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#3 - Marie L.  De la maternité en plein  COVID à naturopathe cover
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Maman Épanouie Toi

#3 - Marie L. De la maternité en plein COVID à naturopathe

#3 - Marie L. De la maternité en plein COVID à naturopathe

48min |23/05/2025
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Maman Épanouie Toi

#3 - Marie L. De la maternité en plein COVID à naturopathe

#3 - Marie L. De la maternité en plein COVID à naturopathe

48min |23/05/2025
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Description

Marie était secrétaire, dans un métier sans passion, où elle s’éteignait peu à peu… mais l’arrivée de son deuxième enfant, en plein cœur de la crise du COVID, vient tout bousculer.


Un bouleversement intérieur profond, une perte de repères, mais aussi un appel puissant à changer. Ce moment devient un tournant.

Elle quitte son job, se forme, se transforme.


Aujourd’hui, elle est naturopathe et surtout : profondément alignée.


Dans cet épisode, elle nous raconte :

🌿 Le déclic qu’elle a ressenti pendant sa deuxième maternité

🌿 Comment elle a osé tout quitter pour se choisir

🌿 Le message qu’elle veut transmettre aux mamans qui s’oublient


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Maman épanouit-toi, le podcast qui donne de l'élan aux mamans, qui étouffe dans une vie qui ne leur ressemble plus. Ici, on libère la parole, on explore les déclics et on éclaire les chemins de transition avec le outil précieux, la neurologie. Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir Marie, une femme lumineuse, déterminée et surtout, profondément inspirante. Ancienne secrétaire dans un métier sans passion, Marie a vécu un véritable bouleversement intérieur à l'arrivée de son deuxième enfant. jusqu'à oser changer radicalement de vie. Elle est aujourd'hui naturopathe, installée dans son propre cabinet, et elle incarne cette énergie du chemin de vie 1, une locomotive qui ouvre la voie, une femme qui trace sa propre route malgré les doutes, les freins, les tempêtes. Ensemble, on va retracer les grandes étapes de son parcours en émulant ses clés numérologiques, pour t'aider, toi qui écoutes, à te reconnaître, à t'autoriser, et pourquoi pas, à t'élancer à ton tour. Bienvenue Marie !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de toi aujourd'hui, te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, ça c'est pas une grande surprise, j'ai 37 ans, maintenant j'ai du mal, je compte. J'ai deux enfants qui vont avoir très bientôt 9 et 5 ans, et je suis naturopathe, et je fais aussi des massages bien-être, et je suis installée depuis quelques mois. à Orange.

  • Speaker #0

    On va revenir quelques mois en arrière, enfin quelques années plutôt en arrière, en 2020. On était en plein cœur du confinement, tout le monde s'en souvient. La France était entièrement à l'arrêt, plongée dans une période inédite pour tout le monde mais hyper anxiogène. De ton côté, tu vis en parallèle un moment profond des mains intimes, tu es enceinte de ton deuxième enfant à ce moment-là. Comment tu as traversé cette période si particulière à la fois collective et personnelle ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était... Du coup, je devais être de base en congé maternité juste quelques semaines après la date où on a tous été confinés. Donc, bon, moi, de base, j'étais assez, entre guillemets, contente puisque j'allais pouvoir me reposer, profiter du coup de mon fils et de mon mari, parce qu'on est tous ensemble. Donc, sur le coup, ça a été. Et par contre, ce qui était un petit peu compliqué, c'était le suivi du cours. Du coup, sage-femme, tout se faisait en visio, etc. Donc, c'était assez compliqué de ce côté-là. Et petit à petit, il y a quand même pas mal de peur qui s'est installée pendant le confinement. Au final, au début, ça allait. Et petit à petit, il y a eu quand même un climat anxiogène qui s'est bien mis en place. Donc, ça a été assez compliqué. Et du coup, j'ai dû prendre quelques décisions.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça n'a pas été simple pour personne. Parce que c'était quelque chose de tout nouveau. Et surtout pour les femmes enceintes. On parlait de... Du coup, on avait tous peur à ce moment-là. Et les femmes enceintes d'autant plus parce qu'on devait se préserver nous, parce qu'on était enceintes à ce moment-là, et préserver le bébé. C'est vrai que c'était nouveau pour tout le monde, mais encore plus anxiogène pour nous. À ce moment-là, tu travailles comme secrétaire dans un bureau d'études.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quand je regarde ton thème en numerologie, je vois énormément de fois le nombre 3 qui apparaît. Le nombre 3, c'est le nombre de l'enfant. C'est un chiffre qui est associé à la légèreté, à la joie, au fun. au besoin de liens et d'interactions avec les autres, avec cette envie presque enfantine de jouer, d'explorer, d'avoir plusieurs récréations dans sa journée comme un enfant, et de s'amuser au quotidien. Est-ce qu'à ce moment-là, tu te sentais alignée avec ce nombre 3 dans ton travail de l'époque, ou bien tu étais déjà un peu éteinte, comme si quelque chose s'était mis doucement en toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'étais pas malheureuse dans mon travail, puisque vraiment, j'avais un bon... Enfin, j'étais avec une collègue. et Annie maintenant puisqu'on a accouché le même jour déjà, donc ça nous a beaucoup rapprochés. Donc j'avais quand même ce côté où j'étais bien, il n'y avait pas du tout de climat anxiogène dans mon travail. Par contre, c'est vrai que je m'ennuyais, parce que même si je suis quelqu'un de très organisé, team vierge, donc je pense qu'il y a le secrétariat, etc., ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que j'avais quand même pas mal d'ennuis et je n'avais pas du tout ce côté fun. Donc, je ne me suis jamais trop éteinte, mais ce n'était pas quelque chose, je me suis dit, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    C'était plus alimentaire à l'époque ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'était alimentaire parce qu'en fait, à la base, quand je repars un peu plus loin, je voulais être du coup professeure des écoles. Donc, j'avais tenté du coup le concours et après, il y a eu les réformes, donc j'ai abandonné. Et je suis venue ici du coup pour rejoindre mon mari actuel. Et en fait, c'était une opportunité pour moi de trouver un emploi en attendant. Mais bon, ça a duré quand même cinq ans. Donc voilà, c'était vraiment un boulot alimentaire de base. Mais je ne savais pas du tout quoi faire d'autre. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Le 3, c'est le symbole de l'enfant, mais c'est aussi le nombre qui a le plus de prédispositions du coup à travailler avec les enfants.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Tu avais senti cette petite étincelle-là. Oui,

  • Speaker #1

    ça c'est clair. Depuis petite, je voulais faire ça. Ah ouais ? Mais aujourd'hui, je suis contente de ne pas l'avoir fait. En tout cas, je pense que je n'aurais pas pu m'épanouir.

  • Speaker #0

    Ok. C'est bon. En 2020, tu traversais une année personnelle 7 dans une année universelle 4 avec un objectif 2. Le 7 invite à l'introspection, à la remise en question et au repli pour réfléchir. Le 2 lui parle de lien, de partenariat mais aussi de séparation. Séparation autant personnelle que professionnelle. C'est vraiment dans les deux aspects, dans les deux sphères de notre vie. Quant au 4, il évoque souvent une forme de mort symbolique, une phase de déconstruction pour mieux reconstruire. Est-ce qu'à ce moment-là tu sentais déjà que le mouvement intérieur était en marche ?

  • Speaker #1

    Alors oui, parce qu'en fait c'est vraiment pendant le confinement que je me suis dit On a tous été face à un mur et on a beaucoup renoué avec des plaisirs simples. On s'est tous remis à faire de la cuisine, faire du pain, faire pousser nos légumes. Parce qu'on s'est dit, au final, si tout ça, on n'a pas dans les magasins, comment on fait ? Donc, on a tous beaucoup renoué à ça. Du coup, pour ma part, je me suis dit, il faut vraiment que je trouve quelque chose qui m'anime. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé à poser sur le papier, qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'adorais la nature, etc. Et en fait, ce qui était beaucoup ressorti, c'est qu'avec mon premier enfant, qui avait du coup 4 ans, je m'interrogeais toujours sur ce qu'il mangeait, ce que je lui mettais sur la peau. Je voulais toujours faire au mieux. Et en fait, en faisant des recherches comme ça, et en tombant un jour par hasard sur une fille sur Instagram qui s'est reconvertie du coup dans la naturopathie, je me suis dit, qu'est-ce que c'est ça exactement ? Et en fait, j'ai regardé et là, j'ai dit, waouh, c'est exactement ce que j'aimerais faire. Vraiment, ça coche toutes les cases de ce que j'aime, donc la nature, et puis aussi ce côté, je t'ai dit, un site du coup, ce côté de transmission. de transmettre aux autres le savoir en fait, tout ce que je peux apprendre parce que au final la naturopathie on pouvait presque l'apprendre à l'école finalement, c'est vraiment des basiques qu'on devrait tous connaître et au final on n'est pas du tout informés donc ce rôle de transmission et de donner ce savoir aux autres c'est quelque chose qui m'a plu.

  • Speaker #0

    Très aligné avec le 7 parce que c'est la recherche, c'est la quête de sens et le 7 c'est celui qui va transmettre aux autres donc il faut changer des savoirs pour pouvoir les transmettre.

  • Speaker #1

    pour un Céline c'est vraiment ce que j'adore faire depuis toujours dès que par exemple je prends l'exemple des couches à l'époque j'avais juste un compte Instagram personnel je partageais tous les comparatifs faites attention j'ai toujours aimé 30 mètres je ne l'ai jamais gardé pour moi ce que je savais on va revenir au moment de ta grossesse tu fais un choix hyper fort celui d'être à domicile avec une goulotte en pleine Covid

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était déjà une envie présente pour ton premier accouchement ? C'est quelque chose que tu as déjà fait ? Ou est-ce que ce choix est venu dans ce contexte si particulier ?

  • Speaker #1

    Alors, non, c'est... Alors, c'est pas venu dans ce contexte, l'accompagnement avec la douleur. C'est juste que pour, du coup, mon premier, j'ai vécu pas très bien le postpartum. C'était très compliqué pour moi. Et il y a, du coup, neuf ans en arrière, la parole n'était pas aussi libérée qu'aujourd'hui sur... Ça fait vraiment... Il y a eu un gros changement, je trouve. assez rapide, c'est très bien d'ailleurs et du coup pour mon deuxième accouchement, je voulais vraiment quelque chose de physiologique et je voulais me faire accompagner autrement, donc c'est une amie à moi qui m'a parlé du coup, pourquoi tu te fais pas accompagner par une doublage, etc. et je savais pas du tout trop ce que c'était et donc ça c'est arrivé du coup dès janvier je m'étais fait accompagner et du coup pendant le confinement ... il y a eu cette menace que les papas ne pouvaient pas, ne pourraient peut-être pas accompagner à la naissance. Et ça, ça m'a mis vraiment très... J'ai été très effrayée. Vraiment, je pleurais énormément. C'était impossible pour moi d'accoucher seule. Vraiment, déjà, et puis tout ce qu'on entendait à côté de ça. Vraiment, les femmes étaient vraiment mises de côté. C'était vraiment terrible. Et pour moi, il était hors de question de vivre ça. Et donc, j'en ai parlé à Madoula, puisque c'est aussi son rôle. Et donc là, elle m'a dit, mais pourquoi tu n'accoucherais pas à domicile ? Donc, elle, il faut savoir qu'elle avait deux enfants et elle avait accouché pour les deux à domicile. Et donc, moi, je ne m'étais vraiment jamais, jamais posé cette question. Vraiment, même pour mon premier ou mon deuxième, c'était, je voulais un accouchement physio, mais à la base, je voulais la péridurale. C'était ma boule à caisse. On m'inclut doucement de ne pas prendre la péridurale. Et là, elle me dit ça. Et du coup, je dis, franchement, je ne sais pas. Comme tout le monde, ça fait peur. Et du coup, j'ai dit, on va réfléchir avec mon mari. Et en fait, c'est devenu... une évidence. J'ai fait mes petites recherches, comme j'aime bien faire. Et du coup, j'ai vu que pour moi, c'est moins risqué de faire ça que d'être stressée et de vivre un accouchement seule. C'est hors de question. J'ai eu la chance que Madoula connaisse une sage-femme qui passe ça, parce qu'on n'en a pas beaucoup. On va savoir qu'elle a environ 80 en France. C'est très compliqué d'accoucher à domicile. Et il faut savoir qu'il faut avoir une grossesse vraiment parfaite, sans aucun souci. Et en fait, j'ai eu beaucoup de chance de l'appeler. Normalement, c'est un projet qui se prépare bien en avance. Et là, elle m'a dit, il ne faut vraiment pas que ça soit un projet parce que c'est le Covid. Il faut vraiment que vous ayez envie de ça. Parce que j'ai accouché un mois et demi après. Et on a dit, si, si, on veut. Et du coup, ça s'est fait comme ça. Et elle a accepté mon dossier. Et voilà, j'ai eu de la chance.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Et je ne regrette pas un instant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super. C'est très courageux. Mais c'est merveilleux de pouvoir accoucher, j'imagine, chez soi. Je n'ai pas vécu personnellement, mais j'imagine que s'écouter,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'élevé. C'est vraiment magique. En fait, l'adoula plus cette Sacha m'a fait redécouvrir la grossesse et l'accouchement. C'est vraiment... en mettant juste de la confiance en moi, en fait, tu es capable de le faire, et en fait, il n'y a presque pas besoin d'apprendre, en fait, la femme, elle sait que le corps, c'est inscrit dans nos cellules, il n'y a pas trop de cours, après, bien sûr, j'ai fait des cours en vidéo, etc., c'est plus particulier, mais les cours que j'ai fait avec Ken, On avait rien à voir. C'était vraiment sur la physiologie et la capacité qu'on a, quoi qu'il y ait de naturel. C'était vraiment très intense. Merci.

  • Speaker #0

    C'est top. On peut dire merci au collègue. Ouais.

  • Speaker #1

    Ça t'a permis de vivre de la vie. C'est complètement... C'est familier. Super.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter ce que cette naissance a réveillé en toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, cette... Du coup, cette capacité, cette conscience en moi, et vraiment, je me suis sentie puissante. Je pense que c'est le mot qui est le plus ressorti. D'ailleurs, je vais le redire encore une fois, mais ma sage-femme m'avait dit, tu sais, quand tu auras fait cet accouchement, tu ne seras plus la même femme. Je ne vois pas pourquoi et tout. Et en effet, elle m'a dit, ça changera quelque chose dans ta vie. Et en effet, je me suis dit, pourquoi on fait croire aux femmes ? qu'elles ne sont pas capables, on les infantile. Souvent, ce sont des hommes qui ont trouvé du blog, etc., qui, après du contraire, n'ont jamais accouché. Et en fait, alors qu'on est capable, il suffit juste de nous dire, voilà, tu es capable, écoute-toi, concorser. Franchement, c'est une expérience de fou. Juste pour donner un exemple, j'étais dans une certaine position... quand j'ai commencé à avoir mes premières contractions et mon mari m'a dit déplace toi et tout, j'ai dit non j'attends la sage-femme du coup ils appellent entre temps, elle écoute alors ça c'est assez faux aussi, elle écoute juste comment je criais et elle savait si elle devait venir ou pas, donc oui les sages-femmes qui font ça ont vraiment beaucoup d'expérience elles savent et du moment où elle est arrivée là j'ai dit c'est bon je peux me déplacer et je me suis déplacée et mon bébé est descendu en fait c'est l'instinct Merci. En fait, j'en le sais. Et vraiment, c'est ça. En fait, ça m'a juste prouvé que notre intuition, et on est capable de beaucoup, quoi. On a une intuition du flou et on est super prête.

  • Speaker #0

    Il faut savoir s'écouter.

  • Speaker #1

    S'écouter.

  • Speaker #0

    Ouais, cette naissance, elle t'a vraiment transformée. C'était quelque chose de révélateur, au final. Et tu dirais qu'il y a eu une Marie d'avant et une Marie d'après.

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Vraiment, ça a été... Je suis capable de tout, quoi. tu vois, I'm unstoppable les chansons de Sia c'était un peu ça c'est vraiment, voilà, j'ai fait ça parce que bon, on a peut-être des gens qui ont dit ça tu vois, genre wow, genre c'est un exploit alors finalement ça devrait juste être c'est la nature quoi mais tout le monde c'est moi et du coup ça te fait ben ouais c'est vrai que pour moi Québec de péridurale je n'imagine pas du tout accoucher à domicile comme tu dis on n'est pas du tout informé sur ça et d'ailleurs on n'est pas informé et c'est même dès qu'on le dit on fait peur et moi je ne l'avais dit à personne je l'avais dit je le garde pour moi parce que je ne veux pas qu'on me fasse peur en fait et Du coup, je n'avais pas dit à mon gyné. J'avais tout caché. Il n'y a que ma mère qui me prend. Et bien sûr, vraiment très, très proche. Même pas mon frère, parce qu'il gardait mes petits. Mais voilà, c'est vraiment les personnes très proches. Sinon, je ne l'avais dit à personne. Parce qu'on m'aurait fait peur. Et on m'aurait enlevé la confiance que j'avais, justement, à la sage-femme. Et presque quand j'ai prévenu, du coup, parce qu'on est quand même obligé de prévenir. Enfin, d'avoir un dossier à la clinique ou à l'hôpital, au cas où. Et donc, quand je les ai appelées pour leur dire, en fait, je ne viendrai pas pour un déclenchement parce que j'ai accouché chez moi. La sage-femme que j'ai au téléphone de la clinique m'a presque dit que j'étais folle, que j'étais complètement inconsciente. Il faut savoir que j'étais à 10 minutes de la clinique. Et puis, j'étais accompagnée. Et puis même, dans tous les cas, on n'a pas à dire aux femmes quoi faire. Juste, c'est notre pouvoir.

  • Speaker #0

    c'est naturel donc vraiment c'est un moment puissant super beau donc tu accouches quelques mois plus tard début 2021 donc pas longtemps après au final tu démarres une formation en naturopathie qu'est-ce qui t'a poussé à franchir le pas pourquoi tu as choisi cette voie en particulier même si tu en as rapidement parlé tout à l'heure quand on regarde le timing tu sembles avoir pris ta décision hyper rapidement parce que tu as accouché en mai c'est ça ?

  • Speaker #1

    oui ok Merci.

  • Speaker #0

    et donc janvier, quelques mois après, est-ce que cette idée m'aurait été déjà en toi depuis un moment ?

  • Speaker #1

    Alors, cette idée, elle est vraiment venue pendant le confinement. Je ne connaissais même pas la nature. Et donc, dans ma tête, ça va très vite en général. Quand je prends une décision, c'est go, quoi. Et puis en plus, là, du coup, j'avais ce côté, écoute ton édition, donc là, c'était démythifié, quoi. Donc, j'ai décidé dans ma tête que c'était parti. Je sais. pas trop comment j'allais faire par rapport à mon travail, etc. Et en fait, l'univers a fait que j'ai pas pu retrouver cet emploi. Et du moins au début, en fait, on m'avait dit, pour l'instant, on aura du chômage partiel parce que c'est pas possible de se reprendre. Il y a eu pas mal de conséquences du Covid. Et du coup, j'ai dit, parfait, moi, j'entame du coup ma formation. Et du coup, j'ai pris très rapidement la décision. Peut-être que ça faisait longtemps que je me disais qu'il faut que je trouve un métier qui me correspond. Et du moment où j'avais décidé,

  • Speaker #0

    c'était un petit peu bien. Une idée en tête.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis en plus, comme tout s'est aligné, je n'avais pas de raison de douter. Génial.

  • Speaker #0

    Donc à ce moment-là, tu étais une jeune maman, et déjà une maman. Tu as décidé de suivre une formation en distance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu étais en pleine transition. J'imagine que cette période a été intense.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Comment tu as tenu le cap ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était très intense parce que du coup, j'avais mon petit bébé à m'occuper. Comme je n'ai pas retrouvé un emploi, il fallait à la base de valer 4 jours par semaine en crèche. J'avais dit que ça ne sera pas fait pour la formation, sauf qu'il faut payer la crèche. Donc, j'ai dû réduire ça. On a mis plus de deux jours en crèche. Plus le premier, plus mon mari qui m'ouvrait sa boîte, plus il m'a fait une demande en mariage. Tout ça en 2021. Donc du coup, comment j'ai tenu le coup ? Je ne sais pas. Du coup, en fait, je me suis servi des outils natureaux, tout simplement. C'est vraiment ce qui m'a permis de tenir. Le fait aussi d'être dans ma voie, en fait, et de savoir que c'est ça que je veux faire et que ça me... plaît d'être alignée, je pense que ça aussi, ça m'a beaucoup aidée à tenir le coup. Mais j'ai beaucoup mis en place tous les conseils de nature que j'ai aujourd'hui je donne. Donc, sur l'alimentation, la gestion du stress, le temps de soin, etc. Je les ai mis en place tout simplement. J'ai découvert en fait que juste bien s'alimenter, ça ne suffit pas. Donc, les gestions du stress, c'est hyper important. Et après, aussi, dans ma formation, même si c'était à distance. on avait un groupe et puis des fois j'avais des formations en présentiel donc en fait voir d'autres personnes et savoir Je rentrais de formation massage, par exemple, et je me disais, c'est fou de sentir cet allumement et de se dire, là, je suis à ma place. Vraiment, tu vois. C'est fou. Je souhaite à tout le monde de connaître ce sentiment parce que c'est incroyable. Et du coup, ça, si j'avais un coup de mou, hop, ça me remontait le moral. Donc, j'ai tenu comme ça. Et on n'a pas eu beaucoup de soutien, on va dire, pour les enfants, etc. Mais aussi mon mari. même s'il ouvrait sa boîte, tout le monde s'est beaucoup soutenu. Et lui, du coup, il est aussi entrepreneur à son compte. Et du coup, il a été vraiment une aide précieuse pour, je doutais, etc. C'est lui qui m'a rendu. C'est beau quand ça se passe comme ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ton année 2021 vibrait avec les énergies du 8, du 5 et du 4. C'est une combinaison qui est assez puissante au niveau de la transformation. Le 8, t'imiter à te positionner, à prendre ta place, à investir du temps et de l'argent, de l'énergie, toi-même, à travers une formation, notamment. Le 5, lui, implique le fait de provoquer le changement, la notion de liberté également, de sortir d'une routine et d'une sorte de prison dorée. Le 4, lui, vient ancrer tout ça. Il parle de structure, de construction, le fait de construire des fondations solides. Et il parle même, parfois, de mort symbolique pour mieux reconstruire. Avec ce mélange, il était question de transformation intérieure concrète, d'un vrai virage de vie. Est-ce que tu sentais que tu devenais une autre femme ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout ça, ça me parle vraiment du côté déconstruire, reconstruire et construire des bases solides. Et aussi, qu'est-ce que tu as dit par rapport à l'argent ?

  • Speaker #0

    Le 8, c'est le fait d'investir du temps et de l'argent sur soi.

  • Speaker #1

    Donc oui, l'investissement parce que j'ai perdu mon emploi. une baisse financière, mais à côté, on finance la formation. Mon mari, d'ailleurs, disait, c'est un investissement. Moi, je disais, ça, plus d'être actrice, je suis consciente. Plus lui, qui construisait aussi, pareil, investissement. Tout ça, vraiment, c'était assez effrayant, parfois. Surtout le côté financier, quand on a deux enfants, c'est un peu stressant, un peu beaucoup. Donc, ça m'a... beaucoup, beaucoup stressée. C'est vraiment le côté très, très compliqué. Mais je savais que c'était pour l'après, même si c'est long. Ça n'est pas du jour au lendemain, je crois. Mais oui, je suis devenue totalement une autre femme, à ce côté-là. Oui, je m'épanouissais simplement. Donc, du coup, je ne suis plus du tout la même personne qu'il y a 5 ans. C'est complètement différent. je me sens libre et je me sens alignée. Quand je me lève le matin, je ne me dis pas que j'ai eu le travail. Je suis contente. Ce n'est pas un travail pour moi. Il y a une phrase connue qui dit « Faites un travail que vous aimez, vous n'aurez plus à travailler un seul jour de votre vie. » D'ailleurs, c'est mon frère qui avait la boîte où je travaillais, qui avait cette phrase sur son fond d'écran une fois. Ça m'a été têté. C'est vrai. Si tu trouves un travail qui te plaît. si tu es patiente, en fait, tu travailles. Tu n'y es plus. Et du coup, je ne suis plus du tout la même femme parce que je me suis bien dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est génial. Prendre des risques, au final, pour mieux...

