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Matésens - le podcast des femmes qui réinventent leur carrière

Reconversion et entrepreneuriat : comment créer de la valeur sans subir - avec Anaïs, fondatrice de CANON

Reconversion et entrepreneuriat : comment créer de la valeur sans subir - avec Anaïs, fondatrice de CANON

43min |29/08/2025
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Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager.


C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon !


Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques.


Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara.


Elle partage avec générosité et authenticité :


  • Ce qui l'a le plus aidé au moment de décider de se reconvertir

  • Comment elle a mis sa créativité personnelle au service de la fondation d'une entreprise à son image

  • Ses outils pour gérer les moments de stress

  • Le tsunami du retour de congé maternité et comment elle a retrouvé son rythme

  • Sa gestion financière et la prospection au service de la réussite de son activité


En résumé, Anaïs nous partage sa façon à elle de rebondir avec créativité et engagement face à chaque obstacle et chaque difficulté.


Je t'invite à la rencontre de cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients!


Crédit photo : @studiopoetique

Références mentionnées : @bliss.stories @lesmaternelles


---


Et si tu as envie de faire le point sur ta situation, je t'offre un rendez-vous découverte gratuit. C'est un moment unique pour commencer à y voir déjà plus clair sur la suite.


Réserver ta consultation gratuit :

https://calendly.com/margauxsaubry


Pour toutes questions, tu peux également me contacter directement par mail :

margaux@matésens.com


A bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui nous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prêts à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager. C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon ! Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques. Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara. Elle va nous expliquer ce qui l’a décidé à suivre son instinct et à fonder une entreprise à son image — créative, exigeante, et humaine. Je vous laisse découvrir cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients. . Hello Anaïs !

  • Speaker #1

    Bonjour Margaux !

  • Speaker #0

    Alors, pour te présenter, est-ce que tu pourrais nous dire d'où tu viens et que rêvais-tu de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Anaïs Mantenard, je suis née à Montlucon en 88. J'ai bientôt 37 ans là, en juillet. Un rêve d'enfant, je crois que je n'en ai pas tellement. C'était plus un métier. Je voulais être médecin et urgentiste.

  • Speaker #0

    Parce que j'adorais... Il y a pas un peu la gestion d'urgence dans différents métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va bien avec mon caractère de... Oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui t'a amenée ensuite à vouloir créer Canon ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur ?

  • Speaker #1

    Alors... en fait quand j'étais chez Zara avant d'avoir notre premier enfant en 2017 avec mon mari on avait créé Oscar Homemade Brunch et on cuisinait des brunchs on les livrait à domicile chez les gens à Bordeaux on était les premiers à faire ça ça cartonnait c'était vraiment super en fait à ce moment-là on était propriétaire on avait tous les deux nos jobs à côté on faisait ça en plus le week-end Et quand on a eu Marius, le premier, il s'est posé la question de est-ce qu'on continue ? Financièrement, c'était risqué quand même avec toutes les charges, comme toute personne qu'on avait par mois. Donc ça, on l'a laissé de côté. On a continué tous les deux dans nos boulots. Et en fait, quand moi, je suis partie de chez Zara, c'est là où j'ai créé le resto qui s'appelait du coup Oscar Homemade Food. Ça a repris un peu, tu vois, le Oscar made branch qu'on avait en 2015-2016. Donc oui, forcément, il y a un petit lien entre les deux, quoi.

  • Speaker #0

    Quand vous avez lancé ce projet, donc à côté de vos boulots, vous aviez fait des calculs pour voir si ça pouvait être un projet viable ou simplement c'était plus une intuition qui fait qu'à ce moment-là, vous aviez décidé de ne pas vous lancer dedans ? On l'a vite vu...

  • Speaker #1

    Par rapport à l'expérience qu'on avait sur les deux ans, même si ça a super bien pris. En plus, du coup, c'était vraiment que le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    oui. Donc, ça a impacté. En fait, on ne pouvait pas cuisiner avec un petit dans les pâtes.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était compliqué d'aller cuisiner en même temps de cuisiner. Non, ce n'était pas possible. Donc, oui. Et puis, le calcul par rapport au salaire qu'on avait, il y avait trop un delta. C'était trop important.

  • Speaker #0

    Et est-ce que le fait de devenir maman aussi t'a fait changer ta vision du travail, ou en tout cas du rythme que t'avais ou que t'avais envie d'avoir en devenant maman ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que quand j'étais chez Zara, c'était de travailler les week-ends. On finissait tard le soir à raison de au moins deux, trois fois sur les cinq jours qu'on travaillait en temps normal. Sur les périodes de fête, c'était des semaines à 42 heures. avec des fois un travail le dimanche certes qu'on récupérait mais moi c'était un rythme qui était complètement décousu et qui pour moi n'est pas viable avec une vie de famille dans le sens où je voulais la mener et aujourd'hui en tant que maman donc de petits garçons comment tu gères le rythme avec

  • Speaker #0

    le boulot est ce que tu as un planning bien précis ?

  • Speaker #1

    non je gère comme je peux Je gère comme je peux parce que dans le métier de traiteur, ce n'est pas 8 heures, 17 heures tous les jours. Il y a des fois où je fais des prestations tôt le matin, je fais des prestations le soir. J'ai mon mari qui me complémente là-dedans, mais un rythme particulier, non. En fait, c'est eux qui m'imposent un rythme en étant chez la nono ou à l'école à 8 heures. Et en les récupérant le soir. Par contre, quand je n'ai pas de prestations le soir, je les récupère. À la limite, je fais un ou deux devis quand ils sont à la douche ou quelque chose comme ça, si j'ai quelque chose qui tombe en dernière minute. Mais sinon, à 17h30, je suis avec eux pour le reste de la soirée.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un rythme qui n'est pas stable.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que tu as le sentiment d'avoir plus de flexibilité ou pas forcément ? Oui,

  • Speaker #1

    dans le sens où je suis à mon compte, donc je peux faire plus ou moins ce que je veux, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Par moment, peut-être.

  • Speaker #1

    Parce que des fois, on croit que c'est une grosse liberté, mais non. Non, non, non. Breaking news. Non, non, ça c'est... Donc oui, quand je peux aménager mon temps pour eux, bien sûr, je le fais. Marius a le rugby le mercredi après-midi, et la majorité du temps, je l'accompagne. Parce que c'est notre moment à tous les deux, et que c'est trop chouette, quoi. Oui. Les week-ends, pareil, j'essaye de limiter à bloquer deux week-ends pour mes prestations, pas plus.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, des fois, ça ne s'arrêterait jamais. Et là, je repars dans un cycle que je connaissais avant et qui ne me convenait pas.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très important ce que tu partages, parce que c'est vrai que parfois, on peut imaginer que l'entrepreneuriat, c'est super quand on est une jeune maman, parce que du coup, beaucoup de flexibilité. Oui. Mais du coup, dans ce que tu décris, il y a, j'imagine, les moments avec le client, là, il n'y a pas du tout de possibilité. En revanche, c'est toi qui poses le cadre de te dire, c'est deux week-ends maximum par mois, et le mercredi après-midi, quand tu peux, le dédie pour ta vie de famille. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, parce que maintenant, je peux me l'autoriser parce que Canon a fait quatre ans là en juin, donc je peux me l'autoriser. Au début, non. Forcément, voilà, tu prends un peu toutes les prestations qu'on te demande, etc. Maintenant, les gens savent de par le bouche à oreille, de par les réseaux, que je peux faire des grosses prestations. Voilà, je n'ai plus besoin de prendre tout plein de choses dans la semaine. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux te permettre, comme tu disais avant qu'on démarre, de dire non peut-être à certains projets quand tu sens que c'est nécessaire.

  • Speaker #1

    Et quand je peux me dédoubler, je me dédouble parce que les clients, ils aiment ça aussi, une certaine réactivité, de s'adapter à la demande un peu last minute. Moi, quand je peux le faire, ça ne me dérange pas parce que je peux comprendre aussi que... Voilà, des fois, on m'appelle, des fois, j'ai mon traiteur, finalement, il vient de me dire aujourd'hui qu'il ne peut pas pour demain, est-ce que vous pouvez me dépanner ? Je le fais quand c'est possible, je le fais. Quand je peux faire deux prestations la même journée, je le fais. Quand ce n'est pas possible, non.

  • Speaker #0

    Et quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui ont envie de prendre en main leur destin professionnel, mais se retrouvent un peu face à une page blanche, sachant pas forcément quoi faire ? Par quoi ça commence, en tout cas pour toi, par quoi c'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, quand je suis partie de chez Zara, il était hors de question que je retourne en entreprise. C'était vraiment... Voilà, c'était pas question que je retourne en entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais ce que tu ne voulais plus.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, je savais que je voulais monter mon entreprise. Et ça va aussi avec mon caractère. Et après, en fait, moi, j'ai fait le travail toute seule. Ce qui n'est pas... Je dirais que... Enfin, je ne sais pas si c'est forcément bien. Je pense qu'à posteriori, si j'avais pu demander de l'aide à quelqu'un, je l'aurais fait, finalement. Mais là, c'était aussi ce qui me permettait de me sortir de ce puits sans fond dans lequel j'étais, parce que j'étais vraiment mal quand je suis partie de là-bas. Donc vraiment, c'était ce projet qui m'a aidée à me tirer vers le haut et à me redonner de l'air et de l'espoir.

  • Speaker #0

    J'allais te dire un peu que... Bouteille d'oxygène ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'était ça, oui. En fait, je... Je partais dans un projet, hop, j'étais dedans et je fonçais, tu vois, là-dedans, en prenant toutes les infos à droite, à gauche. Je crois que je me suis renseignée vers la CCI, plein de choses comme ça. Mais en fait, quand j'ai décidé de monter mon projet, je me suis dit, bon, qu'est-ce que tu aimes faire ? Parce que l'idée, c'était quand même de monter ma boîte dans un domaine qui me plaisait. Oui,

  • Speaker #0

    a priori.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc j'avais plusieurs sujets et c'est vrai que ce sujet de la food est revenu naturellement parce que c'était quelque chose que j'avais déjà expérimenté. Donc je me suis dirigée vers ça. Finalement, je me suis dit, écoute, je vais monter mon restaurant. Il fallait trouver le lieu qui me plaisait. J'avais visé deux, trois secteurs en connaissant très bien Bordeaux qui me plaisaient. Et en fait, ça s'est décidé à la barrière du Médoc. Et après, tout s'est bien déboupillé, tout s'est bien déroulé pour faire les travaux.

  • Speaker #0

    Donc, en quelque sorte, le fait d'avoir déjà testé dans un projet à côté, ça te faisait savoir que ça te plaisait ?

  • Speaker #1

    Voilà. Et j'avais déjà testé, donc je savais où j'allais.

  • Speaker #0

    Tu savais, donc tu connaissais ce que tu aimais bien de ce métier ? Oui. Est-ce qu'il y avait des choses aussi, des aspects que tu aimais moins en te disant, en connaissance de cause ? Bon ben voilà, il y aura une partie que j'ai adorée, une autre partie peut-être qui me plaira moins et c'est ok.

  • Speaker #1

    Ah ben ça je l'ai découvert après, elle a bien été.

  • Speaker #0

    Ah bon ça,

  • Speaker #1

    tout ça, je l'ai découvert après. Oui parce que Oscar c'était une auto-entreprise, donc c'est pas la même gestion. Là je suis passée en société.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. Je vois. Et après c'était plutôt le resto, comment j'allais le mener parce que j'étais toute seule. Donc je ne pouvais pas... m'engager à faire du service etc. Là j'allais et faire la cuisine et faire du service, j'allais me perdre. Donc en fait l'idée c'était aussi de faire une étude de marché pour voir ce qu'il y avait autour. Il y avait beaucoup de restaurants, il y avait beaucoup de fast food. Donc en fait l'idée c'était de faire un entre-deux et au niveau tarif et au niveau quali. C'était en fait de proposer dans le resto, j'avais une vitrine à reflux géré, tout était déjà réparti en boîtes et en fait les gens arrivaient. ils se servaient, c'était un libre service, ils passaient en caisse, soit ils mangeaient sur place et ils pouvaient débarrasser, soit ils retournaient au bureau. En fait, je l'avais étudié comme ça pour me positionner vraiment entre deux.

  • Speaker #0

    Et tu avais fait tout un business plan ? Oui,

  • Speaker #1

    ça je m'étais fait accompagner aussi.

  • Speaker #0

    Ça c'est peut-être aussi un conseil qui est...

  • Speaker #1

    Un indispensable oui en fait de... Pour moi, quand on part sur une page blanche, comme tu disais dans ta question, c'est soit on peut y aller seul, écrire son projet, etc. Parce que c'est vraiment un état d'esprit qu'on a, c'est clair dans notre tête. Et puis, hop, finalement, on va démêler un petit peu au fur et à mesure. Soit on se fait accompagner par des gens comme toi qui font un bilan de compétences, en allant se renseigner à la CCI, en allant se renseigner, je ne sais pas moi, à la Chambre des métiers de l'artisanat. en faisant peut-être des stages, en rencontrant par des cafés ou des choses comme ça des gens qui sont dans cette voie-là. Parce que ce n'est pas donné vraiment à tout le monde finalement de s'engager dans un projet et de le mener seul de A à Z.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais revenir sur la période chez Zara ? Qu'est-ce qui faisait que... Alors, sans dévoiler des choses que tu n'as pas envie de dévoiler, mais quoi ? Qu'est-ce qui te faisait que c'était une période qui devenait difficile pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, ça c'était en... Alors, je suis partie en mai 2019. Donc, c'était été 2018. Il s'est passé un événement en magasin où on m'a accusée de quelque chose que je n'avais pas fait et qui a été prouvé après. Ça a pris des mesures qui étaient un peu disproportionnées. Du coup, ils se sont rendus compte qu'ils étaient partis un peu trop loin. Mais pour moi, le mal était fait. Et je pense que je suis trop entière pour retourner en arrière et reaccorder ma confiance, mon énergie à un endroit, à un lieu et à des personnes qui m'avaient mis clairement plus bas que terre. Et même si là-bas, il y avait énormément de gens que j'appréciais, ça a été dur de partir aussi à cause de ça. Et parce que j'aimais ce que je faisais, même si... C'était très responsable chez Zara, c'est un rouleau compresseur qui te passe dessus. Clairement, c'est quand même très particulier. Mais ça m'a aussi beaucoup formée. La gestion des priorités, gérer l'imprévu, gérer des équipes, ça m'a aussi beaucoup, beaucoup formée. Donc en fait, je suis partie en fin d'année, je me suis mis en arrêt maladie. En mai, j'ai eu ma rupture conventionnelle. Et en fait, c'est à partir du mois de mai où... Là, pour le coup, j'étais passée à autre chose. J'avais fermé ce chapitre Zara, même si sur un burn-out ou quelque chose comme ça, tu ne le fermes pas complètement tout de suite. J'ai pu là ouvrir ma nouvelle page et voir vers là où j'allais aller. Mais tu vois, notamment dans les choses que j'aimais, je viens de faire le tilt, mais il y avait aussi la partie fleurs, en fait. Peut-être de décoration de fleurs. Voilà, tu vois. Pour le coup, ça fait écho à canon. Maintenant, j'utilise des fleurs pour les buffets. Ça, c'est floral.

  • Speaker #0

    Oui, associé.

  • Speaker #1

    En fait, je viens de le capter.

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui te fait. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment, j'avais trois, quatre domaines qui m'intéressaient. Et naturellement, ça s'est dirigé vers la nourriture parce que je l'avais déjà expérimenté. Donc, c'était plus simple. Même si je prenais des risques en ouvrant un restaurant, les risques étaient mesurés parce que je savais finalement vers là où j'allais. et en plus testant beaucoup d'adresses à Bordeaux, en voyant un peu comment ça fonctionnait, c'était un risque qui était mesuré.

  • Speaker #0

    Et à quel moment le restaurant est devenu canon, le service de traiteur tel qu'il est aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    En juin 2021. J'ai ouvert la partie événementielle, parce que quand j'ai ouvert Oscar, en décembre 2019, trois mois après, il y a eu le... Eh oui, Covid !

  • Speaker #0

    Quel superbe fait !

  • Speaker #1

    Le salut ! Voilà !

  • Speaker #0

    Pour un restaurant,

  • Speaker #1

    c'est ça exactement. De trois points d'anti-empty, c'est un peu compliqué. Donc j'ai vécu sur la trésorerie et le fonds de roulement que j'avais. Et en fait, donc après tu sais, c'était tout le temps en dent de scie. On pouvait réouvrir, refermer, réouvrir, la salle, pas la salle. C'était très compliqué. Et surtout que j'étais, en fait, moi j'avais ciblé un secteur où il y avait beaucoup d'entreprises et beaucoup de bureaux. Et en fait, ce que je ne pouvais pas anticiper, bien sûr, c'est qu'ils ont tous du coup connu le télétravail. Et oui. Donc moi, il y en a plein que je n'ai jamais revus.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était hyper compliqué. Donc, j'ai fait un peu de livraison, je me suis dépatouillée un peu comme je voulais, comme je pouvais. Et après, ça a commencé à bien repartir. Donc, tu vois, 2020, ça a commencé à bien repartir. Fin 2020, début 2021. Mais quand même, il manquait du chiffre d'affaires. Et puis bon, moi je suis un peu du genre à vite m'ennuyer. Donc il fallait que j'aie un nouveau quelque chose. Et en fait, c'est en revenant du premier week-end qu'on a fait à l'extérieur, on est parti à Ossegor. Et en fait, je me suis dit, attends, il faut que je trouve quelque chose qui réunit les gens. Parce qu'on a tous fait... des choses à distance, etc. Là, on reprend un peu une vie où on peut tous se retrouver. Parce que voilà, c'était la première fois qu'on retrouvait des amis en secondaire après des mois sans se voir physiquement. Je me suis dit, qu'est-ce que je peux faire ? Et en fait, en réfléchissant, je me suis dit, bon, il y a quand même un moment qu'on aime particulièrement tous, qui est l'apéro. Et tu vois, il y avait ce truc des apéros en visio, etc. Je me suis dit, j'ai un peu... Je me suis aussi un peu inspirée de ce qui se faisait, etc. Et en fait, j'ai créé des plateaux apéro. C'est parti de là, Canon. En juin 2021, j'ai lancé les premiers plateaux apéro. Et puis après, ça a vraiment bien fonctionné. Après, j'ai senti qu'il y avait un besoin aussi de buffet, parce qu'on m'a fait la demande. J'avais aussi les clients, en fait, qui étaient là, au resto, à qui j'en ai parlé sur ces plateaux. Ils m'ont fait des demandes de buffet, de plats partagés, etc. Qui étaient aussi dans l'ADN de Canon, de retrouver tout ce partage. Ça s'appelle Canon Moments à partager. Et donc, voilà, il y a eu toute cette partie de buffet qui a été développée. J'ai ajouté les fleurs pour pouvoir me démarquer des autres traiteurs qui étaient déjà sur le marché. Et puis, ça me correspondait aussi.

  • Speaker #0

    Et ce que j'observais dans les images que tu partages sur Instagram, c'est que tu viens vraiment, c'est ce que je disais en introduction, moderniser aussi les buffets, les apéros de façon visuelle aussi. C'est vrai qu'on a l'image souvent en entreprise... Du buffet un peu chiant, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Ben oui, l'idée, c'est de faire parler ma personnalité aussi dans les buffets. Et quand je vois, oui, les trucs gnangnang, bof, c'est vraiment de casser les codes parce que, voilà, le classicisme et tout, moi, ça ne me correspond pas trop, quoi. Donc, c'était vraiment de casser les codes. Et c'est ça que les gens ont apprécié dans le canon. Voilà, quand on demande un plateau repas. C'est un gros veto, tu vois, c'est une grosse croix rouge quoi. Oui, c'est pas... Non, non, je fais pas ça. Non, non, je vais avec le film plastique et tout dessus. Je fais pas... Je peux comprendre qu'on ait des besoins et tout là-dessus, pas de souci, mais moi je fais pas ça, non. L'idée c'est vraiment de casser les codes quoi.

  • Speaker #0

    Et quelle difficulté tu as rencontré en créant cette entreprise ? Non difficulté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, pas tellement de difficulté. Vraiment, je ne sais pas, ça s'est vraiment bien déroulé. La difficulté, elle a été après. Ça a été le Covid, en fait. Ça a été de rebondir, quoi. Oui. Mais pour créer l'entreprise, non, pas tellement.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai l'impression, dans ce que tu décris, qu'à chaque fois qu'il y a un problème, il y a une solution et que tu rebondis de problématique en problématique.

  • Speaker #1

    En fait, je t'avoue que quand il y a le problème qui se pose à moi, j'ai un taux de cortisol qui explose. je suis en stress max max limite il faut que j'appelle 2-3 personnes pour faire redescendre la sauce mais après oui bon c'est pas un problème il y a des solutions c'est un problème dès lors qu'on décrète que c'est un problème voilà mais il y a toujours une solution donc on se renseigne on appelle et puis voilà en fait chez Zara aussi ça ça a été très formateur parce que des imprévus et des problèmes des fois qui en étaient vraiment, il y en avait tous les jours. Il y en avait 10-15 par jour. Donc j'ai toujours pu rebondir et puis bon depuis petite je suis comme ça aussi je m'adapte vite aux choses donc je rebondis vite.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour ça le retail, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, c'est très formateur.

