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Minuit à Bali - Changement de vie par le développement personnel naturel

12-Identifier et accepter les leçons de la vie pour un développement personnel qui nous ressemble

12-Identifier et accepter les leçons de la vie pour un développement personnel qui nous ressemble

22min |06/08/2024
Play
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22min |06/08/2024
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Description

Si nous ressentons le besoin de mieux nous comprendre, en étant accompagnés par un coach ou un thérapeute, nous avons déjà à notre disposition un réservoir d'inspirations et en plus c'est gratuit, ça s'appel la vie 😉

🧐 A travers le quotidien des Balinais, nous pouvons trouver des sources d'inspiration, pour réaliser un changement de vie, une motivation pour remettre en questions nos croyances, ce que nous pensons être juste ou inévitable. Prendre le temps d'observer et de comprendre les scènes de vie, les interactions, nous permet de remettre en perceptives certains de nos choix ou de relativiser nos réactions premières

👉🏻 La vie nous offre en effet des propositions, des métaphores, des situations de tous les jours à explorer, juste devant nous, sous notre nez. Nos choix de vie peuvent ainsi se préparer, s'organiser en écoutant la vie, en la regardant, en l'observant, c'est l'incroyable beauté de la vie qui s'offre à nous. Si nous souhaitons changer de vie, à travers le développement personnel, il est d'abord important de l'écouter, de lui donner la chance de nous inspirer, retrouver l'estime de soi passe par un regard différent sur ce qui nous entoure, sur les autres, qui nous, parfois nous inquiète, nous angoisse.

👉🏻 La vie nous offre des tests, des jeux, des métaphores pour nous encourager, au quotidien, à nous déployer, à nous développer naturellement vers ce qui nous donne du plaisir, nous ressemble.

🤓 Les inspirations pour cet épisode :

