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Minuit à Bali - Changement de vie par le développement personnel naturel

06-Comprendre nos acceptations inconscientes pour changer sa vie

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20min |14/05/2024
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Description

Si nous avons l'envie d'explorer le développement personnel et si nous avons la motivation pour aller vers une évolution naturelle, qui va nous permettre d'être plus en équilibre, nous le faisons souvent en identifiant consciemment les freins du plus grand nombre, ce qui semble logique et le plus simple mais nous oublions souvent nos acceptations inconscientes.

👉🏻 La motivation d'un changement de vie, que nous essayons de cultiver, part d'un bon sentiment, celui de prendre soin de nous, de ceux qui nous sont proches, d'assumer ces responsabilités et de faire la part des choses entre ce qui est réalisable, possible et l'utopie d'une vie différente où nous pourrions vivre comme nous l'avions imaginé.

🧐 Nous sentons bien qu'il y a une distorsion entre ce que nous voulons vraiment et ce que nous avons. Nous avons parfois juste envie de comprendre les raisons pour lesquelles nous en sommes là et avec une certaine philosophie de vie, nous arrivons à nous convaincre que ce n’est pas si mal, mais que ça pourrait aussi sans doute être mieux.

👉🏻Nous pourrions changer de vie, la vivre autrement mais nous ressentons des freins, des réflexes, des pensées, un chemin de vie qui ne nous appartient pas, il est temps de lui donner un nom : Les acceptations inconscientes.

🚀 Il est temps de remettre en question, ce que nous avons toujours accepté, par défaut, par manque de temps pour redonner un sens à notre vie à travers des choix de vie que nous décidons de faire, en conscience, tout en comprenant la place de notre inconscient. Nous aurons alors pour objectif un changement de vie, un équilibre qui nous rend tout simplement plus heureux pour aller vers une évolution naturelle où nous sommes complets, en phase avec nos aspirations les plus profondes, avec nos valeurs.

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'inconscient :