  • Speaker #1

    Oui c'est une grosse industrie.

  • Speaker #0

    Mais comment tu gères le stress, justement ? C'était une petite technique. Tu m'as dit tout à l'heure, tu appelles quelques personnes. Oui, oui, oui. Extériorisant.

  • Speaker #1

    J'essaye de me poser, de réfléchir. Parce que pareil, en fait, si je me laisse surmerger, c'est cuit. C'est cuit. Tu vois, il y a une anecdote. Tu demandais une anecdote. Il n'y a pas longtemps, par exemple, j'étais à métro en train de faire les courses avec mon mari. pour une grosse, grosse prestation. J'avais tout noté, etc. Et j'étais en attente qu'on me valide une autre grosse prestation pour le jour même. Les deux avaient lieu en même temps. Et là, on me la valide. Et en fait, j'étais à métro. J'avais tout checké ma liste pour prendre ce qu'il me fallait pour cette première grosse prestation. Et finalement, on m'en rajoute une deuxième. Bon, là...

  • Speaker #0

    Il faut tout refaire.

  • Speaker #1

    Oui, il faut tout refaire, mais il faut vite calculer les quantités en fait. Donc là, tu te poses, trois minutes, tu respires. Limite, tu fais la vague un peu, tu sais. La vague, le carré dans ton tête, tu fais un truc. Pour vite faire redescendre parce que là, tu es là. La prestation, elle est dans deux jours. Tu n'as pas trop le timing pour retourner à droite, à gauche, faire des courses. J'avais déjà un peu anticipé en prévoyant la même. prestations. Donc en fait, j'avais à dédoubler juste les quantités. Tu vois, je l'avais déjà un peu anticipé quand même. Je pouvais pas partir sur deux trucs complètement différents. Mais voilà, là j'ai soufflé deux secondes, je lui ai dit attends, attends, attends, je gère, je regarde vite fait, tac, tac, tac, tac. Bon allez, c'est reparti. On reprend ça, ça, ça, ça, ça.

  • Speaker #0

    Donc tu t'accordes un petit temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, un, deux.

  • Speaker #0

    Sur le fond. Bonne technique.

  • Speaker #1

    Oui, tu trouves après la technique qui te convient. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, en expérimentant aussi. Oui, voilà,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu collabores avec des marques magnifiques, des beaux clients comme Mété Cézanne, Bache, Caudalie,

  • Speaker #1

    Whisky du Monde.

  • Speaker #0

    Oui. Tout en étant très créative, active sur les réseaux sociaux. Comment tu t'organises pour répondre à toutes ces exigences de ton activité ?

  • Speaker #1

    Ma semaine un peu type le lundi et mardi sont souvent calme. Généralement, c'est plus en fin de semaine les prestations. Donc le lundi, généralement, je vais dans un café où je fais tous mes mails, tous mes devis, etc. Tous mes... Voilà. Et je m'organise pour la semaine. Partie gestion. Voilà. Je me prends une feuille blanche. Moi, je suis un peu team écriture pour me vider la tête. Hop, je me fais... Un peu comme un morpion, je me fais six cases du lundi jusqu'au samedi et je me note tout mon planning. Et hop, ça me vide la tête aussi, tu vois, quelque part. Ça m'évite encore de cogiter. Ah ben tiens, j'ai ça, ça va faire. Non, je me le mets, je me mets des petits warnings, des petits triangles, je me l'écris en rouge et je me fais ça. Comme ça, ça me permet aussi d'anticiper si je dois faire des communs chez les fournisseurs, si je dois aller chercher des choses que je n'ai pas. Et comme une prestation me prend trois jours à l'avance, ça me permet aussi de m'organiser. Ça me permet d'aller aussi au sport.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'indispensable vraiment de ma semaine.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ouais.

  • Speaker #1

    Et ton activité ? Je fais du dynamo. Trop bien. Ouais. Ça, j'ai vraiment trouvé le truc qui me convient. Avant, je faisais du yoga. Mais là, j'avais besoin de quelque chose qui me dépense plus. Ok. Donc en fait, ce que j'aime là-dedans, c'est que... Quand tu rentres dans la salle, tu déconnectes complètement. Et ça, ça fait du bien. En fait, c'est le moment pour toi. Ce n'est pas un moment où tu vas chercher la performance, mais c'est vraiment un moment pour toi, où si tu veux repousser tes limites, tu vas les repousser. Si tu as besoin d'être un peu plus dans ton ressenti, tu vas le faire. Et ce côté immersif, cette expérience immersive, c'est un peu ce que je fais aussi avec Anand, avec les fleurs, etc. Vraiment, ça c'est... un côté qui me plaît beaucoup parce que tu déconnectes et tu n'as pas le temps de réfléchir à ton quotidien. Si tu réfléchis, tu perds ce qui se passe à ce moment-là. Et en fait, tu ne peux pas faire ça parce que c'est un peu comme au yoga aussi. Si tu n'écoutes plus la prof, bon ben là, c'est-à-dire que tu n'écoutes plus ton père du poids. Bon ben là, c'est pareil avec Dynamo et Rise. Et là, je me suis ajouté un nouveau petit challenge. C'est de préparer le semi-marathon de Bordeaux en novembre. Excellent ! Trop bien ! J'ai trop hâte, j'avais besoin d'un défi. Ah trop bien ! Et le défi sportif me plaisait beaucoup. C'est chouette ! Donc voilà, je commence la prépa du semi.

  • Speaker #0

    Trop bien ! Je t'encourage !

  • Speaker #1

    Ça fait du bien, le sport moi me fait beaucoup de bien. Oui,

  • Speaker #0

    tu fais le saspo sur pause pendant ces sessions et oui c'est...

  • Speaker #1

    Et puis c'est que c'est... Tu fais des endroits... Ah même ! L'hormone du bien-être...

  • Speaker #0

    Y'a pas trop de secrets.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que... Alors, je ne l'ai pas encore expérimenté parce que mes courses, elles ne sont pas assez longues vu que je débute la prépa. Mais c'est vrai que ça te permet aussi, quand tu cours, de réfléchir et de débloquer plein de situations.

  • Speaker #0

    Toi, ça te le fait pendant la course ? Oui. Moi, c'est plutôt après les activités où j'ai plein d'idées qui arrivent.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est un truc qui est bien.

  • Speaker #0

    Et sur pause, je pense que ça crée de l'espace aussi pour après. Oui, ça dépend des personnes.

  • Speaker #1

    Mais le repos aussi permet ça. Quand tu es dans un quotidien où tu es à 100 à l'heure, et qu'on nous demande beaucoup aussi d'être à 100 à l'heure en tant que maman, en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je trouve justement dans les métiers, que ce soit retail ou dans la food, effectivement, comme tu as quand même une grosse charge opérationnelle, c'est vrai que je pense que tu peux quand même facilement te laisser happer par l'opérationnel et le quotidien. Et avoir du mal à trouver des moments de recul pour avoir toutes les idées que tu as partagées tout à l'heure justement qui te viennent, de quels sont les besoins, comment faire différemment, comment rester créative. Je pense que du coup ça demande aussi d'avoir ces moments de sport, de pause.

  • Speaker #1

    Oui, de repos, de pause. Mon cerveau il n'est jamais off. Et en fait tu ne peux pas être créatif en étant... En ayant plus de bande passante. Oui.

  • Speaker #0

    Avant de fonder cette entreprise, tu as eu une première vie professionnelle très différente chez Zara. Est-ce que tu pourrais nous dire ce que ça t'a enseigné et qui t'aide aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça m'a apporté de bien m'organiser, la gestion des imprévus, la gestion du stress, la gestion des priorités. Et ça, c'est très très important, je trouve. que ce soit dans mon métier ou dans un autre. C'est de fonctionner par priorité. Par exemple, tu vois, je suis en train de préparer une prestation, j'ai des demandes de devis qui tombent, parce que je les vois sur mon téléphone. Je ne peux pas m'arrêter pour aller faire des devis et ensuite revenir à la préparation de la prestation. La priorité, c'est la prestation que j'ai le jour même ou le lendemain. Et les devis, ils attendent quitte à envoyer un petit mail au client Je suis en prestation aujourd'hui, je vous fais un retour ce soir ou demain. Les gens les apprécient en plus. Parce que des fois, trois heures après, vous ne m'avez pas répondu. Oui, en fait, ce n'est pas possible pour le moment. Donc voilà, ça m'a appris ça. Et ça m'a appris aussi beaucoup sur moi-même.

  • Speaker #0

    au fil des années en ayant voilà en commençant à 24 heures puis à 35 heures puis en rentrant dans le programme programme terrain parce qu'il n'y a pas de formation théorique chez Zara voilà ça m'a appris ça à me connaître de mieux en mieux au fil des années quoi parce que tu démarres jeune à je crois que j'avais 21 ans et je suis ressortie de là j'en avais 30 quoi oui donc ça a vraiment été tout Ça,

  • Speaker #1

    c'était mon premier travail.

  • Speaker #0

    C'était mon premier travail. Donc, ça m'a appris beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Et quand on s'est rencontrés, tu m'avais dit brièvement que les thématiques maternité et prévue, ça te parle. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur toi, ta propre expérience ?

  • Speaker #0

    Ma première expérience de maman, elle remonte en 2017. Et je trouve qu'en 2017, on n'avait pas autant d'informations que maintenant.

  • Speaker #1

    Il n'y avait que les maternelles sur la strike. Oui, ce qui n'était déjà pas trop mal, franchement. C'est tout. Parce que ça balayait pas mal de sujets.

  • Speaker #0

    Oui. Mais, ah oui, c'est vrai, je les ai poncés en replay et tout. Oui. Non, non, mais c'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui était déjà, oui, extra. Oui. Il n'y avait pas Blitz. Non,

  • Speaker #0

    Blitz est arrivé en 2019, je crois.

  • Speaker #1

    Il y avait quand même...

  • Speaker #0

    Oui, non, il n'y avait pas tout ça.

  • Speaker #1

    Et on n'en parlait pas. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement, c'est ce que j'allais te dire. On n'en parlait pas forcément entre nous. Et alors que pour James, en 2023, là, il y avait beaucoup plus d'informations qui étaient plus faciles d'accès et que des fois, tu n'avais même pas besoin d'aller chercher parce que ton entourage, tes amis pouvaient te donner des informations par des partages d'expériences, etc. Et puis, ouais, t'avais plus de livres, plus d'émissions, des podcasts, comme tu dis, avec Bliss. Voilà, pour moi, c'est une mine d'or, quoi. Bliss, c'est vraiment super, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, je me demande même comment ça se fait qu'on n'en parlait pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait, on a une prépa à l'accouchement, mais on devrait avoir une prépa à être parent. Parce que ça, on n'est pas préparé là-dessus. On te fait ta prépa à l'accouchement.

  • Speaker #1

    Oui, et après, bah, c'est ta cousine. T'as fini ? C'est la couche ?

  • Speaker #0

    Tata, tu rentres chez toi ? Oui. Mais là, c'est le néant. Il n'y a plus rien, plus personne. Alors maintenant, il y a des doulas, il y a des accompagnants périnatales, mais tout ça, pareil, ça a un coût financier, etc., qu'il faut que tu puisses absorber. Mais avant ça, je trouve qu'on devrait te préparer, parce qu'une fois que tu l'es, il faut que tu aies les armes et les outils pour être... C'est un tel tsunami, clairement, pour le bébé qui vient de naître, pour toi en tant que maman, pour ton couple, pour le papa. on devrait avoir toutes ces informations avant. On devrait être préparé à être parent avant de l'être.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et je pense que les réseaux sociaux, peut-être aussi, ont aidé. On critique beaucoup les réseaux sociaux, mais finalement, c'est aussi un moyen d'information sur ces sujets-là et aussi un moyen de se sentir moins seule,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Parce que, tu vois, moi, quand je suis retournée au travail après mon premier congé mat en 2018, J'avais l'impression que c'était moi le problème. Oui. Et parce que je ne réalisais pas qu'en fait, la majorité des femmes vivent quand même ce moment pas très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est fou.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, je pense que progressivement, l'info se diffuse. Et comme tu le dis, c'est au travail, mais c'est aussi dans le couple. C'est aussi en tant que maman, avec son bébé, c'est 360. Oui. Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur Canon ? Et comment faire si on souhaite faire appel à toi, que l'on soit un particulier ou une entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors, pour faire appel à Canon, les entreprises, les particuliers qui sont sur Bordeaux et à une heure de Bordeaux, je cercle environ à une heure de Bordeaux, ils peuvent me contacter par mail, m'appeler directement parce que c'est bien aussi d'échanger avec le client, tu cernes vite les besoins. Tu peux vite lui dire si déjà c'est possible sur la date, le nombre de personnes. Sinon, tu le rééduis sur d'autres choses. Et après, il y a le site internet aussi où il y a un formulaire de contact. Et puis, il y a toutes les parties sur le site qui sont présentées avec des photos, avec des descriptions.

  • Speaker #1

    Ou on peut d'ailleurs commander les photos. Et les calculer directement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Génial. Quel conseil tu donnerais aux femmes qui rêveraient de créer leur propre... propres activités, mais qui craignent de ne pas réussir à se payer suffisamment.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu le nerf de la guerre. Mais en fait, on est tous passés par là. Alors, quand tu montes ton entreprise, bien sûr que le sujet financier est un sujet. Et il faut l'évaluer, il faut le mesurer, il faut être OK avec ça. Après, il y a le système du chômage que tu peux avoir pendant deux ans. Je ne sais pas si ça a changé ou pas, mais tu as ton petit tapis financier sur lequel tu peux... Tu as ça qui est sécure tous les mois. Ça te laisse le temps de mettre en place ton entreprise. Mais bien sûr que moi, je ne vais pas vendre du rêve en disant que tu montes ton entreprise et tu vas gagner tout de suite 3 000 euros par mois. Et puis, on a tous aussi notre curseur de combien on veut gagner. Quel est notre salaire idéal sur lequel on ne veut pas descendre en dessous et quel est notre seuil où on est bien. Et le plus, c'est un bonus, et bien sûr que le plus tu le prends. Mais il y a toute ta vie de famille, tout ça qui rentre aussi en jeu. Il y a tout plein de choses à paramétrer et à voir quand tu veux monter ton entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est vraiment des calculs à poser pour sortir de cette inquiétude.

  • Speaker #0

    C'est ça. On le connaît,

  • Speaker #1

    toutes nos charges,

  • Speaker #0

    etc. On les connaît, donc on voit combien ça nous coûte par mois. Et puis si c'est possible, allez, go ! Vaut mieux être bien heureuse, heureux et heureuse, bien dans ses baskets, dans quelque chose qui nous donne envie, dans quelque chose qui nous fait plaisir, qui nous donne de l'espoir, de l'élan pour aller vers plein de choses, parce qu'après c'est un monde qui s'ouvre. Et puis ça va. Ça va dérouler vers d'autres choses aussi. On va rajouter soit des cordes à nos arcs, soit on va faire des choses différentes. Mais quand il y a la bonne énergie, les bonnes énergies, et quand on est bien, tout simplement, ça va se faire. Et on va chercher à se faire accompagner, etc. Parce que c'est compliqué aussi d'y aller tout seul. Tout seul. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Il faut s'entourer. Et j'entends dans ce que tu dis, quand on a l'envie. Oui,

  • Speaker #0

    en fait, il faut y aller. Des fois, il faut arrêter de se poser des questions. Après, il faut mesurer le risque. Moi, je mesure le risque. Si c'est trop risqué, je n'y vais pas. Parce que je n'ai pas une tête brûlée non plus. J'ai une famille derrière. Mais quand on peut y aller, on y va. Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

  • Speaker #1

    Tu vas avec ton risque.

  • Speaker #0

    Voilà. voilà mais qu'est ce qu'on a à perdre à part être bien quoi et à part bas ok j'ai essayé j'ai tenté ça marche pas faut je réajuste je serai juste une fois deux fois trois fois ça fonctionne pas bon mais allez je pars sur autre chose mais au moins j'ai tenté j'ai suivi mon instinct et mon intuition et il faut y aller mais je pense que c'est tout un travail aussi d'introspection qu'il faut faire et qui est hyper important après moi je fonctionne beaucoup avec le feeling et les énergies Si je sens que non, bah non, j'y vais pas quoi.

  • Speaker #1

    T'écoutes ton intuition,

  • Speaker #0

    tu me dirais ? Ouais, beaucoup. Beaucoup parce que c'est important. En fait, d'aller faire les choses à contre-cœur, ça va être contre-productif. Et tu feras pas les choses bien et ça va mal se passer. Ou pour toi-même ou avec d'autres personnes.

  • Speaker #1

    Oui, ça nous emmène au moins à l'endroit.

  • Speaker #0

    Comme on dit, quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et non, je pense que... Mais c'est dur de faire un travail d'introspection et de savoir ce qui nous plaît, ce qui nous plairait.

  • Speaker #1

    C'est aussi le travail d'une vie.

  • Speaker #0

    Oui, mais de travailler sur tout ce côté holistique et tout, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Je disais que ce n'est pas pareil d'échanger avec une personne qui a déjà dépassé les 4 ans avec son activité et qui a pu prendre du recul par rapport à une personne qui va partager les toutes premières années d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement et c'est vrai que pendant ces quatre ans, tu vois, il y a eu une deuxième grossesse. Et j'avais fait le choix de m'arrêter et de ne pas prendre quelqu'un. Pendant l'arrêt de mai à fin août en 2023, je voulais pas prendre quelqu'un parce que je voulais vraiment être off et focus sur mon bébé. Et parce que c'est essentiel pour lui comme pour moi. Et du coup, j'avais fait le choix de ne pas prendre quelqu'un pour me remplacer. Mais ça a aussi eu un impact, tu vois, sur le bilan financier, qui pour le coup n'était pas bon en 2023. Donc là, c'est une petite claque que tu prends derrière la tête. Et il faut rebondir. Et ça, c'est pas simple. Mais 2024 a été une super année. Et quand j'ai eu le bilan financier en 2024 qui était positif, là je me suis dit waouh là c'est chouette parce qu'en effet des secousses tu vois ça c'en était une parce que tu peux pas te permettre d'avoir un bilan négatif pendant x années quoi bien sûr c'est qu'il y a un moment où il faut arrêter c'est que c'est pas viable donc voilà table m'avait dit bon ben ça ça ça ça à revoir et j'ai tout revu j'ai fait attention à tout et ça a permis d'avoir un meilleur bilan financier et derrière d'augmenter mon salaire parce que j'avais vraiment mis en place qui m'avait demandé quoi oui

  • Speaker #1

    et la maternité j'échange régulièrement avec des femmes entrepreneurs qui ont des congés maternités et à Évidemment donc la période que tu mets entre parenthèses d'accouchement, de congé maternité on va dire, si c'est pas exactement ça quand t'es entrepreneuse, mais voilà cette pause. Et ce qu'on n'a pas forcément en tête c'est la reprise qui est presque pour certaines en tout cas comme un relancement de l'activité. Alors pas de zéro mais en tout cas tu as un peu ce sentiment de devoir tout recommencer.

  • Speaker #0

    Oui, un peu. Un peu, c'est vrai que quand j'ai fait mon premier buffet, j'ai l'impression que je ne savais plus faire. En plus, j'ai recommencé direct pour une cliente fidèle. J'avais refait directement un buffet de 30-40 personnes, je crois. J'avais l'impression de ne plus savoir faire. C'était hyper compliqué. Mais après, j'avais continué quand même à envoyer des devis et tout pendant la période de maternité. Parce qu'il fallait que je prépare aussi ma rentrée. Je ne pouvais pas encore m'accorder 2-3 mois de plus et on se relance. Parce que je savais que quand je redémarrais en septembre, il fallait que j'ai des prestations déjà de caler. Et c'est ce qui s'est passé. Il y avait quand même un peu de travail pendant qu'on était en vacances au mois d'août, etc. Mais il fallait que je la prépare, cette rentrée. Et après, ce qui est bien avec mon métier, c'est que les gens sont un peu obligés d'anticiper aussi. Et septembre était une bonne période pour les entreprises, qui reprennent plein d'événements, etc. Mais la reprise de septembre, c'était un tsunami. C'était retour de congé maternité. Tu as encore les hormones, etc. Tu es encore en postpartum. Pour moi, ça dure trois ans. Tu es encore en postpartum. L'adaptation du bébé à la nounou. La reprise du grand au CP, qui change du coup de cycle. La reprise des activités extrascolaires. Moi, ma reprise.

  • Speaker #1

    Oh là là !

  • Speaker #0

    Je m'en suis sortie. début octobre je pouvais reprendre un rythme en fait je n'arrivais plus à retrouver le rythme que je m'étais calée en mars tu perds complètement ton rythme j'arrivais plus à le retrouver c'était c'était énorme tout

  • Speaker #1

    qui se tout qui se boule merci beaucoup Anne merci à toi Margot c'était très chouette merci

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager.


C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon !


Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques.


Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara.


Elle partage avec générosité et authenticité :


  • Ce qui l'a le plus aidé au moment de décider de se reconvertir

  • Comment elle a mis sa créativité personnelle au service de la fondation d'une entreprise à son image

  • Ses outils pour gérer les moments de stress

  • Le tsunami du retour de congé maternité et comment elle a retrouvé son rythme

  • Sa gestion financière et la prospection au service de la réussite de son activité


En résumé, Anaïs nous partage sa façon à elle de rebondir avec créativité et engagement face à chaque obstacle et chaque difficulté.


