Speaker #0Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Je suis très heureux de vous retrouver pour un sujet qui me tient particulièrement à cœur, il s'agit de l'inspiration. Nous avons tous besoin d'inspiration, si si. Même si nous pouvons, non, nous devons nous poser les bonnes questions, nous interroger sur tout ce qui nous entoure, avoir cette liberté d'être nous-mêmes, de ressentir des émotions qui nous appartiennent, nous avons aussi besoin de partager, de tester des convictions. Je ne le dirai jamais assez, mais il est important d'être curieux, de ne pas camper sur l'opposition, et d'aller chercher des phrases, des discours, des échanges qui soient inspirants, qui nous poussent à remettre en question nos croyances, notre propre perception de ce qui nous entoure. En dehors du fait que nous pouvons vivre sur une île déserte, avec pour seul compagnon un palmier rachitique, notre évolution naturelle passe par un regard sur les expériences qu'on peut vivre d'autres personnes. Ne serait-ce que pour se dire, par exemple, tiens c'est marrant mais j'ai vécu la même chose. Ah dis donc, j'aurais pas rien dit pareil dans cette situation, comment elle a pu dire ça, comment elle a pu faire ça ? Comment cette personne a réussi à trouver la force de s'en sortir ? Les ressources, l'exemple mental ! Je ne suis pas le seul à avoir traversé ces problèmes. A partir de rien pour en arriver là. C'est comme ça qu'elle a préparé son projet, c'est là-dedans qu'elle a trouvé la force de continuer. Comme quoi, il ne faut rien lâcher, on passe tous par des hauts et des bas, mais c'est notre façon de comprendre tout ça qui va faire la différence. Bref, moi y compris, ce n'est pas en se regardant le nombril qu'on arrive à avancer, c'est d'ailleurs en regardant constamment le nombril qu'on arrive à se prendre des murs, qu'on ne l'avait pas vu. Ce n'est pas non plus en se comparant systématiquement aux autres, bien sûr, qu'on va pouvoir trouver notre chemin. Par contre, nous pourrons choisir d'écouter, de regarder ou de lire des expériences qui vont nous inspirer, tout simplement. Sans forcément suivre avant glément une seule personne, mais plutôt de multiplier nos sources d'inspiration, de grignoter ou au contraire de faire un focus sur un sujet qui nous intéresse tout particulièrement, en allant chercher non pas ce qui nous convient, ce qui nous flatte, ou ce qui va dans notre sens, mais plutôt d'avoir un regard curieux, d'élargir le débat et d'accepter la contradiction ou simplement d'accepter de changer d'avis. Nous avons autour de nous une multitude de possibilités de s'informer, de penser différemment, des trésors de savoir, de vraies expertises, des hommes et des femmes qui ont vécu des expériences étonnantes, qui nous racontent leur propre perception du monde, des témoignages, de héros du quotidien qui ont changé les choses à leur niveau. Rien que sur internet, nous avons de véritables échanges entre artistes qui nous parlent de leurs doutes et de leurs échecs, mais aussi de ce qui les inspire, les transcende. Pense par exemple au blog de Kyan Kojandi qui s'appelle Un Bon Moment, où effectivement on passe un bon moment plein de sincérité, d'honnêteté, on redevient humain, on se pose des questions essentielles. Vous pensez peut-être que j'allais vous proposer de suivre un guide spirituel avec une grande barbe blanche assise en tailleur sur un tapis entouré d'encens ? Mais l'inspiration peut aussi venir de personnes qui se posent les bonnes questions et abordent les problèmes que nous pouvons tous rencontrer avec humilité et curiosité, toujours. Mais l'un n'empêche pas l'autre, et je suis certain que vous avez aussi vos propres sources d'inspiration. Allez, je vais aller plus loin. Flatter son ego, c'est aussi choisir des contenus hyper pointus pour avoir plus tard le plaisir de ressortir les références. Des intervalles tellement prestigieux que chaque phrase, chaque mot résonne comme une évidence. Que dis-je d'une leçon ? Chaque sujet part d'un point A pour aller à un point B. Il n'est pas question de remettre en doute, ne serait-ce qu'une idée ou un principe. Il n'y a aucune nuance et à coup sûr, quand vous aurez terminé, la conclusion vous sera