  • Speaker #1

    Ah oui, après, voilà.

  • Speaker #0

    ...être à l'île, parce qu'il n'y a pas de plus belle récompense.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, mais c'est clair. Mais toi, donc, Anton, tu avais aussi vu une autre phrase où je ne sais plus ce que c'était. Quand on entreprend, c'est sauter en parachute et construire le parachute pendant que tu sautes. C'est exactement ça. C'est ça. je sais pas où je vais mais voilà je me sens bien faut savoir s'écouter même si on a le problème financier en tête au final on trouve toujours des solutions en fait je me suis dit est-ce que je risque vraiment pour ma part bien sûr c'est pas le cas de tout le monde est-ce que je pourrais être à la rue et je savais que non parce que voilà j'ai beaucoup de famille C'était impossible. De notre côté, ce n'était pas possible. Parce que j'ai bien conscience que parfois, on ne peut pas faire du mal. Forcément, autant lâcher prise. Et du coup, c'est ce qui me rassurait, entre guillemets. C'est que dans tous les cas, s'il fallait déménager, prendre une maison petite, on pourrait. On pourrait faire des efforts, mais on ne serait jamais à la route. Donc en gros, je prenais un risque, mais je n'allais pas mourir. Même si on dit gagner sa vie, pour moi, une fois j'avais entendu que ce n'était pas très logique de dire ça. En effet, ce n'est pas gagner sa vie, on ne va pas mourir. C'est sûr, ça peut être compliqué pour plein de raisons. Mais le risque, ce n'est pas la mort non plus. En tout cas, si ça arrive, c'est quand même assez rare. Et ça ne pourrait pas être mon cas, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, il faut arriver à trouver l'équilibre entre la prise de risque et l'après.

  • Speaker #1

    En fait, il faut vraiment essayer de se dire, est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire, de pire, de pire ? qu'elle est... le pourcentage de chance que cette chose la pire qui soit arrive si c'est 0,1% voilà je peux y aller tu as deux fois le nombre 8 dans ton thème,

  • Speaker #0

    à la fois dans ta première racine et dans ton besoin de réalisation tu as j'imagine le 8 du haut parce qu'on a deux 8 en numérologie le 8 du haut c'est l'architecte dans l'être, dans l'humain et le 8 du bas c'est l'architecte mais plus côté matériel côté matière Lévite du Haut celui qui est architecte de l'être humain c'est celui qui aide les autres à se reconstruire une fois qu'il a trouvé sa propre place c'est aussi le symbole de la résilience de la capacité à renaître de ses centres et à se réinventer est-ce que cette formation t'a reconnecté à quelque chose de plus profond en toi un rôle de guérisseuse humaine mais quand tu dis renaissance c'est exactement ça d'ailleurs j'avais un moment il m'était dit merci

  • Speaker #1

    Je passe au tatouage avec un phénix. Quand tu m'as dit ça, ça m'a déjà parlé. Parce que oui, j'aime vraiment renaître, mais je ne me rappelle plus la question. C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Est-ce que cette formation de naturopathie t'a reconnectée à quelque chose de profond en toi ? Un rôle de guérisseuse, un rôle de bâtisseuse humaine ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Vraiment, j'ai l'impression... On a un peu une image aussi sorcière avec ça. plantes, etc. Et ça, j'ai toujours eu ce... Même avant de faire ma formation, j'étais toujours à la recherche de choses naturelles, pour soigner mon fils, etc. Donc oui, c'est vraiment ce rôle entre guillemets guérisseuse, parce que guérir, je ne prétends pas guérir, mais en tout cas donner les outils aux personnes que j'accompagne. Ok, c'est bien.

  • Speaker #0

    Tu parlais du phénix tout à l'heure en off. On a parlé du fait que le nombre 8, c'était un nombre très résilient. C'était le nombre qui allait vivre potentiellement le plus d'injustices dans toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à potentiellement la fin de sa vie. Et toutes les expériences qu'il va vivre, les injustices qu'il va vivre, ça va lui permettre de trouver sa place. Et à partir du moment où il va trouver sa place lui-même, il va pouvoir aider les autres à se reconstruire. Donc c'est un nombre vraiment qui est très sensible à l'injustice. Est-ce que c'est quelque chose qui résonne avec l'histoire ?

  • Speaker #1

    Oui ! l'injustice fait partie de ma vie, rien au sérieux c'est vraiment je pense ma plus grosse blessure quand on parle des 5 blessures de l'âme c'est sûr c'est l'injustice il faut savoir qu'avant mon premier fils j'ai perdu mon papa en 2015 donc ça je l'ai vraiment vécu comme une injustice parce que j'étais jeune et que j'avais pas pu en profiter ça a été terrible pour moi et à la suite de ça, je suis tombée enceinte, mais ce n'était pas vraiment vu, et j'ai fait une grossesse tractérine, à la suite de ça, j'ai refait une grossesse tractérine, et tout ça la même année, c'est sûr, et j'ai dû être opérée, on m'a enlevé une trompe, vraiment, ce n'est pas possible, tout s'enchaîne, je ne t'en ai pas parlé, cette année 2015 m'a amenée avec quelque chose, et du coup, beaucoup d'injustice de ce côté-là. Et ça fait partie de ma vie. J'ai toujours l'impression que tout est injuste, etc. Je déteste ça. C'est vraiment quelque chose. Le Covid a été amplificateur de ça parce que moi, j'étais vraiment dans le côté où je combattais ça. Je ne voulais pas du tout être... C'était... C'est négatif. Je voulais être libre, tu vois. C'est... Non, quoi. Donc, je l'ai beaucoup vécu, du coup, parce que j'avais l'impression privée de ma liberté. C'est bon quoi, tu vois, si on disait le collectif maintenant, moi je n'étais pas du tout d'accord. Donc la justice fait vraiment partie de ma vie encore aujourd'hui, c'est quelque chose que j'essaie de travailler. Parce qu'en plus, du coup, je vois que ça se répercute chez mes enfants, donc voilà, ça se transmet. Donc je travaille doucement, mais il y a un gros côté que je pense tenir de mon papa du coup.

  • Speaker #0

    Donc voilà, tout ça est relié. Mais ouais, l'injustice, c'était quoi la question ? Mais l'injustice, ça fait partie de mon travail. Parce que ça résonne avec ton histoire. Mais par contre, le côté résilient, du coup, ça, je l'ai. Parce que je rebondis quand même face aux épreuves. Même si, voilà, c'est vraiment dur de perdre un parent. Mais voilà, j'ai l'impression que ça m'a permis plein de choses, tu vois, par la suite. Et de faire la personne que je suis. Donc ouais, c'est résilient.

  • Speaker #1

    C'est ça. On tire toujours une leçon à tirer de toutes les expériences que tu faisais juste ici.

  • Speaker #0

    Voilà. Complètement, parce que pareil, tu peux te faire des grossesses, tritérines, etc. Du coup, j'avais vraiment... Pour le coup, les gynécos... D'ailleurs, j'ai appris il n'y a pas longtemps, c'est mon mari qui m'a dit que le gynécologue lui avait dit en gros de me quitter parce qu'il y aurait très peu de chances que j'ai des enfants. Donc s'il en voulait, autant qu'il en ait. Donc ça il me l'a dit, là après nos deux enfants parce que sinon je pense que du coup je serais peut-être jamais tombée enceinte parce que c'est un peu quand même l'inconscient, on dit qu'on ne tomberait jamais enceinte. Donc voilà, quand j'ai appris ça, je me suis dit heureusement que tu ne me l'as pas dit parce que je trouve ça quand même fou.

  • Speaker #1

    Enterra le nom de ce gynécologue.

  • Speaker #0

    Oui, enterra le nom, mais il existe toujours. Pour moi, c'était injuste. Je voulais des enfants. Tu vas peut-être en avoir. C'était compliqué. Mais j'en ai fait une force. Et du coup, ça m'a encore plus donné envie de vivre une femme. Il faut qu'elles aient confiance en elles et en leur instinct. Il faut s'accrocher.

  • Speaker #1

    En 2023, en avril, tu obtiens ton diplôme de naturopathe. À ce moment-là, est-ce que tu étais encore salariée ? Comment s'est passé ce saut vers l'inconnu ? Est-ce que tu as sauté d'un coup ? Ou est-ce qu'il y a eu une phase de flottement entre ton travail et le fait de t'inscrire ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, déjà, quand j'ai eu mon diplôme, il faut savoir que je me mariais en septembre, juste après. Et donc, entre avril et septembre, et puis les vacances d'été, c'était un moment où j'ai... Alors, je travaille quand même, mais c'était pas... j'étais pas à fond, quoi. Tu vois, j'étais dans mon mariage. Enfin, voilà, je m'étais dit, je fais le mariage et après, je m'y mets à fond parce que le mariage, c'est beaucoup, beaucoup de temps. Et donc, il y a eu une espèce de flottement. J'étais toujours... Enfin, j'étais plus salariée, du coup, mais j'étais au chômage. Je sais plus jusqu'à quand j'ai eu le chômage, mais je crois fin d'année... 2003, au début de mémoire. Début d'année 2024. Donc, du coup, il y a eu un flottement, voilà, jusque sept... fin septembre et même de septembre à décembre je m'y mettais tu vois mais je n'étais pas encore dans le... enfin voilà je me faisais beaucoup passer en seconde et en janvier j'ai dit stop, j'ai dit il faut que je me priorise et que je priorise surtout mon activité parce que sinon ça ne va jamais décoller. C'est pas en ne faisant rien, je ne faisais pas que je ne faisais rien mais je ne faisais pas les bonnes actions et donc en janvier 2024 c'est là où j'ai décidé de faire beaucoup de réseaux.

  • Speaker #1

    et c'est ce qui a permis voilà de basculer de ce côté là ok est-ce que c'était quelque chose que tu t'étais imaginé de devenir entrepreneur un jour ou c'était un chemin qui s'est imposé à toi petit à petit alors

  • Speaker #0

    pas du tout c'est pas du tout quelque chose que je m'étais dit d'abord ouais non c'était pas quelque chose qui m'attirait déjà j'en avais pas trop envie de parler tu vois et c'était pas du tout quelque chose qui m'attirait spécialement Donc, c'est venu petit à petit et j'ai découvert ça parce que même si je faisais une formation, moi, j'allais être mature, mais tu vois, je ne me faisais pas l'idée, tu vas être à mon compte, tu es pour ou tu vois. Et en fait, ça, je l'ai appris au fur et à mesure. Parce que dans ma formation, à part quelques petits trucs, on ne t'apprend pas vraiment d'entrepreneuriat. Donc ça, je l'ai découvert au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Je regarde ton thème en neurologie. Tu as le nombre 1 et le nombre 1, c'est le nombre... des indépendants, de ceux qui sont autonomes, qui peuvent se mettre à leur propre compte, qui ont toutes les capacités pour. Est-ce qu'aujourd'hui, ça fait sens pour toi ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement, même si parfois je doute, comme tout le monde, je pense. Quelquefois, je me dis, je serais bien salariée, après, c'est possible. Parce que du coup, il y a ce côté du point de justice où j'ai un peu du mal avec l'autorité, surtout si elle est négative, c'est pas possible, en fait. C'est très compliqué pour moi, l'autorité. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose à travailler.

  • Speaker #0

    Pareil. Je pense que ça va un peu avec le côté physique. Je ne veux pas faire quelque chose qui n'est pas lié à mes valeurs. Et quand on a quelqu'un en dessous de soi, souvent on est un peu obligé. Donc ce côté liberté, franchement, ça me correspond complètement. Et en tant que maman, je trouve que c'est vraiment quelque chose d'hyper important. Là, je ne me pose pas la question, si mon fils est malade, je vais le garder. Je ne suis pas là à demander des jours et combien je vais avoir. j'enlève des jours, ça c'était, j'ai trouvé que c'était vraiment une prise de tête qui était beaucoup malade. Compter le nombre de jours, enlever des vacances, enfin voilà. Et que là, voilà, ben oui, je travaille du coup un jour de moins, mais j'ai de compte à rendre à personne. Et du coup, c'est un gros avantage, faire mes horaires flexibles, je vais au sport le matin si je veux. Enfin voilà, ça c'est le gros plus où je me dis... retourner dans un travail où il devrait faire des horaires. Puis alors, j'ai beaucoup de mal avec ce concept de faire des horaires, faire des horaires. Ça me dépasse. Pour moi, on devrait faire son travail. Une fois qu'on a fini, on s'en va, quoi. De quoi être là et rester, regarder le mieux. Je ne comprends pas ce concept, en fait. Je suis d'accord. Donc voilà, c'est vrai que du coup, je me dis, c'est vraiment quelque chose. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Dans tout ça, entre ta vie de maman, d'épouse, de future entrepreneuse, qu'est-ce qui a été le plus difficile à équilibrer pour toi ?

  • Speaker #0

    Ce qui a été très difficile, c'est de lâcher la maman, pour moi. Ça fait pas longtemps que j'y arrive, très peu de temps, parce que j'avais une grosse culpabilité à être du coup moins maman. En fait, du coup, j'ai été beaucoup à la maison, sauf que c'est pas quelque chose que j'ai aimé. Moi, c'est pas du tout quelque chose que j'ai apprécié. Et du coup, j'ai dû me défaire de cette culpabilité de, là, pardon, je me mets à la garderie parce que je travaille. Et ça, c'était très dur pour moi. J'ai pleuré et tout. Parce que j'avais l'impression que j'allais être une moins bonne mère. Alors que quand je suis allée chercher la garderie, ils ne voulaient pas partir. Voilà. Et en fait, ça, c'est vraiment lâcher la maman. Ça a été très dur pour moi de trouver cet équilibre et de me dire, je peux être une bonne maman. même si je travaille, ce n'est pas parce que je travaille que je suis une moins bonne maman. Exactement. Donc voilà, c'est accepter aussi le déséquilibre en fait, ça m'en parle souvent, l'équilibre, ça vient aussi de savoir qu'il y a des phases où on sera moins équilibré. Là par exemple, au début de mon activité, j'étais plus maman et moins dans mon travail, et maintenant c'est plus mon travail, mais je suis toujours maman, mais aussi mes petits ont moins besoin, ils commencent à grandir, donc voilà. Mais voilà, trouver cette équipe, ça a été assez compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Il faut essayer de trouver l'équipe entre une femme d'être maman et maman épanouie,

  • Speaker #0

    c'est aussi une femme épanouie. Oui, c'est ça. Et ça, c'est pas toujours évident d'arriver à être tout à la fois. Tu vois ?

  • Speaker #1

    On n'est pas, on devient normal. C'est pas inné, c'est quelque chose qu'on apprend au fil du temps. Si on avait Emmanuel, je pense que ça serait plus simple.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En année 2025, vivre sous l'influence des énergies du 3, du 9 et du 3, donc année personnelle 3, année universelle 9 pour tout le monde, et objectif de l'année 3, le 3 t'invite à créer ta vie, à t'exprimer, à communiquer, tandis que le 9 t'encourage à récolter les fruits de ton travail, à tirer des conclusions, à mettre fer à des sites pour ouvrir de nouvelles portes, et l'objectif 3, lui, parle d'éclosion, de renaissance. C'est une véritable énergie de transformation. Est-ce que tu sens que tu es en train de pleinement t'épanouir dans ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'amuses ou tu crées ? Alors là, complètement. Parce que du coup, avec l'ouverture du cabinet en mars, j'ai fait un virage total. En fait, c'est juste... J'ai toujours eu des soins dans ma pratique, mais comme je n'avais pas de cabinet, je faisais à domicile. Et ça ne me plaisait pas trop, donc j'ai vite arrêté. Et en prenant le cabinet, j'ai pu renouer avec ce côté-là. Et ça a pris un essor. auxquels je ne m'attendais pas du tout. Donc, j'en suis ravie. Et du coup, je me sens vraiment alignée. Du coup, tu me disais tout à l'heure, trois, c'est aussi avoir besoin de faire plusieurs... Avoir plusieurs... Voilà, avoir plusieurs cordes à son arc. Et du coup, moi, en fait, je trouve vraiment, du coup, là, l'équilibre parce que la nature, c'est bien, mais c'est beaucoup d'ordinateurs, etc. Et moi, ça pouvait me peser parfois. Et là, en fait, je trouve vraiment l'équilibre entre le fait, du coup, de faire des sons manuels. où j'ai mes panneaux complètement, et du coup, j'ai quand même la nature, quand même mes fleurs de bac, et en fait, je trouve mon équilibre là-dedans. Et récolter les fruits de ce que j'ai semé, ben oui. Et puis, alors, c'est mon côté, du côté de mon mari, tous les deux, là, on se récolte enfin. C'est-à-dire, ça fait quand même 5 ans qu'on sème. Ça arrive à partir. Là, on est content qu'enfin, on récolte du travail, tout ce qu'on a semé. Ça a été difficile, mais là, on est en train de renaître, de pouvoir en faire profiter de tout ce qu'on a fait. Et ça fait du bien. ça fait du bien de sentir que ça fonctionne et que ça y est. Donc en fait, on se dit, j'ai fait tout ça, c'est pas pour rien. C'était dur, j'ai rien lâché, mais voilà, ça y est. Et là, moi, je me sens complètement alignée. Je suis super heureuse du cabinet, de ce que ça m'apporte, les soins, etc. Franchement, j'ai énormément de bons retours là-dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, si tu devais choisir une seule vibration pour te définir, est-ce que ça serait ton un, donc la pionnière, la locomotive, celle qui a montré la route aux autres, ton huit pour le côté bâtisseuse résiliente, ou ton trois, la créative joyeuse ?

  • Speaker #0

    Alors là, beaucoup le trois en dessous. J'ai envie de choix, de fun, je ne sais pas, je sens ça, ça m'appelle, et je trouve qu'aujourd'hui, on a besoin de vous, moi, avec ça. Déjà le climat, moi je ne suis plus d'actualité, au moins je me mets dans ma bulle, mais il y a quand même un climat assez antisocien qui suit les actualités. Donc je trouve que vraiment, renouer avec la joie, c'est vraiment important, le positif. On dit toujours le positif attire le positif, vraiment des fois c'est dur de voir le positif, mais il y a toujours quelque chose derrière le négatif. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a tous besoin de ça. Donc de s'amuser, de casser les codes un peu, parce qu'aussi en nature, il y a beaucoup ce côté... Enfin moi, je parle surtout là par rapport aux réseaux sociaux. Je vois beaucoup ce côté très sérieux, il faut manger tout carré, tout bien, tout étané. Je n'ai pas du tout ce côté-là en fait. Et j'ai envie que ça soit fun, les gens. Ce n'est pas parce que je donne des conseils sérieux, certes. On peut le prendre avec légèreté et mettre du fun là-dedans. Donc oui, moi, je suis plutôt là. J'ai envie de m'amuser. Voilà, ça se voit sur mes réseaux. Je rigole beaucoup, mais je suis sérieuse. Normalement, je travaille. Mais voilà, je trouve que c'est important d'apporter du positif en tout cas.

  • Speaker #1

    D'apporter ta petite touche créative,

  • Speaker #0

    joyeuse.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, c'est quoi pour toi la réussite ? Qu'est-ce qui te rend fière de toi, de ton chemin ? Le 1 est accompli quand il inspire les autres. Et c'est exactement ce que tu as l'air de faire aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui me rend fière ? Je suis fière du long parcours, de ne pas avoir lâché du coup et d'avoir promendi sans cesse. Et je trouve que ce qui est important, c'est aussi de ne pas se mettre de barrière. Tu vois, je m'étais mis beaucoup de barrière. D'ailleurs, on m'avait dit plein de conseils. Et j'ai décidé d'arrêter, de suivre les conseils qu'on me donnait et de suivre mon intuition. Donc, je suis plutôt fière de ça, d'arriver à plus m'écouter aujourd'hui et de ne pas me mettre de barrière dans le sens où, c'est parce qu'on a envie de faire plusieurs choses que ce n'est pas bon. On n'est pas obligé d'avoir une seule étiquette. Ce n'est pas parce qu'on est drôle, fun, qu'on ne peut pas faire des soins, des massages, de l'accent. Ce n'est pas parce qu'on est naturel qu'on ne peut pas s'amuser en soirée et boire un verre de vin. Voilà. j'ai arrêté de se coller des étiquettes voilà donc ça je suis plutôt fière de moi sur ce côté là en tout cas parce que j'y arrive de plus en plus à ne pas trop me mettre dans une case on va dire donc ça je suis plutôt fière et la deuxième c'était la réussite oui c'était quoi pour toi aujourd'hui la réussite et bien la réussite c'est d'être agnée je pense que la réussite ça vient surtout de là de sentir que c'est ok pour nous et que qu'on est bien dans notre vie et qu'on n'aspire pas à... Alors, on peut toujours aspirer à mieux, mais qu'en tout cas, ce qu'on vit à l'heure actuelle, c'est OK et bien. Voilà, simplement.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Marie de 2020, celle qui avait énormément d'émotions, qui était confinée, enceinte,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que tu lui dirais ? Eh bien, je lui dirais de ne pas douter et d'écouter sa voix intérieure. Du coup c'est ce que j'ai fait et c'est ce qui a fonctionné.

  • Speaker #1

    et que de toute façon ce n'est que des épreuves de plus et que je vais y arriver qu'est-ce que tu dirais à une maman qui nous écoute qui se sent enfermée dans une vie qui ne lui ressemble plus mais qui a peur de changer qu'est-ce que tu aurais envie de lui souffler ?

  • Speaker #0

    alors je pourrais dire bien sûr de ne pas avoir peur et d'oser mais du coup j'ai réfléchi à cette question et je dirais de se prioriser en fait la... Première chose à faire selon moi, c'est de se placer en priorité, puisque quand on est maman, on se met souvent en second, et c'est pour ça qu'on n'ose pas faire ce qu'on veut, parce qu'on se dit, oui, mais justement, je vois ce problème, il faut nourrir mes enfants, on se fait tout un schéma dans sa tête, et en fait, si nous on n'est pas bien, il faut savoir que ça se répercute sur nos enfants et sur notre famille. il y a un moment où il faut dire stop et se mettre en priorité et dire oui mais ok mais moi ma vie j'en ai qu'une déjà et le temps passe très vite encore puisqu'on a des enfants donc voilà se placer en priorité qu'est-ce que je veux moi parce que si moi je vais bien et bien tout va bien aller en fait va se dérouler comme prévu parce qu'en fait je le remarque beaucoup je le remarque beaucoup autour de moi Quand on n'est pas aligné, l'univers se charge de nous envoyer des messages et ça peut être un peu violent. Parfois, ça peut vraiment aller loin. Et du coup, s'écouter et quand même oser, en tout cas, se poser et réfléchir à qu'est-ce que je peux faire pour me sentir bien, même si ce n'est pas évident. Et du coup, le deuxième conseil, je dirais, si on n'y arrive pas et qu'on ne sait pas du tout faire quoi. quoi se tourner se faire accompagner aujourd'hui il y a plein plein de choses beaucoup plus qu'avant donc voilà du coup ça revient avec se mettre en priorité parce que se faire accompagner ça nécessite de se mettre en priorité voilà penser à soi pour le bien-être de soi et du soin de soi voilà c'est ça exactement je

  • Speaker #1

    vais te proposer de tirer une carte oui et de la lire

  • Speaker #0

    Tout est une question de travail intérieur. Tu ne peux pas contrôler le monde extérieur. Pour changer ta réalité, pour transformer ta vie, il te suffit de gérer tes pensées, tes émotions. Le changement est d'abord en toi. C'est ainsi que tu se transformeras. Voilà. C'est exactement ça. C'est que, voilà, on ne peut pas que quelqu'un fasse un changement pour nous. Il faut le faire soi.

  • Speaker #1

    Merci du fond du cœur, Marie,

  • Speaker #0

    pour ton partage.

  • Speaker #1

    vrai, vibrant, puissant. Tu nous as montré qu'on peut partir d'un métier sans passion, d'une vie correcte mais étouffante et choisir de renaître, d'oser s'écouter et de créer quelque chose de profondément aligné avec qui on est. Si tu es une maman qui nous écoute aujourd'hui et que tu sens qu'il y a quelque chose, autre chose pour toi, garde en tête cette idée. Tu as le droit de changer, tu as le droit de t'honorer, de penser à toi, tu as le droit de rêver grand. La prison d'auré n'est pas une fatalité. Le chemin de vie, un de Marie, c'est le chemin des pionnières. aujourd'hui grâce à Marie. Tu sais que c'est possible. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'es reconnue ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Maman épanouie toi. Je te propose aussi de retrouver Marie sur sa page Instagram.

