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Mange, ris, aime

Reconstruire sa relation au corps, un point de couture à la fois - Sandy Halls - S2 Episode 7

Reconstruire sa relation au corps, un point de couture à la fois - Sandy Halls - S2 Episode 7

59min |11/11/2024
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Description

Dans cet épisode inspirant de "Mange Ris Aime", je reçois Sandy Halls, coach certifiée et consultante en textile, pour explorer un parcours de vie guidé par la couture, qui va bien au-delà du simple vêtement. Sandy partage comment la couture lui a permis de se reconnecter à elle-même, de redéfinir son rapport au corps et de redécouvrir sa confiance personnelle. Avec elle, découvre comment chaque point de couture peut être une étape de guérison et d’acceptation.


Au programme :

  • Réappropriation du corps par la couture : Sandy nous explique comment son parcours a débuté dans des domaines très éloignés de la couture. Elle raconte comment, après un burnout et quatre enfants, elle a trouvé dans la couture un moyen de transformer sa perception de son corps. Ses premiers vêtements cousus pour ses enfants deviennent un acte d’amour et de reconnexion.

  • L'impact thérapeutique de la création manuelle : Sandy décrit la couture comme une forme de méditation. Concentrée sur chaque point, elle apprend la patience, l’attention et la précision, retrouvant ainsi une satisfaction profonde.

  • Accepter sa morphologie : À travers un coaching personnalisé, Sandy accompagne ses clientes dans la découverte de leur morphologie. Elle propose un travail d’acceptation de son corps tel qu’il est, en ajustant les vêtements aux formes réelles.

  • Les vêtements, des symboles de transformation : Lorsqu'elle parle de créer des pièces, Sandy insiste sur l'importance de ne pas suivre aveuglément les tendances mais de trouver des vêtements qui nous ressemblent.

  • Déconstruire les croyances limitantes : Sandy aide aussi à briser des idées reçues sur le style et le corps. Elle déconstruit des croyances telles que l’idée que certains vêtements "ne sont pas faits pour nous".

  • Un programme de coaching en mode durable : Sandy propose un programme où elle enseigne à ses clientes comment créer des pièces durables, adaptées et en harmonie avec leur corps.


En écoutant cet épisode, tu découvriras comment la couture peut être un moyen unique de renforcer ton estime personnelle, de te reconnecter à ton corps et de trouver une paix intérieure à travers l’expression de soi. Que tu sois novice ou passionnée de couture, l’expérience de Sandy t’offrira des pistes pour retrouver ton bien-être et ajuster tes vêtements à ton image.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fais-tu partie de celles qui sentent que leur garde-robe ne reflète plus vraiment qui elles sont ? Et si tes vêtements pouvaient non seulement t'aller parfaitement, mais aussi t'aider à te reconnecter à toi-même ? Bienvenue dans Mangerie M, le podcast dédié aux femmes qui veulent renouer avec une relation apaisée et joyeuse, avec leur alimentation et leur corps. Je suis Chloé De Smet, diététicienne holistique et gourmande. J'accompagne des femmes depuis plus de 20 ans. Ayant travaillé dans le milieu de la gastronomie et dans le milieu des médias, je propose des conseils inspirants et des discussions authentiques. Un lundi sur deux, dès 7h du matin, retrouvons-nous pour une bonne dose de gourmandise et de légèreté. Libérez-vous des injonctions et des dictats autour du corps et de la nutrition et trouvez votre meilleure façon de manger pour vous épanouir pleinement. Avant de commencer l'épisode, un petit avertissement. Si c'est la première fois que tu écoutes le podcast, je suis désolée pour le son. Il y a eu un petit problème de micro, mais j'espère que tu apprécieras tout de même l'épisode. Bonne écoute ! Aujourd'hui, on va parler de couture, mais pas comme tu l'as toujours entendu. Parce qu'ici, il ne s'agit pas seulement de créer des vêtements, mais de créer une transformation. Je reçois Sandy Als. coach certifié et consultante textile passionnée. Avec elle, on plonge dans un univers où le fil et l'aiguille ne sont pas juste des outils pour fabriquer des habits, mais des instruments de guérison, de confiance en soi et de reconnexion avec son image corporelle. Sandy nous raconte comment, à travers la couture, elle a appris à aimer son corps, à surmonter ses croyances limitantes et à aider d'autres femmes à faire de même. Prépare-toi à découvrir comment. Une simple pièce de tissu peut changer ta perception de toi-même. Accroche-toi, parce que cet épisode promet d'être aussi inspirant que révélateur. Bonjour et bienvenue dans Mangerie M, Sandy. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé et merci pour l'invitation.

  • Speaker #2

    C'est très large. C'est chouette. On se connaît déjà depuis un... petit moment mais est-ce que tu pourrais te présenter à nos autres ? Alors moi je sais que tu es maman, je te connais en tant qu'entrepreneur mais est-ce que tu as toujours été à tout le monde ? Est-ce que tu as toujours été dans le milieu de la couture et du textile ? Raconte-moi un petit peu qui tu es aujourd'hui et est-ce que tu as toujours vécu en bébé ?

  • Speaker #1

    Bah donc actuellement je suis coach certifié et formatrice textile. Je donne des cours de couture dans un centre ici en Belgique et je donne également des cours de couture à mon atelier à Waterloo. Mon entreprise s'appelle E2C, mais c'est vrai, je n'ai pas toujours été dans le secteur du textile, de la couture. Il faut savoir que moi, j'ai fait beaucoup d'études en tourisme. Wow,

  • Speaker #2

    ok,

  • Speaker #1

    rien à voir. Je voulais devenir hôtesse de l'air, mais bon, je sais que je n'avais pas la taille adéquate pour être hôtesse de l'air. Ah oui c'est vrai ? Oui, à l'époque. J'attends d'avoir 100 ans quand je dis ça. Mais voilà, quand j'ai commencé en tout cas mes études en tourisme, voilà, on m'a fait comprendre que j'avais pas tout à fait... En voilà, une sorte de morphologie, j'avais pas la taille. Donc je me suis dit c'est pas grave, je fais comme tourisme, option gestion, et en fait j'ai fait gestion parce que je voulais ouvrir mon agence de voyage. Finalement, j'ai bien se serré vers les études en finance. Quand j'ai commencé mes études en tourisme, c'était le moment où les deux tours se sont effondrées. On nous a dit, oh là là, on relance en tourisme, laisse tomber, ça va pas. Donc du coup, j'ai dit en finance. Finir en banque et être analyste financière en banque.

  • Speaker #2

    Ok, on est loin du tourisme aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de relation avec la culture. Ok, c'est une heure. Le seul lien avec la couture, c'est lorsque j'avais 12 ans, lorsqu'on me demande mon choix d'orientation, je disais « Ah, je ferais bien le styliste » et là, le professeur principal me regarde et me dit « Non, mais tu ne réussiras jamais, tu n'as pas de couture en fait. » Et donc là, première croyance, bam ! Je ne peux pas faire de la couture ou du styliste parce que je n'ai pas de… Voilà, je suis des amis ouvriers, donc du coup, ce n'est pas possible pour moi. Donc, c'est assez difficile à 12 ans quand on reçoit ça, mais bon. On continue, on fait trop beaucoup de choses. Non, voilà. Et c'est vrai que comme tu dis, en fait, moi, j'ai fait mes études en France. Donc je me charge jusqu'au bac et en fait, j'ai pas eu en France. Je suis venue en Belgique avec mes bagages et autres. J'ai passé mon bac ici en Belgique, en Canada. J'ai aussi perdu mon finance et j'ai travaillé en finance pendant près de 10 ans. Et puis en fait, c'est parfait pour moi. C'est la même chose que j'ai mis dans une case. on pense que c'est ça et puis voilà. Et c'est vraiment avec mon quatrième enfant que je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout pour moi. Donc je ne me retrouvais plus du tout.

  • Speaker #2

    Donc tu étais salariée, un parcours un peu classique.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà, donc du coup là, quand mon quatrième enfant est arrivé, je me suis dit mais en fait, qu'est-ce que je fais là en fait ? Je ne me reconnaissais pas, pas du tout. Mon service déménageait au Portugal. Moi j'étais... Voilà, j'étais là, j'étais perdue. Et ça s'est manifesté en fait par les vêtements. Là, mes vêtements, la partie de ma vie a grillé en fait. Donc au départ, je m'étais fait un uniforme de travail, en disant je vais au travail, donc j'avais mes pantalons noirs, la chemise blanche, en disant je travaille à la banque, je suis à l'éthique financière. Et puis en fait, ça a grillé parce que ce n'était pas moi. Et donc du coup, le lendemain, je me suis ramenée la jupe avec plein de froufrous, avec les... à Madonna et les gens me regardaient comme ça, je travaillais à la banque et on me disait comprendre que en fait ta tenue... Donc du coup je voyais les regards et jusqu'au jour où à un moment donné j'ai même dit à des collègues écoute je suis peut-être mère de famille mais en fait j'ai le respect même si je m'habille ça te dérange quand je m'habille, j'aimerais être respectée à la partie où je suis habillée. Donc voilà et ça n'a pas duré. voilà et remise en question, un petit burn out bien sûr pour pas... voilà et là je suis pas habillée, je faisais plus rien enfin j'avais... y'a plus rien qui m'intéressait et en fait j'ai fait un suivi justement avec une psychologue et qui en fait m'a demandé de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à me sentir bien quand je suis chez moi en fait et c'est comme ça finalement je suis retournée dans la couture et... J'ai emprunté une machine à coudre à une amie, puis après j'ai acheté ma propre machine à coudre. Et puis, j'ai commencé à coudre. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est intéressant. Donc là, à ce moment-là, déjà la couture, elle a quand même une vertu thérapeutique pour toi. C'est de trouver quelque chose qui te fait plaisir, une activité qui te fait plaisir dans ce but quand même thérapeutique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Parce qu'il fallait que je retrouve quelque chose, un lien, quelque chose qui... Oui, j'avais envie de faire quelque chose qui me plaisait, de faire plaisir aussi. Et comme j'avais plus ce lien avec le monde salariat, j'avais plus de contacts. Donc, il fallait que je renouvelle d'une manière et ça a été la couture. Donc, du coup, la couture, j'ai commencé à coutre pour mes propres enfants en me disant, ben voilà, je coute pour mes enfants. Et puis, je file en aiguille, j'ai commencé à coudre pour des amis ou même pour ma famille. Donc voilà, j'ai cousu pour les femmes, mais j'ai fait pour les femmes grande taille. Parce qu'en fait j'avais mon objectif, c'était de créer une garde-robe pour une de mes sœurs, qui a justement eu du mal à trouver des vêtements, et je me suis dit, tiens, si je faisais une collection comme ça plutôt. Et puis je suis allée voir une conférencière en images pour m'aider, là c'était en 2019. Et je me suis dit, écoute, j'aimerais créer une collection grande taille. Mais avant ça, j'aimerais me connaître moi. Parce qu'en fait, c'est bien de faire ça pour les autres, mais je ne me connaissais pas moi. Donc en fait, ça m'a aidée à me dire, ben en fait, voilà, voici ta morphologie. Et ça a été une révélation, parce que je portais des vêtements qui n'étaient pas du tout... Je suis vraiment dans... Je porte ça, parce que c'était le vif. C'est pas toujours en adéquation, vraiment. C'est pas vraiment, vraiment moi, mais je le comprenais. Donc ça a été mon premier pas. qu'est-ce qui me fait plaisir mais qu'est-ce qui me ferait encore plus plaisir parce que ça me va mieux

  • Speaker #2

    Pour finir un tout petit peu en arrière, quand tu t'es mise à coudre, est-ce que c'est la première fois que tu faisais de la couture pendant ton bonheur ou que tu en avais déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    En fait j'en avais fait un petit peu avant, enfin quand j'étais plus jeune avec mes soeurs on aimait bien s'habiller, on tenait des draps, on plaillait, on se couchait Voilà, ma mère avait une matine à coudre. En fait, ma mère faisait tous nos costumes de spectacle à l'école. Donc, du coup, je voyais ma mère parfois coudre, même à la main. Et j'avais essayé, mais bon... Je n'étais pas patiente. Je me disais tout le temps que je n'avais pas le temps. Après, quand j'étais adulte, je n'avais pas le temps. Le seul moment où j'ai vraiment eu le temps de faire quelque chose pour moi en couture, c'est quand je me suis mariée. Du coup, j'ai acheté une robe qui ne m'allait pas du tout. J'ai fait des retouches pour qu'elle m'aille. J'ai rajouté des petites paillettes vertes parce que le tête était féerie. et en fait voilà c'était parfait les gens ne croient pas qu'on gît en fait le problème la paix en fait à la base voilà du coup c'est vraiment la première approche mais après j'ai plus du tout touché parce que j'avais pas le temps je trahis à la banque j'avais l'impression d'être débordée par pleine chose et en fait c'est vrai que mon arrêt de travail m'a de façon forcée à faire pause et à me reconnecter à moi-même en fait grâce à la couture.

  • Speaker #2

    Et ça t'a procuré quoi la couture quand tu t'y es mise pendant ton dernier mois ? Tu te sentais comment quand tu réalisais tes pièces, tes enfants au départ ?

  • Speaker #1

    Mais à la base déjà je dis que je ne suis pas patiente. Quand je ne suis pas patiente, il se fait de la couture. Et en fait là, j'ai de la patience en fait. Je prends vraiment le temps, je m'arrête. je me reconnais pas ce que je veux faire et en fait je comme si je mettais vraiment une attention dans la chose que je vais coudre en fait et quand j'ai fini de coudre il y a un sentiment de fierté un sentiment de moi qui l'ai fait il y a vraiment ce côté symbolique en fait du vêtement qui est créé et moi au départ je ne voyais pas ça comme ça mais c'est à croire au fur et à mesure quand je voyais mes enfants qui le portaient j'étais fière de moi et donc du coup quand je l'ai fait Quand on est complètement déconnecté, on sait qui on est, on a plus d'estime de soi, on a plus de confiance en soi, ben là finalement je me disais, ben si finalement, je sais faire quelque chose, et je vois que dans le regard de l'autre, ça porte aussi quelque chose, parce que les enfants sont fiers finalement de porter ce que j'avais fait pour eux, et donc du coup il y avait cette création finalement, ce lien d'amour que j'avais un peu pas perdu, mais que je n'arrivais pas à montrer en ce moment-là. c'est comme ça que j'arrive à montrer je suis toujours là pour vous voici ce que j'ai fait c'est une période où on est très fort et assez démunie et

  • Speaker #2

    d'avoir réussi à trouver un chemin pour t'en sortir grâce à la culture c'est joli, c'est très beau et puis de pouvoir montrer comme ça des gestes d'attention via les vêtements qui a été réalisés. C'est une façon... C'est très joli, je trouve que c'est très douce de entendre ça. Et puis ça va peut-être résonner avec d'autres personnes qui se trouvent dans le même état aujourd'hui. Il y a quelque chose de possible. Et du coup, je pense qu'il y a aussi un espèce d'état un peu méditatif quand tu étais avec ta machine à coudre. Tu es concentrée sur la pièce que tu es en train de réaliser, tu ne penses plus à tout ce qui t'est passé à la banque ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que chaque fois une culture, c'est vraiment comme quand on avance dans la vie, un petit pas à chaque fois. Et moi je sais que je suis incapable de regarder quelque chose. Je ne peux pas regarder une série et autre pendant que je suis. Je sais qu'il y en a qui font ça, je dis « il faut que tu passes si vite, tu regardes une série » . Moi je ne sais pas le faire en fait. Moi j'ai vraiment besoin d'être concentrée sur le travail, à l'immu je vais mettre de la musique, mais il faut que je sois... Enfin voilà, quand je fais ce que je fais, il faut que je fasse attention parce que voilà, je ne sais pas comment expliquer. C'est vraiment... je ne peux pas me reprocher. Ouais.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu t'y es mise, à cette époque-là, tu étais un petit peu excitante aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, totalement. C'est un moment que j'ai découvert que j'étais la crash-testeuse à fond. Parce qu'en fait, finalement je me dis que quand on dit mais j'avais pas confiance en moi et que j'étais pas bien, mais en fait la couture m'a permis de faire des tests, des tests, j'ai acheté du tissu, je testais, mais sans spécialement avoir de connaissances et en fait finalement j'ai passé un minimum de temps en soi pour prendre un tissu, même s'il coûtait un peu cher, et dire allez j'y vais, je teste, je verrai bien. Et en fait finalement j'ai vu que c'était vraiment un manque de fonctionnement. Test, erreur, test. Et après justement, j'ai perfectionné, perfectionné, ça c'est quand même parti me former. Et donc du coup, je suis vraiment la personne qui va tester. En fait, c'est comme ça qu'on avance et ne pas avoir peur de tester pour avancer.

  • Speaker #2

    Et donc ça, c'est vraiment la première partie, ton entrée dans le monde du textile et de la couture. Et donc, tu nous as dit un petit peu comment déjà ça t'a reconnecté à toi et à ta confiance en toi de pouvoir créer des pièces, des vêtements pour tes enfants et de voir que tu arrivais à quelque chose. C'était une première étape. Dans ton parcours, il y a aussi ce moment où la couture, elle a transformé ta relation à ton propre corps. Tu peux nous dire un peu comment ça se passait ? Est-ce que c'est à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est plus tard ? En fait, c'est quand j'ai voulu faire des vêtements pour quelqu'un d'autre. Et que là, je me suis dit, on va croître entre toi. Je faisais un petit plat de coqueuse, un petit maquillage. Et du coup, quand j'ai pu aller voir une conférencée, qui m'a expliqué que ma morphologie, c'est comme ça. Après, j'ai fait mes cours de stylisme. et de modélisme et là aussi on nous apprend justement un peu comment on est fait pour qu'on puisse coudre correctement. Et moi j'ai fait quatre fois, par exemple il y a un cours de couture, la base, base, on fait la jupe. Et en fait j'ai fait quatre écoles et j'ai fait quatre fois le même cours parce que je n'étais pas satisfaite en fait du résultat en fait. c'est pourtant quatre fois la même chose, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et c'est vrai que quand j'ai compris ma morphologie, je suis tombée sur la bonne école qui m'a en plus bien confirmé ma morphologie et ça a été le déclic en fait. Donc du coup, moi ma taille n'est pas... J'ai une taille haute comparée à ma morphologie et je ne le savais pas en fait. Donc du coup, quand je prenais mes mesures, je les avais mises au bon endroit.

  • Speaker #2

    Au bon endroit.

  • Speaker #1

    Quand j'ai appris à prendre les mesures au bon endroit, ça a été le déclic. C'est vraiment le cours de stylisme, la bonne approche qui m'a fait comprendre que ma morphologie, j'avais une morphologie en 8, ok, c'est très bien. Mais j'avais pas un 8 comme tous les 8. Voilà. J'avais un 8, plus la partie du haut du 8, c'était vraiment plus petit, c'était la partie plus petite. Donc voilà. Donc c'est bien d'être un élu qui a fait ce qu'il a mis.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et c'était quoi ta relation avec le vêtement au départ ? Je vais peut-être faire juste une petite parenthèse parce que c'est le troisième épisode de podcast que je fais sur le vêtement. Oui, tu as un podcast qui est vite étatien. Il suffit beaucoup à parler de vêtements. Alors c'est déjà le hasard des rencontres. parce que j'ai rencontré plusieurs stylistes, mais c'est aussi que c'est un sujet qui revient à des questions qui nous viennent désirant changer leur corps. Alors, encore une fois, je le dis avec beaucoup de sarcasme,

  • Speaker #1

    forcément,

  • Speaker #2

    on veut changer son corps, donc forcément, il faut changer ce qu'on mange. Hein, voilà ! Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, parce que sinon, on part dans un épisode complet. Donc elles veulent changer leur corps pour pouvoir rentrer dans les vêtements. C'est un motif d'insatisfaction corporelle majeure que je vois en consultation. C'est pour ça que dans le podcast, on parle autant de vêtements et que j'ai la chance d'avoir plein de stylistes ou de professionnels des vêtements autour de moi. Et qu'en plus, on va le découvrir un petit peu plus tard, mais comme tu dis, tu as une relation particulière aussi. au vêtement, à la couture, et donc on va aller un petit peu plus loin là-dedans, mais je voulais faire cette petite parenthèse pour expliquer pour toi aussi. Donc, toi au départ, tu me disais quand tu étais à la banque, tu avais un petit peu ton espèce d'uniforme bancaire, d'analysie financière, sans réelle réflexion sur le vêtement, et avec la couture, et donc... cette analyse morphologique, technique, de couture que tu as commencé à prendre, qu'est-ce que ça a transformé par relation à ton vêtement et par relation au corps, donc tu as commencé à comprendre un peu mieux ta morphologie, est-ce que tu étais... Allais-je dans les vêtements que tu achetais en prêt-à-porter ? Est-ce que tu trouvais les besoins ? Est-ce que tu étais confortable ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut savoir que les soldes, je ne les faisais plus en fait. Je sais qu'avant que j'aille à la banque, je crois que les pays de sol et eau, je dépensais des sommes insoumises en vêtements. Et en fait, depuis que je prends la salle de la couture, je n'ai jamais dépensé. les sommes que je vais penser avant en fait donc j'ai fait l'économie après j'ai pas fait d'économie en achetant des tissus. J'ai beaucoup moins de vêtements et en fait j'achète vraiment un vêtement pour vraiment qu'il me tape dans l'oeil en fait et c'est aussi à un moment donné c'est toujours un peu une angoisse l'essayage quand même dans les familles d'essayage. Voilà, comme c'est de moins en moins le magasin, ce passage dans une cabine de seillage, ici qu'on a la vendeuse qui parfois ouvre le... Ça va, c'est ça qu'elle le font de moins en moins. Et donc du coup, cette confrontation, ce regard dans le miroir, enfin, à tout ce côté-là qui était compliqué, finalement, j'allais moins, mais je me réappropriais mon image en fait. Il faut savoir que quand je me suis mariée, je n'ai jamais regardé... Je crois que j'ai dû attendre 5 ans, si pas plus, pour regarder mes photos de mariage, mes vidéos de mariage. Voilà. Pourtant, les gens diraient que c'était une belle machin, mais je n'arrivais pas à être confrontée à cette image-là. Voilà, je faisais ma robe et tout, mais j'ai juste regardé qu'une fois, ça c'est bon. Voilà, je passais rapidement devant le miroir et autre. Je dirais que coudre mes propres vêtements, en fait, je suis obligée de les essayer. Donc, je suis obligée de me le garder. Et je crois que c'est à ce moment-là que tu regardes et là tu te dis ok, là ça va, là ça ne va pas. Or finalement, on est obligé de se trouver dans tous les sens. Et finalement, je crois que c'est ça un peu la base en fait. Il faut réapprendre à se regarder. Et oui, il y a des imperfections, ça ne va pas, ça ne va pas. Mais bon, apprendre à s'aimer de nouveau en se regardant le miroir. Et ça, c'est clair que je ne le faisais pas avant.

  • Speaker #2

    Et donc, tu n'étais vraiment pas du tout à l'aise avec ton image avant ça ?

  • Speaker #1

    Plus du tout, parce qu'en fait, il y a eu cette cassure. Alors, comme voilà, je suis passée à Paris. Moi, j'étais très, très, très tendance quand j'étais sur Paris. Donc, du coup... Ah ouais ? Mais, plus jeune, il y a toujours ces réflexions-là. Ah, tu mets des peaux sourdes. Ah, tu mets des bottes. Ah, mais quand t'habilles comme ça, tu fais telle... On a telle impression. Et donc, du coup, quand on est un peu parfois... Enfin, voilà, à la fois, ça m'a fait que c'est pas du tout. mais en fait finalement ça m'a flexé parce que peu importe comment je m'habillais, il y avait une réflexion. Et quand je suis arrivée en Belgique, j'ai vraiment voulu faire une sorte de coupe. Et donc du coup, je me suis habillée la plus à l'aise possible, parce que je voulais casser cette image-là qu'on avait peut-être avant de moi sur Paris. Et la petite anecdote, c'est que quand je revenais chez ma mère à Paris, ma mère, mes soeurs... les enfants, il faut aller dans les magasins avec son lit. Voilà. La pauvre, elle n'a plus rien à se mettre. Voilà, c'était un soin parce que je ne voulais plus avoir cette image-là. Il y avait déjà cette première capture, mon image que j'avais à Paris, je ne la voulais plus quand j'étais ici, j'étais une nouvelle moi, mais je n'étais pas bien. Puis après, elle travaille. En fait, finalement, j'ai un petit mot entre 20 ans et finalement... 2019, entre 20 ans et 39 ans, finalement j'ai joué avec la partie de ma billet mais c'est pas vraiment moi. Donc je me dis quand même, j'ai dû mettre 19 ans pour vraiment finalement me réapproprier ma manière d'être grâce à la couture en fait. Non, j'ai pas dit ça. Et...

  • Speaker #2

    Ouais, et donc... À cette époque-là, après on était en partie de Paris, tu avais du mal à te regarder dans le miroir, c'était compliqué de te regarder en photo.

  • Speaker #1

    C'était compliqué. Il y a tous ces passages, quand j'étais en France, j'étais moi vraiment, et finalement, on croit qu'on est fort, et il y a toutes ces petites phrases. finalement on nous dit qu'on nous dit et qu'on essaie de se former, qu'on essaie de faire comme ci comme ça et que finalement ben Oui, on se met un costume encore. Pour être vraiment... Et après, quand je suis arrivée ici, j'ai vraiment oublié. Je me suis dit que c'était bon. Et en plus, j'ai rencontré aussi mon copain qui est venu me marier après. Donc du coup, fatalement, je me disais, je l'ai trouvé. Est-ce que je l'ai trouvé encore ? Tout de côté, ça me donne vraiment de séduire. De toute façon, j'ai trouvé... Il y a vraiment plein de choses. Au même temps qu'une femme qui se passe, je me dis, en fait, non. La première personne à qui on doit plaire, c'est à nous. Donc voilà, il n'y a que ça.

  • Speaker #2

    Et je vous propose aussi, sur ce que tu as dit, tu as commencé à créer des vêtements pour toi, et tu étais obligée de regarder. Et là aussi, une première fois, c'est hyper thérapeutique, et ça rejoint à un travail qu'on peut faire en psychoproporel, c'est de dire, ok, on ne se plaît pas forcément, mais on va commencer à se regarder et à regarder les caractéristiques du corps. Et c'est ce que tu es obligé de faire pour la couture. Tu dis, ah ben voilà, ma taille là, elle est un petit peu plus haute, mes hanches là, elles sont un peu plus épaises. Et que ça te plaise ou pas, finalement, tu es obligé d'en tenir compte quand tu fais tes vêtements. Et ça te fait des défauts puisque tu es en train de créer des vêtements sur mesure, ça devient des caractéristiques. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    hein ? Oui, tout à fait. Et en fait, il faut les prendre en compte. Donc, quand je fais des vêtements, je ne parle pas en chiffres de taille, puisque j'ai bien compris que de toute façon, que les tailles étaient faussées. Et que du coup, ben voilà, oui, plutôt, ben oui, les mesures réelles du corps, en fait. Parce que finalement, en apprenant à coudre, moi qui, je me disais, ah c'est bon, je fais encore un 40-42, je me dis, voilà. Et en fait, non. La réalité, c'est que je fais du 44, voire 46 dans cette marque. Et quand on parle en lettres, je suis du XL. Et donc, du coup, les gens connaissent du XL. En fait, ils brillent, les gens, directement. Donc, du coup, c'est assez… Donc, je ne parle pas en termes de taille. On va parler en volume. Je vais prendre la mesure et je dirai jamais à la cliente. combien j'ai mesuré sauf qu'il y a beaucoup de monde voilà je vais trouver des gens qui me disent ne t'inquiète pas je vais te faire oui oui on avait parlé aussi avec

  • Speaker #2

    Annick Lemieux des tailles cette envoie que tes clientes aussi peuvent avoir par rapport aux tailles et donc pour elles c'est vraiment juste une indication en magasin essayer de se repérer un petit peu ça ne veut pas dire grand chose mais encore moi je l'ai ressenti aussi quand on prend du poids ou même quand on ne l'en prend pas spécialement mais qu'on va dans une autre marque et qu'on doit prendre une taille au-dessus ou deux tailles au-dessus c'est la fin du

  • Speaker #1

    monde c'est la perception et c'est parce que c'est comme ça qu'on a un peu été déroulé en fait On a été drillé, on va dire, on nous a forcé à avoir un œil où tout doit être lisse, tout doit couler, tout doit être lisse. Aussi, je sais que ma transformation s'est passée aussi par mes cheveux. Avant, je me lissais énormément les cheveux en fait. Et en fait, à partir du moment où j'ai repris confiance en moi, j'ai arrêté les défisages, j'ai coupé mes cheveux et je les ai repris naturels. Et donc du coup, voilà. réapproprier son corps passe par moi, ça fait apprendre à apprécier mes cheveux au naturel et en fait voilà donc les cheveux, le corps...

