- Speaker #0
Bienvenue dans Maman épanouie toi, le podcast qui donne la parole à des femmes qui ont osé se réinventer pour se retrouver. Je suis Alicia, maman de deux enfants et ancienne RH pendant dix ans. C'est après la naissance de ma fille que tout a basculé. J'ai compris que je n'étais plus à ma place, que ce métier manquait cruellement de sens, de créativité et qu'il ne respectait plus mes valeurs profondes. C'est la numérologie qui m'a aidée à me reconnecter à qui je suis vraiment. Aujourd'hui, j'accompagne d'autres mamans à s'écouter, à se choisir et à s'épanouir à nouveau. Dans ce podcast, tu vas découvrir des témoignages puissants, des parcours de reconversion et des lectures numérologiques pour t'éclairer et je l'espère, t'inspirer à reprendre ta juste place. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Chloé, une femme inspirante, indépendante et lumineuse, juriste de formation Elle a longtemps exercé un métier qu'elle adorait jusqu'à ce qu'un déclic la pousse à tout quitter pour suivre sa véritable voie, le yoga. Son parcours est profondément lié à son histoire personnelle, marquée par un accident qui a brûlé son visage à 16 ans. Cette épreuve l'a conduite à se reconstruire, à retrouver confiance en elle et à transformer ses blessures en force. Aujourd'hui, Chloé est professeur de yoga et de face yoga. Elle accompagne d'autres femmes à retrouver équilibre et bien-être tout en s'accordant douceur et harmonie. Son chemin est une magnifique démonstration de résilience, prouvant qu'il est possible de transformer ses blessures en mission et de trouver sa juste place en osant se choisir. Bienvenue Chloé !
- Speaker #1
Bonjour, merci de me recevoir.
- Speaker #0
Je suis ravie de t'accueillir. On aime toujours débuter en découvrant la femme et la maman derrière le micro. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?
- Speaker #1
Oui, alors moi c'est Chloé, je suis professeure de yoga, ma spécialité c'est le yoga du visage. Je suis maman de deux enfants et avec un conjoint qui est très investi pour le coup dans sa paternité, donc c'est cool.
- Speaker #0
Génial, on aime bien entendre ça. On va revenir quelques années en arrière, à l'époque où tu étais juriste spécialisée dans les accidents de la circulation. Qu'est-ce qui t'a menée vers ce métier et qu'est-ce qui te plaisait le plus dedans ?
- Speaker #1
Quand j'étais plus jeune que ça, j'ai eu un accident moi-même et je suis allée en fac de droit ne sachant pas trop ce que je voulais faire et j'ai fini par me spécialiser dans les accidents corporels de la circulation parce que j'avais vraiment ce besoin d'aider et d'accompagner des personnes qui avaient vécu ce que moi j'avais vécu. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans ce métier-là.
- Speaker #0
Et justement, quand je regarde ta numérologie, ta deuxième racine est marquée par le nombre 8. Ce nombre porte une sensibilité particulière à la justice et à l'injustice. Il donne souvent des prédispositions pour travailler dans les métiers liés au droit, aux règles ou encore à la justice, car bien souvent, la personne a elle-même traversé des situations d'injustice dans sa vie. Donc j'imagine que ça résonne avec toi.
- Speaker #1
Oui, ça peut résonner. Du coup, tu es en train de me dire que je dois arrêter d'être prof de yoga et retourner dans le droit ? Pas du tout.
- Speaker #0
Mais j'imagine que si tu es à ce poste-là aujourd'hui, il y a bien une raison quelque part. Oui. On va maintenant passer à une autre grande étape de ta vie, plus personnelle cette fois. Le 20 juillet 2021, tu deviens maman pour la première fois après 10 ans de vie de couple. Est-ce que tu peux nous raconter cette étape et ce que ça a changé dans ta vie ?
- Speaker #1
Oui. Alors... Moi, je suis tombée enceinte de mon fils après pas mal de mois d'essai où je commençais un petit peu à être inquiète, on va dire. Et en fait, ça s'est fait quand même tout naturellement, donc j'ai eu beaucoup de chance. Et j'ai fait une grossesse en grande partie toute seule, puisque mon mari est très souvent... Alors, il est très investi dans son rôle de papa, mais il est très souvent absent à cause de son métier. D'accord. Donc il a raté toute la grossesse quasiment, il est rentré un mois avant l'accouchement. Et c'était assez intense, c'était la période du Covid. Mais bon, il a pu être là pour l'accouchement et ça c'était très très chouette. Donc grossesse un peu en dent de scie parce que j'ai eu une grossesse un peu compliquée, mon fils est né un petit peu en avance et à l'époque du coup j'étais encore juriste justement. Et donc j'étais en télétravail constant parce qu'on était en Covid, qu'avec ma grossesse qui en plus était à risque, je ne pouvais pas non plus sortir, puis j'avais plus d'une heure de route pour aller à mon travail. Donc un peu particulière comme grossesse. Sachant que pour mes deux grossesses, j'ai fait des hypérimèdes gravidiques. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est.
- Speaker #0
Non, je veux bien que tu nous expliques.
- Speaker #1
Les hyper-MS gravétique, c'est un gène en fait dont on est porteur. Et si ton enfant est également porteur du gène, tu vas déclencher la maladie. Donc ça n'a aucun impact sur mon quotidien, sauf si je suis enceinte et que mon enfant est porteur aussi du gène. Et dans ce cas-là, je vais vomir.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Tout le temps. Et donc pour mon fils, j'étais vraiment à des niveaux très très très hauts. Et ça s'est arrêté au septième mois de grossesse. D'accord. J'ai accouché peu de temps après.
- Speaker #0
Ok. Et comment ça se... Donc ça se transmet ?
- Speaker #1
C'est un gène.
- Speaker #0
D'accord. Et l'enfant, du coup, c'est quoi les symptômes ?
- Speaker #1
Il n'y a aucun symptôme, en fait, pour lui. C'est juste que toi, pendant la grossesse, le fait que les deux aient le gène, ça a été trouvé il n'y a pas très longtemps. Parce que moi, à l'époque, quand je l'ai eu pour mon fils, ils n'avaient pas encore trouvé cette histoire de gène. Ils n'expliquaient pas d'où ça venait, en fait. Et ça a été trouvé, je crois, l'année d'après. Je ne sais plus quelle université américaine qui a fait des études vraiment poussées là-dessus et qui s'est rendue compte qu'il y avait cette histoire de gêne qui provoquait la réaction du corps.
- Speaker #0
D'accord, donc c'est tout récent. Ça s'appelle comment, tu nous dis ?
- Speaker #1
Une hyper-MS gravétique.