La rencontre avec l'inconscient

La relation entre notre conscient et notre inconscient

Comprendre et vivre avec son inconscient

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. S J'avais envie aujourd'hui de vous parler de nous, de vous. J'ai déjà parlé de notre conditionnement et je reviendrai certainement, car il est sans doute le frein principal à notre développement personnel, ce qui nous empêche d'être véritablement nous-mêmes. Mais ce conditionnement va de pair avec l'acceptation inconsciente, l'acceptation de ce que nous vivons. Nous pensons ne pas pouvoir changer les choses, ce n'est pas une option, d'ailleurs nous ne voyons même pas cette option. Ce n'est même pas que ce n'est pas possible, nous ne l'avons tout simplement pas envisagé. Il est facile, quand tout va bien, quand nous sommes dans un confort moral et matériel, de nous offrir la possibilité de nous rajouter une couche de bien-être, de nous customiser pour avoir plus, de ressentir plus, et de nous étonner que tout le monde ne fasse pas pareil. Il suffit de prendre le temps de le faire. Après tout, ce n'est pas si compliqué de prendre soin de nous. Petite formation sur la prise de décision, l'atelier bien-être, le management 2.0, l'estime de soi, et nous voilà prêts à affronter la vie, à être meilleurs, à gagner plus d'argent et à mieux nous organiser. C'est quoi ? C'est une question de temps, c'est tout. C'est pas la mer à boire de faire un travail personnel. Franchement, il faut être maso pour ne pas comprendre qu'il faut se mettre au déloyau personnel. Nous avons tous à notre portée, oui, encore une fois, des ateliers, des formations, peut-être des vidéos internet pour mieux comprendre, des livres aussi. Et les gens qui vont mal, franchement, il le faut un peu exprès, non ? Franchement, il ne faut pas d'efforts ces gens-là. Après, ils se plaignent. Mais si tu veux gagner, il faut jouer. Si tu veux plus, il faut aller le chercher. Si tu n'aimes pas ce que tu vis, tu n'as qu'à changer. Prends le temps de changer ta vie, la prendre en main. Travailler sur soi, faire des changements, devenir une meilleure version de soi-même, c'est à la portée de tout le monde en finalité. Il suffit de le vouloir, de prendre sa vie en main, et si moi je peux le faire, vous aussi vous pouvez le faire. Quand même, non, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Il suffit de les chercher, donc comprendre, l'accepter, consciemment ce qui nous entoure, encore une fois, prendre le temps pour nous de le faire, mince. Si nous avons le confort moral et matériel, si nous sommes bien nés, si nos planètes sont alignées, nous pouvons avoir ces pensées qui nous traversent. C'est vrai, il faut du temps, un petit peu de temps pour faire tout ça, mais bon, quand même, ça vaut le coup. Si nous avons eu une vie difficile, de faux départs, des échecs à répétition, et que nous avons pu nous en sortir, construire une vie qui nous convient, nous pouvons aussi avoir cette impression que les autres pourraient aussi s'en sortir. s'ils y mettaient un petit peu du leurre, s'ils se bougeaient les fesses et s'ils se donnaient les moyens, s'ils prenaient tout simplement le temps de s'écouter, le temps d'apprendre différemment, pour pouvoir avoir une action sur ce que l'on nous impose inconsciemment. Seulement, voilà, le temps, on ne l'a pas. Ce n'est pas qu'on ne sait pas ce qu'on doit faire, qu'on n'a pas compris. C'est juste qu'on n'a pas le temps d'y penser. On n'a pas le temps de le faire, tout simplement. C'est à quoi tendre ? Quand on se lève à 5h du matin pour s'occuper de la maison, préparer ses affaires, le petit-déj des enfants, les accompagner à l'école en espérant que tout va bien se passer ? Qu'on a son RER à 6h30, où on va croiser des visages fatigués, des regards fuyants, comme si on partait à l'abattoir, tout en arrivant à se convaincre qu'on fait partie des privilégiés, ben oui, ceux qui ont un taf ! Vers 8h, nous arrivons au boulot pour rejoindre nos collègues de travail qui font la gueule, bien sûr. Celui qui se croit drôle, celui ou celle qui est à l'arène des gossips, les dépressifs, les faillots. Ceux qui nous regardent de haut, ceux que l'on voit même pas, mais qui vignent nos poubelles et qui nettoient les toilettes du bureau. Les responsables qui nous font crouler sous le boulot, qui sont même pas capables de faire eux-mêmes. Et les managers qui devraient plutôt faire le ménage d'ailleurs, tiens, voilà. Le patron qui aime quand on l'appelle boss et qui ne jouit que quand il a humilié quelqu'un, parce qu'il est persuadé que c'est ça être un patron, ah bah oui. Et les clients, on en parle, qui toute la journée nous prennent de haut. qui nous réduisent à notre fonction. On n'est pas des hommes et des femmes, non, non, juste des caissières, des commerciaux, des vendeurs, des serveurs, et que sais-je encore. Bien sûr, il y a des bons moments, on rigole bien autour de la machine à café, quand on se moque d'un de ses collègues parce qu'il est plus lent, parce qu'elle est un peu forte, on descend le patron, toujours lui, quitte à se lâcher autant que ce soit lui. Et puis le soir, le soir arrive, RER, retour à la maison, vers 19h-20h. Car on n'a pas encore inventé la téléportation, donc il faut du temps pour rentrer dans la foule. Nous retrouvons notre tribu, nous parlons de notre journée, en rassurant tout le monde. Tout s'est bien passé, c'était une chouette journée ! Et nous préparons le repas, en pensant à tout ce qu'il nous reste à faire, à ce qui compte pour nous, et que nous ne pouvons pas décevoir. Et comme il faut se lever tôt pour aller au boulot, nous allons nous coucher, et nous tournons dans notre tête tout ce que nous devrons faire le lendemain. Bien sûr que nous soyons seuls, alors ce sera plateau, repas et to-do. Évidemment, nous pouvons aimer notre travail, ou nous convaincre que c'est le cas, bien sûr, nous sentir responsabilisés, aimer relever des challenges, avoir des horaires plus simples, un salaire de malade, nous pouvons avoir la chance de travailler avec des personnes que nous considérons presque comme des amis, des potes, en tout cas comme des proches, qui nous comprennent, qui nous aident, à qui on peut se confier, c'est important, qui nous soutiennent, qui ont pris du temps pour nous connaître. Mais la rançon de la gloire, c'est que nous n'avons pas le temps. Celui qui nous permettrait de faire une pause, qui nous donnerait la possibilité de comprendre ce qui nous entoure, d'évoluer, d'apprendre à aimer, à pardonner, à nous aimer et à nous pardonner. Il y a ceux qui imaginent tout ce qu'ils pourraient faire s'ils avaient le temps, et ceux qui ont le temps mais qui ont perdu leur imagination. Dans ce monde qui va de plus en plus vite, nous pouvons d'un jour à l'autre être remplacés par une machine ou une IA. Nous sentons bien que nous devons être à la hauteur des attentes des autres. Attention, pas les nôtres, non, celles des autres. Que nous devons nous adapter, nous former dans notre travail, pour être encore plus compétitifs, peut-être encore plus productifs, désirables. Nous avons conscience qu'il faut être raisonnable dans nos ambitions et privilégier notre capacité à apporter à l'entreprise qui nous emploie le temps et l'énergie qu'elle demande, au risque de passer aux ressources humaines pour récupérer sa lettre de licenciement accompagnée de son dernier salaire et d'une prime censée faire passer la pilule amère de la trahison, l'abandon, l'échec. Bien sûr. Sans oublier les artistes, les créateurs, qui ne vivent que de leur talent et qui, faute de s'auto-virer, comptent les heures avant de pouvoir prétendre, si ce n'est au succès, tout au moins à une aide substantielle qui leur permettra de vivre, souvent maigrement, de leur passion, de leur art. Ce même art qui nous est indispensable pour oublier un peu la réalité, qui n'est pas vraiment ce que nous avions prévu ou rêvé quand nous étions plus jeunes et que nous imaginions cosmonautes, pompiers, top-models ou stars du rock. C'est vrai que j'aurais pu dire infirmière ou docteur, mais depuis que nous nous sommes passés de l'appaudissement aux fenêtres à une parfaite indifférence, je ne suis pas certain que ces métiers fassent encore rêver. Ça doit être une question de reconnaissance, je pense. Alors c'est vrai que tout le monde ne se lève pas à 5h du matin pour aller au boulot, que tout le monde ne prend pas le RER ou doit jongler entre ses obligations professionnelles et ses priorités personnelles. Il suffit de regarder les nombreux sondages pour s'apercevoir que nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de notre sort, et que nous sommes frustrés, que nous espérions mieux, et que plus jeunes, nous n'avions pas imaginé notre vie comme ça, clairement. Si j'ai dressé un tableau un peu noir d'une vie qui pourrait ressembler à la nôtre, c'est qu'elle existe. Et cela peut être encore plus difficile, plus oppressant, plus injuste. Et c'est la succession d'acceptations inconscientes qui nous a amenés là. Nous nous sommes fait une raison et ne prenons même plus la peine de mâcher, nous avalons directement et digérons sans même nous en rendre compte. Nous avons beau nous persuader que nous faisons ce qu'il faut pour notre bien et celui de nos proches, bien sûr, nous n'avons pas le temps de vraiment penser aux conséquences de nos acceptations inconscientes. Nous avons vu au début de ce podcast que le développement personnel peut sembler, pour notre entourage, un luxe, des réflexions superflues, et que pour d'autres, il est incompréhensible que nous ne prenions pas le temps de nous poser les bonnes questions. Mais nous voulons de voir que le temps, nous ne l'avons pas forcément. Et je rajouterai que c'est pour prendre le temps, si c'est pour nous prendre une tolle dans la figure, en s'apercevant que nous faisons les choses à l'envers, franchement, ce temps-là, on peut s'en abstenir. Autant accepter ce que nous vivons comme une fatalité et continuer notre chemin. Sacrifions-nous pour nos enfants et ils seront sans doute plus heureux que nous. Fatalitas. Mais quelles sont ces acceptations inconscientes ? Elles viennent d'où ? Comment les identifier ? Vivre en société, ensemble, en groupe, en troupeau, nécessite une organisation qui soit à la fois juste, équitable et demande à chacun d'y mettre du sien. Il doit y avoir un langage commun, des lois qui soient basées sur la protection dues aux individus et des punitions qui soient données en fonction de la faute commise. Martin Luther King disait Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Toutes les sociétés ne sont pas égales quand il s'agit de la traduction du vivre ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'on nous rappelle quand nous nous sentons malheureux. Va voir ailleurs ! Non mais va voir ailleurs ! Et tu verras qu'ici, c'est pas si mal ! Pas si mal ? C'est ce que nous valons ? Pas plus ? Ce n'est même pas bien ? C'est juste pas si mal ? Pas si mal ? Et comme nous n'avons pas le temps d'y réfléchir plus que ça, que tout est organisé, pour que nous acceptions sans brochet, alors nous acceptons, pour passer à autre chose. De toute façon, vous savez quoi ? Ce que nous acceptons semble être pour nous, pour nous faciliter la vie, alors tout va bien, enfin, tout va pas si mal. Alors au nom du principe de précaution, on va nous surprotéger et nous imposer des lois que nous n'avons même pas votées, nous donner une morale qui ne nous appartient pas, nous créer des sentiments d'insécurité que nous ne ressentions pas à la base, nous rendre méfiants vis-à-vis d'autres humains en fonction de leur couleur, de leur race, de leur religion. Et nous l'acceptons, inconsciemment bien sûr, car on n'a pas pris le temps d'y penser, que tout ça est déjà prémâché pour l'avaler facilement. On nous crée des situations anxiogènes, on nous met le nez dans la merde, comme si c'était directement la nôtre, que c'était le résultat de notre inaction, que c'était notre faute, que nous étions des irresponsables. Pourquoi avons-nous fait ceci ou cela, inconscient des dangers qui nous guettent ? Mon Dieu ! On organise des débats pour montrer du doigt l'effet de société, tout en nous rappelant que nous faisons partie de cette société, que nous méritons ce que nous vivons, ce qui nous arrive. Et que si nous voulons plus, mieux, c'est facile. Il va falloir détester, haïr, rejeter, et puis faire payer pour ces fautes-là. Mais pas nous, on n'est pas responsable. Pour des choix que nous n'avons pas faits, des situations que nous n'avons pas créées, mais que nous avons acceptées inconsciemment. En tout cas, nous avons accepté inconsciemment les informations qu'on nous donnait, nous avons accepté d'y croire inconsciemment. Bien sûr, on a relevé un sourcil circonspect, un doigt interrogateur, mais nous l'avons ensuite baissé, car nous n'avons pas le temps. Nous savons que notre voix ne compte pas, enfin, pas vraiment. Nous le savons, même si nous votons, même si nous avons des choix pour la société. Nous voyons bien que ça ne compte pas vraiment. Le plus fort de tout ça, c'est que nous n'avons même plus besoin que l'on dirige, que l'on écrive des interdits, qu'on nous fixe des règles. Il suffit d'agiter un petit drapeau et puis ça y est, c'est bon. Non, on n'a pas besoin. Nous en sommes arrivés à nous contrôler nous-mêmes. Formidable. À nous dénoncer nous-mêmes. On nous demande de nous dénoncer nous-mêmes. Il y a des sites internet et des numéros spéciaux pour dénoncer nos voisins, nos amis, nos proches ou les parfois inconnus. On nous demande... de retrouver ce doigt que nous avons levé, puis ensuite baisser, et de prendre celui-ci pour montrer un comportement déviant, dénoncer un comportement qui ne va pas, qui ne correspond pas à la norme, ou alors celui qui a fait une mauvaise blague, celui qui pose des questions dérangeantes, celui qui remet en question des acceptations inconscientes. Nous sommes moqués de celles, et quand je dis celles, c'est les femmes, qui lèvent le poing pour dire qu'elles n'acceptent plus ce système paternaliste, humiliant, qui réclamait les mêmes droits que les hommes. Et nous voilà maintenant les fervents défenseurs d'une relation homme-femme qu'inconsciemment nous avions acceptée comme normal depuis des siècles et qui, pour les hommes, nous arrangeait bien. Et de nouveau, nous en faisons trop ou pas assez, avec l'impression de détenir un pouvoir qui nous a été donné par des femmes, des combattantes, des guerrières qui n'ont pas accepté cette notion d'acceptation inconsciente ou consciente, et qui voulaient leur place, et qu'on arrête de diriger leur vie à leur place. L'acceptation inconsciente est partout dans notre quotidien. Dans notre regard vis-à-vis de l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants venant de pays en guerre, ravagés par le climat ou persécutés au nom de la religion. Avez-vous imaginé un instant que ça pourrait être vous aussi dans cette situation-là ? C'est notre facilité à passer devant un être humain que l'on appelle ironiquement sans domicile fixe Non mais on devrait plutôt l'appeler sans domicile du tout C'est quoi ce jeu de mots ? dans l'acceptation d'un système éducatif que nous avons vécu, que nous connaissons déjà, et que nous savons inadapter, mourant en manque de personnel, de professeurs, de budget, qui reste encore dans un système de récompense, de notation, qui exclut ceux qui ne pensent pas pareil et qui justement n'acceptent pas inconsciemment. Vous savez quoi ce qui est formidable dans tout ça ? C'est un gouvernement qui veut mettre des cours d'empathie. Bah si, si, si, gouvernement, empathie. Non mais vous suivez ? C'est comme un lion qui va vous donner des cours de cuisine autour du véganisme. Ou un pyromane qui va vous apprendre à éteindre le feu de forêt qu'il a lui-même allumé. Je rêve. Bon pardon, je m'égare. Il nous arrive d'accepter inconsciemment que d'autres effroient. faim, peur, se fassent agresser verbalement ou physiquement, qu'ils soient humiliés, traités comme des animaux, parce qu'on n'a pas le temps pour ça, que d'autres feront quelque chose à notre place, ils vont intervenir, c'est pas notre combat. Mais être agile, mobile, évoluer naturellement, ou si vous préférez ce développement personnel, c'est aussi et surtout se développer pour et avec les autres. C'est là où le développement personnel perd un peu de son sens, ça devrait être un développement collectif. Il faut sortir de ce conditionnement qui dit un pour tous, tous pour un. Attendez, mais à condition que tu me donnes quelque chose, que tu me fasses quelque chose, que tu fasses quelque chose pour moi, que tu sois la même culture que moi, de la même couleur, que tu aies les mêmes orientations sexuelles que moi, que tu n'aies pas une différence physique tant qu'à faire un handicap, un chromosome, en moins parce que là ça va être encore plus compliqué. Ben oui, parce qu'inconsciemment j'ai besoin que tu me ressembles. C'est ce que j'ai appris depuis ma naissance, à accepter ce qui me ressemble, ceux qui suivent la voie, ceux qui suivent la matrice, ceux qui ont les mêmes croyances que moi, les mêmes valeurs, la même histoire. Alors oui, je vous rassure, nous pouvons tous bouger les lignes, changer la vie, changer de vie, changer des vies, si nous acceptons consciemment de reconsidérer ce que nous a imposé inconsciemment. Alors oui, nous n'avons pas forcément le temps de nous prêter au jeu d'idolons personnels. Mais ce n'est pas parce que vous êtes moins intéressant, moins riche... Ou que vous avez raté cette possibilité ? C'est juste que nous n'avons pas pris le temps pour le faire, pour l'explorer. Le temps, je vais donner une dernière acceptation inconsciente, eh bien il n'est pas aux autres. Non, non, non, non, non, il n'est pas aux autres. Il n'est pas illimité, votre temps n'appartient pas à ceux qui vous entourent. Il n'est qu'à vous, il n'est pas à celui comme votre patron, vos clients, votre conjoint, vos enfants, votre famille, vos amis, non. Votre temps n'est pas à eux. Ce temps, il est à vous. C'est votre temps. à vous. Il est limité, précieux. C'est à vous de prendre votre temps. Eh ouais, l'expression je prends mon temps c'est votre temps. C'est à vous d'en faire ce que vous voulez. Comme de comprendre votre environnement, d'aimer, d'aider, de voyager, de faire une sieste, du sport, d'aller voir un film au cinéma, d'assister à un concert, de faire des ateliers, des formations, de vous laisser inspirer, de méditer. d'accepter consciemment de changer de vie, de vivre votre propre existence. Et ça, c'est mieux que pas si mal. C'est bien. Ouais. C'est bien. C'est la fin de cet épisode sur l'acceptation inconsciente et je ne vous cache pas que j'ai particulièrement aimé l'écrire. Et bien sûr, vous le proposez. Il m'a été inspiré par une discussion avec une amie qui vit en France d'ailleurs, et qui m'a raconté quelques pages de sa vie avec ses enfants, ses tribulations, son rapport avec ses collègues de travail, son quotidien, et puis bien sûr, tout ce qui se passe dans la vie, qui est parfois difficile. J'avais juste envie de vous offrir ma réponse. Celle-ci est aussi pour vous. Car vous vivez sans doute parfois des choses compliquées, et que seul le temps peut faire la différence. Le temps, et puis la volonté d'accepter consciemment, ou alors de lever le poing pour rester vous-même, protéger ce que vous aimez, et défendre ce qui est important pour vous. Merci, merci à ceux qui suivent déjà ce podcast et merci d'avoir écouté ce podcast. Je commence à avoir des premiers retours et c'est très touchant parce que j'ai écrit ce podcast, ces podcasts, cette émission Minua Bali depuis longtemps, que j'avais, c'est les premiers pas de Minua Bali. Merci pour votre soutien. N'oubliez pas de laisser des étoiles, suivant la plateforme sur laquelle vous écoutez Minua Bali, et bien sûr, des commentaires. Ce propos, je rebondis quand même sur le nom de ce podcast pour préciser qu'il n'est pas indispensable de l'écouter quand il est minuit à Juvisy, par exemple. N'est-ce pas, Manu ? Minuit à Bali est juste le nom d'un rendez-vous entre vous et moi, une métaphore. Alors profitez du décalage horaire pour l'écouter quand vous voulez et où vous voulez. Mais vous l'aviez sans doute déjà compris. Sauf Manu. Nous nous retrouvons bientôt pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali et à n'importe quelle heure à l'autre bout du monde. Sous-titrage ST'501

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au développement personnel

    00:13

  • L'impact du conditionnement sur notre vie

    01:07

  • Prendre le temps de changer sa vie

    02:49

  • La routine quotidienne et ses effets sur notre bien-être

    04:04

  • Le temps et l'importance de l'évolution personnelle

    06:29

  • Comprendre l'acceptation inconsciente

    10:01

  • Le développement personnel comme démarche collective

    14:19

  • Prendre possession de son temps et de sa vie

    17:40

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Si nous avons l'envie d'explorer le développement personnel et si nous avons la motivation pour aller vers une évolution naturelle, qui va nous permettre d'être plus en équilibre, nous le faisons souvent en identifiant consciemment les freins du plus grand nombre, ce qui semble logique et le plus simple mais nous oublions souvent nos acceptations inconscientes.

