- Speaker #0
Chaque matin, des milliers de collaborateurs badgent pour entrer dans leur entreprise. Mais que se passe-t-il une fois les portes franchies ? Qu'est-ce qui se passe quand on travaille chez Ledger, Saint-Gobain ou Ikea ? Je suis Claire Baruchy et je suis passionnée de marque employeur et par tout ce qui touche à l'influence des marques. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai fondé Megabar, une entreprise qui aide les employeurs à construire une marque qui attire et engage les meilleurs talents. Megabar, c'est le pot de... qui vous ouvre les portes des entreprises les plus attractives de France. On explore leur culture, leur onboarding, leurs valeurs et tous ces petits détails qui font toute la différence au quotidien. Alors, prêt à baderiller avec nous et découvrir l'envers du décor ? Hello et bienvenue dans Megabar. Aujourd'hui, j'accueille Axel Karel, DRH chez Backmarket. Alors, j'avais déjà un petit pressentiment avant cette interview, celui d'une boîte qui innove beaucoup un peu l'entreprise du futur. Bon, j'avais raison. Et Axelle va vous montrer comment elle est RH chez Back Market. C'est un peu aussi les RH du futur. On part de l'entretien d'embauche en passant par la culture, la rémunération, encore l'évolution. Vous allez voir, c'est une boîte qui innove à tous les niveaux. C'est impressionnant, hyper inspirant. Et ce que j'aime bien, c'est qu'il place toujours, malgré tout, le collaborateur au centre. Et ça, on adore. Allez, bonne écoute. Salut Axelle, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Salut Claire, écoute, très très bien. Ravi d'être là avec toi.
- Speaker #0
Moi, je suis trop contente aussi de te recevoir, Axelle. Pour moi, c'est une grande chance de te recevoir, de pouvoir bénéficier de ton éclairage, ton retour d'expérience et puis back market lover. Donc, tu vois, ça a trop trop de sens.
- Speaker #1
Super,
- Speaker #0
parfait. Alors, dis-moi, on a une petite tradition dans le podcast, c'est qu'on commence toujours par un petit entretien d'embauche où... On est un peu vicieux, on te met, toi, dans la posture du candidat, et les auditeurs et moi, dans la posture du recruteur. Donc en gros, l'idée, c'est que tu te présentes comme si tu étais en entretien d'embauche. Je ne sais pas la dernière fois que tu as passé un entretien d'embauche.
- Speaker #1
Ah là là, il y a cinq ans. Il faut que je me vende ?
- Speaker #0
Écoute, je ne sais pas, c'est toi qui vois. Mais en tout cas, il faut que tu te présentes. C'est ton intro, comme si tu étais en entretien d'embauche. C'est bon pour toi ?
- Speaker #1
C'est bon pour moi.
- Speaker #0
Allez, c'est parti.
- Speaker #1
Alors, écoute, moi, j'ai commencé par des études de droit et ensuite, je suis rentrée dans un cabinet de recrutement en alternance. Et puis, j'ai eu la chance d'y rester en CDI pendant à peu près deux ans et demi. Je travaillais donc évidemment sur la partie recrutement, sur des fonctions commerciales et financières pour des marques retail et luxe. Super expérience et j'ai eu l'opportunité de partir chez un de mes clients ensuite, qui était Zadig et Voltaire, où je suis restée sept ans. Je suis rentrée chez Zadig et Voltaire pour m'occuper du recrutement siège et retail. Et pendant 7 ans, après, j'ai eu l'occasion d'évoluer sur différents postes, d'avoir un scope un peu plus large. Et à la fin de mon parcours chez Zadig et Voltaire, j'étais donc HR manager retail et siège pour l'Europe. Donc, super expérience. Et ensuite, écoute, c'est assez marrant parce que... je connais Thibaut, le CEO de Backmarket, que je voyais régulièrement à l'extérieur et qui cherchait en fait sa DRH. Et moi, ayant une casquette recrutement assez développée, je lui ai dit, écoute, confie-moi ton poste de DRH. Ce qu'il a fait. Et donc, j'ai aidé les fondateurs à closer leur poste de DRH et à recruter Alban. D'ailleurs, il faut que vous l'interrogez. Elle est super, elle a un parcours très inspirant. Ah bah, trop bien. Chez Pigment, aujourd'hui.
- Speaker #0
Ok, super.
- Speaker #1
Et donc, j'ai aidé au recrutement d'Alban, il y a 6 ans à peu près, chez Back Market. Et puis, 6 mois après, Alban m'a appelée en me proposant de rejoindre Back Market.
- Speaker #0
La grosse mise en abîme.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Ça m'a trixée. Trop bien.
- Speaker #1
Et pour la petite anecdote, j'avais Prada et Back Market en parallèle.
- Speaker #0
Mais qui a créé Prada et Back Market en parallèle ? Mais c'est incroyable.
- Speaker #1
C'est vrai que c'était marrant. écoute je suis très contente de mon choix et donc Albane m'a appelée pour monter à la base chez Back Market le département People Partner qui est plus communément appelé HRBP et donc voilà j'y suis allée pour une autre anecdote aussi j'ai démissionné donc de chez Zadig et Voltaire j'ai signé mon offre d'embauche et j'ai appris que j'étais enceinte mais
- Speaker #0
c'est pas possible Au revoir. Du coup, je comprends des choses sur la parentalité chez Back Market. En tout cas, je pense comprendre des choses. Ça tombe bien, on va y revenir un peu plus tard parce que je pense que c'est quelque chose qui parle à beaucoup de monde, beaucoup de mamans, beaucoup de papas. Toi, tu as rejoint une boîte et tu l'as… Non, tu nous diras tout à l'heure. Il faut garder cette information.
- Speaker #1
Ok. Tu me dis quand je te raconte, mais tu vas voir, c'est assez intéressant. Mais en tout cas, la réaction qu'ils ont eue m'a confirmé dans mon choix que j'avais bien fait de choisir Back Market. Et donc, je suis arrivée en tant que Head of People Partner. Et durant ces cinq dernières années, j'ai eu l'opportunité d'évoluer au sein de la société sur différents scopes. Donc d'abord, le scope de People Partner s'est étendu, parce que moi, quand je suis arrivée, il y avait 250 personnes. Aujourd'hui, on est 700, donc il faut évidemment plus de People Partner. Et après, j'ai eu l'occasion... de prendre des scopes sur des congés maternités ou sur des absences, etc. Donc, j'ai repris le Learning and Development. Après, j'ai repris le Compensation and Benefits. Et puis, il y a un an et demi bientôt, Alban Bressol, notre enchaîne DRH, a décidé de quitter Back Market pour de nouvelles aventures. Et il a été décidé de me confier le poste. Tout d'abord, en intérim, le temps de trouver quelqu'un. Je vais être très honnête. Et puis, écoute, on a fait passer pas mal d'entretiens. Et au mois de décembre 2023, Thibaut, notre CEO, m'a proposé officiellement le poste de DRH après trois mois d'intérim.