imposée. Comme ça, pas besoin d'aller plus loin, de creuser cet homme intelligent ou cette femme érudite vous aura expliqué ce qu'il faut croire et penser. Alors, je ne sais pas si vous entendez, mais en arrière-plan, je ne sais pas si vous l'entendez, mais il pleut. Voilà, nous sommes en saison des pluies, et donc j'en profite pour dire qu'il pleut à Bali. Comme quoi, il n'y a pas toujours que le soleil, mais aussi la pluie. Pire encore, je reviens sur le sujet, pire encore dans cette même conclusion, on sous-entendra que si vous n'êtes pas d'accord avec une partie ou la totalité des faits établis, cela fera de vous un, je vous le donne en mille, complotiste, antisémite, révolutionniste, homophobe et que sache encore. La réputation et l'aura de celui qui va nous donner une leçon parle pour lui, et nous ne sommes que des molduques face à un puits de savoir qui ne nous sera jamais accessible. Sans parler des enquêtes spéciales, des dossiers sur les sujets de société, il y a le reportage putassier qui nous explique ce que nous devons comprendre et nous montre ce que nous devons voir, croire à grand renfort de superlatifs et de distorsions d'informations. Ce n'est pas là l'inspiration, ce n'est pas là qu'il faut chercher. L'inspiration pourtant elle est partout, autour de nous. Nous pouvons facilement apprendre, satisfaire notre curiosité, trouver des réponses, chercher à approfondir une passion, demander de l'aide ou en donner et nous sommes seuls. responsable de notre ignorance, si nous avons les moyens de nous cultiver, et nous sommes seuls responsables de notre inaction, si nous savons, nous voyons et que nous n'agissons pas. Nous pouvons prendre le temps de nous plonger dans un livre pour le plaisir des mots, pour suivre une idée, découvrir une histoire, nous plonger dans une bibliographie, envisager d'autres possibilités, comprendre notre passé, s'étonner de ne pas savoir, se laisser happer par une aventure et être triste au moment de tourner la dernière page, de quitter ses héros, de se sentir un peu vide, presque perdu, abandonné. Nous avons à notre disposition des sources d'informations sur des sujets compliqués en libre accès. Nous pouvons choisir notre inspiration du moment sur une situation qui nous touche, chercher un point de vue, une expertise et chercher aussi les contradictions. Ne pas se forger un point de vue en étant d'accord avec le dernier qui a parlé, mais s'interroger sur ce qui résonne en nous. Nous pouvons choisir... de nous intéresser à un sujet particulier, parce que nous nous posons des questions, tout simplement, et qu'on n'a pas tout compris. Il y a quelque chose qui nous gêne dans le discours ambiant. Allons-y, perçons, creusons. On ira alors chercher l'information sans se laisser convaincre par une seule version, mais au contraire en multiplier les sources, en étant curieux, à l'écoute, en ouvrant des livres, en regardant des vidéos, et en parlant avec nos voisins, nos amis, en se rendant le monde avec d'autres êtres humains. Nous pouvons aussi rendre notre chemin plus agréable en allant au théâtre, nous laisser surprendre par des mises en scène audacieuses, aller à un concert, nous faire cueillir par l'ambiance, assister à un spectacle circassien qui nous ramène à notre enfance, nous rendre à un vernissage pour comprendre ce que voulait dire l'artiste, ne rien comprendre, mais ce n'est pas grave parce que c'était sympa. Organiser une soirée spéciale filles ou une soirée spéciale garçons, pour débattre, se sentir incompris, faire des blagues à deux balles et s'apercevoir tout simplement qu'on les aime quand même les garçons et qu'elles nous manquent les filles quand elles ne sont pas là. Il faudrait quand même se faire ça plus souvent, mais ensemble, carrément. Nous pouvons rejoindre une association ou en créer une pour aider les plus démunis, aller dans les hôpitaux pour rencontrer des malades, mais pas demain, pas après-demain, maintenant, se rendre dans les EHPAD pour goûter les histoires des anciens, nous occuper des animaux abandonnés, aider juste parce que c'est normal d'aider, qu'il faut être là les uns pour les autres, que pour certains le chemin est plus difficile que pour les autres. Et là aussi, on va aussi