👉🏻 La motivation d'un changement de vie, que nous essayons de cultiver, part d'un bon sentiment, celui de prendre soin de nous, de ceux qui nous sont proches, d'assumer ces responsabilités et de faire la part des choses entre ce qui est réalisable, possible et l'utopie d'une vie différente où nous pourrions vivre comme nous l'avions imaginé.

🧐 Nous sentons bien qu'il y a une distorsion entre ce que nous voulons vraiment et ce que nous avons. Nous avons parfois juste envie de comprendre les raisons pour lesquelles nous en sommes là et avec une certaine philosophie de vie, nous arrivons à nous convaincre que ce n’est pas si mal, mais que ça pourrait aussi sans doute être mieux.

👉🏻Nous pourrions changer de vie, la vivre autrement mais nous ressentons des freins, des réflexes, des pensées, un chemin de vie qui ne nous appartient pas, il est temps de lui donner un nom : Les acceptations inconscientes.

🚀 Il est temps de remettre en question, ce que nous avons toujours accepté, par défaut, par manque de temps pour redonner un sens à notre vie à travers des choix de vie que nous décidons de faire, en conscience, tout en comprenant la place de notre inconscient. Nous aurons alors pour objectif un changement de vie, un équilibre qui nous rend tout simplement plus heureux pour aller vers une évolution naturelle où nous sommes complets, en phase avec nos aspirations les plus profondes, avec nos valeurs.

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'inconscient :