Jean d'Ormesson : une leçon de vie avant sa mort

70 Leçons de Vie Qui Résoudront 93% de Vos Problèmes

Une leçon de vie précieuse

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, que vous avez envie de le suivre, d’évoluer naturellement, si vous souhaitez le faire vivre, lui donner une raison d’être, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Aujourd'hui, je vais vous parler des leçons de la vie. En effet, je partage avec vous depuis quelque temps ce qui m'a amené à changer de vie. Bien sûr, à m'installer à Bali, on fait partie, mais pas que. J'ai dû me recentrer, mettre à plat mes valeurs, réinventer mes interactions, m'amuser de mes erreurs, et essayer d'éviter de les reproduire si possible. Mais c'est aussi ne plus considérer la vie comme un drame. Comme une histoire qui de toute façon se termine mal, mais plutôt comme un panel de possibilités avec parfois des échantillons pour savoir si on aime ou pas, de goûter, de tester ou de détester. Et c'est en ça que les leçons de la vie sont intéressantes. Comme je l'expliquais dans le premier épisode de Minuit à Bali, partir ailleurs ne permet pas de laisser derrière soi tous ces problèmes. Il y en a certains qui restent bien collés et dont nous avons du mal à nous défaire. D'ailleurs, ce n'est pas à peine de partir fuir ces problèmes, parce que les problèmes nous accompagnent aussi. Cette course est puissante pour devenir une meilleure version de soi-même, pour être à tout prix heureux. peut nous entraîner à faire des choix qui nous dépassent. Tout quitter nous permet aussi de prendre conscience que tout n'est pas aussi simple et que nous finissons immanquablement par nous retrouver face à nous-mêmes. Si nous avons du mal dans nos relations avec les autres, que nous avons du mal à prendre des décisions, que justement nous n'aimons pas les changements, ben c'est tant mal. Que nous sommes face à une séparation ou à un deuil, c'est douloureux. Ce n'est pas en changeant de quartier, de ville ou de pays que tout va s'arranger comme par magie. En commençant ce nouvel épisode, je vous ai parlé des possibilités et des leçons qu'offre la vie, comme on dit le champ des possibles. Vous pensez peut-être qu'il faut immanquablement être philosophe pour le comprendre. Alors dites peut-être que j'ai pas... le temps, vous n'avez pas le temps de lire ou d'analyser les œuvres complètes des grands auteurs que vous vous sentez aux fraises, que vous n'avez rien à dire dans les dîners mondains par rapport à ça, par rapport aux leçons de vie, par rapport à la philosophie de vie. Vous avez du mal à expliquer à vos enfants les grands principes qui nous dirigent et vous êtes une quiche quand il s'agit de comprendre les fameuses leçons de vie. Donc, de forcément les appliquer à vous-même et de pouvoir vous sentir mieux ou plus en équilibre. Ah ouais, il vous reste des souvenirs de vos cours de philo, du temps où vous vouliez changer les choses, mais vous laissez maintenant ceux qui semblent savoir mieux que vous, vous expliquer ce que vous devez savoir, faire et comprendre. Cela devient des références. Ils ont décidé... Pour nous, ce que devrait être le sens de la vie. Je dis pour nous, car on est tous dans le même bateau. Moi, j'écoute tous les jours, encore une fois, des podcasts, je lis des livres, et on va m'expliquer ce que c'est que le sens de la vie, à grand renfort de citations, encore une fois. Dans une société où tout va très vite, dans une posture de spectateur, puisqu'on n'a pas le temps, nous applaudissons les orateurs, les experts, souvent trop proclamés d'ailleurs, qui s'affrontent dans des débats sur des sujets d'actualité et qui nous donnent leur avis. et que nous arrivons à partager parce que c'est assimilable facilement et que les mots sont forts. Je le dis et je vous le répète dans ce podcast, soyez curieux, bousculez les choses et réfléchissez par vous-même. Soyez mobiles et agiles. Peu à peu, en vérité, on se sent légèrement décalé, avec un petit goût amer dans la bouche. Si on y réfléchit, nous ne sommes plus vraiment nous. Enfin, ce que nous défendons ne nous appartient pas vraiment, en fait. Nous faisons des copiés-collés des idées des autres, et souvent... par paresse. Il y a toutes les influences que nous pouvons ressentir autour de nous, cette volonté de nous faire vivre une vie qu'en fait on n'avait pas imaginée, on n'avait pas prévue. De nous donner une direction, un chemin qui ressemble très sérieusement à celui des autres. à nous expliquer que tout est fait pour notre bien et que nous n'avons pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie. Ça, on nous le répète. Ah ouais, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie. Que nous devons vivre la vie du plus grand nombre pour notre sécurité, être rationnels et accepter que nous ne puissions pas vivre notre vie telle que nous l'avions rêvé. Les rêves c'est bien joli mais ça remplit pas le frigo. Nous considérons souvent notre vie comme un chemin tracé pavé de bonnes intentions mais surtout d'obligations. Pour être dans le vivre-ensemble, notre vie doit suivre un chemin parfaitement tracé qui tient compte du respect des règles et des lois établies. Pour vivre en société, que nous comprenions, que nous l'acceptions, là ça c'est pas le problème. Elles sont là, ces règles. Elles existent. Et nous devons les respecter au risque d'être punis. Comme quand on était enfant. Mais les peines, par contre, peuvent être beaucoup plus sévères pour celui ou celle qui remet en cause les faits établis. Bien sûr, il y a des lois et des règles. et des règles qui se justifient. Mais pas toutes, et on le voit de plus en plus. Nous vivons la plupart du temps avec une vie tracée, voilà, codifiée, qui nous amène de notre apprentissage à une fin programmée. Ou même le droit de mettre fin à sa propre vie, pour des raisons médicales ou autres, est réglementé. Ceci, bien sûr, pour éviter les erreurs, mais oui. Mais surtout car notre vie ne nous appartient pas. En tout cas, pas vraiment. De notre naissance à notre mort, nous suivons la vie. suivons les directives pour suivre une vie de bon citoyen, de bon parent, de bon salarié. Il y aurait donc la vie, en majuscule, telle qu'elle a été organisée, anticipée, celle que nous devons suivre comme tout un chacun, et notre vie, celle qui nous appartient. Il faut bien avouer que nous pouvons avoir du mal à faire la différence. Nous sommes bien sûrs qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais nous n'avons pas forcément le temps d'y réfléchir. Et pourtant, notre chemin, notre chemin personnel est riche en liberté, enriche en possibilités, des messages, de choix, de rencontres, d'apprentissage, d'épanouissement, d'inspiration. Notre vie nous offre une richesse, notre vie à nous nous offre une richesse insoupçonnable pour tirer nos propres conclusions, comprendre une situation, prendre une responsabilité, s'amuser. Ce que nous pensons comme important, remettre en doute nos certitudes, elle nous offre plein de métaphores. Nous utilisons volontiers des expressions comme la vie est belle c'est la vie la vie est un long fleuve tranquille la vie est parfois cruelle Elle est reprise dans de nombreuses citations. Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le but de la vie. Robert Louis Stevenson. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée. Henry James, écrivain américain. C'est comme si la vie existait par elle-même, qu'elle avait sa propre volonté, et que nous avons tous droit à notre propre vie, à notre propre version, juste à nous, personnalisée, unique. En fait, que nous suivions une autoroute alors que juste à côté existe un chemin, un sentier, dont le chemin de la vie, un sentier qui nous appartient. Ils vont tous les deux à la même fidélité de toute façon, mais ils ne prennent pas forcément... la même direction, ce qui permet de mieux comprendre l'écrivain Vincent Tomé-Reil, qui nous dit que l'important, c'est le chemin et non l'arrivée. Et bien d'autres l'avaient déjà dit avant lui, je suppose. Nous mélangeons joyeusement l'autoroute et notre chemin personnel, et de temps en temps, nous avons l'impression de nous retrouver d'être nous, mais nous revenons systématiquement sur l'autoroute, avec un petit clin d'œil, genre tout va bien, c'est normal, c'est pour notre sécurité, c'est plus confortable, c'est plus normal Mais que nous le voulions, nous, notre vie, notre chemin, nous appelle. Nous ressentons en nous des signes de cette vie. Notre vie est malicieuse, blagueuse, elle adore les métaphores, les belles histoires, elle nous tend la main pour la suivre sur des chemins exceptionnels, parfois un peu compliqués, c'est vrai, mais elle nous laisse des messages, elle nous crée des rendez-vous improbables, nous offre des solutions inattendues, des moments extraordinaires. Parfois, la vie nous oblige à quitter un endroit, une maison, une famille, mais je vous assure que c'est pour continuer sur le chemin, votre chemin, pour aller mieux, pour aller plus loin. plus loin. La vie, même si nous pouvons avoir l'impression de n'y trouver aucun sens, la vie nous propose de rencontrer plein d'autres personnes qui peuvent nous inspirer. De vraies personnes, courageuses, téméraires, des guerrières, des artistes ou tout à la fois. C'est notre réservoir d'inspiration personnelle illimitée. Mais la vie ne fait pas que ça. Oh non ! La vie nous fait vivre des expériences et c'est preuve des escape games pour nous faire grandir. N'oubliez pas une chose, vous avez survécu jusqu'à présent à 100% de tous les challenges qu'elle vous a mis sur votre chemin jusqu'à présent. Alors, vous avez fait quoi de tout ça ? Une force ? Ça a aiguisé votre volonté ? Vous allez vers ce que vous aimez ? Vous ne faites plus les mêmes erreurs ? Vous transmettez votre expérience ? Eh oui. La vie, comme elle est joueuse, nous propose aussi des situations d'elle-même, des situations que nous pouvons interpréter. Nous regardons et nous disons... c'est vrai que je pourrais interpréter ça comme une leçon de vie. Nous pouvons passer devant sans voir ces leçons de vie, ou au contraire, nous pouvons y trouver une source de réflexion. Je vais vous donner un exemple que je vis actuellement à Bali. Ça dure depuis deux semaines et c'est bientôt résolu, mais je trouve que c'est en soi une leçon de vie. Tous les jours, à Bali, je prends mon scooter pour aller à mon agence, dans la région d'Auboude. Je traverse le centre-ville, puis je prends des routes secondaires, entre les rizières, les petits villages, je croise des personnes qui vivent leur quotidien. D'un côté, il y a les balinés qui préparent leur offrande, accompagnent leurs enfants à l'école, ils sont 4 ou 5 sur les scooters, sans casque, ou alors préparent les rizières, ou récoltent le riz, se posent sur un trottoir pour regarder les autres s'activer. Personne ne pose un jugement sur ce que font les autres, chacun a sa vie, chacun ses priorités. D'un autre côté, nous avons les expatriés. et ceux qui sont là pour quelques jours aussi, les vacanciers comme on dit, ou quelques mois. Puis plus dans l'apparence, il faut bien le dire, essayant de percevoir un mieux-être à travers une certaine philosophie balinaise, avec une volonté de vivre leur propre vie, d'apprendre et pourquoi pas de comprendre, de bonnes intentions. Tous les jours, je croise... Toutes ces vies qui se mélangent, qui partagent, s'entrechoquent comme des boules de flipper et repartent chacune vers autre chose, d'autres expériences, d'autres rencontres. Où en étais-je ? Ah oui, donc je reprends la route tous les matins pour me rendre à mon agence. Et à environ un kilomètre de l'agence, juste avant d'arriver, j'emprunte une route qui permet d'accéder à mon office. Avec cette route à d'un côté un carrefour assez important avec une station service et puis un... un circle car, enfin un magasin, un marché, donc carrefour d'un côté et de l'autre, ça nous amène au centre de Bouddh. Cette route permet donc, est une sorte de raccourci, et qui permet aux gens, aux locaux, et puis aux autres, bien sûr, de pouvoir aller au travail ou de rentrer chez eux facilement. Cette route est assez grande. Et sur cette route, il y a un pont qui enjambe une rivière. C'est pas un très grand pont. pont, c'est pas très haut, mais par contre il y a de chaque côté des murs en béton ou en ciment ou en pierre et je l'emprunte donc cette route tous les jours, je passe au-dessus de ce pont et il y a quelques jours, il y a eu un trou qui est apparu d'environ 1 mètre, 1 mètre 50 de diamètre, en plein milieu du pont légèrement sur la droite Et on pouvait apercevoir l'eau qui passait dessous, donc il n'y avait pas de négociation, c'était bien un trou. Alors, je précise que nous n'étions pas sur une route mal fichue, pas un sentier, un chemin, mais bien sur un ruban de goudron. Et on voyait bien que le pont avait été construit en prenant des matériaux solides. Mais l'eau avait fait son œuvre et inexorablement, la nature avait vaincu la création de l'homme. Bref, il y avait un gros trou au milieu de la route. Au départ... Ce trou n'a pas été signalé. Voiture et scooter passaient donc allègrement à côté, comme ils pouvaient surtout. Mais ça passait. Puisque la route devait mesurer 3 mètres, le trou faisait 1,50 mètre, la voiture passait tout juste à la gauche, et les scooters... passer entre le parapet et le trou. Mais ça passait. Après quelques jours d'accès au pont, il a été balisé, et non pas banalisé, au contraire, il a été balisé avec un gros panneau signalant l'incident, comme si personne ne l'avait vu avant. Et une semaine après, la route était bloquée. Donc vous voyez, ça fait à peu près deux semaines avant que la route soit véritablement bloquée. Mais ces 100 côtés comptaient sur l'obstination des scooters, qui déplaçaient alors les barrières qui avaient été posées pour se créer un passage sur la gauche d'environ 80 cm à mètre et d'une longueur d'une quinzaine de mètres, peut-être un peu plus, 20 mètres. La situation semblait résolue. Bon, c'est vrai que les voitures ne passaient plus, les camions ne passaient plus non plus, chacun faisait demi-tour d'un côté comme de l'autre de la route, mais bon, ça semblait passer, comme on dit. Alors, tout au moins pour les scooters, bien sûr, comme je vous l'ai dit, mais il a bien fallu procéder à des réparations. Et cette fois-ci, le pont, et donc la route, fut bloquée en amont des deux côtés. Mais vraiment bloquée, on ne pouvait plus passer. Et après avoir élargi le trou, puis ensuite combler le trou, et rajouter dessus un énorme tas de sable, afin qu'on puisse sécher le ciment qui était au-dessous et qui comblait le trou. Donc, on se retrouvait avec un pont et un tas de sable énorme dessus qui bouchait la route. Plusieurs panneaux furent également mis en place afin d'expliquer que la route était bloquée de chaque côté du pont pour des raisons de sécurité. Et ils avaient placé un agent de police sur les lieux pour empêcher toute circulation. Je crois que tout est dit là. La route était déclarée impraticable. Il fallait donc changer de trajet puisque... que c'était interdit de la prendre. Alors, pour l'anecdote, il faut savoir que les routes sur l'île de Bali sont plutôt à la verticale, qui se dirigent vers les volcans, le Mont Agoud et le Mont Batour, pour des raisons religieuses. Donc, quand il y a une route qui est bloquée, il n'y a pas forcément beaucoup de routes parallèles, de routes horizontales. C'est donc sans compter sur l'esprit des usagers qui avaient décidé le contraire. Non, cette route ne serait pas bloquée. Et après quelques jours, ils avaient tracé sur le côté à gauche, dans le sable et la boue, ils avaient réussi à passer à quelques mètres du chantier, qu'est-ce que je dis ? Un mètre du chantier poussant rue Balise et Panneau pour passer quand même sur le pont. C'est vrai que le chemin était beaucoup plus chaotique. Il y a carrément une bosse de 1,52 m. Tout le monde passait plus ou moins bien. C'était dangereux. Mais, hommes comme femmes, vieux comme jeunes, continuaient à traverser le pont, malgré les interdictions des autorités et les barrages qui avaient été mis en place pour bloquer la route. La force de passer sur ce chemin improvisé est devenue de plus en plus facile de rouler. Bon, c'est pas le paradis, mais on arrivait à passer. Les panneaux ont été retirés définitivement, le policier qui est rentré chez lui et les travaux ont repris en tenant compte de ce chemin. Car chaque fois qu'il remettait du sable dessus, chaque fois... les usagers enlever le sable pour pouvoir rouler. Tous les jours, il faut attendre que les scooters d'en face passent avant de nous engager nous-mêmes sur le chemin. Ce qui représente à peu près une cinquantaine d'hôtels. C'est amusant parce que, comme le pont est dans un creux, on se voit chacun arriver et on voit, d'un côté comme de l'autre, 50 ou plus scooters qui attendent que les premiers passent pour ensuite passer. et qui se croisent à un moment donné sur 1m50 la nuit comme le jour. Alors ça demande un peu de patience, mais tout ça, ça se découle sans l'intervention de la police ou d'un ouvrier du chantier. Il y a un accord tacite pour laisser passer ceux d'en face à intervalles réguliers, et tout d'un coup, nous pouvons passer, et il n'y a aucun heurte, aucune violence. Et tout fonctionne très bien, sans agressivité, ni même agacement. Bon, j'ai bien sûr demandé à certains conducteurs, parce qu'on a quand même le temps de papoter pendant que les autres passent en face, ce qu'ils pensaient de la situation. Ils ont ri. Comme si tout était normal, j'avais quand même dit, c'est interdit de passer normalement. Enfin, ça n'empêchait pas moi de passer aussi d'ailleurs. Mais ça pouvait être dangereux. Et là, ils m'ont répondu avec un grand sourire, si on veut passer, on passera. C'est nous qui payons les travaux. On ne va pas en plus se retrouver bloqué et faire des kilomètres de raccourci. Non, Et puis tu vois, on a trouvé une solution qui plaît à tout le monde, et puis si on doit tomber, tu sais quoi, on tombera. Mais c'est solide, c'est pas facile, mais ça passe. Vous allez sans doute vous demander, mais quel rapport avec la vie ce pont, cette histoire compliquée sur un pont qui est bloqué, et puis ensuite les gens le libèrent par eux-mêmes, enfin, qui ne sont vraiment rien. Ça m'a offert la possibilité d'y voir une métaphore. Quand on bloque la route de nos ambitions à nos envies, En balisant clairement là où nous devons aller, en plaçant des figures de l'autorité pour nous interdire l'accès, en nous prévenant des dangers, en nous faisant croire que nous avons tous un peu le choix de passer ou pas, c'est à nous d'évaluer le danger, de prendre les bonnes décisions et de tracer notre propre chemin, seul ou avec ceux qui nous entourent. Même si d'autres nous trouvent stupides ou irresponsables. Cette histoire du pont, on peut aussi y voir une grande part d'irresponsabilité, de stupidité, parce qu'on n'a pas les mêmes repères, le même quotidien. Mais j'y vois, en ce qui me concerne, une sorte de joyeuse rébellion, où le peuple se débrouille tout seul pour régler sa vie sans avoir besoin d'autorité supérieure. Il y a un pont, il y a un passage, on va de l'autre côté, il y a le là. Les malignés dans cette situation font leur propre choix. prennent leurs propres risques et se rassemblent sans même se connaître, sans jugement, pour que ça fonctionne. Et jusqu'à présent, vous savez quoi ? Ça fonctionne. Et ça fonctionne très bien. Je suis certain que dans votre quotidien, la vie vous offre aussi des cas d'école, des tranches de vie qui peuvent vous inspirer. Il suffit juste de se poser, de s'asseoir sur un banc et de regarder. À vous de savoir, d'être curieux, de vous laisser imaginer un message rien que pour vous. À vous de passer en mode... Inspiration. La nature elle-même nous permet de réfléchir sur notre façon de penser la vie, comme un ruisseau qui devient rivière puis fleuve et détruit un pont construit par l'homme et que l'on pensait indestructible, ou tout simplement un arbre. qui pousse malgré tout dans une cité, une fleur qui montre ses pétales entre les pavés. La vie est inspiration et vous offre tous les jours ce que certains appellent des leçons de vie. Et je terminerai sur une citation de Mark Twain qui est magnifique. La vie est courte. Transgressez les règles. Pardonnez rapidement. Embrassez lentement. Aimez véritablement. Améliez sans contrôle. Et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire. Nous voici arrivés à la fin de ce... Nouvel épisode qui, je l'espère, vous aura plu. N'oubliez pas que ce podcast existe, car vous l'écoutez. Et si vous l'aimez, alors partagez-le, dites-le, abonnez-vous. Vous n'êtes pas encore abandonnés ? Non mais, comme on dit dans les salles de concert, faites du bruit, mettez des commentaires. parlez-moi des leçons de vie une leçon de vie que vous avez pu vivre simplement avec un mot une petite phrase partageons ensemble les leçons de vie partagez vos expériences, ce que vous ressentez partagez vos émotions et puis bien sûr nous allons nous retrouver très vite, la semaine prochaine en fait quand il sera minuit, à la nuit

Chapters

  • Introduction : L'heure de l'évolution naturelle

    00:13

  • Les leçons de la vie et le changement personnel

    01:12

  • Fuir les problèmes : une illusion

    01:51

  • La curiosité et le questionnement personnel

    02:46

  • La richesse de notre chemin personnel

    07:01

  • La métaphore du pont et les choix de vie

    07:57

  • Interpréter les leçons de vie au quotidien

    10:00

  • Anecdote de Bali : le pont et la vie quotidienne

    10:44

  • Conclusion : Vivre sans regrets et partager nos leçons

    19:35

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🧐 A travers le quotidien des Balinais, nous pouvons trouver des sources d'inspiration, pour réaliser un changement de vie, une motivation pour remettre en questions nos croyances, ce que nous pensons être juste ou inévitable. Prendre le temps d'observer et de comprendre les scènes de vie, les interactions, nous permet de remettre en perceptives certains de nos choix ou de relativiser nos réactions premières

👉🏻 La vie nous offre en effet des propositions, des métaphores, des situations de tous les jours à explorer, juste devant nous, sous notre nez. Nos choix de vie peuvent ainsi se préparer, s'organiser en écoutant la vie, en la regardant, en l'observant, c'est l'incroyable beauté de la vie qui s'offre à nous. Si nous souhaitons changer de vie, à travers le développement personnel, il est d'abord important de l'écouter, de lui donner la chance de nous inspirer, retrouver l'estime de soi passe par un regard différent sur ce qui nous entoure, sur les autres, qui nous, parfois nous inquiète, nous angoisse.

👉🏻 La vie nous offre des tests, des jeux, des métaphores pour nous encourager, au quotidien, à nous déployer, à nous développer naturellement vers ce qui nous donne du plaisir, nous ressemble.

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Jean d'Ormesson : une leçon de vie avant sa mort

70 Leçons de Vie Qui Résoudront 93% de Vos Problèmes

Une leçon de vie précieuse

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  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Aujourd'hui, je vais vous parler des leçons de la vie. En effet, je partage avec vous depuis quelque temps ce qui m'a amené à changer de vie. Bien sûr, à m'installer à Bali, on fait partie, mais pas que. J'ai dû me recentrer, mettre à plat mes valeurs, réinventer mes interactions, m'amuser de mes erreurs, et essayer d'éviter de les reproduire si possible. Mais c'est aussi ne plus considérer la vie comme un drame. Comme une histoire qui de toute façon se termine mal, mais plutôt comme un panel de possibilités avec parfois des échantillons pour savoir si on aime ou pas, de goûter, de tester ou de détester. Et c'est en ça que les leçons de la vie sont intéressantes. Comme je l'expliquais dans le premier épisode de Minuit à Bali, partir ailleurs ne permet pas de laisser derrière soi tous ces problèmes. Il y en a certains qui restent bien collés et dont nous avons du mal à nous défaire. D'ailleurs, ce n'est pas à peine de partir fuir ces problèmes, parce que les problèmes nous accompagnent aussi. Cette course est puissante pour devenir une meilleure version de soi-même, pour être à tout prix heureux. peut nous entraîner à faire des choix qui nous dépassent. Tout quitter nous permet aussi de prendre conscience que tout n'est pas aussi simple et que nous finissons immanquablement par nous retrouver face à nous-mêmes. Si nous avons du mal dans nos relations avec les autres, que nous avons du mal à prendre des décisions, que justement nous n'aimons pas les changements, ben c'est tant mal. Que nous sommes face à une séparation ou à un deuil, c'est douloureux. Ce n'est pas en changeant de quartier, de ville ou de pays que tout va s'arranger comme par magie. En commençant ce nouvel épisode, je vous ai parlé des possibilités et des leçons qu'offre la vie, comme on dit le champ des possibles. Vous pensez peut-être qu'il faut immanquablement être philosophe pour le comprendre. Alors dites peut-être que j'ai pas... le temps, vous n'avez pas le temps de lire ou d'analyser les œuvres complètes des grands auteurs que vous vous sentez aux fraises, que vous n'avez rien à dire dans les dîners mondains par rapport à ça, par rapport aux leçons de vie, par rapport à la philosophie de vie. Vous avez du mal à expliquer à vos enfants les grands principes qui nous dirigent et vous êtes une quiche quand il s'agit de comprendre les fameuses leçons de vie. Donc, de forcément les appliquer à vous-même et de pouvoir vous sentir mieux ou plus en équilibre. Ah ouais, il vous reste des souvenirs de vos cours de philo, du temps où vous vouliez changer les choses, mais vous laissez maintenant ceux qui semblent savoir mieux que vous, vous expliquer ce que vous devez savoir, faire et comprendre. Cela devient des références. Ils ont décidé... Pour nous, ce que devrait être le sens de la vie. Je dis pour nous, car on est tous dans le même bateau. Moi, j'écoute tous les jours, encore une fois, des podcasts, je lis des livres, et on va m'expliquer ce que c'est que le sens de la vie, à grand renfort de citations, encore une fois. Dans une société où tout va très vite, dans une posture de spectateur, puisqu'on n'a pas le temps, nous applaudissons les orateurs, les experts, souvent trop proclamés d'ailleurs, qui s'affrontent dans des débats sur des sujets d'actualité et qui nous donnent leur avis. et que nous arrivons à partager parce que c'est assimilable facilement et que les mots sont forts. Je le dis et je vous le répète dans ce podcast, soyez curieux, bousculez les choses et réfléchissez par vous-même. Soyez mobiles et agiles. Peu à peu, en vérité, on se sent légèrement décalé, avec un petit goût amer dans la bouche. Si on y réfléchit, nous ne sommes plus vraiment nous. Enfin, ce que nous défendons ne nous appartient pas vraiment, en fait. Nous faisons des copiés-collés des idées des autres, et souvent... par paresse. Il y a toutes les influences que nous pouvons ressentir autour de nous, cette volonté de nous faire vivre une vie qu'en fait on n'avait pas imaginée, on n'avait pas prévue. De nous donner une direction, un chemin qui ressemble très sérieusement à celui des autres. à nous expliquer que tout est fait pour notre bien et que nous n'avons pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie. Ça, on nous le répète. Ah ouais, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie. Que nous devons vivre la vie du plus grand nombre pour notre sécurité, être rationnels et accepter que nous ne puissions pas vivre notre vie telle que nous l'avions rêvé. Les rêves c'est bien joli mais ça remplit pas le frigo. Nous considérons souvent notre vie comme un chemin tracé pavé de bonnes intentions mais surtout d'obligations. Pour être dans le vivre-ensemble, notre vie doit suivre un chemin parfaitement tracé qui tient compte du respect des règles et des lois établies. Pour vivre en société, que nous comprenions, que nous l'acceptions, là ça c'est pas le problème. Elles sont là, ces règles. Elles existent. Et nous devons les respecter au risque d'être punis. Comme quand on était enfant. Mais les peines, par contre, peuvent être beaucoup plus sévères pour celui ou celle qui remet en cause les faits établis. Bien sûr, il y a des lois et des règles. et des règles qui se justifient. Mais pas toutes, et on le voit de plus en plus. Nous vivons la plupart du temps avec une vie tracée, voilà, codifiée, qui nous amène de notre apprentissage à une fin programmée. Ou même le droit de mettre fin à sa propre vie, pour des raisons médicales ou autres, est réglementé. Ceci, bien sûr, pour éviter les erreurs, mais oui. Mais surtout car notre vie ne nous appartient pas. En tout cas, pas vraiment. De notre naissance à notre mort, nous suivons la vie. suivons les directives pour suivre une vie de bon citoyen, de bon parent, de bon salarié. Il y aurait donc la vie, en majuscule, telle qu'elle a été organisée, anticipée, celle que nous devons suivre comme tout un chacun, et notre vie, celle qui nous appartient. Il faut bien avouer que nous pouvons avoir du mal à faire la différence. Nous sommes bien sûrs qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais nous n'avons pas forcément le temps d'y réfléchir. Et pourtant, notre chemin, notre chemin personnel est riche en liberté, enriche en possibilités, des messages, de choix, de rencontres, d'apprentissage, d'épanouissement, d'inspiration. Notre vie nous offre une richesse, notre vie à nous nous offre une richesse insoupçonnable pour tirer nos propres conclusions, comprendre une situation, prendre une responsabilité, s'amuser. Ce que nous pensons comme important, remettre en doute nos certitudes, elle nous offre plein de métaphores. Nous utilisons volontiers des expressions comme la vie est belle c'est la vie la vie est un long fleuve tranquille la vie est parfois cruelle Elle est reprise dans de nombreuses citations. Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le but de la vie. Robert Louis Stevenson. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée. Henry James, écrivain américain. C'est comme si la vie existait par elle-même, qu'elle avait sa propre volonté, et que nous avons tous droit à notre propre vie, à notre propre version, juste à nous, personnalisée, unique. En fait, que nous suivions une autoroute alors que juste à côté existe un chemin, un sentier, dont le chemin de la vie, un sentier qui nous appartient. Ils vont tous les deux à la même fidélité de toute façon, mais ils ne prennent pas forcément... la même direction, ce qui permet de mieux comprendre l'écrivain Vincent Tomé-Reil, qui nous dit que l'important, c'est le chemin et non l'arrivée. Et bien d'autres l'avaient déjà dit avant lui, je suppose. Nous mélangeons joyeusement l'autoroute et notre chemin personnel, et de temps en temps, nous avons l'impression de nous retrouver d'être nous, mais nous revenons systématiquement sur l'autoroute, avec un petit clin d'œil, genre tout va bien, c'est normal, c'est pour notre sécurité, c'est plus confortable, c'est plus normal Mais que nous le voulions, nous, notre vie, notre chemin, nous appelle. Nous ressentons en nous des signes de cette vie. Notre vie est malicieuse, blagueuse, elle adore les métaphores, les belles histoires, elle nous tend la main pour la suivre sur des chemins exceptionnels, parfois un peu compliqués, c'est vrai, mais elle nous laisse des messages, elle nous crée des rendez-vous improbables, nous offre des solutions inattendues, des moments extraordinaires. Parfois, la vie nous oblige à quitter un endroit, une maison, une famille, mais je vous assure que c'est pour continuer sur le chemin, votre chemin, pour aller mieux, pour aller plus loin. plus loin. La vie, même si nous pouvons avoir l'impression de n'y trouver aucun sens, la vie nous propose de rencontrer plein d'autres personnes qui peuvent nous inspirer. De vraies personnes, courageuses, téméraires, des guerrières, des artistes ou tout à la fois. C'est notre réservoir d'inspiration personnelle illimitée. Mais la vie ne fait pas que ça. Oh non ! La vie nous fait vivre des expériences et c'est preuve des escape games pour nous faire grandir. N'oubliez pas une chose, vous avez survécu jusqu'à présent à 100% de tous les challenges qu'elle vous a mis sur votre chemin jusqu'à présent. Alors, vous avez fait quoi de tout ça ? Une force ? Ça a aiguisé votre volonté ? Vous allez vers ce que vous aimez ? Vous ne faites plus les mêmes erreurs ? Vous transmettez votre expérience ? Eh oui. La vie, comme elle est joueuse, nous propose aussi des situations d'elle-même, des situations que nous pouvons interpréter. Nous regardons et nous disons... c'est vrai que je pourrais interpréter ça comme une leçon de vie. Nous pouvons passer devant sans voir ces leçons de vie, ou au contraire, nous pouvons y trouver une source de réflexion. Je vais vous donner un exemple que je vis actuellement à Bali. Ça dure depuis deux semaines et c'est bientôt résolu, mais je trouve que c'est en soi une leçon de vie. Tous les jours, à Bali, je prends mon scooter pour aller à mon agence, dans la région d'Auboude. Je traverse le centre-ville, puis je prends des routes secondaires, entre les rizières, les petits villages, je croise des personnes qui vivent leur quotidien. D'un côté, il y a les balinés qui préparent leur offrande, accompagnent leurs enfants à l'école, ils sont 4 ou 5 sur les scooters, sans casque, ou alors préparent les rizières, ou récoltent le riz, se posent sur un trottoir pour regarder les autres s'activer. Personne ne pose un jugement sur ce que font les autres, chacun a sa vie, chacun ses priorités. D'un autre côté, nous avons les expatriés. et ceux qui sont là pour quelques jours aussi, les vacanciers comme on dit, ou quelques mois. Puis plus dans l'apparence, il faut bien le dire, essayant de percevoir un mieux-être à travers une certaine philosophie balinaise, avec une volonté de vivre leur propre vie, d'apprendre et pourquoi pas de comprendre, de bonnes intentions. Tous les jours, je croise... Toutes ces vies qui se mélangent, qui partagent, s'entrechoquent comme des boules de flipper et repartent chacune vers