  • Speaker #2

    ça a été vraiment très thérapeutique pour toi tout ce cheminement de te réapproprier les caractéristiques de ton corps.

  • Speaker #1

    Tout à fait et ça je le transmets justement aussi à les personnes qui viennent me voir donc du coup quand elles viennent me voir voilà J'écoute l'aristar aussi, leur relation avec le guillement, avant de... Je leur pose les bonnes questions avant d'aller plus loin. Pour savoir ce qu'elles veulent d'elle.

  • Speaker #0

    Et je sais que tu as sorti un programme actuellement, comment tu accompagnes les gens, toutes ces personnes qui viennent te voir, comment se passe leur parcours, je sais que tu proposes différents choses, je sais que ça consiste en quoi, généralement tes accompagnements avec les personnes, je ne trouve pas le mot, mais ce ne sont pas des entreprises que tu conseilles au niveau de ton travail.

  • Speaker #1

    les sexistes, c'est à la fin de sa vie, donc du coup, j'arrête plus facilement de me reconnecter en tout cas à la femme.

  • Speaker #0

    On peut le répéter, encore une fois, parce que ça c'est un peu ce que tu viens de dire. On ne garde pas le même poids depuis ses 16 ans jusqu'à ses 65 ou 83 ans.

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Donc tu nous as dit quoi, Sandi ? Vas-y, répète.

  • Speaker #1

    Je pense que la femme peut changer, peut varier, voilà. aux pieds de 20 kg entre l'adolescent et la femme de la vie donc du coup c'est normal et il faut l'accepter il faut apprendre à l'accepter et du coup moi comment j'ai commencé en tout cas accompagné les femmes au départ c'était que des cours thérapeutiques pour les beaucoup sûr donc je vais pas je vous en prouve tout ça ouais je vous en pour un atelier pour prendre du temps pour soi. Et en fait, les ateliers, c'était toujours avec un objet. On se sentait toujours avec un objet à la fin de l'atelier. On était là, pour ça, de dire qu'on va faire que des lignes droites. Et voilà, c'est bien, t'as fait une ligne droite. Non, donc du coup, il fallait toujours que le soir, avec un objet à la fin de l'atelier. En fait, j'ai commencé à me former justement au coaching et donc du coup, j'ai vu qu'il y avait un parallèle avec la couture. et le coaching, vu que j'avais testé en tant que la couture servie. Et donc du coup, j'ai intégré mes outils de coaching dans mes ateliers couture. Ça peut être les techniques de respiration, justement, la cohérence cardiaque. Du coup, je leur ai demandé de poser une attention au début de l'atelier. Pourquoi elles viennent à l'atelier ? Parfois, c'est « je prends du temps pour moi, je veux réapprendre à tout » . Et donc, je leur ai posé l'intention au départ. Donc, je proposais un projet en fonction de leur intention. Donc, elles n'ont pas tous le même projet. Et donc, du coup, à la fin, je leur donne le parallèle entre la couture et leur projet. Et du coup, je dis, voilà, sa couture, c'est un peu comme sa vie, justement, et sa parétape. Ah ben, tu as vu, à ce moment-là, on a dû arriver dans les angles. On a dû couper les angles. C'est comme... Voilà, on a rendu les angles par rapport à quand on a un signe et autre, on change de direction. Là, il y avait à un moment un espace dans la couture, ça n'a pas pu continuer. C'est comme au moment de la grossesse où tu as dû mettre une paume. Du coup, finalement, je fais toujours des parallèles, des analogies avec la vraie vie. Et en fait, après, la personne, elle reprend avec cet objet en se disant sa fierté. Et en fait, quand elle retrouve l'objet, elle se souvient, ça fait un peu comme la PN. Elle a aussi, elle a ancré quelque chose. il y a un objet qu'elle a coupé.

  • Speaker #0

    Toutes les symboliques se retrouvent dans son objet.

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai commencé comme ça. Et puis après, finalement, j'ai vu au niveau du vêtement, j'ai commencé la formation autour du soir. Et en fait, je rencontrais plein de personnes aussi, et plein de femmes surtout. Et je voyais bien que la façon dont elles venaient en dessous, la façon dont elles étaient habillées, il y avait quelque chose, il y avait un message à chaque fois qu'elles venaient. Je parle des couleurs, il y en a une qui dit... Moi j'habite toujours en noir parce que je suis dépressive, je suis en dépression. Et du coup, ça sort, je me disais, c'est pas possible. Et donc du coup, je me disais, qu'est-ce que je pourrais faire justement parce que moi je veux vraiment replacer la femme au centre en fait. On passe par tellement d'épreuves, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Par contre, on ne peut pas assez pour les aider. à se sentir un peu mieux, à un peu déposer et autres. Et du coup, j'ai recommencé à construire comme je faisais des vêtements pour les femmes. J'entendais ces femmes qui disaient « je dois faire un régime » , j'entendais « à cette couleur-là, je ne veux pas la porter parce que ça représente tout » .

  • Speaker #0

    Ça grossit.

  • Speaker #1

    Et ça se trouve bien. Il y a tous ces petits éléments-là que finalement, je fais dans ma boîte, je sais quoi, et je me dis « qu'est-ce que je dois en faire ? » . Et donc du coup, je me suis beaucoup aussi formée en conseiller en images et autres, parce que je ne suis pas conseillère en images en fait non plus. C'est plus par rapport à mes ressentis, par rapport à ce que j'ai vécu, que je me suis dit, qu'est-ce que je vais mettre en place ? Et donc du coup, c'est ok. Les gens, ils veulent venir refaire une garde-robe. Ils veulent beaucoup commencer à coudre pour se coudre aussi leurs propres vêtements. Mais en fait, elles sont super vues en fait. Parce qu'on a plein de patrons de couture et c'est pareil, les patrons de couture. C'est comme dans les magasins. Il y a plein de tailles, mais ça ne correspond pas. En fait, on ne sait pas. Donc il y a plein de personnes qui coudent des vêtements et qui sont déçues en fait que d'elles ont coudé. En fait, c'est quoi le but ? Coudre un vêtement parce qu'on suit la tendance, parce qu'on a vu telle ou telle influenceuse faire tel vêtement, on veut le refaire, ça ne nous va pas. On est complètement déçu, on se dit, on est nul, je ne sais rien faire. Ce côté thérapie n'est plus là du tout. Du coup, c'est commencer à se remettre, pourquoi tu veux coudre ? Pourquoi tu t'es mis à la couture ? Et après, on met toutes les petites croyances par rapport aux vêtements aussi. Qu'est-ce qu'on t'a dit quand tu étais plus jeune ? Exactement comme moi, tout ce que j'ai vécu, qu'est-ce qu'on t'a dit ? Et pourquoi ? Il y a des personnes qui disent vraiment que je porte un décolleté. Pourquoi ? Parce que porter un décolleté, ça fait vulgaire. D'accord. Et en fait, à chaque fois, je les aide d'abord à déconstruire un peu tout ce qu'elles pensent autour du vêtement. Et après, OK. Et après, on va vraiment tirer la garde-robe. qui pourraient correspondre, voir aussi ce qu'elles ont fait dans leur garde-robe pour déconseiller un peu, pour les réconcilier avec leur armoire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et aussi, voilà.

  • Speaker #0

    C'est quoi, toi, les croyances qui reviennent le plus justement par rapport aux vêtements ?

  • Speaker #1

    Dernièrement, justement, je vous ai déjà partagé sur ma page parce qu'en fait, ça m'a un peu marquée. j'avais rigolé et ça m'a choqué. C'est quelqu'un, donc je fais un copain, il dit bah très bien, je vais les aider à se reconnecter, croyant, pas chez eux. On va commencer par créer des vêtements et quand on patronne, on commence par la nuque. Et là elle me dit ah non non moi je passe à les jupes, de toute façon les jupes ça fait hum hum hum, je ne veux pas dire le mot. Et moi je la regarde, je dis quoi ? Elle dit bah oui, pas de jupes, parce que les jupes c'est d'autres types qui passent. et machin et autre. Je la regarde, je fais, du coup, je la regarde, je fais, mais c'est pas dit que tu devrais trouver une jupe qui t'arrivera les heures. C'est un modèle de jupe quand même. Et là, en fait, je me suis dit, OK, elle a fait, t'as des jupes longues, t'as des vêtements, t'as des vêtements qui font des formes de jupe. Et du coup, je me dis, mais pourquoi tu penses ça ? Ben voilà, quand j'étais plus jeune, une fois, t'avais une jupe. Et en fait, elle avait dit non. Et puis, elle avait 10 ans, elle avait une butte qui était considérée comme courte et qu'on doit faire une rematch. Et donc, du coup, ça l'a tellement choqué. Et du coup, elle est restée avec ça, cette idée-là, avant 20 ans, avec « Ne mettez pas de butte courte parce que les buttes, ça fait si facile. » Donc, voilà, ça c'est… Sinon, là, c'est plus une question de… Ça, j'ai eu beaucoup de personnes qui me sont venues vers moi juste pour savoir les critères qu'ils pouvaient trouver. un vêtement, c'est justement au niveau de la poitrine. Les chemises, en fait, ça ne va pas.

  • Speaker #0

    J'adore les chemisiers. Je sais qu'un col, moi ça me va bien les cols en V, avec les coussières, mais par contre, en prêt-à-porter, que ce soit les bras ou la poitrine, il n'y a plus rien qui manque.

  • Speaker #1

    C'est... on donne la taille comme ça et c'est pareil dans les patrons de couture aussi en fait. On va dire qu'il y a la taille 38, ok, et donc ça a une mesure standard, mais la mesure 38 c'est fait pour les bonnets B dans les patrons de couture. Alors fatalement, tu te dis mais moi je fais pas un bonnet D, je fais un bonnet D, je fais un bonnet E, mais je suis quand même considérée comme 38 au niveau de ma taille, qu'est-ce que c'est ? Et donc du coup, ça a été la réflexion, ben voilà, je vais montrer comment on peut... adapter le patron parce que finalement moi je ne fais pas un bonnet B, je fais un D, un E, mais je fais comme du tronc-tout au niveau de la taille et au niveau des vêtements aussi, au niveau des recouches. qu'est-ce que je peux faire pour leur demander de prendre une chemise plus grande et en fait on va réduire la chemise parce que d'autres fois la chemise elle a été achetée trop petite donc là voilà C'est foutu, il n'y a plus rien à faire On peut acheter du tissu qui va être semblable mais ça ne va pas être le même donc du coup achetez plus grand et on va faire en sorte de la rétrécir pour la mettre justement à la bonne mesure parce que de toute façon Ah mais je vais venir chez toi sans doute Je suis humiliée ! Et voilà, il n'y a pas de secret en fait. Moi, on n'y pense pas. Quand on se retouche, on pense très souvent pour les pantalons, la sirène, le trou. Mais on ne pense pas à se dire, sinon on y va quand on a une robe de balle et qu'on veut. Il faut faire comme... voilà. Là, on va penser à retoucher. Mais pour les vêtements de tous les jours, réellement, achetez plus grand. et finalement les mettre à la bonne taille finalement.

  • Speaker #0

    Bonne mesure.

  • Speaker #1

    C'est l'idéal en fait pour les personnes qui ne veulent pas poudre tout un vêtement parce qu'en fait moi dans l'accompagnement je ne leur dis pas on va réellement créer, on n'a pas le temps. Il y a le facteur temps aussi. Donc on n'a pas le temps de se recréer toute une garde-robe. Déjà on va créer des pièces vraiment maîtresses qui vont dire voilà ça c'est ta pièce, tu vas te sentir sublime dedans, tu vas la mettre, tu vas te sentir forte, voilà. Après on va aller voir ce qui se trouve dans le commerce pour voir ce qui est possible de réadapter. Du coup il y a plusieurs approches au niveau de l'accompagnement. Des pièces que vous avez dans la garde-robe, on va voir ce qu'on peut faire pour qu'elles se sentent bien dedans. Le fait qu'on va y aller en magasin pour voir réellement s'il y a des pièces au magasin mais qu'on va les retoucher. Et créer à l'heure des vêtements également. Il y a trois types de couture qu'on sent dans l'accompagnement. On n'a pas le temps, on n'a plus le temps.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, j'en parlais aussi avec Annick, je disais, mais du temps de ma grand-mère, elles avaient des modistes qui mettaient les vêtements à mesure, ce qui semble logique. Et aujourd'hui, on fait l'inverse, on essaie de mettre nos corps à mesure. pour entrer dans les vêtements.

  • Speaker #1

    C'est complètement débile en fait. C'est une question de temps en fait. Moi j'ai l'impression que tout s'est accéléré et donc du coup on parle au public et quand je vois les tendances, les ordres qui se modifient dans les magasins tout le temps, en fait on n'a pas de sens en fait. On n'a pas de sens parce que finalement... je parlais de notre... par rapport à tout ce qui est colorimétrie la colorimétrie elle est faite par rapport à notre carnation jusqu'à prendre le contraire, notre couleur ne change pas sauf Michael Jackson elle ne change pas donc les couleurs qui nous vont et qui nous font paraître bien elles sont toujours les mêmes quand on se suit d'une tendance soit la tendance elle est pile poil dans notre carnation mais si elle n'est pas... quelqu'un qu'est ce qu'on fait ? On se met dans notre coin en disant finalement je ne peux pas être bien parce que je ne suis pas là pour d'autres voilà et c'est ça ce côté là Non On ne sait pas on est happé par ce monde qui va plus vite, c'est moche tout va très vite, tout va trop vite du coup c'est pareil pour la culture et autres. Donc, c'est très clair que l'ADAPT est mon programme pour que les gens puissent l'adapter en fonction de leur emploi du temps. Mais voilà, je pense que mon boulot, les enfants, j'en ai quatre, je peux en sorte de m'arrêter parce que j'ai choisi de le faire, de m'arrêter pour les accompagner là où je leur veux les accompagner, pour leur activité et autres. Voilà. Donc non, je n'ai pas le temps, je me couche. Vous avez toute une garde-robe. Toute une garde-robe parce que... Il y a aussi une question de la matière, de la matière qui est une page. Tout ce sont des belles pièces en magasin. Et on a aussi perdu ce que c'était de comment entretenir les vêtements pour qu'il y ait un ressort de sang. Parce que, oui, on ne sait plus comment les entretenir. Du coup, on va avoir une belle pièce, mais finalement, comment la pas bien entretenue ? Pas seulement le pull en laine, tu le mets à la machine à laver, 40 degrés. et bien non, non, non, pas tellement et du coup on va racheter une nouvelle queue ça nous force finalement à Moi, maintenant, j'ai commencé à m'asseoir de 12 ans, à apprendre à recollecter les matières, en fait, quand je l'achète des vêtements. Elle a 12 ans et demi et voilà, elle veut aller chez H&M, elle veut aller dans les magasins, je l'accompagne. En fait, je lui fais prendre conscience, je me dis, regarde l'étiquette et regarde ce qu'il y a à dire, en fait. Et qu'est-ce que ça veut dire ? Déjà, elle touche, ah c'est doux, c'est du coton. non ma chérie, ce sont pourtant polyester. Ah bon ? Et regarde, on a même vu un Suisse qui a voulu acheter, il était une matière assez particulière, assez épaisse, un peu comme les combinaisons de plongée. Donc la matière,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme un néoprène. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc du coup, elle est géniale et tout. On le prend, je me regarde l'étiquette et elle regarde l'étiquette et elle voit marqué nettoyage à sec. Elle me regarde nettoyage à sec, je dis oui c'est à sec. Elle me dit mais qui achète ? je fais ça, je fais moi aussi une ado, je vais me salir, je vais transpirer et on va, faut que je nettoie à sec et donc du coup ça n'a pas de dire ah bah non c'est pas moi je ne sais pas, il faut savoir l'entretenir. Et donc du coup c'est pour cette réflexion là aussi que j'emmène, lors de mes accompagnements, acheter une matière, acheter un vêtement, acheter un tissu, il y a beaucoup de choses qu'on doit savoir aussi avant d'acheter, c'est beaucoup de solutions parce que l'on dit que la couleur est belle.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, les matières c'est important, c'est intéressant aussi, les mailles, le tombé et l'entretien aussi, d'avoir un petit peu de... Aujourd'hui on est plutôt dans la fast fashion qui fait des dégâts écologiques monumentaux. Je voyais même un reportage, on s'éloigne un petit peu, mais un reportage qui disait que la fast fashion était... raison de l'état parce qu'il n'y avait pas moyen de recycler ces vêtements, il n'y avait pas moyen de faire de seconde main, et ces vêtements, ils se devaient jeter et détruire, et donc c'était très très problématique aussi. Donc toi, quand tu invites les femmes à créer des pièces pour elles ou à transformer, on est plutôt sur une démarche durable aussi, d'avoir des pièces qui vont pouvoir durer. Tout à fait,

  • Speaker #1

    tout à fait, parce que, comme j'ai dit, elle... Même si le corps change, par rapport aux couleurs et aux pièces qu'on aime, ça ne change pas. Donc, c'est quand même ce qu'elles veulent vraiment pour choisir une bonne pièce qui est sûre qu'elle va durer justement. Parce que si on ne se connait pas réellement, on veut suivre les tendances, on veut cette jupe là parce que, entre guillemets, je ne sais pas quelle actrice ou quel cas la porte, même si notre corps ne... mais nous dit non, ça ne te va pas, c'est bon, on l'a vu quand même parce que la publicité est très bien faite pour ça, pour les attirer. Mais en fait, tu te dis, ok, mais cette jupe-là, tu l'as vue, est-ce que vraiment tu te vois avec dans deux ans ? Qu'est-ce qui t'attire dans cette jupe ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de la porter ? Donc, c'est vrai qu'il y a une sorte d'émotion quand elle voit le vêtement, ben oui, ben moi je me sens bien, ça a l'air doux, ça a l'air confort, ça a l'air... ce sont des éléments qui disent, en fait, oui, émotionnellement, la pièce te parle. Je dis, c'est parce que j'ai vu un tel avec, comment dire ? Je dis, ok, vous voyez, mais voilà. Et je te pose plein de questions pour que la personne répète suite. Voilà, pour que l'achat, en tout cas, ou la création du vêtement soit authentique et qu'elle soit vraiment durable. à soi non plus de faire de coups de pied énormément finalement la part de la tête le fond du coin le fait il faut pas mettre la pierre il n'y a pas d'intérêt oui enfin oui c'est le plaisir à

  • Speaker #0

    fond à côté de l'église voilà un moment de plaisir à coudre mais ça s'arrête là et donc toi tu es belle bye et qu'on ait ce côté un petit peu transformateur de porter le vêtement et de sentir la confiance et tout ce dont la femme a besoin en tout cas quand elle porte son vêtement.

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que voilà, elle ne sait plus ce qu'elle peut porter pour sentir confiance, pour que les gens la voient telle qu'elle est, qu'elle soit véritable en fait.

  • Speaker #0

    Bon, merci Sonia, on a déjà parlé de plein de choses. Est-ce que pour un peu conclure, ben non, c'est parfait, pour conclure un peu tout ça, est-ce que... Je voudrais trouver un petit peu les étapes par lesquelles passer un peu plus loin, qui aurait envie justement de se reconnecter un peu à son corps à travers la couture. C'est quoi la première étape ? Tu m'as déjà parlé de savoir pourquoi on a envie de coudre. C'est tout ce que tu as décidé de faire un petit peu par où passer.

  • Speaker #1

    Déjà la première chose c'est la perpétuité. envie de changer sa garde-robe, en tout cas, qu'elle ne sent pas bien dans sa garde-robe, en fait, d'abord, qu'elle liste toutes les histoires qu'elle a entendues par rapport au vêtement, qu'elle pense du vêtement, un peu, déjà, en toutes les pièces qu'elle a entendues dans sa garde-robe, et un peu lister, pour voir, en fait, ses fameuses créances limitantes, en fait, pour voir est-ce que c'est des croyances qui sont pour elle véridiques et que pour elle, c'est vraiment ses croyances, ou est-ce que c'est des choses qu'on lui a racontées. Par exemple, l'histoire de la fenêtre, la jupe, ben oui, non, on m'a dit que les jupes, ça fait ça. Et une autre va dire, ben moi, non, je ne veux pas décolleter, parce que moi, les décolleter, je ne les n'aime pas, parce que je ne me sens pas bien avec. Et donc, du coup, il n'y a pas qu'un peu le tri entre ce que, toutes les croyances qu'elle a autour du vêtement, mais ce qui est à elle et pas à elle. D'abord, c'est un tri. Alors, tout ce qui n'est pas à toi, en croyant, c'est belle. Après, oui, ça ne se passe pas comme ça, mais bon, au moins... elle voit déjà un peu plus clair, c'est déjà la première chose à faire. Et après, elle est dans sa propre garde-robe et commence à se rentrer. Pourquoi j'ai acheté ça ? Qu'est-ce que j'aime encore ? Et toucher les vêtements pour voir si on l'aime un peu. Un peu à la Marie Kondo. C'est ça. Quand on va voir dans son armoire, elle va dire oui, ça, peut-être. Et comme on a fait ce tri-là, peut-être qu'on va voir un peu mieux, voir un peu plus clair. Moi, je trouve que c'est une des premières étapes. Savoir qu'est-ce que le vêtement... qu'on a faite ou ce qu'on entend par rapport aux vêtements, même par rapport aux couleurs, enlever toutes ces croyances qui nous appartiennent et qui ne nous appartiennent pas. Quand on a fait le tri, on a fait notre armoire et voir qu'après on a eu des nouvelles croyances par rapport aux vêtements qu'on a besoin de faire. On a dit à moi, ah ben ce vêtement-là, c'est parce qu'il est sérieux. Ah ben ce vêtement-là, c'est parce que j'en vis, je me sens bien. J'aime bien celle-là parce que ça me rappelle ma grand-mère. Et donc du coup, voir tous les vêtements qu'on a chez soi. Qu'est-ce que ça raconte ? Et est-ce qu'on veut garder ces histoires-là ou est-ce qu'on ne veut pas les garder ? Je crois que c'est une des premières choses, puis après, il faut passer à l'état suivant, parce qu'on a déjà fait un grand nettoyage. Ok, après, voilà, qu'est-ce que j'ai envie de mettre, pour ne pas soudre ? Il faut savoir aussi qu'est-ce qui nous va aussi. Du coup, très rare, les magazines nous donnent, qu'ils disent que tel vêtement, c'est pour telle morphologie. Mais il y en a. Je sais que ça n'existe plus maintenant vraiment. En fait, il y a des magazines qui étaient géniaux, mais en fait ils ont arrêté de les faire. Et donc je sais qu'il y avait la Maison Victor, un magazine de culture avec des passants et autres. Et en fait, là, ils mettaient des indications morphologiques. Et donc du coup, on peut toujours se lancer sur Internet pour savoir, il y a des petits tests aussi qui se font sur Internet pour savoir tout le monde en quelle direction on est en morphologie. Et donc ce magazine-là pouvait nous aider à savoir ce qu'on pouvait se coudre et ce qui nous irait aussi. Donc oui, on va dire que on va le trouver en Google, notre ami. On peut, les premiers pas à faire, c'est aller se contenir par soi-même réellement pour savoir, par contre on n'est pas obligé spécialement de toujours aller voir une ponceur en images. Voilà, je veux dire, on peut commencer comme ça justement, donc les croyants, faire le tour dans sa garde-robe et voir ce qu'ils font. les différents conseils que je trouve sur le net pour essayer un petit peu de oui de retrouver quelque chose qui nous convient au moment si c'est trop compliqué, bah oui là on peut passer à une étape suivante mais la première étape c'est de voir si voilà, tu m'as toujours dit pour que tu commences par toi-même un petit peu au départ, je dirais que google est mon ami

  • Speaker #0

    Et donc si on n'arrive pas, je vous renvoie à l'épisode avec le coaching stylistique de Gaëlle Marat. C'est très intéressant. Moi en tout cas toute seule, c'était juste impossible. Mais c'est monumental côté vêtements et style. Ça m'a énormément aidée. Voilà, soit tu as quelque chose d'impliqué. et on aime jouer avec le sweat c'est vraiment hors de notre temps hors de notre champ de compétences, on va dire. Parfois, le bouffe, c'est quelque chose de soufflé, de soi à soi. C'est un beau cadeau, justement, de connaître sa morphologie, ce qu'il nous voit. C'est assez important. Et je le redis encore une fois, parce que dans les deux précédentes questions, j'ai déjà dit, c'est à faire avant. Il faut pas attendre, parce que comme tu disais, la couleur de l'incarnation elle change pas. La morphologie va peut-être mincir mais elle va pas fondamentalement changer non plus. Donc on va garder le même style de chez moi.

  • Speaker #1

    La morphologie peut énormément changer pour les personnes qui font une opération bariatrique et ça je trouve. Et là justement, dans ces moments-là, c'est plus l'approche au niveau du corps, justement, la première réapprent à accepter son corps, elle sait que ça va changer. Et donc du coup, c'est vrai que c'est plus, voilà, là c'est différent parce que là, trois heures sans garde-robe avant, bah d'autres, il n'y a pas de temps, c'est ce qu'on sait qu'on va faire une opération qui va faire qu'on va complètement changer. Et là aussi, il y a le travail avec la psychologue, mais après ils vont relever toutes les croyances par rapport à ça. Moi j'ai une personne, même si elle a perdu du poids, elle ne voulait pas bien s'habiller parce que pour elle, bien s'habiller ça fait un côté frivole. Elle n'a pas eu du poids pour sa santé, elle n'avait pas le choix, mais voilà, elle n'est quand même pas qui soit dire qu'elle ne faisait plus de mince, mais elle ne choisissait pas des vêtements qui la vivaient, parce qu'elle avait toujours ce côté, ça fait frivole.

  • Speaker #0

    Et on sait qu'elle avait cette croyance,

  • Speaker #1

    et même si elle avait la psychologue qui l'accompagnait. il y avait toujours ça qui était ancré en fait. Du coup, c'est compliqué. C'est pour ça que je m'adresse surtout aux personnes qui s'imposent et qui veulent utiliser le moyen de la couture pour changer. Du coup, c'est un des premiers trucs que je vois. Les gens, s'ils ne savent pas trop, mais en tout cas, ils ont une envie d'utiliser ce médium-là pour aller plus loin.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas être une couturière accomplie. pour venir chez toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que comme je l'adapte en fonction des compétences, je donne aussi dans mon accompagnement, il y a des cours de couture de base. Et voilà. Et parfois, comme je dis, c'est une retouche aux gens qui en ont besoin. Je leur apprends des choses. S'ils ne veulent pas apprendre à faire du patronage, il n'y a pas de souci. Je leur apprends une autre technique. J'aimerais m'adapter à la personne pour qu'elle puisse ressortir avec un résultat. et se donner le moyen de se dire, je veux à tout le temps un résultat par rapport à ça. C'est beaucoup, voilà. Pour la machine à coudre, c'est le minimum. C'est tout.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci énormément Sandy pour ce voyage dans ton parcours et dans ton milieu de la transformation grâce à la culture. C'est très intéressant d'avoir allié les deux, c'est passionnant. Je suis certaine que les auditrices ont été captivées autant que moi j'ai été de découvrir ton parcours. Merci aussi pour tous tes conseils. Je mettrai tes réseaux sociaux, tes actifs dans la description du podcast. Et je ne sais pas si tu as un petit dernier mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Ah là ! Apprenez à vous aimer. Moi, le petit truc que j'ai appris à faire pour... aimer mon corps, me regarder en mettant de la musique. Voilà. Et en fait, moi j'ai appris à vous aimer, à vous regarder de nouveau, vous commencez par ça. Et après, c'est déjà un petit pas, mais c'est quand même beaucoup plus facile.

  • Speaker #0

    Merci énormément,

  • Speaker #1

    Sandi.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Surcroise. Très bientôt, nous, dans la vraie vie. Et puis, pour tous ceux qui sont encore en train de se faire un petit peu de l'épisode, la première question,

  • Speaker #1

    c'est nous. À bientôt.

