mari partait à l'école pour les déposer, j'étais déjà vidée quoi. Et j'avais cette petite rancœur envers mon mari en me disant Mais pourquoi c'est moi qui me prends tout le stress le matin ? Comme ça, lui, il a l'air de vivre très bien le truc. Pourquoi c'est moi qui me le prends ? Et donc, je lui en ai parlé. Je lui ai dit Tu sais, des fois, j'aimerais bien qu'on fasse chacun son tour pour la lunchbox, par exemple. Et en fait, je lui ai juste dit. Il m'a dit Bah ouais, carrément. Mais il n'avait pas proposé parce qu'il voyait que j'irais le truc, que ça roulait bien, tout ça, tout ça. Et en fait, à l'heure d'aujourd'hui, c'est lui qui fait tous les matins les lunchbox. C'est la nouvelle routine, juste parce qu'en fait, je lui ai dit. Mais les mecs aussi, ils sont un peu comme ça. C'est que si tu ne leur dis pas, ils ne vont pas non plus deviner ce qu'il y a dans ta tête. Et forcément, ils ne peuvent pas forcément aussi savoir comment tu vis les choses. Donc en fait, il suffit juste aussi de parler à son conjoint, à sa conjointe, et leur dire, voilà, là, franchement, ce serait bien que tu mettes sur ça.

  • Speaker #0

    et voilà quoi c'est tout et en fait les choses peuvent très facilement changer les dynamiques peuvent très facilement changer et c'est un super exemple et d'ailleurs j'écoutais un podcast hier soir c'est marrant juste avant mais je ne savais pas que c'était quelque chose que vous alliez mentionner dans le podcast mais aussi quand vous faites les choses d'une certaine façon parce que vous avez trouvé votre système si vous ne partagez pas votre système avec votre conjoint c'est pas la peine de lui en vouloir parce que en fait les gens sautent on se retire de la dynamique si vous êtes dans la critique mais non mais c'est comme si vous n'avez pas expliqué votre système un déjà et deux si vous allez laisser faire l'autre personne va pas l'accepter qu'ils n'ont pas à le faire nécessairement exactement comme vous et accepter que c'est comme ça ça va être pareil avec votre enfant vous aimeriez bien qu'il fasse quelque chose comme bah non mais en fait c'est un être humain et donc il va aussi faire ses choix à lui il va faire c'est donc c'est vraiment de d'arrêter de vouloir tout contrôler Et je pense que là, ce que j'espère vraiment que vous repartez avec ce podcast, c'est de vous dire, en fait, le sujet, ce n'est pas... comment est-ce que, c'est quoi les trois méthodes pour que mon corps soit fixé, on n'est pas des machines, c'est tout un état d'esprit, c'est des choix, c'est des choix de mots, c'est des choix, c'est de reconnaître quand on a besoin d'aide, c'est de demander les choses, c'est de s'auto-corriger, c'est de se reprogrammer de façon positive, c'est de mettre des limites avec les autres. C'est vraiment, j'espère vraiment que vous repartez avec tout ça en écoutant aujourd'hui parce que la vérité c'est que ça marche que comme ça.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    c'est un travail qui part de nous en fait exactement vous êtes au centre vous n'êtes pas en dehors c'est pas vous après tout le monde c'est vous êtes au centre et vous gérez le mieux et il y a des jours où c'est bien il y a des jours où c'est moins facile et à chaque fois on ne s'autocritique pas c'était juste une journée un peu difficile

  • Speaker #1

    ouais et alors Flora pour finir j'aimerais bien que tu nous expliques un petit peu ton travail toute cette méthode en fait parce qu'au final on parle de quelque chose sans vraiment avoir posé les mots sur cette formule magique parce que clairement c'est magique pour l'avoir expérimenté est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu du coup ce que tu fais quel est ton travail comment on peut te contacter si on a envie d'avoir un travail un petit peu plus approfondi avec toi Ce serait super en cinq minutes pour qu'on essaie de faire un podcast qui ne soit pas trop trop long.