- Speaker #0
Oh, trop bien. Tu pensais à ça ? Tu pensais à cette trajectoire-là ? Le fait de devenir finalement sitôt DRH chez Backmarket ? C'était une option que tu t'étais imaginée ?
- Speaker #1
Franchement, pas du tout. Et ce n'est pas fake, ma réponse. C'est que je ne l'avais pas envisagée. J'ai été extrêmement flattée qu'on me donne l'intérim, déjà, en me disant « Ok, c'est cool, on a confiance en moi » . Au début de l'intérim, j'étais totalement à l'aise avec le fait qu'on allait chercher quelqu'un d'autre, parce que j'avais conscience de ce qu'une nouvelle personne pouvait apporter. Bon, et après, par contre, je t'avoue qu'au bout de deux mois et demi, trois mois d'intérim, je voyais que j'y arrivais. Je prenais un peu confiance. Bon, là, ça y est, ça m'a titillée.
- Speaker #0
Et j'ai le droit de te demander ce qu'a été le déclic. Tu disais que tu étais entre Prada et Back Market. Quel a été le déclic en deux mots ?
- Speaker #1
Clairement, deux choses. La mission de Back Market, qui est quand même à l'opposé.
- Speaker #0
Ah ouais, complètement.
- Speaker #1
Celle de Prada, pour ne pas les citer. Et les gens que j'ai rencontrés durant les process du recrutement, que j'ai adorés, que j'ai trouvés brillants, smarts et drôles.
- Speaker #0
Ok, bon, tu vois, c'est bien. Donc, bye bye le retail. Et puis, bonjour Back Market. Tu disais du coup, Back Market, c'est 500 collaborateurs. 700. Qu'est-ce que j'ai dit 500 ? Oui, 700 collaborateurs. Vous êtes tous dans les mêmes locaux ou vous êtes un peu éparpillés ?
- Speaker #1
Non, on est éparpillés. Alors, principalement en France, on a sept bureaux dans le monde. Paris, Bordeaux pour la France. Ensuite, on a Berlin, Londres et Barcelone, New York et Tokyo.
- Speaker #0
Que des destinations qui font rêver quand même.
- Speaker #1
C'est vrai. Et on a 55 nationalités différentes chez nos backmakers. On a une parité au COMEX parfaite de 50-50 hommes et femmes.
- Speaker #0
Ce n'est pas étonnant de backmarket, cela dit. On va le comprendre, je pense, au fur et à mesure de l'interview. Mais c'est vrai que backmarket s'inscrit vraiment dans une démarche d'impact. positif, quel que soit le terrain de jeu environnemental, sociétal, ils sont trop forts vous êtes trop forts et donc toi tu as ce périmètre là en charge, tout ça, tu vas recruter des gens à New York comment ça se passe ?
- Speaker #1
j'ai tout ça mais en fait j'ai la chance d'avoir une super équipe de 40 personnes qui sont divisées en différents départements et puis après sur les bureaux on a à chaque fois un people manager qui est là-bas, tu vois New York Barcelone Merci. Tokyo, on a des HR managers qui gèrent par contre l'intégralité des scopes HR et qui sont basés sur place.
- Speaker #0
Ok, très bien. Donc on le disait, Back Market c'est une boîte qui a une vraie mission, celle de démocratiser le reconditionné. Je pense que quand on pense à reconditionner, on pense immédiatement à Back Market, je pense, moi en tout cas c'est le cas. Mais côté culture interne, c'est quoi votre moteur au quotidien ? Comment est-ce qu'on peut définir la culture de Back Market ?
- Speaker #1
Alors ? Attends, tu m'as posé deux questions parce que notre moteur au quotidien, je pense pour moi que c'est quand même la mission écologique, qui est quand même un driver pour bon nombre d'entre nous. Tu vois, d'avoir l'impression de jouer un rôle dans l'économie circulaire, faire en sorte que les consommateurs achètent moins mais achètent mieux et faire vraiment changer le comportement du consommateur. Ça, je pense que c'est vraiment notre moteur au quotidien. Tu vois, tous les lundis, on a une réunion avec tous les employés. On regarde les chiffres, on regarde aussi l'empreinte carbone. qu'on fait baisser grâce à l'achat du reconditionné. Donc c'est vraiment un driver pour tout le monde. Oui,
- Speaker #0
complètement. Et c'est certainement un driver aussi dans l'attractivité. J'imagine que ça, c'est un vrai moteur pour des candidats.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Pour vous rejoindre.
- Speaker #1
Tout à fait. Et d'ailleurs même, on vérifie que ce soit un moteur. Ah oui,
- Speaker #0
ok. Tu ne peux pas consommer Shane et bosser chez Backmarket.
- Speaker #1
C'est compliqué, oui. Alors il faut vraiment le cacher.
- Speaker #0
Ok. Et donc, c'est vrai, la deuxième partie de question, c'était si tu pouvais nous définir un peu la culture. interne de Back Market ?
- Speaker #1
La culture, elle est très, très forte chez Back Market. On a une valeur qui est vraiment de notre tronc commun, c'est le sabotage. Sabotage, on a cette valeur-là depuis la naissance de Back Market, donc depuis dix ans. Il ne s'agit pas de destruction, de trahison, d'un manque de respect envers les autres, c'est vraiment il s'agit de bousculer le statu quo de manière maligne, de manière percutante. Sabotage, ça nous garde. humble, fidèle un peu à qui nous sommes. On se considère un peu comme des pirates, tu vois, face à des gros, gros bateaux. Et du coup, d'être un peu rusé, malin, économe, chercher le maximum d'impact. C'est la valeur qu'on incarne tous.
- Speaker #0
Sabotage. Incroyable. Et votre langue officielle, c'est le français ou l'anglais ?
- Speaker #1
Non, c'est l'anglais.