Description

Dans cet épisode inspirant de "Mange Ris Aime", je reçois Sandy Halls, coach certifiée et consultante en textile, pour explorer un parcours de vie guidé par la couture, qui va bien au-delà du simple vêtement. Sandy partage comment la couture lui a permis de se reconnecter à elle-même, de redéfinir son rapport au corps et de redécouvrir sa confiance personnelle. Avec elle, découvre comment chaque point de couture peut être une étape de guérison et d’acceptation.


Au programme :

  • Réappropriation du corps par la couture : Sandy nous explique comment son parcours a débuté dans des domaines très éloignés de la couture. Elle raconte comment, après un burnout et quatre enfants, elle a trouvé dans la couture un moyen de transformer sa perception de son corps. Ses premiers vêtements cousus pour ses enfants deviennent un acte d’amour et de reconnexion.

  • L'impact thérapeutique de la création manuelle : Sandy décrit la couture comme une forme de méditation. Concentrée sur chaque point, elle apprend la patience, l’attention et la précision, retrouvant ainsi une satisfaction profonde.

  • Accepter sa morphologie : À travers un coaching personnalisé, Sandy accompagne ses clientes dans la découverte de leur morphologie. Elle propose un travail d’acceptation de son corps tel qu’il est, en ajustant les vêtements aux formes réelles.

  • Les vêtements, des symboles de transformation : Lorsqu'elle parle de créer des pièces, Sandy insiste sur l'importance de ne pas suivre aveuglément les tendances mais de trouver des vêtements qui nous ressemblent.

  • Déconstruire les croyances limitantes : Sandy aide aussi à briser des idées reçues sur le style et le corps. Elle déconstruit des croyances telles que l’idée que certains vêtements "ne sont pas faits pour nous".

  • Un programme de coaching en mode durable : Sandy propose un programme où elle enseigne à ses clientes comment créer des pièces durables, adaptées et en harmonie avec leur corps.


En écoutant cet épisode, tu découvriras comment la couture peut être un moyen unique de renforcer ton estime personnelle, de te reconnecter à ton corps et de trouver une paix intérieure à travers l’expression de soi. Que tu sois novice ou passionnée de couture, l’expérience de Sandy t’offrira des pistes pour retrouver ton bien-être et ajuster tes vêtements à ton image.


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Transcription

  • Speaker #0

    Fais-tu partie de celles qui sentent que leur garde-robe ne reflète plus vraiment qui elles sont ? Et si tes vêtements pouvaient non seulement t'aller parfaitement, mais aussi t'aider à te reconnecter à toi-même ? Bienvenue dans Mangerie M, le podcast dédié aux femmes qui veulent renouer avec une relation apaisée et joyeuse, avec leur alimentation et leur corps. Je suis Chloé De Smet, diététicienne holistique et gourmande. J'accompagne des femmes depuis plus de 20 ans. Ayant travaillé dans le milieu de la gastronomie et dans le milieu des médias, je propose des conseils inspirants et des discussions authentiques. Un lundi sur deux, dès 7h du matin, retrouvons-nous pour une bonne dose de gourmandise et de légèreté. Libérez-vous des injonctions et des dictats autour du corps et de la nutrition et trouvez votre meilleure façon de manger pour vous épanouir pleinement. Avant de commencer l'épisode, un petit avertissement. Si c'est la première fois que tu écoutes le podcast, je suis désolée pour le son. Il y a eu un petit problème de micro, mais j'espère que tu apprécieras tout de même l'épisode. Bonne écoute ! Aujourd'hui, on va parler de couture, mais pas comme tu l'as toujours entendu. Parce qu'ici, il ne s'agit pas seulement de créer des vêtements, mais de créer une transformation. Je reçois Sandy Als. coach certifié et consultante textile passionnée. Avec elle, on plonge dans un univers où le fil et l'aiguille ne sont pas juste des outils pour fabriquer des habits, mais des instruments de guérison, de confiance en soi et de reconnexion avec son image corporelle. Sandy nous raconte comment, à travers la couture, elle a appris à aimer son corps, à surmonter ses croyances limitantes et à aider d'autres femmes à faire de même. Prépare-toi à découvrir comment. Une simple pièce de tissu peut changer ta perception de toi-même. Accroche-toi, parce que cet épisode promet d'être aussi inspirant que révélateur. Bonjour et bienvenue dans Mangerie M, Sandy. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé et merci pour l'invitation.

  • Speaker #2

    C'est très large. C'est chouette. On se connaît déjà depuis un... petit moment mais est-ce que tu pourrais te présenter à nos autres ? Alors moi je sais que tu es maman, je te connais en tant qu'entrepreneur mais est-ce que tu as toujours été à tout le monde ? Est-ce que tu as toujours été dans le milieu de la couture et du textile ? Raconte-moi un petit peu qui tu es aujourd'hui et est-ce que tu as toujours vécu en bébé ?

  • Speaker #1

    Bah donc actuellement je suis coach certifié et formatrice textile. Je donne des cours de couture dans un centre ici en Belgique et je donne également des cours de couture à mon atelier à Waterloo. Mon entreprise s'appelle E2C, mais c'est vrai, je n'ai pas toujours été dans le secteur du textile, de la couture. Il faut savoir que moi, j'ai fait beaucoup d'études en tourisme. Wow,

  • Speaker #2

    ok,

  • Speaker #1

    rien à voir. Je voulais devenir hôtesse de l'air, mais bon, je sais que je n'avais pas la taille adéquate pour être hôtesse de l'air. Ah oui c'est vrai ? Oui, à l'époque. J'attends d'avoir 100 ans quand je dis ça. Mais voilà, quand j'ai commencé en tout cas mes études en tourisme, voilà, on m'a fait comprendre que j'avais pas tout à fait... En voilà, une sorte de morphologie, j'avais pas la taille. Donc je me suis dit c'est pas grave, je fais comme tourisme, option gestion, et en fait j'ai fait gestion parce que je voulais ouvrir mon agence de voyage. Finalement, j'ai bien se serré vers les études en finance. Quand j'ai commencé mes études en tourisme, c'était le moment où les deux tours se sont effondrées. On nous a dit, oh là là, on relance en tourisme, laisse tomber, ça va pas. Donc du coup, j'ai dit en finance. Finir en banque et être analyste financière en banque.

  • Speaker #2

    Ok, on est loin du tourisme aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de relation avec la culture. Ok, c'est une heure. Le seul lien avec la couture, c'est lorsque j'avais 12 ans, lorsqu'on me demande mon choix d'orientation, je disais « Ah, je ferais bien le styliste » et là, le professeur principal me regarde et me dit « Non, mais tu ne réussiras jamais, tu n'as pas de couture en fait. » Et donc là, première croyance, bam ! Je ne peux pas faire de la couture ou du styliste parce que je n'ai pas de… Voilà, je suis des amis ouvriers, donc du coup, ce n'est pas possible pour moi. Donc, c'est assez difficile à 12 ans quand on reçoit ça, mais bon. On continue, on fait trop beaucoup de choses. Non, voilà. Et c'est vrai que comme tu dis, en fait, moi, j'ai fait mes études en France. Donc je me charge jusqu'au bac et en fait, j'ai pas eu en France. Je suis venue en Belgique avec mes bagages et autres. J'ai passé mon bac ici en Belgique, en Canada. J'ai aussi perdu mon finance et j'ai travaillé en finance pendant près de 10 ans. Et puis en fait, c'est parfait pour moi. C'est la même chose que j'ai mis dans une case. on pense que c'est ça et puis voilà. Et c'est vraiment avec mon quatrième enfant que je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout pour moi. Donc je ne me retrouvais plus du tout.

  • Speaker #2

    Donc tu étais salariée, un parcours un peu classique.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà, donc du coup là, quand mon quatrième enfant est arrivé, je me suis dit mais en fait, qu'est-ce que je fais là en fait ? Je ne me reconnaissais pas, pas du tout. Mon service déménageait au Portugal. Moi j'étais... Voilà, j'étais là, j'étais perdue. Et ça s'est manifesté en fait par les vêtements. Là, mes vêtements, la partie de ma vie a grillé en fait. Donc au départ, je m'étais fait un uniforme de travail, en disant je vais au travail, donc j'avais mes pantalons noirs, la chemise blanche, en disant je travaille à la banque, je suis à l'éthique financière. Et puis en fait, ça a grillé parce que ce n'était pas moi. Et donc du coup, le lendemain, je me suis ramenée la jupe avec plein de froufrous, avec les... à Madonna et les gens me regardaient comme ça, je travaillais à la banque et on me disait comprendre que en fait ta tenue... Donc du coup je voyais les regards et jusqu'au jour où à un moment donné j'ai même dit à des collègues écoute je suis peut-être mère de famille mais en fait j'ai le respect même si je m'habille ça te dérange quand je m'habille, j'aimerais être respectée à la partie où je suis habillée. Donc voilà et ça n'a pas duré. voilà et remise en question, un petit burn out bien sûr pour pas... voilà et là je suis pas habillée, je faisais plus rien enfin j'avais... y'a plus rien qui m'intéressait et en fait j'ai fait un suivi justement avec une psychologue et qui en fait m'a demandé de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à me sentir bien quand je suis chez moi en fait et c'est comme ça finalement je suis retournée dans la couture et... J'ai emprunté une machine à coudre à une amie, puis après j'ai acheté ma propre machine à coudre. Et puis, j'ai commencé à coudre. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est intéressant. Donc là, à ce moment-là, déjà la couture, elle a quand même une vertu thérapeutique pour toi. C'est de trouver quelque chose qui te fait plaisir, une activité qui te fait plaisir dans ce but quand même thérapeutique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Parce qu'il fallait que je retrouve quelque chose, un lien, quelque chose qui... Oui, j'avais envie de faire quelque chose qui me plaisait, de faire plaisir aussi. Et comme j'avais plus ce lien avec le monde salariat, j'avais plus de contacts. Donc, il fallait que je renouvelle d'une manière et ça a été la couture. Donc, du coup, la couture, j'ai commencé à coutre pour mes propres enfants en me disant, ben voilà, je coute pour mes enfants. Et puis, je file en aiguille, j'ai commencé à coudre pour des amis ou même pour ma famille. Donc voilà, j'ai cousu pour les femmes, mais j'ai fait pour les femmes grande taille. Parce qu'en fait j'avais mon objectif, c'était de créer une garde-robe pour une de mes sœurs, qui a justement eu du mal à trouver des vêtements, et je me suis dit, tiens, si je faisais une collection comme ça plutôt. Et puis je suis allée voir une conférencière en images pour m'aider, là c'était en 2019. Et je me suis dit, écoute, j'aimerais créer une collection grande taille. Mais avant ça, j'aimerais me connaître moi. Parce qu'en fait, c'est bien de faire ça pour les autres, mais je ne me connaissais pas moi. Donc en fait, ça m'a aidée à me dire, ben en fait, voilà, voici ta morphologie. Et ça a été une révélation, parce que je portais des vêtements qui n'étaient pas du tout... Je suis vraiment dans... Je porte ça, parce que c'était le vif. C'est pas toujours en adéquation, vraiment. C'est pas vraiment, vraiment moi, mais je le comprenais. Donc ça a été mon premier pas. qu'est-ce qui me fait plaisir mais qu'est-ce qui me ferait encore plus plaisir parce que ça me va mieux

  • Speaker #2

    Pour finir un tout petit peu en arrière, quand tu t'es mise à coudre, est-ce que c'est la première fois que tu faisais de la couture pendant ton bonheur ou que tu en avais déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    En fait j'en avais fait un petit peu avant, enfin quand j'étais plus jeune avec mes soeurs on aimait bien s'habiller, on tenait des draps, on plaillait, on se couchait Voilà, ma mère avait une matine à coudre. En fait, ma mère faisait tous nos costumes de spectacle à l'école. Donc, du coup, je voyais ma mère parfois coudre, même à la main. Et j'avais essayé, mais bon... Je n'étais pas patiente. Je me disais tout le temps que je n'avais pas le temps. Après, quand j'étais adulte, je n'avais pas le temps. Le seul moment où j'ai vraiment eu le temps de faire quelque chose pour moi en couture, c'est quand je me suis mariée. Du coup, j'ai acheté une robe qui ne m'allait pas du tout. J'ai fait des retouches pour qu'elle m'aille. J'ai rajouté des petites paillettes vertes parce que le tête était féerie. et en fait voilà c'était parfait les gens ne croient pas qu'on gît en fait le problème la paix en fait à la base voilà du coup c'est vraiment la première approche mais après j'ai plus du tout touché parce que j'avais pas le temps je trahis à la banque j'avais l'impression d'être débordée par pleine chose et en fait c'est vrai que mon arrêt de travail m'a de façon forcée à faire pause et à me reconnecter à moi-même en fait grâce à la couture.

  • Speaker #2

    Et ça t'a procuré quoi la couture quand tu t'y es mise pendant ton dernier mois ? Tu te sentais comment quand tu réalisais tes pièces, tes enfants au départ ?

  • Speaker #1

    Mais à la base déjà je dis que je ne suis pas patiente. Quand je ne suis pas patiente, il se fait de la couture. Et en fait là, j'ai de la patience en fait. Je prends vraiment le temps, je m'arrête. je me reconnais pas ce que je veux faire et en fait je comme si je mettais vraiment une attention dans la chose que je vais coudre en fait et quand j'ai fini de coudre il y a un sentiment de fierté un sentiment de moi qui l'ai fait il y a vraiment ce côté symbolique en fait du vêtement qui est créé et moi au départ je ne voyais pas ça comme ça mais c'est à croire au fur et à mesure quand je voyais mes enfants qui le portaient j'étais fière de moi et donc du coup quand je l'ai fait Quand on est complètement déconnecté, on sait qui on est, on a plus d'estime de soi, on a plus de confiance en soi, ben là finalement je me disais, ben si finalement, je sais faire quelque chose, et je vois que dans le regard de l'autre, ça porte aussi quelque chose, parce que les enfants sont fiers finalement de porter ce que j'avais fait pour eux, et donc du coup il y avait cette création finalement, ce lien d'amour que j'avais un peu pas perdu, mais que je n'arrivais pas à montrer en ce moment-là. c'est comme ça que j'arrive à montrer je suis toujours là pour vous voici ce que j'ai fait c'est une période où on est très fort et assez démunie et

  • Speaker #2

    d'avoir réussi à trouver un chemin pour t'en sortir grâce à la culture c'est joli, c'est très beau et puis de pouvoir montrer comme ça des gestes d'attention via les vêtements qui a été réalisés. C'est une façon... C'est très joli, je trouve que c'est très douce de entendre ça. Et puis ça va peut-être résonner avec d'autres personnes qui se trouvent dans le même état aujourd'hui. Il y a quelque chose de possible. Et du coup, je pense qu'il y a aussi un espèce d'état un peu méditatif quand tu étais avec ta machine à coudre. Tu es concentrée sur la pièce que tu es en train de réaliser, tu ne penses plus à tout ce qui t'est passé à la banque ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que chaque fois une culture, c'est vraiment comme quand on avance dans la vie, un petit pas à chaque fois. Et moi je sais que je suis incapable de regarder quelque chose. Je ne peux pas regarder une série et autre pendant que je suis. Je sais qu'il y en a qui font ça, je dis « il faut que tu passes si vite, tu regardes une série » . Moi je ne sais pas le faire en fait. Moi j'ai vraiment besoin d'être concentrée sur le travail, à l'immu je vais mettre de la musique, mais il faut que je sois... Enfin voilà, quand je fais ce que je fais, il faut que je fasse attention parce que voilà, je ne sais pas comment expliquer. C'est vraiment... je ne peux pas me reprocher. Ouais.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu t'y es mise, à cette époque-là, tu étais un petit peu excitante aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, totalement. C'est un moment que j'ai découvert que j'étais la crash-testeuse à fond. Parce qu'en fait, finalement je me dis que quand on dit mais j'avais pas confiance en moi et que j'étais pas bien, mais en fait la couture m'a permis de faire des tests, des tests, j'ai acheté du tissu, je testais, mais sans spécialement avoir de connaissances et en fait finalement j'ai passé un minimum de temps en soi pour prendre un tissu, même s'il coûtait un peu cher, et dire allez j'y vais, je teste, je verrai bien. Et en fait finalement j'ai vu que c'était vraiment un manque de fonctionnement. Test, erreur, test. Et après justement, j'ai perfectionné, perfectionné, ça c'est quand même parti me former. Et donc du coup, je suis vraiment la personne qui va tester. En fait, c'est comme ça qu'on avance et ne pas avoir peur de tester pour avancer.

  • Speaker #2

    Et donc ça, c'est vraiment la première partie, ton entrée dans le monde du textile et de la couture. Et donc, tu nous as dit un petit peu comment déjà ça t'a reconnecté à toi et à ta confiance en toi de pouvoir créer des pièces, des vêtements pour tes enfants et de voir que tu arrivais à quelque chose. C'était une première étape. Dans ton parcours, il y a aussi ce moment où la couture, elle a transformé ta relation à ton propre corps. Tu peux nous dire un peu comment ça se passait ? Est-ce que c'est à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est plus tard ? En fait, c'est quand j'ai voulu faire des vêtements pour quelqu'un d'autre. Et que là, je me suis dit, on va croître entre toi. Je faisais un petit plat de coqueuse, un petit maquillage. Et du coup, quand j'ai pu aller voir une conférencée, qui m'a expliqué que ma morphologie, c'est comme ça. Après, j'ai fait mes cours de stylisme. et de modélisme et là aussi on nous apprend justement un peu comment on est fait pour qu'on puisse coudre correctement. Et moi j'ai fait quatre fois, par exemple il y a un cours de couture, la base, base, on fait la jupe. Et en fait j'ai fait quatre écoles et j'ai fait quatre fois le même cours parce que je n'étais pas satisfaite en fait du résultat en fait. c'est pourtant quatre fois la même chose, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et c'est vrai que quand j'ai compris ma morphologie, je suis tombée sur la bonne école qui m'a en plus bien confirmé ma morphologie et ça a été le déclic en fait. Donc du coup, moi ma taille n'est pas... J'ai une taille haute comparée à ma morphologie et je ne le savais pas en fait. Donc du coup, quand je prenais mes mesures, je les avais mises au bon endroit.

  • Speaker #2

    Au bon endroit.

  • Speaker #1

    Quand j'ai appris à prendre les mesures au bon endroit, ça a été le déclic. C'est vraiment le cours de stylisme, la bonne approche qui m'a fait comprendre que ma morphologie, j'avais une morphologie en 8, ok, c'est très bien. Mais j'avais pas un 8 comme tous les 8. Voilà. J'avais un 8, plus la partie du haut du 8, c'était vraiment plus petit, c'était la partie plus petite. Donc voilà. Donc c'est bien d'être un élu qui a fait ce qu'il a mis.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et c'était quoi ta relation avec le vêtement au départ ? Je vais peut-être faire juste une petite parenthèse parce que c'est le troisième épisode de podcast que je fais sur le vêtement. Oui, tu as un podcast qui est vite étatien. Il suffit beaucoup à parler de vêtements. Alors c'est déjà le hasard des rencontres. parce que j'ai rencontré plusieurs stylistes, mais c'est aussi que c'est un sujet qui revient à des questions qui nous viennent désirant changer leur corps. Alors, encore une fois, je le dis avec beaucoup de sarcasme,

  • Speaker #1

    forcément,

  • Speaker #2

    on veut changer son corps, donc forcément, il faut changer ce qu'on mange. Hein, voilà ! Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, parce que sinon, on part dans un épisode complet. Donc elles veulent changer leur corps pour pouvoir rentrer dans les vêtements. C'est un motif d'insatisfaction corporelle majeure que je vois en consultation. C'est pour ça que dans le podcast, on parle autant de vêtements et que j'ai la chance d'avoir plein de stylistes ou de professionnels des vêtements autour de moi. Et qu'en plus, on va le découvrir un petit peu plus tard, mais comme tu dis, tu as une relation particulière aussi. au vêtement, à la couture, et donc on va aller un petit peu plus loin là-dedans, mais je voulais faire cette petite parenthèse pour expliquer pour toi aussi. Donc, toi au départ, tu me disais quand tu étais à la banque, tu avais un petit peu ton espèce d'uniforme bancaire, d'analysie financière, sans réelle réflexion sur le vêtement, et avec la couture, et donc... cette analyse morphologique, technique, de couture que tu as commencé à prendre, qu'est-ce que ça a transformé par relation à ton vêtement et par relation au corps, donc tu as commencé à comprendre un peu mieux ta morphologie, est-ce que tu étais... Allais-je dans les vêtements que tu achetais en prêt-à-porter ? Est-ce que tu trouvais les besoins ? Est-ce que tu étais confortable ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut savoir que les soldes, je ne les faisais plus en fait. Je sais qu'avant que j'aille à la banque, je crois que les pays de sol et eau, je dépensais des sommes insoumises en vêtements. Et en fait, depuis que je prends la salle de la couture, je n'ai jamais dépensé. les sommes que je vais penser avant en fait donc j'ai fait l'économie après j'ai pas fait d'économie en achetant des tissus. J'ai beaucoup moins de vêtements et en fait j'achète vraiment un vêtement pour vraiment qu'il me tape dans l'oeil en fait et c'est aussi à un moment donné c'est toujours un peu une angoisse l'essayage quand même dans les familles d'essayage. Voilà, comme c'est de moins en moins le magasin, ce passage dans une cabine de seillage, ici qu'on a la vendeuse qui parfois ouvre le... Ça va, c'est ça qu'elle le font de moins en moins. Et donc du coup, cette confrontation, ce regard dans le miroir, enfin, à tout ce côté-là qui était compliqué, finalement, j'allais moins, mais je me réappropriais mon image en fait. Il faut savoir que quand je me suis mariée, je n'ai jamais regardé... Je crois que j'ai dû attendre 5 ans, si pas plus, pour regarder mes photos de mariage, mes vidéos de mariage. Voilà. Pourtant, les gens diraient que c'était une belle machin, mais je n'arrivais pas à être confrontée à cette image-là. Voilà, je faisais ma robe et tout, mais j'ai juste regardé qu'une fois, ça c'est bon. Voilà, je passais rapidement devant le miroir et autre. Je dirais que coudre mes propres vêtements, en fait, je suis obligée de les essayer. Donc, je suis obligée de me le garder. Et je crois que c'est à ce moment-là que tu regardes et là tu te dis ok, là ça va, là ça ne va pas. Or finalement, on est obligé de se trouver dans tous les sens. Et finalement, je crois que c'est ça un peu la base en fait. Il faut réapprendre à se regarder. Et oui, il y a des imperfections, ça ne va pas, ça ne va pas. Mais bon, apprendre à s'aimer de nouveau en se regardant le miroir. Et ça, c'est clair que je ne le faisais pas avant.

  • Speaker #2

    Et donc, tu n'étais vraiment pas du tout à l'aise avec ton image avant ça ?

  • Speaker #1

    Plus du tout, parce qu'en fait, il y a eu cette cassure. Alors, comme voilà, je suis passée à Paris. Moi, j'étais très, très, très tendance quand j'étais sur Paris. Donc, du coup... Ah ouais ? Mais, plus jeune, il y a toujours ces réflexions-là. Ah, tu mets des peaux sourdes. Ah, tu mets des bottes. Ah, mais quand t'habilles comme ça, tu fais telle... On a telle impression. Et donc, du coup, quand on est un peu parfois... Enfin, voilà, à la fois, ça m'a fait que c'est pas du tout. mais en fait finalement ça m'a flexé parce que peu importe comment je m'habillais, il y avait une réflexion. Et quand je suis arrivée en Belgique, j'ai vraiment voulu faire une sorte de coupe. Et donc du coup, je me suis habillée la plus à l'aise possible, parce que je voulais casser cette image-là qu'on avait peut-être avant de moi sur Paris. Et la petite anecdote, c'est que quand je revenais chez ma mère à Paris, ma mère, mes soeurs... les enfants, il faut aller dans les magasins avec son lit. Voilà. La pauvre, elle n'a plus rien à se mettre. Voilà, c'était un soin parce que je ne voulais plus avoir cette image-là. Il y avait déjà cette première capture, mon image que j'avais à Paris, je ne la voulais plus quand j'étais ici, j'étais une nouvelle moi, mais je n'étais pas bien. Puis après, elle travaille. En fait, finalement, j'ai un petit mot entre 20 ans et finalement... 2019, entre 20 ans et 39 ans, finalement j'ai joué avec la partie de ma billet mais c'est pas vraiment moi. Donc je me dis quand même, j'ai dû mettre 19 ans pour vraiment finalement me réapproprier ma manière d'être grâce à la couture en fait. Non, j'ai pas dit ça. Et...

  • Speaker #2

    Ouais, et donc... À cette époque-là, après on était en partie de Paris, tu avais du mal à te regarder dans le miroir, c'était compliqué de te regarder en photo.

  • Speaker #1

    C'était compliqué. Il y a tous ces passages, quand j'étais en France, j'étais moi vraiment, et finalement, on croit qu'on est fort, et il y a toutes ces petites phrases. finalement on nous dit qu'on nous dit et qu'on essaie de se former, qu'on essaie de faire comme ci comme ça et que finalement ben Oui, on se met un costume encore. Pour être vraiment... Et après, quand je suis arrivée ici, j'ai vraiment oublié. Je me suis dit que c'était bon. Et en plus, j'ai rencontré aussi mon copain qui est venu me marier après. Donc du coup, fatalement, je me disais, je l'ai trouvé. Est-ce que je l'ai trouvé encore ? Tout de côté, ça me donne vraiment de séduire. De toute façon, j'ai trouvé... Il y a vraiment plein de choses. Au même temps qu'une femme qui se passe, je me dis, en fait, non. La première personne à qui on doit plaire, c'est à nous. Donc voilà, il n'y a que ça.

  • Speaker #2

    Et je vous propose aussi, sur ce que tu as dit, tu as commencé à créer des vêtements pour toi, et tu étais obligée de regarder. Et là aussi, une première fois, c'est hyper thérapeutique, et ça rejoint à un travail qu'on peut faire en psychoproporel, c'est de dire, ok, on ne se plaît pas forcément, mais on va commencer à se regarder et à regarder les caractéristiques du corps. Et c'est ce que tu es obligé de faire pour la couture. Tu dis, ah ben voilà, ma taille là, elle est un petit peu plus haute, mes hanches là, elles sont un peu plus épaises. Et que ça te plaise ou pas, finalement, tu es obligé d'en tenir compte quand tu fais tes vêtements. Et ça te fait des défauts puisque tu es en train de créer des vêtements sur mesure, ça devient des caractéristiques. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    hein ? Oui, tout à fait. Et en fait, il faut les prendre en compte. Donc, quand je fais des vêtements, je ne parle pas en chiffres de taille, puisque j'ai bien compris que de toute façon, que les tailles étaient faussées. Et que du coup, ben voilà, oui, plutôt, ben oui, les mesures réelles du corps, en fait. Parce que finalement, en apprenant à coudre, moi qui, je me disais, ah c'est bon, je fais encore un 40-42, je me dis, voilà. Et en fait, non. La réalité, c'est que je fais du 44, voire 46 dans cette marque. Et quand on parle en lettres, je suis du XL. Et donc, du coup, les gens connaissent du XL. En fait, ils brillent, les gens, directement. Donc, du coup, c'est assez… Donc, je ne parle pas en termes de taille. On va parler en volume. Je vais prendre la mesure et je dirai jamais à la cliente. combien j'ai mesuré sauf qu'il y a beaucoup de monde voilà je vais trouver des gens qui me disent ne t'inquiète pas je vais te faire oui oui on avait parlé aussi avec

  • Speaker #2

    Annick Lemieux des tailles cette envoie que tes clientes aussi peuvent avoir par rapport aux tailles et donc pour elles c'est vraiment juste une indication en magasin essayer de se repérer un petit peu ça ne veut pas dire grand chose mais encore moi je l'ai ressenti aussi quand on prend du poids ou même quand on ne l'en prend pas spécialement mais qu'on va dans une autre marque et qu'on doit prendre une taille au-dessus ou deux tailles au-dessus c'est la fin du

  • Speaker #1

    monde c'est la perception et c'est parce que c'est comme ça qu'on a un peu été déroulé en fait On a été drillé, on va dire, on nous a forcé à avoir un œil où tout doit être lisse, tout doit couler, tout doit être lisse. Aussi, je sais que ma transformation s'est passée aussi par mes cheveux. Avant, je me lissais énormément les cheveux en fait. Et en fait, à partir du moment où j'ai repris confiance en moi, j'ai arrêté les défisages, j'ai coupé mes cheveux et je les ai repris naturels. Et donc du coup, voilà. réapproprier son corps passe par moi, ça fait apprendre à apprécier mes cheveux au naturel et en fait voilà donc les cheveux, le corps...