- Speaker #0
Ok, on fait des découvertes tous les jours. Merci, peut-être que ça va aider certaines femmes à comprendre ce qu'elles ont vécu à ce moment-là.
- Speaker #1
Oui, et puis en fait c'est une... On peut dire une pathologie, même si ce n'est pas vraiment une pathologie, mais c'est une situation dans laquelle on peut se sentir très seule parce que souvent on va nous dire « la grossesse ce n'est pas une maladie » . On va minimiser ce qu'on ressent. Moi, quand j'avais un traitement et sans traitement, je pouvais vomir 20 fois dans la journée. Avec traitement, je vomissais entre 4 et 6 fois. Donc c'était quand même... Même si effectivement la grossesse n'est pas une maladie... Une grosse pathologie ou quoi, c'est pas facile de faire ça pendant des mois.
- Speaker #0
Exactement, on a quand même des symptômes qui sont pas faciles au quotidien. Du coup, comment tu as vécu ces principaux défis ? Tu as été toute seule tout le long de ta grossesse ?
- Speaker #1
Assez sereinement quand même. Comme je te disais, j'ai connu du stress parce que j'avais mon fils qui avait des petits soucis dans mon ventre. Donc j'avais un gros suivi à l'hôpital. Tu sais, c'est un petit peu anxiogène d'être à l'hôpital tout le temps et tout ça, mais franchement ça allait. Après, je ne suis pas de nature très stressée comme personne, donc je pense que ça va.
- Speaker #0
Comment s'est passée la naissance de ton fils ?
- Speaker #1
En fait, j'ai des amis qui venaient en vacances à la maison, qui sont arrivés à minuit. J'étais très fatiguée, donc à minuit, je leur ai dit je vais me coucher. Je me suis mise dans le lit et j'ai perdu les os.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc voilà, ils sont venus faire une semaine de vacances et ils ont gardé la maison pour une semaine. Parce qu'en fait, je suis arrivée à l'hôpital et mes contractions s'étaient arrêtées nettes. Parce que j'avais très, très, très peur de l'accouchement. Moi, j'avais toujours entendu dire que l'accouchement, c'était quelque chose d'horrible. Donc j'avais créé vraiment une grosse angoisse de cet événement-là. Et mon corps, mon cerveau, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça a tout bloqué. Et on a dû me déclencher quelques temps après, du coup.
- Speaker #0
Ok. Voilà. Une grosse frayeur de l'accouchement.
- Speaker #1
Oui, mais par contre, l'accouchement, même si j'ai été déclenchée, ça s'est très, très bien passé. Et j'en ai un très bon souvenir, malgré le déclenchement.
- Speaker #0
Oui, génial. Et puis, tu en as fait une seconde. Oui,
- Speaker #1
qui n'a pas du tout eu la même histoire.
- Speaker #0
Comment tu as vécu la transition entre vie de femme, vie de maman et ton couple ?
- Speaker #1
Je pense que ça s'est fait assez naturellement et plutôt bien. Parce que... J'avais... Déjà j'ai ma meilleure amie qui est sage-femme et qui m'avait beaucoup briefée. J'ai plusieurs amis qui ont fait des dépressions postpartum et mon mari a toujours été très attentif à ce que les gens lui racontaient. Et même si à l'époque quand elle racontait leurs histoires, il n'avait pas l'air très intéressé, en tout cas j'avais l'impression, il avait emmagasiné toutes les infos et il a fait en sorte que j'ai un postpartum très doux. Quand même, donc moi ça s'est très bien passé, la transition s'est faite très naturellement, après avec le temps, et je pense que c'est plusieurs mamans qui vivent ça, aux alentours des, on va dire 9 mois, 1 an, je trouve que, je sais pas si c'est parce qu'on perd au niveau hormonal ou des choses comme ça, mais je trouve qu'il y a un petit revers de la médaille qui se fait sentir, et là ça a été la période pour moi la plus difficile, mais pour mes deux grossesses. une fois que les 9 premiers mois sont passés 9 mois après l'accouchement exactement à partir de 9 mois là je sentais que j'avais toujours un coup où j'ai un peu ramé pour remonter mais après j'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai quand même eu tout qui s'est fait de manière assez fluide mais c'est vrai que j'ai ressenti ce contre-coup À cette période-là, tu sais, tu as la fatigue qui s'accumule parce que tu as beau avoir des enfants, les aimer, tout ce que tu peux, le manque de sommeil, au bout d'un moment, il se fait sentir.
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Et donc, ça joue.
- Speaker #0
Exactement. Après cette période intense de maternité, tu as repris ton travail. Et tu m'as expliqué qu'un dossier en particulier avait été un vrai déclencheur dans ta réflexion, sans forcément rentrer dans les détails. Parce qu'il y a une notion de confidentialité, est-ce que tu peux nous raconter ce qui s'est passé et ce que ça a déclenché en toi ?
- Speaker #1
Oui, je rentrais tout juste de congé mat, alors j'avais eu de la chance parce qu'étant dans le secteur des assurances à l'époque, la convention collective permettait d'avoir du temps supplémentaire en congé mat. Donc j'ai eu un très long congé mat et ça c'était chouette et je pense que le revers a été d'autant plus violent que le premier dossier que j'ai ouvert en revenant, c'était un dossier qui concernait un bébé. qui avait à peine 10 jours et du coup ça a été un gros choc pour moi de me retrouver face à ça alors que j'avais mon bébé qui était chez sa nounou pour la première fois.
- Speaker #0
Oui, j'imagine que ça n'a pas été facile à entendre parce que forcément on s'identifie souvent. Oui,
- Speaker #1
complètement. On projette complètement si c'était le nôtre.
- Speaker #0
Est-ce que ce dossier a été un vrai déclic pour voir ta vie professionnelle ?
- Speaker #1
Il y a eu ça, et il y a eu à la même période, dans les semaines qui ont suivi, mon fils qui a été malade une fois et que j'ai dû aller récupérer chez la nounou. Et mon mari et moi étions chacun à une heure de notre fils. Plus d'une heure, lui il avait 1h20, moi j'avais 1h, mais j'étais à Bordeaux à l'époque, donc la rocade bordelaise, parfois ça peut être beaucoup plus long. Et c'est vrai que ça, ça a été plus de... le déclic, c'est que je me suis dit, en fait, si un jour il y a vraiment quelque chose de grave, il peut pas avoir ses deux parents à plus d'une heure de lui, en fait, c'est pas possible.
- Speaker #0
C'est sûr. La combinaison de tous ces événements a fait que tu as quitté ton poste de juriste spécialisé dans les accidents de la circulation très rapidement. Tu as ensuite accepté un autre poste de juriste mais tu as rapidement senti que ça n'était pas aligné pour toi. Est-ce que tu peux nous raconter ton cheminement et ce qui s'est passé dans ta tête à ce moment-là ?