- Speaker #0
Donc, comment tu traduis ça en anglais, du coup ?
- Speaker #1
Sabotage, on l'a laissé.
- Speaker #0
Ah oui, d'accord.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Le sabotage. Incroyable. J'adore. Ok. Et donc, vous êtes, vous, dans une boîte... hyper engagés, hyper libres dans le ton, le sabotage, je pense que c'en est la preuve dans les façons de travailler. Donc, cette culture-là, comment tu dirais qu'elle s'inscrit à un niveau international ? Est-ce qu'il y a une grande culture chez Back Market ou est-ce qu'il y a quand même des cultures différentes, des états d'esprit différents en fonction des équipes ? C'est quoi ton regard là-dessus ?
- Speaker #1
Ce que je te disais, c'est qu'on a sabotage qui est notre valeur, qui est notre tronc commun. Et à côté de ça, on a des mantras. Des mantras qu'on fait évoluer avec l'évolution de Back Market. Là, on les a refaits il y a trois ans. Et j'étais heureuse élue pour faire partie justement de la transformation de ces mantras. Et c'est quand même notre tronc commun pour tous les pays. C'est vraiment ce qui nous rassemble un peu. Est-ce que tu veux que je t'en parle un peu de ces mantras ? Oui,
- Speaker #0
oui, carrément. Je veux tout savoir.
- Speaker #1
Du coup, on en a plusieurs. On a Fired Up, le premier. Donc ça, c'est l'engagement, le commitment. que chaque Backmakers peut apporter son unique, authentique et contagieuse flamme, en gros. On n'a pas envie d'avoir des zombies, on a envie d'avoir des gens qui sont animés par la mission, par leur travail, par leur métier, par leurs responsabilités, etc. Deuxièmement, c'est... Ouais, allez, viens.
- Speaker #0
Ah ouais, j'adore. Et l'engagement, enfin, tu vois... Excuse-moi, je fais une micro-série, parce que j'ai toujours envie de faire des petits tiroirs quand je t'écoute, Axel. J'en ouvre un tout petit. Mais... Pour moi, je trouve qu'à l'heure où on dit justement que les collages ne sont pas hyper engagés, d'entendre des boîtes aussi dire, nous, en fait, juste la condition, si des collages veulent bosser chez nous, c'est l'engagement. Et sinon, passe ton chemin. Je trouve ça fort et voilà, j'adore. Donc, tu dis fire.
- Speaker #1
Et après, juste l'engagement, on ne veut pas vouloir dire être d'accord avec tout ce que décide la direction de back market, etc. Tu vois, tu as le droit d'avoir ta propre personnalité, d'être en désaccord. Et d'ailleurs, on adore ça. Mais c'est juste d'avoir cette flamme dans le ventre qui te fait OK. Je travaille pour Back Market et j'en suis super content.
- Speaker #0
Ok, d'accord, je comprends.
- Speaker #1
Après, tu as Don Firfir. Donc ça, c'est vraiment le fait que chacun à son poste doit être entrepreneur. On y va, on challenge le statu quo, on ose, on est courageux. Ce qui veut dire aussi savoir prendre des décisions courageuses quand il faut, etc. Mais c'est vraiment, allez, on n'a pas peur, on y go, on est tous ensemble, on y va.
- Speaker #0
Ok, trop bien.
- Speaker #1
La troisième, c'est One Team One Time. Là, c'est vraiment, on est parti du constat que le temps... est de loin notre ressource la plus précieuse, non seulement en tant que backmakers gérant plusieurs projets, mais aussi en tant qu'être humain sur une planète qui est un peu en danger quand même. Du coup, l'idée, c'est de travailler ensemble pour optimiser cette ressource et nous poser constamment la question, est-ce que notre temps est bien utilisé ou est-ce qu'il pourrait avoir plus d'impact ailleurs ? C'est partager notre temps en équipe et c'est aussi vivre des moments forts et significatifs ensemble, au bureau, en dehors, pour créer des souvenirs qui renforcent nos liens, notre culture.
- Speaker #0
Ok, trop bien.
- Speaker #1
Quatrième, say it straight, hear no hate. Donc là, c'est en gros la politique et les ragots, ça fait un excellent épisode de Game of Thrones, mais en gros, ils n'ont rien à faire chez nous.
- Speaker #0
Donc nous,
- Speaker #1
on veut que Back Market, ça soit un espace sûr où chacun peut être pleinement lui-même, la confiance règne sans qu'il nous soit nécessaire de décrypter des intentions cachées. Donc c'est vraiment, exprimez-vous librement, dites-le, mais faites-le avec bienveillance, de manière constructive. On imagine qu'on a des frameworks de feedback. Et c'est aussi... le recevoir, savoir recevoir un feed.
- Speaker #0
Oui, et un peu à la Netflix aussi. Je sais que Netflix, c'est un très gros pilier aussi de leur culture d'entreprise, ce point-là. Alors ça, c'est Stay Straight. Et tu disais après ?
- Speaker #1
C'est Say It Straight, Kill No Hate. donc en gros c'est aussi tu le donnes mais aussi il faut que tu l'entendes sans haine et après c'est à toi d'en faire ce que tu veux parce que les feedbacks tu peux les prendre mais tu peux aussi les laisser si tu estimes que tu dois pas le prendre ok trop bien j'adore cinquième il y en a que 6 désolé je fais vite humble hurts dirty hands celui là je l'adore on fait tous partie d'une équipe on est pas en compétition les uns avec les autres donc quel que soit ton niveau que tu sois junior ou comex member, tu mets les mains dedans et en gros il y a une phrase qu'on n'a jamais droit de dire chez Backmarket, c'est it's not my job ok,
- Speaker #0
on dirait que des petites phrases, des petits tatouages en fait que tu pourrais te tatouer je trouve ça incroyable après on a notre fondateur
- Speaker #1
Vianne Evote qui est le meilleur créa que j'ai jamais rencontré et qui a été évidemment game changer là-dedans et ça on peut le retrouver sur votre site j'imagine Yes.
- Speaker #0
je mettrai le lien du coup dans la description j'adore, trop bien attends j'en ai un dernier vas-y vas-y it's not green enough,
- Speaker #1
of course donc là c'est la terre mère n'est pas satisfaite en gros c'est notre combat quoi c'est vraiment toujours le mantra dont on doit se rappeler ok ça c'est la grosse boussole quoi ok,
- Speaker #0
trop bien et ça, tu vois justement ces points donc moi j'en ai noté 6 c'est ça ? C'est smut. Il y en a six. En gros, tu es un collaborateur, tu arrives chez Back Market. C'est quoi ton rapport à ces mantras-là ? Comment tu fais vivre ça dans l'expérience collaborateur ?
- Speaker #1
Premièrement, on assesse ces six points durant chaque entretien. Quand tu passes un entretien chez Back Market, le dernier, ça s'appelle le BM Values. Et donc là, c'est... pas du tout un assessment sur tes hard skills, sur tes compétences. C'est vraiment un assessment de culture fit. Et évidemment, pour que ça soit structuré et factuel et pas évalué de manière objective, on a un panel de 10 questions sur ces 6 mantras-là, tout en sachant qu'on n'est pas trop strict non plus sur le « it's not green enough » . On ne va pas demander au candidat s'il trie bien ses déchets. C'est juste savoir au moins s'il a quand même un peu d'appétence pour le sujet. Mais sur les cinq premiers, en tout cas, c'est des valeurs qui sont tellement importantes pour nous qu'on va vraiment essayer de les associer. Mais encore une fois, de manière structurée, je ne peux pas rentrer dans le détail là, parce qu'on n'aurait pas assez de temps. Mais tout le monde pose les mêmes questions à chaque fois. Tu n'as pas de bonne ou de mauvaise réponse. C'est vraiment de savoir comment la personne peut nous expliquer des situations dans lesquelles elle s'est retrouvée et elle a pu potentiellement utiliser ces mantras-là. Donc déjà, on fait un gros check à l'entrée.
- Speaker #0
Ok, tu sais, ça me fait penser, on a interrogé il n'y a pas longtemps, Paul Sauveplane aussi chez Alan Et ils ont exactement une dernière étape comme ça, où ils mettent en gros 12 collaborateurs autour de la table pour le dernier entretien. Et c'est que ça, c'est que du culture fit, c'est poser des questions. Eux, c'est beaucoup sur l'erreur, sur la transparence, mais à fond. Et aller voir comment le candidat, justement, va piocher dans ses expériences perso pour illustrer en gros sa compliance au grand mantra de l'entreprise. Mais c'est trop bien. C'est génial. Et du coup, ça te fait des entretiens. J'irais combien d'étapes pour venir chez Back Market à peu près ?
- Speaker #1
Ça dépend vraiment des postes. Tu vas de 3 à 8. En fonction de la séniorité, mais aussi du département. Côté tech, ça va être un peu plus long.
- Speaker #0
Il y a des tests,
- Speaker #1
j'imagine. Pour finir sur le recrutement, notre CEO rencontre également, rencontrerait jadis tous les employés Back Market. Et maintenant, on l'exan un peu parce qu'on a une forte croissance. Donc, du coup, il rencontre les niveaux 5 et plus, sachant qu'on va de 1 à 8. Mais du coup, il y a aussi lui qui est très impliqué là-dedans.
- Speaker #0
OK, trop bien.
- Speaker #1
Et ensuite, du coup, au quotidien, en fait, on a instauré quelque chose l'année dernière dont on est super fiers. C'est que dans l'assessment de la performance, on va assister au même niveau la job execution. Comment tu fais ton travail, comment tu accomplis tes missions. Et le rôle modèle est, encore une fois, basé sur ces mantras.
- Speaker #0
Ok, alors là, tu m'as un petit peu perdue, je ne te cache pas. C'est vrai ? Tu sais, c'est beaucoup d'anglais, beaucoup de termes, comment dire, RH.
- Speaker #1
Ouais, start-up insupportable.
- Speaker #0
Mais non, t'inquiète. Mais c'est juste, je me dis, pour les auditeurs, tu vois. C'est vrai. Parce que c'est hyper intéressant ce que tu dis, mais comment est-ce qu'on peut faire en sorte que je comprenne ?
- Speaker #1
déjà merci de te poser la question et d'être honnête avec moi du coup tous les trimestres on évalue chacun de nos collaborateurs et t'as 50% de l'évaluation qui est basée sur les missions et les objectifs qu'avait à atteindre cette personne. Donc vraiment, voilà, ses missions, ses compétences. Et 50% qui est évalué sur ses comportements liés au mantra.
- Speaker #0
Ah oui, ok, d'accord.
- Speaker #1
C'est mieux expliqué ou pas ?
- Speaker #0
Oui, ça y est, tu vois, j'ai compris. J'ai enfin compris. Mais je pense que je n'étais pas non plus, tu vois, comme tu disais, je n'étais pas en phase d'accueil. Tout à l'heure, tu m'as expliqué. Donc, tous les trimestres, un test, entre guillemets, par collab sur les hard skills et sur les soft skills, mais passé au tamis des mantras de la culture back market.
- Speaker #1
Exactement. C'est l'évaluation trimestrielle.
- Speaker #0
Top. Donc, ça, c'est tous les back makers qui ont le droit ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
OK. Et ça, c'est toi qui as mis ça en place ou c'est quelque chose qui est là depuis longtemps ?
- Speaker #1
L'évaluation du rôle modèle, c'est moi et mon équipe, évidemment. L'année dernière. Et on est hyper fiers. Parce qu'en fait, on est partis du principe qu'il était OK pour nous de garder quelqu'un qui est en sous-performance, mais par contre, qui est un ambassadeur de dingue, qui aide les autres de par ses comportements, qui est assez inspirationnel, ambassadeur pour les autres, qu'on préfère. On se dit, OK, cette personne-là vit peut-être un moment dur au niveau de ses missions. Mais bon.
- Speaker #0
il a un super comportement etc plutôt que quelqu'un c'est un top performer mais un mercenaire ouais voilà par contre il respecte rien de nos valeurs tu vois ça par contre ça va être on va s'arrêter tu vois ok et dis-moi quand on arrive chez Back Market comment ça se passe concrètement est-ce que c'est un peu la méthode piscine ou est-ce qu'il y a un vrai onboarding mais même c'est le pré-onboarding onboarding comment ça se passe pour un nouveau qui vous rejoint c'est trois jours d'onboarding sur place
- Speaker #1
dans le bureau où est idéalement le manager. Et donc là, tu rencontres tous les départements. C'est-à-dire que chaque département choisit un leader, un individuel contributeur qui vient présenter le département, les fonctionnalités du département, les missions du département, etc. Donc assez classique, mais du coup, ça donne une vue quand même assez fine, une lecture assez fine en tout cas de qui fait quoi chez Backmarket et comment on marche tous ensemble. Tu as aussi un atelier sur nos valeurs quand même, pour expliquer la culture sur les événements. aussi qu'il y a au sein de Back Market. Et puis, il y a aussi quelque chose qui s'appelle Everyone on Support. Et donc là, c'est un temps qui est dédié pour que le newcomer puisse répondre à des tickets ou au revoir, en tout cas, le service client. Puisque le client est au cœur de notre stratégie chez Back Market. Notre rêve, c'est que 100% de nos clients soient très heureux. Et pour ça, on souhaite que chacun puisse avoir une vue et une compréhension. du service client chez BackMarket. Et donc, tout le monde y passe aussi pendant son onboarding.