  • Speaker #2

    ça a été vraiment très thérapeutique pour toi tout ce cheminement de te réapproprier les caractéristiques de ton corps.

  • Speaker #1

    Tout à fait et ça je le transmets justement aussi à les personnes qui viennent me voir donc du coup quand elles viennent me voir voilà J'écoute l'aristar aussi, leur relation avec le guillement, avant de... Je leur pose les bonnes questions avant d'aller plus loin. Pour savoir ce qu'elles veulent d'elle.

  • Speaker #0

    Et je sais que tu as sorti un programme actuellement, comment tu accompagnes les gens, toutes ces personnes qui viennent te voir, comment se passe leur parcours, je sais que tu proposes différents choses, je sais que ça consiste en quoi, généralement tes accompagnements avec les personnes, je ne trouve pas le mot, mais ce ne sont pas des entreprises que tu conseilles au niveau de ton travail.

  • Speaker #1

    les sexistes, c'est à la fin de sa vie, donc du coup, j'arrête plus facilement de me reconnecter en tout cas à la femme.

  • Speaker #0

    On peut le répéter, encore une fois, parce que ça c'est un peu ce que tu viens de dire. On ne garde pas le même poids depuis ses 16 ans jusqu'à ses 65 ou 83 ans.

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Donc tu nous as dit quoi, Sandi ? Vas-y, répète.

  • Speaker #1

    Je pense que la femme peut changer, peut varier, voilà. aux pieds de 20 kg entre l'adolescent et la femme de la vie donc du coup c'est normal et il faut l'accepter il faut apprendre à l'accepter et du coup moi comment j'ai commencé en tout cas accompagné les femmes au départ c'était que des cours thérapeutiques pour les beaucoup sûr donc je vais pas je vous en prouve tout ça ouais je vous en pour un atelier pour prendre du temps pour soi. Et en fait, les ateliers, c'était toujours avec un objet. On se sentait toujours avec un objet à la fin de l'atelier. On était là, pour ça, de dire qu'on va faire que des lignes droites. Et voilà, c'est bien, t'as fait une ligne droite. Non, donc du coup, il fallait toujours que le soir, avec un objet à la fin de l'atelier. En fait, j'ai commencé à me former justement au coaching et donc du coup, j'ai vu qu'il y avait un parallèle avec la couture. et le coaching, vu que j'avais testé en tant que la couture servie. Et donc du coup, j'ai intégré mes outils de coaching dans mes ateliers couture. Ça peut être les techniques de respiration, justement, la cohérence cardiaque. Du coup, je leur ai demandé de poser une attention au début de l'atelier. Pourquoi elles viennent à l'atelier ? Parfois, c'est « je prends du temps pour moi, je veux réapprendre à tout » . Et donc, je leur ai posé l'intention au départ. Donc, je proposais un projet en fonction de leur intention. Donc, elles n'ont pas tous le même projet. Et donc, du coup, à la fin, je leur donne le parallèle entre la couture et leur projet. Et du coup, je dis, voilà, sa couture, c'est un peu comme sa vie, justement, et sa parétape. Ah ben, tu as vu, à ce moment-là, on a dû arriver dans les angles. On a dû couper les angles. C'est comme... Voilà, on a rendu les angles par rapport à quand on a un signe et autre, on change de direction. Là, il y avait à un moment un espace dans la couture, ça n'a pas pu continuer. C'est comme au moment de la grossesse où tu as dû mettre une paume. Du coup, finalement, je fais toujours des parallèles, des analogies avec la vraie vie. Et en fait, après, la personne, elle reprend avec cet objet en se disant sa fierté. Et en fait, quand elle retrouve l'objet, elle se souvient, ça fait un peu comme la PN. Elle a aussi, elle a ancré quelque chose. il y a un objet qu'elle a coupé.

  • Speaker #0

    Toutes les symboliques se retrouvent dans son objet.

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai commencé comme ça. Et puis après, finalement, j'ai vu au niveau du vêtement, j'ai commencé la formation autour du soir. Et en fait, je rencontrais plein de personnes aussi, et plein de femmes surtout. Et je voyais bien que la façon dont elles venaient en dessous, la façon dont elles étaient habillées, il y avait quelque chose, il y avait un message à chaque fois qu'elles venaient. Je parle des couleurs, il y en a une qui dit... Moi j'habite toujours en noir parce que je suis dépressive, je suis en dépression. Et du coup, ça sort, je me disais, c'est pas possible. Et donc du coup, je me disais, qu'est-ce que je pourrais faire justement parce que moi je veux vraiment replacer la femme au centre en fait. On passe par tellement d'épreuves, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Par contre, on ne peut pas assez pour les aider. à se sentir un peu mieux, à un peu déposer et autres. Et du coup, j'ai recommencé à construire comme je faisais des vêtements pour les femmes. J'entendais ces femmes qui disaient « je dois faire un régime » , j'entendais « à cette couleur-là, je ne veux pas la porter parce que ça représente tout » .

  • Speaker #0

    Ça grossit.

  • Speaker #1

    Et ça se trouve bien. Il y a tous ces petits éléments-là que finalement, je fais dans ma boîte, je sais quoi, et je me dis « qu'est-ce que je dois en faire ? » . Et donc du coup, je me suis beaucoup aussi formée en conseiller en images et autres, parce que je ne suis pas conseillère en images en fait non plus. C'est plus par rapport à mes ressentis, par rapport à ce que j'ai vécu, que je me suis dit, qu'est-ce que je vais mettre en place ? Et donc du coup, c'est ok. Les gens, ils veulent venir refaire une garde-robe. Ils veulent beaucoup commencer à coudre pour se coudre aussi leurs propres vêtements. Mais en fait, elles sont super vues en fait. Parce qu'on a plein de patrons de couture et c'est pareil, les patrons de couture. C'est comme dans les magasins. Il y a plein de tailles, mais ça ne correspond pas. En fait, on ne sait pas. Donc il y a plein de personnes qui coudent des vêtements et qui sont déçues en fait que d'elles ont coudé. En fait, c'est quoi le but ? Coudre un vêtement parce qu'on suit la tendance, parce qu'on a vu telle ou telle influenceuse faire tel vêtement, on veut le refaire, ça ne nous va pas. On est complètement déçu, on se dit, on est nul, je ne sais rien faire. Ce côté thérapie n'est plus là du tout. Du coup, c'est commencer à se remettre, pourquoi tu veux coudre ? Pourquoi tu t'es mis à la couture ? Et après, on met toutes les petites croyances par rapport aux vêtements aussi. Qu'est-ce qu'on t'a dit quand tu étais plus jeune ? Exactement comme moi, tout ce que j'ai vécu, qu'est-ce qu'on t'a dit ? Et pourquoi ? Il y a des personnes qui disent vraiment que je porte un décolleté. Pourquoi ? Parce que porter un décolleté, ça fait vulgaire. D'accord. Et en fait, à chaque fois, je les aide d'abord à déconstruire un peu tout ce qu'elles pensent autour du vêtement. Et après, OK. Et après, on va vraiment tirer la garde-robe. qui pourraient correspondre, voir aussi ce qu'elles ont fait dans leur garde-robe pour déconseiller un peu, pour les réconcilier avec leur armoire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et aussi, voilà.

  • Speaker #0

    C'est quoi, toi, les croyances qui reviennent le plus justement par rapport aux vêtements ?

  • Speaker #1

    Dernièrement, justement, je vous ai déjà partagé sur ma page parce qu'en fait, ça m'a un peu marquée. j'avais rigolé et ça m'a choqué. C'est quelqu'un, donc je fais un copain, il dit bah très bien, je vais les aider à se reconnecter, croyant, pas chez eux. On va commencer par créer des vêtements et quand on patronne, on commence par la nuque. Et là elle me dit ah non non moi je passe à les jupes, de toute façon les jupes ça fait hum hum hum, je ne veux pas dire le mot. Et moi je la regarde, je dis quoi ? Elle dit bah oui, pas de jupes, parce que les jupes c'est d'autres types qui passent. et machin et autre. Je la regarde, je fais, du coup, je la regarde, je fais, mais c'est pas dit que tu devrais trouver une jupe qui t'arrivera les heures. C'est un modèle de jupe quand même. Et là, en fait, je me suis dit, OK, elle a fait, t'as des jupes longues, t'as des vêtements, t'as des vêtements qui font des formes de jupe. Et du coup, je me dis, mais pourquoi tu penses ça ? Ben voilà, quand j'étais plus jeune, une fois, t'avais une jupe. Et en fait, elle avait dit non. Et puis, elle avait 10 ans, elle avait une butte qui était considérée comme courte et qu'on doit faire une rematch. Et donc, du coup, ça l'a tellement choqué. Et du coup, elle est restée avec ça, cette idée-là, avant 20 ans, avec « Ne mettez pas de butte courte parce que les buttes, ça fait si facile. » Donc, voilà, ça c'est… Sinon, là, c'est plus une question de… Ça, j'ai eu beaucoup de personnes qui me sont venues vers moi juste pour savoir les critères qu'ils pouvaient trouver. un vêtement, c'est justement au niveau de la poitrine. Les chemises, en fait, ça ne va pas.

  • Speaker #0

    J'adore les chemisiers. Je sais qu'un col, moi ça me va bien les cols en V, avec les coussières, mais par contre, en prêt-à-porter, que ce soit les bras ou la poitrine, il n'y a plus rien qui manque.

  • Speaker #1

    C'est... on donne la taille comme ça et c'est pareil dans les patrons de couture aussi en fait. On va dire qu'il y a la taille 38, ok, et donc ça a une mesure standard, mais la mesure 38 c'est fait pour les bonnets B dans les patrons de couture. Alors fatalement, tu te dis mais moi je fais pas un bonnet D, je fais un bonnet D, je fais un bonnet E, mais je suis quand même considérée comme 38 au niveau de ma taille, qu'est-ce que c'est ? Et donc du coup, ça a été la réflexion, ben voilà, je vais montrer comment on peut... adapter le patron parce que finalement moi je ne fais pas un bonnet B, je fais un D, un E, mais je fais comme du tronc-tout au niveau de la taille et au niveau des vêtements aussi, au niveau des recouches. qu'est-ce que je peux faire pour leur demander de prendre une chemise plus grande et en fait on va réduire la chemise parce que d'autres fois la chemise elle a été achetée trop petite donc là voilà C'est foutu, il n'y a plus rien à faire On peut acheter du tissu qui va être semblable mais ça ne va pas être le même donc du coup achetez plus grand et on va faire en sorte de la rétrécir pour la mettre justement à la bonne mesure parce que de toute façon Ah mais je vais venir chez toi sans doute Je suis humiliée ! Et voilà, il n'y a pas de secret en fait. Moi, on n'y pense pas. Quand on se retouche, on pense très souvent pour les pantalons, la sirène, le trou. Mais on ne pense pas à se dire, sinon on y va quand on a une robe de balle et qu'on veut. Il faut faire comme... voilà. Là, on va penser à retoucher. Mais pour les vêtements de tous les jours, réellement, achetez plus grand. et finalement les mettre à la bonne taille finalement.

  • Speaker #0

    Bonne mesure.

  • Speaker #1

    C'est l'idéal en fait pour les personnes qui ne veulent pas poudre tout un vêtement parce qu'en fait moi dans l'accompagnement je ne leur dis pas on va réellement créer, on n'a pas le temps. Il y a le facteur temps aussi. Donc on n'a pas le temps de se recréer toute une garde-robe. Déjà on va créer des pièces vraiment maîtresses qui vont dire voilà ça c'est ta pièce, tu vas te sentir sublime dedans, tu vas la mettre, tu vas te sentir forte, voilà. Après on va aller voir ce qui se trouve dans le commerce pour voir ce qui est possible de réadapter. Du coup il y a plusieurs approches au niveau de l'accompagnement. Des pièces que vous avez dans la garde-robe, on va voir ce qu'on peut faire pour qu'elles se sentent bien dedans. Le fait qu'on va y aller en magasin pour voir réellement s'il y a des pièces au magasin mais qu'on va les retoucher. Et créer à l'heure des vêtements également. Il y a trois types de couture qu'on sent dans l'accompagnement. On n'a pas le temps, on n'a plus le temps.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, j'en parlais aussi avec Annick, je disais, mais du temps de ma grand-mère, elles avaient des modistes qui mettaient les vêtements à mesure, ce qui semble logique. Et aujourd'hui, on fait l'inverse, on essaie de mettre nos corps à mesure. pour entrer dans les vêtements.

  • Speaker #1

    C'est complètement débile en fait. C'est une question de temps en fait. Moi j'ai l'impression que tout s'est accéléré et donc du coup on parle au public et quand je vois les tendances, les ordres qui se modifient dans les magasins tout le temps, en fait on n'a pas de sens en fait. On n'a pas de sens parce que finalement... je parlais de notre... par rapport à tout ce qui est colorimétrie la colorimétrie elle est faite par rapport à notre carnation jusqu'à prendre le contraire, notre couleur ne change pas sauf Michael Jackson elle ne change pas donc les couleurs qui nous vont et qui nous font paraître bien elles sont toujours les mêmes quand on se suit d'une tendance soit la tendance elle est pile poil dans notre carnation mais si elle n'est pas... quelqu'un qu'est ce qu'on fait ? On se met dans notre coin en disant finalement je ne peux pas être bien parce que je ne suis pas là pour d'autres voilà et c'est ça ce côté là Non On ne sait pas on est happé par ce monde qui va plus vite, c'est moche tout va très vite, tout va trop vite du coup c'est pareil pour la culture et autres. Donc, c'est très clair que l'ADAPT est mon programme pour que les gens puissent l'adapter en fonction de leur emploi du temps. Mais voilà, je pense que mon boulot, les enfants, j'en ai quatre, je peux en sorte de m'arrêter parce que j'ai choisi de le faire, de m'arrêter pour les accompagner là où je leur veux les accompagner, pour leur activité et autres. Voilà. Donc non, je n'ai pas le temps, je me couche. Vous avez toute une garde-robe. Toute une garde-robe parce que... Il y a aussi une question de la matière, de la matière qui est une page. Tout ce sont des belles pièces en magasin. Et on a aussi perdu ce que c'était de comment entretenir les vêtements pour qu'il y ait un ressort de sang. Parce que, oui, on ne sait plus comment les entretenir. Du coup, on va avoir une belle pièce, mais finalement, comment la pas bien entretenue ? Pas seulement le pull en laine, tu le mets à la machine à laver, 40 degrés. et bien non, non, non, pas tellement et du coup on va racheter une nouvelle queue ça nous force finalement à Moi, maintenant, j'ai commencé à m'asseoir de 12 ans, à apprendre à recollecter les matières, en fait, quand je l'achète des vêtements. Elle a 12 ans et demi et voilà, elle veut aller chez H&M, elle veut aller dans les magasins, je l'accompagne. En fait, je lui fais prendre conscience, je me dis, regarde l'étiquette et regarde ce qu'il y a à dire, en fait. Et qu'est-ce que ça veut dire ? Déjà, elle touche, ah c'est doux, c'est du coton. non ma chérie, ce sont pourtant polyester. Ah bon ? Et regarde, on a même vu un Suisse qui a voulu acheter, il était une matière assez particulière, assez épaisse, un peu comme les combinaisons de plongée. Donc la matière,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme un néoprène. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc du coup, elle est géniale et tout. On le prend, je me regarde l'étiquette et elle regarde l'étiquette et elle voit marqué nettoyage à sec. Elle me regarde nettoyage à sec, je dis oui c'est à sec. Elle me dit mais qui achète ? je fais ça, je fais moi aussi une ado, je vais me salir, je vais transpirer et on va, faut que je nettoie à sec et donc du coup ça n'a pas de dire ah bah non c'est pas moi je ne sais pas, il faut savoir l'entretenir. Et donc du coup c'est pour cette réflexion là aussi que j'emmène, lors de mes accompagnements, acheter une matière, acheter un vêtement, acheter un tissu, il y a beaucoup de choses qu'on doit savoir aussi avant d'acheter, c'est beaucoup de solutions parce que l'on dit que la couleur est belle.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, les matières c'est important, c'est intéressant aussi, les mailles, le tombé et l'entretien aussi, d'avoir un petit peu de... Aujourd'hui on est plutôt dans la fast fashion qui fait des dégâts écologiques monumentaux. Je voyais même un reportage, on s'éloigne un petit peu, mais un reportage qui disait que la fast fashion était... raison de l'état parce qu'il n'y avait pas moyen de recycler ces vêtements, il n'y avait pas moyen de faire de seconde main, et ces vêtements, ils se devaient jeter et détruire, et donc c'était très très problématique aussi. Donc toi, quand tu invites les femmes à créer des pièces pour elles ou à transformer, on est plutôt sur une démarche durable aussi, d'avoir des pièces qui vont pouvoir durer. Tout à fait,

  • Speaker #1

    tout à fait, parce que, comme j'ai dit, elle... Même si le corps change, par rapport aux couleurs et aux pièces qu'on aime, ça ne change pas. Donc, c'est quand même ce qu'elles veulent vraiment pour choisir une bonne pièce qui est sûre qu'elle va durer justement. Parce que si on ne se connait pas réellement, on veut suivre les tendances, on veut cette jupe là parce que, entre guillemets, je ne sais pas quelle actrice ou quel cas la porte, même si notre corps ne... mais nous dit non, ça ne te va pas, c'est bon, on l'a vu quand même parce que la publicité est très bien faite pour ça, pour les attirer. Mais en fait, tu te dis, ok, mais cette jupe-là, tu l'as vue, est-ce que vraiment tu te vois avec dans deux ans ? Qu'est-ce qui t'attire dans cette jupe ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de la porter ? Donc, c'est vrai qu'il y a une sorte d'émotion quand elle voit le vêtement, ben oui, ben moi je me sens bien, ça a l'air doux, ça a l'air confort, ça a l'air... ce sont des éléments qui disent, en fait, oui, émotionnellement, la pièce te parle. Je dis, c'est parce que j'ai vu un tel avec, comment dire ? Je dis, ok, vous voyez, mais voilà. Et je te pose plein de questions pour que la personne répète suite. Voilà, pour que l'achat, en tout cas, ou la création du vêtement soit authentique et qu'elle soit vraiment durable. à soi non plus de faire de coups de pied énormément finalement la part de la tête le fond du coin le fait il faut pas mettre la pierre il n'y a pas d'intérêt oui enfin oui c'est le plaisir à

  • Speaker #0

    fond à côté de l'église voilà un moment de plaisir à coudre mais ça s'arrête là et donc toi tu es belle bye et qu'on ait ce côté un petit peu transformateur de porter le vêtement et de sentir la confiance et tout ce dont la femme a besoin en tout cas quand elle porte son vêtement.

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que voilà, elle ne sait plus ce qu'elle peut porter pour sentir confiance, pour que les gens la voient telle qu'elle est, qu'elle soit véritable en fait.

  • Speaker #0

    Bon, merci Sonia, on a déjà parlé de plein de choses. Est-ce que pour un peu conclure, ben non, c'est parfait, pour conclure un peu tout ça, est-ce que... Je voudrais trouver un petit peu les étapes par lesquelles passer un peu plus loin, qui aurait envie justement de se reconnecter un peu à son corps à travers la couture. C'est quoi la première étape ? Tu m'as déjà parlé de savoir pourquoi on a envie de coudre. C'est tout ce que tu as décidé de faire un petit peu par où passer.

  • Speaker #1

    Déjà la première chose c'est la perpétuité. envie de changer sa garde-robe, en tout cas, qu'elle ne sent pas bien dans sa garde-robe, en fait, d'abord, qu'elle liste toutes les histoires qu'elle a entendues par rapport au vêtement, qu'elle pense du vêtement, un peu, déjà, en toutes les pièces qu'elle a entendues dans sa garde-robe, et un peu lister, pour voir, en fait, ses fameuses créances limitantes, en fait, pour voir est-ce que c'est des croyances qui sont pour elle véridiques et que pour elle, c'est vraiment ses croyances, ou est-ce que c'est des choses qu'on lui a racontées. Par exemple, l'histoire de la fenêtre, la jupe, ben oui, non, on m'a dit que les jupes, ça fait ça. Et une autre va dire, ben moi, non, je ne veux pas décolleter, parce que moi, les décolleter, je ne les n'aime pas, parce que je ne me sens pas bien avec. Et donc, du coup, il n'y a pas qu'un peu le tri entre ce que, toutes les croyances qu'elle a autour du vêtement, mais ce qui est à elle et pas à elle. D'abord, c'est un tri. Alors, tout ce qui n'est pas à toi, en croyant, c'est belle. Après, oui, ça ne se passe pas comme ça, mais bon, au moins... elle voit déjà un peu plus clair, c'est déjà la première chose à faire. Et après, elle est dans sa propre garde-robe et commence à se rentrer. Pourquoi j'ai acheté ça ? Qu'est-ce que j'aime encore ? Et toucher les vêtements pour voir si on l'aime un peu. Un peu à la Marie Kondo. C'est ça. Quand on va voir dans son armoire, elle va dire oui, ça, peut-être. Et comme on a fait ce tri-là, peut-être qu'on va voir un peu mieux, voir un peu plus clair. Moi, je trouve que c'est une des premières étapes. Savoir qu'est-ce que le vêtement... qu'on a faite ou ce qu'on entend par rapport aux vêtements, même par rapport aux couleurs, enlever toutes ces croyances qui nous appartiennent et qui ne nous appartiennent pas. Quand on a fait le tri, on a fait notre armoire et voir qu'après on a eu des nouvelles croyances par rapport aux vêtements qu'on a besoin de faire. On a dit à moi, ah ben ce vêtement-là, c'est parce qu'il est sérieux. Ah ben ce vêtement-là, c'est parce que j'en vis, je me sens bien. J'aime bien celle-là parce que ça me rappelle ma grand-mère. Et donc du coup, voir tous les vêtements qu'on a chez soi. Qu'est-ce que ça raconte ? Et est-ce qu'on veut garder ces histoires-là ou est-ce qu'on ne veut pas les garder ? Je crois que c'est une des premières choses, puis après, il faut passer à l'état suivant, parce qu'on a déjà fait un grand nettoyage. Ok, après, voilà, qu'est-ce que j'ai envie de mettre, pour ne pas soudre ? Il faut savoir aussi qu'est-ce qui nous va aussi. Du coup, très rare, les magazines nous donnent, qu'ils disent que tel vêtement, c'est pour telle morphologie. Mais il y en a. Je sais que ça n'existe plus maintenant vraiment. En fait, il y a des magazines qui étaient géniaux, mais en fait ils ont arrêté de les faire. Et donc je sais qu'il y avait la Maison Victor, un magazine de culture avec des passants et autres. Et en fait, là, ils mettaient des indications morphologiques. Et donc du coup, on peut toujours se lancer sur Internet pour savoir, il y a des petits tests aussi qui se font sur Internet pour savoir tout le monde en quelle direction on est en morphologie. Et donc ce magazine-là pouvait nous aider à savoir ce qu'on pouvait se coudre et ce qui nous irait aussi. Donc oui, on va dire que on va le trouver en Google, notre ami. On peut, les premiers pas à faire, c'est aller se contenir par soi-même réellement pour savoir, par contre on n'est pas obligé spécialement de toujours aller voir une ponceur en images. Voilà, je veux dire, on peut commencer comme ça justement, donc les croyants, faire le tour dans sa garde-robe et voir ce qu'ils font. les différents conseils que je trouve sur le net pour essayer un petit peu de oui de retrouver quelque chose qui nous convient au moment si c'est trop compliqué, bah oui là on peut passer à une étape suivante mais la première étape c'est de voir si voilà, tu m'as toujours dit pour que tu commences par toi-même un petit peu au départ, je dirais que google est mon ami

  • Speaker #0

    Et donc si on n'arrive pas, je vous renvoie à l'épisode avec le coaching stylistique de Gaëlle Marat. C'est très intéressant. Moi en tout cas toute seule, c'était juste impossible. Mais c'est monumental côté vêtements et style. Ça m'a énormément aidée. Voilà, soit tu as quelque chose d'impliqué. et on aime jouer avec le sweat c'est vraiment hors de notre temps hors de notre champ de compétences, on va dire. Parfois, le bouffe, c'est quelque chose de soufflé, de soi à soi. C'est un beau cadeau, justement, de connaître sa morphologie, ce qu'il nous voit. C'est assez important. Et je le redis encore une fois, parce que dans les deux précédentes questions, j'ai déjà dit, c'est à faire avant. Il faut pas attendre, parce que comme tu disais, la couleur de l'incarnation elle change pas. La morphologie va peut-être mincir mais elle va pas fondamentalement changer non plus. Donc on va garder le même style de chez moi.

  • Speaker #1

    La morphologie peut énormément changer pour les personnes qui font une opération bariatrique et ça je trouve. Et là justement, dans ces moments-là, c'est plus l'approche au niveau du corps, justement, la première réapprent à accepter son corps, elle sait que ça va changer. Et donc du coup, c'est vrai que c'est plus, voilà, là c'est différent parce que là, trois heures sans garde-robe avant, bah d'autres, il n'y a pas de temps, c'est ce qu'on sait qu'on va faire une opération qui va faire qu'on va complètement changer. Et là aussi, il y a le travail avec la psychologue, mais après ils vont relever toutes les croyances par rapport à ça. Moi j'ai une personne, même si elle a perdu du poids, elle ne voulait pas bien s'habiller parce que pour elle, bien s'habiller ça fait un côté frivole. Elle n'a pas eu du poids pour sa santé, elle n'avait pas le choix, mais voilà, elle n'est quand même pas qui soit dire qu'elle ne faisait plus de mince, mais elle ne choisissait pas des vêtements qui la vivaient, parce qu'elle avait toujours ce côté, ça fait frivole.

  • Speaker #0

    Et on sait qu'elle avait cette croyance,

  • Speaker #1

    et même si elle avait la psychologue qui l'accompagnait. il y avait toujours ça qui était ancré en fait. Du coup, c'est compliqué. C'est pour ça que je m'adresse surtout aux personnes qui s'imposent et qui veulent utiliser le moyen de la couture pour changer. Du coup, c'est un des premiers trucs que je vois. Les gens, s'ils ne savent pas trop, mais en tout cas, ils ont une envie d'utiliser ce médium-là pour aller plus loin.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas être une couturière accomplie. pour venir chez toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que comme je l'adapte en fonction des compétences, je donne aussi dans mon accompagnement, il y a des cours de couture de base. Et voilà. Et parfois, comme je dis, c'est une retouche aux gens qui en ont besoin. Je leur apprends des choses. S'ils ne veulent pas apprendre à faire du patronage, il n'y a pas de souci. Je leur apprends une autre technique. J'aimerais m'adapter à la personne pour qu'elle puisse ressortir avec un résultat. et se donner le moyen de se dire, je veux à tout le temps un résultat par rapport à ça. C'est beaucoup, voilà. Pour la machine à coudre, c'est le minimum. C'est tout.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci énormément Sandy pour ce voyage dans ton parcours et dans ton milieu de la transformation grâce à la culture. C'est très intéressant d'avoir allié les deux, c'est passionnant. Je suis certaine que les auditrices ont été captivées autant que moi j'ai été de découvrir ton parcours. Merci aussi pour tous tes conseils. Je mettrai tes réseaux sociaux, tes actifs dans la description du podcast. Et je ne sais pas si tu as un petit dernier mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Ah là ! Apprenez à vous aimer. Moi, le petit truc que j'ai appris à faire pour... aimer mon corps, me regarder en mettant de la musique. Voilà. Et en fait, moi j'ai appris à vous aimer, à vous regarder de nouveau, vous commencez par ça. Et après, c'est déjà un petit pas, mais c'est quand même beaucoup plus facile.

  • Speaker #0

    Merci énormément,

  • Speaker #1

    Sandi.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Surcroise. Très bientôt, nous, dans la vraie vie. Et puis, pour tous ceux qui sont encore en train de se faire un petit peu de l'épisode, la première question,

  • Speaker #1

    c'est nous. À bientôt.

