undefined cover
undefined cover
Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10 cover
Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10 cover
Mange, ris, aime

Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10

Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10

1h15 |16/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10 cover
Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10 cover
Mange, ris, aime

Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10

Comment faire la paix avec son corps et sa nourriture en cette saison festive avec Annie Lalonde ? S2 - Episode 10

1h15 |16/12/2024
Play

Description

Dans cet épisode spécial de Mange, Ris, Aime, je suis accompagnée d’Annie Lalonde, photographe d’acceptation de soi et coach d’image, pour aborder un sujet qui touche beaucoup d’entre nous : les fêtes et leur impact sur notre relation avec la nourriture et notre corps.


🎄 Pourquoi ce sujet est essentiel ?

• Les fêtes riment souvent avec stress : repas copieux, commentaires sur le poids, ou encore culpabilité face aux excès.

• C’est une période où l’on ressent parfois un décalage entre la joie ambiante et nos propres émotions.


📚 Ce que tu vas apprendre dans cet épisode :

1. Déculpabiliser face à la nourriture : On déconstruit ensemble les idées reçues sur les « excès » et on t’invite à écouter ton corps.

2. Gérer les repas en famille : Annie partage des astuces pour répondre aux remarques sur ton poids ou ton alimentation.

3. L’importance de l’acceptation de soi : Comment changer ton regard sur ton corps grâce à la photographie et la body neutrality.

4. Des outils concrets : Annie et moi te donnons des exercices pour cultiver la sérénité pendant cette période festive.


🌟 Moments clés à ne pas manquer :

• Mon parcours de diététicienne et les défis d’Annie avec l’image de soi.

• Pourquoi ton corps mérite autant de respect que ton esprit.

• Nos conseils pour naviguer les buffets des fêtes en paix, sans pression ni culpabilité.


🎁 Une surprise rien que pour toi !

Pour aller plus loi, j'ai une proposition magique : inscris-toi gratuitement pour le replay de mon webinaire « Fêtes saines et gourmandes » où tu découvriras encore plus de stratégies pour profiter des fêtes sans te sacrifier ! 👉 Clique ici pour t’inscrire.


🎙️ Ressources mentionnées dans cet épisode :

• Podcast d’Annie Lalonde : Inclusivement Soi!

• Son site web : annielalondephotographe.com


Retrouve-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus d’inspiration !

• Facebook : http://www.facebook.com/allaboutyourfood/

• Instagram : http://www.instagram.com/chloe_de_smet/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/chloe-de-smet-dieteticienne/

• YouTube : https://www.youtube.com/@chloedesmet-nutrition

• Site web : http://www.chloedesmet.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Chloé De Smet

    Bienvenue sur le podcast de Inclusivement Soi et de Mangerie M. Alors aujourd'hui, on est avec Annie Lalonde et moi je suis Chloé de Smet. Alors Annie, me permette de commencer par me présenter pour tes auditeurs qui ne me connaissent pas. Ben voilà, moi j'habite en Belgique, ça s'entend à mon accent, et ça fait plus de 20 ans. que j'accompagne les femmes à trouver une alimentation saine et sereine et une relation aussi harmonieuse avec leur corps. Et parce que je suis diététicienne de formation et puis je suis aussi praticienne en hypnose et que personnellement j'ai été aussi confrontée à des fluctuations de poids à plusieurs périodes de ma vie. Et c'est encore le cas actuellement. Voilà et c'est pour ça que j'ai beaucoup de points. en commun avec Annie. Je te laisse te présenter.

  • Annie Lalonde

    Ah, Chloé, Chloé, ça m'allume ce sujet-là. Alors, moi, c'est ça, je suis Annie Lalonde. Je suis photographe d'acceptation de soi, coach d'estime, d'image et branding. Ça fait 20... J'ai été 23 ans travailleuse sociale qu'on appelle au Québec, donc j'ai été la majorité de ma carrière avec... Les personnes âgées en perte d'autonomie, mais j'ai travaillé avec la santé mentale, avec toutes les problématiques qu'un être humain peut vivre. J'ai côtoyé ces gens-là. Et personnellement, j'ai vécu des troubles alimentaires toute ma vie. Donc moi aussi, j'ai eu des fluctuations de poids assez impressionnantes. Donc, et c'est encore toujours le cas, moi aussi, ça fait quand même quelques années que je suis stable, mais c'est ça. Fait que moi aussi, l'image et tout ça de soi, l'acceptation de son corps dans notre entièreté, c'est qu'est-ce que je veux mettre l'accent maintenant avec la photographie depuis deux ans maintenant en affaires.

  • Chloé De Smet

    Magnifique, ça m'inspire aussi. énormément Annie ce que tu fais un océan nous sépare mais qui sait un jour on fera probablement quelque chose ensemble et d'ailleurs on s'était retrouvés et Annie et moi on avait eu l'idée de parler avec vous des fêtes de fin d'année parce que on a l'impression que pour beaucoup d'entre vous il y a pas mal de questions qui se... pose et que c'est une période qui peut être assez stressante quand on n'a pas forcément une relation sereine avec son alimentation ou avec son corps. Et je crois qu'Annie, tu avais commencé à poser des questions sur tes réseaux sociaux.

  • Annie Lalonde

    Oui, ben c'est ça. Moi, ça a toujours été, plus maintenant, honnêtement, plus maintenant, depuis plusieurs années, les fêtes ne sont plus anxiogènes pour moi. Mais, pendant des années, ça a été extrêmement difficile. Autant, j'étais comme dans une dualité entre j'ai hâte de m'empiffrer puis j'ai peur de m'empiffrer. C'était amour-haine avec nous, en tout cas de notre côté. Au Québec, je pense qu'il y a toutes sortes de traditions. Sûrement qu'en Belgique aussi, toutes sortes de traditions au niveau de la bouffe. Mais nous, c'est... admettons, il y en a beaucoup qui disent c'est la dinde avec la tourtière puis des affaires de même. Oui, il y a ça. Mais il y a aussi les fameux pot-locs où on apporte tout quelque chose. Et ça, pour moi, c'était extrêmement dangereux. Parce que c'est ce que j'aimais le plus. J'aimais ça puis je savais que d'année en année, telle tente allait apporter telle chose. ma grand-mère faisait telle chose, ma mère faisait telle chose, et on avait toutes nos spécialités. Puis, j'attendais avec impatience et avec appréhension en même temps ce moment-là. Donc, j'ai commencé déjà à demander à ma communauté, mais quelle est ta relation avec la boustifaille de Noël ? Comment tu réagis ? Puis, les gens, ils me disaient, écoute, Moi, je me prive toute l'année pour m'empiffrer à Noël. Il y en a d'autres... Je ne savais pas que les fêtes arrivaient. Après ça, il y en a d'autres qui disent, Moi, je suis végétarienne. Je n'aime pas trop le gaspillage. Ça m'angoisse un peu les fêtes pour ça. Il y en a d'autres qui ont des troubles alimentaires, donc c'est difficile. Moi, pour ma part, et c'est là que je m'en viens avec mes questions auprès de toi, la nutritionniste, dans le fond, puis c'est pour celles qui sont encore dans ce mindset-là, OK ? Ce soir, c'est le buffet, c'est la dinde, c'est n'importe quoi, le foie gras, le si, le ça, n'importe quoi, OK ? C'est le moment, bon, où on va tous manger. je me prive toute la journée parce que je me dis je vais tellement manger le soir que ça va compenser pour toutes mes calories de la journée le je pense comme je pensais avant le hockey donc fait que je vais pas manger beaucoup je vais manger un petit peu au déjeuner là pour pas avoir trop faim mais tu es je vais plus je vais faire de l'exercice puis tout ça fait après ça mais comme ça puis le lendemain je vais jeûner encore parce que je vais avoir trop mangé C'est l'enfer. Donc, quelqu'un qui aurait ce mindset-là ou qui ressemblerait à ça, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Chloé De Smet

    C'est déjà une prise de conscience que manger, ça ne doit pas se mériter. Et même manger pendant les fêtes, ça ne doit pas se mériter non plus. C'est déjà ça.

  • Annie Lalonde

    Oh, bam, dada, oh !

  • Chloé De Smet

    C'est ce dont notre corps a besoin. On a besoin de carburant pour vivre et on n'a pas besoin de mériter de faire soit un certain poids pour pouvoir manger ou de faire de l'exercice pour pouvoir manger ou de se priver pour pouvoir manger certaines choses aussi. Ça, c'est déjà une chose. Et quand on est comme ça, on mange avec sa tête. Et on est coupé de son corps. On mange et on mange même pas au moment présent. On mange en fonction de ce qu'on a mangé dans le passé. Donc, qu'est-ce que j'ai mangé ? Est-ce que c'était suffisant ? Est-ce que c'était pas assez ? Est-ce que c'était trop ? Est-ce que je peux me permettre de manger ça maintenant ? Oui, mais après... Et donc on mange aussi pour être dans le futur. Oui, mais après je vais prendre du poids. Oh mon Dieu, c'est catastrophique. Et voilà. Et on est tiraillé entre... Ce passé et ce futur, et on n'est absolument pas au moment présent avec ce que le corps ressent et ce dont il a besoin. Et ça, c'est une grande problématique, c'est de revenir ici, maintenant, quand on a ces angoisses alimentaires de ce qu'on va pouvoir manger après, avant, comment ça va se passer. C'est vraiment de revenir dans son corps et d'arrêter d'être uniquement dans sa tête. Et c'est de pouvoir ressentir son corps, ce qui n'est pas facile quand on n'est pas ok avec lui et quand on ne l'apprécie pas tel qu'il est. Mais le corps, il a beaucoup de choses à nous dire. Donc ça, c'est apprendre à écouter son corps, c'est tout un chemin. C'est quelque chose d'important. Et se priver de manger en prévision 2, ça c'est un grand classique et c'est une grande erreur. Pourquoi ? Ça met encore plus de pression, ça met encore plus de désir pour les aliments qui vont être là. Alors, il y a tellement de choses à dire. Résumer tout ça en quelques minutes, c'est vraiment compliqué parce qu'il y a plein d'enjeux en même temps. Là-dedans, il y a aussi le phénomène de rareté, tu vois. Les aliments, toi, tu me disais que tu appréciais, ta grand-mère, ta tante, que chacun avait sa spécialité et qu'on ne goûte pas forcément à d'autres moments de l'année. Alors tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends et tu y es. Essaie de voir comment tu vas l'apprécier au moment même, tu vois. Si tu culpabilises déjà à te dire que je vais trop manger, ça va me rester sur les fesses ou ça va me faire prendre du poids. Au moment où tu le savoures, t'as déjà presque la culpabilité qui arrive ou elle arrive très vite après. Et là non plus, tu vois, ça ne te permet pas de... profiter du moment et des plats que t'as vraiment envie de savourer. Donc, c'est ce qui t'empêche aussi de pouvoir te réguler et de manger juste les quantités qui te conviennent, finalement. Donc, c'est un effet de rareté. Et ça, tu peux essayer, effectivement, de changer un petit peu ça, de te dire Oui, finalement... Si j'ai envie de remanger, je pourrais demander à ma tante à un autre moment dans l'année si je peux aller chez elle en manger ou si elle peut me donner la recette. Il n'y a pas que pendant les fêtes finalement qu'on a le droit de manger ces mails-là, ces produits-là et ces plats-là. Donc c'est important aussi de les désacraliser. Plus on les met comme ça sur un espèce de piédestal, c'est le graal, c'est le truc que j'adore. avec tellement d'impatience. Alors oui, c'est chouette ! Mais c'est comme moi, quand on mange de saison, là, je ne mange pas de fraises en hiver. J'attends les fraises avec impatience cet été. Mais je sais que l'été prochain, je pourrais en avoir. Ou que si tout d'un coup, j'avais une extrême envie de fraises, éventuellement, je pourrais aller en racheter. Elles ne seraient pas aussi bonnes. Mais voilà, ça, c'est autre chose. Et puis, quand on ne met pas beaucoup de fraises, de plaisir dans son alimentation durant toute l'année parce qu'on fait attention, parce qu'il faut manger ceci, pas manger cela, qu'on se donne beaucoup de règles et qu'on se dit, ah, c'est Noël, maintenant, je peux y aller, je peux me lâcher. Ça aussi, ça fait qu'on va trop manger. Donc, de pouvoir remettre aussi des... Du plaisir tout au long de l'année, c'est important. Donc, ça fait énormément d'infos, là.

  • Annie Lalonde

    Tellement ! Mais c'est tellement un côté qu'on ne pense pas. De dire l'effet de rareté, puis l'effet de manger au moment présent, puis que, tu sais, on va pouvoir en remanger. Puis, en tout cas, c'est quelque chose qu'on a un bénéfice à se rappeler. Mais physiquement, admettons, oui, on parle des fêtes, mais j'entends souvent ça, même au courant de l'année. Il y a un party le soir, les gens ne mangent pas trop avant pour pouvoir... Qu'est-ce que ça a comme effet, ça aussi, physiquement ? Parce que ça, il faudrait le savoir comme il faut. Puis après ça, on prendra la décision si on continue à faire ce geste-là ou pas.

  • Chloé De Smet

    Si tu ne manges pas beaucoup, en fait, au cours de la journée, tu vas ignorer tes sensations de faim. Donc, tu vas les faire taire. Elles vont apparaître. À un moment donné, si tu ne donnes pas à ton corps à manger, il va dire Ok, j'ai compris, je ne demande plus Donc, il va faire disparaître ton signal de faim. Il va disparaître un petit peu pour revenir en force plus tard. Si ça revient en force au moment justement du repas familial, alors là tu vas arriver devant la nourriture et tu auras une faim absolument incontrôlable. Et donc là, c'est pas la peine d'essayer de te raisonner ou de te calmer parce que tu auras tellement faim que tu vas avoir besoin de manger vite et beaucoup. Et c'est très très compliqué à ce moment-là de lutter contre cette sensation corporelle pour le coup, qui est vraiment une urgence à manger.

  • Annie Lalonde

    Mais oui, c'est vital !

  • Chloé De Smet

    Et là, il n'y a aucun moyen de te raisonner. Il n'y a plus de bons plans qui tiennent. Ah tiens, on ne va pas manger trop d'apéro pour pouvoir manger un petit peu le reste. C'est foutu ! Ça ne marche plus. Voilà, donc c'est vraiment le risque d'arriver affamé, d'être... Peut-être en hypoglycémie aussi, dans cet état un peu tremblant où tu as besoin de manger. En fait, on peut voir la faim un peu comme une espèce de pendule ou de balancier. Plus tu vas étirer ce pendule, tu vois, d'un côté où tu vas laisser la faim grandir, quand tu lâches et que tu vas manger... il va faire le chemin inverse et donc il va manger beaucoup. Et c'est quasi inexorable, c'est quasi inévitable. Donc c'est vraiment ton cerveau qui va se mettre aussi en mode famine. Enfin voilà, ce sont des réflexes assez archaïques qui se mettent en place de survie. Et c'est très compliqué. À part si tu vas dans des troubles alimentaires comme dans l'anorexie ou là. on a un vrai contrôle sur les sensations corporelles et on arrive à lutter contre cette faim vraiment longtemps. Mais dans d'autres épisodes, comme de l'anorexie boulimie ou de la boulimie, là, tu fluctues évidemment entre les deux et c'est là que tu te laches complètement à force de t'être restreint trop longtemps aussi. Ça c'est, voilà, si tu as envie d'être à peu près raisonnable, mais sans perdre la gourmandise, de pouvoir choisir un petit peu ce que tu manges et de ne pas être contrôlé par ton estomac, mieux vaut quand même manger normalement le jour de Noël, même avant une fête.

  • Annie Lalonde

    Oui. Puis, est-ce que c'est faux de dire ou vrai de dire que si on fait ça souvent, à un moment donné, c'est que notre corps, il va dire aussitôt qu'il mange, il est toujours comme en mode famine.

  • Chloé De Smet

    C'est ça.

  • Annie Lalonde

    Que là, quand il mange, il amagasine et il garde, il stocke.

  • Chloé De Smet

    Complètement.

  • Annie Lalonde

    Et c'est là qu'on prend du poids aussi.

  • Chloé De Smet

    C'est ça. Alors, si tu le répètes régulièrement, sur une courte... période, si tu fais ça occasionnellement, c'est pas très grave, mais si c'est ton mode de fonctionnement régulier, ou si tu fais régulièrement des régimes, donc pendant plusieurs semaines, tu te prives, tu te prives, eh bien, il y a un moment où... Alors, il y a deux phénomènes, effectivement. Il y a un phénomène qui n'est pas encore extrêmement documenté d'un point de vue scientifique, mais c'est vrai que c'est ce stockage, et donc... Une fois que le corps a senti cette privation et que quand il voit la nourriture, il se dit je souhaite, on va tout stocker, on ne sait pas ce qui va arriver après, donc il va peut-être y avoir une autre famine, stockons bien Et quand tu fais des régimes drastiques à répétition, là tu vas diminuer ton métabolisme de base, c'est-à-dire… la chaudière un petit peu de ton corps est diminuée, donc il va pouvoir fonctionner à bas régime. Et ça veut dire que tu vas pouvoir consommer moins de calories, ou que si tu consommes autant de calories qu'avant et que tu manges normalement, tu vas prendre du poids. Donc ça aussi, c'est une dérégulation de ton métabolisme qui peut se produire quand tu ne donnes pas suffisamment à manger à ton corps. Et je vois d'ailleurs pas mal aussi en consultation, finalement, des femmes qui ne mangent pas assez et qui arrivent à perdre du poids en mangeant davantage. Parce qu'en ne mangeant pas assez, forcément, il y a un moment où elles craquent. Et quand elles craquent, elles mangent plus que ce qu'elles auraient mangé normalement. Et moins sainement, évidemment.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, en les faisant manger plus, oui, c'est bon. Mais tout d'un coup, elles perdent du poids.

  • Annie Lalonde

    C'est rare qu'on ait une rage de céleri, tu sais.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Moi, ça ne m'arrive jamais.

  • Annie Lalonde

    On va se le dire. Les céleris, écoute, après deux branches, on a notre claqué.

  • Chloé De Smet

    Il y a une copine qui a essayé de me faire boire du jus de céleri le matin. Je ne suis pas convaincue. Pourquoi s'afficher cette douleur ? Oui, c'est ça. Quoique, ce n'est pas... pas bon, là. Moi, j'adore le céleri, mais tu sais, on s'entend que... Bon. Fait que c'est ça. Donc, c'est ça. Je pense que c'est important d'apprécier. Et moi, la chose... Moi, je pense que déjà, en partant, il est loin d'être fini, notre podcast, mais si on a une chose à retenir, c'est que on n'a pas besoin de mériter. la bouffe. Et ça, c'est tellement... Oh wow ! C'est très, extrêmement puissant. Vraiment. Je suis complètement flabbergastée par ça. C'est... Ouais. Puis c'est ça, je pense aussi, il faut arrêter de démoniser certains aliments. Oui, c'est sûr que si t'es très diabète, puis que... tu te Ausha des brownies, c'est sûr que ce n'est pas super idéal, mais toute nourriture est bonne à manger avec une certaine, qu'est-ce que tu en penses, une certaine quantité, un certain moment à apprécier aussi. C'est les principes de l'alimentation intuitive. Oui. C'est assez subtil à comprendre et ce n'est pas toujours bien expliqué suffisamment, subtilement l'alimentation intuitive parce qu'il ne s'agit pas de manger tout, n'importe quoi, n'importe comment et de dire les brownies on peut en manger, on peut manger tout ce qu'on veut, comme on veut. Donc ce n'est pas ça, ça demande vraiment un grand travail, surtout quand on a eu des troubles alimentaires, mais c'est vraiment l'idée de dire effectivement. pas de sens moral aux aliments. Donc, il n'y a pas des bons aliments et des mauvais aliments. On n'est pas une bonne personne parce qu'on a mangé une salade et une mauvaise personne parce qu'on a mangé un brownies. Donc, voilà. Ça, c'est le grand principe, en effet. Maintenant, il y a aussi de revenir à ses sensations corporelles et à ce qui est juste et bon pour le corps. Donc, c'est de pouvoir avoir son corps comme partenaire et comme ami, et de faire équipe avec son corps et de trouver ce qui est bon pour lui, qu'il se soit à la fois pour le plaisir, parce qu'on est des êtres hédoniques, on est là aussi et le plaisir est important pour nous. Et d'ailleurs, il joue un rôle très très important dans la satiété, le plaisir. Donc, il y a le plaisir et puis il y a ce qui fait du bien physiquement au corps, ce qu'il maintient en bonne santé sur le long terme. Et c'est toujours un équilibre entre tout ça et de ne pas se dire, bon ben voilà, maintenant je vais pouvoir me nourrir uniquement de chips et de brownies, c'est bon, voilà. Et peut-être quand on a eu des troubles alimentaires et qu'on fait ce travail-là... Peut-être que dans un premier temps, il va y avoir beaucoup de ces aliments-là, c'est vrai, parce qu'on se les est très fort interdits. Comme les aliments des fêtes de Noël, en fait, des fêtes de fin d'année. Oui. C'est ça aussi. Ils sont tellement rares et on a dans la tête, en fait, c'est pas qu'ils sont finalement rares autour de nous, c'est que dans notre tête, on n'a pas le droit de les manger. Oui. Ils sont étiquetés comme faisant grossir, par exemple, ou mauvais, ou tout ce qu'on veut. Oui. Et donc, ça les rend un peu inaccessibles comme ça. Et donc, une fois qu'on les mange... Et il y a aussi parfois cette mentalité du foutu pour foutu. Oh, tant que j'y suis ! Allez, c'est bon. Oui ! On va en revenir. Une masse,

  • Annie Lalonde

    une masse. Oh oui !

  • Chloé De Smet

    Finissons le paquet, comme ça, il n'y aura plus de traces.

  • Annie Lalonde

    Ah bon ? Moi, à un moment donné, je ne sais pas si tu connais le groupe Équilibre au Québec. En tout cas, c'est comme un organisme. En tout cas, j'adore leur contenu, ce qu'ils font sur Instagram et tout ça. Je pense que le groupe que j'avais suivi, ça fait des années de ça, il faut au moins 10 ans, comme il faut. Je pense que ça découlait de cet organisme-là. Et puis… Moi, j'ai vraiment appris avec eux autres de ne... Et là, attention, il y a des nuances dans ce que je vais dire quand même, mais de ne plus interdire aucun aliment. C'est ça. Qu'il n'y a plus d'interdit. Donc, la rareté n'est plus là. Oui. Et on a moins d'obsession. Puis là, comme tu dis, c'est sûr que, bon, moi, dans mon cas, je ne peux pas manger d'oignon cru. C'est impossible. C'est mon corps. J'ai une intolérance incroyable. C'est quasiment une allergie. Je fais tout sauf mourir, mais c'est horrible. Fait que je ne peux pas manger ça. Fait que c'est sûr que, tu sais, je vais respecter mon corps, puis je ne vais pas manger ça. Bon, on parle d'oignon, qui n'est pas quelque chose de terrible, mais bon. Mais il y en a partout, par exemple. Fait que, à part des choses, comme moi, je suis intolérante au lactose, c'est sûr qu'il faut que je fasse attention. Il faut que je prenne des produits sans lactose, il faut que je fasse attention, les fromages, certains, crème glacée, ne me va pas, tout ça. Fait que, tu sais, il faut apprendre à connaître notre corps aussi. Mais si on n'a pas d'intolérance ni d'allergie, rien, il faut quand même... Ne pas s'interdire quelque chose, je crois que ça, et ça, ça ne veut pas dire aller s'empiffrer. Justement, moi, je ne m'interdis rien. Moi, la poutine, sûrement que vous connaissez ça, la poutine, c'est un mets au Québec qui est des skittes avec de la sauce et du fromage en grain. C'est un de mes mets préférés. J'adore la poutine. Je suis une Québécoise qui aime la poutine québécoise. Bien, c'est sûr que ce n'est pas bon du tout pour la santé. On s'entend qu'il n'y a aucun bénéfice à manger ça, à part bénéfice gustatif. Mais si je ne me l'interdis jamais, puis que n'importe quand, si j'ai le goût, je peux aller en manger une, on s'entend-tu que la tentation est moins forte ? C'est pour ça aussi ce que tu disais tantôt, si ma tante, une telle, fait une excellente salade de patates ou de pâtes ou de je ne sais pas quoi, puis que tu en manges juste pendant le temps des fêtes, puis que là, tu en manges, tu en manges, puis ça te rend malade, bien, peut-être y demander la recette. Tu peux t'en faire à l'année, et puis tu peux t'en faire une fois par mois, puis tu vas être contente, puis tu sais, ça, je pense que c'est important aussi. d'arrêter de s'interdire des choses et que toute bonne chose au goût peut être mangée avec parcimonie. Je pense que... En tout cas, bref.

  • Chloé De Smet

    Je crois que j'ai mon chien qui veut participer au podcast. Ah !

  • Annie Lalonde

    C'est quoi son nom ?

  • Chloé De Smet

    Non, elle a envie de jouer. Elle s'appelle Uma. Elle a très envie de jouer, là. Mais ce n'est pas le moment. Elle va peut-être m'aboyer dessus parce qu'elle n'est pas très d'accord que je continue à travailler. Il est 19h30 là. Je ne sais pas où on va venir. Donc, ce n'est plus l'heure. Elle dit, maman, c'est fini. Tu n'as plus bossé là.

  • Annie Lalonde

    Tu n'es pas supposée d'être assise à ton bureau. Mais là, il y a ceux qui sont en conscience de tout ça, mais il y a aussi les monos qui m'attendent qui, eux, ne sont pas là-dedans du tout. OK. Oui, c'est beau. Ok. Ça va aller par là. Alors, ouais, c'est ça. Elle a décidé, ok, là, j'ai pas d'emprise. Il y a les personnes aussi qui sont pas, qui sont un peu, disons-le, mettons, ignorantes dans tout ça et qui vont des fois apporter des commentaires. Peu importe, hein. On a beau être en 2024. hashtag MeToo tu sais je veux dire racisme, homophobie, tout ça on pense qu'on est rendu dans un monde idéal mais non il y a encore des commentaires par rapport au physique ça fait peut-être deux ans que t'as pas vu telle personne, puis là elle te voit puis là elle voit bien que t'as changé puis elle va tout de suite donner des commentaires exemple là moi sur le côté de mon chum, sa tante qui est décédée maintenant, mais elle avait déjà dit à ma belle-sœur, tabarouette, je vais le dire en québécois, tu peux donc bien engraisser du cul.

  • Chloé De Smet

    C'est sympa.

  • Annie Lalonde

    Ça peut arriver des choses comme ça. Ouais, en tout cas, à manger de même, c'est sûr que ça aide pas. Ou bien Oh wow, t'es donc bien belle, t'as donc bien perdu du poids. Ça aussi, on pense que c'est un compliment. Mais moi, je pense pas que c'est tant un compliment.

  • Chloé De Smet

    Non, c'est très, très compliqué parce que moi, j'ai grandi dans une chouette famille, mais j'ai quand même eu beaucoup de commentaires sur mon apparence. Ma grand-mère maternelle surtout. Et en fait, c'était chaque fois le stress de savoir ce qu'elle allait commenter. Est-ce qu'elle allait commenter et me dire que j'avais perdu du poids, que j'en avais pris, que ce que j'avais mis, ça m'allait ou pas. Et voilà, donc c'était quand même assez stressant, surtout adolescente. Et voilà. c'était jamais assez bien. Donc, soit j'avais pris du poids et il fallait que je fasse attention et donc il fallait que je mange pas du bien, soit j'en avais perdu et j'avais le commentaire Mais tu n'es pas anorexique ? Ok, mais non, mais c'est bon. Voilà. Donc ça, c'est compliqué. Et finalement, c'est devenu presque un automatisme d'appréhender...... Une sortie, une réunion de famille, de voir des gens que je n'avais plus vus depuis un moment et d'appréhender, d'avoir des remarques sur ma silhouette, sur mon poids, en tant que jeune fille, jeune femme. Voilà, ça a duré quand même assez longtemps. Je trouve que c'est très compliqué. Donc, déjà... Pardon ?

  • Annie Lalonde

    Je dirais même, t'es nutritionniste. Oui. C'est peut-être nono de dire ça, mais les gens pensent que tu es nutritionniste, que tu es dans la perfection de la nourriture et que tu devrais être parfaite. Il y en a qui pensent ça.

  • Chloé De Smet

    Il y en a qui pensent ça, effectivement, qui peuvent le penser. Maintenant, je dis, ma silhouette n'est pas mon CV. Ça n'a rien à voir avec mes compétences. J'ai mis du temps à... accepter ça aussi et à pouvoir accepter ou même réagir face aux remarques. C'est vraiment pas évident, surtout pour les jeunes. Donc voilà, si par hasard, ils vous prenaient l'envie de féliciter ou de commenter le poids de quelqu'un même qui aurait maigri, abstenez-vous parce que ça peut vraiment faire des dégâts et causer une certaine insécurité par rapport au poids. corps, c'est-à-dire, ah ok, il me trouve bien maintenant avec ce poids-là, mais si je grossis, on va plus m'aimer. Je vais plus être assez bien. Je vais plus être jolie. Donc c'est ça aussi, même un compliment sur une perte de poids, ça peut être tout aussi dévastateur qu'un compliment sur t'as regardé tes fesses, t'as grossi, toi.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    C'est... Voilà, ça part d'un bon sentiment de faire un compliment sur une perte de poids. Mais en fait, ça peut être tout aussi perturbant, surtout chez, je pense, les jeunes. Qui sont en train de se construire, construire l'identité de leur corps, leur image. Avec leur corps qui se transforme, c'est vraiment compliqué. Et puis, pour un adulte qui aurait des troubles alimentaires ou qui ne serait pas à l'aise avec sa silhouette, c'est compliqué à gérer aussi ce genre de complément.

  • Annie Lalonde

    Puis là... Parce que j'entends des fois, là, je... Tu sais, moi, il y a des fois, il y a des voix qui me viennent en tête, là, puis là, j'entends des gens dire, Mais là, on ne peut plus rien dire de nos jours, on ne peut plus, tu sais, complimenter, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus... C'est pas vrai, OK ? Là, il faut arrêter de penser comme ça. Il faut dire que l'humanité est en train d'évoluer, OK ? Et qu'on a maintenant remarqué... justement tout ce que tu viens de dire, que ça a des conséquences des fois. Et si on aime, si on est en... Oui, c'est vrai que des fois, on est en réunion de famille et il y a certaines personnes qu'on n'aime pas. Ça se peut, OK ? Mais abstenez-vous tout simplement, rendez-vous pas intéressants. Mais habituellement, quand on se réunit entre amis, en famille, c'est qu'on s'aime. Et la dernière chose qu'on veut, c'est faire de la peine à quelqu'un. Moi, mon conseil personnel, c'est quand quelqu'un rentre et tu trouves qu'elle est vraiment belle, fais juste dire Wow, t'es donc bien belle avec rien après. T'es donc bien belle Belle, pourquoi ? Pour tout ce qu'elle est. Tout simplement. Tu peux dire Wow, elle est belle ta robe, tu l'as achetée, j'aimerais ça en avoir une pareille c'est correct ça. C'est correct ça. Mais, Oh wow, elle est belle ta robe, elle te fait paraître vraiment mince. Non, ça c'est le bout qui est inutile. Donc, vraiment être court et concis dans nos compliments, si on trouve que la personne n'est pas bien arrangée, qu'elle fait dur ou que vraiment elle est engraissée ou que ça ne fait pas votre affaire, bien ne dites rien, dites comment ça va. That's it. Et c'est tout.

  • Chloé De Smet

    Ça me fait plaisir de te voir.

  • Annie Lalonde

    Oui, ça me fait plaisir de te voir. That's it. c'est tout simplement ça un corps c'est un véhicule en dedans il y a une arme et celle-là on l'oublie souvent c'est important de prendre soin de ça fait que moi je vais vraiment là dedans là après pour si c'est toi qui vis cette cette les paroles qui sont pas accueillies ben moi ma Ma façon à moi, c'est l'humour. Je pense qu'avec l'humour, on peut tout arranger. Puis des fois, même, on peut retourner la balle avec de l'humour. Si elle dit, je ne sais pas moi, Oh là là, ouais, t'as pris pas mal de poids. Ben, tu sais, c'est sûr que des fois, on a de la misère à répondre, elle brûle pour pointe même, vite comme ça. Mais, ben oui, j'aime la vie. Tu sais, tout simplement. Tu sais, c'est comme, puis essayez. Je pense que ce que je ferais aussi, admettons qu'on le sait, qu'il va arriver des commentaires. On le sait, on connaît telle personne, tout ça. Moi, ce que je ferais avant d'entrer, ça a l'air un peu ésotérique ce que je vais dire, mais je vous le dis, je n'étais pas tant dans l'ésotérisme avant et je faisais ça et ça m'aidait énormément. c'est de s'imaginer dans une bulle de protection. C'est vraiment pour entraîner notre cerveau. Ce n'est pas ésotérique. OK ? C'est vraiment, on est dans une bulle de protection, puis on se dit contre toute chose négative. Fait qu'on peut même se l'imaginer en miroir, et tout ce que la personne va te dire, ça va y retourner à elle aussi. Tu sais ? Fait qu'on se met là-dedans. On se dit, peu importe les gens, qu'est-ce qu'ils vont dire, ça ne nous enlève pas notre valeur à nous. C'est la personne qui va avoir l'air un peu folle et non nous. On se met ça dans notre bulle, on s'entoure d'amour, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour, puis on va au party, puis je vous le dis, des fois, même juste à faire ça, à avoir une posture de, écoute, il n'y a rien qui va m'atteindre. des fois, ça repousse même automatiquement. Vous ne les aurez pas, ces commentaires-là. Parce que les gens vont se sentir un peu comme, Oh non, je pense que si je réponds, elle va me dire quelque chose. Je vous le dis, ce n'est pas ésotérique, ce n'est pas magique, mais en même temps, ça nous prépare et ça nous fait comme une armure de protection. Qu'est-ce que tu en penses,

  • toi ?

  • Annie Lalonde

    Oui. Je pense que c'est une belle façon de se préparer. Ça me parle beaucoup. C'est vraiment très, très chouette. Et puis aussi de se dire que finalement, les gens qui font des remarques sur le poids, ça parle de leur propre insécurité et de leur propre relation au poids. Voilà. C'est ça aussi. Peut-être qu'eux ont très peur de prendre du poids, d'engraisser, de changer de taille, que ça les effraye. Alors voilà, on a peut-être choisi ou pas de prendre du poids. Disons que ce n'est pas franchement un choix, mais c'est une conséquence. Mais on a choisi de prendre soin de soi et de ne plus s'abîmer la santé avec des troubles alimentaires. De ne plus abîmer la santé avec des régimes. Et donc, on a choisi de prendre soin de son corps et de faire la paix avec son corps. Donc, c'est un choix tout en conscience. Mais c'est difficile parfois d'accepter ces conséquences-là qui sont de... Voilà, parfois de devoir reprendre du poids.