- Speaker #0
Trop bien. Donc, tu passes par le support dans ces trois jours-là quand tu arrives à BackMarket.
- Speaker #1
Oui, exactement. OK,
- Speaker #0
trop bien.
- Speaker #1
Après, tu as un lunch avec tous les newcomers, tu as un lunch avec ton manager, tu es accueilli le lundi matin avec un petit déjeuner. Voilà. Et après, ensuite, chaque manager doit prévoir les deux derniers jours où les newcomers puissent rencontrer du coup leur père ou partenaire au sein de l'entreprise. et la semaine d'après, ça y est, ils sont jetés dans le grand bain.
- Speaker #0
Oui, je comprends. Ok, et tu parlais tout à l'heure justement d'événements. C'est quoi vos rituels chez Back Market ?
- Speaker #1
Alors, tu as le Monday Brief, donc c'est tous les lundis comme son nom l'indique, où c'est Thibaut, notre CEO, qui prend la parole pour expliquer les chiffres de la semaine passée. Et puis après, chacun est libre, même si c'est évidemment très formaté par la com interne, évidemment, qui gère tout ça. Mais après, chacun est libre de venir présenter un projet, présenter un update de son équipe, etc. Donc ça, c'est tous les lundis avec les 700 collaborateurs. Ensuite, tu as le summons. Le summons, c'est donc une fois par mois. Et donc là, c'est revue du mois passé, pareil, en termes financiers, mais aussi en termes de projets. On réaccueille les newcomers. On dit au revoir à ceux qui quittent l'entreprise. On porte un toast, par exemple, à une personne qu'on a sélectionnée, qu'elle soit été promue ou qu'elle soit portée à un gros projet, etc. Ça, ça dure une heure et ensuite s'en suit une soirée pour ceux qui le veulent tous ensemble, soit au sein des locaux, soit à l'extérieur. Et après le grand événement de l'année, ça s'appelle le Olens. Et donc là, on est tous ensemble. Tous les bureaux sont réunis, généralement en France, pendant trois jours au même endroit. Et donc là, c'est vraiment du temps de partage. Alors, quelques années quand même, on travaille pendant une journée. quelques années, on ne travaille pas du tout et on se dit « Vas-y, on… » Parce qu'on travaille quand même beaucoup chez Backmarket. Et là, c'est trois jours et généralement, c'est en juin et c'est vraiment un moment exceptionnel pour passer du temps avec des personnes avec qui tu travailles beaucoup, mais qui sont basées à Tokyo, à New York, à Berlin, etc. pour apprendre à se connaître, pour dénouer des tensions aussi, tu vois, quelquefois. Oui, bien sûr. Donc, c'est très puissant.
- Speaker #0
Ah, trop bien. Ça donne trop envie, vraiment. Là, OK, trop bien. Et dis-moi, du coup, Back Market, c'est quoi la date de création ? Vous êtes née en quelle année ?
- Speaker #1
C'était en 2014.
- Speaker #0
Et donc, oui, il y a presque 11 ans. Oui, il y a 11 ans, quoi. Tu as des belles histoires de collaborateurs, peut-être, à nous conter ?
- Speaker #1
Oui, on en a beaucoup. Je vais t'en donner deux, ça te va ?
- Speaker #0
Ah bah parfait.
- Speaker #1
Écoute, je pense tout de suite à un collaborateur qui s'appelle Baptiste, qui a commencé chez Back Market vraiment au tout début, qui était un des 10-20 premiers employés. Du coup, qui était un leader de l'entreprise, et donc qui a évolué en tant que leader, je dirais, durant 3-4 ans, mais j'ai peur de dire des bêtises. Et donc, qui était vraiment au comité de direction de Back Market. Ensuite, il nous a quittés, je pense maintenant il y a 4 ans. Et en fait, il a créé son entreprise qui s'appelle Vedette, et qui est une cantine d'entreprise. Et du coup, maintenant, il a la cantine chez Back Market à Bordeaux.
- Speaker #0
Ah, trop bien ! C'est génial,
- Speaker #1
parce que du coup, il est toujours dans nos locaux, on le voit tout le temps, et puis évidemment, on n'est pas ses seuls clients, mais c'est avec nous qu'il a commencé, et donc Vedette a commencé chez nous, avec un endroit, un emplacement qu'on leur avait dédié, etc. Donc ça, c'est une belle histoire, je trouve, de fidélité quand même dans un sens, tu vois, à Back Market, je trouve.
- Speaker #0
C'est hyper inspirant, je trouve, parce qu'en fait, c'est tellement aussi ce que tu dis, un marqueur des entreprises aujourd'hui. Tu vois, c'est hybride. En fait, un collab, il peut être collab, puis te quitter. Ou alors, tu peux aussi avoir un super freelance qui te suit pendant des années. Et c'est comment justement, moi, j'adore ce genre d'histoire. Comment tu crées du lien avec ces gens-là, avec cet écosystème-là ? Trop bien. Vedette, Baptiste, je vais aller voir ça.