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Description

Dans cet épisode inspirant de "Mange Ris Aime", je reçois Sandy Halls, coach certifiée et consultante en textile, pour explorer un parcours de vie guidé par la couture, qui va bien au-delà du simple vêtement. Sandy partage comment la couture lui a permis de se reconnecter à elle-même, de redéfinir son rapport au corps et de redécouvrir sa confiance personnelle. Avec elle, découvre comment chaque point de couture peut être une étape de guérison et d’acceptation.


Au programme :

  • Réappropriation du corps par la couture : Sandy nous explique comment son parcours a débuté dans des domaines très éloignés de la couture. Elle raconte comment, après un burnout et quatre enfants, elle a trouvé dans la couture un moyen de transformer sa perception de son corps. Ses premiers vêtements cousus pour ses enfants deviennent un acte d’amour et de reconnexion.

  • L'impact thérapeutique de la création manuelle : Sandy décrit la couture comme une forme de méditation. Concentrée sur chaque point, elle apprend la patience, l’attention et la précision, retrouvant ainsi une satisfaction profonde.

  • Accepter sa morphologie : À travers un coaching personnalisé, Sandy accompagne ses clientes dans la découverte de leur morphologie. Elle propose un travail d’acceptation de son corps tel qu’il est, en ajustant les vêtements aux formes réelles.

  • Les vêtements, des symboles de transformation : Lorsqu'elle parle de créer des pièces, Sandy insiste sur l'importance de ne pas suivre aveuglément les tendances mais de trouver des vêtements qui nous ressemblent.

  • Déconstruire les croyances limitantes : Sandy aide aussi à briser des idées reçues sur le style et le corps. Elle déconstruit des croyances telles que l’idée que certains vêtements "ne sont pas faits pour nous".

  • Un programme de coaching en mode durable : Sandy propose un programme où elle enseigne à ses clientes comment créer des pièces durables, adaptées et en harmonie avec leur corps.


En écoutant cet épisode, tu découvriras comment la couture peut être un moyen unique de renforcer ton estime personnelle, de te reconnecter à ton corps et de trouver une paix intérieure à travers l’expression de soi. Que tu sois novice ou passionnée de couture, l’expérience de Sandy t’offrira des pistes pour retrouver ton bien-être et ajuster tes vêtements à ton image.


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Transcription

  • Speaker #0

    Fais-tu partie de celles qui sentent que leur garde-robe ne reflète plus vraiment qui elles sont ? Et si tes vêtements pouvaient non seulement t'aller parfaitement, mais aussi t'aider à te reconnecter à toi-même ? Bienvenue dans Mangerie M, le podcast dédié aux femmes qui veulent renouer avec une relation apaisée et joyeuse, avec leur alimentation et leur corps. Je suis Chloé De Smet, diététicienne holistique et gourmande. J'accompagne des femmes depuis plus de 20 ans. Ayant travaillé dans le milieu de la gastronomie et dans le milieu des médias, je propose des conseils inspirants et des discussions authentiques. Un lundi sur deux, dès 7h du matin, retrouvons-nous pour une bonne dose de gourmandise et de légèreté. Libérez-vous des injonctions et des dictats autour du corps et de la nutrition et trouvez votre meilleure façon de manger pour vous épanouir pleinement. Avant de commencer l'épisode, un petit avertissement. Si c'est la première fois que tu écoutes le podcast, je suis désolée pour le son. Il y a eu un petit problème de micro, mais j'espère que tu apprécieras tout de même l'épisode. Bonne écoute ! Aujourd'hui, on va parler de couture, mais pas comme tu l'as toujours entendu. Parce qu'ici, il ne s'agit pas seulement de créer des vêtements, mais de créer une transformation. Je reçois Sandy Als. coach certifié et consultante textile passionnée. Avec elle, on plonge dans un univers où le fil et l'aiguille ne sont pas juste des outils pour fabriquer des habits, mais des instruments de guérison, de confiance en soi et de reconnexion avec son image corporelle. Sandy nous raconte comment, à travers la couture, elle a appris à aimer son corps, à surmonter ses croyances limitantes et à aider d'autres femmes à faire de même. Prépare-toi à découvrir comment. Une simple pièce de tissu peut changer ta perception de toi-même. Accroche-toi, parce que cet épisode promet d'être aussi inspirant que révélateur. Bonjour et bienvenue dans Mangerie M, Sandy. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé et merci pour l'invitation.

  • Speaker #2

    C'est très large. C'est chouette. On se connaît déjà depuis un... petit moment mais est-ce que tu pourrais te présenter à nos autres ? Alors moi je sais que tu es maman, je te connais en tant qu'entrepreneur mais est-ce que tu as toujours été à tout le monde ? Est-ce que tu as toujours été dans le milieu de la couture et du textile ? Raconte-moi un petit peu qui tu es aujourd'hui et est-ce que tu as toujours vécu en bébé ?

  • Speaker #1

    Bah donc actuellement je suis coach certifié et formatrice textile. Je donne des cours de couture dans un centre ici en Belgique et je donne également des cours de couture à mon atelier à Waterloo. Mon entreprise s'appelle E2C, mais c'est vrai, je n'ai pas toujours été dans le secteur du textile, de la couture. Il faut savoir que moi, j'ai fait beaucoup d'études en tourisme. Wow,

  • Speaker #2

    ok,

  • Speaker #1

    rien à voir. Je voulais devenir hôtesse de l'air, mais bon, je sais que je n'avais pas la taille adéquate pour être hôtesse de l'air. Ah oui c'est vrai ? Oui, à l'époque. J'attends d'avoir 100 ans quand je dis ça. Mais voilà, quand j'ai commencé en tout cas mes études en tourisme, voilà, on m'a fait comprendre que j'avais pas tout à fait... En voilà, une sorte de morphologie, j'avais pas la taille. Donc je me suis dit c'est pas grave, je fais comme tourisme, option gestion, et en fait j'ai fait gestion parce que je voulais ouvrir mon agence de voyage. Finalement, j'ai bien se serré vers les études en finance. Quand j'ai commencé mes études en tourisme, c'était le moment où les deux tours se sont effondrées. On nous a dit, oh là là, on relance en tourisme, laisse tomber, ça va pas. Donc du coup, j'ai dit en finance. Finir en banque et être analyste financière en banque.

  • Speaker #2

    Ok, on est loin du tourisme aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de relation avec la culture. Ok, c'est une heure. Le seul lien avec la couture, c'est lorsque j'avais 12 ans, lorsqu'on me demande mon choix d'orientation, je disais « Ah, je ferais bien le styliste » et là, le professeur principal me regarde et me dit « Non, mais tu ne réussiras jamais, tu n'as pas de couture en fait. » Et donc là, première croyance, bam ! Je ne peux pas faire de la couture ou du styliste parce que je n'ai pas de… Voilà, je suis des amis ouvriers, donc du coup, ce n'est pas possible pour moi. Donc, c'est assez difficile à 12 ans quand on reçoit ça, mais bon. On continue, on fait trop beaucoup de choses. Non, voilà. Et c'est vrai que comme tu dis, en fait, moi, j'ai fait mes études en France. Donc je me charge jusqu'au bac et en fait, j'ai pas eu en France. Je suis venue en Belgique avec mes bagages et autres. J'ai passé mon bac ici en Belgique, en Canada. J'ai aussi perdu mon finance et j'ai travaillé en finance pendant près de 10 ans. Et puis en fait, c'est parfait pour moi. C'est la même chose que j'ai mis dans une case. on pense que c'est ça et puis voilà. Et c'est vraiment avec mon quatrième enfant que je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout pour moi. Donc je ne me retrouvais plus du tout.

  • Speaker #2

    Donc tu étais salariée, un parcours un peu classique.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà, donc du coup là, quand mon quatrième enfant est arrivé, je me suis dit mais en fait, qu'est-ce que je fais là en fait ? Je ne me reconnaissais pas, pas du tout. Mon service déménageait au Portugal. Moi j'étais... Voilà, j'étais là, j'étais perdue. Et ça s'est manifesté en fait par les vêtements. Là, mes vêtements, la partie de ma vie a grillé en fait. Donc au départ, je m'étais fait un uniforme de travail, en disant je vais au travail, donc j'avais mes pantalons noirs, la chemise blanche, en disant je travaille à la banque, je suis à l'éthique financière. Et puis en fait, ça a grillé parce que ce n'était pas moi. Et donc du coup, le lendemain, je me suis ramenée la jupe avec plein de froufrous, avec les... à Madonna et les gens me regardaient comme ça, je travaillais à la banque et on me disait comprendre que en fait ta tenue... Donc du coup je voyais les regards et jusqu'au jour où à un moment donné j'ai même dit à des collègues écoute je suis peut-être mère de famille mais en fait j'ai le respect même si je m'habille ça te dérange quand je m'habille, j'aimerais être respectée à la partie où je suis habillée. Donc voilà et ça n'a pas duré. voilà et remise en question, un petit burn out bien sûr pour pas... voilà et là je suis pas habillée, je faisais plus rien enfin j'avais... y'a plus rien qui m'intéressait et en fait j'ai fait un suivi justement avec une psychologue et qui en fait m'a demandé de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à me sentir bien quand je suis chez moi en fait et c'est comme ça finalement je suis retournée dans la couture et... J'ai emprunté une machine à coudre à une amie, puis après j'ai acheté ma propre machine à coudre. Et puis, j'ai commencé à coudre. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est intéressant. Donc là, à ce moment-là, déjà la couture, elle a quand même une vertu thérapeutique pour toi. C'est de trouver quelque chose qui te fait plaisir, une activité qui te fait plaisir dans ce but quand même thérapeutique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Parce qu'il fallait que je retrouve quelque chose, un lien, quelque chose qui... Oui, j'avais envie de faire quelque chose qui me plaisait, de faire plaisir aussi. Et comme j'avais plus ce lien avec le monde salariat, j'avais plus de contacts. Donc, il fallait que je renouvelle d'une manière et ça a été la couture. Donc, du coup, la couture, j'ai commencé à coutre pour mes propres enfants en me disant, ben voilà, je coute pour mes enfants. Et puis, je file en aiguille, j'ai commencé à coudre pour des amis ou même pour ma famille. Donc voilà, j'ai cousu pour les femmes, mais j'ai fait pour les femmes grande taille. Parce qu'en fait j'avais mon objectif, c'était de créer une garde-robe pour une de mes sœurs, qui a justement eu du mal à trouver des vêtements, et je me suis dit, tiens, si je faisais une collection comme ça plutôt. Et puis je suis allée voir une conférencière en images pour m'aider, là c'était en 2019. Et je me suis dit, écoute, j'aimerais créer une collection grande taille. Mais avant ça, j'aimerais me connaître moi. Parce qu'en fait, c'est bien de faire ça pour les autres, mais je ne me connaissais pas moi. Donc en fait, ça m'a aidée à me dire, ben en fait, voilà, voici ta morphologie. Et ça a été une révélation, parce que je portais des vêtements qui n'étaient pas du tout... Je suis vraiment dans... Je porte ça, parce que c'était le vif. C'est pas toujours en adéquation, vraiment. C'est pas vraiment, vraiment moi, mais je le comprenais. Donc ça a été mon premier pas. qu'est-ce qui me fait plaisir mais qu'est-ce qui me ferait encore plus plaisir parce que ça me va mieux

  • Speaker #2

    Pour finir un tout petit peu en arrière, quand tu t'es mise à coudre, est-ce que c'est la première fois que tu faisais de la couture pendant ton bonheur ou que tu en avais déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    En fait j'en avais fait un petit peu avant, enfin quand j'étais plus jeune avec mes soeurs on aimait bien s'habiller, on tenait des draps, on plaillait, on se couchait Voilà, ma mère avait une matine à coudre. En fait, ma mère faisait tous nos costumes de spectacle à l'école. Donc, du coup, je voyais ma mère parfois coudre, même à la main. Et j'avais essayé, mais bon... Je n'étais pas patiente. Je me disais tout le temps que je n'avais pas le temps. Après, quand j'étais adulte, je n'avais pas le temps. Le seul moment où j'ai vraiment eu le temps de faire quelque chose pour moi en couture, c'est quand je me suis mariée. Du coup, j'ai acheté une robe qui ne m'allait pas du tout. J'ai fait des retouches pour qu'elle m'aille. J'ai rajouté des petites paillettes vertes parce que le tête était féerie. et en fait voilà c'était parfait les gens ne croient pas qu'on gît en fait le problème la paix en fait à la base voilà du coup c'est vraiment la première approche mais après j'ai plus du tout touché parce que j'avais pas le temps je trahis à la banque j'avais l'impression d'être débordée par pleine chose et en fait c'est vrai que mon arrêt de travail m'a de façon forcée à faire pause et à me reconnecter à moi-même en fait grâce à la couture.

  • Speaker #2

    Et ça t'a procuré quoi la couture quand tu t'y es mise pendant ton dernier mois ? Tu te sentais comment quand tu réalisais tes pièces, tes enfants au départ ?

  • Speaker #1

    Mais à la base déjà je dis que je ne suis pas patiente. Quand je ne suis pas patiente, il se fait de la couture. Et en fait là, j'ai de la patience en fait. Je prends vraiment le temps, je m'arrête. je me reconnais pas ce que je veux faire et en fait je comme si je mettais vraiment une attention dans la chose que je vais coudre en fait et quand j'ai fini de coudre il y a un sentiment de fierté un sentiment de moi qui l'ai fait il y a vraiment ce côté symbolique en fait du vêtement qui est créé et moi au départ je ne voyais pas ça comme ça mais c'est à croire au fur et à mesure quand je voyais mes enfants qui le portaient j'étais fière de moi et donc du coup quand je l'ai fait Quand on est complètement déconnecté, on sait qui on est, on a plus d'estime de soi, on a plus de confiance en soi, ben là finalement je me disais, ben si finalement, je sais faire quelque chose, et je vois que dans le regard de l'autre, ça porte aussi quelque chose, parce que les enfants sont fiers finalement de porter ce que j'avais fait pour eux, et donc du coup il y avait cette création finalement, ce lien d'amour que j'avais un peu pas perdu, mais que je n'arrivais pas à montrer en ce moment-là. c'est comme ça que j'arrive à montrer je suis toujours là pour vous voici ce que j'ai fait c'est une période où on est très fort et assez démunie et

  • Speaker #2

    d'avoir réussi à trouver un chemin pour t'en sortir grâce à la culture c'est joli, c'est très beau et puis de pouvoir montrer comme ça des gestes d'attention via les vêtements qui a été réalisés. C'est une façon... C'est très joli, je trouve que c'est très douce de entendre ça. Et puis ça va peut-être résonner avec d'autres personnes qui se trouvent dans le même état aujourd'hui. Il y a quelque chose de possible. Et du coup, je pense qu'il y a aussi un espèce d'état un peu méditatif quand tu étais avec ta machine à coudre. Tu es concentrée sur la pièce que tu es en train de réaliser, tu ne penses plus à tout ce qui t'est passé à la banque ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que chaque fois une culture, c'est vraiment comme quand on avance dans la vie, un petit pas à chaque fois. Et moi je sais que je suis incapable de regarder quelque chose. Je ne peux pas regarder une série et autre pendant que je suis. Je sais qu'il y en a qui font ça, je dis « il faut que tu passes si vite, tu regardes une série » . Moi je ne sais pas le faire en fait. Moi j'ai vraiment besoin d'être concentrée sur le travail, à l'immu je vais mettre de la musique, mais il faut que je sois... Enfin voilà, quand je fais ce que je fais, il faut que je fasse attention parce que voilà, je ne sais pas comment expliquer. C'est vraiment... je ne peux pas me reprocher. Ouais.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu t'y es mise, à cette époque-là, tu étais un petit peu excitante aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, totalement. C'est un moment que j'ai découvert que j'étais la crash-testeuse à fond. Parce qu'en fait, finalement je me dis que quand on dit mais j'avais pas confiance en moi et que j'étais pas bien, mais en fait la couture m'a permis de faire des tests, des tests, j'ai acheté du tissu, je testais, mais sans spécialement avoir de connaissances et en fait finalement j'ai passé un minimum de temps en soi pour prendre un tissu, même s'il coûtait un peu cher, et dire allez j'y vais, je teste, je verrai bien. Et en fait finalement j'ai vu que c'était vraiment un manque de fonctionnement. Test, erreur, test. Et après justement, j'ai perfectionné, perfectionné, ça c'est quand même parti me former. Et donc du coup, je suis vraiment la personne qui va tester. En fait, c'est comme ça qu'on avance et ne pas avoir peur de tester pour avancer.

  • Speaker #2

    Et donc ça, c'est vraiment la première partie, ton entrée dans le monde du textile et de la couture. Et donc, tu nous as dit un petit peu comment déjà ça t'a reconnecté à toi et à ta confiance en toi de pouvoir créer des pièces, des vêtements pour tes enfants et de voir que tu arrivais à quelque chose. C'était une première étape. Dans ton parcours, il y a aussi ce moment où la couture, elle a transformé ta relation à ton propre corps. Tu peux nous dire un peu comment ça se passait ? Est-ce que c'est à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est plus tard ? En fait, c'est quand j'ai voulu faire des vêtements pour quelqu'un d'autre. Et que là, je me suis dit, on va croître entre toi. Je faisais un petit plat de coqueuse, un petit maquillage. Et du coup, quand j'ai pu aller voir une conférencée, qui m'a expliqué que ma morphologie, c'est comme ça. Après, j'ai fait mes cours de stylisme. et de modélisme et là aussi on nous apprend justement un peu comment on est fait pour qu'on puisse coudre correctement. Et moi j'ai fait quatre fois, par exemple il y a un cours de couture, la base, base, on fait la jupe. Et en fait j'ai fait quatre écoles et j'ai fait quatre fois le même cours parce que je n'étais pas satisfaite en fait du résultat en fait. c'est pourtant quatre fois la même chose, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et c'est vrai que quand j'ai compris ma morphologie, je suis tombée sur la bonne école qui m'a en plus bien confirmé ma morphologie et ça a été le déclic en fait. Donc du coup, moi ma taille n'est pas... J'ai une taille haute comparée à ma morphologie et je ne le savais pas en fait. Donc du coup, quand je prenais mes mesures, je les avais mises au bon endroit.

  • Speaker #2

    Au bon endroit.

  • Speaker #1

    Quand j'ai appris à prendre les mesures au bon endroit, ça a été le déclic. C'est vraiment le cours de stylisme, la bonne approche qui m'a fait comprendre que ma morphologie, j'avais une morphologie en 8, ok, c'est très bien. Mais j'avais pas un 8 comme tous les 8. Voilà. J'avais un 8, plus la partie du haut du 8, c'était vraiment plus petit, c'était la partie plus petite. Donc voilà. Donc c'est bien d'être un élu qui a fait ce qu'il a mis.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et c'était quoi ta relation avec le vêtement au départ ? Je vais peut-être faire juste une petite parenthèse parce que c'est le troisième épisode de podcast que je fais sur le vêtement. Oui, tu as un podcast qui est vite étatien. Il suffit beaucoup à parler de vêtements. Alors c'est déjà le hasard des rencontres. parce que j'ai rencontré plusieurs stylistes, mais c'est aussi que c'est un sujet qui revient à des questions qui nous viennent désirant changer leur corps. Alors, encore une fois, je le dis avec beaucoup de sarcasme,

  • Speaker #1

    forcément,

  • Speaker #2

    on veut changer son corps, donc forcément, il faut changer ce qu'on mange. Hein, voilà ! Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, parce que sinon, on part dans un épisode complet. Donc elles veulent changer leur corps pour pouvoir rentrer dans les vêtements. C'est un motif d'insatisfaction corporelle majeure que je vois en consultation. C'est pour ça que dans le podcast, on parle autant de vêtements et que j'ai la chance d'avoir plein de stylistes ou de professionnels des vêtements autour de moi. Et qu'en plus, on va le découvrir un petit peu plus tard, mais comme tu dis, tu as une relation particulière aussi. au vêtement, à la couture, et donc on va aller un petit peu plus loin là-dedans, mais je voulais faire cette petite parenthèse pour expliquer pour toi aussi. Donc, toi au départ, tu me disais quand tu étais à la banque, tu avais un petit peu ton espèce d'uniforme bancaire, d'analysie financière, sans réelle réflexion sur le vêtement, et avec la couture, et donc... cette analyse morphologique, technique, de couture que tu as commencé à prendre, qu'est-ce que ça a transformé par relation à ton vêtement et par relation au corps, donc tu as commencé à comprendre un peu mieux ta morphologie, est-ce que tu étais... Allais-je dans les vêtements que tu achetais en prêt-à-porter ? Est-ce que tu trouvais les besoins ? Est-ce que tu étais confortable ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut savoir que les soldes, je ne les faisais plus en fait. Je sais qu'avant que j'aille à la banque, je crois que les pays de sol et eau, je dépensais des sommes insoumises en vêtements. Et en fait, depuis que je prends la salle de la couture, je n'ai jamais dépensé. les sommes que je vais penser avant en fait donc j'ai fait l'économie après j'ai pas fait d'économie en achetant des tissus. J'ai beaucoup moins de vêtements et en fait j'achète vraiment un vêtement pour vraiment qu'il me tape dans l'oeil en fait et c'est aussi à un moment donné c'est toujours un peu une angoisse l'essayage quand même dans les familles d'essayage. Voilà, comme c'est de moins en moins le magasin, ce passage dans une cabine de seillage, ici qu'on a la vendeuse qui parfois ouvre le... Ça va, c'est ça qu'elle le font de moins en moins. Et donc du coup, cette confrontation, ce regard dans le miroir, enfin, à tout ce côté-là qui était compliqué, finalement, j'allais moins, mais je me réappropriais mon image en fait. Il faut savoir que quand je me suis mariée, je n'ai jamais regardé... Je crois que j'ai dû attendre 5 ans, si pas plus, pour regarder mes photos de mariage, mes vidéos de mariage. Voilà. Pourtant, les gens diraient que c'était une belle machin, mais je n'arrivais pas à être confrontée à cette image-là. Voilà, je faisais ma robe et tout, mais j'ai juste regardé qu'une fois, ça c'est bon. Voilà, je passais rapidement devant le miroir et autre. Je dirais que coudre mes propres vêtements, en fait, je suis obligée de les essayer. Donc, je suis obligée de me le garder. Et je crois que c'est à ce moment-là que tu regardes et là tu te dis ok, là ça va, là ça ne va pas. Or finalement, on est obligé de se trouver dans tous les sens. Et finalement, je crois que c'est ça un peu la base en fait. Il faut réapprendre à se regarder. Et oui, il y a des imperfections, ça ne va pas, ça ne va pas. Mais bon, apprendre à s'aimer de nouveau en se regardant le miroir. Et ça, c'est clair que je ne le faisais pas avant.

  • Speaker #2

    Et donc, tu n'étais vraiment pas du tout à l'aise avec ton image avant ça ?

  • Speaker #1

    Plus du tout, parce qu'en fait, il y a eu cette cassure. Alors, comme voilà, je suis passée à Paris. Moi, j'étais très, très, très tendance quand j'étais sur Paris. Donc, du coup... Ah ouais ? Mais, plus jeune, il y a toujours ces réflexions-là. Ah, tu mets des peaux sourdes. Ah, tu mets des bottes. Ah, mais quand t'habilles comme ça, tu fais telle... On a telle impression. Et donc, du coup, quand on est un peu parfois... Enfin, voilà, à la fois, ça m'a fait que c'est pas du tout. mais en fait finalement ça m'a flexé parce que peu importe comment je m'habillais, il y avait une réflexion. Et quand je suis arrivée en Belgique, j'ai vraiment voulu faire une sorte de coupe. Et donc du coup, je me suis habillée la plus à l'aise possible, parce que je voulais casser cette image-là qu'on avait peut-être avant de moi sur Paris. Et la petite anecdote, c'est que quand je revenais chez ma mère à Paris, ma mère, mes soeurs... les enfants, il faut aller dans les magasins avec son lit. Voilà. La pauvre, elle n'a plus rien à se mettre. Voilà, c'était un soin parce que je ne voulais plus avoir cette image-là. Il y avait déjà cette première capture, mon image que j'avais à Paris, je ne la voulais plus quand j'étais ici, j'étais une nouvelle moi, mais je n'étais pas bien. Puis après, elle travaille. En fait, finalement, j'ai un petit mot entre 20 ans et finalement... 2019, entre 20 ans et 39 ans, finalement j'ai joué avec la partie de ma billet mais c'est pas vraiment moi. Donc je me dis quand même, j'ai dû mettre 19 ans pour vraiment finalement me réapproprier ma manière d'être grâce à la couture en fait. Non, j'ai pas dit ça. Et...

  • Speaker #2

    Ouais, et donc... À cette époque-là, après on était en partie de Paris, tu avais du mal à te regarder dans le miroir, c'était compliqué de te regarder en photo.

  • Speaker #1

    C'était compliqué. Il y a tous ces passages, quand j'étais en France, j'étais moi vraiment, et finalement, on croit qu'on est fort, et il y a toutes ces petites phrases. finalement on nous dit qu'on nous dit et qu'on essaie de se former, qu'on essaie de faire comme ci comme ça et que finalement ben Oui, on se met un costume encore. Pour être vraiment... Et après, quand je suis arrivée ici, j'ai vraiment oublié. Je me suis dit que c'était bon. Et en plus, j'ai rencontré aussi mon copain qui est venu me marier après. Donc du coup, fatalement, je me disais, je l'ai trouvé. Est-ce que je l'ai trouvé encore ? Tout de côté, ça me donne vraiment de séduire. De toute façon, j'ai trouvé... Il y a vraiment plein de choses. Au même temps qu'une femme qui se passe, je me dis, en fait, non. La première personne à qui on doit plaire, c'est à nous. Donc voilà, il n'y a que ça.

  • Speaker #2

    Et je vous propose aussi, sur ce que tu as dit, tu as commencé à créer des vêtements pour toi, et tu étais obligée de regarder. Et là aussi, une première fois, c'est hyper thérapeutique, et ça rejoint à un travail qu'on peut faire en psychoproporel, c'est de dire, ok, on ne se plaît pas forcément, mais on va commencer à se regarder et à regarder les caractéristiques du corps. Et c'est ce que tu es obligé de faire pour la couture. Tu dis, ah ben voilà, ma taille là, elle est un petit peu plus haute, mes hanches là, elles sont un peu plus épaises. Et que ça te plaise ou pas, finalement, tu es obligé d'en tenir compte quand tu fais tes vêtements. Et ça te fait des défauts puisque tu es en train de créer des vêtements sur mesure, ça devient des caractéristiques. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    hein ? Oui, tout à fait. Et en fait, il faut les prendre en compte. Donc, quand je fais des vêtements, je ne parle pas en chiffres de taille, puisque j'ai bien compris que de toute façon, que les tailles étaient faussées. Et que du coup, ben voilà, oui, plutôt, ben oui, les mesures réelles du corps, en fait. Parce que finalement, en apprenant à coudre, moi qui, je me disais, ah c'est bon, je fais encore un 40-42, je me dis, voilà. Et en fait, non. La réalité, c'est que je fais du 44, voire 46 dans cette marque. Et quand on parle en lettres, je suis du XL. Et donc, du coup, les gens connaissent du XL. En fait, ils brillent, les gens, directement. Donc, du coup, c'est assez… Donc, je ne parle pas en termes de taille. On va parler en volume. Je vais prendre la mesure et je dirai jamais à la cliente. combien j'ai mesuré sauf qu'il y a beaucoup de monde voilà je vais trouver des gens qui me disent ne t'inquiète pas je vais te faire oui oui on avait parlé aussi avec

  • Speaker #2

    Annick Lemieux des tailles cette envoie que tes clientes aussi peuvent avoir par rapport aux tailles et donc pour elles c'est vraiment juste une indication en magasin essayer de se repérer un petit peu ça ne veut pas dire grand chose mais encore moi je l'ai ressenti aussi quand on prend du poids ou même quand on ne l'en prend pas spécialement mais qu'on va dans une autre marque et qu'on doit prendre une taille au-dessus ou deux tailles au-dessus c'est la fin du

  • Speaker #1

    monde c'est la perception et c'est parce que c'est comme ça qu'on a un peu été déroulé en fait On a été drillé, on va dire, on nous a forcé à avoir un œil où tout doit être lisse, tout doit couler, tout doit être lisse. Aussi, je sais que ma transformation s'est passée aussi par mes cheveux. Avant, je me lissais énormément les cheveux en fait. Et en fait, à partir du moment où j'ai repris confiance en moi, j'ai arrêté les défisages, j'ai coupé mes cheveux et je les ai repris naturels. Et donc du coup, voilà. réapproprier son corps passe par moi, ça fait apprendre à apprécier mes cheveux au naturel et en fait voilà donc les cheveux, le corps...