  • Speaker #0

    Non, évidemment, en quelques mots. Donc, je travaille, alors au niveau des mots, je suis qualifiée dans quelque chose qui s'appelle la thérapie de transformation rapide. En anglais, c'est Rapid Transformational Therapy. Donc, quand vous le recherchez, c'est RTT, RTT. en anglais, est une des méthodes que j'utilise. Et c'est vrai qu'il y a une partie qui est hypnose à l'intérieur et pour moi, l'hypnose, c'est plus un outil d'accompagnement que la solution en elle-même. Cette méthode, c'est une des méthodes principales que j'utilise. J'ai vraiment créé, moi, mon propre système qui marche très bien et qui mélange plusieurs techniques. Mais la technique principale est vraiment de travailler avec votre subconscience. C'est là où toutes vos croyances dont on a parlé plus tôt dans le podcast sont... sont logées, elles sont ancrées là, tous vos souvenirs, tous vos traumatismes, toute votre belle mémoire, tout ce que vous appriez là et on va vraiment essayer de comprendre pourquoi je ne suis pas confiante en moi, pourquoi je déteste mon corps, pourquoi je ne suis pas heureuse dans mon couple, bon bref, peu importe la question et vraiment, en quelques heures, on arrive à trouver le pourquoi et le comment, quel croyant vous avez créé, pourquoi vous l'avez créé, pourquoi vous avez créé ce mode, ce mécanisme de pensée parce qu'à un moment, c'était pour vous aider ou pour vous punir ou on ne sait pas trop. découvre ça. Et la deuxième partie, c'est vraiment la reprogrammation, c'est-à-dire la neurolinguistique et de vraiment travailler avec cette idée de répétition de langage positif. Et comme l'essai lui dit, vous avez un enregistrement que je vous donne qui est personnalisé pour vous, vous écoutez pendant au moins 25 jours au début et on fait le point après et on refait des sessions de subconscience sur d'autres aspects. Mais on voit vraiment des changements sous quatre. cinq semaines, c'est incroyable. Oui. Ça peut être accumulatif, j'ai des gens, c'est en quelques jours, la majorité d'entre nous, ça prend ces quelques semaines, mais quand on pense qu'on a traîné ça toute notre vie, en quatre mois, on fait un travail extraordinaire, que quelques heures par mois en plus, donc ce n'est pas quelque chose qui demande beaucoup et après, j'allie beaucoup de coaching, mais pas le coaching qui traditionnel, le coaching pratique avec des vrais outils, avec des vraies discussions de comment est-ce que moi j'adapte ça à ma vie, pas des longues discussions pour essayer de trouver la solution tout seul, c'est vraiment un truc complémentaire où j'apprends à ce qu'on s'auto-régule, on régule les émotions, on régule nos pensées, mais aussi avec plein de petits outils qui sont des vrais outils, qui sont pratiques, qu'on peut vraiment utiliser, pas des choses où on se dit, oh là là, il faut que j'ai besoin de 15 000 ans pour, enfin, plein d'heures. essayer de faire ça. Donc, je travaille vraiment au niveau émotionnel, au niveau de la pensée, au niveau de la reprogrammation et après d'équiper vraiment les femmes et les hommes avec des boîtes à outils pour qu'ils arrivent à s'auto-gérer, à s'auto-réguler dans la vie de tous les jours. Et vraiment, je l'ai vécu, tu l'as vécu. C'est une formule incroyable,

  • Speaker #1

    puissante.

  • Speaker #0

    Pour me contacter, j'imagine qu'il y aura les détails sans doute.

  • Speaker #1

    Ouais, je vais tout mettre sous l'épisode.

  • Speaker #0

    Et vous verrez mon site Flora Castillon, qui est mon nom. Il y a un WhatsApp, donc vous pouvez directement m'envoyer un petit DM. Alors, il est en anglais, donc pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, vous pouvez aller sur WhatsApp, vous pouvez me poser plein de questions, parce que je sais que les sites se traduisent, s'auto-traduisent de toute façon maintenant avec Google. et je suis aussi sur Instagram Flora le petit tiré en bas je sais pas comment on dit underscore en français yourmindsetgirl et tout ça ce sera dans les détails mais envoyez-moi un petit message et j'offre une heure d'appel consultation gratuite où on parle vraiment des sujets qui vous touchent, que vous avez envie de régler comment est-ce que vous avez envie de changer et je vous suggère merci un programme personnalisé à la fin de cet appel et après c'est à vous de décider si c'est quelque chose que vous voulez faire.

  • Speaker #1

    super écoute un grand merci Flora pour tous tes bons conseils c'était un épisode passionnant je suis sûre qu'il aidera beaucoup de nos auditrices je le redis du coup je mettrai toutes les infos dans la description du podcast si vous voulez contacter Flora vous retrouvez du coup un audio dans le programme rayonner cet été comme je vous l'ai dit en introduction pour vous aider à vous reconnecter à votre corps et à avoir ce discours bienveillant envers votre corps. Merci beaucoup, Flora, encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je voulais juste rajouter, justement, quand vous écoutez l'audio, si vous avez des questions, vous pouvez aller sur mon WhatsApp que vous trouverez sur le site Internet ou vous pouvez m'envoyer un message sur Instagram si vous avez des questions à ce sujet-là. N'hésitez pas, même si c'est juste comment je l'utilise ou je ne suis pas sûre ou des questions, n'hésitez pas à me les poser.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup, Flora. À bientôt. Salut.

  • Speaker #0

    Bye-bye. Merci.

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