Speaker #0Nous avons vu dans le précédent épisode de Minua Bali l'importance de tracer notre propre chemin. Ce qui sur le papier paraît plutôt simple. Mais nous partons dans la vie avec des bagages qui ne sont pas forcément les nôtres. L'influence de nos proches, les règles déjà écrites, notre passé, bien sûr, notre culture, ce que d'autres nous ont appris, que nous considérons comme essentiel, non négociable, et bien sûr, nos croyances. J'avais envie de vous parler aujourd'hui de l'indépendance, de l'autonomie et de notre liberté. Forcément, nous allons revenir sur notre environnement. Ce qui nous permet de pouvoir évoluer naturellement. Nous donnons notre confiance à un système dont les règles nous échappent et qui nous donne l'illusion d'être libre et en sécurité. Que l'on veille sur notre santé, notre bien-être, que l'on prend soin des plus faibles et des plus vieux d'entre nous. Mais nous savons tous que faire partie d'une société implique des devoirs, une certaine soumission, où notre voix n'a pas l'importance qu'elle devrait avoir. Nous pouvons aussi, et c'est ce que je vous propose, faire des choix conscients, accepter parce que nous comprenons, identifier des discours nauséabondes, parce que nous avons compris les nuances, la rhétorique et les sous-entendus. Continuez à apprendre, mais mieux, différemment, pour devenir acteur de ce qui nous entoure, tout simplement. D'avoir un avis éclairé, de dire non, de s'indigner, comme disait Stéphane Hessel, et de créer les alternatives. Vous êtes déjà nombreux à y penser ou à le faire. Cherchez l'autonomie tout en s'épanouissant. Nous avons la possibilité de prendre notre indépendance intellectuelle, d'agir pour nous et pour les autres, suivant ce que nous dit notre cœur, nos émotions, nous développer en conscience pour avoir la capacité d'aller jusqu'au bout de nos envies, de ce qui nous anime. Nous avons appris dès notre plus jeune âge à vivre en société, mais pas à vivre seul, face à nous-mêmes. Il est important de se connaître et comprendre ce que nous sommes prêts à accepter et ce qui n'est pas acceptable. Ce qui fait partie de nos valeurs, ce que nous sommes prêts à défendre, mais aussi ce qui nous empêche d'avancer. Les petites histoires que nous nous racontons pour nous excuser de ne pas être véritablement nous. Les compromis, les négociations, les sacrifices que nous nous sommes autorisés ou que l'on nous a imposés font partie de notre chemin. C'est juste humain. Mais nous aurons beau nous réciter des mantras de réussite ou de bonheur, tant que nous n'aurons pas pris le temps de nous poser les bonnes questions sur ce que nous souhaitons vraiment, tant que nous n'aurons pas appris à nous aimer vraiment, nous continuerons malroitement à marcher à cloche-pied sur le chemin de la vie. Alors il existe des mécanismes, des réflexes, des automatismes qui nous permettent de pouvoir vivre en société, de se sentir intégré, mais qui n'impliquent pas de réfléchir par nous-mêmes, qui n'offrent pas la possibilité de secouer le système, de le remettre en question. Revenir à l'origine de nos émotions, de ce qui nous bloque, nous empêche d'avancer, accepter nos contradictions, assumer nos frustrations, tout en nous interrogeant sur le comportement des personnes qui nous entourent, sans forcément les juger bien sûr, mais remettre en question le conditionnement que l'on nous impose afin de prendre son envol, son autonomie, sa liberté, et s'affirmer pour devenir la personne que nous devons être, que nous voulons être. Le chemin que nous prenons nous appartient. Il est le résultat de nos choix. Peut-être parfois compliqué, insatisfaisant, mais il est à nous, et à nous seuls, de le rendre enivrant, inspirant. L'indépendance, ou plus du moins notre liberté de penser, big up à Florent Pagny, ne nous permet pas forcément d'agir comme nous le voudrions, mais au moins nous pouvons agir en conscience. On ne peut pas non plus tout avoir si on vit en société. Si nous reprenons la définition de l'indépendance, nous y trouvons la notion de ne pas être soumis à un autre, de bénéficier d'une certaine autonomie, d'avoir une liberté d'action, de ne pas dépendre du bon vouloir d'un tiers. Mais comme nous l'avons vu, nous avons été conditionnés pour être dépendants de