  • Ben oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, là, c'est de se souvenir que sa valeur, elle n'est vraiment pas... Elle ne dépend pas des kilos, de sa silhouette, de son... véhicule terrestre, comme tu dis, qui n'est qu'un véhicule, et qu'on en prend soin du mieux qu'on peut. Et voilà, de garder vraiment ça bien dans son cœur pour pouvoir mettre dans sa belle bulle de protection et de laisser renvoyer ces commentaires-là. De dire quelque chose ou pas, et de dire, bah oui, j'ai pris du poids. Voilà. Si on ne répond pas, qu'est-ce que tu veux que l'autre y réponde ? Voilà, ce n'est pas un sujet. Je n'ai pas envie d'en parler. Ça ne te regarde pas. Et puis, il peut y avoir des fois où le poids arrive aussi suite à une maladie ou à des choses où on ne comprend pas très bien. Il y a du poids qui arrive comme ça en plus. Ce n'est pas évident à gérer non plus. Pareil, il n'y a pas de commentaire à faire finalement, il n'y a pas à répondre. Voilà, ce n'est pas un sujet dont j'ai envie de parler. Je suis là pour passer du temps avec vous. T'es pas mon médecin! Oui,

  • oui.

  • Chloé De Smet

    C'est pas un sujet en fait.

  • Annie Lalonde

    Moi, j'ai envie de te dire une anecdote qui est arrivée à mon père. En tout cas, moi, je viens d'une famille où on a tous des problèmes de peau. Et puis mon père, maintenant, il n'en a plus vraiment de problèmes parce qu'il est rendu diabétique, mais il se pique, fait qu'il est rendu mince, parce que sa condition fait qu'il est rendu mince. Mais il a déjà été très gras, très, très gros, dans une autre vie. Et puis, à un moment donné, il avait vraiment pris du poids. Puis, il y a un vieil ami du secondaire, je pense qu'il avait rencontré sur un travail. Puis, mon père s'appelle Jean-Rocq. Puis, il dit Hey, salut Jean-Rocq ! Mon Dieu, t'as donc bien graissé, ça n'a pas d'allure ! Fait que lui, il dit Ah ben moi, j'aime mieux être gros qu'être plissé comme un tour de pied comme toi ! Bon, là, je vous dis pas de faire ça, OK ? Mais c'est pour vous dire que, tu sais, des fois, avec l'humour, on peut, tu sais, peut-être faire un commentaire autre, là, mais, tu sais, dans le sens que c'est tellement superficiel, tu sais, c'est tellement... Tu sais, mais c'est superficiel. commenter sur le physique, mais c'est pas anodin non plus pour l'âme. C'est ça l'affaire. Oui, mais si vous sentez, lui, il faisait longtemps qu'il l'avait pas vu, fait que c'est pas comment qu'il a reçu ça, mais mon père, bon, c'est un personnage en soi, mais si vous savez que l'autre personne peut en prendre. Pourquoi pas faire une réplique comme ça, ça peut bien très bien y faire fermer les clapets. Fait que c'est ça, je trouvais que c'était drôle cette anecdote-là.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, et puis, je ne dis pas qu'il faut absolument l'assumer, mais si on arrive au fait et que du coup on est mal à l'aise avec le poids ou la silhouette, et puis comme... On essaye de s'habiller, mais qu'on n'a pas vraiment eu envie d'aller faire du shopping et de s'acheter une belle tenue ou des choses comme ça, et qu'on a des vêtements un peu trop petits ou qui ne nous vont pas vraiment. Voilà, on ne se met pas spécialement en avant et on s'expose peut-être encore plus aux commentaires sur le poids aussi. Donc, c'est une question d'attitude. Tu parlais de la bulle, mais de pouvoir aussi... prendre soin de son corps et soin de soi et de se mettre en valeur malgré et même avec, voilà, toutes ces particularités finalement, qui sont peut-être des rondeurs supplémentaires.

  • Ben oui,

  • Annie Lalonde

    c'est aussi de recevoir alors un commentaire sur la tenue qui nous va bien, peu importe finalement la silhouette, plutôt que de recevoir un Ah tiens ! T'as pas engraissé ?

  • Ouais, c'est ça. Mais ça me fait penser, tu sais, c'est sûr que là, les fêtes approchent. S'il y a des gens parmi vous qui écoutaient et qu'il y a des insécurités, c'est sûr qu'on les fera pas disparaître de même comme par magie. OK ? Ce que je peux donner comme petit conseil, si jamais, mais tu sais, en même temps, si vous pensez jusqu'à ce point-là, c'est que peut-être que vous avez besoin d'un suivi, justement, peut-être avec une nutritionniste comme toi qui va aller dans la psychologie de la personne aussi, ou quelqu'un qui viendrait aussi dans une expérience comme Clézalis avec moi. Mais en attendant, si vous ne savez pas trop comment vous habiller, comment vous... Pour justement, peut-être que ce n'est pas... Le styliste, peut-être que vous ne savez pas trop, mais des fois, il y a des stylistes qui peuvent vous donner des idées éclaires comme ça avec les vêtements que vous avez pour vous conseiller, puis vous faire paraître mieux, plus instantanément, si on veut, en parenthèse. Fait que, tu sais, c'est pas si cher que ça. Des fois, une centaine de dollars, puis vous avez des conseils avec vos vêtements que vous avez à la maison. Ça peut se faire en ligne. puis vous allez avoir des des astuces pour justement peut-être camoufler des choses que vous aimez pas et mettre en valeur ses atouts, oui surtout surtout

  • Chloé De Smet

    Je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est très rigolo parce que sur un podcast, sur mon podcast qui est un podcast sur l'alimentation, j'ai fait trois interviews avec des stylistes. Parce que je trouve que c'est indispensable. Souvent, les femmes attendent d'avoir perdu du poids pour refaire leur garde-robe. Et pour s'habiller correctement même, on va dire. Voilà, les femmes, elles se... cash, avec des vêtements noirs, gris, amples ou trop moulants. Il n'y a rien qui va. Et on ne peut pas se sentir bien dans des vêtements comme ça. Et voilà. J'ai fait ce parcours aussi avec une styliste. Franchement, ça a changé ma vie. Je ne suis pas... Voilà, c'est vraiment une styliste. C'est une question de style et pas une question de mode. Ça, c'est important aussi. Donc, on ne doit pas être fashion. Avec les pièces qu'on a dans notre garde-robe et peut-être en ajoutant quelques accessoires ou en revoyant un peu les couleurs et des choses comme ça et les coupes, on a vraiment des bonnes indications sur ce qui nous va et ce qui nous met en valeur. Et ça a tout changé parce que voilà, là, pareil, souci de santé, j'ai repris du poids. Eh bien, je me suis dit, j'ai quand même envie d'être bien pour les fêtes. Je ne vais pas mettre la robe de l'année dernière parce que je sais que... Ça va être un peu juste de rentrer dedans, mais pas terrible. Et donc, c'était...

  • Annie Lalonde

    Tu te promènes avec un drôle de démarche parce que t'es mal à l'aise. Déjà, ça attire trop les yeux, là. Je veux dire, il faut arriver dans une pièce puis se sentir confortable physiquement, confortable mentalement. Puis ça, ça peut se faire avec vos propres vêtements, mais avec des petits conseils, ça peut... Puis moi, là, si... Moi, j'ai eu des... j'avais des bacs de linge, des fois on fait de la rotation, les vêtements d'hiver, puis là, tous les vêtements, quand j'étais full mince, je les gardais, je me disais tout d'un coup, je perds du poids, quand je vais perdre du poids, je vais pouvoir mettre ça. Ça, ça ne marche pas, les amis, je vous le dis. Ça ne marche pas. Donnez ça aux personnes moins nantis, ou vendez-les sur Marketplace, mais s'il vous plaît, débarrassez-vous-en, parce que ça vous met une pression malsaine. C'est tellement pas bon pour plein de raisons qui pourraient faire sujet d'un podcast en soi. Fait que, non, faites pas ça. Allez-y avec le poids que vous avez puis vous êtes légitime, valide et belle dès maintenant. C'est ça que je prône, moi. C'est tout de suite, même si t'as du... poids, un surplus de poids, que t'as beaucoup maigri, parce que ah oui, pis ça c'est une autre affaire, moi, à un moment donné, quand j'étais adolescente, pis que j'étais anorexique, il y a un Noël où, bon, on me l'avait pas dit à moi, mais on l'avait dit à ma mère, t'sais, il y a quelqu'un qui avait pris ma mère en catimini, pis elle lui avait dit, qu'est-ce qu'elle a ta fille, elle a-tu le cancer ? Hey, c'est heavy, ça, là, là. C'est, oh, wow, qu'est-ce que c'est ça ? Fait que, tu sais, faites attention aussi à ça parce que des fois, il y a des soucis de santé là-dedans, tu sais, que ce soit parce qu'on a trop engraissé, parce qu'on prend peut-être des médicaments qui font enfler, comme, tu sais, moi, j'étais anorexique, là, fait que, tu sais, ma mère, elle, elle me disait, bien, non, elle n'a pas le cancer, mais elle est anorexique, tu sais, fait que, c'est-tu mieux parler de ça ? C'est comme, c'est malaisant. Faites attention parce qu'il y a des soucis de santé aussi qui fait que ça peut... Fait que, tu sais, il faut vraiment faire attention à tout ça. Oui.

  • Chloé De Smet

    Et pour en revenir à tu es belle dès maintenant, c'est vraiment ça. Et il ne faut pas hésiter à aller choisir des vêtements avec une taille au-dessus. Je sais que ça... Moi, j'en ai pleuré, je pense, parfois. Plus jeune, j'en ai... pleurer de devoir acheter des tailles plus grandes. Je me dis, c'est pas possible, je veux pas aller acheter. Enfin, voilà. J'étais traumatisée par ce chiffre sur une étiquette.

  • Annie Lalonde

    Mais c'est ça ! Mais en même temps, c'est une étiquette. T'as trop peur qu'elle sorte l'étiquette couplée, là. Ouais, c'est ça. Personne n'a à savoir le numéro, là.

  • Chloé De Smet

    Et voilà. Et on a tellement cette idée de cette norme, de ce... de beauté et de ces chiffres, ces tailles de vêtements dans lesquels on est censé rentrer. mais en fait c'est ça n'a pas de sens les vêtements ils sont juste faits pour nous aller et nous mettre en valeur les tailles les numéros les chiffres sur les étiquettes c'est juste pour nous guider dans la sélection et encore ça on a aussi presque un épisode de podcast entier sur les chiffres sur les étiquettes mais mais c'est ça je pense qu'on on ressent tout écoute, on est passé par ces émotions, ces difficultés qui, finalement, quand on passe un petit peu avec notre âge, hein Annie ? On se dit mais en fait, c'est ridicule. Et au moment où, je ne veux pas dire que c'est ridicule de le vivre, parce que je sais à quel point ça peut être douloureux. Mais aujourd'hui, quand on a traversé toutes ces épreuves-là, on se dit mais enfin ! Je suis tellement plus libre aujourd'hui. Et c'est ça aussi. Je pense que notre combat à toutes les deux, et moi c'est vraiment ça, c'est que les femmes soient plus soumises à des dictats et des injonctions de beauté, qu'elles soient plus soumises à des restrictions alimentaires, à s'affamer, et qu'elles puissent être qui elles sont, être totalement libres d'être qui elles sont, avec le corps qu'elles ont. et en mangeant sainement évidemment en mangeant des choses qui leur font du bien à l'âme et ah oui et voilà c'est c'est de se sentir la mieux possible voilà dans ses vêtements pour se montrer en famille et d'aller participer de se sentir bien effectivement le mieux possible parce que Je ne vais pas te dire qu'avec les kilos que j'ai pris, là, je me sens confortable encore. Ce n'est pas très, très confortable. J'aurais préféré m'en passer. Mais voilà, j'ai décidé que j'allais passer une très bonne soirée, des très bonnes fêtes. Et que j'avais acheté ma petite robe qui n'est pas encore arrivée. J'espère qu'elle va m'aller. Elle doit être à la grève.

  • Annie Lalonde

    Nous, on n'est pas à la grève.

  • Chloé De Smet

    Non, ça va, elle ne vient pas du Canada. Elle va arriver. Et... Et voilà, c'est de se mettre dans cet état d'esprit et on rappelle ta petite bulle, Annie.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais tu vois, Chloé, comment c'est la vie. Parce que là, tu dis que oui, c'est sûr que quand on prend du poids, quand je me regarde quand j'étais adolescente, je me trouvais donc, tu sais, nounoune dans le temps de dire que je me sentais grosse, puis pourtant j'étais mince, puis bon, tu sais. Mais tu sais, quand je te regarde, là, je te trouve tellement, mais... tellement belle, que je ne peux pas croire, moi, dans ma tête, que tu peux trouver l'aide, ou, ben, je ne pense pas que tu trouves l'aide, mais je veux dire que tu vis ces choses-là. Parce que pour moi, tu es d'une grande beauté. Les gens ne savent pas... Bon, attends une minute. Je ne sais pas si vous avez entendu le son. En tout cas, bref. Je pense que... C'est beaucoup dans notre tête tout ce qui se passe, parce que les gens ne voient pas ce que nous on voit la plupart du temps. Et ça, je veux que les gens comprennent ça. Que c'est vraiment un peu, mais beaucoup, entre nos deux oreilles. Oui, complètement. c'est un nouveau film ça s'appelle La Substance je sais pas si tu l'as écouté c'est pas un film pour tout le monde c'est un film avec Demi Moore c'est pas un film pour tout le monde, c'est pas un film d'horreur quoi que la fin est dégueulasse mais c'est vraiment une énorme parodie parodie sur les standards de société et comment la société voit la femme encore aujourd'hui. C'est un film, la fin est très choc, là. Puis la fin, il y a du monde qui dit Ah, c'est donc bien niaiseux mais il faut le regarder, ce film-là, au moins une fois, pour comprendre à quel point les femmes peuvent être en grande détresse dans un monde où il y a de la pression de beauté énorme. Puis, qu'est-ce que ça peut faire ? Comment ça peut nous détruire ? Allez voir ça, ce film-là. C'est un must, je crois. Je pense que ça va devenir un classique dans mon parcours, je pense. En tout cas, c'est quelque chose. Mais je vous le dis, c'est mystérieux. Ce n'est pas pour tout le monde. À la fin, il y a beaucoup de sang. Mais tu sais, c'est quasiment ridicule à la fin. En tout cas. Mais c'est... Ah oui, il faut voir ce film-là. Fait qu'en tout cas. Ma suggestion, on va avoir le temps pendant le temps des fêtes.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, c'est ça. Et on en revient à se dire que, oui, effectivement, c'est entre nos deux oreilles que ça se passe. Et la détresse et la souffrance qu'on peut éprouver face au changement de notre corps et face à la perception de notre silhouette, elle n'est vraiment pas proportionnelle au nombre de kilos. Elle est tellement faite de l'image qu'on a de nous-mêmes, de ce qu'on pense dans notre tête, tu le disais très bien. Et voilà. Et donc c'est vrai qu'en consultation, moi je prends avec le même sérieux et la même écoute, en tout cas, des femmes qui sont en détresse par rapport à 5 kilos de plus ou par rapport à 25 kilos de plus. Donc c'est...

  • Annie Lalonde

    Parce que la douleur est réelle dans leur intérieur, elle est réelle. Il faut la valider, il ne faut pas banaliser ça.

  • Chloé De Smet

    Mais c'est vrai que pour les gens, en fait, à l'extérieur, 5 kilos, quand on en prend 5 kilos, les gens à l'extérieur, ils ne le voient pas. Et ça même, quand on est grande, ça peut même être plus, ça peut être 10, les gens ne verront même pas. Donc, c'est nous qui le voyons, c'est nous qui sommes traumatisés, comme je disais tout à l'heure. d'être traumatisée de devoir prendre une taille plus grande. Mais sinon, personne ne le voit, évidemment. Peut-être que oui, des variations plus grandes de poids, ça peut se voir. On peut avoir des commentaires. Moi, j'en ai reçu aussi. Le compagnon de ma cousine, il est parti. Il n'est plus dans le paysage. Ah oui, il s'est permis de faire des commentaires vraiment déplacés. Puis c'était, je pense, peu de temps après avoir donné naissance à mon fils. Donc voilà, ce n'est pas très intéressant. Ah non,

  • Annie Lalonde

    mais ça, de toute façon, quand vous avez des commentaires comme ça, c'est sûr que ça fait plus de peine à quelqu'un qu'on aime. Mettons, quand ça vient de quelqu'un qu'on aime, c'est sûr que là, je pense qu'il faut en parler avec la personne. Mais si c'est quelqu'un qu'on n'aime pas nécessairement et qui n'a pas d'importance pour nous, le karma va s'arranger.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Et on peut être honnête, comme tu dis, avec les personnes qu'on aime, avec les personnes qui nous font des remarques et de leur dire honnêtement, tu sais, c'est difficile pour moi à vivre pour l'instant cette variation de poids et le fait que tu me le fasses remarquer, ça n'aide pas, c'est encore plus compliqué. Je préférerais pas en parler. Et je préférerais qu'on parle de tout ce que je fais d'autre, de tout ce que je suis et ce que je fais d'autre en dehors. Parce que c'est ça aussi. Dans les compliments, je trouve que c'est tellement plus intéressant d'aller complimenter la personne pour qui elle est, pour ses accomplissements dans l'année. Voilà. C'est tellement plus valorisant que de parler juste de l'aspect physique pour lequel on ne peut pas faire grand-chose. Voilà.

  • Annie Lalonde

    Ben tellement, tellement, c'est sûr et certain, vraiment.

  • Chloé De Smet

    Oui. Voilà. Est-ce que tu as, toi, en tant que photographe, Annie, encore, pour conclure, je pense, cet épisode où on a déjà parlé plein de choses, on aura envie de parler encore plein, plein, plein de choses, il y a encore très longtemps. Avec ton œil de photographe, comment se mettre un petit peu plus en valeur, peut-être sur des photos, parce que c'est pas... toujours évident non plus d'accepter de se laisser prendre en photo, voilà, de ce côté-là, sur le côté plus photographie, photo de famille, photo de Noël. T'as des choses à nous conseiller ?

  • Annie Lalonde

    Hé, tellement ! Bon, premièrement, les personnes qui veulent vraiment pas se faire prendre en photo, on ne force pas, OK ? Ça, c'est la première chose à faire, on force pas. C'est comme mon oncle qui veut absolument donner un bec à un petit enfant, puis que l'enfant ne veut pas. Bien, ce n'est pas impoli, c'est qu'elle s'écoute, elle. Puis, c'est une autre mentalité maintenant. Fait qu'arrivons en 2024 et... Acceptons les noms que les personnes disent. Bon, ceci dit, si jamais on fait des photos, puis on a certains complexes, certains malaises avec certaines parties du corps ou quoi que ce soit, bien évidemment, j'ai quelques conseils. Là, c'est sûr que là, je vais mimer des choses, mais je vais aussi les décrire parce que si vous êtes juste en audio, vous aurez l'audio. Et si vous avez le visuel, bien vous aurez le visuel. Fait qu'on va commencer maintenant par justement, j'ai mis... Une camisole exprès pour un chandail pas de manche, dans le fond, pour montrer un exemple. OK ? Donc, là, je ne sais pas si vous allez bien m'entendre pareil, mais bon. Est-ce que ça va comme ça ? OK. Alors, admettons que vous êtes un peu de côté, puis vous n'aimez pas vos bras. OK ? Évidemment, si je colle mon bras énormément, il va s'élargir. Et ça, là, ce n'est pas parce que j'ai un gros bras, là. C'est n'importe quel bras. La plus mince, ça fait la même chose. Sauf que, bien, moins gros, on va s'en dire, mais bon. Mais ça l'aplatit, c'est normal, c'est l'anatomie qui est faite comme ça. Alors, si vous voulez avoir une apparence de bras un petit peu moins gros, vous avez juste à un petit peu décoller. Vous voyez, là, il est collé, il est plus élargi parce qu'il s'aplatit au corps. Si je décolle un peu, on voit tout de suite que le muscle... se détend et s'étire vers le bas au lieu de vers le large. Ça fait que c'est beaucoup mieux. Ça fait que ça, c'est déjà un... Si maintenant, vous n'avez pas le choix parce que vous êtes plusieurs en ligne, puis vous êtes pogné sur le côté, gênez-vous pas de décoller un peu votre bras, puis pas tant, parce que ça va paraître, vous allez avoir l'air bizarre. Mais juste un petit peu, ça fait déjà pas mal de travail. Ensuite, quand vous avez un double menton, c'est le fun parce que j'ai tout ces défauts-là, ces atouts, je ne sais pas, ces caractéristiques.

  • Chloé De Smet

    Particularité, oui, ces caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    C'est ça. Alors, un double menton. C'est sûr que si je me mets sur une photo et que je me mets dans mon état naturel, c'est sûr qu'on va avoir peut-être soit le menton de Jabba the Hutt ou sinon un petit peu... Bon. Alors, ça... on veut peut-être moins ça. C'est normal, c'est pas parce que oui, il faut s'assumer, il faut s'accepter, mais vous allez voir que même quand je vais faire mon truc, on a quand même un petit peu encore le double menton, mais il est beaucoup moins prononcé. Ça fait quand même, c'est plus flatteur. Alors à ce moment-là, ce qu'on fait, c'est la tortue ou la poule. On va étirer notre cou vers le haut. Et ensuite... on va avancer un petit peu le menton vers l'avant et on va juste le descendre de quelques 100 mm vers le bas. Fait que tu sais, je me mets de même, ou je me tire, j'avance et je fais ça, déjà, il y a une différence. Fait qu'on fait vraiment, on avance un petit peu, mais pas trop, parce que si je fais ça de même, non plus, c'est pas beau, j'ai l'air de E.T., c'est pas mieux. Alors, Jabba the Hutt ou E.T., on veut pas ça, OK ? C'est vraiment, on s'étire et on avance un peu notre menton. Si pour le ventre, je vous dis toutes les choses que les femmes aiment moins sur leur corps. Alors, le ventre, si vous êtes même face, on ne me voit pas au complet, mais même face ou sur le côté ou semi-côté, ce que vous allez faire, c'est rentrer le nombril. Et non pas rentrer le ventre. Ce n'est pas pour une question de se rentrer le ventre. C'est plus une question de posture. La meilleure façon de vous l'expliquer, c'est vraiment par rentrer le nombril ou étirer la colonne. Mais étirer la colonne, c'est peut-être un peu moins concret. Ce que je vous dis, c'est vraiment... Si vous me voyez bien, admettons... Là, je me mets normalement. Et là, je rentre mon nombril. Là, c'est subtil parce que, bon, vous ne me voyez pas au complet. Mais on voit quand même...

  • Chloé De Smet

    On a l'impression en fait que tu t'es mise sur ta pointe des pieds.

  • Annie Lalonde

    Oui, un peu. Et puis là, à ce moment-là, quand on rentre le nombril, souvent, on va monter les épaules. Mais ça, ce n'est pas bon. Ça fait qu'on rentre le nombril. Et on détend les épaules tout en rentrant le nombril. Et là, on est correct. La posture va déjà être mieux. On va être moins courbé. Fait qu'on va avoir moins les épaules par en avant, on va avoir moins le cou comme ça, puis on va avoir aussi les seins au bon endroit, on va tout avoir au bon endroit. Fait que ça, c'est... puis ça, là, peu importe la silhouette que vous avez, là. Moi, la personne la plus mince, l'amie de ma fille, elle est extrêmement mince. Elle n'a aucun... mérite, elle est faite comme ça. C'est son métabolisme qui est comme ça. Elle ne peut pas engraisser. Même elle, elle aimerait engraisser. Chacun ses combats. Mais elle est très, très, très mince, très filiforme. Mais si elle ne rentre pas son ombri et qu'elle se laisse flasque, c'est sûr que ce n'est pas tellement beau non plus. Aussitôt qu'on rentre notre ombri, qu'on n'est plus droite, déjà, ça fait toute la différence. Peu importe votre shape, vous allez... aimez beaucoup plus vos photos si vous faites ça.

  • Chloé De Smet

    Wow !

  • Annie Lalonde

    Et si vous voulez, le dernier petit conseil, et ça, c'est un conseil bien fun, si, mettons, quelqu'un prend une photo de vous, de groupe, OK ? Vous faites une photo de groupe, il y en a de temps un qui a un oeil fermé, qui a les yeux fermés, l'autre qui se ouvre à moitié. Bon, ce que je vous conseille, ce que je fais tout le temps avec mes groupes, c'est que je leur dis, fermez vos yeux. Quand à trois, vous allez les rouvrir, mais je dis tout le temps, ouvrez-les pas en chevreuil. On fait juste les ouvrir normalement et on dit le mot saucisse. Pourquoi saucisse ? Parce que souvent, on demande de dire cheese, mais regardez ma bouche. OK, celle qui écoute, pas grave. Cheese, cheese, saucisse.

  • Chloé De Smet

    C'est forté.

  • Oui, c'est beaucoup forcer.

  • Chloé De Smet

    Le cheese, il étire plus, il crispe le visage.

  • Annie Lalonde

    Oui, oui. Puis, il est trop exagéré. Tandis que saucisse, ça fait un petit sourire très naturel. Fait que dans le fond, vous dites à votre gang qu'à trois, vous allez ouvrir vos yeux en disant saucisse. Puis, ouvrez pas trop grave vos yeux. Un, deux, trois, saucisse ! Et vous allez avoir assurément une photo presque belle sur le coup. Alors, peut-être que vous allez la recommencer une fois au lieu de peut-être 15 fois.

  • Chloé De Smet

    C'est génial, et puis c'est super drôle.

  • Annie Lalonde

    C'est beau pour rire.

  • Chloé De Smet

    Attends, j'avais deux choses. Je ne sais pas si tu connais le compte INstagram de Danae Mercer. C'est génial, c'est vraiment un conte à suivre. C'est une femme qui est assez mince. mais qui a déjà un petit peu avancé en âge et qui vient d'avoir un bébé. Et donc, elle a des vergetures, elle a de la cellulite, elle a un ventre qui est un petit peu flasque. Elle est mince, mais voilà. Et donc, elle était mannequin. Elle a été beaucoup plus mince que ça. Et donc, elle montre, en fait, comment prendre les poses pour bien paraître en photo et pour faire des photos instagrammables versus la réalité. Et elle te montre toujours versus la réalité. Et je trouve ça génial parce que la réalité, c'est une vraie femme normale qui a des vergetures de la cellulite et un ventre flasque. Et quand tu vois, quand elle prend la pose des photos, un certain angle et machin, qu'elle arrange tout, elle est canon. Oh,

  • Annie Lalonde

    telle mère !

  • Chloé De Smet

    Sublime ! Et en fait, voilà, donc j'adore parce que je trouve que, voilà, on peut vraiment bien se rendre compte de la réalité versus... toutes les photos, toutes les images qu'on voit retouchées ou de femmes sublimes.

  • Oui,

  • Chloé De Smet

    oui. Vraiment, vraiment important pour son estime de soi, sa confiance en soi aussi. Ça, c'est une chose. Et la deuxième, je ne sais plus ce que je voulais dire. Ah oui, les photos. Quand on prend des photos en famille, que ce n'est pas un photographe, moi, ça m'est déjà arrivé aussi. En fonction de l'appareil photo, du téléphone. Et d'où tu te trouves sur la photo, moi je me suis déjà vue à côté de personnes qui étaient plus grosses que moi et j'avais l'impression d'être plus grosse qu'elles sur la photo. Je me dis mais c'est pas vrai, c'est bizarre quoi. Donc il y a aussi ces effets de lentilles, des appareils qui déforment complètement les images en fonction d'où on se trouve dans le champ.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais dans le fond là il y a une règle à ça. C'est sûr qu'il y a plein de facteurs, ça serait aussi un épisode de podcast en soi, mais tout ce qui est proche de l'objectif de l'appareil est plus gros. Oui. Fait que si vous voulez, c'est comme les exemples, moi, mes enfants, ils trippent là-dessus, là, faire des photos, là, vraiment très, très haut, là, puis là, on voit le gros, gros front, puis ils trouvent ça bien drôle, tu sais. Mais c'est justement, c'est parce que le front, il est proche de l'objectif, donc il a l'air proéminent. Fait que s'il y a quelque chose que vous voulez moins mettre l'emphase, bien, reculez-le un peu, puis mettez qu'est-ce qui est... que vous voulez plus, vers l'avant. C'est sûr qu'il y a des façons de faire. Des fois aussi, c'est sûr. Mais en même temps, je me dis, mettons quelqu'un qui est très imposant, le cacher en arrière, ce n'est pas valorisant pour la personne non plus. C'est sûr que oui, on peut peut-être mettre je pense que la meilleure façon en groupe quand on n'est pas habitué quand on n'est pas photographe c'est de les mettre peut-être juste un petit peu de côté un peu comme ensemble comme ça ou avec les plus petits en avant les plus grands en arrière ça c'est sûr c'est un classique mais en même temps c'est mieux qu'un grand en avant qui se penche comme ça c'est vraiment laid fait que et Mais bref, il y aurait plein de choses, mais c'est ça. Pensez toujours que quelque chose qui est plus en avant, donc même le bras, le mettre un petit peu plus, pas comme ça parce qu'il a l'air plus gros, juste de même, on le voit.

  • Chloé De Smet

    Si je le mets perpendiculaire, mais de trois quarts.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais comme ça, il est déjà moins gros. Puis si en plus, je le décolle, il est moins gros. C'est ça. Fait que jouez avec. Faites-vous des selfies aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup, pour apprendre. Quels sont vos angles à vous qui sont les plus avantageux ? Puis d'apprendre, et ça là, c'est ma recette miracle, c'est de se prendre en photo le plus possible et de se regarder le plus possible. Parce que c'est comme ça qu'on va s'habituer à notre image et se désensibiliser de l'image. Fait que c'est vraiment comme une thérapie contre la peur des araignées.

  • Chloé De Smet

    D'essayer de le faire sans jugement.

  • Oui, ça c'est plus difficile, mais c'est pas grave. Faites-le.

  • Chloé De Smet

    Les caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    Oui, d'observer, puis de pas... Puis s'il vous plaît, dites pas, Oh mon Dieu, je suis donc bien lettre là-dessus, je l'efface. Non, non. Peut-être que tu trouves pas belle, mais est-ce qu'il y a des choses que tu trouves beaues, pareil. Essayez de pas dire, Ok, l'arbre de Noël, il est beau à côté. Non, non. Vous, sur vous, il y a-t-il des choses que vous aimez ? C'est important de les énumérer.

  • Chloé De Smet

    Quel grand challenge, finalement, ces fêtes de fin d'année. Ça peut être stressant, mais j'espère que vous qui nous écoutez, vous avez déjà pu grappiller quelques astuces, quelques conseils utiles pour passer des agréables moments. Annie, toi, je ne sais pas si tu as des choses. Moi, il y a accessible encore, il y a un webinaire gratuit qui parle aussi des fêtes de fin d'année, de comment gérer un petit peu, tu le disais, tous ces aliments rares ou les faits buffet ou le potluck, comme on dit chez vous, ou des choses comme ça. Voilà. Donc là, il y a des astuces plus concrètes. On rentre un peu plus dans le détail de tout ça. Et donc, c'est accessible. Voilà. via mes réseaux sociaux, par exemple. Vous pouvez vous inscrire gratuitement pour avoir le replay. Et il y a encore différentes astuces sur mon site internet. Voilà. Et dans mon podcast Mange, Ris, Aime aussi, il y a d'autres épisodes sur les fêtes de fin d'année. Et puis je suis sûre aussi, Annie, que chez toi, on va pouvoir trouver plein de choses.

  • Annie Lalonde

    Ben oui, ben écoutez, moi, c'est sûr que mon podcast, inclusivement, soit, et on parle de beaucoup de choses par rapport à tout ce qu'on vient de dire, fait que ça, c'est sûr, on parle, il y a un podcast qui est très populaire, un épisode dans mon podcast qui a été très populaire, on parle de la photogénie, donc que ça n'existe pas, dans le fond, la photogénie, fait que ça, allez voir si vous êtes curieux, ça va, c'est vraiment un podcast que j'ai fait avec Magali Bouliris, qui est une autre photographe. Et aussi Valérie Brochu qui est mannequin. Donc, ça c'est sûr que c'est vraiment un bon, un bel épisode. Et puis évidemment, c'est ça, pour ceux qui sont du Québec et qui sont dans la région, la grande région de Montréal, je fais un genre de cérémonie de connexion à soi le 25 janvier pour partir l'année du bon pied. Avec un vision board, mais pas professionnel, un vision board personnel. Et puis, ça va être extraordinaire, ça va inclure une photo où on va aller révéler votre essence et votre âme à travers cette photo-là. Ça fait que ça, ça va être intéressant. Et puis, c'est ça. Écoutez, je pense qu'on va mettre tous nos liens, là. On va pouvoir les mettre en description du podcast. Ça fait que, oui, vous allez pouvoir tous vous retrouver, que ce soit européenne ou québécoise, dans ces liens-là.

  • Chloé De Smet

    Et donc, je prends l'avion pour le 25 janvier, c'est ça ? Ah oui !

  • Annie Lalonde

    tellement il va y avoir des surprises mais suivez de toute façon sur mes réseaux sociaux ça va être écrit mais vous avez beaucoup de surprises qui vont vous attendre cette journée génial,

  • Chloé De Smet

    un tout grand merci Annie je crois qu'on a eu l'idée ensemble je ne sais plus comment c'est venu c'est très bien j'étais ravie de faire cet épisode avec toi et c'est probablement pas le dernier tellement Il y a tellement de sujets qu'on peut aborder ensemble.

  • Annie Lalonde

    Merci à toi, ma belle Chloé.

  • Chloé De Smet

    Joyeuses fêtes à toi et à tous nos auditeurs.

  • Annie Lalonde

    Oui, joyeuses fêtes. Profitez. Faites ça simple. Faites ça dans l'amour.

  • Chloé De Smet

    Avec beaucoup d'amour. À bientôt, Annie.

