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Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière

Comment trouver l'équilibre entre vie pro et vie perso selon Marie Benoist-Gironière, consultante en nutrition ?

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32min |20/03/2025
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Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière

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32min |20/03/2025
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Description

As-tu déjà pensé à réinventer ta carrière tout en jonglant avec les défis de la maternité ? Dans cet épisode captivant de Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière, Margaux Saubry-Bobet reçoit Marie Benoist-Gironière, une consultante en nutrition et micronutrition dont le parcours est une véritable source d'inspiration. Maman de quatre enfants, Marie nous raconte comment elle a quitté le monde de l'événementiel pour se plonger dans la nutrition, un domaine qui lui tient à cœur et qui lui permet d'aider les femmes à chaque étape de leur vie.


Marie partage avec nous les défis qu'elle a rencontrés en tant que mère et entrepreneuse, et nous offre des conseils précieux sur l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle souligne l'importance de prendre soin de soi pour être en bonne santé, et comment cela peut avoir un impact positif sur notre carrière et notre vie de famille. Tu découvriras également des astuces pratiques pour gérer le stress et la fatigue, ainsi que l'importance de construire un réseau professionnel solide.


Dans cet épisode de Matésens, Marie met en lumière le soutien essentiel qu'elle apporte aux femmes tout au long de leur cycle de vie, de la puberté à la ménopause. Elle nous rappelle que chaque femme mérite de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et que la nutrition joue un rôle clé dans cette quête. Si tu es à la recherche d'inspiration pour réinventer ta carrière tout en assumant tes responsabilités familiales, cet épisode est fait pour toi !


Rejoins-nous pour écouter le témoignage authentique de Marie et découvrir comment elle a réussi à transformer sa passion pour la nutrition en une carrière épanouissante. Que tu sois en reconversion professionnelle, en congé maternité ou simplement curieuse d'en savoir plus sur l'équilibre vie pro-vie perso, cet épisode t'apportera des clés et des conseils pratiques pour avancer sur ton chemin. Ne manque pas cette occasion de t'inspirer et de te reconnecter avec tes aspirations professionnelles grâce à Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière.


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour prendre rendez-vous avec moi pour un coaching gratuit de 30 minutes, contactez moi par email : margaux@matésens.com ou sur instagram @matesens_coaching


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnelle certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti!

  • Speaker #1

    Hello à toutes !

  • Speaker #0

    Hello à toutes !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    je reçois Marie Benoist-Gironière. Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #0

    Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #1

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #0

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #1

    âgés de 12 ans à 3 ans.

  • Speaker #0

    âgés de 12 ans à 3 ans. et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux,

  • Speaker #1

    et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #0

    où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #1

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #0

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #1

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête.

  • Speaker #0

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête. Si elle devait résumer son approche,

  • Speaker #1

    Si elle devait résumer son approche, elle dirait « Stop à l'épuisement,

  • Speaker #0

    elle dirait « Stop à l'épuisement, place à l'apaisement » . place à l'apaisement » . Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de

  • Speaker #1

    Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #0

    « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #1

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #0

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #1

    maman et entrepreneur

  • Speaker #0

    maman et entrepreneur s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #1

    s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #0

    Hello Marie !

  • Speaker #1

    Salut Margot !

  • Speaker #0

    Ça va ? Ouais, très bien ! Je crois que tu as plein de choses à nous livrer. Déjà, pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter aux personnes qui nous écoutent en nous disant d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je m'appelle Marie, j'ai 42 ans. Je viens d'un tout petit village en Anjou, près d'Angers, au sud de la Loire. Et moi, mon rêve quand j'étais petite, c'était d'abord d'être... pilote de ligne. Et puis ensuite, parce que j'ai eu des lunettes, d'être décoratrice d'intérieur. Voilà. Et finalement... Je n'ai rien fait des deux. Rien à voir. Finalement, aujourd'hui, je suis consultante en nutrition auprès des femmes, mais pas que. Voilà. J'aime bien ajouter mais pas que, parce qu'il n'y a pas que les femmes dont je m'occupe.

  • Speaker #0

    Tu vas être beaucoup plus juste après. Donc, tu es indépendante. Et auparavant, tu as travaillé pendant plusieurs années dans l'événementiel à Paris. Et tu as décidé de changer totalement de vie professionnelle et de créer ton activité à Bordeaux. Déjà, en quelle année c'était ? Et est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était en 2000. 15, après la naissance de notre deuxième enfant. Alors l'élément déclencheur, c'est pas très novateur, on va dire que c'était une envie de partir de la région parisienne avec mon mari. Et donc de suivre plutôt mon mari pour son métier et donc moi de quitter le mien, dans lequel j'avais fait le tour. Et donc voilà, je dirais pas que j'ai pris une grande décision dans ma vie en me disant je vais changer de boulot, mais... Voilà, j'ai décidé de quitter le boulot que j'avais à l'époque. Et puis ensuite, une fois arrivée à Bordeaux, je me suis demandé effectivement si je voulais rester dans l'hôtellerie ou pas. Voilà, et c'est à ce moment-là que j'ai pris le virage, on va dire.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu t'es posée toutes ces questions en arrivant ?

  • Speaker #1

    Alors je dis en arrivant, mais c'était déjà un peu... J'avais déjà un peu lancé la machine avant. Parce que j'étais partenaire d'une marque qui, à l'époque, faisait des produits de complémentation alimentaire et des cosmétiques naturels. Et du coup, ça, je faisais ça un peu en sous-marin de mon boulot pour me changer les idées, pour faire des trucs un peu plus fun. Et du coup, je m'étais dit que c'était aussi potentiellement quelque chose qui pourrait m'occuper, entre guillemets, au départ à Bordeaux. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et comment t'as... T'as su que c'était cette voie-là plutôt qu'il fallait prendre, ou que t'avais envie de prendre, plutôt que de rester finalement dans l'hôtellerie ?

  • Speaker #1

    Alors l'hôtellerie, ça avait été un peu, pas une voie de garage, mais c'était un peu une pause que j'avais eue entre mon boulot dans l'événementiel, qui était très prenant et assez épuisant psychologiquement, on va dire. Et c'était une manière d'avoir un... Une routine, on va dire, métro, boulot, dodo. J'avais pu avoir des enfants, des congés maths, chose que je n'aurais pas eue dans mon ancien job, dans l'événementiel. Et du coup, là, je me disais que c'était aussi une manière de ne pas retourner dans un truc trop speed et d'avoir un peu de temps pour les enfants qui étaient petits à l'époque. Et en fait, finalement, c'est un peu la décision qui s'est imposée à moi. et pas le grand choix de ma vie où je me suis dit qu'est-ce que je vais faire. J'ai un peu pris ce que j'avais là et finalement je me suis dit ça me convient.

  • Speaker #0

    Oui, ce que tu t'es dit dans ce moment-là de ma vie avec les enfants, la notion d'équilibre était importante. Et donc, c'était ce Twitter qui t'a aidé à décider à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'était ça aussi, de passer d'une vie à Paris qui était, comme on l'a beaucoup connu, très speed, peu de temps pour la famille à côté, et d'arriver à Bordeaux où on avait peu de réseau aussi. Et du coup, c'était aussi l'occasion, puisque les enfants n'étaient ni scolarisés ni gardés, d'avoir ce temps pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, donc tes deux enfants n'étaient pas encore gardés, pas scolarisés. Oui. Et donc, là, j'imagine que c'est forcément...

  • Speaker #1

    Forcément, c'est à moi qui assombais la gestion de ces enfants-là.

  • Speaker #0

    Oui, et forcément, en termes de métier, enfin de vie pro, tu avais besoin d'implanter un rythme qui pouvait fonctionner.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'avais besoin de toute façon de m'adapter à eux, puisque sur une année, je n'avais pas de solution de garde.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe après, donc au démarrage de ton activité ? Est-ce que tu rencontres des difficultés, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la plus grande difficulté, ça a été de vouloir faire les choses un peu trop tôt, on va dire. Maintenant, je m'en rends compte. Je suis passée de bosser à 100% dans mon ancien job à devenir un peu quand même mère au foyer à 100%. Donc, j'avais cette envie d'occuper mon temps intellectuel, on va dire, de garder cette... Ce travail de l'esprit où on a des challenges, on doit créer des choses, créer une valeur. Après, c'est peut-être inconscient, mais j'avais cette envie-là. Et en même temps, j'avais entre guillemets l'obligation pour moi de m'occuper de mes enfants parce que ce n'était pas vraiment un choix, on va dire. Et du coup, en y réfléchissant aujourd'hui, je me dis que j'aurais dû repousser le moment pour commencer mon job. Et être dédiée à mes enfants à 100% ou à 90%, pour vraiment que tout se passe bien. Parce que finalement, là, c'était un peu de l'imbrication des deux et ça ne marchait pas très bien.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est intéressant parce que c'est comme si ce n'était pas une option de prendre une pause, d'être mère au foyer pendant une petite durée peut-être, et après de revenir dans un métier, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, je ne me suis pas posé la question et j'aurais dû, je pense, et on aurait dû le faire en couple aussi, de se dire, il y a ça qui s'impose à nous, parce que clairement, ça s'est imposé à moi de quitter mon job. Et donc, on aurait dû se dire à deux, et moi aussi, j'aurais dû réfléchir avant, je pense, à comment j'allais gérer cette période avant l'école et avant... Enfin voilà, c'était 6-7 mois, mais finalement, c'est quand même une période assez longue. Voilà, donc je pense que oui, effectivement, ce sujet aurait dû être vu différemment.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu donc d'autres difficultés quand tu as démarré ton activité ?

  • Speaker #1

    Peut-être la difficulté de se faire du réseau, parce que nous, on arrivait dans une ville qu'on ne connaissait pas, et on n'avait ni réseau pro ni perso. Et du coup, je trouve que c'est doublement difficile, parce qu'en plus, moi, j'avais cette position de trimballer mes deux bouts de chou un peu partout. Et du coup, on est quand même un peu freinés par ça pour se faire du réseau professionnel. Et puis, on n'a pas aussi envie de mélanger le pro et le perso. D'être la relou qui parle tout le temps de son métier à droite à gauche. Donc ça, ça a été un peu dur. Mais je n'avais pas vraiment le choix que de me faire violence pour aller faire du réseau. Parce que surtout que Bordeaux, c'est quand même une ville qui fonctionne beaucoup comme ça. Et du coup, j'ai un peu d'abord cherché... Quel réseau me correspondait ? C'était le début aussi des réseaux professionnels qui étaient soit féminins, soit mixtes. Et du coup, j'ai pu un peu tester plein de choses, pas forcément qui me plaisaient toutes, mais du coup, j'ai pu aussi scanner ce qui me convenait ou pas.

  • Speaker #0

    Et ce sujet du réseau, c'est très intéressant parce que c'est vrai que dans la vie professionnelle, quel que soit le métier que l'on fait, on est encouragé à prendre soin de son réseau, à cultiver son réseau. J'aime bien cette façon de le voir. Et à la fois, on peut avoir plein de pensées qui arrivent au sujet du réseau. Se dire, voilà, ce n'est pas mon truc, ou je ne sais pas faire, ou je n'aime pas. Est-ce que toi, Marie, tu pourrais partager très concrètement comment tu as construit le tien ? Est-ce que quel est ton approche ? Ce qui pourrait peut-être aider certaines personnes.

  • Speaker #1

    Au départ, je pense que je n'avais pas d'approche précise. J'y suis un peu allée au feeling. Au début, c'était vraiment beaucoup sur Facebook, où c'était que comme ça, vraiment une bouche à oreille. Et donc, j'ai testé pour voir. Des événements ? Oui, des événements, voilà, des after-work, des événements d'entrepreneurs, pas mal entre femmes aussi. Il y avait des réseaux, il y avait beaucoup de réseaux féminins qui se créaient à cette époque, qui du coup, c'était quand même un peu moins... Je trouvais que c'était plus bienveillant, même si on a beaucoup galvaudé ce mot, mais c'était... C'est vrai que c'était plus facile, je trouve, ce genre de soirée. Parce que tout de suite, on pouvait plus facilement aller vers les autres que s'il y a plus d'hommes. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je trouvais ça quand même plus simple.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était aussi en tant que maman ?

  • Speaker #1

    Peut-être, je ne sais pas, mais peut-être qu'on a finalement quand même plus d'affinité. Et qu'on peut aussi plus facilement engager la conversation. Et donc, j'ai commencé beaucoup comme ça. Et puis, de fil en aiguille, je me suis... je me suis fait des amis entrepreneurs. Et en fait, après, je ne suis pas forcément restée dans un réseau, mais on s'était créé finalement un réseau entre entrepreneurs. Et on se retrouvait parfois pour bosser sur des problématiques communes. On se retrouvait pour faire des shootings de tel ou tel produit parce que c'était aussi beaucoup de créatrices. Et donc ça, finalement, sans forcément faire du réseau, on en avait créé un nous-mêmes sans se rendre compte. votre communauté en fait avec les mêmes besoins au même moment oui et puis on avait effectivement on avait un peu toutes les mêmes problématiques on créait des marchés de créateurs ensemble et donc en fait on se retrouvait sur ce point là et finalement j'ai pas forcément trouvé un réseau professionnel qui me convenait mais en fait on l'a un peu créé ensemble et je trouve que c'est ça aussi qui peut être important d'avoir en tête c'est qu'on aura jamais le réseau parfait, mais qu'on peut aussi se créer une sorte de réseau soi-même avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça t'a apporté ou ça t'apporte aujourd'hui d'avoir ce groupe, d'être entourée de cette façon-là ?

  • Speaker #1

    Ce groupe, je ne l'ai plus aujourd'hui, puisque ça, c'était vraiment au début de mon activité en 2017. Du coup, là où ça a vraiment plus décollé. Et entre-temps, J'avais testé un réseau d'entrepreneurs qui s'appelle Bouge ta boîte, qui est vraiment un réseau féminin, pendant trois ans. Et finalement, ça apporte aussi une structure qui n'est pas négligeable, qu'on n'a pas forcément quand on bricole un réseau entre copines, on va dire.

  • Speaker #0

    Tu as un exemple d'élément de structure que tu as pu obtenir avec ce réseau-là ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense à une structure un peu plus de recommandation. Oui. J'ai appris vraiment à rencontrer les gens pour vraiment connaître leur métier et pour que moi je puisse vraiment en parler aux autres. Et puis tester aussi parce que c'est un peu le deal quand on est dans un réseau, c'est de vraiment tester ce que font les autres pour pouvoir bien en parler et le recommander.

  • Speaker #0

    Oui parce que c'est vrai que, c'est ce que je disais... juste avant qu'on démarre l'enregistrement, parfois on a cette image du réseau, on va à un événement, on a parlé deux minutes autour d'un petit verre et puis on se dit, bon, j'ai fait mon réseau. Mais en réalité, dans ces moments-là, t'as pas vraiment appris à connaître la personne. Donc c'est pas tout à fait ça ta démarche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il faut effectivement prendre le temps de bien connaître pour pouvoir savoir si c'est une personne qu'on recommandera. Tout simplement. Après, on n'est pas obligé non plus de recommander tout le monde. Oui, je pense que c'est vraiment ça qui fait la différence, de connaître les gens. Et puis maintenant, je ne suis plus dans un réseau physique. Mais c'est vrai que j'ai gardé cette habitude. Quand je rencontre des gens où je sens qu'on a des intérêts communs, où on pourrait aller plus loin, finalement, je propose un rendez-vous de moi-même. Et je trouve que ça, ça se fait... Enfin, maintenant, ça se fait beaucoup plus facilement avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comme toi,

  • Speaker #0

    tu vois. Exactement. Exactement. Et donc, ton approche du réseau a évolué. Oui. au fil des années du développement de ton activité. Et donc, ton approche aujourd'hui, si je comprends bien, c'est d'aller plus connaître les personnes.

  • Speaker #1

    Oui, j'essaie d'être un peu moins scolaire, on va dire. Je trouve que, aussi en vieillissant, entre guillemets, je trouve qu'on a aussi une manière de faire qui nous est propre. Et on va aussi vers des personnes avec qui on a plus d'affinités. Je pense que c'est aussi ça qui est important. On ne va pas se forcer à faire du réseau non plus. Il y a beaucoup de... Je trouve que la mode de sortir de sa zone de confort, il y en a pour qui c'est trop violent. Je peux comprendre aussi qu'on n'ait pas envie, que ce ne soit pas notre mode de fonctionnement. Et on peut, je pense, trouver un entre-deux et quelque chose qui nous convient sans que ça nous mette trop mal à l'aise aussi.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, ce que j'aime bien dans ta façon d'expliquer, c'est qu'au début, tu étais quand même un peu forcée au départage, il y a quelques années, parce que tu n'avais pas le choix. Et finalement, aujourd'hui, tu es sortie un peu du cadre,

  • Speaker #1

    du groupe un peu plus scolaire.

  • Speaker #0

    J'applique les règles du réseau. Maintenant, tu le fais plus avec ton intuition, où tu sens que tu as quelque chose en commun, tu as envie de rediscuter avec la personne. J'imagine que simplement, ça te fait plaisir. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Voilà, je pense que... Il n'y a pas qu'une règle qui existe, en fait. C'est ça aussi qu'il faut se dire.

  • Speaker #0

    Super. Il faut que chacun invente, en fait, sa façon d'aborder le réseau. Mais pour ça, tu as besoin aussi de le tester à un moment. Quand on se rencontre, tu évoques avec moi les difficultés que beaucoup de mamans rencontrent. Pour concilier ta vie de maman et ta vie professionnelle, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ta propre expérience ?

