Speaker #0Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Motte, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Comme vous l'avez certainement compris, je vous propose de temps en temps une édition... spéciale, un peu particulière, dans ou sur les coulisses de Minua Bali. Je rebondis sur une actualité, je reviens sur un thème que j'ai pu aborder, puis en fin de podcast, je vous parle un peu des prochains épisodes. Alors suivant le moment où vous allez écouter cet épisode, l'information peut avoir changé bien sûr. Cette actualité n'est pas vraiment une actualité, puisque elle date de deux à trois semaines. Donc l'actualité peut être différente, mais ce qu'il faut noter, c'est que l'esprit est bien là. celui d'avoir envie d'évoluer naturellement en nous posant les bonnes questions. Ça prend parfois un petit peu de temps quand même, pour prendre un petit peu de recul, en titillant là où ça dérange, en nous remettant en perspective par rapport à ce qui nous entoure, en nous interrogeant sans vouloir à tout prix détenir une vérité, mais plutôt en essayant de comprendre à notre niveau ce qui pourrait soit nous apporter un boost, une énergie supplémentaire ou un sujet de réflexion pour plus tard. Alors avant de parler de ce thème, de cette actualité qui m'a troublé, je vais vous parler rapidement d'une petite anecdote, une petite référence pour moi. Cette référence est un film qui s'appelle Le cœur des hommes. Et il y a les trois protagonistes, les acteurs, il y a Daroussin, Lavoine et Darmon qui se promènent dans la rue. Et l'un d'eux a cette réplique qui reste encore une fois pour moi à une bonne direction. Je crois que c'est Lavoine ou Daroussin qui dit Tous les matins je me lève et je me demande ce que je pourrais faire pour être moins con Et effectivement, pas tous les matins, mais je me pose souvent la question. Et c'est dans cet esprit-là qu'aujourd'hui, j'avais envie de partager avec vous ce qui m'a donc interpellé. Vous avez peut-être déjà vu le titre du podcast et je pense que vous devez savoir peut-être un peu... qui est le sujet que nous allons aborder. Ce n'est pas vraiment une actualité, encore une fois, chaude, dans le sens où elle date deux ou trois semaines. Peut-être plus au moment où vous l'écoutez. Mais je trouve qu'elle est assez parlante sur une partie, bien sûr, une partie de la société. Et elle nous parle de nous, de notre faculté de juger, sans prendre le temps de réfléchir sur le poids de nos mots. Alors je vous explique. En naviguant sur Facebook, je suis tombé sur une vidéo de Céline Dion, qui semblait vivre une crise de tétanie. Vous l'avez certainement vue. En tout cas, c'est l'impression que moi j'ai eue quand je l'ai regardée. Je me suis senti à la fois gêné d'assister à ça, et curieux. de savoir ce qui se passait. Je sentais voyeur, mal à l'aise, et puis voilà. Encore une fois, je pense que vous avez déjà vu cette vidéo, qui est quand même assez dure. Cherchant des explications, j'ai compris qu'il avait une maladie grave, qui s'appelle l'homme raide, et qui atteint les muscles de son corps. Et donc, souhaitant en savoir plus, je suis allé donc regarder les commentaires, et j'ai de nouveau compris l'importance d'évoluer naturellement, pour être moins con. Dans ces commentaires, il y en avait 70% de ces commentaires qui étaient bienveillants. C'est en force et courage, un bon rétablissement, que Dieu soit avec elle. Je résume, c'est en gros ce qui ressortait. Et puis il y avait 30, 25, 30% restants. Eh bien, ils étaient lapidaires. Alors je précise que vous savez déjà ce que ça veut dire, mais le mot lapidaire, ça vient de lapidation, donc d'une mise, d'une forme de mise à mort, où on lance des pierres sur une personne qui est enterrée jusqu'au cou. ne peuvent bien sûr pas se défendre, et ça se termine en général par la mort de celle-ci dans d'atroces souffrances. Lapidaires donc, ces commentaires, disais-je, car les commentaires n'étaient pas du tout bienveillants. Et en réponse à cette vidéo où Céline Dion souffre le martyr, dans une image d'elle en état de faiblesse extrême, nous avons des commentaires de ce style. C'est normal, elle n'est pas au-dessus de la maladie. Ou alors, c'est bien fait pour elle, elle le mérite, sans plus de commentaires. Comme quoi, on