La rencontre avec l'inconscient

La relation entre notre conscient et notre inconscient

Comprendre et vivre avec son inconscient

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, que vous avez envie de le suivre, d’évoluer naturellement, si vous souhaitez le faire vivre, lui donner une raison d’être, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. S J'avais envie aujourd'hui de vous parler de nous, de vous. J'ai déjà parlé de notre conditionnement et je reviendrai certainement, car il est sans doute le frein principal à notre développement personnel, ce qui nous empêche d'être véritablement nous-mêmes. Mais ce conditionnement va de pair avec l'acceptation inconsciente, l'acceptation de ce que nous vivons. Nous pensons ne pas pouvoir changer les choses, ce n'est pas une option, d'ailleurs nous ne voyons même pas cette option. Ce n'est même pas que ce n'est pas possible, nous ne l'avons tout simplement pas envisagé. Il est facile, quand tout va bien, quand nous sommes dans un confort moral et matériel, de nous offrir la possibilité de nous rajouter une couche de bien-être, de nous customiser pour avoir plus, de ressentir plus, et de nous étonner que tout le monde ne fasse pas pareil. Il suffit de prendre le temps de le faire. Après tout, ce n'est pas si compliqué de prendre soin de nous. Petite formation sur la prise de décision, l'atelier bien-être, le management 2.0, l'estime de soi, et nous voilà prêts à affronter la vie, à être meilleurs, à gagner plus d'argent et à mieux nous organiser. C'est quoi ? C'est une question de temps, c'est tout. C'est pas la mer à boire de faire un travail personnel. Franchement, il faut être maso pour ne pas comprendre qu'il faut se mettre au déloyau personnel. Nous avons tous à notre portée, oui, encore une fois, des ateliers, des formations, peut-être des vidéos internet pour mieux comprendre, des livres aussi. Et les gens qui vont mal, franchement, il le faut un peu exprès, non ? Franchement, il ne faut pas d'efforts ces gens-là. Après, ils se plaignent. Mais si tu veux gagner, il faut jouer. Si tu veux plus, il faut aller le chercher. Si tu n'aimes pas ce que tu vis, tu n'as qu'à changer. Prends le temps de changer ta vie, la prendre en main. Travailler sur soi, faire des changements, devenir une meilleure version de soi-même, c'est à la portée de tout le monde en finalité. Il suffit de le vouloir, de prendre sa vie en main, et si moi je peux le faire, vous aussi vous pouvez le faire. Quand même, non, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Il suffit de les chercher, donc comprendre, l'accepter, consciemment ce qui nous entoure, encore une fois, prendre le temps pour nous de le faire, mince. Si nous avons le confort moral et matériel, si nous sommes bien nés, si nos planètes sont alignées, nous pouvons avoir ces pensées qui nous traversent. C'est vrai, il faut du temps, un petit peu de temps pour faire tout ça, mais bon, quand même, ça vaut le coup. Si nous avons eu une vie difficile, de faux départs, des échecs à répétition, et que nous avons pu nous en sortir, construire une vie qui nous convient, nous pouvons aussi avoir cette impression que les autres pourraient aussi s'en sortir. s'ils y mettaient un petit peu du leurre, s'ils se bougeaient les fesses et s'ils se donnaient les moyens, s'ils prenaient tout simplement le temps de s'écouter, le temps d'apprendre différemment, pour pouvoir avoir une action sur ce que l'on nous impose inconsciemment. Seulement, voilà, le temps, on ne l'a pas. Ce n'est pas qu'on ne sait pas ce qu'on doit faire, qu'on n'a pas compris. C'est juste qu'on n'a pas le temps d'y penser. On n'a pas le temps de le faire, tout simplement. C'est à quoi tendre ? Quand on se lève à 5h du matin pour s'occuper de la maison, préparer ses affaires, le petit-déj des enfants, les accompagner à l'école en espérant que tout va bien se passer ? Qu'on a son RER à 6h30, où on va croiser des visages fatigués, des regards fuyants, comme si on partait à l'abattoir, tout en arrivant à se convaincre qu'on fait partie des privilégiés, ben oui, ceux qui ont un taf ! Vers 8h, nous arrivons au boulot pour rejoindre nos collègues de travail qui font la gueule, bien sûr. Celui qui se croit drôle, celui ou celle qui est à l'arène des gossips, les dépressifs, les faillots. Ceux qui nous regardent de haut, ceux que l'on voit même pas, mais qui vignent nos poubelles et qui nettoient les toilettes du bureau. Les responsables qui nous font crouler sous le boulot, qui sont même pas capables de faire eux-mêmes. Et les managers qui devraient plutôt faire le ménage d'ailleurs, tiens, voilà. Le patron qui aime quand on l'appelle boss et qui ne jouit que quand il a humilié quelqu'un, parce qu'il est persuadé que c'est ça être un patron, ah bah oui. Et les clients, on en parle, qui toute la journée nous prennent de haut. qui nous réduisent à notre fonction. On n'est pas des hommes et des femmes, non, non, juste des caissières, des commerciaux, des vendeurs, des serveurs, et que sais-je encore. Bien sûr, il y a des bons moments, on rigole bien autour de la machine à café, quand on se moque d'un de ses collègues parce qu'il est plus lent, parce qu'elle est un peu forte, on descend le patron, toujours lui, quitte à se lâcher autant que ce soit lui. Et puis le soir, le soir arrive, RER, retour à la maison, vers 19h-20h. Car on n'a pas encore inventé la téléportation, donc il faut du temps pour rentrer dans la foule. Nous retrouvons notre tribu, nous parlons de notre journée, en rassurant tout le monde. Tout s'est bien passé, c'était une chouette journée ! Et nous préparons le repas, en pensant à tout ce qu'il nous reste à faire, à ce qui compte pour nous, et que nous ne pouvons pas décevoir. Et comme il faut se lever tôt pour aller au boulot, nous allons nous coucher, et nous tournons dans notre tête tout ce que nous devrons faire le lendemain. Bien sûr que nous soyons seuls, alors ce sera plateau, repas et to-do. Évidemment, nous pouvons aimer notre travail, ou nous convaincre que c'est le cas, bien sûr, nous sentir responsabilisés, aimer relever des challenges, avoir des horaires plus simples, un salaire de malade, nous pouvons avoir la chance de travailler avec des personnes que nous considérons presque comme des amis, des potes, en tout cas comme des proches, qui nous comprennent, qui nous aident, à qui on peut se confier, c'est important, qui nous soutiennent, qui ont pris du temps pour nous connaître. Mais la rançon de la gloire, c'est que nous n'avons pas le temps. Celui qui nous permettrait de faire une pause, qui nous donnerait la possibilité de comprendre ce qui nous entoure, d'évoluer, d'apprendre à aimer, à pardonner, à nous aimer et à nous pardonner. Il y a ceux qui imaginent tout ce qu'ils pourraient faire s'ils avaient le temps, et ceux qui ont le temps mais qui ont perdu leur imagination. Dans ce monde qui va de plus en plus vite, nous pouvons d'un jour à l'autre être remplacés par une machine ou une IA. Nous sentons bien que nous devons être à la hauteur des attentes des autres. Attention, pas les nôtres, non, celles des autres. Que nous devons nous adapter, nous former dans notre travail, pour être encore plus compétitifs, peut-être encore plus productifs, désirables. Nous avons conscience qu'il faut être raisonnable dans nos ambitions et privilégier notre capacité à apporter à l'entreprise qui nous emploie le temps et l'énergie qu'elle demande, au risque de passer aux ressources humaines pour récupérer sa lettre de licenciement accompagnée de son dernier salaire et d'une prime censée faire passer la pilule amère de la trahison, l'abandon, l'échec. Bien sûr. Sans oublier les artistes, les créateurs, qui ne vivent que de leur talent et qui, faute de s'auto-virer, comptent les heures avant de pouvoir prétendre, si ce n'est au succès, tout au moins à une aide substantielle qui leur permettra de vivre, souvent maigrement, de leur passion, de leur art. Ce même art qui nous est indispensable pour oublier un peu la réalité, qui n'est pas vraiment ce que nous avions prévu ou rêvé quand nous étions plus jeunes et que nous imaginions cosmonautes, pompiers, top-models ou stars du rock. C'est vrai que j'aurais pu dire infirmière ou docteur, mais depuis que nous nous sommes passés de l'appaudissement aux fenêtres à une parfaite indifférence, je ne suis pas certain que ces métiers fassent encore rêver. Ça doit être une question de reconnaissance, je pense. Alors c'est vrai que tout le monde ne se lève pas à 5h du matin pour aller au boulot, que tout le monde ne prend pas le RER ou doit jongler entre ses obligations professionnelles et ses priorités personnelles. Il suffit de regarder les nombreux sondages pour s'apercevoir que nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de notre sort, et que nous sommes frustrés, que nous espérions mieux, et que plus jeunes, nous n'avions pas imaginé notre vie comme ça, clairement. Si j'ai dressé un tableau un peu noir d'une vie qui pourrait ressembler à la nôtre, c'est qu'elle existe. Et cela peut être encore plus difficile, plus oppressant, plus injuste. Et c'est la succession d'acceptations inconscientes qui nous a amenés là. Nous nous sommes fait une raison et ne prenons même plus la peine de mâcher, nous avalons directement et digérons sans même nous en rendre compte. Nous avons beau nous persuader que nous faisons ce qu'il faut pour notre bien et celui de nos proches, bien sûr, nous n'avons pas le temps de vraiment penser aux conséquences de nos acceptations inconscientes. Nous avons vu au début de ce podcast que le développement personnel peut sembler, pour notre entourage, un luxe, des réflexions superflues, et que pour d'autres, il est incompréhensible que nous ne prenions pas le temps de nous poser les bonnes questions. Mais nous voulons de voir que le temps, nous ne l'avons pas forcément. Et je rajouterai que c'est pour prendre le temps, si c'est pour nous prendre une tolle dans la figure, en s'apercevant que nous faisons les choses à l'envers, franchement, ce temps-là, on peut s'en abstenir. Autant accepter ce que nous vivons comme une fatalité et continuer notre chemin. Sacrifions-nous pour nos enfants et ils seront sans doute plus heureux que nous. Fatalitas. Mais quelles sont ces acceptations inconscientes ? Elles viennent d'où ? Comment les identifier ? Vivre en société, ensemble, en groupe, en troupeau, nécessite une organisation qui soit à la fois juste, équitable et demande à chacun d'y mettre du sien. Il doit y avoir un langage commun, des lois qui soient basées sur la protection dues aux individus et des punitions qui soient données en fonction de la faute commise. Martin Luther King disait Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Toutes les sociétés ne sont pas égales quand il s'agit de la traduction du vivre ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'on nous rappelle quand nous nous sentons malheureux. Va voir ailleurs ! Non mais va voir ailleurs ! Et tu verras qu'ici, c'est pas si mal ! Pas si mal ? C'est ce que nous valons ? Pas plus ? Ce n'est même pas bien ? C'est juste pas si mal ? Pas si mal ? Et comme nous n'avons pas le temps d'y réfléchir plus que ça, que tout est organisé, pour que nous acceptions sans brochet, alors nous acceptons, pour passer à autre chose. De toute façon, vous savez quoi ? Ce que nous acceptons semble être pour nous, pour nous faciliter la vie, alors tout va bien, enfin, tout va pas si mal. Alors au nom du principe de précaution, on va nous surprotéger et nous imposer des lois que nous n'avons même pas votées, nous donner une morale qui ne nous appartient pas, nous créer des sentiments d'insécurité que nous ne ressentions pas à la base, nous rendre méfiants vis-à-vis d'autres humains en fonction de leur couleur, de leur race, de leur religion. Et nous l'acceptons, inconsciemment bien sûr, car on n'a pas pris le temps d'y penser, que tout ça est déjà prémâché pour l'avaler facilement. On nous crée des situations anxiogènes, on nous met le nez dans la merde, comme si c'était directement la nôtre, que c'était le résultat de notre inaction, que c'était notre faute, que nous étions des irresponsables. Pourquoi avons-nous fait ceci ou cela, inconscient des dangers qui nous guettent ? Mon Dieu ! On organise des débats pour montrer du doigt l'effet de société, tout en nous rappelant que nous faisons partie de cette société, que nous méritons ce que nous vivons, ce qui nous arrive. Et que si nous voulons plus, mieux, c'est facile. Il va falloir détester, haïr, rejeter, et puis faire payer pour ces fautes-là. Mais pas nous, on n'est pas responsable. Pour des choix que nous n'avons pas faits, des situations que nous n'avons pas créées, mais que nous avons acceptées inconsciemment. En tout cas, nous avons accepté inconsciemment les informations qu'on nous donnait, nous avons accepté d'y croire inconsciemment. Bien sûr, on a relevé un sourcil circonspect, un doigt interrogateur, mais nous l'avons ensuite baissé, car nous n'avons pas le temps. Nous savons que notre voix ne compte pas, enfin, pas vraiment. Nous le savons, même si nous votons, même si nous avons des choix pour la société. Nous voyons bien que ça ne compte pas vraiment. Le plus fort de tout ça, c'est que nous n'avons même plus besoin que l'on dirige, que l'on écrive des interdits, qu'on nous fixe des règles. Il suffit d'agiter un petit drapeau et puis ça y est, c'est bon. Non, on n'a pas besoin. Nous en sommes arrivés à nous contrôler nous-mêmes. Formidable. À nous dénoncer nous-mêmes. On nous demande de nous dénoncer nous-mêmes. Il y a des sites internet et des numéros spéciaux pour dénoncer nos voisins, nos amis, nos proches ou les parfois inconnus. On nous demande... de retrouver ce doigt que nous avons levé, puis ensuite baisser, et de prendre celui-ci pour montrer un comportement déviant, dénoncer un comportement qui ne va pas, qui ne correspond pas à la norme, ou alors celui qui a fait une mauvaise blague, celui qui pose des questions dérangeantes, celui qui remet en question des acceptations inconscientes. Nous sommes moqués de celles, et quand je dis celles, c'est les femmes, qui lèvent le poing pour dire qu'elles n'acceptent plus ce système paternaliste, humiliant, qui réclamait les mêmes droits que les hommes. Et nous voilà maintenant les fervents défenseurs d'une relation homme-femme qu'inconsciemment nous avions acceptée comme normal depuis des siècles et qui, pour les hommes, nous arrangeait bien. Et de nouveau, nous en faisons trop ou pas assez, avec l'impression de détenir un pouvoir qui nous a été donné par des femmes, des combattantes, des guerrières qui n'ont pas accepté cette notion d'acceptation inconsciente ou consciente, et qui voulaient leur place, et qu'on arrête de diriger leur vie à leur place. L'acceptation inconsciente est partout dans notre quotidien. Dans notre regard vis-à-vis de l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants venant de pays en guerre, ravagés par le climat ou persécutés au nom de la religion. Avez-vous imaginé un instant que ça pourrait être vous aussi dans cette situation-là ? C'est notre facilité à passer devant un être humain que l'on appelle ironiquement sans domicile fixe Non mais on devrait plutôt l'appeler sans domicile du tout C'est quoi ce jeu de mots ? dans l'acceptation d'un système éducatif que nous avons vécu, que nous connaissons déjà, et que nous savons inadapter, mourant en manque de personnel, de professeurs, de budget, qui reste encore dans un système de récompense, de notation, qui exclut ceux qui ne pensent pas pareil et qui justement n'acceptent pas inconsciemment. Vous savez quoi ce qui est formidable dans tout ça ? C'est un gouvernement qui veut mettre des cours d'empathie. Bah si, si, si, gouvernement, empathie. Non mais vous suivez ? C'est comme un lion qui va vous donner des cours de cuisine autour du véganisme. Ou un pyromane qui va vous apprendre à éteindre le feu de forêt qu'il a lui-même allumé. Je rêve. Bon pardon, je m'égare. Il nous arrive d'accepter inconsciemment que d'autres effroient. faim, peur, se fassent agresser verbalement ou physiquement, qu'ils soient humiliés, traités comme des animaux, parce qu'on n'a pas le temps pour ça, que d'autres feront quelque chose à notre place, ils vont intervenir, c'est pas notre combat. Mais être agile, mobile, évoluer naturellement, ou si vous préférez ce développement personnel, c'est aussi et surtout se développer pour et avec les autres. C'est là où le développement personnel perd un peu de son sens, ça devrait être un développement collectif. Il faut sortir de ce conditionnement qui dit un pour tous, tous pour un. Attendez, mais à condition que tu me donnes quelque chose, que tu me fasses quelque chose, que tu fasses quelque chose pour moi, que tu sois la même culture que moi, de la même couleur, que tu aies les mêmes orientations sexuelles que moi, que tu n'aies pas une différence physique tant qu'à faire un handicap, un chromosome, en moins parce que là ça va être encore plus compliqué. Ben oui, parce qu'inconsciemment j'ai besoin que tu me ressembles. C'est ce que j'ai appris depuis ma naissance, à accepter ce qui me ressemble, ceux qui suivent la voie, ceux qui suivent la matrice, ceux qui ont les mêmes croyances que moi, les mêmes valeurs, la même histoire. Alors oui, je vous rassure, nous pouvons tous bouger les lignes, changer la vie, changer de vie, changer des vies, si nous acceptons consciemment de reconsidérer ce que nous a imposé inconsciemment. Alors oui, nous n'avons pas forcément le temps de nous prêter au jeu d'idolons personnels. Mais ce n'est pas parce que vous êtes moins intéressant, moins riche... Ou que vous avez raté cette possibilité ? C'est juste que nous n'avons pas pris le temps pour le faire, pour l'explorer. Le temps, je vais donner une dernière acceptation inconsciente, eh bien il n'est pas aux autres. Non, non, non, non, non, il n'est pas aux autres. Il n'est pas illimité, votre temps n'appartient pas à ceux qui vous entourent. Il n'est qu'à vous, il n'est pas à celui comme votre patron, vos clients, votre conjoint, vos enfants, votre famille, vos amis, non. Votre temps n'est pas à eux. Ce temps, il est à vous. C'est votre temps. à vous. Il est limité, précieux. C'est à vous de prendre votre temps. Eh ouais, l'expression je prends mon temps c'est votre temps. C'est à vous d'en faire ce que vous voulez. Comme de comprendre votre environnement, d'aimer, d'aider, de voyager, de faire une sieste, du sport, d'aller voir un film au cinéma, d'assister à un concert, de faire des ateliers, des formations, de vous laisser inspirer, de méditer. d'accepter consciemment de changer de vie, de vivre votre propre existence. Et ça, c'est mieux que pas si mal. C'est bien. Ouais. C'est bien. C'est la fin de cet épisode sur l'acceptation inconsciente et je ne vous cache pas que j'ai particulièrement aimé l'écrire. Et bien sûr, vous le proposez. Il m'a été inspiré par une discussion avec une amie qui vit en France d'ailleurs, et qui m'a raconté quelques pages de sa vie avec ses enfants, ses tribulations, son rapport avec ses collègues de travail, son quotidien, et puis bien sûr, tout ce qui se passe dans la vie, qui est parfois difficile. J'avais juste envie de vous offrir ma réponse. Celle-ci est aussi pour vous. Car vous vivez sans doute parfois des choses compliquées, et que seul le temps peut faire la différence. Le temps, et puis la volonté d'accepter consciemment, ou alors de lever le poing pour rester vous-même, protéger ce que vous aimez, et défendre ce qui est important pour vous. Merci, merci à ceux qui suivent déjà ce podcast et merci d'avoir écouté ce podcast. Je commence à avoir des premiers retours et c'est très touchant parce que j'ai écrit ce podcast, ces podcasts, cette émission Minua Bali depuis longtemps, que j'avais, c'est les premiers pas de Minua Bali. Merci pour votre soutien. N'oubliez pas de laisser des étoiles, suivant la plateforme sur laquelle vous écoutez Minua Bali, et bien sûr, des commentaires. Ce propos, je rebondis quand même sur le nom de ce podcast pour préciser qu'il n'est pas indispensable de l'écouter quand il est minuit à Juvisy, par exemple. N'est-ce pas, Manu ? Minuit à Bali est juste le nom d'un rendez-vous entre vous et moi, une métaphore. Alors profitez du décalage horaire pour l'écouter quand vous voulez et où vous voulez. Mais vous l'aviez sans doute déjà compris. Sauf Manu. Nous nous retrouvons bientôt pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali et à n'importe quelle heure à l'autre bout du monde. Sous-titrage ST'501

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au développement personnel

    00:13

  • L'impact du conditionnement sur notre vie

    01:07

  • Prendre le temps de changer sa vie

    02:49

  • La routine quotidienne et ses effets sur notre bien-être

    04:04

  • Le temps et l'importance de l'évolution personnelle

    06:29

  • Comprendre l'acceptation inconsciente

    10:01

  • Le développement personnel comme démarche collective

    14:19

  • Prendre possession de son temps et de sa vie

    17:40

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Description

Si nous avons l'envie d'explorer le développement personnel et si nous avons la motivation pour aller vers une évolution naturelle, qui va nous permettre d'être plus en équilibre, nous le faisons souvent en identifiant consciemment les freins du plus grand nombre, ce qui semble logique et le plus simple mais nous oublions souvent nos acceptations inconscientes.