Je t'invite à la rencontre de cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients!


Crédit photo : @studiopoetique

Références mentionnées : @bliss.stories @lesmaternelles


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Et si tu as envie de faire le point sur ta situation, je t'offre un rendez-vous découverte gratuit. C'est un moment unique pour commencer à y voir déjà plus clair sur la suite.


Réserver ta consultation gratuit :

https://calendly.com/margauxsaubry


Pour toutes questions, tu peux également me contacter directement par mail :

margaux@matésens.com


A bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui nous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prêts à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager. C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon ! Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques. Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara. Elle va nous expliquer ce qui l’a décidé à suivre son instinct et à fonder une entreprise à son image — créative, exigeante, et humaine. Je vous laisse découvrir cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients. . Hello Anaïs !

  • Speaker #1

    Bonjour Margaux !

  • Speaker #0

    Alors, pour te présenter, est-ce que tu pourrais nous dire d'où tu viens et que rêvais-tu de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Anaïs Mantenard, je suis née à Montlucon en 88. J'ai bientôt 37 ans là, en juillet. Un rêve d'enfant, je crois que je n'en ai pas tellement. C'était plus un métier. Je voulais être médecin et urgentiste.

  • Speaker #0

    Parce que j'adorais... Il y a pas un peu la gestion d'urgence dans différents métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va bien avec mon caractère de... Oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui t'a amenée ensuite à vouloir créer Canon ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur ?

  • Speaker #1

    Alors... en fait quand j'étais chez Zara avant d'avoir notre premier enfant en 2017 avec mon mari on avait créé Oscar Homemade Brunch et on cuisinait des brunchs on les livrait à domicile chez les gens à Bordeaux on était les premiers à faire ça ça cartonnait c'était vraiment super en fait à ce moment-là on était propriétaire on avait tous les deux nos jobs à côté on faisait ça en plus le week-end Et quand on a eu Marius, le premier, il s'est posé la question de est-ce qu'on continue ? Financièrement, c'était risqué quand même avec toutes les charges, comme toute personne qu'on avait par mois. Donc ça, on l'a laissé de côté. On a continué tous les deux dans nos boulots. Et en fait, quand moi, je suis partie de chez Zara, c'est là où j'ai créé le resto qui s'appelait du coup Oscar Homemade Food. Ça a repris un peu, tu vois, le Oscar made branch qu'on avait en 2015-2016. Donc oui, forcément, il y a un petit lien entre les deux, quoi.

  • Speaker #0

    Quand vous avez lancé ce projet, donc à côté de vos boulots, vous aviez fait des calculs pour voir si ça pouvait être un projet viable ou simplement c'était plus une intuition qui fait qu'à ce moment-là, vous aviez décidé de ne pas vous lancer dedans ? On l'a vite vu...

  • Speaker #1

    Par rapport à l'expérience qu'on avait sur les deux ans, même si ça a super bien pris. En plus, du coup, c'était vraiment que le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    oui. Donc, ça a impacté. En fait, on ne pouvait pas cuisiner avec un petit dans les pâtes.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était compliqué d'aller cuisiner en même temps de cuisiner. Non, ce n'était pas possible. Donc, oui. Et puis, le calcul par rapport au salaire qu'on avait, il y avait trop un delta. C'était trop important.

  • Speaker #0

    Et est-ce que le fait de devenir maman aussi t'a fait changer ta vision du travail, ou en tout cas du rythme que t'avais ou que t'avais envie d'avoir en devenant maman ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que quand j'étais chez Zara, c'était de travailler les week-ends. On finissait tard le soir à raison de au moins deux, trois fois sur les cinq jours qu'on travaillait en temps normal. Sur les périodes de fête, c'était des semaines à 42 heures. avec des fois un travail le dimanche certes qu'on récupérait mais moi c'était un rythme qui était complètement décousu et qui pour moi n'est pas viable avec une vie de famille dans le sens où je voulais la mener et aujourd'hui en tant que maman donc de petits garçons comment tu gères le rythme avec

  • Speaker #0

    le boulot est ce que tu as un planning bien précis ?

  • Speaker #1

    non je gère comme je peux Je gère comme je peux parce que dans le métier de traiteur, ce n'est pas 8 heures, 17 heures tous les jours. Il y a des fois où je fais des prestations tôt le matin, je fais des prestations le soir. J'ai mon mari qui me complémente là-dedans, mais un rythme particulier, non. En fait, c'est eux qui m'imposent un rythme en étant chez la nono ou à l'école à 8 heures. Et en les récupérant le soir. Par contre, quand je n'ai pas de prestations le soir, je les récupère. À la limite, je fais un ou deux devis quand ils sont à la douche ou quelque chose comme ça, si j'ai quelque chose qui tombe en dernière minute. Mais sinon, à 17h30, je suis avec eux pour le reste de la soirée.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un rythme qui n'est pas stable.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que tu as le sentiment d'avoir plus de flexibilité ou pas forcément ? Oui,

  • Speaker #1

    dans le sens où je suis à mon compte, donc je peux faire plus ou moins ce que je veux, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Par moment, peut-être.

  • Speaker #1

    Parce que des fois, on croit que c'est une grosse liberté, mais non. Non, non, non. Breaking news. Non, non, ça c'est... Donc oui, quand je peux aménager mon temps pour eux, bien sûr, je le fais. Marius a le rugby le mercredi après-midi, et la majorité du temps, je l'accompagne. Parce que c'est notre moment à tous les deux, et que c'est trop chouette, quoi. Oui. Les week-ends, pareil, j'essaye de limiter à bloquer deux week-ends pour mes prestations, pas plus.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, des fois, ça ne s'arrêterait jamais. Et là, je repars dans un cycle que je connaissais avant et qui ne me convenait pas.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très important ce que tu partages, parce que c'est vrai que parfois, on peut imaginer que l'entrepreneuriat, c'est super quand on est une jeune maman, parce que du coup, beaucoup de flexibilité. Oui. Mais du coup, dans ce que tu décris, il y a, j'imagine, les moments avec le client, là, il n'y a pas du tout de possibilité. En revanche, c'est toi qui poses le cadre de te dire, c'est deux week-ends maximum par mois, et le mercredi après-midi, quand tu peux, le dédie pour ta vie de famille. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, parce que maintenant, je peux me l'autoriser parce que Canon a fait quatre ans là en juin, donc je peux me l'autoriser. Au début, non. Forcément, voilà, tu prends un peu toutes les prestations qu'on te demande, etc. Maintenant, les gens savent de par le bouche à oreille, de par les réseaux, que je peux faire des grosses prestations. Voilà, je n'ai plus besoin de prendre tout plein de choses dans la semaine. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux te permettre, comme tu disais avant qu'on démarre, de dire non peut-être à certains projets quand tu sens que c'est nécessaire.

  • Speaker #1

    Et quand je peux me dédoubler, je me dédouble parce que les clients, ils aiment ça aussi, une certaine réactivité, de s'adapter à la demande un peu last minute. Moi, quand je peux le faire, ça ne me dérange pas parce que je peux comprendre aussi que... Voilà, des fois, on m'appelle, des fois, j'ai mon traiteur, finalement, il vient de me dire aujourd'hui qu'il ne peut pas pour demain, est-ce que vous pouvez me dépanner ? Je le fais quand c'est possible, je le fais. Quand je peux faire deux prestations la même journée, je le fais. Quand ce n'est pas possible, non.

  • Speaker #0

    Et quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui ont envie de prendre en main leur destin professionnel, mais se retrouvent un peu face à une page blanche, sachant pas forcément quoi faire ? Par quoi ça commence, en tout cas pour toi, par quoi c'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, quand je suis partie de chez Zara, il était hors de question que je retourne en entreprise. C'était vraiment... Voilà, c'était pas question que je retourne en entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais ce que tu ne voulais plus.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, je savais que je voulais monter mon entreprise. Et ça va aussi avec mon caractère. Et après, en fait, moi, j'ai fait le travail toute seule. Ce qui n'est pas... Je dirais que... Enfin, je ne sais pas si c'est forcément bien. Je pense qu'à posteriori, si j'avais pu demander de l'aide à quelqu'un, je l'aurais fait, finalement. Mais là, c'était aussi ce qui me permettait de me sortir de ce puits sans fond dans lequel j'étais, parce que j'étais vraiment mal quand je suis partie de là-bas. Donc vraiment, c'était ce projet qui m'a aidée à me tirer vers le haut et à me redonner de l'air et de l'espoir.

  • Speaker #0

    J'allais te dire un peu que... Bouteille d'oxygène ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'était ça, oui. En fait, je... Je partais dans un projet, hop, j'étais dedans et je fonçais, tu vois, là-dedans, en prenant toutes les infos à droite, à gauche. Je crois que je me suis renseignée vers la CCI, plein de choses comme ça. Mais en fait, quand j'ai décidé de monter mon projet, je me suis dit, bon, qu'est-ce que tu aimes faire ? Parce que l'idée, c'était quand même de monter ma boîte dans un domaine qui me plaisait. Oui,

  • Speaker #0

    a priori.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc j'avais plusieurs sujets et c'est vrai que ce sujet de la food est revenu naturellement parce que c'était quelque chose que j'avais déjà expérimenté. Donc je me suis dirigée vers ça. Finalement, je me suis dit, écoute, je vais monter mon restaurant. Il fallait trouver le lieu qui me plaisait. J'avais visé deux, trois secteurs en connaissant très bien Bordeaux qui me plaisaient. Et en fait, ça s'est décidé à la barrière du Médoc. Et après, tout s'est bien déboupillé, tout s'est bien déroulé pour faire les travaux.

  • Speaker #0

    Donc, en quelque sorte, le fait d'avoir déjà testé dans un projet à côté, ça te faisait savoir que ça te plaisait ?

  • Speaker #1

    Voilà. Et j'avais déjà testé, donc je savais où j'allais.

  • Speaker #0

    Tu savais, donc tu connaissais ce que tu aimais bien de ce métier ? Oui. Est-ce qu'il y avait des choses aussi, des aspects que tu aimais moins en te disant, en connaissance de cause ? Bon ben voilà, il y aura une partie que j'ai adorée, une autre partie peut-être qui me plaira moins et c'est ok.

  • Speaker #1

    Ah ben ça je l'ai découvert après, elle a bien été.

  • Speaker #0

    Ah bon ça,

  • Speaker #1

    tout ça, je l'ai découvert après. Oui parce que Oscar c'était une auto-entreprise, donc c'est pas la même gestion. Là je suis passée en société.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. Je vois. Et après c'était plutôt le resto, comment j'allais le mener parce que j'étais toute seule. Donc je ne pouvais pas... m'engager à faire du service etc. Là j'allais et faire la cuisine et faire du service, j'allais me perdre. Donc en fait l'idée c'était aussi de faire une étude de marché pour voir ce qu'il y avait autour. Il y avait beaucoup de restaurants, il y avait beaucoup de fast food. Donc en fait l'idée c'était de faire un entre-deux et au niveau tarif et au niveau quali. C'était en fait de proposer dans le resto, j'avais une vitrine à reflux géré, tout était déjà réparti en boîtes et en fait les gens arrivaient. ils se servaient, c'était un libre service, ils passaient en caisse, soit ils mangeaient sur place et ils pouvaient débarrasser, soit ils retournaient au bureau. En fait, je l'avais étudié comme ça pour me positionner vraiment entre deux.

  • Speaker #0

    Et tu avais fait tout un business plan ? Oui,

  • Speaker #1

    ça je m'étais fait accompagner aussi.

  • Speaker #0

    Ça c'est peut-être aussi un conseil qui est...

  • Speaker #1

    Un indispensable oui en fait de... Pour moi, quand on part sur une page blanche, comme tu disais dans ta question, c'est soit on peut y aller seul, écrire son projet, etc. Parce que c'est vraiment un état d'esprit qu'on a, c'est clair dans notre tête. Et puis, hop, finalement, on va démêler un petit peu au fur et à mesure. Soit on se fait accompagner par des gens comme toi qui font un bilan de compétences, en allant se renseigner à la CCI, en allant se renseigner, je ne sais pas moi, à la Chambre des métiers de l'artisanat. en faisant peut-être des stages, en rencontrant par des cafés ou des choses comme ça des gens qui sont dans cette voie-là. Parce que ce n'est pas donné vraiment à tout le monde finalement de s'engager dans un projet et de le mener seul de A à Z.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais revenir sur la période chez Zara ? Qu'est-ce qui faisait que... Alors, sans dévoiler des choses que tu n'as pas envie de dévoiler, mais quoi ? Qu'est-ce qui te faisait que c'était une période qui devenait difficile pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, ça c'était en... Alors, je suis partie en mai 2019. Donc, c'était été 2018. Il s'est passé un événement en magasin où on m'a accusée de quelque chose que je n'avais pas fait et qui a été prouvé après. Ça a pris des mesures qui étaient un peu disproportionnées. Du coup, ils se sont rendus compte qu'ils étaient partis un peu trop loin. Mais pour moi, le mal était fait. Et je pense que je suis trop entière pour retourner en arrière et reaccorder ma confiance, mon énergie à un endroit, à un lieu et à des personnes qui m'avaient mis clairement plus bas que terre. Et même si là-bas, il y avait énormément de gens que j'appréciais, ça a été dur de partir aussi à cause de ça. Et parce que j'aimais ce que je faisais, même si... C'était très responsable chez Zara, c'est un rouleau compresseur qui te passe dessus. Clairement, c'est quand même très particulier. Mais ça m'a aussi beaucoup formée. La gestion des priorités, gérer l'imprévu, gérer des équipes, ça m'a aussi beaucoup, beaucoup formée. Donc en fait, je suis partie en fin d'année, je me suis mis en arrêt maladie. En mai, j'ai eu ma rupture conventionnelle. Et en fait, c'est à partir du mois de mai où... Là, pour le coup, j'étais passée à autre chose. J'avais fermé ce chapitre Zara, même si sur un burn-out ou quelque chose comme ça, tu ne le fermes pas complètement tout de suite. J'ai pu là ouvrir ma nouvelle page et voir vers là où j'allais aller. Mais tu vois, notamment dans les choses que j'aimais, je viens de faire le tilt, mais il y avait aussi la partie fleurs, en fait. Peut-être de décoration de fleurs. Voilà, tu vois. Pour le coup, ça fait écho à canon. Maintenant, j'utilise des fleurs pour les buffets. Ça, c'est floral.

  • Speaker #0

    Oui, associé.

  • Speaker #1

    En fait, je viens de le capter.

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui te fait. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment, j'avais trois, quatre domaines qui m'intéressaient. Et naturellement, ça s'est dirigé vers la nourriture parce que je l'avais déjà expérimenté. Donc, c'était plus simple. Même si je prenais des risques en ouvrant un restaurant, les risques étaient mesurés parce que je savais finalement vers là où j'allais. et en plus testant beaucoup d'adresses à Bordeaux, en voyant un peu comment ça fonctionnait, c'était un risque qui était mesuré.

  • Speaker #0

    Et à quel moment le restaurant est devenu canon, le service de traiteur tel qu'il est aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    En juin 2021. J'ai ouvert la partie événementielle, parce que quand j'ai ouvert Oscar, en décembre 2019, trois mois après, il y a eu le... Eh oui, Covid !

  • Speaker #0

    Quel superbe fait !

  • Speaker #1

    Le salut ! Voilà !

  • Speaker #0

    Pour un restaurant,

  • Speaker #1

    c'est ça exactement. De trois points d'anti-empty, c'est un peu compliqué. Donc j'ai vécu sur la trésorerie et le fonds de roulement que j'avais. Et en fait, donc après tu sais, c'était tout le temps en dent de scie. On pouvait réouvrir, refermer, réouvrir, la salle, pas la salle. C'était très compliqué. Et surtout que j'étais, en fait, moi j'avais ciblé un secteur où il y avait beaucoup d'entreprises et beaucoup de bureaux. Et en fait, ce que je ne pouvais pas anticiper, bien sûr, c'est qu'ils ont tous du coup connu le télétravail. Et oui. Donc moi, il y en a plein que je n'ai jamais revus.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était hyper compliqué. Donc, j'ai fait un peu de livraison, je me suis dépatouillée un peu comme je voulais, comme je pouvais. Et après, ça a commencé à bien repartir. Donc, tu vois, 2020, ça a commencé à bien repartir. Fin 2020, début 2021. Mais quand même, il manquait du chiffre d'affaires. Et puis bon, moi je suis un peu du genre à vite m'ennuyer. Donc il fallait que j'aie un nouveau quelque chose. Et en fait, c'est en revenant du premier week-end qu'on a fait à l'extérieur, on est parti à Ossegor. Et en fait, je me suis dit, attends, il faut que je trouve quelque chose qui réunit les gens. Parce qu'on a tous fait... des choses à distance, etc. Là, on reprend un peu une vie où on peut tous se retrouver. Parce que voilà, c'était la première fois qu'on retrouvait des amis en secondaire après des mois sans se voir physiquement. Je me suis dit, qu'est-ce que je peux faire ? Et en fait, en réfléchissant, je me suis dit, bon, il y a quand même un moment qu'on aime particulièrement tous, qui est l'apéro. Et tu vois, il y avait ce truc des apéros en visio, etc. Je me suis dit, j'ai un peu... Je me suis aussi un peu inspirée de ce qui se faisait, etc. Et en fait, j'ai créé des plateaux apéro. C'est parti de là, Canon. En juin 2021, j'ai lancé les premiers plateaux apéro. Et puis après, ça a vraiment bien fonctionné. Après, j'ai senti qu'il y avait un besoin aussi de buffet, parce qu'on m'a fait la demande. J'avais aussi les clients, en fait, qui étaient là, au resto, à qui j'en ai parlé sur ces plateaux. Ils m'ont fait des demandes de buffet, de plats partagés, etc. Qui étaient aussi dans l'ADN de Canon, de retrouver tout ce partage. Ça s'appelle Canon Moments à partager. Et donc, voilà, il y a eu toute cette partie de buffet qui a été développée. J'ai ajouté les fleurs pour pouvoir me démarquer des autres traiteurs qui étaient déjà sur le marché. Et puis, ça me correspondait aussi.

  • Speaker #0

    Et ce que j'observais dans les images que tu partages sur Instagram, c'est que tu viens vraiment, c'est ce que je disais en introduction, moderniser aussi les buffets, les apéros de façon visuelle aussi. C'est vrai qu'on a l'image souvent en entreprise... Du buffet un peu chiant, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Ben oui, l'idée, c'est de faire parler ma personnalité aussi dans les buffets. Et quand je vois, oui, les trucs gnangnang, bof, c'est vraiment de casser les codes parce que, voilà, le classicisme et tout, moi, ça ne me correspond pas trop, quoi. Donc, c'était vraiment de casser les codes. Et c'est ça que les gens ont apprécié dans le canon. Voilà, quand on demande un plateau repas. C'est un gros veto, tu vois, c'est une grosse croix rouge quoi. Oui, c'est pas... Non, non, je fais pas ça. Non, non, je vais avec le film plastique et tout dessus. Je fais pas... Je peux comprendre qu'on ait des besoins et tout là-dessus, pas de souci, mais moi je fais pas ça, non. L'idée c'est vraiment de casser les codes quoi.

  • Speaker #0

    Et quelle difficulté tu as rencontré en créant cette entreprise ? Non difficulté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, pas tellement de difficulté. Vraiment, je ne sais pas, ça s'est vraiment bien déroulé. La difficulté, elle a été après. Ça a été le Covid, en fait. Ça a été de rebondir, quoi. Oui. Mais pour créer l'entreprise, non, pas tellement.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai l'impression, dans ce que tu décris, qu'à chaque fois qu'il y a un problème, il y a une solution et que tu rebondis de problématique en problématique.

  • Speaker #1

    En fait, je t'avoue que quand il y a le problème qui se pose à moi, j'ai un taux de cortisol qui explose. je suis en stress max max limite il faut que j'appelle 2-3 personnes pour faire redescendre la sauce mais après oui bon c'est pas un problème il y a des solutions c'est un problème dès lors qu'on décrète que c'est un problème voilà mais il y a toujours une solution donc on se renseigne on appelle et puis voilà en fait chez Zara aussi ça ça a été très formateur parce que des imprévus et des problèmes des fois qui en étaient vraiment, il y en avait tous les jours. Il y en avait 10-15 par jour. Donc j'ai toujours pu rebondir et puis bon depuis petite je suis comme ça aussi je m'adapte vite aux choses donc je rebondis vite.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour ça le retail, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, c'est très formateur.

  • Speaker #1

    Oui c'est une grosse industrie.

  • Speaker #0

    Mais comment tu gères le stress, justement ? C'était une petite technique. Tu m'as dit tout à l'heure, tu appelles quelques personnes. Oui, oui, oui. Extériorisant.

  • Speaker #1

    J'essaye de me poser, de réfléchir. Parce que pareil, en fait, si je me laisse surmerger, c'est cuit. C'est cuit. Tu vois, il y a une anecdote. Tu demandais une anecdote. Il n'y a pas longtemps, par exemple, j'étais à métro en train de faire les courses avec mon mari. pour une grosse, grosse prestation. J'avais tout noté, etc. Et j'étais en attente qu'on me valide une autre grosse prestation pour le jour même. Les deux avaient lieu en même temps. Et là, on me la valide. Et en fait, j'étais à métro. J'avais tout checké ma liste pour prendre ce qu'il me fallait pour cette première grosse prestation. Et finalement, on m'en rajoute une deuxième. Bon, là...

  • Speaker #0

    Il faut tout refaire.

  • Speaker #1

    Oui, il faut tout refaire, mais il faut vite calculer les quantités en fait. Donc là, tu te poses, trois minutes, tu respires. Limite, tu fais la vague un peu, tu sais. La vague, le carré dans ton tête, tu fais un truc. Pour vite faire redescendre parce que là, tu es là. La prestation, elle est dans deux jours. Tu n'as pas trop le timing pour retourner à droite, à gauche, faire des courses. J'avais déjà un peu anticipé en prévoyant la même. prestations. Donc en fait, j'avais à dédoubler juste les quantités. Tu vois, je l'avais déjà un peu anticipé quand même. Je pouvais pas partir sur deux trucs complètement différents. Mais voilà, là j'ai soufflé deux secondes, je lui ai dit attends, attends, attends, je gère, je regarde vite fait, tac, tac, tac, tac. Bon allez, c'est reparti. On reprend ça, ça, ça, ça, ça.

  • Speaker #0

    Donc tu t'accordes un petit temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, un, deux.

  • Speaker #0

    Sur le fond. Bonne technique.

  • Speaker #1

    Oui, tu trouves après la technique qui te convient. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, en expérimentant aussi. Oui, voilà,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu collabores avec des marques magnifiques, des beaux clients comme Mété Cézanne, Bache, Caudalie,

  • Speaker #1

    Whisky du Monde.

  • Speaker #0

    Oui. Tout en étant très créative, active sur les réseaux sociaux. Comment tu t'organises pour répondre à toutes ces exigences de ton activité ?

  • Speaker #1

    Ma semaine un peu type le lundi et mardi sont souvent calme. Généralement, c'est plus en fin de semaine les prestations. Donc le lundi, généralement, je vais dans un café où je fais tous mes mails, tous mes devis, etc. Tous mes... Voilà. Et je m'organise pour la semaine. Partie gestion. Voilà. Je me prends une feuille blanche. Moi, je suis un peu team écriture pour me vider la tête. Hop, je me fais... Un peu comme un morpion, je me fais six cases du lundi jusqu'au samedi et je me note tout mon planning. Et hop, ça me vide la tête aussi, tu vois, quelque part. Ça m'évite encore de cogiter. Ah ben tiens, j'ai ça, ça va faire. Non, je me le mets, je me mets des petits warnings, des petits triangles, je me l'écris en rouge et je me fais ça. Comme ça, ça me permet aussi d'anticiper si je dois faire des communs chez les fournisseurs, si je dois aller chercher des choses que je n'ai pas. Et comme une prestation me prend trois jours à l'avance, ça me permet aussi de m'organiser. Ça me permet d'aller aussi au sport.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'indispensable vraiment de ma semaine.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ouais.

  • Speaker #1

    Et ton activité ? Je fais du dynamo. Trop bien. Ouais. Ça, j'ai vraiment trouvé le truc qui me convient. Avant, je faisais du yoga. Mais là, j'avais besoin de quelque chose qui me dépense plus. Ok. Donc en fait, ce que j'aime là-dedans, c'est que... Quand tu rentres dans la salle, tu déconnectes complètement. Et ça, ça fait du bien. En fait, c'est le moment pour toi. Ce n'est pas un moment où tu vas chercher la performance, mais c'est vraiment un moment pour toi, où si tu veux repousser tes limites, tu vas les repousser. Si tu as besoin d'être un peu plus dans ton ressenti, tu vas le faire. Et ce côté immersif, cette expérience immersive, c'est un peu ce que je fais aussi avec Anand, avec les fleurs, etc. Vraiment, ça c'est... un côté qui me plaît beaucoup parce que tu déconnectes et tu n'as pas le temps de réfléchir à ton quotidien. Si tu réfléchis, tu perds ce qui se passe à ce moment-là. Et en fait, tu ne peux pas faire ça parce que c'est un peu comme au yoga aussi. Si tu n'écoutes plus la prof, bon ben là, c'est-à-dire que tu n'écoutes plus ton père du poids. Bon ben là, c'est pareil avec Dynamo et Rise. Et là, je me suis ajouté un nouveau petit challenge. C'est de préparer le semi-marathon de Bordeaux en novembre. Excellent ! Trop bien ! J'ai trop hâte, j'avais besoin d'un défi. Ah trop bien ! Et le défi sportif me plaisait beaucoup. C'est chouette ! Donc voilà, je commence la prépa du semi.

  • Speaker #0

    Trop bien ! Je t'encourage !

  • Speaker #1

    Ça fait du bien, le sport moi me fait beaucoup de bien. Oui,

  • Speaker #0

    tu fais le saspo sur pause pendant ces sessions et oui c'est...

  • Speaker #1

    Et puis c'est que c'est... Tu fais des endroits... Ah même ! L'hormone du bien-être...

  • Speaker #0

    Y'a pas trop de secrets.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que... Alors, je ne l'ai pas encore expérimenté parce que mes courses, elles ne sont pas assez longues vu que je débute la prépa. Mais c'est vrai que ça te permet aussi, quand tu cours, de réfléchir et de débloquer plein de situations.

  • Speaker #0

    Toi, ça te le fait pendant la course ? Oui. Moi, c'est plutôt après les activités où j'ai plein d'idées qui arrivent.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est un truc qui est bien.

  • Speaker #0

    Et sur pause, je pense que ça crée de l'espace aussi pour après. Oui, ça dépend des personnes.

  • Speaker #1

    Mais le repos aussi permet ça. Quand tu es dans un quotidien où tu es à 100 à l'heure, et qu'on nous demande beaucoup aussi d'être à 100 à l'heure en tant que maman, en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je trouve justement dans les métiers, que ce soit retail ou dans la food, effectivement, comme tu as quand même une grosse charge opérationnelle, c'est vrai que je pense que tu peux quand même facilement te laisser happer par l'opérationnel et le quotidien. Et avoir du mal à trouver des moments de recul pour avoir toutes les idées que tu as partagées tout à l'heure justement qui te viennent, de quels sont les besoins, comment faire différemment, comment rester créative. Je pense que du coup ça demande aussi d'avoir ces moments de sport, de pause.

  • Speaker #1

    Oui, de repos, de pause. Mon cerveau il n'est jamais off. Et en fait tu ne peux pas être créatif en étant... En ayant plus de bande passante. Oui.

  • Speaker #0

    Avant de fonder cette entreprise, tu as eu une première vie professionnelle très différente chez Zara. Est-ce que tu pourrais nous dire ce que ça t'a enseigné et qui t'aide aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça m'a apporté de bien m'organiser, la gestion des imprévus, la gestion du stress, la gestion des priorités. Et ça, c'est très très important, je trouve. que ce soit dans mon métier ou dans un autre. C'est de fonctionner par priorité. Par exemple, tu vois, je suis en train de préparer une prestation, j'ai des demandes de devis qui tombent, parce que je les vois sur mon téléphone. Je ne peux pas m'arrêter pour aller faire des devis et ensuite revenir à la préparation de la prestation. La priorité, c'est la prestation que j'ai le jour même ou le lendemain. Et les devis, ils attendent quitte à envoyer un petit mail au client Je suis en prestation aujourd'hui, je vous fais un retour ce soir ou demain. Les gens les apprécient en plus. Parce que des fois, trois heures après, vous ne m'avez pas répondu. Oui, en fait, ce n'est pas possible pour le moment. Donc voilà, ça m'a appris ça. Et ça m'a appris aussi beaucoup sur moi-même.

  • Speaker #0

    au fil des années en ayant voilà en commençant à 24 heures puis à 35 heures puis en rentrant dans le programme programme terrain parce qu'il n'y a pas de formation théorique chez Zara voilà ça m'a appris ça à me connaître de mieux en mieux au fil des années quoi parce que tu démarres jeune à je crois que j'avais 21 ans et je suis ressortie de là j'en avais 30 quoi oui donc ça a vraiment été tout Ça,

  • Speaker #1

    c'était mon premier travail.

  • Speaker #0

    C'était mon premier travail. Donc, ça m'a appris beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Et quand on s'est rencontrés, tu m'avais dit brièvement que les thématiques maternité et prévue, ça te parle. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur toi, ta propre expérience ?

  • Speaker #0

    Ma première expérience de maman, elle remonte en 2017. Et je trouve qu'en 2017, on n'avait pas autant d'informations que maintenant.

  • Speaker #1

    Il n'y avait que les maternelles sur la strike. Oui, ce qui n'était déjà pas trop mal, franchement. C'est tout. Parce que ça balayait pas mal de sujets.

  • Speaker #0

    Oui. Mais, ah oui, c'est vrai, je les ai poncés en replay et tout. Oui. Non, non, mais c'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui était déjà, oui, extra. Oui. Il n'y avait pas Blitz. Non,

  • Speaker #0

    Blitz est arrivé en 2019, je crois.

  • Speaker #1

    Il y avait quand même...

  • Speaker #0

    Oui, non, il n'y avait pas tout ça.

  • Speaker #1

    Et on n'en parlait pas. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement, c'est ce que j'allais te dire. On n'en parlait pas forcément entre nous. Et alors que pour James, en 2023, là, il y avait beaucoup plus d'informations qui étaient plus faciles d'accès et que des fois, tu n'avais même pas besoin d'aller chercher parce que ton entourage, tes amis pouvaient te donner des informations par des partages d'expériences, etc. Et puis, ouais, t'avais plus de livres, plus d'émissions, des podcasts, comme tu dis, avec Bliss. Voilà, pour moi, c'est une mine d'or, quoi. Bliss, c'est vraiment super, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, je me demande même comment ça se fait qu'on n'en parlait pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait, on a une prépa à l'accouchement, mais on devrait avoir une prépa à être parent. Parce que ça, on n'est pas préparé là-dessus. On te fait ta prépa à l'accouchement.

  • Speaker #1

    Oui, et après, bah, c'est ta cousine. T'as fini ? C'est la couche ?

  • Speaker #0

    Tata, tu rentres chez toi ? Oui. Mais là, c'est le néant. Il n'y a plus rien, plus personne. Alors maintenant, il y a des doulas, il y a des accompagnants périnatales, mais tout ça, pareil, ça a un coût financier, etc., qu'il faut que tu puisses absorber. Mais avant ça, je trouve qu'on devrait te préparer, parce qu'une fois que tu l'es, il faut que tu aies les armes et les outils pour être... C'est un tel tsunami, clairement, pour le bébé qui vient de naître, pour toi en tant que maman, pour ton couple, pour le papa. on devrait avoir toutes ces informations avant. On devrait être préparé à être parent avant de l'être.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et je pense que les réseaux sociaux, peut-être aussi, ont aidé. On critique beaucoup les réseaux sociaux, mais finalement, c'est aussi un moyen d'information sur ces sujets-là et aussi un moyen de se sentir moins seule,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Parce que, tu vois, moi, quand je suis retournée au travail après mon premier congé mat en 2018, J'avais l'impression que c'était moi le problème. Oui. Et parce que je ne réalisais pas qu'en fait, la majorité des femmes vivent quand même ce moment pas très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est fou.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, je pense que progressivement, l'info se diffuse. Et comme tu le dis, c'est au travail, mais c'est aussi dans le couple. C'est aussi en tant que maman, avec son bébé, c'est 360. Oui. Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur Canon ? Et comment faire si on souhaite faire appel à toi, que l'on soit un particulier ou une entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors, pour faire appel à Canon, les entreprises, les particuliers qui sont sur Bordeaux et à une heure de Bordeaux, je cercle environ à une heure de Bordeaux, ils peuvent me contacter par mail, m'appeler directement parce que c'est bien aussi d'échanger avec le client, tu cernes vite les besoins. Tu peux vite lui dire si déjà c'est possible sur la date, le nombre de personnes. Sinon, tu le rééduis sur d'autres choses. Et après, il y a le site internet aussi où il y a un formulaire de contact. Et puis, il y a toutes les parties sur le site qui sont présentées avec des photos, avec des descriptions.

  • Speaker #1

    Ou on peut d'ailleurs commander les photos. Et les calculer directement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Génial. Quel conseil tu donnerais aux femmes qui rêveraient de créer leur propre... propres activités, mais qui craignent de ne pas réussir à se payer suffisamment.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu le nerf de la guerre. Mais en fait, on est tous passés par là. Alors, quand tu montes ton entreprise, bien sûr que le sujet financier est un sujet. Et il faut l'évaluer, il faut le mesurer, il faut être OK avec ça. Après, il y a le système du chômage que tu peux avoir pendant deux ans. Je ne sais pas si ça a changé ou pas, mais tu as ton petit tapis financier sur lequel tu peux... Tu as ça qui est sécure tous les mois. Ça te laisse le temps de mettre en place ton entreprise. Mais bien sûr que moi, je ne vais pas vendre du rêve en disant que tu montes ton entreprise et tu vas gagner tout de suite 3 000 euros par mois. Et puis, on a tous aussi notre curseur de combien on veut gagner. Quel est notre salaire idéal sur lequel on ne veut pas descendre en dessous et quel est notre seuil où on est bien. Et le plus, c'est un bonus, et bien sûr que le plus tu le prends. Mais il y a toute ta vie de famille, tout ça qui rentre aussi en jeu. Il y a tout plein de choses à paramétrer et à voir quand tu veux monter ton entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est vraiment des calculs à poser pour sortir de cette inquiétude.

  • Speaker #0

    C'est ça. On le connaît,

  • Speaker #1

    toutes nos charges,

  • Speaker #0

    etc. On les connaît, donc on voit combien ça nous coûte par mois. Et puis si c'est possible, allez, go ! Vaut mieux être bien heureuse, heureux et heureuse, bien dans ses baskets, dans quelque chose qui nous donne envie, dans quelque chose qui nous fait plaisir, qui nous donne de l'espoir, de l'élan pour aller vers plein de choses, parce qu'après c'est un monde qui s'ouvre. Et puis ça va. Ça va dérouler vers d'autres choses aussi. On va rajouter soit des cordes à nos arcs, soit on va faire des choses différentes. Mais quand il y a la bonne énergie, les bonnes énergies, et quand on est bien, tout simplement, ça va se faire. Et on va chercher à se faire accompagner, etc. Parce que c'est compliqué aussi d'y aller tout seul. Tout seul. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Il faut s'entourer. Et j'entends dans ce que tu dis, quand on a l'envie. Oui,

  • Speaker #0

    en fait, il faut y aller. Des fois, il faut arrêter de se poser des questions. Après, il faut mesurer le risque. Moi, je mesure le risque. Si c'est trop risqué, je n'y vais pas. Parce que je n'ai pas une tête brûlée non plus. J'ai une famille derrière. Mais quand on peut y aller, on y va. Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

  • Speaker #1

    Tu vas avec ton risque.

  • Speaker #0

    Voilà. voilà mais qu'est ce qu'on a à perdre à part être bien quoi et à part bas ok j'ai essayé j'ai tenté ça marche pas faut je réajuste je serai juste une fois deux fois trois fois ça fonctionne pas bon mais allez je pars sur autre chose mais au moins j'ai tenté j'ai suivi mon instinct et mon intuition et il faut y aller mais je pense que c'est tout un travail aussi d'introspection qu'il faut faire et qui est hyper important après moi je fonctionne beaucoup avec le feeling et les énergies Si je sens que non, bah non, j'y vais pas quoi.

  • Speaker #1

    T'écoutes ton intuition,

  • Speaker #0

    tu me dirais ? Ouais, beaucoup. Beaucoup parce que c'est important. En fait, d'aller faire les choses à contre-cœur, ça va être contre-productif. Et tu feras pas les choses bien et ça va mal se passer. Ou pour toi-même ou avec d'autres personnes.

  • Speaker #1

    Oui, ça nous emmène au moins à l'endroit.

  • Speaker #0

    Comme on dit, quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et non, je pense que... Mais c'est dur de faire un travail d'introspection et de savoir ce qui nous plaît, ce qui nous plairait.

  • Speaker #1

    C'est aussi le travail d'une vie.

  • Speaker #0

    Oui, mais de travailler sur tout ce côté holistique et tout, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Je disais que ce n'est pas pareil d'échanger avec une personne qui a déjà dépassé les 4 ans avec son activité et qui a pu prendre du recul par rapport à une personne qui va partager les toutes premières années d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement et c'est vrai que pendant ces quatre ans, tu vois, il y a eu une deuxième grossesse. Et j'avais fait le choix de m'arrêter et de ne pas prendre quelqu'un. Pendant l'arrêt de mai à fin août en 2023, je voulais pas prendre quelqu'un parce que je voulais vraiment être off et focus sur mon bébé. Et parce que c'est essentiel pour lui comme pour moi. Et du coup, j'avais fait le choix de ne pas prendre quelqu'un pour me remplacer. Mais ça a aussi eu un impact, tu vois, sur le bilan financier, qui pour le coup n'était pas bon en 2023. Donc là, c'est une petite claque que tu prends derrière la tête. Et il faut rebondir. Et ça, c'est pas simple. Mais 2024 a été une super année. Et quand j'ai eu le bilan financier en 2024 qui était positif, là je me suis dit waouh là c'est chouette parce qu'en effet des secousses tu vois ça c'en était une parce que tu peux pas te permettre d'avoir un bilan négatif pendant x années quoi bien sûr c'est qu'il y a un moment où il faut arrêter c'est que c'est pas viable donc voilà table m'avait dit bon ben ça ça ça ça à revoir et j'ai tout revu j'ai fait attention à tout et ça a permis d'avoir un meilleur bilan financier et derrière d'augmenter mon salaire parce que j'avais vraiment mis en place qui m'avait demandé quoi oui

  • Speaker #1

    et la maternité j'échange régulièrement avec des femmes entrepreneurs qui ont des congés maternités et à Évidemment donc la période que tu mets entre parenthèses d'accouchement, de congé maternité on va dire, si c'est pas exactement ça quand t'es entrepreneuse, mais voilà cette pause. Et ce qu'on n'a pas forcément en tête c'est la reprise qui est presque pour certaines en tout cas comme un relancement de l'activité. Alors pas de zéro mais en tout cas tu as un peu ce sentiment de devoir tout recommencer.

  • Speaker #0

    Oui, un peu. Un peu, c'est vrai que quand j'ai fait mon premier buffet, j'ai l'impression que je ne savais plus faire. En plus, j'ai recommencé direct pour une cliente fidèle. J'avais refait directement un buffet de 30-40 personnes, je crois. J'avais l'impression de ne plus savoir faire. C'était hyper compliqué. Mais après, j'avais continué quand même à envoyer des devis et tout pendant la période de maternité. Parce qu'il fallait que je prépare aussi ma rentrée. Je ne pouvais pas encore m'accorder 2-3 mois de plus et on se relance. Parce que je savais que quand je redémarrais en septembre, il fallait que j'ai des prestations déjà de caler. Et c'est ce qui s'est passé. Il y avait quand même un peu de travail pendant qu'on était en vacances au mois d'août, etc. Mais il fallait que je la prépare, cette rentrée. Et après, ce qui est bien avec mon métier, c'est que les gens sont un peu obligés d'anticiper aussi. Et septembre était une bonne période pour les entreprises, qui reprennent plein d'événements, etc. Mais la reprise de septembre, c'était un tsunami. C'était retour de congé maternité. Tu as encore les hormones, etc. Tu es encore en postpartum. Pour moi, ça dure trois ans. Tu es encore en postpartum. L'adaptation du bébé à la nounou. La reprise du grand au CP, qui change du coup de cycle. La reprise des activités extrascolaires. Moi, ma reprise.

  • Speaker #1

    Oh là là !

  • Speaker #0

    Je m'en suis sortie. début octobre je pouvais reprendre un rythme en fait je n'arrivais plus à retrouver le rythme que je m'étais calée en mars tu perds complètement ton rythme j'arrivais plus à le retrouver c'était c'était énorme tout

  • Speaker #1

    qui se tout qui se boule merci beaucoup Anne merci à toi Margot c'était très chouette merci

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager.


C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon !


Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques.


Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara.


Elle partage avec générosité et authenticité :


  • Ce qui l'a le plus aidé au moment de décider de se reconvertir

  • Comment elle a mis sa créativité personnelle au service de la fondation d'une entreprise à son image

  • Ses outils pour gérer les moments de stress

  • Le tsunami du retour de congé maternité et comment elle a retrouvé son rythme

  • Sa gestion financière et la prospection au service de la réussite de son activité


En résumé, Anaïs nous partage sa façon à elle de rebondir avec créativité et engagement face à chaque obstacle et chaque difficulté.


Je t'invite à la rencontre de cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients!


Crédit photo : @studiopoetique

Références mentionnées : @bliss.stories @lesmaternelles


---


Et si tu as envie de faire le point sur ta situation, je t'offre un rendez-vous découverte gratuit. C'est un moment unique pour commencer à y voir déjà plus clair sur la suite.


Réserver ta consultation gratuit :

https://calendly.com/margauxsaubry


Pour toutes questions, tu peux également me contacter directement par mail :

margaux@matésens.com


A bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui nous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prêts à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager. C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon ! Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques. Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara. Elle va nous expliquer ce qui l’a décidé à suivre son instinct et à fonder une entreprise à son image — créative, exigeante, et humaine. Je vous laisse découvrir cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients. . Hello Anaïs !