- Speaker #1
Voilà. ensuite pense à une autre personne qui s'appelle Sarah, qui était People Partner et qui est arrivée dans mon équipe quand j'ai joint Back Market. Elle était HR BP de la population tech. Au bout de deux ans en tant que People Partner, elle a eu envie de devenir elle-même tech. Énorme. On l'a aidée dans ses démarches. Elle a fait une formation chez Ada School, qui est une super école axée talent féminin. dans la tech, avec qui on était déjà en partenariat. Et donc, elle est partie faire sa formation et elle est revenue, évidemment, tech chez nous. Il y a deux ans et je crois même qu'elle a été promue il n'y a pas si longtemps que ça au niveau 2. Donc ça, pareil, super beau. Après, franchement, il y en a plein d'autres. Dans mon équipe aussi, j'ai Marion qui est Head of People Experience. Donc, elle s'occupe du Learning and Development et des offices. Et Marion, ça a été aussi une des premières backmakers. En tout cas, je dirais des 50-100 premiers. Elle était Head of Operation, donc elle s'occupait de toute la partie Customer Care. Et il y a trois ans, pareil, elle a voulu switcher, venir au HR. Donc nous, on l'a accueillie les bras ouverts, d'abord sur un poste d'individuel contributeur, donc d'employée unique sans management, pardon. Et du coup, voilà, elle a appris. Et puis, en fait, elle a évolué. Maintenant, elle est manager de deux équipes.
- Speaker #0
Voilà, et on a vraiment beaucoup, quoi. Tu vois, là, quand j'y pense, j'en ai plein qui me viennent en tête. OK,
- Speaker #1
trop bien ces histoires. J'en reviens pas, quand même, de la RH spécialisée tech qui devient, qui fait le switch tech. Mais c'est trop bon, quoi. OK, bon, très bien. Et puis, ça témoigne d'un grand attachement à la marque, en fait, à chaque fois aussi, et aux collaborateurs, finalement.
- Speaker #0
T'as un sentiment d'appartenance, Back Market, qui est extrêmement fort. Donc,
- Speaker #1
tout à l'heure, en entame d'interviews en transition, Tu nous as raconté ton arrivée chez Back Market avec cette folle aventure, mais qui n'est pas si banale que ça, c'est-à-dire qu'en fait, tu acceptes une promesse d'embauche et tu tombes enceinte. Alors vas-y, on t'écoute.
- Speaker #0
Donc effectivement, je démissionne de chez Zadig et Voltaire, je signe ma promesse d'embauche, donc j'étais vraiment entre les deux, j'étais encore chez Zadig et Voltaire, pas encore chez Back Market. Et j'apprends que je suis enceinte de mon deuxième enfant. C'était évidemment une très belle surprise, évidemment, si Marcel, un jour, tu m'écoutes. Marcel mais en fait le problème c'est que j'ai été quand même tétanisée honteuse et des sentiments qui avec dur que je me suis mais c'est fou de se mettre dans un état comme ça et donc vraiment j'ai pleuré j'ai pleuré je me suis dit mais comment je vais faire comment je vais l'annoncer vraiment j'avais l'impression de mettre un poignard dans le dos de Back Market je me suis dit non mais j'arrive je suis enceinte je repars 3 mois après que ça bon et bref et donc j'ai appelé et Alban et Thibaut, notre CEO. Et en fait, leurs réactions ont été incroyables. Thibaut, je l'ai appelé, j'avais des trémolos dans la voix, voire même je pleurais. Je lui ai dit, voilà, je suis enceinte, etc. Et il me dit, mais pourquoi tu pleures ? Je lui ai dit, parce que je suis hyper gênée. Et il me dit, mais Axelle, c'est la plus belle nouvelle qui puisse arriver sur Terre, d'attendre. Donc, ça n'a rien comparé au travail. Il me dit, mais tu pleures parce que tu ne veux plus venir. Je lui ai dit, mais non, bien sûr que si.
- Speaker #1
Il ne comprenait même pas ton appel.
- Speaker #0
Donc, trop sympa. Et Alban, je l'ai eu. Je lui ai dit, écoute, je suis désolée. Alors, elle était plus impactée parce que manager direct. Et elle m'a dit, écoute, Axelle, c'est bon, on va survivre. Viens, on est toujours trop content de t'accueillir. C'est la vie. Bravo. Parce que tu as des gens qui peuvent même oublier de dire bravo, c'est cool et tout ça. Elle m'a dit, bravo, on est trop content. « Écoute, oui, ça va être dur pour le service, mais c'est pas grave, on va le faire, on sera là avec ça. » Donc, c'était assez génial. Et en fait, la petite histoire que je peux te raconter autour de ça, c'est que déjà, je suis arrivée assez à l'aise, mais bon, c'est fou quand même, parce qu'au début, je n'étais quand même pas très à l'aise de montrer aux employés que j'étais enceinte. Comme quoi, c'est dingue quand même les injonctions et tout qu'on se prend quand même. Et puis, après, je pars en congé maternité, et je savais que je n'allais pas être payée, parce qu'en fait la convention collective prévoit que quand tu t'absentes, quand t'es en congé maternité ta première année d'ancienneté t'as pas de maintien de salaire et je le savais parce que je suis RH tu vois, tu dois savoir ce genre de choses, et je suis en congé mat et là je vois mon salaire qui tombe et là je dis, putain ils se sont plantés donc je t'avoue, grand dilemme de me dire, qu'est-ce que je fais ? bon, j'ai appelé parce que je suis quelqu'un de très honnête et donc j'ai appelé le service RH je l'appelle et on nous en parle Vous m'avez payé, vous n'aviez pas payé. Bref, du coup, je leur ai redonné le trop préçu. Mais en revanche, quand je suis rentrée chez Back Market, je me suis dit, en fait, ce n'est pas possible. Tu es enceinte, tu accueilles un deuxième enfant et tu es pénalisée.
- Speaker #1
Oui, c'est clairement ça.
- Speaker #0
Oui. Et donc, j'ai fait un petit case, un petit cas pratique, pardon. Je suis allée voir les founders, notamment Geneseo. Il y a un petit beau évianais en leur disant, voilà. Voilà ce qu'on fait, mais c'est la convention collective, c'est pas back market, c'est juste qu'on la suit, by the book. Voici les impacts que ça a pour les femmes, ça rend encore l'inégalité encore plus forte, ce principe-là. Est-ce que vous seriez OK pour qu'on supprime cette règle et qu'on maintienne le salaire pour toutes les femmes en congé maternité chez back market, bonus compris ? Et franchement, j'ai dû argumenter deux minutes.
- Speaker #1
Bonus compris, ah ouais ! Mais non, mais ils sont super ! C'est top, franchement !
- Speaker #0
Et ça, franchement, j'avoue que j'étais hyper fière.
- Speaker #1
Ah bah, je te comprends. Oui, oui. Et je pense que tu as été plus loin encore dans la parentalité, d'après ce que j'ai lu.