  • Speaker #1

    Alors moi, quand j'ai commencé effectivement à être indépendante, à l'époque, on avait deux enfants. Aujourd'hui, on en a quatre. Donc forcément, j'ai fait deux pauses supplémentaires pour nos deux derniers enfants, qui étaient à environ d'un an, puisqu'elles sont allées à la crèche chacune qu'à partir d'un an. Et ça, c'était un peu... En fait, comme ça s'est imposé à nous comme ça. On s'est organisé comme ça aussi. Et puis, moi je m'étais dit, c'est aussi l'occasion de profiter de chacun de mes enfants pendant sa première année, de bosser quand je peux sans non plus me mettre trop la pression, en me disant, si elle dort, j'en profite. Si elle ne dort pas, je profite d'elle. Et puis je bosserai à un autre moment, je ne m'étais pas non plus mis trop de pression, parce que c'était comme ça que ça se passait. Et puis après, les enfants y ont grandi, maintenant ils sont tous à l'école. Je pense qu'on a tous... J'ai envie de dire, il n'y a pas d'équilibre parfait, ça n'existe pas. Justement, la vie, c'est le déséquilibre. Mais là, ils sont quand même à un âge... Notre aînée, elle est au collège, la dernière en petite section. Donc forcément, il y a toujours un âge où ils ont besoin de leurs parents. Moi, je trouve ça important d'être là aussi à ces âges-là.

  • Speaker #0

    Oui, tu me disais qu'à l'arrivée de chaque enfant, c'est un renouvellement de l'équilibre, évidemment familial, mais aussi pour toi, professionnel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça remet toujours tout en cause. Enfin, ça ne remet pas tout en cause. Mais voilà, un nouvel enfant, ça bouscule l'équilibre. Donc ça va aussi... On sait aussi même que physiquement et psychologiquement, ça nous transforme. Donc je pense qu'il faut aussi une phase de réadaptation pour tout le monde. Pour soi aussi, souvent c'est aussi des périodes de renouveau, où on va avoir envie de changer des choses, où c'est bien aussi de se poser un peu et de se dire de quoi j'ai envie, combien de temps je veux dédier à mon boulot, combien de temps je peux dédier à mon boulot, c'est ça aussi. Il faut aussi s'adapter à la vie, à notre vie de maman. Moi, je n'ai pas le choix. Je pense qu'au début, j'étais un peu radicale en me disant « j'ai bossé de telle heure à telle heure et ce sera comme ça, et ensuite, je m'occuperai des enfants » . On sait toutes que ce n'est pas toujours faisable.

  • Speaker #0

    Notamment, tu m'avais partagé l'exemple de « je voulais travailler pendant les siestes de ma fille » . Est-ce que tu peux raconter cette expérience ? Parce que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on a des enfants en bas âge à la maison, on se dit voilà, la sieste, c'est vraiment le temps qu'on a pour se consacrer à notre boulot. Et effectivement, j'avais ce but, je m'étais fixée, je pense, trop d'objectifs et donc la sieste, c'était sacré pour moi. Et effectivement, je pense que je me suis trop mis la pression. Et malheureusement, ça ne se passait pas bien. Ma fille avait très bien compris que ces moments-là étaient importants pour moi. Et donc, elle avait décidé de ne pas dormir.

  • Speaker #0

    Elle avait quel âge ?

  • Speaker #1

    Elle avait deux ans et demi, trois ans, je crois. Donc, elle était petite. Et effectivement, moi, j'étais tellement concentrée dans le fait d'avoir ce temps-là pour moi que c'était très difficile aussi pour moi d'accepter qu'elle ne dorme pas. Donc, ça a été compliqué entre nous. Et à postérieur, effectivement, je me dis que... Parfois il faut aussi prendre un peu de recul et se dire bah c'est pas grave en fait ce temps là je l'ai pas je le trouverai autrement je le transformerai autrement mais...

  • Speaker #0

    Oui en fait c'est un énorme cercle vicieux c'est que tu mets beaucoup d'attentes dans ce moment de pause de synaphe de ton enfant donc oui comme tu le dis potentiellement il le ressent voilà ensuite tu as tellement d'attentes quand ça passe ça se passe pas comme tu le souhaiterais tu passes pas un bon moment. Du coup tu as la culpabilité, la frustration qui arrive là dedans, je pense vraiment là j'ai décrit quelque chose que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître là dedans et puis après ça peut être les siestes mais aussi un moment où tu as juste envie que ton enfant te laisse, te soit calme.

  • Speaker #1

    Oui, un petit peu et qu'on travaille à côté mais bon c'est tout que c'est un peu compliqué et puis ça cristallise aussi je pense beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    dans ce moment de la sieste, et puis dans la conception du temps qu'on a.

  • Speaker #0

    Et comment tu sors alors de ce cercle vicieux qui ne fonctionnait pas pour toi ?

  • Speaker #1

    Finalement, j'en suis sortie que parce qu'il y a eu l'école. J'en parle maintenant de manière très psychologue, mais en fait, moi j'étais la tête dedans, et j'en suis pas sortie en fait. J'en suis sortie parce qu'eux sont sortis. de ma vie, la journée. C'est un peu triste à dire, mais ça s'est mis sous mes yeux comme ça. Et après, maintenant j'en parle parce que finalement, ça avait aussi cristallisé des choses entre ma fille et moi et qu'on a dû consulter une psychologue pour changer ces choses-là. Et après, je me suis... En fait, moi, je pense que j'étais trop en mode dans mon tunnel à me dire, oui, voilà, j'ai ce temps-là pour travailler, il faut que je travaille. Et en fait, il n'y avait pas d'autre option. Oui, clairement. C'est étrange à dire, mais je ne me laissais pas d'autre option que de faire ça.

  • Speaker #0

    Tu ne voyais pas une autre façon de faire possible ?

  • Speaker #1

    Ben non, oui, je ne m'étais pas extraite du problème en me disant comment ça peut se passer autrement. Donc effectivement, il y a eu des petits dégâts collatéraux et je me dis aujourd'hui que j'aurais pu aussi me dire, ben voilà, ce n'est pas un temps pour faire ça et je ne suis pas à six mois près finalement pour démarrer cette activité.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est aussi ce que tu m'as partagé. J'ai eu l'impression... Voilà, tu as eu ce recul à posteriori, mais tu me disais aussi, on a envie d'une... quelque chose d'instantané, encore... peut-être encore plus présent quand on crée son activité. Peut-être aussi par le fait qu'on se compare, qu'on a l'impression que les autres y arrivent. Oui, beaucoup. Même sans vraiment savoir. Mais tu me partageais qu'il y a des choses qui demandent du temps pour se créer, pour se mettre en place. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. c'est vrai qu'aujourd'hui avec les réseaux sociaux on peut se comparer à tout le monde et puis tout le monde montre aussi que ce qu'il veut bien montrer sur les réseaux sociaux mais je trouve que ça c'est en tout cas j'ai l'impression que c'est vraiment un défaut ou une caractéristique qui est assez féminine de se comparer beaucoup et de se dire pourquoi elle, elle y arriverait et pas moi et comme tout aujourd'hui on veut on a besoin d'un un de quelque chose de matériel, on peut se le faire livrer dans la journée. En fait, tout est trop instantané. Et donc, je trouve qu'on a beaucoup de mal à patienter pour avoir les choses et à se dire qu'il faut aussi travailler, il faut aussi du travail, il faut aussi mettre des choses en place petit à petit. En fait, c'est plein de petits pas, comme gravir une montagne, ça peut paraître un peu bateau, mais voilà, il va falloir forcément marcher pour arriver en haut. Et bien, tous ces petits pas mis bout à bout, effectivement, on n'a pas forcément le résultat tout de suite. Mais on s'en rend compte après en se disant, ah bah oui, en fait, j'étais allée voir un tel, j'avais parlé de mon activité. Et finalement, on a semé des choses qui éclosent plus tard. Mais en fait, c'est pas parce qu'on n'a pas des résultats instantanés que notre travail n'est pas là. Et il faut forcément, je pense, mettre... Oui, il y a des étapes, en fait. Et on ne peut pas non plus... Il faut passer par certaines étapes pour arriver à son résultat. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est peut-être encore... C'est hyper fort aussi quand tu as tes enfants en bas âge, ça fait des étapes.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Jusqu'à le Graal, l'arrivée à l'école. Oui. Est-ce que tu pourrais justement nous en dire plus en détail en quoi consiste ton activité ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis consultante en nutrition et en micronutrition. Donc, mon métier, c'est d'accompagner d'abord les femmes parce que c'est vraiment un public... qui me touchent beaucoup dans leur cycle en fait. Moi ce que j'aime c'est pouvoir apporter une solution de la puberté jusqu'à la ménopause parce que je trouve un sujet hyper important dans l'équilibre des femmes qu'il suffit parfois de switcher un petit truc, d'avoir une hygiène de vie différente pour que ça soit vraiment un game changer. Et je trouve qu'on n'en parle pas assez. Voilà, notamment, pendant la grossesse, on est porté au nu, et puis une fois que le bébé est là, on se retrouve seule. Alors maintenant, c'est quand même beaucoup plus développé, il y a beaucoup de choses qui se mettent en place, mais voilà, je pense que les femmes ont elles aussi besoin d'apprendre à prendre soin d'elles.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est quelque chose qui est... Enfin, je trouve qu'en plus, quand on est mère, on se fait toujours passer après nos enfants, ou après le reste de la famille. Et en fait, si on veut être en bonne santé et pouvoir bien travailler, c'est important de faire attention à ça et à soi surtout. Donc voilà, ça, c'est ma cible principale, mais pas que parce que forcément, une fois qu'on a touché la femme ou la mère, c'est aussi important d'éduquer la famille à bien se nourrir. à être en bonne santé. Et moi, c'est ça aussi que j'aime bien, c'est pouvoir transmettre aux plus jeunes comment bien se nourrir, ce qui est bon pour son corps et ce qu'il n'est pas. Et souvent, quand on est petit, on s'en rend très vite compte. Et je trouve que les enfants, c'est un chouette public aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples de choses qui reviennent régulièrement, de problématiques ou de besoins ? Et comment tu y réponds ? Comment tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    Ce qui revient beaucoup, c'est la fatigue. C'est quand même le premier symptôme dont parlent les femmes, c'est qu'elles sont épuisées, parce qu'elles ont des enfants, parce qu'elles dorment pas bien. En fait, c'est aussi... Moi, j'ai une approche qui est holistique, donc ça veut dire que je vais aussi prendre en compte tout ce qui se passe dans ta vie, ton sommeil, ton hygiène de vie, ton sport, ton activité physique, comment se passe ton travail, si t'es stressée. En fait, il y a tellement de choses qui rentrent en compte dans... dans ce qui fait ta bonne santé ou ta mauvaise santé, que c'est important d'avoir cette approche globale. Et effectivement, ce que je vois en premier, c'est la fatigue. Et puis, en fait, la fatigue et le stress, beaucoup. Et les deux, c'est vraiment très dur, en fait. C'est le lit de plein de maladies et de plein d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Et comment tu adresses... Alors, je n'imagine pas avec un coup de baguette magique. Non, non.

  • Speaker #1

    Ça prend du temps, mais c'est des choses qu'on met en place souvent. J'ai un premier rendez-vous qui est un peu long pour justement bien connaître la personne, connaître sa façon de vivre en fait, parce que j'ai besoin de la connaître vraiment au global. Et puis après, souvent, je propose des accompagnements de trois mois, de six mois. Ça va dépendre en fait de ce qu'on a besoin de travailler.

  • Speaker #0

    Oui. Donc pour te retrouver...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Via Instagram.

  • Speaker #1

    Via Instagram, par mon nom, Marie-Benoît Géronnière. D'accord. Et puis LinkedIn, c'est pareil. Après, si tu veux, je te laisserai. Voilà, on va être là. Bien sûr, oui.

  • Speaker #0

    Si on croit pouvoir te retrouver. Tout à fait. Et donc, ton approche passe principalement par la nutrition, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, par la nutrition et la micronutrition. La micronutrition. La nutrition d'abord, parce que je trouve que c'est ça le plus important, c'est ce dont on va se nourrir. Et la micronutrition, c'est vraiment pour donner un coup de pouce. sur un temps donné et si on a besoin de dénouer quelque chose ou d'apporter vraiment plus de micronutriments parce qu'il y a des carences qui sont avérées. Et puis je trouve que c'est parfois bon d'avoir les deux mais pas tout le temps. Et puis ça passe surtout par la transmission et puis par l'accompagnement en fait. Moi je suis les personnes vraiment du début jusqu'à la fin et c'est ça que j'adore.

  • Speaker #0

    C'est un énorme soutien pour ces personnes ?

  • Speaker #1

    Oui parce que c'est quelque chose que je m'applique à moi-même. et à ma famille. Donc je sais que c'est hyper important d'être en forme et que ça peut vraiment changer les choses sur le plan familial et dans la durée. Et du coup, c'est ça que j'ai envie de partager.

  • Speaker #0

    Tu passes à une seconde étape dans ton expertise à travers une formation aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je termine au mois d'avril une formation en nutrition pour parfaire ma formation. Et donc avec cette approche justement globale et holistique qui est très intéressante et qui permet vraiment en plus de prendre la personne dans toute sa globalité et pas justement de soigner le symptôme.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui foncent mais qui se sentent en manque d'énergie chronique ou épuisées et qui ne voient pas forcément comment sortir de ça ?

  • Speaker #1

    Le plus important c'est de savoir s'arrêter.

  • Speaker #0

    Même quand on est sous l'eau, qu'on se dit qu'on a beaucoup trop de travail, qu'il faut qu'on reprenne, qu'on réouvre notre ordi le soir ou qu'on se remette à bosser le week-end. Même si on n'a pas le choix, je trouve que c'est important de prendre une pause, soit dans la semaine, soit dans le week-end, mais prendre une pause pour soi, toute seule, de manière égoïste, mais vraiment pour capitaliser sur soi. Parce que si on ne s'arrête jamais, on a la famille, on a le boulot. En fait, on ne sort jamais la tête de l'eau. Et je trouve dommage, si on a choisi justement de se reconvertir, d'avoir ce métier qu'on chérit, en fait, parce que c'est vraiment un métier qu'on a choisi. Je trouve ça dommage de s'épuiser dedans et de ne pas essayer de s'extraire et de regarder un peu en se disant si je prends une heure pour moi ou une demi-journée ou même une journée, le monde ne va pas s'arrêter de tourner. Et je pense que c'est aussi se dire qu'on se fait du bien. Et du coup, mettre un peu des paillettes dans sa vie, quoi. C'est vraiment ça. C'est de se dire, ce moment-là, il est pour moi. Je vais juste pas forcément faire un truc de dingue. Peut-être prendre son bouquin, aller en terrasse, boire un café. Mais juste, en fait, poser son cerveau et faire autre chose. Faire quelque chose qui nous fait du bien. Faut que chacun trouve ce qui lui fait du bien. Mais je pense que c'est important de s'octroyer ça et de s'autoriser. Et c'est bien de le faire. C'est bon pour soi. Et pour les autres, du coup, parce que forcément, on sera plus alignés et on n'aura pas envie d'hurler sur nos enfants dès qu'il se passe un truc, parce qu'on a ce petit vélo dans la tête qui ne s'arrête jamais.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Ça contribue aussi à sa performance. Vous ne pouvez peut-être pas adapter, mais souvent, on peut penser « je ne vais pas m'arrêter, je vais mieux affoncer parce que si je m'arrête… » tout va s'écrouler, ce projet je vais être en retard, etc. Mais finalement, le fait de faire une pause va aussi contribuer à faire que tu seras plus efficace dans ton travail, plus présente pour tes enfants et c'est vrai que ça passe aussi par un moment seul.

  • Speaker #0

    C'est important d'être seule ou alors avec des amis. Mais c'est important de prendre ce temps pour soi. On arrive à investir beaucoup de temps et d'argent. dans des choses pour nos boulots et je trouve que c'est aussi important d'investir sur nous en fait parce que si nous on n'est pas bien, ça ne va pas marcher.

  • Speaker #1

    Merci Marie.

  • Speaker #0

    Je t'en prie Marie.

  • Speaker #1

    Ce retour d'expérience se partage sur ta vie entrepreneuriale, ta vie de maman. Je pense que c'était très précieux.

  • Speaker #0

    Oui, j'espère que ça pourra servir. Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #2

    N'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #0

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #2

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #0

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle,

  • Speaker #2

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #0

    je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #2

    Pour cela,

  • Speaker #0

    Pour cela,

  • Speaker #2

    contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invitée

    00:01

  • Marie-Benoît Gironière : parcours et changement de carrière

    00:46

  • Les débuts de Marie dans la nutrition et la micronutrition

    01:46

  • Défis du lancement d'une activité et gestion du temps

    06:13

  • Construire un réseau professionnel efficace

    08:07

  • Équilibre entre vie de maman et vie professionnelle

    15:50

  • Approche de la nutrition et micronutrition pour les femmes

    23:54

Description

As-tu déjà pensé à réinventer ta carrière tout en jonglant avec les défis de la maternité ? Dans cet épisode captivant de Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière, Margaux Saubry-Bobet reçoit Marie Benoist-Gironière, une consultante en nutrition et micronutrition dont le parcours est une véritable source d'inspiration. Maman de quatre enfants, Marie nous raconte comment elle a quitté le monde de l'événementiel pour se plonger dans la nutrition, un domaine qui lui tient à cœur et qui lui permet d'aider les femmes à chaque étape de leur vie.