ne peut pas tout acheter avec l'argent. Je savais que c'était un sosie dans son dernier spectacle. Avec tout l'argent qu'elle a, elle pourrait se payer de meilleurs docteurs. Elle a couché avec Satan. Elle doit payer. C'est une sataniste. Elle a pris de l'adénochrome. Et voilà le résultat. Les deux derniers sont encore plus cruels. C'est pas grave, de toute façon, elle ne savait pas chanter. Puis le dernier, enfin, le dernier que j'ai choisi, au moins, elle écrit pour quelque chose. Et j'en passe, car a priori, les insultes, les injures, les accusations inspirent plus que les témoignages de soutien, quand il s'agit de trouver la phrase qui va faire mouche. Je ne parle pas ici des réactions sur Touche pas à mon poste, qui sont tout à fait aussi consternantes que l'émission elle-même, et qui lui reprochent de se plaindre alors qu'elle ne manque de rien, qu'elle fait le showbiz, bref, TPMP. Pour être honnête, je ne me suis pas infligé l'émission complète. vu que des extraits qui m'ont largement suivi. Alors, faisons un petit point là. Je ne suis pas spécialement fan de Céline Dion. Je reconnais volontiers qu'elle ait une voix extraordinaire, mais je ne suis jamais allé dans un de ses concerts. Je ne me défends pas, je vous explique. Pourtant, je lui reconnais volontiers le statut d'artiste à part entière, et ses chansons, pour moi, sont souvent magnifiques. Ce n'est pas ma cam, mais c'est ok. De Céline Dion, je savais peu de choses en finalité, parce que je ne me suis pas vraiment intéressé. Elle avait une belle carrière, elle était a priori riche. On voit souvent qu'elle jouait un personnage qui n'était pas forcément ma tasse de thé, un petit peu too much, mais certaines de ses chansons sont incontournables et sa voix reste exceptionnelle. Mais moi, c'est la vague de méchanceté et de haine, là je dois bien avouer que je suis resté sur le cul. Bien sûr que je ne sais parfaitement ce que c'est que haters. Ok, je sais. sur l'agence Samanaska, il suffit que je marque Il fait beau à Bali pour que tout le monde me dise, 90% des gens disent C'est extraordinaire, on va passer un magnifique séjour et 10% ou 5% disent Bali, c'est nul Ok, c'est pas grave, il faut des haters. Mais là, c'était juste un lâchage gratuit. Là aussi, vous allez me dire Oui, mais David, c'est le propre d'un haters. Ne sois pas étonné. On vit dans un monde comme celui-ci. Mais moi, j'ai voulu aller plus loin et comprendre. Après tout, ça m'a donc amené à aller voir le documentaire la concernant, histoire de rester dans le principe d'une évolution naturelle, et afin de me faire ma propre idée. Un bout de vidéo dit quelque chose, mais avoir la totalité de l'information permet de comprendre le contexte. Alors je vais vous faire un rapide résumé. Céline Dion est à tête d'une grave maladie dégénérative depuis 17 ans. Comme cela touche indirectement les cordes vocales, elle a de plus en plus le mal à chanter, sachant que sa passion, c'est la musique. Pour reprendre ces termes, c'est sa vie. Elle mène ce combat depuis longtemps, il y a des idées, et face à l'ampleur de la situation, et là c'est intéressant, en tout cas ça parle, on comprend mieux pourquoi elle a fait ce documentaire, elle a décidé d'ouvrir les portes de son intimité pour décrire ce qu'elle vit au quotidien. C'est la suite qui est importante, car elle estime devoir expliquer à son public les raisons pour lesquelles elle ne peut plus se produire sur scène. Elle a une relation intime avec son public et elle estime qu'elle doit des comptes. à son public. C'est pour ça qu'elle ouvre ses portes pour se montrer dans des situations plutôt humiliantes, en tout cas qui ne sont pas en sa faveur. Dans ce documentaire, nous comprenons à la fois que nous n'avons pas la même vie, ça c'est clair, c'est vrai, mais aussi... que d'avoir de l'argent ne permet pas de tout guérir et que la souffrance peut être à la fois physique et morale quand on n'est plus capable de continuer à vivre de sa passion. Alors c'est vrai. C'est vrai. On pourrait se dire qu'elle a déjà eu beaucoup de chance, qu'elle a une vie de privilégié. C'est d'ailleurs la première chose qui m'a été dite quand j'en ai parlé autour de moi. J'ai dit, c'est l'union, c'est chaud quand même. Parce que ce qu'elle vit actuellement, j'ai vu