- Speaker #0
Et après, ouais. Après, alors ça, c'était en partenariat avec Alban aussi. Donc, on a étendu le congé paternité pour le deuxième parent. On a mis des jours d'enfants malades. On a aussi monté des workshops. On a travaillé avec une entreprise qui s'appelle Gloria pour créer des moments dédiés pour... ses parents qui partaient en congé paternité ou maternité. Donc, comment bien préparer son congé paternité. Un deuxième sur comment bien revenir. Et un troisième pour le manager des personnes qui s'en vont, c'est comment tu peux apporter du support. et c'est super et on les fait toujours maintenant on les fait seules, un peu sur d'autres problématiques mais c'est des moments de partage notamment entre femmes qui parlent plus longtemps c'est quand même toujours hyper stressant et c'est toujours pas normal en 2025 qu'on soit stressé par ça mais c'est quand même toujours stressant de partir 4 mois et donc on accompagne au mieux ses futures mères, on les rassure on leur demande ce dont elles ont besoin pendant ces 4 mois, t'en as qui veulent complètement déconnecter et puis t'en as qui veulent Merci. absolument avoir quelques updates. Donc, tu vois, comment les faire se sentir au mieux pendant cette période et comment bien les réaccompagner, les réinsérer dans l'entreprise,
- Speaker #1
etc. Je pense que c'est un gros sujet, en fait. Ça va parler à beaucoup de monde, ça. Mais franchement, bravo. Bravo pour tout ça. Et par rapport à ton expérience perso, à cette annonce que tu redoutais, finalement, et je dirais le fait que ça soit... transformé finalement positivement pour toi ? Parce que ça a créé, tu disais, encore plus d'attachement vis-à-vis de back market. Elle est cette boîte, elle est encore mieux que ce que j'imaginais. Est-ce que tu penses que ça t'a modifié face à des candidats qui ont pu traverser ces problématiques ou d'autres problématiques ? Tu penses que ça t'a été bénéfique par la suite ?
- Speaker #0
Oui, c'est sûr. Je pense que les réactions que tu prends, ensuite, tu les reflètes potentiellement vers les autres. Là, je pense à Laura. Laura Manot qui est dans mon équipe qui est un de mes piliers mon bras droit, qui a vécu exactement la même situation et donc elle m'a appelée pareil j'ai recruté pour être type le partenaire, elle m'appelle, elle me dit Axelle écoute je suis vraiment hyper mal je suis désolée, j'ai appris hier que j'étais enceinte alors que je suis en train d'arriver dans un mois et donc là je l'ai mis à l'aise pas très facilement, je lui ai dit écoute je te comprends et je vais te raconter une histoire et voilà Merci. et puis tu vois là elle a eu son deuxième bébé etc mais ouais c'est en fait moi j'ai tellement vécu ça d'une manière vraiment extraordinaire alors que ça me devrait pas encore une fois mais bon c'est la réalité j'ai vraiment vécu ça dans leur réaction de manière extraordinaire que j'ai voulu aussi le propager après et faire en sorte que tout le monde soit à l'aise avec ça écoute franchement j'espère que ton témoignage il inspirera aussi d'autres
- Speaker #1
DRH et puis leur donnera l'envie d'aller tu vois aussi aller voir leur direction pour pour pitcher un case sur le sujet de la parentalité. Non, c'est trop bien. Ok, alors si on va passer dans une petite étape, nous on a des auditeurs qui sont aussi des personnes qui sont en recherche d'informations sur Back Market. Si je te pose la question des salaires, est-ce que tu pourrais nous dire comment vous vous situez par rapport au marché et aussi quel est le degré de transparence autour des salaires chez Back Market ?
- Speaker #0
Alors, sur les salaires, on utilise trois benchmarks différents. Et ensuite, sur les salaires généralistes, on est au 50e percentile. Et sur les salaires tech, on est au 75e percentile, parce que profil plus rare à trouver. Et ensuite, chez Back Market, on a ce qu'on appelle des ranges. Je suis désolée, des ranges, pardon. Pas des ranges, des ranges. Ils sont en fonction du niveau. Donc, en gros, chez Back Market, tu as des niveaux de 1. à 8. Oui,
- Speaker #1
tu en as parlé plusieurs fois. Je voulais te poser la question. Vas-y, c'est parfait.
- Speaker #0
Tu as différents niveaux de 1 à 8. 1 étant le niveau plus junior et 8 étant le niveau 6 level COMEX. Et tu as différentes job families, c'est-à-dire différents départements avec différents métiers. Et donc, nous, on a des ranges de salaire par niveau et par métier. Je te prends un exemple, recruteur. Tu vois, j'en ai 5. J'ai un range de salaire pour le niveau 1 recruteur, pour le niveau 2 recruteur, pour le niveau 3, pour le niveau 4. Et ça, pour chaque job family. Donc, c'est un travail titanesque qui est réalisé par l'équipe Total Rewards, mais qui, du coup, fait qu'on essaie d'être le plus précis possible en fonction du marché, du métier, des compétences de la personne. Et après, dans ton range, je te donne un exemple, je ne sais pas, d'un poste, je vais te dire niveau 2, le range va être entre 40 et 60. Après, c'est ton Merci. degré de séniorité dans ce range-là qui va faire que tu vas bouger. Plus ta performance, évidemment. Est-ce que c'est clair ?
- Speaker #1
Oui, c'est hyper clair. Je me disais, tu sais ce que j'ai à me dire ? Je me disais, vous êtes hyper bien, vous, pour l'année prochaine. L'année prochaine, la transparence, c'est 7 juin 2026. Je pense qu'il y a des entreprises qui vont pas être bien du tout. Et c'est incroyable. À ce point-là, je n'ai jamais eu de réponse aussi précise à cette question. C'est juste... Ouais, c'est remarquable.
- Speaker #0
Et après, tu vois, chaque collaborateur connaît... son positionnement dans son range. Donc, il sait s'il a l'entrée de son range au milieu ou à la fin. Enfin, ou dans son range. Je comprends.
- Speaker #1
Donc, ça veut dire qu'une égo de salaire, elle prend en compte, évidemment, aussi cette matrice. Ouais.
- Speaker #0
Par exemple, je vais essayer d'être claire. Si tu es ce qu'on appelle Entry of the Range, donc au début du range, et donc on va reprendre le 40-60, nous, RH, on va donner des guidelines, donc des règles, pardon. Non,
- Speaker #1
mais t'inquiète, t'inquiète. Guidelines, c'est bon, j'ai.