autre chose, d'autres expériences, d'autres rencontres. Où en étais-je ? Ah oui, donc je reprends la route tous les matins pour me rendre à mon agence. Et à environ un kilomètre de l'agence, juste avant d'arriver, j'emprunte une route qui permet d'accéder à mon office. Avec cette route à d'un côté un carrefour assez important avec une station service et puis un... un circle car, enfin un magasin, un marché, donc carrefour d'un côté et de l'autre, ça nous amène au centre de Bouddh. Cette route permet donc, est une sorte de raccourci, et qui permet aux gens, aux locaux, et puis aux autres, bien sûr, de pouvoir aller au travail ou de rentrer chez eux facilement. Cette route est assez grande. Et sur cette route, il y a un pont qui enjambe une rivière. C'est pas un très grand pont. pont, c'est pas très haut, mais par contre il y a de chaque côté des murs en béton ou en ciment ou en pierre et je l'emprunte donc cette route tous les jours, je passe au-dessus de ce pont et il y a quelques jours, il y a eu un trou qui est apparu d'environ 1 mètre, 1 mètre 50 de diamètre, en plein milieu du pont légèrement sur la droite Et on pouvait apercevoir l'eau qui passait dessous, donc il n'y avait pas de négociation, c'était bien un trou. Alors, je précise que nous n'étions pas sur une route mal fichue, pas un sentier, un chemin, mais bien sur un ruban de goudron. Et on voyait bien que le pont avait été construit en prenant des matériaux solides. Mais l'eau avait fait son œuvre et inexorablement, la nature avait vaincu la création de l'homme. Bref, il y avait un gros trou au milieu de la route. Au départ... Ce trou n'a pas été signalé. Voiture et scooter passaient donc allègrement à côté, comme ils pouvaient surtout. Mais ça passait. Puisque la route devait mesurer 3 mètres, le trou faisait 1,50 mètre, la voiture passait tout juste à la gauche, et les scooters... passer entre le parapet et le trou. Mais ça passait. Après quelques jours d'accès au pont, il a été balisé, et non pas banalisé, au contraire, il a été balisé avec un gros panneau signalant l'incident, comme si personne ne l'avait vu avant. Et une semaine après, la route était bloquée. Donc vous voyez, ça fait à peu près deux semaines avant que la route soit véritablement bloquée. Mais ces 100 côtés comptaient sur l'obstination des scooters, qui déplaçaient alors les barrières qui avaient été posées pour se créer un passage sur la gauche d'environ 80 cm à mètre et d'une longueur d'une quinzaine de mètres, peut-être un peu plus, 20 mètres. La situation semblait résolue. Bon, c'est vrai que les voitures ne passaient plus, les camions ne passaient plus non plus, chacun faisait demi-tour d'un côté comme de l'autre de la route, mais bon, ça semblait passer, comme on dit. Alors, tout au moins pour les scooters, bien sûr, comme je vous l'ai dit, mais il a bien fallu procéder à des réparations. Et cette fois-ci, le pont, et donc la route, fut bloquée en amont des deux côtés. Mais vraiment bloquée, on ne pouvait plus passer. Et après avoir élargi le trou, puis ensuite combler le trou, et rajouter dessus un énorme tas de sable, afin qu'on puisse sécher le ciment qui était au-dessous et qui comblait le trou. Donc, on se retrouvait avec un pont et un tas de sable énorme dessus qui bouchait la route. Plusieurs panneaux furent également mis en place afin d'expliquer que la route était bloquée de chaque côté du pont pour des raisons de sécurité. Et ils avaient placé un agent de police sur les lieux pour empêcher toute circulation. Je crois que tout est dit là. La route était déclarée impraticable. Il fallait donc changer de trajet puisque... que c'était interdit de la prendre. Alors, pour l'anecdote, il faut savoir que les routes sur l'île de Bali sont plutôt à la verticale, qui se dirigent vers les volcans, le Mont Agoud et le Mont Batour, pour des raisons religieuses. Donc, quand il y a une route qui est bloquée, il n'y a pas forcément beaucoup de routes parallèles, de routes horizontales. C'est donc sans compter sur l'esprit des usagers qui avaient décidé le contraire. Non, cette route ne serait pas bloquée. Et après quelques jours, ils avaient tracé sur le côté à gauche, dans le sable et la boue, ils avaient réussi à passer à quelques mètres du chantier, qu'est-ce que je dis ? Un mètre du chantier poussant rue Balise et Panneau pour passer quand même sur le pont. C'est vrai que le chemin était beaucoup plus chaotique. Il y a carrément une bosse de 1,52 m. Tout le monde passait plus ou moins bien. C'était dangereux. Mais, hommes comme femmes, vieux comme jeunes, continuaient à traverser le pont, malgré les interdictions des autorités et les barrages qui avaient été mis en place pour bloquer la route. La force de passer sur ce chemin improvisé est devenue de plus en plus facile de rouler. Bon, c'est pas le paradis, mais on arrivait à passer. Les panneaux ont été retirés définitivement, le policier qui est rentré chez lui et les travaux ont repris en tenant compte de ce chemin. Car chaque fois qu'il remettait du sable dessus, chaque fois... les usagers enlever le sable pour pouvoir rouler. Tous les jours, il faut attendre que les scooters d'en face passent avant de nous engager nous-mêmes sur le chemin. Ce qui représente à peu près une cinquantaine d'hôtels. C'est amusant parce que, comme le pont est dans un creux, on se voit chacun arriver et on voit, d'un côté comme de l'autre, 50 ou plus scooters qui attendent que les premiers passent pour ensuite passer. et qui se croisent à un moment donné sur 1m50 la nuit comme le jour. Alors ça demande un peu de patience, mais tout ça, ça se découle sans l'intervention de la police ou d'un ouvrier du chantier. Il y a un accord tacite pour laisser passer ceux d'en face à intervalles réguliers, et tout d'un coup, nous pouvons passer, et il n'y a aucun heurte, aucune violence. Et tout fonctionne très bien, sans agressivité, ni même agacement. Bon, j'ai bien sûr demandé à certains conducteurs, parce qu'on a quand même le temps de papoter pendant que les autres passent en face, ce qu'ils pensaient de la situation. Ils ont ri. Comme si tout était normal, j'avais quand même dit, c'est interdit de passer normalement. Enfin, ça n'empêchait pas moi de passer aussi d'ailleurs. Mais ça pouvait être dangereux. Et là, ils m'ont répondu avec un grand sourire, si on veut passer, on passera. C'est nous qui payons les travaux. On ne va pas en plus se retrouver bloqué et faire des kilomètres de raccourci. Non, Et puis tu vois, on a trouvé une solution qui plaît à tout le monde, et puis si on doit tomber, tu sais quoi, on tombera. Mais c'est solide, c'est pas facile, mais ça passe. Vous allez sans doute vous demander, mais quel rapport avec la vie ce pont, cette histoire compliquée sur un pont qui est bloqué, et puis ensuite les gens le libèrent par eux-mêmes, enfin, qui ne sont vraiment rien. Ça m'a offert la possibilité d'y voir une métaphore. Quand on bloque la route de nos ambitions à nos envies, En balisant clairement là où nous devons aller, en plaçant des figures de l'autorité pour nous interdire l'accès, en nous prévenant des dangers, en nous faisant croire que nous avons tous un peu le choix de passer ou pas, c'est à nous d'évaluer le danger, de prendre les bonnes décisions et de tracer notre propre chemin, seul ou avec ceux qui nous entourent. Même si d'autres nous trouvent stupides ou irresponsables. Cette histoire du pont, on peut aussi y voir une grande part d'irresponsabilité, de stupidité, parce qu'on n'a pas les mêmes repères, le même quotidien. Mais j'y vois, en ce qui me concerne, une sorte de joyeuse rébellion, où le peuple se débrouille tout seul pour régler sa vie sans avoir besoin d'autorité supérieure. Il y a un pont, il y a un passage, on va de l'autre côté, il y a le là. Les malignés dans cette situation font leur propre choix. prennent leurs propres risques et se rassemblent sans même se connaître, sans jugement, pour que ça fonctionne. Et jusqu'à présent, vous savez quoi ? Ça fonctionne. Et ça fonctionne très bien. Je suis certain que dans votre quotidien, la vie vous offre aussi des cas d'école, des tranches de vie qui peuvent vous inspirer. Il suffit juste de se poser, de s'asseoir sur un banc et de regarder. À vous de savoir, d'être curieux, de vous laisser imaginer un message rien que pour vous. À vous de passer en mode... Inspiration. La nature elle-même nous permet de réfléchir sur notre façon de penser la vie, comme un ruisseau qui devient rivière puis fleuve et détruit un pont construit par l'homme et que l'on pensait indestructible, ou tout simplement un arbre. qui pousse malgré tout dans une cité, une fleur qui montre ses pétales entre les pavés. La vie est inspiration et vous offre tous les jours ce que certains appellent des leçons de vie. Et je terminerai sur une citation de Mark Twain qui est magnifique. La vie est courte. Transgressez les règles. Pardonnez rapidement. Embrassez lentement. Aimez véritablement. Améliez sans contrôle. Et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire. Nous voici arrivés à la fin de ce... Nouvel épisode qui, je l'espère, vous aura plu. N'oubliez pas que ce podcast existe, car vous l'écoutez. Et si vous l'aimez, alors partagez-le, dites-le, abonnez-vous. Vous n'êtes pas encore abandonnés ? Non mais, comme on dit dans les salles de concert, faites du bruit, mettez des commentaires. parlez-moi des leçons de vie une leçon de vie que vous avez pu vivre simplement avec un mot une petite phrase partageons ensemble les leçons de vie partagez vos expériences, ce que vous ressentez partagez vos émotions et puis bien sûr nous allons nous retrouver très vite, la semaine prochaine en fait quand il sera minuit, à la nuit

Chapters

  • Introduction : L'heure de l'évolution naturelle

    00:13

  • Les leçons de la vie et le changement personnel

    01:12

  • Fuir les problèmes : une illusion

    01:51

  • La curiosité et le questionnement personnel

    02:46

  • La richesse de notre chemin personnel

    07:01

  • La métaphore du pont et les choix de vie

    07:57

  • Interpréter les leçons de vie au quotidien

    10:00

  • Anecdote de Bali : le pont et la vie quotidienne

    10:44

  • Conclusion : Vivre sans regrets et partager nos leçons

    19:35

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Description

Si nous ressentons le besoin de mieux nous comprendre, en étant accompagnés par un coach ou un thérapeute, nous avons déjà à notre disposition un réservoir d'inspirations et en plus c'est gratuit, ça s'appel la vie 😉

🧐 A travers le quotidien des Balinais, nous pouvons trouver des sources d'inspiration, pour réaliser un changement de vie, une motivation pour remettre en questions nos croyances, ce que nous pensons être juste ou inévitable. Prendre le temps d'observer et de comprendre les scènes de vie, les interactions, nous permet de remettre en perceptives certains de nos choix ou de relativiser nos réactions premières

👉🏻 La vie nous offre en effet des propositions, des métaphores, des situations de tous les jours à explorer, juste devant nous, sous notre nez. Nos choix de vie peuvent ainsi se préparer, s'organiser en écoutant la vie, en la regardant, en l'observant, c'est l'incroyable beauté de la vie qui s'offre à nous. Si nous souhaitons changer de vie, à travers le développement personnel, il est d'abord important de l'écouter, de lui donner la chance de nous inspirer, retrouver l'estime de soi passe par un regard différent sur ce qui nous entoure, sur les autres, qui nous, parfois nous inquiète, nous angoisse.