  • Speaker #1

    Bonjour Margaux !

  • Speaker #0

    Alors, pour te présenter, est-ce que tu pourrais nous dire d'où tu viens et que rêvais-tu de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Anaïs Mantenard, je suis née à Montlucon en 88. J'ai bientôt 37 ans là, en juillet. Un rêve d'enfant, je crois que je n'en ai pas tellement. C'était plus un métier. Je voulais être médecin et urgentiste.

  • Speaker #0

    Parce que j'adorais... Il y a pas un peu la gestion d'urgence dans différents métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va bien avec mon caractère de... Oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui t'a amenée ensuite à vouloir créer Canon ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur ?

  • Speaker #1

    Alors... en fait quand j'étais chez Zara avant d'avoir notre premier enfant en 2017 avec mon mari on avait créé Oscar Homemade Brunch et on cuisinait des brunchs on les livrait à domicile chez les gens à Bordeaux on était les premiers à faire ça ça cartonnait c'était vraiment super en fait à ce moment-là on était propriétaire on avait tous les deux nos jobs à côté on faisait ça en plus le week-end Et quand on a eu Marius, le premier, il s'est posé la question de est-ce qu'on continue ? Financièrement, c'était risqué quand même avec toutes les charges, comme toute personne qu'on avait par mois. Donc ça, on l'a laissé de côté. On a continué tous les deux dans nos boulots. Et en fait, quand moi, je suis partie de chez Zara, c'est là où j'ai créé le resto qui s'appelait du coup Oscar Homemade Food. Ça a repris un peu, tu vois, le Oscar made branch qu'on avait en 2015-2016. Donc oui, forcément, il y a un petit lien entre les deux, quoi.

  • Speaker #0

    Quand vous avez lancé ce projet, donc à côté de vos boulots, vous aviez fait des calculs pour voir si ça pouvait être un projet viable ou simplement c'était plus une intuition qui fait qu'à ce moment-là, vous aviez décidé de ne pas vous lancer dedans ? On l'a vite vu...

  • Speaker #1

    Par rapport à l'expérience qu'on avait sur les deux ans, même si ça a super bien pris. En plus, du coup, c'était vraiment que le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    oui. Donc, ça a impacté. En fait, on ne pouvait pas cuisiner avec un petit dans les pâtes.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était compliqué d'aller cuisiner en même temps de cuisiner. Non, ce n'était pas possible. Donc, oui. Et puis, le calcul par rapport au salaire qu'on avait, il y avait trop un delta. C'était trop important.

  • Speaker #0

    Et est-ce que le fait de devenir maman aussi t'a fait changer ta vision du travail, ou en tout cas du rythme que t'avais ou que t'avais envie d'avoir en devenant maman ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que quand j'étais chez Zara, c'était de travailler les week-ends. On finissait tard le soir à raison de au moins deux, trois fois sur les cinq jours qu'on travaillait en temps normal. Sur les périodes de fête, c'était des semaines à 42 heures. avec des fois un travail le dimanche certes qu'on récupérait mais moi c'était un rythme qui était complètement décousu et qui pour moi n'est pas viable avec une vie de famille dans le sens où je voulais la mener et aujourd'hui en tant que maman donc de petits garçons comment tu gères le rythme avec

  • Speaker #0

    le boulot est ce que tu as un planning bien précis ?

  • Speaker #1

    non je gère comme je peux Je gère comme je peux parce que dans le métier de traiteur, ce n'est pas 8 heures, 17 heures tous les jours. Il y a des fois où je fais des prestations tôt le matin, je fais des prestations le soir. J'ai mon mari qui me complémente là-dedans, mais un rythme particulier, non. En fait, c'est eux qui m'imposent un rythme en étant chez la nono ou à l'école à 8 heures. Et en les récupérant le soir. Par contre, quand je n'ai pas de prestations le soir, je les récupère. À la limite, je fais un ou deux devis quand ils sont à la douche ou quelque chose comme ça, si j'ai quelque chose qui tombe en dernière minute. Mais sinon, à 17h30, je suis avec eux pour le reste de la soirée.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un rythme qui n'est pas stable.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que tu as le sentiment d'avoir plus de flexibilité ou pas forcément ? Oui,

  • Speaker #1

    dans le sens où je suis à mon compte, donc je peux faire plus ou moins ce que je veux, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Par moment, peut-être.

  • Speaker #1

    Parce que des fois, on croit que c'est une grosse liberté, mais non. Non, non, non. Breaking news. Non, non, ça c'est... Donc oui, quand je peux aménager mon temps pour eux, bien sûr, je le fais. Marius a le rugby le mercredi après-midi, et la majorité du temps, je l'accompagne. Parce que c'est notre moment à tous les deux, et que c'est trop chouette, quoi. Oui. Les week-ends, pareil, j'essaye de limiter à bloquer deux week-ends pour mes prestations, pas plus.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, des fois, ça ne s'arrêterait jamais. Et là, je repars dans un cycle que je connaissais avant et qui ne me convenait pas.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très important ce que tu partages, parce que c'est vrai que parfois, on peut imaginer que l'entrepreneuriat, c'est super quand on est une jeune maman, parce que du coup, beaucoup de flexibilité. Oui. Mais du coup, dans ce que tu décris, il y a, j'imagine, les moments avec le client, là, il n'y a pas du tout de possibilité. En revanche, c'est toi qui poses le cadre de te dire, c'est deux week-ends maximum par mois, et le mercredi après-midi, quand tu peux, le dédie pour ta vie de famille. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, parce que maintenant, je peux me l'autoriser parce que Canon a fait quatre ans là en juin, donc je peux me l'autoriser. Au début, non. Forcément, voilà, tu prends un peu toutes les prestations qu'on te demande, etc. Maintenant, les gens savent de par le bouche à oreille, de par les réseaux, que je peux faire des grosses prestations. Voilà, je n'ai plus besoin de prendre tout plein de choses dans la semaine. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux te permettre, comme tu disais avant qu'on démarre, de dire non peut-être à certains projets quand tu sens que c'est nécessaire.

  • Speaker #1

    Et quand je peux me dédoubler, je me dédouble parce que les clients, ils aiment ça aussi, une certaine réactivité, de s'adapter à la demande un peu last minute. Moi, quand je peux le faire, ça ne me dérange pas parce que je peux comprendre aussi que... Voilà, des fois, on m'appelle, des fois, j'ai mon traiteur, finalement, il vient de me dire aujourd'hui qu'il ne peut pas pour demain, est-ce que vous pouvez me dépanner ? Je le fais quand c'est possible, je le fais. Quand je peux faire deux prestations la même journée, je le fais. Quand ce n'est pas possible, non.

  • Speaker #0

    Et quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui ont envie de prendre en main leur destin professionnel, mais se retrouvent un peu face à une page blanche, sachant pas forcément quoi faire ? Par quoi ça commence, en tout cas pour toi, par quoi c'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, quand je suis partie de chez Zara, il était hors de question que je retourne en entreprise. C'était vraiment... Voilà, c'était pas question que je retourne en entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais ce que tu ne voulais plus.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, je savais que je voulais monter mon entreprise. Et ça va aussi avec mon caractère. Et après, en fait, moi, j'ai fait le travail toute seule. Ce qui n'est pas... Je dirais que... Enfin, je ne sais pas si c'est forcément bien. Je pense qu'à posteriori, si j'avais pu demander de l'aide à quelqu'un, je l'aurais fait, finalement. Mais là, c'était aussi ce qui me permettait de me sortir de ce puits sans fond dans lequel j'étais, parce que j'étais vraiment mal quand je suis partie de là-bas. Donc vraiment, c'était ce projet qui m'a aidée à me tirer vers le haut et à me redonner de l'air et de l'espoir.

  • Speaker #0

    J'allais te dire un peu que... Bouteille d'oxygène ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'était ça, oui. En fait, je... Je partais dans un projet, hop, j'étais dedans et je fonçais, tu vois, là-dedans, en prenant toutes les infos à droite, à gauche. Je crois que je me suis renseignée vers la CCI, plein de choses comme ça. Mais en fait, quand j'ai décidé de monter mon projet, je me suis dit, bon, qu'est-ce que tu aimes faire ? Parce que l'idée, c'était quand même de monter ma boîte dans un domaine qui me plaisait. Oui,

  • Speaker #0

    a priori.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc j'avais plusieurs sujets et c'est vrai que ce sujet de la food est revenu naturellement parce que c'était quelque chose que j'avais déjà expérimenté. Donc je me suis dirigée vers ça. Finalement, je me suis dit, écoute, je vais monter mon restaurant. Il fallait trouver le lieu qui me plaisait. J'avais visé deux, trois secteurs en connaissant très bien Bordeaux qui me plaisaient. Et en fait, ça s'est décidé à la barrière du Médoc. Et après, tout s'est bien déboupillé, tout s'est bien déroulé pour faire les travaux.

  • Speaker #0

    Donc, en quelque sorte, le fait d'avoir déjà testé dans un projet à côté, ça te faisait savoir que ça te plaisait ?

  • Speaker #1

    Voilà. Et j'avais déjà testé, donc je savais où j'allais.

  • Speaker #0

    Tu savais, donc tu connaissais ce que tu aimais bien de ce métier ? Oui. Est-ce qu'il y avait des choses aussi, des aspects que tu aimais moins en te disant, en connaissance de cause ? Bon ben voilà, il y aura une partie que j'ai adorée, une autre partie peut-être qui me plaira moins et c'est ok.

  • Speaker #1

    Ah ben ça je l'ai découvert après, elle a bien été.

  • Speaker #0

    Ah bon ça,

  • Speaker #1

    tout ça, je l'ai découvert après. Oui parce que Oscar c'était une auto-entreprise, donc c'est pas la même gestion. Là je suis passée en société.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. Je vois. Et après c'était plutôt le resto, comment j'allais le mener parce que j'étais toute seule. Donc je ne pouvais pas... m'engager à faire du service etc. Là j'allais et faire la cuisine et faire du service, j'allais me perdre. Donc en fait l'idée c'était aussi de faire une étude de marché pour voir ce qu'il y avait autour. Il y avait beaucoup de restaurants, il y avait beaucoup de fast food. Donc en fait l'idée c'était de faire un entre-deux et au niveau tarif et au niveau quali. C'était en fait de proposer dans le resto, j'avais une vitrine à reflux géré, tout était déjà réparti en boîtes et en fait les gens arrivaient. ils se servaient, c'était un libre service, ils passaient en caisse, soit ils mangeaient sur place et ils pouvaient débarrasser, soit ils retournaient au bureau. En fait, je l'avais étudié comme ça pour me positionner vraiment entre deux.

  • Speaker #0

    Et tu avais fait tout un business plan ? Oui,

  • Speaker #1

    ça je m'étais fait accompagner aussi.

  • Speaker #0

    Ça c'est peut-être aussi un conseil qui est...

  • Speaker #1

    Un indispensable oui en fait de... Pour moi, quand on part sur une page blanche, comme tu disais dans ta question, c'est soit on peut y aller seul, écrire son projet, etc. Parce que c'est vraiment un état d'esprit qu'on a, c'est clair dans notre tête. Et puis, hop, finalement, on va démêler un petit peu au fur et à mesure. Soit on se fait accompagner par des gens comme toi qui font un bilan de compétences, en allant se renseigner à la CCI, en allant se renseigner, je ne sais pas moi, à la Chambre des métiers de l'artisanat. en faisant peut-être des stages, en rencontrant par des cafés ou des choses comme ça des gens qui sont dans cette voie-là. Parce que ce n'est pas donné vraiment à tout le monde finalement de s'engager dans un projet et de le mener seul de A à Z.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais revenir sur la période chez Zara ? Qu'est-ce qui faisait que... Alors, sans dévoiler des choses que tu n'as pas envie de dévoiler, mais quoi ? Qu'est-ce qui te faisait que c'était une période qui devenait difficile pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, ça c'était en... Alors, je suis partie en mai 2019. Donc, c'était été 2018. Il s'est passé un événement en magasin où on m'a accusée de quelque chose que je n'avais pas fait et qui a été prouvé après. Ça a pris des mesures qui étaient un peu disproportionnées. Du coup, ils se sont rendus compte qu'ils étaient partis un peu trop loin. Mais pour moi, le mal était fait. Et je pense que je suis trop entière pour retourner en arrière et reaccorder ma confiance, mon énergie à un endroit, à un lieu et à des personnes qui m'avaient mis clairement plus bas que terre. Et même si là-bas, il y avait énormément de gens que j'appréciais, ça a été dur de partir aussi à cause de ça. Et parce que j'aimais ce que je faisais, même si... C'était très responsable chez Zara, c'est un rouleau compresseur qui te passe dessus. Clairement, c'est quand même très particulier. Mais ça m'a aussi beaucoup formée. La gestion des priorités, gérer l'imprévu, gérer des équipes, ça m'a aussi beaucoup, beaucoup formée. Donc en fait, je suis partie en fin d'année, je me suis mis en arrêt maladie. En mai, j'ai eu ma rupture conventionnelle. Et en fait, c'est à partir du mois de mai où... Là, pour le coup, j'étais passée à autre chose. J'avais fermé ce chapitre Zara, même si sur un burn-out ou quelque chose comme ça, tu ne le fermes pas complètement tout de suite. J'ai pu là ouvrir ma nouvelle page et voir vers là où j'allais aller. Mais tu vois, notamment dans les choses que j'aimais, je viens de faire le tilt, mais il y avait aussi la partie fleurs, en fait. Peut-être de décoration de fleurs. Voilà, tu vois. Pour le coup, ça fait écho à canon. Maintenant, j'utilise des fleurs pour les buffets. Ça, c'est floral.

  • Speaker #0

    Oui, associé.

  • Speaker #1

    En fait, je viens de le capter.

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui te fait. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment, j'avais trois, quatre domaines qui m'intéressaient. Et naturellement, ça s'est dirigé vers la nourriture parce que je l'avais déjà expérimenté. Donc, c'était plus simple. Même si je prenais des risques en ouvrant un restaurant, les risques étaient mesurés parce que je savais finalement vers là où j'allais. et en plus testant beaucoup d'adresses à Bordeaux, en voyant un peu comment ça fonctionnait, c'était un risque qui était mesuré.

  • Speaker #0

    Et à quel moment le restaurant est devenu canon, le service de traiteur tel qu'il est aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    En juin 2021. J'ai ouvert la partie événementielle, parce que quand j'ai ouvert Oscar, en décembre 2019, trois mois après, il y a eu le... Eh oui, Covid !

  • Speaker #0

    Quel superbe fait !

  • Speaker #1

    Le salut ! Voilà !

  • Speaker #0

    Pour un restaurant,

  • Speaker #1

    c'est ça exactement. De trois points d'anti-empty, c'est un peu compliqué. Donc j'ai vécu sur la trésorerie et le fonds de roulement que j'avais. Et en fait, donc après tu sais, c'était tout le temps en dent de scie. On pouvait réouvrir, refermer, réouvrir, la salle, pas la salle. C'était très compliqué. Et surtout que j'étais, en fait, moi j'avais ciblé un secteur où il y avait beaucoup d'entreprises et beaucoup de bureaux. Et en fait, ce que je ne pouvais pas anticiper, bien sûr, c'est qu'ils ont tous du coup connu le télétravail. Et oui. Donc moi, il y en a plein que je n'ai jamais revus.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était hyper compliqué. Donc, j'ai fait un peu de livraison, je me suis dépatouillée un peu comme je voulais, comme je pouvais. Et après, ça a commencé à bien repartir. Donc, tu vois, 2020, ça a commencé à bien repartir. Fin 2020, début 2021. Mais quand même, il manquait du chiffre d'affaires. Et puis bon, moi je suis un peu du genre à vite m'ennuyer. Donc il fallait que j'aie un nouveau quelque chose. Et en fait, c'est en revenant du premier week-end qu'on a fait à l'extérieur, on est parti à Ossegor. Et en fait, je me suis dit, attends, il faut que je trouve quelque chose qui réunit les gens. Parce qu'on a tous fait... des choses à distance, etc. Là, on reprend un peu une vie où on peut tous se retrouver. Parce que voilà, c'était la première fois qu'on retrouvait des amis en secondaire après des mois sans se voir physiquement. Je me suis dit, qu'est-ce que je peux faire ? Et en fait, en réfléchissant, je me suis dit, bon, il y a quand même un moment qu'on aime particulièrement tous, qui est l'apéro. Et tu vois, il y avait ce truc des apéros en visio, etc. Je me suis dit, j'ai un peu... Je me suis aussi un peu inspirée de ce qui se faisait, etc. Et en fait, j'ai créé des plateaux apéro. C'est parti de là, Canon. En juin 2021, j'ai lancé les premiers plateaux apéro. Et puis après, ça a vraiment bien fonctionné. Après, j'ai senti qu'il y avait un besoin aussi de buffet, parce qu'on m'a fait la demande. J'avais aussi les clients, en fait, qui étaient là, au resto, à qui j'en ai parlé sur ces plateaux. Ils m'ont fait des demandes de buffet, de plats partagés, etc. Qui étaient aussi dans l'ADN de Canon, de retrouver tout ce partage. Ça s'appelle Canon Moments à partager. Et donc, voilà, il y a eu toute cette partie de buffet qui a été développée. J'ai ajouté les fleurs pour pouvoir me démarquer des autres traiteurs qui étaient déjà sur le marché. Et puis, ça me correspondait aussi.

  • Speaker #0

    Et ce que j'observais dans les images que tu partages sur Instagram, c'est que tu viens vraiment, c'est ce que je disais en introduction, moderniser aussi les buffets, les apéros de façon visuelle aussi. C'est vrai qu'on a l'image souvent en entreprise... Du buffet un peu chiant, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Ben oui, l'idée, c'est de faire parler ma personnalité aussi dans les buffets. Et quand je vois, oui, les trucs gnangnang, bof, c'est vraiment de casser les codes parce que, voilà, le classicisme et tout, moi, ça ne me correspond pas trop, quoi. Donc, c'était vraiment de casser les codes. Et c'est ça que les gens ont apprécié dans le canon. Voilà, quand on demande un plateau repas. C'est un gros veto, tu vois, c'est une grosse croix rouge quoi. Oui, c'est pas... Non, non, je fais pas ça. Non, non, je vais avec le film plastique et tout dessus. Je fais pas... Je peux comprendre qu'on ait des besoins et tout là-dessus, pas de souci, mais moi je fais pas ça, non. L'idée c'est vraiment de casser les codes quoi.

  • Speaker #0

    Et quelle difficulté tu as rencontré en créant cette entreprise ? Non difficulté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, pas tellement de difficulté. Vraiment, je ne sais pas, ça s'est vraiment bien déroulé. La difficulté, elle a été après. Ça a été le Covid, en fait. Ça a été de rebondir, quoi. Oui. Mais pour créer l'entreprise, non, pas tellement.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai l'impression, dans ce que tu décris, qu'à chaque fois qu'il y a un problème, il y a une solution et que tu rebondis de problématique en problématique.

  • Speaker #1

    En fait, je t'avoue que quand il y a le problème qui se pose à moi, j'ai un taux de cortisol qui explose. je suis en stress max max limite il faut que j'appelle 2-3 personnes pour faire redescendre la sauce mais après oui bon c'est pas un problème il y a des solutions c'est un problème dès lors qu'on décrète que c'est un problème voilà mais il y a toujours une solution donc on se renseigne on appelle et puis voilà en fait chez Zara aussi ça ça a été très formateur parce que des imprévus et des problèmes des fois qui en étaient vraiment, il y en avait tous les jours. Il y en avait 10-15 par jour. Donc j'ai toujours pu rebondir et puis bon depuis petite je suis comme ça aussi je m'adapte vite aux choses donc je rebondis vite.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour ça le retail, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, c'est très formateur.

  • Speaker #1

    Oui c'est une grosse industrie.

  • Speaker #0

    Mais comment tu gères le stress, justement ? C'était une petite technique. Tu m'as dit tout à l'heure, tu appelles quelques personnes. Oui, oui, oui. Extériorisant.

  • Speaker #1

    J'essaye de me poser, de réfléchir. Parce que pareil, en fait, si je me laisse surmerger, c'est cuit. C'est cuit. Tu vois, il y a une anecdote. Tu demandais une anecdote. Il n'y a pas longtemps, par exemple, j'étais à métro en train de faire les courses avec mon mari. pour une grosse, grosse prestation. J'avais tout noté, etc. Et j'étais en attente qu'on me valide une autre grosse prestation pour le jour même. Les deux avaient lieu en même temps. Et là, on me la valide. Et en fait, j'étais à métro. J'avais tout checké ma liste pour prendre ce qu'il me fallait pour cette première grosse prestation. Et finalement, on m'en rajoute une deuxième. Bon, là...

  • Speaker #0

    Il faut tout refaire.

  • Speaker #1

    Oui, il faut tout refaire, mais il faut vite calculer les quantités en fait. Donc là, tu te poses, trois minutes, tu respires. Limite, tu fais la vague un peu, tu sais. La vague, le carré dans ton tête, tu fais un truc. Pour vite faire redescendre parce que là, tu es là. La prestation, elle est dans deux jours. Tu n'as pas trop le timing pour retourner à droite, à gauche, faire des courses. J'avais déjà un peu anticipé en prévoyant la même. prestations. Donc en fait, j'avais à dédoubler juste les quantités. Tu vois, je l'avais déjà un peu anticipé quand même. Je pouvais pas partir sur deux trucs complètement différents. Mais voilà, là j'ai soufflé deux secondes, je lui ai dit attends, attends, attends, je gère, je regarde vite fait, tac, tac, tac, tac. Bon allez, c'est reparti. On reprend ça, ça, ça, ça, ça.

