- Speaker #0
Le télétravail, vous êtes plutôt pour ou plutôt contre ? J'imagine que certains parmi vous le défendront corps et âme, quand d'autres le décriront au plus haut point. Dans cet épisode, je vous propose d'aborder ce sujet brûlant avec un intitulé au moins aussi sensible, présentiel, distanciel, le match entreprise et collaborateur. Pour aborder ce sujet, j'ai le plaisir d'accueillir dans cet épisode Léa Flauderère, directrice marketing et communication chez MeTweet. Mais avant d'accueillir Léa comme il se doit, jingle ! MeTweet fait du podcast et ça s'appelle MeTweeze. La série MeTweeze, c'est l'occasion de découvrir d'autres formes d'organisation d'entreprise à travers l'expérience de ceux qui la mettent à l'œuvre. MeTweeze, c'est 20 minutes d'épisodes qui vous mettent dans la confidence des entreprises nouvelle génération, 20 minutes d'écoute comme si vous preniez un café avec nos invités. Alors, votre MeTweeze, avec ou sans sucre ? Salut Léa !
- Speaker #1
Salut Guillaume !
- Speaker #0
Je suis très content de t'accueillir sur ce nouvel épisode de MeTweez pour parler de ce sujet présentiel, distanciel, le match entreprise et collaborateur. Alors justement sur les sujets de présentiel et de distanciel, dans quel sens est-ce qu'il y a match ? Est-ce qu'il y a match justement dans le sens où les entreprises rencontrent les candidats, les salariés ? Ou est-ce qu'il y a match dans le sens où il y a confrontation ? Comment est-ce qu'on peut prendre ce terme de match en considération ?
- Speaker #1
Alors en ce moment, c'est un peu les deux, je pense. Un match dans le sens où on voit en ce moment beaucoup de négociations qui s'opèrent en entreprise entre les salariés et les directions qui prennent les décisions sur l'organisation des modes de travail dans leur entreprise. Au moment de l'enregistrement, on est fin 2024 et il s'avère qu'on a vu tout un tas d'articles sur Amazon, Ubisoft en France, Starbucks qui... appeler l'ensemble des salariés à revenir en 100% présentiel et des annonces qui sont relativement mal accueillies par les salariés concernés. Donc il y a un match qui est en train de s'opérer de ce côté-là parce que le télétravail s'est vraiment installé. Et puis il y a match aussi dans le sens de la rencontre parce que ça oblige un peu les deux parties à aller se parler et à essayer de trouver... quelque chose, une solution qui soit commune et satisfaisante pour tout le monde.
- Speaker #0
Alors justement, c'est vrai qu'on parle beaucoup de télétravail. Comme tu le dis, il y a de plus en plus d'entreprises qui rappellent leurs salariés en présentiel. On sent que, surtout parmi les jeunes générations, il y a une volonté de télétravail qui est assez importante. Il y a beaucoup de jeunes qui disent « moi je veux absolument télétravailler, c'est un prérequis pour que je postule au sein d'une entreprise » . Aujourd'hui, du coup, il y a une tension entre ces deux parties. Comment est-ce qu'on peut réconcilier ces deux parties ? Est-ce qu'il y a un modèle, un schéma ? qui pourrait être idéal à suivre par des employeurs qui justement ne veulent pas se priver de ces jeunes talents qui cherchent du télétravail, mais pour autant qui ont envie de créer du collectif en présentiel ?
- Speaker #1
Alors, je pense que le sujet se porte au-delà des différences générationnelles. Typiquement, le télétravail est de plus en plus porté par les cadres. On a 61% en 2024 qui pratiquent le télétravail contre... 45% en 2021, donc 2021 on était déjà post-Covid en fait Ah oui, la post-évolution en fait Donc il y a une sacrée évolution effectivement, et donc les cadres ont tous ce désir d'avoir un ou deux jours en télétravail et les jeunes également et parce que il y a un désir qui est commun qui est de savoir conjuguer sa vie personnelle et sa vie professionnelle et ça elle dépasse la question de l'âge ... et la question du niveau hiérarchique de chacun. Donc ça, c'est un premier point. Ensuite, il y a effectivement, malgré tout, ce besoin de se rencontrer et de se voir pour créer du collectif. Et la fameuse culture d'entreprise, en fait, devient vraiment un sujet central. C'est comment on crée de la culture d'entreprise qui soit commune, qui soit partagée par chacun, quand finalement, chacun est de son côté. et à aucun moment ne peut avoir ces échanges informels qui peuvent s'opérer.
- Speaker #0
Oui, ça, c'est un peu la grande question parce que d'un côté, tu as effectivement des entreprises qui ont envie de créer du collectif, qui ont envie de développer leur culture d'entreprise. Et en face, tu as des salariés ou des candidats qui disent « Non, mais moi, je n'ai pas du tout envie de revenir. » Alors, comment on fait ? D'autant plus qu'aujourd'hui, il y a un vrai niveau d'anxiété parmi les jeunes générations. On le voit, dernièrement, il y a eu une étude justement de la Fondation Jean Jaurès qui montrait que la solitude, c'était un peu un des... principaux mots de notre société actuellement. Pour autant, voilà, il y a cette solitude, mais on n'a pas envie de revenir au travail. Est-ce que ce n'est pas un peu antinomique ?
- Speaker #1
Après, c'est presque un cercle vicieux, mais en tout cas, en entreprise, on voit que ce qui se passe justement pour essayer de tirer le meilleur des deux, donc à la fois du télétravail, mais aussi du présentiel, c'est que de plus en plus, les entreprises s'organisent pour créer du collectif en organisant des événements, en mettant à disposition des services qui vont enrichir le quotidien des salariés. Peut-être que ça peut être parfois des choses assez simples. partager un déjeuner ensemble tous les vendredis, par exemple, parce qu'il faut savoir que le vendredi, c'est l'un des jours les plus télétravaillés en France, en tout cas. Donc, parfois, quand on a besoin d'avoir du monde sur site, leur dire juste « Venez ! » et puis on va partager un déjeuner ensemble. On sait qu'en France, le repas est quelque chose qui est très apprécié. Partager le repas, plus savoureux quand il est partagé. Donc, voilà, pouvoir dire « On va déjeuner tous ensemble » , ça permet de de créer cette envie de se retrouver. Et moi, c'est quelque chose que je dis souvent. Parmi tous ceux qui peuvent télétravailler, la question de venir au bureau, c'est moi, est-ce que je vais pouvoir faire plus de choses au bureau ou pas ? La question ne se pose pas. La grande majorité des missions inhérentes à tous ceux qui peuvent télétravailler sont faisables quand elles sont faites chez soi. Par contre, ce qui va faire toute la différence, c'est est-ce que j'ai envie d'aller au bureau ? Et qu'est-ce qui va me donner envie d'aller au bureau ? Et... Et là-dessus, effectivement, sur la dernière assemblée de l'Association nationale des DRH, c'est quelque chose qui est ressorti, où beaucoup de directions des ressources humaines mettent en place des événements, des services. Mais c'est aussi la raison pour laquelle tous les prestataires d'immobilier flexible vont pouvoir aussi rencontrer cet essor actuellement, parce qu'ils mettent en place de toute façon ce type de rencontres. entre tous les travailleurs qui vont venir travailler dans des bureaux flexibles et du coworking. Donc du coup, les grandes entreprises, effectivement, peuvent se tourner vers ces solutions parce que c'est un vrai métier, l'animation d'un siège social. Et pouvoir le déléguer à quelqu'un, c'est aussi pouvoir se concentrer toujours sur son cœur de métier. Et pour les DRH, Dieu sait qu'il y a des missions à réaliser chaque jour.
- Speaker #0
En tout cas, il y a un truc qui m'a particulièrement marqué dans ce que tu disais, c'est que finalement, l'enjeu ne se porte pas sur le fait de mieux travailler au bureau ou chez soi, mais il se porte surtout sur les moments de convivialité que l'on crée. En fait, c'est d'inciter finalement les salariés à revenir au bureau par le biais de ces moments de convivialité. Donc, tu parlais par exemple de déjeuner, mais ça peut aussi être certainement d'autres moments ponctuels et c'est vraiment ça qui va inciter. Moi, il y a quelque chose qui marque aussi dans justement d'autres épisodes qu'on a enregistrés avec Aurélien Jorget qui est… cofondateur de Strapi. D'ailleurs, Strapi, qui est une startup qui occupe justement l'espace MeTweet du Marais, un espace de travailleurs très sympa. J'en fais la promo ici, je me permets. Et justement, lui pratique le 100% télétravail, c'est-à-dire que l'ensemble de ses salariés peuvent travailler à distance, mais pour autant, vous les voyez, vous, dans vos espaces de coworking chez MeTweet. Qu'est-ce qu'ils apprécient justement au quotidien ? Pourquoi ils viennent ?
- Speaker #1
En fait, on les voit et en fait, il y avait des choses qui étaient Quand on discute avec Aurélien, qui sont assez intéressantes, c'est qu'il nous disait qu'on a besoin d'avoir une base. On a besoin d'avoir un lieu où les salariés savent qu'ils peuvent se retrouver, que les collaborateurs peuvent y travailler ensemble quand ils en ont besoin. Et effectivement, parmi ces entreprises qui rappellent tous leurs salariés en présentiel, alors je fais juste une petite parenthèse, ce sont quand même des entreprises qui sont allées... hyper loin dans le télétravail. Les salariés étaient 100% télétravail. Ils se rendent compte que quand il s'agit d'innover, à un moment donné, l'innovation, c'est aussi le fruit d'un travail collectif. Et on enrichit ces réflexions et ces projections parce qu'on va en parler à ses pairs, que ce soit des collègues, des collaborateurs, et c'est ces échanges informels aussi qui vont venir enrichir les idées. Et puis Aurélien, Strapi, c'est une startup, elle a besoin d'innover. Donc que ces équipes sages, qu'elles peuvent se retrouver à un endroit, c'est hyper fort pour eux et ça leur permet d'avancer. Et le succès de Strapi, il réside aussi dans l'humain et dans ce sentiment collectif qu'il a réussi à créer.
- Speaker #0
Et dans le fait qu'on ait aussi des espaces de travail qui soient plutôt sympathiques parce qu'il y a bureau et bureau. Tu as des espaces de travail qui ne sont pas super agréables. de fenêtre, je caricature involontairement, où la connexion Wi-Fi n'est pas forcément très bonne. À quel point, justement, l'espace de travail, son côté agréable, joue sur le fait de pouvoir revenir au bureau ou pas ? Joue sur notre motivation, en fait, à se retrouver.
- Speaker #1
Il va y avoir pas mal de facteurs qui vont faire qu'on va avoir envie d'aller travailler. Si le bureau est très joli, mais qu'il est à une heure de chez soi, Il a beau être très joli ce bureau, on sait que ça va demander un gros effort.
- Speaker #0
Oui, la distance en fait joue déjà.
- Speaker #1
Donc la distance domicile-bureau joue considérablement. À Paris, les distances entre le domicile et le bureau sont généralement assez importantes, mais c'est le cas partout en région. Si vous avez 30 minutes de distance entre votre bureau et votre domicile, la vie de famille est impactée par exemple. Et la longueur de la journée est inévitablement rallongée.
- Speaker #0
Ou de la grâce matinée.
- Speaker #1
Voilà, ou de la grâce matinée pour ceux qui ont la chance de pouvoir en faire. Donc, le trajet domicile-bureau est effectivement important et le réduire autant que possible est un enjeu clé du présentiel. Ensuite, arriver sur un bureau où on est content de revoir ses collègues de travail. Mais pour avoir envie de retrouver ses collègues de travail, il faut qu'il y ait un environnement. qui soit propice à ces retrouvailles. Donc avoir un endroit où on peut partager un café, avoir justement ces fameux échanges informels qui vont favoriser la création, l'innovation. Et l'innovation, elle peut toucher tout. L'innovation, elle peut se trouver dans des toutes petites choses qui vont faire la différence. Donc favoriser ces échanges aussi va être important. Et puis si en plus on est fier de son bureau, on est fier de son adresse et qu'elle nous facilite la vie, Évidemment qu'il n'y a presque plus de match entre présentiel et distanciel, puisque l'équilibre va se faire assez naturellement.
- Speaker #0
C'est intéressant tout ça. Alors c'est vrai que quand j'échange avec des gens, que ce soit d'ailleurs de fonction RH ou d'ailleurs d'autres fonctions, en fait il y a même match entre les salariés eux-mêmes. J'ai envie de dire match dans le sens confrontation. Il y en a qui vont se dire, moi j'ai vraiment envie d'aller au bureau tous les jours. Vraiment, j'en rencontre des gens comme ça, ça existe. Il y en a qui préfèrent le travail hybride. deux ou trois jours en présentiel et deux ou trois jours en distanciel et d'autres qui vont privilégier le 100% télétravail. Alors comment justement on fait pour que toutes ces personnes puissent trouver leur compte finalement au sein de l'entreprise ? Est-ce qu'il faut faire du cas par cas ? Ou est-ce qu'il faut absolument qu'il y ait une règle qui s'impose un peu à tous ? Ou à l'inverse, comme le fait Strapi justement, de proposer du 100% télétravail et chacun fait comme il veut. Si tu veux venir à 100%, tu viens. Si tu veux être en 100% télétravail, tu restes chez toi, il n'y a pas de problème. Est-ce qu'il y a une règle ?
- Speaker #1
Alors, la règle qui s'observe pour l'instant, c'est d'inscrire le télétravail dans des accords d'entreprise. Et c'est vrai que quand on est une entreprise qui va compter une dizaine de salariés, on peut presque faire du cas par cas, mais parce qu'on est dix salariés. Plus l'entreprise va grossir, plus à un moment donné, il faudra effectivement avoir une ligne directrice. Il va y avoir plusieurs raisons. L'aspect d'échange informel, etc., on l'a déjà évoqué ensemble. Il va y avoir ensuite la question du management. Et ce management, ce n'est pas surveiller que l'on travaille. On est parfaitement capable de ne pas travailler au bureau. Donc, posons d'emblée cette observation.
- Speaker #0
Il y a un mythe là. Est-ce que le bureau...
- Speaker #1
Tout de suite, le mythe. Le fait d'être au bureau ne fait pas que les salariés vont être plus productifs. En revanche, il peut y avoir cette crainte quand même où le salarié en télétravail serait moins productif qu'au bureau. Je pense personnellement que quelqu'un qui n'a pas envie de travailler, qu'il soit chez lui ou au bureau, il va savoir très bien comment ne pas travailler. Donc, passé ce constat, la question du management, elle va quand même se poser parce qu'effectivement, pour suivre différents projets, et plus les projets seront complexes, Plus on aura besoin d'échanger autour de ces projets, plus les limites de la visio vont quand même se poser et être constatées. Il y avait un article qui est récemment sorti dans Le Monde qui était intitulé « Comment la visio m'a tué » . Il y a un livre qui est sorti d'ailleurs à ce sujet. Donc effectivement, la visio, au bout d'un moment, elle limite... beaucoup. D'abord parce qu'on commence nos réunions par « est-ce que vous m'entendez bien ? Est-ce que tout le monde voit mon écran ? On a déjà perdu 10 minutes pour savoir si tout le monde s'entend bien et si tout le monde voit l'écran. » Bon, on le connaît tous. Ensuite, il y a les « pardon, ma connexion n'est pas bonne. » Et donc, on fait répéter tous ceux qui sont autour de l'écran. Cette question de management de projet, elle va se poser et elle va montrer ses limites au bout d'un moment. La deuxième chose, c'est l'accueil des nouveaux collaborateurs. Comment on peut accueillir correctement un nouveau collaborateur quand il arrive au bureau et que, en fait, les gens sont chez eux ?
- Speaker #0
Et que personne n'est là. En gros, on arrive, on est un peu solo et finalement, on est face à des écrans et on est accueilli comme ça par un ordinateur.
- Speaker #1
Exactement. Et comment donner envie ? à ce nouveau venu qui est plein de volonté, de motivation, de désir. Comment on peut lui donner envie si on arrive, on lui dit écoute, je suis venue pour le petit déjeuner d'accueil, mais je repars parce que je suis en télétravail cet après-midi. Puis on se revoit dans deux jours parce que je suis en télétravail, qu'après c'est le week-end, etc. Ça va devenir très compliqué. Donc il y a aussi des règles de bon sens qui effectivement peuvent, ne serait-ce qu'être... poser, c'est pas les imposer, mais c'est au moins donner un cadre de façon à être plus harmonieux dans sa vie en entreprise.
- Speaker #0
Il y a quand même une grosse part de bon sens aussi, et c'est un peu le combat aussi entre l'individualisme de je veux rester chez moi, et le collectif qui est quand même nécessaire en entreprise, parce que comme tu le disais, une personne qui vient d'arriver au sein d'une boîte, elle n'a pas forcément envie d'être solo toute la journée, alors qu'en fait, elle vient tout juste d'intégrer l'entreprise. C'est assez logique. Alors, il y a quand même un sujet, c'est qu'on parle beaucoup de... de télétravail actuellement. Pour autant, il y a quand même une grande majorité de métiers qui ne sont pas télétravaillables aujourd'hui.
- Speaker #1
Exact. Effectivement. Alors, si ça t'intéresse, et peut-être que ça intéresserait ceux qui nous écoutent, en fait, la pratique du télétravail, elle va se concentrer sur une quinzaine de familles professionnelles. C'est une étude qui vient de sortir, qui a été menée par la DARES. Et donc, pour vous la donner un petit peu, les ingénieurs informatiques... donc appartiennent en premier à cette famille professionnelle qui peut pratiquer le télétravail, les cadres des services administratifs comptables et financiers, les cadres commerciaux et technico-commerciaux, les techniciens de services administratifs comptables et financiers et les ingénieurs et cadres techniques de l'industrie. Donc en fait, on se rend compte que finalement, le télétravail va concerner 30% de la population active et ça, je trouve ça assez intéressant. d'un point de vue plus sociologique aussi. Et en fait, il va y avoir quelque chose d'assez intéressant qui s'opère, c'est que les femmes sont très demandeuses du télétravail et elles sont peut-être un peu plus en télétravail que les hommes quand il s'agit de faire un à deux jours de télétravail par semaine. Mais la tendance s'inverse. Quand on regarde les hommes, les hommes ont plus tendance quand ils sont en télétravail à faire plus de deux jours de télétravail.
- Speaker #0
Attention, il y a un match aussi entre les hommes et les femmes, si je comprends bien, Léa.
- Speaker #1
Non, on ne va pas rentrer dans ce match-là parce qu'il y aurait beaucoup de choses à dire et ça, ce serait l'objet d'un autre échange. Mais en tout cas, dans cette pratique et dans le rythme du télétravail, effectivement, on peut observer des petites différences entre les hommes et les femmes. Et du coup, il y a des familles professionnelles qui, évidemment, s'y prêtent plus que d'autres.
- Speaker #0
C'est intéressant. En fait, il y a énormément de particularités, hommes et femmes, entre les salariés eux-mêmes, entre les dirigeants et les salariés. même entre les entreprises elles-mêmes, parce qu'on a des entreprises qui font marche arrière, qui demandent à tout le monde de revenir au bureau et d'autres qui pratiquent le 100% télétravail comme Strapi, on en parlait tout à l'heure. Alors en conclusion Léa, justement sur ce match présentiel, distanciel, qu'est-ce que tu pressens comme tendance pour 2025, en tout cas pour les mois et les années à venir ? Si tu avais une boule de cristal, qu'est-ce que tu pourrais lire dedans ?
- Speaker #1
Je pense que chacun va trouver un accord. Pour l'instant, on est en train de s'accorder sur plutôt deux jours de télétravail par semaine, qui va réussir à satisfaire la plupart des parties. Que les entreprises vont effectivement composer avec ce rythme de télétravail, pour elles aussi, plutôt se tourner vers de l'immobilier flexible, de façon à tenir compte de ces effectifs qui fluctuent au cours de la semaine. Et enfin, on va trouver effectivement ce bon match entre... entreprise et les équipes dans l'entreprise pour qu'il y ait une satisfaction qui soit vraiment partagée entre les deux parties et que le collectif prenne toute sa place, y compris en prenant cette composante de télétravail.
- Speaker #0
En tout cas, c'est tout ce qu'on souhaite pour l'avenir des entreprises, comme des candidats et des actifs. Merci beaucoup Léa, c'était passionnant.
- Speaker #1
Merci à toi Guillaume.
- Speaker #0
Vous venez d'écouter un épisode de MeTweeze, le podcast de MeTweet qui vous invite à découvrir le monde de l'entreprise à travers l'expérience de ceux qui la mettent à l'oeuvre. On espère que ça vous a plu et on a hâte de vous retrouver sur notre prochain épisode de MeTweeze, avec ou sans sub. Ah, et au fait, n'oubliez pas de vous abonner !