servir d'inspiration peut-être pour d'autres. Nous devons ressentir des émotions qui nous appartiennent, qui ne sont pas programmées, juste à nous. Pleurer parce qu'on est triste, toucher par un geste, par un regard, par une histoire, par une image, par des petits chats, on s'en fout. Pleurer, c'est de l'émotion. Être heureux parce qu'il fait beau, sourire sans raison, faire des compliments, bavarder sur le temps qui passe, laisser parler votre empathie plutôt que les peurs et nous rappeler. On n'a pas besoin que l'on nous dise qui nous devons aimer et comment. Nous allons devoir comprendre nos interactions avec les autres, prendre du temps pour mieux se comprendre soi-même. Je ne parle pas ici d'égocentrisme, mais plutôt de mieux comprendre ce qui nous lie aux autres et quelle est notre place dans cette relation. Pourquoi nous réagissons parfois inconsciemment à l'inverse de ce que nous pensons, parfois même de nos propres valeurs ? Pourquoi nous nous trompons quelquefois de chemin et nous faisons des choix qui en vitalité ne nous correspondent pas ? Pourquoi nous étouffons dans des relations toxiques et nous n'arrivons pas à nous en séparer ? Oui, allons chercher l'inspiration ailleurs. On dirait un discours politique, non ? Je vous ai parlé tout à l'heure de Kyan Kojandi, qui propose des contenus avec son complice Navo, en donnant la parole à des artistes, en revenant sur leur parcours. Et en se posant de vraies questions existentielles qui résonnent souvent avec nos propres angoisses. Je vais d'ailleurs vous mettre le lien d'un épisode qui m'a particulièrement touché avec Marina Rollman et Panayotis Pascoe. Une réflexion honnête et ouverte sur la dépression, notre mal-être, mais aussi les façons personnelles de pouvoir passer à côté, à travers ou au-dessus, les nervies dont on a besoin pour essayer d'avancer tout simplement. Et j'aime beaucoup cette émission encore une fois. Dans un monde où tout devient lisse et la faiblesse n'est pas acceptable, ça fait du bien de savoir et de comprendre que nous ne sommes pas les seuls à avoir des zones d'ombre. Alors oui, laissons-nous inspirer, transporter. Nous ne sommes pas toujours des bonhommes ou des super-héroïnes. Et partager nos blessures, nos angoisses, face à un monde qui ne nous appartient plus, se retrouver dans les mots d'un autre, s'apercevoir dans la vie d'une personne que nous ne connaissons même pas mais qui nous ressemble, par ses fêlures, on se sent moins seul, tout simplement. On se dit que si elle a réussi à passer le cap, peut-être que nous aussi on peut y arriver. Il s'offre à nous la possibilité d'aller chercher l'inspiration dans les histoires de vie. Ne soyons pas élitistes des expériences qui résonnent avec nos valeurs, mais ne restons pas sur ce que nous pensons être des incontournables, des valeurs sûres, et allons plutôt explorer également des univers qui, de prime abord, ne sont pas forcément notre univers, qui ne s'adressent pas directement à nous. Alors oui, attention, on va aller encore plus loin. J'ai envie de vous proposer de sortir de votre zone de confort et d'aller voir des vidéos qui n'appartiennent pas à votre catalogue habituel. Je ne veux même pas m'excuser parce que j'aime bien ça. D'aller découvrir d'autres univers qui ne sont pas forcément ce que vous avez affectionné de prime abord. Vous êtes prêts ? On y va ! McFly et Carlito Et ouais, vous pensez sans doute que ça s'adresse aux plus jeunes, que vous avez sans doute raison d'ailleurs, parce que je me sens parfois dépassé, je suis pour eux un daron ou un boomer, et donc vous n'êtes pas forcément la cible. Et c'est sans doute vrai, mais ça ne vous a jamais intéressé de savoir ce que, justement, d'autres générations regardent, de quoi elles s'inspirent. On dit souvent, ouais, les anciennes générations, elles restent là, elles ne font rien, elles n'ont aucun projet, elles n'ont aucune valeur, elles sont paumées. Eh bien, j'ai testé pour vous et j'ai trouvé des valeurs, des repères, de vraies remises en question, de la déconnade bien sûr, mais il y a tout ça une volonté d'être juste, vrai, honnête. Regardez la vidéo sur leur traversée à la rame. Entre la France et... La Corse, c'est aussi la France, bien sûr. Mais entre le sud de la France et la Corse. Traverser à la rame. Et vous y verrez de vrais messages pour les plus jeunes, mais aussi pour les darons et les daronnes, comme ils les appellent. Ce qui nous amène à la question suivante. Devons-nous faire la fine bouche et ne choisir que des contenus élitistes ou pouvons-nous aussi accepter que l'inspiration vienne de créateurs, artistes ou youtubeurs que nous n'avons pas envisagé des plus jeunes ? pour nous ouvrir nos chakras, pour apprendre de personnes plus jeunes, que nous pensons immatures et que nous avons jugées sans même les connaître. Oui, ils ont fait de l'argent avec YouTube. Oui, ils ont pas mal de pognon, c'est vrai. Mais en même temps, je vous fais remarquer que ça fait des dizaines, voire des quinzaines d'années qu'ils sont sur le sujet. Ils le méritent, ils ont bossé, ils ont travaillé pour obtenir ce résultat. avez-vous déjà vu la vidéo de Seb qui s'appelle aussi Seb La Frite ça donne pas forcément envie mais c'est un créateur de contenu très inspirant il doit avoir moins de 30 ans il rencontre Mike Horn la légende au Groenland ça nous ramène tout simplement à la notion du dépassement. Je vous parlais tout à l'heure du Mont-Blanc, de cette importance, ou l'épisode précédent sur le Mont-Blanc, et l'importance de se préparer. Ça, c'est pile poil dedans. Ça nous ramène tout simplement à la notion de dépassement, d'humilité. Là aussi, je vous mets le lien en description, car nous avons là aussi des choses à apprendre ou à se rappeler. C'est très sensé, très sensible. C'est un vrai partage. Moi, je ne crois pas personnellement antinomique de pouvoir rire en apprenant. et de comprendre l'univers que partagent des personnes plus jeunes que nous au risque de devenir des vieux cons. Il en va de même pour la jeune génération, on est de l'autre côté, qui devrait prendre le temps d'écouter l'expérience des plus anciens. Là aussi, je ne crois pas dans cette rupture générationnelle. Les vieux sont des vieux, les jeunes sont des jeunes. Les vieux ne savent plus rien, les jeunes sont paumés. J'en étais où ? Oui, je parlais de la, le fait de, pour la jeune génération, d'écouter l'expérience des plus anciens, comme Aurélien Barraud, astrophysicien et philosophe, qui nous parle de notre place dans l'univers. Il y a un côté poétique, ou Étienne Guéraud, professeur de piano et d'harmonie jazz, qui partage avec nous sa passion de la musique, elle est technique et un savoir-faire accessible à tous. Pour tout vous dire, même moi j'ai compris. Alors je suis incapable de déchiffrer la moindre partition, j'ai compris ce qu'il voulait dire, il a tendu mon oreille, et j'ai quelque part traduit la musique comme si j'y connaissais quelque chose. Je vais vous mettre là aussi le lien. Voilà une belle façon d'évoluer naturellement. La vie des autres est inspirante autant que la nôtre peut l'être pour ceux qui nous entourent. Le courage, la discipline, l'amour, le don de soi, la tenacité, l'humour sont autant de qualités que nous avons en nous et qui ne demandent qu'un peu d'inspiration pour se reconnecter et nous permettre d'avancer vers ce qui nous ressemble le plus. Alors voilà, pour terminer cet épisode, j'avais également envie de vous encourager à partager vos sources d'inspiration, bien sûr. Il n'y a pas de mauvaise inspiration, juste une mauvaise perception qui nous empêche d'en profiter, de les comprendre, de frotter la surface pour y voir l'énergie que cela peut nous apporter. Ça fait parfois l'effet d'un bon coup de pied au cul, et ça fait du bien de casser nos certitudes, d'aller vers ce que l'on ne connaît pas, ou mal, de changer d'avis, d'explorer encore une fois des univers qui, de prime abord, ne vous attirent pas, et tout d'un coup, pam, vous tirez un fil, et vous avez toute la pelote qui vient avec un nouveau savoir, de nouvelles connaissances. C'est intéressant. Ça nous permet de nous donner d'autres perspectives, de faire bouger les lignes. Ah oui ! À ce propos, un ami m'a fait découvrir Guérec Soudé, j'espère que je le dis bien, 21 ans. Il doit y avoir 22 ou 23 ans maintenant. Il se définit comme un navigateur aventurier. Et avec Monique, sa poule, ils ont fait le tour du monde pendant 5 