  • Speaker #2

    ça a été vraiment très thérapeutique pour toi tout ce cheminement de te réapproprier les caractéristiques de ton corps.

  • Speaker #1

    Tout à fait et ça je le transmets justement aussi à les personnes qui viennent me voir donc du coup quand elles viennent me voir voilà J'écoute l'aristar aussi, leur relation avec le guillement, avant de... Je leur pose les bonnes questions avant d'aller plus loin. Pour savoir ce qu'elles veulent d'elle.

  • Speaker #0

    Et je sais que tu as sorti un programme actuellement, comment tu accompagnes les gens, toutes ces personnes qui viennent te voir, comment se passe leur parcours, je sais que tu proposes différents choses, je sais que ça consiste en quoi, généralement tes accompagnements avec les personnes, je ne trouve pas le mot, mais ce ne sont pas des entreprises que tu conseilles au niveau de ton travail.

  • Speaker #1

    les sexistes, c'est à la fin de sa vie, donc du coup, j'arrête plus facilement de me reconnecter en tout cas à la femme.

  • Speaker #0

    On peut le répéter, encore une fois, parce que ça c'est un peu ce que tu viens de dire. On ne garde pas le même poids depuis ses 16 ans jusqu'à ses 65 ou 83 ans.

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Donc tu nous as dit quoi, Sandi ? Vas-y, répète.

  • Speaker #1

    Je pense que la femme peut changer, peut varier, voilà. aux pieds de 20 kg entre l'adolescent et la femme de la vie donc du coup c'est normal et il faut l'accepter il faut apprendre à l'accepter et du coup moi comment j'ai commencé en tout cas accompagné les femmes au départ c'était que des cours thérapeutiques pour les beaucoup sûr donc je vais pas je vous en prouve tout ça ouais je vous en pour un atelier pour prendre du temps pour soi. Et en fait, les ateliers, c'était toujours avec un objet. On se sentait toujours avec un objet à la fin de l'atelier. On était là, pour ça, de dire qu'on va faire que des lignes droites. Et voilà, c'est bien, t'as fait une ligne droite. Non, donc du coup, il fallait toujours que le soir, avec un objet à la fin de l'atelier. En fait, j'ai commencé à me former justement au coaching et donc du coup, j'ai vu qu'il y avait un parallèle avec la couture. et le coaching, vu que j'avais testé en tant que la couture servie. Et donc du coup, j'ai intégré mes outils de coaching dans mes ateliers couture. Ça peut être les techniques de respiration, justement, la cohérence cardiaque. Du coup, je leur ai demandé de poser une attention au début de l'atelier. Pourquoi elles viennent à l'atelier ? Parfois, c'est « je prends du temps pour moi, je veux réapprendre à tout » . Et donc, je leur ai posé l'intention au départ. Donc, je proposais un projet en fonction de leur intention. Donc, elles n'ont pas tous le même projet. Et donc, du coup, à la fin, je leur donne le parallèle entre la couture et leur projet. Et du coup, je dis, voilà, sa couture, c'est un peu comme sa vie, justement, et sa parétape. Ah ben, tu as vu, à ce moment-là, on a dû arriver dans les angles. On a dû couper les angles. C'est comme... Voilà, on a rendu les angles par rapport à quand on a un signe et autre, on change de direction. Là, il y avait à un moment un espace dans la couture, ça n'a pas pu continuer. C'est comme au moment de la grossesse où tu as dû mettre une paume. Du coup, finalement, je fais toujours des parallèles, des analogies avec la vraie vie. Et en fait, après, la personne, elle reprend avec cet objet en se disant sa fierté. Et en fait, quand elle retrouve l'objet, elle se souvient, ça fait un peu comme la PN. Elle a aussi, elle a ancré quelque chose. il y a un objet qu'elle a coupé.

  • Speaker #0

    Toutes les symboliques se retrouvent dans son objet.

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai commencé comme ça. Et puis après, finalement, j'ai vu au niveau du vêtement, j'ai commencé la formation autour du soir. Et en fait, je rencontrais plein de personnes aussi, et plein de femmes surtout. Et je voyais bien que la façon dont elles venaient en dessous, la façon dont elles étaient habillées, il y avait quelque chose, il y avait un message à chaque fois qu'elles venaient. Je parle des couleurs, il y en a une qui dit... Moi j'habite toujours en noir parce que je suis dépressive, je suis en dépression. Et du coup, ça sort, je me disais, c'est pas possible. Et donc du coup, je me disais, qu'est-ce que je pourrais faire justement parce que moi je veux vraiment replacer la femme au centre en fait. On passe par tellement d'épreuves, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Par contre, on ne peut pas assez pour les aider. à se sentir un peu mieux, à un peu déposer et autres. Et du coup, j'ai recommencé à construire comme je faisais des vêtements pour les femmes. J'entendais ces femmes qui disaient « je dois faire un régime » , j'entendais « à cette couleur-là, je ne veux pas la porter parce que ça représente tout » .

  • Speaker #0

    Ça grossit.

  • Speaker #1

    Et ça se trouve bien. Il y a tous ces petits éléments-là que finalement, je fais dans ma boîte, je sais quoi, et je me dis « qu'est-ce que je dois en faire ? » . Et donc du coup, je me suis beaucoup aussi formée en conseiller en images et autres, parce que je ne suis pas conseillère en images en fait non plus. C'est plus par rapport à mes ressentis, par rapport à ce que j'ai vécu, que je me suis dit, qu'est-ce que je vais mettre en place ? Et donc du coup, c'est ok. Les gens, ils veulent venir refaire une garde-robe. Ils veulent beaucoup commencer à coudre pour se coudre aussi leurs propres vêtements. Mais en fait, elles sont super vues en fait. Parce qu'on a plein de patrons de couture et c'est pareil, les patrons de couture. C'est comme dans les magasins. Il y a plein de tailles, mais ça ne correspond pas. En fait, on ne sait pas. Donc il y a plein de personnes qui coudent des vêtements et qui sont déçues en fait que d'elles ont coudé. En fait, c'est quoi le but ? Coudre un vêtement parce qu'on suit la tendance, parce qu'on a vu telle ou telle influenceuse faire tel vêtement, on veut le refaire, ça ne nous va pas. On est complètement déçu, on se dit, on est nul, je ne sais rien faire. Ce côté thérapie n'est plus là du tout. Du coup, c'est commencer à se remettre, pourquoi tu veux coudre ? Pourquoi tu t'es mis à la couture ? Et après, on met toutes les petites croyances par rapport aux vêtements aussi. Qu'est-ce qu'on t'a dit quand tu étais plus jeune ? Exactement comme moi, tout ce que j'ai vécu, qu'est-ce qu'on t'a dit ? Et pourquoi ? Il y a des personnes qui disent vraiment que je porte un décolleté. Pourquoi ? Parce que porter un décolleté, ça fait vulgaire. D'accord. Et en fait, à chaque fois, je les aide d'abord à déconstruire un peu tout ce qu'elles pensent autour du vêtement. Et après, OK. Et après, on va vraiment tirer la garde-robe. qui pourraient correspondre, voir aussi ce qu'elles ont fait dans leur garde-robe pour déconseiller un peu, pour les réconcilier avec leur armoire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et aussi, voilà.

  • Speaker #0

    C'est quoi, toi, les croyances qui reviennent le plus justement par rapport aux vêtements ?

  • Speaker #1

    Dernièrement, justement, je vous ai déjà partagé sur ma page parce qu'en fait, ça m'a un peu marquée. j'avais rigolé et ça m'a choqué. C'est quelqu'un, donc je fais un copain, il dit bah très bien, je vais les aider à se reconnecter, croyant, pas chez eux. On va commencer par créer des vêtements et quand on patronne, on commence par la nuque. Et là elle me dit ah non non moi je passe à les jupes, de toute façon les jupes ça fait hum hum hum, je ne veux pas dire le mot. Et moi je la regarde, je dis quoi ? Elle dit bah oui, pas de jupes, parce que les jupes c'est d'autres types qui passent. et machin et autre. Je la regarde, je fais, du coup, je la regarde, je fais, mais c'est pas dit que tu devrais trouver une jupe qui t'arrivera les heures. C'est un modèle de jupe quand même. Et là, en fait, je me suis dit, OK, elle a fait, t'as des jupes longues, t'as des vêtements, t'as des vêtements qui font des formes de jupe. Et du coup, je me dis, mais pourquoi tu penses ça ? Ben voilà, quand j'étais plus jeune, une fois, t'avais une jupe. Et en fait, elle avait dit non. Et puis, elle avait 10 ans, elle avait une butte qui était considérée comme courte et qu'on doit faire une rematch. Et donc, du coup, ça l'a tellement choqué. Et du coup, elle est restée avec ça, cette idée-là, avant 20 ans, avec « Ne mettez pas de butte courte parce que les buttes, ça fait si facile. » Donc, voilà, ça c'est… Sinon, là, c'est plus une question de… Ça, j'ai eu beaucoup de personnes qui me sont venues vers moi juste pour savoir les critères qu'ils pouvaient trouver. un vêtement, c'est justement au niveau de la poitrine. Les chemises, en fait, ça ne va pas.

  • Speaker #0

    J'adore les chemisiers. Je sais qu'un col, moi ça me va bien les cols en V, avec les coussières, mais par contre, en prêt-à-porter, que ce soit les bras ou la poitrine, il n'y a plus rien qui manque.

  • Speaker #1

    C'est... on donne la taille comme ça et c'est pareil dans les patrons de couture aussi en fait. On va dire qu'il y a la taille 38, ok, et donc ça a une mesure standard, mais la mesure 38 c'est fait pour les bonnets B dans les patrons de couture. Alors fatalement, tu te dis mais moi je fais pas un bonnet D, je fais un bonnet D, je fais un bonnet E, mais je suis quand même considérée comme 38 au niveau de ma taille, qu'est-ce que c'est ? Et donc du coup, ça a été la réflexion, ben voilà, je vais montrer comment on peut... adapter le patron parce que finalement moi je ne fais pas un bonnet B, je fais un D, un E, mais je fais comme du tronc-tout au niveau de la taille et au niveau des vêtements aussi, au niveau des recouches. qu'est-ce que je peux faire pour leur demander de prendre une chemise plus grande et en fait on va réduire la chemise parce que d'autres fois la chemise elle a été achetée trop petite donc là voilà C'est foutu, il n'y a plus rien à faire On peut acheter du tissu qui va être semblable mais ça ne va pas être le même donc du coup achetez plus grand et on va faire en sorte de la rétrécir pour la mettre justement à la bonne mesure parce que de toute façon Ah mais je vais venir chez toi sans doute Je suis humiliée ! Et voilà, il n'y a pas de secret en fait. Moi, on n'y pense pas. Quand on se retouche, on pense très souvent pour les pantalons, la sirène, le trou. Mais on ne pense pas à se dire, sinon on y va quand on a une robe de balle et qu'on veut. Il faut faire comme... voilà. Là, on va penser à retoucher. Mais pour les vêtements de tous les jours, réellement, achetez plus grand. et finalement les mettre à la bonne taille finalement.

  • Speaker #0

    Bonne mesure.

  • Speaker #1

    C'est l'idéal en fait pour les personnes qui ne veulent pas poudre tout un vêtement parce qu'en fait moi dans l'accompagnement je ne leur dis pas on va réellement créer, on n'a pas le temps. Il y a le facteur temps aussi. Donc on n'a pas le temps de se recréer toute une garde-robe. Déjà on va créer des pièces vraiment maîtresses qui vont dire voilà ça c'est ta pièce, tu vas te sentir sublime dedans, tu vas la mettre, tu vas te sentir forte, voilà. Après on va aller voir ce qui se trouve dans le commerce pour voir ce qui est possible de réadapter. Du coup il y a plusieurs approches au niveau de l'accompagnement. Des pièces que vous avez dans la garde-robe, on va voir ce qu'on peut faire pour qu'elles se sentent bien dedans. Le fait qu'on va y aller en magasin pour voir réellement s'il y a des pièces au magasin mais qu'on va les retoucher. Et créer à l'heure des vêtements également. Il y a trois types de couture qu'on sent dans l'accompagnement. On n'a pas le temps, on n'a plus le temps.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, j'en parlais aussi avec Annick, je disais, mais du temps de ma grand-mère, elles avaient des modistes qui mettaient les vêtements à mesure, ce qui semble logique. Et aujourd'hui, on fait l'inverse, on essaie de mettre nos corps à mesure. pour entrer dans les vêtements.

  • Speaker #1

    C'est complètement débile en fait. C'est une question de temps en fait. Moi j'ai l'impression que tout s'est accéléré et donc du coup on parle au public et quand je vois les tendances, les ordres qui se modifient dans les magasins tout le temps, en fait on n'a pas de sens en fait. On n'a pas de sens parce que finalement... je parlais de notre... par rapport à tout ce qui est colorimétrie la colorimétrie elle est faite par rapport à notre carnation jusqu'à prendre le contraire, notre couleur ne change pas sauf Michael Jackson elle ne change pas donc les couleurs qui nous vont et qui nous font paraître bien elles sont toujours les mêmes quand on se suit d'une tendance soit la tendance elle est pile poil dans notre carnation mais si elle n'est pas... quelqu'un qu'est ce qu'on fait ? On se met dans notre coin en disant finalement je ne peux pas être bien parce que je ne suis pas là pour d'autres voilà et c'est ça ce côté là Non On ne sait pas on est happé par ce monde qui va plus vite, c'est moche tout va très vite, tout va trop vite du coup c'est pareil pour la culture et autres. Donc, c'est très clair que l'ADAPT est mon programme pour que les gens puissent l'adapter en fonction de leur emploi du temps. Mais voilà, je pense que mon boulot, les enfants, j'en ai quatre, je peux en sorte de m'arrêter parce que j'ai choisi de le faire, de m'arrêter pour les accompagner là où je leur veux les accompagner, pour leur activité et autres. Voilà. Donc non, je n'ai pas le temps, je me couche. Vous avez toute une garde-robe. Toute une garde-robe parce que... Il y a aussi une question de la matière, de la matière qui est une page. Tout ce sont des belles pièces en magasin. Et on a aussi perdu ce que c'était de comment entretenir les vêtements pour qu'il y ait un ressort de sang. Parce que, oui, on ne sait plus comment les entretenir. Du coup, on va avoir une belle pièce, mais finalement, comment la pas bien entretenue ? Pas seulement le pull en laine, tu le mets à la machine à laver, 40 degrés. et bien non, non, non, pas tellement et du coup on va racheter une nouvelle queue ça nous force finalement à Moi, maintenant, j'ai commencé à m'asseoir de 12 ans, à apprendre à recollecter les matières, en fait, quand je l'achète des vêtements. Elle a 12 ans et demi et voilà, elle veut aller chez H&M, elle veut aller dans les magasins, je l'accompagne. En fait, je lui fais prendre conscience, je me dis, regarde l'étiquette et regarde ce qu'il y a à dire, en fait. Et qu'est-ce que ça veut dire ? Déjà, elle touche, ah c'est doux, c'est du coton. non ma chérie, ce sont pourtant polyester. Ah bon ? Et regarde, on a même vu un Suisse qui a voulu acheter, il était une matière assez particulière, assez épaisse, un peu comme les combinaisons de plongée. Donc la matière,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme un néoprène. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc du coup, elle est géniale et tout. On le prend, je me regarde l'étiquette et elle regarde l'étiquette et elle voit marqué nettoyage à sec. Elle me regarde nettoyage à sec, je dis oui c'est à sec. Elle me dit mais qui achète ? je fais ça, je fais moi aussi une ado, je vais me salir, je vais transpirer et on va, faut que je nettoie à sec et donc du coup ça n'a pas de dire ah bah non c'est pas moi je ne sais pas, il faut savoir l'entretenir. Et donc du coup c'est pour cette réflexion là aussi que j'emmène, lors de mes accompagnements, acheter une matière, acheter un vêtement, acheter un tissu, il y a beaucoup de choses qu'on doit savoir aussi avant d'acheter, c'est beaucoup de solutions parce que l'on dit que la couleur est belle.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, les matières c'est important, c'est intéressant aussi, les mailles, le tombé et l'entretien aussi, d'avoir un petit peu de... Aujourd'hui on est plutôt dans la fast fashion qui fait des dégâts écologiques monumentaux. Je voyais même un reportage, on s'éloigne un petit peu, mais un reportage qui disait que la fast fashion était... raison de l'état parce qu'il n'y avait pas moyen de recycler ces vêtements, il n'y avait pas moyen de faire de seconde main, et ces vêtements, ils se devaient jeter et détruire, et donc c'était très très problématique aussi. Donc toi, quand tu invites les femmes à créer des pièces pour elles ou à transformer, on est plutôt sur une démarche durable aussi, d'avoir des pièces qui vont pouvoir durer. Tout à fait,

  • Speaker #1

    tout à fait, parce que, comme j'ai dit, elle... Même si le corps change, par rapport aux couleurs et aux pièces qu'on aime, ça ne change pas. Donc, c'est quand même ce qu'elles veulent vraiment pour choisir une bonne pièce qui est sûre qu'elle va durer justement. Parce que si on ne se connait pas réellement, on veut suivre les tendances, on veut cette jupe là parce que, entre guillemets, je ne sais pas quelle actrice ou quel cas la porte, même si notre corps ne... mais nous dit non, ça ne te va pas, c'est bon, on l'a vu quand même parce que la publicité est très bien faite pour ça, pour les attirer. Mais en fait, tu te dis, ok, mais cette jupe-là, tu l'as vue, est-ce que vraiment tu te vois avec dans deux ans ? Qu'est-ce qui t'attire dans cette jupe ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de la porter ? Donc, c'est vrai qu'il y a une sorte d'émotion quand elle voit le vêtement, ben oui, ben moi je me sens bien, ça a l'air doux, ça a l'air confort, ça a l'air... ce sont des éléments qui disent, en fait, oui, émotionnellement, la pièce te parle. Je dis, c'est parce que j'ai vu un tel avec, comment dire ? Je dis, ok, vous voyez, mais voilà. Et je te pose plein de questions pour que la personne répète suite. Voilà, pour que l'achat, en tout cas, ou la création du vêtement soit authentique et qu'elle soit vraiment durable. à soi non plus de faire de coups de pied énormément finalement la part de la tête le fond du coin le fait il faut pas mettre la pierre il n'y a pas d'intérêt oui enfin oui c'est le plaisir à

  • Speaker #0

    fond à côté de l'église voilà un moment de plaisir à coudre mais ça s'arrête là et donc toi tu es belle bye et qu'on ait ce côté un petit peu transformateur de porter le vêtement et de sentir la confiance et tout ce dont la femme a besoin en tout cas quand elle porte son vêtement.

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que voilà, elle ne sait plus ce qu'elle peut porter pour sentir confiance, pour que les gens la voient telle qu'elle est, qu'elle soit véritable en fait.

  • Speaker #0

    Bon, merci Sonia, on a déjà parlé de plein de choses. Est-ce que pour un peu conclure, ben non, c'est parfait, pour conclure un peu tout ça, est-ce que... Je voudrais trouver un petit peu les étapes par lesquelles passer un peu plus loin, qui aurait envie justement de se reconnecter un peu à son corps à travers la couture. C'est quoi la première étape ? Tu m'as déjà parlé de savoir pourquoi on a envie de coudre. C'est tout ce que tu as décidé de faire un petit peu par où passer.

  • Speaker #1

    Déjà la première chose c'est la perpétuité. envie de changer sa garde-robe, en tout cas, qu'elle ne sent pas bien dans sa garde-robe, en fait, d'abord, qu'elle liste toutes les histoires qu'elle a entendues par rapport au vêtement, qu'elle pense du vêtement, un peu, déjà, en toutes les pièces qu'elle a entendues dans sa garde-robe, et un peu lister, pour voir, en fait, ses fameuses créances limitantes, en fait, pour voir est-ce que c'est des croyances qui sont pour elle véridiques et que pour elle, c'est vraiment ses croyances, ou est-ce que c'est des choses qu'on lui a racontées. Par exemple, l'histoire de la fenêtre, la jupe, ben oui, non, on m'a dit que les jupes, ça fait ça. Et une autre va dire, ben moi, non, je ne veux pas décolleter, parce que moi, les décolleter, je ne les n'aime pas, parce que je ne me sens pas bien avec. Et donc, du coup, il n'y a pas qu'un peu le tri entre ce que, toutes les croyances qu'elle a autour du vêtement, mais ce qui est à elle et pas à elle. D'abord, c'est un tri. Alors, tout ce qui n'est pas à toi, en croyant, c'est belle. Après, oui, ça ne se passe pas comme ça, mais bon, au moins... elle voit déjà un peu plus clair, c'est déjà la première chose à faire. Et après, elle est dans sa propre garde-robe et commence à se rentrer. Pourquoi j'ai acheté ça ? Qu'est-ce que j'aime encore ? Et toucher les vêtements pour voir si on l'aime un peu. Un peu à la Marie Kondo. C'est ça. Quand on va voir dans son armoire, elle va dire oui, ça, peut-être. Et comme on a fait ce tri-là, peut-être qu'on va voir un peu mieux, voir un peu plus clair. Moi, je trouve que c'est une des premières étapes. Savoir qu'est-ce que le vêtement... qu'on a faite ou ce qu'on entend par rapport aux vêtements, même par rapport aux couleurs, enlever toutes ces croyances qui nous appartiennent et qui ne nous appartiennent pas. Quand on a fait le tri, on a fait notre armoire et voir qu'après on a eu des nouvelles croyances par rapport aux vêtements qu'on a besoin de faire. On a dit à moi, ah ben ce vêtement-là, c'est parce qu'il est sérieux. Ah ben ce vêtement-là, c'est parce que j'en vis, je me sens bien. J'aime bien celle-là parce que ça me rappelle ma grand-mère. Et donc du coup, voir tous les vêtements qu'on a chez soi. Qu'est-ce que ça raconte ? Et est-ce qu'on veut garder ces histoires-là ou est-ce qu'on ne veut pas les garder ? Je crois que c'est une des premières choses, puis après, il faut passer à l'état suivant, parce qu'on a déjà fait un grand nettoyage. Ok, après, voilà, qu'est-ce que j'ai envie de mettre, pour ne pas soudre ? Il faut savoir aussi qu'est-ce qui nous va aussi. Du coup, très rare, les magazines nous donnent, qu'ils disent que tel vêtement, c'est pour telle morphologie. Mais il y en a. Je sais que ça n'existe plus maintenant vraiment. En fait, il y a des magazines qui étaient géniaux, mais en fait ils ont arrêté de les faire. Et donc je sais qu'il y avait la Maison Victor, un magazine de culture avec des passants et autres. Et en fait, là, ils mettaient des indications morphologiques. Et donc du coup, on peut toujours se lancer sur Internet pour savoir, il y a des petits tests aussi qui se font sur Internet pour savoir tout le monde en quelle direction on est en morphologie. Et donc ce magazine-là pouvait nous aider à savoir ce qu'on pouvait se coudre et ce qui nous irait aussi. Donc oui, on va dire que on va le trouver en Google, notre ami. On peut, les premiers pas à faire, c'est aller se contenir par soi-même réellement pour savoir, par contre on n'est pas obligé spécialement de toujours aller voir une ponceur en images. Voilà, je veux dire, on peut commencer comme ça justement, donc les croyants, faire le tour dans sa garde-robe et voir ce qu'ils font. les différents conseils que je trouve sur le net pour essayer un petit peu de oui de retrouver quelque chose qui nous convient au moment si c'est trop compliqué, bah oui là on peut passer à une étape suivante mais la première étape c'est de voir si voilà, tu m'as toujours dit pour que tu commences par toi-même un petit peu au départ, je dirais que google est mon ami

  • Speaker #0

    Et donc si on n'arrive pas, je vous renvoie à l'épisode avec le coaching stylistique de Gaëlle Marat. C'est très intéressant. Moi en tout cas toute seule, c'était juste impossible. Mais c'est monumental côté vêtements et style. Ça m'a énormément aidée. Voilà, soit tu as quelque chose d'impliqué. et on aime jouer avec le sweat c'est vraiment hors de notre temps hors de notre champ de compétences, on va dire. Parfois, le bouffe, c'est quelque chose de soufflé, de soi à soi. C'est un beau cadeau, justement, de connaître sa morphologie, ce qu'il nous voit. C'est assez important. Et je le redis encore une fois, parce que dans les deux précédentes questions, j'ai déjà dit, c'est à faire avant. Il faut pas attendre, parce que comme tu disais, la couleur de l'incarnation elle change pas. La morphologie va peut-être mincir mais elle va pas fondamentalement changer non plus. Donc on va garder le même style de chez moi.

  • Speaker #1

    La morphologie peut énormément changer pour les personnes qui font une opération bariatrique et ça je trouve. Et là justement, dans ces moments-là, c'est plus l'approche au niveau du corps, justement, la première réapprent à accepter son corps, elle sait que ça va changer. Et donc du coup, c'est vrai que c'est plus, voilà, là c'est différent parce que là, trois heures sans garde-robe avant, bah d'autres, il n'y a pas de temps, c'est ce qu'on sait qu'on va faire une opération qui va faire qu'on va complètement changer. Et là aussi, il y a le travail avec la psychologue, mais après ils vont relever toutes les croyances par rapport à ça. Moi j'ai une personne, même si elle a perdu du poids, elle ne voulait pas bien s'habiller parce que pour elle, bien s'habiller ça fait un côté frivole. Elle n'a pas eu du poids pour sa santé, elle n'avait pas le choix, mais voilà, elle n'est quand même pas qui soit dire qu'elle ne faisait plus de mince, mais elle ne choisissait pas des vêtements qui la vivaient, parce qu'elle avait toujours ce côté, ça fait frivole.

  • Speaker #0

    Et on sait qu'elle avait cette croyance,

  • Speaker #1

    et même si elle avait la psychologue qui l'accompagnait. il y avait toujours ça qui était ancré en fait. Du coup, c'est compliqué. C'est pour ça que je m'adresse surtout aux personnes qui s'imposent et qui veulent utiliser le moyen de la couture pour changer. Du coup, c'est un des premiers trucs que je vois. Les gens, s'ils ne savent pas trop, mais en tout cas, ils ont une envie d'utiliser ce médium-là pour aller plus loin.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas être une couturière accomplie. pour venir chez toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que comme je l'adapte en fonction des compétences, je donne aussi dans mon accompagnement, il y a des cours de couture de base. Et voilà. Et parfois, comme je dis, c'est une retouche aux gens qui en ont besoin. Je leur apprends des choses. S'ils ne veulent pas apprendre à faire du patronage, il n'y a pas de souci. Je leur apprends une autre technique. J'aimerais m'adapter à la personne pour qu'elle puisse ressortir avec un résultat. et se donner le moyen de se dire, je veux à tout le temps un résultat par rapport à ça. C'est beaucoup, voilà. Pour la machine à coudre, c'est le minimum. C'est tout.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci énormément Sandy pour ce voyage dans ton parcours et dans ton milieu de la transformation grâce à la culture. C'est très intéressant d'avoir allié les deux, c'est passionnant. Je suis certaine que les auditrices ont été captivées autant que moi j'ai été de découvrir ton parcours. Merci aussi pour tous tes conseils. Je mettrai tes réseaux sociaux, tes actifs dans la description du podcast. Et je ne sais pas si tu as un petit dernier mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Ah là ! Apprenez à vous aimer. Moi, le petit truc que j'ai appris à faire pour... aimer mon corps, me regarder en mettant de la musique. Voilà. Et en fait, moi j'ai appris à vous aimer, à vous regarder de nouveau, vous commencez par ça. Et après, c'est déjà un petit pas, mais c'est quand même beaucoup plus facile.

  • Speaker #0

    Merci énormément,

  • Speaker #1

    Sandi.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Surcroise. Très bientôt, nous, dans la vraie vie. Et puis, pour tous ceux qui sont encore en train de se faire un petit peu de l'épisode, la première question,

  • Speaker #1

    c'est nous. À bientôt.

Description

Dans cet épisode inspirant de "Mange Ris Aime", je reçois Sandy Halls, coach certifiée et consultante en textile, pour explorer un parcours de vie guidé par la couture, qui va bien au-delà du simple vêtement. Sandy partage comment la couture lui a permis de se reconnecter à elle-même, de redéfinir son rapport au corps et de redécouvrir sa confiance personnelle. Avec elle, découvre comment chaque point de couture peut être une étape de guérison et d’acceptation.