👉🏻 La motivation d'un changement de vie, que nous essayons de cultiver, part d'un bon sentiment, celui de prendre soin de nous, de ceux qui nous sont proches, d'assumer ces responsabilités et de faire la part des choses entre ce qui est réalisable, possible et l'utopie d'une vie différente où nous pourrions vivre comme nous l'avions imaginé.

🧐 Nous sentons bien qu'il y a une distorsion entre ce que nous voulons vraiment et ce que nous avons. Nous avons parfois juste envie de comprendre les raisons pour lesquelles nous en sommes là et avec une certaine philosophie de vie, nous arrivons à nous convaincre que ce n’est pas si mal, mais que ça pourrait aussi sans doute être mieux.

👉🏻Nous pourrions changer de vie, la vivre autrement mais nous ressentons des freins, des réflexes, des pensées, un chemin de vie qui ne nous appartient pas, il est temps de lui donner un nom : Les acceptations inconscientes.

🚀 Il est temps de remettre en question, ce que nous avons toujours accepté, par défaut, par manque de temps pour redonner un sens à notre vie à travers des choix de vie que nous décidons de faire, en conscience, tout en comprenant la place de notre inconscient. Nous aurons alors pour objectif un changement de vie, un équilibre qui nous rend tout simplement plus heureux pour aller vers une évolution naturelle où nous sommes complets, en phase avec nos aspirations les plus profondes, avec nos valeurs.

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'inconscient :