- Speaker #1
Oui, bah du coup, comme je te disais, Il y a eu ces épisodes où je me suis rendue compte que c'était compliqué d'avoir un enfant en bas âge en étant tous les deux très loin, physiquement en tout cas, géographiquement. Et j'ai eu l'opportunité d'avoir un poste beaucoup plus près de chez moi, en tant que juriste aussi, mais dans un domaine beaucoup plus global des assurances. Je faisais vraiment tous les assurances. et c'était bien je pense le temps de Retrouver un équilibre, de trouver aussi mon propre équilibre et de me rassurer moi en tant que dans mon rôle de maman, d'avoir toujours ce travail à côté qui permettait d'avoir une certaine stabilité, notamment financière, on ne va pas se le cacher. Et voilà.
- Speaker #0
Ok, donc tu es restée pas forcément très longtemps dans ce poste-là ?
- Speaker #1
Non, je ne suis pas restée longtemps du tout, je suis partie au bout d'un an.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Je suis partie au bout d'un an parce que j'avais déjà mon entreprise en fait depuis longtemps, le yoga. Enfin depuis longtemps, non mais depuis quelques années. Et mon entreprise elle décollait de plus en plus et j'étais arrivée à un niveau où je ne pouvais pas davantage faire de cours parce que j'avais un poste à temps plein et il fallait que je puisse trouver mon équilibre. Et un jour j'ai tout posé sur le papier et on s'est dit bah là c'est soit je fais 100% le yoga et je laisse une chance à mon entreprise personnelle de se développer. soit je reste à l'arrière, mais dans ce cas-là, je ne peux plus tenir le rythme, parce que c'était très intense. J'avais un travail à temps plein, et à côté, j'avais un deuxième travail à temps plein pour mes cours de yoga, donc je bossais tous les jours quasiment.
- Speaker #0
Et un troisième quand tu arrives à la maison ?
- Speaker #1
Et voilà, j'avais mon fils. Ce n'est pas un travail à proprement parler, mais c'est beaucoup de travail, beaucoup d'énergie, mais tu vois ce que c'est.
- Speaker #0
Oui, je comprends. Ton chemin de vie en numérologie parle d'autonomie, d'indépendance et d'agir pour soi-même. Est-ce que ça a été effrayant de quitter la sécurité de l'emploi pour suivre ton cœur ?
- Speaker #1
Bah évidemment ! Ah ouais ? Évidemment, puis moi j'ai fait 8 ans à la fac de droit, j'ai fait master en droit de la santé, master en droit des assurances, enfin tu vois, j'ai fait beaucoup d'études, autant te dire que quand je dis que j'allais arrêter pour faire plus que du yoga, on m'a regardée en mode elle est un peu folle la dame là ! mais donc oui non franchement ça fait peur et puis comme je dis j'avais mon entreprise depuis un moment mais je pouvais pas la développer davantage j'étais déjà au maximum que ce que je pouvais faire à cette époque là en tout cas et le risque c'était est ce que ça va développer davantage ou est ce que mon maximum il a été atteint et j'évoluerai pas même si j'y mets plus de temps donc c'était vraiment cette peur là aussi effectivement après Sur ça, c'est vrai que j'ai été très très soutenue. Et moi, j'ai... Bon, je parle beaucoup de lui, mais tu vois, encore mon mari, du coup, lui, il a un métier passion. Et il m'a toujours dit, il faut que tu fasses un métier passion. Il faut que tu te réveilles et que tu aies envie d'y aller et que ça te porte. Et je pense qu'il m'a beaucoup aidée à me lancer sur ça parce que si je n'avais pas eu ce discours en face, c'est plutôt quelqu'un qui me disait oui, mais tu te rends compte, la stabilité, machin. J'aurais peut-être pas sauté le pas.
- Speaker #0
Exactement. Oui, si on t'aurait dit, il faut penser seulement à l'aspect financier, tu ne te mets jamais à ton compte.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Et comme il m'a dit, il m'a dit, on trouvera des solutions s'il y a besoin. Et de toute façon, si tu ne tentes pas ta chance, toute ta vie, tu vas te demander si tu l'avais fait, est-ce que ça aurait marché ? Oui,
- Speaker #0
et puis vivre avec des regrets, ce n'est pas une vie.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Pendant que tu bâtissais ta nouvelle vie professionnelle, un autre grand événement est arrivé. ta deuxième maternité en février 2024 tu accueilles ta deuxième merveille ta fille Agathe comment tu as vécu cette grossesse ?
- Speaker #1
complètement différemment j'ai encore eu une hyper-MS gravétique, j'en ai encore eu une jusqu'au jour de mon accouchement cette fois ça s'est pas arrêté un mois avant très très différente parce que j'avais un premier à gérer qui était petit qui avait deux ans à peu près fin pas encore, mais bon bref. Et mon mari qui n'était pas là, il est parti pendant très longtemps sur cette période. Donc j'ai vraiment fait toute une grossesse toute seule. J'étais très loin de ma famille. Encore une fois, à l'époque, j'habitais vers Bordeaux. Donc tu vois, j'étais... Moi, je suis d'ici à la base, je suis de Provence. Donc ma famille était très loin. J'étais toute seule. Encore une fois, j'avais mes amis. Franchement, je les porte fort, fort dans mon cœur. C'est vraiment la famille qu'on choisit, tu vois. qui m'ont énormément soutenue, notamment les jours où j'étais tellement malade que Laura, un jour, a pris mon fils, l'a amené à la piscine, tu vois, le truc tout bête. Mais juste, t'as trois heures juste toute seule, c'est précieux. C'est précieux dans ces moments-là. Donc la grossesse a été beaucoup plus difficile sur cet aspect-là, sur l'aspect de la logistique et tout ça. Après, c'était une très, très belle grossesse. J'ai été extrêmement mobile. Entre-temps, je m'étais formée en yoga prénatale et post-natale. D'accord. avec une formatrice qui était exceptionnelle et vraiment une formation de très très bonne qualité. On avait fait énormément d'heures, enfin en yoga les formations elles se comptent en heures, bon bref. Et on avait fait une très très grosse formation, pas les petites formations sur un week-end, tu vois des trucs où t'as beaucoup d'infos qui viennent. Et je me suis servi de tout ce que j'avais appris et surtout à cette époque-là je donnais des cours de yoga prénatale. Donc je donnais... énormément de cours de yoga prénatal et j'ai pu du coup enseigner jusqu'à la veille de mon accouchement c'est ce que j'allais te demander génial j'ai enseigné jusqu'à la veille de mon accouchement je me suis servi de tout ce que j'adorais faire des cours par an pendant le yoga prénatal donc avec le papa pour montrer des gestes au papa pour soulager la maman pendant le travail et donc encore une fois ça m'a permis de mettre tout ça en application et là où j'ai eu un accouchement complètement différent de mon fils. Donc mon fils s'était déclenché, très long, pas du tout la même chose. Ma fille, j'ai eu ma première contraction, une heure et demie après, elle était dans mes bras. Oui, ça allait très rapide. Je pense que le yoga a beaucoup aidé.