  • Speaker #0

    Donc tu t'accordes un petit temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, un, deux.

  • Speaker #0

    Sur le fond. Bonne technique.

  • Speaker #1

    Oui, tu trouves après la technique qui te convient. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, en expérimentant aussi. Oui, voilà,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu collabores avec des marques magnifiques, des beaux clients comme Mété Cézanne, Bache, Caudalie,

  • Speaker #1

    Whisky du Monde.

  • Speaker #0

    Oui. Tout en étant très créative, active sur les réseaux sociaux. Comment tu t'organises pour répondre à toutes ces exigences de ton activité ?

  • Speaker #1

    Ma semaine un peu type le lundi et mardi sont souvent calme. Généralement, c'est plus en fin de semaine les prestations. Donc le lundi, généralement, je vais dans un café où je fais tous mes mails, tous mes devis, etc. Tous mes... Voilà. Et je m'organise pour la semaine. Partie gestion. Voilà. Je me prends une feuille blanche. Moi, je suis un peu team écriture pour me vider la tête. Hop, je me fais... Un peu comme un morpion, je me fais six cases du lundi jusqu'au samedi et je me note tout mon planning. Et hop, ça me vide la tête aussi, tu vois, quelque part. Ça m'évite encore de cogiter. Ah ben tiens, j'ai ça, ça va faire. Non, je me le mets, je me mets des petits warnings, des petits triangles, je me l'écris en rouge et je me fais ça. Comme ça, ça me permet aussi d'anticiper si je dois faire des communs chez les fournisseurs, si je dois aller chercher des choses que je n'ai pas. Et comme une prestation me prend trois jours à l'avance, ça me permet aussi de m'organiser. Ça me permet d'aller aussi au sport.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'indispensable vraiment de ma semaine.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ouais.

  • Speaker #1

    Et ton activité ? Je fais du dynamo. Trop bien. Ouais. Ça, j'ai vraiment trouvé le truc qui me convient. Avant, je faisais du yoga. Mais là, j'avais besoin de quelque chose qui me dépense plus. Ok. Donc en fait, ce que j'aime là-dedans, c'est que... Quand tu rentres dans la salle, tu déconnectes complètement. Et ça, ça fait du bien. En fait, c'est le moment pour toi. Ce n'est pas un moment où tu vas chercher la performance, mais c'est vraiment un moment pour toi, où si tu veux repousser tes limites, tu vas les repousser. Si tu as besoin d'être un peu plus dans ton ressenti, tu vas le faire. Et ce côté immersif, cette expérience immersive, c'est un peu ce que je fais aussi avec Anand, avec les fleurs, etc. Vraiment, ça c'est... un côté qui me plaît beaucoup parce que tu déconnectes et tu n'as pas le temps de réfléchir à ton quotidien. Si tu réfléchis, tu perds ce qui se passe à ce moment-là. Et en fait, tu ne peux pas faire ça parce que c'est un peu comme au yoga aussi. Si tu n'écoutes plus la prof, bon ben là, c'est-à-dire que tu n'écoutes plus ton père du poids. Bon ben là, c'est pareil avec Dynamo et Rise. Et là, je me suis ajouté un nouveau petit challenge. C'est de préparer le semi-marathon de Bordeaux en novembre. Excellent ! Trop bien ! J'ai trop hâte, j'avais besoin d'un défi. Ah trop bien ! Et le défi sportif me plaisait beaucoup. C'est chouette ! Donc voilà, je commence la prépa du semi.

  • Speaker #0

    Trop bien ! Je t'encourage !

  • Speaker #1

    Ça fait du bien, le sport moi me fait beaucoup de bien. Oui,

  • Speaker #0

    tu fais le saspo sur pause pendant ces sessions et oui c'est...

  • Speaker #1

    Et puis c'est que c'est... Tu fais des endroits... Ah même ! L'hormone du bien-être...

  • Speaker #0

    Y'a pas trop de secrets.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que... Alors, je ne l'ai pas encore expérimenté parce que mes courses, elles ne sont pas assez longues vu que je débute la prépa. Mais c'est vrai que ça te permet aussi, quand tu cours, de réfléchir et de débloquer plein de situations.

  • Speaker #0

    Toi, ça te le fait pendant la course ? Oui. Moi, c'est plutôt après les activités où j'ai plein d'idées qui arrivent.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est un truc qui est bien.

  • Speaker #0

    Et sur pause, je pense que ça crée de l'espace aussi pour après. Oui, ça dépend des personnes.

  • Speaker #1

    Mais le repos aussi permet ça. Quand tu es dans un quotidien où tu es à 100 à l'heure, et qu'on nous demande beaucoup aussi d'être à 100 à l'heure en tant que maman, en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je trouve justement dans les métiers, que ce soit retail ou dans la food, effectivement, comme tu as quand même une grosse charge opérationnelle, c'est vrai que je pense que tu peux quand même facilement te laisser happer par l'opérationnel et le quotidien. Et avoir du mal à trouver des moments de recul pour avoir toutes les idées que tu as partagées tout à l'heure justement qui te viennent, de quels sont les besoins, comment faire différemment, comment rester créative. Je pense que du coup ça demande aussi d'avoir ces moments de sport, de pause.

  • Speaker #1

    Oui, de repos, de pause. Mon cerveau il n'est jamais off. Et en fait tu ne peux pas être créatif en étant... En ayant plus de bande passante. Oui.

  • Speaker #0

    Avant de fonder cette entreprise, tu as eu une première vie professionnelle très différente chez Zara. Est-ce que tu pourrais nous dire ce que ça t'a enseigné et qui t'aide aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça m'a apporté de bien m'organiser, la gestion des imprévus, la gestion du stress, la gestion des priorités. Et ça, c'est très très important, je trouve. que ce soit dans mon métier ou dans un autre. C'est de fonctionner par priorité. Par exemple, tu vois, je suis en train de préparer une prestation, j'ai des demandes de devis qui tombent, parce que je les vois sur mon téléphone. Je ne peux pas m'arrêter pour aller faire des devis et ensuite revenir à la préparation de la prestation. La priorité, c'est la prestation que j'ai le jour même ou le lendemain. Et les devis, ils attendent quitte à envoyer un petit mail au client Je suis en prestation aujourd'hui, je vous fais un retour ce soir ou demain. Les gens les apprécient en plus. Parce que des fois, trois heures après, vous ne m'avez pas répondu. Oui, en fait, ce n'est pas possible pour le moment. Donc voilà, ça m'a appris ça. Et ça m'a appris aussi beaucoup sur moi-même.

  • Speaker #0

    au fil des années en ayant voilà en commençant à 24 heures puis à 35 heures puis en rentrant dans le programme programme terrain parce qu'il n'y a pas de formation théorique chez Zara voilà ça m'a appris ça à me connaître de mieux en mieux au fil des années quoi parce que tu démarres jeune à je crois que j'avais 21 ans et je suis ressortie de là j'en avais 30 quoi oui donc ça a vraiment été tout Ça,

  • Speaker #1

    c'était mon premier travail.

  • Speaker #0

    C'était mon premier travail. Donc, ça m'a appris beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Et quand on s'est rencontrés, tu m'avais dit brièvement que les thématiques maternité et prévue, ça te parle. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur toi, ta propre expérience ?

  • Speaker #0

    Ma première expérience de maman, elle remonte en 2017. Et je trouve qu'en 2017, on n'avait pas autant d'informations que maintenant.

  • Speaker #1

    Il n'y avait que les maternelles sur la strike. Oui, ce qui n'était déjà pas trop mal, franchement. C'est tout. Parce que ça balayait pas mal de sujets.

  • Speaker #0

    Oui. Mais, ah oui, c'est vrai, je les ai poncés en replay et tout. Oui. Non, non, mais c'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui était déjà, oui, extra. Oui. Il n'y avait pas Blitz. Non,

  • Speaker #0

    Blitz est arrivé en 2019, je crois.

  • Speaker #1

    Il y avait quand même...

  • Speaker #0

    Oui, non, il n'y avait pas tout ça.

  • Speaker #1

    Et on n'en parlait pas. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement, c'est ce que j'allais te dire. On n'en parlait pas forcément entre nous. Et alors que pour James, en 2023, là, il y avait beaucoup plus d'informations qui étaient plus faciles d'accès et que des fois, tu n'avais même pas besoin d'aller chercher parce que ton entourage, tes amis pouvaient te donner des informations par des partages d'expériences, etc. Et puis, ouais, t'avais plus de livres, plus d'émissions, des podcasts, comme tu dis, avec Bliss. Voilà, pour moi, c'est une mine d'or, quoi. Bliss, c'est vraiment super, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, je me demande même comment ça se fait qu'on n'en parlait pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait, on a une prépa à l'accouchement, mais on devrait avoir une prépa à être parent. Parce que ça, on n'est pas préparé là-dessus. On te fait ta prépa à l'accouchement.

  • Speaker #1

    Oui, et après, bah, c'est ta cousine. T'as fini ? C'est la couche ?

  • Speaker #0

    Tata, tu rentres chez toi ? Oui. Mais là, c'est le néant. Il n'y a plus rien, plus personne. Alors maintenant, il y a des doulas, il y a des accompagnants périnatales, mais tout ça, pareil, ça a un coût financier, etc., qu'il faut que tu puisses absorber. Mais avant ça, je trouve qu'on devrait te préparer, parce qu'une fois que tu l'es, il faut que tu aies les armes et les outils pour être... C'est un tel tsunami, clairement, pour le bébé qui vient de naître, pour toi en tant que maman, pour ton couple, pour le papa. on devrait avoir toutes ces informations avant. On devrait être préparé à être parent avant de l'être.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et je pense que les réseaux sociaux, peut-être aussi, ont aidé. On critique beaucoup les réseaux sociaux, mais finalement, c'est aussi un moyen d'information sur ces sujets-là et aussi un moyen de se sentir moins seule,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Parce que, tu vois, moi, quand je suis retournée au travail après mon premier congé mat en 2018, J'avais l'impression que c'était moi le problème. Oui. Et parce que je ne réalisais pas qu'en fait, la majorité des femmes vivent quand même ce moment pas très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est fou.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, je pense que progressivement, l'info se diffuse. Et comme tu le dis, c'est au travail, mais c'est aussi dans le couple. C'est aussi en tant que maman, avec son bébé, c'est 360. Oui. Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur Canon ? Et comment faire si on souhaite faire appel à toi, que l'on soit un particulier ou une entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors, pour faire appel à Canon, les entreprises, les particuliers qui sont sur Bordeaux et à une heure de Bordeaux, je cercle environ à une heure de Bordeaux, ils peuvent me contacter par mail, m'appeler directement parce que c'est bien aussi d'échanger avec le client, tu cernes vite les besoins. Tu peux vite lui dire si déjà c'est possible sur la date, le nombre de personnes. Sinon, tu le rééduis sur d'autres choses. Et après, il y a le site internet aussi où il y a un formulaire de contact. Et puis, il y a toutes les parties sur le site qui sont présentées avec des photos, avec des descriptions.

  • Speaker #1

    Ou on peut d'ailleurs commander les photos. Et les calculer directement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Génial. Quel conseil tu donnerais aux femmes qui rêveraient de créer leur propre... propres activités, mais qui craignent de ne pas réussir à se payer suffisamment.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu le nerf de la guerre. Mais en fait, on est tous passés par là. Alors, quand tu montes ton entreprise, bien sûr que le sujet financier est un sujet. Et il faut l'évaluer, il faut le mesurer, il faut être OK avec ça. Après, il y a le système du chômage que tu peux avoir pendant deux ans. Je ne sais pas si ça a changé ou pas, mais tu as ton petit tapis financier sur lequel tu peux... Tu as ça qui est sécure tous les mois. Ça te laisse le temps de mettre en place ton entreprise. Mais bien sûr que moi, je ne vais pas vendre du rêve en disant que tu montes ton entreprise et tu vas gagner tout de suite 3 000 euros par mois. Et puis, on a tous aussi notre curseur de combien on veut gagner. Quel est notre salaire idéal sur lequel on ne veut pas descendre en dessous et quel est notre seuil où on est bien. Et le plus, c'est un bonus, et bien sûr que le plus tu le prends. Mais il y a toute ta vie de famille, tout ça qui rentre aussi en jeu. Il y a tout plein de choses à paramétrer et à voir quand tu veux monter ton entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est vraiment des calculs à poser pour sortir de cette inquiétude.

  • Speaker #0

    C'est ça. On le connaît,

  • Speaker #1

    toutes nos charges,

  • Speaker #0

    etc. On les connaît, donc on voit combien ça nous coûte par mois. Et puis si c'est possible, allez, go ! Vaut mieux être bien heureuse, heureux et heureuse, bien dans ses baskets, dans quelque chose qui nous donne envie, dans quelque chose qui nous fait plaisir, qui nous donne de l'espoir, de l'élan pour aller vers plein de choses, parce qu'après c'est un monde qui s'ouvre. Et puis ça va. Ça va dérouler vers d'autres choses aussi. On va rajouter soit des cordes à nos arcs, soit on va faire des choses différentes. Mais quand il y a la bonne énergie, les bonnes énergies, et quand on est bien, tout simplement, ça va se faire. Et on va chercher à se faire accompagner, etc. Parce que c'est compliqué aussi d'y aller tout seul. Tout seul. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Il faut s'entourer. Et j'entends dans ce que tu dis, quand on a l'envie. Oui,

  • Speaker #0

    en fait, il faut y aller. Des fois, il faut arrêter de se poser des questions. Après, il faut mesurer le risque. Moi, je mesure le risque. Si c'est trop risqué, je n'y vais pas. Parce que je n'ai pas une tête brûlée non plus. J'ai une famille derrière. Mais quand on peut y aller, on y va. Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

  • Speaker #1

    Tu vas avec ton risque.

  • Speaker #0

    Voilà. voilà mais qu'est ce qu'on a à perdre à part être bien quoi et à part bas ok j'ai essayé j'ai tenté ça marche pas faut je réajuste je serai juste une fois deux fois trois fois ça fonctionne pas bon mais allez je pars sur autre chose mais au moins j'ai tenté j'ai suivi mon instinct et mon intuition et il faut y aller mais je pense que c'est tout un travail aussi d'introspection qu'il faut faire et qui est hyper important après moi je fonctionne beaucoup avec le feeling et les énergies Si je sens que non, bah non, j'y vais pas quoi.

  • Speaker #1

    T'écoutes ton intuition,

  • Speaker #0

    tu me dirais ? Ouais, beaucoup. Beaucoup parce que c'est important. En fait, d'aller faire les choses à contre-cœur, ça va être contre-productif. Et tu feras pas les choses bien et ça va mal se passer. Ou pour toi-même ou avec d'autres personnes.

  • Speaker #1

    Oui, ça nous emmène au moins à l'endroit.

  • Speaker #0

    Comme on dit, quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et non, je pense que... Mais c'est dur de faire un travail d'introspection et de savoir ce qui nous plaît, ce qui nous plairait.

  • Speaker #1

    C'est aussi le travail d'une vie.

  • Speaker #0

    Oui, mais de travailler sur tout ce côté holistique et tout, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Je disais que ce n'est pas pareil d'échanger avec une personne qui a déjà dépassé les 4 ans avec son activité et qui a pu prendre du recul par rapport à une personne qui va partager les toutes premières années d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement et c'est vrai que pendant ces quatre ans, tu vois, il y a eu une deuxième grossesse. Et j'avais fait le choix de m'arrêter et de ne pas prendre quelqu'un. Pendant l'arrêt de mai à fin août en 2023, je voulais pas prendre quelqu'un parce que je voulais vraiment être off et focus sur mon bébé. Et parce que c'est essentiel pour lui comme pour moi. Et du coup, j'avais fait le choix de ne pas prendre quelqu'un pour me remplacer. Mais ça a aussi eu un impact, tu vois, sur le bilan financier, qui pour le coup n'était pas bon en 2023. Donc là, c'est une petite claque que tu prends derrière la tête. Et il faut rebondir. Et ça, c'est pas simple. Mais 2024 a été une super année. Et quand j'ai eu le bilan financier en 2024 qui était positif, là je me suis dit waouh là c'est chouette parce qu'en effet des secousses tu vois ça c'en était une parce que tu peux pas te permettre d'avoir un bilan négatif pendant x années quoi bien sûr c'est qu'il y a un moment où il faut arrêter c'est que c'est pas viable donc voilà table m'avait dit bon ben ça ça ça ça à revoir et j'ai tout revu j'ai fait attention à tout et ça a permis d'avoir un meilleur bilan financier et derrière d'augmenter mon salaire parce que j'avais vraiment mis en place qui m'avait demandé quoi oui

  • Speaker #1

    et la maternité j'échange régulièrement avec des femmes entrepreneurs qui ont des congés maternités et à Évidemment donc la période que tu mets entre parenthèses d'accouchement, de congé maternité on va dire, si c'est pas exactement ça quand t'es entrepreneuse, mais voilà cette pause. Et ce qu'on n'a pas forcément en tête c'est la reprise qui est presque pour certaines en tout cas comme un relancement de l'activité. Alors pas de zéro mais en tout cas tu as un peu ce sentiment de devoir tout recommencer.

  • Speaker #0

    Oui, un peu. Un peu, c'est vrai que quand j'ai fait mon premier buffet, j'ai l'impression que je ne savais plus faire. En plus, j'ai recommencé direct pour une cliente fidèle. J'avais refait directement un buffet de 30-40 personnes, je crois. J'avais l'impression de ne plus savoir faire. C'était hyper compliqué. Mais après, j'avais continué quand même à envoyer des devis et tout pendant la période de maternité. Parce qu'il fallait que je prépare aussi ma rentrée. Je ne pouvais pas encore m'accorder 2-3 mois de plus et on se relance. Parce que je savais que quand je redémarrais en septembre, il fallait que j'ai des prestations déjà de caler. Et c'est ce qui s'est passé. Il y avait quand même un peu de travail pendant qu'on était en vacances au mois d'août, etc. Mais il fallait que je la prépare, cette rentrée. Et après, ce qui est bien avec mon métier, c'est que les gens sont un peu obligés d'anticiper aussi. Et septembre était une bonne période pour les entreprises, qui reprennent plein d'événements, etc. Mais la reprise de septembre, c'était un tsunami. C'était retour de congé maternité. Tu as encore les hormones, etc. Tu es encore en postpartum. Pour moi, ça dure trois ans. Tu es encore en postpartum. L'adaptation du bébé à la nounou. La reprise du grand au CP, qui change du coup de cycle. La reprise des activités extrascolaires. Moi, ma reprise.

  • Speaker #1

    Oh là là !

  • Speaker #0

    Je m'en suis sortie. début octobre je pouvais reprendre un rythme en fait je n'arrivais plus à retrouver le rythme que je m'étais calée en mars tu perds complètement ton rythme j'arrivais plus à le retrouver c'était c'était énorme tout

  • Speaker #1

    qui se tout qui se boule merci beaucoup Anne merci à toi Margot c'était très chouette merci

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

Description

Dans cet épisode, j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager.


C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon !


Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques.


Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara.


Elle partage avec générosité et authenticité :


  • Ce qui l'a le plus aidé au moment de décider de se reconvertir

  • Comment elle a mis sa créativité personnelle au service de la fondation d'une entreprise à son image

  • Ses outils pour gérer les moments de stress

  • Le tsunami du retour de congé maternité et comment elle a retrouvé son rythme

  • Sa gestion financière et la prospection au service de la réussite de son activité


En résumé, Anaïs nous partage sa façon à elle de rebondir avec créativité et engagement face à chaque obstacle et chaque difficulté.


Je t'invite à la rencontre de cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients!


Crédit photo : @studiopoetique

Références mentionnées : @bliss.stories @lesmaternelles


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Et si tu as envie de faire le point sur ta situation, je t'offre un rendez-vous découverte gratuit. C'est un moment unique pour commencer à y voir déjà plus clair sur la suite.


Réserver ta consultation gratuit :

https://calendly.com/margauxsaubry


Pour toutes questions, tu peux également me contacter directement par mail :

margaux@matésens.com


A bientôt pour un prochain épisode ! 🎙️✨

Margaux




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Matésens, le podcast des femmes qui réinventent leur carrière après la maternité. Je m'appelle Margaux Saubry-Bobet et je suis coach professionnel certifiée. Chaque semaine, je vous invite à découvrir des parcours inspirants de femmes qui ont osé transformer leur vie professionnelle. Au programme, des conseils concrets et des outils pratiques pour avancer avec confiance et ambition vers la carrière qui nous correspond et qui vous rend fière. Alors, si vous êtes prêts à écrire le prochain chapitre de votre vie professionnelle, je vous invite à vous abonner dès maintenant. Allez, c'est parti ! Aujourd’hui j’ai le plaisir de rencontrer Anaïs, fondatrice et dirigeante de CANON-moments à partager. C’est un service de traiteur pas comme les autres, qui transforme chaque réception en un moment inoubliable grâce à des buffets gourmands, fleuris, originaux, et surtout... canon ! Avec des clients comme Sézane, American vintage et de grandes entreprises bordelaises, elle a su séduire aussi bien les particuliers que les marques qui sont à la recherche d’expériences visuelles et gustatives uniques. Anais a relevé le défi de se reconvertir et d’entreprendre avec succès ces dernières années. Car dans une autre vie, elle a aussi été responsable chez Zara. Elle va nous expliquer ce qui l’a décidé à suivre son instinct et à fonder une entreprise à son image — créative, exigeante, et humaine. Je vous laisse découvrir cette femme authentique et inspirante, qui incarne une nouvelle génération de cheffes d’entreprise à la fois audacieuse, créative et profondément engagée auprès de ses clients. . Hello Anaïs !