  • Speaker #0

    Naturelle et mom.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être toi, entièrement toi. Merci de ton écoute et à très vite. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

Description

Marie était secrétaire, dans un métier sans passion, où elle s’éteignait peu à peu… mais l’arrivée de son deuxième enfant, en plein cœur de la crise du COVID, vient tout bousculer.


Un bouleversement intérieur profond, une perte de repères, mais aussi un appel puissant à changer. Ce moment devient un tournant.

Elle quitte son job, se forme, se transforme.


Aujourd’hui, elle est naturopathe et surtout : profondément alignée.


Dans cet épisode, elle nous raconte :

🌿 Le déclic qu’elle a ressenti pendant sa deuxième maternité

🌿 Comment elle a osé tout quitter pour se choisir

🌿 Le message qu’elle veut transmettre aux mamans qui s’oublient


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Maman épanouit-toi, le podcast qui donne de l'élan aux mamans, qui étouffe dans une vie qui ne leur ressemble plus. Ici, on libère la parole, on explore les déclics et on éclaire les chemins de transition avec le outil précieux, la neurologie. Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir Marie, une femme lumineuse, déterminée et surtout, profondément inspirante. Ancienne secrétaire dans un métier sans passion, Marie a vécu un véritable bouleversement intérieur à l'arrivée de son deuxième enfant. jusqu'à oser changer radicalement de vie. Elle est aujourd'hui naturopathe, installée dans son propre cabinet, et elle incarne cette énergie du chemin de vie 1, une locomotive qui ouvre la voie, une femme qui trace sa propre route malgré les doutes, les freins, les tempêtes. Ensemble, on va retracer les grandes étapes de son parcours en émulant ses clés numérologiques, pour t'aider, toi qui écoutes, à te reconnaître, à t'autoriser, et pourquoi pas, à t'élancer à ton tour. Bienvenue Marie !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de toi aujourd'hui, te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, ça c'est pas une grande surprise, j'ai 37 ans, maintenant j'ai du mal, je compte. J'ai deux enfants qui vont avoir très bientôt 9 et 5 ans, et je suis naturopathe, et je fais aussi des massages bien-être, et je suis installée depuis quelques mois. à Orange.

  • Speaker #0

    On va revenir quelques mois en arrière, enfin quelques années plutôt en arrière, en 2020. On était en plein cœur du confinement, tout le monde s'en souvient. La France était entièrement à l'arrêt, plongée dans une période inédite pour tout le monde mais hyper anxiogène. De ton côté, tu vis en parallèle un moment profond des mains intimes, tu es enceinte de ton deuxième enfant à ce moment-là. Comment tu as traversé cette période si particulière à la fois collective et personnelle ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était... Du coup, je devais être de base en congé maternité juste quelques semaines après la date où on a tous été confinés. Donc, bon, moi, de base, j'étais assez, entre guillemets, contente puisque j'allais pouvoir me reposer, profiter du coup de mon fils et de mon mari, parce qu'on est tous ensemble. Donc, sur le coup, ça a été. Et par contre, ce qui était un petit peu compliqué, c'était le suivi du cours. Du coup, sage-femme, tout se faisait en visio, etc. Donc, c'était assez compliqué de ce côté-là. Et petit à petit, il y a quand même pas mal de peur qui s'est installée pendant le confinement. Au final, au début, ça allait. Et petit à petit, il y a eu quand même un climat anxiogène qui s'est bien mis en place. Donc, ça a été assez compliqué. Et du coup, j'ai dû prendre quelques décisions.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça n'a pas été simple pour personne. Parce que c'était quelque chose de tout nouveau. Et surtout pour les femmes enceintes. On parlait de... Du coup, on avait tous peur à ce moment-là. Et les femmes enceintes d'autant plus parce qu'on devait se préserver nous, parce qu'on était enceintes à ce moment-là, et préserver le bébé. C'est vrai que c'était nouveau pour tout le monde, mais encore plus anxiogène pour nous. À ce moment-là, tu travailles comme secrétaire dans un bureau d'études.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quand je regarde ton thème en numerologie, je vois énormément de fois le nombre 3 qui apparaît. Le nombre 3, c'est le nombre de l'enfant. C'est un chiffre qui est associé à la légèreté, à la joie, au fun. au besoin de liens et d'interactions avec les autres, avec cette envie presque enfantine de jouer, d'explorer, d'avoir plusieurs récréations dans sa journée comme un enfant, et de s'amuser au quotidien. Est-ce qu'à ce moment-là, tu te sentais alignée avec ce nombre 3 dans ton travail de l'époque, ou bien tu étais déjà un peu éteinte, comme si quelque chose s'était mis doucement en toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'étais pas malheureuse dans mon travail, puisque vraiment, j'avais un bon... Enfin, j'étais avec une collègue. et Annie maintenant puisqu'on a accouché le même jour déjà, donc ça nous a beaucoup rapprochés. Donc j'avais quand même ce côté où j'étais bien, il n'y avait pas du tout de climat anxiogène dans mon travail. Par contre, c'est vrai que je m'ennuyais, parce que même si je suis quelqu'un de très organisé, team vierge, donc je pense qu'il y a le secrétariat, etc., ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que j'avais quand même pas mal d'ennuis et je n'avais pas du tout ce côté fun. Donc, je ne me suis jamais trop éteinte, mais ce n'était pas quelque chose, je me suis dit, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    C'était plus alimentaire à l'époque ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'était alimentaire parce qu'en fait, à la base, quand je repars un peu plus loin, je voulais être du coup professeure des écoles. Donc, j'avais tenté du coup le concours et après, il y a eu les réformes, donc j'ai abandonné. Et je suis venue ici du coup pour rejoindre mon mari actuel. Et en fait, c'était une opportunité pour moi de trouver un emploi en attendant. Mais bon, ça a duré quand même cinq ans. Donc voilà, c'était vraiment un boulot alimentaire de base. Mais je ne savais pas du tout quoi faire d'autre. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Le 3, c'est le symbole de l'enfant, mais c'est aussi le nombre qui a le plus de prédispositions du coup à travailler avec les enfants.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Tu avais senti cette petite étincelle-là. Oui,

  • Speaker #1

    ça c'est clair. Depuis petite, je voulais faire ça. Ah ouais ? Mais aujourd'hui, je suis contente de ne pas l'avoir fait. En tout cas, je pense que je n'aurais pas pu m'épanouir.

  • Speaker #0

    Ok. C'est bon. En 2020, tu traversais une année personnelle 7 dans une année universelle 4 avec un objectif 2. Le 7 invite à l'introspection, à la remise en question et au repli pour réfléchir. Le 2 lui parle de lien, de partenariat mais aussi de séparation. Séparation autant personnelle que professionnelle. C'est vraiment dans les deux aspects, dans les deux sphères de notre vie. Quant au 4, il évoque souvent une forme de mort symbolique, une phase de déconstruction pour mieux reconstruire. Est-ce qu'à ce moment-là tu sentais déjà que le mouvement intérieur était en marche ?

  • Speaker #1

    Alors oui, parce qu'en fait c'est vraiment pendant le confinement que je me suis dit On a tous été face à un mur et on a beaucoup renoué avec des plaisirs simples. On s'est tous remis à faire de la cuisine, faire du pain, faire pousser nos légumes. Parce qu'on s'est dit, au final, si tout ça, on n'a pas dans les magasins, comment on fait ? Donc, on a tous beaucoup renoué à ça. Du coup, pour ma part, je me suis dit, il faut vraiment que je trouve quelque chose qui m'anime. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé à poser sur le papier, qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'adorais la nature, etc. Et en fait, ce qui était beaucoup ressorti, c'est qu'avec mon premier enfant, qui avait du coup 4 ans, je m'interrogeais toujours sur ce qu'il mangeait, ce que je lui mettais sur la peau. Je voulais toujours faire au mieux. Et en fait, en faisant des recherches comme ça, et en tombant un jour par hasard sur une fille sur Instagram qui s'est reconvertie du coup dans la naturopathie, je me suis dit, qu'est-ce que c'est ça exactement ? Et en fait, j'ai regardé et là, j'ai dit, waouh, c'est exactement ce que j'aimerais faire. Vraiment, ça coche toutes les cases de ce que j'aime, donc la nature, et puis aussi ce côté, je t'ai dit, un site du coup, ce côté de transmission. de transmettre aux autres le savoir en fait, tout ce que je peux apprendre parce que au final la naturopathie on pouvait presque l'apprendre à l'école finalement, c'est vraiment des basiques qu'on devrait tous connaître et au final on n'est pas du tout informés donc ce rôle de transmission et de donner ce savoir aux autres c'est quelque chose qui m'a plu.

  • Speaker #0

    Très aligné avec le 7 parce que c'est la recherche, c'est la quête de sens et le 7 c'est celui qui va transmettre aux autres donc il faut changer des savoirs pour pouvoir les transmettre.

  • Speaker #1

    pour un Céline c'est vraiment ce que j'adore faire depuis toujours dès que par exemple je prends l'exemple des couches à l'époque j'avais juste un compte Instagram personnel je partageais tous les comparatifs faites attention j'ai toujours aimé 30 mètres je ne l'ai jamais gardé pour moi ce que je savais on va revenir au moment de ta grossesse tu fais un choix hyper fort celui d'être à domicile avec une goulotte en pleine Covid

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était déjà une envie présente pour ton premier accouchement ? C'est quelque chose que tu as déjà fait ? Ou est-ce que ce choix est venu dans ce contexte si particulier ?

  • Speaker #1

    Alors, non, c'est... Alors, c'est pas venu dans ce contexte, l'accompagnement avec la douleur. C'est juste que pour, du coup, mon premier, j'ai vécu pas très bien le postpartum. C'était très compliqué pour moi. Et il y a, du coup, neuf ans en arrière, la parole n'était pas aussi libérée qu'aujourd'hui sur... Ça fait vraiment... Il y a eu un gros changement, je trouve. assez rapide, c'est très bien d'ailleurs et du coup pour mon deuxième accouchement, je voulais vraiment quelque chose de physiologique et je voulais me faire accompagner autrement, donc c'est une amie à moi qui m'a parlé du coup, pourquoi tu te fais pas accompagner par une doublage, etc. et je savais pas du tout trop ce que c'était et donc ça c'est arrivé du coup dès janvier je m'étais fait accompagner et du coup pendant le confinement ... il y a eu cette menace que les papas ne pouvaient pas, ne pourraient peut-être pas accompagner à la naissance. Et ça, ça m'a mis vraiment très... J'ai été très effrayée. Vraiment, je pleurais énormément. C'était impossible pour moi d'accoucher seule. Vraiment, déjà, et puis tout ce qu'on entendait à côté de ça. Vraiment, les femmes étaient vraiment mises de côté. C'était vraiment terrible. Et pour moi, il était hors de question de vivre ça. Et donc, j'en ai parlé à Madoula, puisque c'est aussi son rôle. Et donc là, elle m'a dit, mais pourquoi tu n'accoucherais pas à domicile ? Donc, elle, il faut savoir qu'elle avait deux enfants et elle avait accouché pour les deux à domicile. Et donc, moi, je ne m'étais vraiment jamais, jamais posé cette question. Vraiment, même pour mon premier ou mon deuxième, c'était, je voulais un accouchement physio, mais à la base, je voulais la péridurale. C'était ma boule à caisse. On m'inclut doucement de ne pas prendre la péridurale. Et là, elle me dit ça. Et du coup, je dis, franchement, je ne sais pas. Comme tout le monde, ça fait peur. Et du coup, j'ai dit, on va réfléchir avec mon mari. Et en fait, c'est devenu... une évidence. J'ai fait mes petites recherches, comme j'aime bien faire. Et du coup, j'ai vu que pour moi, c'est moins risqué de faire ça que d'être stressée et de vivre un accouchement seule. C'est hors de question. J'ai eu la chance que Madoula connaisse une sage-femme qui passe ça, parce qu'on n'en a pas beaucoup. On va savoir qu'elle a environ 80 en France. C'est très compliqué d'accoucher à domicile. Et il faut savoir qu'il faut avoir une grossesse vraiment parfaite, sans aucun souci. Et en fait, j'ai eu beaucoup de chance de l'appeler. Normalement, c'est un projet qui se prépare bien en avance. Et là, elle m'a dit, il ne faut vraiment pas que ça soit un projet parce que c'est le Covid. Il faut vraiment que vous ayez envie de ça. Parce que j'ai accouché un mois et demi après. Et on a dit, si, si, on veut. Et du coup, ça s'est fait comme ça. Et elle a accepté mon dossier. Et voilà, j'ai eu de la chance.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Et je ne regrette pas un instant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super. C'est très courageux. Mais c'est merveilleux de pouvoir accoucher, j'imagine, chez soi. Je n'ai pas vécu personnellement, mais j'imagine que s'écouter,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'élevé. C'est vraiment magique. En fait, l'adoula plus cette Sacha m'a fait redécouvrir la grossesse et l'accouchement. C'est vraiment... en mettant juste de la confiance en moi, en fait, tu es capable de le faire, et en fait, il n'y a presque pas besoin d'apprendre, en fait, la femme, elle sait que le corps, c'est inscrit dans nos cellules, il n'y a pas trop de cours, après, bien sûr, j'ai fait des cours en vidéo, etc., c'est plus particulier, mais les cours que j'ai fait avec Ken, On avait rien à voir. C'était vraiment sur la physiologie et la capacité qu'on a, quoi qu'il y ait de naturel. C'était vraiment très intense. Merci.

  • Speaker #0

    C'est top. On peut dire merci au collègue. Ouais.

  • Speaker #1

    Ça t'a permis de vivre de la vie. C'est complètement... C'est familier. Super.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter ce que cette naissance a réveillé en toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, cette... Du coup, cette capacité, cette conscience en moi, et vraiment, je me suis sentie puissante. Je pense que c'est le mot qui est le plus ressorti. D'ailleurs, je vais le redire encore une fois, mais ma sage-femme m'avait dit, tu sais, quand tu auras fait cet accouchement, tu ne seras plus la même femme. Je ne vois pas pourquoi et tout. Et en effet, elle m'a dit, ça changera quelque chose dans ta vie. Et en effet, je me suis dit, pourquoi on fait croire aux femmes ? qu'elles ne sont pas capables, on les infantile. Souvent, ce sont des hommes qui ont trouvé du blog, etc., qui, après du contraire, n'ont jamais accouché. Et en fait, alors qu'on est capable, il suffit juste de nous dire, voilà, tu es capable, écoute-toi, concorser. Franchement, c'est une expérience de fou. Juste pour donner un exemple, j'étais dans une certaine position... quand j'ai commencé à avoir mes premières contractions et mon mari m'a dit déplace toi et tout, j'ai dit non j'attends la sage-femme du coup ils appellent entre temps, elle écoute alors ça c'est assez faux aussi, elle écoute juste comment je criais et elle savait si elle devait venir ou pas, donc oui les sages-femmes qui font ça ont vraiment beaucoup d'expérience elles savent et du moment où elle est arrivée là j'ai dit c'est bon je peux me déplacer et je me suis déplacée et mon bébé est descendu en fait c'est l'instinct Merci. En fait, j'en le sais. Et vraiment, c'est ça. En fait, ça m'a juste prouvé que notre intuition, et on est capable de beaucoup, quoi. On a une intuition du flou et on est super prête.

  • Speaker #0

    Il faut savoir s'écouter.

  • Speaker #1

    S'écouter.

  • Speaker #0

    Ouais, cette naissance, elle t'a vraiment transformée. C'était quelque chose de révélateur, au final. Et tu dirais qu'il y a eu une Marie d'avant et une Marie d'après.

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Vraiment, ça a été... Je suis capable de tout, quoi. tu vois, I'm unstoppable les chansons de Sia c'était un peu ça c'est vraiment, voilà, j'ai fait ça parce que bon, on a peut-être des gens qui ont dit ça tu vois, genre wow, genre c'est un exploit alors finalement ça devrait juste être c'est la nature quoi mais tout le monde c'est moi et du coup ça te fait ben ouais c'est vrai que pour moi Québec de péridurale je n'imagine pas du tout accoucher à domicile comme tu dis on n'est pas du tout informé sur ça et d'ailleurs on n'est pas informé et c'est même dès qu'on le dit on fait peur et moi je ne l'avais dit à personne je l'avais dit je le garde pour moi parce que je ne veux pas qu'on me fasse peur en fait et Du coup, je n'avais pas dit à mon gyné. J'avais tout caché. Il n'y a que ma mère qui me prend. Et bien sûr, vraiment très, très proche. Même pas mon frère, parce qu'il gardait mes petits. Mais voilà, c'est vraiment les personnes très proches. Sinon, je ne l'avais dit à personne. Parce qu'on m'aurait fait peur. Et on m'aurait enlevé la confiance que j'avais, justement, à la sage-femme. Et presque quand j'ai prévenu, du coup, parce qu'on est quand même obligé de prévenir. Enfin, d'avoir un dossier à la clinique ou à l'hôpital, au cas où. Et donc, quand je les ai appelées pour leur dire, en fait, je ne viendrai pas pour un déclenchement parce que j'ai accouché chez moi. La sage-femme que j'ai au téléphone de la clinique m'a presque dit que j'étais folle, que j'étais complètement inconsciente. Il faut savoir que j'étais à 10 minutes de la clinique. Et puis, j'étais accompagnée. Et puis même, dans tous les cas, on n'a pas à dire aux femmes quoi faire. Juste, c'est notre pouvoir.

  • Speaker #0

    c'est naturel donc vraiment c'est un moment puissant super beau donc tu accouches quelques mois plus tard début 2021 donc pas longtemps après au final tu démarres une formation en naturopathie qu'est-ce qui t'a poussé à franchir le pas pourquoi tu as choisi cette voie en particulier même si tu en as rapidement parlé tout à l'heure quand on regarde le timing tu sembles avoir pris ta décision hyper rapidement parce que tu as accouché en mai c'est ça ?

  • Speaker #1

    oui ok Merci.

  • Speaker #0

    et donc janvier, quelques mois après, est-ce que cette idée m'aurait été déjà en toi depuis un moment ?

  • Speaker #1

    Alors, cette idée, elle est vraiment venue pendant le confinement. Je ne connaissais même pas la nature. Et donc, dans ma tête, ça va très vite en général. Quand je prends une décision, c'est go, quoi. Et puis en plus, là, du coup, j'avais ce côté, écoute ton édition, donc là, c'était démythifié, quoi. Donc, j'ai décidé dans ma tête que c'était parti. Je sais. pas trop comment j'allais faire par rapport à mon travail, etc. Et en fait, l'univers a fait que j'ai pas pu retrouver cet emploi. Et du moins au début, en fait, on m'avait dit, pour l'instant, on aura du chômage partiel parce que c'est pas possible de se reprendre. Il y a eu pas mal de conséquences du Covid. Et du coup, j'ai dit, parfait, moi, j'entame du coup ma formation. Et du coup, j'ai pris très rapidement la décision. Peut-être que ça faisait longtemps que je me disais qu'il faut que je trouve un métier qui me correspond. Et du moment où j'avais décidé,

  • Speaker #0

    c'était un petit peu bien. Une idée en tête.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis en plus, comme tout s'est aligné, je n'avais pas de raison de douter. Génial.

  • Speaker #0

    Donc à ce moment-là, tu étais une jeune maman, et déjà une maman. Tu as décidé de suivre une formation en distance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu étais en pleine transition. J'imagine que cette période a été intense.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Comment tu as tenu le cap ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était très intense parce que du coup, j'avais mon petit bébé à m'occuper. Comme je n'ai pas retrouvé un emploi, il fallait à la base de valer 4 jours par semaine en crèche. J'avais dit que ça ne sera pas fait pour la formation, sauf qu'il faut payer la crèche. Donc, j'ai dû réduire ça. On a mis plus de deux jours en crèche. Plus le premier, plus mon mari qui m'ouvrait sa boîte, plus il m'a fait une demande en mariage. Tout ça en 2021. Donc du coup, comment j'ai tenu le coup ? Je ne sais pas. Du coup, en fait, je me suis servi des outils natureaux, tout simplement. C'est vraiment ce qui m'a permis de tenir. Le fait aussi d'être dans ma voie, en fait, et de savoir que c'est ça que je veux faire et que ça me... plaît d'être alignée, je pense que ça aussi, ça m'a beaucoup aidée à tenir le coup. Mais j'ai beaucoup mis en place tous les conseils de nature que j'ai aujourd'hui je donne. Donc, sur l'alimentation, la gestion du stress, le temps de soin, etc. Je les ai mis en place tout simplement. J'ai découvert en fait que juste bien s'alimenter, ça ne suffit pas. Donc, les gestions du stress, c'est hyper important. Et après, aussi, dans ma formation, même si c'était à distance. on avait un groupe et puis des fois j'avais des formations en présentiel donc en fait voir d'autres personnes et savoir Je rentrais de formation massage, par exemple, et je me disais, c'est fou de sentir cet allumement et de se dire, là, je suis à ma place. Vraiment, tu vois. C'est fou. Je souhaite à tout le monde de connaître ce sentiment parce que c'est incroyable. Et du coup, ça, si j'avais un coup de mou, hop, ça me remontait le moral. Donc, j'ai tenu comme ça. Et on n'a pas eu beaucoup de soutien, on va dire, pour les enfants, etc. Mais aussi mon mari. même s'il ouvrait sa boîte, tout le monde s'est beaucoup soutenu. Et lui, du coup, il est aussi entrepreneur à son compte. Et du coup, il a été vraiment une aide précieuse pour, je doutais, etc. C'est lui qui m'a rendu. C'est beau quand ça se passe comme ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ton année 2021 vibrait avec les énergies du 8, du 5 et du 4. C'est une combinaison qui est assez puissante au niveau de la transformation. Le 8, t'imiter à te positionner, à prendre ta place, à investir du temps et de l'argent, de l'énergie, toi-même, à travers une formation, notamment. Le 5, lui, implique le fait de provoquer le changement, la notion de liberté également, de sortir d'une routine et d'une sorte de prison dorée. Le 4, lui, vient ancrer tout ça. Il parle de structure, de construction, le fait de construire des fondations solides. Et il parle même, parfois, de mort symbolique pour mieux reconstruire. Avec ce mélange, il était question de transformation intérieure concrète, d'un vrai virage de vie. Est-ce que tu sentais que tu devenais une autre femme ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout ça, ça me parle vraiment du côté déconstruire, reconstruire et construire des bases solides. Et aussi, qu'est-ce que tu as dit par rapport à l'argent ?

  • Speaker #0

    Le 8, c'est le fait d'investir du temps et de l'argent sur soi.

  • Speaker #1

    Donc oui, l'investissement parce que j'ai perdu mon emploi. une baisse financière, mais à côté, on finance la formation. Mon mari, d'ailleurs, disait, c'est un investissement. Moi, je disais, ça, plus d'être actrice, je suis consciente. Plus lui, qui construisait aussi, pareil, investissement. Tout ça, vraiment, c'était assez effrayant, parfois. Surtout le côté financier, quand on a deux enfants, c'est un peu stressant, un peu beaucoup. Donc, ça m'a... beaucoup, beaucoup stressée. C'est vraiment le côté très, très compliqué. Mais je savais que c'était pour l'après, même si c'est long. Ça n'est pas du jour au lendemain, je crois. Mais oui, je suis devenue totalement une autre femme, à ce côté-là. Oui, je m'épanouissais simplement. Donc, du coup, je ne suis plus du tout la même personne qu'il y a 5 ans. C'est complètement différent. je me sens libre et je me sens alignée. Quand je me lève le matin, je ne me dis pas que j'ai eu le travail. Je suis contente. Ce n'est pas un travail pour moi. Il y a une phrase connue qui dit « Faites un travail que vous aimez, vous n'aurez plus à travailler un seul jour de votre vie. » D'ailleurs, c'est mon frère qui avait la boîte où je travaillais, qui avait cette phrase sur son fond d'écran une fois. Ça m'a été têté. C'est vrai. Si tu trouves un travail qui te plaît. si tu es patiente, en fait, tu travailles. Tu n'y es plus. Et du coup, je ne suis plus du tout la même femme parce que je me suis bien dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est génial. Prendre des risques, au final, pour mieux...

  • Speaker #1

    Ah oui, après, voilà.