l'éducation que l'on nous donne, des infrastructures, des systèmes mis en place. Ils sont là pour nous aider, mais ils sont soumis à conditions. Il faut en être conscient. Pour tout ça, comment atteindre une certaine forme d'indépendance ? Je dis une certaine forme, car après tout, à part tout détacher à la fois matériellement, mais aussi émotionnellement d'ailleurs, de ce qui nous entoure, nous sommes tous soumis à des passages obligés, ne serait-ce que pour l'eau, qui devrait normalement être gratuite, et comme dirait Jean-Claude Van Damme, dans 20 ans il n'y en aura plus. Mais là, ce n'est pas le sujet. Je pense également à l'électricité, qui devrait aussi être gratuite, mais... si nous avons d'autres alternatives pour la remplacer. Bien sûr, nous pouvons nous retrancher sur un lopin de terre, faire pousser nos tomates à avoir une source d'eau et des panneaux solaires. Certains vivent comme ça, ils sont résilients, en accord avec eux-mêmes, et c'est très bien, je les admire quelque part. Mais je pense plus à une autonomie morale, quoique, comme disait Camus, la morale n'a été créée par des hommes qui n'en ont pas. Nous pourrions commencer par nous définir comme agiles, souples et curieux, et ne pas être arc-boutés sur des croyances, sur ce que nous pensons être des vérités, mais plutôt savoir nous adapter aux changements, être curieux des autres, nous développer pour éviter de nous flétrir, de nous aigrir. Parce qu'à force de nous arc-bouter sur nos certitudes, nous finissons par avoir des convictions qui ne nous appartiennent pas. Nous passons notre temps à affirmer, à vouloir convaincre, à exprimer des vérités sans nuance. et nous finissons nos phrases souvent par des c'est vrai Ce n'est pas moi qui le dis, tout le monde le sait, avec une petite citation qui va bien et ça clôt le débat. Comme disait Voltaire, comme disait Céline, voilà. Ça, nous le verrons dans les prochains épisodes, cette notion de vouloir avoir raison et d'avoir un jugement tout de suite. L'inconscient nous amène un jugement et puis ensuite, nous devons le résumer, l'expliquer. Et c'est là où nous arrivons à dire des phrases qui ne nous appartiennent pas forcément. On verra plus tard. A propos de grandes citations, puisque je parlais tout à l'heure de Céline, de Voltaire, à propos de grandes citations qui sont censées toutes résumer et qui ne permettent aucune négociation, et ça semble être la réponse à tous les problèmes de société. Nous avons par exemple la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Vous l'avez déjà certainement entendu parler. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Cette phrase attribuée à John Stuart Mill, qui est mort en 1873, je crois, mais c'est aussi la phrase d'introduction de la paix de Feinstein, ce document qui établit la paix entre le prince et évêque de Liège et les Liégeois. Ça ne vous dit certainement rien, et si je vous dis que ça a été signé le 18 juin 1316, ça veut dire encore moins quelque chose, mais bon. On recommence, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Le proverbe est là en substance, et la substance même, pardon, de l'article 29 de la Déclaration des droits de l'homme. 1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. Cette expression est quand même à la fois un précepte et un proverbe. Il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Si on y réfléchit un peu, du coup, pour vous, je suis l'autre, forcément. Ma liberté commence donc où s'arrête la vôtre. Mais du coup, cette liberté, ma liberté, s'arrête où commence celle des autres Qui décide des limites ? J'aurais tendance à dire le bon sens, l'empathie. Si j'habite dans un immeuble et que je mets la musique à fond, ça va déranger mes voisins. Ils ne seront plus libres de vivre ou de dormir, donc ça semble logique que l'expression de ma liberté ne soit pas imposée aux autres. Sur ce sujet, le pape prend ici une position contraire à la position commune. Si la liberté finit là où commençait celle des autres, l'absence des autres supprimerait les bornes de cette liberté. La liberté n'est pas comprise ici selon l'individu parce que son exercice serait impossible sans les autres. Ah ben voilà, on avance. Le philosophe Christian Gaudin, qui a écrit un livre qui s'appelle Au fil de la philosophie En 1999, il exprime lui autrement. Voilà une détestable formule prise comme une vérité indiscutable. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Formule exécrable en ce qu'elle place la liberté dans une logique de la concurrence, alors que la liberté ne peut être véritablement comprise que dans une logique de solidarité. Nous pouvons donc comprendre que c'est en prenant compte des autres que nous adapterons l'expression de notre liberté en fonction de leur propre bien-être ou des nuisances que notre liberté pourrait avoir pour eux. Ce qui signifie donc que c'est à nous de fixer en toute logique les limites de ce que nous pouvons faire ou pas faire, suivant les conséquences négatives sur ce qui nous entoure. Ça s'appelle le libre-arbitre, tout simplement. Le problème, c'est que quand ceux qui sont censés nous diriger fixent les limites de notre propre liberté au nom du plus grand nombre. Et ils utilisent donc cette phrase. Les autres. en fixant des règles et en infantilisant les citoyens et en les surprotégeant toujours au nom du vivre ensemble. Ben oui, mais c'est mignon, il faut quand même vivre ensemble, il y a des règles, il faut des règles, il faut des lois. Si seulement ça partait d'un si bon sentiment, pourquoi pas après tout ? Il faut s'organiser pour vivre ensemble, j'entends parler de s'en tenir compte des races, de l'attention sexuelle ou autre. Ça, c'est à part. Chacun vit comme il veut. Chacun vit comme il veut. Non, je vais vous parler d'un vivre ensemble entre êtres humains. Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que c'est souhaitable, voire nécessaire, d'avoir un code du vivre ensemble. Mais je ne sais pas vous, mais moi, je ressens surtout une profonde injustice. Il y a bien sûr des... Changement positif, notre liberté est tous doucement, mais sûrement grignotée, surtout en ce moment. Et c'était au nom du plus grand nombre des défavorisés, des pauvres, des sans-abri, des femmes battues. Alors oui, oui, oui, ça vaudrait le coup, mais non, parce que la plupart du temps, ce n'est pas le cas du tout. Ça sert surtout d'autres intérêts qui nous dépassent. Nous applaudissons sans vraiment savoir pourquoi, tout en sachant que nous n'avons que les informations que l'on veut bien nous montrer. Et la liberté... que l'on peut bien nous donner. Et bien voilà, me revoilà devenu révolutionnaire, anarchiste, anarchiste, complotiste. Mais là où je voulais vous en amener, c'est à reconsidérer le monde qui vous entoure, l'envisager différemment et vous réapproprier certains sujets. Je ne dis pas que tout est pourri dans le royaume de Danemark, mais plutôt que votre développement personnel, cette notion... qu'il doit passer par une envie de mieux se connaître, de comprendre ce qui nous entoure, de comprendre les réactions, nos réactions, de comprendre son comportement et de développer la liberté de s'informer, de remettre en doute à la fois ce que vous pensez comme acquis, comme ce qui vous est imposé, de savoir ce qui vous appartient, ce qui n'est pas à vous, ce qui ne fait tout simplement pas partie de votre chemin. La plupart du temps, nous nous contentons d'acquiescer, de trouver une certaine forme d'apaisement dans ce qui nous est imposé. Alors que nous pouvons aussi aller chercher plus loin, chercher la résonance avec nos propres valeurs, nous challenger, nous réveiller, agir, aimer, aider. Et ça commence par choisir de devenir, on y revient, curieux, agile. Elle est souple. Alors oui, quand je vous parle de la société, de son organisation, de manipulation, de sentiments parfois d'impuissance, d'éducation ou de rééducation, je ne réinvente pas la roue, j'enfonce même des portes ouvertes, vous le savez. De tout temps et en tout lieu et au plus loin qu'on se souvienne, cela a toujours existé. Et on pourrait même considérer que par certains côtés, c'est mieux maintenant. En tout cas, c'est ce qu'on voudrait nous faire croire. Nous pouvons penser que vivre en société nous donne des droits, mais aussi des devoirs. Qu'il n'est pas possible que tout le monde fasse ce qu'il veut, au détriment du confort et de la sécurité des autres. Non, il faut des lois, des piliers pour mieux vivre ensemble. Et c'est justement au nom de ce qui semble logique, de ce qui devrait être