La rencontre avec l'inconscient

La relation entre notre conscient et notre inconscient

Comprendre et vivre avec son inconscient

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. S J'avais envie aujourd'hui de vous parler de nous, de vous. J'ai déjà parlé de notre conditionnement et je reviendrai certainement, car il est sans doute le frein principal à notre développement personnel, ce qui nous empêche d'être véritablement nous-mêmes. Mais ce conditionnement va de pair avec l'acceptation inconsciente, l'acceptation de ce que nous vivons. Nous pensons ne pas pouvoir changer les choses, ce n'est pas une option, d'ailleurs nous ne voyons même pas cette option. Ce n'est même pas que ce n'est pas possible, nous ne l'avons tout simplement pas envisagé. Il est facile, quand tout va bien, quand nous sommes dans un confort moral et matériel, de nous offrir la possibilité de nous rajouter une couche de bien-être, de nous customiser pour avoir plus, de ressentir plus, et de nous étonner que tout le monde ne fasse pas pareil. Il suffit de prendre le temps de le faire. Après tout, ce n'est pas si compliqué de prendre soin de nous. Petite formation sur la prise de décision, l'atelier bien-être, le management 2.0, l'estime de soi, et nous voilà prêts à affronter la vie, à être meilleurs, à gagner plus d'argent et à mieux nous organiser. C'est quoi ? C'est une question de temps, c'est tout. C'est pas la mer à boire de faire un travail personnel. Franchement, il faut être maso pour ne pas comprendre qu'il faut se mettre au déloyau personnel. Nous avons tous à notre portée, oui, encore une fois, des ateliers, des formations, peut-être des vidéos internet pour mieux comprendre, des livres aussi. Et les gens qui vont mal, franchement, il le faut un peu exprès, non ? Franchement, il ne faut pas d'efforts ces gens-là. Après, ils se plaignent. Mais si tu veux gagner, il faut jouer. Si tu veux plus, il faut aller le chercher. Si tu n'aimes pas ce que tu vis, tu n'as qu'à changer. Prends le temps de changer ta vie, la prendre en main. Travailler sur soi, faire des changements, devenir une meilleure version de soi-même, c'est à la portée de tout le monde en finalité. Il suffit de le vouloir, de prendre sa vie en main, et si moi je peux le faire, vous aussi vous pouvez le faire. Quand même, non, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Il suffit de les chercher, donc comprendre, l'accepter, consciemment ce qui nous entoure, encore une fois, prendre le temps pour nous de le faire, mince. Si nous avons le confort moral et matériel, si nous sommes bien nés, si nos planètes sont alignées, nous pouvons avoir ces pensées qui nous traversent. C'est vrai, il faut du temps, un petit peu de temps pour faire tout ça, mais bon, quand même, ça vaut le coup. Si nous avons eu une vie difficile, de faux départs, des échecs à répétition, et que nous avons pu nous en sortir, construire une vie qui nous convient, nous pouvons aussi avoir cette impression que les autres pourraient aussi s'en sortir. s'ils y mettaient un petit peu du leurre, s'ils se bougeaient les fesses et s'ils se donnaient les moyens, s'ils prenaient tout simplement le temps de s'écouter, le temps d'apprendre différemment, pour pouvoir avoir une action sur ce que l'on nous impose inconsciemment. Seulement, voilà, le temps, on ne l'a pas. Ce n'est pas qu'on ne sait pas ce qu'on doit faire, qu'on n'a pas compris. C'est juste qu'on n'a pas le temps d'y penser. On n'a pas le temps de le faire, tout simplement. C'est à quoi tendre ? Quand on se lève à 5h du matin pour s'occuper de la maison, préparer ses affaires, le petit-déj des enfants, les accompagner à l'école en espérant que tout va bien se passer ? Qu'on a son RER à 6h30, où on va croiser des visages fatigués, des regards fuyants, comme si on partait à l'abattoir, tout en arrivant à se convaincre qu'on fait partie des privilégiés, ben oui, ceux qui ont un taf ! Vers 8h, nous arrivons au boulot pour rejoindre nos collègues de travail qui font la gueule, bien sûr. Celui qui se croit drôle, celui ou celle qui est à l'arène des gossips, les dépressifs, les faillots. Ceux qui nous regardent de haut, ceux que l'on voit même pas, mais qui vignent nos poubelles et qui nettoient les toilettes du bureau. Les responsables qui nous font crouler sous le boulot, qui sont même pas capables de faire eux-mêmes. Et les managers qui devraient plutôt faire le ménage d'ailleurs, tiens, voilà. Le patron qui aime quand on l'appelle boss et qui ne jouit que quand il a humilié quelqu'un, parce qu'il est persuadé que c'est ça être un patron, ah bah oui. Et les clients, on en parle, qui toute la journée nous prennent de haut. qui nous réduisent à notre fonction. On n'est pas des hommes et des femmes, non, non, juste des caissières, des commerciaux, des vendeurs, des serveurs, et que sais-je encore. Bien sûr, il y a des bons moments, on rigole bien autour de la machine à café, quand on se moque d'un de ses collègues parce qu'il est plus lent, parce qu'elle est un peu forte, on descend le patron, toujours lui, quitte à se lâcher autant que ce soit lui. Et puis le soir, le soir arrive, RER, retour à la maison, vers 19h-20h. Car on n'a pas encore inventé la téléportation, donc il faut du temps pour rentrer dans la foule. Nous retrouvons notre tribu, nous parlons de notre journée, en rassurant tout le monde. Tout s'est bien passé, c'était une chouette journée ! Et nous préparons le repas, en pensant à tout ce qu'il nous reste à faire, à ce qui compte pour nous, et que nous ne pouvons pas décevoir. Et comme il faut se lever tôt pour aller au boulot, nous allons nous coucher, et nous tournons dans notre tête tout ce que nous devrons faire le lendemain. Bien sûr que nous soyons seuls, alors ce sera plateau, repas et to-do. Évidemment, nous pouvons aimer notre travail, ou nous convaincre que c'est le cas, bien sûr, nous sentir responsabilisés, aimer relever des challenges, avoir des horaires plus simples, un salaire de malade, nous pouvons avoir la chance de travailler avec des personnes que nous considérons presque comme des amis, des potes, en tout cas comme des proches, qui nous comprennent, qui nous aident, à qui on peut se confier, c'est important, qui nous soutiennent, qui ont pris du temps pour nous connaître. Mais la rançon de la gloire, c'est que nous n'avons pas le temps. Celui qui nous permettrait de faire une pause, qui nous donnerait la possibilité de comprendre ce qui nous entoure, d'évoluer, d'apprendre à aimer, à pardonner, à nous aimer et à nous pardonner. Il y a ceux qui imaginent tout ce qu'ils pourraient faire s'ils avaient le temps, et ceux qui ont le temps mais qui ont perdu leur imagination. Dans ce monde qui va de plus en plus vite, nous pouvons d'un jour à l'autre être remplacés par une machine ou une IA. Nous sentons bien que nous devons être à la hauteur des attentes des autres. Attention, pas les nôtres, non, celles des autres. Que nous devons nous adapter, nous former dans notre travail, pour être encore plus compétitifs, peut-être encore plus productifs, désirables. Nous avons conscience qu'il faut être raisonnable dans nos ambitions et privilégier notre capacité à apporter à l'entreprise qui nous emploie le temps et l'énergie qu'elle demande, au risque de passer aux ressources humaines pour récupérer sa lettre de licenciement accompagnée de son dernier salaire et d'une prime censée faire passer la pilule amère de la trahison, l'abandon, l'échec. Bien sûr. Sans oublier les artistes, les créateurs, qui ne vivent que de leur talent et qui, faute de s'auto-virer, comptent les heures avant de pouvoir prétendre, si ce n'est au succès, tout au moins à une aide substantielle qui leur permettra de vivre, souvent maigrement, de leur passion, de leur art. Ce même art qui nous est indispensable pour oublier un peu la réalité, qui n'est pas vraiment ce que nous avions prévu ou rêvé quand nous étions plus jeunes et que nous imaginions cosmonautes, pompiers, top-models ou stars du rock. C'est vrai que j'aurais pu dire infirmière ou docteur, mais depuis que nous nous sommes passés de l'appaudissement aux fenêtres à une parfaite indifférence, je ne suis pas certain que ces métiers fassent encore rêver. Ça doit être une question de reconnaissance, je pense. Alors c'est vrai que tout le monde ne se lève pas à 5h du matin pour aller au boulot, que tout le monde ne prend pas le RER ou doit jongler entre ses obligations professionnelles et ses priorités personnelles. Il suffit de regarder les nombreux sondages pour s'apercevoir que nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de notre sort, et que nous sommes frustrés, que nous espérions mieux, et que plus jeunes, nous n'avions pas imaginé notre vie comme ça, clairement. Si j'ai dressé un tableau un peu noir d'une vie qui pourrait ressembler à la nôtre, c'est qu'elle existe. Et cela peut être encore plus difficile, plus oppressant, plus injuste. Et c'est la succession d'acceptations inconscientes qui nous a amenés là. Nous nous sommes fait une raison et ne prenons même plus la peine de mâcher, nous avalons directement et digérons sans même nous en rendre compte. Nous avons beau nous persuader que nous faisons ce qu'il faut pour notre bien et celui de nos proches, bien sûr, nous n'avons pas le temps de vraiment penser aux conséquences de nos acceptations inconscientes. Nous avons vu au début de ce podcast que le développement personnel peut sembler, pour notre entourage, un luxe, des réflexions superflues, et que pour d'autres, il est incompréhensible que nous ne prenions pas le temps de nous poser les bonnes questions. Mais nous voulons de voir que le temps, nous ne l'avons pas forcément. Et je rajouterai que c'est pour prendre le temps, si c'est pour nous prendre une tolle dans la figure, en s'apercevant que nous faisons les choses à l'envers, franchement, ce temps-là, on peut s'en abstenir. Autant accepter ce que nous vivons comme une fatalité et continuer notre chemin. Sacrifions-nous pour nos enfants et ils seront sans doute plus heureux que nous. Fatalitas. Mais quelles sont ces acceptations inconscientes ? Elles viennent d'où ? Comment les identifier ? Vivre en société, ensemble, en groupe, en troupeau, nécessite une organisation qui soit à la fois juste, équitable et demande à chacun d'y mettre du sien. Il doit y avoir un langage commun, des lois qui soient basées sur la protection dues aux individus et des punitions qui soient données en fonction de la faute commise. Martin Luther King disait Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Toutes les sociétés ne sont pas égales quand il s'agit de la traduction du vivre ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'on nous rappelle quand nous nous sentons malheureux. Va voir ailleurs ! Non mais va voir ailleurs ! Et tu verras qu'ici, c'est pas si mal ! Pas si mal ? C'est ce que nous valons ? Pas plus ? Ce n'est même pas bien ? C'est juste pas si mal ? Pas si mal ? Et comme nous n'avons pas le temps d'y réfléchir plus que ça, que tout est organisé, pour que nous acceptions sans brochet, alors nous acceptons, pour passer à autre chose. De toute façon, vous savez quoi ? Ce que nous acceptons semble être pour nous, pour nous faciliter la vie, alors tout va bien, enfin, tout va pas si mal. Alors au nom du principe de précaution, on va nous surprotéger et nous imposer des lois que nous n'avons même pas votées, nous donner une morale qui ne nous appartient pas, nous créer des sentiments d'insécurité que nous ne ressentions pas à la base, nous rendre méfiants vis-à-vis d'autres humains en fonction de leur couleur, de leur race, de leur religion. Et nous l'acceptons, inconsciemment bien sûr, car on n'a pas pris le temps d'y penser, que tout ça est déjà prémâché pour l'avaler facilement. On nous crée des situations anxiogènes, on nous met le nez dans la merde, comme si c'était directement la nôtre, que c'était le résultat de notre inaction, que c'était notre faute, que nous étions des irresponsables. Pourquoi avons-nous fait ceci ou cela, inconscient des dangers qui nous guettent ? Mon Dieu ! On organise des débats pour montrer du doigt l'effet de société, tout en nous rappelant que nous faisons partie de cette société, que nous méritons ce que nous vivons, ce qui nous arrive. Et que si nous voulons plus, mieux, c'est facile. Il va falloir détester, haïr, rejeter, et puis faire payer pour ces fautes-là. Mais pas nous, on n'est pas responsable. Pour des choix que nous n'avons pas faits, des situations que nous n'avons pas créées, mais que nous avons acceptées inconsciemment. En tout cas, nous avons accepté inconsciemment les informations qu'on nous donnait, nous avons accepté d'y croire inconsciemment. Bien sûr, on a relevé un sourcil circonspect, un doigt interrogateur, mais nous l'avons ensuite baissé, car nous n'avons pas le temps. Nous savons que notre voix ne compte pas, enfin, pas vraiment. Nous le savons, même si nous votons, même si nous avons des choix pour la société. Nous voyons bien que ça ne compte pas vraiment. Le plus fort de tout ça, c'est que nous n'avons même plus besoin que l'on dirige, que l'on écrive des interdits, qu'on nous fixe des règles. Il suffit d'agiter un petit drapeau et puis ça y est, c'est bon. Non, on n'a pas besoin. Nous en sommes arrivés à nous contrôler nous-mêmes. Formidable. À nous dénoncer nous-mêmes. On nous demande de nous dénoncer nous-mêmes. Il y a des sites internet et des numéros spéciaux pour dénoncer nos voisins, nos amis, nos proches ou les parfois inconnus. On nous demande... de retrouver ce doigt que nous avons levé, puis ensuite baisser, et de prendre celui-ci pour montrer un comportement déviant, dénoncer un comportement qui ne va pas, qui ne correspond pas à la norme, ou alors celui qui a fait une mauvaise blague, celui qui pose des questions dérangeantes, celui qui remet en question des acceptations inconscientes. Nous sommes moqués de celles, et quand je dis celles, c'est les femmes, qui lèvent le poing pour dire qu'elles n'acceptent plus ce système paternaliste, humiliant, qui réclamait les mêmes droits que les hommes. Et nous voilà maintenant les fervents défenseurs d'une relation homme-femme qu'inconsciemment nous avions acceptée comme normal depuis des siècles et qui, pour les hommes, nous arrangeait bien. Et de nouveau, nous en faisons trop ou pas assez, avec l'impression de détenir un pouvoir qui nous a été donné par des femmes, des combattantes, des guerrières qui n'ont pas accepté cette notion d'acceptation inconsciente ou consciente, et qui voulaient leur place, et qu'on arrête de diriger leur vie à leur place. L'acceptation inconsciente est partout dans notre quotidien. Dans notre regard vis-à-vis de l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants venant de pays en guerre, ravagés par le climat ou persécutés au nom de la religion. Avez-vous imaginé un instant que ça pourrait être vous aussi dans cette situation-là ? C'est notre facilité à passer devant un être humain que l'on appelle ironiquement sans domicile fixe Non mais on devrait plutôt l'appeler sans domicile du tout C'est quoi ce jeu de mots ? dans l'acceptation d'un système éducatif que nous avons vécu, que nous connaissons déjà, et que nous savons inadapter, mourant en manque de personnel, de professeurs, de budget, qui reste encore dans un système de récompense, de notation, qui exclut ceux qui ne pensent pas pareil et qui justement n'acceptent pas inconsciemment. Vous savez quoi ce qui est formidable dans tout ça ? C'est un gouvernement qui veut mettre des cours d'empathie. Bah si, si, si, gouvernement, empathie. Non mais vous suivez ? C'est comme un lion qui va vous donner des cours de cuisine autour du véganisme. Ou un pyromane qui va vous apprendre à éteindre le feu de forêt qu'il a lui-même allumé. Je rêve. Bon pardon, je m'égare. Il nous arrive d'accepter inconsciemment que d'autres effroient. faim, peur, se fassent agresser verbalement ou physiquement, qu'ils soient humiliés, traités comme des animaux, parce qu'on n'a pas le temps pour ça, que d'autres feront quelque chose à notre place, ils vont intervenir, c'est pas notre combat. Mais être agile, mobile, évoluer naturellement, ou si vous préférez ce développement personnel, c'est aussi et surtout se développer pour et avec les autres. C'est là où le développement personnel perd un peu de son sens, ça devrait être un développement collectif. Il faut sortir de ce conditionnement qui dit un pour tous, tous pour un. Attendez, mais à condition que tu me donnes quelque chose, que tu me fasses quelque chose, que tu fasses quelque chose pour moi, que tu sois la même culture que moi, de la même couleur, que tu aies les mêmes orientations sexuelles que moi, que tu n'aies pas une différence physique tant qu'à faire un handicap, un chromosome, en moins parce que là ça va être encore plus compliqué. Ben oui, parce qu'inconsciemment j'ai besoin que tu me ressembles. C'est ce que j'ai appris depuis ma naissance, à accepter ce qui me ressemble, ceux qui suivent la voie, ceux qui suivent la matrice, ceux qui ont les mêmes croyances que moi, les mêmes valeurs, la même histoire. Alors oui, je vous rassure, nous pouvons tous bouger les lignes, changer la vie, changer de vie, changer des vies, si nous acceptons consciemment de reconsidérer ce que nous a imposé inconsciemment. Alors oui, nous n'avons pas forcément le temps de nous prêter au jeu d'idolons personnels. Mais ce n'est pas parce que vous êtes moins intéressant, moins riche... Ou que vous avez raté cette possibilité ? C'est juste que nous n'avons pas pris le temps pour le faire, pour l'explorer. Le temps, je vais donner une dernière acceptation inconsciente, eh bien il n'est pas aux autres. Non, non, non, non, non, il n'est pas aux autres. Il n'est pas illimité, votre temps n'appartient pas à ceux qui vous entourent. Il n'est qu'à vous, il n'est pas à celui comme votre patron, vos clients, votre conjoint, vos enfants, votre famille, vos amis, non. Votre temps n'est pas à eux. Ce temps, il est à vous. C'est votre temps. à vous. Il est limité, précieux. C'est à vous de prendre votre temps. Eh ouais, l'expression je prends mon temps c'est votre temps. C'est à vous d'en faire ce que vous voulez. Comme de comprendre votre environnement, d'aimer, d'aider, de voyager, de faire une sieste, du sport, d'aller voir un film au cinéma, d'assister à un concert, de faire des ateliers, des formations, de vous laisser inspirer, de méditer. d'accepter consciemment de changer de vie, de vivre votre propre existence. Et ça, c'est mieux que pas si mal. C'est bien. Ouais. C'est bien. C'est la fin de cet épisode sur l'acceptation inconsciente et je ne vous cache pas que j'ai particulièrement aimé l'écrire. Et bien sûr, vous le proposez. Il m'a été inspiré par une discussion avec une amie qui vit en France d'ailleurs, et qui m'a raconté quelques pages de sa vie avec ses enfants, ses tribulations, son rapport avec ses collègues de travail, son quotidien, et puis bien sûr, tout ce qui se passe dans la vie, qui est parfois difficile. J'avais juste envie de vous offrir ma réponse. Celle-ci est aussi pour vous. Car vous vivez sans doute parfois des choses compliquées, et que seul le temps peut faire la différence. Le temps, et puis la volonté d'accepter consciemment, ou alors de lever le poing pour rester vous-même, protéger ce que vous aimez, et défendre ce qui est important pour vous. Merci, merci à ceux qui suivent déjà ce podcast et merci d'avoir écouté ce podcast. Je commence à avoir des premiers retours et c'est très touchant parce que j'ai écrit ce podcast, ces podcasts, cette émission Minua Bali depuis longtemps, que j'avais, c'est les premiers pas de Minua Bali. Merci pour votre soutien. N'oubliez pas de laisser des étoiles, suivant la plateforme sur laquelle vous écoutez Minua Bali, et bien sûr, des commentaires. Ce propos, je rebondis quand même sur le nom de ce podcast pour préciser qu'il n'est pas indispensable de l'écouter quand il est minuit à Juvisy, par exemple. N'est-ce pas, Manu ? Minuit à Bali est juste le nom d'un rendez-vous entre vous et moi, une métaphore. Alors profitez du décalage horaire pour l'écouter quand vous voulez et où vous voulez. Mais vous l'aviez sans doute déjà compris. Sauf Manu. Nous nous retrouvons bientôt pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali et à n'importe quelle heure à l'autre bout du monde. Sous-titrage ST'501

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au développement personnel

    00:13

  • L'impact du conditionnement sur notre vie

    01:07

  • Prendre le temps de changer sa vie

    02:49

  • La routine quotidienne et ses effets sur notre bien-être

    04:04

  • Le temps et l'importance de l'évolution personnelle

    06:29

  • Comprendre l'acceptation inconsciente

    10:01

  • Le développement personnel comme démarche collective

    14:19

  • Prendre possession de son temps et de sa vie

    17:40

Description

Si nous avons l'envie d'explorer le développement personnel et si nous avons la motivation pour aller vers une évolution naturelle, qui va nous permettre d'être plus en équilibre, nous le faisons souvent en identifiant consciemment les freins du plus grand nombre, ce qui semble logique et le plus simple mais nous oublions souvent nos acceptations inconscientes.