- Speaker #0
On va dire, si tu es Entry of the Range, tu as le droit, nous, on conseille aux managers de donner, alors attention, là, je vous dis n'importe quoi comme chiffre, d'accord ? Oui. Vous avez le droit de donner 5 à 10 %. d'augmentation. Si tu es middle in the range, tu vas pouvoir donner entre 3 et 8 %. Et si tu es high in the range, tu peux donner entre 0 et 5 %. Oui. Tu vois ? Mais alors ça, c'est pareil, c'est après la description de la performance, etc. Mais nous, on va donner vraiment des clés de lecture au manager pour qu'il puisse faire au mieux parce qu'après, chaque C-Level gère son budget d'augmentation dans leur département.
- Speaker #1
OK. Et ça veut dire aussi, est-ce que je comprends bien que tu es vouée à progresser et à devenir manager ? Est-ce que tu penses que tout le monde est fait pour être manager ?
- Speaker #0
Alors non, justement, nous on a deux tracks, pardon. Tu as des levels individuels contributeurs et à côté, tu as les managers. Donc individuels contributeurs, ça va de 1 à 5 chez les généralistes et 1 à 7 chez les... tech, et manager, tu peux commencer, c'est de 3 à 8. Donc en fait, elles sont un peu en parallèle. Et évidemment, non, je suis convaincue que chaque personne, déjà, n'est pas faite pour être manager, soit parce qu'il n'a pas les compétences, ou soit parce qu'il n'a pas envie. Et donc nous, on essaye de trouver des tracks d'évolution pour justement ces personnes-là qui sont très satisfaites dans le rôle d'individuels contributeurs, et puis aussi parce que chez Backmarket, tu as besoin d'experts. Enfin, partout d'ailleurs,
- Speaker #1
je pense. Non,
- Speaker #0
mais carrément. Et c'est aussi pour ça que tu vois, tu as un certain range d'experts. Donc, tu vois, des niveaux 4, 5, 6, qui sont plus étendus pour faire en sorte que la personne puisse rester dans son range plus longtemps. Donc, tu vois où tu peux avoir des augmentations plus hautes pour faire en sorte que, quand même, l'individuel contributeur soit attractif. Oui,
- Speaker #1
et il est de la reconnaissance. Ça, c'est un vrai problème, souvent, quand tu es un peu seul comme ça ou que tu n'as pas envie de progresser, effectivement. sur un poste de manager.
- Speaker #0
Alors qu'un expert peut avoir un impact de dingue pour Back Market.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. C'est clair. À part ça, dis-moi, si demain je postule chez Back Market, c'est quoi l'avantage que je vais raconter à mes potes et qui va les rendre super jaloux ?
- Speaker #0
La mission et les gens avec qui tu travailles. Quand les gens me demandent « Qu'est-ce qui t'anime chez Back Market ? » C'est vraiment les deux. Cette mission-là, l'impression d'avoir de l'impact pour la planète, etc. Et les gens... On travaille avec des gens qui sont brillants, sympas, différents. Enfin, tous différents, je veux dire. Qui ont beaucoup d'humour. L'humour est très, très présent chez Back Market. Moi, je rigole toute la journée. Ah, trop bien. Les gens sont bienveillants et smarts. C'est un bonheur de voir mes collègues la journée.
- Speaker #1
Ah, trop bien. Ok, on arrive à la fin de... de l'interview. Moi, je passe un super bon moment. Alors, il y a un petit exercice de fin quand même qui s'appelle la minute, ça va te plaire, One Minute to Join. Avec ton super accent pourri. Et en gros, l'idée, c'est que tu as une minute pour nous pitcher Back Market pour donner envie à des candidats de vous rejoindre. Tu es prête ?
- Speaker #0
Vas-y, go.
- Speaker #1
Allez, c'est parti.
- Speaker #0
Donc, chez Back Market, on ne vient pas juste travailler. On vient hacker les règles. On veut prouver qu'on peut bâtir une entreprise à succès mondial sans sacrifier la planète, ni nos valeurs. On remet en cause les modèles établis, on fait bouger l'industrie de la tech et on le fait avec exigence, humour et surtout beaucoup, beaucoup d'humilité. Donc si tu veux de l'impact, si tu veux t'entourer de gens brillants, de gens engagés, sympas, un peu décalés, si tu veux du sens, du rythme, une vraie liberté d'être toi-même, alors c'est ici, parce que back market, ce n'est pas juste un job, c'est un mouvement. Un mouvement qui refuse le statu quo, qui agit avec sens et qui construit l'avenir autrement.
- Speaker #1
Oh, oh, oh, oh, oh. Oh bah alors là ! Oh bah attends, tu rigoles ou quoi ? J'y crois pas ! Tu lisais ? Tu lisais même pas en plus ?
- Speaker #0
Non, j'avais mis des petites boulettes pommes quand même. Non,
- Speaker #1
mais incroyable ! Bah écoute Axelle, franchement, si vous avez pas envie de rejoindre Back Market, moi je peux plus rien pour vous. Bon, écoute, en tout cas, Axelle, merci beaucoup. Merci de ce partage. Merci de ce que tu fais. C'est trop chouette. J'espère que ton témoignage inspirera, j'en suis sûre, autant des candidats que des DRH. Et puis, je te souhaite une longue vie dans ce métier. Et puis, écoute, je serais trop contente de te recroiser à l'occasion.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, Claire. Merci de m'avoir invitée. Et tu m'as dit merci pour ce que je faisais, mais c'est surtout merci à l'équipe qui est vraiment extraordinaire, l'équipe HR et les backmakers aussi, quand même. dans sa globalité.
- Speaker #1
On les embrasse.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
A bientôt, Axelle. Salut. Salut, salut. Eh bien, voilà. Cet épisode avec Axelle Karel, DRH et Back Market est terminé. Donc, vous avez vu une entreprise qui prouve qu'on peut innover, grandir vite et rester profondément humaine. Si cet épisode vous a inspiré, n'oubliez pas, partagez-le, laissez une petite note ou un commentaire et bien sûr, abonnez-vous à Megabar pour ne rien rater des prochains épisodes je voulais quand même vous faire une petite mention un petit cœur sur vous pour vous dire qu'en fait vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et ça ça nous touche beaucoup ça valide ça valide le concept merci merci pour nous et puis à très vite pour un nouvel épisode d'ici là prenez soin de vous bisous