un extrait, wow ! Et là on m'a répondu, bon, elle est malade. Ah mince ! Enfin en même temps, ça va, c'est Céline Dion. Quand tu penses aux vrais malades qui ont la même chose qu'elle, mais dans des conditions plus précaires, dans les hôpitaux, ça va, c'est Indian ça. C'est encore une fois notre inconscient dont on a parlé dans les trois derniers épisodes, je crois, où... Il n'y a pas longtemps, la perception de notre inconscient qui parle en premier, qui identifie Céline Dion, comme une privilégiée, comme une star, avec de nombreuses maisons et voitures, un dressing de malade. Quand on voit sa maison, il y a des canapés partout, des salons à n'en plus finir, des chambres, des spas. Oui, ok, ok, ok. Et puis ça nous ramène bien sûr à notre propre situation. Et depuis là on se dit, ouais Céline Dion est malade, ouais ok, ça va, c'est pas qu'elle a bien cherché, non, c'est juste qu'elle a du pognon. C'est ça que nous retournons en premier. Et que forcément c'est moins grave. qu'elle souffre aussi. Nous aussi, nous avons nos propres problèmes, des maladies. C'est pas parce que Madame Dion qu'il faut faire tout un fromage. Il y a, et c'est là où ma réflexion a continué, j'y ai vu une sorte de vengeance sous-jacente, un bienfait pour elle. C'était trop facile. Elle va voir ce que c'est que d'être nous un peu. On n'est pas cruel, hein ? Non, non, juste un peu jaloux de son succès, de son parcours. Juste un peu agacé par le fait que tout lui réussit, et ça remet les pendules à l'heure. Et tout de même assez étrange de considérer qu'en toute chose, il y a un prix à payer, un karma pour les riches, alors que ce n'est qu'en finalité qu'une femme qui sou, qui est malade, dont le sens de la vie, c'est de chanter, et qu'elle a perdu le droit de le faire. À force de juger sans réfléchir, nous allons finir par guillotiner tout le monde. Juste par jalousie, juste parce qu'elle existe. Par l'ivresse du pouvoir. Celui d'être en bonne santé ou d'être moins malade. Ouais. Là où certains y voient une mise en scène, une scénarisation de la maladie pour faire pleurer dans les chaumières, j'y vois personnellement une confession honnête d'une femme au bord du précipice. Qui est certainement décalée, ça se claire, par rapport au coma des mortels, mais qui délivre un message sincère. qui lui appartient, qui lui est personnel, et qui va partager le meilleur dans ses concerts, mais aussi le pire de sa vie privée. C'est une forme d'expression qu'elle estime devoir auprès de son public. Et si vous êtes artiste vous pouvez sans doute le comprendre et si vous ne l'êtes pas du tout au moins le respecter l'exemple de cette mise en avant de céline dur dans une situation vraiment particulière nous dit aussi beaucoup sur notre propre perception de ce qui nous entoure ce qui fait résonance avec notre propre vie nos espoirs nos combats personnels notre insatisfaction nous frustrations et la nature de nos réactions quand une personne que nous pensons connaître à travers les médias devient fragile perd sa toute puissance et que nous nous retrouvons à avoir le pouce pour juger, le pouvoir de juger avec le pouce levé ou le pouce baissé. Vous savez, on est tous riches de quelqu'un, de celui qui ne peut pas partir en vacances, celui qui ne peut pas y payer une voiture, qui loue à 25 mètres carrés, celui ou celle qui est célibataire aussi. Nous représentons le riche ou les riches, ceux qui ont plus que d'autres. Tout est une question de perception. Vous savez, d'un autre côté, nous sommes aussi tous des pauvres par rapport à d'autres qui collectionnent des maisons, qui sont en vacances six mois par an, ou qui ont tout simplement un travail. Quand nous, on en cherche un, tout est une question de perception. Mais les malheurs, les accidents, la maladie frappent indépendamment les riches et les pauvres, les femmes et les hommes, sans favoritisme. Il arrive un moment... où même les plus grandes fortunes ne peuvent faire éviter l'inexorable. Alors oui, il est beaucoup plus facile de se faire soigner quand on a de l'argent. C'est pas faux. Mais arrive un moment où la différence est faible. Et où tout ça se résume à des histoires d'hommes, de femmes et d'enfants face à quelque chose qui nous dépasse. Appelez ça le destin, le karma. Et seul l'amour de nos