👉🏻 La motivation d'un changement de vie, que nous essayons de cultiver, part d'un bon sentiment, celui de prendre soin de nous, de ceux qui nous sont proches, d'assumer ces responsabilités et de faire la part des choses entre ce qui est réalisable, possible et l'utopie d'une vie différente où nous pourrions vivre comme nous l'avions imaginé.

🧐 Nous sentons bien qu'il y a une distorsion entre ce que nous voulons vraiment et ce que nous avons. Nous avons parfois juste envie de comprendre les raisons pour lesquelles nous en sommes là et avec une certaine philosophie de vie, nous arrivons à nous convaincre que ce n’est pas si mal, mais que ça pourrait aussi sans doute être mieux.

👉🏻Nous pourrions changer de vie, la vivre autrement mais nous ressentons des freins, des réflexes, des pensées, un chemin de vie qui ne nous appartient pas, il est temps de lui donner un nom : Les acceptations inconscientes.

🚀 Il est temps de remettre en question, ce que nous avons toujours accepté, par défaut, par manque de temps pour redonner un sens à notre vie à travers des choix de vie que nous décidons de faire, en conscience, tout en comprenant la place de notre inconscient. Nous aurons alors pour objectif un changement de vie, un équilibre qui nous rend tout simplement plus heureux pour aller vers une évolution naturelle où nous sommes complets, en phase avec nos aspirations les plus profondes, avec nos valeurs.

🤓 Vous avez envie d'en savoir plus sur l'inconscient :