  • Speaker #1

    Bonjour Margaux !

  • Speaker #0

    Alors, pour te présenter, est-ce que tu pourrais nous dire d'où tu viens et que rêvais-tu de devenir quand tu étais enfant ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Anaïs Mantenard, je suis née à Montlucon en 88. J'ai bientôt 37 ans là, en juillet. Un rêve d'enfant, je crois que je n'en ai pas tellement. C'était plus un métier. Je voulais être médecin et urgentiste.

  • Speaker #0

    Parce que j'adorais... Il y a pas un peu la gestion d'urgence dans différents métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va bien avec mon caractère de... Oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui t'a amenée ensuite à vouloir créer Canon ? Est-ce qu'il y a eu un élément déclencheur ?

  • Speaker #1

    Alors... en fait quand j'étais chez Zara avant d'avoir notre premier enfant en 2017 avec mon mari on avait créé Oscar Homemade Brunch et on cuisinait des brunchs on les livrait à domicile chez les gens à Bordeaux on était les premiers à faire ça ça cartonnait c'était vraiment super en fait à ce moment-là on était propriétaire on avait tous les deux nos jobs à côté on faisait ça en plus le week-end Et quand on a eu Marius, le premier, il s'est posé la question de est-ce qu'on continue ? Financièrement, c'était risqué quand même avec toutes les charges, comme toute personne qu'on avait par mois. Donc ça, on l'a laissé de côté. On a continué tous les deux dans nos boulots. Et en fait, quand moi, je suis partie de chez Zara, c'est là où j'ai créé le resto qui s'appelait du coup Oscar Homemade Food. Ça a repris un peu, tu vois, le Oscar made branch qu'on avait en 2015-2016. Donc oui, forcément, il y a un petit lien entre les deux, quoi.

  • Speaker #0

    Quand vous avez lancé ce projet, donc à côté de vos boulots, vous aviez fait des calculs pour voir si ça pouvait être un projet viable ou simplement c'était plus une intuition qui fait qu'à ce moment-là, vous aviez décidé de ne pas vous lancer dedans ? On l'a vite vu...

  • Speaker #1

    Par rapport à l'expérience qu'on avait sur les deux ans, même si ça a super bien pris. En plus, du coup, c'était vraiment que le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    oui. Donc, ça a impacté. En fait, on ne pouvait pas cuisiner avec un petit dans les pâtes.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'était compliqué d'aller cuisiner en même temps de cuisiner. Non, ce n'était pas possible. Donc, oui. Et puis, le calcul par rapport au salaire qu'on avait, il y avait trop un delta. C'était trop important.

  • Speaker #0

    Et est-ce que le fait de devenir maman aussi t'a fait changer ta vision du travail, ou en tout cas du rythme que t'avais ou que t'avais envie d'avoir en devenant maman ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que quand j'étais chez Zara, c'était de travailler les week-ends. On finissait tard le soir à raison de au moins deux, trois fois sur les cinq jours qu'on travaillait en temps normal. Sur les périodes de fête, c'était des semaines à 42 heures. avec des fois un travail le dimanche certes qu'on récupérait mais moi c'était un rythme qui était complètement décousu et qui pour moi n'est pas viable avec une vie de famille dans le sens où je voulais la mener et aujourd'hui en tant que maman donc de petits garçons comment tu gères le rythme avec

  • Speaker #0

    le boulot est ce que tu as un planning bien précis ?

  • Speaker #1

    non je gère comme je peux Je gère comme je peux parce que dans le métier de traiteur, ce n'est pas 8 heures, 17 heures tous les jours. Il y a des fois où je fais des prestations tôt le matin, je fais des prestations le soir. J'ai mon mari qui me complémente là-dedans, mais un rythme particulier, non. En fait, c'est eux qui m'imposent un rythme en étant chez la nono ou à l'école à 8 heures. Et en les récupérant le soir. Par contre, quand je n'ai pas de prestations le soir, je les récupère. À la limite, je fais un ou deux devis quand ils sont à la douche ou quelque chose comme ça, si j'ai quelque chose qui tombe en dernière minute. Mais sinon, à 17h30, je suis avec eux pour le reste de la soirée.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un rythme qui n'est pas stable.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que tu as le sentiment d'avoir plus de flexibilité ou pas forcément ? Oui,

  • Speaker #1

    dans le sens où je suis à mon compte, donc je peux faire plus ou moins ce que je veux, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Par moment, peut-être.

  • Speaker #1

    Parce que des fois, on croit que c'est une grosse liberté, mais non. Non, non, non. Breaking news. Non, non, ça c'est... Donc oui, quand je peux aménager mon temps pour eux, bien sûr, je le fais. Marius a le rugby le mercredi après-midi, et la majorité du temps, je l'accompagne. Parce que c'est notre moment à tous les deux, et que c'est trop chouette, quoi. Oui. Les week-ends, pareil, j'essaye de limiter à bloquer deux week-ends pour mes prestations, pas plus.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Parce que sinon, des fois, ça ne s'arrêterait jamais. Et là, je repars dans un cycle que je connaissais avant et qui ne me convenait pas.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très important ce que tu partages, parce que c'est vrai que parfois, on peut imaginer que l'entrepreneuriat, c'est super quand on est une jeune maman, parce que du coup, beaucoup de flexibilité. Oui. Mais du coup, dans ce que tu décris, il y a, j'imagine, les moments avec le client, là, il n'y a pas du tout de possibilité. En revanche, c'est toi qui poses le cadre de te dire, c'est deux week-ends maximum par mois, et le mercredi après-midi, quand tu peux, le dédie pour ta vie de famille. Oui,

  • Speaker #1

    exactement, parce que maintenant, je peux me l'autoriser parce que Canon a fait quatre ans là en juin, donc je peux me l'autoriser. Au début, non. Forcément, voilà, tu prends un peu toutes les prestations qu'on te demande, etc. Maintenant, les gens savent de par le bouche à oreille, de par les réseaux, que je peux faire des grosses prestations. Voilà, je n'ai plus besoin de prendre tout plein de choses dans la semaine. Oui,

  • Speaker #0

    tu peux te permettre, comme tu disais avant qu'on démarre, de dire non peut-être à certains projets quand tu sens que c'est nécessaire.

  • Speaker #1

    Et quand je peux me dédoubler, je me dédouble parce que les clients, ils aiment ça aussi, une certaine réactivité, de s'adapter à la demande un peu last minute. Moi, quand je peux le faire, ça ne me dérange pas parce que je peux comprendre aussi que... Voilà, des fois, on m'appelle, des fois, j'ai mon traiteur, finalement, il vient de me dire aujourd'hui qu'il ne peut pas pour demain, est-ce que vous pouvez me dépanner ? Je le fais quand c'est possible, je le fais. Quand je peux faire deux prestations la même journée, je le fais. Quand ce n'est pas possible, non.

  • Speaker #0

    Et quel conseil tu pourrais donner aux femmes qui ont envie de prendre en main leur destin professionnel, mais se retrouvent un peu face à une page blanche, sachant pas forcément quoi faire ? Par quoi ça commence, en tout cas pour toi, par quoi c'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors, quand je suis partie de chez Zara, il était hors de question que je retourne en entreprise. C'était vraiment... Voilà, c'était pas question que je retourne en entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais ce que tu ne voulais plus.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, je savais que je voulais monter mon entreprise. Et ça va aussi avec mon caractère. Et après, en fait, moi, j'ai fait le travail toute seule. Ce qui n'est pas... Je dirais que... Enfin, je ne sais pas si c'est forcément bien. Je pense qu'à posteriori, si j'avais pu demander de l'aide à quelqu'un, je l'aurais fait, finalement. Mais là, c'était aussi ce qui me permettait de me sortir de ce puits sans fond dans lequel j'étais, parce que j'étais vraiment mal quand je suis partie de là-bas. Donc vraiment, c'était ce projet qui m'a aidée à me tirer vers le haut et à me redonner de l'air et de l'espoir.

  • Speaker #0

    J'allais te dire un peu que... Bouteille d'oxygène ?

  • Speaker #1

    Ah oui, c'était ça, oui. En fait, je... Je partais dans un projet, hop, j'étais dedans et je fonçais, tu vois, là-dedans, en prenant toutes les infos à droite, à gauche. Je crois que je me suis renseignée vers la CCI, plein de choses comme ça. Mais en fait, quand j'ai décidé de monter mon projet, je me suis dit, bon, qu'est-ce que tu aimes faire ? Parce que l'idée, c'était quand même de monter ma boîte dans un domaine qui me plaisait. Oui,

  • Speaker #0

    a priori.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc j'avais plusieurs sujets et c'est vrai que ce sujet de la food est revenu naturellement parce que c'était quelque chose que j'avais déjà expérimenté. Donc je me suis dirigée vers ça. Finalement, je me suis dit, écoute, je vais monter mon restaurant. Il fallait trouver le lieu qui me plaisait. J'avais visé deux, trois secteurs en connaissant très bien Bordeaux qui me plaisaient. Et en fait, ça s'est décidé à la barrière du Médoc. Et après, tout s'est bien déboupillé, tout s'est bien déroulé pour faire les travaux.

  • Speaker #0

    Donc, en quelque sorte, le fait d'avoir déjà testé dans un projet à côté, ça te faisait savoir que ça te plaisait ?

  • Speaker #1

    Voilà. Et j'avais déjà testé, donc je savais où j'allais.

  • Speaker #0

    Tu savais, donc tu connaissais ce que tu aimais bien de ce métier ? Oui. Est-ce qu'il y avait des choses aussi, des aspects que tu aimais moins en te disant, en connaissance de cause ? Bon ben voilà, il y aura une partie que j'ai adorée, une autre partie peut-être qui me plaira moins et c'est ok.

  • Speaker #1

    Ah ben ça je l'ai découvert après, elle a bien été.

  • Speaker #0

    Ah bon ça,

  • Speaker #1

    tout ça, je l'ai découvert après. Oui parce que Oscar c'était une auto-entreprise, donc c'est pas la même gestion. Là je suis passée en société.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est pas pareil. Je vois. Et après c'était plutôt le resto, comment j'allais le mener parce que j'étais toute seule. Donc je ne pouvais pas... m'engager à faire du service etc. Là j'allais et faire la cuisine et faire du service, j'allais me perdre. Donc en fait l'idée c'était aussi de faire une étude de marché pour voir ce qu'il y avait autour. Il y avait beaucoup de restaurants, il y avait beaucoup de fast food. Donc en fait l'idée c'était de faire un entre-deux et au niveau tarif et au niveau quali. C'était en fait de proposer dans le resto, j'avais une vitrine à reflux géré, tout était déjà réparti en boîtes et en fait les gens arrivaient. ils se servaient, c'était un libre service, ils passaient en caisse, soit ils mangeaient sur place et ils pouvaient débarrasser, soit ils retournaient au bureau. En fait, je l'avais étudié comme ça pour me positionner vraiment entre deux.

  • Speaker #0

    Et tu avais fait tout un business plan ? Oui,

  • Speaker #1

    ça je m'étais fait accompagner aussi.

  • Speaker #0

    Ça c'est peut-être aussi un conseil qui est...

  • Speaker #1

    Un indispensable oui en fait de... Pour moi, quand on part sur une page blanche, comme tu disais dans ta question, c'est soit on peut y aller seul, écrire son projet, etc. Parce que c'est vraiment un état d'esprit qu'on a, c'est clair dans notre tête. Et puis, hop, finalement, on va démêler un petit peu au fur et à mesure. Soit on se fait accompagner par des gens comme toi qui font un bilan de compétences, en allant se renseigner à la CCI, en allant se renseigner, je ne sais pas moi, à la Chambre des métiers de l'artisanat. en faisant peut-être des stages, en rencontrant par des cafés ou des choses comme ça des gens qui sont dans cette voie-là. Parce que ce n'est pas donné vraiment à tout le monde finalement de s'engager dans un projet et de le mener seul de A à Z.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais revenir sur la période chez Zara ? Qu'est-ce qui faisait que... Alors, sans dévoiler des choses que tu n'as pas envie de dévoiler, mais quoi ? Qu'est-ce qui te faisait que c'était une période qui devenait difficile pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Du coup, ça c'était en... Alors, je suis partie en mai 2019. Donc, c'était été 2018. Il s'est passé un événement en magasin où on m'a accusée de quelque chose que je n'avais pas fait et qui a été prouvé après. Ça a pris des mesures qui étaient un peu disproportionnées. Du coup, ils se sont rendus compte qu'ils étaient partis un peu trop loin. Mais pour moi, le mal était fait. Et je pense que je suis trop entière pour retourner en arrière et reaccorder ma confiance, mon énergie à un endroit, à un lieu et à des personnes qui m'avaient mis clairement plus bas que terre. Et même si là-bas, il y avait énormément de gens que j'appréciais, ça a été dur de partir aussi à cause de ça. Et parce que j'aimais ce que je faisais, même si... C'était très responsable chez Zara, c'est un rouleau compresseur qui te passe dessus. Clairement, c'est quand même très particulier. Mais ça m'a aussi beaucoup formée. La gestion des priorités, gérer l'imprévu, gérer des équipes, ça m'a aussi beaucoup, beaucoup formée. Donc en fait, je suis partie en fin d'année, je me suis mis en arrêt maladie. En mai, j'ai eu ma rupture conventionnelle. Et en fait, c'est à partir du mois de mai où... Là, pour le coup, j'étais passée à autre chose. J'avais fermé ce chapitre Zara, même si sur un burn-out ou quelque chose comme ça, tu ne le fermes pas complètement tout de suite. J'ai pu là ouvrir ma nouvelle page et voir vers là où j'allais aller. Mais tu vois, notamment dans les choses que j'aimais, je viens de faire le tilt, mais il y avait aussi la partie fleurs, en fait. Peut-être de décoration de fleurs. Voilà, tu vois. Pour le coup, ça fait écho à canon. Maintenant, j'utilise des fleurs pour les buffets. Ça, c'est floral.

  • Speaker #0

    Oui, associé.

  • Speaker #1

    En fait, je viens de le capter.

  • Speaker #0

    C'est le sujet qui te fait. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc, vraiment, j'avais trois, quatre domaines qui m'intéressaient. Et naturellement, ça s'est dirigé vers la nourriture parce que je l'avais déjà expérimenté. Donc, c'était plus simple. Même si je prenais des risques en ouvrant un restaurant, les risques étaient mesurés parce que je savais finalement vers là où j'allais. et en plus testant beaucoup d'adresses à Bordeaux, en voyant un peu comment ça fonctionnait, c'était un risque qui était mesuré.

  • Speaker #0

    Et à quel moment le restaurant est devenu canon, le service de traiteur tel qu'il est aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    En juin 2021. J'ai ouvert la partie événementielle, parce que quand j'ai ouvert Oscar, en décembre 2019, trois mois après, il y a eu le... Eh oui, Covid !

  • Speaker #0

    Quel superbe fait !

  • Speaker #1

    Le salut ! Voilà !

  • Speaker #0

    Pour un restaurant,

  • Speaker #1

    c'est ça exactement. De trois points d'anti-empty, c'est un peu compliqué. Donc j'ai vécu sur la trésorerie et le fonds de roulement que j'avais. Et en fait, donc après tu sais, c'était tout le temps en dent de scie. On pouvait réouvrir, refermer, réouvrir, la salle, pas la salle. C'était très compliqué. Et surtout que j'étais, en fait, moi j'avais ciblé un secteur où il y avait beaucoup d'entreprises et beaucoup de bureaux. Et en fait, ce que je ne pouvais pas anticiper, bien sûr, c'est qu'ils ont tous du coup connu le télétravail. Et oui. Donc moi, il y en a plein que je n'ai jamais revus.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'était hyper compliqué. Donc, j'ai fait un peu de livraison, je me suis dépatouillée un peu comme je voulais, comme je pouvais. Et après, ça a commencé à bien repartir. Donc, tu vois, 2020, ça a commencé à bien repartir. Fin 2020, début 2021. Mais quand même, il manquait du chiffre d'affaires. Et puis bon, moi je suis un peu du genre à vite m'ennuyer. Donc il fallait que j'aie un nouveau quelque chose. Et en fait, c'est en revenant du premier week-end qu'on a fait à l'extérieur, on est parti à Ossegor. Et en fait, je me suis dit, attends, il faut que je trouve quelque chose qui réunit les gens. Parce qu'on a tous fait... des choses à distance, etc. Là, on reprend un peu une vie où on peut tous se retrouver. Parce que voilà, c'était la première fois qu'on retrouvait des amis en secondaire après des mois sans se voir physiquement. Je me suis dit, qu'est-ce que je peux faire ? Et en fait, en réfléchissant, je me suis dit, bon, il y a quand même un moment qu'on aime particulièrement tous, qui est l'apéro. Et tu vois, il y avait ce truc des apéros en visio, etc. Je me suis dit, j'ai un peu... Je me suis aussi un peu inspirée de ce qui se faisait, etc. Et en fait, j'ai créé des plateaux apéro. C'est parti de là, Canon. En juin 2021, j'ai lancé les premiers plateaux apéro. Et puis après, ça a vraiment bien fonctionné. Après, j'ai senti qu'il y avait un besoin aussi de buffet, parce qu'on m'a fait la demande. J'avais aussi les clients, en fait, qui étaient là, au resto, à qui j'en ai parlé sur ces plateaux. Ils m'ont fait des demandes de buffet, de plats partagés, etc. Qui étaient aussi dans l'ADN de Canon, de retrouver tout ce partage. Ça s'appelle Canon Moments à partager. Et donc, voilà, il y a eu toute cette partie de buffet qui a été développée. J'ai ajouté les fleurs pour pouvoir me démarquer des autres traiteurs qui étaient déjà sur le marché. Et puis, ça me correspondait aussi.

  • Speaker #0

    Et ce que j'observais dans les images que tu partages sur Instagram, c'est que tu viens vraiment, c'est ce que je disais en introduction, moderniser aussi les buffets, les apéros de façon visuelle aussi. C'est vrai qu'on a l'image souvent en entreprise... Du buffet un peu chiant, quoi.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Ben oui, l'idée, c'est de faire parler ma personnalité aussi dans les buffets. Et quand je vois, oui, les trucs gnangnang, bof, c'est vraiment de casser les codes parce que, voilà, le classicisme et tout, moi, ça ne me correspond pas trop, quoi. Donc, c'était vraiment de casser les codes. Et c'est ça que les gens ont apprécié dans le canon. Voilà, quand on demande un plateau repas. C'est un gros veto, tu vois, c'est une grosse croix rouge quoi. Oui, c'est pas... Non, non, je fais pas ça. Non, non, je vais avec le film plastique et tout dessus. Je fais pas... Je peux comprendre qu'on ait des besoins et tout là-dessus, pas de souci, mais moi je fais pas ça, non. L'idée c'est vraiment de casser les codes quoi.

  • Speaker #0

    Et quelle difficulté tu as rencontré en créant cette entreprise ? Non difficulté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, pas tellement de difficulté. Vraiment, je ne sais pas, ça s'est vraiment bien déroulé. La difficulté, elle a été après. Ça a été le Covid, en fait. Ça a été de rebondir, quoi. Oui. Mais pour créer l'entreprise, non, pas tellement.

  • Speaker #0

    En fait, j'ai l'impression, dans ce que tu décris, qu'à chaque fois qu'il y a un problème, il y a une solution et que tu rebondis de problématique en problématique.

  • Speaker #1

    En fait, je t'avoue que quand il y a le problème qui se pose à moi, j'ai un taux de cortisol qui explose. je suis en stress max max limite il faut que j'appelle 2-3 personnes pour faire redescendre la sauce mais après oui bon c'est pas un problème il y a des solutions c'est un problème dès lors qu'on décrète que c'est un problème voilà mais il y a toujours une solution donc on se renseigne on appelle et puis voilà en fait chez Zara aussi ça ça a été très formateur parce que des imprévus et des problèmes des fois qui en étaient vraiment, il y en avait tous les jours. Il y en avait 10-15 par jour. Donc j'ai toujours pu rebondir et puis bon depuis petite je suis comme ça aussi je m'adapte vite aux choses donc je rebondis vite.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que pour ça le retail, tu en as parlé un petit peu tout à l'heure, c'est très formateur.

  • Speaker #1

    Oui c'est une grosse industrie.

  • Speaker #0

    Mais comment tu gères le stress, justement ? C'était une petite technique. Tu m'as dit tout à l'heure, tu appelles quelques personnes. Oui, oui, oui. Extériorisant.