  • Annie Lalonde

    Bye.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:02

  • Les défis de l'alimentation pendant les fêtes

    02:20

  • La prise de conscience sur la nourriture et le corps

    06:10

  • L'importance de l'écoute de son corps

    08:11

  • Conseils pratiques pour les repas de fête

    14:56

  • Réflexions sur les compliments et la perception de soi

    22:00

  • Conclusion et conseils finaux pour les auditeurs

    57:42

Description

Dans cet épisode spécial de Mange, Ris, Aime, je suis accompagnée d’Annie Lalonde, photographe d’acceptation de soi et coach d’image, pour aborder un sujet qui touche beaucoup d’entre nous : les fêtes et leur impact sur notre relation avec la nourriture et notre corps.


🎄 Pourquoi ce sujet est essentiel ?

• Les fêtes riment souvent avec stress : repas copieux, commentaires sur le poids, ou encore culpabilité face aux excès.

• C’est une période où l’on ressent parfois un décalage entre la joie ambiante et nos propres émotions.


📚 Ce que tu vas apprendre dans cet épisode :

1. Déculpabiliser face à la nourriture : On déconstruit ensemble les idées reçues sur les « excès » et on t’invite à écouter ton corps.

2. Gérer les repas en famille : Annie partage des astuces pour répondre aux remarques sur ton poids ou ton alimentation.

3. L’importance de l’acceptation de soi : Comment changer ton regard sur ton corps grâce à la photographie et la body neutrality.

4. Des outils concrets : Annie et moi te donnons des exercices pour cultiver la sérénité pendant cette période festive.


🌟 Moments clés à ne pas manquer :

• Mon parcours de diététicienne et les défis d’Annie avec l’image de soi.

• Pourquoi ton corps mérite autant de respect que ton esprit.

• Nos conseils pour naviguer les buffets des fêtes en paix, sans pression ni culpabilité.


🎁 Une surprise rien que pour toi !

Pour aller plus loi, j'ai une proposition magique : inscris-toi gratuitement pour le replay de mon webinaire « Fêtes saines et gourmandes » où tu découvriras encore plus de stratégies pour profiter des fêtes sans te sacrifier ! 👉 Clique ici pour t’inscrire.


🎙️ Ressources mentionnées dans cet épisode :

• Podcast d’Annie Lalonde : Inclusivement Soi!

• Son site web : annielalondephotographe.com


Retrouve-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus d’inspiration !

• Facebook : http://www.facebook.com/allaboutyourfood/

• Instagram : http://www.instagram.com/chloe_de_smet/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/chloe-de-smet-dieteticienne/

• YouTube : https://www.youtube.com/@chloedesmet-nutrition

• Site web : http://www.chloedesmet.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Chloé De Smet

    Bienvenue sur le podcast de Inclusivement Soi et de Mangerie M. Alors aujourd'hui, on est avec Annie Lalonde et moi je suis Chloé de Smet. Alors Annie, me permette de commencer par me présenter pour tes auditeurs qui ne me connaissent pas. Ben voilà, moi j'habite en Belgique, ça s'entend à mon accent, et ça fait plus de 20 ans. que j'accompagne les femmes à trouver une alimentation saine et sereine et une relation aussi harmonieuse avec leur corps. Et parce que je suis diététicienne de formation et puis je suis aussi praticienne en hypnose et que personnellement j'ai été aussi confrontée à des fluctuations de poids à plusieurs périodes de ma vie. Et c'est encore le cas actuellement. Voilà et c'est pour ça que j'ai beaucoup de points. en commun avec Annie. Je te laisse te présenter.

  • Annie Lalonde

    Ah, Chloé, Chloé, ça m'allume ce sujet-là. Alors, moi, c'est ça, je suis Annie Lalonde. Je suis photographe d'acceptation de soi, coach d'estime, d'image et branding. Ça fait 20... J'ai été 23 ans travailleuse sociale qu'on appelle au Québec, donc j'ai été la majorité de ma carrière avec... Les personnes âgées en perte d'autonomie, mais j'ai travaillé avec la santé mentale, avec toutes les problématiques qu'un être humain peut vivre. J'ai côtoyé ces gens-là. Et personnellement, j'ai vécu des troubles alimentaires toute ma vie. Donc moi aussi, j'ai eu des fluctuations de poids assez impressionnantes. Donc, et c'est encore toujours le cas, moi aussi, ça fait quand même quelques années que je suis stable, mais c'est ça. Fait que moi aussi, l'image et tout ça de soi, l'acceptation de son corps dans notre entièreté, c'est qu'est-ce que je veux mettre l'accent maintenant avec la photographie depuis deux ans maintenant en affaires.

  • Chloé De Smet

    Magnifique, ça m'inspire aussi. énormément Annie ce que tu fais un océan nous sépare mais qui sait un jour on fera probablement quelque chose ensemble et d'ailleurs on s'était retrouvés et Annie et moi on avait eu l'idée de parler avec vous des fêtes de fin d'année parce que on a l'impression que pour beaucoup d'entre vous il y a pas mal de questions qui se... pose et que c'est une période qui peut être assez stressante quand on n'a pas forcément une relation sereine avec son alimentation ou avec son corps. Et je crois qu'Annie, tu avais commencé à poser des questions sur tes réseaux sociaux.

  • Annie Lalonde

    Oui, ben c'est ça. Moi, ça a toujours été, plus maintenant, honnêtement, plus maintenant, depuis plusieurs années, les fêtes ne sont plus anxiogènes pour moi. Mais, pendant des années, ça a été extrêmement difficile. Autant, j'étais comme dans une dualité entre j'ai hâte de m'empiffrer puis j'ai peur de m'empiffrer. C'était amour-haine avec nous, en tout cas de notre côté. Au Québec, je pense qu'il y a toutes sortes de traditions. Sûrement qu'en Belgique aussi, toutes sortes de traditions au niveau de la bouffe. Mais nous, c'est... admettons, il y en a beaucoup qui disent c'est la dinde avec la tourtière puis des affaires de même. Oui, il y a ça. Mais il y a aussi les fameux pot-locs où on apporte tout quelque chose. Et ça, pour moi, c'était extrêmement dangereux. Parce que c'est ce que j'aimais le plus. J'aimais ça puis je savais que d'année en année, telle tente allait apporter telle chose. ma grand-mère faisait telle chose, ma mère faisait telle chose, et on avait toutes nos spécialités. Puis, j'attendais avec impatience et avec appréhension en même temps ce moment-là. Donc, j'ai commencé déjà à demander à ma communauté, mais quelle est ta relation avec la boustifaille de Noël ? Comment tu réagis ? Puis, les gens, ils me disaient, écoute, Moi, je me prive toute l'année pour m'empiffrer à Noël. Il y en a d'autres... Je ne savais pas que les fêtes arrivaient. Après ça, il y en a d'autres qui disent, Moi, je suis végétarienne. Je n'aime pas trop le gaspillage. Ça m'angoisse un peu les fêtes pour ça. Il y en a d'autres qui ont des troubles alimentaires, donc c'est difficile. Moi, pour ma part, et c'est là que je m'en viens avec mes questions auprès de toi, la nutritionniste, dans le fond, puis c'est pour celles qui sont encore dans ce mindset-là, OK ? Ce soir, c'est le buffet, c'est la dinde, c'est n'importe quoi, le foie gras, le si, le ça, n'importe quoi, OK ? C'est le moment, bon, où on va tous manger. je me prive toute la journée parce que je me dis je vais tellement manger le soir que ça va compenser pour toutes mes calories de la journée le je pense comme je pensais avant le hockey donc fait que je vais pas manger beaucoup je vais manger un petit peu au déjeuner là pour pas avoir trop faim mais tu es je vais plus je vais faire de l'exercice puis tout ça fait après ça mais comme ça puis le lendemain je vais jeûner encore parce que je vais avoir trop mangé C'est l'enfer. Donc, quelqu'un qui aurait ce mindset-là ou qui ressemblerait à ça, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Chloé De Smet

    C'est déjà une prise de conscience que manger, ça ne doit pas se mériter. Et même manger pendant les fêtes, ça ne doit pas se mériter non plus. C'est déjà ça.

  • Annie Lalonde

    Oh, bam, dada, oh !

  • Chloé De Smet

    C'est ce dont notre corps a besoin. On a besoin de carburant pour vivre et on n'a pas besoin de mériter de faire soit un certain poids pour pouvoir manger ou de faire de l'exercice pour pouvoir manger ou de se priver pour pouvoir manger certaines choses aussi. Ça, c'est déjà une chose. Et quand on est comme ça, on mange avec sa tête. Et on est coupé de son corps. On mange et on mange même pas au moment présent. On mange en fonction de ce qu'on a mangé dans le passé. Donc, qu'est-ce que j'ai mangé ? Est-ce que c'était suffisant ? Est-ce que c'était pas assez ? Est-ce que c'était trop ? Est-ce que je peux me permettre de manger ça maintenant ? Oui, mais après... Et donc on mange aussi pour être dans le futur. Oui, mais après je vais prendre du poids. Oh mon Dieu, c'est catastrophique. Et voilà. Et on est tiraillé entre... Ce passé et ce futur, et on n'est absolument pas au moment présent avec ce que le corps ressent et ce dont il a besoin. Et ça, c'est une grande problématique, c'est de revenir ici, maintenant, quand on a ces angoisses alimentaires de ce qu'on va pouvoir manger après, avant, comment ça va se passer. C'est vraiment de revenir dans son corps et d'arrêter d'être uniquement dans sa tête. Et c'est de pouvoir ressentir son corps, ce qui n'est pas facile quand on n'est pas ok avec lui et quand on ne l'apprécie pas tel qu'il est. Mais le corps, il a beaucoup de choses à nous dire. Donc ça, c'est apprendre à écouter son corps, c'est tout un chemin. C'est quelque chose d'important. Et se priver de manger en prévision 2, ça c'est un grand classique et c'est une grande erreur. Pourquoi ? Ça met encore plus de pression, ça met encore plus de désir pour les aliments qui vont être là. Alors, il y a tellement de choses à dire. Résumer tout ça en quelques minutes, c'est vraiment compliqué parce qu'il y a plein d'enjeux en même temps. Là-dedans, il y a aussi le phénomène de rareté, tu vois. Les aliments, toi, tu me disais que tu appréciais, ta grand-mère, ta tante, que chacun avait sa spécialité et qu'on ne goûte pas forcément à d'autres moments de l'année. Alors tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends et tu y es. Essaie de voir comment tu vas l'apprécier au moment même, tu vois. Si tu culpabilises déjà à te dire que je vais trop manger, ça va me rester sur les fesses ou ça va me faire prendre du poids. Au moment où tu le savoures, t'as déjà presque la culpabilité qui arrive ou elle arrive très vite après. Et là non plus, tu vois, ça ne te permet pas de... profiter du moment et des plats que t'as vraiment envie de savourer. Donc, c'est ce qui t'empêche aussi de pouvoir te réguler et de manger juste les quantités qui te conviennent, finalement. Donc, c'est un effet de rareté. Et ça, tu peux essayer, effectivement, de changer un petit peu ça, de te dire Oui, finalement... Si j'ai envie de remanger, je pourrais demander à ma tante à un autre moment dans l'année si je peux aller chez elle en manger ou si elle peut me donner la recette. Il n'y a pas que pendant les fêtes finalement qu'on a le droit de manger ces mails-là, ces produits-là et ces plats-là. Donc c'est important aussi de les désacraliser. Plus on les met comme ça sur un espèce de piédestal, c'est le graal, c'est le truc que j'adore. avec tellement d'impatience. Alors oui, c'est chouette ! Mais c'est comme moi, quand on mange de saison, là, je ne mange pas de fraises en hiver. J'attends les fraises avec impatience cet été. Mais je sais que l'été prochain, je pourrais en avoir. Ou que si tout d'un coup, j'avais une extrême envie de fraises, éventuellement, je pourrais aller en racheter. Elles ne seraient pas aussi bonnes. Mais voilà, ça, c'est autre chose. Et puis, quand on ne met pas beaucoup de fraises, de plaisir dans son alimentation durant toute l'année parce qu'on fait attention, parce qu'il faut manger ceci, pas manger cela, qu'on se donne beaucoup de règles et qu'on se dit, ah, c'est Noël, maintenant, je peux y aller, je peux me lâcher. Ça aussi, ça fait qu'on va trop manger. Donc, de pouvoir remettre aussi des... Du plaisir tout au long de l'année, c'est important. Donc, ça fait énormément d'infos, là.

  • Annie Lalonde

    Tellement ! Mais c'est tellement un côté qu'on ne pense pas. De dire l'effet de rareté, puis l'effet de manger au moment présent, puis que, tu sais, on va pouvoir en remanger. Puis, en tout cas, c'est quelque chose qu'on a un bénéfice à se rappeler. Mais physiquement, admettons, oui, on parle des fêtes, mais j'entends souvent ça, même au courant de l'année. Il y a un party le soir, les gens ne mangent pas trop avant pour pouvoir... Qu'est-ce que ça a comme effet, ça aussi, physiquement ? Parce que ça, il faudrait le savoir comme il faut. Puis après ça, on prendra la décision si on continue à faire ce geste-là ou pas.

  • Chloé De Smet

    Si tu ne manges pas beaucoup, en fait, au cours de la journée, tu vas ignorer tes sensations de faim. Donc, tu vas les faire taire. Elles vont apparaître. À un moment donné, si tu ne donnes pas à ton corps à manger, il va dire Ok, j'ai compris, je ne demande plus Donc, il va faire disparaître ton signal de faim. Il va disparaître un petit peu pour revenir en force plus tard. Si ça revient en force au moment justement du repas familial, alors là tu vas arriver devant la nourriture et tu auras une faim absolument incontrôlable. Et donc là, c'est pas la peine d'essayer de te raisonner ou de te calmer parce que tu auras tellement faim que tu vas avoir besoin de manger vite et beaucoup. Et c'est très très compliqué à ce moment-là de lutter contre cette sensation corporelle pour le coup, qui est vraiment une urgence à manger.

  • Annie Lalonde

    Mais oui, c'est vital !

  • Chloé De Smet

    Et là, il n'y a aucun moyen de te raisonner. Il n'y a plus de bons plans qui tiennent. Ah tiens, on ne va pas manger trop d'apéro pour pouvoir manger un petit peu le reste. C'est foutu ! Ça ne marche plus. Voilà, donc c'est vraiment le risque d'arriver affamé, d'être... Peut-être en hypoglycémie aussi, dans cet état un peu tremblant où tu as besoin de manger. En fait, on peut voir la faim un peu comme une espèce de pendule ou de balancier. Plus tu vas étirer ce pendule, tu vois, d'un côté où tu vas laisser la faim grandir, quand tu lâches et que tu vas manger... il va faire le chemin inverse et donc il va manger beaucoup. Et c'est quasi inexorable, c'est quasi inévitable. Donc c'est vraiment ton cerveau qui va se mettre aussi en mode famine. Enfin voilà, ce sont des réflexes assez archaïques qui se mettent en place de survie. Et c'est très compliqué. À part si tu vas dans des troubles alimentaires comme dans l'anorexie ou là. on a un vrai contrôle sur les sensations corporelles et on arrive à lutter contre cette faim vraiment longtemps. Mais dans d'autres épisodes, comme de l'anorexie boulimie ou de la boulimie, là, tu fluctues évidemment entre les deux et c'est là que tu te laches complètement à force de t'être restreint trop longtemps aussi. Ça c'est, voilà, si tu as envie d'être à peu près raisonnable, mais sans perdre la gourmandise, de pouvoir choisir un petit peu ce que tu manges et de ne pas être contrôlé par ton estomac, mieux vaut quand même manger normalement le jour de Noël, même avant une fête.

  • Annie Lalonde

    Oui. Puis, est-ce que c'est faux de dire ou vrai de dire que si on fait ça souvent, à un moment donné, c'est que notre corps, il va dire aussitôt qu'il mange, il est toujours comme en mode famine.

  • Chloé De Smet

    C'est ça.

  • Annie Lalonde

    Que là, quand il mange, il amagasine et il garde, il stocke.

  • Chloé De Smet

    Complètement.

  • Annie Lalonde

    Et c'est là qu'on prend du poids aussi.

  • Chloé De Smet

    C'est ça. Alors, si tu le répètes régulièrement, sur une courte... période, si tu fais ça occasionnellement, c'est pas très grave, mais si c'est ton mode de fonctionnement régulier, ou si tu fais régulièrement des régimes, donc pendant plusieurs semaines, tu te prives, tu te prives, eh bien, il y a un moment où... Alors, il y a deux phénomènes, effectivement. Il y a un phénomène qui n'est pas encore extrêmement documenté d'un point de vue scientifique, mais c'est vrai que c'est ce stockage, et donc... Une fois que le corps a senti cette privation et que quand il voit la nourriture, il se dit je souhaite, on va tout stocker, on ne sait pas ce qui va arriver après, donc il va peut-être y avoir une autre famine, stockons bien Et quand tu fais des régimes drastiques à répétition, là tu vas diminuer ton métabolisme de base, c'est-à-dire… la chaudière un petit peu de ton corps est diminuée, donc il va pouvoir fonctionner à bas régime. Et ça veut dire que tu vas pouvoir consommer moins de calories, ou que si tu consommes autant de calories qu'avant et que tu manges normalement, tu vas prendre du poids. Donc ça aussi, c'est une dérégulation de ton métabolisme qui peut se produire quand tu ne donnes pas suffisamment à manger à ton corps. Et je vois d'ailleurs pas mal aussi en consultation, finalement, des femmes qui ne mangent pas assez et qui arrivent à perdre du poids en mangeant davantage. Parce qu'en ne mangeant pas assez, forcément, il y a un moment où elles craquent. Et quand elles craquent, elles mangent plus que ce qu'elles auraient mangé normalement. Et moins sainement, évidemment.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, en les faisant manger plus, oui, c'est bon. Mais tout d'un coup, elles perdent du poids.

  • Annie Lalonde

    C'est rare qu'on ait une rage de céleri, tu sais.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Moi, ça ne m'arrive jamais.

  • Annie Lalonde

    On va se le dire. Les céleris, écoute, après deux branches, on a notre claqué.

  • Chloé De Smet

    Il y a une copine qui a essayé de me faire boire du jus de céleri le matin. Je ne suis pas convaincue. Pourquoi s'afficher cette douleur ? Oui, c'est ça. Quoique, ce n'est pas... pas bon, là. Moi, j'adore le céleri, mais tu sais, on s'entend que... Bon. Fait que c'est ça. Donc, c'est ça. Je pense que c'est important d'apprécier. Et moi, la chose... Moi, je pense que déjà, en partant, il est loin d'être fini, notre podcast, mais si on a une chose à retenir, c'est que on n'a pas besoin de mériter. la bouffe. Et ça, c'est tellement... Oh wow ! C'est très, extrêmement puissant. Vraiment. Je suis complètement flabbergastée par ça. C'est... Ouais. Puis c'est ça, je pense aussi, il faut arrêter de démoniser certains aliments. Oui, c'est sûr que si t'es très diabète, puis que... tu te Ausha des brownies, c'est sûr que ce n'est pas super idéal, mais toute nourriture est bonne à manger avec une certaine, qu'est-ce que tu en penses, une certaine quantité, un certain moment à apprécier aussi. C'est les principes de l'alimentation intuitive. Oui. C'est assez subtil à comprendre et ce n'est pas toujours bien expliqué suffisamment, subtilement l'alimentation intuitive parce qu'il ne s'agit pas de manger tout, n'importe quoi, n'importe comment et de dire les brownies on peut en manger, on peut manger tout ce qu'on veut, comme on veut. Donc ce n'est pas ça, ça demande vraiment un grand travail, surtout quand on a eu des troubles alimentaires, mais c'est vraiment l'idée de dire effectivement. pas de sens moral aux aliments. Donc, il n'y a pas des bons aliments et des mauvais aliments. On n'est pas une bonne personne parce qu'on a mangé une salade et une mauvaise personne parce qu'on a mangé un brownies. Donc, voilà. Ça, c'est le grand principe, en effet. Maintenant, il y a aussi de revenir à ses sensations corporelles et à ce qui est juste et bon pour le corps. Donc, c'est de pouvoir avoir son corps comme partenaire et comme ami, et de faire équipe avec son corps et de trouver ce qui est bon pour lui, qu'il se soit à la fois pour le plaisir, parce qu'on est des êtres hédoniques, on est là aussi et le plaisir est important pour nous. Et d'ailleurs, il joue un rôle très très important dans la satiété, le plaisir. Donc, il y a le plaisir et puis il y a ce qui fait du bien physiquement au corps, ce qu'il maintient en bonne santé sur le long terme. Et c'est toujours un équilibre entre tout ça et de ne pas se dire, bon ben voilà, maintenant je vais pouvoir me nourrir uniquement de chips et de brownies, c'est bon, voilà. Et peut-être quand on a eu des troubles alimentaires et qu'on fait ce travail-là... Peut-être que dans un premier temps, il va y avoir beaucoup de ces aliments-là, c'est vrai, parce qu'on se les est très fort interdits. Comme les aliments des fêtes de Noël, en fait, des fêtes de fin d'année. Oui. C'est ça aussi. Ils sont tellement rares et on a dans la tête, en fait, c'est pas qu'ils sont finalement rares autour de nous, c'est que dans notre tête, on n'a pas le droit de les manger. Oui. Ils sont étiquetés comme faisant grossir, par exemple, ou mauvais, ou tout ce qu'on veut. Oui. Et donc, ça les rend un peu inaccessibles comme ça. Et donc, une fois qu'on les mange... Et il y a aussi parfois cette mentalité du foutu pour foutu. Oh, tant que j'y suis ! Allez, c'est bon. Oui ! On va en revenir. Une masse,

  • Annie Lalonde

    une masse. Oh oui !

  • Chloé De Smet

    Finissons le paquet, comme ça, il n'y aura plus de traces.

  • Annie Lalonde

    Ah bon ? Moi, à un moment donné, je ne sais pas si tu connais le groupe Équilibre au Québec. En tout cas, c'est comme un organisme. En tout cas, j'adore leur contenu, ce qu'ils font sur Instagram et tout ça. Je pense que le groupe que j'avais suivi, ça fait des années de ça, il faut au moins 10 ans, comme il faut. Je pense que ça découlait de cet organisme-là. Et puis… Moi, j'ai vraiment appris avec eux autres de ne... Et là, attention, il y a des nuances dans ce que je vais dire quand même, mais de ne plus interdire aucun aliment. C'est ça. Qu'il n'y a plus d'interdit. Donc, la rareté n'est plus là. Oui. Et on a moins d'obsession. Puis là, comme tu dis, c'est sûr que, bon, moi, dans mon cas, je ne peux pas manger d'oignon cru. C'est impossible. C'est mon corps. J'ai une intolérance incroyable. C'est quasiment une allergie. Je fais tout sauf mourir, mais c'est horrible. Fait que je ne peux pas manger ça. Fait que c'est sûr que, tu sais, je vais respecter mon corps, puis je ne vais pas manger ça. Bon, on parle d'oignon, qui n'est pas quelque chose de terrible, mais bon. Mais il y en a partout, par exemple. Fait que, à part des choses, comme moi, je suis intolérante au lactose, c'est sûr qu'il faut que je fasse attention. Il faut que je prenne des produits sans lactose, il faut que je fasse attention, les fromages, certains, crème glacée, ne me va pas, tout ça. Fait que, tu sais, il faut apprendre à connaître notre corps aussi. Mais si on n'a pas d'intolérance ni d'allergie, rien, il faut quand même... Ne pas s'interdire quelque chose, je crois que ça, et ça, ça ne veut pas dire aller s'empiffrer. Justement, moi, je ne m'interdis rien. Moi, la poutine, sûrement que vous connaissez ça, la poutine, c'est un mets au Québec qui est des skittes avec de la sauce et du fromage en grain. C'est un de mes mets préférés. J'adore la poutine. Je suis une Québécoise qui aime la poutine québécoise. Bien, c'est sûr que ce n'est pas bon du tout pour la santé. On s'entend qu'il n'y a aucun bénéfice à manger ça, à part bénéfice gustatif. Mais si je ne me l'interdis jamais, puis que n'importe quand, si j'ai le goût, je peux aller en manger une, on s'entend-tu que la tentation est moins forte ? C'est pour ça aussi ce que tu disais tantôt, si ma tante, une telle, fait une excellente salade de patates ou de pâtes ou de je ne sais pas quoi, puis que tu en manges juste pendant le temps des fêtes, puis que là, tu en manges, tu en manges, puis ça te rend malade, bien, peut-être y demander la recette. Tu peux t'en faire à l'année, et puis tu peux t'en faire une fois par mois, puis tu vas être contente, puis tu sais, ça, je pense que c'est important aussi. d'arrêter de s'interdire des choses et que toute bonne chose au goût peut être mangée avec parcimonie. Je pense que... En tout cas, bref.

  • Chloé De Smet

    Je crois que j'ai mon chien qui veut participer au podcast. Ah !

  • Annie Lalonde

    C'est quoi son nom ?

  • Chloé De Smet

    Non, elle a envie de jouer. Elle s'appelle Uma. Elle a très envie de jouer, là. Mais ce n'est pas le moment. Elle va peut-être m'aboyer dessus parce qu'elle n'est pas très d'accord que je continue à travailler. Il est 19h30 là. Je ne sais pas où on va venir. Donc, ce n'est plus l'heure. Elle dit, maman, c'est fini. Tu n'as plus bossé là.

  • Annie Lalonde

    Tu n'es pas supposée d'être assise à ton bureau. Mais là, il y a ceux qui sont en conscience de tout ça, mais il y a aussi les monos qui m'attendent qui, eux, ne sont pas là-dedans du tout. OK. Oui, c'est beau. Ok. Ça va aller par là. Alors, ouais, c'est ça. Elle a décidé, ok, là, j'ai pas d'emprise. Il y a les personnes aussi qui sont pas, qui sont un peu, disons-le, mettons, ignorantes dans tout ça et qui vont des fois apporter des commentaires. Peu importe, hein. On a beau être en 2024. hashtag MeToo tu sais je veux dire racisme, homophobie, tout ça on pense qu'on est rendu dans un monde idéal mais non il y a encore des commentaires par rapport au physique ça fait peut-être deux ans que t'as pas vu telle personne, puis là elle te voit puis là elle voit bien que t'as changé puis elle va tout de suite donner des commentaires exemple là moi sur le côté de mon chum, sa tante qui est décédée maintenant, mais elle avait déjà dit à ma belle-sœur, tabarouette, je vais le dire en québécois, tu peux donc bien engraisser du cul.

  • Chloé De Smet

    C'est sympa.

  • Annie Lalonde

    Ça peut arriver des choses comme ça. Ouais, en tout cas, à manger de même, c'est sûr que ça aide pas. Ou bien Oh wow, t'es donc bien belle, t'as donc bien perdu du poids. Ça aussi, on pense que c'est un compliment. Mais moi, je pense pas que c'est tant un compliment.

  • Chloé De Smet

    Non, c'est très, très compliqué parce que moi, j'ai grandi dans une chouette famille, mais j'ai quand même eu beaucoup de commentaires sur mon apparence. Ma grand-mère maternelle surtout. Et en fait, c'était chaque fois le stress de savoir ce qu'elle allait commenter. Est-ce qu'elle allait commenter et me dire que j'avais perdu du poids, que j'en avais pris, que ce que j'avais mis, ça m'allait ou pas. Et voilà, donc c'était quand même assez stressant, surtout adolescente. Et voilà. c'était jamais assez bien. Donc, soit j'avais pris du poids et il fallait que je fasse attention et donc il fallait que je mange pas du bien, soit j'en avais perdu et j'avais le commentaire Mais tu n'es pas anorexique ? Ok, mais non, mais c'est bon. Voilà. Donc ça, c'est compliqué. Et finalement, c'est devenu presque un automatisme d'appréhender...... Une sortie, une réunion de famille, de voir des gens que je n'avais plus vus depuis un moment et d'appréhender, d'avoir des remarques sur ma silhouette, sur mon poids, en tant que jeune fille, jeune femme. Voilà, ça a duré quand même assez longtemps. Je trouve que c'est très compliqué. Donc, déjà... Pardon ?

  • Annie Lalonde

    Je dirais même, t'es nutritionniste. Oui. C'est peut-être nono de dire ça, mais les gens pensent que tu es nutritionniste, que tu es dans la perfection de la nourriture et que tu devrais être parfaite. Il y en a qui pensent ça.

  • Chloé De Smet

    Il y en a qui pensent ça, effectivement, qui peuvent le penser. Maintenant, je dis, ma silhouette n'est pas mon CV. Ça n'a rien à voir avec mes compétences. J'ai mis du temps à... accepter ça aussi et à pouvoir accepter ou même réagir face aux remarques. C'est vraiment pas évident, surtout pour les jeunes. Donc voilà, si par hasard, ils vous prenaient l'envie de féliciter ou de commenter le poids de quelqu'un même qui aurait maigri, abstenez-vous parce que ça peut vraiment faire des dégâts et causer une certaine insécurité par rapport au poids. corps, c'est-à-dire, ah ok, il me trouve bien maintenant avec ce poids-là, mais si je grossis, on va plus m'aimer. Je vais plus être assez bien. Je vais plus être jolie. Donc c'est ça aussi, même un compliment sur une perte de poids, ça peut être tout aussi dévastateur qu'un compliment sur t'as regardé tes fesses, t'as grossi, toi.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    C'est... Voilà, ça part d'un bon sentiment de faire un compliment sur une perte de poids. Mais en fait, ça peut être tout aussi perturbant, surtout chez, je pense, les jeunes. Qui sont en train de se construire, construire l'identité de leur corps, leur image. Avec leur corps qui se transforme, c'est vraiment compliqué. Et puis, pour un adulte qui aurait des troubles alimentaires ou qui ne serait pas à l'aise avec sa silhouette, c'est compliqué à gérer aussi ce genre de complément.

  • Annie Lalonde

    Puis là... Parce que j'entends des fois, là, je... Tu sais, moi, il y a des fois, il y a des voix qui me viennent en tête, là, puis là, j'entends des gens dire, Mais là, on ne peut plus rien dire de nos jours, on ne peut plus, tu sais, complimenter, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus... C'est pas vrai, OK ? Là, il faut arrêter de penser comme ça. Il faut dire que l'humanité est en train d'évoluer, OK ? Et qu'on a maintenant remarqué... justement tout ce que tu viens de dire, que ça a des conséquences des fois. Et si on aime, si on est en... Oui, c'est vrai que des fois, on est en réunion de famille et il y a certaines personnes qu'on n'aime pas. Ça se peut, OK ? Mais abstenez-vous tout simplement, rendez-vous pas intéressants. Mais habituellement, quand on se réunit entre amis, en famille, c'est qu'on s'aime. Et la dernière chose qu'on veut, c'est faire de la peine à quelqu'un. Moi, mon conseil personnel, c'est quand quelqu'un rentre et tu trouves qu'elle est vraiment belle, fais juste dire Wow, t'es donc bien belle avec rien après. T'es donc bien belle Belle, pourquoi ? Pour tout ce qu'elle est. Tout simplement. Tu peux dire Wow, elle est belle ta robe, tu l'as achetée, j'aimerais ça en avoir une pareille c'est correct ça. C'est correct ça. Mais, Oh wow, elle est belle ta robe, elle te fait paraître vraiment mince. Non, ça c'est le bout qui est inutile. Donc, vraiment être court et concis dans nos compliments, si on trouve que la personne n'est pas bien arrangée, qu'elle fait dur ou que vraiment elle est engraissée ou que ça ne fait pas votre affaire, bien ne dites rien, dites comment ça va. That's it. Et c'est tout.

  • Chloé De Smet

    Ça me fait plaisir de te voir.

  • Annie Lalonde

    Oui, ça me fait plaisir de te voir. That's it. c'est tout simplement ça un corps c'est un véhicule en dedans il y a une arme et celle-là on l'oublie souvent c'est important de prendre soin de ça fait que moi je vais vraiment là dedans là après pour si c'est toi qui vis cette cette les paroles qui sont pas accueillies ben moi ma Ma façon à moi, c'est l'humour. Je pense qu'avec l'humour, on peut tout arranger. Puis des fois, même, on peut retourner la balle avec de l'humour. Si elle dit, je ne sais pas moi, Oh là là, ouais, t'as pris pas mal de poids. Ben, tu sais, c'est sûr que des fois, on a de la misère à répondre, elle brûle pour pointe même, vite comme ça. Mais, ben oui, j'aime la vie. Tu sais, tout simplement. Tu sais, c'est comme, puis essayez. Je pense que ce que je ferais aussi, admettons qu'on le sait, qu'il va arriver des commentaires. On le sait, on connaît telle personne, tout ça. Moi, ce que je ferais avant d'entrer, ça a l'air un peu ésotérique ce que je vais dire, mais je vous le dis, je n'étais pas tant dans l'ésotérisme avant et je faisais ça et ça m'aidait énormément. c'est de s'imaginer dans une bulle de protection. C'est vraiment pour entraîner notre cerveau. Ce n'est pas ésotérique. OK ? C'est vraiment, on est dans une bulle de protection, puis on se dit contre toute chose négative. Fait qu'on peut même se l'imaginer en miroir, et tout ce que la personne va te dire, ça va y retourner à elle aussi. Tu sais ? Fait qu'on se met là-dedans. On se dit, peu importe les gens, qu'est-ce qu'ils vont dire, ça ne nous enlève pas notre valeur à nous. C'est la personne qui va avoir l'air un peu folle et non nous. On se met ça dans notre bulle, on s'entoure d'amour, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour, puis on va au party, puis je vous le dis, des fois, même juste à faire ça, à avoir une posture de, écoute, il n'y a rien qui va m'atteindre. des fois, ça repousse même automatiquement. Vous ne les aurez pas, ces commentaires-là. Parce que les gens vont se sentir un peu comme, Oh non, je pense que si je réponds, elle va me dire quelque chose. Je vous le dis, ce n'est pas ésotérique, ce n'est pas magique, mais en même temps, ça nous prépare et ça nous fait comme une armure de protection. Qu'est-ce que tu en penses,

  • toi ?

  • Annie Lalonde

    Oui. Je pense que c'est une belle façon de se préparer. Ça me parle beaucoup. C'est vraiment très, très chouette. Et puis aussi de se dire que finalement, les gens qui font des remarques sur le poids, ça parle de leur propre insécurité et de leur propre relation au poids. Voilà. C'est ça aussi. Peut-être qu'eux ont très peur de prendre du poids, d'engraisser, de changer de taille, que ça les effraye. Alors voilà, on a peut-être choisi ou pas de prendre du poids. Disons que ce n'est pas franchement un choix, mais c'est une conséquence. Mais on a choisi de prendre soin de soi et de ne plus s'abîmer la santé avec des troubles alimentaires. De ne plus abîmer la santé avec des régimes. Et donc, on a choisi de prendre soin de son corps et de faire la paix avec son corps. Donc, c'est un choix tout en conscience. Mais c'est difficile parfois d'accepter ces conséquences-là qui sont de... Voilà, parfois de devoir reprendre du poids.