Marie partage avec nous les défis qu'elle a rencontrés en tant que mère et entrepreneuse, et nous offre des conseils précieux sur l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle souligne l'importance de prendre soin de soi pour être en bonne santé, et comment cela peut avoir un impact positif sur notre carrière et notre vie de famille. Tu découvriras également des astuces pratiques pour gérer le stress et la fatigue, ainsi que l'importance de construire un réseau professionnel solide.


Dans cet épisode de Matésens, Marie met en lumière le soutien essentiel qu'elle apporte aux femmes tout au long de leur cycle de vie, de la puberté à la ménopause. Elle nous rappelle que chaque femme mérite de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et que la nutrition joue un rôle clé dans cette quête. Si tu es à la recherche d'inspiration pour réinventer ta carrière tout en assumant tes responsabilités familiales, cet épisode est fait pour toi !


Rejoins-nous pour écouter le témoignage authentique de Marie et découvrir comment elle a réussi à transformer sa passion pour la nutrition en une carrière épanouissante. Que tu sois en reconversion professionnelle, en congé maternité ou simplement curieuse d'en savoir plus sur l'équilibre vie pro-vie perso, cet épisode t'apportera des clés et des conseils pratiques pour avancer sur ton chemin. Ne manque pas cette occasion de t'inspirer et de te reconnecter avec tes aspirations professionnelles grâce à Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière.


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour prendre rendez-vous avec moi pour un coaching gratuit de 30 minutes, contactez moi par email : margaux@matésens.com ou sur instagram @matesens_coaching


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnelle certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti!

  • Speaker #1

    Hello à toutes !

  • Speaker #0

    Hello à toutes !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    je reçois Marie Benoist-Gironière. Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #0

    Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #1

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #0

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #1

    âgés de 12 ans à 3 ans.

  • Speaker #0

    âgés de 12 ans à 3 ans. et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux,

  • Speaker #1

    et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #0

    où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #1

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #0

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #1

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête.

  • Speaker #0

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête. Si elle devait résumer son approche,

  • Speaker #1

    Si elle devait résumer son approche, elle dirait « Stop à l'épuisement,

  • Speaker #0

    elle dirait « Stop à l'épuisement, place à l'apaisement » . place à l'apaisement » . Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de

  • Speaker #1

    Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #0

    « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #1

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #0

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #1

    maman et entrepreneur

  • Speaker #0

    maman et entrepreneur s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #1

    s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #0

    Hello Marie !

  • Speaker #1

    Salut Margot !

  • Speaker #0

    Ça va ? Ouais, très bien ! Je crois que tu as plein de choses à nous livrer. Déjà, pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter aux personnes qui nous écoutent en nous disant d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je m'appelle Marie, j'ai 42 ans. Je viens d'un tout petit village en Anjou, près d'Angers, au sud de la Loire. Et moi, mon rêve quand j'étais petite, c'était d'abord d'être... pilote de ligne. Et puis ensuite, parce que j'ai eu des lunettes, d'être décoratrice d'intérieur. Voilà. Et finalement... Je n'ai rien fait des deux. Rien à voir. Finalement, aujourd'hui, je suis consultante en nutrition auprès des femmes, mais pas que. Voilà. J'aime bien ajouter mais pas que, parce qu'il n'y a pas que les femmes dont je m'occupe.

  • Speaker #0

    Tu vas être beaucoup plus juste après. Donc, tu es indépendante. Et auparavant, tu as travaillé pendant plusieurs années dans l'événementiel à Paris. Et tu as décidé de changer totalement de vie professionnelle et de créer ton activité à Bordeaux. Déjà, en quelle année c'était ? Et est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était en 2000. 15, après la naissance de notre deuxième enfant. Alors l'élément déclencheur, c'est pas très novateur, on va dire que c'était une envie de partir de la région parisienne avec mon mari. Et donc de suivre plutôt mon mari pour son métier et donc moi de quitter le mien, dans lequel j'avais fait le tour. Et donc voilà, je dirais pas que j'ai pris une grande décision dans ma vie en me disant je vais changer de boulot, mais... Voilà, j'ai décidé de quitter le boulot que j'avais à l'époque. Et puis ensuite, une fois arrivée à Bordeaux, je me suis demandé effectivement si je voulais rester dans l'hôtellerie ou pas. Voilà, et c'est à ce moment-là que j'ai pris le virage, on va dire.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu t'es posée toutes ces questions en arrivant ?

  • Speaker #1

    Alors je dis en arrivant, mais c'était déjà un peu... J'avais déjà un peu lancé la machine avant. Parce que j'étais partenaire d'une marque qui, à l'époque, faisait des produits de complémentation alimentaire et des cosmétiques naturels. Et du coup, ça, je faisais ça un peu en sous-marin de mon boulot pour me changer les idées, pour faire des trucs un peu plus fun. Et du coup, je m'étais dit que c'était aussi potentiellement quelque chose qui pourrait m'occuper, entre guillemets, au départ à Bordeaux. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et comment t'as... T'as su que c'était cette voie-là plutôt qu'il fallait prendre, ou que t'avais envie de prendre, plutôt que de rester finalement dans l'hôtellerie ?

  • Speaker #1

    Alors l'hôtellerie, ça avait été un peu, pas une voie de garage, mais c'était un peu une pause que j'avais eue entre mon boulot dans l'événementiel, qui était très prenant et assez épuisant psychologiquement, on va dire. Et c'était une manière d'avoir un... Une routine, on va dire, métro, boulot, dodo. J'avais pu avoir des enfants, des congés maths, chose que je n'aurais pas eue dans mon ancien job, dans l'événementiel. Et du coup, là, je me disais que c'était aussi une manière de ne pas retourner dans un truc trop speed et d'avoir un peu de temps pour les enfants qui étaient petits à l'époque. Et en fait, finalement, c'est un peu la décision qui s'est imposée à moi. et pas le grand choix de ma vie où je me suis dit qu'est-ce que je vais faire. J'ai un peu pris ce que j'avais là et finalement je me suis dit ça me convient.

  • Speaker #0

    Oui, ce que tu t'es dit dans ce moment-là de ma vie avec les enfants, la notion d'équilibre était importante. Et donc, c'était ce Twitter qui t'a aidé à décider à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'était ça aussi, de passer d'une vie à Paris qui était, comme on l'a beaucoup connu, très speed, peu de temps pour la famille à côté, et d'arriver à Bordeaux où on avait peu de réseau aussi. Et du coup, c'était aussi l'occasion, puisque les enfants n'étaient ni scolarisés ni gardés, d'avoir ce temps pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, donc tes deux enfants n'étaient pas encore gardés, pas scolarisés. Oui. Et donc, là, j'imagine que c'est forcément...

  • Speaker #1

    Forcément, c'est à moi qui assombais la gestion de ces enfants-là.

  • Speaker #0

    Oui, et forcément, en termes de métier, enfin de vie pro, tu avais besoin d'implanter un rythme qui pouvait fonctionner.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'avais besoin de toute façon de m'adapter à eux, puisque sur une année, je n'avais pas de solution de garde.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe après, donc au démarrage de ton activité ? Est-ce que tu rencontres des difficultés, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la plus grande difficulté, ça a été de vouloir faire les choses un peu trop tôt, on va dire. Maintenant, je m'en rends compte. Je suis passée de bosser à 100% dans mon ancien job à devenir un peu quand même mère au foyer à 100%. Donc, j'avais cette envie d'occuper mon temps intellectuel, on va dire, de garder cette... Ce travail de l'esprit où on a des challenges, on doit créer des choses, créer une valeur. Après, c'est peut-être inconscient, mais j'avais cette envie-là. Et en même temps, j'avais entre guillemets l'obligation pour moi de m'occuper de mes enfants parce que ce n'était pas vraiment un choix, on va dire. Et du coup, en y réfléchissant aujourd'hui, je me dis que j'aurais dû repousser le moment pour commencer mon job. Et être dédiée à mes enfants à 100% ou à 90%, pour vraiment que tout se passe bien. Parce que finalement, là, c'était un peu de l'imbrication des deux et ça ne marchait pas très bien.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est intéressant parce que c'est comme si ce n'était pas une option de prendre une pause, d'être mère au foyer pendant une petite durée peut-être, et après de revenir dans un métier, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, je ne me suis pas posé la question et j'aurais dû, je pense, et on aurait dû le faire en couple aussi, de se dire, il y a ça qui s'impose à nous, parce que clairement, ça s'est imposé à moi de quitter mon job. Et donc, on aurait dû se dire à deux, et moi aussi, j'aurais dû réfléchir avant, je pense, à comment j'allais gérer cette période avant l'école et avant... Enfin voilà, c'était 6-7 mois, mais finalement, c'est quand même une période assez longue. Voilà, donc je pense que oui, effectivement, ce sujet aurait dû être vu différemment.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu donc d'autres difficultés quand tu as démarré ton activité ?

  • Speaker #1

    Peut-être la difficulté de se faire du réseau, parce que nous, on arrivait dans une ville qu'on ne connaissait pas, et on n'avait ni réseau pro ni perso. Et du coup, je trouve que c'est doublement difficile, parce qu'en plus, moi, j'avais cette position de trimballer mes deux bouts de chou un peu partout. Et du coup, on est quand même un peu freinés par ça pour se faire du réseau professionnel. Et puis, on n'a pas aussi envie de mélanger le pro et le perso. D'être la relou qui parle tout le temps de son métier à droite à gauche. Donc ça, ça a été un peu dur. Mais je n'avais pas vraiment le choix que de me faire violence pour aller faire du réseau. Parce que surtout que Bordeaux, c'est quand même une ville qui fonctionne beaucoup comme ça. Et du coup, j'ai un peu d'abord cherché... Quel réseau me correspondait ? C'était le début aussi des réseaux professionnels qui étaient soit féminins, soit mixtes. Et du coup, j'ai pu un peu tester plein de choses, pas forcément qui me plaisaient toutes, mais du coup, j'ai pu aussi scanner ce qui me convenait ou pas.

  • Speaker #0

    Et ce sujet du réseau, c'est très intéressant parce que c'est vrai que dans la vie professionnelle, quel que soit le métier que l'on fait, on est encouragé à prendre soin de son réseau, à cultiver son réseau. J'aime bien cette façon de le voir. Et à la fois, on peut avoir plein de pensées qui arrivent au sujet du réseau. Se dire, voilà, ce n'est pas mon truc, ou je ne sais pas faire, ou je n'aime pas. Est-ce que toi, Marie, tu pourrais partager très concrètement comment tu as construit le tien ? Est-ce que quel est ton approche ? Ce qui pourrait peut-être aider certaines personnes.

  • Speaker #1

    Au départ, je pense que je n'avais pas d'approche précise. J'y suis un peu allée au feeling. Au début, c'était vraiment beaucoup sur Facebook, où c'était que comme ça, vraiment une bouche à oreille. Et donc, j'ai testé pour voir. Des événements ? Oui, des événements, voilà, des after-work, des événements d'entrepreneurs, pas mal entre femmes aussi. Il y avait des réseaux, il y avait beaucoup de réseaux féminins qui se créaient à cette époque, qui du coup, c'était quand même un peu moins... Je trouvais que c'était plus bienveillant, même si on a beaucoup galvaudé ce mot, mais c'était... C'est vrai que c'était plus facile, je trouve, ce genre de soirée. Parce que tout de suite, on pouvait plus facilement aller vers les autres que s'il y a plus d'hommes. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je trouvais ça quand même plus simple.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était aussi en tant que maman ?

  • Speaker #1

    Peut-être, je ne sais pas, mais peut-être qu'on a finalement quand même plus d'affinité. Et qu'on peut aussi plus facilement engager la conversation. Et donc, j'ai commencé beaucoup comme ça. Et puis, de fil en aiguille, je me suis... je me suis fait des amis entrepreneurs. Et en fait, après, je ne suis pas forcément restée dans un réseau, mais on s'était créé finalement un réseau entre entrepreneurs. Et on se retrouvait parfois pour bosser sur des problématiques communes. On se retrouvait pour faire des shootings de tel ou tel produit parce que c'était aussi beaucoup de créatrices. Et donc ça, finalement, sans forcément faire du réseau, on en avait créé un nous-mêmes sans se rendre compte. votre communauté en fait avec les mêmes besoins au même moment oui et puis on avait effectivement on avait un peu toutes les mêmes problématiques on créait des marchés de créateurs ensemble et donc en fait on se retrouvait sur ce point là et finalement j'ai pas forcément trouvé un réseau professionnel qui me convenait mais en fait on l'a un peu créé ensemble et je trouve que c'est ça aussi qui peut être important d'avoir en tête c'est qu'on aura jamais le réseau parfait, mais qu'on peut aussi se créer une sorte de réseau soi-même avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça t'a apporté ou ça t'apporte aujourd'hui d'avoir ce groupe, d'être entourée de cette façon-là ?

  • Speaker #1

    Ce groupe, je ne l'ai plus aujourd'hui, puisque ça, c'était vraiment au début de mon activité en 2017. Du coup, là où ça a vraiment plus décollé. Et entre-temps, J'avais testé un réseau d'entrepreneurs qui s'appelle Bouge ta boîte, qui est vraiment un réseau féminin, pendant trois ans. Et finalement, ça apporte aussi une structure qui n'est pas négligeable, qu'on n'a pas forcément quand on bricole un réseau entre copines, on va dire.

  • Speaker #0

    Tu as un exemple d'élément de structure que tu as pu obtenir avec ce réseau-là ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense à une structure un peu plus de recommandation. Oui. J'ai appris vraiment à rencontrer les gens pour vraiment connaître leur métier et pour que moi je puisse vraiment en parler aux autres. Et puis tester aussi parce que c'est un peu le deal quand on est dans un réseau, c'est de vraiment tester ce que font les autres pour pouvoir bien en parler et le recommander.

  • Speaker #0

    Oui parce que c'est vrai que, c'est ce que je disais... juste avant qu'on démarre l'enregistrement, parfois on a cette image du réseau, on va à un événement, on a parlé deux minutes autour d'un petit verre et puis on se dit, bon, j'ai fait mon réseau. Mais en réalité, dans ces moments-là, t'as pas vraiment appris à connaître la personne. Donc c'est pas tout à fait ça ta démarche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il faut effectivement prendre le temps de bien connaître pour pouvoir savoir si c'est une personne qu'on recommandera. Tout simplement. Après, on n'est pas obligé non plus de recommander tout le monde. Oui, je pense que c'est vraiment ça qui fait la différence, de connaître les gens. Et puis maintenant, je ne suis plus dans un réseau physique. Mais c'est vrai que j'ai gardé cette habitude. Quand je rencontre des gens où je sens qu'on a des intérêts communs, où on pourrait aller plus loin, finalement, je propose un rendez-vous de moi-même. Et je trouve que ça, ça se fait... Enfin, maintenant, ça se fait beaucoup plus facilement avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comme toi,

  • Speaker #0

    tu vois. Exactement. Exactement. Et donc, ton approche du réseau a évolué. Oui. au fil des années du développement de ton activité. Et donc, ton approche aujourd'hui, si je comprends bien, c'est d'aller plus connaître les personnes.

  • Speaker #1

    Oui, j'essaie d'être un peu moins scolaire, on va dire. Je trouve que, aussi en vieillissant, entre guillemets, je trouve qu'on a aussi une manière de faire qui nous est propre. Et on va aussi vers des personnes avec qui on a plus d'affinités. Je pense que c'est aussi ça qui est important. On ne va pas se forcer à faire du réseau non plus. Il y a beaucoup de... Je trouve que la mode de sortir de sa zone de confort, il y en a pour qui c'est trop violent. Je peux comprendre aussi qu'on n'ait pas envie, que ce ne soit pas notre mode de fonctionnement. Et on peut, je pense, trouver un entre-deux et quelque chose qui nous convient sans que ça nous mette trop mal à l'aise aussi.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, ce que j'aime bien dans ta façon d'expliquer, c'est qu'au début, tu étais quand même un peu forcée au départage, il y a quelques années, parce que tu n'avais pas le choix. Et finalement, aujourd'hui, tu es sortie un peu du cadre,

  • Speaker #1

    du groupe un peu plus scolaire.

  • Speaker #0

    J'applique les règles du réseau. Maintenant, tu le fais plus avec ton intuition, où tu sens que tu as quelque chose en commun, tu as envie de rediscuter avec la personne. J'imagine que simplement, ça te fait plaisir. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Voilà, je pense que... Il n'y a pas qu'une règle qui existe, en fait. C'est ça aussi qu'il faut se dire.

  • Speaker #0

    Super. Il faut que chacun invente, en fait, sa façon d'aborder le réseau. Mais pour ça, tu as besoin aussi de le tester à un moment. Quand on se rencontre, tu évoques avec moi les difficultés que beaucoup de mamans rencontrent. Pour concilier ta vie de maman et ta vie professionnelle, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ta propre expérience ?

  • Speaker #1

    Alors moi, quand j'ai commencé effectivement à être indépendante, à l'époque, on avait deux enfants. Aujourd'hui, on en a quatre. Donc forcément, j'ai fait deux pauses supplémentaires pour nos deux derniers enfants, qui étaient à environ d'un an, puisqu'elles sont allées à la crèche chacune qu'à partir d'un an. Et ça, c'était un peu... En fait, comme ça s'est imposé à nous comme ça. On s'est organisé comme ça aussi. Et puis, moi je m'étais dit, c'est aussi l'occasion de profiter de chacun de mes enfants pendant sa première année, de bosser quand je peux sans non plus me mettre trop la pression, en me disant, si elle dort, j'en profite. Si elle ne dort pas, je profite d'elle. Et puis je bosserai à un autre moment, je ne m'étais pas non plus mis trop de pression, parce que c'était comme ça que ça se passait. Et puis après, les enfants y ont grandi, maintenant ils sont tous à l'école. Je pense qu'on a tous... J'ai envie de dire, il n'y a pas d'équilibre parfait, ça n'existe pas. Justement, la vie, c'est le déséquilibre. Mais là, ils sont quand même à un âge... Notre aînée, elle est au collège, la dernière en petite section. Donc forcément, il y a toujours un âge où ils ont besoin de leurs parents. Moi, je trouve ça important d'être là aussi à ces âges-là.

  • Speaker #0

    Oui, tu me disais qu'à l'arrivée de chaque enfant, c'est un renouvellement de l'équilibre, évidemment familial, mais aussi pour toi, professionnel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça remet toujours tout en cause. Enfin, ça ne remet pas tout en cause. Mais voilà, un nouvel enfant, ça bouscule l'équilibre. Donc ça va aussi... On sait aussi même que physiquement et psychologiquement, ça nous transforme. Donc je pense qu'il faut aussi une phase de réadaptation pour tout le monde. Pour soi aussi, souvent c'est aussi des périodes de renouveau, où on va avoir envie de changer des choses, où c'est bien aussi de se poser un peu et de se dire de quoi j'ai envie, combien de temps je veux dédier à mon boulot, combien de temps je peux dédier à mon boulot, c'est ça aussi. Il faut aussi s'adapter à la vie, à notre vie de maman. Moi, je n'ai pas le choix. Je pense qu'au début, j'étais un peu radicale en me disant « j'ai bossé de telle heure à telle heure et ce sera comme ça, et ensuite, je m'occuperai des enfants » . On sait toutes que ce n'est pas toujours faisable.

  • Speaker #0

    Notamment, tu m'avais partagé l'exemple de « je voulais travailler pendant les siestes de ma fille » . Est-ce que tu peux raconter cette expérience ? Parce que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on a des enfants en bas âge à la maison, on se dit voilà, la sieste, c'est vraiment le temps qu'on a pour se consacrer à notre boulot. Et effectivement, j'avais ce but, je m'étais fixée, je pense, trop d'objectifs et donc la sieste, c'était sacré pour moi. Et effectivement, je pense que je me suis trop mis la pression. Et malheureusement, ça ne se passait pas bien. Ma fille avait très bien compris que ces moments-là étaient importants pour moi. Et donc, elle avait décidé de ne pas dormir.

  • Speaker #0

    Elle avait quel âge ?

  • Speaker #1

    Elle avait deux ans et demi, trois ans, je crois. Donc, elle était petite. Et effectivement, moi, j'étais tellement concentrée dans le fait d'avoir ce temps-là pour moi que c'était très difficile aussi pour moi d'accepter qu'elle ne dorme pas. Donc, ça a été compliqué entre nous. Et à postérieur, effectivement, je me dis que... Parfois il faut aussi prendre un peu de recul et se dire bah c'est pas grave en fait ce temps là je l'ai pas je le trouverai autrement je le transformerai autrement mais...

  • Speaker #0

    Oui en fait c'est un énorme cercle vicieux c'est que tu mets beaucoup d'attentes dans ce moment de pause de synaphe de ton enfant donc oui comme tu le dis potentiellement il le ressent voilà ensuite tu as tellement d'attentes quand ça passe ça se passe pas comme tu le souhaiterais tu passes pas un bon moment. Du coup tu as la culpabilité, la frustration qui arrive là dedans, je pense vraiment là j'ai décrit quelque chose que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître là dedans et puis après ça peut être les siestes mais aussi un moment où tu as juste envie que ton enfant te laisse, te soit calme.

  • Speaker #1

    Oui, un petit peu et qu'on travaille à côté mais bon c'est tout que c'est un peu compliqué et puis ça cristallise aussi je pense beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    dans ce moment de la sieste, et puis dans la conception du temps qu'on a.

  • Speaker #0

    Et comment tu sors alors de ce cercle vicieux qui ne fonctionnait pas pour toi ?

  • Speaker #1

    Finalement, j'en suis sortie que parce qu'il y a eu l'école. J'en parle maintenant de manière très psychologue, mais en fait, moi j'étais la tête dedans, et j'en suis pas sortie en fait. J'en suis sortie parce qu'eux sont sortis. de ma vie, la journée. C'est un peu triste à dire, mais ça s'est mis sous mes yeux comme ça. Et après, maintenant j'en parle parce que finalement, ça avait aussi cristallisé des choses entre ma fille et moi et qu'on a dû consulter une psychologue pour changer ces choses-là. Et après, je me suis... En fait, moi, je pense que j'étais trop en mode dans mon tunnel à me dire, oui, voilà, j'ai ce temps-là pour travailler, il faut que je travaille. Et en fait, il n'y avait pas d'autre option. Oui, clairement. C'est étrange à dire, mais je ne me laissais pas d'autre option que de faire ça.

  • Speaker #0

    Tu ne voyais pas une autre façon de faire possible ?

  • Speaker #1

    Ben non, oui, je ne m'étais pas extraite du problème en me disant comment ça peut se passer autrement. Donc effectivement, il y a eu des petits dégâts collatéraux et je me dis aujourd'hui que j'aurais pu aussi me dire, ben voilà, ce n'est pas un temps pour faire ça et je ne suis pas à six mois près finalement pour démarrer cette activité.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est aussi ce que tu m'as partagé. J'ai eu l'impression... Voilà, tu as eu ce recul à posteriori, mais tu me disais aussi, on a envie d'une... quelque chose d'instantané, encore... peut-être encore plus présent quand on crée son activité. Peut-être aussi par le fait qu'on se compare, qu'on a l'impression que les autres y arrivent. Oui, beaucoup. Même sans vraiment savoir. Mais tu me partageais qu'il y a des choses qui demandent du temps pour se créer, pour se mettre en place. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. c'est vrai qu'aujourd'hui avec les réseaux sociaux on peut se comparer à tout le monde et puis tout le monde montre aussi que ce qu'il veut bien montrer sur les réseaux sociaux mais je trouve que ça c'est en tout cas j'ai l'impression que c'est vraiment un défaut ou une caractéristique qui est assez féminine de se comparer beaucoup et de se dire pourquoi elle, elle y arriverait et pas moi et comme tout aujourd'hui on veut on a besoin d'un un de quelque chose de matériel, on peut se le faire livrer dans la journée. En fait, tout est trop instantané. Et donc, je trouve qu'on a beaucoup de mal à patienter pour avoir les choses et à se dire qu'il faut aussi travailler, il faut aussi du travail, il faut aussi mettre des choses en place petit à petit. En fait, c'est plein de petits pas, comme gravir une montagne, ça peut paraître un peu bateau, mais voilà, il va falloir forcément marcher pour arriver en haut. Et bien, tous ces petits pas mis bout à bout, effectivement, on n'a pas forcément le résultat tout de suite. Mais on s'en rend compte après en se disant, ah bah oui, en fait, j'étais allée voir un tel, j'avais parlé de mon activité. Et finalement, on a semé des choses qui éclosent plus tard. Mais en fait, c'est pas parce qu'on n'a pas des résultats instantanés que notre travail n'est pas là. Et il faut forcément, je pense, mettre... Oui, il y a des étapes, en fait. Et on ne peut pas non plus... Il faut passer par certaines étapes pour arriver à son résultat. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est peut-être encore... C'est hyper fort aussi quand tu as tes enfants en bas âge, ça fait des étapes.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Jusqu'à le Graal, l'arrivée à l'école. Oui. Est-ce que tu pourrais justement nous en dire plus en détail en quoi consiste ton activité ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis consultante en nutrition et en micronutrition. Donc, mon métier, c'est d'accompagner d'abord les femmes parce que c'est vraiment un public... qui me touchent beaucoup dans leur cycle en fait. Moi ce que j'aime c'est pouvoir apporter une solution de la puberté jusqu'à la ménopause parce que je trouve un sujet hyper important dans l'équilibre des femmes qu'il suffit parfois de switcher un petit truc, d'avoir une hygiène de vie différente pour que ça soit vraiment un game changer. Et je trouve qu'on n'en parle pas assez. Voilà, notamment, pendant la grossesse, on est porté au nu, et puis une fois que le bébé est là, on se retrouve seule. Alors maintenant, c'est quand même beaucoup plus développé, il y a beaucoup de choses qui se mettent en place, mais voilà, je pense que les femmes ont elles aussi besoin d'apprendre à prendre soin d'elles.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est quelque chose qui est... Enfin, je trouve qu'en plus, quand on est mère, on se fait toujours passer après nos enfants, ou après le reste de la famille. Et en fait, si on veut être en bonne santé et pouvoir bien travailler, c'est important de faire attention à ça et à soi surtout. Donc voilà, ça, c'est ma cible principale, mais pas que parce que forcément, une fois qu'on a touché la femme ou la mère, c'est aussi important d'éduquer la famille à bien se nourrir. à être en bonne santé. Et moi, c'est ça aussi que j'aime bien, c'est pouvoir transmettre aux plus jeunes comment bien se nourrir, ce qui est bon pour son corps et ce qu'il n'est pas. Et souvent, quand on est petit, on s'en rend très vite compte. Et je trouve que les enfants, c'est un chouette public aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples de choses qui reviennent régulièrement, de problématiques ou de besoins ? Et comment tu y réponds ? Comment tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    Ce qui revient beaucoup, c'est la fatigue. C'est quand même le premier symptôme dont parlent les femmes, c'est qu'elles sont épuisées, parce qu'elles ont des enfants, parce qu'elles dorment pas bien. En fait, c'est aussi... Moi, j'ai une approche qui est holistique, donc ça veut dire que je vais aussi prendre en compte tout ce qui se passe dans ta vie, ton sommeil, ton hygiène de vie, ton sport, ton activité physique, comment se passe ton travail, si t'es stressée. En fait, il y a tellement de choses qui rentrent en compte dans... dans ce qui fait ta bonne santé ou ta mauvaise santé, que c'est important d'avoir cette approche globale. Et effectivement, ce que je vois en premier, c'est la fatigue. Et puis, en fait, la fatigue et le stress, beaucoup. Et les deux, c'est vraiment très dur, en fait. C'est le lit de plein de maladies et de plein d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Et comment tu adresses... Alors, je n'imagine pas avec un coup de baguette magique. Non, non.

  • Speaker #1

    Ça prend du temps, mais c'est des choses qu'on met en place souvent. J'ai un premier rendez-vous qui est un peu long pour justement bien connaître la personne, connaître sa façon de vivre en fait, parce que j'ai besoin de la connaître vraiment au global. Et puis après, souvent, je propose des accompagnements de trois mois, de six mois. Ça va dépendre en fait de ce qu'on a besoin de travailler.

  • Speaker #0

    Oui. Donc pour te retrouver...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Via Instagram.

  • Speaker #1

    Via Instagram, par mon nom, Marie-Benoît Géronnière. D'accord. Et puis LinkedIn, c'est pareil. Après, si tu veux, je te laisserai. Voilà, on va être là. Bien sûr, oui.

  • Speaker #0

    Si on croit pouvoir te retrouver. Tout à fait. Et donc, ton approche passe principalement par la nutrition, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, par la nutrition et la micronutrition. La micronutrition. La nutrition d'abord, parce que je trouve que c'est ça le plus important, c'est ce dont on va se nourrir. Et la micronutrition, c'est vraiment pour donner un coup de pouce. sur un temps donné et si on a besoin de dénouer quelque chose ou d'apporter vraiment plus de micronutriments parce qu'il y a des carences qui sont avérées. Et puis je trouve que c'est parfois bon d'avoir les deux mais pas tout le temps. Et puis ça passe surtout par la transmission et puis par l'accompagnement en fait. Moi je suis les personnes vraiment du début jusqu'à la fin et c'est ça que j'adore.

  • Speaker #0

    C'est un énorme soutien pour ces personnes ?

  • Speaker #1

    Oui parce que c'est quelque chose que je m'applique à moi-même. et à ma famille. Donc je sais que c'est hyper important d'être en forme et que ça peut vraiment changer les choses sur le plan familial et dans la durée. Et du coup, c'est ça que j'ai envie de partager.

  • Speaker #0

    Tu passes à une seconde étape dans ton expertise à travers une formation aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je termine au mois d'avril une formation en nutrition pour parfaire ma formation. Et donc avec cette approche justement globale et holistique qui est très intéressante et qui permet vraiment en plus de prendre la personne dans toute sa globalité et pas justement de soigner le symptôme.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui foncent mais qui se sentent en manque d'énergie chronique ou épuisées et qui ne voient pas forcément comment sortir de ça ?

  • Speaker #1

    Le plus important c'est de savoir s'arrêter.

  • Speaker #0

    Même quand on est sous l'eau, qu'on se dit qu'on a beaucoup trop de travail, qu'il faut qu'on reprenne, qu'on réouvre notre ordi le soir ou qu'on se remette à bosser le week-end. Même si on n'a pas le choix, je trouve que c'est important de prendre une pause, soit dans la semaine, soit dans le week-end, mais prendre une pause pour soi, toute seule, de manière égoïste, mais vraiment pour capitaliser sur soi. Parce que si on ne s'arrête jamais, on a la famille, on a le boulot. En fait, on ne sort jamais la tête de l'eau. Et je trouve dommage, si on a choisi justement de se reconvertir, d'avoir ce métier qu'on chérit, en fait, parce que c'est vraiment un métier qu'on a choisi. Je trouve ça dommage de s'épuiser dedans et de ne pas essayer de s'extraire et de regarder un peu en se disant si je prends une heure pour moi ou une demi-journée ou même une journée, le monde ne va pas s'arrêter de tourner. Et je pense que c'est aussi se dire qu'on se fait du bien. Et du coup, mettre un peu des paillettes dans sa vie, quoi. C'est vraiment ça. C'est de se dire, ce moment-là, il est pour moi. Je vais juste pas forcément faire un truc de dingue. Peut-être prendre son bouquin, aller en terrasse, boire un café. Mais juste, en fait, poser son cerveau et faire autre chose. Faire quelque chose qui nous fait du bien. Faut que chacun trouve ce qui lui fait du bien. Mais je pense que c'est important de s'octroyer ça et de s'autoriser. Et c'est bien de le faire. C'est bon pour soi. Et pour les autres, du coup, parce que forcément, on sera plus alignés et on n'aura pas envie d'hurler sur nos enfants dès qu'il se passe un truc, parce qu'on a ce petit vélo dans la tête qui ne s'arrête jamais.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Ça contribue aussi à sa performance. Vous ne pouvez peut-être pas adapter, mais souvent, on peut penser « je ne vais pas m'arrêter, je vais mieux affoncer parce que si je m'arrête… » tout va s'écrouler, ce projet je vais être en retard, etc. Mais finalement, le fait de faire une pause va aussi contribuer à faire que tu seras plus efficace dans ton travail, plus présente pour tes enfants et c'est vrai que ça passe aussi par un moment seul.

  • Speaker #0

    C'est important d'être seule ou alors avec des amis. Mais c'est important de prendre ce temps pour soi. On arrive à investir beaucoup de temps et d'argent. dans des choses pour nos boulots et je trouve que c'est aussi important d'investir sur nous en fait parce que si nous on n'est pas bien, ça ne va pas marcher.

  • Speaker #1

    Merci Marie.

  • Speaker #0

    Je t'en prie Marie.

  • Speaker #1

    Ce retour d'expérience se partage sur ta vie entrepreneuriale, ta vie de maman. Je pense que c'était très précieux.

  • Speaker #0

    Oui, j'espère que ça pourra servir. Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #2

    N'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #0

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #2

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #0

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle,

  • Speaker #2

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #0

    je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #2

    Pour cela,

  • Speaker #0

    Pour cela,

  • Speaker #2

    contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invitée

    00:01

  • Marie-Benoît Gironière : parcours et changement de carrière

    00:46

  • Les débuts de Marie dans la nutrition et la micronutrition

    01:46

  • Défis du lancement d'une activité et gestion du temps

    06:13

  • Construire un réseau professionnel efficace

    08:07

  • Équilibre entre vie de maman et vie professionnelle

    15:50

  • Approche de la nutrition et micronutrition pour les femmes

    23:54

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Description

As-tu déjà pensé à réinventer ta carrière tout en jonglant avec les défis de la maternité ? Dans cet épisode captivant de Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière, Margaux Saubry-Bobet reçoit Marie Benoist-Gironière, une consultante en nutrition et micronutrition dont le parcours est une véritable source d'inspiration. Maman de quatre enfants, Marie nous raconte comment elle a quitté le monde de l'événementiel pour se plonger dans la nutrition, un domaine qui lui tient à cœur et qui lui permet d'aider les femmes à chaque étape de leur vie.


Marie partage avec nous les défis qu'elle a rencontrés en tant que mère et entrepreneuse, et nous offre des conseils précieux sur l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle souligne l'importance de prendre soin de soi pour être en bonne santé, et comment cela peut avoir un impact positif sur notre carrière et notre vie de famille. Tu découvriras également des astuces pratiques pour gérer le stress et la fatigue, ainsi que l'importance de construire un réseau professionnel solide.


Dans cet épisode de Matésens, Marie met en lumière le soutien essentiel qu'elle apporte aux femmes tout au long de leur cycle de vie, de la puberté à la ménopause. Elle nous rappelle que chaque femme mérite de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et que la nutrition joue un rôle clé dans cette quête. Si tu es à la recherche d'inspiration pour réinventer ta carrière tout en assumant tes responsabilités familiales, cet épisode est fait pour toi !


Rejoins-nous pour écouter le témoignage authentique de Marie et découvrir comment elle a réussi à transformer sa passion pour la nutrition en une carrière épanouissante. Que tu sois en reconversion professionnelle, en congé maternité ou simplement curieuse d'en savoir plus sur l'équilibre vie pro-vie perso, cet épisode t'apportera des clés et des conseils pratiques pour avancer sur ton chemin. Ne manque pas cette occasion de t'inspirer et de te reconnecter avec tes aspirations professionnelles grâce à Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière.


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour prendre rendez-vous avec moi pour un coaching gratuit de 30 minutes, contactez moi par email : margaux@matésens.com ou sur instagram @matesens_coaching


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnelle certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti!

  • Speaker #1

    Hello à toutes !

  • Speaker #0

    Hello à toutes !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    je reçois Marie Benoist-Gironière. Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #0

    Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #1

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #0

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #1

    âgés de 12 ans à 3 ans.

  • Speaker #0

    âgés de 12 ans à 3 ans. et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux,

  • Speaker #1

    et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #0

    où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #1

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #0

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #1

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête.

  • Speaker #0

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête. Si elle devait résumer son approche,

  • Speaker #1

    Si elle devait résumer son approche, elle dirait « Stop à l'épuisement,

  • Speaker #0

    elle dirait « Stop à l'épuisement, place à l'apaisement » . place à l'apaisement » . Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de

  • Speaker #1

    Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #0

    « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #1

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #0

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #1

    maman et entrepreneur

  • Speaker #0

    maman et entrepreneur s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #1

    s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #0

    Hello Marie !

  • Speaker #1

    Salut Margot !

  • Speaker #0

    Ça va ? Ouais, très bien ! Je crois que tu as plein de choses à nous livrer. Déjà, pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter aux personnes qui nous écoutent en nous disant d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je m'appelle Marie, j'ai 42 ans. Je viens d'un tout petit village en Anjou, près d'Angers, au sud de la Loire. Et moi, mon rêve quand j'étais petite, c'était d'abord d'être... pilote de ligne. Et puis ensuite, parce que j'ai eu des lunettes, d'être décoratrice d'intérieur. Voilà. Et finalement... Je n'ai rien fait des deux. Rien à voir. Finalement, aujourd'hui, je suis consultante en nutrition auprès des femmes, mais pas que. Voilà. J'aime bien ajouter mais pas que, parce qu'il n'y a pas que les femmes dont je m'occupe.

  • Speaker #0

    Tu vas être beaucoup plus juste après. Donc, tu es indépendante. Et auparavant, tu as travaillé pendant plusieurs années dans l'événementiel à Paris. Et tu as décidé de changer totalement de vie professionnelle et de créer ton activité à Bordeaux. Déjà, en quelle année c'était ? Et est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était en 2000. 15, après la naissance de notre deuxième enfant. Alors l'élément déclencheur, c'est pas très novateur, on va dire que c'était une envie de partir de la région parisienne avec mon mari. Et donc de suivre plutôt mon mari pour son métier et donc moi de quitter le mien, dans lequel j'avais fait le tour. Et donc voilà, je dirais pas que j'ai pris une grande décision dans ma vie en me disant je vais changer de boulot, mais... Voilà, j'ai décidé de quitter le boulot que j'avais à l'époque. Et puis ensuite, une fois arrivée à Bordeaux, je me suis demandé effectivement si je voulais rester dans l'hôtellerie ou pas. Voilà, et c'est à ce moment-là que j'ai pris le virage, on va dire.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu t'es posée toutes ces questions en arrivant ?

  • Speaker #1

    Alors je dis en arrivant, mais c'était déjà un peu... J'avais déjà un peu lancé la machine avant. Parce que j'étais partenaire d'une marque qui, à l'époque, faisait des produits de complémentation alimentaire et des cosmétiques naturels. Et du coup, ça, je faisais ça un peu en sous-marin de mon boulot pour me changer les idées, pour faire des trucs un peu plus fun. Et du coup, je m'étais dit que c'était aussi potentiellement quelque chose qui pourrait m'occuper, entre guillemets, au départ à Bordeaux. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et comment t'as... T'as su que c'était cette voie-là plutôt qu'il fallait prendre, ou que t'avais envie de prendre, plutôt que de rester finalement dans l'hôtellerie ?

  • Speaker #1

    Alors l'hôtellerie, ça avait été un peu, pas une voie de garage, mais c'était un peu une pause que j'avais eue entre mon boulot dans l'événementiel, qui était très prenant et assez épuisant psychologiquement, on va dire. Et c'était une manière d'avoir un... Une routine, on va dire, métro, boulot, dodo. J'avais pu avoir des enfants, des congés maths, chose que je n'aurais pas eue dans mon ancien job, dans l'événementiel. Et du coup, là, je me disais que c'était aussi une manière de ne pas retourner dans un truc trop speed et d'avoir un peu de temps pour les enfants qui étaient petits à l'époque. Et en fait, finalement, c'est un peu la décision qui s'est imposée à moi. et pas le grand choix de ma vie où je me suis dit qu'est-ce que je vais faire. J'ai un peu pris ce que j'avais là et finalement je me suis dit ça me convient.

  • Speaker #0

    Oui, ce que tu t'es dit dans ce moment-là de ma vie avec les enfants, la notion d'équilibre était importante. Et donc, c'était ce Twitter qui t'a aidé à décider à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'était ça aussi, de passer d'une vie à Paris qui était, comme on l'a beaucoup connu, très speed, peu de temps pour la famille à côté, et d'arriver à Bordeaux où on avait peu de réseau aussi. Et du coup, c'était aussi l'occasion, puisque les enfants n'étaient ni scolarisés ni gardés, d'avoir ce temps pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, donc tes deux enfants n'étaient pas encore gardés, pas scolarisés. Oui. Et donc, là, j'imagine que c'est forcément...

  • Speaker #1

    Forcément, c'est à moi qui assombais la gestion de ces enfants-là.

  • Speaker #0

    Oui, et forcément, en termes de métier, enfin de vie pro, tu avais besoin d'implanter un rythme qui pouvait fonctionner.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'avais besoin de toute façon de m'adapter à eux, puisque sur une année, je n'avais pas de solution de garde.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe après, donc au démarrage de ton activité ? Est-ce que tu rencontres des difficultés, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la plus grande difficulté, ça a été de vouloir faire les choses un peu trop tôt, on va dire. Maintenant, je m'en rends compte. Je suis passée de bosser à 100% dans mon ancien job à devenir un peu quand même mère au foyer à 100%. Donc, j'avais cette envie d'occuper mon temps intellectuel, on va dire, de garder cette... Ce travail de l'esprit où on a des challenges, on doit créer des choses, créer une valeur. Après, c'est peut-être inconscient, mais j'avais cette envie-là. Et en même temps, j'avais entre guillemets l'obligation pour moi de m'occuper de mes enfants parce que ce n'était pas vraiment un choix, on va dire. Et du coup, en y réfléchissant aujourd'hui, je me dis que j'aurais dû repousser le moment pour commencer mon job. Et être dédiée à mes enfants à 100% ou à 90%, pour vraiment que tout se passe bien. Parce que finalement, là, c'était un peu de l'imbrication des deux et ça ne marchait pas très bien.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est intéressant parce que c'est comme si ce n'était pas une option de prendre une pause, d'être mère au foyer pendant une petite durée peut-être, et après de revenir dans un métier, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, je ne me suis pas posé la question et j'aurais dû, je pense, et on aurait dû le faire en couple aussi, de se dire, il y a ça qui s'impose à nous, parce que clairement, ça s'est imposé à moi de quitter mon job. Et donc, on aurait dû se dire à deux, et moi aussi, j'aurais dû réfléchir avant, je pense, à comment j'allais gérer cette période avant l'école et avant... Enfin voilà, c'était 6-7 mois, mais finalement, c'est quand même une période assez longue. Voilà, donc je pense que oui, effectivement, ce sujet aurait dû être vu différemment.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu donc d'autres difficultés quand tu as démarré ton activité ?

  • Speaker #1

    Peut-être la difficulté de se faire du réseau, parce que nous, on arrivait dans une ville qu'on ne connaissait pas, et on n'avait ni réseau pro ni perso. Et du coup, je trouve que c'est doublement difficile, parce qu'en plus, moi, j'avais cette position de trimballer mes deux bouts de chou un peu partout. Et du coup, on est quand même un peu freinés par ça pour se faire du réseau professionnel. Et puis, on n'a pas aussi envie de mélanger le pro et le perso. D'être la relou qui parle tout le temps de son métier à droite à gauche. Donc ça, ça a été un peu dur. Mais je n'avais pas vraiment le choix que de me faire violence pour aller faire du réseau. Parce que surtout que Bordeaux, c'est quand même une ville qui fonctionne beaucoup comme ça. Et du coup, j'ai un peu d'abord cherché... Quel réseau me correspondait ? C'était le début aussi des réseaux professionnels qui étaient soit féminins, soit mixtes. Et du coup, j'ai pu un peu tester plein de choses, pas forcément qui me plaisaient toutes, mais du coup, j'ai pu aussi scanner ce qui me convenait ou pas.

  • Speaker #0

    Et ce sujet du réseau, c'est très intéressant parce que c'est vrai que dans la vie professionnelle, quel que soit le métier que l'on fait, on est encouragé à prendre soin de son réseau, à cultiver son réseau. J'aime bien cette façon de le voir. Et à la fois, on peut avoir plein de pensées qui arrivent au sujet du réseau. Se dire, voilà, ce n'est pas mon truc, ou je ne sais pas faire, ou je n'aime pas. Est-ce que toi, Marie, tu pourrais partager très concrètement comment tu as construit le tien ? Est-ce que quel est ton approche ? Ce qui pourrait peut-être aider certaines personnes.

  • Speaker #1

    Au départ, je pense que je n'avais pas d'approche précise. J'y suis un peu allée au feeling. Au début, c'était vraiment beaucoup sur Facebook, où c'était que comme ça, vraiment une bouche à oreille. Et donc, j'ai testé pour voir. Des événements ? Oui, des événements, voilà, des after-work, des événements d'entrepreneurs, pas mal entre femmes aussi. Il y avait des réseaux, il y avait beaucoup de réseaux féminins qui se créaient à cette époque, qui du coup, c'était quand même un peu moins... Je trouvais que c'était plus bienveillant, même si on a beaucoup galvaudé ce mot, mais c'était... C'est vrai que c'était plus facile, je trouve, ce genre de soirée. Parce que tout de suite, on pouvait plus facilement aller vers les autres que s'il y a plus d'hommes. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je trouvais ça quand même plus simple.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était aussi en tant que maman ?

  • Speaker #1

    Peut-être, je ne sais pas, mais peut-être qu'on a finalement quand même plus d'affinité. Et qu'on peut aussi plus facilement engager la conversation. Et donc, j'ai commencé beaucoup comme ça. Et puis, de fil en aiguille, je me suis... je me suis fait des amis entrepreneurs. Et en fait, après, je ne suis pas forcément restée dans un réseau, mais on s'était créé finalement un réseau entre entrepreneurs. Et on se retrouvait parfois pour bosser sur des problématiques communes. On se retrouvait pour faire des shootings de tel ou tel produit parce que c'était aussi beaucoup de créatrices. Et donc ça, finalement, sans forcément faire du réseau, on en avait créé un nous-mêmes sans se rendre compte. votre communauté en fait avec les mêmes besoins au même moment oui et puis on avait effectivement on avait un peu toutes les mêmes problématiques on créait des marchés de créateurs ensemble et donc en fait on se retrouvait sur ce point là et finalement j'ai pas forcément trouvé un réseau professionnel qui me convenait mais en fait on l'a un peu créé ensemble et je trouve que c'est ça aussi qui peut être important d'avoir en tête c'est qu'on aura jamais le réseau parfait, mais qu'on peut aussi se créer une sorte de réseau soi-même avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça t'a apporté ou ça t'apporte aujourd'hui d'avoir ce groupe, d'être entourée de cette façon-là ?

  • Speaker #1

    Ce groupe, je ne l'ai plus aujourd'hui, puisque ça, c'était vraiment au début de mon activité en 2017. Du coup, là où ça a vraiment plus décollé. Et entre-temps, J'avais testé un réseau d'entrepreneurs qui s'appelle Bouge ta boîte, qui est vraiment un réseau féminin, pendant trois ans. Et finalement, ça apporte aussi une structure qui n'est pas négligeable, qu'on n'a pas forcément quand on bricole un réseau entre copines, on va dire.

  • Speaker #0

    Tu as un exemple d'élément de structure que tu as pu obtenir avec ce réseau-là ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense à une structure un peu plus de recommandation. Oui. J'ai appris vraiment à rencontrer les gens pour vraiment connaître leur métier et pour que moi je puisse vraiment en parler aux autres. Et puis tester aussi parce que c'est un peu le deal quand on est dans un réseau, c'est de vraiment tester ce que font les autres pour pouvoir bien en parler et le recommander.

  • Speaker #0

    Oui parce que c'est vrai que, c'est ce que je disais... juste avant qu'on démarre l'enregistrement, parfois on a cette image du réseau, on va à un événement, on a parlé deux minutes autour d'un petit verre et puis on se dit, bon, j'ai fait mon réseau. Mais en réalité, dans ces moments-là, t'as pas vraiment appris à connaître la personne. Donc c'est pas tout à fait ça ta démarche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il faut effectivement prendre le temps de bien connaître pour pouvoir savoir si c'est une personne qu'on recommandera. Tout simplement. Après, on n'est pas obligé non plus de recommander tout le monde. Oui, je pense que c'est vraiment ça qui fait la différence, de connaître les gens. Et puis maintenant, je ne suis plus dans un réseau physique. Mais c'est vrai que j'ai gardé cette habitude. Quand je rencontre des gens où je sens qu'on a des intérêts communs, où on pourrait aller plus loin, finalement, je propose un rendez-vous de moi-même. Et je trouve que ça, ça se fait... Enfin, maintenant, ça se fait beaucoup plus facilement avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comme toi,

  • Speaker #0

    tu vois. Exactement. Exactement. Et donc, ton approche du réseau a évolué. Oui. au fil des années du développement de ton activité. Et donc, ton approche aujourd'hui, si je comprends bien, c'est d'aller plus connaître les personnes.

  • Speaker #1

    Oui, j'essaie d'être un peu moins scolaire, on va dire. Je trouve que, aussi en vieillissant, entre guillemets, je trouve qu'on a aussi une manière de faire qui nous est propre. Et on va aussi vers des personnes avec qui on a plus d'affinités. Je pense que c'est aussi ça qui est important. On ne va pas se forcer à faire du réseau non plus. Il y a beaucoup de... Je trouve que la mode de sortir de sa zone de confort, il y en a pour qui c'est trop violent. Je peux comprendre aussi qu'on n'ait pas envie, que ce ne soit pas notre mode de fonctionnement. Et on peut, je pense, trouver un entre-deux et quelque chose qui nous convient sans que ça nous mette trop mal à l'aise aussi.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, ce que j'aime bien dans ta façon d'expliquer, c'est qu'au début, tu étais quand même un peu forcée au départage, il y a quelques années, parce que tu n'avais pas le choix. Et finalement, aujourd'hui, tu es sortie un peu du cadre,

  • Speaker #1

    du groupe un peu plus scolaire.

  • Speaker #0

    J'applique les règles du réseau. Maintenant, tu le fais plus avec ton intuition, où tu sens que tu as quelque chose en commun, tu as envie de rediscuter avec la personne. J'imagine que simplement, ça te fait plaisir. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Voilà, je pense que... Il n'y a pas qu'une règle qui existe, en fait. C'est ça aussi qu'il faut se dire.

  • Speaker #0

    Super. Il faut que chacun invente, en fait, sa façon d'aborder le réseau. Mais pour ça, tu as besoin aussi de le tester à un moment. Quand on se rencontre, tu évoques avec moi les difficultés que beaucoup de mamans rencontrent. Pour concilier ta vie de maman et ta vie professionnelle, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ta propre expérience ?

  • Speaker #1

    Alors moi, quand j'ai commencé effectivement à être indépendante, à l'époque, on avait deux enfants. Aujourd'hui, on en a quatre. Donc forcément, j'ai fait deux pauses supplémentaires pour nos deux derniers enfants, qui étaient à environ d'un an, puisqu'elles sont allées à la crèche chacune qu'à partir d'un an. Et ça, c'était un peu... En fait, comme ça s'est imposé à nous comme ça. On s'est organisé comme ça aussi. Et puis, moi je m'étais dit, c'est aussi l'occasion de profiter de chacun de mes enfants pendant sa première année, de bosser quand je peux sans non plus me mettre trop la pression, en me disant, si elle dort, j'en profite. Si elle ne dort pas, je profite d'elle. Et puis je bosserai à un autre moment, je ne m'étais pas non plus mis trop de pression, parce que c'était comme ça que ça se passait. Et puis après, les enfants y ont grandi, maintenant ils sont tous à l'école. Je pense qu'on a tous... J'ai envie de dire, il n'y a pas d'équilibre parfait, ça n'existe pas. Justement, la vie, c'est le déséquilibre. Mais là, ils sont quand même à un âge... Notre aînée, elle est au collège, la dernière en petite section. Donc forcément, il y a toujours un âge où ils ont besoin de leurs parents. Moi, je trouve ça important d'être là aussi à ces âges-là.

  • Speaker #0

    Oui, tu me disais qu'à l'arrivée de chaque enfant, c'est un renouvellement de l'équilibre, évidemment familial, mais aussi pour toi, professionnel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça remet toujours tout en cause. Enfin, ça ne remet pas tout en cause. Mais voilà, un nouvel enfant, ça bouscule l'équilibre. Donc ça va aussi... On sait aussi même que physiquement et psychologiquement, ça nous transforme. Donc je pense qu'il faut aussi une phase de réadaptation pour tout le monde. Pour soi aussi, souvent c'est aussi des périodes de renouveau, où on va avoir envie de changer des choses, où c'est bien aussi de se poser un peu et de se dire de quoi j'ai envie, combien de temps je veux dédier à mon boulot, combien de temps je peux dédier à mon boulot, c'est ça aussi. Il faut aussi s'adapter à la vie, à notre vie de maman. Moi, je n'ai pas le choix. Je pense qu'au début, j'étais un peu radicale en me disant « j'ai bossé de telle heure à telle heure et ce sera comme ça, et ensuite, je m'occuperai des enfants » . On sait toutes que ce n'est pas toujours faisable.

  • Speaker #0

    Notamment, tu m'avais partagé l'exemple de « je voulais travailler pendant les siestes de ma fille » . Est-ce que tu peux raconter cette expérience ? Parce que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on a des enfants en bas âge à la maison, on se dit voilà, la sieste, c'est vraiment le temps qu'on a pour se consacrer à notre boulot. Et effectivement, j'avais ce but, je m'étais fixée, je pense, trop d'objectifs et donc la sieste, c'était sacré pour moi. Et effectivement, je pense que je me suis trop mis la pression. Et malheureusement, ça ne se passait pas bien. Ma fille avait très bien compris que ces moments-là étaient importants pour moi. Et donc, elle avait décidé de ne pas dormir.

  • Speaker #0

    Elle avait quel âge ?

  • Speaker #1

    Elle avait deux ans et demi, trois ans, je crois. Donc, elle était petite. Et effectivement, moi, j'étais tellement concentrée dans le fait d'avoir ce temps-là pour moi que c'était très difficile aussi pour moi d'accepter qu'elle ne dorme pas. Donc, ça a été compliqué entre nous. Et à postérieur, effectivement, je me dis que... Parfois il faut aussi prendre un peu de recul et se dire bah c'est pas grave en fait ce temps là je l'ai pas je le trouverai autrement je le transformerai autrement mais...

  • Speaker #0

    Oui en fait c'est un énorme cercle vicieux c'est que tu mets beaucoup d'attentes dans ce moment de pause de synaphe de ton enfant donc oui comme tu le dis potentiellement il le ressent voilà ensuite tu as tellement d'attentes quand ça passe ça se passe pas comme tu le souhaiterais tu passes pas un bon moment. Du coup tu as la culpabilité, la frustration qui arrive là dedans, je pense vraiment là j'ai décrit quelque chose que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître là dedans et puis après ça peut être les siestes mais aussi un moment où tu as juste envie que ton enfant te laisse, te soit calme.

  • Speaker #1

    Oui, un petit peu et qu'on travaille à côté mais bon c'est tout que c'est un peu compliqué et puis ça cristallise aussi je pense beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    dans ce moment de la sieste, et puis dans la conception du temps qu'on a.

  • Speaker #0

    Et comment tu sors alors de ce cercle vicieux qui ne fonctionnait pas pour toi ?

  • Speaker #1

    Finalement, j'en suis sortie que parce qu'il y a eu l'école. J'en parle maintenant de manière très psychologue, mais en fait, moi j'étais la tête dedans, et j'en suis pas sortie en fait. J'en suis sortie parce qu'eux sont sortis. de ma vie, la journée. C'est un peu triste à dire, mais ça s'est mis sous mes yeux comme ça. Et après, maintenant j'en parle parce que finalement, ça avait aussi cristallisé des choses entre ma fille et moi et qu'on a dû consulter une psychologue pour changer ces choses-là. Et après, je me suis... En fait, moi, je pense que j'étais trop en mode dans mon tunnel à me dire, oui, voilà, j'ai ce temps-là pour travailler, il faut que je travaille. Et en fait, il n'y avait pas d'autre option. Oui, clairement. C'est étrange à dire, mais je ne me laissais pas d'autre option que de faire ça.

  • Speaker #0

    Tu ne voyais pas une autre façon de faire possible ?

  • Speaker #1

    Ben non, oui, je ne m'étais pas extraite du problème en me disant comment ça peut se passer autrement. Donc effectivement, il y a eu des petits dégâts collatéraux et je me dis aujourd'hui que j'aurais pu aussi me dire, ben voilà, ce n'est pas un temps pour faire ça et je ne suis pas à six mois près finalement pour démarrer cette activité.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est aussi ce que tu m'as partagé. J'ai eu l'impression... Voilà, tu as eu ce recul à posteriori, mais tu me disais aussi, on a envie d'une... quelque chose d'instantané, encore... peut-être encore plus présent quand on crée son activité. Peut-être aussi par le fait qu'on se compare, qu'on a l'impression que les autres y arrivent. Oui, beaucoup. Même sans vraiment savoir. Mais tu me partageais qu'il y a des choses qui demandent du temps pour se créer, pour se mettre en place. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. c'est vrai qu'aujourd'hui avec les réseaux sociaux on peut se comparer à tout le monde et puis tout le monde montre aussi que ce qu'il veut bien montrer sur les réseaux sociaux mais je trouve que ça c'est en tout cas j'ai l'impression que c'est vraiment un défaut ou une caractéristique qui est assez féminine de se comparer beaucoup et de se dire pourquoi elle, elle y arriverait et pas moi et comme tout aujourd'hui on veut on a besoin d'un un de quelque chose de matériel, on peut se le faire livrer dans la journée. En fait, tout est trop instantané. Et donc, je trouve qu'on a beaucoup de mal à patienter pour avoir les choses et à se dire qu'il faut aussi travailler, il faut aussi du travail, il faut aussi mettre des choses en place petit à petit. En fait, c'est plein de petits pas, comme gravir une montagne, ça peut paraître un peu bateau, mais voilà, il va falloir forcément marcher pour arriver en haut. Et bien, tous ces petits pas mis bout à bout, effectivement, on n'a pas forcément le résultat tout de suite. Mais on s'en rend compte après en se disant, ah bah oui, en fait, j'étais allée voir un tel, j'avais parlé de mon activité. Et finalement, on a semé des choses qui éclosent plus tard. Mais en fait, c'est pas parce qu'on n'a pas des résultats instantanés que notre travail n'est pas là. Et il faut forcément, je pense, mettre... Oui, il y a des étapes, en fait. Et on ne peut pas non plus... Il faut passer par certaines étapes pour arriver à son résultat. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est peut-être encore... C'est hyper fort aussi quand tu as tes enfants en bas âge, ça fait des étapes.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Jusqu'à le Graal, l'arrivée à l'école. Oui. Est-ce que tu pourrais justement nous en dire plus en détail en quoi consiste ton activité ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis consultante en nutrition et en micronutrition. Donc, mon métier, c'est d'accompagner d'abord les femmes parce que c'est vraiment un public... qui me touchent beaucoup dans leur cycle en fait. Moi ce que j'aime c'est pouvoir apporter une solution de la puberté jusqu'à la ménopause parce que je trouve un sujet hyper important dans l'équilibre des femmes qu'il suffit parfois de switcher un petit truc, d'avoir une hygiène de vie différente pour que ça soit vraiment un game changer. Et je trouve qu'on n'en parle pas assez. Voilà, notamment, pendant la grossesse, on est porté au nu, et puis une fois que le bébé est là, on se retrouve seule. Alors maintenant, c'est quand même beaucoup plus développé, il y a beaucoup de choses qui se mettent en place, mais voilà, je pense que les femmes ont elles aussi besoin d'apprendre à prendre soin d'elles.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est quelque chose qui est... Enfin, je trouve qu'en plus, quand on est mère, on se fait toujours passer après nos enfants, ou après le reste de la famille. Et en fait, si on veut être en bonne santé et pouvoir bien travailler, c'est important de faire attention à ça et à soi surtout. Donc voilà, ça, c'est ma cible principale, mais pas que parce que forcément, une fois qu'on a touché la femme ou la mère, c'est aussi important d'éduquer la famille à bien se nourrir. à être en bonne santé. Et moi, c'est ça aussi que j'aime bien, c'est pouvoir transmettre aux plus jeunes comment bien se nourrir, ce qui est bon pour son corps et ce qu'il n'est pas. Et souvent, quand on est petit, on s'en rend très vite compte. Et je trouve que les enfants, c'est un chouette public aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples de choses qui reviennent régulièrement, de problématiques ou de besoins ? Et comment tu y réponds ? Comment tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    Ce qui revient beaucoup, c'est la fatigue. C'est quand même le premier symptôme dont parlent les femmes, c'est qu'elles sont épuisées, parce qu'elles ont des enfants, parce qu'elles dorment pas bien. En fait, c'est aussi... Moi, j'ai une approche qui est holistique, donc ça veut dire que je vais aussi prendre en compte tout ce qui se passe dans ta vie, ton sommeil, ton hygiène de vie, ton sport, ton activité physique, comment se passe ton travail, si t'es stressée. En fait, il y a tellement de choses qui rentrent en compte dans... dans ce qui fait ta bonne santé ou ta mauvaise santé, que c'est important d'avoir cette approche globale. Et effectivement, ce que je vois en premier, c'est la fatigue. Et puis, en fait, la fatigue et le stress, beaucoup. Et les deux, c'est vraiment très dur, en fait. C'est le lit de plein de maladies et de plein d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Et comment tu adresses... Alors, je n'imagine pas avec un coup de baguette magique. Non, non.

  • Speaker #1

    Ça prend du temps, mais c'est des choses qu'on met en place souvent. J'ai un premier rendez-vous qui est un peu long pour justement bien connaître la personne, connaître sa façon de vivre en fait, parce que j'ai besoin de la connaître vraiment au global. Et puis après, souvent, je propose des accompagnements de trois mois, de six mois. Ça va dépendre en fait de ce qu'on a besoin de travailler.

  • Speaker #0

    Oui. Donc pour te retrouver...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Via Instagram.

  • Speaker #1

    Via Instagram, par mon nom, Marie-Benoît Géronnière. D'accord. Et puis LinkedIn, c'est pareil. Après, si tu veux, je te laisserai. Voilà, on va être là. Bien sûr, oui.

  • Speaker #0

    Si on croit pouvoir te retrouver. Tout à fait. Et donc, ton approche passe principalement par la nutrition, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, par la nutrition et la micronutrition. La micronutrition. La nutrition d'abord, parce que je trouve que c'est ça le plus important, c'est ce dont on va se nourrir. Et la micronutrition, c'est vraiment pour donner un coup de pouce. sur un temps donné et si on a besoin de dénouer quelque chose ou d'apporter vraiment plus de micronutriments parce qu'il y a des carences qui sont avérées. Et puis je trouve que c'est parfois bon d'avoir les deux mais pas tout le temps. Et puis ça passe surtout par la transmission et puis par l'accompagnement en fait. Moi je suis les personnes vraiment du début jusqu'à la fin et c'est ça que j'adore.

  • Speaker #0

    C'est un énorme soutien pour ces personnes ?

  • Speaker #1

    Oui parce que c'est quelque chose que je m'applique à moi-même. et à ma famille. Donc je sais que c'est hyper important d'être en forme et que ça peut vraiment changer les choses sur le plan familial et dans la durée. Et du coup, c'est ça que j'ai envie de partager.

  • Speaker #0

    Tu passes à une seconde étape dans ton expertise à travers une formation aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je termine au mois d'avril une formation en nutrition pour parfaire ma formation. Et donc avec cette approche justement globale et holistique qui est très intéressante et qui permet vraiment en plus de prendre la personne dans toute sa globalité et pas justement de soigner le symptôme.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui foncent mais qui se sentent en manque d'énergie chronique ou épuisées et qui ne voient pas forcément comment sortir de ça ?

  • Speaker #1

    Le plus important c'est de savoir s'arrêter.

  • Speaker #0

    Même quand on est sous l'eau, qu'on se dit qu'on a beaucoup trop de travail, qu'il faut qu'on reprenne, qu'on réouvre notre ordi le soir ou qu'on se remette à bosser le week-end. Même si on n'a pas le choix, je trouve que c'est important de prendre une pause, soit dans la semaine, soit dans le week-end, mais prendre une pause pour soi, toute seule, de manière égoïste, mais vraiment pour capitaliser sur soi. Parce que si on ne s'arrête jamais, on a la famille, on a le boulot. En fait, on ne sort jamais la tête de l'eau. Et je trouve dommage, si on a choisi justement de se reconvertir, d'avoir ce métier qu'on chérit, en fait, parce que c'est vraiment un métier qu'on a choisi. Je trouve ça dommage de s'épuiser dedans et de ne pas essayer de s'extraire et de regarder un peu en se disant si je prends une heure pour moi ou une demi-journée ou même une journée, le monde ne va pas s'arrêter de tourner. Et je pense que c'est aussi se dire qu'on se fait du bien. Et du coup, mettre un peu des paillettes dans sa vie, quoi. C'est vraiment ça. C'est de se dire, ce moment-là, il est pour moi. Je vais juste pas forcément faire un truc de dingue. Peut-être prendre son bouquin, aller en terrasse, boire un café. Mais juste, en fait, poser son cerveau et faire autre chose. Faire quelque chose qui nous fait du bien. Faut que chacun trouve ce qui lui fait du bien. Mais je pense que c'est important de s'octroyer ça et de s'autoriser. Et c'est bien de le faire. C'est bon pour soi. Et pour les autres, du coup, parce que forcément, on sera plus alignés et on n'aura pas envie d'hurler sur nos enfants dès qu'il se passe un truc, parce qu'on a ce petit vélo dans la tête qui ne s'arrête jamais.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Ça contribue aussi à sa performance. Vous ne pouvez peut-être pas adapter, mais souvent, on peut penser « je ne vais pas m'arrêter, je vais mieux affoncer parce que si je m'arrête… » tout va s'écrouler, ce projet je vais être en retard, etc. Mais finalement, le fait de faire une pause va aussi contribuer à faire que tu seras plus efficace dans ton travail, plus présente pour tes enfants et c'est vrai que ça passe aussi par un moment seul.

  • Speaker #0

    C'est important d'être seule ou alors avec des amis. Mais c'est important de prendre ce temps pour soi. On arrive à investir beaucoup de temps et d'argent. dans des choses pour nos boulots et je trouve que c'est aussi important d'investir sur nous en fait parce que si nous on n'est pas bien, ça ne va pas marcher.

  • Speaker #1

    Merci Marie.

  • Speaker #0

    Je t'en prie Marie.

  • Speaker #1

    Ce retour d'expérience se partage sur ta vie entrepreneuriale, ta vie de maman. Je pense que c'était très précieux.

  • Speaker #0

    Oui, j'espère que ça pourra servir. Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #2

    N'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #0

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #2

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #0

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle,

  • Speaker #2

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #0

    je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #2

    Pour cela,

  • Speaker #0

    Pour cela,

  • Speaker #2

    contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invitée

    00:01

  • Marie-Benoît Gironière : parcours et changement de carrière

    00:46

  • Les débuts de Marie dans la nutrition et la micronutrition

    01:46

  • Défis du lancement d'une activité et gestion du temps

    06:13

  • Construire un réseau professionnel efficace

    08:07

  • Équilibre entre vie de maman et vie professionnelle

    15:50

  • Approche de la nutrition et micronutrition pour les femmes

    23:54

Description

As-tu déjà pensé à réinventer ta carrière tout en jonglant avec les défis de la maternité ? Dans cet épisode captivant de Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière, Margaux Saubry-Bobet reçoit Marie Benoist-Gironière, une consultante en nutrition et micronutrition dont le parcours est une véritable source d'inspiration. Maman de quatre enfants, Marie nous raconte comment elle a quitté le monde de l'événementiel pour se plonger dans la nutrition, un domaine qui lui tient à cœur et qui lui permet d'aider les femmes à chaque étape de leur vie.


Marie partage avec nous les défis qu'elle a rencontrés en tant que mère et entrepreneuse, et nous offre des conseils précieux sur l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Elle souligne l'importance de prendre soin de soi pour être en bonne santé, et comment cela peut avoir un impact positif sur notre carrière et notre vie de famille. Tu découvriras également des astuces pratiques pour gérer le stress et la fatigue, ainsi que l'importance de construire un réseau professionnel solide.


Dans cet épisode de Matésens, Marie met en lumière le soutien essentiel qu'elle apporte aux femmes tout au long de leur cycle de vie, de la puberté à la ménopause. Elle nous rappelle que chaque femme mérite de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, et que la nutrition joue un rôle clé dans cette quête. Si tu es à la recherche d'inspiration pour réinventer ta carrière tout en assumant tes responsabilités familiales, cet épisode est fait pour toi !


Rejoins-nous pour écouter le témoignage authentique de Marie et découvrir comment elle a réussi à transformer sa passion pour la nutrition en une carrière épanouissante. Que tu sois en reconversion professionnelle, en congé maternité ou simplement curieuse d'en savoir plus sur l'équilibre vie pro-vie perso, cet épisode t'apportera des clés et des conseils pratiques pour avancer sur ton chemin. Ne manque pas cette occasion de t'inspirer et de te reconnecter avec tes aspirations professionnelles grâce à Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière.


Si cet épisode vous a inspirée ou donné des clefs pour avancer dans votre carrière, n’hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

Et si vous avez envie d’échanger, de partager votre parcours ou d’être accompagnée dans votre vie professionnelle, je serais ravie de vous lire.  


Pour prendre rendez-vous avec moi pour un coaching gratuit de 30 minutes, contactez moi par email : margaux@matésens.com ou sur instagram @matesens_coaching


Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnelle certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui vous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prête à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti!

  • Speaker #1

    Hello à toutes !

  • Speaker #0

    Hello à toutes !

  • Speaker #1

    Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    je reçois Marie Benoist-Gironière. Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #0

    Marie est consultante en nutrition et en micronutrition depuis 6 ans.

  • Speaker #1

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #0

    Elle est aussi maman de 4 enfants pétillants,

  • Speaker #1

    âgés de 12 ans à 3 ans.

  • Speaker #0

    âgés de 12 ans à 3 ans. et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux,

  • Speaker #1

    et elle vit avec son mari Damien à Bordeaux où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #0

    où nous nous sommes rencontrés.

  • Speaker #1

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #0

    En tant qu'experte en nutrition et micronutrition,

  • Speaker #1

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête.

  • Speaker #0

    Marie accompagne les femmes dans leur cycle et dans leur quotidien pour qu'elles puissent être bien dans leur corps et bien dans leur tête. Si elle devait résumer son approche,

  • Speaker #1

    Si elle devait résumer son approche, elle dirait « Stop à l'épuisement,

  • Speaker #0

    elle dirait « Stop à l'épuisement, place à l'apaisement » . place à l'apaisement » . Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de

  • Speaker #1

    Marie nous partage en toute transparence comment elle a appris à construire une vie de « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #0

    « life-preneur » qui lui correspond,

  • Speaker #1

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #0

    dans laquelle être femme,

  • Speaker #1

    maman et entrepreneur

  • Speaker #0

    maman et entrepreneur s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #1

    s'imbriquent et s'équilibrent.

  • Speaker #0

    Hello Marie !

  • Speaker #1

    Salut Margot !

  • Speaker #0

    Ça va ? Ouais, très bien ! Je crois que tu as plein de choses à nous livrer. Déjà, pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter aux personnes qui nous écoutent en nous disant d'où tu viens et qu'est-ce que tu rêvais de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je m'appelle Marie, j'ai 42 ans. Je viens d'un tout petit village en Anjou, près d'Angers, au sud de la Loire. Et moi, mon rêve quand j'étais petite, c'était d'abord d'être... pilote de ligne. Et puis ensuite, parce que j'ai eu des lunettes, d'être décoratrice d'intérieur. Voilà. Et finalement... Je n'ai rien fait des deux. Rien à voir. Finalement, aujourd'hui, je suis consultante en nutrition auprès des femmes, mais pas que. Voilà. J'aime bien ajouter mais pas que, parce qu'il n'y a pas que les femmes dont je m'occupe.

  • Speaker #0

    Tu vas être beaucoup plus juste après. Donc, tu es indépendante. Et auparavant, tu as travaillé pendant plusieurs années dans l'événementiel à Paris. Et tu as décidé de changer totalement de vie professionnelle et de créer ton activité à Bordeaux. Déjà, en quelle année c'était ? Et est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Alors, c'était en 2000. 15, après la naissance de notre deuxième enfant. Alors l'élément déclencheur, c'est pas très novateur, on va dire que c'était une envie de partir de la région parisienne avec mon mari. Et donc de suivre plutôt mon mari pour son métier et donc moi de quitter le mien, dans lequel j'avais fait le tour. Et donc voilà, je dirais pas que j'ai pris une grande décision dans ma vie en me disant je vais changer de boulot, mais... Voilà, j'ai décidé de quitter le boulot que j'avais à l'époque. Et puis ensuite, une fois arrivée à Bordeaux, je me suis demandé effectivement si je voulais rester dans l'hôtellerie ou pas. Voilà, et c'est à ce moment-là que j'ai pris le virage, on va dire.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu t'es posée toutes ces questions en arrivant ?

  • Speaker #1

    Alors je dis en arrivant, mais c'était déjà un peu... J'avais déjà un peu lancé la machine avant. Parce que j'étais partenaire d'une marque qui, à l'époque, faisait des produits de complémentation alimentaire et des cosmétiques naturels. Et du coup, ça, je faisais ça un peu en sous-marin de mon boulot pour me changer les idées, pour faire des trucs un peu plus fun. Et du coup, je m'étais dit que c'était aussi potentiellement quelque chose qui pourrait m'occuper, entre guillemets, au départ à Bordeaux. Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et comment t'as... T'as su que c'était cette voie-là plutôt qu'il fallait prendre, ou que t'avais envie de prendre, plutôt que de rester finalement dans l'hôtellerie ?

  • Speaker #1

    Alors l'hôtellerie, ça avait été un peu, pas une voie de garage, mais c'était un peu une pause que j'avais eue entre mon boulot dans l'événementiel, qui était très prenant et assez épuisant psychologiquement, on va dire. Et c'était une manière d'avoir un... Une routine, on va dire, métro, boulot, dodo. J'avais pu avoir des enfants, des congés maths, chose que je n'aurais pas eue dans mon ancien job, dans l'événementiel. Et du coup, là, je me disais que c'était aussi une manière de ne pas retourner dans un truc trop speed et d'avoir un peu de temps pour les enfants qui étaient petits à l'époque. Et en fait, finalement, c'est un peu la décision qui s'est imposée à moi. et pas le grand choix de ma vie où je me suis dit qu'est-ce que je vais faire. J'ai un peu pris ce que j'avais là et finalement je me suis dit ça me convient.

  • Speaker #0

    Oui, ce que tu t'es dit dans ce moment-là de ma vie avec les enfants, la notion d'équilibre était importante. Et donc, c'était ce Twitter qui t'a aidé à décider à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'était ça aussi, de passer d'une vie à Paris qui était, comme on l'a beaucoup connu, très speed, peu de temps pour la famille à côté, et d'arriver à Bordeaux où on avait peu de réseau aussi. Et du coup, c'était aussi l'occasion, puisque les enfants n'étaient ni scolarisés ni gardés, d'avoir ce temps pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, donc tes deux enfants n'étaient pas encore gardés, pas scolarisés. Oui. Et donc, là, j'imagine que c'est forcément...

  • Speaker #1

    Forcément, c'est à moi qui assombais la gestion de ces enfants-là.

  • Speaker #0

    Oui, et forcément, en termes de métier, enfin de vie pro, tu avais besoin d'implanter un rythme qui pouvait fonctionner.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'avais besoin de toute façon de m'adapter à eux, puisque sur une année, je n'avais pas de solution de garde.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce qui se passe après, donc au démarrage de ton activité ? Est-ce que tu rencontres des difficultés, j'imagine ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense que la plus grande difficulté, ça a été de vouloir faire les choses un peu trop tôt, on va dire. Maintenant, je m'en rends compte. Je suis passée de bosser à 100% dans mon ancien job à devenir un peu quand même mère au foyer à 100%. Donc, j'avais cette envie d'occuper mon temps intellectuel, on va dire, de garder cette... Ce travail de l'esprit où on a des challenges, on doit créer des choses, créer une valeur. Après, c'est peut-être inconscient, mais j'avais cette envie-là. Et en même temps, j'avais entre guillemets l'obligation pour moi de m'occuper de mes enfants parce que ce n'était pas vraiment un choix, on va dire. Et du coup, en y réfléchissant aujourd'hui, je me dis que j'aurais dû repousser le moment pour commencer mon job. Et être dédiée à mes enfants à 100% ou à 90%, pour vraiment que tout se passe bien. Parce que finalement, là, c'était un peu de l'imbrication des deux et ça ne marchait pas très bien.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est intéressant parce que c'est comme si ce n'était pas une option de prendre une pause, d'être mère au foyer pendant une petite durée peut-être, et après de revenir dans un métier, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, je ne me suis pas posé la question et j'aurais dû, je pense, et on aurait dû le faire en couple aussi, de se dire, il y a ça qui s'impose à nous, parce que clairement, ça s'est imposé à moi de quitter mon job. Et donc, on aurait dû se dire à deux, et moi aussi, j'aurais dû réfléchir avant, je pense, à comment j'allais gérer cette période avant l'école et avant... Enfin voilà, c'était 6-7 mois, mais finalement, c'est quand même une période assez longue. Voilà, donc je pense que oui, effectivement, ce sujet aurait dû être vu différemment.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a eu donc d'autres difficultés quand tu as démarré ton activité ?

  • Speaker #1

    Peut-être la difficulté de se faire du réseau, parce que nous, on arrivait dans une ville qu'on ne connaissait pas, et on n'avait ni réseau pro ni perso. Et du coup, je trouve que c'est doublement difficile, parce qu'en plus, moi, j'avais cette position de trimballer mes deux bouts de chou un peu partout. Et du coup, on est quand même un peu freinés par ça pour se faire du réseau professionnel. Et puis, on n'a pas aussi envie de mélanger le pro et le perso. D'être la relou qui parle tout le temps de son métier à droite à gauche. Donc ça, ça a été un peu dur. Mais je n'avais pas vraiment le choix que de me faire violence pour aller faire du réseau. Parce que surtout que Bordeaux, c'est quand même une ville qui fonctionne beaucoup comme ça. Et du coup, j'ai un peu d'abord cherché... Quel réseau me correspondait ? C'était le début aussi des réseaux professionnels qui étaient soit féminins, soit mixtes. Et du coup, j'ai pu un peu tester plein de choses, pas forcément qui me plaisaient toutes, mais du coup, j'ai pu aussi scanner ce qui me convenait ou pas.

  • Speaker #0

    Et ce sujet du réseau, c'est très intéressant parce que c'est vrai que dans la vie professionnelle, quel que soit le métier que l'on fait, on est encouragé à prendre soin de son réseau, à cultiver son réseau. J'aime bien cette façon de le voir. Et à la fois, on peut avoir plein de pensées qui arrivent au sujet du réseau. Se dire, voilà, ce n'est pas mon truc, ou je ne sais pas faire, ou je n'aime pas. Est-ce que toi, Marie, tu pourrais partager très concrètement comment tu as construit le tien ? Est-ce que quel est ton approche ? Ce qui pourrait peut-être aider certaines personnes.

  • Speaker #1

    Au départ, je pense que je n'avais pas d'approche précise. J'y suis un peu allée au feeling. Au début, c'était vraiment beaucoup sur Facebook, où c'était que comme ça, vraiment une bouche à oreille. Et donc, j'ai testé pour voir. Des événements ? Oui, des événements, voilà, des after-work, des événements d'entrepreneurs, pas mal entre femmes aussi. Il y avait des réseaux, il y avait beaucoup de réseaux féminins qui se créaient à cette époque, qui du coup, c'était quand même un peu moins... Je trouvais que c'était plus bienveillant, même si on a beaucoup galvaudé ce mot, mais c'était... C'est vrai que c'était plus facile, je trouve, ce genre de soirée. Parce que tout de suite, on pouvait plus facilement aller vers les autres que s'il y a plus d'hommes. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je trouvais ça quand même plus simple.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'était aussi en tant que maman ?

  • Speaker #1

    Peut-être, je ne sais pas, mais peut-être qu'on a finalement quand même plus d'affinité. Et qu'on peut aussi plus facilement engager la conversation. Et donc, j'ai commencé beaucoup comme ça. Et puis, de fil en aiguille, je me suis... je me suis fait des amis entrepreneurs. Et en fait, après, je ne suis pas forcément restée dans un réseau, mais on s'était créé finalement un réseau entre entrepreneurs. Et on se retrouvait parfois pour bosser sur des problématiques communes. On se retrouvait pour faire des shootings de tel ou tel produit parce que c'était aussi beaucoup de créatrices. Et donc ça, finalement, sans forcément faire du réseau, on en avait créé un nous-mêmes sans se rendre compte. votre communauté en fait avec les mêmes besoins au même moment oui et puis on avait effectivement on avait un peu toutes les mêmes problématiques on créait des marchés de créateurs ensemble et donc en fait on se retrouvait sur ce point là et finalement j'ai pas forcément trouvé un réseau professionnel qui me convenait mais en fait on l'a un peu créé ensemble et je trouve que c'est ça aussi qui peut être important d'avoir en tête c'est qu'on aura jamais le réseau parfait, mais qu'on peut aussi se créer une sorte de réseau soi-même avec d'autres personnes.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que ça t'a apporté ou ça t'apporte aujourd'hui d'avoir ce groupe, d'être entourée de cette façon-là ?

  • Speaker #1

    Ce groupe, je ne l'ai plus aujourd'hui, puisque ça, c'était vraiment au début de mon activité en 2017. Du coup, là où ça a vraiment plus décollé. Et entre-temps, J'avais testé un réseau d'entrepreneurs qui s'appelle Bouge ta boîte, qui est vraiment un réseau féminin, pendant trois ans. Et finalement, ça apporte aussi une structure qui n'est pas négligeable, qu'on n'a pas forcément quand on bricole un réseau entre copines, on va dire.

  • Speaker #0

    Tu as un exemple d'élément de structure que tu as pu obtenir avec ce réseau-là ?

  • Speaker #1

    Oui, je pense à une structure un peu plus de recommandation. Oui. J'ai appris vraiment à rencontrer les gens pour vraiment connaître leur métier et pour que moi je puisse vraiment en parler aux autres. Et puis tester aussi parce que c'est un peu le deal quand on est dans un réseau, c'est de vraiment tester ce que font les autres pour pouvoir bien en parler et le recommander.

  • Speaker #0

    Oui parce que c'est vrai que, c'est ce que je disais... juste avant qu'on démarre l'enregistrement, parfois on a cette image du réseau, on va à un événement, on a parlé deux minutes autour d'un petit verre et puis on se dit, bon, j'ai fait mon réseau. Mais en réalité, dans ces moments-là, t'as pas vraiment appris à connaître la personne. Donc c'est pas tout à fait ça ta démarche.

  • Speaker #1

    Oui, je pense qu'il faut effectivement prendre le temps de bien connaître pour pouvoir savoir si c'est une personne qu'on recommandera. Tout simplement. Après, on n'est pas obligé non plus de recommander tout le monde. Oui, je pense que c'est vraiment ça qui fait la différence, de connaître les gens. Et puis maintenant, je ne suis plus dans un réseau physique. Mais c'est vrai que j'ai gardé cette habitude. Quand je rencontre des gens où je sens qu'on a des intérêts communs, où on pourrait aller plus loin, finalement, je propose un rendez-vous de moi-même. Et je trouve que ça, ça se fait... Enfin, maintenant, ça se fait beaucoup plus facilement avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comme toi,

  • Speaker #0

    tu vois. Exactement. Exactement. Et donc, ton approche du réseau a évolué. Oui. au fil des années du développement de ton activité. Et donc, ton approche aujourd'hui, si je comprends bien, c'est d'aller plus connaître les personnes.

  • Speaker #1

    Oui, j'essaie d'être un peu moins scolaire, on va dire. Je trouve que, aussi en vieillissant, entre guillemets, je trouve qu'on a aussi une manière de faire qui nous est propre. Et on va aussi vers des personnes avec qui on a plus d'affinités. Je pense que c'est aussi ça qui est important. On ne va pas se forcer à faire du réseau non plus. Il y a beaucoup de... Je trouve que la mode de sortir de sa zone de confort, il y en a pour qui c'est trop violent. Je peux comprendre aussi qu'on n'ait pas envie, que ce ne soit pas notre mode de fonctionnement. Et on peut, je pense, trouver un entre-deux et quelque chose qui nous convient sans que ça nous mette trop mal à l'aise aussi.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, ce que j'aime bien dans ta façon d'expliquer, c'est qu'au début, tu étais quand même un peu forcée au départage, il y a quelques années, parce que tu n'avais pas le choix. Et finalement, aujourd'hui, tu es sortie un peu du cadre,

  • Speaker #1

    du groupe un peu plus scolaire.

  • Speaker #0

    J'applique les règles du réseau. Maintenant, tu le fais plus avec ton intuition, où tu sens que tu as quelque chose en commun, tu as envie de rediscuter avec la personne. J'imagine que simplement, ça te fait plaisir. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Voilà, je pense que... Il n'y a pas qu'une règle qui existe, en fait. C'est ça aussi qu'il faut se dire.

  • Speaker #0

    Super. Il faut que chacun invente, en fait, sa façon d'aborder le réseau. Mais pour ça, tu as besoin aussi de le tester à un moment. Quand on se rencontre, tu évoques avec moi les difficultés que beaucoup de mamans rencontrent. Pour concilier ta vie de maman et ta vie professionnelle, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur ta propre expérience ?