Au programme :

  • Réappropriation du corps par la couture : Sandy nous explique comment son parcours a débuté dans des domaines très éloignés de la couture. Elle raconte comment, après un burnout et quatre enfants, elle a trouvé dans la couture un moyen de transformer sa perception de son corps. Ses premiers vêtements cousus pour ses enfants deviennent un acte d’amour et de reconnexion.

  • L'impact thérapeutique de la création manuelle : Sandy décrit la couture comme une forme de méditation. Concentrée sur chaque point, elle apprend la patience, l’attention et la précision, retrouvant ainsi une satisfaction profonde.

  • Accepter sa morphologie : À travers un coaching personnalisé, Sandy accompagne ses clientes dans la découverte de leur morphologie. Elle propose un travail d’acceptation de son corps tel qu’il est, en ajustant les vêtements aux formes réelles.

  • Les vêtements, des symboles de transformation : Lorsqu'elle parle de créer des pièces, Sandy insiste sur l'importance de ne pas suivre aveuglément les tendances mais de trouver des vêtements qui nous ressemblent.

  • Déconstruire les croyances limitantes : Sandy aide aussi à briser des idées reçues sur le style et le corps. Elle déconstruit des croyances telles que l’idée que certains vêtements "ne sont pas faits pour nous".

  • Un programme de coaching en mode durable : Sandy propose un programme où elle enseigne à ses clientes comment créer des pièces durables, adaptées et en harmonie avec leur corps.


En écoutant cet épisode, tu découvriras comment la couture peut être un moyen unique de renforcer ton estime personnelle, de te reconnecter à ton corps et de trouver une paix intérieure à travers l’expression de soi. Que tu sois novice ou passionnée de couture, l’expérience de Sandy t’offrira des pistes pour retrouver ton bien-être et ajuster tes vêtements à ton image.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fais-tu partie de celles qui sentent que leur garde-robe ne reflète plus vraiment qui elles sont ? Et si tes vêtements pouvaient non seulement t'aller parfaitement, mais aussi t'aider à te reconnecter à toi-même ? Bienvenue dans Mangerie M, le podcast dédié aux femmes qui veulent renouer avec une relation apaisée et joyeuse, avec leur alimentation et leur corps. Je suis Chloé De Smet, diététicienne holistique et gourmande. J'accompagne des femmes depuis plus de 20 ans. Ayant travaillé dans le milieu de la gastronomie et dans le milieu des médias, je propose des conseils inspirants et des discussions authentiques. Un lundi sur deux, dès 7h du matin, retrouvons-nous pour une bonne dose de gourmandise et de légèreté. Libérez-vous des injonctions et des dictats autour du corps et de la nutrition et trouvez votre meilleure façon de manger pour vous épanouir pleinement. Avant de commencer l'épisode, un petit avertissement. Si c'est la première fois que tu écoutes le podcast, je suis désolée pour le son. Il y a eu un petit problème de micro, mais j'espère que tu apprécieras tout de même l'épisode. Bonne écoute ! Aujourd'hui, on va parler de couture, mais pas comme tu l'as toujours entendu. Parce qu'ici, il ne s'agit pas seulement de créer des vêtements, mais de créer une transformation. Je reçois Sandy Als. coach certifié et consultante textile passionnée. Avec elle, on plonge dans un univers où le fil et l'aiguille ne sont pas juste des outils pour fabriquer des habits, mais des instruments de guérison, de confiance en soi et de reconnexion avec son image corporelle. Sandy nous raconte comment, à travers la couture, elle a appris à aimer son corps, à surmonter ses croyances limitantes et à aider d'autres femmes à faire de même. Prépare-toi à découvrir comment. Une simple pièce de tissu peut changer ta perception de toi-même. Accroche-toi, parce que cet épisode promet d'être aussi inspirant que révélateur. Bonjour et bienvenue dans Mangerie M, Sandy. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé et merci pour l'invitation.

  • Speaker #2

    C'est très large. C'est chouette. On se connaît déjà depuis un... petit moment mais est-ce que tu pourrais te présenter à nos autres ? Alors moi je sais que tu es maman, je te connais en tant qu'entrepreneur mais est-ce que tu as toujours été à tout le monde ? Est-ce que tu as toujours été dans le milieu de la couture et du textile ? Raconte-moi un petit peu qui tu es aujourd'hui et est-ce que tu as toujours vécu en bébé ?

  • Speaker #1

    Bah donc actuellement je suis coach certifié et formatrice textile. Je donne des cours de couture dans un centre ici en Belgique et je donne également des cours de couture à mon atelier à Waterloo. Mon entreprise s'appelle E2C, mais c'est vrai, je n'ai pas toujours été dans le secteur du textile, de la couture. Il faut savoir que moi, j'ai fait beaucoup d'études en tourisme. Wow,

  • Speaker #2

    ok,

  • Speaker #1

    rien à voir. Je voulais devenir hôtesse de l'air, mais bon, je sais que je n'avais pas la taille adéquate pour être hôtesse de l'air. Ah oui c'est vrai ? Oui, à l'époque. J'attends d'avoir 100 ans quand je dis ça. Mais voilà, quand j'ai commencé en tout cas mes études en tourisme, voilà, on m'a fait comprendre que j'avais pas tout à fait... En voilà, une sorte de morphologie, j'avais pas la taille. Donc je me suis dit c'est pas grave, je fais comme tourisme, option gestion, et en fait j'ai fait gestion parce que je voulais ouvrir mon agence de voyage. Finalement, j'ai bien se serré vers les études en finance. Quand j'ai commencé mes études en tourisme, c'était le moment où les deux tours se sont effondrées. On nous a dit, oh là là, on relance en tourisme, laisse tomber, ça va pas. Donc du coup, j'ai dit en finance. Finir en banque et être analyste financière en banque.

  • Speaker #2

    Ok, on est loin du tourisme aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de relation avec la culture. Ok, c'est une heure. Le seul lien avec la couture, c'est lorsque j'avais 12 ans, lorsqu'on me demande mon choix d'orientation, je disais « Ah, je ferais bien le styliste » et là, le professeur principal me regarde et me dit « Non, mais tu ne réussiras jamais, tu n'as pas de couture en fait. » Et donc là, première croyance, bam ! Je ne peux pas faire de la couture ou du styliste parce que je n'ai pas de… Voilà, je suis des amis ouvriers, donc du coup, ce n'est pas possible pour moi. Donc, c'est assez difficile à 12 ans quand on reçoit ça, mais bon. On continue, on fait trop beaucoup de choses. Non, voilà. Et c'est vrai que comme tu dis, en fait, moi, j'ai fait mes études en France. Donc je me charge jusqu'au bac et en fait, j'ai pas eu en France. Je suis venue en Belgique avec mes bagages et autres. J'ai passé mon bac ici en Belgique, en Canada. J'ai aussi perdu mon finance et j'ai travaillé en finance pendant près de 10 ans. Et puis en fait, c'est parfait pour moi. C'est la même chose que j'ai mis dans une case. on pense que c'est ça et puis voilà. Et c'est vraiment avec mon quatrième enfant que je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout pour moi. Donc je ne me retrouvais plus du tout.

  • Speaker #2

    Donc tu étais salariée, un parcours un peu classique.

  • Speaker #1

    Exactement. Voilà, donc du coup là, quand mon quatrième enfant est arrivé, je me suis dit mais en fait, qu'est-ce que je fais là en fait ? Je ne me reconnaissais pas, pas du tout. Mon service déménageait au Portugal. Moi j'étais... Voilà, j'étais là, j'étais perdue. Et ça s'est manifesté en fait par les vêtements. Là, mes vêtements, la partie de ma vie a grillé en fait. Donc au départ, je m'étais fait un uniforme de travail, en disant je vais au travail, donc j'avais mes pantalons noirs, la chemise blanche, en disant je travaille à la banque, je suis à l'éthique financière. Et puis en fait, ça a grillé parce que ce n'était pas moi. Et donc du coup, le lendemain, je me suis ramenée la jupe avec plein de froufrous, avec les... à Madonna et les gens me regardaient comme ça, je travaillais à la banque et on me disait comprendre que en fait ta tenue... Donc du coup je voyais les regards et jusqu'au jour où à un moment donné j'ai même dit à des collègues écoute je suis peut-être mère de famille mais en fait j'ai le respect même si je m'habille ça te dérange quand je m'habille, j'aimerais être respectée à la partie où je suis habillée. Donc voilà et ça n'a pas duré. voilà et remise en question, un petit burn out bien sûr pour pas... voilà et là je suis pas habillée, je faisais plus rien enfin j'avais... y'a plus rien qui m'intéressait et en fait j'ai fait un suivi justement avec une psychologue et qui en fait m'a demandé de trouver quelque chose qui pourrait m'aider à me sentir bien quand je suis chez moi en fait et c'est comme ça finalement je suis retournée dans la couture et... J'ai emprunté une machine à coudre à une amie, puis après j'ai acheté ma propre machine à coudre. Et puis, j'ai commencé à coudre. Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est intéressant. Donc là, à ce moment-là, déjà la couture, elle a quand même une vertu thérapeutique pour toi. C'est de trouver quelque chose qui te fait plaisir, une activité qui te fait plaisir dans ce but quand même thérapeutique.

  • Speaker #1

    Ah oui, tout à fait. Parce qu'il fallait que je retrouve quelque chose, un lien, quelque chose qui... Oui, j'avais envie de faire quelque chose qui me plaisait, de faire plaisir aussi. Et comme j'avais plus ce lien avec le monde salariat, j'avais plus de contacts. Donc, il fallait que je renouvelle d'une manière et ça a été la couture. Donc, du coup, la couture, j'ai commencé à coutre pour mes propres enfants en me disant, ben voilà, je coute pour mes enfants. Et puis, je file en aiguille, j'ai commencé à coudre pour des amis ou même pour ma famille. Donc voilà, j'ai cousu pour les femmes, mais j'ai fait pour les femmes grande taille. Parce qu'en fait j'avais mon objectif, c'était de créer une garde-robe pour une de mes sœurs, qui a justement eu du mal à trouver des vêtements, et je me suis dit, tiens, si je faisais une collection comme ça plutôt. Et puis je suis allée voir une conférencière en images pour m'aider, là c'était en 2019. Et je me suis dit, écoute, j'aimerais créer une collection grande taille. Mais avant ça, j'aimerais me connaître moi. Parce qu'en fait, c'est bien de faire ça pour les autres, mais je ne me connaissais pas moi. Donc en fait, ça m'a aidée à me dire, ben en fait, voilà, voici ta morphologie. Et ça a été une révélation, parce que je portais des vêtements qui n'étaient pas du tout... Je suis vraiment dans... Je porte ça, parce que c'était le vif. C'est pas toujours en adéquation, vraiment. C'est pas vraiment, vraiment moi, mais je le comprenais. Donc ça a été mon premier pas. qu'est-ce qui me fait plaisir mais qu'est-ce qui me ferait encore plus plaisir parce que ça me va mieux

  • Speaker #2

    Pour finir un tout petit peu en arrière, quand tu t'es mise à coudre, est-ce que c'est la première fois que tu faisais de la couture pendant ton bonheur ou que tu en avais déjà fait avant ?

  • Speaker #1

    En fait j'en avais fait un petit peu avant, enfin quand j'étais plus jeune avec mes soeurs on aimait bien s'habiller, on tenait des draps, on plaillait, on se couchait Voilà, ma mère avait une matine à coudre. En fait, ma mère faisait tous nos costumes de spectacle à l'école. Donc, du coup, je voyais ma mère parfois coudre, même à la main. Et j'avais essayé, mais bon... Je n'étais pas patiente. Je me disais tout le temps que je n'avais pas le temps. Après, quand j'étais adulte, je n'avais pas le temps. Le seul moment où j'ai vraiment eu le temps de faire quelque chose pour moi en couture, c'est quand je me suis mariée. Du coup, j'ai acheté une robe qui ne m'allait pas du tout. J'ai fait des retouches pour qu'elle m'aille. J'ai rajouté des petites paillettes vertes parce que le tête était féerie. et en fait voilà c'était parfait les gens ne croient pas qu'on gît en fait le problème la paix en fait à la base voilà du coup c'est vraiment la première approche mais après j'ai plus du tout touché parce que j'avais pas le temps je trahis à la banque j'avais l'impression d'être débordée par pleine chose et en fait c'est vrai que mon arrêt de travail m'a de façon forcée à faire pause et à me reconnecter à moi-même en fait grâce à la couture.

  • Speaker #2

    Et ça t'a procuré quoi la couture quand tu t'y es mise pendant ton dernier mois ? Tu te sentais comment quand tu réalisais tes pièces, tes enfants au départ ?

  • Speaker #1

    Mais à la base déjà je dis que je ne suis pas patiente. Quand je ne suis pas patiente, il se fait de la couture. Et en fait là, j'ai de la patience en fait. Je prends vraiment le temps, je m'arrête. je me reconnais pas ce que je veux faire et en fait je comme si je mettais vraiment une attention dans la chose que je vais coudre en fait et quand j'ai fini de coudre il y a un sentiment de fierté un sentiment de moi qui l'ai fait il y a vraiment ce côté symbolique en fait du vêtement qui est créé et moi au départ je ne voyais pas ça comme ça mais c'est à croire au fur et à mesure quand je voyais mes enfants qui le portaient j'étais fière de moi et donc du coup quand je l'ai fait Quand on est complètement déconnecté, on sait qui on est, on a plus d'estime de soi, on a plus de confiance en soi, ben là finalement je me disais, ben si finalement, je sais faire quelque chose, et je vois que dans le regard de l'autre, ça porte aussi quelque chose, parce que les enfants sont fiers finalement de porter ce que j'avais fait pour eux, et donc du coup il y avait cette création finalement, ce lien d'amour que j'avais un peu pas perdu, mais que je n'arrivais pas à montrer en ce moment-là. c'est comme ça que j'arrive à montrer je suis toujours là pour vous voici ce que j'ai fait c'est une période où on est très fort et assez démunie et

  • Speaker #2

    d'avoir réussi à trouver un chemin pour t'en sortir grâce à la culture c'est joli, c'est très beau et puis de pouvoir montrer comme ça des gestes d'attention via les vêtements qui a été réalisés. C'est une façon... C'est très joli, je trouve que c'est très douce de entendre ça. Et puis ça va peut-être résonner avec d'autres personnes qui se trouvent dans le même état aujourd'hui. Il y a quelque chose de possible. Et du coup, je pense qu'il y a aussi un espèce d'état un peu méditatif quand tu étais avec ta machine à coudre. Tu es concentrée sur la pièce que tu es en train de réaliser, tu ne penses plus à tout ce qui t'est passé à la banque ?

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que chaque fois une culture, c'est vraiment comme quand on avance dans la vie, un petit pas à chaque fois. Et moi je sais que je suis incapable de regarder quelque chose. Je ne peux pas regarder une série et autre pendant que je suis. Je sais qu'il y en a qui font ça, je dis « il faut que tu passes si vite, tu regardes une série » . Moi je ne sais pas le faire en fait. Moi j'ai vraiment besoin d'être concentrée sur le travail, à l'immu je vais mettre de la musique, mais il faut que je sois... Enfin voilà, quand je fais ce que je fais, il faut que je fasse attention parce que voilà, je ne sais pas comment expliquer. C'est vraiment... je ne peux pas me reprocher. Ouais.

  • Speaker #2

    Et puis quand tu t'y es mise, à cette époque-là, tu étais un petit peu excitante aussi.

  • Speaker #1

    Ah oui, totalement. C'est un moment que j'ai découvert que j'étais la crash-testeuse à fond. Parce qu'en fait, finalement je me dis que quand on dit mais j'avais pas confiance en moi et que j'étais pas bien, mais en fait la couture m'a permis de faire des tests, des tests, j'ai acheté du tissu, je testais, mais sans spécialement avoir de connaissances et en fait finalement j'ai passé un minimum de temps en soi pour prendre un tissu, même s'il coûtait un peu cher, et dire allez j'y vais, je teste, je verrai bien. Et en fait finalement j'ai vu que c'était vraiment un manque de fonctionnement. Test, erreur, test. Et après justement, j'ai perfectionné, perfectionné, ça c'est quand même parti me former. Et donc du coup, je suis vraiment la personne qui va tester. En fait, c'est comme ça qu'on avance et ne pas avoir peur de tester pour avancer.

  • Speaker #2

    Et donc ça, c'est vraiment la première partie, ton entrée dans le monde du textile et de la couture. Et donc, tu nous as dit un petit peu comment déjà ça t'a reconnecté à toi et à ta confiance en toi de pouvoir créer des pièces, des vêtements pour tes enfants et de voir que tu arrivais à quelque chose. C'était une première étape. Dans ton parcours, il y a aussi ce moment où la couture, elle a transformé ta relation à ton propre corps. Tu peux nous dire un peu comment ça se passait ? Est-ce que c'est à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est plus tard ? En fait, c'est quand j'ai voulu faire des vêtements pour quelqu'un d'autre. Et que là, je me suis dit, on va croître entre toi. Je faisais un petit plat de coqueuse, un petit maquillage. Et du coup, quand j'ai pu aller voir une conférencée, qui m'a expliqué que ma morphologie, c'est comme ça. Après, j'ai fait mes cours de stylisme. et de modélisme et là aussi on nous apprend justement un peu comment on est fait pour qu'on puisse coudre correctement. Et moi j'ai fait quatre fois, par exemple il y a un cours de couture, la base, base, on fait la jupe. Et en fait j'ai fait quatre écoles et j'ai fait quatre fois le même cours parce que je n'étais pas satisfaite en fait du résultat en fait. c'est pourtant quatre fois la même chose, mais il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et c'est vrai que quand j'ai compris ma morphologie, je suis tombée sur la bonne école qui m'a en plus bien confirmé ma morphologie et ça a été le déclic en fait. Donc du coup, moi ma taille n'est pas... J'ai une taille haute comparée à ma morphologie et je ne le savais pas en fait. Donc du coup, quand je prenais mes mesures, je les avais mises au bon endroit.

  • Speaker #2

    Au bon endroit.

  • Speaker #1

    Quand j'ai appris à prendre les mesures au bon endroit, ça a été le déclic. C'est vraiment le cours de stylisme, la bonne approche qui m'a fait comprendre que ma morphologie, j'avais une morphologie en 8, ok, c'est très bien. Mais j'avais pas un 8 comme tous les 8. Voilà. J'avais un 8, plus la partie du haut du 8, c'était vraiment plus petit, c'était la partie plus petite. Donc voilà. Donc c'est bien d'être un élu qui a fait ce qu'il a mis.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et c'était quoi ta relation avec le vêtement au départ ? Je vais peut-être faire juste une petite parenthèse parce que c'est le troisième épisode de podcast que je fais sur le vêtement. Oui, tu as un podcast qui est vite étatien. Il suffit beaucoup à parler de vêtements. Alors c'est déjà le hasard des rencontres. parce que j'ai rencontré plusieurs stylistes, mais c'est aussi que c'est un sujet qui revient à des questions qui nous viennent désirant changer leur corps. Alors, encore une fois, je le dis avec beaucoup de sarcasme,

  • Speaker #1

    forcément,

  • Speaker #2

    on veut changer son corps, donc forcément, il faut changer ce qu'on mange. Hein, voilà ! Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, parce que sinon, on part dans un épisode complet. Donc elles veulent changer leur corps pour pouvoir rentrer dans les vêtements. C'est un motif d'insatisfaction corporelle majeure que je vois en consultation. C'est pour ça que dans le podcast, on parle autant de vêtements et que j'ai la chance d'avoir plein de stylistes ou de professionnels des vêtements autour de moi. Et qu'en plus, on va le découvrir un petit peu plus tard, mais comme tu dis, tu as une relation particulière aussi. au vêtement, à la couture, et donc on va aller un petit peu plus loin là-dedans, mais je voulais faire cette petite parenthèse pour expliquer pour toi aussi. Donc, toi au départ, tu me disais quand tu étais à la banque, tu avais un petit peu ton espèce d'uniforme bancaire, d'analysie financière, sans réelle réflexion sur le vêtement, et avec la couture, et donc... cette analyse morphologique, technique, de couture que tu as commencé à prendre, qu'est-ce que ça a transformé par relation à ton vêtement et par relation au corps, donc tu as commencé à comprendre un peu mieux ta morphologie, est-ce que tu étais... Allais-je dans les vêtements que tu achetais en prêt-à-porter ? Est-ce que tu trouvais les besoins ? Est-ce que tu étais confortable ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Alors, il faut savoir que les soldes, je ne les faisais plus en fait. Je sais qu'avant que j'aille à la banque, je crois que les pays de sol et eau, je dépensais des sommes insoumises en vêtements. Et en fait, depuis que je prends la salle de la couture, je n'ai jamais dépensé. les sommes que je vais penser avant en fait donc j'ai fait l'économie après j'ai pas fait d'économie en achetant des tissus. J'ai beaucoup moins de vêtements et en fait j'achète vraiment un vêtement pour vraiment qu'il me tape dans l'oeil en fait et c'est aussi à un moment donné c'est toujours un peu une angoisse l'essayage quand même dans les familles d'essayage. Voilà, comme c'est de moins en moins le magasin, ce passage dans une cabine de seillage, ici qu'on a la vendeuse qui parfois ouvre le... Ça va, c'est ça qu'elle le font de moins en moins. Et donc du coup, cette confrontation, ce regard dans le miroir, enfin, à tout ce côté-là qui était compliqué, finalement, j'allais moins, mais je me réappropriais mon image en fait. Il faut savoir que quand je me suis mariée, je n'ai jamais regardé... Je crois que j'ai dû attendre 5 ans, si pas plus, pour regarder mes photos de mariage, mes vidéos de mariage. Voilà. Pourtant, les gens diraient que c'était une belle machin, mais je n'arrivais pas à être confrontée à cette image-là. Voilà, je faisais ma robe et tout, mais j'ai juste regardé qu'une fois, ça c'est bon. Voilà, je passais rapidement devant le miroir et autre. Je dirais que coudre mes propres vêtements, en fait, je suis obligée de les essayer. Donc, je suis obligée de me le garder. Et je crois que c'est à ce moment-là que tu regardes et là tu te dis ok, là ça va, là ça ne va pas. Or finalement, on est obligé de se trouver dans tous les sens. Et finalement, je crois que c'est ça un peu la base en fait. Il faut réapprendre à se regarder. Et oui, il y a des imperfections, ça ne va pas, ça ne va pas. Mais bon, apprendre à s'aimer de nouveau en se regardant le miroir. Et ça, c'est clair que je ne le faisais pas avant.

  • Speaker #2

    Et donc, tu n'étais vraiment pas du tout à l'aise avec ton image avant ça ?

  • Speaker #1

    Plus du tout, parce qu'en fait, il y a eu cette cassure. Alors, comme voilà, je suis passée à Paris. Moi, j'étais très, très, très tendance quand j'étais sur Paris. Donc, du coup... Ah ouais ? Mais, plus jeune, il y a toujours ces réflexions-là. Ah, tu mets des peaux sourdes. Ah, tu mets des bottes. Ah, mais quand t'habilles comme ça, tu fais telle... On a telle impression. Et donc, du coup, quand on est un peu parfois... Enfin, voilà, à la fois, ça m'a fait que c'est pas du tout. mais en fait finalement ça m'a flexé parce que peu importe comment je m'habillais, il y avait une réflexion. Et quand je suis arrivée en Belgique, j'ai vraiment voulu faire une sorte de coupe. Et donc du coup, je me suis habillée la plus à l'aise possible, parce que je voulais casser cette image-là qu'on avait peut-être avant de moi sur Paris. Et la petite anecdote, c'est que quand je revenais chez ma mère à Paris, ma mère, mes soeurs... les enfants, il faut aller dans les magasins avec son lit. Voilà. La pauvre, elle n'a plus rien à se mettre. Voilà, c'était un soin parce que je ne voulais plus avoir cette image-là. Il y avait déjà cette première capture, mon image que j'avais à Paris, je ne la voulais plus quand j'étais ici, j'étais une nouvelle moi, mais je n'étais pas bien. Puis après, elle travaille. En fait, finalement, j'ai un petit mot entre 20 ans et finalement... 2019, entre 20 ans et 39 ans, finalement j'ai joué avec la partie de ma billet mais c'est pas vraiment moi. Donc je me dis quand même, j'ai dû mettre 19 ans pour vraiment finalement me réapproprier ma manière d'être grâce à la couture en fait. Non, j'ai pas dit ça. Et...

  • Speaker #2

    Ouais, et donc... À cette époque-là, après on était en partie de Paris, tu avais du mal à te regarder dans le miroir, c'était compliqué de te regarder en photo.

  • Speaker #1

    C'était compliqué. Il y a tous ces passages, quand j'étais en France, j'étais moi vraiment, et finalement, on croit qu'on est fort, et il y a toutes ces petites phrases. finalement on nous dit qu'on nous dit et qu'on essaie de se former, qu'on essaie de faire comme ci comme ça et que finalement ben Oui, on se met un costume encore. Pour être vraiment... Et après, quand je suis arrivée ici, j'ai vraiment oublié. Je me suis dit que c'était bon. Et en plus, j'ai rencontré aussi mon copain qui est venu me marier après. Donc du coup, fatalement, je me disais, je l'ai trouvé. Est-ce que je l'ai trouvé encore ? Tout de côté, ça me donne vraiment de séduire. De toute façon, j'ai trouvé... Il y a vraiment plein de choses. Au même temps qu'une femme qui se passe, je me dis, en fait, non. La première personne à qui on doit plaire, c'est à nous. Donc voilà, il n'y a que ça.

  • Speaker #2

    Et je vous propose aussi, sur ce que tu as dit, tu as commencé à créer des vêtements pour toi, et tu étais obligée de regarder. Et là aussi, une première fois, c'est hyper thérapeutique, et ça rejoint à un travail qu'on peut faire en psychoproporel, c'est de dire, ok, on ne se plaît pas forcément, mais on va commencer à se regarder et à regarder les caractéristiques du corps. Et c'est ce que tu es obligé de faire pour la couture. Tu dis, ah ben voilà, ma taille là, elle est un petit peu plus haute, mes hanches là, elles sont un peu plus épaises. Et que ça te plaise ou pas, finalement, tu es obligé d'en tenir compte quand tu fais tes vêtements. Et ça te fait des défauts puisque tu es en train de créer des vêtements sur mesure, ça devient des caractéristiques. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #2

    C'est ça,

  • Speaker #1

    hein ? Oui, tout à fait. Et en fait, il faut les prendre en compte. Donc, quand je fais des vêtements, je ne parle pas en chiffres de taille, puisque j'ai bien compris que de toute façon, que les tailles étaient faussées. Et que du coup, ben voilà, oui, plutôt, ben oui, les mesures réelles du corps, en fait. Parce que finalement, en apprenant à coudre, moi qui, je me disais, ah c'est bon, je fais encore un 40-42, je me dis, voilà. Et en fait, non. La réalité, c'est que je fais du 44, voire 46 dans cette marque. Et quand on parle en lettres, je suis du XL. Et donc, du coup, les gens connaissent du XL. En fait, ils brillent, les gens, directement. Donc, du coup, c'est assez… Donc, je ne parle pas en termes de taille. On va parler en volume. Je vais prendre la mesure et je dirai jamais à la cliente. combien j'ai mesuré sauf qu'il y a beaucoup de monde voilà je vais trouver des gens qui me disent ne t'inquiète pas je vais te faire oui oui on avait parlé aussi avec

  • Speaker #2

    Annick Lemieux des tailles cette envoie que tes clientes aussi peuvent avoir par rapport aux tailles et donc pour elles c'est vraiment juste une indication en magasin essayer de se repérer un petit peu ça ne veut pas dire grand chose mais encore moi je l'ai ressenti aussi quand on prend du poids ou même quand on ne l'en prend pas spécialement mais qu'on va dans une autre marque et qu'on doit prendre une taille au-dessus ou deux tailles au-dessus c'est la fin du

  • Speaker #1

    monde c'est la perception et c'est parce que c'est comme ça qu'on a un peu été déroulé en fait On a été drillé, on va dire, on nous a forcé à avoir un œil où tout doit être lisse, tout doit couler, tout doit être lisse. Aussi, je sais que ma transformation s'est passée aussi par mes cheveux. Avant, je me lissais énormément les cheveux en fait. Et en fait, à partir du moment où j'ai repris confiance en moi, j'ai arrêté les défisages, j'ai coupé mes cheveux et je les ai repris naturels. Et donc du coup, voilà. réapproprier son corps passe par moi, ça fait apprendre à apprécier mes cheveux au naturel et en fait voilà donc les cheveux, le corps...