- Speaker #0
C'est fort possible. Etant déjà à ton compte, est-ce que ça t'a permis de prendre plus de temps pour toi et pour ta fille ? Parce que c'est vrai que tu étais toute seule, donc tu avais tes amis.
- Speaker #1
Différemment. Mon fils était encore chez la nounou à l'époque. Donc déjà, je l'avais laissé quand même chez la nounou pour pouvoir avoir du temps. Mon mari était rentré entre-temps, heureusement. Heureusement, il n'est pas tout le temps parti. Donc j'ai pu avoir du temps à ce niveau-là. Après, ça a été très compliqué parce qu'on a déménagé. D'accord. Et Agathe avait quatre mois. Oui. Donc j'ai fait un déménagement avec un bébé de quatre mois, un grand de deux ans et quelques. C'est un peu sportif, on va dire. Et il a fallu relancer mon entreprise surtout.
- Speaker #0
D'accord, parce que du coup, tu as déménagé de Bordeaux dans le sud de la France.
- Speaker #1
Le vrai sud, celui où il fait chaud. Donc,
- Speaker #0
retrouver une clientèle, j'imagine que c'était avec un enfant en bas âge à t'occuper aussi. Donc, beaucoup d'investissements, enfin deux enfants en bas âge.
- Speaker #1
Oui, et puis on n'est pas du tout sur les mêmes secteurs. En Provence, tu vois, il n'y a pas de studio de yoga. Il n'y en a pas réellement. Pas beaucoup en tout cas. Moi, où j'étais, il y avait un studio par village presque. Et en fait, il y a beaucoup de lieux pour enseigner. Ici, il n'y en avait pas. Donc en fait, j'ai commencé à enseigner dans certaines salles ici, mais qui n'étaient pas forcément de salles de yoga.
- Speaker #0
Je ne savais pas qu'il y avait des salles particulières pour les cours de yoga.
- Speaker #1
C'est des studios.
- Speaker #0
Oui, génial.
- Speaker #1
La preuve qu'il n'y en a pas beaucoup ici.
- Speaker #0
Je ne vais pas dire le contraire. Les cours sont souvent très vite remplis dans la région. J'imagine que maintenant que tu me le dis, il y a une pénurie de...
- Speaker #1
Oui et non, parce qu'il n'y a pas beaucoup de professeurs.
- Speaker #0
Oui, voilà.
- Speaker #1
Donc il y a de la demande, mais c'est quelque chose qu'il y a à construire quand même, parce que ce n'est pas ancré dans l'ADN comme ça peut l'être dans le sud-ouest. Pour le coup, dans le sud-ouest, il y a vraiment beaucoup de personnes qui pratiquent du yoga. Ici, il y a beaucoup de personnes qui ne savent pas trop ce que c'est que le yoga.
- Speaker #0
Je suis en train de dire que les sudistes sont des gens stressés, qu'ils ne prennent pas le temps pour eux.
- Speaker #1
Oui, ils le prennent différemment, on va dire. On va dire qu'ici, il y a un peu plus de salles de crossfit.
- Speaker #0
on a besoin de dépenser l'énergie on dépense différemment mais c'est bien t'es venue apporter un petit peu de douceur donc on a parlé de ta maternité de tes choix professionnels et de ton cheminement vers le yoga mais pour bien comprendre ton histoire et la femme que tu es aujourd'hui il y a eu un épisode encore plus fondateur qui remonte à tes 16 ans en 2009 tu as vécu un accident qui a marqué ton corps et ton coeur à tout jamais Est-ce que tu peux nous raconter ce qui s'est passé et comment tu t'es construite ?
- Speaker #1
Oui, alors en 2009 du coup, j'ai eu le visage brûlé. Chimiquement, donc c'est accident tout bête en fait, c'est un pharmacien qui s'est trompé de produit et qui m'a vendu un produit qu'il n'aurait pas dû. Et donc quand ça m'a brûlé, j'ai mis de l'eau. Donc mettre de l'eau, ça étale le produit quand c'est chimique. Et je suis partie à l'hôpital. À l'hôpital, ils n'avaient pas vu ce genre de brûlure, donc on était très peu en France à avoir été brûlés de cette manière-là. Ça se compte sur les doigts d'une main. À l'hôpital, ils m'ont mis un produit qu'on met sur les brûlures de feu, mais dont la base est l'une des principales du produit avec lequel j'ai été brûlée. Ça m'a augmenté les doses, donc j'ai fini par partir à l'hôpital de Marseille, qui est spécialisé dans les brûlures.
- Speaker #0
Les grands brûlés ? Oui,
- Speaker #1
voilà. Et donc là-bas, on m'a opérée, on m'a refait le visage.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et j'ai eu beaucoup de chance encore une fois que quelqu'un ose faire cette opération parce que c'était quelque chose qui n'avait pas... Enfin, on ne savait pas trop comment ça allait évoluer sur moi en tout cas. J'étais jeune et en fait, j'ai quelqu'un qui... Un chirurgien de l'époque du coup qui a dit « Moi, je veux quand même tester parce qu'on ne va pas la laisser comme ça. » Et qui a testé ce qu'on appelle une dermabrasion. Donc l'idée, c'est d'enlever les couches supérieures de la peau et de laisser la peau se reconstruire. Alors ça, on ne peut pas le faire sur des brûlés par le feu parce que les chairs ont été touchées, c'est un peu différent. Mais en tout cas, chimiquement, ça permet à la peau de se reconstruire doucement. Mais sûrement.
- Speaker #0
Ok, oui. Les personnes qui te verront, verront que tu as un visage radieux. C'est vrai que les traces de ta brûlure, de ton accident ne se voient absolument plus aujourd'hui. Qu'est-ce qu'il faut mettre du coup si on est brûlé chimiquement ? C'est quoi les premiers réflexes à avoir ?
- Speaker #1
Alors, je ne connais pas les autres types de brûlure. Enfin, je ne sais pas, à l'alcool ou des choses comme ça, je ne sais pas du tout. Mais en tout cas, moi, il aurait fallu rien mettre et directement aller à l'hôpital. Et j'ai mis de l'eau parce que ça te brûle, tu mets de l'eau en fait, c'est un réflexe. Et après, sinon, c'était beaucoup de vaseline, des couches et des couches sur la peau pour laisser la peau se reconstruire doucement. Ça, c'était après l'opération. Avant ça, en fait, je n'ai rien mis, on ne m'a rien mis.