  • Ben oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, là, c'est de se souvenir que sa valeur, elle n'est vraiment pas... Elle ne dépend pas des kilos, de sa silhouette, de son... véhicule terrestre, comme tu dis, qui n'est qu'un véhicule, et qu'on en prend soin du mieux qu'on peut. Et voilà, de garder vraiment ça bien dans son cœur pour pouvoir mettre dans sa belle bulle de protection et de laisser renvoyer ces commentaires-là. De dire quelque chose ou pas, et de dire, bah oui, j'ai pris du poids. Voilà. Si on ne répond pas, qu'est-ce que tu veux que l'autre y réponde ? Voilà, ce n'est pas un sujet. Je n'ai pas envie d'en parler. Ça ne te regarde pas. Et puis, il peut y avoir des fois où le poids arrive aussi suite à une maladie ou à des choses où on ne comprend pas très bien. Il y a du poids qui arrive comme ça en plus. Ce n'est pas évident à gérer non plus. Pareil, il n'y a pas de commentaire à faire finalement, il n'y a pas à répondre. Voilà, ce n'est pas un sujet dont j'ai envie de parler. Je suis là pour passer du temps avec vous. T'es pas mon médecin! Oui,

  • oui.

  • Chloé De Smet

    C'est pas un sujet en fait.

  • Annie Lalonde

    Moi, j'ai envie de te dire une anecdote qui est arrivée à mon père. En tout cas, moi, je viens d'une famille où on a tous des problèmes de peau. Et puis mon père, maintenant, il n'en a plus vraiment de problèmes parce qu'il est rendu diabétique, mais il se pique, fait qu'il est rendu mince, parce que sa condition fait qu'il est rendu mince. Mais il a déjà été très gras, très, très gros, dans une autre vie. Et puis, à un moment donné, il avait vraiment pris du poids. Puis, il y a un vieil ami du secondaire, je pense qu'il avait rencontré sur un travail. Puis, mon père s'appelle Jean-Rocq. Puis, il dit Hey, salut Jean-Rocq ! Mon Dieu, t'as donc bien graissé, ça n'a pas d'allure ! Fait que lui, il dit Ah ben moi, j'aime mieux être gros qu'être plissé comme un tour de pied comme toi ! Bon, là, je vous dis pas de faire ça, OK ? Mais c'est pour vous dire que, tu sais, des fois, avec l'humour, on peut, tu sais, peut-être faire un commentaire autre, là, mais, tu sais, dans le sens que c'est tellement superficiel, tu sais, c'est tellement... Tu sais, mais c'est superficiel. commenter sur le physique, mais c'est pas anodin non plus pour l'âme. C'est ça l'affaire. Oui, mais si vous sentez, lui, il faisait longtemps qu'il l'avait pas vu, fait que c'est pas comment qu'il a reçu ça, mais mon père, bon, c'est un personnage en soi, mais si vous savez que l'autre personne peut en prendre. Pourquoi pas faire une réplique comme ça, ça peut bien très bien y faire fermer les clapets. Fait que c'est ça, je trouvais que c'était drôle cette anecdote-là.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, et puis, je ne dis pas qu'il faut absolument l'assumer, mais si on arrive au fait et que du coup on est mal à l'aise avec le poids ou la silhouette, et puis comme... On essaye de s'habiller, mais qu'on n'a pas vraiment eu envie d'aller faire du shopping et de s'acheter une belle tenue ou des choses comme ça, et qu'on a des vêtements un peu trop petits ou qui ne nous vont pas vraiment. Voilà, on ne se met pas spécialement en avant et on s'expose peut-être encore plus aux commentaires sur le poids aussi. Donc, c'est une question d'attitude. Tu parlais de la bulle, mais de pouvoir aussi... prendre soin de son corps et soin de soi et de se mettre en valeur malgré et même avec, voilà, toutes ces particularités finalement, qui sont peut-être des rondeurs supplémentaires.

  • Ben oui,

  • Annie Lalonde

    c'est aussi de recevoir alors un commentaire sur la tenue qui nous va bien, peu importe finalement la silhouette, plutôt que de recevoir un Ah tiens ! T'as pas engraissé ?

  • Ouais, c'est ça. Mais ça me fait penser, tu sais, c'est sûr que là, les fêtes approchent. S'il y a des gens parmi vous qui écoutaient et qu'il y a des insécurités, c'est sûr qu'on les fera pas disparaître de même comme par magie. OK ? Ce que je peux donner comme petit conseil, si jamais, mais tu sais, en même temps, si vous pensez jusqu'à ce point-là, c'est que peut-être que vous avez besoin d'un suivi, justement, peut-être avec une nutritionniste comme toi qui va aller dans la psychologie de la personne aussi, ou quelqu'un qui viendrait aussi dans une expérience comme Clézalis avec moi. Mais en attendant, si vous ne savez pas trop comment vous habiller, comment vous... Pour justement, peut-être que ce n'est pas... Le styliste, peut-être que vous ne savez pas trop, mais des fois, il y a des stylistes qui peuvent vous donner des idées éclaires comme ça avec les vêtements que vous avez pour vous conseiller, puis vous faire paraître mieux, plus instantanément, si on veut, en parenthèse. Fait que, tu sais, c'est pas si cher que ça. Des fois, une centaine de dollars, puis vous avez des conseils avec vos vêtements que vous avez à la maison. Ça peut se faire en ligne. puis vous allez avoir des des astuces pour justement peut-être camoufler des choses que vous aimez pas et mettre en valeur ses atouts, oui surtout surtout

  • Chloé De Smet

    Je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est très rigolo parce que sur un podcast, sur mon podcast qui est un podcast sur l'alimentation, j'ai fait trois interviews avec des stylistes. Parce que je trouve que c'est indispensable. Souvent, les femmes attendent d'avoir perdu du poids pour refaire leur garde-robe. Et pour s'habiller correctement même, on va dire. Voilà, les femmes, elles se... cash, avec des vêtements noirs, gris, amples ou trop moulants. Il n'y a rien qui va. Et on ne peut pas se sentir bien dans des vêtements comme ça. Et voilà. J'ai fait ce parcours aussi avec une styliste. Franchement, ça a changé ma vie. Je ne suis pas... Voilà, c'est vraiment une styliste. C'est une question de style et pas une question de mode. Ça, c'est important aussi. Donc, on ne doit pas être fashion. Avec les pièces qu'on a dans notre garde-robe et peut-être en ajoutant quelques accessoires ou en revoyant un peu les couleurs et des choses comme ça et les coupes, on a vraiment des bonnes indications sur ce qui nous va et ce qui nous met en valeur. Et ça a tout changé parce que voilà, là, pareil, souci de santé, j'ai repris du poids. Eh bien, je me suis dit, j'ai quand même envie d'être bien pour les fêtes. Je ne vais pas mettre la robe de l'année dernière parce que je sais que... Ça va être un peu juste de rentrer dedans, mais pas terrible. Et donc, c'était...

  • Annie Lalonde

    Tu te promènes avec un drôle de démarche parce que t'es mal à l'aise. Déjà, ça attire trop les yeux, là. Je veux dire, il faut arriver dans une pièce puis se sentir confortable physiquement, confortable mentalement. Puis ça, ça peut se faire avec vos propres vêtements, mais avec des petits conseils, ça peut... Puis moi, là, si... Moi, j'ai eu des... j'avais des bacs de linge, des fois on fait de la rotation, les vêtements d'hiver, puis là, tous les vêtements, quand j'étais full mince, je les gardais, je me disais tout d'un coup, je perds du poids, quand je vais perdre du poids, je vais pouvoir mettre ça. Ça, ça ne marche pas, les amis, je vous le dis. Ça ne marche pas. Donnez ça aux personnes moins nantis, ou vendez-les sur Marketplace, mais s'il vous plaît, débarrassez-vous-en, parce que ça vous met une pression malsaine. C'est tellement pas bon pour plein de raisons qui pourraient faire sujet d'un podcast en soi. Fait que, non, faites pas ça. Allez-y avec le poids que vous avez puis vous êtes légitime, valide et belle dès maintenant. C'est ça que je prône, moi. C'est tout de suite, même si t'as du... poids, un surplus de poids, que t'as beaucoup maigri, parce que ah oui, pis ça c'est une autre affaire, moi, à un moment donné, quand j'étais adolescente, pis que j'étais anorexique, il y a un Noël où, bon, on me l'avait pas dit à moi, mais on l'avait dit à ma mère, t'sais, il y a quelqu'un qui avait pris ma mère en catimini, pis elle lui avait dit, qu'est-ce qu'elle a ta fille, elle a-tu le cancer ? Hey, c'est heavy, ça, là, là. C'est, oh, wow, qu'est-ce que c'est ça ? Fait que, tu sais, faites attention aussi à ça parce que des fois, il y a des soucis de santé là-dedans, tu sais, que ce soit parce qu'on a trop engraissé, parce qu'on prend peut-être des médicaments qui font enfler, comme, tu sais, moi, j'étais anorexique, là, fait que, tu sais, ma mère, elle, elle me disait, bien, non, elle n'a pas le cancer, mais elle est anorexique, tu sais, fait que, c'est-tu mieux parler de ça ? C'est comme, c'est malaisant. Faites attention parce qu'il y a des soucis de santé aussi qui fait que ça peut... Fait que, tu sais, il faut vraiment faire attention à tout ça. Oui.

  • Chloé De Smet

    Et pour en revenir à tu es belle dès maintenant, c'est vraiment ça. Et il ne faut pas hésiter à aller choisir des vêtements avec une taille au-dessus. Je sais que ça... Moi, j'en ai pleuré, je pense, parfois. Plus jeune, j'en ai... pleurer de devoir acheter des tailles plus grandes. Je me dis, c'est pas possible, je veux pas aller acheter. Enfin, voilà. J'étais traumatisée par ce chiffre sur une étiquette.

  • Annie Lalonde

    Mais c'est ça ! Mais en même temps, c'est une étiquette. T'as trop peur qu'elle sorte l'étiquette couplée, là. Ouais, c'est ça. Personne n'a à savoir le numéro, là.

  • Chloé De Smet

    Et voilà. Et on a tellement cette idée de cette norme, de ce... de beauté et de ces chiffres, ces tailles de vêtements dans lesquels on est censé rentrer. mais en fait c'est ça n'a pas de sens les vêtements ils sont juste faits pour nous aller et nous mettre en valeur les tailles les numéros les chiffres sur les étiquettes c'est juste pour nous guider dans la sélection et encore ça on a aussi presque un épisode de podcast entier sur les chiffres sur les étiquettes mais mais c'est ça je pense qu'on on ressent tout écoute, on est passé par ces émotions, ces difficultés qui, finalement, quand on passe un petit peu avec notre âge, hein Annie ? On se dit mais en fait, c'est ridicule. Et au moment où, je ne veux pas dire que c'est ridicule de le vivre, parce que je sais à quel point ça peut être douloureux. Mais aujourd'hui, quand on a traversé toutes ces épreuves-là, on se dit mais enfin ! Je suis tellement plus libre aujourd'hui. Et c'est ça aussi. Je pense que notre combat à toutes les deux, et moi c'est vraiment ça, c'est que les femmes soient plus soumises à des dictats et des injonctions de beauté, qu'elles soient plus soumises à des restrictions alimentaires, à s'affamer, et qu'elles puissent être qui elles sont, être totalement libres d'être qui elles sont, avec le corps qu'elles ont. et en mangeant sainement évidemment en mangeant des choses qui leur font du bien à l'âme et ah oui et voilà c'est c'est de se sentir la mieux possible voilà dans ses vêtements pour se montrer en famille et d'aller participer de se sentir bien effectivement le mieux possible parce que Je ne vais pas te dire qu'avec les kilos que j'ai pris, là, je me sens confortable encore. Ce n'est pas très, très confortable. J'aurais préféré m'en passer. Mais voilà, j'ai décidé que j'allais passer une très bonne soirée, des très bonnes fêtes. Et que j'avais acheté ma petite robe qui n'est pas encore arrivée. J'espère qu'elle va m'aller. Elle doit être à la grève.

  • Annie Lalonde

    Nous, on n'est pas à la grève.

  • Chloé De Smet

    Non, ça va, elle ne vient pas du Canada. Elle va arriver. Et... Et voilà, c'est de se mettre dans cet état d'esprit et on rappelle ta petite bulle, Annie.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais tu vois, Chloé, comment c'est la vie. Parce que là, tu dis que oui, c'est sûr que quand on prend du poids, quand je me regarde quand j'étais adolescente, je me trouvais donc, tu sais, nounoune dans le temps de dire que je me sentais grosse, puis pourtant j'étais mince, puis bon, tu sais. Mais tu sais, quand je te regarde, là, je te trouve tellement, mais... tellement belle, que je ne peux pas croire, moi, dans ma tête, que tu peux trouver l'aide, ou, ben, je ne pense pas que tu trouves l'aide, mais je veux dire que tu vis ces choses-là. Parce que pour moi, tu es d'une grande beauté. Les gens ne savent pas... Bon, attends une minute. Je ne sais pas si vous avez entendu le son. En tout cas, bref. Je pense que... C'est beaucoup dans notre tête tout ce qui se passe, parce que les gens ne voient pas ce que nous on voit la plupart du temps. Et ça, je veux que les gens comprennent ça. Que c'est vraiment un peu, mais beaucoup, entre nos deux oreilles. Oui, complètement. c'est un nouveau film ça s'appelle La Substance je sais pas si tu l'as écouté c'est pas un film pour tout le monde c'est un film avec Demi Moore c'est pas un film pour tout le monde, c'est pas un film d'horreur quoi que la fin est dégueulasse mais c'est vraiment une énorme parodie parodie sur les standards de société et comment la société voit la femme encore aujourd'hui. C'est un film, la fin est très choc, là. Puis la fin, il y a du monde qui dit Ah, c'est donc bien niaiseux mais il faut le regarder, ce film-là, au moins une fois, pour comprendre à quel point les femmes peuvent être en grande détresse dans un monde où il y a de la pression de beauté énorme. Puis, qu'est-ce que ça peut faire ? Comment ça peut nous détruire ? Allez voir ça, ce film-là. C'est un must, je crois. Je pense que ça va devenir un classique dans mon parcours, je pense. En tout cas, c'est quelque chose. Mais je vous le dis, c'est mystérieux. Ce n'est pas pour tout le monde. À la fin, il y a beaucoup de sang. Mais tu sais, c'est quasiment ridicule à la fin. En tout cas. Mais c'est... Ah oui, il faut voir ce film-là. Fait qu'en tout cas. Ma suggestion, on va avoir le temps pendant le temps des fêtes.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, c'est ça. Et on en revient à se dire que, oui, effectivement, c'est entre nos deux oreilles que ça se passe. Et la détresse et la souffrance qu'on peut éprouver face au changement de notre corps et face à la perception de notre silhouette, elle n'est vraiment pas proportionnelle au nombre de kilos. Elle est tellement faite de l'image qu'on a de nous-mêmes, de ce qu'on pense dans notre tête, tu le disais très bien. Et voilà. Et donc c'est vrai qu'en consultation, moi je prends avec le même sérieux et la même écoute, en tout cas, des femmes qui sont en détresse par rapport à 5 kilos de plus ou par rapport à 25 kilos de plus. Donc c'est...

  • Annie Lalonde

    Parce que la douleur est réelle dans leur intérieur, elle est réelle. Il faut la valider, il ne faut pas banaliser ça.

  • Chloé De Smet

    Mais c'est vrai que pour les gens, en fait, à l'extérieur, 5 kilos, quand on en prend 5 kilos, les gens à l'extérieur, ils ne le voient pas. Et ça même, quand on est grande, ça peut même être plus, ça peut être 10, les gens ne verront même pas. Donc, c'est nous qui le voyons, c'est nous qui sommes traumatisés, comme je disais tout à l'heure. d'être traumatisée de devoir prendre une taille plus grande. Mais sinon, personne ne le voit, évidemment. Peut-être que oui, des variations plus grandes de poids, ça peut se voir. On peut avoir des commentaires. Moi, j'en ai reçu aussi. Le compagnon de ma cousine, il est parti. Il n'est plus dans le paysage. Ah oui, il s'est permis de faire des commentaires vraiment déplacés. Puis c'était, je pense, peu de temps après avoir donné naissance à mon fils. Donc voilà, ce n'est pas très intéressant. Ah non,

  • Annie Lalonde

    mais ça, de toute façon, quand vous avez des commentaires comme ça, c'est sûr que ça fait plus de peine à quelqu'un qu'on aime. Mettons, quand ça vient de quelqu'un qu'on aime, c'est sûr que là, je pense qu'il faut en parler avec la personne. Mais si c'est quelqu'un qu'on n'aime pas nécessairement et qui n'a pas d'importance pour nous, le karma va s'arranger.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Et on peut être honnête, comme tu dis, avec les personnes qu'on aime, avec les personnes qui nous font des remarques et de leur dire honnêtement, tu sais, c'est difficile pour moi à vivre pour l'instant cette variation de poids et le fait que tu me le fasses remarquer, ça n'aide pas, c'est encore plus compliqué. Je préférerais pas en parler. Et je préférerais qu'on parle de tout ce que je fais d'autre, de tout ce que je suis et ce que je fais d'autre en dehors. Parce que c'est ça aussi. Dans les compliments, je trouve que c'est tellement plus intéressant d'aller complimenter la personne pour qui elle est, pour ses accomplissements dans l'année. Voilà. C'est tellement plus valorisant que de parler juste de l'aspect physique pour lequel on ne peut pas faire grand-chose. Voilà.

  • Annie Lalonde

    Ben tellement, tellement, c'est sûr et certain, vraiment.

  • Chloé De Smet

    Oui. Voilà. Est-ce que tu as, toi, en tant que photographe, Annie, encore, pour conclure, je pense, cet épisode où on a déjà parlé plein de choses, on aura envie de parler encore plein, plein, plein de choses, il y a encore très longtemps. Avec ton œil de photographe, comment se mettre un petit peu plus en valeur, peut-être sur des photos, parce que c'est pas... toujours évident non plus d'accepter de se laisser prendre en photo, voilà, de ce côté-là, sur le côté plus photographie, photo de famille, photo de Noël. T'as des choses à nous conseiller ?

  • Annie Lalonde

    Hé, tellement ! Bon, premièrement, les personnes qui veulent vraiment pas se faire prendre en photo, on ne force pas, OK ? Ça, c'est la première chose à faire, on force pas. C'est comme mon oncle qui veut absolument donner un bec à un petit enfant, puis que l'enfant ne veut pas. Bien, ce n'est pas impoli, c'est qu'elle s'écoute, elle. Puis, c'est une autre mentalité maintenant. Fait qu'arrivons en 2024 et... Acceptons les noms que les personnes disent. Bon, ceci dit, si jamais on fait des photos, puis on a certains complexes, certains malaises avec certaines parties du corps ou quoi que ce soit, bien évidemment, j'ai quelques conseils. Là, c'est sûr que là, je vais mimer des choses, mais je vais aussi les décrire parce que si vous êtes juste en audio, vous aurez l'audio. Et si vous avez le visuel, bien vous aurez le visuel. Fait qu'on va commencer maintenant par justement, j'ai mis... Une camisole exprès pour un chandail pas de manche, dans le fond, pour montrer un exemple. OK ? Donc, là, je ne sais pas si vous allez bien m'entendre pareil, mais bon. Est-ce que ça va comme ça ? OK. Alors, admettons que vous êtes un peu de côté, puis vous n'aimez pas vos bras. OK ? Évidemment, si je colle mon bras énormément, il va s'élargir. Et ça, là, ce n'est pas parce que j'ai un gros bras, là. C'est n'importe quel bras. La plus mince, ça fait la même chose. Sauf que, bien, moins gros, on va s'en dire, mais bon. Mais ça l'aplatit, c'est normal, c'est l'anatomie qui est faite comme ça. Alors, si vous voulez avoir une apparence de bras un petit peu moins gros, vous avez juste à un petit peu décoller. Vous voyez, là, il est collé, il est plus élargi parce qu'il s'aplatit au corps. Si je décolle un peu, on voit tout de suite que le muscle... se détend et s'étire vers le bas au lieu de vers le large. Ça fait que c'est beaucoup mieux. Ça fait que ça, c'est déjà un... Si maintenant, vous n'avez pas le choix parce que vous êtes plusieurs en ligne, puis vous êtes pogné sur le côté, gênez-vous pas de décoller un peu votre bras, puis pas tant, parce que ça va paraître, vous allez avoir l'air bizarre. Mais juste un petit peu, ça fait déjà pas mal de travail. Ensuite, quand vous avez un double menton, c'est le fun parce que j'ai tout ces défauts-là, ces atouts, je ne sais pas, ces caractéristiques.

  • Chloé De Smet

    Particularité, oui, ces caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    C'est ça. Alors, un double menton. C'est sûr que si je me mets sur une photo et que je me mets dans mon état naturel, c'est sûr qu'on va avoir peut-être soit le menton de Jabba the Hutt ou sinon un petit peu... Bon. Alors, ça... on veut peut-être moins ça. C'est normal, c'est pas parce que oui, il faut s'assumer, il faut s'accepter, mais vous allez voir que même quand je vais faire mon truc, on a quand même un petit peu encore le double menton, mais il est beaucoup moins prononcé. Ça fait quand même, c'est plus flatteur. Alors à ce moment-là, ce qu'on fait, c'est la tortue ou la poule. On va étirer notre cou vers le haut. Et ensuite... on va avancer un petit peu le menton vers l'avant et on va juste le descendre de quelques 100 mm vers le bas. Fait que tu sais, je me mets de même, ou je me tire, j'avance et je fais ça, déjà, il y a une différence. Fait qu'on fait vraiment, on avance un petit peu, mais pas trop, parce que si je fais ça de même, non plus, c'est pas beau, j'ai l'air de E.T., c'est pas mieux. Alors, Jabba the Hutt ou E.T., on veut pas ça, OK ? C'est vraiment, on s'étire et on avance un peu notre menton. Si pour le ventre, je vous dis toutes les choses que les femmes aiment moins sur leur corps. Alors, le ventre, si vous êtes même face, on ne me voit pas au complet, mais même face ou sur le côté ou semi-côté, ce que vous allez faire, c'est rentrer le nombril. Et non pas rentrer le ventre. Ce n'est pas pour une question de se rentrer le ventre. C'est plus une question de posture. La meilleure façon de vous l'expliquer, c'est vraiment par rentrer le nombril ou étirer la colonne. Mais étirer la colonne, c'est peut-être un peu moins concret. Ce que je vous dis, c'est vraiment... Si vous me voyez bien, admettons... Là, je me mets normalement. Et là, je rentre mon nombril. Là, c'est subtil parce que, bon, vous ne me voyez pas au complet. Mais on voit quand même...

  • Chloé De Smet

    On a l'impression en fait que tu t'es mise sur ta pointe des pieds.

  • Annie Lalonde

    Oui, un peu. Et puis là, à ce moment-là, quand on rentre le nombril, souvent, on va monter les épaules. Mais ça, ce n'est pas bon. Ça fait qu'on rentre le nombril. Et on détend les épaules tout en rentrant le nombril. Et là, on est correct. La posture va déjà être mieux. On va être moins courbé. Fait qu'on va avoir moins les épaules par en avant, on va avoir moins le cou comme ça, puis on va avoir aussi les seins au bon endroit, on va tout avoir au bon endroit. Fait que ça, c'est... puis ça, là, peu importe la silhouette que vous avez, là. Moi, la personne la plus mince, l'amie de ma fille, elle est extrêmement mince. Elle n'a aucun... mérite, elle est faite comme ça. C'est son métabolisme qui est comme ça. Elle ne peut pas engraisser. Même elle, elle aimerait engraisser. Chacun ses combats. Mais elle est très, très, très mince, très filiforme. Mais si elle ne rentre pas son ombri et qu'elle se laisse flasque, c'est sûr que ce n'est pas tellement beau non plus. Aussitôt qu'on rentre notre ombri, qu'on n'est plus droite, déjà, ça fait toute la différence. Peu importe votre shape, vous allez... aimez beaucoup plus vos photos si vous faites ça.

  • Chloé De Smet

    Wow !

  • Annie Lalonde

    Et si vous voulez, le dernier petit conseil, et ça, c'est un conseil bien fun, si, mettons, quelqu'un prend une photo de vous, de groupe, OK ? Vous faites une photo de groupe, il y en a de temps un qui a un oeil fermé, qui a les yeux fermés, l'autre qui se ouvre à moitié. Bon, ce que je vous conseille, ce que je fais tout le temps avec mes groupes, c'est que je leur dis, fermez vos yeux. Quand à trois, vous allez les rouvrir, mais je dis tout le temps, ouvrez-les pas en chevreuil. On fait juste les ouvrir normalement et on dit le mot saucisse. Pourquoi saucisse ? Parce que souvent, on demande de dire cheese, mais regardez ma bouche. OK, celle qui écoute, pas grave. Cheese, cheese, saucisse.

  • Chloé De Smet

    C'est forté.

  • Oui, c'est beaucoup forcer.

  • Chloé De Smet

    Le cheese, il étire plus, il crispe le visage.

  • Annie Lalonde

    Oui, oui. Puis, il est trop exagéré. Tandis que saucisse, ça fait un petit sourire très naturel. Fait que dans le fond, vous dites à votre gang qu'à trois, vous allez ouvrir vos yeux en disant saucisse. Puis, ouvrez pas trop grave vos yeux. Un, deux, trois, saucisse ! Et vous allez avoir assurément une photo presque belle sur le coup. Alors, peut-être que vous allez la recommencer une fois au lieu de peut-être 15 fois.

  • Chloé De Smet

    C'est génial, et puis c'est super drôle.

  • Annie Lalonde

    C'est beau pour rire.

  • Chloé De Smet

    Attends, j'avais deux choses. Je ne sais pas si tu connais le compte INstagram de Danae Mercer. C'est génial, c'est vraiment un conte à suivre. C'est une femme qui est assez mince. mais qui a déjà un petit peu avancé en âge et qui vient d'avoir un bébé. Et donc, elle a des vergetures, elle a de la cellulite, elle a un ventre qui est un petit peu flasque. Elle est mince, mais voilà. Et donc, elle était mannequin. Elle a été beaucoup plus mince que ça. Et donc, elle montre, en fait, comment prendre les poses pour bien paraître en photo et pour faire des photos instagrammables versus la réalité. Et elle te montre toujours versus la réalité. Et je trouve ça génial parce que la réalité, c'est une vraie femme normale qui a des vergetures de la cellulite et un ventre flasque. Et quand tu vois, quand elle prend la pose des photos, un certain angle et machin, qu'elle arrange tout, elle est canon. Oh,

  • Annie Lalonde

    telle mère !

  • Chloé De Smet

    Sublime ! Et en fait, voilà, donc j'adore parce que je trouve que, voilà, on peut vraiment bien se rendre compte de la réalité versus... toutes les photos, toutes les images qu'on voit retouchées ou de femmes sublimes.

  • Oui,

  • Chloé De Smet

    oui. Vraiment, vraiment important pour son estime de soi, sa confiance en soi aussi. Ça, c'est une chose. Et la deuxième, je ne sais plus ce que je voulais dire. Ah oui, les photos. Quand on prend des photos en famille, que ce n'est pas un photographe, moi, ça m'est déjà arrivé aussi. En fonction de l'appareil photo, du téléphone. Et d'où tu te trouves sur la photo, moi je me suis déjà vue à côté de personnes qui étaient plus grosses que moi et j'avais l'impression d'être plus grosse qu'elles sur la photo. Je me dis mais c'est pas vrai, c'est bizarre quoi. Donc il y a aussi ces effets de lentilles, des appareils qui déforment complètement les images en fonction d'où on se trouve dans le champ.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais dans le fond là il y a une règle à ça. C'est sûr qu'il y a plein de facteurs, ça serait aussi un épisode de podcast en soi, mais tout ce qui est proche de l'objectif de l'appareil est plus gros. Oui. Fait que si vous voulez, c'est comme les exemples, moi, mes enfants, ils trippent là-dessus, là, faire des photos, là, vraiment très, très haut, là, puis là, on voit le gros, gros front, puis ils trouvent ça bien drôle, tu sais. Mais c'est justement, c'est parce que le front, il est proche de l'objectif, donc il a l'air proéminent. Fait que s'il y a quelque chose que vous voulez moins mettre l'emphase, bien, reculez-le un peu, puis mettez qu'est-ce qui est... que vous voulez plus, vers l'avant. C'est sûr qu'il y a des façons de faire. Des fois aussi, c'est sûr. Mais en même temps, je me dis, mettons quelqu'un qui est très imposant, le cacher en arrière, ce n'est pas valorisant pour la personne non plus. C'est sûr que oui, on peut peut-être mettre je pense que la meilleure façon en groupe quand on n'est pas habitué quand on n'est pas photographe c'est de les mettre peut-être juste un petit peu de côté un peu comme ensemble comme ça ou avec les plus petits en avant les plus grands en arrière ça c'est sûr c'est un classique mais en même temps c'est mieux qu'un grand en avant qui se penche comme ça c'est vraiment laid fait que et Mais bref, il y aurait plein de choses, mais c'est ça. Pensez toujours que quelque chose qui est plus en avant, donc même le bras, le mettre un petit peu plus, pas comme ça parce qu'il a l'air plus gros, juste de même, on le voit.

  • Chloé De Smet

    Si je le mets perpendiculaire, mais de trois quarts.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais comme ça, il est déjà moins gros. Puis si en plus, je le décolle, il est moins gros. C'est ça. Fait que jouez avec. Faites-vous des selfies aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup, pour apprendre. Quels sont vos angles à vous qui sont les plus avantageux ? Puis d'apprendre, et ça là, c'est ma recette miracle, c'est de se prendre en photo le plus possible et de se regarder le plus possible. Parce que c'est comme ça qu'on va s'habituer à notre image et se désensibiliser de l'image. Fait que c'est vraiment comme une thérapie contre la peur des araignées.

  • Chloé De Smet

    D'essayer de le faire sans jugement.

  • Oui, ça c'est plus difficile, mais c'est pas grave. Faites-le.

  • Chloé De Smet

    Les caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    Oui, d'observer, puis de pas... Puis s'il vous plaît, dites pas, Oh mon Dieu, je suis donc bien lettre là-dessus, je l'efface. Non, non. Peut-être que tu trouves pas belle, mais est-ce qu'il y a des choses que tu trouves beaues, pareil. Essayez de pas dire, Ok, l'arbre de Noël, il est beau à côté. Non, non. Vous, sur vous, il y a-t-il des choses que vous aimez ? C'est important de les énumérer.

  • Chloé De Smet

    Quel grand challenge, finalement, ces fêtes de fin d'année. Ça peut être stressant, mais j'espère que vous qui nous écoutez, vous avez déjà pu grappiller quelques astuces, quelques conseils utiles pour passer des agréables moments. Annie, toi, je ne sais pas si tu as des choses. Moi, il y a accessible encore, il y a un webinaire gratuit qui parle aussi des fêtes de fin d'année, de comment gérer un petit peu, tu le disais, tous ces aliments rares ou les faits buffet ou le potluck, comme on dit chez vous, ou des choses comme ça. Voilà. Donc là, il y a des astuces plus concrètes. On rentre un peu plus dans le détail de tout ça. Et donc, c'est accessible. Voilà. via mes réseaux sociaux, par exemple. Vous pouvez vous inscrire gratuitement pour avoir le replay. Et il y a encore différentes astuces sur mon site internet. Voilà. Et dans mon podcast Mange, Ris, Aime aussi, il y a d'autres épisodes sur les fêtes de fin d'année. Et puis je suis sûre aussi, Annie, que chez toi, on va pouvoir trouver plein de choses.

  • Annie Lalonde

    Ben oui, ben écoutez, moi, c'est sûr que mon podcast, inclusivement, soit, et on parle de beaucoup de choses par rapport à tout ce qu'on vient de dire, fait que ça, c'est sûr, on parle, il y a un podcast qui est très populaire, un épisode dans mon podcast qui a été très populaire, on parle de la photogénie, donc que ça n'existe pas, dans le fond, la photogénie, fait que ça, allez voir si vous êtes curieux, ça va, c'est vraiment un podcast que j'ai fait avec Magali Bouliris, qui est une autre photographe. Et aussi Valérie Brochu qui est mannequin. Donc, ça c'est sûr que c'est vraiment un bon, un bel épisode. Et puis évidemment, c'est ça, pour ceux qui sont du Québec et qui sont dans la région, la grande région de Montréal, je fais un genre de cérémonie de connexion à soi le 25 janvier pour partir l'année du bon pied. Avec un vision board, mais pas professionnel, un vision board personnel. Et puis, ça va être extraordinaire, ça va inclure une photo où on va aller révéler votre essence et votre âme à travers cette photo-là. Ça fait que ça, ça va être intéressant. Et puis, c'est ça. Écoutez, je pense qu'on va mettre tous nos liens, là. On va pouvoir les mettre en description du podcast. Ça fait que, oui, vous allez pouvoir tous vous retrouver, que ce soit européenne ou québécoise, dans ces liens-là.

  • Chloé De Smet

    Et donc, je prends l'avion pour le 25 janvier, c'est ça ? Ah oui !

  • Annie Lalonde

    tellement il va y avoir des surprises mais suivez de toute façon sur mes réseaux sociaux ça va être écrit mais vous avez beaucoup de surprises qui vont vous attendre cette journée génial,

  • Chloé De Smet

    un tout grand merci Annie je crois qu'on a eu l'idée ensemble je ne sais plus comment c'est venu c'est très bien j'étais ravie de faire cet épisode avec toi et c'est probablement pas le dernier tellement Il y a tellement de sujets qu'on peut aborder ensemble.

  • Annie Lalonde

    Merci à toi, ma belle Chloé.

  • Chloé De Smet

    Joyeuses fêtes à toi et à tous nos auditeurs.

  • Annie Lalonde

    Oui, joyeuses fêtes. Profitez. Faites ça simple. Faites ça dans l'amour.

  • Chloé De Smet

    Avec beaucoup d'amour. À bientôt, Annie.

  • Annie Lalonde

    Bye.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:02

  • Les défis de l'alimentation pendant les fêtes

    02:20

  • La prise de conscience sur la nourriture et le corps

    06:10

  • L'importance de l'écoute de son corps

    08:11

  • Conseils pratiques pour les repas de fête

    14:56

  • Réflexions sur les compliments et la perception de soi

    22:00

  • Conclusion et conseils finaux pour les auditeurs

    57:42

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode spécial de Mange, Ris, Aime, je suis accompagnée d’Annie Lalonde, photographe d’acceptation de soi et coach d’image, pour aborder un sujet qui touche beaucoup d’entre nous : les fêtes et leur impact sur notre relation avec la nourriture et notre corps.