  • Speaker #0

    ...être à l'île, parce qu'il n'y a pas de plus belle récompense.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, mais c'est clair. Mais toi, donc, Anton, tu avais aussi vu une autre phrase où je ne sais plus ce que c'était. Quand on entreprend, c'est sauter en parachute et construire le parachute pendant que tu sautes. C'est exactement ça. C'est ça. je sais pas où je vais mais voilà je me sens bien faut savoir s'écouter même si on a le problème financier en tête au final on trouve toujours des solutions en fait je me suis dit est-ce que je risque vraiment pour ma part bien sûr c'est pas le cas de tout le monde est-ce que je pourrais être à la rue et je savais que non parce que voilà j'ai beaucoup de famille C'était impossible. De notre côté, ce n'était pas possible. Parce que j'ai bien conscience que parfois, on ne peut pas faire du mal. Forcément, autant lâcher prise. Et du coup, c'est ce qui me rassurait, entre guillemets. C'est que dans tous les cas, s'il fallait déménager, prendre une maison petite, on pourrait. On pourrait faire des efforts, mais on ne serait jamais à la route. Donc en gros, je prenais un risque, mais je n'allais pas mourir. Même si on dit gagner sa vie, pour moi, une fois j'avais entendu que ce n'était pas très logique de dire ça. En effet, ce n'est pas gagner sa vie, on ne va pas mourir. C'est sûr, ça peut être compliqué pour plein de raisons. Mais le risque, ce n'est pas la mort non plus. En tout cas, si ça arrive, c'est quand même assez rare. Et ça ne pourrait pas être mon cas, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, il faut arriver à trouver l'équilibre entre la prise de risque et l'après.

  • Speaker #1

    En fait, il faut vraiment essayer de se dire, est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire, de pire, de pire ? qu'elle est... le pourcentage de chance que cette chose la pire qui soit arrive si c'est 0,1% voilà je peux y aller tu as deux fois le nombre 8 dans ton thème,

  • Speaker #0

    à la fois dans ta première racine et dans ton besoin de réalisation tu as j'imagine le 8 du haut parce qu'on a deux 8 en numérologie le 8 du haut c'est l'architecte dans l'être, dans l'humain et le 8 du bas c'est l'architecte mais plus côté matériel côté matière Lévite du Haut celui qui est architecte de l'être humain c'est celui qui aide les autres à se reconstruire une fois qu'il a trouvé sa propre place c'est aussi le symbole de la résilience de la capacité à renaître de ses centres et à se réinventer est-ce que cette formation t'a reconnecté à quelque chose de plus profond en toi un rôle de guérisseuse humaine mais quand tu dis renaissance c'est exactement ça d'ailleurs j'avais un moment il m'était dit merci

  • Speaker #1

    Je passe au tatouage avec un phénix. Quand tu m'as dit ça, ça m'a déjà parlé. Parce que oui, j'aime vraiment renaître, mais je ne me rappelle plus la question. C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Est-ce que cette formation de naturopathie t'a reconnectée à quelque chose de profond en toi ? Un rôle de guérisseuse, un rôle de bâtisseuse humaine ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Vraiment, j'ai l'impression... On a un peu une image aussi sorcière avec ça. plantes, etc. Et ça, j'ai toujours eu ce... Même avant de faire ma formation, j'étais toujours à la recherche de choses naturelles, pour soigner mon fils, etc. Donc oui, c'est vraiment ce rôle entre guillemets guérisseuse, parce que guérir, je ne prétends pas guérir, mais en tout cas donner les outils aux personnes que j'accompagne. Ok, c'est bien.

  • Speaker #0

    Tu parlais du phénix tout à l'heure en off. On a parlé du fait que le nombre 8, c'était un nombre très résilient. C'était le nombre qui allait vivre potentiellement le plus d'injustices dans toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à potentiellement la fin de sa vie. Et toutes les expériences qu'il va vivre, les injustices qu'il va vivre, ça va lui permettre de trouver sa place. Et à partir du moment où il va trouver sa place lui-même, il va pouvoir aider les autres à se reconstruire. Donc c'est un nombre vraiment qui est très sensible à l'injustice. Est-ce que c'est quelque chose qui résonne avec l'histoire ?

  • Speaker #1

    Oui ! l'injustice fait partie de ma vie, rien au sérieux c'est vraiment je pense ma plus grosse blessure quand on parle des 5 blessures de l'âme c'est sûr c'est l'injustice il faut savoir qu'avant mon premier fils j'ai perdu mon papa en 2015 donc ça je l'ai vraiment vécu comme une injustice parce que j'étais jeune et que j'avais pas pu en profiter ça a été terrible pour moi et à la suite de ça, je suis tombée enceinte, mais ce n'était pas vraiment vu, et j'ai fait une grossesse tractérine, à la suite de ça, j'ai refait une grossesse tractérine, et tout ça la même année, c'est sûr, et j'ai dû être opérée, on m'a enlevé une trompe, vraiment, ce n'est pas possible, tout s'enchaîne, je ne t'en ai pas parlé, cette année 2015 m'a amenée avec quelque chose, et du coup, beaucoup d'injustice de ce côté-là. Et ça fait partie de ma vie. J'ai toujours l'impression que tout est injuste, etc. Je déteste ça. C'est vraiment quelque chose. Le Covid a été amplificateur de ça parce que moi, j'étais vraiment dans le côté où je combattais ça. Je ne voulais pas du tout être... C'était... C'est négatif. Je voulais être libre, tu vois. C'est... Non, quoi. Donc, je l'ai beaucoup vécu, du coup, parce que j'avais l'impression privée de ma liberté. C'est bon quoi, tu vois, si on disait le collectif maintenant, moi je n'étais pas du tout d'accord. Donc la justice fait vraiment partie de ma vie encore aujourd'hui, c'est quelque chose que j'essaie de travailler. Parce qu'en plus, du coup, je vois que ça se répercute chez mes enfants, donc voilà, ça se transmet. Donc je travaille doucement, mais il y a un gros côté que je pense tenir de mon papa du coup.

  • Speaker #0

    Donc voilà, tout ça est relié. Mais ouais, l'injustice, c'était quoi la question ? Mais l'injustice, ça fait partie de mon travail. Parce que ça résonne avec ton histoire. Mais par contre, le côté résilient, du coup, ça, je l'ai. Parce que je rebondis quand même face aux épreuves. Même si, voilà, c'est vraiment dur de perdre un parent. Mais voilà, j'ai l'impression que ça m'a permis plein de choses, tu vois, par la suite. Et de faire la personne que je suis. Donc ouais, c'est résilient.

  • Speaker #1

    C'est ça. On tire toujours une leçon à tirer de toutes les expériences que tu faisais juste ici.

  • Speaker #0

    Voilà. Complètement, parce que pareil, tu peux te faire des grossesses, tritérines, etc. Du coup, j'avais vraiment... Pour le coup, les gynécos... D'ailleurs, j'ai appris il n'y a pas longtemps, c'est mon mari qui m'a dit que le gynécologue lui avait dit en gros de me quitter parce qu'il y aurait très peu de chances que j'ai des enfants. Donc s'il en voulait, autant qu'il en ait. Donc ça il me l'a dit, là après nos deux enfants parce que sinon je pense que du coup je serais peut-être jamais tombée enceinte parce que c'est un peu quand même l'inconscient, on dit qu'on ne tomberait jamais enceinte. Donc voilà, quand j'ai appris ça, je me suis dit heureusement que tu ne me l'as pas dit parce que je trouve ça quand même fou.

  • Speaker #1

    Enterra le nom de ce gynécologue.

  • Speaker #0

    Oui, enterra le nom, mais il existe toujours. Pour moi, c'était injuste. Je voulais des enfants. Tu vas peut-être en avoir. C'était compliqué. Mais j'en ai fait une force. Et du coup, ça m'a encore plus donné envie de vivre une femme. Il faut qu'elles aient confiance en elles et en leur instinct. Il faut s'accrocher.

  • Speaker #1

    En 2023, en avril, tu obtiens ton diplôme de naturopathe. À ce moment-là, est-ce que tu étais encore salariée ? Comment s'est passé ce saut vers l'inconnu ? Est-ce que tu as sauté d'un coup ? Ou est-ce qu'il y a eu une phase de flottement entre ton travail et le fait de t'inscrire ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, déjà, quand j'ai eu mon diplôme, il faut savoir que je me mariais en septembre, juste après. Et donc, entre avril et septembre, et puis les vacances d'été, c'était un moment où j'ai... Alors, je travaille quand même, mais c'était pas... j'étais pas à fond, quoi. Tu vois, j'étais dans mon mariage. Enfin, voilà, je m'étais dit, je fais le mariage et après, je m'y mets à fond parce que le mariage, c'est beaucoup, beaucoup de temps. Et donc, il y a eu une espèce de flottement. J'étais toujours... Enfin, j'étais plus salariée, du coup, mais j'étais au chômage. Je sais plus jusqu'à quand j'ai eu le chômage, mais je crois fin d'année... 2003, au début de mémoire. Début d'année 2024. Donc, du coup, il y a eu un flottement, voilà, jusque sept... fin septembre et même de septembre à décembre je m'y mettais tu vois mais je n'étais pas encore dans le... enfin voilà je me faisais beaucoup passer en seconde et en janvier j'ai dit stop, j'ai dit il faut que je me priorise et que je priorise surtout mon activité parce que sinon ça ne va jamais décoller. C'est pas en ne faisant rien, je ne faisais pas que je ne faisais rien mais je ne faisais pas les bonnes actions et donc en janvier 2024 c'est là où j'ai décidé de faire beaucoup de réseaux.

  • Speaker #1

    et c'est ce qui a permis voilà de basculer de ce côté là ok est-ce que c'était quelque chose que tu t'étais imaginé de devenir entrepreneur un jour ou c'était un chemin qui s'est imposé à toi petit à petit alors

  • Speaker #0

    pas du tout c'est pas du tout quelque chose que je m'étais dit d'abord ouais non c'était pas quelque chose qui m'attirait déjà j'en avais pas trop envie de parler tu vois et c'était pas du tout quelque chose qui m'attirait spécialement Donc, c'est venu petit à petit et j'ai découvert ça parce que même si je faisais une formation, moi, j'allais être mature, mais tu vois, je ne me faisais pas l'idée, tu vas être à mon compte, tu es pour ou tu vois. Et en fait, ça, je l'ai appris au fur et à mesure. Parce que dans ma formation, à part quelques petits trucs, on ne t'apprend pas vraiment d'entrepreneuriat. Donc ça, je l'ai découvert au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Je regarde ton thème en neurologie. Tu as le nombre 1 et le nombre 1, c'est le nombre... des indépendants, de ceux qui sont autonomes, qui peuvent se mettre à leur propre compte, qui ont toutes les capacités pour. Est-ce qu'aujourd'hui, ça fait sens pour toi ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement, même si parfois je doute, comme tout le monde, je pense. Quelquefois, je me dis, je serais bien salariée, après, c'est possible. Parce que du coup, il y a ce côté du point de justice où j'ai un peu du mal avec l'autorité, surtout si elle est négative, c'est pas possible, en fait. C'est très compliqué pour moi, l'autorité. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose à travailler.

  • Speaker #0

    Pareil. Je pense que ça va un peu avec le côté physique. Je ne veux pas faire quelque chose qui n'est pas lié à mes valeurs. Et quand on a quelqu'un en dessous de soi, souvent on est un peu obligé. Donc ce côté liberté, franchement, ça me correspond complètement. Et en tant que maman, je trouve que c'est vraiment quelque chose d'hyper important. Là, je ne me pose pas la question, si mon fils est malade, je vais le garder. Je ne suis pas là à demander des jours et combien je vais avoir. j'enlève des jours, ça c'était, j'ai trouvé que c'était vraiment une prise de tête qui était beaucoup malade. Compter le nombre de jours, enlever des vacances, enfin voilà. Et que là, voilà, ben oui, je travaille du coup un jour de moins, mais j'ai de compte à rendre à personne. Et du coup, c'est un gros avantage, faire mes horaires flexibles, je vais au sport le matin si je veux. Enfin voilà, ça c'est le gros plus où je me dis... retourner dans un travail où il devrait faire des horaires. Puis alors, j'ai beaucoup de mal avec ce concept de faire des horaires, faire des horaires. Ça me dépasse. Pour moi, on devrait faire son travail. Une fois qu'on a fini, on s'en va, quoi. De quoi être là et rester, regarder le mieux. Je ne comprends pas ce concept, en fait. Je suis d'accord. Donc voilà, c'est vrai que du coup, je me dis, c'est vraiment quelque chose. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Dans tout ça, entre ta vie de maman, d'épouse, de future entrepreneuse, qu'est-ce qui a été le plus difficile à équilibrer pour toi ?

  • Speaker #0

    Ce qui a été très difficile, c'est de lâcher la maman, pour moi. Ça fait pas longtemps que j'y arrive, très peu de temps, parce que j'avais une grosse culpabilité à être du coup moins maman. En fait, du coup, j'ai été beaucoup à la maison, sauf que c'est pas quelque chose que j'ai aimé. Moi, c'est pas du tout quelque chose que j'ai apprécié. Et du coup, j'ai dû me défaire de cette culpabilité de, là, pardon, je me mets à la garderie parce que je travaille. Et ça, c'était très dur pour moi. J'ai pleuré et tout. Parce que j'avais l'impression que j'allais être une moins bonne mère. Alors que quand je suis allée chercher la garderie, ils ne voulaient pas partir. Voilà. Et en fait, ça, c'est vraiment lâcher la maman. Ça a été très dur pour moi de trouver cet équilibre et de me dire, je peux être une bonne maman. même si je travaille, ce n'est pas parce que je travaille que je suis une moins bonne maman. Exactement. Donc voilà, c'est accepter aussi le déséquilibre en fait, ça m'en parle souvent, l'équilibre, ça vient aussi de savoir qu'il y a des phases où on sera moins équilibré. Là par exemple, au début de mon activité, j'étais plus maman et moins dans mon travail, et maintenant c'est plus mon travail, mais je suis toujours maman, mais aussi mes petits ont moins besoin, ils commencent à grandir, donc voilà. Mais voilà, trouver cette équipe, ça a été assez compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Il faut essayer de trouver l'équipe entre une femme d'être maman et maman épanouie,

  • Speaker #0

    c'est aussi une femme épanouie. Oui, c'est ça. Et ça, c'est pas toujours évident d'arriver à être tout à la fois. Tu vois ?

  • Speaker #1

    On n'est pas, on devient normal. C'est pas inné, c'est quelque chose qu'on apprend au fil du temps. Si on avait Emmanuel, je pense que ça serait plus simple.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En année 2025, vivre sous l'influence des énergies du 3, du 9 et du 3, donc année personnelle 3, année universelle 9 pour tout le monde, et objectif de l'année 3, le 3 t'invite à créer ta vie, à t'exprimer, à communiquer, tandis que le 9 t'encourage à récolter les fruits de ton travail, à tirer des conclusions, à mettre fer à des sites pour ouvrir de nouvelles portes, et l'objectif 3, lui, parle d'éclosion, de renaissance. C'est une véritable énergie de transformation. Est-ce que tu sens que tu es en train de pleinement t'épanouir dans ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'amuses ou tu crées ? Alors là, complètement. Parce que du coup, avec l'ouverture du cabinet en mars, j'ai fait un virage total. En fait, c'est juste... J'ai toujours eu des soins dans ma pratique, mais comme je n'avais pas de cabinet, je faisais à domicile. Et ça ne me plaisait pas trop, donc j'ai vite arrêté. Et en prenant le cabinet, j'ai pu renouer avec ce côté-là. Et ça a pris un essor. auxquels je ne m'attendais pas du tout. Donc, j'en suis ravie. Et du coup, je me sens vraiment alignée. Du coup, tu me disais tout à l'heure, trois, c'est aussi avoir besoin de faire plusieurs... Avoir plusieurs... Voilà, avoir plusieurs cordes à son arc. Et du coup, moi, en fait, je trouve vraiment, du coup, là, l'équilibre parce que la nature, c'est bien, mais c'est beaucoup d'ordinateurs, etc. Et moi, ça pouvait me peser parfois. Et là, en fait, je trouve vraiment l'équilibre entre le fait, du coup, de faire des sons manuels. où j'ai mes panneaux complètement, et du coup, j'ai quand même la nature, quand même mes fleurs de bac, et en fait, je trouve mon équilibre là-dedans. Et récolter les fruits de ce que j'ai semé, ben oui. Et puis, alors, c'est mon côté, du côté de mon mari, tous les deux, là, on se récolte enfin. C'est-à-dire, ça fait quand même 5 ans qu'on sème. Ça arrive à partir. Là, on est content qu'enfin, on récolte du travail, tout ce qu'on a semé. Ça a été difficile, mais là, on est en train de renaître, de pouvoir en faire profiter de tout ce qu'on a fait. Et ça fait du bien. ça fait du bien de sentir que ça fonctionne et que ça y est. Donc en fait, on se dit, j'ai fait tout ça, c'est pas pour rien. C'était dur, j'ai rien lâché, mais voilà, ça y est. Et là, moi, je me sens complètement alignée. Je suis super heureuse du cabinet, de ce que ça m'apporte, les soins, etc. Franchement, j'ai énormément de bons retours là-dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, si tu devais choisir une seule vibration pour te définir, est-ce que ça serait ton un, donc la pionnière, la locomotive, celle qui a montré la route aux autres, ton huit pour le côté bâtisseuse résiliente, ou ton trois, la créative joyeuse ?

  • Speaker #0

    Alors là, beaucoup le trois en dessous. J'ai envie de choix, de fun, je ne sais pas, je sens ça, ça m'appelle, et je trouve qu'aujourd'hui, on a besoin de vous, moi, avec ça. Déjà le climat, moi je ne suis plus d'actualité, au moins je me mets dans ma bulle, mais il y a quand même un climat assez antisocien qui suit les actualités. Donc je trouve que vraiment, renouer avec la joie, c'est vraiment important, le positif. On dit toujours le positif attire le positif, vraiment des fois c'est dur de voir le positif, mais il y a toujours quelque chose derrière le négatif. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a tous besoin de ça. Donc de s'amuser, de casser les codes un peu, parce qu'aussi en nature, il y a beaucoup ce côté... Enfin moi, je parle surtout là par rapport aux réseaux sociaux. Je vois beaucoup ce côté très sérieux, il faut manger tout carré, tout bien, tout étané. Je n'ai pas du tout ce côté-là en fait. Et j'ai envie que ça soit fun, les gens. Ce n'est pas parce que je donne des conseils sérieux, certes. On peut le prendre avec légèreté et mettre du fun là-dedans. Donc oui, moi, je suis plutôt là. J'ai envie de m'amuser. Voilà, ça se voit sur mes réseaux. Je rigole beaucoup, mais je suis sérieuse. Normalement, je travaille. Mais voilà, je trouve que c'est important d'apporter du positif en tout cas.

  • Speaker #1

    D'apporter ta petite touche créative,

  • Speaker #0

    joyeuse.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, c'est quoi pour toi la réussite ? Qu'est-ce qui te rend fière de toi, de ton chemin ? Le 1 est accompli quand il inspire les autres. Et c'est exactement ce que tu as l'air de faire aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui me rend fière ? Je suis fière du long parcours, de ne pas avoir lâché du coup et d'avoir promendi sans cesse. Et je trouve que ce qui est important, c'est aussi de ne pas se mettre de barrière. Tu vois, je m'étais mis beaucoup de barrière. D'ailleurs, on m'avait dit plein de conseils. Et j'ai décidé d'arrêter, de suivre les conseils qu'on me donnait et de suivre mon intuition. Donc, je suis plutôt fière de ça, d'arriver à plus m'écouter aujourd'hui et de ne pas me mettre de barrière dans le sens où, c'est parce qu'on a envie de faire plusieurs choses que ce n'est pas bon. On n'est pas obligé d'avoir une seule étiquette. Ce n'est pas parce qu'on est drôle, fun, qu'on ne peut pas faire des soins, des massages, de l'accent. Ce n'est pas parce qu'on est naturel qu'on ne peut pas s'amuser en soirée et boire un verre de vin. Voilà. j'ai arrêté de se coller des étiquettes voilà donc ça je suis plutôt fière de moi sur ce côté là en tout cas parce que j'y arrive de plus en plus à ne pas trop me mettre dans une case on va dire donc ça je suis plutôt fière et la deuxième c'était la réussite oui c'était quoi pour toi aujourd'hui la réussite et bien la réussite c'est d'être agnée je pense que la réussite ça vient surtout de là de sentir que c'est ok pour nous et que qu'on est bien dans notre vie et qu'on n'aspire pas à... Alors, on peut toujours aspirer à mieux, mais qu'en tout cas, ce qu'on vit à l'heure actuelle, c'est OK et bien. Voilà, simplement.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Marie de 2020, celle qui avait énormément d'émotions, qui était confinée, enceinte,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que tu lui dirais ? Eh bien, je lui dirais de ne pas douter et d'écouter sa voix intérieure. Du coup c'est ce que j'ai fait et c'est ce qui a fonctionné.

  • Speaker #1

    et que de toute façon ce n'est que des épreuves de plus et que je vais y arriver qu'est-ce que tu dirais à une maman qui nous écoute qui se sent enfermée dans une vie qui ne lui ressemble plus mais qui a peur de changer qu'est-ce que tu aurais envie de lui souffler ?

  • Speaker #0

    alors je pourrais dire bien sûr de ne pas avoir peur et d'oser mais du coup j'ai réfléchi à cette question et je dirais de se prioriser en fait la... Première chose à faire selon moi, c'est de se placer en priorité, puisque quand on est maman, on se met souvent en second, et c'est pour ça qu'on n'ose pas faire ce qu'on veut, parce qu'on se dit, oui, mais justement, je vois ce problème, il faut nourrir mes enfants, on se fait tout un schéma dans sa tête, et en fait, si nous on n'est pas bien, il faut savoir que ça se répercute sur nos enfants et sur notre famille. il y a un moment où il faut dire stop et se mettre en priorité et dire oui mais ok mais moi ma vie j'en ai qu'une déjà et le temps passe très vite encore puisqu'on a des enfants donc voilà se placer en priorité qu'est-ce que je veux moi parce que si moi je vais bien et bien tout va bien aller en fait va se dérouler comme prévu parce qu'en fait je le remarque beaucoup je le remarque beaucoup autour de moi Quand on n'est pas aligné, l'univers se charge de nous envoyer des messages et ça peut être un peu violent. Parfois, ça peut vraiment aller loin. Et du coup, s'écouter et quand même oser, en tout cas, se poser et réfléchir à qu'est-ce que je peux faire pour me sentir bien, même si ce n'est pas évident. Et du coup, le deuxième conseil, je dirais, si on n'y arrive pas et qu'on ne sait pas du tout faire quoi. quoi se tourner se faire accompagner aujourd'hui il y a plein plein de choses beaucoup plus qu'avant donc voilà du coup ça revient avec se mettre en priorité parce que se faire accompagner ça nécessite de se mettre en priorité voilà penser à soi pour le bien-être de soi et du soin de soi voilà c'est ça exactement je

  • Speaker #1

    vais te proposer de tirer une carte oui et de la lire

  • Speaker #0

    Tout est une question de travail intérieur. Tu ne peux pas contrôler le monde extérieur. Pour changer ta réalité, pour transformer ta vie, il te suffit de gérer tes pensées, tes émotions. Le changement est d'abord en toi. C'est ainsi que tu se transformeras. Voilà. C'est exactement ça. C'est que, voilà, on ne peut pas que quelqu'un fasse un changement pour nous. Il faut le faire soi.

  • Speaker #1

    Merci du fond du cœur, Marie,

  • Speaker #0

    pour ton partage.

  • Speaker #1

    vrai, vibrant, puissant. Tu nous as montré qu'on peut partir d'un métier sans passion, d'une vie correcte mais étouffante et choisir de renaître, d'oser s'écouter et de créer quelque chose de profondément aligné avec qui on est. Si tu es une maman qui nous écoute aujourd'hui et que tu sens qu'il y a quelque chose, autre chose pour toi, garde en tête cette idée. Tu as le droit de changer, tu as le droit de t'honorer, de penser à toi, tu as le droit de rêver grand. La prison d'auré n'est pas une fatalité. Le chemin de vie, un de Marie, c'est le chemin des pionnières. aujourd'hui grâce à Marie. Tu sais que c'est possible. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'es reconnue ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Maman épanouie toi. Je te propose aussi de retrouver Marie sur sa page Instagram.

  • Speaker #0

    Naturelle et mom.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être toi, entièrement toi. Merci de ton écoute et à très vite. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

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Description

Marie était secrétaire, dans un métier sans passion, où elle s’éteignait peu à peu… mais l’arrivée de son deuxième enfant, en plein cœur de la crise du COVID, vient tout bousculer.