proches, la vraie richesse, peut faire la différence. Alors je me suis posé cette question. Et si la même chose arrivait à un oenologue, qui par exemple perdait le goût, ou bien un parfumeur qui perdait l'odorat, aurions-nous la même réaction ? Il ne s'agit plus de rapporter cela à la richesse, mais simplement à la perte d'un don ou d'un talent particulier. La réaction dans les commentaires serait alors certainement différente, mais nous retrouverions à la fois les 70% de messages, ou 80 si vous voulez, messages pour un prompt rétablissement, une empathie, et toujours ces 30, 25, 30% qui diraient sans doute c'est bien fait Voilà. Ils vont devoir travailler normalement, comme tout le monde, mais que sais-je encore. Nous pourrions donc comprendre que dans le cas de Céline Dion, c'est la double peine. Elle a le talent qu'elle a développé, c'est son travail, et qui l'a rendu riche, ok. Et rajoutez à cela qu'elle est née dans une famille aimante aussi. Combien ? 12, 13, 14 enfants. Et c'est le combo parfait pour faire naître en nous une pointe de jalousie que nous pourrions nourrir avec les ragots colportés à son sujet. Encore une fois, je ne défends pas Céline Dion. Parce que je ne suis pas, encore une fois, fan de Céline Dion. Je n'ai pas de poster dans ma chambre. Mais la situation demande quand même une petite réflexion, un petit recul. Parce que c'est intéressant. Eh oui, si la richesse ne suffit pas à la détester, si... Le simple fait qu'elle soit une artiste suffit pour qu'elle nous soit antipathique. Mais qui est donc cette femme qui vit de son talent ? Alors que pour nous, c'est plus compliqué. Comment pourrions-nous imaginer qu'une femme ou un homme puisse vivre et bien vivre de sa passion, alors que nous travaillons simplement pour vivre ou même survivre ? Je reviendrai sur cette notion de talent, parce qu'elle est intéressante, dans un autre épisode. Mais il est important, car il peut parfois être ressenti comme injuste, qu'avec un talent similaire, nous ne soyons pas reconnus. Nous sommes peut-être chanteurs, chanteuses, magiciens, que sais-je. Ouais, on n'est pas reconnus, notre travail ne paye pas. C'est alors que quand nous voyons une vidéo de Céline Dion souffrant le martyr, nous disons au mieux Merde, désolé pour elle ! et puis on termine par Ouais, mais en même temps, ça va quand même, ça va pour elle. Et au pire, il y a une justice sur Terre à afficher son bonheur comme ça un jour, où l'autre, ça devait arriver, c'est son karma, c'est comme ça. Bien sûr, ça ne concerne que 30% des commentaires. Les haters ne sont pas une nouveauté. Mais comprendre leur profonde frustration nous permet d'éviter de leur ressembler et d'avoir le réflexe de réfléchir avant de laisser parler notre inconscient qui pourrait nous trahir et nous faire sortir des pensées qui ne sont pas forcément très agréables. Ouah, ouais, pas désagréables. Bien sûr, il y a des personnes qui souffrent dans le silence et l'anonymat, qui n'ont peut-être pas d'argent pour être accompagnées. Vous avez peut-être vous-même perdu un être cher, et vous êtes peut-être vous-même malade, ce qui est forcément très douloureux. Et nous pourrions avoir le réflexe de comparer, de ne pas trouver juste que la maladie de Céline Dion soit médiatisée, alors que notre propre combat a eu lieu dans l'anonymat, et peut-être même dans l'indifférence de ceux qui nous entourent. C'est vrai. C'est vrai. C'est un sentiment d'injustice qui peut se comprendre. Mais dans l'échelle de la douleur, de l'incompréhension, de son rapport à la mort, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de l'exprimer. En fait, vous savez quoi ? On fait ce qu'on peut. Comme on peut. Avec les moyens que l'on a sur le moment. Vous savez, parfois on regrette de ne pas en avoir fait assez. de ne pas avoir assez dit je t'aime, de ne pas avoir assez écouté, de ne pas avoir eu assez de temps pour tout dire, de ne pas avoir tout fait, tout essayé, tout vu avec l'être aimé, avec ce qui nous entoure. On est né dans le ciel et on termine en enfer. Parfois on se demande si on a bien agi, bien pensé, si nos réactions étaient les bonnes, si nous avons suffi à l'autre. Et comme nous n'avons pas forcément partagé nos sentiments, que nous nous sentions seuls, c'est encore vrai