🎄 Pourquoi ce sujet est essentiel ?

• Les fêtes riment souvent avec stress : repas copieux, commentaires sur le poids, ou encore culpabilité face aux excès.

• C’est une période où l’on ressent parfois un décalage entre la joie ambiante et nos propres émotions.


📚 Ce que tu vas apprendre dans cet épisode :

1. Déculpabiliser face à la nourriture : On déconstruit ensemble les idées reçues sur les « excès » et on t’invite à écouter ton corps.

2. Gérer les repas en famille : Annie partage des astuces pour répondre aux remarques sur ton poids ou ton alimentation.

3. L’importance de l’acceptation de soi : Comment changer ton regard sur ton corps grâce à la photographie et la body neutrality.

4. Des outils concrets : Annie et moi te donnons des exercices pour cultiver la sérénité pendant cette période festive.


🌟 Moments clés à ne pas manquer :

• Mon parcours de diététicienne et les défis d’Annie avec l’image de soi.

• Pourquoi ton corps mérite autant de respect que ton esprit.

• Nos conseils pour naviguer les buffets des fêtes en paix, sans pression ni culpabilité.


🎁 Une surprise rien que pour toi !

Pour aller plus loi, j'ai une proposition magique : inscris-toi gratuitement pour le replay de mon webinaire « Fêtes saines et gourmandes » où tu découvriras encore plus de stratégies pour profiter des fêtes sans te sacrifier ! 👉 Clique ici pour t’inscrire.


🎙️ Ressources mentionnées dans cet épisode :

• Podcast d’Annie Lalonde : Inclusivement Soi!

• Son site web : annielalondephotographe.com


Retrouve-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus d’inspiration !

• Facebook : http://www.facebook.com/allaboutyourfood/

• Instagram : http://www.instagram.com/chloe_de_smet/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/chloe-de-smet-dieteticienne/

• YouTube : https://www.youtube.com/@chloedesmet-nutrition

• Site web : http://www.chloedesmet.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Chloé De Smet

    Bienvenue sur le podcast de Inclusivement Soi et de Mangerie M. Alors aujourd'hui, on est avec Annie Lalonde et moi je suis Chloé de Smet. Alors Annie, me permette de commencer par me présenter pour tes auditeurs qui ne me connaissent pas. Ben voilà, moi j'habite en Belgique, ça s'entend à mon accent, et ça fait plus de 20 ans. que j'accompagne les femmes à trouver une alimentation saine et sereine et une relation aussi harmonieuse avec leur corps. Et parce que je suis diététicienne de formation et puis je suis aussi praticienne en hypnose et que personnellement j'ai été aussi confrontée à des fluctuations de poids à plusieurs périodes de ma vie. Et c'est encore le cas actuellement. Voilà et c'est pour ça que j'ai beaucoup de points. en commun avec Annie. Je te laisse te présenter.

  • Annie Lalonde

    Ah, Chloé, Chloé, ça m'allume ce sujet-là. Alors, moi, c'est ça, je suis Annie Lalonde. Je suis photographe d'acceptation de soi, coach d'estime, d'image et branding. Ça fait 20... J'ai été 23 ans travailleuse sociale qu'on appelle au Québec, donc j'ai été la majorité de ma carrière avec... Les personnes âgées en perte d'autonomie, mais j'ai travaillé avec la santé mentale, avec toutes les problématiques qu'un être humain peut vivre. J'ai côtoyé ces gens-là. Et personnellement, j'ai vécu des troubles alimentaires toute ma vie. Donc moi aussi, j'ai eu des fluctuations de poids assez impressionnantes. Donc, et c'est encore toujours le cas, moi aussi, ça fait quand même quelques années que je suis stable, mais c'est ça. Fait que moi aussi, l'image et tout ça de soi, l'acceptation de son corps dans notre entièreté, c'est qu'est-ce que je veux mettre l'accent maintenant avec la photographie depuis deux ans maintenant en affaires.

  • Chloé De Smet

    Magnifique, ça m'inspire aussi. énormément Annie ce que tu fais un océan nous sépare mais qui sait un jour on fera probablement quelque chose ensemble et d'ailleurs on s'était retrouvés et Annie et moi on avait eu l'idée de parler avec vous des fêtes de fin d'année parce que on a l'impression que pour beaucoup d'entre vous il y a pas mal de questions qui se... pose et que c'est une période qui peut être assez stressante quand on n'a pas forcément une relation sereine avec son alimentation ou avec son corps. Et je crois qu'Annie, tu avais commencé à poser des questions sur tes réseaux sociaux.

  • Annie Lalonde

    Oui, ben c'est ça. Moi, ça a toujours été, plus maintenant, honnêtement, plus maintenant, depuis plusieurs années, les fêtes ne sont plus anxiogènes pour moi. Mais, pendant des années, ça a été extrêmement difficile. Autant, j'étais comme dans une dualité entre j'ai hâte de m'empiffrer puis j'ai peur de m'empiffrer. C'était amour-haine avec nous, en tout cas de notre côté. Au Québec, je pense qu'il y a toutes sortes de traditions. Sûrement qu'en Belgique aussi, toutes sortes de traditions au niveau de la bouffe. Mais nous, c'est... admettons, il y en a beaucoup qui disent c'est la dinde avec la tourtière puis des affaires de même. Oui, il y a ça. Mais il y a aussi les fameux pot-locs où on apporte tout quelque chose. Et ça, pour moi, c'était extrêmement dangereux. Parce que c'est ce que j'aimais le plus. J'aimais ça puis je savais que d'année en année, telle tente allait apporter telle chose. ma grand-mère faisait telle chose, ma mère faisait telle chose, et on avait toutes nos spécialités. Puis, j'attendais avec impatience et avec appréhension en même temps ce moment-là. Donc, j'ai commencé déjà à demander à ma communauté, mais quelle est ta relation avec la boustifaille de Noël ? Comment tu réagis ? Puis, les gens, ils me disaient, écoute, Moi, je me prive toute l'année pour m'empiffrer à Noël. Il y en a d'autres... Je ne savais pas que les fêtes arrivaient. Après ça, il y en a d'autres qui disent, Moi, je suis végétarienne. Je n'aime pas trop le gaspillage. Ça m'angoisse un peu les fêtes pour ça. Il y en a d'autres qui ont des troubles alimentaires, donc c'est difficile. Moi, pour ma part, et c'est là que je m'en viens avec mes questions auprès de toi, la nutritionniste, dans le fond, puis c'est pour celles qui sont encore dans ce mindset-là, OK ? Ce soir, c'est le buffet, c'est la dinde, c'est n'importe quoi, le foie gras, le si, le ça, n'importe quoi, OK ? C'est le moment, bon, où on va tous manger. je me prive toute la journée parce que je me dis je vais tellement manger le soir que ça va compenser pour toutes mes calories de la journée le je pense comme je pensais avant le hockey donc fait que je vais pas manger beaucoup je vais manger un petit peu au déjeuner là pour pas avoir trop faim mais tu es je vais plus je vais faire de l'exercice puis tout ça fait après ça mais comme ça puis le lendemain je vais jeûner encore parce que je vais avoir trop mangé C'est l'enfer. Donc, quelqu'un qui aurait ce mindset-là ou qui ressemblerait à ça, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Chloé De Smet

    C'est déjà une prise de conscience que manger, ça ne doit pas se mériter. Et même manger pendant les fêtes, ça ne doit pas se mériter non plus. C'est déjà ça.

  • Annie Lalonde

    Oh, bam, dada, oh !

  • Chloé De Smet

    C'est ce dont notre corps a besoin. On a besoin de carburant pour vivre et on n'a pas besoin de mériter de faire soit un certain poids pour pouvoir manger ou de faire de l'exercice pour pouvoir manger ou de se priver pour pouvoir manger certaines choses aussi. Ça, c'est déjà une chose. Et quand on est comme ça, on mange avec sa tête. Et on est coupé de son corps. On mange et on mange même pas au moment présent. On mange en fonction de ce qu'on a mangé dans le passé. Donc, qu'est-ce que j'ai mangé ? Est-ce que c'était suffisant ? Est-ce que c'était pas assez ? Est-ce que c'était trop ? Est-ce que je peux me permettre de manger ça maintenant ? Oui, mais après... Et donc on mange aussi pour être dans le futur. Oui, mais après je vais prendre du poids. Oh mon Dieu, c'est catastrophique. Et voilà. Et on est tiraillé entre... Ce passé et ce futur, et on n'est absolument pas au moment présent avec ce que le corps ressent et ce dont il a besoin. Et ça, c'est une grande problématique, c'est de revenir ici, maintenant, quand on a ces angoisses alimentaires de ce qu'on va pouvoir manger après, avant, comment ça va se passer. C'est vraiment de revenir dans son corps et d'arrêter d'être uniquement dans sa tête. Et c'est de pouvoir ressentir son corps, ce qui n'est pas facile quand on n'est pas ok avec lui et quand on ne l'apprécie pas tel qu'il est. Mais le corps, il a beaucoup de choses à nous dire. Donc ça, c'est apprendre à écouter son corps, c'est tout un chemin. C'est quelque chose d'important. Et se priver de manger en prévision 2, ça c'est un grand classique et c'est une grande erreur. Pourquoi ? Ça met encore plus de pression, ça met encore plus de désir pour les aliments qui vont être là. Alors, il y a tellement de choses à dire. Résumer tout ça en quelques minutes, c'est vraiment compliqué parce qu'il y a plein d'enjeux en même temps. Là-dedans, il y a aussi le phénomène de rareté, tu vois. Les aliments, toi, tu me disais que tu appréciais, ta grand-mère, ta tante, que chacun avait sa spécialité et qu'on ne goûte pas forcément à d'autres moments de l'année. Alors tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends et tu y es. Essaie de voir comment tu vas l'apprécier au moment même, tu vois. Si tu culpabilises déjà à te dire que je vais trop manger, ça va me rester sur les fesses ou ça va me faire prendre du poids. Au moment où tu le savoures, t'as déjà presque la culpabilité qui arrive ou elle arrive très vite après. Et là non plus, tu vois, ça ne te permet pas de... profiter du moment et des plats que t'as vraiment envie de savourer. Donc, c'est ce qui t'empêche aussi de pouvoir te réguler et de manger juste les quantités qui te conviennent, finalement. Donc, c'est un effet de rareté. Et ça, tu peux essayer, effectivement, de changer un petit peu ça, de te dire Oui, finalement... Si j'ai envie de remanger, je pourrais demander à ma tante à un autre moment dans l'année si je peux aller chez elle en manger ou si elle peut me donner la recette. Il n'y a pas que pendant les fêtes finalement qu'on a le droit de manger ces mails-là, ces produits-là et ces plats-là. Donc c'est important aussi de les désacraliser. Plus on les met comme ça sur un espèce de piédestal, c'est le graal, c'est le truc que j'adore. avec tellement d'impatience. Alors oui, c'est chouette ! Mais c'est comme moi, quand on mange de saison, là, je ne mange pas de fraises en hiver. J'attends les fraises avec impatience cet été. Mais je sais que l'été prochain, je pourrais en avoir. Ou que si tout d'un coup, j'avais une extrême envie de fraises, éventuellement, je pourrais aller en racheter. Elles ne seraient pas aussi bonnes. Mais voilà, ça, c'est autre chose. Et puis, quand on ne met pas beaucoup de fraises, de plaisir dans son alimentation durant toute l'année parce qu'on fait attention, parce qu'il faut manger ceci, pas manger cela, qu'on se donne beaucoup de règles et qu'on se dit, ah, c'est Noël, maintenant, je peux y aller, je peux me lâcher. Ça aussi, ça fait qu'on va trop manger. Donc, de pouvoir remettre aussi des... Du plaisir tout au long de l'année, c'est important. Donc, ça fait énormément d'infos, là.

  • Annie Lalonde

    Tellement ! Mais c'est tellement un côté qu'on ne pense pas. De dire l'effet de rareté, puis l'effet de manger au moment présent, puis que, tu sais, on va pouvoir en remanger. Puis, en tout cas, c'est quelque chose qu'on a un bénéfice à se rappeler. Mais physiquement, admettons, oui, on parle des fêtes, mais j'entends souvent ça, même au courant de l'année. Il y a un party le soir, les gens ne mangent pas trop avant pour pouvoir... Qu'est-ce que ça a comme effet, ça aussi, physiquement ? Parce que ça, il faudrait le savoir comme il faut. Puis après ça, on prendra la décision si on continue à faire ce geste-là ou pas.

  • Chloé De Smet

    Si tu ne manges pas beaucoup, en fait, au cours de la journée, tu vas ignorer tes sensations de faim. Donc, tu vas les faire taire. Elles vont apparaître. À un moment donné, si tu ne donnes pas à ton corps à manger, il va dire Ok, j'ai compris, je ne demande plus Donc, il va faire disparaître ton signal de faim. Il va disparaître un petit peu pour revenir en force plus tard. Si ça revient en force au moment justement du repas familial, alors là tu vas arriver devant la nourriture et tu auras une faim absolument incontrôlable. Et donc là, c'est pas la peine d'essayer de te raisonner ou de te calmer parce que tu auras tellement faim que tu vas avoir besoin de manger vite et beaucoup. Et c'est très très compliqué à ce moment-là de lutter contre cette sensation corporelle pour le coup, qui est vraiment une urgence à manger.

  • Annie Lalonde

    Mais oui, c'est vital !

  • Chloé De Smet

    Et là, il n'y a aucun moyen de te raisonner. Il n'y a plus de bons plans qui tiennent. Ah tiens, on ne va pas manger trop d'apéro pour pouvoir manger un petit peu le reste. C'est foutu ! Ça ne marche plus. Voilà, donc c'est vraiment le risque d'arriver affamé, d'être... Peut-être en hypoglycémie aussi, dans cet état un peu tremblant où tu as besoin de manger. En fait, on peut voir la faim un peu comme une espèce de pendule ou de balancier. Plus tu vas étirer ce pendule, tu vois, d'un côté où tu vas laisser la faim grandir, quand tu lâches et que tu vas manger... il va faire le chemin inverse et donc il va manger beaucoup. Et c'est quasi inexorable, c'est quasi inévitable. Donc c'est vraiment ton cerveau qui va se mettre aussi en mode famine. Enfin voilà, ce sont des réflexes assez archaïques qui se mettent en place de survie. Et c'est très compliqué. À part si tu vas dans des troubles alimentaires comme dans l'anorexie ou là. on a un vrai contrôle sur les sensations corporelles et on arrive à lutter contre cette faim vraiment longtemps. Mais dans d'autres épisodes, comme de l'anorexie boulimie ou de la boulimie, là, tu fluctues évidemment entre les deux et c'est là que tu te laches complètement à force de t'être restreint trop longtemps aussi. Ça c'est, voilà, si tu as envie d'être à peu près raisonnable, mais sans perdre la gourmandise, de pouvoir choisir un petit peu ce que tu manges et de ne pas être contrôlé par ton estomac, mieux vaut quand même manger normalement le jour de Noël, même avant une fête.

  • Annie Lalonde

    Oui. Puis, est-ce que c'est faux de dire ou vrai de dire que si on fait ça souvent, à un moment donné, c'est que notre corps, il va dire aussitôt qu'il mange, il est toujours comme en mode famine.

  • Chloé De Smet

    C'est ça.

  • Annie Lalonde

    Que là, quand il mange, il amagasine et il garde, il stocke.

  • Chloé De Smet

    Complètement.

  • Annie Lalonde

    Et c'est là qu'on prend du poids aussi.

  • Chloé De Smet

    C'est ça. Alors, si tu le répètes régulièrement, sur une courte... période, si tu fais ça occasionnellement, c'est pas très grave, mais si c'est ton mode de fonctionnement régulier, ou si tu fais régulièrement des régimes, donc pendant plusieurs semaines, tu te prives, tu te prives, eh bien, il y a un moment où... Alors, il y a deux phénomènes, effectivement. Il y a un phénomène qui n'est pas encore extrêmement documenté d'un point de vue scientifique, mais c'est vrai que c'est ce stockage, et donc... Une fois que le corps a senti cette privation et que quand il voit la nourriture, il se dit je souhaite, on va tout stocker, on ne sait pas ce qui va arriver après, donc il va peut-être y avoir une autre famine, stockons bien Et quand tu fais des régimes drastiques à répétition, là tu vas diminuer ton métabolisme de base, c'est-à-dire… la chaudière un petit peu de ton corps est diminuée, donc il va pouvoir fonctionner à bas régime. Et ça veut dire que tu vas pouvoir consommer moins de calories, ou que si tu consommes autant de calories qu'avant et que tu manges normalement, tu vas prendre du poids. Donc ça aussi, c'est une dérégulation de ton métabolisme qui peut se produire quand tu ne donnes pas suffisamment à manger à ton corps. Et je vois d'ailleurs pas mal aussi en consultation, finalement, des femmes qui ne mangent pas assez et qui arrivent à perdre du poids en mangeant davantage. Parce qu'en ne mangeant pas assez, forcément, il y a un moment où elles craquent. Et quand elles craquent, elles mangent plus que ce qu'elles auraient mangé normalement. Et moins sainement, évidemment.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, en les faisant manger plus, oui, c'est bon. Mais tout d'un coup, elles perdent du poids.

  • Annie Lalonde

    C'est rare qu'on ait une rage de céleri, tu sais.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Moi, ça ne m'arrive jamais.

  • Annie Lalonde

    On va se le dire. Les céleris, écoute, après deux branches, on a notre claqué.

  • Chloé De Smet

    Il y a une copine qui a essayé de me faire boire du jus de céleri le matin. Je ne suis pas convaincue. Pourquoi s'afficher cette douleur ? Oui, c'est ça. Quoique, ce n'est pas... pas bon, là. Moi, j'adore le céleri, mais tu sais, on s'entend que... Bon. Fait que c'est ça. Donc, c'est ça. Je pense que c'est important d'apprécier. Et moi, la chose... Moi, je pense que déjà, en partant, il est loin d'être fini, notre podcast, mais si on a une chose à retenir, c'est que on n'a pas besoin de mériter. la bouffe. Et ça, c'est tellement... Oh wow ! C'est très, extrêmement puissant. Vraiment. Je suis complètement flabbergastée par ça. C'est... Ouais. Puis c'est ça, je pense aussi, il faut arrêter de démoniser certains aliments. Oui, c'est sûr que si t'es très diabète, puis que... tu te Ausha des brownies, c'est sûr que ce n'est pas super idéal, mais toute nourriture est bonne à manger avec une certaine, qu'est-ce que tu en penses, une certaine quantité, un certain moment à apprécier aussi. C'est les principes de l'alimentation intuitive. Oui. C'est assez subtil à comprendre et ce n'est pas toujours bien expliqué suffisamment, subtilement l'alimentation intuitive parce qu'il ne s'agit pas de manger tout, n'importe quoi, n'importe comment et de dire les brownies on peut en manger, on peut manger tout ce qu'on veut, comme on veut. Donc ce n'est pas ça, ça demande vraiment un grand travail, surtout quand on a eu des troubles alimentaires, mais c'est vraiment l'idée de dire effectivement. pas de sens moral aux aliments. Donc, il n'y a pas des bons aliments et des mauvais aliments. On n'est pas une bonne personne parce qu'on a mangé une salade et une mauvaise personne parce qu'on a mangé un brownies. Donc, voilà. Ça, c'est le grand principe, en effet. Maintenant, il y a aussi de revenir à ses sensations corporelles et à ce qui est juste et bon pour le corps. Donc, c'est de pouvoir avoir son corps comme partenaire et comme ami, et de faire équipe avec son corps et de trouver ce qui est bon pour lui, qu'il se soit à la fois pour le plaisir, parce qu'on est des êtres hédoniques, on est là aussi et le plaisir est important pour nous. Et d'ailleurs, il joue un rôle très très important dans la satiété, le plaisir. Donc, il y a le plaisir et puis il y a ce qui fait du bien physiquement au corps, ce qu'il maintient en bonne santé sur le long terme. Et c'est toujours un équilibre entre tout ça et de ne pas se dire, bon ben voilà, maintenant je vais pouvoir me nourrir uniquement de chips et de brownies, c'est bon, voilà. Et peut-être quand on a eu des troubles alimentaires et qu'on fait ce travail-là... Peut-être que dans un premier temps, il va y avoir beaucoup de ces aliments-là, c'est vrai, parce qu'on se les est très fort interdits. Comme les aliments des fêtes de Noël, en fait, des fêtes de fin d'année. Oui. C'est ça aussi. Ils sont tellement rares et on a dans la tête, en fait, c'est pas qu'ils sont finalement rares autour de nous, c'est que dans notre tête, on n'a pas le droit de les manger. Oui. Ils sont étiquetés comme faisant grossir, par exemple, ou mauvais, ou tout ce qu'on veut. Oui. Et donc, ça les rend un peu inaccessibles comme ça. Et donc, une fois qu'on les mange... Et il y a aussi parfois cette mentalité du foutu pour foutu. Oh, tant que j'y suis ! Allez, c'est bon. Oui ! On va en revenir. Une masse,

  • Annie Lalonde

    une masse. Oh oui !

  • Chloé De Smet

    Finissons le paquet, comme ça, il n'y aura plus de traces.

  • Annie Lalonde

    Ah bon ? Moi, à un moment donné, je ne sais pas si tu connais le groupe Équilibre au Québec. En tout cas, c'est comme un organisme. En tout cas, j'adore leur contenu, ce qu'ils font sur Instagram et tout ça. Je pense que le groupe que j'avais suivi, ça fait des années de ça, il faut au moins 10 ans, comme il faut. Je pense que ça découlait de cet organisme-là. Et puis… Moi, j'ai vraiment appris avec eux autres de ne... Et là, attention, il y a des nuances dans ce que je vais dire quand même, mais de ne plus interdire aucun aliment. C'est ça. Qu'il n'y a plus d'interdit. Donc, la rareté n'est plus là. Oui. Et on a moins d'obsession. Puis là, comme tu dis, c'est sûr que, bon, moi, dans mon cas, je ne peux pas manger d'oignon cru. C'est impossible. C'est mon corps. J'ai une intolérance incroyable. C'est quasiment une allergie. Je fais tout sauf mourir, mais c'est horrible. Fait que je ne peux pas manger ça. Fait que c'est sûr que, tu sais, je vais respecter mon corps, puis je ne vais pas manger ça. Bon, on parle d'oignon, qui n'est pas quelque chose de terrible, mais bon. Mais il y en a partout, par exemple. Fait que, à part des choses, comme moi, je suis intolérante au lactose, c'est sûr qu'il faut que je fasse attention. Il faut que je prenne des produits sans lactose, il faut que je fasse attention, les fromages, certains, crème glacée, ne me va pas, tout ça. Fait que, tu sais, il faut apprendre à connaître notre corps aussi. Mais si on n'a pas d'intolérance ni d'allergie, rien, il faut quand même... Ne pas s'interdire quelque chose, je crois que ça, et ça, ça ne veut pas dire aller s'empiffrer. Justement, moi, je ne m'interdis rien. Moi, la poutine, sûrement que vous connaissez ça, la poutine, c'est un mets au Québec qui est des skittes avec de la sauce et du fromage en grain. C'est un de mes mets préférés. J'adore la poutine. Je suis une Québécoise qui aime la poutine québécoise. Bien, c'est sûr que ce n'est pas bon du tout pour la santé. On s'entend qu'il n'y a aucun bénéfice à manger ça, à part bénéfice gustatif. Mais si je ne me l'interdis jamais, puis que n'importe quand, si j'ai le goût, je peux aller en manger une, on s'entend-tu que la tentation est moins forte ? C'est pour ça aussi ce que tu disais tantôt, si ma tante, une telle, fait une excellente salade de patates ou de pâtes ou de je ne sais pas quoi, puis que tu en manges juste pendant le temps des fêtes, puis que là, tu en manges, tu en manges, puis ça te rend malade, bien, peut-être y demander la recette. Tu peux t'en faire à l'année, et puis tu peux t'en faire une fois par mois, puis tu vas être contente, puis tu sais, ça, je pense que c'est important aussi. d'arrêter de s'interdire des choses et que toute bonne chose au goût peut être mangée avec parcimonie. Je pense que... En tout cas, bref.

  • Chloé De Smet

    Je crois que j'ai mon chien qui veut participer au podcast. Ah !

  • Annie Lalonde

    C'est quoi son nom ?

  • Chloé De Smet

    Non, elle a envie de jouer. Elle s'appelle Uma. Elle a très envie de jouer, là. Mais ce n'est pas le moment. Elle va peut-être m'aboyer dessus parce qu'elle n'est pas très d'accord que je continue à travailler. Il est 19h30 là. Je ne sais pas où on va venir. Donc, ce n'est plus l'heure. Elle dit, maman, c'est fini. Tu n'as plus bossé là.

  • Annie Lalonde

    Tu n'es pas supposée d'être assise à ton bureau. Mais là, il y a ceux qui sont en conscience de tout ça, mais il y a aussi les monos qui m'attendent qui, eux, ne sont pas là-dedans du tout. OK. Oui, c'est beau. Ok. Ça va aller par là. Alors, ouais, c'est ça. Elle a décidé, ok, là, j'ai pas d'emprise. Il y a les personnes aussi qui sont pas, qui sont un peu, disons-le, mettons, ignorantes dans tout ça et qui vont des fois apporter des commentaires. Peu importe, hein. On a beau être en 2024. hashtag MeToo tu sais je veux dire racisme, homophobie, tout ça on pense qu'on est rendu dans un monde idéal mais non il y a encore des commentaires par rapport au physique ça fait peut-être deux ans que t'as pas vu telle personne, puis là elle te voit puis là elle voit bien que t'as changé puis elle va tout de suite donner des commentaires exemple là moi sur le côté de mon chum, sa tante qui est décédée maintenant, mais elle avait déjà dit à ma belle-sœur, tabarouette, je vais le dire en québécois, tu peux donc bien engraisser du cul.

  • Chloé De Smet

    C'est sympa.

  • Annie Lalonde

    Ça peut arriver des choses comme ça. Ouais, en tout cas, à manger de même, c'est sûr que ça aide pas. Ou bien Oh wow, t'es donc bien belle, t'as donc bien perdu du poids. Ça aussi, on pense que c'est un compliment. Mais moi, je pense pas que c'est tant un compliment.

  • Chloé De Smet

    Non, c'est très, très compliqué parce que moi, j'ai grandi dans une chouette famille, mais j'ai quand même eu beaucoup de commentaires sur mon apparence. Ma grand-mère maternelle surtout. Et en fait, c'était chaque fois le stress de savoir ce qu'elle allait commenter. Est-ce qu'elle allait commenter et me dire que j'avais perdu du poids, que j'en avais pris, que ce que j'avais mis, ça m'allait ou pas. Et voilà, donc c'était quand même assez stressant, surtout adolescente. Et voilà. c'était jamais assez bien. Donc, soit j'avais pris du poids et il fallait que je fasse attention et donc il fallait que je mange pas du bien, soit j'en avais perdu et j'avais le commentaire Mais tu n'es pas anorexique ? Ok, mais non, mais c'est bon. Voilà. Donc ça, c'est compliqué. Et finalement, c'est devenu presque un automatisme d'appréhender...... Une sortie, une réunion de famille, de voir des gens que je n'avais plus vus depuis un moment et d'appréhender, d'avoir des remarques sur ma silhouette, sur mon poids, en tant que jeune fille, jeune femme. Voilà, ça a duré quand même assez longtemps. Je trouve que c'est très compliqué. Donc, déjà... Pardon ?

  • Annie Lalonde

    Je dirais même, t'es nutritionniste. Oui. C'est peut-être nono de dire ça, mais les gens pensent que tu es nutritionniste, que tu es dans la perfection de la nourriture et que tu devrais être parfaite. Il y en a qui pensent ça.

  • Chloé De Smet

    Il y en a qui pensent ça, effectivement, qui peuvent le penser. Maintenant, je dis, ma silhouette n'est pas mon CV. Ça n'a rien à voir avec mes compétences. J'ai mis du temps à... accepter ça aussi et à pouvoir accepter ou même réagir face aux remarques. C'est vraiment pas évident, surtout pour les jeunes. Donc voilà, si par hasard, ils vous prenaient l'envie de féliciter ou de commenter le poids de quelqu'un même qui aurait maigri, abstenez-vous parce que ça peut vraiment faire des dégâts et causer une certaine insécurité par rapport au poids. corps, c'est-à-dire, ah ok, il me trouve bien maintenant avec ce poids-là, mais si je grossis, on va plus m'aimer. Je vais plus être assez bien. Je vais plus être jolie. Donc c'est ça aussi, même un compliment sur une perte de poids, ça peut être tout aussi dévastateur qu'un compliment sur t'as regardé tes fesses, t'as grossi, toi.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    C'est... Voilà, ça part d'un bon sentiment de faire un compliment sur une perte de poids. Mais en fait, ça peut être tout aussi perturbant, surtout chez, je pense, les jeunes. Qui sont en train de se construire, construire l'identité de leur corps, leur image. Avec leur corps qui se transforme, c'est vraiment compliqué. Et puis, pour un adulte qui aurait des troubles alimentaires ou qui ne serait pas à l'aise avec sa silhouette, c'est compliqué à gérer aussi ce genre de complément.

  • Annie Lalonde

    Puis là... Parce que j'entends des fois, là, je... Tu sais, moi, il y a des fois, il y a des voix qui me viennent en tête, là, puis là, j'entends des gens dire, Mais là, on ne peut plus rien dire de nos jours, on ne peut plus, tu sais, complimenter, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus... C'est pas vrai, OK ? Là, il faut arrêter de penser comme ça. Il faut dire que l'humanité est en train d'évoluer, OK ? Et qu'on a maintenant remarqué... justement tout ce que tu viens de dire, que ça a des conséquences des fois. Et si on aime, si on est en... Oui, c'est vrai que des fois, on est en réunion de famille et il y a certaines personnes qu'on n'aime pas. Ça se peut, OK ? Mais abstenez-vous tout simplement, rendez-vous pas intéressants. Mais habituellement, quand on se réunit entre amis, en famille, c'est qu'on s'aime. Et la dernière chose qu'on veut, c'est faire de la peine à quelqu'un. Moi, mon conseil personnel, c'est quand quelqu'un rentre et tu trouves qu'elle est vraiment belle, fais juste dire Wow, t'es donc bien belle avec rien après. T'es donc bien belle Belle, pourquoi ? Pour tout ce qu'elle est. Tout simplement. Tu peux dire Wow, elle est belle ta robe, tu l'as achetée, j'aimerais ça en avoir une pareille c'est correct ça. C'est correct ça. Mais, Oh wow, elle est belle ta robe, elle te fait paraître vraiment mince. Non, ça c'est le bout qui est inutile. Donc, vraiment être court et concis dans nos compliments, si on trouve que la personne n'est pas bien arrangée, qu'elle fait dur ou que vraiment elle est engraissée ou que ça ne fait pas votre affaire, bien ne dites rien, dites comment ça va. That's it. Et c'est tout.

  • Chloé De Smet

    Ça me fait plaisir de te voir.

  • Annie Lalonde

    Oui, ça me fait plaisir de te voir. That's it. c'est tout simplement ça un corps c'est un véhicule en dedans il y a une arme et celle-là on l'oublie souvent c'est important de prendre soin de ça fait que moi je vais vraiment là dedans là après pour si c'est toi qui vis cette cette les paroles qui sont pas accueillies ben moi ma Ma façon à moi, c'est l'humour. Je pense qu'avec l'humour, on peut tout arranger. Puis des fois, même, on peut retourner la balle avec de l'humour. Si elle dit, je ne sais pas moi, Oh là là, ouais, t'as pris pas mal de poids. Ben, tu sais, c'est sûr que des fois, on a de la misère à répondre, elle brûle pour pointe même, vite comme ça. Mais, ben oui, j'aime la vie. Tu sais, tout simplement. Tu sais, c'est comme, puis essayez. Je pense que ce que je ferais aussi, admettons qu'on le sait, qu'il va arriver des commentaires. On le sait, on connaît telle personne, tout ça. Moi, ce que je ferais avant d'entrer, ça a l'air un peu ésotérique ce que je vais dire, mais je vous le dis, je n'étais pas tant dans l'ésotérisme avant et je faisais ça et ça m'aidait énormément. c'est de s'imaginer dans une bulle de protection. C'est vraiment pour entraîner notre cerveau. Ce n'est pas ésotérique. OK ? C'est vraiment, on est dans une bulle de protection, puis on se dit contre toute chose négative. Fait qu'on peut même se l'imaginer en miroir, et tout ce que la personne va te dire, ça va y retourner à elle aussi. Tu sais ? Fait qu'on se met là-dedans. On se dit, peu importe les gens, qu'est-ce qu'ils vont dire, ça ne nous enlève pas notre valeur à nous. C'est la personne qui va avoir l'air un peu folle et non nous. On se met ça dans notre bulle, on s'entoure d'amour, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour, puis on va au party, puis je vous le dis, des fois, même juste à faire ça, à avoir une posture de, écoute, il n'y a rien qui va m'atteindre. des fois, ça repousse même automatiquement. Vous ne les aurez pas, ces commentaires-là. Parce que les gens vont se sentir un peu comme, Oh non, je pense que si je réponds, elle va me dire quelque chose. Je vous le dis, ce n'est pas ésotérique, ce n'est pas magique, mais en même temps, ça nous prépare et ça nous fait comme une armure de protection. Qu'est-ce que tu en penses,

  • toi ?

  • Annie Lalonde

    Oui. Je pense que c'est une belle façon de se préparer. Ça me parle beaucoup. C'est vraiment très, très chouette. Et puis aussi de se dire que finalement, les gens qui font des remarques sur le poids, ça parle de leur propre insécurité et de leur propre relation au poids. Voilà. C'est ça aussi. Peut-être qu'eux ont très peur de prendre du poids, d'engraisser, de changer de taille, que ça les effraye. Alors voilà, on a peut-être choisi ou pas de prendre du poids. Disons que ce n'est pas franchement un choix, mais c'est une conséquence. Mais on a choisi de prendre soin de soi et de ne plus s'abîmer la santé avec des troubles alimentaires. De ne plus abîmer la santé avec des régimes. Et donc, on a choisi de prendre soin de son corps et de faire la paix avec son corps. Donc, c'est un choix tout en conscience. Mais c'est difficile parfois d'accepter ces conséquences-là qui sont de... Voilà, parfois de devoir reprendre du poids.

  • Ben oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, là, c'est de se souvenir que sa valeur, elle n'est vraiment pas... Elle ne dépend pas des kilos, de sa silhouette, de son... véhicule terrestre, comme tu dis, qui n'est qu'un véhicule, et qu'on en prend soin du mieux qu'on peut. Et voilà, de garder vraiment ça bien dans son cœur pour pouvoir mettre dans sa belle bulle de protection et de laisser renvoyer ces commentaires-là. De dire quelque chose ou pas, et de dire, bah oui, j'ai pris du poids. Voilà. Si on ne répond pas, qu'est-ce que tu veux que l'autre y réponde ? Voilà, ce n'est pas un sujet. Je n'ai pas envie d'en parler. Ça ne te regarde pas. Et puis, il peut y avoir des fois où le poids arrive aussi suite à une maladie ou à des choses où on ne comprend pas très bien. Il y a du poids qui arrive comme ça en plus. Ce n'est pas évident à gérer non plus. Pareil, il n'y a pas de commentaire à faire finalement, il n'y a pas à répondre. Voilà, ce n'est pas un sujet dont j'ai envie de parler. Je suis là pour passer du temps avec vous. T'es pas mon médecin! Oui,

  • oui.

  • Chloé De Smet

    C'est pas un sujet en fait.

  • Annie Lalonde

    Moi, j'ai envie de te dire une anecdote qui est arrivée à mon père. En tout cas, moi, je viens d'une famille où on a tous des problèmes de peau. Et puis mon père, maintenant, il n'en a plus vraiment de problèmes parce qu'il est rendu diabétique, mais il se pique, fait qu'il est rendu mince, parce que sa condition fait qu'il est rendu mince. Mais il a déjà été très gras, très, très gros, dans une autre vie. Et puis, à un moment donné, il avait vraiment pris du poids. Puis, il y a un vieil ami du secondaire, je pense qu'il avait rencontré sur un travail. Puis, mon père s'appelle Jean-Rocq. Puis, il dit Hey, salut Jean-Rocq ! Mon Dieu, t'as donc bien graissé, ça n'a pas d'allure ! Fait que lui, il dit Ah ben moi, j'aime mieux être gros qu'être plissé comme un tour de pied comme toi ! Bon, là, je vous dis pas de faire ça, OK ? Mais c'est pour vous dire que, tu sais, des fois, avec l'humour, on peut, tu sais, peut-être faire un commentaire autre, là, mais, tu sais, dans le sens que c'est tellement superficiel, tu sais, c'est tellement... Tu sais, mais c'est superficiel. commenter sur le physique, mais c'est pas anodin non plus pour l'âme. C'est ça l'affaire. Oui, mais si vous sentez, lui, il faisait longtemps qu'il l'avait pas vu, fait que c'est pas comment qu'il a reçu ça, mais mon père, bon, c'est un personnage en soi, mais si vous savez que l'autre personne peut en prendre. Pourquoi pas faire une réplique comme ça, ça peut bien très bien y faire fermer les clapets. Fait que c'est ça, je trouvais que c'était drôle cette anecdote-là.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, et puis, je ne dis pas qu'il faut absolument l'assumer, mais si on arrive au fait et que du coup on est mal à l'aise avec le poids ou la silhouette, et puis comme... On essaye de s'habiller, mais qu'on n'a pas vraiment eu envie d'aller faire du shopping et de s'acheter une belle tenue ou des choses comme ça, et qu'on a des vêtements un peu trop petits ou qui ne nous vont pas vraiment. Voilà, on ne se met pas spécialement en avant et on s'expose peut-être encore plus aux commentaires sur le poids aussi. Donc, c'est une question d'attitude. Tu parlais de la bulle, mais de pouvoir aussi... prendre soin de son corps et soin de soi et de se mettre en valeur malgré et même avec, voilà, toutes ces particularités finalement, qui sont peut-être des rondeurs supplémentaires.

  • Ben oui,

  • Annie Lalonde

    c'est aussi de recevoir alors un commentaire sur la tenue qui nous va bien, peu importe finalement la silhouette, plutôt que de recevoir un Ah tiens ! T'as pas engraissé ?

  • Ouais, c'est ça. Mais ça me fait penser, tu sais, c'est sûr que là, les fêtes approchent. S'il y a des gens parmi vous qui écoutaient et qu'il y a des insécurités, c'est sûr qu'on les fera pas disparaître de même comme par magie. OK ? Ce que je peux donner comme petit conseil, si jamais, mais tu sais, en même temps, si vous pensez jusqu'à ce point-là, c'est que peut-être que vous avez besoin d'un suivi, justement, peut-être avec une nutritionniste comme toi qui va aller dans la psychologie de la personne aussi, ou quelqu'un qui viendrait aussi dans une expérience comme Clézalis avec moi. Mais en attendant, si vous ne savez pas trop comment vous habiller, comment vous... Pour justement, peut-être que ce n'est pas... Le styliste, peut-être que vous ne savez pas trop, mais des fois, il y a des stylistes qui peuvent vous donner des idées éclaires comme ça avec les vêtements que vous avez pour vous conseiller, puis vous faire paraître mieux, plus instantanément, si on veut, en parenthèse. Fait que, tu sais, c'est pas si cher que ça. Des fois, une centaine de dollars, puis vous avez des conseils avec vos vêtements que vous avez à la maison. Ça peut se faire en ligne. puis vous allez avoir des des astuces pour justement peut-être camoufler des choses que vous aimez pas et mettre en valeur ses atouts, oui surtout surtout

  • Chloé De Smet

    Je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est très rigolo parce que sur un podcast, sur mon podcast qui est un podcast sur l'alimentation, j'ai fait trois interviews avec des stylistes. Parce que je trouve que c'est indispensable. Souvent, les femmes attendent d'avoir perdu du poids pour refaire leur garde-robe. Et pour s'habiller correctement même, on va dire. Voilà, les femmes, elles se... cash, avec des vêtements noirs, gris, amples ou trop moulants. Il n'y a rien qui va. Et on ne peut pas se sentir bien dans des vêtements comme ça. Et voilà. J'ai fait ce parcours aussi avec une styliste. Franchement, ça a changé ma vie. Je ne suis pas... Voilà, c'est vraiment une styliste. C'est une question de style et pas une question de mode. Ça, c'est important aussi. Donc, on ne doit pas être fashion. Avec les pièces qu'on a dans notre garde-robe et peut-être en ajoutant quelques accessoires ou en revoyant un peu les couleurs et des choses comme ça et les coupes, on a vraiment des bonnes indications sur ce qui nous va et ce qui nous met en valeur. Et ça a tout changé parce que voilà, là, pareil, souci de santé, j'ai repris du poids. Eh bien, je me suis dit, j'ai quand même envie d'être bien pour les fêtes. Je ne vais pas mettre la robe de l'année dernière parce que je sais que... Ça va être un peu juste de rentrer dedans, mais pas terrible. Et donc, c'était...

  • Annie Lalonde

    Tu te promènes avec un drôle de démarche parce que t'es mal à l'aise. Déjà, ça attire trop les yeux, là. Je veux dire, il faut arriver dans une pièce puis se sentir confortable physiquement, confortable mentalement. Puis ça, ça peut se faire avec vos propres vêtements, mais avec des petits conseils, ça peut... Puis moi, là, si... Moi, j'ai eu des... j'avais des bacs de linge, des fois on fait de la rotation, les vêtements d'hiver, puis là, tous les vêtements, quand j'étais full mince, je les gardais, je me disais tout d'un coup, je perds du poids, quand je vais perdre du poids, je vais pouvoir mettre ça. Ça, ça ne marche pas, les amis, je vous le dis. Ça ne marche pas. Donnez ça aux personnes moins nantis, ou vendez-les sur Marketplace, mais s'il vous plaît, débarrassez-vous-en, parce que ça vous met une pression malsaine. C'est tellement pas bon pour plein de raisons qui pourraient faire sujet d'un podcast en soi. Fait que, non, faites pas ça. Allez-y avec le poids que vous avez puis vous êtes légitime, valide et belle dès maintenant. C'est ça que je prône, moi. C'est tout de suite, même si t'as du... poids, un surplus de poids, que t'as beaucoup maigri, parce que ah oui, pis ça c'est une autre affaire, moi, à un moment donné, quand j'étais adolescente, pis que j'étais anorexique, il y a un Noël où, bon, on me l'avait pas dit à moi, mais on l'avait dit à ma mère, t'sais, il y a quelqu'un qui avait pris ma mère en catimini, pis elle lui avait dit, qu'est-ce qu'elle a ta fille, elle a-tu le cancer ? Hey, c'est heavy, ça, là, là. C'est, oh, wow, qu'est-ce que c'est ça ? Fait que, tu sais, faites attention aussi à ça parce que des fois, il y a des soucis de santé là-dedans, tu sais, que ce soit parce qu'on a trop engraissé, parce qu'on prend peut-être des médicaments qui font enfler, comme, tu sais, moi, j'étais anorexique, là, fait que, tu sais, ma mère, elle, elle me disait, bien, non, elle n'a pas le cancer, mais elle est anorexique, tu sais, fait que, c'est-tu mieux parler de ça ? C'est comme, c'est malaisant. Faites attention parce qu'il y a des soucis de santé aussi qui fait que ça peut... Fait que, tu sais, il faut vraiment faire attention à tout ça. Oui.

  • Chloé De Smet

    Et pour en revenir à tu es belle dès maintenant, c'est vraiment ça. Et il ne faut pas hésiter à aller choisir des vêtements avec une taille au-dessus. Je sais que ça... Moi, j'en ai pleuré, je pense, parfois. Plus jeune, j'en ai... pleurer de devoir acheter des tailles plus grandes. Je me dis, c'est pas possible, je veux pas aller acheter. Enfin, voilà. J'étais traumatisée par ce chiffre sur une étiquette.

  • Annie Lalonde

    Mais c'est ça ! Mais en même temps, c'est une étiquette. T'as trop peur qu'elle sorte l'étiquette couplée, là. Ouais, c'est ça. Personne n'a à savoir le numéro, là.

  • Chloé De Smet

    Et voilà. Et on a tellement cette idée de cette norme, de ce... de beauté et de ces chiffres, ces tailles de vêtements dans lesquels on est censé rentrer. mais en fait c'est ça n'a pas de sens les vêtements ils sont juste faits pour nous aller et nous mettre en valeur les tailles les numéros les chiffres sur les étiquettes c'est juste pour nous guider dans la sélection et encore ça on a aussi presque un épisode de podcast entier sur les chiffres sur les étiquettes mais mais c'est ça je pense qu'on on ressent tout écoute, on est passé par ces émotions, ces difficultés qui, finalement, quand on passe un petit peu avec notre âge, hein Annie ? On se dit mais en fait, c'est ridicule. Et au moment où, je ne veux pas dire que c'est ridicule de le vivre, parce que je sais à quel point ça peut être douloureux. Mais aujourd'hui, quand on a traversé toutes ces épreuves-là, on se dit mais enfin ! Je suis tellement plus libre aujourd'hui. Et c'est ça aussi. Je pense que notre combat à toutes les deux, et moi c'est vraiment ça, c'est que les femmes soient plus soumises à des dictats et des injonctions de beauté, qu'elles soient plus soumises à des restrictions alimentaires, à s'affamer, et qu'elles puissent être qui elles sont, être totalement libres d'être qui elles sont, avec le corps qu'elles ont. et en mangeant sainement évidemment en mangeant des choses qui leur font du bien à l'âme et ah oui et voilà c'est c'est de se sentir la mieux possible voilà dans ses vêtements pour se montrer en famille et d'aller participer de se sentir bien effectivement le mieux possible parce que Je ne vais pas te dire qu'avec les kilos que j'ai pris, là, je me sens confortable encore. Ce n'est pas très, très confortable. J'aurais préféré m'en passer. Mais voilà, j'ai décidé que j'allais passer une très bonne soirée, des très bonnes fêtes. Et que j'avais acheté ma petite robe qui n'est pas encore arrivée. J'espère qu'elle va m'aller. Elle doit être à la grève.

  • Annie Lalonde

    Nous, on n'est pas à la grève.

  • Chloé De Smet

    Non, ça va, elle ne vient pas du Canada. Elle va arriver. Et... Et voilà, c'est de se mettre dans cet état d'esprit et on rappelle ta petite bulle, Annie.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais tu vois, Chloé, comment c'est la vie. Parce que là, tu dis que oui, c'est sûr que quand on prend du poids, quand je me regarde quand j'étais adolescente, je me trouvais donc, tu sais, nounoune dans le temps de dire que je me sentais grosse, puis pourtant j'étais mince, puis bon, tu sais. Mais tu sais, quand je te regarde, là, je te trouve tellement, mais... tellement belle, que je ne peux pas croire, moi, dans ma tête, que tu peux trouver l'aide, ou, ben, je ne pense pas que tu trouves l'aide, mais je veux dire que tu vis ces choses-là. Parce que pour moi, tu es d'une grande beauté. Les gens ne savent pas... Bon, attends une minute. Je ne sais pas si vous avez entendu le son. En tout cas, bref. Je pense que... C'est beaucoup dans notre tête tout ce qui se passe, parce que les gens ne voient pas ce que nous on voit la plupart du temps. Et ça, je veux que les gens comprennent ça. Que c'est vraiment un peu, mais beaucoup, entre nos deux oreilles. Oui, complètement. c'est un nouveau film ça s'appelle La Substance je sais pas si tu l'as écouté c'est pas un film pour tout le monde c'est un film avec Demi Moore c'est pas un film pour tout le monde, c'est pas un film d'horreur quoi que la fin est dégueulasse mais c'est vraiment une énorme parodie parodie sur les standards de société et comment la société voit la femme encore aujourd'hui. C'est un film, la fin est très choc, là. Puis la fin, il y a du monde qui dit Ah, c'est donc bien niaiseux mais il faut le regarder, ce film-là, au moins une fois, pour comprendre à quel point les femmes peuvent être en grande détresse dans un monde où il y a de la pression de beauté énorme. Puis, qu'est-ce que ça peut faire ? Comment ça peut nous détruire ? Allez voir ça, ce film-là. C'est un must, je crois. Je pense que ça va devenir un classique dans mon parcours, je pense. En tout cas, c'est quelque chose. Mais je vous le dis, c'est mystérieux. Ce n'est pas pour tout le monde. À la fin, il y a beaucoup de sang. Mais tu sais, c'est quasiment ridicule à la fin. En tout cas. Mais c'est... Ah oui, il faut voir ce film-là. Fait qu'en tout cas. Ma suggestion, on va avoir le temps pendant le temps des fêtes.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, c'est ça. Et on en revient à se dire que, oui, effectivement, c'est entre nos deux oreilles que ça se passe. Et la détresse et la souffrance qu'on peut éprouver face au changement de notre corps et face à la perception de notre silhouette, elle n'est vraiment pas proportionnelle au nombre de kilos. Elle est tellement faite de l'image qu'on a de nous-mêmes, de ce qu'on pense dans notre tête, tu le disais très bien. Et voilà. Et donc c'est vrai qu'en consultation, moi je prends avec le même sérieux et la même écoute, en tout cas, des femmes qui sont en détresse par rapport à 5 kilos de plus ou par rapport à 25 kilos de plus. Donc c'est...

  • Annie Lalonde

    Parce que la douleur est réelle dans leur intérieur, elle est réelle. Il faut la valider, il ne faut pas banaliser ça.

  • Chloé De Smet

    Mais c'est vrai que pour les gens, en fait, à l'extérieur, 5 kilos, quand on en prend 5 kilos, les gens à l'extérieur, ils ne le voient pas. Et ça même, quand on est grande, ça peut même être plus, ça peut être 10, les gens ne verront même pas. Donc, c'est nous qui le voyons, c'est nous qui sommes traumatisés, comme je disais tout à l'heure. d'être traumatisée de devoir prendre une taille plus grande. Mais sinon, personne ne le voit, évidemment. Peut-être que oui, des variations plus grandes de poids, ça peut se voir. On peut avoir des commentaires. Moi, j'en ai reçu aussi. Le compagnon de ma cousine, il est parti. Il n'est plus dans le paysage. Ah oui, il s'est permis de faire des commentaires vraiment déplacés. Puis c'était, je pense, peu de temps après avoir donné naissance à mon fils. Donc voilà, ce n'est pas très intéressant. Ah non,

  • Annie Lalonde

    mais ça, de toute façon, quand vous avez des commentaires comme ça, c'est sûr que ça fait plus de peine à quelqu'un qu'on aime. Mettons, quand ça vient de quelqu'un qu'on aime, c'est sûr que là, je pense qu'il faut en parler avec la personne. Mais si c'est quelqu'un qu'on n'aime pas nécessairement et qui n'a pas d'importance pour nous, le karma va s'arranger.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Et on peut être honnête, comme tu dis, avec les personnes qu'on aime, avec les personnes qui nous font des remarques et de leur dire honnêtement, tu sais, c'est difficile pour moi à vivre pour l'instant cette variation de poids et le fait que tu me le fasses remarquer, ça n'aide pas, c'est encore plus compliqué. Je préférerais pas en parler. Et je préférerais qu'on parle de tout ce que je fais d'autre, de tout ce que je suis et ce que je fais d'autre en dehors. Parce que c'est ça aussi. Dans les compliments, je trouve que c'est tellement plus intéressant d'aller complimenter la personne pour qui elle est, pour ses accomplissements dans l'année. Voilà. C'est tellement plus valorisant que de parler juste de l'aspect physique pour lequel on ne peut pas faire grand-chose. Voilà.

  • Annie Lalonde

    Ben tellement, tellement, c'est sûr et certain, vraiment.

  • Chloé De Smet

    Oui. Voilà. Est-ce que tu as, toi, en tant que photographe, Annie, encore, pour conclure, je pense, cet épisode où on a déjà parlé plein de choses, on aura envie de parler encore plein, plein, plein de choses, il y a encore très longtemps. Avec ton œil de photographe, comment se mettre un petit peu plus en valeur, peut-être sur des photos, parce que c'est pas... toujours évident non plus d'accepter de se laisser prendre en photo, voilà, de ce côté-là, sur le côté plus photographie, photo de famille, photo de Noël. T'as des choses à nous conseiller ?

  • Annie Lalonde

    Hé, tellement ! Bon, premièrement, les personnes qui veulent vraiment pas se faire prendre en photo, on ne force pas, OK ? Ça, c'est la première chose à faire, on force pas. C'est comme mon oncle qui veut absolument donner un bec à un petit enfant, puis que l'enfant ne veut pas. Bien, ce n'est pas impoli, c'est qu'elle s'écoute, elle. Puis, c'est une autre mentalité maintenant. Fait qu'arrivons en 2024 et... Acceptons les noms que les personnes disent. Bon, ceci dit, si jamais on fait des photos, puis on a certains complexes, certains malaises avec certaines parties du corps ou quoi que ce soit, bien évidemment, j'ai quelques conseils. Là, c'est sûr que là, je vais mimer des choses, mais je vais aussi les décrire parce que si vous êtes juste en audio, vous aurez l'audio. Et si vous avez le visuel, bien vous aurez le visuel. Fait qu'on va commencer maintenant par justement, j'ai mis... Une camisole exprès pour un chandail pas de manche, dans le fond, pour montrer un exemple. OK ? Donc, là, je ne sais pas si vous allez bien m'entendre pareil, mais bon. Est-ce que ça va comme ça ? OK. Alors, admettons que vous êtes un peu de côté, puis vous n'aimez pas vos bras. OK ? Évidemment, si je colle mon bras énormément, il va s'élargir. Et ça, là, ce n'est pas parce que j'ai un gros bras, là. C'est n'importe quel bras. La plus mince, ça fait la même chose. Sauf que, bien, moins gros, on va s'en dire, mais bon. Mais ça l'aplatit, c'est normal, c'est l'anatomie qui est faite comme ça. Alors, si vous voulez avoir une apparence de bras un petit peu moins gros, vous avez juste à un petit peu décoller. Vous voyez, là, il est collé, il est plus élargi parce qu'il s'aplatit au corps. Si je décolle un peu, on voit tout de suite que le muscle... se détend et s'étire vers le bas au lieu de vers le large. Ça fait que c'est beaucoup mieux. Ça fait que ça, c'est déjà un... Si maintenant, vous n'avez pas le choix parce que vous êtes plusieurs en ligne, puis vous êtes pogné sur le côté, gênez-vous pas de décoller un peu votre bras, puis pas tant, parce que ça va paraître, vous allez avoir l'air bizarre. Mais juste un petit peu, ça fait déjà pas mal de travail. Ensuite, quand vous avez un double menton, c'est le fun parce que j'ai tout ces défauts-là, ces atouts, je ne sais pas, ces caractéristiques.

  • Chloé De Smet

    Particularité, oui, ces caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    C'est ça. Alors, un double menton. C'est sûr que si je me mets sur une photo et que je me mets dans mon état naturel, c'est sûr qu'on va avoir peut-être soit le menton de Jabba the Hutt ou sinon un petit peu... Bon. Alors, ça... on veut peut-être moins ça. C'est normal, c'est pas parce que oui, il faut s'assumer, il faut s'accepter, mais vous allez voir que même quand je vais faire mon truc, on a quand même un petit peu encore le double menton, mais il est beaucoup moins prononcé. Ça fait quand même, c'est plus flatteur. Alors à ce moment-là, ce qu'on fait, c'est la tortue ou la poule. On va étirer notre cou vers le haut. Et ensuite... on va avancer un petit peu le menton vers l'avant et on va juste le descendre de quelques 100 mm vers le bas. Fait que tu sais, je me mets de même, ou je me tire, j'avance et je fais ça, déjà, il y a une différence. Fait qu'on fait vraiment, on avance un petit peu, mais pas trop, parce que si je fais ça de même, non plus, c'est pas beau, j'ai l'air de E.T., c'est pas mieux. Alors, Jabba the Hutt ou E.T., on veut pas ça, OK ? C'est vraiment, on s'étire et on avance un peu notre menton. Si pour le ventre, je vous dis toutes les choses que les femmes aiment moins sur leur corps. Alors, le ventre, si vous êtes même face, on ne me voit pas au complet, mais même face ou sur le côté ou semi-côté, ce que vous allez faire, c'est rentrer le nombril. Et non pas rentrer le ventre. Ce n'est pas pour une question de se rentrer le ventre. C'est plus une question de posture. La meilleure façon de vous l'expliquer, c'est vraiment par rentrer le nombril ou étirer la colonne. Mais étirer la colonne, c'est peut-être un peu moins concret. Ce que je vous dis, c'est vraiment... Si vous me voyez bien, admettons... Là, je me mets normalement. Et là, je rentre mon nombril. Là, c'est subtil parce que, bon, vous ne me voyez pas au complet. Mais on voit quand même...

  • Chloé De Smet

    On a l'impression en fait que tu t'es mise sur ta pointe des pieds.

  • Annie Lalonde

    Oui, un peu. Et puis là, à ce moment-là, quand on rentre le nombril, souvent, on va monter les épaules. Mais ça, ce n'est pas bon. Ça fait qu'on rentre le nombril. Et on détend les épaules tout en rentrant le nombril. Et là, on est correct. La posture va déjà être mieux. On va être moins courbé. Fait qu'on va avoir moins les épaules par en avant, on va avoir moins le cou comme ça, puis on va avoir aussi les seins au bon endroit, on va tout avoir au bon endroit. Fait que ça, c'est... puis ça, là, peu importe la silhouette que vous avez, là. Moi, la personne la plus mince, l'amie de ma fille, elle est extrêmement mince. Elle n'a aucun... mérite, elle est faite comme ça. C'est son métabolisme qui est comme ça. Elle ne peut pas engraisser. Même elle, elle aimerait engraisser. Chacun ses combats. Mais elle est très, très, très mince, très filiforme. Mais si elle ne rentre pas son ombri et qu'elle se laisse flasque, c'est sûr que ce n'est pas tellement beau non plus. Aussitôt qu'on rentre notre ombri, qu'on n'est plus droite, déjà, ça fait toute la différence. Peu importe votre shape, vous allez... aimez beaucoup plus vos photos si vous faites ça.

  • Chloé De Smet

    Wow !

  • Annie Lalonde

    Et si vous voulez, le dernier petit conseil, et ça, c'est un conseil bien fun, si, mettons, quelqu'un prend une photo de vous, de groupe, OK ? Vous faites une photo de groupe, il y en a de temps un qui a un oeil fermé, qui a les yeux fermés, l'autre qui se ouvre à moitié. Bon, ce que je vous conseille, ce que je fais tout le temps avec mes groupes, c'est que je leur dis, fermez vos yeux. Quand à trois, vous allez les rouvrir, mais je dis tout le temps, ouvrez-les pas en chevreuil. On fait juste les ouvrir normalement et on dit le mot saucisse. Pourquoi saucisse ? Parce que souvent, on demande de dire cheese, mais regardez ma bouche. OK, celle qui écoute, pas grave. Cheese, cheese, saucisse.

  • Chloé De Smet

    C'est forté.

  • Oui, c'est beaucoup forcer.

  • Chloé De Smet

    Le cheese, il étire plus, il crispe le visage.

  • Annie Lalonde

    Oui, oui. Puis, il est trop exagéré. Tandis que saucisse, ça fait un petit sourire très naturel. Fait que dans le fond, vous dites à votre gang qu'à trois, vous allez ouvrir vos yeux en disant saucisse. Puis, ouvrez pas trop grave vos yeux. Un, deux, trois, saucisse ! Et vous allez avoir assurément une photo presque belle sur le coup. Alors, peut-être que vous allez la recommencer une fois au lieu de peut-être 15 fois.

  • Chloé De Smet

    C'est génial, et puis c'est super drôle.

  • Annie Lalonde

    C'est beau pour rire.

  • Chloé De Smet

    Attends, j'avais deux choses. Je ne sais pas si tu connais le compte INstagram de Danae Mercer. C'est génial, c'est vraiment un conte à suivre. C'est une femme qui est assez mince. mais qui a déjà un petit peu avancé en âge et qui vient d'avoir un bébé. Et donc, elle a des vergetures, elle a de la cellulite, elle a un ventre qui est un petit peu flasque. Elle est mince, mais voilà. Et donc, elle était mannequin. Elle a été beaucoup plus mince que ça. Et donc, elle montre, en fait, comment prendre les poses pour bien paraître en photo et pour faire des photos instagrammables versus la réalité. Et elle te montre toujours versus la réalité. Et je trouve ça génial parce que la réalité, c'est une vraie femme normale qui a des vergetures de la cellulite et un ventre flasque. Et quand tu vois, quand elle prend la pose des photos, un certain angle et machin, qu'elle arrange tout, elle est canon. Oh,

  • Annie Lalonde

    telle mère !

  • Chloé De Smet

    Sublime ! Et en fait, voilà, donc j'adore parce que je trouve que, voilà, on peut vraiment bien se rendre compte de la réalité versus... toutes les photos, toutes les images qu'on voit retouchées ou de femmes sublimes.

  • Oui,

  • Chloé De Smet

    oui. Vraiment, vraiment important pour son estime de soi, sa confiance en soi aussi. Ça, c'est une chose. Et la deuxième, je ne sais plus ce que je voulais dire. Ah oui, les photos. Quand on prend des photos en famille, que ce n'est pas un photographe, moi, ça m'est déjà arrivé aussi. En fonction de l'appareil photo, du téléphone. Et d'où tu te trouves sur la photo, moi je me suis déjà vue à côté de personnes qui étaient plus grosses que moi et j'avais l'impression d'être plus grosse qu'elles sur la photo. Je me dis mais c'est pas vrai, c'est bizarre quoi. Donc il y a aussi ces effets de lentilles, des appareils qui déforment complètement les images en fonction d'où on se trouve dans le champ.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais dans le fond là il y a une règle à ça. C'est sûr qu'il y a plein de facteurs, ça serait aussi un épisode de podcast en soi, mais tout ce qui est proche de l'objectif de l'appareil est plus gros. Oui. Fait que si vous voulez, c'est comme les exemples, moi, mes enfants, ils trippent là-dessus, là, faire des photos, là, vraiment très, très haut, là, puis là, on voit le gros, gros front, puis ils trouvent ça bien drôle, tu sais. Mais c'est justement, c'est parce que le front, il est proche de l'objectif, donc il a l'air proéminent. Fait que s'il y a quelque chose que vous voulez moins mettre l'emphase, bien, reculez-le un peu, puis mettez qu'est-ce qui est... que vous voulez plus, vers l'avant. C'est sûr qu'il y a des façons de faire. Des fois aussi, c'est sûr. Mais en même temps, je me dis, mettons quelqu'un qui est très imposant, le cacher en arrière, ce n'est pas valorisant pour la personne non plus. C'est sûr que oui, on peut peut-être mettre je pense que la meilleure façon en groupe quand on n'est pas habitué quand on n'est pas photographe c'est de les mettre peut-être juste un petit peu de côté un peu comme ensemble comme ça ou avec les plus petits en avant les plus grands en arrière ça c'est sûr c'est un classique mais en même temps c'est mieux qu'un grand en avant qui se penche comme ça c'est vraiment laid fait que et Mais bref, il y aurait plein de choses, mais c'est ça. Pensez toujours que quelque chose qui est plus en avant, donc même le bras, le mettre un petit peu plus, pas comme ça parce qu'il a l'air plus gros, juste de même, on le voit.

  • Chloé De Smet

    Si je le mets perpendiculaire, mais de trois quarts.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais comme ça, il est déjà moins gros. Puis si en plus, je le décolle, il est moins gros. C'est ça. Fait que jouez avec. Faites-vous des selfies aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup, pour apprendre. Quels sont vos angles à vous qui sont les plus avantageux ? Puis d'apprendre, et ça là, c'est ma recette miracle, c'est de se prendre en photo le plus possible et de se regarder le plus possible. Parce que c'est comme ça qu'on va s'habituer à notre image et se désensibiliser de l'image. Fait que c'est vraiment comme une thérapie contre la peur des araignées.

  • Chloé De Smet

    D'essayer de le faire sans jugement.

  • Oui, ça c'est plus difficile, mais c'est pas grave. Faites-le.

  • Chloé De Smet

    Les caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    Oui, d'observer, puis de pas... Puis s'il vous plaît, dites pas, Oh mon Dieu, je suis donc bien lettre là-dessus, je l'efface. Non, non. Peut-être que tu trouves pas belle, mais est-ce qu'il y a des choses que tu trouves beaues, pareil. Essayez de pas dire, Ok, l'arbre de Noël, il est beau à côté. Non, non. Vous, sur vous, il y a-t-il des choses que vous aimez ? C'est important de les énumérer.

  • Chloé De Smet

    Quel grand challenge, finalement, ces fêtes de fin d'année. Ça peut être stressant, mais j'espère que vous qui nous écoutez, vous avez déjà pu grappiller quelques astuces, quelques conseils utiles pour passer des agréables moments. Annie, toi, je ne sais pas si tu as des choses. Moi, il y a accessible encore, il y a un webinaire gratuit qui parle aussi des fêtes de fin d'année, de comment gérer un petit peu, tu le disais, tous ces aliments rares ou les faits buffet ou le potluck, comme on dit chez vous, ou des choses comme ça. Voilà. Donc là, il y a des astuces plus concrètes. On rentre un peu plus dans le détail de tout ça. Et donc, c'est accessible. Voilà. via mes réseaux sociaux, par exemple. Vous pouvez vous inscrire gratuitement pour avoir le replay. Et il y a encore différentes astuces sur mon site internet. Voilà. Et dans mon podcast Mange, Ris, Aime aussi, il y a d'autres épisodes sur les fêtes de fin d'année. Et puis je suis sûre aussi, Annie, que chez toi, on va pouvoir trouver plein de choses.

  • Annie Lalonde

    Ben oui, ben écoutez, moi, c'est sûr que mon podcast, inclusivement, soit, et on parle de beaucoup de choses par rapport à tout ce qu'on vient de dire, fait que ça, c'est sûr, on parle, il y a un podcast qui est très populaire, un épisode dans mon podcast qui a été très populaire, on parle de la photogénie, donc que ça n'existe pas, dans le fond, la photogénie, fait que ça, allez voir si vous êtes curieux, ça va, c'est vraiment un podcast que j'ai fait avec Magali Bouliris, qui est une autre photographe. Et aussi Valérie Brochu qui est mannequin. Donc, ça c'est sûr que c'est vraiment un bon, un bel épisode. Et puis évidemment, c'est ça, pour ceux qui sont du Québec et qui sont dans la région, la grande région de Montréal, je fais un genre de cérémonie de connexion à soi le 25 janvier pour partir l'année du bon pied. Avec un vision board, mais pas professionnel, un vision board personnel. Et puis, ça va être extraordinaire, ça va inclure une photo où on va aller révéler votre essence et votre âme à travers cette photo-là. Ça fait que ça, ça va être intéressant. Et puis, c'est ça. Écoutez, je pense qu'on va mettre tous nos liens, là. On va pouvoir les mettre en description du podcast. Ça fait que, oui, vous allez pouvoir tous vous retrouver, que ce soit européenne ou québécoise, dans ces liens-là.

  • Chloé De Smet

    Et donc, je prends l'avion pour le 25 janvier, c'est ça ? Ah oui !

  • Annie Lalonde

    tellement il va y avoir des surprises mais suivez de toute façon sur mes réseaux sociaux ça va être écrit mais vous avez beaucoup de surprises qui vont vous attendre cette journée génial,

  • Chloé De Smet

    un tout grand merci Annie je crois qu'on a eu l'idée ensemble je ne sais plus comment c'est venu c'est très bien j'étais ravie de faire cet épisode avec toi et c'est probablement pas le dernier tellement Il y a tellement de sujets qu'on peut aborder ensemble.

  • Annie Lalonde

    Merci à toi, ma belle Chloé.

  • Chloé De Smet

    Joyeuses fêtes à toi et à tous nos auditeurs.

  • Annie Lalonde

    Oui, joyeuses fêtes. Profitez. Faites ça simple. Faites ça dans l'amour.

  • Chloé De Smet

    Avec beaucoup d'amour. À bientôt, Annie.

  • Annie Lalonde

    Bye.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:02

  • Les défis de l'alimentation pendant les fêtes

    02:20

  • La prise de conscience sur la nourriture et le corps

    06:10

  • L'importance de l'écoute de son corps

    08:11

  • Conseils pratiques pour les repas de fête

    14:56

  • Réflexions sur les compliments et la perception de soi

    22:00

  • Conclusion et conseils finaux pour les auditeurs

    57:42

Description

Dans cet épisode spécial de Mange, Ris, Aime, je suis accompagnée d’Annie Lalonde, photographe d’acceptation de soi et coach d’image, pour aborder un sujet qui touche beaucoup d’entre nous : les fêtes et leur impact sur notre relation avec la nourriture et notre corps.