👉🏻 La vie nous offre des tests, des jeux, des métaphores pour nous encourager, au quotidien, à nous déployer, à nous développer naturellement vers ce qui nous donne du plaisir, nous ressemble.

🤓 Les inspirations pour cet épisode :

Jean d'Ormesson : une leçon de vie avant sa mort

70 Leçons de Vie Qui Résoudront 93% de Vos Problèmes

Une leçon de vie précieuse

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Aujourd'hui, je vais vous parler des leçons de la vie. En effet, je partage avec vous depuis quelque temps ce qui m'a amené à changer de vie. Bien sûr, à m'installer à Bali, on fait partie, mais pas que. J'ai dû me recentrer, mettre à plat mes valeurs, réinventer mes interactions, m'amuser de mes erreurs, et essayer d'éviter de les reproduire si possible. Mais c'est aussi ne plus considérer la vie comme un drame. Comme une histoire qui de toute façon se termine mal, mais plutôt comme un panel de possibilités avec parfois des échantillons pour savoir si on aime ou pas, de goûter, de tester ou de détester. Et c'est en ça que les leçons de la vie sont intéressantes. Comme je l'expliquais dans le premier épisode de Minuit à Bali, partir ailleurs ne permet pas de laisser derrière soi tous ces problèmes. Il y en a certains qui restent bien collés et dont nous avons du mal à nous défaire. D'ailleurs, ce n'est pas à peine de partir fuir ces problèmes, parce que les problèmes nous accompagnent aussi. Cette course est puissante pour devenir une meilleure version de soi-même, pour être à tout prix heureux. peut nous entraîner à faire des choix qui nous dépassent. Tout quitter nous permet aussi de prendre conscience que tout n'est pas aussi simple et que nous finissons immanquablement par nous retrouver face à nous-mêmes. Si nous avons du mal dans nos relations avec les autres, que nous avons du mal à prendre des décisions, que justement nous n'aimons pas les changements, ben c'est tant mal. Que nous sommes face à une séparation ou à un deuil, c'est douloureux. Ce n'est pas en changeant de quartier, de ville ou de pays que tout va s'arranger comme par magie. En commençant ce nouvel épisode, je vous ai parlé des possibilités et des leçons qu'offre la vie, comme on dit le champ des possibles. Vous pensez peut-être qu'il faut immanquablement être philosophe pour le comprendre. Alors dites peut-être que j'ai pas... le temps, vous n'avez pas le temps de lire ou d'analyser les œuvres complètes des grands auteurs que vous vous sentez aux fraises, que vous n'avez rien à dire dans les dîners mondains par rapport à ça, par rapport aux leçons de vie, par rapport à la philosophie de vie. Vous avez du mal à expliquer à vos enfants les grands principes qui nous dirigent et vous êtes une quiche quand il s'agit de comprendre les fameuses leçons de vie. Donc, de forcément les appliquer à vous-même et de pouvoir vous sentir mieux ou plus en équilibre. Ah ouais, il vous reste des souvenirs de vos cours de philo, du temps où vous vouliez changer les choses, mais vous laissez maintenant ceux qui semblent savoir mieux que vous, vous expliquer ce que vous devez savoir, faire et comprendre. Cela devient des références. Ils ont décidé... Pour nous, ce que devrait être le sens de la vie. Je dis pour nous, car on est tous dans le même bateau. Moi, j'écoute tous les jours, encore une fois, des podcasts, je lis des livres, et on va m'expliquer ce que c'est que le sens de la vie, à grand renfort de citations, encore une fois. Dans une société où tout va très vite, dans une posture de spectateur, puisqu'on n'a pas le temps, nous applaudissons les orateurs, les experts, souvent trop proclamés d'ailleurs, qui s'affrontent dans des débats sur des sujets d'actualité et qui nous donnent leur avis. et que nous arrivons à partager parce que c'est assimilable facilement et que les mots sont forts. Je le dis et je vous le répète dans ce podcast, soyez curieux, bousculez les choses et réfléchissez par vous-même. Soyez mobiles et agiles. Peu à peu, en vérité, on se sent légèrement décalé, avec un petit goût amer dans la bouche. Si on y réfléchit, nous ne sommes plus vraiment nous. Enfin, ce que nous défendons ne nous appartient pas vraiment, en fait. Nous faisons des copiés-collés des idées des autres, et souvent... par paresse. Il y a toutes les influences que nous pouvons ressentir autour de nous, cette volonté de nous faire vivre une vie qu'en fait on n'avait pas imaginée, on n'avait pas prévue. De nous donner une direction, un chemin qui ressemble très sérieusement à celui des autres. à nous expliquer que tout est fait pour notre bien et que nous n'avons pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie. Ça, on nous le répète. Ah ouais, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie. Que nous devons vivre la vie du plus grand nombre pour notre sécurité, être rationnels et accepter que nous ne puissions pas vivre notre vie telle que nous l'avions rêvé. Les rêves c'est bien joli mais ça remplit pas le frigo. Nous considérons souvent notre vie comme un chemin tracé pavé de bonnes intentions mais surtout d'obligations. Pour être dans le vivre-ensemble, notre vie doit suivre un chemin parfaitement tracé qui tient compte du respect des règles et des lois établies. Pour vivre en société, que nous comprenions, que nous l'acceptions, là ça c'est pas le problème. Elles sont là, ces règles. Elles existent. Et nous devons les respecter au risque d'être punis. Comme quand on était enfant. Mais les peines, par contre, peuvent être beaucoup plus sévères pour celui ou celle qui remet en cause les faits établis. Bien sûr, il y a des lois et des règles. et des règles qui se justifient. Mais pas toutes, et on le voit de plus en plus. Nous vivons la plupart du temps avec une vie tracée, voilà, codifiée, qui nous amène de notre apprentissage à une fin programmée. Ou même le droit de mettre fin à sa propre vie, pour des raisons médicales ou autres, est réglementé. Ceci, bien sûr, pour éviter les erreurs, mais oui. Mais surtout car notre vie ne nous appartient pas. En tout cas, pas vraiment. De notre naissance à notre mort, nous suivons la vie. suivons les directives pour suivre une vie de bon citoyen, de bon parent, de bon salarié. Il y aurait donc la vie, en majuscule, telle qu'elle a été organisée, anticipée, celle que nous devons suivre comme tout un chacun, et notre vie, celle qui nous appartient. Il faut bien avouer que nous pouvons avoir du mal à faire la différence. Nous sommes bien sûrs qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais nous n'avons pas forcément le temps d'y réfléchir. Et pourtant, notre chemin, notre chemin personnel est riche en liberté, enriche en possibilités, des messages, de choix, de rencontres, d'apprentissage, d'épanouissement, d'inspiration. Notre vie nous offre une richesse, notre vie à nous nous offre une richesse insoupçonnable pour tirer nos propres conclusions, comprendre une situation, prendre une responsabilité, s'amuser. Ce que nous pensons comme important, remettre en doute nos certitudes, elle nous offre plein de métaphores. Nous utilisons volontiers des expressions comme la vie est belle c'est la vie la vie est un long fleuve tranquille la vie est parfois cruelle Elle est reprise dans de nombreuses citations. Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le but de la vie. Robert Louis Stevenson. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée. Henry James, écrivain américain. C'est comme si la vie existait par elle-même, qu'elle avait sa propre volonté, et que nous avons tous droit à notre propre vie, à notre propre version, juste à nous, personnalisée, unique. En fait, que nous suivions une autoroute alors que juste à côté existe un chemin, un sentier, dont le chemin de la vie, un sentier qui nous appartient. Ils vont tous les deux à la même fidélité de toute façon, mais ils ne prennent pas forcément... la même direction, ce qui permet de mieux comprendre l'écrivain Vincent Tomé-Reil, qui nous dit que l'important, c'est le chemin et non l'arrivée. Et bien d'autres l'avaient déjà dit avant lui, je suppose. Nous mélangeons joyeusement l'autoroute et notre chemin personnel, et de temps en temps, nous avons l'impression de nous retrouver d'être nous, mais nous revenons systématiquement sur l'autoroute, avec un petit clin d'œil, genre tout va bien, c'est normal, c'est pour notre sécurité, c'est plus confortable, c'est plus normal Mais que nous le voulions, nous, notre vie, notre chemin, nous appelle. Nous ressentons en nous des signes de cette vie. Notre vie est malicieuse, blagueuse, elle adore les métaphores, les belles histoires, elle nous tend la main pour la suivre sur des chemins exceptionnels, parfois un peu compliqués, c'est vrai, mais elle nous laisse des messages, elle nous crée des rendez-vous improbables, nous offre des solutions inattendues, des moments extraordinaires. Parfois, la vie nous oblige à quitter un endroit, une maison, une famille, mais je vous assure que c'est pour continuer sur le chemin, votre chemin, pour aller mieux, pour aller plus loin. plus loin. La vie, même si nous pouvons avoir l'impression de n'y trouver aucun sens, la vie nous propose de rencontrer plein d'autres personnes qui peuvent nous inspirer. De vraies personnes, courageuses, téméraires, des guerrières, des artistes ou tout à la fois. C'est notre réservoir d'inspiration personnelle illimitée. Mais la vie ne fait pas que ça. Oh non ! La vie nous fait vivre des expériences et c'est preuve des escape games pour nous faire grandir. N'oubliez pas une chose, vous avez survécu jusqu'à présent à 100% de tous les challenges qu'elle vous a mis sur votre chemin jusqu'à présent. Alors, vous avez fait quoi de tout ça ? Une force ? Ça a aiguisé votre volonté ? Vous allez vers ce que vous aimez ? Vous ne faites plus les mêmes erreurs ? Vous transmettez votre expérience ? Eh oui. La vie, comme elle est joueuse, nous propose aussi des situations d'elle-même, des situations que nous pouvons interpréter. Nous regardons et nous disons... c'est vrai que je pourrais interpréter ça comme une leçon de vie. Nous pouvons passer devant sans voir ces leçons de vie, ou au contraire, nous pouvons y trouver une source de réflexion. Je vais vous donner un exemple que je vis actuellement à Bali. Ça dure depuis deux semaines et c'est bientôt résolu, mais je trouve que c'est en soi une leçon de vie. Tous les jours, à Bali, je prends mon scooter pour aller à mon agence, dans la région d'Auboude. Je traverse le centre-ville, puis je prends des routes secondaires, entre les rizières, les petits villages, je croise des personnes qui vivent leur quotidien. D'un côté, il y a les balinés qui préparent leur offrande, accompagnent leurs enfants à l'école, ils sont 4 ou 5 sur les scooters, sans casque, ou alors préparent les rizières, ou récoltent le riz, se posent sur un trottoir pour regarder les autres s'activer. Personne ne pose un jugement sur ce que font les autres, chacun a sa vie, chacun ses priorités. D'un autre côté, nous avons les expatriés. et ceux qui sont là pour quelques jours aussi, les vacanciers comme on dit, ou quelques mois. Puis plus dans l'apparence, il faut bien le dire, essayant de percevoir un mieux-être à travers une certaine philosophie balinaise, avec une volonté de vivre leur propre vie, d'apprendre et pourquoi pas de comprendre, de bonnes intentions. Tous les jours, je croise... Toutes ces vies qui se mélangent, qui partagent, s'entrechoquent comme des boules de flipper et repartent chacune vers autre chose, d'autres expériences, d'autres rencontres. Où en étais-je ? Ah oui, donc je reprends la route tous les matins pour me rendre à mon agence. Et à environ un kilomètre de l'agence, juste avant d'arriver, j'emprunte une route qui permet d'accéder à mon office. Avec cette route à d'un côté un carrefour assez important avec une station service et puis un... un circle car, enfin un magasin, un marché, donc carrefour d'un côté et de l'autre, ça nous amène au centre de Bouddh. Cette route permet donc, est une sorte de raccourci, et qui permet aux gens, aux locaux, et puis aux autres, bien sûr, de pouvoir aller au travail ou de rentrer chez eux facilement. Cette route est assez grande. Et sur cette route, il y a un pont qui enjambe une rivière. C'est pas un très grand pont. pont, c'est pas très haut, mais par contre il y a de chaque côté des murs en béton ou en ciment ou en pierre et je l'emprunte donc cette route tous les jours, je passe au-dessus de ce pont et il y a quelques jours, il y a eu un trou qui est apparu d'environ 1 mètre, 1 mètre 50 de diamètre, en plein milieu du pont légèrement sur la droite Et on pouvait apercevoir l'eau qui passait dessous, donc il n'y avait pas de négociation, c'était bien un trou. Alors, je précise que nous n'étions pas sur une route mal fichue, pas un sentier, un chemin, mais bien sur un ruban de goudron. Et on voyait bien que le pont avait été construit en prenant des matériaux solides. Mais l'eau avait fait son œuvre et inexorablement, la nature avait vaincu la création de l'homme. Bref, il y avait un gros trou au milieu de la route. Au départ... Ce trou n'a pas été signalé. Voiture et scooter passaient donc allègrement à côté, comme ils pouvaient surtout. Mais ça passait. Puisque la route devait mesurer 3 mètres, le trou faisait 1,50 mètre, la voiture passait tout juste à la gauche, et les scooters... passer entre le parapet et le trou. Mais ça passait. Après quelques jours d'accès au pont, il a été balisé, et non pas banalisé, au contraire, il a été balisé avec un gros panneau signalant l'incident, comme si personne ne l'avait vu avant. Et une semaine après, la route était bloquée. Donc vous voyez, ça fait à peu près deux semaines avant que la route soit véritablement bloquée. Mais ces 100 côtés comptaient sur l'obstination des scooters, qui déplaçaient alors les barrières qui avaient été posées pour se créer un passage sur la gauche d'environ 80 cm à mètre et d'une longueur d'une quinzaine de mètres, peut-être un peu plus, 20 mètres. La situation semblait résolue. Bon, c'est vrai que les voitures ne passaient plus, les camions ne passaient plus non plus, chacun faisait demi-tour d'un côté comme de l'autre de la route, mais bon, ça semblait passer, comme on dit. Alors, tout au moins pour les scooters, bien sûr, comme je vous l'ai dit, mais il a bien fallu procéder à des réparations. Et cette fois-ci, le pont, et donc la route, fut bloquée en amont des deux côtés. Mais vraiment bloquée, on ne pouvait plus passer. Et après avoir élargi le trou, puis ensuite combler le trou, et rajouter dessus un énorme tas de sable, afin qu'on puisse sécher le ciment qui était au-dessous et qui comblait le trou. Donc, on se retrouvait avec un pont et un tas de sable énorme dessus qui bouchait la route. Plusieurs panneaux furent également mis en place afin d'expliquer que la route était bloquée de chaque côté du pont pour des raisons de sécurité. Et ils avaient placé un agent de police sur les lieux pour empêcher toute circulation. Je crois que tout est dit là. La route était déclarée impraticable. Il fallait donc changer de trajet puisque... que c'était interdit de la prendre. Alors, pour l'anecdote, il faut savoir que les routes sur l'île de Bali sont plutôt à la verticale, qui se dirigent vers les volcans, le Mont Agoud et le Mont Batour, pour des raisons religieuses. Donc, quand il y a une route qui est bloquée, il n'y a pas forcément beaucoup de routes parallèles, de routes horizontales. C'est donc sans compter sur l'esprit des usagers qui avaient décidé le contraire. Non, cette route ne serait pas bloquée. Et après quelques jours, ils avaient tracé sur le côté à gauche, dans le sable et la boue, ils avaient réussi à passer à quelques mètres du chantier, qu'est-ce que je dis ? Un mètre du chantier poussant rue Balise et Panneau pour passer quand même sur le pont. C'est vrai que le chemin était beaucoup plus chaotique. Il y a carrément une bosse de 1,52 m. Tout le monde passait plus ou moins bien. C'était dangereux. Mais, hommes comme femmes, vieux comme jeunes, continuaient à traverser le pont, malgré les interdictions des autorités et les barrages qui avaient été mis en place pour bloquer la route. La force de passer sur ce chemin improvisé est devenue de plus en plus facile de rouler. Bon, c'est pas le paradis, mais on arrivait à passer. Les panneaux ont été retirés définitivement, le policier qui est rentré chez lui et les travaux ont repris en tenant compte de ce chemin. Car chaque fois qu'il remettait du sable dessus, chaque fois... les usagers enlever le sable pour pouvoir rouler. Tous les jours, il faut attendre que les scooters d'en face passent avant de nous engager nous-mêmes sur le chemin. Ce qui représente à peu près une cinquantaine d'hôtels. C'est amusant parce que, comme le pont est dans un creux, on se voit chacun arriver et on voit, d'un côté comme de l'autre, 50 ou plus scooters qui attendent que les premiers passent pour ensuite passer. et qui se croisent à un moment donné sur 1m50 la nuit comme le jour. Alors ça demande un peu de patience, mais tout ça, ça se découle sans l'intervention de la police ou d'un ouvrier du chantier. Il y a un accord tacite pour laisser passer ceux d'en face à intervalles réguliers, et tout d'un coup, nous pouvons passer, et il n'y a aucun heurte, aucune violence. Et tout fonctionne très bien, sans agressivité, ni même agacement. Bon, j'ai bien sûr demandé à certains conducteurs, parce qu'on a quand même le temps de papoter pendant que les autres passent en face, ce qu'ils pensaient de la situation. Ils ont ri. Comme si tout était normal, j'avais quand même dit, c'est interdit de passer normalement. Enfin, ça n'empêchait pas moi de passer aussi d'ailleurs. Mais ça pouvait être dangereux. Et là, ils m'ont répondu avec un grand sourire, si on veut passer, on passera. C'est nous qui payons les travaux. On ne va pas en plus se retrouver bloqué et faire des kilomètres de raccourci. Non, Et puis tu vois, on a trouvé une solution qui plaît à tout le monde, et puis si on doit tomber, tu sais quoi, on tombera. Mais c'est solide, c'est pas facile, mais ça passe. Vous allez sans doute vous demander, mais quel rapport avec la vie ce pont, cette histoire compliquée sur un pont qui est bloqué, et puis ensuite les gens le libèrent par eux-mêmes, enfin, qui ne sont vraiment rien. Ça m'a offert la possibilité d'y voir une métaphore. Quand on bloque la route de nos ambitions à nos envies, En balisant clairement là où nous devons aller, en plaçant des figures de l'autorité pour nous interdire l'accès, en nous prévenant des dangers, en nous faisant croire que nous avons tous un peu le choix de passer ou pas, c'est à nous d'évaluer le danger, de prendre les bonnes décisions et de tracer notre propre chemin, seul ou avec ceux qui nous entourent. Même si d'autres nous trouvent stupides ou irresponsables. Cette histoire du pont, on peut aussi y voir une grande part d'irresponsabilité, de stupidité, parce qu'on n'a pas les mêmes repères, le même quotidien. Mais j'y vois, en ce qui me concerne, une sorte de joyeuse rébellion, où le peuple se débrouille tout seul pour régler sa vie sans avoir besoin d'autorité supérieure. Il y a un pont, il y a un passage, on va de l'autre côté, il y a le là. Les malignés dans cette situation font leur propre choix. prennent leurs propres risques et se rassemblent sans même se connaître, sans jugement, pour que ça fonctionne. Et jusqu'à présent, vous savez quoi ? Ça fonctionne. Et ça fonctionne très bien. Je suis certain que dans votre quotidien, la vie vous offre aussi des cas d'école, des tranches de vie qui peuvent vous inspirer. Il suffit juste de se poser, de s'asseoir sur un banc et de regarder. À vous de savoir, d'être curieux, de vous laisser imaginer un message rien que pour vous. À vous de passer en mode... Inspiration. La nature elle-même nous permet de réfléchir sur notre façon de penser la vie, comme un ruisseau qui devient rivière puis fleuve et détruit un pont construit par l'homme et que l'on pensait indestructible, ou tout simplement un arbre. qui pousse malgré tout dans une cité, une fleur qui montre ses pétales entre les pavés. La vie est inspiration et vous offre tous les jours ce que certains appellent des leçons de vie. Et je terminerai sur une citation de Mark Twain qui est magnifique. La vie est courte. Transgressez les règles. Pardonnez rapidement. Embrassez lentement. Aimez véritablement. Améliez sans contrôle. Et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire. Nous voici arrivés à la fin de ce... Nouvel épisode qui, je l'espère, vous aura plu. N'oubliez pas que ce podcast existe, car vous l'écoutez. Et si vous l'aimez, alors partagez-le, dites-le, abonnez-vous. Vous n'êtes pas encore abandonnés ? Non mais, comme on dit dans les salles de concert, faites du bruit, mettez des commentaires. parlez-moi des leçons de vie une leçon de vie que vous avez pu vivre simplement avec un mot une petite phrase partageons ensemble les leçons de vie partagez vos expériences, ce que vous ressentez partagez vos émotions et puis bien sûr nous allons nous retrouver très vite, la semaine prochaine en fait quand il sera minuit, à la nuit

Chapters

  • Introduction : L'heure de l'évolution naturelle

    00:13

  • Les leçons de la vie et le changement personnel

    01:12

  • Fuir les problèmes : une illusion

    01:51

  • La curiosité et le questionnement personnel

    02:46

  • La richesse de notre chemin personnel

    07:01

  • La métaphore du pont et les choix de vie

    07:57

  • Interpréter les leçons de vie au quotidien

    10:00

  • Anecdote de Bali : le pont et la vie quotidienne

    10:44

  • Conclusion : Vivre sans regrets et partager nos leçons

    19:35

Description

Si nous ressentons le besoin de mieux nous comprendre, en étant accompagnés par un coach ou un thérapeute, nous avons déjà à notre disposition un réservoir d'inspirations et en plus c'est gratuit, ça s'appel la vie 😉

🧐 A travers le quotidien des Balinais, nous pouvons trouver des sources d'inspiration, pour réaliser un changement de vie, une motivation pour remettre en questions nos croyances, ce que nous pensons être juste ou inévitable. Prendre le temps d'observer et de comprendre les scènes de vie, les interactions, nous permet de remettre en perceptives certains de nos choix ou de relativiser nos réactions premières

👉🏻 La vie nous offre en effet des propositions, des métaphores, des situations de tous les jours à explorer, juste devant nous, sous notre nez. Nos choix de vie peuvent ainsi se préparer, s'organiser en écoutant la vie, en la regardant, en l'observant, c'est l'incroyable beauté de la vie qui s'offre à nous. Si nous souhaitons changer de vie, à travers le développement personnel, il est d'abord important de l'écouter, de lui donner la chance de nous inspirer, retrouver l'estime de soi passe par un regard différent sur ce qui nous entoure, sur les autres, qui nous, parfois nous inquiète, nous angoisse.