  • Speaker #1

    J'essaye de me poser, de réfléchir. Parce que pareil, en fait, si je me laisse surmerger, c'est cuit. C'est cuit. Tu vois, il y a une anecdote. Tu demandais une anecdote. Il n'y a pas longtemps, par exemple, j'étais à métro en train de faire les courses avec mon mari. pour une grosse, grosse prestation. J'avais tout noté, etc. Et j'étais en attente qu'on me valide une autre grosse prestation pour le jour même. Les deux avaient lieu en même temps. Et là, on me la valide. Et en fait, j'étais à métro. J'avais tout checké ma liste pour prendre ce qu'il me fallait pour cette première grosse prestation. Et finalement, on m'en rajoute une deuxième. Bon, là...

  • Speaker #0

    Il faut tout refaire.

  • Speaker #1

    Oui, il faut tout refaire, mais il faut vite calculer les quantités en fait. Donc là, tu te poses, trois minutes, tu respires. Limite, tu fais la vague un peu, tu sais. La vague, le carré dans ton tête, tu fais un truc. Pour vite faire redescendre parce que là, tu es là. La prestation, elle est dans deux jours. Tu n'as pas trop le timing pour retourner à droite, à gauche, faire des courses. J'avais déjà un peu anticipé en prévoyant la même. prestations. Donc en fait, j'avais à dédoubler juste les quantités. Tu vois, je l'avais déjà un peu anticipé quand même. Je pouvais pas partir sur deux trucs complètement différents. Mais voilà, là j'ai soufflé deux secondes, je lui ai dit attends, attends, attends, je gère, je regarde vite fait, tac, tac, tac, tac. Bon allez, c'est reparti. On reprend ça, ça, ça, ça, ça.

  • Speaker #0

    Donc tu t'accordes un petit temps ?

  • Speaker #1

    Ouais, un, deux.

  • Speaker #0

    Sur le fond. Bonne technique.

  • Speaker #1

    Oui, tu trouves après la technique qui te convient. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, en expérimentant aussi. Oui, voilà,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu collabores avec des marques magnifiques, des beaux clients comme Mété Cézanne, Bache, Caudalie,

  • Speaker #1

    Whisky du Monde.

  • Speaker #0

    Oui. Tout en étant très créative, active sur les réseaux sociaux. Comment tu t'organises pour répondre à toutes ces exigences de ton activité ?

  • Speaker #1

    Ma semaine un peu type le lundi et mardi sont souvent calme. Généralement, c'est plus en fin de semaine les prestations. Donc le lundi, généralement, je vais dans un café où je fais tous mes mails, tous mes devis, etc. Tous mes... Voilà. Et je m'organise pour la semaine. Partie gestion. Voilà. Je me prends une feuille blanche. Moi, je suis un peu team écriture pour me vider la tête. Hop, je me fais... Un peu comme un morpion, je me fais six cases du lundi jusqu'au samedi et je me note tout mon planning. Et hop, ça me vide la tête aussi, tu vois, quelque part. Ça m'évite encore de cogiter. Ah ben tiens, j'ai ça, ça va faire. Non, je me le mets, je me mets des petits warnings, des petits triangles, je me l'écris en rouge et je me fais ça. Comme ça, ça me permet aussi d'anticiper si je dois faire des communs chez les fournisseurs, si je dois aller chercher des choses que je n'ai pas. Et comme une prestation me prend trois jours à l'avance, ça me permet aussi de m'organiser. Ça me permet d'aller aussi au sport.

  • Speaker #0

    Ça,

  • Speaker #1

    c'est l'indispensable vraiment de ma semaine.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ouais.

  • Speaker #1

    Et ton activité ? Je fais du dynamo. Trop bien. Ouais. Ça, j'ai vraiment trouvé le truc qui me convient. Avant, je faisais du yoga. Mais là, j'avais besoin de quelque chose qui me dépense plus. Ok. Donc en fait, ce que j'aime là-dedans, c'est que... Quand tu rentres dans la salle, tu déconnectes complètement. Et ça, ça fait du bien. En fait, c'est le moment pour toi. Ce n'est pas un moment où tu vas chercher la performance, mais c'est vraiment un moment pour toi, où si tu veux repousser tes limites, tu vas les repousser. Si tu as besoin d'être un peu plus dans ton ressenti, tu vas le faire. Et ce côté immersif, cette expérience immersive, c'est un peu ce que je fais aussi avec Anand, avec les fleurs, etc. Vraiment, ça c'est... un côté qui me plaît beaucoup parce que tu déconnectes et tu n'as pas le temps de réfléchir à ton quotidien. Si tu réfléchis, tu perds ce qui se passe à ce moment-là. Et en fait, tu ne peux pas faire ça parce que c'est un peu comme au yoga aussi. Si tu n'écoutes plus la prof, bon ben là, c'est-à-dire que tu n'écoutes plus ton père du poids. Bon ben là, c'est pareil avec Dynamo et Rise. Et là, je me suis ajouté un nouveau petit challenge. C'est de préparer le semi-marathon de Bordeaux en novembre. Excellent ! Trop bien ! J'ai trop hâte, j'avais besoin d'un défi. Ah trop bien ! Et le défi sportif me plaisait beaucoup. C'est chouette ! Donc voilà, je commence la prépa du semi.

  • Speaker #0

    Trop bien ! Je t'encourage !

  • Speaker #1

    Ça fait du bien, le sport moi me fait beaucoup de bien. Oui,

  • Speaker #0

    tu fais le saspo sur pause pendant ces sessions et oui c'est...

  • Speaker #1

    Et puis c'est que c'est... Tu fais des endroits... Ah même ! L'hormone du bien-être...

  • Speaker #0

    Y'a pas trop de secrets.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que... Alors, je ne l'ai pas encore expérimenté parce que mes courses, elles ne sont pas assez longues vu que je débute la prépa. Mais c'est vrai que ça te permet aussi, quand tu cours, de réfléchir et de débloquer plein de situations.

  • Speaker #0

    Toi, ça te le fait pendant la course ? Oui. Moi, c'est plutôt après les activités où j'ai plein d'idées qui arrivent.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est un truc qui est bien.

  • Speaker #0

    Et sur pause, je pense que ça crée de l'espace aussi pour après. Oui, ça dépend des personnes.

  • Speaker #1

    Mais le repos aussi permet ça. Quand tu es dans un quotidien où tu es à 100 à l'heure, et qu'on nous demande beaucoup aussi d'être à 100 à l'heure en tant que maman, en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #0

    Oui, et ce que je trouve justement dans les métiers, que ce soit retail ou dans la food, effectivement, comme tu as quand même une grosse charge opérationnelle, c'est vrai que je pense que tu peux quand même facilement te laisser happer par l'opérationnel et le quotidien. Et avoir du mal à trouver des moments de recul pour avoir toutes les idées que tu as partagées tout à l'heure justement qui te viennent, de quels sont les besoins, comment faire différemment, comment rester créative. Je pense que du coup ça demande aussi d'avoir ces moments de sport, de pause.

  • Speaker #1

    Oui, de repos, de pause. Mon cerveau il n'est jamais off. Et en fait tu ne peux pas être créatif en étant... En ayant plus de bande passante. Oui.

  • Speaker #0

    Avant de fonder cette entreprise, tu as eu une première vie professionnelle très différente chez Zara. Est-ce que tu pourrais nous dire ce que ça t'a enseigné et qui t'aide aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça m'a apporté de bien m'organiser, la gestion des imprévus, la gestion du stress, la gestion des priorités. Et ça, c'est très très important, je trouve. que ce soit dans mon métier ou dans un autre. C'est de fonctionner par priorité. Par exemple, tu vois, je suis en train de préparer une prestation, j'ai des demandes de devis qui tombent, parce que je les vois sur mon téléphone. Je ne peux pas m'arrêter pour aller faire des devis et ensuite revenir à la préparation de la prestation. La priorité, c'est la prestation que j'ai le jour même ou le lendemain. Et les devis, ils attendent quitte à envoyer un petit mail au client Je suis en prestation aujourd'hui, je vous fais un retour ce soir ou demain. Les gens les apprécient en plus. Parce que des fois, trois heures après, vous ne m'avez pas répondu. Oui, en fait, ce n'est pas possible pour le moment. Donc voilà, ça m'a appris ça. Et ça m'a appris aussi beaucoup sur moi-même.

  • Speaker #0

    au fil des années en ayant voilà en commençant à 24 heures puis à 35 heures puis en rentrant dans le programme programme terrain parce qu'il n'y a pas de formation théorique chez Zara voilà ça m'a appris ça à me connaître de mieux en mieux au fil des années quoi parce que tu démarres jeune à je crois que j'avais 21 ans et je suis ressortie de là j'en avais 30 quoi oui donc ça a vraiment été tout Ça,

  • Speaker #1

    c'était mon premier travail.

  • Speaker #0

    C'était mon premier travail. Donc, ça m'a appris beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Et quand on s'est rencontrés, tu m'avais dit brièvement que les thématiques maternité et prévue, ça te parle. Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur toi, ta propre expérience ?

  • Speaker #0

    Ma première expérience de maman, elle remonte en 2017. Et je trouve qu'en 2017, on n'avait pas autant d'informations que maintenant.

  • Speaker #1

    Il n'y avait que les maternelles sur la strike. Oui, ce qui n'était déjà pas trop mal, franchement. C'est tout. Parce que ça balayait pas mal de sujets.

  • Speaker #0

    Oui. Mais, ah oui, c'est vrai, je les ai poncés en replay et tout. Oui. Non, non, mais c'est vrai, tu as raison.

  • Speaker #1

    Oui, ce qui était déjà, oui, extra. Oui. Il n'y avait pas Blitz. Non,

  • Speaker #0

    Blitz est arrivé en 2019, je crois.

  • Speaker #1

    Il y avait quand même...

  • Speaker #0

    Oui, non, il n'y avait pas tout ça.

  • Speaker #1

    Et on n'en parlait pas. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement, c'est ce que j'allais te dire. On n'en parlait pas forcément entre nous. Et alors que pour James, en 2023, là, il y avait beaucoup plus d'informations qui étaient plus faciles d'accès et que des fois, tu n'avais même pas besoin d'aller chercher parce que ton entourage, tes amis pouvaient te donner des informations par des partages d'expériences, etc. Et puis, ouais, t'avais plus de livres, plus d'émissions, des podcasts, comme tu dis, avec Bliss. Voilà, pour moi, c'est une mine d'or, quoi. Bliss, c'est vraiment super, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, mais tu vois, je me demande même comment ça se fait qu'on n'en parlait pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait, on a une prépa à l'accouchement, mais on devrait avoir une prépa à être parent. Parce que ça, on n'est pas préparé là-dessus. On te fait ta prépa à l'accouchement.

  • Speaker #1

    Oui, et après, bah, c'est ta cousine. T'as fini ? C'est la couche ?

  • Speaker #0

    Tata, tu rentres chez toi ? Oui. Mais là, c'est le néant. Il n'y a plus rien, plus personne. Alors maintenant, il y a des doulas, il y a des accompagnants périnatales, mais tout ça, pareil, ça a un coût financier, etc., qu'il faut que tu puisses absorber. Mais avant ça, je trouve qu'on devrait te préparer, parce qu'une fois que tu l'es, il faut que tu aies les armes et les outils pour être... C'est un tel tsunami, clairement, pour le bébé qui vient de naître, pour toi en tant que maman, pour ton couple, pour le papa. on devrait avoir toutes ces informations avant. On devrait être préparé à être parent avant de l'être.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et je pense que les réseaux sociaux, peut-être aussi, ont aidé. On critique beaucoup les réseaux sociaux, mais finalement, c'est aussi un moyen d'information sur ces sujets-là et aussi un moyen de se sentir moins seule,

  • Speaker #0

    je pense.

  • Speaker #1

    Parce que, tu vois, moi, quand je suis retournée au travail après mon premier congé mat en 2018, J'avais l'impression que c'était moi le problème. Oui. Et parce que je ne réalisais pas qu'en fait, la majorité des femmes vivent quand même ce moment pas très bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. C'est fou.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, je pense que progressivement, l'info se diffuse. Et comme tu le dis, c'est au travail, mais c'est aussi dans le couple. C'est aussi en tant que maman, avec son bébé, c'est 360. Oui. Est-ce que tu pourrais nous en dire un peu plus sur Canon ? Et comment faire si on souhaite faire appel à toi, que l'on soit un particulier ou une entreprise ?

  • Speaker #0

    Alors, pour faire appel à Canon, les entreprises, les particuliers qui sont sur Bordeaux et à une heure de Bordeaux, je cercle environ à une heure de Bordeaux, ils peuvent me contacter par mail, m'appeler directement parce que c'est bien aussi d'échanger avec le client, tu cernes vite les besoins. Tu peux vite lui dire si déjà c'est possible sur la date, le nombre de personnes. Sinon, tu le rééduis sur d'autres choses. Et après, il y a le site internet aussi où il y a un formulaire de contact. Et puis, il y a toutes les parties sur le site qui sont présentées avec des photos, avec des descriptions.

  • Speaker #1

    Ou on peut d'ailleurs commander les photos. Et les calculer directement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ok. Génial. Quel conseil tu donnerais aux femmes qui rêveraient de créer leur propre... propres activités, mais qui craignent de ne pas réussir à se payer suffisamment.

  • Speaker #0

    Ça, c'est un peu le nerf de la guerre. Mais en fait, on est tous passés par là. Alors, quand tu montes ton entreprise, bien sûr que le sujet financier est un sujet. Et il faut l'évaluer, il faut le mesurer, il faut être OK avec ça. Après, il y a le système du chômage que tu peux avoir pendant deux ans. Je ne sais pas si ça a changé ou pas, mais tu as ton petit tapis financier sur lequel tu peux... Tu as ça qui est sécure tous les mois. Ça te laisse le temps de mettre en place ton entreprise. Mais bien sûr que moi, je ne vais pas vendre du rêve en disant que tu montes ton entreprise et tu vas gagner tout de suite 3 000 euros par mois. Et puis, on a tous aussi notre curseur de combien on veut gagner. Quel est notre salaire idéal sur lequel on ne veut pas descendre en dessous et quel est notre seuil où on est bien. Et le plus, c'est un bonus, et bien sûr que le plus tu le prends. Mais il y a toute ta vie de famille, tout ça qui rentre aussi en jeu. Il y a tout plein de choses à paramétrer et à voir quand tu veux monter ton entreprise.

  • Speaker #1

    Oui, donc c'est vraiment des calculs à poser pour sortir de cette inquiétude.

  • Speaker #0

    C'est ça. On le connaît,

  • Speaker #1

    toutes nos charges,

  • Speaker #0

    etc. On les connaît, donc on voit combien ça nous coûte par mois. Et puis si c'est possible, allez, go ! Vaut mieux être bien heureuse, heureux et heureuse, bien dans ses baskets, dans quelque chose qui nous donne envie, dans quelque chose qui nous fait plaisir, qui nous donne de l'espoir, de l'élan pour aller vers plein de choses, parce qu'après c'est un monde qui s'ouvre. Et puis ça va. Ça va dérouler vers d'autres choses aussi. On va rajouter soit des cordes à nos arcs, soit on va faire des choses différentes. Mais quand il y a la bonne énergie, les bonnes énergies, et quand on est bien, tout simplement, ça va se faire. Et on va chercher à se faire accompagner, etc. Parce que c'est compliqué aussi d'y aller tout seul. Tout seul. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Il faut s'entourer. Et j'entends dans ce que tu dis, quand on a l'envie. Oui,

  • Speaker #0

    en fait, il faut y aller. Des fois, il faut arrêter de se poser des questions. Après, il faut mesurer le risque. Moi, je mesure le risque. Si c'est trop risqué, je n'y vais pas. Parce que je n'ai pas une tête brûlée non plus. J'ai une famille derrière. Mais quand on peut y aller, on y va. Qu'est-ce qu'on a à perdre ?

  • Speaker #1

    Tu vas avec ton risque.

  • Speaker #0

    Voilà. voilà mais qu'est ce qu'on a à perdre à part être bien quoi et à part bas ok j'ai essayé j'ai tenté ça marche pas faut je réajuste je serai juste une fois deux fois trois fois ça fonctionne pas bon mais allez je pars sur autre chose mais au moins j'ai tenté j'ai suivi mon instinct et mon intuition et il faut y aller mais je pense que c'est tout un travail aussi d'introspection qu'il faut faire et qui est hyper important après moi je fonctionne beaucoup avec le feeling et les énergies Si je sens que non, bah non, j'y vais pas quoi.

  • Speaker #1

    T'écoutes ton intuition,

  • Speaker #0

    tu me dirais ? Ouais, beaucoup. Beaucoup parce que c'est important. En fait, d'aller faire les choses à contre-cœur, ça va être contre-productif. Et tu feras pas les choses bien et ça va mal se passer. Ou pour toi-même ou avec d'autres personnes.

  • Speaker #1

    Oui, ça nous emmène au moins à l'endroit.

  • Speaker #0

    Comme on dit, quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et non, je pense que... Mais c'est dur de faire un travail d'introspection et de savoir ce qui nous plaît, ce qui nous plairait.

  • Speaker #1

    C'est aussi le travail d'une vie.

  • Speaker #0

    Oui, mais de travailler sur tout ce côté holistique et tout, c'est hyper important.

  • Speaker #1

    Je disais que ce n'est pas pareil d'échanger avec une personne qui a déjà dépassé les 4 ans avec son activité et qui a pu prendre du recul par rapport à une personne qui va partager les toutes premières années d'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Oui. Exactement et c'est vrai que pendant ces quatre ans, tu vois, il y a eu une deuxième grossesse. Et j'avais fait le choix de m'arrêter et de ne pas prendre quelqu'un. Pendant l'arrêt de mai à fin août en 2023, je voulais pas prendre quelqu'un parce que je voulais vraiment être off et focus sur mon bébé. Et parce que c'est essentiel pour lui comme pour moi. Et du coup, j'avais fait le choix de ne pas prendre quelqu'un pour me remplacer. Mais ça a aussi eu un impact, tu vois, sur le bilan financier, qui pour le coup n'était pas bon en 2023. Donc là, c'est une petite claque que tu prends derrière la tête. Et il faut rebondir. Et ça, c'est pas simple. Mais 2024 a été une super année. Et quand j'ai eu le bilan financier en 2024 qui était positif, là je me suis dit waouh là c'est chouette parce qu'en effet des secousses tu vois ça c'en était une parce que tu peux pas te permettre d'avoir un bilan négatif pendant x années quoi bien sûr c'est qu'il y a un moment où il faut arrêter c'est que c'est pas viable donc voilà table m'avait dit bon ben ça ça ça ça à revoir et j'ai tout revu j'ai fait attention à tout et ça a permis d'avoir un meilleur bilan financier et derrière d'augmenter mon salaire parce que j'avais vraiment mis en place qui m'avait demandé quoi oui

  • Speaker #1

    et la maternité j'échange régulièrement avec des femmes entrepreneurs qui ont des congés maternités et à Évidemment donc la période que tu mets entre parenthèses d'accouchement, de congé maternité on va dire, si c'est pas exactement ça quand t'es entrepreneuse, mais voilà cette pause. Et ce qu'on n'a pas forcément en tête c'est la reprise qui est presque pour certaines en tout cas comme un relancement de l'activité. Alors pas de zéro mais en tout cas tu as un peu ce sentiment de devoir tout recommencer.

  • Speaker #0

    Oui, un peu. Un peu, c'est vrai que quand j'ai fait mon premier buffet, j'ai l'impression que je ne savais plus faire. En plus, j'ai recommencé direct pour une cliente fidèle. J'avais refait directement un buffet de 30-40 personnes, je crois. J'avais l'impression de ne plus savoir faire. C'était hyper compliqué. Mais après, j'avais continué quand même à envoyer des devis et tout pendant la période de maternité. Parce qu'il fallait que je prépare aussi ma rentrée. Je ne pouvais pas encore m'accorder 2-3 mois de plus et on se relance. Parce que je savais que quand je redémarrais en septembre, il fallait que j'ai des prestations déjà de caler. Et c'est ce qui s'est passé. Il y avait quand même un peu de travail pendant qu'on était en vacances au mois d'août, etc. Mais il fallait que je la prépare, cette rentrée. Et après, ce qui est bien avec mon métier, c'est que les gens sont un peu obligés d'anticiper aussi. Et septembre était une bonne période pour les entreprises, qui reprennent plein d'événements, etc. Mais la reprise de septembre, c'était un tsunami. C'était retour de congé maternité. Tu as encore les hormones, etc. Tu es encore en postpartum. Pour moi, ça dure trois ans. Tu es encore en postpartum. L'adaptation du bébé à la nounou. La reprise du grand au CP, qui change du coup de cycle. La reprise des activités extrascolaires. Moi, ma reprise.

  • Speaker #1

    Oh là là !

  • Speaker #0

    Je m'en suis sortie. début octobre je pouvais reprendre un rythme en fait je n'arrivais plus à retrouver le rythme que je m'étais calée en mars tu perds complètement ton rythme j'arrivais plus à le retrouver c'était c'était énorme tout

  • Speaker #1

    qui se tout qui se boule merci beaucoup Anne merci à toi Margot c'était très chouette merci

  • Speaker #2

    Si cet épisode vous a inspiré ou donné des clés pour avancer dans votre carrière, n'hésitez pas à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Et si vous avez envie d'échanger, de partager votre parcours ou d'être accompagné dans votre vie professionnelle, je serai ravie de vous lire. Pour cela, contactez-moi sur Instagram ou via mon site matésens.com et je vous dis à bientôt pour un prochain épisode.

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