ans. 85 000 kilomètres. Il nous raconte son hivernage bloqué dans les glaces, 4 mois, 130 jours au Groenland avec sa poule. Et il a perdu 12 kilos. Et quand on lui demande comment il a tenu ? Quatre mois bloqués dans la glace, il a répondu, si Monique, la poule, l'a fait, il y a beaucoup qui peuvent le faire. Je me sens poule d'un coup. Guéric Soudé a participé à la route du Rhum et se prépare au Vendée Globe. Peut-être d'ailleurs, quand vous écoutez ce podcast, il l'a déjà fait. Il a traversé deux fois l'Atlantique à la rame. Et en parlant de sa traversée à la rame, justement, entre les États-Unis et la France, plus de 180 jours en mer. C'est aussi ça l'aventure, dit-il. Si tu sais ce qui t'attend, tu le ferais peut-être pas. Et là, je reviens à McFly et Carlito, qui ont simplement fait deux, trois jours en mer. Et c'est là que vous comprenez la force mentale que peut avoir Guirec Soudé, qui est resté encore une fois 180 jours en mer, bloqué 4 mois, c'est extraordinaire. Ne vous y trompez pas, Guirec à la base, ce n'est pas un navigateur, ni même un marin, et seule son envie, ses choix et peut-être son inconscience lui ont permis de réaliser son rêve. Et c'est de se laisser inspirer et suivre tout simplement son chemin. Beaucoup lui avaient dit tu n'y arriveras pas, ce n'est pas cohérent, ce n'est pas faisable Et il l'a fait. Des exemples d'hommes et de femmes inspirants, des témoignages mettent en perspective la possibilité d'appréhender notre chemin autrement. Ils sont nombreux, et pas seulement sur les réseaux sociaux, bien sûr, ou dans les livres, mais aussi juste à côté de vous, dans notre famille, parmi nos voisins, nos amis, en écoutant le récit des anciens aussi, bien sûr, important, en donnant la parole à des personnes que nous ne connaissons tout simplement pas, mais qui peuvent devenir source d'inspiration. N'oublions pas que nous avons autour de nous des gens formidables, des anonymes exceptionnels, des femmes et des hommes du héros quotidien, comme on les appelle, qui, à leur manière, rendent le monde plus acceptable, plus tolérable, qui se battent pour de nobles causes, des personnes qui ont passé leur vie à réfléchir à la condition humaine, aux enjeux de demain, et qui partagent leurs découvertes. Nous avons des, comme je viens de le dire, des héros du quotidien, qui donnent leur temps et même leur vie pour des combats qui sont aussi les nôtres, d'ailleurs. Cette quête de sens, cette envie de vous faire prendre le cœur, vous pouvez dès maintenant commencer en parlant avec votre voisin de table, là tout de suite, là, ou celui qui est à côté de vous dans le train, votre collègue de travail que vous connaissez si mal, lui demander avec bienveillance de parler de lui ou d'elle, et vous serez certainement surpris de découvrir sa vie, ses combats, ses victoires, son chemin, en condition de poser les bonnes questions bien sûr. Nous revenons ainsi à l'importance de comprendre son propre chemin à travers l'expérience ou le vécu d'autres êtres humains qui, comme nous, ont forcément eu des doutes, des coups de mou, des frustrations et qui ont su dépasser pour vivre autrement. Bien sûr, je n'ai pas parlé des livres qui peuvent nous apporter tellement, mais ça, j'en ferai peut-être un autre épisode. Alors n'hésitez pas, justement, si vous aussi, vous avez des titres de livres à partager, je serai vraiment très heureux d'en prendre connaissance, comme on dit. Voilà, nous voici à la fin de cet épisode qui s'appelait D'inspiration, l'inspiration À propos de l'inspiration, dites donc, laissez-vous inspirer, laissez donc 5 étoiles sur Spotify. inspirez-vous sur Apple Podcasts et puis ça prend deux minutes peut-être trois avec un petit message et mieux encore, laissez vos sources d'inspiration il n'y a pas de bonne ou de mauvaise juste des différentes partagez ce qui vous a permis d'avancer donnez un nom à ce qui vous a inspiré, ça peut être n'importe quoi vous savez quoi, mettez juste un nom mettez juste le nom d'un podcast mettez juste le nom d'un livre ça pourra aider, ça pourra inspirer d'autres personnes. Et bien sûr, nous nous retrouvons la semaine prochaine pour notre prochain rendez-vous, quand il sera minuit à Bali. Sous-titrage ST'501