Un bouleversement intérieur profond, une perte de repères, mais aussi un appel puissant à changer. Ce moment devient un tournant.

Elle quitte son job, se forme, se transforme.


Aujourd’hui, elle est naturopathe et surtout : profondément alignée.


Dans cet épisode, elle nous raconte :

🌿 Le déclic qu’elle a ressenti pendant sa deuxième maternité

🌿 Comment elle a osé tout quitter pour se choisir

🌿 Le message qu’elle veut transmettre aux mamans qui s’oublient


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Maman épanouit-toi, le podcast qui donne de l'élan aux mamans, qui étouffe dans une vie qui ne leur ressemble plus. Ici, on libère la parole, on explore les déclics et on éclaire les chemins de transition avec le outil précieux, la neurologie. Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir Marie, une femme lumineuse, déterminée et surtout, profondément inspirante. Ancienne secrétaire dans un métier sans passion, Marie a vécu un véritable bouleversement intérieur à l'arrivée de son deuxième enfant. jusqu'à oser changer radicalement de vie. Elle est aujourd'hui naturopathe, installée dans son propre cabinet, et elle incarne cette énergie du chemin de vie 1, une locomotive qui ouvre la voie, une femme qui trace sa propre route malgré les doutes, les freins, les tempêtes. Ensemble, on va retracer les grandes étapes de son parcours en émulant ses clés numérologiques, pour t'aider, toi qui écoutes, à te reconnaître, à t'autoriser, et pourquoi pas, à t'élancer à ton tour. Bienvenue Marie !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de toi aujourd'hui, te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, ça c'est pas une grande surprise, j'ai 37 ans, maintenant j'ai du mal, je compte. J'ai deux enfants qui vont avoir très bientôt 9 et 5 ans, et je suis naturopathe, et je fais aussi des massages bien-être, et je suis installée depuis quelques mois. à Orange.

  • Speaker #0

    On va revenir quelques mois en arrière, enfin quelques années plutôt en arrière, en 2020. On était en plein cœur du confinement, tout le monde s'en souvient. La France était entièrement à l'arrêt, plongée dans une période inédite pour tout le monde mais hyper anxiogène. De ton côté, tu vis en parallèle un moment profond des mains intimes, tu es enceinte de ton deuxième enfant à ce moment-là. Comment tu as traversé cette période si particulière à la fois collective et personnelle ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était... Du coup, je devais être de base en congé maternité juste quelques semaines après la date où on a tous été confinés. Donc, bon, moi, de base, j'étais assez, entre guillemets, contente puisque j'allais pouvoir me reposer, profiter du coup de mon fils et de mon mari, parce qu'on est tous ensemble. Donc, sur le coup, ça a été. Et par contre, ce qui était un petit peu compliqué, c'était le suivi du cours. Du coup, sage-femme, tout se faisait en visio, etc. Donc, c'était assez compliqué de ce côté-là. Et petit à petit, il y a quand même pas mal de peur qui s'est installée pendant le confinement. Au final, au début, ça allait. Et petit à petit, il y a eu quand même un climat anxiogène qui s'est bien mis en place. Donc, ça a été assez compliqué. Et du coup, j'ai dû prendre quelques décisions.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça n'a pas été simple pour personne. Parce que c'était quelque chose de tout nouveau. Et surtout pour les femmes enceintes. On parlait de... Du coup, on avait tous peur à ce moment-là. Et les femmes enceintes d'autant plus parce qu'on devait se préserver nous, parce qu'on était enceintes à ce moment-là, et préserver le bébé. C'est vrai que c'était nouveau pour tout le monde, mais encore plus anxiogène pour nous. À ce moment-là, tu travailles comme secrétaire dans un bureau d'études.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quand je regarde ton thème en numerologie, je vois énormément de fois le nombre 3 qui apparaît. Le nombre 3, c'est le nombre de l'enfant. C'est un chiffre qui est associé à la légèreté, à la joie, au fun. au besoin de liens et d'interactions avec les autres, avec cette envie presque enfantine de jouer, d'explorer, d'avoir plusieurs récréations dans sa journée comme un enfant, et de s'amuser au quotidien. Est-ce qu'à ce moment-là, tu te sentais alignée avec ce nombre 3 dans ton travail de l'époque, ou bien tu étais déjà un peu éteinte, comme si quelque chose s'était mis doucement en toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'étais pas malheureuse dans mon travail, puisque vraiment, j'avais un bon... Enfin, j'étais avec une collègue. et Annie maintenant puisqu'on a accouché le même jour déjà, donc ça nous a beaucoup rapprochés. Donc j'avais quand même ce côté où j'étais bien, il n'y avait pas du tout de climat anxiogène dans mon travail. Par contre, c'est vrai que je m'ennuyais, parce que même si je suis quelqu'un de très organisé, team vierge, donc je pense qu'il y a le secrétariat, etc., ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que j'avais quand même pas mal d'ennuis et je n'avais pas du tout ce côté fun. Donc, je ne me suis jamais trop éteinte, mais ce n'était pas quelque chose, je me suis dit, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    C'était plus alimentaire à l'époque ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'était alimentaire parce qu'en fait, à la base, quand je repars un peu plus loin, je voulais être du coup professeure des écoles. Donc, j'avais tenté du coup le concours et après, il y a eu les réformes, donc j'ai abandonné. Et je suis venue ici du coup pour rejoindre mon mari actuel. Et en fait, c'était une opportunité pour moi de trouver un emploi en attendant. Mais bon, ça a duré quand même cinq ans. Donc voilà, c'était vraiment un boulot alimentaire de base. Mais je ne savais pas du tout quoi faire d'autre. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Le 3, c'est le symbole de l'enfant, mais c'est aussi le nombre qui a le plus de prédispositions du coup à travailler avec les enfants.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Tu avais senti cette petite étincelle-là. Oui,

  • Speaker #1

    ça c'est clair. Depuis petite, je voulais faire ça. Ah ouais ? Mais aujourd'hui, je suis contente de ne pas l'avoir fait. En tout cas, je pense que je n'aurais pas pu m'épanouir.

  • Speaker #0

    Ok. C'est bon. En 2020, tu traversais une année personnelle 7 dans une année universelle 4 avec un objectif 2. Le 7 invite à l'introspection, à la remise en question et au repli pour réfléchir. Le 2 lui parle de lien, de partenariat mais aussi de séparation. Séparation autant personnelle que professionnelle. C'est vraiment dans les deux aspects, dans les deux sphères de notre vie. Quant au 4, il évoque souvent une forme de mort symbolique, une phase de déconstruction pour mieux reconstruire. Est-ce qu'à ce moment-là tu sentais déjà que le mouvement intérieur était en marche ?

  • Speaker #1

    Alors oui, parce qu'en fait c'est vraiment pendant le confinement que je me suis dit On a tous été face à un mur et on a beaucoup renoué avec des plaisirs simples. On s'est tous remis à faire de la cuisine, faire du pain, faire pousser nos légumes. Parce qu'on s'est dit, au final, si tout ça, on n'a pas dans les magasins, comment on fait ? Donc, on a tous beaucoup renoué à ça. Du coup, pour ma part, je me suis dit, il faut vraiment que je trouve quelque chose qui m'anime. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé à poser sur le papier, qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'adorais la nature, etc. Et en fait, ce qui était beaucoup ressorti, c'est qu'avec mon premier enfant, qui avait du coup 4 ans, je m'interrogeais toujours sur ce qu'il mangeait, ce que je lui mettais sur la peau. Je voulais toujours faire au mieux. Et en fait, en faisant des recherches comme ça, et en tombant un jour par hasard sur une fille sur Instagram qui s'est reconvertie du coup dans la naturopathie, je me suis dit, qu'est-ce que c'est ça exactement ? Et en fait, j'ai regardé et là, j'ai dit, waouh, c'est exactement ce que j'aimerais faire. Vraiment, ça coche toutes les cases de ce que j'aime, donc la nature, et puis aussi ce côté, je t'ai dit, un site du coup, ce côté de transmission. de transmettre aux autres le savoir en fait, tout ce que je peux apprendre parce que au final la naturopathie on pouvait presque l'apprendre à l'école finalement, c'est vraiment des basiques qu'on devrait tous connaître et au final on n'est pas du tout informés donc ce rôle de transmission et de donner ce savoir aux autres c'est quelque chose qui m'a plu.

  • Speaker #0

    Très aligné avec le 7 parce que c'est la recherche, c'est la quête de sens et le 7 c'est celui qui va transmettre aux autres donc il faut changer des savoirs pour pouvoir les transmettre.

  • Speaker #1

    pour un Céline c'est vraiment ce que j'adore faire depuis toujours dès que par exemple je prends l'exemple des couches à l'époque j'avais juste un compte Instagram personnel je partageais tous les comparatifs faites attention j'ai toujours aimé 30 mètres je ne l'ai jamais gardé pour moi ce que je savais on va revenir au moment de ta grossesse tu fais un choix hyper fort celui d'être à domicile avec une goulotte en pleine Covid

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était déjà une envie présente pour ton premier accouchement ? C'est quelque chose que tu as déjà fait ? Ou est-ce que ce choix est venu dans ce contexte si particulier ?

  • Speaker #1

    Alors, non, c'est... Alors, c'est pas venu dans ce contexte, l'accompagnement avec la douleur. C'est juste que pour, du coup, mon premier, j'ai vécu pas très bien le postpartum. C'était très compliqué pour moi. Et il y a, du coup, neuf ans en arrière, la parole n'était pas aussi libérée qu'aujourd'hui sur... Ça fait vraiment... Il y a eu un gros changement, je trouve. assez rapide, c'est très bien d'ailleurs et du coup pour mon deuxième accouchement, je voulais vraiment quelque chose de physiologique et je voulais me faire accompagner autrement, donc c'est une amie à moi qui m'a parlé du coup, pourquoi tu te fais pas accompagner par une doublage, etc. et je savais pas du tout trop ce que c'était et donc ça c'est arrivé du coup dès janvier je m'étais fait accompagner et du coup pendant le confinement ... il y a eu cette menace que les papas ne pouvaient pas, ne pourraient peut-être pas accompagner à la naissance. Et ça, ça m'a mis vraiment très... J'ai été très effrayée. Vraiment, je pleurais énormément. C'était impossible pour moi d'accoucher seule. Vraiment, déjà, et puis tout ce qu'on entendait à côté de ça. Vraiment, les femmes étaient vraiment mises de côté. C'était vraiment terrible. Et pour moi, il était hors de question de vivre ça. Et donc, j'en ai parlé à Madoula, puisque c'est aussi son rôle. Et donc là, elle m'a dit, mais pourquoi tu n'accoucherais pas à domicile ? Donc, elle, il faut savoir qu'elle avait deux enfants et elle avait accouché pour les deux à domicile. Et donc, moi, je ne m'étais vraiment jamais, jamais posé cette question. Vraiment, même pour mon premier ou mon deuxième, c'était, je voulais un accouchement physio, mais à la base, je voulais la péridurale. C'était ma boule à caisse. On m'inclut doucement de ne pas prendre la péridurale. Et là, elle me dit ça. Et du coup, je dis, franchement, je ne sais pas. Comme tout le monde, ça fait peur. Et du coup, j'ai dit, on va réfléchir avec mon mari. Et en fait, c'est devenu... une évidence. J'ai fait mes petites recherches, comme j'aime bien faire. Et du coup, j'ai vu que pour moi, c'est moins risqué de faire ça que d'être stressée et de vivre un accouchement seule. C'est hors de question. J'ai eu la chance que Madoula connaisse une sage-femme qui passe ça, parce qu'on n'en a pas beaucoup. On va savoir qu'elle a environ 80 en France. C'est très compliqué d'accoucher à domicile. Et il faut savoir qu'il faut avoir une grossesse vraiment parfaite, sans aucun souci. Et en fait, j'ai eu beaucoup de chance de l'appeler. Normalement, c'est un projet qui se prépare bien en avance. Et là, elle m'a dit, il ne faut vraiment pas que ça soit un projet parce que c'est le Covid. Il faut vraiment que vous ayez envie de ça. Parce que j'ai accouché un mois et demi après. Et on a dit, si, si, on veut. Et du coup, ça s'est fait comme ça. Et elle a accepté mon dossier. Et voilà, j'ai eu de la chance.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Et je ne regrette pas un instant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super. C'est très courageux. Mais c'est merveilleux de pouvoir accoucher, j'imagine, chez soi. Je n'ai pas vécu personnellement, mais j'imagine que s'écouter,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'élevé. C'est vraiment magique. En fait, l'adoula plus cette Sacha m'a fait redécouvrir la grossesse et l'accouchement. C'est vraiment... en mettant juste de la confiance en moi, en fait, tu es capable de le faire, et en fait, il n'y a presque pas besoin d'apprendre, en fait, la femme, elle sait que le corps, c'est inscrit dans nos cellules, il n'y a pas trop de cours, après, bien sûr, j'ai fait des cours en vidéo, etc., c'est plus particulier, mais les cours que j'ai fait avec Ken, On avait rien à voir. C'était vraiment sur la physiologie et la capacité qu'on a, quoi qu'il y ait de naturel. C'était vraiment très intense. Merci.

  • Speaker #0

    C'est top. On peut dire merci au collègue. Ouais.

  • Speaker #1

    Ça t'a permis de vivre de la vie. C'est complètement... C'est familier. Super.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter ce que cette naissance a réveillé en toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, cette... Du coup, cette capacité, cette conscience en moi, et vraiment, je me suis sentie puissante. Je pense que c'est le mot qui est le plus ressorti. D'ailleurs, je vais le redire encore une fois, mais ma sage-femme m'avait dit, tu sais, quand tu auras fait cet accouchement, tu ne seras plus la même femme. Je ne vois pas pourquoi et tout. Et en effet, elle m'a dit, ça changera quelque chose dans ta vie. Et en effet, je me suis dit, pourquoi on fait croire aux femmes ? qu'elles ne sont pas capables, on les infantile. Souvent, ce sont des hommes qui ont trouvé du blog, etc., qui, après du contraire, n'ont jamais accouché. Et en fait, alors qu'on est capable, il suffit juste de nous dire, voilà, tu es capable, écoute-toi, concorser. Franchement, c'est une expérience de fou. Juste pour donner un exemple, j'étais dans une certaine position... quand j'ai commencé à avoir mes premières contractions et mon mari m'a dit déplace toi et tout, j'ai dit non j'attends la sage-femme du coup ils appellent entre temps, elle écoute alors ça c'est assez faux aussi, elle écoute juste comment je criais et elle savait si elle devait venir ou pas, donc oui les sages-femmes qui font ça ont vraiment beaucoup d'expérience elles savent et du moment où elle est arrivée là j'ai dit c'est bon je peux me déplacer et je me suis déplacée et mon bébé est descendu en fait c'est l'instinct Merci. En fait, j'en le sais. Et vraiment, c'est ça. En fait, ça m'a juste prouvé que notre intuition, et on est capable de beaucoup, quoi. On a une intuition du flou et on est super prête.

  • Speaker #0

    Il faut savoir s'écouter.

  • Speaker #1

    S'écouter.

  • Speaker #0

    Ouais, cette naissance, elle t'a vraiment transformée. C'était quelque chose de révélateur, au final. Et tu dirais qu'il y a eu une Marie d'avant et une Marie d'après.

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Vraiment, ça a été... Je suis capable de tout, quoi. tu vois, I'm unstoppable les chansons de Sia c'était un peu ça c'est vraiment, voilà, j'ai fait ça parce que bon, on a peut-être des gens qui ont dit ça tu vois, genre wow, genre c'est un exploit alors finalement ça devrait juste être c'est la nature quoi mais tout le monde c'est moi et du coup ça te fait ben ouais c'est vrai que pour moi Québec de péridurale je n'imagine pas du tout accoucher à domicile comme tu dis on n'est pas du tout informé sur ça et d'ailleurs on n'est pas informé et c'est même dès qu'on le dit on fait peur et moi je ne l'avais dit à personne je l'avais dit je le garde pour moi parce que je ne veux pas qu'on me fasse peur en fait et Du coup, je n'avais pas dit à mon gyné. J'avais tout caché. Il n'y a que ma mère qui me prend. Et bien sûr, vraiment très, très proche. Même pas mon frère, parce qu'il gardait mes petits. Mais voilà, c'est vraiment les personnes très proches. Sinon, je ne l'avais dit à personne. Parce qu'on m'aurait fait peur. Et on m'aurait enlevé la confiance que j'avais, justement, à la sage-femme. Et presque quand j'ai prévenu, du coup, parce qu'on est quand même obligé de prévenir. Enfin, d'avoir un dossier à la clinique ou à l'hôpital, au cas où. Et donc, quand je les ai appelées pour leur dire, en fait, je ne viendrai pas pour un déclenchement parce que j'ai accouché chez moi. La sage-femme que j'ai au téléphone de la clinique m'a presque dit que j'étais folle, que j'étais complètement inconsciente. Il faut savoir que j'étais à 10 minutes de la clinique. Et puis, j'étais accompagnée. Et puis même, dans tous les cas, on n'a pas à dire aux femmes quoi faire. Juste, c'est notre pouvoir.

  • Speaker #0

    c'est naturel donc vraiment c'est un moment puissant super beau donc tu accouches quelques mois plus tard début 2021 donc pas longtemps après au final tu démarres une formation en naturopathie qu'est-ce qui t'a poussé à franchir le pas pourquoi tu as choisi cette voie en particulier même si tu en as rapidement parlé tout à l'heure quand on regarde le timing tu sembles avoir pris ta décision hyper rapidement parce que tu as accouché en mai c'est ça ?

  • Speaker #1

    oui ok Merci.

  • Speaker #0

    et donc janvier, quelques mois après, est-ce que cette idée m'aurait été déjà en toi depuis un moment ?

  • Speaker #1

    Alors, cette idée, elle est vraiment venue pendant le confinement. Je ne connaissais même pas la nature. Et donc, dans ma tête, ça va très vite en général. Quand je prends une décision, c'est go, quoi. Et puis en plus, là, du coup, j'avais ce côté, écoute ton édition, donc là, c'était démythifié, quoi. Donc, j'ai décidé dans ma tête que c'était parti. Je sais. pas trop comment j'allais faire par rapport à mon travail, etc. Et en fait, l'univers a fait que j'ai pas pu retrouver cet emploi. Et du moins au début, en fait, on m'avait dit, pour l'instant, on aura du chômage partiel parce que c'est pas possible de se reprendre. Il y a eu pas mal de conséquences du Covid. Et du coup, j'ai dit, parfait, moi, j'entame du coup ma formation. Et du coup, j'ai pris très rapidement la décision. Peut-être que ça faisait longtemps que je me disais qu'il faut que je trouve un métier qui me correspond. Et du moment où j'avais décidé,

  • Speaker #0

    c'était un petit peu bien. Une idée en tête.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis en plus, comme tout s'est aligné, je n'avais pas de raison de douter. Génial.

  • Speaker #0

    Donc à ce moment-là, tu étais une jeune maman, et déjà une maman. Tu as décidé de suivre une formation en distance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu étais en pleine transition. J'imagine que cette période a été intense.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Comment tu as tenu le cap ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était très intense parce que du coup, j'avais mon petit bébé à m'occuper. Comme je n'ai pas retrouvé un emploi, il fallait à la base de valer 4 jours par semaine en crèche. J'avais dit que ça ne sera pas fait pour la formation, sauf qu'il faut payer la crèche. Donc, j'ai dû réduire ça. On a mis plus de deux jours en crèche. Plus le premier, plus mon mari qui m'ouvrait sa boîte, plus il m'a fait une demande en mariage. Tout ça en 2021. Donc du coup, comment j'ai tenu le coup ? Je ne sais pas. Du coup, en fait, je me suis servi des outils natureaux, tout simplement. C'est vraiment ce qui m'a permis de tenir. Le fait aussi d'être dans ma voie, en fait, et de savoir que c'est ça que je veux faire et que ça me... plaît d'être alignée, je pense que ça aussi, ça m'a beaucoup aidée à tenir le coup. Mais j'ai beaucoup mis en place tous les conseils de nature que j'ai aujourd'hui je donne. Donc, sur l'alimentation, la gestion du stress, le temps de soin, etc. Je les ai mis en place tout simplement. J'ai découvert en fait que juste bien s'alimenter, ça ne suffit pas. Donc, les gestions du stress, c'est hyper important. Et après, aussi, dans ma formation, même si c'était à distance. on avait un groupe et puis des fois j'avais des formations en présentiel donc en fait voir d'autres personnes et savoir Je rentrais de formation massage, par exemple, et je me disais, c'est fou de sentir cet allumement et de se dire, là, je suis à ma place. Vraiment, tu vois. C'est fou. Je souhaite à tout le monde de connaître ce sentiment parce que c'est incroyable. Et du coup, ça, si j'avais un coup de mou, hop, ça me remontait le moral. Donc, j'ai tenu comme ça. Et on n'a pas eu beaucoup de soutien, on va dire, pour les enfants, etc. Mais aussi mon mari. même s'il ouvrait sa boîte, tout le monde s'est beaucoup soutenu. Et lui, du coup, il est aussi entrepreneur à son compte. Et du coup, il a été vraiment une aide précieuse pour, je doutais, etc. C'est lui qui m'a rendu. C'est beau quand ça se passe comme ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ton année 2021 vibrait avec les énergies du 8, du 5 et du 4. C'est une combinaison qui est assez puissante au niveau de la transformation. Le 8, t'imiter à te positionner, à prendre ta place, à investir du temps et de l'argent, de l'énergie, toi-même, à travers une formation, notamment. Le 5, lui, implique le fait de provoquer le changement, la notion de liberté également, de sortir d'une routine et d'une sorte de prison dorée. Le 4, lui, vient ancrer tout ça. Il parle de structure, de construction, le fait de construire des fondations solides. Et il parle même, parfois, de mort symbolique pour mieux reconstruire. Avec ce mélange, il était question de transformation intérieure concrète, d'un vrai virage de vie. Est-ce que tu sentais que tu devenais une autre femme ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout ça, ça me parle vraiment du côté déconstruire, reconstruire et construire des bases solides. Et aussi, qu'est-ce que tu as dit par rapport à l'argent ?

  • Speaker #0

    Le 8, c'est le fait d'investir du temps et de l'argent sur soi.

  • Speaker #1

    Donc oui, l'investissement parce que j'ai perdu mon emploi. une baisse financière, mais à côté, on finance la formation. Mon mari, d'ailleurs, disait, c'est un investissement. Moi, je disais, ça, plus d'être actrice, je suis consciente. Plus lui, qui construisait aussi, pareil, investissement. Tout ça, vraiment, c'était assez effrayant, parfois. Surtout le côté financier, quand on a deux enfants, c'est un peu stressant, un peu beaucoup. Donc, ça m'a... beaucoup, beaucoup stressée. C'est vraiment le côté très, très compliqué. Mais je savais que c'était pour l'après, même si c'est long. Ça n'est pas du jour au lendemain, je crois. Mais oui, je suis devenue totalement une autre femme, à ce côté-là. Oui, je m'épanouissais simplement. Donc, du coup, je ne suis plus du tout la même personne qu'il y a 5 ans. C'est complètement différent. je me sens libre et je me sens alignée. Quand je me lève le matin, je ne me dis pas que j'ai eu le travail. Je suis contente. Ce n'est pas un travail pour moi. Il y a une phrase connue qui dit « Faites un travail que vous aimez, vous n'aurez plus à travailler un seul jour de votre vie. » D'ailleurs, c'est mon frère qui avait la boîte où je travaillais, qui avait cette phrase sur son fond d'écran une fois. Ça m'a été têté. C'est vrai. Si tu trouves un travail qui te plaît. si tu es patiente, en fait, tu travailles. Tu n'y es plus. Et du coup, je ne suis plus du tout la même femme parce que je me suis bien dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est génial. Prendre des risques, au final, pour mieux...

  • Speaker #1

    Ah oui, après, voilà.