  • Speaker #2

    ça a été vraiment très thérapeutique pour toi tout ce cheminement de te réapproprier les caractéristiques de ton corps.

  • Speaker #1

    Tout à fait et ça je le transmets justement aussi à les personnes qui viennent me voir donc du coup quand elles viennent me voir voilà J'écoute l'aristar aussi, leur relation avec le guillement, avant de... Je leur pose les bonnes questions avant d'aller plus loin. Pour savoir ce qu'elles veulent d'elle.

  • Speaker #0

    Et je sais que tu as sorti un programme actuellement, comment tu accompagnes les gens, toutes ces personnes qui viennent te voir, comment se passe leur parcours, je sais que tu proposes différents choses, je sais que ça consiste en quoi, généralement tes accompagnements avec les personnes, je ne trouve pas le mot, mais ce ne sont pas des entreprises que tu conseilles au niveau de ton travail.

  • Speaker #1

    les sexistes, c'est à la fin de sa vie, donc du coup, j'arrête plus facilement de me reconnecter en tout cas à la femme.

  • Speaker #0

    On peut le répéter, encore une fois, parce que ça c'est un peu ce que tu viens de dire. On ne garde pas le même poids depuis ses 16 ans jusqu'à ses 65 ou 83 ans.

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Donc tu nous as dit quoi, Sandi ? Vas-y, répète.

  • Speaker #1

    Je pense que la femme peut changer, peut varier, voilà. aux pieds de 20 kg entre l'adolescent et la femme de la vie donc du coup c'est normal et il faut l'accepter il faut apprendre à l'accepter et du coup moi comment j'ai commencé en tout cas accompagné les femmes au départ c'était que des cours thérapeutiques pour les beaucoup sûr donc je vais pas je vous en prouve tout ça ouais je vous en pour un atelier pour prendre du temps pour soi. Et en fait, les ateliers, c'était toujours avec un objet. On se sentait toujours avec un objet à la fin de l'atelier. On était là, pour ça, de dire qu'on va faire que des lignes droites. Et voilà, c'est bien, t'as fait une ligne droite. Non, donc du coup, il fallait toujours que le soir, avec un objet à la fin de l'atelier. En fait, j'ai commencé à me former justement au coaching et donc du coup, j'ai vu qu'il y avait un parallèle avec la couture. et le coaching, vu que j'avais testé en tant que la couture servie. Et donc du coup, j'ai intégré mes outils de coaching dans mes ateliers couture. Ça peut être les techniques de respiration, justement, la cohérence cardiaque. Du coup, je leur ai demandé de poser une attention au début de l'atelier. Pourquoi elles viennent à l'atelier ? Parfois, c'est « je prends du temps pour moi, je veux réapprendre à tout » . Et donc, je leur ai posé l'intention au départ. Donc, je proposais un projet en fonction de leur intention. Donc, elles n'ont pas tous le même projet. Et donc, du coup, à la fin, je leur donne le parallèle entre la couture et leur projet. Et du coup, je dis, voilà, sa couture, c'est un peu comme sa vie, justement, et sa parétape. Ah ben, tu as vu, à ce moment-là, on a dû arriver dans les angles. On a dû couper les angles. C'est comme... Voilà, on a rendu les angles par rapport à quand on a un signe et autre, on change de direction. Là, il y avait à un moment un espace dans la couture, ça n'a pas pu continuer. C'est comme au moment de la grossesse où tu as dû mettre une paume. Du coup, finalement, je fais toujours des parallèles, des analogies avec la vraie vie. Et en fait, après, la personne, elle reprend avec cet objet en se disant sa fierté. Et en fait, quand elle retrouve l'objet, elle se souvient, ça fait un peu comme la PN. Elle a aussi, elle a ancré quelque chose. il y a un objet qu'elle a coupé.

  • Speaker #0

    Toutes les symboliques se retrouvent dans son objet.

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai commencé comme ça. Et puis après, finalement, j'ai vu au niveau du vêtement, j'ai commencé la formation autour du soir. Et en fait, je rencontrais plein de personnes aussi, et plein de femmes surtout. Et je voyais bien que la façon dont elles venaient en dessous, la façon dont elles étaient habillées, il y avait quelque chose, il y avait un message à chaque fois qu'elles venaient. Je parle des couleurs, il y en a une qui dit... Moi j'habite toujours en noir parce que je suis dépressive, je suis en dépression. Et du coup, ça sort, je me disais, c'est pas possible. Et donc du coup, je me disais, qu'est-ce que je pourrais faire justement parce que moi je veux vraiment replacer la femme au centre en fait. On passe par tellement d'épreuves, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Par contre, on ne peut pas assez pour les aider. à se sentir un peu mieux, à un peu déposer et autres. Et du coup, j'ai recommencé à construire comme je faisais des vêtements pour les femmes. J'entendais ces femmes qui disaient « je dois faire un régime » , j'entendais « à cette couleur-là, je ne veux pas la porter parce que ça représente tout » .

  • Speaker #0

    Ça grossit.

  • Speaker #1

    Et ça se trouve bien. Il y a tous ces petits éléments-là que finalement, je fais dans ma boîte, je sais quoi, et je me dis « qu'est-ce que je dois en faire ? » . Et donc du coup, je me suis beaucoup aussi formée en conseiller en images et autres, parce que je ne suis pas conseillère en images en fait non plus. C'est plus par rapport à mes ressentis, par rapport à ce que j'ai vécu, que je me suis dit, qu'est-ce que je vais mettre en place ? Et donc du coup, c'est ok. Les gens, ils veulent venir refaire une garde-robe. Ils veulent beaucoup commencer à coudre pour se coudre aussi leurs propres vêtements. Mais en fait, elles sont super vues en fait. Parce qu'on a plein de patrons de couture et c'est pareil, les patrons de couture. C'est comme dans les magasins. Il y a plein de tailles, mais ça ne correspond pas. En fait, on ne sait pas. Donc il y a plein de personnes qui coudent des vêtements et qui sont déçues en fait que d'elles ont coudé. En fait, c'est quoi le but ? Coudre un vêtement parce qu'on suit la tendance, parce qu'on a vu telle ou telle influenceuse faire tel vêtement, on veut le refaire, ça ne nous va pas. On est complètement déçu, on se dit, on est nul, je ne sais rien faire. Ce côté thérapie n'est plus là du tout. Du coup, c'est commencer à se remettre, pourquoi tu veux coudre ? Pourquoi tu t'es mis à la couture ? Et après, on met toutes les petites croyances par rapport aux vêtements aussi. Qu'est-ce qu'on t'a dit quand tu étais plus jeune ? Exactement comme moi, tout ce que j'ai vécu, qu'est-ce qu'on t'a dit ? Et pourquoi ? Il y a des personnes qui disent vraiment que je porte un décolleté. Pourquoi ? Parce que porter un décolleté, ça fait vulgaire. D'accord. Et en fait, à chaque fois, je les aide d'abord à déconstruire un peu tout ce qu'elles pensent autour du vêtement. Et après, OK. Et après, on va vraiment tirer la garde-robe. qui pourraient correspondre, voir aussi ce qu'elles ont fait dans leur garde-robe pour déconseiller un peu, pour les réconcilier avec leur armoire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et aussi, voilà.

  • Speaker #0

    C'est quoi, toi, les croyances qui reviennent le plus justement par rapport aux vêtements ?

  • Speaker #1

    Dernièrement, justement, je vous ai déjà partagé sur ma page parce qu'en fait, ça m'a un peu marquée. j'avais rigolé et ça m'a choqué. C'est quelqu'un, donc je fais un copain, il dit bah très bien, je vais les aider à se reconnecter, croyant, pas chez eux. On va commencer par créer des vêtements et quand on patronne, on commence par la nuque. Et là elle me dit ah non non moi je passe à les jupes, de toute façon les jupes ça fait hum hum hum, je ne veux pas dire le mot. Et moi je la regarde, je dis quoi ? Elle dit bah oui, pas de jupes, parce que les jupes c'est d'autres types qui passent. et machin et autre. Je la regarde, je fais, du coup, je la regarde, je fais, mais c'est pas dit que tu devrais trouver une jupe qui t'arrivera les heures. C'est un modèle de jupe quand même. Et là, en fait, je me suis dit, OK, elle a fait, t'as des jupes longues, t'as des vêtements, t'as des vêtements qui font des formes de jupe. Et du coup, je me dis, mais pourquoi tu penses ça ? Ben voilà, quand j'étais plus jeune, une fois, t'avais une jupe. Et en fait, elle avait dit non. Et puis, elle avait 10 ans, elle avait une butte qui était considérée comme courte et qu'on doit faire une rematch. Et donc, du coup, ça l'a tellement choqué. Et du coup, elle est restée avec ça, cette idée-là, avant 20 ans, avec « Ne mettez pas de butte courte parce que les buttes, ça fait si facile. » Donc, voilà, ça c'est… Sinon, là, c'est plus une question de… Ça, j'ai eu beaucoup de personnes qui me sont venues vers moi juste pour savoir les critères qu'ils pouvaient trouver. un vêtement, c'est justement au niveau de la poitrine. Les chemises, en fait, ça ne va pas.

  • Speaker #0

    J'adore les chemisiers. Je sais qu'un col, moi ça me va bien les cols en V, avec les coussières, mais par contre, en prêt-à-porter, que ce soit les bras ou la poitrine, il n'y a plus rien qui manque.

  • Speaker #1

    C'est... on donne la taille comme ça et c'est pareil dans les patrons de couture aussi en fait. On va dire qu'il y a la taille 38, ok, et donc ça a une mesure standard, mais la mesure 38 c'est fait pour les bonnets B dans les patrons de couture. Alors fatalement, tu te dis mais moi je fais pas un bonnet D, je fais un bonnet D, je fais un bonnet E, mais je suis quand même considérée comme 38 au niveau de ma taille, qu'est-ce que c'est ? Et donc du coup, ça a été la réflexion, ben voilà, je vais montrer comment on peut... adapter le patron parce que finalement moi je ne fais pas un bonnet B, je fais un D, un E, mais je fais comme du tronc-tout au niveau de la taille et au niveau des vêtements aussi, au niveau des recouches. qu'est-ce que je peux faire pour leur demander de prendre une chemise plus grande et en fait on va réduire la chemise parce que d'autres fois la chemise elle a été achetée trop petite donc là voilà C'est foutu, il n'y a plus rien à faire On peut acheter du tissu qui va être semblable mais ça ne va pas être le même donc du coup achetez plus grand et on va faire en sorte de la rétrécir pour la mettre justement à la bonne mesure parce que de toute façon Ah mais je vais venir chez toi sans doute Je suis humiliée ! Et voilà, il n'y a pas de secret en fait. Moi, on n'y pense pas. Quand on se retouche, on pense très souvent pour les pantalons, la sirène, le trou. Mais on ne pense pas à se dire, sinon on y va quand on a une robe de balle et qu'on veut. Il faut faire comme... voilà. Là, on va penser à retoucher. Mais pour les vêtements de tous les jours, réellement, achetez plus grand. et finalement les mettre à la bonne taille finalement.

  • Speaker #0

    Bonne mesure.

  • Speaker #1

    C'est l'idéal en fait pour les personnes qui ne veulent pas poudre tout un vêtement parce qu'en fait moi dans l'accompagnement je ne leur dis pas on va réellement créer, on n'a pas le temps. Il y a le facteur temps aussi. Donc on n'a pas le temps de se recréer toute une garde-robe. Déjà on va créer des pièces vraiment maîtresses qui vont dire voilà ça c'est ta pièce, tu vas te sentir sublime dedans, tu vas la mettre, tu vas te sentir forte, voilà. Après on va aller voir ce qui se trouve dans le commerce pour voir ce qui est possible de réadapter. Du coup il y a plusieurs approches au niveau de l'accompagnement. Des pièces que vous avez dans la garde-robe, on va voir ce qu'on peut faire pour qu'elles se sentent bien dedans. Le fait qu'on va y aller en magasin pour voir réellement s'il y a des pièces au magasin mais qu'on va les retoucher. Et créer à l'heure des vêtements également. Il y a trois types de couture qu'on sent dans l'accompagnement. On n'a pas le temps, on n'a plus le temps.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça, j'en parlais aussi avec Annick, je disais, mais du temps de ma grand-mère, elles avaient des modistes qui mettaient les vêtements à mesure, ce qui semble logique. Et aujourd'hui, on fait l'inverse, on essaie de mettre nos corps à mesure. pour entrer dans les vêtements.

  • Speaker #1

    C'est complètement débile en fait. C'est une question de temps en fait. Moi j'ai l'impression que tout s'est accéléré et donc du coup on parle au public et quand je vois les tendances, les ordres qui se modifient dans les magasins tout le temps, en fait on n'a pas de sens en fait. On n'a pas de sens parce que finalement... je parlais de notre... par rapport à tout ce qui est colorimétrie la colorimétrie elle est faite par rapport à notre carnation jusqu'à prendre le contraire, notre couleur ne change pas sauf Michael Jackson elle ne change pas donc les couleurs qui nous vont et qui nous font paraître bien elles sont toujours les mêmes quand on se suit d'une tendance soit la tendance elle est pile poil dans notre carnation mais si elle n'est pas... quelqu'un qu'est ce qu'on fait ? On se met dans notre coin en disant finalement je ne peux pas être bien parce que je ne suis pas là pour d'autres voilà et c'est ça ce côté là Non On ne sait pas on est happé par ce monde qui va plus vite, c'est moche tout va très vite, tout va trop vite du coup c'est pareil pour la culture et autres. Donc, c'est très clair que l'ADAPT est mon programme pour que les gens puissent l'adapter en fonction de leur emploi du temps. Mais voilà, je pense que mon boulot, les enfants, j'en ai quatre, je peux en sorte de m'arrêter parce que j'ai choisi de le faire, de m'arrêter pour les accompagner là où je leur veux les accompagner, pour leur activité et autres. Voilà. Donc non, je n'ai pas le temps, je me couche. Vous avez toute une garde-robe. Toute une garde-robe parce que... Il y a aussi une question de la matière, de la matière qui est une page. Tout ce sont des belles pièces en magasin. Et on a aussi perdu ce que c'était de comment entretenir les vêtements pour qu'il y ait un ressort de sang. Parce que, oui, on ne sait plus comment les entretenir. Du coup, on va avoir une belle pièce, mais finalement, comment la pas bien entretenue ? Pas seulement le pull en laine, tu le mets à la machine à laver, 40 degrés. et bien non, non, non, pas tellement et du coup on va racheter une nouvelle queue ça nous force finalement à Moi, maintenant, j'ai commencé à m'asseoir de 12 ans, à apprendre à recollecter les matières, en fait, quand je l'achète des vêtements. Elle a 12 ans et demi et voilà, elle veut aller chez H&M, elle veut aller dans les magasins, je l'accompagne. En fait, je lui fais prendre conscience, je me dis, regarde l'étiquette et regarde ce qu'il y a à dire, en fait. Et qu'est-ce que ça veut dire ? Déjà, elle touche, ah c'est doux, c'est du coton. non ma chérie, ce sont pourtant polyester. Ah bon ? Et regarde, on a même vu un Suisse qui a voulu acheter, il était une matière assez particulière, assez épaisse, un peu comme les combinaisons de plongée. Donc la matière,

  • Speaker #0

    c'est un peu comme un néoprène. Voilà,

  • Speaker #1

    exactement. Et donc du coup, elle est géniale et tout. On le prend, je me regarde l'étiquette et elle regarde l'étiquette et elle voit marqué nettoyage à sec. Elle me regarde nettoyage à sec, je dis oui c'est à sec. Elle me dit mais qui achète ? je fais ça, je fais moi aussi une ado, je vais me salir, je vais transpirer et on va, faut que je nettoie à sec et donc du coup ça n'a pas de dire ah bah non c'est pas moi je ne sais pas, il faut savoir l'entretenir. Et donc du coup c'est pour cette réflexion là aussi que j'emmène, lors de mes accompagnements, acheter une matière, acheter un vêtement, acheter un tissu, il y a beaucoup de choses qu'on doit savoir aussi avant d'acheter, c'est beaucoup de solutions parce que l'on dit que la couleur est belle.

  • Speaker #0

    Oui. Oui, les matières c'est important, c'est intéressant aussi, les mailles, le tombé et l'entretien aussi, d'avoir un petit peu de... Aujourd'hui on est plutôt dans la fast fashion qui fait des dégâts écologiques monumentaux. Je voyais même un reportage, on s'éloigne un petit peu, mais un reportage qui disait que la fast fashion était... raison de l'état parce qu'il n'y avait pas moyen de recycler ces vêtements, il n'y avait pas moyen de faire de seconde main, et ces vêtements, ils se devaient jeter et détruire, et donc c'était très très problématique aussi. Donc toi, quand tu invites les femmes à créer des pièces pour elles ou à transformer, on est plutôt sur une démarche durable aussi, d'avoir des pièces qui vont pouvoir durer. Tout à fait,

  • Speaker #1

    tout à fait, parce que, comme j'ai dit, elle... Même si le corps change, par rapport aux couleurs et aux pièces qu'on aime, ça ne change pas. Donc, c'est quand même ce qu'elles veulent vraiment pour choisir une bonne pièce qui est sûre qu'elle va durer justement. Parce que si on ne se connait pas réellement, on veut suivre les tendances, on veut cette jupe là parce que, entre guillemets, je ne sais pas quelle actrice ou quel cas la porte, même si notre corps ne... mais nous dit non, ça ne te va pas, c'est bon, on l'a vu quand même parce que la publicité est très bien faite pour ça, pour les attirer. Mais en fait, tu te dis, ok, mais cette jupe-là, tu l'as vue, est-ce que vraiment tu te vois avec dans deux ans ? Qu'est-ce qui t'attire dans cette jupe ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de la porter ? Donc, c'est vrai qu'il y a une sorte d'émotion quand elle voit le vêtement, ben oui, ben moi je me sens bien, ça a l'air doux, ça a l'air confort, ça a l'air... ce sont des éléments qui disent, en fait, oui, émotionnellement, la pièce te parle. Je dis, c'est parce que j'ai vu un tel avec, comment dire ? Je dis, ok, vous voyez, mais voilà. Et je te pose plein de questions pour que la personne répète suite. Voilà, pour que l'achat, en tout cas, ou la création du vêtement soit authentique et qu'elle soit vraiment durable. à soi non plus de faire de coups de pied énormément finalement la part de la tête le fond du coin le fait il faut pas mettre la pierre il n'y a pas d'intérêt oui enfin oui c'est le plaisir à

  • Speaker #0

    fond à côté de l'église voilà un moment de plaisir à coudre mais ça s'arrête là et donc toi tu es belle bye et qu'on ait ce côté un petit peu transformateur de porter le vêtement et de sentir la confiance et tout ce dont la femme a besoin en tout cas quand elle porte son vêtement.

  • Speaker #1

    Tout à fait, parce que voilà, elle ne sait plus ce qu'elle peut porter pour sentir confiance, pour que les gens la voient telle qu'elle est, qu'elle soit véritable en fait.

  • Speaker #0

    Bon, merci Sonia, on a déjà parlé de plein de choses. Est-ce que pour un peu conclure, ben non, c'est parfait, pour conclure un peu tout ça, est-ce que... Je voudrais trouver un petit peu les étapes par lesquelles passer un peu plus loin, qui aurait envie justement de se reconnecter un peu à son corps à travers la couture. C'est quoi la première étape ? Tu m'as déjà parlé de savoir pourquoi on a envie de coudre. C'est tout ce que tu as décidé de faire un petit peu par où passer.

  • Speaker #1

    Déjà la première chose c'est la perpétuité. envie de changer sa garde-robe, en tout cas, qu'elle ne sent pas bien dans sa garde-robe, en fait, d'abord, qu'elle liste toutes les histoires qu'elle a entendues par rapport au vêtement, qu'elle pense du vêtement, un peu, déjà, en toutes les pièces qu'elle a entendues dans sa garde-robe, et un peu lister, pour voir, en fait, ses fameuses créances limitantes, en fait, pour voir est-ce que c'est des croyances qui sont pour elle véridiques et que pour elle, c'est vraiment ses croyances, ou est-ce que c'est des choses qu'on lui a racontées. Par exemple, l'histoire de la fenêtre, la jupe, ben oui, non, on m'a dit que les jupes, ça fait ça. Et une autre va dire, ben moi, non, je ne veux pas décolleter, parce que moi, les décolleter, je ne les n'aime pas, parce que je ne me sens pas bien avec. Et donc, du coup, il n'y a pas qu'un peu le tri entre ce que, toutes les croyances qu'elle a autour du vêtement, mais ce qui est à elle et pas à elle. D'abord, c'est un tri. Alors, tout ce qui n'est pas à toi, en croyant, c'est belle. Après, oui, ça ne se passe pas comme ça, mais bon, au moins... elle voit déjà un peu plus clair, c'est déjà la première chose à faire. Et après, elle est dans sa propre garde-robe et commence à se rentrer. Pourquoi j'ai acheté ça ? Qu'est-ce que j'aime encore ? Et toucher les vêtements pour voir si on l'aime un peu. Un peu à la Marie Kondo. C'est ça. Quand on va voir dans son armoire, elle va dire oui, ça, peut-être. Et comme on a fait ce tri-là, peut-être qu'on va voir un peu mieux, voir un peu plus clair. Moi, je trouve que c'est une des premières étapes. Savoir qu'est-ce que le vêtement... qu'on a faite ou ce qu'on entend par rapport aux vêtements, même par rapport aux couleurs, enlever toutes ces croyances qui nous appartiennent et qui ne nous appartiennent pas. Quand on a fait le tri, on a fait notre armoire et voir qu'après on a eu des nouvelles croyances par rapport aux vêtements qu'on a besoin de faire. On a dit à moi, ah ben ce vêtement-là, c'est parce qu'il est sérieux. Ah ben ce vêtement-là, c'est parce que j'en vis, je me sens bien. J'aime bien celle-là parce que ça me rappelle ma grand-mère. Et donc du coup, voir tous les vêtements qu'on a chez soi. Qu'est-ce que ça raconte ? Et est-ce qu'on veut garder ces histoires-là ou est-ce qu'on ne veut pas les garder ? Je crois que c'est une des premières choses, puis après, il faut passer à l'état suivant, parce qu'on a déjà fait un grand nettoyage. Ok, après, voilà, qu'est-ce que j'ai envie de mettre, pour ne pas soudre ? Il faut savoir aussi qu'est-ce qui nous va aussi. Du coup, très rare, les magazines nous donnent, qu'ils disent que tel vêtement, c'est pour telle morphologie. Mais il y en a. Je sais que ça n'existe plus maintenant vraiment. En fait, il y a des magazines qui étaient géniaux, mais en fait ils ont arrêté de les faire. Et donc je sais qu'il y avait la Maison Victor, un magazine de culture avec des passants et autres. Et en fait, là, ils mettaient des indications morphologiques. Et donc du coup, on peut toujours se lancer sur Internet pour savoir, il y a des petits tests aussi qui se font sur Internet pour savoir tout le monde en quelle direction on est en morphologie. Et donc ce magazine-là pouvait nous aider à savoir ce qu'on pouvait se coudre et ce qui nous irait aussi. Donc oui, on va dire que on va le trouver en Google, notre ami. On peut, les premiers pas à faire, c'est aller se contenir par soi-même réellement pour savoir, par contre on n'est pas obligé spécialement de toujours aller voir une ponceur en images. Voilà, je veux dire, on peut commencer comme ça justement, donc les croyants, faire le tour dans sa garde-robe et voir ce qu'ils font. les différents conseils que je trouve sur le net pour essayer un petit peu de oui de retrouver quelque chose qui nous convient au moment si c'est trop compliqué, bah oui là on peut passer à une étape suivante mais la première étape c'est de voir si voilà, tu m'as toujours dit pour que tu commences par toi-même un petit peu au départ, je dirais que google est mon ami

  • Speaker #0

    Et donc si on n'arrive pas, je vous renvoie à l'épisode avec le coaching stylistique de Gaëlle Marat. C'est très intéressant. Moi en tout cas toute seule, c'était juste impossible. Mais c'est monumental côté vêtements et style. Ça m'a énormément aidée. Voilà, soit tu as quelque chose d'impliqué. et on aime jouer avec le sweat c'est vraiment hors de notre temps hors de notre champ de compétences, on va dire. Parfois, le bouffe, c'est quelque chose de soufflé, de soi à soi. C'est un beau cadeau, justement, de connaître sa morphologie, ce qu'il nous voit. C'est assez important. Et je le redis encore une fois, parce que dans les deux précédentes questions, j'ai déjà dit, c'est à faire avant. Il faut pas attendre, parce que comme tu disais, la couleur de l'incarnation elle change pas. La morphologie va peut-être mincir mais elle va pas fondamentalement changer non plus. Donc on va garder le même style de chez moi.

  • Speaker #1

    La morphologie peut énormément changer pour les personnes qui font une opération bariatrique et ça je trouve. Et là justement, dans ces moments-là, c'est plus l'approche au niveau du corps, justement, la première réapprent à accepter son corps, elle sait que ça va changer. Et donc du coup, c'est vrai que c'est plus, voilà, là c'est différent parce que là, trois heures sans garde-robe avant, bah d'autres, il n'y a pas de temps, c'est ce qu'on sait qu'on va faire une opération qui va faire qu'on va complètement changer. Et là aussi, il y a le travail avec la psychologue, mais après ils vont relever toutes les croyances par rapport à ça. Moi j'ai une personne, même si elle a perdu du poids, elle ne voulait pas bien s'habiller parce que pour elle, bien s'habiller ça fait un côté frivole. Elle n'a pas eu du poids pour sa santé, elle n'avait pas le choix, mais voilà, elle n'est quand même pas qui soit dire qu'elle ne faisait plus de mince, mais elle ne choisissait pas des vêtements qui la vivaient, parce qu'elle avait toujours ce côté, ça fait frivole.

  • Speaker #0

    Et on sait qu'elle avait cette croyance,

  • Speaker #1

    et même si elle avait la psychologue qui l'accompagnait. il y avait toujours ça qui était ancré en fait. Du coup, c'est compliqué. C'est pour ça que je m'adresse surtout aux personnes qui s'imposent et qui veulent utiliser le moyen de la couture pour changer. Du coup, c'est un des premiers trucs que je vois. Les gens, s'ils ne savent pas trop, mais en tout cas, ils ont une envie d'utiliser ce médium-là pour aller plus loin.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas être une couturière accomplie. pour venir chez toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que comme je l'adapte en fonction des compétences, je donne aussi dans mon accompagnement, il y a des cours de couture de base. Et voilà. Et parfois, comme je dis, c'est une retouche aux gens qui en ont besoin. Je leur apprends des choses. S'ils ne veulent pas apprendre à faire du patronage, il n'y a pas de souci. Je leur apprends une autre technique. J'aimerais m'adapter à la personne pour qu'elle puisse ressortir avec un résultat. et se donner le moyen de se dire, je veux à tout le temps un résultat par rapport à ça. C'est beaucoup, voilà. Pour la machine à coudre, c'est le minimum. C'est tout.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci énormément Sandy pour ce voyage dans ton parcours et dans ton milieu de la transformation grâce à la culture. C'est très intéressant d'avoir allié les deux, c'est passionnant. Je suis certaine que les auditrices ont été captivées autant que moi j'ai été de découvrir ton parcours. Merci aussi pour tous tes conseils. Je mettrai tes réseaux sociaux, tes actifs dans la description du podcast. Et je ne sais pas si tu as un petit dernier mot de la fin ?

  • Speaker #1

    Ah là ! Apprenez à vous aimer. Moi, le petit truc que j'ai appris à faire pour... aimer mon corps, me regarder en mettant de la musique. Voilà. Et en fait, moi j'ai appris à vous aimer, à vous regarder de nouveau, vous commencez par ça. Et après, c'est déjà un petit pas, mais c'est quand même beaucoup plus facile.

  • Speaker #0

    Merci énormément,

  • Speaker #1

    Sandi.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Surcroise. Très bientôt, nous, dans la vraie vie. Et puis, pour tous ceux qui sont encore en train de se faire un petit peu de l'épisode, la première question,

  • Speaker #1

    c'est nous. À bientôt.

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