🎄 Pourquoi ce sujet est essentiel ?

• Les fêtes riment souvent avec stress : repas copieux, commentaires sur le poids, ou encore culpabilité face aux excès.

• C’est une période où l’on ressent parfois un décalage entre la joie ambiante et nos propres émotions.


📚 Ce que tu vas apprendre dans cet épisode :

1. Déculpabiliser face à la nourriture : On déconstruit ensemble les idées reçues sur les « excès » et on t’invite à écouter ton corps.

2. Gérer les repas en famille : Annie partage des astuces pour répondre aux remarques sur ton poids ou ton alimentation.

3. L’importance de l’acceptation de soi : Comment changer ton regard sur ton corps grâce à la photographie et la body neutrality.

4. Des outils concrets : Annie et moi te donnons des exercices pour cultiver la sérénité pendant cette période festive.


🌟 Moments clés à ne pas manquer :

• Mon parcours de diététicienne et les défis d’Annie avec l’image de soi.

• Pourquoi ton corps mérite autant de respect que ton esprit.

• Nos conseils pour naviguer les buffets des fêtes en paix, sans pression ni culpabilité.


🎁 Une surprise rien que pour toi !

Pour aller plus loi, j'ai une proposition magique : inscris-toi gratuitement pour le replay de mon webinaire « Fêtes saines et gourmandes » où tu découvriras encore plus de stratégies pour profiter des fêtes sans te sacrifier ! 👉 Clique ici pour t’inscrire.


🎙️ Ressources mentionnées dans cet épisode :

• Podcast d’Annie Lalonde : Inclusivement Soi!

• Son site web : annielalondephotographe.com


Retrouve-moi sur les réseaux sociaux pour encore plus d’inspiration !

• Facebook : http://www.facebook.com/allaboutyourfood/

• Instagram : http://www.instagram.com/chloe_de_smet/

• LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/chloe-de-smet-dieteticienne/

• YouTube : https://www.youtube.com/@chloedesmet-nutrition

• Site web : http://www.chloedesmet.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Chloé De Smet

    Bienvenue sur le podcast de Inclusivement Soi et de Mangerie M. Alors aujourd'hui, on est avec Annie Lalonde et moi je suis Chloé de Smet. Alors Annie, me permette de commencer par me présenter pour tes auditeurs qui ne me connaissent pas. Ben voilà, moi j'habite en Belgique, ça s'entend à mon accent, et ça fait plus de 20 ans. que j'accompagne les femmes à trouver une alimentation saine et sereine et une relation aussi harmonieuse avec leur corps. Et parce que je suis diététicienne de formation et puis je suis aussi praticienne en hypnose et que personnellement j'ai été aussi confrontée à des fluctuations de poids à plusieurs périodes de ma vie. Et c'est encore le cas actuellement. Voilà et c'est pour ça que j'ai beaucoup de points. en commun avec Annie. Je te laisse te présenter.

  • Annie Lalonde

    Ah, Chloé, Chloé, ça m'allume ce sujet-là. Alors, moi, c'est ça, je suis Annie Lalonde. Je suis photographe d'acceptation de soi, coach d'estime, d'image et branding. Ça fait 20... J'ai été 23 ans travailleuse sociale qu'on appelle au Québec, donc j'ai été la majorité de ma carrière avec... Les personnes âgées en perte d'autonomie, mais j'ai travaillé avec la santé mentale, avec toutes les problématiques qu'un être humain peut vivre. J'ai côtoyé ces gens-là. Et personnellement, j'ai vécu des troubles alimentaires toute ma vie. Donc moi aussi, j'ai eu des fluctuations de poids assez impressionnantes. Donc, et c'est encore toujours le cas, moi aussi, ça fait quand même quelques années que je suis stable, mais c'est ça. Fait que moi aussi, l'image et tout ça de soi, l'acceptation de son corps dans notre entièreté, c'est qu'est-ce que je veux mettre l'accent maintenant avec la photographie depuis deux ans maintenant en affaires.

  • Chloé De Smet

    Magnifique, ça m'inspire aussi. énormément Annie ce que tu fais un océan nous sépare mais qui sait un jour on fera probablement quelque chose ensemble et d'ailleurs on s'était retrouvés et Annie et moi on avait eu l'idée de parler avec vous des fêtes de fin d'année parce que on a l'impression que pour beaucoup d'entre vous il y a pas mal de questions qui se... pose et que c'est une période qui peut être assez stressante quand on n'a pas forcément une relation sereine avec son alimentation ou avec son corps. Et je crois qu'Annie, tu avais commencé à poser des questions sur tes réseaux sociaux.

  • Annie Lalonde

    Oui, ben c'est ça. Moi, ça a toujours été, plus maintenant, honnêtement, plus maintenant, depuis plusieurs années, les fêtes ne sont plus anxiogènes pour moi. Mais, pendant des années, ça a été extrêmement difficile. Autant, j'étais comme dans une dualité entre j'ai hâte de m'empiffrer puis j'ai peur de m'empiffrer. C'était amour-haine avec nous, en tout cas de notre côté. Au Québec, je pense qu'il y a toutes sortes de traditions. Sûrement qu'en Belgique aussi, toutes sortes de traditions au niveau de la bouffe. Mais nous, c'est... admettons, il y en a beaucoup qui disent c'est la dinde avec la tourtière puis des affaires de même. Oui, il y a ça. Mais il y a aussi les fameux pot-locs où on apporte tout quelque chose. Et ça, pour moi, c'était extrêmement dangereux. Parce que c'est ce que j'aimais le plus. J'aimais ça puis je savais que d'année en année, telle tente allait apporter telle chose. ma grand-mère faisait telle chose, ma mère faisait telle chose, et on avait toutes nos spécialités. Puis, j'attendais avec impatience et avec appréhension en même temps ce moment-là. Donc, j'ai commencé déjà à demander à ma communauté, mais quelle est ta relation avec la boustifaille de Noël ? Comment tu réagis ? Puis, les gens, ils me disaient, écoute, Moi, je me prive toute l'année pour m'empiffrer à Noël. Il y en a d'autres... Je ne savais pas que les fêtes arrivaient. Après ça, il y en a d'autres qui disent, Moi, je suis végétarienne. Je n'aime pas trop le gaspillage. Ça m'angoisse un peu les fêtes pour ça. Il y en a d'autres qui ont des troubles alimentaires, donc c'est difficile. Moi, pour ma part, et c'est là que je m'en viens avec mes questions auprès de toi, la nutritionniste, dans le fond, puis c'est pour celles qui sont encore dans ce mindset-là, OK ? Ce soir, c'est le buffet, c'est la dinde, c'est n'importe quoi, le foie gras, le si, le ça, n'importe quoi, OK ? C'est le moment, bon, où on va tous manger. je me prive toute la journée parce que je me dis je vais tellement manger le soir que ça va compenser pour toutes mes calories de la journée le je pense comme je pensais avant le hockey donc fait que je vais pas manger beaucoup je vais manger un petit peu au déjeuner là pour pas avoir trop faim mais tu es je vais plus je vais faire de l'exercice puis tout ça fait après ça mais comme ça puis le lendemain je vais jeûner encore parce que je vais avoir trop mangé C'est l'enfer. Donc, quelqu'un qui aurait ce mindset-là ou qui ressemblerait à ça, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Chloé De Smet

    C'est déjà une prise de conscience que manger, ça ne doit pas se mériter. Et même manger pendant les fêtes, ça ne doit pas se mériter non plus. C'est déjà ça.

  • Annie Lalonde

    Oh, bam, dada, oh !

  • Chloé De Smet

    C'est ce dont notre corps a besoin. On a besoin de carburant pour vivre et on n'a pas besoin de mériter de faire soit un certain poids pour pouvoir manger ou de faire de l'exercice pour pouvoir manger ou de se priver pour pouvoir manger certaines choses aussi. Ça, c'est déjà une chose. Et quand on est comme ça, on mange avec sa tête. Et on est coupé de son corps. On mange et on mange même pas au moment présent. On mange en fonction de ce qu'on a mangé dans le passé. Donc, qu'est-ce que j'ai mangé ? Est-ce que c'était suffisant ? Est-ce que c'était pas assez ? Est-ce que c'était trop ? Est-ce que je peux me permettre de manger ça maintenant ? Oui, mais après... Et donc on mange aussi pour être dans le futur. Oui, mais après je vais prendre du poids. Oh mon Dieu, c'est catastrophique. Et voilà. Et on est tiraillé entre... Ce passé et ce futur, et on n'est absolument pas au moment présent avec ce que le corps ressent et ce dont il a besoin. Et ça, c'est une grande problématique, c'est de revenir ici, maintenant, quand on a ces angoisses alimentaires de ce qu'on va pouvoir manger après, avant, comment ça va se passer. C'est vraiment de revenir dans son corps et d'arrêter d'être uniquement dans sa tête. Et c'est de pouvoir ressentir son corps, ce qui n'est pas facile quand on n'est pas ok avec lui et quand on ne l'apprécie pas tel qu'il est. Mais le corps, il a beaucoup de choses à nous dire. Donc ça, c'est apprendre à écouter son corps, c'est tout un chemin. C'est quelque chose d'important. Et se priver de manger en prévision 2, ça c'est un grand classique et c'est une grande erreur. Pourquoi ? Ça met encore plus de pression, ça met encore plus de désir pour les aliments qui vont être là. Alors, il y a tellement de choses à dire. Résumer tout ça en quelques minutes, c'est vraiment compliqué parce qu'il y a plein d'enjeux en même temps. Là-dedans, il y a aussi le phénomène de rareté, tu vois. Les aliments, toi, tu me disais que tu appréciais, ta grand-mère, ta tante, que chacun avait sa spécialité et qu'on ne goûte pas forcément à d'autres moments de l'année. Alors tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends, tu l'attends et tu y es. Essaie de voir comment tu vas l'apprécier au moment même, tu vois. Si tu culpabilises déjà à te dire que je vais trop manger, ça va me rester sur les fesses ou ça va me faire prendre du poids. Au moment où tu le savoures, t'as déjà presque la culpabilité qui arrive ou elle arrive très vite après. Et là non plus, tu vois, ça ne te permet pas de... profiter du moment et des plats que t'as vraiment envie de savourer. Donc, c'est ce qui t'empêche aussi de pouvoir te réguler et de manger juste les quantités qui te conviennent, finalement. Donc, c'est un effet de rareté. Et ça, tu peux essayer, effectivement, de changer un petit peu ça, de te dire Oui, finalement... Si j'ai envie de remanger, je pourrais demander à ma tante à un autre moment dans l'année si je peux aller chez elle en manger ou si elle peut me donner la recette. Il n'y a pas que pendant les fêtes finalement qu'on a le droit de manger ces mails-là, ces produits-là et ces plats-là. Donc c'est important aussi de les désacraliser. Plus on les met comme ça sur un espèce de piédestal, c'est le graal, c'est le truc que j'adore. avec tellement d'impatience. Alors oui, c'est chouette ! Mais c'est comme moi, quand on mange de saison, là, je ne mange pas de fraises en hiver. J'attends les fraises avec impatience cet été. Mais je sais que l'été prochain, je pourrais en avoir. Ou que si tout d'un coup, j'avais une extrême envie de fraises, éventuellement, je pourrais aller en racheter. Elles ne seraient pas aussi bonnes. Mais voilà, ça, c'est autre chose. Et puis, quand on ne met pas beaucoup de fraises, de plaisir dans son alimentation durant toute l'année parce qu'on fait attention, parce qu'il faut manger ceci, pas manger cela, qu'on se donne beaucoup de règles et qu'on se dit, ah, c'est Noël, maintenant, je peux y aller, je peux me lâcher. Ça aussi, ça fait qu'on va trop manger. Donc, de pouvoir remettre aussi des... Du plaisir tout au long de l'année, c'est important. Donc, ça fait énormément d'infos, là.

  • Annie Lalonde

    Tellement ! Mais c'est tellement un côté qu'on ne pense pas. De dire l'effet de rareté, puis l'effet de manger au moment présent, puis que, tu sais, on va pouvoir en remanger. Puis, en tout cas, c'est quelque chose qu'on a un bénéfice à se rappeler. Mais physiquement, admettons, oui, on parle des fêtes, mais j'entends souvent ça, même au courant de l'année. Il y a un party le soir, les gens ne mangent pas trop avant pour pouvoir... Qu'est-ce que ça a comme effet, ça aussi, physiquement ? Parce que ça, il faudrait le savoir comme il faut. Puis après ça, on prendra la décision si on continue à faire ce geste-là ou pas.

  • Chloé De Smet

    Si tu ne manges pas beaucoup, en fait, au cours de la journée, tu vas ignorer tes sensations de faim. Donc, tu vas les faire taire. Elles vont apparaître. À un moment donné, si tu ne donnes pas à ton corps à manger, il va dire Ok, j'ai compris, je ne demande plus Donc, il va faire disparaître ton signal de faim. Il va disparaître un petit peu pour revenir en force plus tard. Si ça revient en force au moment justement du repas familial, alors là tu vas arriver devant la nourriture et tu auras une faim absolument incontrôlable. Et donc là, c'est pas la peine d'essayer de te raisonner ou de te calmer parce que tu auras tellement faim que tu vas avoir besoin de manger vite et beaucoup. Et c'est très très compliqué à ce moment-là de lutter contre cette sensation corporelle pour le coup, qui est vraiment une urgence à manger.

  • Annie Lalonde

    Mais oui, c'est vital !

  • Chloé De Smet

    Et là, il n'y a aucun moyen de te raisonner. Il n'y a plus de bons plans qui tiennent. Ah tiens, on ne va pas manger trop d'apéro pour pouvoir manger un petit peu le reste. C'est foutu ! Ça ne marche plus. Voilà, donc c'est vraiment le risque d'arriver affamé, d'être... Peut-être en hypoglycémie aussi, dans cet état un peu tremblant où tu as besoin de manger. En fait, on peut voir la faim un peu comme une espèce de pendule ou de balancier. Plus tu vas étirer ce pendule, tu vois, d'un côté où tu vas laisser la faim grandir, quand tu lâches et que tu vas manger... il va faire le chemin inverse et donc il va manger beaucoup. Et c'est quasi inexorable, c'est quasi inévitable. Donc c'est vraiment ton cerveau qui va se mettre aussi en mode famine. Enfin voilà, ce sont des réflexes assez archaïques qui se mettent en place de survie. Et c'est très compliqué. À part si tu vas dans des troubles alimentaires comme dans l'anorexie ou là. on a un vrai contrôle sur les sensations corporelles et on arrive à lutter contre cette faim vraiment longtemps. Mais dans d'autres épisodes, comme de l'anorexie boulimie ou de la boulimie, là, tu fluctues évidemment entre les deux et c'est là que tu te laches complètement à force de t'être restreint trop longtemps aussi. Ça c'est, voilà, si tu as envie d'être à peu près raisonnable, mais sans perdre la gourmandise, de pouvoir choisir un petit peu ce que tu manges et de ne pas être contrôlé par ton estomac, mieux vaut quand même manger normalement le jour de Noël, même avant une fête.

  • Annie Lalonde

    Oui. Puis, est-ce que c'est faux de dire ou vrai de dire que si on fait ça souvent, à un moment donné, c'est que notre corps, il va dire aussitôt qu'il mange, il est toujours comme en mode famine.

  • Chloé De Smet

    C'est ça.

  • Annie Lalonde

    Que là, quand il mange, il amagasine et il garde, il stocke.

  • Chloé De Smet

    Complètement.

  • Annie Lalonde

    Et c'est là qu'on prend du poids aussi.

  • Chloé De Smet

    C'est ça. Alors, si tu le répètes régulièrement, sur une courte... période, si tu fais ça occasionnellement, c'est pas très grave, mais si c'est ton mode de fonctionnement régulier, ou si tu fais régulièrement des régimes, donc pendant plusieurs semaines, tu te prives, tu te prives, eh bien, il y a un moment où... Alors, il y a deux phénomènes, effectivement. Il y a un phénomène qui n'est pas encore extrêmement documenté d'un point de vue scientifique, mais c'est vrai que c'est ce stockage, et donc... Une fois que le corps a senti cette privation et que quand il voit la nourriture, il se dit je souhaite, on va tout stocker, on ne sait pas ce qui va arriver après, donc il va peut-être y avoir une autre famine, stockons bien Et quand tu fais des régimes drastiques à répétition, là tu vas diminuer ton métabolisme de base, c'est-à-dire… la chaudière un petit peu de ton corps est diminuée, donc il va pouvoir fonctionner à bas régime. Et ça veut dire que tu vas pouvoir consommer moins de calories, ou que si tu consommes autant de calories qu'avant et que tu manges normalement, tu vas prendre du poids. Donc ça aussi, c'est une dérégulation de ton métabolisme qui peut se produire quand tu ne donnes pas suffisamment à manger à ton corps. Et je vois d'ailleurs pas mal aussi en consultation, finalement, des femmes qui ne mangent pas assez et qui arrivent à perdre du poids en mangeant davantage. Parce qu'en ne mangeant pas assez, forcément, il y a un moment où elles craquent. Et quand elles craquent, elles mangent plus que ce qu'elles auraient mangé normalement. Et moins sainement, évidemment.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, en les faisant manger plus, oui, c'est bon. Mais tout d'un coup, elles perdent du poids.

  • Annie Lalonde

    C'est rare qu'on ait une rage de céleri, tu sais.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Moi, ça ne m'arrive jamais.

  • Annie Lalonde

    On va se le dire. Les céleris, écoute, après deux branches, on a notre claqué.

  • Chloé De Smet

    Il y a une copine qui a essayé de me faire boire du jus de céleri le matin. Je ne suis pas convaincue. Pourquoi s'afficher cette douleur ? Oui, c'est ça. Quoique, ce n'est pas... pas bon, là. Moi, j'adore le céleri, mais tu sais, on s'entend que... Bon. Fait que c'est ça. Donc, c'est ça. Je pense que c'est important d'apprécier. Et moi, la chose... Moi, je pense que déjà, en partant, il est loin d'être fini, notre podcast, mais si on a une chose à retenir, c'est que on n'a pas besoin de mériter. la bouffe. Et ça, c'est tellement... Oh wow ! C'est très, extrêmement puissant. Vraiment. Je suis complètement flabbergastée par ça. C'est... Ouais. Puis c'est ça, je pense aussi, il faut arrêter de démoniser certains aliments. Oui, c'est sûr que si t'es très diabète, puis que... tu te Ausha des brownies, c'est sûr que ce n'est pas super idéal, mais toute nourriture est bonne à manger avec une certaine, qu'est-ce que tu en penses, une certaine quantité, un certain moment à apprécier aussi. C'est les principes de l'alimentation intuitive. Oui. C'est assez subtil à comprendre et ce n'est pas toujours bien expliqué suffisamment, subtilement l'alimentation intuitive parce qu'il ne s'agit pas de manger tout, n'importe quoi, n'importe comment et de dire les brownies on peut en manger, on peut manger tout ce qu'on veut, comme on veut. Donc ce n'est pas ça, ça demande vraiment un grand travail, surtout quand on a eu des troubles alimentaires, mais c'est vraiment l'idée de dire effectivement. pas de sens moral aux aliments. Donc, il n'y a pas des bons aliments et des mauvais aliments. On n'est pas une bonne personne parce qu'on a mangé une salade et une mauvaise personne parce qu'on a mangé un brownies. Donc, voilà. Ça, c'est le grand principe, en effet. Maintenant, il y a aussi de revenir à ses sensations corporelles et à ce qui est juste et bon pour le corps. Donc, c'est de pouvoir avoir son corps comme partenaire et comme ami, et de faire équipe avec son corps et de trouver ce qui est bon pour lui, qu'il se soit à la fois pour le plaisir, parce qu'on est des êtres hédoniques, on est là aussi et le plaisir est important pour nous. Et d'ailleurs, il joue un rôle très très important dans la satiété, le plaisir. Donc, il y a le plaisir et puis il y a ce qui fait du bien physiquement au corps, ce qu'il maintient en bonne santé sur le long terme. Et c'est toujours un équilibre entre tout ça et de ne pas se dire, bon ben voilà, maintenant je vais pouvoir me nourrir uniquement de chips et de brownies, c'est bon, voilà. Et peut-être quand on a eu des troubles alimentaires et qu'on fait ce travail-là... Peut-être que dans un premier temps, il va y avoir beaucoup de ces aliments-là, c'est vrai, parce qu'on se les est très fort interdits. Comme les aliments des fêtes de Noël, en fait, des fêtes de fin d'année. Oui. C'est ça aussi. Ils sont tellement rares et on a dans la tête, en fait, c'est pas qu'ils sont finalement rares autour de nous, c'est que dans notre tête, on n'a pas le droit de les manger. Oui. Ils sont étiquetés comme faisant grossir, par exemple, ou mauvais, ou tout ce qu'on veut. Oui. Et donc, ça les rend un peu inaccessibles comme ça. Et donc, une fois qu'on les mange... Et il y a aussi parfois cette mentalité du foutu pour foutu. Oh, tant que j'y suis ! Allez, c'est bon. Oui ! On va en revenir. Une masse,

  • Annie Lalonde

    une masse. Oh oui !

  • Chloé De Smet

    Finissons le paquet, comme ça, il n'y aura plus de traces.

  • Annie Lalonde

    Ah bon ? Moi, à un moment donné, je ne sais pas si tu connais le groupe Équilibre au Québec. En tout cas, c'est comme un organisme. En tout cas, j'adore leur contenu, ce qu'ils font sur Instagram et tout ça. Je pense que le groupe que j'avais suivi, ça fait des années de ça, il faut au moins 10 ans, comme il faut. Je pense que ça découlait de cet organisme-là. Et puis… Moi, j'ai vraiment appris avec eux autres de ne... Et là, attention, il y a des nuances dans ce que je vais dire quand même, mais de ne plus interdire aucun aliment. C'est ça. Qu'il n'y a plus d'interdit. Donc, la rareté n'est plus là. Oui. Et on a moins d'obsession. Puis là, comme tu dis, c'est sûr que, bon, moi, dans mon cas, je ne peux pas manger d'oignon cru. C'est impossible. C'est mon corps. J'ai une intolérance incroyable. C'est quasiment une allergie. Je fais tout sauf mourir, mais c'est horrible. Fait que je ne peux pas manger ça. Fait que c'est sûr que, tu sais, je vais respecter mon corps, puis je ne vais pas manger ça. Bon, on parle d'oignon, qui n'est pas quelque chose de terrible, mais bon. Mais il y en a partout, par exemple. Fait que, à part des choses, comme moi, je suis intolérante au lactose, c'est sûr qu'il faut que je fasse attention. Il faut que je prenne des produits sans lactose, il faut que je fasse attention, les fromages, certains, crème glacée, ne me va pas, tout ça. Fait que, tu sais, il faut apprendre à connaître notre corps aussi. Mais si on n'a pas d'intolérance ni d'allergie, rien, il faut quand même... Ne pas s'interdire quelque chose, je crois que ça, et ça, ça ne veut pas dire aller s'empiffrer. Justement, moi, je ne m'interdis rien. Moi, la poutine, sûrement que vous connaissez ça, la poutine, c'est un mets au Québec qui est des skittes avec de la sauce et du fromage en grain. C'est un de mes mets préférés. J'adore la poutine. Je suis une Québécoise qui aime la poutine québécoise. Bien, c'est sûr que ce n'est pas bon du tout pour la santé. On s'entend qu'il n'y a aucun bénéfice à manger ça, à part bénéfice gustatif. Mais si je ne me l'interdis jamais, puis que n'importe quand, si j'ai le goût, je peux aller en manger une, on s'entend-tu que la tentation est moins forte ? C'est pour ça aussi ce que tu disais tantôt, si ma tante, une telle, fait une excellente salade de patates ou de pâtes ou de je ne sais pas quoi, puis que tu en manges juste pendant le temps des fêtes, puis que là, tu en manges, tu en manges, puis ça te rend malade, bien, peut-être y demander la recette. Tu peux t'en faire à l'année, et puis tu peux t'en faire une fois par mois, puis tu vas être contente, puis tu sais, ça, je pense que c'est important aussi. d'arrêter de s'interdire des choses et que toute bonne chose au goût peut être mangée avec parcimonie. Je pense que... En tout cas, bref.

  • Chloé De Smet

    Je crois que j'ai mon chien qui veut participer au podcast. Ah !

  • Annie Lalonde

    C'est quoi son nom ?

  • Chloé De Smet

    Non, elle a envie de jouer. Elle s'appelle Uma. Elle a très envie de jouer, là. Mais ce n'est pas le moment. Elle va peut-être m'aboyer dessus parce qu'elle n'est pas très d'accord que je continue à travailler. Il est 19h30 là. Je ne sais pas où on va venir. Donc, ce n'est plus l'heure. Elle dit, maman, c'est fini. Tu n'as plus bossé là.

  • Annie Lalonde

    Tu n'es pas supposée d'être assise à ton bureau. Mais là, il y a ceux qui sont en conscience de tout ça, mais il y a aussi les monos qui m'attendent qui, eux, ne sont pas là-dedans du tout. OK. Oui, c'est beau. Ok. Ça va aller par là. Alors, ouais, c'est ça. Elle a décidé, ok, là, j'ai pas d'emprise. Il y a les personnes aussi qui sont pas, qui sont un peu, disons-le, mettons, ignorantes dans tout ça et qui vont des fois apporter des commentaires. Peu importe, hein. On a beau être en 2024. hashtag MeToo tu sais je veux dire racisme, homophobie, tout ça on pense qu'on est rendu dans un monde idéal mais non il y a encore des commentaires par rapport au physique ça fait peut-être deux ans que t'as pas vu telle personne, puis là elle te voit puis là elle voit bien que t'as changé puis elle va tout de suite donner des commentaires exemple là moi sur le côté de mon chum, sa tante qui est décédée maintenant, mais elle avait déjà dit à ma belle-sœur, tabarouette, je vais le dire en québécois, tu peux donc bien engraisser du cul.

  • Chloé De Smet

    C'est sympa.

  • Annie Lalonde

    Ça peut arriver des choses comme ça. Ouais, en tout cas, à manger de même, c'est sûr que ça aide pas. Ou bien Oh wow, t'es donc bien belle, t'as donc bien perdu du poids. Ça aussi, on pense que c'est un compliment. Mais moi, je pense pas que c'est tant un compliment.

  • Chloé De Smet

    Non, c'est très, très compliqué parce que moi, j'ai grandi dans une chouette famille, mais j'ai quand même eu beaucoup de commentaires sur mon apparence. Ma grand-mère maternelle surtout. Et en fait, c'était chaque fois le stress de savoir ce qu'elle allait commenter. Est-ce qu'elle allait commenter et me dire que j'avais perdu du poids, que j'en avais pris, que ce que j'avais mis, ça m'allait ou pas. Et voilà, donc c'était quand même assez stressant, surtout adolescente. Et voilà. c'était jamais assez bien. Donc, soit j'avais pris du poids et il fallait que je fasse attention et donc il fallait que je mange pas du bien, soit j'en avais perdu et j'avais le commentaire Mais tu n'es pas anorexique ? Ok, mais non, mais c'est bon. Voilà. Donc ça, c'est compliqué. Et finalement, c'est devenu presque un automatisme d'appréhender...... Une sortie, une réunion de famille, de voir des gens que je n'avais plus vus depuis un moment et d'appréhender, d'avoir des remarques sur ma silhouette, sur mon poids, en tant que jeune fille, jeune femme. Voilà, ça a duré quand même assez longtemps. Je trouve que c'est très compliqué. Donc, déjà... Pardon ?

  • Annie Lalonde

    Je dirais même, t'es nutritionniste. Oui. C'est peut-être nono de dire ça, mais les gens pensent que tu es nutritionniste, que tu es dans la perfection de la nourriture et que tu devrais être parfaite. Il y en a qui pensent ça.

  • Chloé De Smet

    Il y en a qui pensent ça, effectivement, qui peuvent le penser. Maintenant, je dis, ma silhouette n'est pas mon CV. Ça n'a rien à voir avec mes compétences. J'ai mis du temps à... accepter ça aussi et à pouvoir accepter ou même réagir face aux remarques. C'est vraiment pas évident, surtout pour les jeunes. Donc voilà, si par hasard, ils vous prenaient l'envie de féliciter ou de commenter le poids de quelqu'un même qui aurait maigri, abstenez-vous parce que ça peut vraiment faire des dégâts et causer une certaine insécurité par rapport au poids. corps, c'est-à-dire, ah ok, il me trouve bien maintenant avec ce poids-là, mais si je grossis, on va plus m'aimer. Je vais plus être assez bien. Je vais plus être jolie. Donc c'est ça aussi, même un compliment sur une perte de poids, ça peut être tout aussi dévastateur qu'un compliment sur t'as regardé tes fesses, t'as grossi, toi.

  • Annie Lalonde

    Oui.

  • Chloé De Smet

    C'est... Voilà, ça part d'un bon sentiment de faire un compliment sur une perte de poids. Mais en fait, ça peut être tout aussi perturbant, surtout chez, je pense, les jeunes. Qui sont en train de se construire, construire l'identité de leur corps, leur image. Avec leur corps qui se transforme, c'est vraiment compliqué. Et puis, pour un adulte qui aurait des troubles alimentaires ou qui ne serait pas à l'aise avec sa silhouette, c'est compliqué à gérer aussi ce genre de complément.

  • Annie Lalonde

    Puis là... Parce que j'entends des fois, là, je... Tu sais, moi, il y a des fois, il y a des voix qui me viennent en tête, là, puis là, j'entends des gens dire, Mais là, on ne peut plus rien dire de nos jours, on ne peut plus, tu sais, complimenter, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus... C'est pas vrai, OK ? Là, il faut arrêter de penser comme ça. Il faut dire que l'humanité est en train d'évoluer, OK ? Et qu'on a maintenant remarqué... justement tout ce que tu viens de dire, que ça a des conséquences des fois. Et si on aime, si on est en... Oui, c'est vrai que des fois, on est en réunion de famille et il y a certaines personnes qu'on n'aime pas. Ça se peut, OK ? Mais abstenez-vous tout simplement, rendez-vous pas intéressants. Mais habituellement, quand on se réunit entre amis, en famille, c'est qu'on s'aime. Et la dernière chose qu'on veut, c'est faire de la peine à quelqu'un. Moi, mon conseil personnel, c'est quand quelqu'un rentre et tu trouves qu'elle est vraiment belle, fais juste dire Wow, t'es donc bien belle avec rien après. T'es donc bien belle Belle, pourquoi ? Pour tout ce qu'elle est. Tout simplement. Tu peux dire Wow, elle est belle ta robe, tu l'as achetée, j'aimerais ça en avoir une pareille c'est correct ça. C'est correct ça. Mais, Oh wow, elle est belle ta robe, elle te fait paraître vraiment mince. Non, ça c'est le bout qui est inutile. Donc, vraiment être court et concis dans nos compliments, si on trouve que la personne n'est pas bien arrangée, qu'elle fait dur ou que vraiment elle est engraissée ou que ça ne fait pas votre affaire, bien ne dites rien, dites comment ça va. That's it. Et c'est tout.

  • Chloé De Smet

    Ça me fait plaisir de te voir.

  • Annie Lalonde

    Oui, ça me fait plaisir de te voir. That's it. c'est tout simplement ça un corps c'est un véhicule en dedans il y a une arme et celle-là on l'oublie souvent c'est important de prendre soin de ça fait que moi je vais vraiment là dedans là après pour si c'est toi qui vis cette cette les paroles qui sont pas accueillies ben moi ma Ma façon à moi, c'est l'humour. Je pense qu'avec l'humour, on peut tout arranger. Puis des fois, même, on peut retourner la balle avec de l'humour. Si elle dit, je ne sais pas moi, Oh là là, ouais, t'as pris pas mal de poids. Ben, tu sais, c'est sûr que des fois, on a de la misère à répondre, elle brûle pour pointe même, vite comme ça. Mais, ben oui, j'aime la vie. Tu sais, tout simplement. Tu sais, c'est comme, puis essayez. Je pense que ce que je ferais aussi, admettons qu'on le sait, qu'il va arriver des commentaires. On le sait, on connaît telle personne, tout ça. Moi, ce que je ferais avant d'entrer, ça a l'air un peu ésotérique ce que je vais dire, mais je vous le dis, je n'étais pas tant dans l'ésotérisme avant et je faisais ça et ça m'aidait énormément. c'est de s'imaginer dans une bulle de protection. C'est vraiment pour entraîner notre cerveau. Ce n'est pas ésotérique. OK ? C'est vraiment, on est dans une bulle de protection, puis on se dit contre toute chose négative. Fait qu'on peut même se l'imaginer en miroir, et tout ce que la personne va te dire, ça va y retourner à elle aussi. Tu sais ? Fait qu'on se met là-dedans. On se dit, peu importe les gens, qu'est-ce qu'ils vont dire, ça ne nous enlève pas notre valeur à nous. C'est la personne qui va avoir l'air un peu folle et non nous. On se met ça dans notre bulle, on s'entoure d'amour, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'amour, puis on va au party, puis je vous le dis, des fois, même juste à faire ça, à avoir une posture de, écoute, il n'y a rien qui va m'atteindre. des fois, ça repousse même automatiquement. Vous ne les aurez pas, ces commentaires-là. Parce que les gens vont se sentir un peu comme, Oh non, je pense que si je réponds, elle va me dire quelque chose. Je vous le dis, ce n'est pas ésotérique, ce n'est pas magique, mais en même temps, ça nous prépare et ça nous fait comme une armure de protection. Qu'est-ce que tu en penses,

  • toi ?

  • Annie Lalonde

    Oui. Je pense que c'est une belle façon de se préparer. Ça me parle beaucoup. C'est vraiment très, très chouette. Et puis aussi de se dire que finalement, les gens qui font des remarques sur le poids, ça parle de leur propre insécurité et de leur propre relation au poids. Voilà. C'est ça aussi. Peut-être qu'eux ont très peur de prendre du poids, d'engraisser, de changer de taille, que ça les effraye. Alors voilà, on a peut-être choisi ou pas de prendre du poids. Disons que ce n'est pas franchement un choix, mais c'est une conséquence. Mais on a choisi de prendre soin de soi et de ne plus s'abîmer la santé avec des troubles alimentaires. De ne plus abîmer la santé avec des régimes. Et donc, on a choisi de prendre soin de son corps et de faire la paix avec son corps. Donc, c'est un choix tout en conscience. Mais c'est difficile parfois d'accepter ces conséquences-là qui sont de... Voilà, parfois de devoir reprendre du poids.

  • Ben oui.

  • Chloé De Smet

    Et donc, là, c'est de se souvenir que sa valeur, elle n'est vraiment pas... Elle ne dépend pas des kilos, de sa silhouette, de son... véhicule terrestre, comme tu dis, qui n'est qu'un véhicule, et qu'on en prend soin du mieux qu'on peut. Et voilà, de garder vraiment ça bien dans son cœur pour pouvoir mettre dans sa belle bulle de protection et de laisser renvoyer ces commentaires-là. De dire quelque chose ou pas, et de dire, bah oui, j'ai pris du poids. Voilà. Si on ne répond pas, qu'est-ce que tu veux que l'autre y réponde ? Voilà, ce n'est pas un sujet. Je n'ai pas envie d'en parler. Ça ne te regarde pas. Et puis, il peut y avoir des fois où le poids arrive aussi suite à une maladie ou à des choses où on ne comprend pas très bien. Il y a du poids qui arrive comme ça en plus. Ce n'est pas évident à gérer non plus. Pareil, il n'y a pas de commentaire à faire finalement, il n'y a pas à répondre. Voilà, ce n'est pas un sujet dont j'ai envie de parler. Je suis là pour passer du temps avec vous. T'es pas mon médecin! Oui,

  • oui.

  • Chloé De Smet

    C'est pas un sujet en fait.

  • Annie Lalonde

    Moi, j'ai envie de te dire une anecdote qui est arrivée à mon père. En tout cas, moi, je viens d'une famille où on a tous des problèmes de peau. Et puis mon père, maintenant, il n'en a plus vraiment de problèmes parce qu'il est rendu diabétique, mais il se pique, fait qu'il est rendu mince, parce que sa condition fait qu'il est rendu mince. Mais il a déjà été très gras, très, très gros, dans une autre vie. Et puis, à un moment donné, il avait vraiment pris du poids. Puis, il y a un vieil ami du secondaire, je pense qu'il avait rencontré sur un travail. Puis, mon père s'appelle Jean-Rocq. Puis, il dit Hey, salut Jean-Rocq ! Mon Dieu, t'as donc bien graissé, ça n'a pas d'allure ! Fait que lui, il dit Ah ben moi, j'aime mieux être gros qu'être plissé comme un tour de pied comme toi ! Bon, là, je vous dis pas de faire ça, OK ? Mais c'est pour vous dire que, tu sais, des fois, avec l'humour, on peut, tu sais, peut-être faire un commentaire autre, là, mais, tu sais, dans le sens que c'est tellement superficiel, tu sais, c'est tellement... Tu sais, mais c'est superficiel. commenter sur le physique, mais c'est pas anodin non plus pour l'âme. C'est ça l'affaire. Oui, mais si vous sentez, lui, il faisait longtemps qu'il l'avait pas vu, fait que c'est pas comment qu'il a reçu ça, mais mon père, bon, c'est un personnage en soi, mais si vous savez que l'autre personne peut en prendre. Pourquoi pas faire une réplique comme ça, ça peut bien très bien y faire fermer les clapets. Fait que c'est ça, je trouvais que c'était drôle cette anecdote-là.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, et puis, je ne dis pas qu'il faut absolument l'assumer, mais si on arrive au fait et que du coup on est mal à l'aise avec le poids ou la silhouette, et puis comme... On essaye de s'habiller, mais qu'on n'a pas vraiment eu envie d'aller faire du shopping et de s'acheter une belle tenue ou des choses comme ça, et qu'on a des vêtements un peu trop petits ou qui ne nous vont pas vraiment. Voilà, on ne se met pas spécialement en avant et on s'expose peut-être encore plus aux commentaires sur le poids aussi. Donc, c'est une question d'attitude. Tu parlais de la bulle, mais de pouvoir aussi... prendre soin de son corps et soin de soi et de se mettre en valeur malgré et même avec, voilà, toutes ces particularités finalement, qui sont peut-être des rondeurs supplémentaires.

  • Ben oui,

  • Annie Lalonde

    c'est aussi de recevoir alors un commentaire sur la tenue qui nous va bien, peu importe finalement la silhouette, plutôt que de recevoir un Ah tiens ! T'as pas engraissé ?

  • Ouais, c'est ça. Mais ça me fait penser, tu sais, c'est sûr que là, les fêtes approchent. S'il y a des gens parmi vous qui écoutaient et qu'il y a des insécurités, c'est sûr qu'on les fera pas disparaître de même comme par magie. OK ? Ce que je peux donner comme petit conseil, si jamais, mais tu sais, en même temps, si vous pensez jusqu'à ce point-là, c'est que peut-être que vous avez besoin d'un suivi, justement, peut-être avec une nutritionniste comme toi qui va aller dans la psychologie de la personne aussi, ou quelqu'un qui viendrait aussi dans une expérience comme Clézalis avec moi. Mais en attendant, si vous ne savez pas trop comment vous habiller, comment vous... Pour justement, peut-être que ce n'est pas... Le styliste, peut-être que vous ne savez pas trop, mais des fois, il y a des stylistes qui peuvent vous donner des idées éclaires comme ça avec les vêtements que vous avez pour vous conseiller, puis vous faire paraître mieux, plus instantanément, si on veut, en parenthèse. Fait que, tu sais, c'est pas si cher que ça. Des fois, une centaine de dollars, puis vous avez des conseils avec vos vêtements que vous avez à la maison. Ça peut se faire en ligne. puis vous allez avoir des des astuces pour justement peut-être camoufler des choses que vous aimez pas et mettre en valeur ses atouts, oui surtout surtout

  • Chloé De Smet

    Je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est très rigolo parce que sur un podcast, sur mon podcast qui est un podcast sur l'alimentation, j'ai fait trois interviews avec des stylistes. Parce que je trouve que c'est indispensable. Souvent, les femmes attendent d'avoir perdu du poids pour refaire leur garde-robe. Et pour s'habiller correctement même, on va dire. Voilà, les femmes, elles se... cash, avec des vêtements noirs, gris, amples ou trop moulants. Il n'y a rien qui va. Et on ne peut pas se sentir bien dans des vêtements comme ça. Et voilà. J'ai fait ce parcours aussi avec une styliste. Franchement, ça a changé ma vie. Je ne suis pas... Voilà, c'est vraiment une styliste. C'est une question de style et pas une question de mode. Ça, c'est important aussi. Donc, on ne doit pas être fashion. Avec les pièces qu'on a dans notre garde-robe et peut-être en ajoutant quelques accessoires ou en revoyant un peu les couleurs et des choses comme ça et les coupes, on a vraiment des bonnes indications sur ce qui nous va et ce qui nous met en valeur. Et ça a tout changé parce que voilà, là, pareil, souci de santé, j'ai repris du poids. Eh bien, je me suis dit, j'ai quand même envie d'être bien pour les fêtes. Je ne vais pas mettre la robe de l'année dernière parce que je sais que... Ça va être un peu juste de rentrer dedans, mais pas terrible. Et donc, c'était...

  • Annie Lalonde

    Tu te promènes avec un drôle de démarche parce que t'es mal à l'aise. Déjà, ça attire trop les yeux, là. Je veux dire, il faut arriver dans une pièce puis se sentir confortable physiquement, confortable mentalement. Puis ça, ça peut se faire avec vos propres vêtements, mais avec des petits conseils, ça peut... Puis moi, là, si... Moi, j'ai eu des... j'avais des bacs de linge, des fois on fait de la rotation, les vêtements d'hiver, puis là, tous les vêtements, quand j'étais full mince, je les gardais, je me disais tout d'un coup, je perds du poids, quand je vais perdre du poids, je vais pouvoir mettre ça. Ça, ça ne marche pas, les amis, je vous le dis. Ça ne marche pas. Donnez ça aux personnes moins nantis, ou vendez-les sur Marketplace, mais s'il vous plaît, débarrassez-vous-en, parce que ça vous met une pression malsaine. C'est tellement pas bon pour plein de raisons qui pourraient faire sujet d'un podcast en soi. Fait que, non, faites pas ça. Allez-y avec le poids que vous avez puis vous êtes légitime, valide et belle dès maintenant. C'est ça que je prône, moi. C'est tout de suite, même si t'as du... poids, un surplus de poids, que t'as beaucoup maigri, parce que ah oui, pis ça c'est une autre affaire, moi, à un moment donné, quand j'étais adolescente, pis que j'étais anorexique, il y a un Noël où, bon, on me l'avait pas dit à moi, mais on l'avait dit à ma mère, t'sais, il y a quelqu'un qui avait pris ma mère en catimini, pis elle lui avait dit, qu'est-ce qu'elle a ta fille, elle a-tu le cancer ? Hey, c'est heavy, ça, là, là. C'est, oh, wow, qu'est-ce que c'est ça ? Fait que, tu sais, faites attention aussi à ça parce que des fois, il y a des soucis de santé là-dedans, tu sais, que ce soit parce qu'on a trop engraissé, parce qu'on prend peut-être des médicaments qui font enfler, comme, tu sais, moi, j'étais anorexique, là, fait que, tu sais, ma mère, elle, elle me disait, bien, non, elle n'a pas le cancer, mais elle est anorexique, tu sais, fait que, c'est-tu mieux parler de ça ? C'est comme, c'est malaisant. Faites attention parce qu'il y a des soucis de santé aussi qui fait que ça peut... Fait que, tu sais, il faut vraiment faire attention à tout ça. Oui.

  • Chloé De Smet

    Et pour en revenir à tu es belle dès maintenant, c'est vraiment ça. Et il ne faut pas hésiter à aller choisir des vêtements avec une taille au-dessus. Je sais que ça... Moi, j'en ai pleuré, je pense, parfois. Plus jeune, j'en ai... pleurer de devoir acheter des tailles plus grandes. Je me dis, c'est pas possible, je veux pas aller acheter. Enfin, voilà. J'étais traumatisée par ce chiffre sur une étiquette.

  • Annie Lalonde

    Mais c'est ça ! Mais en même temps, c'est une étiquette. T'as trop peur qu'elle sorte l'étiquette couplée, là. Ouais, c'est ça. Personne n'a à savoir le numéro, là.

  • Chloé De Smet

    Et voilà. Et on a tellement cette idée de cette norme, de ce... de beauté et de ces chiffres, ces tailles de vêtements dans lesquels on est censé rentrer. mais en fait c'est ça n'a pas de sens les vêtements ils sont juste faits pour nous aller et nous mettre en valeur les tailles les numéros les chiffres sur les étiquettes c'est juste pour nous guider dans la sélection et encore ça on a aussi presque un épisode de podcast entier sur les chiffres sur les étiquettes mais mais c'est ça je pense qu'on on ressent tout écoute, on est passé par ces émotions, ces difficultés qui, finalement, quand on passe un petit peu avec notre âge, hein Annie ? On se dit mais en fait, c'est ridicule. Et au moment où, je ne veux pas dire que c'est ridicule de le vivre, parce que je sais à quel point ça peut être douloureux. Mais aujourd'hui, quand on a traversé toutes ces épreuves-là, on se dit mais enfin ! Je suis tellement plus libre aujourd'hui. Et c'est ça aussi. Je pense que notre combat à toutes les deux, et moi c'est vraiment ça, c'est que les femmes soient plus soumises à des dictats et des injonctions de beauté, qu'elles soient plus soumises à des restrictions alimentaires, à s'affamer, et qu'elles puissent être qui elles sont, être totalement libres d'être qui elles sont, avec le corps qu'elles ont. et en mangeant sainement évidemment en mangeant des choses qui leur font du bien à l'âme et ah oui et voilà c'est c'est de se sentir la mieux possible voilà dans ses vêtements pour se montrer en famille et d'aller participer de se sentir bien effectivement le mieux possible parce que Je ne vais pas te dire qu'avec les kilos que j'ai pris, là, je me sens confortable encore. Ce n'est pas très, très confortable. J'aurais préféré m'en passer. Mais voilà, j'ai décidé que j'allais passer une très bonne soirée, des très bonnes fêtes. Et que j'avais acheté ma petite robe qui n'est pas encore arrivée. J'espère qu'elle va m'aller. Elle doit être à la grève.

  • Annie Lalonde

    Nous, on n'est pas à la grève.

  • Chloé De Smet

    Non, ça va, elle ne vient pas du Canada. Elle va arriver. Et... Et voilà, c'est de se mettre dans cet état d'esprit et on rappelle ta petite bulle, Annie.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais tu vois, Chloé, comment c'est la vie. Parce que là, tu dis que oui, c'est sûr que quand on prend du poids, quand je me regarde quand j'étais adolescente, je me trouvais donc, tu sais, nounoune dans le temps de dire que je me sentais grosse, puis pourtant j'étais mince, puis bon, tu sais. Mais tu sais, quand je te regarde, là, je te trouve tellement, mais... tellement belle, que je ne peux pas croire, moi, dans ma tête, que tu peux trouver l'aide, ou, ben, je ne pense pas que tu trouves l'aide, mais je veux dire que tu vis ces choses-là. Parce que pour moi, tu es d'une grande beauté. Les gens ne savent pas... Bon, attends une minute. Je ne sais pas si vous avez entendu le son. En tout cas, bref. Je pense que... C'est beaucoup dans notre tête tout ce qui se passe, parce que les gens ne voient pas ce que nous on voit la plupart du temps. Et ça, je veux que les gens comprennent ça. Que c'est vraiment un peu, mais beaucoup, entre nos deux oreilles. Oui, complètement. c'est un nouveau film ça s'appelle La Substance je sais pas si tu l'as écouté c'est pas un film pour tout le monde c'est un film avec Demi Moore c'est pas un film pour tout le monde, c'est pas un film d'horreur quoi que la fin est dégueulasse mais c'est vraiment une énorme parodie parodie sur les standards de société et comment la société voit la femme encore aujourd'hui. C'est un film, la fin est très choc, là. Puis la fin, il y a du monde qui dit Ah, c'est donc bien niaiseux mais il faut le regarder, ce film-là, au moins une fois, pour comprendre à quel point les femmes peuvent être en grande détresse dans un monde où il y a de la pression de beauté énorme. Puis, qu'est-ce que ça peut faire ? Comment ça peut nous détruire ? Allez voir ça, ce film-là. C'est un must, je crois. Je pense que ça va devenir un classique dans mon parcours, je pense. En tout cas, c'est quelque chose. Mais je vous le dis, c'est mystérieux. Ce n'est pas pour tout le monde. À la fin, il y a beaucoup de sang. Mais tu sais, c'est quasiment ridicule à la fin. En tout cas. Mais c'est... Ah oui, il faut voir ce film-là. Fait qu'en tout cas. Ma suggestion, on va avoir le temps pendant le temps des fêtes.

  • Chloé De Smet

    Mais oui, c'est ça. Et on en revient à se dire que, oui, effectivement, c'est entre nos deux oreilles que ça se passe. Et la détresse et la souffrance qu'on peut éprouver face au changement de notre corps et face à la perception de notre silhouette, elle n'est vraiment pas proportionnelle au nombre de kilos. Elle est tellement faite de l'image qu'on a de nous-mêmes, de ce qu'on pense dans notre tête, tu le disais très bien. Et voilà. Et donc c'est vrai qu'en consultation, moi je prends avec le même sérieux et la même écoute, en tout cas, des femmes qui sont en détresse par rapport à 5 kilos de plus ou par rapport à 25 kilos de plus. Donc c'est...

  • Annie Lalonde

    Parce que la douleur est réelle dans leur intérieur, elle est réelle. Il faut la valider, il ne faut pas banaliser ça.

  • Chloé De Smet

    Mais c'est vrai que pour les gens, en fait, à l'extérieur, 5 kilos, quand on en prend 5 kilos, les gens à l'extérieur, ils ne le voient pas. Et ça même, quand on est grande, ça peut même être plus, ça peut être 10, les gens ne verront même pas. Donc, c'est nous qui le voyons, c'est nous qui sommes traumatisés, comme je disais tout à l'heure. d'être traumatisée de devoir prendre une taille plus grande. Mais sinon, personne ne le voit, évidemment. Peut-être que oui, des variations plus grandes de poids, ça peut se voir. On peut avoir des commentaires. Moi, j'en ai reçu aussi. Le compagnon de ma cousine, il est parti. Il n'est plus dans le paysage. Ah oui, il s'est permis de faire des commentaires vraiment déplacés. Puis c'était, je pense, peu de temps après avoir donné naissance à mon fils. Donc voilà, ce n'est pas très intéressant. Ah non,

  • Annie Lalonde

    mais ça, de toute façon, quand vous avez des commentaires comme ça, c'est sûr que ça fait plus de peine à quelqu'un qu'on aime. Mettons, quand ça vient de quelqu'un qu'on aime, c'est sûr que là, je pense qu'il faut en parler avec la personne. Mais si c'est quelqu'un qu'on n'aime pas nécessairement et qui n'a pas d'importance pour nous, le karma va s'arranger.

  • Chloé De Smet

    Oui, c'est ça. Et on peut être honnête, comme tu dis, avec les personnes qu'on aime, avec les personnes qui nous font des remarques et de leur dire honnêtement, tu sais, c'est difficile pour moi à vivre pour l'instant cette variation de poids et le fait que tu me le fasses remarquer, ça n'aide pas, c'est encore plus compliqué. Je préférerais pas en parler. Et je préférerais qu'on parle de tout ce que je fais d'autre, de tout ce que je suis et ce que je fais d'autre en dehors. Parce que c'est ça aussi. Dans les compliments, je trouve que c'est tellement plus intéressant d'aller complimenter la personne pour qui elle est, pour ses accomplissements dans l'année. Voilà. C'est tellement plus valorisant que de parler juste de l'aspect physique pour lequel on ne peut pas faire grand-chose. Voilà.

  • Annie Lalonde

    Ben tellement, tellement, c'est sûr et certain, vraiment.

  • Chloé De Smet

    Oui. Voilà. Est-ce que tu as, toi, en tant que photographe, Annie, encore, pour conclure, je pense, cet épisode où on a déjà parlé plein de choses, on aura envie de parler encore plein, plein, plein de choses, il y a encore très longtemps. Avec ton œil de photographe, comment se mettre un petit peu plus en valeur, peut-être sur des photos, parce que c'est pas... toujours évident non plus d'accepter de se laisser prendre en photo, voilà, de ce côté-là, sur le côté plus photographie, photo de famille, photo de Noël. T'as des choses à nous conseiller ?

  • Annie Lalonde

    Hé, tellement ! Bon, premièrement, les personnes qui veulent vraiment pas se faire prendre en photo, on ne force pas, OK ? Ça, c'est la première chose à faire, on force pas. C'est comme mon oncle qui veut absolument donner un bec à un petit enfant, puis que l'enfant ne veut pas. Bien, ce n'est pas impoli, c'est qu'elle s'écoute, elle. Puis, c'est une autre mentalité maintenant. Fait qu'arrivons en 2024 et... Acceptons les noms que les personnes disent. Bon, ceci dit, si jamais on fait des photos, puis on a certains complexes, certains malaises avec certaines parties du corps ou quoi que ce soit, bien évidemment, j'ai quelques conseils. Là, c'est sûr que là, je vais mimer des choses, mais je vais aussi les décrire parce que si vous êtes juste en audio, vous aurez l'audio. Et si vous avez le visuel, bien vous aurez le visuel. Fait qu'on va commencer maintenant par justement, j'ai mis... Une camisole exprès pour un chandail pas de manche, dans le fond, pour montrer un exemple. OK ? Donc, là, je ne sais pas si vous allez bien m'entendre pareil, mais bon. Est-ce que ça va comme ça ? OK. Alors, admettons que vous êtes un peu de côté, puis vous n'aimez pas vos bras. OK ? Évidemment, si je colle mon bras énormément, il va s'élargir. Et ça, là, ce n'est pas parce que j'ai un gros bras, là. C'est n'importe quel bras. La plus mince, ça fait la même chose. Sauf que, bien, moins gros, on va s'en dire, mais bon. Mais ça l'aplatit, c'est normal, c'est l'anatomie qui est faite comme ça. Alors, si vous voulez avoir une apparence de bras un petit peu moins gros, vous avez juste à un petit peu décoller. Vous voyez, là, il est collé, il est plus élargi parce qu'il s'aplatit au corps. Si je décolle un peu, on voit tout de suite que le muscle... se détend et s'étire vers le bas au lieu de vers le large. Ça fait que c'est beaucoup mieux. Ça fait que ça, c'est déjà un... Si maintenant, vous n'avez pas le choix parce que vous êtes plusieurs en ligne, puis vous êtes pogné sur le côté, gênez-vous pas de décoller un peu votre bras, puis pas tant, parce que ça va paraître, vous allez avoir l'air bizarre. Mais juste un petit peu, ça fait déjà pas mal de travail. Ensuite, quand vous avez un double menton, c'est le fun parce que j'ai tout ces défauts-là, ces atouts, je ne sais pas, ces caractéristiques.

  • Chloé De Smet

    Particularité, oui, ces caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    C'est ça. Alors, un double menton. C'est sûr que si je me mets sur une photo et que je me mets dans mon état naturel, c'est sûr qu'on va avoir peut-être soit le menton de Jabba the Hutt ou sinon un petit peu... Bon. Alors, ça... on veut peut-être moins ça. C'est normal, c'est pas parce que oui, il faut s'assumer, il faut s'accepter, mais vous allez voir que même quand je vais faire mon truc, on a quand même un petit peu encore le double menton, mais il est beaucoup moins prononcé. Ça fait quand même, c'est plus flatteur. Alors à ce moment-là, ce qu'on fait, c'est la tortue ou la poule. On va étirer notre cou vers le haut. Et ensuite... on va avancer un petit peu le menton vers l'avant et on va juste le descendre de quelques 100 mm vers le bas. Fait que tu sais, je me mets de même, ou je me tire, j'avance et je fais ça, déjà, il y a une différence. Fait qu'on fait vraiment, on avance un petit peu, mais pas trop, parce que si je fais ça de même, non plus, c'est pas beau, j'ai l'air de E.T., c'est pas mieux. Alors, Jabba the Hutt ou E.T., on veut pas ça, OK ? C'est vraiment, on s'étire et on avance un peu notre menton. Si pour le ventre, je vous dis toutes les choses que les femmes aiment moins sur leur corps. Alors, le ventre, si vous êtes même face, on ne me voit pas au complet, mais même face ou sur le côté ou semi-côté, ce que vous allez faire, c'est rentrer le nombril. Et non pas rentrer le ventre. Ce n'est pas pour une question de se rentrer le ventre. C'est plus une question de posture. La meilleure façon de vous l'expliquer, c'est vraiment par rentrer le nombril ou étirer la colonne. Mais étirer la colonne, c'est peut-être un peu moins concret. Ce que je vous dis, c'est vraiment... Si vous me voyez bien, admettons... Là, je me mets normalement. Et là, je rentre mon nombril. Là, c'est subtil parce que, bon, vous ne me voyez pas au complet. Mais on voit quand même...

  • Chloé De Smet

    On a l'impression en fait que tu t'es mise sur ta pointe des pieds.

  • Annie Lalonde

    Oui, un peu. Et puis là, à ce moment-là, quand on rentre le nombril, souvent, on va monter les épaules. Mais ça, ce n'est pas bon. Ça fait qu'on rentre le nombril. Et on détend les épaules tout en rentrant le nombril. Et là, on est correct. La posture va déjà être mieux. On va être moins courbé. Fait qu'on va avoir moins les épaules par en avant, on va avoir moins le cou comme ça, puis on va avoir aussi les seins au bon endroit, on va tout avoir au bon endroit. Fait que ça, c'est... puis ça, là, peu importe la silhouette que vous avez, là. Moi, la personne la plus mince, l'amie de ma fille, elle est extrêmement mince. Elle n'a aucun... mérite, elle est faite comme ça. C'est son métabolisme qui est comme ça. Elle ne peut pas engraisser. Même elle, elle aimerait engraisser. Chacun ses combats. Mais elle est très, très, très mince, très filiforme. Mais si elle ne rentre pas son ombri et qu'elle se laisse flasque, c'est sûr que ce n'est pas tellement beau non plus. Aussitôt qu'on rentre notre ombri, qu'on n'est plus droite, déjà, ça fait toute la différence. Peu importe votre shape, vous allez... aimez beaucoup plus vos photos si vous faites ça.

  • Chloé De Smet

    Wow !

  • Annie Lalonde

    Et si vous voulez, le dernier petit conseil, et ça, c'est un conseil bien fun, si, mettons, quelqu'un prend une photo de vous, de groupe, OK ? Vous faites une photo de groupe, il y en a de temps un qui a un oeil fermé, qui a les yeux fermés, l'autre qui se ouvre à moitié. Bon, ce que je vous conseille, ce que je fais tout le temps avec mes groupes, c'est que je leur dis, fermez vos yeux. Quand à trois, vous allez les rouvrir, mais je dis tout le temps, ouvrez-les pas en chevreuil. On fait juste les ouvrir normalement et on dit le mot saucisse. Pourquoi saucisse ? Parce que souvent, on demande de dire cheese, mais regardez ma bouche. OK, celle qui écoute, pas grave. Cheese, cheese, saucisse.

  • Chloé De Smet

    C'est forté.

  • Oui, c'est beaucoup forcer.

  • Chloé De Smet

    Le cheese, il étire plus, il crispe le visage.

  • Annie Lalonde

    Oui, oui. Puis, il est trop exagéré. Tandis que saucisse, ça fait un petit sourire très naturel. Fait que dans le fond, vous dites à votre gang qu'à trois, vous allez ouvrir vos yeux en disant saucisse. Puis, ouvrez pas trop grave vos yeux. Un, deux, trois, saucisse ! Et vous allez avoir assurément une photo presque belle sur le coup. Alors, peut-être que vous allez la recommencer une fois au lieu de peut-être 15 fois.

  • Chloé De Smet

    C'est génial, et puis c'est super drôle.

  • Annie Lalonde

    C'est beau pour rire.

  • Chloé De Smet

    Attends, j'avais deux choses. Je ne sais pas si tu connais le compte INstagram de Danae Mercer. C'est génial, c'est vraiment un conte à suivre. C'est une femme qui est assez mince. mais qui a déjà un petit peu avancé en âge et qui vient d'avoir un bébé. Et donc, elle a des vergetures, elle a de la cellulite, elle a un ventre qui est un petit peu flasque. Elle est mince, mais voilà. Et donc, elle était mannequin. Elle a été beaucoup plus mince que ça. Et donc, elle montre, en fait, comment prendre les poses pour bien paraître en photo et pour faire des photos instagrammables versus la réalité. Et elle te montre toujours versus la réalité. Et je trouve ça génial parce que la réalité, c'est une vraie femme normale qui a des vergetures de la cellulite et un ventre flasque. Et quand tu vois, quand elle prend la pose des photos, un certain angle et machin, qu'elle arrange tout, elle est canon. Oh,

  • Annie Lalonde

    telle mère !

  • Chloé De Smet

    Sublime ! Et en fait, voilà, donc j'adore parce que je trouve que, voilà, on peut vraiment bien se rendre compte de la réalité versus... toutes les photos, toutes les images qu'on voit retouchées ou de femmes sublimes.

  • Oui,

  • Chloé De Smet

    oui. Vraiment, vraiment important pour son estime de soi, sa confiance en soi aussi. Ça, c'est une chose. Et la deuxième, je ne sais plus ce que je voulais dire. Ah oui, les photos. Quand on prend des photos en famille, que ce n'est pas un photographe, moi, ça m'est déjà arrivé aussi. En fonction de l'appareil photo, du téléphone. Et d'où tu te trouves sur la photo, moi je me suis déjà vue à côté de personnes qui étaient plus grosses que moi et j'avais l'impression d'être plus grosse qu'elles sur la photo. Je me dis mais c'est pas vrai, c'est bizarre quoi. Donc il y a aussi ces effets de lentilles, des appareils qui déforment complètement les images en fonction d'où on se trouve dans le champ.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais dans le fond là il y a une règle à ça. C'est sûr qu'il y a plein de facteurs, ça serait aussi un épisode de podcast en soi, mais tout ce qui est proche de l'objectif de l'appareil est plus gros. Oui. Fait que si vous voulez, c'est comme les exemples, moi, mes enfants, ils trippent là-dessus, là, faire des photos, là, vraiment très, très haut, là, puis là, on voit le gros, gros front, puis ils trouvent ça bien drôle, tu sais. Mais c'est justement, c'est parce que le front, il est proche de l'objectif, donc il a l'air proéminent. Fait que s'il y a quelque chose que vous voulez moins mettre l'emphase, bien, reculez-le un peu, puis mettez qu'est-ce qui est... que vous voulez plus, vers l'avant. C'est sûr qu'il y a des façons de faire. Des fois aussi, c'est sûr. Mais en même temps, je me dis, mettons quelqu'un qui est très imposant, le cacher en arrière, ce n'est pas valorisant pour la personne non plus. C'est sûr que oui, on peut peut-être mettre je pense que la meilleure façon en groupe quand on n'est pas habitué quand on n'est pas photographe c'est de les mettre peut-être juste un petit peu de côté un peu comme ensemble comme ça ou avec les plus petits en avant les plus grands en arrière ça c'est sûr c'est un classique mais en même temps c'est mieux qu'un grand en avant qui se penche comme ça c'est vraiment laid fait que et Mais bref, il y aurait plein de choses, mais c'est ça. Pensez toujours que quelque chose qui est plus en avant, donc même le bras, le mettre un petit peu plus, pas comme ça parce qu'il a l'air plus gros, juste de même, on le voit.

  • Chloé De Smet

    Si je le mets perpendiculaire, mais de trois quarts.

  • Annie Lalonde

    Oui, mais comme ça, il est déjà moins gros. Puis si en plus, je le décolle, il est moins gros. C'est ça. Fait que jouez avec. Faites-vous des selfies aussi, beaucoup, beaucoup, beaucoup, pour apprendre. Quels sont vos angles à vous qui sont les plus avantageux ? Puis d'apprendre, et ça là, c'est ma recette miracle, c'est de se prendre en photo le plus possible et de se regarder le plus possible. Parce que c'est comme ça qu'on va s'habituer à notre image et se désensibiliser de l'image. Fait que c'est vraiment comme une thérapie contre la peur des araignées.

  • Chloé De Smet

    D'essayer de le faire sans jugement.

  • Oui, ça c'est plus difficile, mais c'est pas grave. Faites-le.

  • Chloé De Smet

    Les caractéristiques.

  • Annie Lalonde

    Oui, d'observer, puis de pas... Puis s'il vous plaît, dites pas, Oh mon Dieu, je suis donc bien lettre là-dessus, je l'efface. Non, non. Peut-être que tu trouves pas belle, mais est-ce qu'il y a des choses que tu trouves beaues, pareil. Essayez de pas dire, Ok, l'arbre de Noël, il est beau à côté. Non, non. Vous, sur vous, il y a-t-il des choses que vous aimez ? C'est important de les énumérer.

  • Chloé De Smet

    Quel grand challenge, finalement, ces fêtes de fin d'année. Ça peut être stressant, mais j'espère que vous qui nous écoutez, vous avez déjà pu grappiller quelques astuces, quelques conseils utiles pour passer des agréables moments. Annie, toi, je ne sais pas si tu as des choses. Moi, il y a accessible encore, il y a un webinaire gratuit qui parle aussi des fêtes de fin d'année, de comment gérer un petit peu, tu le disais, tous ces aliments rares ou les faits buffet ou le potluck, comme on dit chez vous, ou des choses comme ça. Voilà. Donc là, il y a des astuces plus concrètes. On rentre un peu plus dans le détail de tout ça. Et donc, c'est accessible. Voilà. via mes réseaux sociaux, par exemple. Vous pouvez vous inscrire gratuitement pour avoir le replay. Et il y a encore différentes astuces sur mon site internet. Voilà. Et dans mon podcast Mange, Ris, Aime aussi, il y a d'autres épisodes sur les fêtes de fin d'année. Et puis je suis sûre aussi, Annie, que chez toi, on va pouvoir trouver plein de choses.

  • Annie Lalonde

    Ben oui, ben écoutez, moi, c'est sûr que mon podcast, inclusivement, soit, et on parle de beaucoup de choses par rapport à tout ce qu'on vient de dire, fait que ça, c'est sûr, on parle, il y a un podcast qui est très populaire, un épisode dans mon podcast qui a été très populaire, on parle de la photogénie, donc que ça n'existe pas, dans le fond, la photogénie, fait que ça, allez voir si vous êtes curieux, ça va, c'est vraiment un podcast que j'ai fait avec Magali Bouliris, qui est une autre photographe. Et aussi Valérie Brochu qui est mannequin. Donc, ça c'est sûr que c'est vraiment un bon, un bel épisode. Et puis évidemment, c'est ça, pour ceux qui sont du Québec et qui sont dans la région, la grande région de Montréal, je fais un genre de cérémonie de connexion à soi le 25 janvier pour partir l'année du bon pied. Avec un vision board, mais pas professionnel, un vision board personnel. Et puis, ça va être extraordinaire, ça va inclure une photo où on va aller révéler votre essence et votre âme à travers cette photo-là. Ça fait que ça, ça va être intéressant. Et puis, c'est ça. Écoutez, je pense qu'on va mettre tous nos liens, là. On va pouvoir les mettre en description du podcast. Ça fait que, oui, vous allez pouvoir tous vous retrouver, que ce soit européenne ou québécoise, dans ces liens-là.

  • Chloé De Smet

    Et donc, je prends l'avion pour le 25 janvier, c'est ça ? Ah oui !

  • Annie Lalonde

    tellement il va y avoir des surprises mais suivez de toute façon sur mes réseaux sociaux ça va être écrit mais vous avez beaucoup de surprises qui vont vous attendre cette journée génial,

  • Chloé De Smet

    un tout grand merci Annie je crois qu'on a eu l'idée ensemble je ne sais plus comment c'est venu c'est très bien j'étais ravie de faire cet épisode avec toi et c'est probablement pas le dernier tellement Il y a tellement de sujets qu'on peut aborder ensemble.

  • Annie Lalonde

    Merci à toi, ma belle Chloé.

  • Chloé De Smet

    Joyeuses fêtes à toi et à tous nos auditeurs.

  • Annie Lalonde

    Oui, joyeuses fêtes. Profitez. Faites ça simple. Faites ça dans l'amour.

  • Chloé De Smet

    Avec beaucoup d'amour. À bientôt, Annie.

  • Annie Lalonde

    Bye.

Chapters

  • Introduction et présentation des intervenants

    00:02

  • Les défis de l'alimentation pendant les fêtes

    02:20

  • La prise de conscience sur la nourriture et le corps

    06:10

  • L'importance de l'écoute de son corps

    08:11

  • Conseils pratiques pour les repas de fête

    14:56

  • Réflexions sur les compliments et la perception de soi

    22:00

  • Conclusion et conseils finaux pour les auditeurs

    57:42

Share

Embed

You may also like