- Speaker #0
Ok. Donc le médicament, c'était un médicament qui n'était pas recommandé finalement ?
- Speaker #1
En fait, c'était un tube de nitrate d'argent. D'accord. Donc c'est vraiment très chimique. C'est ce qu'on met sur les nombrils des bébés pour les faire tomber quand ils ne tombent pas. pour les faire sécher donc du coup j'étais noire j'étais brûlée noire en plus j'avais changé vraiment comme si j'avais un tatouage sur le visage c'était très choquant on va dire physiquement oui
- Speaker #0
j'imagine. Comment tu t'es reconstruite ?
- Speaker #1
je sais pas si c'est l'avantage d'avoir vécu ça assez jeune même si c'est une période de construction quand t'as 16 ans Mais déjà j'ai toujours eu, la fille se lance des fleurs, j'ai toujours eu beaucoup d'humour. Et à l'époque un film était sorti, ce film s'appelle Agathe Cléry, c'est pas forcément mon film préféré, mais pour rigoler ma meilleure amie m'appelait Agathe Cléry. Non pas parce que je ressemble au personnage de l'histoire, mais parce que dans l'histoire, c'est une fille qui est profondément raciste et qui un jour se réveille et est devenue métisse. Et en fait, elle panique complet et tout. Et donc moi, je ne suis pas du tout raciste, mais pour le coup, je me suis réveillée un matin et j'étais le visage complètement noir. Et du coup, pour rigoler, elle m'appelait Agathe Cléry. Ça dédramatisait un peu la situation.
- Speaker #0
J'imagine l'autodérision, ça aide.
- Speaker #1
Voilà, ça aide un peu. et Ma mère avait eu l'intelligence de cacher tous les miroirs, donc en fait je ne me suis jamais vue sur cette période.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc je me suis vue dans le regard des gens que j'ai croisés, et ça, ça a été très dur, mais pour le coup je ne me suis jamais vue moi, et j'ai une seule photo de l'époque, parce que encore une fois, on parle d'un moment où on ne faisait pas 10 000 selfies, on n'avait pas nos portables qui faisaient tout le temps... c'était pas du tout la même période. Donc j'ai une seule photo de l'époque qui reste, et... Cette photo, je l'ai reçue des années après, une fois que j'avais retrouvé mon visage. Au final, je ne me suis jamais réellement vue comme ça, donc ça n'a pas pu me créer un choc. Par contre, ça a vraiment choqué ma mère, parce qu'elle m'a vue comme ça. Et puis en plus, c'est ton enfant.
- Speaker #0
Oui, une notion de culpabilité.
- Speaker #1
Je ne sais pas, mais je pense qu'il y a eu un gros mélange. Je me mets à sa place et je me dis, mon Dieu, si ça arrivait au mien, je pense que ce serait panique à bord aussi.
- Speaker #0
Oui, on préfère toujours que ça nous arrive à soi plutôt qu'à nos enfants. Quelles émotions étaient les plus difficiles à traverser à l'époque ? Parce que tu ne t'es pas vue, mais j'imagine que ça a été compliqué.
- Speaker #1
Je ne saurais pas trop te dire en fait. Vraiment, ça a été un tout. Je pense la peur. La peur de jamais retrouver un visage. Il n'y a pas réellement de normalité, mais en tout cas de retrouver un visage qui n'a pas... Enfin, qui m'appartient. qui me ressemblent encore parce que j'avais vraiment peur de ça de plus me ressembler des fois il y a des gens quand je leur raconte mon histoire s'ils ne me connaissent pas ils me disent mais du coup tu as la tête d'avant ou pas et oui parce qu'en fait on ne m'a pas restructuré le visage ou des choses comme ça donc j'aurais eu ce visage là quand même mais j'avais un peu peur de ça parce que tu ne sais pas en fait ce que ça va donner et puis l'opération que j'ai eu encore une fois c'était quelque chose où on ne savait pas si ça allait marcher ou pas Donc aujourd'hui, ils savent que ça marche. Donc maintenant, elle est régulièrement faite. Mais à l'époque, ils ne savaient pas si c'était le bon geste à faire.
- Speaker #0
Est-ce que c'est à ce moment-là que le yoga du visage est entré dans ta vie ? Ou est-ce que ça arrivait plus tard ?
- Speaker #1
Non, c'est des années plus tard. Je faisais déjà du yoga. D'accord. Parce que j'avais ma meilleure amie qui m'avait offert un cours de yoga l'année d'avant. Avant que tout ça arrive. Donc je faisais un petit peu de yoga, mais pas grand-chose. Au fur et à mesure du temps, je pense vers mes 18 ans à peu près, j'ai vraiment investi le yoga. Mais le yoga corporel comme tout le monde connaît ou en tout cas ce que tu imagines quand tu parles de yoga. Et un petit peu plus tard, j'ai découvert le yoga du visage. Mais pour autant, sans même faire de yoga du visage, mon chirurgien qui m'avait opéré m'avait du coup donné des astuces d'automassage, de face yoga, sans s'en rendre compte. je pense que encore aujourd'hui, il faudrait que je lui demande d'ailleurs si un jour je l'appelle mais encore aujourd'hui je pense qu'il ne se rend même pas compte que c'était ce que j'enseigne aujourd'hui très précurseur très précurseur exactement grâce au yoga du visage,
- Speaker #0
aujourd'hui tu as pu retrouver un visage qui n'a plus de cicatrices plus de marques ça a aidé,
- Speaker #1
ça a grandement aidé le principal, ça a été mon opération on ne va pas se le cacher sans opération, je n'aurais pas du tout eu d'effet Merci. Pour autant, ma peau était restée très très fine, très sensible, elle l'est encore, mais grâce au yoga du visage, je l'ai renforcée. Et là où, à l'époque, par exemple, tu vois au tout début où j'ai été avec mon conjoint, donc lui il est de Haute-Savoie, donc en montagne. Un jour j'étais chez mes beaux-parents et ils m'ont vue pour la première fois après une sortie au ski. Bon, je ne skie pas. mais ça c'est une autre histoire mais en gros ils m'ont vu après une sortie au ski et ils ont vu des grosses traces de brûlure sur mon visage et ma belle-mère avait dit mais qu'est-ce que t'as fait ? parce qu'elle connaissait pas mon histoire à cette époque là et donc là on lui a raconté ce qui s'était passé et en fait c'est là que je me suis rendu compte que ma peau était encore extrêmement fine parce que ça se voyait mais là je te parle de quelque chose j'avais 18 ou 19 ans quand ça s'est passé cet événement là et Et... Quelques années après, j'ai commencé à faire du yoga du visage, à comprendre aussi beaucoup mieux le fonctionnement de la peau.