maintenant, nous n'acceptons pas forcément que d'autres parlent de notre douleur ou la réduisent à des larmes. Nous pourrions trouver un juste qu'une autre passe par un documentaire pour raconter sa vie, qu'elle soit plus spectaculaire alors que nous-mêmes, nous n'avons pas trouvé les mots pour raconter notre détresse, nos doutes et nos angoisses. Pourtant... Face à cet abîme, ce mur de solitude, cette sensation de perdre pied, il nous reste la liberté de la partager, cette douleur, avec une personne, ou de le crier au monde entier. Nous pouvons trouver impudique, indécent, de montrer les coulisses de notre désespoir, mais nous pouvons aussi comprendre que cela peut être une façon de continuer à exister, une forme de résistance, peut-être maladroite, mais honnête. et qui lui appartient. Que cette douleur muette, intime, souvent incomprise, peut être vécue différemment, car chaque histoire est unique. Et que si nous sommes tous égaux face à la tristesse, nous avons tous aussi le droit de l'exprimer à notre façon. J'ai pas de morale, j'ai pas de morale, je ne sais pas. J'ai pas de morale sur le cas de Céline Dion. Comment on doit percevoir ce documentaire, comment on doit percevoir cet extrait ? Je sais que moi je le perçois bien sûr, mais je n'ai pas de moral à vous donner. C'est à vous, avec vous-même, de vous faire une idée, mais aussi de prendre du recul, de regarder vos premières impressions et de jouer avec, pour dire, tiens, c'est bizarre, pourquoi je pense ça ? Pourquoi ça m'amène à... penser ça. Pourquoi ma première réaction était celle-ci ? Voilà. J'avais juste envie de partager ça avec vous. Nous sommes dans les backstage, dans les coulisses, entre nous. Et parfois, il faut juste accepter le fait que certaines choses nous dépassent, que nos premières réactions ne nous ressemblent pas, ou au contraire que la tristesse qui nous envahit face à des histoires qui nous percutent, nous rappelle que nous ne sommes que des êtres humains imparfaits, qui vont du mal à exprimer nos émotions ou de les partager, mais aussi des êtres humains exceptionnels, uniques, ne l'oubliez jamais, uniques, exceptionnels. Sur près de 8 milliards de personnes sur Terre, personne n'est vous, personne n'a vos sentiments, personne ne détient vos émotions, vous êtes uniques. Voilà. Je tiens à vous rappeler que les épisodes de Minua Bali sont subjectifs. Ce n'est que mon impression. Du moment, en plus. Donc peut-être que je vais modifier ma façon de penser. Je ne sais pas. Puis il y a beaucoup de choses à dire sur cet épisode, sur cet événement. Donc mes épisodes sont subjectifs. Ils sont l'expression... de mes propres réflexions, nourries par des personnes beaucoup plus inspirantes que moi et qui ont longuement réfléchi sur certains sujets que j'aborde et que je partage avec vous. Mais c'est ensuite à vous de vous faire une idée, de prendre le temps de réfléchir et de créer ainsi votre propre évolution naturelle. C'est important. Et c'est justement dans cet esprit... que je vais dans les prochains épisodes vous parler de nos conditionnements. Oui, je reviens encore sur nos conditionnements, ils sont importants. De nos talents, de l'univers du complotisme. Ça c'est important et vous allez voir, j'ai lu, je viens de terminer un livre et puis j'en ai lu deux autres avant sur le complotisme et c'est très intéressant. Donc je pense qu'il est important de l'aborder. Puis nous allons aussi dans ces prochains épisodes découvrir entre autres l'art du kensugi ou l'art de la résilience si vous préférez. Nous allons parler, mais je l'ai dit tout à l'heure, de nos talents, de nos croyances, de nos zones de confort. On va parler de manipulation aussi. Très intéressant. Et puis je vais agrémenter tout ça de quelques expériences balinistes, comme je l'ai fait dans l'épisode précédent avec mon expérience... avec le moindre bouddhiste, pour alléger un peu tout ça, et puis partager mes émotions, mes envies, mes réflexions, tout simplement, mes réflexions de vie. Je vais donc également vous proposer aussi, et ça, ça sera bientôt, des épisodes autour du business. Alors pourquoi des épisodes autour du business ? D'abord, je vais vous parler du management d'équipe, en passant par la relation client, mais aussi toutes nos interactions professionnelles et