  • Speaker #0

    ...être à l'île, parce qu'il n'y a pas de plus belle récompense.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, mais c'est clair. Mais toi, donc, Anton, tu avais aussi vu une autre phrase où je ne sais plus ce que c'était. Quand on entreprend, c'est sauter en parachute et construire le parachute pendant que tu sautes. C'est exactement ça. C'est ça. je sais pas où je vais mais voilà je me sens bien faut savoir s'écouter même si on a le problème financier en tête au final on trouve toujours des solutions en fait je me suis dit est-ce que je risque vraiment pour ma part bien sûr c'est pas le cas de tout le monde est-ce que je pourrais être à la rue et je savais que non parce que voilà j'ai beaucoup de famille C'était impossible. De notre côté, ce n'était pas possible. Parce que j'ai bien conscience que parfois, on ne peut pas faire du mal. Forcément, autant lâcher prise. Et du coup, c'est ce qui me rassurait, entre guillemets. C'est que dans tous les cas, s'il fallait déménager, prendre une maison petite, on pourrait. On pourrait faire des efforts, mais on ne serait jamais à la route. Donc en gros, je prenais un risque, mais je n'allais pas mourir. Même si on dit gagner sa vie, pour moi, une fois j'avais entendu que ce n'était pas très logique de dire ça. En effet, ce n'est pas gagner sa vie, on ne va pas mourir. C'est sûr, ça peut être compliqué pour plein de raisons. Mais le risque, ce n'est pas la mort non plus. En tout cas, si ça arrive, c'est quand même assez rare. Et ça ne pourrait pas être mon cas, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, il faut arriver à trouver l'équilibre entre la prise de risque et l'après.

  • Speaker #1

    En fait, il faut vraiment essayer de se dire, est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire, de pire, de pire ? qu'elle est... le pourcentage de chance que cette chose la pire qui soit arrive si c'est 0,1% voilà je peux y aller tu as deux fois le nombre 8 dans ton thème,

  • Speaker #0

    à la fois dans ta première racine et dans ton besoin de réalisation tu as j'imagine le 8 du haut parce qu'on a deux 8 en numérologie le 8 du haut c'est l'architecte dans l'être, dans l'humain et le 8 du bas c'est l'architecte mais plus côté matériel côté matière Lévite du Haut celui qui est architecte de l'être humain c'est celui qui aide les autres à se reconstruire une fois qu'il a trouvé sa propre place c'est aussi le symbole de la résilience de la capacité à renaître de ses centres et à se réinventer est-ce que cette formation t'a reconnecté à quelque chose de plus profond en toi un rôle de guérisseuse humaine mais quand tu dis renaissance c'est exactement ça d'ailleurs j'avais un moment il m'était dit merci

  • Speaker #1

    Je passe au tatouage avec un phénix. Quand tu m'as dit ça, ça m'a déjà parlé. Parce que oui, j'aime vraiment renaître, mais je ne me rappelle plus la question. C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Est-ce que cette formation de naturopathie t'a reconnectée à quelque chose de profond en toi ? Un rôle de guérisseuse, un rôle de bâtisseuse humaine ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Vraiment, j'ai l'impression... On a un peu une image aussi sorcière avec ça. plantes, etc. Et ça, j'ai toujours eu ce... Même avant de faire ma formation, j'étais toujours à la recherche de choses naturelles, pour soigner mon fils, etc. Donc oui, c'est vraiment ce rôle entre guillemets guérisseuse, parce que guérir, je ne prétends pas guérir, mais en tout cas donner les outils aux personnes que j'accompagne. Ok, c'est bien.

  • Speaker #0

    Tu parlais du phénix tout à l'heure en off. On a parlé du fait que le nombre 8, c'était un nombre très résilient. C'était le nombre qui allait vivre potentiellement le plus d'injustices dans toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à potentiellement la fin de sa vie. Et toutes les expériences qu'il va vivre, les injustices qu'il va vivre, ça va lui permettre de trouver sa place. Et à partir du moment où il va trouver sa place lui-même, il va pouvoir aider les autres à se reconstruire. Donc c'est un nombre vraiment qui est très sensible à l'injustice. Est-ce que c'est quelque chose qui résonne avec l'histoire ?

  • Speaker #1

    Oui ! l'injustice fait partie de ma vie, rien au sérieux c'est vraiment je pense ma plus grosse blessure quand on parle des 5 blessures de l'âme c'est sûr c'est l'injustice il faut savoir qu'avant mon premier fils j'ai perdu mon papa en 2015 donc ça je l'ai vraiment vécu comme une injustice parce que j'étais jeune et que j'avais pas pu en profiter ça a été terrible pour moi et à la suite de ça, je suis tombée enceinte, mais ce n'était pas vraiment vu, et j'ai fait une grossesse tractérine, à la suite de ça, j'ai refait une grossesse tractérine, et tout ça la même année, c'est sûr, et j'ai dû être opérée, on m'a enlevé une trompe, vraiment, ce n'est pas possible, tout s'enchaîne, je ne t'en ai pas parlé, cette année 2015 m'a amenée avec quelque chose, et du coup, beaucoup d'injustice de ce côté-là. Et ça fait partie de ma vie. J'ai toujours l'impression que tout est injuste, etc. Je déteste ça. C'est vraiment quelque chose. Le Covid a été amplificateur de ça parce que moi, j'étais vraiment dans le côté où je combattais ça. Je ne voulais pas du tout être... C'était... C'est négatif. Je voulais être libre, tu vois. C'est... Non, quoi. Donc, je l'ai beaucoup vécu, du coup, parce que j'avais l'impression privée de ma liberté. C'est bon quoi, tu vois, si on disait le collectif maintenant, moi je n'étais pas du tout d'accord. Donc la justice fait vraiment partie de ma vie encore aujourd'hui, c'est quelque chose que j'essaie de travailler. Parce qu'en plus, du coup, je vois que ça se répercute chez mes enfants, donc voilà, ça se transmet. Donc je travaille doucement, mais il y a un gros côté que je pense tenir de mon papa du coup.

  • Speaker #0

    Donc voilà, tout ça est relié. Mais ouais, l'injustice, c'était quoi la question ? Mais l'injustice, ça fait partie de mon travail. Parce que ça résonne avec ton histoire. Mais par contre, le côté résilient, du coup, ça, je l'ai. Parce que je rebondis quand même face aux épreuves. Même si, voilà, c'est vraiment dur de perdre un parent. Mais voilà, j'ai l'impression que ça m'a permis plein de choses, tu vois, par la suite. Et de faire la personne que je suis. Donc ouais, c'est résilient.

  • Speaker #1

    C'est ça. On tire toujours une leçon à tirer de toutes les expériences que tu faisais juste ici.

  • Speaker #0

    Voilà. Complètement, parce que pareil, tu peux te faire des grossesses, tritérines, etc. Du coup, j'avais vraiment... Pour le coup, les gynécos... D'ailleurs, j'ai appris il n'y a pas longtemps, c'est mon mari qui m'a dit que le gynécologue lui avait dit en gros de me quitter parce qu'il y aurait très peu de chances que j'ai des enfants. Donc s'il en voulait, autant qu'il en ait. Donc ça il me l'a dit, là après nos deux enfants parce que sinon je pense que du coup je serais peut-être jamais tombée enceinte parce que c'est un peu quand même l'inconscient, on dit qu'on ne tomberait jamais enceinte. Donc voilà, quand j'ai appris ça, je me suis dit heureusement que tu ne me l'as pas dit parce que je trouve ça quand même fou.

  • Speaker #1

    Enterra le nom de ce gynécologue.

  • Speaker #0

    Oui, enterra le nom, mais il existe toujours. Pour moi, c'était injuste. Je voulais des enfants. Tu vas peut-être en avoir. C'était compliqué. Mais j'en ai fait une force. Et du coup, ça m'a encore plus donné envie de vivre une femme. Il faut qu'elles aient confiance en elles et en leur instinct. Il faut s'accrocher.

  • Speaker #1

    En 2023, en avril, tu obtiens ton diplôme de naturopathe. À ce moment-là, est-ce que tu étais encore salariée ? Comment s'est passé ce saut vers l'inconnu ? Est-ce que tu as sauté d'un coup ? Ou est-ce qu'il y a eu une phase de flottement entre ton travail et le fait de t'inscrire ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, déjà, quand j'ai eu mon diplôme, il faut savoir que je me mariais en septembre, juste après. Et donc, entre avril et septembre, et puis les vacances d'été, c'était un moment où j'ai... Alors, je travaille quand même, mais c'était pas... j'étais pas à fond, quoi. Tu vois, j'étais dans mon mariage. Enfin, voilà, je m'étais dit, je fais le mariage et après, je m'y mets à fond parce que le mariage, c'est beaucoup, beaucoup de temps. Et donc, il y a eu une espèce de flottement. J'étais toujours... Enfin, j'étais plus salariée, du coup, mais j'étais au chômage. Je sais plus jusqu'à quand j'ai eu le chômage, mais je crois fin d'année... 2003, au début de mémoire. Début d'année 2024. Donc, du coup, il y a eu un flottement, voilà, jusque sept... fin septembre et même de septembre à décembre je m'y mettais tu vois mais je n'étais pas encore dans le... enfin voilà je me faisais beaucoup passer en seconde et en janvier j'ai dit stop, j'ai dit il faut que je me priorise et que je priorise surtout mon activité parce que sinon ça ne va jamais décoller. C'est pas en ne faisant rien, je ne faisais pas que je ne faisais rien mais je ne faisais pas les bonnes actions et donc en janvier 2024 c'est là où j'ai décidé de faire beaucoup de réseaux.

  • Speaker #1

    et c'est ce qui a permis voilà de basculer de ce côté là ok est-ce que c'était quelque chose que tu t'étais imaginé de devenir entrepreneur un jour ou c'était un chemin qui s'est imposé à toi petit à petit alors

  • Speaker #0

    pas du tout c'est pas du tout quelque chose que je m'étais dit d'abord ouais non c'était pas quelque chose qui m'attirait déjà j'en avais pas trop envie de parler tu vois et c'était pas du tout quelque chose qui m'attirait spécialement Donc, c'est venu petit à petit et j'ai découvert ça parce que même si je faisais une formation, moi, j'allais être mature, mais tu vois, je ne me faisais pas l'idée, tu vas être à mon compte, tu es pour ou tu vois. Et en fait, ça, je l'ai appris au fur et à mesure. Parce que dans ma formation, à part quelques petits trucs, on ne t'apprend pas vraiment d'entrepreneuriat. Donc ça, je l'ai découvert au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Je regarde ton thème en neurologie. Tu as le nombre 1 et le nombre 1, c'est le nombre... des indépendants, de ceux qui sont autonomes, qui peuvent se mettre à leur propre compte, qui ont toutes les capacités pour. Est-ce qu'aujourd'hui, ça fait sens pour toi ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement, même si parfois je doute, comme tout le monde, je pense. Quelquefois, je me dis, je serais bien salariée, après, c'est possible. Parce que du coup, il y a ce côté du point de justice où j'ai un peu du mal avec l'autorité, surtout si elle est négative, c'est pas possible, en fait. C'est très compliqué pour moi, l'autorité. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose à travailler.

  • Speaker #0

    Pareil. Je pense que ça va un peu avec le côté physique. Je ne veux pas faire quelque chose qui n'est pas lié à mes valeurs. Et quand on a quelqu'un en dessous de soi, souvent on est un peu obligé. Donc ce côté liberté, franchement, ça me correspond complètement. Et en tant que maman, je trouve que c'est vraiment quelque chose d'hyper important. Là, je ne me pose pas la question, si mon fils est malade, je vais le garder. Je ne suis pas là à demander des jours et combien je vais avoir. j'enlève des jours, ça c'était, j'ai trouvé que c'était vraiment une prise de tête qui était beaucoup malade. Compter le nombre de jours, enlever des vacances, enfin voilà. Et que là, voilà, ben oui, je travaille du coup un jour de moins, mais j'ai de compte à rendre à personne. Et du coup, c'est un gros avantage, faire mes horaires flexibles, je vais au sport le matin si je veux. Enfin voilà, ça c'est le gros plus où je me dis... retourner dans un travail où il devrait faire des horaires. Puis alors, j'ai beaucoup de mal avec ce concept de faire des horaires, faire des horaires. Ça me dépasse. Pour moi, on devrait faire son travail. Une fois qu'on a fini, on s'en va, quoi. De quoi être là et rester, regarder le mieux. Je ne comprends pas ce concept, en fait. Je suis d'accord. Donc voilà, c'est vrai que du coup, je me dis, c'est vraiment quelque chose. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Dans tout ça, entre ta vie de maman, d'épouse, de future entrepreneuse, qu'est-ce qui a été le plus difficile à équilibrer pour toi ?

  • Speaker #0

    Ce qui a été très difficile, c'est de lâcher la maman, pour moi. Ça fait pas longtemps que j'y arrive, très peu de temps, parce que j'avais une grosse culpabilité à être du coup moins maman. En fait, du coup, j'ai été beaucoup à la maison, sauf que c'est pas quelque chose que j'ai aimé. Moi, c'est pas du tout quelque chose que j'ai apprécié. Et du coup, j'ai dû me défaire de cette culpabilité de, là, pardon, je me mets à la garderie parce que je travaille. Et ça, c'était très dur pour moi. J'ai pleuré et tout. Parce que j'avais l'impression que j'allais être une moins bonne mère. Alors que quand je suis allée chercher la garderie, ils ne voulaient pas partir. Voilà. Et en fait, ça, c'est vraiment lâcher la maman. Ça a été très dur pour moi de trouver cet équilibre et de me dire, je peux être une bonne maman. même si je travaille, ce n'est pas parce que je travaille que je suis une moins bonne maman. Exactement. Donc voilà, c'est accepter aussi le déséquilibre en fait, ça m'en parle souvent, l'équilibre, ça vient aussi de savoir qu'il y a des phases où on sera moins équilibré. Là par exemple, au début de mon activité, j'étais plus maman et moins dans mon travail, et maintenant c'est plus mon travail, mais je suis toujours maman, mais aussi mes petits ont moins besoin, ils commencent à grandir, donc voilà. Mais voilà, trouver cette équipe, ça a été assez compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Il faut essayer de trouver l'équipe entre une femme d'être maman et maman épanouie,

  • Speaker #0

    c'est aussi une femme épanouie. Oui, c'est ça. Et ça, c'est pas toujours évident d'arriver à être tout à la fois. Tu vois ?

  • Speaker #1

    On n'est pas, on devient normal. C'est pas inné, c'est quelque chose qu'on apprend au fil du temps. Si on avait Emmanuel, je pense que ça serait plus simple.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En année 2025, vivre sous l'influence des énergies du 3, du 9 et du 3, donc année personnelle 3, année universelle 9 pour tout le monde, et objectif de l'année 3, le 3 t'invite à créer ta vie, à t'exprimer, à communiquer, tandis que le 9 t'encourage à récolter les fruits de ton travail, à tirer des conclusions, à mettre fer à des sites pour ouvrir de nouvelles portes, et l'objectif 3, lui, parle d'éclosion, de renaissance. C'est une véritable énergie de transformation. Est-ce que tu sens que tu es en train de pleinement t'épanouir dans ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'amuses ou tu crées ? Alors là, complètement. Parce que du coup, avec l'ouverture du cabinet en mars, j'ai fait un virage total. En fait, c'est juste... J'ai toujours eu des soins dans ma pratique, mais comme je n'avais pas de cabinet, je faisais à domicile. Et ça ne me plaisait pas trop, donc j'ai vite arrêté. Et en prenant le cabinet, j'ai pu renouer avec ce côté-là. Et ça a pris un essor. auxquels je ne m'attendais pas du tout. Donc, j'en suis ravie. Et du coup, je me sens vraiment alignée. Du coup, tu me disais tout à l'heure, trois, c'est aussi avoir besoin de faire plusieurs... Avoir plusieurs... Voilà, avoir plusieurs cordes à son arc. Et du coup, moi, en fait, je trouve vraiment, du coup, là, l'équilibre parce que la nature, c'est bien, mais c'est beaucoup d'ordinateurs, etc. Et moi, ça pouvait me peser parfois. Et là, en fait, je trouve vraiment l'équilibre entre le fait, du coup, de faire des sons manuels. où j'ai mes panneaux complètement, et du coup, j'ai quand même la nature, quand même mes fleurs de bac, et en fait, je trouve mon équilibre là-dedans. Et récolter les fruits de ce que j'ai semé, ben oui. Et puis, alors, c'est mon côté, du côté de mon mari, tous les deux, là, on se récolte enfin. C'est-à-dire, ça fait quand même 5 ans qu'on sème. Ça arrive à partir. Là, on est content qu'enfin, on récolte du travail, tout ce qu'on a semé. Ça a été difficile, mais là, on est en train de renaître, de pouvoir en faire profiter de tout ce qu'on a fait. Et ça fait du bien. ça fait du bien de sentir que ça fonctionne et que ça y est. Donc en fait, on se dit, j'ai fait tout ça, c'est pas pour rien. C'était dur, j'ai rien lâché, mais voilà, ça y est. Et là, moi, je me sens complètement alignée. Je suis super heureuse du cabinet, de ce que ça m'apporte, les soins, etc. Franchement, j'ai énormément de bons retours là-dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, si tu devais choisir une seule vibration pour te définir, est-ce que ça serait ton un, donc la pionnière, la locomotive, celle qui a montré la route aux autres, ton huit pour le côté bâtisseuse résiliente, ou ton trois, la créative joyeuse ?

  • Speaker #0

    Alors là, beaucoup le trois en dessous. J'ai envie de choix, de fun, je ne sais pas, je sens ça, ça m'appelle, et je trouve qu'aujourd'hui, on a besoin de vous, moi, avec ça. Déjà le climat, moi je ne suis plus d'actualité, au moins je me mets dans ma bulle, mais il y a quand même un climat assez antisocien qui suit les actualités. Donc je trouve que vraiment, renouer avec la joie, c'est vraiment important, le positif. On dit toujours le positif attire le positif, vraiment des fois c'est dur de voir le positif, mais il y a toujours quelque chose derrière le négatif. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a tous besoin de ça. Donc de s'amuser, de casser les codes un peu, parce qu'aussi en nature, il y a beaucoup ce côté... Enfin moi, je parle surtout là par rapport aux réseaux sociaux. Je vois beaucoup ce côté très sérieux, il faut manger tout carré, tout bien, tout étané. Je n'ai pas du tout ce côté-là en fait. Et j'ai envie que ça soit fun, les gens. Ce n'est pas parce que je donne des conseils sérieux, certes. On peut le prendre avec légèreté et mettre du fun là-dedans. Donc oui, moi, je suis plutôt là. J'ai envie de m'amuser. Voilà, ça se voit sur mes réseaux. Je rigole beaucoup, mais je suis sérieuse. Normalement, je travaille. Mais voilà, je trouve que c'est important d'apporter du positif en tout cas.

  • Speaker #1

    D'apporter ta petite touche créative,

  • Speaker #0

    joyeuse.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, c'est quoi pour toi la réussite ? Qu'est-ce qui te rend fière de toi, de ton chemin ? Le 1 est accompli quand il inspire les autres. Et c'est exactement ce que tu as l'air de faire aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui me rend fière ? Je suis fière du long parcours, de ne pas avoir lâché du coup et d'avoir promendi sans cesse. Et je trouve que ce qui est important, c'est aussi de ne pas se mettre de barrière. Tu vois, je m'étais mis beaucoup de barrière. D'ailleurs, on m'avait dit plein de conseils. Et j'ai décidé d'arrêter, de suivre les conseils qu'on me donnait et de suivre mon intuition. Donc, je suis plutôt fière de ça, d'arriver à plus m'écouter aujourd'hui et de ne pas me mettre de barrière dans le sens où, c'est parce qu'on a envie de faire plusieurs choses que ce n'est pas bon. On n'est pas obligé d'avoir une seule étiquette. Ce n'est pas parce qu'on est drôle, fun, qu'on ne peut pas faire des soins, des massages, de l'accent. Ce n'est pas parce qu'on est naturel qu'on ne peut pas s'amuser en soirée et boire un verre de vin. Voilà. j'ai arrêté de se coller des étiquettes voilà donc ça je suis plutôt fière de moi sur ce côté là en tout cas parce que j'y arrive de plus en plus à ne pas trop me mettre dans une case on va dire donc ça je suis plutôt fière et la deuxième c'était la réussite oui c'était quoi pour toi aujourd'hui la réussite et bien la réussite c'est d'être agnée je pense que la réussite ça vient surtout de là de sentir que c'est ok pour nous et que qu'on est bien dans notre vie et qu'on n'aspire pas à... Alors, on peut toujours aspirer à mieux, mais qu'en tout cas, ce qu'on vit à l'heure actuelle, c'est OK et bien. Voilà, simplement.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Marie de 2020, celle qui avait énormément d'émotions, qui était confinée, enceinte,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que tu lui dirais ? Eh bien, je lui dirais de ne pas douter et d'écouter sa voix intérieure. Du coup c'est ce que j'ai fait et c'est ce qui a fonctionné.

  • Speaker #1

    et que de toute façon ce n'est que des épreuves de plus et que je vais y arriver qu'est-ce que tu dirais à une maman qui nous écoute qui se sent enfermée dans une vie qui ne lui ressemble plus mais qui a peur de changer qu'est-ce que tu aurais envie de lui souffler ?

  • Speaker #0

    alors je pourrais dire bien sûr de ne pas avoir peur et d'oser mais du coup j'ai réfléchi à cette question et je dirais de se prioriser en fait la... Première chose à faire selon moi, c'est de se placer en priorité, puisque quand on est maman, on se met souvent en second, et c'est pour ça qu'on n'ose pas faire ce qu'on veut, parce qu'on se dit, oui, mais justement, je vois ce problème, il faut nourrir mes enfants, on se fait tout un schéma dans sa tête, et en fait, si nous on n'est pas bien, il faut savoir que ça se répercute sur nos enfants et sur notre famille. il y a un moment où il faut dire stop et se mettre en priorité et dire oui mais ok mais moi ma vie j'en ai qu'une déjà et le temps passe très vite encore puisqu'on a des enfants donc voilà se placer en priorité qu'est-ce que je veux moi parce que si moi je vais bien et bien tout va bien aller en fait va se dérouler comme prévu parce qu'en fait je le remarque beaucoup je le remarque beaucoup autour de moi Quand on n'est pas aligné, l'univers se charge de nous envoyer des messages et ça peut être un peu violent. Parfois, ça peut vraiment aller loin. Et du coup, s'écouter et quand même oser, en tout cas, se poser et réfléchir à qu'est-ce que je peux faire pour me sentir bien, même si ce n'est pas évident. Et du coup, le deuxième conseil, je dirais, si on n'y arrive pas et qu'on ne sait pas du tout faire quoi. quoi se tourner se faire accompagner aujourd'hui il y a plein plein de choses beaucoup plus qu'avant donc voilà du coup ça revient avec se mettre en priorité parce que se faire accompagner ça nécessite de se mettre en priorité voilà penser à soi pour le bien-être de soi et du soin de soi voilà c'est ça exactement je

  • Speaker #1

    vais te proposer de tirer une carte oui et de la lire

  • Speaker #0

    Tout est une question de travail intérieur. Tu ne peux pas contrôler le monde extérieur. Pour changer ta réalité, pour transformer ta vie, il te suffit de gérer tes pensées, tes émotions. Le changement est d'abord en toi. C'est ainsi que tu se transformeras. Voilà. C'est exactement ça. C'est que, voilà, on ne peut pas que quelqu'un fasse un changement pour nous. Il faut le faire soi.

  • Speaker #1

    Merci du fond du cœur, Marie,

  • Speaker #0

    pour ton partage.

  • Speaker #1

    vrai, vibrant, puissant. Tu nous as montré qu'on peut partir d'un métier sans passion, d'une vie correcte mais étouffante et choisir de renaître, d'oser s'écouter et de créer quelque chose de profondément aligné avec qui on est. Si tu es une maman qui nous écoute aujourd'hui et que tu sens qu'il y a quelque chose, autre chose pour toi, garde en tête cette idée. Tu as le droit de changer, tu as le droit de t'honorer, de penser à toi, tu as le droit de rêver grand. La prison d'auré n'est pas une fatalité. Le chemin de vie, un de Marie, c'est le chemin des pionnières. aujourd'hui grâce à Marie. Tu sais que c'est possible. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'es reconnue ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Maman épanouie toi. Je te propose aussi de retrouver Marie sur sa page Instagram.

  • Speaker #0

    Naturelle et mom.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être toi, entièrement toi. Merci de ton écoute et à très vite. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

Description

Marie était secrétaire, dans un métier sans passion, où elle s’éteignait peu à peu… mais l’arrivée de son deuxième enfant, en plein cœur de la crise du COVID, vient tout bousculer.


Un bouleversement intérieur profond, une perte de repères, mais aussi un appel puissant à changer. Ce moment devient un tournant.

Elle quitte son job, se forme, se transforme.


Aujourd’hui, elle est naturopathe et surtout : profondément alignée.