👉🏻 La vie nous offre des tests, des jeux, des métaphores pour nous encourager, au quotidien, à nous déployer, à nous développer naturellement vers ce qui nous donne du plaisir, nous ressemble.

🤓 Les inspirations pour cet épisode :

Jean d'Ormesson : une leçon de vie avant sa mort

70 Leçons de Vie Qui Résoudront 93% de Vos Problèmes

Une leçon de vie précieuse

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Aujourd'hui, je vais vous parler des leçons de la vie. En effet, je partage avec vous depuis quelque temps ce qui m'a amené à changer de vie. Bien sûr, à m'installer à Bali, on fait partie, mais pas que. J'ai dû me recentrer, mettre à plat mes valeurs, réinventer mes interactions, m'amuser de mes erreurs, et essayer d'éviter de les reproduire si possible. Mais c'est aussi ne plus considérer la vie comme un drame. Comme une histoire qui de toute façon se termine mal, mais plutôt comme un panel de possibilités avec parfois des échantillons pour savoir si on aime ou pas, de goûter, de tester ou de détester. Et c'est en ça que les leçons de la vie sont intéressantes. Comme je l'expliquais dans le premier épisode de Minuit à Bali, partir ailleurs ne permet pas de laisser derrière soi tous ces problèmes. Il y en a certains qui restent bien collés et dont nous avons du mal à nous défaire. D'ailleurs, ce n'est pas à peine de partir fuir ces problèmes, parce que les problèmes nous accompagnent aussi. Cette course est puissante pour devenir une meilleure version de soi-même, pour être à tout prix heureux. peut nous entraîner à faire des choix qui nous dépassent. Tout quitter nous permet aussi de prendre conscience que tout n'est pas aussi simple et que nous finissons immanquablement par nous retrouver face à nous-mêmes. Si nous avons du mal dans nos relations avec les autres, que nous avons du mal à prendre des décisions, que justement nous n'aimons pas les changements, ben c'est tant mal. Que nous sommes face à une séparation ou à un deuil, c'est douloureux. Ce n'est pas en changeant de quartier, de ville ou de pays que tout va s'arranger comme par magie. En commençant ce nouvel épisode, je vous ai parlé des possibilités et des leçons qu'offre la vie, comme on dit le champ des possibles. Vous pensez peut-être qu'il faut immanquablement être philosophe pour le comprendre. Alors dites peut-être que j'ai pas... le temps, vous n'avez pas le temps de lire ou d'analyser les œuvres complètes des grands auteurs que vous vous sentez aux fraises, que vous n'avez rien à dire dans les dîners mondains par rapport à ça, par rapport aux leçons de vie, par rapport à la philosophie de vie. Vous avez du mal à expliquer à vos enfants les grands principes qui nous dirigent et vous êtes une quiche quand il s'agit de comprendre les fameuses leçons de vie. Donc, de forcément les appliquer à vous-même et de pouvoir vous sentir mieux ou plus en équilibre. Ah ouais, il vous reste des souvenirs de vos cours de philo, du temps où vous vouliez changer les choses, mais vous laissez maintenant ceux qui semblent savoir mieux que vous, vous expliquer ce que vous devez savoir, faire et comprendre. Cela devient des références. Ils ont décidé... Pour nous, ce que devrait être le sens de la vie. Je dis pour nous, car on est tous dans le même bateau. Moi, j'écoute tous les jours, encore une fois, des podcasts, je lis des livres, et on va m'expliquer ce que c'est que le sens de la vie, à grand renfort de citations, encore une fois. Dans une société où tout va très vite, dans une posture de spectateur, puisqu'on n'a pas le temps, nous applaudissons les orateurs, les experts, souvent trop proclamés d'ailleurs, qui s'affrontent dans des débats sur des sujets d'actualité et qui nous donnent leur avis. et que nous arrivons à partager parce que c'est assimilable facilement et que les mots sont forts. Je le dis et je vous le répète dans ce podcast, soyez curieux, bousculez les choses et réfléchissez par vous-même. Soyez mobiles et agiles. Peu à peu, en vérité, on se sent légèrement décalé, avec un petit goût amer dans la bouche. Si on y réfléchit, nous ne sommes plus vraiment nous. Enfin, ce que nous défendons ne nous appartient pas vraiment, en fait. Nous faisons des copiés-collés des idées des autres, et souvent... par paresse. Il y a toutes les influences que nous pouvons ressentir autour de nous, cette volonté de nous faire vivre une vie qu'en fait on n'avait pas imaginée, on n'avait pas prévue. De nous donner une direction, un chemin qui ressemble très sérieusement à celui des autres. à nous expliquer que tout est fait pour notre bien et que nous n'avons pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie. Ça, on nous le répète. Ah ouais, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie. Que nous devons vivre la vie du plus grand nombre pour notre sécurité, être rationnels et accepter que nous ne puissions pas vivre notre vie telle que nous l'avions rêvé. Les rêves c'est bien joli mais ça remplit pas le frigo. Nous considérons souvent notre vie comme un chemin tracé pavé de bonnes intentions mais surtout d'obligations. Pour être dans le vivre-ensemble, notre vie doit suivre un chemin parfaitement tracé qui tient compte du respect des règles et des lois établies. Pour vivre en société, que nous comprenions, que nous l'acceptions, là ça c'est pas le problème. Elles sont là, ces règles. Elles existent. Et nous devons les respecter au risque d'être punis. Comme quand on était enfant. Mais les peines, par contre, peuvent être beaucoup plus sévères pour celui ou celle qui remet en cause les faits établis. Bien sûr, il y a des lois et des règles. et des règles qui se justifient. Mais pas toutes, et on le voit de plus en plus. Nous vivons la plupart du temps avec une vie tracée, voilà, codifiée, qui nous amène de notre apprentissage à une fin programmée. Ou même le droit de mettre fin à sa propre vie, pour des raisons médicales ou autres, est réglementé. Ceci, bien sûr, pour éviter les erreurs, mais oui. Mais surtout car notre vie ne nous appartient pas. En tout cas, pas vraiment. De notre naissance à notre mort, nous suivons la vie. suivons les directives pour suivre une vie de bon citoyen, de bon parent, de bon salarié. Il y aurait donc la vie, en majuscule, telle qu'elle a été organisée, anticipée, celle que nous devons suivre comme tout un chacun, et notre vie, celle qui nous appartient. Il faut bien avouer que nous pouvons avoir du mal à faire la différence. Nous sommes bien sûrs qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Mais nous n'avons pas forcément le temps d'y réfléchir. Et pourtant, notre chemin, notre chemin personnel est riche en liberté, enriche en possibilités, des messages, de choix, de rencontres, d'apprentissage, d'épanouissement, d'inspiration. Notre vie nous offre une richesse, notre vie à nous nous offre une richesse insoupçonnable pour tirer nos propres conclusions, comprendre une situation, prendre une responsabilité, s'amuser. Ce que nous pensons comme important, remettre en doute nos certitudes, elle nous offre plein de métaphores. Nous utilisons volontiers des expressions comme la vie est belle c'est la vie la vie est un long fleuve tranquille la vie est parfois cruelle Elle est reprise dans de nombreuses citations. Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le but de la vie. Robert Louis Stevenson. Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée. Henry James, écrivain américain. C'est comme si la vie existait par elle-même, qu'elle avait sa propre volonté, et que nous avons tous droit à notre propre vie, à notre propre version, juste à nous, personnalisée, unique. En fait, que nous suivions une autoroute alors que juste à côté existe un chemin, un sentier, dont le chemin de la vie, un sentier qui nous appartient. Ils vont tous les deux à la même fidélité de toute façon, mais ils ne prennent pas forcément... la même direction, ce qui permet de mieux comprendre l'écrivain Vincent Tomé-Reil, qui nous dit que l'important, c'est le chemin et non l'arrivée. Et bien d'autres l'avaient déjà dit avant lui, je suppose. Nous mélangeons joyeusement l'autoroute et notre chemin personnel, et de temps en temps, nous avons l'impression de nous retrouver d'être nous, mais nous revenons systématiquement sur l'autoroute, avec un petit clin d'œil, genre tout va bien, c'est normal, c'est pour notre sécurité, c'est plus confortable, c'est plus normal Mais que nous le voulions, nous, notre vie, notre chemin, nous appelle. Nous ressentons en nous des signes de cette vie. Notre vie est malicieuse, blagueuse, elle adore les métaphores, les belles histoires, elle nous tend la main pour la suivre sur des chemins exceptionnels, parfois un peu compliqués, c'est vrai, mais elle nous laisse des messages, elle nous crée des rendez-vous improbables, nous offre des solutions inattendues, des moments extraordinaires. Parfois, la vie nous oblige à quitter un endroit, une maison, une famille, mais je vous assure que c'est pour continuer sur le chemin, votre chemin, pour aller mieux, pour aller plus loin. plus loin. La vie, même si nous pouvons avoir l'impression de n'y trouver aucun sens, la vie nous propose de rencontrer plein d'autres personnes qui peuvent nous inspirer. De vraies personnes, courageuses, téméraires, des guerrières, des artistes ou tout à la fois. C'est notre réservoir d'inspiration personnelle illimitée. Mais la vie ne fait pas que ça. Oh non ! La vie nous fait vivre des expériences et c'est preuve des escape games pour nous faire grandir. N'oubliez pas une chose, vous avez survécu jusqu'à présent à 100% de tous les challenges qu'elle vous a mis sur votre chemin jusqu'à présent. Alors, vous avez fait quoi de tout ça ? Une force ? Ça a aiguisé votre volonté ? Vous allez vers ce que vous aimez ? Vous ne faites plus les mêmes erreurs ? Vous transmettez votre expérience ? Eh oui. La vie, comme elle est joueuse, nous propose aussi des situations d'elle-même, des situations que nous pouvons interpréter. Nous regardons et nous disons... c'est vrai que je pourrais interpréter ça comme une leçon de vie. Nous pouvons passer devant sans voir ces leçons de vie, ou au contraire, nous pouvons y trouver une source de réflexion. Je vais vous donner un exemple que je vis actuellement à Bali. Ça dure depuis deux semaines et c'est bientôt résolu, mais je trouve que c'est en soi une leçon de vie. Tous les jours, à Bali, je prends mon scooter pour aller à mon agence, dans la région d'Auboude. Je traverse le centre-ville, puis je prends des routes secondaires, entre les rizières, les petits villages, je croise des personnes qui vivent leur quotidien. D'un côté, il y a les balinés qui préparent leur offrande, accompagnent leurs enfants à l'école, ils sont 4 ou 5 sur les scooters, sans casque, ou alors préparent les rizières, ou récoltent le riz, se posent sur un trottoir pour regarder les autres s'activer. Personne ne pose un jugement sur ce que font les autres, chacun a sa vie, chacun ses priorités. D'un autre côté, nous avons les expatriés. et ceux qui sont là pour quelques jours aussi, les vacanciers comme on dit, ou quelques mois. Puis plus dans l'apparence, il faut bien le dire, essayant de percevoir un mieux-être à travers une certaine philosophie balinaise, avec une volonté de vivre leur propre vie, d'apprendre et pourquoi pas de comprendre, de bonnes intentions. Tous les jours, je croise... Toutes ces vies qui se mélangent, qui partagent, s'entrechoquent comme des boules de flipper et repartent chacune vers autre chose, d'autres expériences, d'autres rencontres. Où en étais-je ? Ah oui, donc je reprends la route tous les matins pour me rendre à mon agence. Et à environ un kilomètre de l'agence, juste avant d'arriver, j'emprunte une route qui permet d'accéder à mon office. Avec cette route à d'un côté un carrefour assez important avec une station service et puis un... un circle car, enfin un magasin, un marché, donc carrefour d'un côté et de l'autre, ça nous amène au centre de Bouddh. Cette route permet donc, est une sorte de raccourci, et qui permet aux gens, aux locaux, et puis aux autres, bien sûr, de pouvoir aller au travail ou de rentrer chez eux facilement. Cette route est assez grande. Et sur cette route, il y a un pont qui enjambe une rivière. C'est pas un très grand pont. pont, c'est pas très haut, mais par contre il y a de chaque côté des murs en béton ou en ciment ou en pierre et je l'emprunte donc cette route tous les jours, je passe au-dessus de ce pont et il y a quelques jours, il y a eu un trou qui est apparu d'environ 1 mètre, 1 mètre 50 de diamètre, en plein milieu du pont légèrement sur la droite Et on pouvait apercevoir l'eau qui passait dessous, donc il n'y avait pas de négociation, c'était bien un trou. Alors, je précise que nous n'étions pas sur une route mal fichue, pas un sentier, un chemin, mais bien sur un ruban de goudron. Et on voyait bien que le pont avait été construit en prenant des matériaux solides. Mais l'eau avait fait son œuvre et inexorablement, la nature avait vaincu la création de l'homme. Bref, il y avait un gros trou au milieu de la route. Au départ... Ce trou n'a pas été signalé. Voiture et scooter passaient donc allègrement à côté, comme ils pouvaient surtout. Mais ça passait. Puisque la route devait mesurer 3 mètres, le trou faisait 1,50 mètre, la voiture passait tout juste à la gauche, et les scooters... passer entre le parapet et le trou. Mais ça passait. Après quelques jours d'accès au pont, il a été balisé, et non pas banalisé, au contraire, il a été balisé avec un gros panneau signalant l'incident, comme si personne ne l'avait vu avant. Et une semaine après, la route était bloquée. Donc vous voyez, ça fait à peu près deux semaines avant que la route soit véritablement bloquée. Mais ces 100 côtés comptaient sur l'obstination des scooters, qui déplaçaient alors les barrières qui avaient été posées pour se créer un passage sur la gauche d'environ 80 cm à mètre et d'une longueur d'une quinzaine de mètres, peut-être un peu plus, 20 mètres. La situation semblait résolue. Bon, c'est vrai que les voitures ne passaient plus, les camions ne passaient plus non plus, chacun faisait demi-tour d'un côté comme de l'autre de la route, mais bon, ça semblait passer, comme on dit. Alors, tout au moins pour les scooters, bien sûr, comme je vous l'ai dit, mais il a bien fallu procéder à des réparations. Et cette fois-ci, le pont, et donc la route, fut bloquée en amont des deux côtés. Mais vraiment bloquée, on ne pouvait plus passer. Et après avoir élargi le trou, puis ensuite combler le trou, et rajouter dessus un énorme tas de sable, afin qu'on puisse sécher le ciment qui était au-dessous et qui comblait le trou. Donc, on se retrouvait avec un pont et un tas de sable énorme dessus qui bouchait la route. Plusieurs panneaux furent également mis en place afin d'expliquer que la route était bloquée de chaque côté du pont pour des raisons de sécurité. Et ils avaient placé un agent de police sur les lieux pour empêcher toute circulation. Je crois que tout est dit là. La route était déclarée impraticable. Il fallait donc changer de trajet puisque... que c'était interdit de la prendre. Alors, pour l'anecdote, il faut savoir que les routes sur l'île de Bali sont plutôt à la verticale, qui se dirigent vers les volcans, le Mont Agoud et le Mont Batour, pour des raisons religieuses. Donc, quand il y a une route qui est bloquée, il n'y a pas forcément beaucoup de routes parallèles, de routes horizontales. C'est donc sans compter sur l'esprit des usagers qui avaient décidé le contraire. Non, cette route ne serait pas bloquée. Et après quelques jours, ils avaient tracé sur le côté à gauche, dans le sable et la boue, ils avaient réussi à passer à quelques mètres du chantier, qu'est-ce que je dis ? Un mètre du chantier poussant rue Balise et Panneau pour passer quand même sur le pont. C'est vrai que le chemin était beaucoup plus chaotique. Il y a carrément une bosse de 1,52 m. Tout le monde passait plus ou moins bien. C'était dangereux. Mais, hommes comme femmes, vieux comme jeunes, continuaient à traverser le pont, malgré les interdictions des autorités et les barrages qui avaient été mis en place pour bloquer la route. La force de passer sur ce chemin improvisé est devenue de plus en plus facile de rouler. Bon, c'est pas le paradis, mais on arrivait à passer. Les panneaux ont été retirés définitivement, le policier qui est rentré chez lui et les travaux ont repris en tenant compte de ce chemin. Car chaque fois qu'il remettait du sable dessus, chaque fois... les usagers enlever le sable pour pouvoir rouler. Tous les jours, il faut attendre que les scooters d'en face passent avant de nous engager nous-mêmes sur le chemin. Ce qui représente à peu près une cinquantaine d'hôtels. C'est amusant parce que, comme le pont est dans un creux, on se voit chacun arriver et on voit, d'un côté comme de l'autre, 50 ou plus scooters qui attendent que les premiers passent pour ensuite passer. et qui se croisent à un moment donné sur 1m50 la nuit comme le jour. Alors ça demande un peu de patience, mais tout ça, ça se découle sans l'intervention de la police ou d'un ouvrier du chantier. Il y a un accord tacite pour laisser passer ceux d'en face à intervalles réguliers, et tout d'un coup, nous pouvons passer, et il n'y a aucun heurte, aucune violence. Et tout fonctionne très bien, sans agressivité, ni même agacement. Bon, j'ai bien sûr demandé à certains conducteurs, parce qu'on a quand même le temps de papoter pendant que les autres passent en face, ce qu'ils pensaient de la situation. Ils ont ri. Comme si tout était normal, j'avais quand même dit, c'est interdit de passer normalement. Enfin, ça n'empêchait pas moi de passer aussi d'ailleurs. Mais ça pouvait être dangereux. Et là, ils m'ont répondu avec un grand sourire, si on veut passer, on passera. C'est nous qui payons les travaux. On ne va pas en plus se retrouver bloqué et faire des kilomètres de raccourci. Non, Et puis tu vois, on a trouvé une solution qui plaît à tout le monde, et puis si on doit tomber, tu sais quoi, on tombera. Mais c'est solide, c'est pas facile, mais ça passe. Vous allez sans doute vous demander, mais quel rapport avec la vie ce pont, cette histoire compliquée sur un pont qui est bloqué, et puis ensuite les gens le libèrent par eux-mêmes, enfin, qui ne sont vraiment rien. Ça m'a offert la possibilité d'y voir une métaphore. Quand on bloque la route de nos ambitions à nos envies, En balisant clairement là où nous devons aller, en plaçant des figures de l'autorité pour nous interdire l'accès, en nous prévenant des dangers, en nous faisant croire que nous avons tous un peu le choix de passer ou pas, c'est à nous d'évaluer le danger, de prendre les bonnes décisions et de tracer notre propre chemin, seul ou avec ceux qui nous entourent. Même si d'autres nous trouvent stupides ou irresponsables. Cette histoire du pont, on peut aussi y voir une grande part d'irresponsabilité, de stupidité, parce qu'on n'a pas les mêmes repères, le même quotidien. Mais j'y vois, en ce qui me concerne, une sorte de joyeuse rébellion, où le peuple se débrouille tout seul pour régler sa vie sans avoir besoin d'autorité supérieure. Il y a un pont, il y a un passage, on va de l'autre côté, il y a le là. Les malignés dans cette situation font leur propre choix. prennent leurs propres risques et se rassemblent sans même se connaître, sans jugement, pour que ça fonctionne. Et jusqu'à présent, vous savez quoi ? Ça fonctionne. Et ça fonctionne très bien. Je suis certain que dans votre quotidien, la vie vous offre aussi des cas d'école, des tranches de vie qui peuvent vous inspirer. Il suffit juste de se poser, de s'asseoir sur un banc et de regarder. À vous de savoir, d'être curieux, de vous laisser imaginer un message rien que pour vous. À vous de passer en mode... Inspiration. La nature elle-même nous permet de réfléchir sur notre façon de penser la vie, comme un ruisseau qui devient rivière puis fleuve et détruit un pont construit par l'homme et que l'on pensait indestructible, ou tout simplement un arbre. qui pousse malgré tout dans une cité, une fleur qui montre ses pétales entre les pavés. La vie est inspiration et vous offre tous les jours ce que certains appellent des leçons de vie. Et je terminerai sur une citation de Mark Twain qui est magnifique. La vie est courte. Transgressez les règles. Pardonnez rapidement. Embrassez lentement. Aimez véritablement. Améliez sans contrôle. Et ne regrettez jamais quelque chose qui vous a fait sourire. Nous voici arrivés à la fin de ce... Nouvel épisode qui, je l'espère, vous aura plu. N'oubliez pas que ce podcast existe, car vous l'écoutez. Et si vous l'aimez, alors partagez-le, dites-le, abonnez-vous. Vous n'êtes pas encore abandonnés ? Non mais, comme on dit dans les salles de concert, faites du bruit, mettez des commentaires. parlez-moi des leçons de vie une leçon de vie que vous avez pu vivre simplement avec un mot une petite phrase partageons ensemble les leçons de vie partagez vos expériences, ce que vous ressentez partagez vos émotions et puis bien sûr nous allons nous retrouver très vite, la semaine prochaine en fait quand il sera minuit, à la nuit

Chapters

  • Introduction : L'heure de l'évolution naturelle

    00:13

  • Les leçons de la vie et le changement personnel

    01:12

  • Fuir les problèmes : une illusion

    01:51

  • La curiosité et le questionnement personnel

    02:46

  • La richesse de notre chemin personnel

    07:01

  • La métaphore du pont et les choix de vie

    07:57

  • Interpréter les leçons de vie au quotidien

    10:00

  • Anecdote de Bali : le pont et la vie quotidienne

    10:44

  • Conclusion : Vivre sans regrets et partager nos leçons

    19:35

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