les actions que nous pouvons mettre en place pour être plus cohérents, plus équitables, mieux compris. Vous y retrouverez des passerelles entre vos priorités, votre façon d'aborder votre vie personnelle, vos propres valeurs et de nouvelles options, des techniques différentes, des sources d'inspiration qui peuvent débloquer des situations ou améliorer vos relations avec vos équipes, votre hiérarchie ou vos clients. Je vais vous proposer d'élargir les thèmes et découvrir d'autres façons de manager, de motiver les équipes, d'installer un climat de confiance et de laisser inspirer par des approches circassiennes par exemple, qui viennent du cirque, boublionne, du cirque du soleil, j'en parle souvent, des méthodes, des tips ou des astuces différentes pour stimuler votre créativité ou même celle de vos équipes. Nous allons voir ensemble comment réinventer une relation avec vos clients. vos partenaires basés sur la confiance, en mettant en avant les valeurs de votre entreprise, en préservant l'équilibre qui vous permet d'évoluer naturellement, d'être en accord avec ce qui était important pour vous. Alors là, vous allez me dire, mais David, je ne comprends pas très bien. On était dans une évolution naturelle, une évolution personnelle, tout allait bien, mais pourquoi on va mettre le boulot dedans ? Pourquoi en rajouter du travail ? Tout simplement parce que nous sommes dans une évolution naturelle et pas une évolution personnelle où nous évoluons. tout seul. Et dans cette évolution naturelle, le travail en fait partie. C'est un terrain de jeu, un terrain... qui peut être intéressant et sur lequel on peut travailler également, puisque bien sûr le travail fait partie de notre vie. On ne peut pas le mettre de côté. On ne peut pas être bien dans sa vie personnelle, en équilibre dans sa vie personnelle, et de notre côté avoir un peu de mal et ramer dans sa vie professionnelle. Donc on va voir les deux et on va rattacher les deux pour essayer de voir comment on peut faire pour être mieux dans son travail, mieux managé, oui, être mieux avec ses collègues de travail, avec des méthodes proposées qui sont... un petit peu particulière, peut-être que ça va... On va parler par exemple de Phileas Barnum, bien, par exemple, et de ses méthodes, tout à fait contestables, mais c'est intéressant quand même d'en parler. On va parler de plein de livres comme ça, dont par exemple la stratégie de l'océan bleu, qu'on va un petit peu disséquer pour mieux comprendre la créativité. Donc on va voir tout ça, parce que, encore une fois, l'évolution naturelle n'est pas simplement réservée à... un univers personnel, mais dans sa vie, dans son ensemble. La vie dans son ensemble, et bien sûr, le travail en fait partie. J'espère que j'ai été assez clair. Je ne me suis pas emmêlé les pinceaux. Nous sommes à la fin de cette rencontre, on est coulisses de Minua Bali. Merci d'avoir écouté ce format différent. Ce n'est pas évident de faire ce format parce que j'ai l'impression de plus me livrer encore, de donner des idées encore une fois qui m'appartiennent. Mais je suis tout à fait prêt à écouter vos réflexions et c'est tout à fait intéressant. Dites-moi si ça vous a plu dans les commentaires sur la page Facebook. Vous allez sur Minua Bali sur la page Facebook. Partagez cet épisode comme vous l'avez déjà fait. Merci mille fois de partager les épisodes parce que je le vois et que ça me fait vraiment plaisir, ça me touche. Mettez les étoiles sur les différentes plateformes. Et puis, pour le prochain épisode, qui sera en deux semaines, puisque nous avons repris le rythme de deux diffusions par mois, un mardi sur deux. Exceptionnellement, quand nous avons parlé de l'inconscient, il méritait d'avoir trois épisodes d'affilée, mais ensuite, maintenant, j'ai besoin de temps pour préparer à chaque fois les podcasts. C'est la raison pour laquelle je les propose un mardi sur deux. Nous allons parler des leçons de vie, donc un sujet beaucoup plus léger. où je vais partager avec vous une expérience que j'ai vécue à Bali, tout simplement. Nous allons pouvoir voir et comprendre et nous amuser avec les leçons que la vie nous propose. Merci d'avoir pris le temps d'écouter cet épisode de Backstage. Et puis nous nous retrouvons bientôt quand il sera minuit à Bali.