Dans cet épisode, elle nous raconte :

🌿 Le déclic qu’elle a ressenti pendant sa deuxième maternité

🌿 Comment elle a osé tout quitter pour se choisir

🌿 Le message qu’elle veut transmettre aux mamans qui s’oublient


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Maman épanouit-toi, le podcast qui donne de l'élan aux mamans, qui étouffe dans une vie qui ne leur ressemble plus. Ici, on libère la parole, on explore les déclics et on éclaire les chemins de transition avec le outil précieux, la neurologie. Aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir Marie, une femme lumineuse, déterminée et surtout, profondément inspirante. Ancienne secrétaire dans un métier sans passion, Marie a vécu un véritable bouleversement intérieur à l'arrivée de son deuxième enfant. jusqu'à oser changer radicalement de vie. Elle est aujourd'hui naturopathe, installée dans son propre cabinet, et elle incarne cette énergie du chemin de vie 1, une locomotive qui ouvre la voie, une femme qui trace sa propre route malgré les doutes, les freins, les tempêtes. Ensemble, on va retracer les grandes étapes de son parcours en émulant ses clés numérologiques, pour t'aider, toi qui écoutes, à te reconnaître, à t'autoriser, et pourquoi pas, à t'élancer à ton tour. Bienvenue Marie !

  • Speaker #1

    Merci !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de toi aujourd'hui, te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Marie, ça c'est pas une grande surprise, j'ai 37 ans, maintenant j'ai du mal, je compte. J'ai deux enfants qui vont avoir très bientôt 9 et 5 ans, et je suis naturopathe, et je fais aussi des massages bien-être, et je suis installée depuis quelques mois. à Orange.

  • Speaker #0

    On va revenir quelques mois en arrière, enfin quelques années plutôt en arrière, en 2020. On était en plein cœur du confinement, tout le monde s'en souvient. La France était entièrement à l'arrêt, plongée dans une période inédite pour tout le monde mais hyper anxiogène. De ton côté, tu vis en parallèle un moment profond des mains intimes, tu es enceinte de ton deuxième enfant à ce moment-là. Comment tu as traversé cette période si particulière à la fois collective et personnelle ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était... Du coup, je devais être de base en congé maternité juste quelques semaines après la date où on a tous été confinés. Donc, bon, moi, de base, j'étais assez, entre guillemets, contente puisque j'allais pouvoir me reposer, profiter du coup de mon fils et de mon mari, parce qu'on est tous ensemble. Donc, sur le coup, ça a été. Et par contre, ce qui était un petit peu compliqué, c'était le suivi du cours. Du coup, sage-femme, tout se faisait en visio, etc. Donc, c'était assez compliqué de ce côté-là. Et petit à petit, il y a quand même pas mal de peur qui s'est installée pendant le confinement. Au final, au début, ça allait. Et petit à petit, il y a eu quand même un climat anxiogène qui s'est bien mis en place. Donc, ça a été assez compliqué. Et du coup, j'ai dû prendre quelques décisions.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que ça n'a pas été simple pour personne. Parce que c'était quelque chose de tout nouveau. Et surtout pour les femmes enceintes. On parlait de... Du coup, on avait tous peur à ce moment-là. Et les femmes enceintes d'autant plus parce qu'on devait se préserver nous, parce qu'on était enceintes à ce moment-là, et préserver le bébé. C'est vrai que c'était nouveau pour tout le monde, mais encore plus anxiogène pour nous. À ce moment-là, tu travailles comme secrétaire dans un bureau d'études.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Quand je regarde ton thème en numerologie, je vois énormément de fois le nombre 3 qui apparaît. Le nombre 3, c'est le nombre de l'enfant. C'est un chiffre qui est associé à la légèreté, à la joie, au fun. au besoin de liens et d'interactions avec les autres, avec cette envie presque enfantine de jouer, d'explorer, d'avoir plusieurs récréations dans sa journée comme un enfant, et de s'amuser au quotidien. Est-ce qu'à ce moment-là, tu te sentais alignée avec ce nombre 3 dans ton travail de l'époque, ou bien tu étais déjà un peu éteinte, comme si quelque chose s'était mis doucement en toi ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'étais pas malheureuse dans mon travail, puisque vraiment, j'avais un bon... Enfin, j'étais avec une collègue. et Annie maintenant puisqu'on a accouché le même jour déjà, donc ça nous a beaucoup rapprochés. Donc j'avais quand même ce côté où j'étais bien, il n'y avait pas du tout de climat anxiogène dans mon travail. Par contre, c'est vrai que je m'ennuyais, parce que même si je suis quelqu'un de très organisé, team vierge, donc je pense qu'il y a le secrétariat, etc., ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que j'avais quand même pas mal d'ennuis et je n'avais pas du tout ce côté fun. Donc, je ne me suis jamais trop éteinte, mais ce n'était pas quelque chose, je me suis dit, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie, ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    C'était plus alimentaire à l'époque ?

  • Speaker #1

    Voilà, c'était alimentaire parce qu'en fait, à la base, quand je repars un peu plus loin, je voulais être du coup professeure des écoles. Donc, j'avais tenté du coup le concours et après, il y a eu les réformes, donc j'ai abandonné. Et je suis venue ici du coup pour rejoindre mon mari actuel. Et en fait, c'était une opportunité pour moi de trouver un emploi en attendant. Mais bon, ça a duré quand même cinq ans. Donc voilà, c'était vraiment un boulot alimentaire de base. Mais je ne savais pas du tout quoi faire d'autre. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Le 3, c'est le symbole de l'enfant, mais c'est aussi le nombre qui a le plus de prédispositions du coup à travailler avec les enfants.

  • Speaker #1

    Ah, ok.

  • Speaker #0

    Tu avais senti cette petite étincelle-là. Oui,

  • Speaker #1

    ça c'est clair. Depuis petite, je voulais faire ça. Ah ouais ? Mais aujourd'hui, je suis contente de ne pas l'avoir fait. En tout cas, je pense que je n'aurais pas pu m'épanouir.

  • Speaker #0

    Ok. C'est bon. En 2020, tu traversais une année personnelle 7 dans une année universelle 4 avec un objectif 2. Le 7 invite à l'introspection, à la remise en question et au repli pour réfléchir. Le 2 lui parle de lien, de partenariat mais aussi de séparation. Séparation autant personnelle que professionnelle. C'est vraiment dans les deux aspects, dans les deux sphères de notre vie. Quant au 4, il évoque souvent une forme de mort symbolique, une phase de déconstruction pour mieux reconstruire. Est-ce qu'à ce moment-là tu sentais déjà que le mouvement intérieur était en marche ?

  • Speaker #1

    Alors oui, parce qu'en fait c'est vraiment pendant le confinement que je me suis dit On a tous été face à un mur et on a beaucoup renoué avec des plaisirs simples. On s'est tous remis à faire de la cuisine, faire du pain, faire pousser nos légumes. Parce qu'on s'est dit, au final, si tout ça, on n'a pas dans les magasins, comment on fait ? Donc, on a tous beaucoup renoué à ça. Du coup, pour ma part, je me suis dit, il faut vraiment que je trouve quelque chose qui m'anime. Donc, c'est comme ça que j'ai commencé à poser sur le papier, qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'adorais la nature, etc. Et en fait, ce qui était beaucoup ressorti, c'est qu'avec mon premier enfant, qui avait du coup 4 ans, je m'interrogeais toujours sur ce qu'il mangeait, ce que je lui mettais sur la peau. Je voulais toujours faire au mieux. Et en fait, en faisant des recherches comme ça, et en tombant un jour par hasard sur une fille sur Instagram qui s'est reconvertie du coup dans la naturopathie, je me suis dit, qu'est-ce que c'est ça exactement ? Et en fait, j'ai regardé et là, j'ai dit, waouh, c'est exactement ce que j'aimerais faire. Vraiment, ça coche toutes les cases de ce que j'aime, donc la nature, et puis aussi ce côté, je t'ai dit, un site du coup, ce côté de transmission. de transmettre aux autres le savoir en fait, tout ce que je peux apprendre parce que au final la naturopathie on pouvait presque l'apprendre à l'école finalement, c'est vraiment des basiques qu'on devrait tous connaître et au final on n'est pas du tout informés donc ce rôle de transmission et de donner ce savoir aux autres c'est quelque chose qui m'a plu.

  • Speaker #0

    Très aligné avec le 7 parce que c'est la recherche, c'est la quête de sens et le 7 c'est celui qui va transmettre aux autres donc il faut changer des savoirs pour pouvoir les transmettre.

  • Speaker #1

    pour un Céline c'est vraiment ce que j'adore faire depuis toujours dès que par exemple je prends l'exemple des couches à l'époque j'avais juste un compte Instagram personnel je partageais tous les comparatifs faites attention j'ai toujours aimé 30 mètres je ne l'ai jamais gardé pour moi ce que je savais on va revenir au moment de ta grossesse tu fais un choix hyper fort celui d'être à domicile avec une goulotte en pleine Covid

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était déjà une envie présente pour ton premier accouchement ? C'est quelque chose que tu as déjà fait ? Ou est-ce que ce choix est venu dans ce contexte si particulier ?

  • Speaker #1

    Alors, non, c'est... Alors, c'est pas venu dans ce contexte, l'accompagnement avec la douleur. C'est juste que pour, du coup, mon premier, j'ai vécu pas très bien le postpartum. C'était très compliqué pour moi. Et il y a, du coup, neuf ans en arrière, la parole n'était pas aussi libérée qu'aujourd'hui sur... Ça fait vraiment... Il y a eu un gros changement, je trouve. assez rapide, c'est très bien d'ailleurs et du coup pour mon deuxième accouchement, je voulais vraiment quelque chose de physiologique et je voulais me faire accompagner autrement, donc c'est une amie à moi qui m'a parlé du coup, pourquoi tu te fais pas accompagner par une doublage, etc. et je savais pas du tout trop ce que c'était et donc ça c'est arrivé du coup dès janvier je m'étais fait accompagner et du coup pendant le confinement ... il y a eu cette menace que les papas ne pouvaient pas, ne pourraient peut-être pas accompagner à la naissance. Et ça, ça m'a mis vraiment très... J'ai été très effrayée. Vraiment, je pleurais énormément. C'était impossible pour moi d'accoucher seule. Vraiment, déjà, et puis tout ce qu'on entendait à côté de ça. Vraiment, les femmes étaient vraiment mises de côté. C'était vraiment terrible. Et pour moi, il était hors de question de vivre ça. Et donc, j'en ai parlé à Madoula, puisque c'est aussi son rôle. Et donc là, elle m'a dit, mais pourquoi tu n'accoucherais pas à domicile ? Donc, elle, il faut savoir qu'elle avait deux enfants et elle avait accouché pour les deux à domicile. Et donc, moi, je ne m'étais vraiment jamais, jamais posé cette question. Vraiment, même pour mon premier ou mon deuxième, c'était, je voulais un accouchement physio, mais à la base, je voulais la péridurale. C'était ma boule à caisse. On m'inclut doucement de ne pas prendre la péridurale. Et là, elle me dit ça. Et du coup, je dis, franchement, je ne sais pas. Comme tout le monde, ça fait peur. Et du coup, j'ai dit, on va réfléchir avec mon mari. Et en fait, c'est devenu... une évidence. J'ai fait mes petites recherches, comme j'aime bien faire. Et du coup, j'ai vu que pour moi, c'est moins risqué de faire ça que d'être stressée et de vivre un accouchement seule. C'est hors de question. J'ai eu la chance que Madoula connaisse une sage-femme qui passe ça, parce qu'on n'en a pas beaucoup. On va savoir qu'elle a environ 80 en France. C'est très compliqué d'accoucher à domicile. Et il faut savoir qu'il faut avoir une grossesse vraiment parfaite, sans aucun souci. Et en fait, j'ai eu beaucoup de chance de l'appeler. Normalement, c'est un projet qui se prépare bien en avance. Et là, elle m'a dit, il ne faut vraiment pas que ça soit un projet parce que c'est le Covid. Il faut vraiment que vous ayez envie de ça. Parce que j'ai accouché un mois et demi après. Et on a dit, si, si, on veut. Et du coup, ça s'est fait comme ça. Et elle a accepté mon dossier. Et voilà, j'ai eu de la chance.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Et je ne regrette pas un instant. Oui,

  • Speaker #0

    c'est super. C'est très courageux. Mais c'est merveilleux de pouvoir accoucher, j'imagine, chez soi. Je n'ai pas vécu personnellement, mais j'imagine que s'écouter,

  • Speaker #1

    c'est quelque chose d'élevé. C'est vraiment magique. En fait, l'adoula plus cette Sacha m'a fait redécouvrir la grossesse et l'accouchement. C'est vraiment... en mettant juste de la confiance en moi, en fait, tu es capable de le faire, et en fait, il n'y a presque pas besoin d'apprendre, en fait, la femme, elle sait que le corps, c'est inscrit dans nos cellules, il n'y a pas trop de cours, après, bien sûr, j'ai fait des cours en vidéo, etc., c'est plus particulier, mais les cours que j'ai fait avec Ken, On avait rien à voir. C'était vraiment sur la physiologie et la capacité qu'on a, quoi qu'il y ait de naturel. C'était vraiment très intense. Merci.

  • Speaker #0

    C'est top. On peut dire merci au collègue. Ouais.

  • Speaker #1

    Ça t'a permis de vivre de la vie. C'est complètement... C'est familier. Super.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter ce que cette naissance a réveillé en toi ?

  • Speaker #1

    Eh bien, du coup, cette... Du coup, cette capacité, cette conscience en moi, et vraiment, je me suis sentie puissante. Je pense que c'est le mot qui est le plus ressorti. D'ailleurs, je vais le redire encore une fois, mais ma sage-femme m'avait dit, tu sais, quand tu auras fait cet accouchement, tu ne seras plus la même femme. Je ne vois pas pourquoi et tout. Et en effet, elle m'a dit, ça changera quelque chose dans ta vie. Et en effet, je me suis dit, pourquoi on fait croire aux femmes ? qu'elles ne sont pas capables, on les infantile. Souvent, ce sont des hommes qui ont trouvé du blog, etc., qui, après du contraire, n'ont jamais accouché. Et en fait, alors qu'on est capable, il suffit juste de nous dire, voilà, tu es capable, écoute-toi, concorser. Franchement, c'est une expérience de fou. Juste pour donner un exemple, j'étais dans une certaine position... quand j'ai commencé à avoir mes premières contractions et mon mari m'a dit déplace toi et tout, j'ai dit non j'attends la sage-femme du coup ils appellent entre temps, elle écoute alors ça c'est assez faux aussi, elle écoute juste comment je criais et elle savait si elle devait venir ou pas, donc oui les sages-femmes qui font ça ont vraiment beaucoup d'expérience elles savent et du moment où elle est arrivée là j'ai dit c'est bon je peux me déplacer et je me suis déplacée et mon bébé est descendu en fait c'est l'instinct Merci. En fait, j'en le sais. Et vraiment, c'est ça. En fait, ça m'a juste prouvé que notre intuition, et on est capable de beaucoup, quoi. On a une intuition du flou et on est super prête.

  • Speaker #0

    Il faut savoir s'écouter.

  • Speaker #1

    S'écouter.

  • Speaker #0

    Ouais, cette naissance, elle t'a vraiment transformée. C'était quelque chose de révélateur, au final. Et tu dirais qu'il y a eu une Marie d'avant et une Marie d'après.

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Vraiment, ça a été... Je suis capable de tout, quoi. tu vois, I'm unstoppable les chansons de Sia c'était un peu ça c'est vraiment, voilà, j'ai fait ça parce que bon, on a peut-être des gens qui ont dit ça tu vois, genre wow, genre c'est un exploit alors finalement ça devrait juste être c'est la nature quoi mais tout le monde c'est moi et du coup ça te fait ben ouais c'est vrai que pour moi Québec de péridurale je n'imagine pas du tout accoucher à domicile comme tu dis on n'est pas du tout informé sur ça et d'ailleurs on n'est pas informé et c'est même dès qu'on le dit on fait peur et moi je ne l'avais dit à personne je l'avais dit je le garde pour moi parce que je ne veux pas qu'on me fasse peur en fait et Du coup, je n'avais pas dit à mon gyné. J'avais tout caché. Il n'y a que ma mère qui me prend. Et bien sûr, vraiment très, très proche. Même pas mon frère, parce qu'il gardait mes petits. Mais voilà, c'est vraiment les personnes très proches. Sinon, je ne l'avais dit à personne. Parce qu'on m'aurait fait peur. Et on m'aurait enlevé la confiance que j'avais, justement, à la sage-femme. Et presque quand j'ai prévenu, du coup, parce qu'on est quand même obligé de prévenir. Enfin, d'avoir un dossier à la clinique ou à l'hôpital, au cas où. Et donc, quand je les ai appelées pour leur dire, en fait, je ne viendrai pas pour un déclenchement parce que j'ai accouché chez moi. La sage-femme que j'ai au téléphone de la clinique m'a presque dit que j'étais folle, que j'étais complètement inconsciente. Il faut savoir que j'étais à 10 minutes de la clinique. Et puis, j'étais accompagnée. Et puis même, dans tous les cas, on n'a pas à dire aux femmes quoi faire. Juste, c'est notre pouvoir.

  • Speaker #0

    c'est naturel donc vraiment c'est un moment puissant super beau donc tu accouches quelques mois plus tard début 2021 donc pas longtemps après au final tu démarres une formation en naturopathie qu'est-ce qui t'a poussé à franchir le pas pourquoi tu as choisi cette voie en particulier même si tu en as rapidement parlé tout à l'heure quand on regarde le timing tu sembles avoir pris ta décision hyper rapidement parce que tu as accouché en mai c'est ça ?

  • Speaker #1

    oui ok Merci.

  • Speaker #0

    et donc janvier, quelques mois après, est-ce que cette idée m'aurait été déjà en toi depuis un moment ?

  • Speaker #1

    Alors, cette idée, elle est vraiment venue pendant le confinement. Je ne connaissais même pas la nature. Et donc, dans ma tête, ça va très vite en général. Quand je prends une décision, c'est go, quoi. Et puis en plus, là, du coup, j'avais ce côté, écoute ton édition, donc là, c'était démythifié, quoi. Donc, j'ai décidé dans ma tête que c'était parti. Je sais. pas trop comment j'allais faire par rapport à mon travail, etc. Et en fait, l'univers a fait que j'ai pas pu retrouver cet emploi. Et du moins au début, en fait, on m'avait dit, pour l'instant, on aura du chômage partiel parce que c'est pas possible de se reprendre. Il y a eu pas mal de conséquences du Covid. Et du coup, j'ai dit, parfait, moi, j'entame du coup ma formation. Et du coup, j'ai pris très rapidement la décision. Peut-être que ça faisait longtemps que je me disais qu'il faut que je trouve un métier qui me correspond. Et du moment où j'avais décidé,

  • Speaker #0

    c'était un petit peu bien. Une idée en tête.

  • Speaker #1

    Voilà. Et puis en plus, comme tout s'est aligné, je n'avais pas de raison de douter. Génial.

  • Speaker #0

    Donc à ce moment-là, tu étais une jeune maman, et déjà une maman. Tu as décidé de suivre une formation en distance.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu étais en pleine transition. J'imagine que cette période a été intense.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Comment tu as tenu le cap ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était très intense parce que du coup, j'avais mon petit bébé à m'occuper. Comme je n'ai pas retrouvé un emploi, il fallait à la base de valer 4 jours par semaine en crèche. J'avais dit que ça ne sera pas fait pour la formation, sauf qu'il faut payer la crèche. Donc, j'ai dû réduire ça. On a mis plus de deux jours en crèche. Plus le premier, plus mon mari qui m'ouvrait sa boîte, plus il m'a fait une demande en mariage. Tout ça en 2021. Donc du coup, comment j'ai tenu le coup ? Je ne sais pas. Du coup, en fait, je me suis servi des outils natureaux, tout simplement. C'est vraiment ce qui m'a permis de tenir. Le fait aussi d'être dans ma voie, en fait, et de savoir que c'est ça que je veux faire et que ça me... plaît d'être alignée, je pense que ça aussi, ça m'a beaucoup aidée à tenir le coup. Mais j'ai beaucoup mis en place tous les conseils de nature que j'ai aujourd'hui je donne. Donc, sur l'alimentation, la gestion du stress, le temps de soin, etc. Je les ai mis en place tout simplement. J'ai découvert en fait que juste bien s'alimenter, ça ne suffit pas. Donc, les gestions du stress, c'est hyper important. Et après, aussi, dans ma formation, même si c'était à distance. on avait un groupe et puis des fois j'avais des formations en présentiel donc en fait voir d'autres personnes et savoir Je rentrais de formation massage, par exemple, et je me disais, c'est fou de sentir cet allumement et de se dire, là, je suis à ma place. Vraiment, tu vois. C'est fou. Je souhaite à tout le monde de connaître ce sentiment parce que c'est incroyable. Et du coup, ça, si j'avais un coup de mou, hop, ça me remontait le moral. Donc, j'ai tenu comme ça. Et on n'a pas eu beaucoup de soutien, on va dire, pour les enfants, etc. Mais aussi mon mari. même s'il ouvrait sa boîte, tout le monde s'est beaucoup soutenu. Et lui, du coup, il est aussi entrepreneur à son compte. Et du coup, il a été vraiment une aide précieuse pour, je doutais, etc. C'est lui qui m'a rendu. C'est beau quand ça se passe comme ça. Oui.

  • Speaker #0

    Ton année 2021 vibrait avec les énergies du 8, du 5 et du 4. C'est une combinaison qui est assez puissante au niveau de la transformation. Le 8, t'imiter à te positionner, à prendre ta place, à investir du temps et de l'argent, de l'énergie, toi-même, à travers une formation, notamment. Le 5, lui, implique le fait de provoquer le changement, la notion de liberté également, de sortir d'une routine et d'une sorte de prison dorée. Le 4, lui, vient ancrer tout ça. Il parle de structure, de construction, le fait de construire des fondations solides. Et il parle même, parfois, de mort symbolique pour mieux reconstruire. Avec ce mélange, il était question de transformation intérieure concrète, d'un vrai virage de vie. Est-ce que tu sentais que tu devenais une autre femme ?

  • Speaker #1

    Oui, alors tout ça, ça me parle vraiment du côté déconstruire, reconstruire et construire des bases solides. Et aussi, qu'est-ce que tu as dit par rapport à l'argent ?

  • Speaker #0

    Le 8, c'est le fait d'investir du temps et de l'argent sur soi.

  • Speaker #1

    Donc oui, l'investissement parce que j'ai perdu mon emploi. une baisse financière, mais à côté, on finance la formation. Mon mari, d'ailleurs, disait, c'est un investissement. Moi, je disais, ça, plus d'être actrice, je suis consciente. Plus lui, qui construisait aussi, pareil, investissement. Tout ça, vraiment, c'était assez effrayant, parfois. Surtout le côté financier, quand on a deux enfants, c'est un peu stressant, un peu beaucoup. Donc, ça m'a... beaucoup, beaucoup stressée. C'est vraiment le côté très, très compliqué. Mais je savais que c'était pour l'après, même si c'est long. Ça n'est pas du jour au lendemain, je crois. Mais oui, je suis devenue totalement une autre femme, à ce côté-là. Oui, je m'épanouissais simplement. Donc, du coup, je ne suis plus du tout la même personne qu'il y a 5 ans. C'est complètement différent. je me sens libre et je me sens alignée. Quand je me lève le matin, je ne me dis pas que j'ai eu le travail. Je suis contente. Ce n'est pas un travail pour moi. Il y a une phrase connue qui dit « Faites un travail que vous aimez, vous n'aurez plus à travailler un seul jour de votre vie. » D'ailleurs, c'est mon frère qui avait la boîte où je travaillais, qui avait cette phrase sur son fond d'écran une fois. Ça m'a été têté. C'est vrai. Si tu trouves un travail qui te plaît. si tu es patiente, en fait, tu travailles. Tu n'y es plus. Et du coup, je ne suis plus du tout la même femme parce que je me suis bien dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est génial. Prendre des risques, au final, pour mieux...

  • Speaker #1

    Ah oui, après, voilà.

  • Speaker #0

    ...être à l'île, parce qu'il n'y a pas de plus belle récompense.