  • Speaker #1

    Alors moi, quand j'ai commencé effectivement à être indépendante, à l'époque, on avait deux enfants. Aujourd'hui, on en a quatre. Donc forcément, j'ai fait deux pauses supplémentaires pour nos deux derniers enfants, qui étaient à environ d'un an, puisqu'elles sont allées à la crèche chacune qu'à partir d'un an. Et ça, c'était un peu... En fait, comme ça s'est imposé à nous comme ça. On s'est organisé comme ça aussi. Et puis, moi je m'étais dit, c'est aussi l'occasion de profiter de chacun de mes enfants pendant sa première année, de bosser quand je peux sans non plus me mettre trop la pression, en me disant, si elle dort, j'en profite. Si elle ne dort pas, je profite d'elle. Et puis je bosserai à un autre moment, je ne m'étais pas non plus mis trop de pression, parce que c'était comme ça que ça se passait. Et puis après, les enfants y ont grandi, maintenant ils sont tous à l'école. Je pense qu'on a tous... J'ai envie de dire, il n'y a pas d'équilibre parfait, ça n'existe pas. Justement, la vie, c'est le déséquilibre. Mais là, ils sont quand même à un âge... Notre aînée, elle est au collège, la dernière en petite section. Donc forcément, il y a toujours un âge où ils ont besoin de leurs parents. Moi, je trouve ça important d'être là aussi à ces âges-là.

  • Speaker #0

    Oui, tu me disais qu'à l'arrivée de chaque enfant, c'est un renouvellement de l'équilibre, évidemment familial, mais aussi pour toi, professionnel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça remet toujours tout en cause. Enfin, ça ne remet pas tout en cause. Mais voilà, un nouvel enfant, ça bouscule l'équilibre. Donc ça va aussi... On sait aussi même que physiquement et psychologiquement, ça nous transforme. Donc je pense qu'il faut aussi une phase de réadaptation pour tout le monde. Pour soi aussi, souvent c'est aussi des périodes de renouveau, où on va avoir envie de changer des choses, où c'est bien aussi de se poser un peu et de se dire de quoi j'ai envie, combien de temps je veux dédier à mon boulot, combien de temps je peux dédier à mon boulot, c'est ça aussi. Il faut aussi s'adapter à la vie, à notre vie de maman. Moi, je n'ai pas le choix. Je pense qu'au début, j'étais un peu radicale en me disant « j'ai bossé de telle heure à telle heure et ce sera comme ça, et ensuite, je m'occuperai des enfants » . On sait toutes que ce n'est pas toujours faisable.

  • Speaker #0

    Notamment, tu m'avais partagé l'exemple de « je voulais travailler pendant les siestes de ma fille » . Est-ce que tu peux raconter cette expérience ? Parce que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître.

  • Speaker #1

    C'est vrai que quand on a des enfants en bas âge à la maison, on se dit voilà, la sieste, c'est vraiment le temps qu'on a pour se consacrer à notre boulot. Et effectivement, j'avais ce but, je m'étais fixée, je pense, trop d'objectifs et donc la sieste, c'était sacré pour moi. Et effectivement, je pense que je me suis trop mis la pression. Et malheureusement, ça ne se passait pas bien. Ma fille avait très bien compris que ces moments-là étaient importants pour moi. Et donc, elle avait décidé de ne pas dormir.

  • Speaker #0

    Elle avait quel âge ?

  • Speaker #1

    Elle avait deux ans et demi, trois ans, je crois. Donc, elle était petite. Et effectivement, moi, j'étais tellement concentrée dans le fait d'avoir ce temps-là pour moi que c'était très difficile aussi pour moi d'accepter qu'elle ne dorme pas. Donc, ça a été compliqué entre nous. Et à postérieur, effectivement, je me dis que... Parfois il faut aussi prendre un peu de recul et se dire bah c'est pas grave en fait ce temps là je l'ai pas je le trouverai autrement je le transformerai autrement mais...

  • Speaker #0

    Oui en fait c'est un énorme cercle vicieux c'est que tu mets beaucoup d'attentes dans ce moment de pause de synaphe de ton enfant donc oui comme tu le dis potentiellement il le ressent voilà ensuite tu as tellement d'attentes quand ça passe ça se passe pas comme tu le souhaiterais tu passes pas un bon moment. Du coup tu as la culpabilité, la frustration qui arrive là dedans, je pense vraiment là j'ai décrit quelque chose que je pense que beaucoup de personnes peuvent se reconnaître là dedans et puis après ça peut être les siestes mais aussi un moment où tu as juste envie que ton enfant te laisse, te soit calme.

  • Speaker #1

    Oui, un petit peu et qu'on travaille à côté mais bon c'est tout que c'est un peu compliqué et puis ça cristallise aussi je pense beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    dans ce moment de la sieste, et puis dans la conception du temps qu'on a.

  • Speaker #0

    Et comment tu sors alors de ce cercle vicieux qui ne fonctionnait pas pour toi ?

  • Speaker #1

    Finalement, j'en suis sortie que parce qu'il y a eu l'école. J'en parle maintenant de manière très psychologue, mais en fait, moi j'étais la tête dedans, et j'en suis pas sortie en fait. J'en suis sortie parce qu'eux sont sortis. de ma vie, la journée. C'est un peu triste à dire, mais ça s'est mis sous mes yeux comme ça. Et après, maintenant j'en parle parce que finalement, ça avait aussi cristallisé des choses entre ma fille et moi et qu'on a dû consulter une psychologue pour changer ces choses-là. Et après, je me suis... En fait, moi, je pense que j'étais trop en mode dans mon tunnel à me dire, oui, voilà, j'ai ce temps-là pour travailler, il faut que je travaille. Et en fait, il n'y avait pas d'autre option. Oui, clairement. C'est étrange à dire, mais je ne me laissais pas d'autre option que de faire ça.

  • Speaker #0

    Tu ne voyais pas une autre façon de faire possible ?

  • Speaker #1

    Ben non, oui, je ne m'étais pas extraite du problème en me disant comment ça peut se passer autrement. Donc effectivement, il y a eu des petits dégâts collatéraux et je me dis aujourd'hui que j'aurais pu aussi me dire, ben voilà, ce n'est pas un temps pour faire ça et je ne suis pas à six mois près finalement pour démarrer cette activité.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est aussi ce que tu m'as partagé. J'ai eu l'impression... Voilà, tu as eu ce recul à posteriori, mais tu me disais aussi, on a envie d'une... quelque chose d'instantané, encore... peut-être encore plus présent quand on crée son activité. Peut-être aussi par le fait qu'on se compare, qu'on a l'impression que les autres y arrivent. Oui, beaucoup. Même sans vraiment savoir. Mais tu me partageais qu'il y a des choses qui demandent du temps pour se créer, pour se mettre en place. Oui.

  • Speaker #1

    Oui. c'est vrai qu'aujourd'hui avec les réseaux sociaux on peut se comparer à tout le monde et puis tout le monde montre aussi que ce qu'il veut bien montrer sur les réseaux sociaux mais je trouve que ça c'est en tout cas j'ai l'impression que c'est vraiment un défaut ou une caractéristique qui est assez féminine de se comparer beaucoup et de se dire pourquoi elle, elle y arriverait et pas moi et comme tout aujourd'hui on veut on a besoin d'un un de quelque chose de matériel, on peut se le faire livrer dans la journée. En fait, tout est trop instantané. Et donc, je trouve qu'on a beaucoup de mal à patienter pour avoir les choses et à se dire qu'il faut aussi travailler, il faut aussi du travail, il faut aussi mettre des choses en place petit à petit. En fait, c'est plein de petits pas, comme gravir une montagne, ça peut paraître un peu bateau, mais voilà, il va falloir forcément marcher pour arriver en haut. Et bien, tous ces petits pas mis bout à bout, effectivement, on n'a pas forcément le résultat tout de suite. Mais on s'en rend compte après en se disant, ah bah oui, en fait, j'étais allée voir un tel, j'avais parlé de mon activité. Et finalement, on a semé des choses qui éclosent plus tard. Mais en fait, c'est pas parce qu'on n'a pas des résultats instantanés que notre travail n'est pas là. Et il faut forcément, je pense, mettre... Oui, il y a des étapes, en fait. Et on ne peut pas non plus... Il faut passer par certaines étapes pour arriver à son résultat. Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    Oui. Et c'est peut-être encore... C'est hyper fort aussi quand tu as tes enfants en bas âge, ça fait des étapes.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Jusqu'à le Graal, l'arrivée à l'école. Oui. Est-ce que tu pourrais justement nous en dire plus en détail en quoi consiste ton activité ?

  • Speaker #1

    Alors, je suis consultante en nutrition et en micronutrition. Donc, mon métier, c'est d'accompagner d'abord les femmes parce que c'est vraiment un public... qui me touchent beaucoup dans leur cycle en fait. Moi ce que j'aime c'est pouvoir apporter une solution de la puberté jusqu'à la ménopause parce que je trouve un sujet hyper important dans l'équilibre des femmes qu'il suffit parfois de switcher un petit truc, d'avoir une hygiène de vie différente pour que ça soit vraiment un game changer. Et je trouve qu'on n'en parle pas assez. Voilà, notamment, pendant la grossesse, on est porté au nu, et puis une fois que le bébé est là, on se retrouve seule. Alors maintenant, c'est quand même beaucoup plus développé, il y a beaucoup de choses qui se mettent en place, mais voilà, je pense que les femmes ont elles aussi besoin d'apprendre à prendre soin d'elles.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Voilà, ça c'est quelque chose qui est... Enfin, je trouve qu'en plus, quand on est mère, on se fait toujours passer après nos enfants, ou après le reste de la famille. Et en fait, si on veut être en bonne santé et pouvoir bien travailler, c'est important de faire attention à ça et à soi surtout. Donc voilà, ça, c'est ma cible principale, mais pas que parce que forcément, une fois qu'on a touché la femme ou la mère, c'est aussi important d'éduquer la famille à bien se nourrir. à être en bonne santé. Et moi, c'est ça aussi que j'aime bien, c'est pouvoir transmettre aux plus jeunes comment bien se nourrir, ce qui est bon pour son corps et ce qu'il n'est pas. Et souvent, quand on est petit, on s'en rend très vite compte. Et je trouve que les enfants, c'est un chouette public aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des exemples de choses qui reviennent régulièrement, de problématiques ou de besoins ? Et comment tu y réponds ? Comment tu accompagnes ?

  • Speaker #1

    Ce qui revient beaucoup, c'est la fatigue. C'est quand même le premier symptôme dont parlent les femmes, c'est qu'elles sont épuisées, parce qu'elles ont des enfants, parce qu'elles dorment pas bien. En fait, c'est aussi... Moi, j'ai une approche qui est holistique, donc ça veut dire que je vais aussi prendre en compte tout ce qui se passe dans ta vie, ton sommeil, ton hygiène de vie, ton sport, ton activité physique, comment se passe ton travail, si t'es stressée. En fait, il y a tellement de choses qui rentrent en compte dans... dans ce qui fait ta bonne santé ou ta mauvaise santé, que c'est important d'avoir cette approche globale. Et effectivement, ce que je vois en premier, c'est la fatigue. Et puis, en fait, la fatigue et le stress, beaucoup. Et les deux, c'est vraiment très dur, en fait. C'est le lit de plein de maladies et de plein d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr. Et comment tu adresses... Alors, je n'imagine pas avec un coup de baguette magique. Non, non.

  • Speaker #1

    Ça prend du temps, mais c'est des choses qu'on met en place souvent. J'ai un premier rendez-vous qui est un peu long pour justement bien connaître la personne, connaître sa façon de vivre en fait, parce que j'ai besoin de la connaître vraiment au global. Et puis après, souvent, je propose des accompagnements de trois mois, de six mois. Ça va dépendre en fait de ce qu'on a besoin de travailler.

  • Speaker #0

    Oui. Donc pour te retrouver...

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Via Instagram.

  • Speaker #1

    Via Instagram, par mon nom, Marie-Benoît Géronnière. D'accord. Et puis LinkedIn, c'est pareil. Après, si tu veux, je te laisserai. Voilà, on va être là. Bien sûr, oui.

  • Speaker #0

    Si on croit pouvoir te retrouver. Tout à fait. Et donc, ton approche passe principalement par la nutrition, c'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Oui, par la nutrition et la micronutrition. La micronutrition. La nutrition d'abord, parce que je trouve que c'est ça le plus important, c'est ce dont on va se nourrir. Et la micronutrition, c'est vraiment pour donner un coup de pouce. sur un temps donné et si on a besoin de dénouer quelque chose ou d'apporter vraiment plus de micronutriments parce qu'il y a des carences qui sont avérées. Et puis je trouve que c'est parfois bon d'avoir les deux mais pas tout le temps. Et puis ça passe surtout par la transmission et puis par l'accompagnement en fait. Moi je suis les personnes vraiment du début jusqu'à la fin et c'est ça que j'adore.

  • Speaker #0

    C'est un énorme soutien pour ces personnes ?

  • Speaker #1

    Oui parce que c'est quelque chose que je m'applique à moi-même. et à ma famille. Donc je sais que c'est hyper important d'être en forme et que ça peut vraiment changer les choses sur le plan familial et dans la durée. Et du coup, c'est ça que j'ai envie de partager.

  • Speaker #0

    Tu passes à une seconde étape dans ton expertise à travers une formation aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Je termine au mois d'avril une formation en nutrition pour parfaire ma formation. Et donc avec cette approche justement globale et holistique qui est très intéressante et qui permet vraiment en plus de prendre la personne dans toute sa globalité et pas justement de soigner le symptôme.

  • Speaker #0

    Quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui foncent mais qui se sentent en manque d'énergie chronique ou épuisées et qui ne voient pas forcément comment sortir de ça ?

  • Speaker #1

    Le plus important c'est de savoir s'arrêter.

  • Speaker #0

    Même quand on est sous l'eau, qu'on se dit qu'on a beaucoup trop de travail, qu'il faut qu'on reprenne, qu'on réouvre notre ordi le soir ou qu'on se remette à bosser le week-end. Même si on n'a pas le choix, je trouve que c'est important de prendre une pause, soit dans la semaine, soit dans le week-end, mais prendre une pause pour soi, toute seule, de manière égoïste, mais vraiment pour capitaliser sur soi. Parce que si on ne s'arrête jamais, on a la famille, on a le boulot. En fait, on ne sort jamais la tête de l'eau. Et je trouve dommage, si on a choisi justement de se reconvertir, d'avoir ce métier qu'on chérit, en fait, parce que c'est vraiment un métier qu'on a choisi. Je trouve ça dommage de s'épuiser dedans et de ne pas essayer de s'extraire et de regarder un peu en se disant si je prends une heure pour moi ou une demi-journée ou même une journée, le monde ne va pas s'arrêter de tourner. Et je pense que c'est aussi se dire qu'on se fait du bien. Et du coup, mettre un peu des paillettes dans sa vie, quoi. C'est vraiment ça. C'est de se dire, ce moment-là, il est pour moi. Je vais juste pas forcément faire un truc de dingue. Peut-être prendre son bouquin, aller en terrasse, boire un café. Mais juste, en fait, poser son cerveau et faire autre chose. Faire quelque chose qui nous fait du bien. Faut que chacun trouve ce qui lui fait du bien. Mais je pense que c'est important de s'octroyer ça et de s'autoriser. Et c'est bien de le faire. C'est bon pour soi. Et pour les autres, du coup, parce que forcément, on sera plus alignés et on n'aura pas envie d'hurler sur nos enfants dès qu'il se passe un truc, parce qu'on a ce petit vélo dans la tête qui ne s'arrête jamais.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Ça contribue aussi à sa performance. Vous ne pouvez peut-être pas adapter, mais souvent, on peut penser « je ne vais pas m'arrêter, je vais mieux affoncer parce que si je m'arrête… » tout va s'écrouler, ce projet je vais être en retard, etc. Mais finalement, le fait de faire une pause va aussi contribuer à faire que tu seras plus efficace dans ton travail, plus présente pour tes enfants et c'est vrai que ça passe aussi par un moment seul.

  • Speaker #0

    C'est important d'être seule ou alors avec des amis. Mais c'est important de prendre ce temps pour soi. On arrive à investir beaucoup de temps et d'argent. dans des choses pour nos boulots et je trouve que c'est aussi important d'investir sur nous en fait parce que si nous on n'est pas bien, ça ne va pas marcher.

  • Speaker #1

    Merci Marie.

  • Speaker #0

    Je t'en prie Marie.

  • Speaker #1

    Ce retour d'expérience se partage sur ta vie entrepreneuriale, ta vie de maman. Je pense que c'était très précieux.

  • Speaker #0

    Oui, j'espère que ça pourra servir. Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière,

  • Speaker #0

    n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #2

    N'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles.

  • Speaker #0

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #2

    Et si vous avez envie d'échanger,

  • Speaker #0

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle,

  • Speaker #2

    de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #0

    je serai ravie de vous lire.

  • Speaker #2

    Pour cela,

  • Speaker #0

    Pour cela,

  • Speaker #2

    contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com Et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation de l'invitée

    00:01

  • Marie-Benoît Gironière : parcours et changement de carrière

    00:46

  • Les débuts de Marie dans la nutrition et la micronutrition

    01:46

  • Défis du lancement d'une activité et gestion du temps

    06:13

  • Construire un réseau professionnel efficace

    08:07

  • Équilibre entre vie de maman et vie professionnelle

    15:50

  • Approche de la nutrition et micronutrition pour les femmes

    23:54

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