une organisation juste, impartiale, ouverte et sécuritaire, que nous sommes imposés, dès notre plus jeune âge, une éducation et un vivre-ensemble basé sur la suspicion, la compétition, l'ordre et la morale, l'industrialisation et la productivité. Et j'en passe. Alors sérieusement, ne trouvez pas que nous avons des raisons de nous sentir mal, de nous sentir angoissés, sérieusement. Vous n'avez pas l'impression parfois d'assister à des tours de magie où c'est vous le dindon de la force, le gogo, celui ou celle que l'on plume ? Hé, entre vous et moi, vous avez vraiment l'impression de maîtriser quelque chose, de comprendre le sens de tout ça ? Vous vous sentez vraiment écouté, entendu, compris, aidé et même aimé ? C'est quoi la vérité ? Et d'ailleurs, est-ce qu'il y a une vérité ? ou des vérités, des millions de gens ont travaillé sur le sujet. Vous n'êtes pas le seul ou la seule à vous poser des questions. Mais je vais quand même vous spoiler la fin, il n'y a pas de vérité. Ceci pour une raison toute simple. La vie n'est qu'une perception personnelle, et ce n'est pas moi qui le dis, mais Marc Aurel, qui écrit plus précisément Tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait. Tout ce que nous voyons est une perspective et non la vérité. Ce qui signifie que votre propre interprétation de ce que vous voyez, ce que vous entendez, ce que vous vivez, vos intuitions, vos expériences, vos peurs, vos émotions finissent par vous influencer et vous permettent de donner une opinion mais pas la vérité. Mais votre propre version de la vie, rien qu'à vous, avec vos propres principes, vos propres filtres, ce qui résonne en vous, les acteurs principaux, votre famille, vos amis et les figurants qui croisent votre route, dans un train, dans la rue, sur l'autoroute des vacances, salut Fugain. Et c'est justement parce que nous avons notre propre perception de la vie que nous ne pouvons pas et que nous ne devons pas nous laisser imposer celle des autres. Ou alors nous l'acceptons comme un compromis, une possibilité, et nous faisons le choix de faire des concessions ou au contraire de refuser. A Bali, et ça faisait longtemps que je n'en ai pas parlé, tiens voilà, à Bali, on retrouve autour des statues des arbres sacrés un tissu en noir et blanc, il s'appelle le polingue. Il représente le dharma et l'adharma, l'équilibre entre le bien et le mal. Mais on y trouve également la jonction entre le noir et le blanc, on y retrouve le gris, le hadou, qui nous rappelle l'importance de l'équilibre, que le monde est fait de nuances. quelque part de supposition, de perception, et que tout n'est jamais blanc ou noir, juste différent, suivant comment on le regarde, suivant nos émotions du moment, suivant nos connaissances sur ce monde, et notre capacité à continuer à apprendre et bien sûr à évoluer naturellement. Si nous acceptons le fait que tout n'est pas simplement noir ou blanc, cela nous offre la possibilité d'être moins transigeants avec les autres et bien sûr avec nous-mêmes. Il reste toujours une part négociable. C'est ainsi que nous pouvons aussi comprendre que les questions fermées du type tuer pour ou tuer contre n'ont aucun sens. puisqu'il restera toujours des nuances, des compromis. Ça, on le voit d'ailleurs à la télé parfois, des questions qui se posent. Mais vous êtes d'accord ? Vous êtes pour ? Est-ce que ça, c'est oui ou est-ce que ça, c'est non ? Mais il y a des nuances, des compromis ou des situations où cette réponse ne sera plus valable. Il restera plus. Il reste bien sûr des exceptions, mais elles sont en finalité assez rares. Un oui ou un non, mais derrière, il y a beaucoup de nuances. On attend de nous de choisir un camp. On nous demande de choisir un camp, de juger, d'avoir un avis tranché. Alors qu'en prenant un peu de recul, et même si ça dérange, nous avons aussi le choix de ne pas prendre parti, d'être plus modéré, plus mesuré, je ne sais pas. Je ne sais pas, je n'ai pas tous les éléments. Oui, mais tu as vu sur Internet, j'ai vu une émission, déjà dès qu'on vous parle d'Internet, méfiance. Mais les exemples sont nombreux. Nous nous sommes tous emballés, nous avons levé le poing au ciel, nous avons menacé d'enfermer ce qui n'était pas d'accord avec nous, pour nous apercevoir qu'on n'avait pas