- Speaker #0
La chance que j'avais, c'est qu'à l'hôpital, on en a beaucoup parlé. Donc j'ai vraiment eu de très bonnes bases, en tout cas anatomiques, à ce niveau-là. Et donc j'ai réussi à force de pratique à renforcer ma peau. Et aujourd'hui, tu vois, même si je vais dans le froid, ça se verra beaucoup moins. D'accord. Il y a moins cet effet de peau fine et qui va ressortir les zones les plus brûlées.
- Speaker #1
D'accord. C'est vécu et profondément lié à ce que tu transmets aujourd'hui. et quand on regarde ta numérologie, on retrouve exactement cette idée de reconstruction et de transformation après une épreuve avec ce fameux 8. Quand on parle du 8 en numérologie, on parle de phénix qui renait de ses cendres. Est-ce que tu dirais que ton travail actuel te permet d'aider les autres à se reconstruire à leur tour ?
- Speaker #0
J'espère. J'aurais pas la prétention de dire que c'est moi qui les aide à se reconstruire. Par contre, je pense qu'on a tous. ce qu'il faut en nous et parfois on a juste besoin de la personne qui nous met le petit coup de pouce à l'extérieur là et qui nous dit non mais en fait tu peux le faire et juste le petit coup de pied à l'étrier qui permet d'avancer et de mettre en application en fait on pourra jamais le faire sans enfin sans nous notre volonté propre tu vois ce que je veux dire moi j'aurais beau leur dire vous faites ça ça va rien changer s'ils ont pas la volonté de le faire donc je pense pas que ce soit moi qui les aide mais je pense qu'on a ouais Peut-être que je leur permets de voir d'autres approches, en tout cas. Et je pense qu'on s'apporte tout autant les uns des autres.
- Speaker #1
En numérologie, ton objectif de vie est marqué par le 6, l'énergie du soin, de l'harmonie et du bien-être, qui semble se retrouver dans ton quotidien. Comment se manifeste-t-elle concrètement avec tes enfants et tes élèves de yoga ? Le 6, c'est le soignant dans l'âme, mais vraiment au sens large, pas forcément que la médecine, c'est celui qui va apporter du soin à l'autre.
- Speaker #0
Alors, moi, j'ai une approche très, très holistique du yoga.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
de toute façon celles qui font mon accompagnement Shine & Flow, c'est l'accompagnement que je fais sur un mois elles le savent, on étudie absolument tous les domaines de leur vie leur sommeil, leur hydratation, leur stress, leur travail en fait on voit tout et on revoit tout sur quels impacts ça a sur le visage et quels impacts ça a sur le quotidien aussi donc j'essaye de mettre ça en application après vis-à-vis de mes enfants je ne saurais pas trop te dire ... J'essaye d'être le plus patiente possible, mais je reste humaine et je ne suis pas la patience incarnée, à la base en tout cas. Donc je prends sur moi, mais je ne suis pas la maman parfaite qu'on voit sur Internet, on va dire. Moi, je n'expose pas mes enfants, mais tu vois ce que tu peux voir sur Internet, ce n'est pas moi. Je suis une maman qui me fâche s'il faut se fâcher. Et qui culpabilise, comme toutes les mamans, de s'être fâchée. Mais il fallait.
- Speaker #1
Ce n'est pas le nombre de la patience, le 6. C'est vraiment celui qui va prendre soin. Donc j'imagine que du coup,
- Speaker #0
tu as presque dit... Oui, par contre, je fais très attention à ce qui soit bien. Là, tu as vu, on a reporté l'épisode parce que ma fille était à l'hôpital. Donc ça a été compliqué. Donc tu vois, ça remet aussi l'église au milieu du village. Et tu revois tes priorités à ce moment-là.
- Speaker #1
Oui, exactement. Quand je regarde ta numérologie, donc on voit le nombre 1. Donc le nombre de l'indépendance, du leadership. Le nombre 8, des épreuves transformées en force pour aider les autres. Un objectif de vie en 6, donc le soin, l'accompagnement, l'harmonie. Et le nombre 7, trois fois dans ton arbre, avec un besoin vital de sens, de compréhension et de quête spirituelle. Quand tu entends ces énergies, qu'est-ce qui résonne le plus avec ton parcours ?
- Speaker #0
Je pense de trouver du sens à ce que je fais. Ouais. Ouais. J'ai vraiment... Très envie que mon incarnation sur Terre, elle ait été utile.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu vois, que si j'ai pu apporter un peu de bonheur à quelqu'un, c'est ce que je veux.
- Speaker #1
C'est une belle mission.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Est-ce que tu as vécu des moments où l'amour propre ou la confiance en toi ont été des défis ? Parce que quand je regarde ta numérologie, tu avais l'outil amour propre qui était manquant. Donc c'est-à-dire que de temps en temps, tu as pu avoir des difficultés à t'apporter un petit peu de douceur, de soin. Tu as pu être un peu dure avec toi-même. Est-ce que c'est quelque chose qui te parle ?
- Speaker #0
Oui, complètement. On en parlait off. Mais oui, moi, j'ai eu deux gros événements dans ma vie qui ont fait que c'était des périodes où, effectivement, aucun amour propre. Tu peux être très, très dure envers toi-même. En fait, j'essaye de changer ça en essayant de me parler comme je parlerais à une amie. Et c'est important de faire cet exercice-là parce que... Jamais tu irais dire la moitié de ce que tu te dis à toi-même à ton ami. Oui. Tu vois ?
- Speaker #1
C'est un excellent exercice.
- Speaker #0
Quand je vois que je dévie, je retourne là-dedans et je me dis « Ok, qu'est-ce que je dirais à mon ami ? »
- Speaker #1
Comment tu as appris à t'écouter et à te respecter à travers ton parcours de maman et ton parcours professionnel ?
- Speaker #0
Avec le temps. Ouais. Ouais, avec le temps. Au début, je pensais pouvoir tout mener de front. Et j'essaye, encore. Mais je pense qu'au début, je voulais vraiment être sur tous les fronts. Tu vois, je voulais être la girl boss, je voulais être la super maman qui faisait la cuisine, qui faisait la maison toujours impeccable, qui gardait du temps pour son couple, qui faisait du sport. Je voulais tout faire. Et puis, je me suis vite rendue compte que ce n'était pas possible. Tu ne peux pas être tout à la fois, donc il faut choisir ses priorités. Donc moi, ma priorité, elle a été sur mes enfants, mon couple, mon entreprise, mes amis. Et tu vois, doucement, les choses ont pris leur ordre. Donc j'ai arrêté le sport pendant quelques temps. Bon, la chance que j'ai, c'est que mon métier est du sport. Oui, mais tu vois, ce n'est pas le sport qu'on imagine en tout cas. Mais j'ai arrêté de me mettre la pression sur certaines choses. Et tu vois, encore aujourd'hui, doucement, je réinterviens avec des petites choses. Là, depuis quelques semaines, je me suis inscrite à la poterie. Un truc tout bête, mais ça faisait des années que c'était sur ma wishlist. Ça faisait cinq ans que je disais je veux faire de la poterie un jour et je ne sautais pas le pas parce que je ne prenais pas le temps, tout simplement. Et un jour, je me suis dit écoute, là, tu te bloques dans le planning. Une plage horaire juste pour toi, tu fais un truc que tu veux faire. Et voilà, on y est. Mais c'est important de le bloquer dans le planning parce que si tu ne le bloques pas... En fait, tu laisses passer.
- Speaker #1
Tu es appelée par le quotidien, la vie de maman, de femme...
- Speaker #0
Tu as toujours un truc à ranger, toujours un truc à faire et c'est pas possible.
- Speaker #1
C'est sûr. Aujourd'hui, en 2025, tu es pleinement investie dans le yoga et le face yoga. Tu accompagnes d'autres femmes dans leur reconstruction et leur mieux-être. Est-ce que tu peux nous parler de ton métier un peu plus en détail ? Oui.
- Speaker #0
Alors, le yoga... Donc, j'enseigne le yoga... corporelle, j'enseigne le Fly Yoga qui est une méthode qui a été créée par Florie Ravinet, elle est à Paris elle est super d'ailleurs et elle a eu la gentillesse de me transmettre sa méthode qui était très précieuse qui est vraiment un outil beaucoup plus thérapeutique on va dire que corporel l'idée c'est vraiment de laisser tout ce qu'on ne veut pas ramener avec nous dans le hamac ok Donc ça c'est du yoga aérien, je ne vais même pas expliquer, mais en gros c'est du yoga aérien, donc dans un hamac, et grâce au support du tissu, tu vas venir décoller, et en fait, par-dessus ça, faire décoller tes peurs, les laisser, les aider à s'évacuer aussi. Et le face yoga, évidemment, moi ça c'est vraiment mon cœur de domaine, c'est vraiment, d'ailleurs le nom de mon entreprise est vraiment lié à ça, parce que je trouve que dans le visage, il y a tellement de choses qui portent, et non pas... Non pas regarder quelqu'un et dire il y a ça qui ne va pas ou quoi. Non, c'est qu'en fait, tout est écrit dans le visage. Moi, la méthode que j'ai créée, j'utilise beaucoup de face mapping. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est. Donc en fait, c'est l'analyse du visage en fonction de ce que tu vas voir. Tu peux déterminer un petit peu ce qui s'est passé dans la vie de la personne, ce qui ne va pas dans son corps. Est-ce qu'il y a des zones qui ont une petite alerte ou pas ? Et en fait, tu peux venir réellement changer ... le bien-être au quotidien grâce à cette méthode.
- Speaker #1
J'adore. Qu'est-ce qui t'anime le plus dans ton quotidien ?
- Speaker #0
Je dirais aider les autres et de m'accomplir aussi personnellement. Oui. Tu vois, plus qu'en tant que maman, vraiment aussi s'accomplir personnellement, je pense que c'est important et je pense que je le vis d'autant plus maintenant que j'ai une fille. D'accord. Parce que je veux vraiment qu'elle voit que... On peut être... Enfin, en fait, être une femme, c'est un peu un girl power. C'est vraiment un super pouvoir. On peut faire tout à la fois. Il n'y a qu'à voir. Quand un mec ouvre le frigo, il va regarder, il va dire, elle est où la mayo ? En fait, elle est face à son nez. Mais par contre, toi, tu te lèves, tu vas le chercher et paf, elle est là. C'est la magie des femmes.
- Speaker #1
La charge mentale.
- Speaker #0
C'est ça. Et encore une fois, comme je te disais, moi, j'ai été gâtée par la vie sur ça. J'ai vraiment choisi le bon. Mais c'est vrai que quand j'entends, j'ai l'impression que c'est vraiment... C'est international, quoi. Peu importe d'où on est, où on va, on a toutes vécu ce truc de si toi, tu n'as pas cherché l'objet, il n'est plus dans la pièce.
- Speaker #1
C'est vrai. Est-ce que tu as un exemple concret où tu as aidé une femme ou transformé une vie grâce au yoga ?
- Speaker #0
Je n'aurais pas la prétention de dire transformer une vie quand même, mais effectivement, quand tu me poses cette question, je pense directement à une de mes élèves. J'en ai eu plusieurs qui ont été dans ce cas-là, mais il y en a une en particulier parce que c'est une femme qui avait eu une paralysie faciale et qui me disait qu'elle n'arrivait plus à réellement sourire, qu'elle se sentait plus belle, qu'elle n'osait plus trop se regarder, des choses comme ça. et au bout d'un mois avec l'accompagnement c'est vrai qu'on n'a pas guéri la paralysie elle est toujours là et ça on ne pourra rien y faire par contre on a pu renforcer les muscles en dessous, ceux qui n'étaient pas atrophiés, pour pouvoir rehausser tout ça et que, esthétiquement, ça se voit beaucoup moins, au niveau physique en tout cas, donc en ressenti c'était pareil, mais esthétiquement ça se voyait moins, et du coup, je te dis ressenti c'était pareil, mais ressenti au niveau de la paralysie parce qu'après son ressenti bien-être, il a été décuplé, et cette femme elle m'avait fait un message, j'en avais pleuré parce qu'il était trop beau, parce que là tu te dis ouais, ok, c'est pour ça que je fais ça, je veux un impact comme ça, je veux pas En fait, pour être tout à fait honnête, il y a un effet sur les rides et tout ça, mais moi, personnellement, je m'en fiche de lisser des rides. Ce n'est pas le but. Ce que je veux, c'est qu'on se sente bien. Parce que si cette ride, tu as besoin de la lisser, c'est parce que ça vient révéler quelque chose d'autre. Parce qu'en soi, on vieillit tous et c'est normal d'avoir des rides, des choses comme ça. Et il faut l'accepter aussi. Et ce qu'on veut, c'est que ce soit fait de manière harmonieuse. Et c'est vrai que quand t'as des personnes qui ont un réel mal-être sur quelque chose, on essaye vraiment de travailler de manière beaucoup plus globale pour pouvoir comprendre d'où vient le mal-être, comprendre pourquoi il y a ce défaut, entre guillemets, mais cette imperfection-là qui est arrivée à tel endroit, qu'est-ce que ça signifie ? Et déjà, des fois, rien qu'en comprenant ce que ça signifie, on se dit « Ah oui, bah en fait, oui, c'est logique. » Et ça va déjà mieux.