  • Speaker #1

    Ah oui, non, mais c'est clair. Mais toi, donc, Anton, tu avais aussi vu une autre phrase où je ne sais plus ce que c'était. Quand on entreprend, c'est sauter en parachute et construire le parachute pendant que tu sautes. C'est exactement ça. C'est ça. je sais pas où je vais mais voilà je me sens bien faut savoir s'écouter même si on a le problème financier en tête au final on trouve toujours des solutions en fait je me suis dit est-ce que je risque vraiment pour ma part bien sûr c'est pas le cas de tout le monde est-ce que je pourrais être à la rue et je savais que non parce que voilà j'ai beaucoup de famille C'était impossible. De notre côté, ce n'était pas possible. Parce que j'ai bien conscience que parfois, on ne peut pas faire du mal. Forcément, autant lâcher prise. Et du coup, c'est ce qui me rassurait, entre guillemets. C'est que dans tous les cas, s'il fallait déménager, prendre une maison petite, on pourrait. On pourrait faire des efforts, mais on ne serait jamais à la route. Donc en gros, je prenais un risque, mais je n'allais pas mourir. Même si on dit gagner sa vie, pour moi, une fois j'avais entendu que ce n'était pas très logique de dire ça. En effet, ce n'est pas gagner sa vie, on ne va pas mourir. C'est sûr, ça peut être compliqué pour plein de raisons. Mais le risque, ce n'est pas la mort non plus. En tout cas, si ça arrive, c'est quand même assez rare. Et ça ne pourrait pas être mon cas, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui, il faut arriver à trouver l'équilibre entre la prise de risque et l'après.

  • Speaker #1

    En fait, il faut vraiment essayer de se dire, est-ce que je risque ? Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire, de pire, de pire ? qu'elle est... le pourcentage de chance que cette chose la pire qui soit arrive si c'est 0,1% voilà je peux y aller tu as deux fois le nombre 8 dans ton thème,

  • Speaker #0

    à la fois dans ta première racine et dans ton besoin de réalisation tu as j'imagine le 8 du haut parce qu'on a deux 8 en numérologie le 8 du haut c'est l'architecte dans l'être, dans l'humain et le 8 du bas c'est l'architecte mais plus côté matériel côté matière Lévite du Haut celui qui est architecte de l'être humain c'est celui qui aide les autres à se reconstruire une fois qu'il a trouvé sa propre place c'est aussi le symbole de la résilience de la capacité à renaître de ses centres et à se réinventer est-ce que cette formation t'a reconnecté à quelque chose de plus profond en toi un rôle de guérisseuse humaine mais quand tu dis renaissance c'est exactement ça d'ailleurs j'avais un moment il m'était dit merci

  • Speaker #1

    Je passe au tatouage avec un phénix. Quand tu m'as dit ça, ça m'a déjà parlé. Parce que oui, j'aime vraiment renaître, mais je ne me rappelle plus la question. C'était quoi ?

  • Speaker #0

    Est-ce que cette formation de naturopathie t'a reconnectée à quelque chose de profond en toi ? Un rôle de guérisseuse, un rôle de bâtisseuse humaine ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Vraiment, j'ai l'impression... On a un peu une image aussi sorcière avec ça. plantes, etc. Et ça, j'ai toujours eu ce... Même avant de faire ma formation, j'étais toujours à la recherche de choses naturelles, pour soigner mon fils, etc. Donc oui, c'est vraiment ce rôle entre guillemets guérisseuse, parce que guérir, je ne prétends pas guérir, mais en tout cas donner les outils aux personnes que j'accompagne. Ok, c'est bien.

  • Speaker #0

    Tu parlais du phénix tout à l'heure en off. On a parlé du fait que le nombre 8, c'était un nombre très résilient. C'était le nombre qui allait vivre potentiellement le plus d'injustices dans toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à potentiellement la fin de sa vie. Et toutes les expériences qu'il va vivre, les injustices qu'il va vivre, ça va lui permettre de trouver sa place. Et à partir du moment où il va trouver sa place lui-même, il va pouvoir aider les autres à se reconstruire. Donc c'est un nombre vraiment qui est très sensible à l'injustice. Est-ce que c'est quelque chose qui résonne avec l'histoire ?

  • Speaker #1

    Oui ! l'injustice fait partie de ma vie, rien au sérieux c'est vraiment je pense ma plus grosse blessure quand on parle des 5 blessures de l'âme c'est sûr c'est l'injustice il faut savoir qu'avant mon premier fils j'ai perdu mon papa en 2015 donc ça je l'ai vraiment vécu comme une injustice parce que j'étais jeune et que j'avais pas pu en profiter ça a été terrible pour moi et à la suite de ça, je suis tombée enceinte, mais ce n'était pas vraiment vu, et j'ai fait une grossesse tractérine, à la suite de ça, j'ai refait une grossesse tractérine, et tout ça la même année, c'est sûr, et j'ai dû être opérée, on m'a enlevé une trompe, vraiment, ce n'est pas possible, tout s'enchaîne, je ne t'en ai pas parlé, cette année 2015 m'a amenée avec quelque chose, et du coup, beaucoup d'injustice de ce côté-là. Et ça fait partie de ma vie. J'ai toujours l'impression que tout est injuste, etc. Je déteste ça. C'est vraiment quelque chose. Le Covid a été amplificateur de ça parce que moi, j'étais vraiment dans le côté où je combattais ça. Je ne voulais pas du tout être... C'était... C'est négatif. Je voulais être libre, tu vois. C'est... Non, quoi. Donc, je l'ai beaucoup vécu, du coup, parce que j'avais l'impression privée de ma liberté. C'est bon quoi, tu vois, si on disait le collectif maintenant, moi je n'étais pas du tout d'accord. Donc la justice fait vraiment partie de ma vie encore aujourd'hui, c'est quelque chose que j'essaie de travailler. Parce qu'en plus, du coup, je vois que ça se répercute chez mes enfants, donc voilà, ça se transmet. Donc je travaille doucement, mais il y a un gros côté que je pense tenir de mon papa du coup.

  • Speaker #0

    Donc voilà, tout ça est relié. Mais ouais, l'injustice, c'était quoi la question ? Mais l'injustice, ça fait partie de mon travail. Parce que ça résonne avec ton histoire. Mais par contre, le côté résilient, du coup, ça, je l'ai. Parce que je rebondis quand même face aux épreuves. Même si, voilà, c'est vraiment dur de perdre un parent. Mais voilà, j'ai l'impression que ça m'a permis plein de choses, tu vois, par la suite. Et de faire la personne que je suis. Donc ouais, c'est résilient.

  • Speaker #1

    C'est ça. On tire toujours une leçon à tirer de toutes les expériences que tu faisais juste ici.

  • Speaker #0

    Voilà. Complètement, parce que pareil, tu peux te faire des grossesses, tritérines, etc. Du coup, j'avais vraiment... Pour le coup, les gynécos... D'ailleurs, j'ai appris il n'y a pas longtemps, c'est mon mari qui m'a dit que le gynécologue lui avait dit en gros de me quitter parce qu'il y aurait très peu de chances que j'ai des enfants. Donc s'il en voulait, autant qu'il en ait. Donc ça il me l'a dit, là après nos deux enfants parce que sinon je pense que du coup je serais peut-être jamais tombée enceinte parce que c'est un peu quand même l'inconscient, on dit qu'on ne tomberait jamais enceinte. Donc voilà, quand j'ai appris ça, je me suis dit heureusement que tu ne me l'as pas dit parce que je trouve ça quand même fou.

  • Speaker #1

    Enterra le nom de ce gynécologue.

  • Speaker #0

    Oui, enterra le nom, mais il existe toujours. Pour moi, c'était injuste. Je voulais des enfants. Tu vas peut-être en avoir. C'était compliqué. Mais j'en ai fait une force. Et du coup, ça m'a encore plus donné envie de vivre une femme. Il faut qu'elles aient confiance en elles et en leur instinct. Il faut s'accrocher.

  • Speaker #1

    En 2023, en avril, tu obtiens ton diplôme de naturopathe. À ce moment-là, est-ce que tu étais encore salariée ? Comment s'est passé ce saut vers l'inconnu ? Est-ce que tu as sauté d'un coup ? Ou est-ce qu'il y a eu une phase de flottement entre ton travail et le fait de t'inscrire ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, déjà, quand j'ai eu mon diplôme, il faut savoir que je me mariais en septembre, juste après. Et donc, entre avril et septembre, et puis les vacances d'été, c'était un moment où j'ai... Alors, je travaille quand même, mais c'était pas... j'étais pas à fond, quoi. Tu vois, j'étais dans mon mariage. Enfin, voilà, je m'étais dit, je fais le mariage et après, je m'y mets à fond parce que le mariage, c'est beaucoup, beaucoup de temps. Et donc, il y a eu une espèce de flottement. J'étais toujours... Enfin, j'étais plus salariée, du coup, mais j'étais au chômage. Je sais plus jusqu'à quand j'ai eu le chômage, mais je crois fin d'année... 2003, au début de mémoire. Début d'année 2024. Donc, du coup, il y a eu un flottement, voilà, jusque sept... fin septembre et même de septembre à décembre je m'y mettais tu vois mais je n'étais pas encore dans le... enfin voilà je me faisais beaucoup passer en seconde et en janvier j'ai dit stop, j'ai dit il faut que je me priorise et que je priorise surtout mon activité parce que sinon ça ne va jamais décoller. C'est pas en ne faisant rien, je ne faisais pas que je ne faisais rien mais je ne faisais pas les bonnes actions et donc en janvier 2024 c'est là où j'ai décidé de faire beaucoup de réseaux.

  • Speaker #1

    et c'est ce qui a permis voilà de basculer de ce côté là ok est-ce que c'était quelque chose que tu t'étais imaginé de devenir entrepreneur un jour ou c'était un chemin qui s'est imposé à toi petit à petit alors

  • Speaker #0

    pas du tout c'est pas du tout quelque chose que je m'étais dit d'abord ouais non c'était pas quelque chose qui m'attirait déjà j'en avais pas trop envie de parler tu vois et c'était pas du tout quelque chose qui m'attirait spécialement Donc, c'est venu petit à petit et j'ai découvert ça parce que même si je faisais une formation, moi, j'allais être mature, mais tu vois, je ne me faisais pas l'idée, tu vas être à mon compte, tu es pour ou tu vois. Et en fait, ça, je l'ai appris au fur et à mesure. Parce que dans ma formation, à part quelques petits trucs, on ne t'apprend pas vraiment d'entrepreneuriat. Donc ça, je l'ai découvert au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Je regarde ton thème en neurologie. Tu as le nombre 1 et le nombre 1, c'est le nombre... des indépendants, de ceux qui sont autonomes, qui peuvent se mettre à leur propre compte, qui ont toutes les capacités pour. Est-ce qu'aujourd'hui, ça fait sens pour toi ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement, même si parfois je doute, comme tout le monde, je pense. Quelquefois, je me dis, je serais bien salariée, après, c'est possible. Parce que du coup, il y a ce côté du point de justice où j'ai un peu du mal avec l'autorité, surtout si elle est négative, c'est pas possible, en fait. C'est très compliqué pour moi, l'autorité. C'est vrai.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose à travailler.

  • Speaker #0

    Pareil. Je pense que ça va un peu avec le côté physique. Je ne veux pas faire quelque chose qui n'est pas lié à mes valeurs. Et quand on a quelqu'un en dessous de soi, souvent on est un peu obligé. Donc ce côté liberté, franchement, ça me correspond complètement. Et en tant que maman, je trouve que c'est vraiment quelque chose d'hyper important. Là, je ne me pose pas la question, si mon fils est malade, je vais le garder. Je ne suis pas là à demander des jours et combien je vais avoir. j'enlève des jours, ça c'était, j'ai trouvé que c'était vraiment une prise de tête qui était beaucoup malade. Compter le nombre de jours, enlever des vacances, enfin voilà. Et que là, voilà, ben oui, je travaille du coup un jour de moins, mais j'ai de compte à rendre à personne. Et du coup, c'est un gros avantage, faire mes horaires flexibles, je vais au sport le matin si je veux. Enfin voilà, ça c'est le gros plus où je me dis... retourner dans un travail où il devrait faire des horaires. Puis alors, j'ai beaucoup de mal avec ce concept de faire des horaires, faire des horaires. Ça me dépasse. Pour moi, on devrait faire son travail. Une fois qu'on a fini, on s'en va, quoi. De quoi être là et rester, regarder le mieux. Je ne comprends pas ce concept, en fait. Je suis d'accord. Donc voilà, c'est vrai que du coup, je me dis, c'est vraiment quelque chose. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Dans tout ça, entre ta vie de maman, d'épouse, de future entrepreneuse, qu'est-ce qui a été le plus difficile à équilibrer pour toi ?

  • Speaker #0

    Ce qui a été très difficile, c'est de lâcher la maman, pour moi. Ça fait pas longtemps que j'y arrive, très peu de temps, parce que j'avais une grosse culpabilité à être du coup moins maman. En fait, du coup, j'ai été beaucoup à la maison, sauf que c'est pas quelque chose que j'ai aimé. Moi, c'est pas du tout quelque chose que j'ai apprécié. Et du coup, j'ai dû me défaire de cette culpabilité de, là, pardon, je me mets à la garderie parce que je travaille. Et ça, c'était très dur pour moi. J'ai pleuré et tout. Parce que j'avais l'impression que j'allais être une moins bonne mère. Alors que quand je suis allée chercher la garderie, ils ne voulaient pas partir. Voilà. Et en fait, ça, c'est vraiment lâcher la maman. Ça a été très dur pour moi de trouver cet équilibre et de me dire, je peux être une bonne maman. même si je travaille, ce n'est pas parce que je travaille que je suis une moins bonne maman. Exactement. Donc voilà, c'est accepter aussi le déséquilibre en fait, ça m'en parle souvent, l'équilibre, ça vient aussi de savoir qu'il y a des phases où on sera moins équilibré. Là par exemple, au début de mon activité, j'étais plus maman et moins dans mon travail, et maintenant c'est plus mon travail, mais je suis toujours maman, mais aussi mes petits ont moins besoin, ils commencent à grandir, donc voilà. Mais voilà, trouver cette équipe, ça a été assez compliqué pour moi.

  • Speaker #1

    Il faut essayer de trouver l'équipe entre une femme d'être maman et maman épanouie,

  • Speaker #0

    c'est aussi une femme épanouie. Oui, c'est ça. Et ça, c'est pas toujours évident d'arriver à être tout à la fois. Tu vois ?

  • Speaker #1

    On n'est pas, on devient normal. C'est pas inné, c'est quelque chose qu'on apprend au fil du temps. Si on avait Emmanuel, je pense que ça serait plus simple.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En année 2025, vivre sous l'influence des énergies du 3, du 9 et du 3, donc année personnelle 3, année universelle 9 pour tout le monde, et objectif de l'année 3, le 3 t'invite à créer ta vie, à t'exprimer, à communiquer, tandis que le 9 t'encourage à récolter les fruits de ton travail, à tirer des conclusions, à mettre fer à des sites pour ouvrir de nouvelles portes, et l'objectif 3, lui, parle d'éclosion, de renaissance. C'est une véritable énergie de transformation. Est-ce que tu sens que tu es en train de pleinement t'épanouir dans ce que tu fais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'amuses ou tu crées ? Alors là, complètement. Parce que du coup, avec l'ouverture du cabinet en mars, j'ai fait un virage total. En fait, c'est juste... J'ai toujours eu des soins dans ma pratique, mais comme je n'avais pas de cabinet, je faisais à domicile. Et ça ne me plaisait pas trop, donc j'ai vite arrêté. Et en prenant le cabinet, j'ai pu renouer avec ce côté-là. Et ça a pris un essor. auxquels je ne m'attendais pas du tout. Donc, j'en suis ravie. Et du coup, je me sens vraiment alignée. Du coup, tu me disais tout à l'heure, trois, c'est aussi avoir besoin de faire plusieurs... Avoir plusieurs... Voilà, avoir plusieurs cordes à son arc. Et du coup, moi, en fait, je trouve vraiment, du coup, là, l'équilibre parce que la nature, c'est bien, mais c'est beaucoup d'ordinateurs, etc. Et moi, ça pouvait me peser parfois. Et là, en fait, je trouve vraiment l'équilibre entre le fait, du coup, de faire des sons manuels. où j'ai mes panneaux complètement, et du coup, j'ai quand même la nature, quand même mes fleurs de bac, et en fait, je trouve mon équilibre là-dedans. Et récolter les fruits de ce que j'ai semé, ben oui. Et puis, alors, c'est mon côté, du côté de mon mari, tous les deux, là, on se récolte enfin. C'est-à-dire, ça fait quand même 5 ans qu'on sème. Ça arrive à partir. Là, on est content qu'enfin, on récolte du travail, tout ce qu'on a semé. Ça a été difficile, mais là, on est en train de renaître, de pouvoir en faire profiter de tout ce qu'on a fait. Et ça fait du bien. ça fait du bien de sentir que ça fonctionne et que ça y est. Donc en fait, on se dit, j'ai fait tout ça, c'est pas pour rien. C'était dur, j'ai rien lâché, mais voilà, ça y est. Et là, moi, je me sens complètement alignée. Je suis super heureuse du cabinet, de ce que ça m'apporte, les soins, etc. Franchement, j'ai énormément de bons retours là-dessus.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, si tu devais choisir une seule vibration pour te définir, est-ce que ça serait ton un, donc la pionnière, la locomotive, celle qui a montré la route aux autres, ton huit pour le côté bâtisseuse résiliente, ou ton trois, la créative joyeuse ?

  • Speaker #0

    Alors là, beaucoup le trois en dessous. J'ai envie de choix, de fun, je ne sais pas, je sens ça, ça m'appelle, et je trouve qu'aujourd'hui, on a besoin de vous, moi, avec ça. Déjà le climat, moi je ne suis plus d'actualité, au moins je me mets dans ma bulle, mais il y a quand même un climat assez antisocien qui suit les actualités. Donc je trouve que vraiment, renouer avec la joie, c'est vraiment important, le positif. On dit toujours le positif attire le positif, vraiment des fois c'est dur de voir le positif, mais il y a toujours quelque chose derrière le négatif. Et du coup, j'ai l'impression qu'on a tous besoin de ça. Donc de s'amuser, de casser les codes un peu, parce qu'aussi en nature, il y a beaucoup ce côté... Enfin moi, je parle surtout là par rapport aux réseaux sociaux. Je vois beaucoup ce côté très sérieux, il faut manger tout carré, tout bien, tout étané. Je n'ai pas du tout ce côté-là en fait. Et j'ai envie que ça soit fun, les gens. Ce n'est pas parce que je donne des conseils sérieux, certes. On peut le prendre avec légèreté et mettre du fun là-dedans. Donc oui, moi, je suis plutôt là. J'ai envie de m'amuser. Voilà, ça se voit sur mes réseaux. Je rigole beaucoup, mais je suis sérieuse. Normalement, je travaille. Mais voilà, je trouve que c'est important d'apporter du positif en tout cas.

  • Speaker #1

    D'apporter ta petite touche créative,

  • Speaker #0

    joyeuse.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, c'est quoi pour toi la réussite ? Qu'est-ce qui te rend fière de toi, de ton chemin ? Le 1 est accompli quand il inspire les autres. Et c'est exactement ce que tu as l'air de faire aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui me rend fière ? Je suis fière du long parcours, de ne pas avoir lâché du coup et d'avoir promendi sans cesse. Et je trouve que ce qui est important, c'est aussi de ne pas se mettre de barrière. Tu vois, je m'étais mis beaucoup de barrière. D'ailleurs, on m'avait dit plein de conseils. Et j'ai décidé d'arrêter, de suivre les conseils qu'on me donnait et de suivre mon intuition. Donc, je suis plutôt fière de ça, d'arriver à plus m'écouter aujourd'hui et de ne pas me mettre de barrière dans le sens où, c'est parce qu'on a envie de faire plusieurs choses que ce n'est pas bon. On n'est pas obligé d'avoir une seule étiquette. Ce n'est pas parce qu'on est drôle, fun, qu'on ne peut pas faire des soins, des massages, de l'accent. Ce n'est pas parce qu'on est naturel qu'on ne peut pas s'amuser en soirée et boire un verre de vin. Voilà. j'ai arrêté de se coller des étiquettes voilà donc ça je suis plutôt fière de moi sur ce côté là en tout cas parce que j'y arrive de plus en plus à ne pas trop me mettre dans une case on va dire donc ça je suis plutôt fière et la deuxième c'était la réussite oui c'était quoi pour toi aujourd'hui la réussite et bien la réussite c'est d'être agnée je pense que la réussite ça vient surtout de là de sentir que c'est ok pour nous et que qu'on est bien dans notre vie et qu'on n'aspire pas à... Alors, on peut toujours aspirer à mieux, mais qu'en tout cas, ce qu'on vit à l'heure actuelle, c'est OK et bien. Voilà, simplement.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Marie de 2020, celle qui avait énormément d'émotions, qui était confinée, enceinte,

  • Speaker #0

    qu'est-ce que tu lui dirais ? Eh bien, je lui dirais de ne pas douter et d'écouter sa voix intérieure. Du coup c'est ce que j'ai fait et c'est ce qui a fonctionné.

  • Speaker #1

    et que de toute façon ce n'est que des épreuves de plus et que je vais y arriver qu'est-ce que tu dirais à une maman qui nous écoute qui se sent enfermée dans une vie qui ne lui ressemble plus mais qui a peur de changer qu'est-ce que tu aurais envie de lui souffler ?

  • Speaker #0

    alors je pourrais dire bien sûr de ne pas avoir peur et d'oser mais du coup j'ai réfléchi à cette question et je dirais de se prioriser en fait la... Première chose à faire selon moi, c'est de se placer en priorité, puisque quand on est maman, on se met souvent en second, et c'est pour ça qu'on n'ose pas faire ce qu'on veut, parce qu'on se dit, oui, mais justement, je vois ce problème, il faut nourrir mes enfants, on se fait tout un schéma dans sa tête, et en fait, si nous on n'est pas bien, il faut savoir que ça se répercute sur nos enfants et sur notre famille. il y a un moment où il faut dire stop et se mettre en priorité et dire oui mais ok mais moi ma vie j'en ai qu'une déjà et le temps passe très vite encore puisqu'on a des enfants donc voilà se placer en priorité qu'est-ce que je veux moi parce que si moi je vais bien et bien tout va bien aller en fait va se dérouler comme prévu parce qu'en fait je le remarque beaucoup je le remarque beaucoup autour de moi Quand on n'est pas aligné, l'univers se charge de nous envoyer des messages et ça peut être un peu violent. Parfois, ça peut vraiment aller loin. Et du coup, s'écouter et quand même oser, en tout cas, se poser et réfléchir à qu'est-ce que je peux faire pour me sentir bien, même si ce n'est pas évident. Et du coup, le deuxième conseil, je dirais, si on n'y arrive pas et qu'on ne sait pas du tout faire quoi. quoi se tourner se faire accompagner aujourd'hui il y a plein plein de choses beaucoup plus qu'avant donc voilà du coup ça revient avec se mettre en priorité parce que se faire accompagner ça nécessite de se mettre en priorité voilà penser à soi pour le bien-être de soi et du soin de soi voilà c'est ça exactement je

  • Speaker #1

    vais te proposer de tirer une carte oui et de la lire

  • Speaker #0

    Tout est une question de travail intérieur. Tu ne peux pas contrôler le monde extérieur. Pour changer ta réalité, pour transformer ta vie, il te suffit de gérer tes pensées, tes émotions. Le changement est d'abord en toi. C'est ainsi que tu se transformeras. Voilà. C'est exactement ça. C'est que, voilà, on ne peut pas que quelqu'un fasse un changement pour nous. Il faut le faire soi.

  • Speaker #1

    Merci du fond du cœur, Marie,

  • Speaker #0

    pour ton partage.

  • Speaker #1

    vrai, vibrant, puissant. Tu nous as montré qu'on peut partir d'un métier sans passion, d'une vie correcte mais étouffante et choisir de renaître, d'oser s'écouter et de créer quelque chose de profondément aligné avec qui on est. Si tu es une maman qui nous écoute aujourd'hui et que tu sens qu'il y a quelque chose, autre chose pour toi, garde en tête cette idée. Tu as le droit de changer, tu as le droit de t'honorer, de penser à toi, tu as le droit de rêver grand. La prison d'auré n'est pas une fatalité. Le chemin de vie, un de Marie, c'est le chemin des pionnières. aujourd'hui grâce à Marie. Tu sais que c'est possible. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'es reconnue ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Maman épanouie toi. Je te propose aussi de retrouver Marie sur sa page Instagram.

  • Speaker #0

    Naturelle et mom.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être toi, entièrement toi. Merci de ton écoute et à très vite. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

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