La rencontre avec l'inconscient

La relation entre notre conscient et notre inconscient

Comprendre et vivre avec son inconscient

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. S J'avais envie aujourd'hui de vous parler de nous, de vous. J'ai déjà parlé de notre conditionnement et je reviendrai certainement, car il est sans doute le frein principal à notre développement personnel, ce qui nous empêche d'être véritablement nous-mêmes. Mais ce conditionnement va de pair avec l'acceptation inconsciente, l'acceptation de ce que nous vivons. Nous pensons ne pas pouvoir changer les choses, ce n'est pas une option, d'ailleurs nous ne voyons même pas cette option. Ce n'est même pas que ce n'est pas possible, nous ne l'avons tout simplement pas envisagé. Il est facile, quand tout va bien, quand nous sommes dans un confort moral et matériel, de nous offrir la possibilité de nous rajouter une couche de bien-être, de nous customiser pour avoir plus, de ressentir plus, et de nous étonner que tout le monde ne fasse pas pareil. Il suffit de prendre le temps de le faire. Après tout, ce n'est pas si compliqué de prendre soin de nous. Petite formation sur la prise de décision, l'atelier bien-être, le management 2.0, l'estime de soi, et nous voilà prêts à affronter la vie, à être meilleurs, à gagner plus d'argent et à mieux nous organiser. C'est quoi ? C'est une question de temps, c'est tout. C'est pas la mer à boire de faire un travail personnel. Franchement, il faut être maso pour ne pas comprendre qu'il faut se mettre au déloyau personnel. Nous avons tous à notre portée, oui, encore une fois, des ateliers, des formations, peut-être des vidéos internet pour mieux comprendre, des livres aussi. Et les gens qui vont mal, franchement, il le faut un peu exprès, non ? Franchement, il ne faut pas d'efforts ces gens-là. Après, ils se plaignent. Mais si tu veux gagner, il faut jouer. Si tu veux plus, il faut aller le chercher. Si tu n'aimes pas ce que tu vis, tu n'as qu'à changer. Prends le temps de changer ta vie, la prendre en main. Travailler sur soi, faire des changements, devenir une meilleure version de soi-même, c'est à la portée de tout le monde en finalité. Il suffit de le vouloir, de prendre sa vie en main, et si moi je peux le faire, vous aussi vous pouvez le faire. Quand même, non, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Il suffit de les chercher, donc comprendre, l'accepter, consciemment ce qui nous entoure, encore une fois, prendre le temps pour nous de le faire, mince. Si nous avons le confort moral et matériel, si nous sommes bien nés, si nos planètes sont alignées, nous pouvons avoir ces pensées qui nous traversent. C'est vrai, il faut du temps, un petit peu de temps pour faire tout ça, mais bon, quand même, ça vaut le coup. Si nous avons eu une vie difficile, de faux départs, des échecs à répétition, et que nous avons pu nous en sortir, construire une vie qui nous convient, nous pouvons aussi avoir cette impression que les autres pourraient aussi s'en sortir. s'ils y mettaient un petit peu du leurre, s'ils se bougeaient les fesses et s'ils se donnaient les moyens, s'ils prenaient tout simplement le temps de s'écouter, le temps d'apprendre différemment, pour pouvoir avoir une action sur ce que l'on nous impose inconsciemment. Seulement, voilà, le temps, on ne l'a pas. Ce n'est pas qu'on ne sait pas ce qu'on doit faire, qu'on n'a pas compris. C'est juste qu'on n'a pas le temps d'y penser. On n'a pas le temps de le faire, tout simplement. C'est à quoi tendre ? Quand on se lève à 5h du matin pour s'occuper de la maison, préparer ses affaires, le petit-déj des enfants, les accompagner à l'école en espérant que tout va bien se passer ? Qu'on a son RER à 6h30, où on va croiser des visages fatigués, des regards fuyants, comme si on partait à l'abattoir, tout en arrivant à se convaincre qu'on fait partie des privilégiés, ben oui, ceux qui ont un taf ! Vers 8h, nous arrivons au boulot pour rejoindre nos collègues de travail qui font la gueule, bien sûr. Celui qui se croit drôle, celui ou celle qui est à l'arène des gossips, les dépressifs, les faillots. Ceux qui nous regardent de haut, ceux que l'on voit même pas, mais qui vignent nos poubelles et qui nettoient les toilettes du bureau. Les responsables qui nous font crouler sous le boulot, qui sont même pas capables de faire eux-mêmes. Et les managers qui devraient plutôt faire le ménage d'ailleurs, tiens, voilà. Le patron qui aime quand on l'appelle boss et qui ne jouit que quand il a humilié quelqu'un, parce qu'il est persuadé que c'est ça être un patron, ah bah oui. Et les clients, on en parle, qui toute la journée nous prennent de haut. qui nous réduisent à notre fonction. On n'est pas des hommes et des femmes, non, non, juste des caissières, des commerciaux, des vendeurs, des serveurs, et que sais-je encore. Bien sûr, il y a des bons moments, on rigole bien autour de la machine à café, quand on se moque d'un de ses collègues parce qu'il est plus lent, parce qu'elle est un peu forte, on descend le patron, toujours lui, quitte à se lâcher autant que ce soit lui. Et puis le soir, le soir arrive, RER, retour à la maison, vers 19h-20h. Car on n'a pas encore inventé la téléportation, donc il faut du temps pour rentrer dans la foule. Nous retrouvons notre tribu, nous parlons de notre journée, en rassurant tout le monde. Tout s'est bien passé, c'était une chouette journée ! Et nous préparons le repas, en pensant à tout ce qu'il nous reste à faire, à ce qui compte pour nous, et que nous ne pouvons pas décevoir. Et comme il faut se lever tôt pour aller au boulot, nous allons nous coucher, et nous tournons dans notre tête tout ce que nous devrons faire le lendemain. Bien sûr que nous soyons seuls, alors ce sera plateau, repas et to-do. Évidemment, nous pouvons aimer notre travail, ou nous convaincre que c'est le cas, bien sûr, nous sentir responsabilisés, aimer relever des challenges, avoir des horaires plus simples, un salaire de malade, nous pouvons avoir la chance de travailler avec des personnes que nous considérons presque comme des amis, des potes, en tout cas comme des proches, qui nous comprennent, qui nous aident, à qui on peut se confier, c'est important, qui nous soutiennent, qui ont pris du temps pour nous connaître. Mais la rançon de la gloire, c'est que nous n'avons pas le temps. Celui qui nous permettrait de faire une pause, qui nous donnerait la possibilité de comprendre ce qui nous entoure, d'évoluer, d'apprendre à aimer, à pardonner, à nous aimer et à nous pardonner. Il y a ceux qui imaginent tout ce qu'ils pourraient faire s'ils avaient le temps, et ceux qui ont le temps mais qui ont perdu leur imagination. Dans ce monde qui va de plus en plus vite, nous pouvons d'un jour à l'autre être remplacés par une machine ou une IA. Nous sentons bien que nous devons être à la hauteur des attentes des autres. Attention, pas les nôtres, non, celles des autres. Que nous devons nous adapter, nous former dans notre travail, pour être encore plus compétitifs, peut-être encore plus productifs, désirables. Nous avons conscience qu'il faut être raisonnable dans nos ambitions et privilégier notre capacité à apporter à l'entreprise qui nous emploie le temps et l'énergie qu'elle demande, au risque de passer aux ressources humaines pour récupérer sa lettre de licenciement accompagnée de son dernier salaire et d'une prime censée faire passer la pilule amère de la trahison, l'abandon, l'échec. Bien sûr. Sans oublier les artistes, les créateurs, qui ne vivent que de leur talent et qui, faute de s'auto-virer, comptent les heures avant de pouvoir prétendre, si ce n'est au succès, tout au moins à une aide substantielle qui leur permettra de vivre, souvent maigrement, de leur passion, de leur art. Ce même art qui nous est indispensable pour oublier un peu la réalité, qui n'est pas vraiment ce que nous avions prévu ou rêvé quand nous étions plus jeunes et que nous imaginions cosmonautes, pompiers, top-models ou stars du rock. C'est vrai que j'aurais pu dire infirmière ou docteur, mais depuis que nous nous sommes passés de l'appaudissement aux fenêtres à une parfaite indifférence, je ne suis pas certain que ces métiers fassent encore rêver. Ça doit être une question de reconnaissance, je pense. Alors c'est vrai que tout le monde ne se lève pas à 5h du matin pour aller au boulot, que tout le monde ne prend pas le RER ou doit jongler entre ses obligations professionnelles et ses priorités personnelles. Il suffit de regarder les nombreux sondages pour s'apercevoir que nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de notre sort, et que nous sommes frustrés, que nous espérions mieux, et que plus jeunes, nous n'avions pas imaginé notre vie comme ça, clairement. Si j'ai dressé un tableau un peu noir d'une vie qui pourrait ressembler à la nôtre, c'est qu'elle existe. Et cela peut être encore plus difficile, plus oppressant, plus injuste. Et c'est la succession d'acceptations inconscientes qui nous a amenés là. Nous nous sommes fait une raison et ne prenons même plus la peine de mâcher, nous avalons directement et digérons sans même nous en rendre compte. Nous avons beau nous persuader que nous faisons ce qu'il faut pour notre bien et celui de nos proches, bien sûr, nous n'avons pas le temps de vraiment penser aux conséquences de nos acceptations inconscientes. Nous avons vu au début de ce podcast que le développement personnel peut sembler, pour notre entourage, un luxe, des réflexions superflues, et que pour d'autres, il est incompréhensible que nous ne prenions pas le temps de nous poser les bonnes questions. Mais nous voulons de voir que le temps, nous ne l'avons pas forcément. Et je rajouterai que c'est pour prendre le temps, si c'est pour nous prendre une tolle dans la figure, en s'apercevant que nous faisons les choses à l'envers, franchement, ce temps-là, on peut s'en abstenir. Autant accepter ce que nous vivons comme une fatalité et continuer notre chemin. Sacrifions-nous pour nos enfants et ils seront sans doute plus heureux que nous. Fatalitas. Mais quelles sont ces acceptations inconscientes ? Elles viennent d'où ? Comment les identifier ? Vivre en société, ensemble, en groupe, en troupeau, nécessite une organisation qui soit à la fois juste, équitable et demande à chacun d'y mettre du sien. Il doit y avoir un langage commun, des lois qui soient basées sur la protection dues aux individus et des punitions qui soient données en fonction de la faute commise. Martin Luther King disait Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots Toutes les sociétés ne sont pas égales quand il s'agit de la traduction du vivre ensemble. C'est d'ailleurs ce qu'on nous rappelle quand nous nous sentons malheureux. Va voir ailleurs ! Non mais va voir ailleurs ! Et tu verras qu'ici, c'est pas si mal ! Pas si mal ? C'est ce que nous valons ? Pas plus ? Ce n'est même pas bien ? C'est juste pas si mal ? Pas si mal ? Et comme nous n'avons pas le temps d'y réfléchir plus que ça, que tout est organisé, pour que nous acceptions sans brochet, alors nous acceptons, pour passer à autre chose. De toute façon, vous savez quoi ? Ce que nous acceptons semble être pour nous, pour nous faciliter la vie, alors tout va bien, enfin, tout va pas si mal. Alors au nom du principe de précaution, on va nous surprotéger et nous imposer des lois que nous n'avons même pas votées, nous donner une morale qui ne nous appartient pas, nous créer des sentiments d'insécurité que nous ne ressentions pas à la base, nous rendre méfiants vis-à-vis d'autres humains en fonction de leur couleur, de leur race, de leur religion. Et nous l'acceptons, inconsciemment bien sûr, car on n'a pas pris le temps d'y penser, que tout ça est déjà prémâché pour l'avaler facilement. On nous crée des situations anxiogènes, on nous met le nez dans la merde, comme si c'était directement la nôtre, que c'était le résultat de notre inaction, que c'était notre faute, que nous étions des irresponsables. Pourquoi avons-nous fait ceci ou cela, inconscient des dangers qui nous guettent ? Mon Dieu ! On organise des débats pour montrer du doigt l'effet de société, tout en nous rappelant que nous faisons partie de cette société, que nous méritons ce que nous vivons, ce qui nous arrive. Et que si nous voulons plus, mieux, c'est facile. Il va falloir détester, haïr, rejeter, et puis faire payer pour ces fautes-là. Mais pas nous, on n'est pas responsable. Pour des choix que nous n'avons pas faits, des situations que nous n'avons pas créées, mais que nous avons acceptées inconsciemment. En tout cas, nous avons accepté inconsciemment les informations qu'on nous donnait, nous avons accepté d'y croire inconsciemment. Bien sûr, on a relevé un sourcil circonspect, un doigt interrogateur, mais nous l'avons ensuite baissé, car nous n'avons pas le temps. Nous savons que notre voix ne compte pas, enfin, pas vraiment. Nous le savons, même si nous votons, même si nous avons des choix pour la société. Nous voyons bien que ça ne compte pas vraiment. Le plus fort de tout ça, c'est que nous n'avons même plus besoin que l'on dirige, que l'on écrive des interdits, qu'on nous fixe des règles. Il suffit d'agiter un petit drapeau et puis ça y est, c'est bon. Non, on n'a pas besoin. Nous en sommes arrivés à nous contrôler nous-mêmes. Formidable. À nous dénoncer nous-mêmes. On nous demande de nous dénoncer nous-mêmes. Il y a des sites internet et des numéros spéciaux pour dénoncer nos voisins, nos amis, nos proches ou les parfois inconnus. On nous demande... de retrouver ce doigt que nous avons levé, puis ensuite baisser, et de prendre celui-ci pour montrer un comportement déviant, dénoncer un comportement qui ne va pas, qui ne correspond pas à la norme, ou alors celui qui a fait une mauvaise blague, celui qui pose des questions dérangeantes, celui qui remet en question des acceptations inconscientes. Nous sommes moqués de celles, et quand je dis celles, c'est les femmes, qui lèvent le poing pour dire qu'elles n'acceptent plus ce système paternaliste, humiliant, qui réclamait les mêmes droits que les hommes. Et nous voilà maintenant les fervents défenseurs d'une relation homme-femme qu'inconsciemment nous avions acceptée comme normal depuis des siècles et qui, pour les hommes, nous arrangeait bien. Et de nouveau, nous en faisons trop ou pas assez, avec l'impression de détenir un pouvoir qui nous a été donné par des femmes, des combattantes, des guerrières qui n'ont pas accepté cette notion d'acceptation inconsciente ou consciente, et qui voulaient leur place, et qu'on arrête de diriger leur vie à leur place. L'acceptation inconsciente est partout dans notre quotidien. Dans notre regard vis-à-vis de l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants venant de pays en guerre, ravagés par le climat ou persécutés au nom de la religion. Avez-vous imaginé un instant que ça pourrait être vous aussi dans cette situation-là ? C'est notre facilité à passer devant un être humain que l'on appelle ironiquement sans domicile fixe Non mais on devrait plutôt l'appeler sans domicile du tout C'est quoi ce jeu de mots ? dans l'acceptation d'un système éducatif que nous avons vécu, que nous connaissons déjà, et que nous savons inadapter, mourant en manque de personnel, de professeurs, de budget, qui reste encore dans un système de récompense, de notation, qui exclut ceux qui ne pensent pas pareil et qui justement n'acceptent pas inconsciemment. Vous savez quoi ce qui est formidable dans tout ça ? C'est un gouvernement qui veut mettre des cours d'empathie. Bah si, si, si, gouvernement, empathie. Non mais vous suivez ? C'est comme un lion qui va vous donner des cours de cuisine autour du véganisme. Ou un pyromane qui va vous apprendre à éteindre le feu de forêt qu'il a lui-même allumé. Je rêve. Bon pardon, je m'égare. Il nous arrive d'accepter inconsciemment que d'autres effroient. faim, peur, se fassent agresser verbalement ou physiquement, qu'ils soient humiliés, traités comme des animaux, parce qu'on n'a pas le temps pour ça, que d'autres feront quelque chose à notre place, ils vont intervenir, c'est pas notre combat. Mais être agile, mobile, évoluer naturellement, ou si vous préférez ce développement personnel, c'est aussi et surtout se développer pour et avec les autres. C'est là où le développement personnel perd un peu de son sens, ça devrait être un développement collectif. Il faut sortir de ce conditionnement qui dit un pour tous, tous pour un. Attendez, mais à condition que tu me donnes quelque chose, que tu me fasses quelque chose, que tu fasses quelque chose pour moi, que tu sois la même culture que moi, de la même couleur, que tu aies les mêmes orientations sexuelles que moi, que tu n'aies pas une différence physique tant qu'à faire un handicap, un chromosome, en moins parce que là ça va être encore plus compliqué. Ben oui, parce qu'inconsciemment j'ai besoin que tu me ressembles. C'est ce que j'ai appris depuis ma naissance, à accepter ce qui me ressemble, ceux qui suivent la voie, ceux qui suivent la matrice, ceux qui ont les mêmes croyances que moi, les mêmes valeurs, la même histoire. Alors oui, je vous rassure, nous pouvons tous bouger les lignes, changer la vie, changer de vie, changer des vies, si nous acceptons consciemment de reconsidérer ce que nous a imposé inconsciemment. Alors oui, nous n'avons pas forcément le temps de nous prêter au jeu d'idolons personnels. Mais ce n'est pas parce que vous êtes moins intéressant, moins riche... Ou que vous avez raté cette possibilité ? C'est juste que nous n'avons pas pris le temps pour le faire, pour l'explorer. Le temps, je vais donner une dernière acceptation inconsciente, eh bien il n'est pas aux autres. Non, non, non, non, non, il n'est pas aux autres. Il n'est pas illimité, votre temps n'appartient pas à ceux qui vous entourent. Il n'est qu'à vous, il n'est pas à celui comme votre patron, vos clients, votre conjoint, vos enfants, votre famille, vos amis, non. Votre temps n'est pas à eux. Ce temps, il est à vous. C'est votre temps. à vous. Il est limité, précieux. C'est à vous de prendre votre temps. Eh ouais, l'expression je prends mon temps c'est votre temps. C'est à vous d'en faire ce que vous voulez. Comme de comprendre votre environnement, d'aimer, d'aider, de voyager, de faire une sieste, du sport, d'aller voir un film au cinéma, d'assister à un concert, de faire des ateliers, des formations, de vous laisser inspirer, de méditer. d'accepter consciemment de changer de vie, de vivre votre propre existence. Et ça, c'est mieux que pas si mal. C'est bien. Ouais. C'est bien. C'est la fin de cet épisode sur l'acceptation inconsciente et je ne vous cache pas que j'ai particulièrement aimé l'écrire. Et bien sûr, vous le proposez. Il m'a été inspiré par une discussion avec une amie qui vit en France d'ailleurs, et qui m'a raconté quelques pages de sa vie avec ses enfants, ses tribulations, son rapport avec ses collègues de travail, son quotidien, et puis bien sûr, tout ce qui se passe dans la vie, qui est parfois difficile. J'avais juste envie de vous offrir ma réponse. Celle-ci est aussi pour vous. Car vous vivez sans doute parfois des choses compliquées, et que seul le temps peut faire la différence. Le temps, et puis la volonté d'accepter consciemment, ou alors de lever le poing pour rester vous-même, protéger ce que vous aimez, et défendre ce qui est important pour vous. Merci, merci à ceux qui suivent déjà ce podcast et merci d'avoir écouté ce podcast. Je commence à avoir des premiers retours et c'est très touchant parce que j'ai écrit ce podcast, ces podcasts, cette émission Minua Bali depuis longtemps, que j'avais, c'est les premiers pas de Minua Bali. Merci pour votre soutien. N'oubliez pas de laisser des étoiles, suivant la plateforme sur laquelle vous écoutez Minua Bali, et bien sûr, des commentaires. Ce propos, je rebondis quand même sur le nom de ce podcast pour préciser qu'il n'est pas indispensable de l'écouter quand il est minuit à Juvisy, par exemple. N'est-ce pas, Manu ? Minuit à Bali est juste le nom d'un rendez-vous entre vous et moi, une métaphore. Alors profitez du décalage horaire pour l'écouter quand vous voulez et où vous voulez. Mais vous l'aviez sans doute déjà compris. Sauf Manu. Nous nous retrouvons bientôt pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali et à n'importe quelle heure à l'autre bout du monde. Sous-titrage ST'501

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au développement personnel

    00:13

  • L'impact du conditionnement sur notre vie

    01:07

  • Prendre le temps de changer sa vie

    02:49

  • La routine quotidienne et ses effets sur notre bien-être

    04:04

  • Le temps et l'importance de l'évolution personnelle

    06:29

  • Comprendre l'acceptation inconsciente

    10:01

  • Le développement personnel comme démarche collective

    14:19

  • Prendre possession de son temps et de sa vie

    17:40

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