- Speaker #1
C'est génial. Donc c'est pas simplement masser le visage, ça va vraiment au-delà de ça. Ouais. Oui,
- Speaker #0
en fait t'as vraiment des exercices à sec t'as tout un travail respiratoire avec le yoga et tout ça c'est pas pour rien que ça s'appelle face yoga tu vas avoir les automassages on va avoir des travails de points d'acupression c'est d'ailleurs des super clés pour les femmes enceintes par exemple l'acupression, quand tu peux rien prendre comme médicament ça peut te soulager, moi j'ai eu le covid enceinte Je peux te dire que j'étais contente d'avoir les points d'acupression pour pouvoir respirer correctement parce que tu ne peux rien prendre.
- Speaker #1
C'est vrai qu'on n'y pense pas. Ce n'est pas le premier truc qui vient dans la tête.
- Speaker #0
Et surtout, la clé, c'est le face mapping. Moi, j'adore.
- Speaker #1
Si tu devais donner un conseil à une maman qui se sent perdue ou bloquée, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?
- Speaker #0
De parler. De parler, de jamais garder pour elle ses doutes, ses peurs, de toujours avoir... Je crois qu'on appelle ça les yellow person. Je ne suis plus certaine de la couleur, mais je sais que c'est une couleur et une personne. Et d'avoir cette personne, vraiment cette Yellow personne, ou quoi qu'il arrive, tu peux l'appeler à n'importe quelle heure du jour, de la nuit. Moi, je sais que j'avais ma meilleure amie, qui aujourd'hui est devenue maman aussi, et qui, du coup, je lui renvoie l'appareil, tu vois. Maintenant, c'est elle qui m'appelle, parce que c'est elle qui est dans la période où parfois, ça peut être difficile, le postpartum. On l'a toutes vécu. Tu as beau avoir le plus beau des postpartums. On a tous eu des moments qui étaient plus difficiles que d'autres. Et je pense qu'avoir quelqu'un à qui parler, qui ne te jugera pas, évidemment, c'est essentiel. Parce qu'en fait, on est trop jugé dans notre société. Mais tout le temps, pour tout. Tu dois tout le temps être parfaite. Et ce n'est pas possible. Et en fait, il faut savoir s'entourer de personnes qui ne te jugent absolument pas, quoi que tu leur dises déjà. Ça, c'est important.
- Speaker #1
Exactement. Pour terminer, j'aimerais revenir sur deux moments clés, la Chloé de 2009 après son accident et la Chloé de 2021 en pleine remise en question professionnelle. Si tu pouvais leur parler aujourd'hui, qu'est-ce que tu aimerais leur dire ?
- Speaker #0
Alors, celle de 2009, je lui dirais de faire un gros câlin à son chirurgien parce que je le porte encore très très haut dans mon cœur et j'ai encore de temps en temps des nouvelles. bon là ça fait quelques temps que j'en ai pas eu mais tu vois c'est quelqu'un avec qui j'ai gardé quand même contact et de le remercier parce que tu vois l'exemple typique quand je me suis mariée je lui ai écrit parce que sans lui ça aurait pas été possible donc déjà lui dire merci moi me dire que ça va aller que je ne resterai pas comme ça et que les choses vont évoluer dans le bon sens et que en fait j'aurai un jour une vie normale tu vois sans m'en faire Sans faire d'aller-retour à l'hôpital, sans se dire, oh là là, mais est-ce qu'un jour, je vais avoir un visage où je vais être sortable, entre guillemets, tu vois. Et celle de 2021, en pleine remise en question professionnelle, que ça fait peur, mais qu'en fait, on n'a rien en restant dans son confort. Et qu'il faut des fois oser sauter les pas et qu'au pire, tu te prends une gamelle, tu te relèveras, t'as connu pire.
- Speaker #1
Exactement. Et au mieux, on réussit.
- Speaker #0
Et au mieux, voilà. Mais en fait, on pense toujours au pire. Donc au pire des cas, de toute façon, tu prends une gamelle, tu te relèves. On se relève de tout, de toute façon. L'humain est très fort pour ça.
- Speaker #1
Oui, fort en résilience. Est-ce que tu aimerais montrer une phrase ou une habitude qui t'accompagne chaque jour et que tu aimerais partager ? Alors,
- Speaker #0
ce n'est ni l'un ni l'autre, mais j'ai quelque chose que je fais chaque jour, c'est que chaque jour... J'essaye d'apporter le sourire dans au moins une personne. C'est vraiment mon truc. Mais je peux peut-être avoir l'air niaise des fois, mais dans la rue, je vais sourire à tout le monde. Sauf si je suis dans un vraiment mauvais mood, mais je vais essayer de sourire à des gens parce que je me dis que cette personne n'a peut-être personne dans sa vie et peut-être qu'il n'y a personne qui va lui parler aujourd'hui, donc j'ai tendance à aller parler facilement aux gens. J'essaye d'apporter le sourire au moins à une personne par jour.
- Speaker #1
Pour finir, je te propose un petit rituel. Tire une carte d'oracle et nous lire son message pour clôturer cette échange avec douceur, s'il te plaît.
- Speaker #0
Ok. Prends conscience de ta puissance. Chaque fois que tu le peux, ramène ton attention dans le présent. Fais-le des centaines de fois par jour. Sache que ton pouvoir réside dans la prise de conscience de ta puissance.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Merci Chloé pour ton interview et tes mots.
- Speaker #0
Merci à toi.
- Speaker #1
Merci à toi. Merci à toi d'avoir écouté Maman épanouie-toi. Si cet épisode t'a parlé, si quelque chose a vibré en toi, la numérologie peut t'aider à y voir plus clair, à mieux te comprendre et à avancer sur ton propre chemin. C'est ce qui m'a permis à moi de me retrouver et aujourd'hui j'accompagne d'autres mamans à faire de même. Et toi, si tu sens qu'un élan est en toi, ne l'ignore pas, cette petite voix, elle te parle pour une raison. Si tu veux en savoir plus, viens me retrouver sur Instagram. sur mon profil Maman Épanouie-toi ou via le lien dans la description. Et si ce podcast t'a plu, pense à le partager autour de toi ou à laisser 5 étoiles, ça m'aide énormément. Merci infiniment. Prends soin de toi, choisis-toi et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.