forcément tous les éléments pour juger, que nous n'avions pas donné les bonnes informations, et que nous avions condamné moralement, physiquement, là où les mauvaises personnes. Et on oublie très vite. Nous avons tous la possibilité de jouer un rôle dans ce qui se passe autour de nous, d'apporter notre personnalité, notre expérience, de partager des idées nouvelles, d'apporter des nuances à notre regard, d'apporter l'équilibre autour de nous. Si nous voulons retrouver notre indépendance, notre liberté de penser, si nous souhaitons nous sentir en équilibre, nous devons à la fois nous développer personnellement, évoluer naturellement, mais aussi comprendre notre environnement, ce qui va nous demander, vous l'avez compris, encore une fois, cette évolution naturelle vers quelque chose qui nous ressemble plus, que nous comprenons, que nous aimons, que nous acceptons, que nous comprenons. Si vous décidez de faire l'ascension d'une montagne, votre condition physique, votre expérience sont essentielles. Ben oui, on ne parle pas de ça n'importe comment. Mais connaître la montagne elle-même, son altitude, ses aspérités, ses chemins les plus faciles, ses refuges, va déterminer le choix de votre équipement et de vos compagnons. Pour avoir fait l'ascension du Mont Blanc, par le Mont Acule et le Mont Maudit, et après avoir bien gerbé mes tripes au sommet, je peux vous dire que la préparation est importante, pour éviter de passer pour un guignol. Je n'avais pas la même perception de la Montagne que les autres, je n'avais pas posé les bonnes questions, et j'ai subi l'ascension plutôt que de la vivre. Certes, je suis arrivé au sommet, mais à quel prix ? Ça m'a appris l'humilité de savoir, mais de ne pas avoir compris les enjeux. les risques, l'importance d'avoir à côté de soi des personnes de confiance qui peuvent aider, nous encourager, mais qu'avec la meilleure volonté du monde, ce chemin, en fait, je vais le faire seul. C'était mon parcours à moi et que dans des conditions extrêmes, je ne pouvais pas compter. sur les autres, mais sur mes capacités, ma motivation et la connaissance de mon environnement qui a été, je dois l'avouer, en fait, plus limité que je ne le pensais. Cela me rappelle l'importance d'être fier autant des petites que des grandes victoires. En fait, je crois que c'est ça, l'indépendance, la liberté, l'autonomie. C'est développer un équilibre personnel et participer au bonheur des autres sans avoir besoin de suivre des règlements, des lois, des livres, des injonctions. En s'écoutant, en acceptant et en faisant ce qui est juste. Et ça, c'est un choix que vous pouvez faire dès maintenant. En oubliant les ouais, mais je commence demain, non maintenant Vous pouvez commencer à être autonome en étant curieux, agile. Il ne s'agit pas de devenir révolutionnaire, de tout casser ou de ne pas respecter les lois, de ne plus payer vos impôts ou de dire fuck à la société, mais de commencer à réfléchir différemment, de choisir à la fois vos combats, vos projets. Ce qui vous entoure, être curieux de tout et pas simplement de ce que l'on vous montre. De choisir le chemin qui vous rendra heureux et épanoui, et pas celui qu'on vous a imposé ou pensé pour vous. Voilà, nous voici déjà à la fin de cet épisode de Minuit à Bali, et de ce podcast qui permet de finaliser quelque part notre thème du chemin. Il y a tant de choses à dire sur ce sujet que je trouve vraiment très inspirant, de pouvoir avoir la possibilité de lever la tête, d'imaginer ce que nous allons pouvoir vivre, de faire des projets, de nous sentir libres, comme dirait mon père, de se donner les moyens de ses envies. Alors, avant d'enlever vos écouteurs, de couper le son, de continuer votre chemin, n'oubliez pas de marquer votre passage, de faire un commentaire, de parler de vous, de nous, de vous abandonner. Oui, de vous abandonner à l'abonnement, bien sûr. Car nous ne sommes qu'au début. Il serait dommage de nous séparer comme ça. Surtout que les prochains vont encore plus rentrer dans les détails du conscient, de l'inconscient. Encore une fois, c'est très intéressant. En tout cas, moi, ça me passionne. Je vous laisse à vos commentaires, vos avis et vos étoiles et on se retrouve très vite pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali.