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Minuit à Bali - Changer sa vie ou la vivre autrement

33- Les 7 étapes pour sortir du syndrome de l’imposteur ( 3/3 )

33- Les 7 étapes pour sortir du syndrome de l’imposteur ( 3/3 )

28min |05/05/2025
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Description

Il est temps de sortir de notre paralysie, d’arrêter de nous trouver des excuses et de passer à l’action. Nous abordons dans cet épisode un point crucial : Comment il est possible de passer à l’action en 7 étapes.

🤓 Vous avez une idée, un projet, une envie de transformation… mais à mesure que vous vous rapprochez de sa concrétisation, la machine s’emballe : comparaisons, doutes, remise en question, blocages. Le sentiment de ne pas être à la hauteur s’installe et sabote peu à peu l’élan initial.

👉 À travers un ton sincère, des exemples concrets, et une approche à la fois pragmatique et symbolique — comme celle de "Gontrand", cet alter ego intérieur qui incarne vos résistances — cet épisode vous invite à nommer, comprendre et dialoguer avec votre peur de l’imposture.

Vous y trouverez des outils pratiques pour :

  • reconnaître vos croyances limitantes,

  • transformer vos pensées négatives,

  • vous recentrer sur vos forces réelles,

  • reprendre le pouvoir sur vos décisions.

👍 Vous pourrez découvrir également dans ce épisode

  • Les clés du changement pour réussir ses projets de vie

  • La motivation pour traverser cette période et vivre autrement

  • Le lâcher prise nécessaire pour passer à l'action

  • Un coaching de vie pratique pour réaliser son changement de vie

  • Des étapes concrètes pour se libérer de nos croyances limitantes

  • Comment identifier le pouvoir de nos émotions et transformer notre stress au service de notre projet de vie

  • Valoriser nos choix de vie et en faire une priorité en se libérant du regard des autres

  • Nous débarrasser de la peur du changement et l'impression de ne pas être à la hauteur en 7 étapes

🚀 Car non, vous n’êtes pas un imposteur. Vous êtes quelqu’un en chemin, qui doute parfois, mais qui avance. Et cela mérite toute votre bienveillance.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. Amen. Avant de commencer ce nouvel épisode, je voulais juste vous remercier pour vos retours, tout simplement. Je vois que nous sommes de plus en plus nombreux sur les différentes plateformes à partager autour de l'évolution naturelle. Alors n'oubliez pas de vous abonner sur Facebook, bien sûr, et bien sûr d'échanger sur les différents sujets que je vous propose, donner votre avis, votre expérience, de partager les épisodes avec ceux que vous aimez, c'est important. Bref, de continuer à faire exister Minuit à Bali. Nous voici donc dans le troisième épisode, puisqu'il y en a eu deux avant, où nous parlons ensemble du syndrome de l'imposteur, ce sentiment d'être à la ramasse, distancé par ceux qui savent mieux que nous, cette impression d'être le mauvais élève qui copie sur les autres, de ne pas posséder les atouts, les compétences pour faire ce que nous devons faire ou ce que nous pensons devoir faire. C'est un peu comme un élastique qui est fixé dans notre dos et nous ramène sans cesse à nous remettre en question. à chaque fois que nous avançons, nous ne pourrons pas nous empêcher de douter, de nous comparer, de vérifier que ce que nous avons préparé est bien et surtout de tout refaire, parce qu'on n'est pas sûr. Nous considérons alors l'échec ou le moindre obstacle comme la preuve de notre incompétence. Nous prenons chaque avancée comme le fruit du hasard, de la chance, et chaque ralentissement, bien sûr, comme l'évidence que nous n'avons pas pris le bon chemin. Nous cherchons inconsciemment, bien sûr, la sanction, la punition, qui va confirmer ce que nous pensons, nous sommes. Un imposteur. Je ne crois pas qu'il y ait de féminin pour imposteur. Impostrice, ça ne se dit pas. En tout cas, ça existe. Et nous n'avons ni la force, ni le courage, et encore moins le savoir nécessaire pour prétendre arriver à réussir ce que nous voulions mettre en place. Oui, au départ, bien sûr, ça semblait être une bonne idée. Nous étions motivés, enthousiastes. On avait fait des études de marché. Nous étions inspirés d'autres entrepreneurs, de créateurs, d'artistes, d'influenceurs. Pourquoi pas Mais à force de les suivre, de creuser, de trop creuser, nous nous sommes retrouvés face à une montagne d'informations, parfois contradictoires, et nous sommes arrivés à perçuer que c'était trop gros pour nous, que c'était trop tard, que d'autres étaient bien meilleurs que nous, plus pertinents sans doute. À la base, notre projet était beau, il était motivant, mais par quel bout le prendre À chaque fois qu'il nous semblait que nous avancions, un nouvel élément apparaissait pour nous rappeler que nous n'avions pas tout compris, qu'il nous manquait une pièce du puzzle. Nous nous sommes sentis parfois stupides, débutants, alors que nous avions l'impression d'avoir bien fait nos devoirs. Et face à tous ceux qui savent, qui savent, qui maîtrisent le sujet, nous finissons par nous dire à quoi bon Pourquoi continuer Ça sert à rien. Je suis nul. Je ne suis pas ma place. Ce projet professionnel ou personnel, nous l'avons envisagé puis imaginé, nous sommes projetés en nous disant que nous tenions une bonne idée jusqu'au moment où nous en avons parlé timidement autour de nous et que les autres, nous l'avons vu dans l'épisode précédent, ceux qui nous entourent nous ont rappelé que ce n'était pas aussi simple, tout en nous donnant la liste de tous les points qu'il fallait prendre en compte pour réussir. Les écueils que nous avions rencontrés, les icebergs que nous avions percutés, les ouragans et les tempêtes que nous avions forcément devoir affronter. C'est à ce moment-là, peut-être un petit peu avant, peut-être un petit peu après, que nous nous sommes dit qu'on s'était peut-être un petit peu emballé. Qu'effectivement, nous n'avions pas pris en compte la suite, la réalité, les embûches, les supports techniques, l'administration, l'IA, la conjoncture, les concurrents, la demande de marché. Le temps que ça allait prendre, l'impact sur notre entourage. Et nous finissons par nous dire que nous aurions été bien cons de croire que ça pouvait marcher. Il va falloir reprendre tout à zéro ou carrément abandonner parce que c'est pas réaliste. Que nous sommes à côté de la plaque. Si nous étions honnêtes depuis le début, nous savions que cela ne pouvait pas fonctionner et que les autres n'ont fait que confirmer ce que nous avons déjà. Nous sommes un imposteur. Rappelons-le de nouveau cette sensation d'être un fraudeur, un gangster qui va faire un hold-up dans une banque avec un pistolet à eau, celle ou celui qui arrive dans un club privé en short claquette et débardeur et que tout le monde regarde. Bref, ce sentiment d'être un imposteur, nous le rencontrons tous. Nous l'avons expérimenté et nous le vivrons certainement encore. Cela peut être d'ailleurs un obstacle majeur à la réussite personnelle et professionnelle. C'est la raison pour laquelle nous faisons un focus de trois épisodes sur ce syndrome de l'imposteur. C'est en cela que c'est rassurant de savoir qu'on n'est pas seul. Ce n'est pas un syndrome orphelin qui cible les plus démunis, les plus fragiles, mais bien l'ensemble de l'humanité. Si un temps soit peu honnête, elle va le dire. Oui, moi aussi j'ai vécu ça. Les seules personnes qui ne ressentent jamais le syndrome de l'imposteur sont celles qui ne prennent jamais de risques. Sportifs, artistes. entrepreneurs, demandeurs d'emploi, artisans, étudiants, hommes, femmes, jeunes ou vieux, tous ont été confrontés à ce sentiment de doute. Certains en ont fait une force, ils ont créé des opportunités, ont créé de nouveaux business, ont changé de vie, ont développé de nouvelles compétences, ont établi de nouveaux records, ont fait bouger les lignes, ont imaginé de nouvelles tendances ou ont révolutionné le marché. Et voici comment ils ont pu transformer le syndrome de malposteur pour aller jusqu'au bout de leur projet, de leur rêve. et de leurs envies. Commençons par accepter le fait que nous souffrions de ce syndrome, ce syndrome de l'imposteur. Prendre conscience que ce sentiment d'illigibilité est commun, et beaucoup d'autres en souffrent. Nous venons de le voir, nous ne sommes pas seuls. Et c'est important de le comprendre. Apprivoiser l'idée sans l'amuser, pourquoi pas, jouer avec, va nous permettre d'en faire quelque chose de plus souple, qui peut être modulable. On va pouvoir mettre les mains dedans, modeler tout ça, regarder de plus près, sans penser que c'est sacré. Il ne s'agit pas de minimiser l'impact sur votre vie, mais plutôt de décortiquer la bête, de l'accepter et de la démonter, de la comprendre et de lui parler. J'ai même envie de vous proposer quelque chose. On va lui donner un nom, un prénom, quand vous voulez. Dissocié de vous. Vous en faites votre double. Je ne sais pas si vous connaissez Edgar Eve, qui est humoriste, et qui le fait très bien quand il parle de son rapport à la nourriture, à ses addictions, et ses négociations avec lui-même. Il appelle son autre moi, celui qui veut manger, qui a besoin de manger, qui a besoin de se remplir le ventre, Francis. Et Francis a tous les arguments pour faire pencher la balance, si j'ose dire. Il est généreux, bon vivant, mais surtout manipulateur, Francis. Et va trouver la bonne phrase, le bon mot, pour que son autre, Edgar Hive, cède à la tentation. Prenne un croissant de plus le matin, se lâche sur le buffet à volonté, ou n'aille pas à la salle de sport. C'est votre tour de donner un nom, un prénom, à votre impression, à ce syndrome, et ainsi en faire un complice, prendre de la distance et lui parler, négocier avec lui et lui faire comprendre que c'est vous le patron, c'est vous la bosse. Il ne s'agit pas de vous faire du mal, de vous forcer, mais d'établir plutôt une relation avec vos sensations, vos émotions, qui ne sont pas en soi mauvaises, mais qui demandent à être rassurées. qui ont besoin de comprendre, sinon elles vont faire barrage à vos envies. Nous l'avons vu dans d'autres épisodes, le début de Minua Bali, où je vous parlais de l'inconscient et de son rôle dans le refus de l'obstacle. Eh bien, c'était là. Mais là, je ne vais pas vous en reparler. Il vous suffit d'écouter ces trois podcasts sur l'inconscient. Donc, on va parler et donner un nom ou un prénom à ce syndrome. Donc on accepte le fait que nous sommes en plein dans le syndrome de l'imposteur. Tout va bien, mais on le sait. Ça, c'est le premier pas. Ensuite, nous lui donnons un nom afin de pouvoir parler avec lui, en tout cas l'identifier. Ce n'est pas vraiment nous, mais une partie de nous. Nous devons donc avoir une action sur lui, le modifier, pas le manipuler. Attention, vous laissez la différence entre manipuler et orienter. Quand vous manipulez quelqu'un, à la fin, cette personne va vous dire Ah, mais dis donc, mais ce n'est pas du tout là où je voulais aller. Ah mais non, non, mais pourquoi je suis là, moi Je t'ai écouté, tu m'as manipulé. Et orienter, par contre, c'est, waouh, génial, tu m'as amené, tu vois, tu m'as montré un peu le chemin, j'ai l'impression de l'avoir fait seul, et en finalité, je me sens bien. Donc ce sont deux choses différentes. Donc on va plutôt orienter afin de le comprendre, mais aussi qu'il nous comprenne, ce syndrome, qu'on va appeler, tiens, allez, ce syndrome, on va l'appeler Gontran. J'espère que vous ne vous appelez pas Gontran, c'est assez rare, mais c'est très bien, je respecte. Mais je vous rappelle donc que c'est à vous de lui donner un nom, là, c'est un exemple. Gontran est plutôt casanier. Il aime bien être rassuré, il a besoin de se comparer aux autres en les considérant souvent comme plus capables que lui. Et il a des croyances. tel que si je fais quelque chose, ça doit être parfait Il craint donc l'échec. Et il peut facilement procrastiner. Gontran. Il pense aussi qu'il ne mérite pas le succès. Gontran, il aime bien les phrases comme Ah, l'argent ne pousse pas sur les arbres Et donc, il a une vision limitée des possibilités financières. Ou bien, Oh, tu sais, moi, je suis trué pour cette connerie Référence à un film de l'arbre fatal. Mais également à l'âge perçu comme un obstacle qui peut empêcher de prendre des décisions importantes. ou de se réinventer. C'est trop tard, je ne peux pas le faire. Attends, ça va, tu sais qu'elle est âgée, 50 ans, 60 ans, 40 ans, c'est trop tard pour moi. Et ce type de croyance peut faire croire qu'il est trop tard pour changer de voie, même si cela peut être une période propice à les réorientations. Gontran se concentre avant tout sur les doutes, ses croyances, sa méfiance. Il est assis dans le fauteuil de ses convictions et pour le faire bouger de là, il va falloir à la fois avoir de vraies conversations avec lui, mais surtout prendre le temps de le comprendre. d'identifier ces croyances limitantes qui se nourrissent souvent de peurs, d'expériences passées ou de jugements extérieurs. On l'a vu dans le dernier épisode. Le défi étant de les identifier, ces peurs, et de les remplacer par des croyances, et ces peurs ou ces croyances limitantes, et les remplacer par des croyances plus positives et constructives qui soutiennent la croissance personnelle. Évidemment, Gontran est habitué à agir dans l'ombre. Il vous connaît bien et tel Jeff Panaclop, il sait comment vous faire parler, agir, sans même que vous vous en rendiez compte. Il vous connaît bien, le bougre. Il a tous les arguments pour vous influencer, voire, encore une fois, vous manipuler. Comme Gontran est toujours en arrière-plan, il est têtu comme une mule et qui n'aime pas les changements, il va forcément s'accrocher à ses certitudes, ses croyances limitantes, comme une moule à son rocher. Il va donc falloir reprogrammer ses pensées afin d'arrêter de les tirer vers le bas et de reformuler ses pensées afin de les rendre, si ce n'est réellement positives, attention à tout ce qui est positif, mais tout au moins plus intéressantes. Je vous donne un exemple. Quand vous commencez à parler à Gontran, d'un projet, d'une envie, changement de vie, je ne sais pas, vous vous rappelez que vous n'êtes pas au niveau de ce projet, que vous n'êtes pas assez bon ou assez bonne. Ce à quoi vous pouvez lui répondre par exemple, tu sais quoi, je suis en apprentissage, j'ai déjà accompli des choses remarquables. Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas de forcer le trait en répondant, non, non, mais moi je suis le plus fort ou la plus forte, mais d'être indulgent avec soi-même et de se donner la chance de vivre ses envies au lieu de se rabaisser ou de trouver une raison pour ne pas le faire. Pour se préparer à parler avec Gontran, ou tout simplement développer une confiance en soi, une estime de soi, nous allons devoir mettre en place un certain nombre de stratégies pratiques et accepter par là même de passer par différentes étapes plus ou moins confortables où Gontran se chargera forcément de nous rappeler à l'ordre. Je le rappelle, lors de tous mes accompagnements individuels, mais chacun a des ressources intérieures incroyables. Et les personnes qui ressentent ce syndrome doivent changer leur manière de penser. Plutôt que de se concentrer sur les erreurs ou les défauts perçus, il est important de se concentrer sur la croissance et l'apprentissage. Et cela va demander du temps et de la patience. Alors comment on s'y prend On commence, on l'a vu, par reconnaître et... accepter ce syndrome. La première étape pour surmonter le syndrome de Leposner est de reconnaître qu'il existe. Accepter que ce sentiment fait partie de l'expérience humaine et permet de ne pas en être submergé. Ça aide aussi à réaliser que vous n'êtes pas seul et que beaucoup de personnes, même des experts, vous l'avez vu, des grands écrivains comme Stephen King, ressentent cela parfois et ça peut continuer même maintenant alors qu'ils sont des best-sellers. Ensuite, une fois qu'on a reconnu et accepté ce syndrome, on va essayer de reprogrammer ses pensées. Distinguez vos émotions de la réalité. En effet, le syndrome de l'imposteur est souvent alimenté par des émotions de doute et de peur. On l'a vu, Gontran est un trouillard. Et puis en plus, il y a plein de doutes. Donc apprenez à différencier vos sentiments de ce qui est réellement vrai, ce qui appartient à Gontran et ce qui vous appartient à vous. Le simple fait de comprendre que ces émotions ne sont pas des faits, peut diminuer leur pouvoir. Oui, quand Gontran commence à théoriser que vous n'allez pas réussir, que vous n'allez pas y arriver, oui, mais ce n'est pas une réalité. Et ça n'a pas à diminuer votre pouvoir intérieur. Ensuite, et on l'a déjà vu sur notre épisode, et ça c'est très important, vous pouvez célébrer vos réussites, vos petites victoires comme les grandes. Faites une liste de vos réussites. Prenez le temps de noter toutes les choses que vous avez accomplies. Mais pas hier, vous pouvez remonter dans le temps. Ça peut inclure des petites victoires quotidiennes ainsi que de plus grands succès. Cette liste peut servir de rappel constant que vous êtes compétent, compétente et digne de vos réussites. Soyez fier de vos réussites. Arrêtez de minimiser vos succès. Lorsqu'une réussite se présente, célébrez-la, même si elle vous semble modeste. L'auto-appréciation nourrit la confiance. Et dans les petites victoires, je vous ai déjà parlé. Quand vous avez un enfant, vous l'amenez à l'école et tout d'un coup, vous n'êtes pas à l'heure et vous arrivez au bon moment. Attention, en respectant le code de la route, bien évidemment. Mais hop, petite victoire, il ne vous reste plus de Kleenex à la maison et hop, vous avez une réserve, vous sortez le nouveau Kleenex. Vous avez pensé, c'est des petites victoires, des petites victoires simples. Vous rattrapez une balle au vol que vous lance votre enfant ou votre mari, très bien. C'est des petites choses comme ça qui font que, bien sûr, il y a des victoires plus importantes, vous avez réussi un projet. Vous allez prendre le brief d'un client et puis vous sentez que ça a marché, ça a été une bonne chose. Célébrez-le. Et puis surtout, quand vous gagnez un projet, quand vous gagnez un budget, célébrez-le. Oui, c'est les victoires plus importantes, mais vous ayez participé. Faites une liste de vos réussites petites, toutes petites et grandes. Ensuite, et on l'a vu là aussi dans un autre épisode, acceptez l'échec. comme partie du processus, l'échec comme partie du processus. On l'a vu, changez votre perception de l'échec. L'échec n'est pas une preuve de votre incompétence, mais un apprentissage précieux. Je ne vais pas revenir là-dessus, mais les personnes qui réussissent ont échoué à de nombreuses reprises avant d'atteindre leur objectif. Je vous ai cité des noms de gens qui avaient fait des centaines et des centaines d'essais avant de réussir. Acceptez que l'échec fasse partie de la réussite. Et ça, ce ne sont pas que des mots, quand je vous explique ça, ce ne sont pas des mots. Il faut que... Il est important... Que vous puissiez intégrer et faire cette phrase quelque part, une citation, un slogan, un gimmick. Et bien sûr, apprenez à rebondir à chaque fois que vous échouez. Ce n'est pas peine de vous... Vous vous trouvez prostré en disant ça va, ça y est, j'ai échoué Non. Qu'est-ce que j'ai fait pour échouer Chaque fois, vous analysez ce que vous pouvez en apprendre et comment vous pouvez vous améliorer. Ne laissez pas les erreurs définir qui vous êtes. Et au contraire, utilisez-les pour évoluer. Et c'est une chance, je le répète de nouveau, de faire des erreurs parce que vous apprenez. Et que ces erreurs-là, il vaut mieux qu'elles arrivent maintenant que plus tard. Pratiquez l'autocompassion. Vous vous rappelez, je vous avais dit faites-vous des bisous, mais c'est vrai, soyez bienveillants avec vous-même, ou de vous juger sévèrement, traitez-vous comme vous traiteriez une amie proche qui traverse des moments de doute, soyez encourageants qu'au diable, et montent envers vous-même. Ben oui, ne vous comparez pas sans cesse aux autres, la comparaison peut alimenter le syndrome de l'imposteur. Chaque personne a son propre chemin et chacune progresse à son rythme. Vous ne connaissez pas l'histoire, le passé, l'expérience de ceux qui vous semblent. extraordinaire qui vous semble tellement inspirant mais vous ne les conseillez pas. Restez sur vous et aimez-vous. Prenez le temps encore une fois de regarder les victoires et de vous dire ben ouais ça va je suis quand même quelqu'un de bien, je suis quand même la preuve. Vous écoutez un podcast que celui-ci soit celui-ci ou un autre pour essayer d'évoluer naturellement. On va également pratiquer la visualisation. La visualisation c'est vous prenez quelques minutes chaque jour pour imaginer que Vous réussissez dans votre projet, vous imaginez, je ne sais pas, quel projet vous pouvez avoir, et que vous atteignez vos objectifs, et que vous vous sentez fier de vos accomplissements, c'est très important. D'ailleurs, quand je le fais dans mes accompagnements, je dis à un moment donné, tiens, voilà, tu veux par exemple partir en Espagne, monter... faire une affaire avec des apiculteurs, je ne sais pas, peu importe. Mais à chaque fois, je dis, mais comment tu te sens Comment tu te vois Imagine, tu as tout gagné, tu es en Espagne, tu as fait ton projet, tu es au soleil, tu as tes abeilles autour de toi, tes enfants qui sont là, ton mari qui est heureux. Comment tu te sens Comment tu te sens Très important, cette visualisation. Et d'ailleurs, dans le travail également, si on vous propose un nouveau poste, essayez de visualiser ce poste, essayez de vous imaginer de façon positive, au lieu de dire je ne vais jamais y arriver, c'est trop dur, c'est trop compliqué Au contraire, visualisez le succès. Et puis, il va falloir affronter les peurs et oser l'action. Ça, c'est très important. Agissez malgré la peur. Parfois, la meilleure façon de surmonter le syndrome de l'imposteur, c'est simplement d'agir. Et même, j'ai envie de dire, souvent. Plus vous prendrez des actions concrètes, plus vous accumulerez des preuves que vous êtes capable et compétent, l'action brise le cercle vicieux de l'autodoute. Vous ne pourrez rien faire, vous ne pourrez pas avancer si vous ne mettez pas en action. Oui, bien sûr, l'action, vous allez peut-être tomber, mais ce n'est pas grave, tout va bien, ça fait partie du processus. On l'avait avant, mettez-vous en action, osez l'action. Et puis ensuite, une fois que c'est en action, vous allez vous concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. On s'en fout de la perfection. Reformulez l'échec comme un apprentissage. Au lieu de viser la perfection, concentrez-vous sur l'apprentissage et le développement. Ne laissez pas la peur de l'échec vous empêcher de vous glancer dans une nouvelle expérience. Et bien sûr, je dis bien sûr, mais non, ce n'est pas évident, se rappeler que tout le monde est... Un travail en cours. Nous sommes tous un travail en cours. Acceptez que personne n'a tout compris et que la perfection n'existe pas. Le chemin vers le succès est fait de haut et de bas. Et c'est ça qui fait peur dans le syndrome de l'imposteur. C'est ce bas et on a peur d'y aller. On a des doutes et on se demande comment on peut faire, par quel bout de prendre. Et vous ne devez pas avoir toutes les réponses pour avancer. Donc on se dit quoi On rentre dans l'action. Vous n'avez pas toutes les réponses, c'est pas grave, vous les aurez plus tard. Tout va bien. Voilà. En mettant ces pratiques, ces stratégies, vous pouvez progressivement dépasser le syndrome de l'imposteur et développer une confiance plus solide en vous-même et en vos capacités. Ça va demander du temps, bien sûr, mais avec de la persévérance, vous commencerez à voir vos doutes se dissiper. On se le refait vite fait, reconnaître et accepter le syndrome. Ensuite, on va reprogrammer ses pensées. On va célébrer ses réussites. On va accepter l'échec comme un... Une partie du processus, sinon pas comme un échec, comme quelque chose de négatif. On va pratiquer l'autocompassion. Ça peut vous sembler nunuche, mais l'autocompassion, c'est important, je vous le répète. Félicitez-vous de plein de choses que vous faites. Vous êtes super forts. Visualisez le succès. C'est comme un coureur qui court autour de la piste ou qui visualise l'arrivée. Il se dit Comment je vais arriver Waouh, je vais lever les bras, ça va être génial, la foule va m'applaudir. Pourquoi pas Visualisez le succès. Ensuite, affronter les peurs et oser l'action, ça ne fonctionnera pas si vous ne partez pas en action, si vous ne mettez pas en action. Si vous continuez à réfléchir, votre cul vissé sur une chaise, ça ne fonctionnera pas. Il faut passer à l'action. Et bien sûr, accepter que dans l'action, il y aura forcément des moments de mou, il y aura forcément des échecs, mais ce n'est pas grave, vous avancez. Même si c'est de... 5 cm, vous voyez, même si c'est un petit bout de projet, vous avancez toujours sur l'action. Se concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. Donc du coup, voilà, on est sur l'action et on se concentre sur l'apprentissage. Ah merde, j'apprends quelque chose, mais c'est intéressant, dis donc. Je ne savais pas ça. De toute façon, toutes les personnes que vous idéalisez, vous pensez votre frère, votre beau-frère, votre soeur, un copain, votre boss. Mon Dieu, ils sont bons, mais oui, mais ils sont tous mis à l'action. À un moment donné, ils sont mis à l'action. Ça, par contre, vous pouvez copier sur eux sur ça. Ils se sont mis à l'action. Sinon, ils seraient ailleurs. Et toujours se rappeler que tout le monde est un travail en cours. Ce qui veut dire que personne n'est parfait et que quand vous parlez à quelqu'un de votre projet, forcément, il n'y connaît que dalle parce qu'il n'est pas à votre place. C'est que même si vous dites Oui, attendez, David, On va se calmer. Lui, il a monté un truc, une agence extraordinaire, géniale. Oui, mais il n'est pas vous. Il n'a pas vos compétences. Oui, mais il est meilleur que moi. Non, il n'est pas meilleur que moi. Il est différent, différent de vous. Donc ça va demander du temps, de la persévérance, et vous commencerez tout doucement à voir vos doutes se dissiper, si bien sûr vous parlez avec votre contrat. Quand le contrat, vous vous dites, mais t'as vu, lui, quand il a monté son agence, ils étaient deux, maintenant ils sont 150. Il a monté trois agences, t'es complètement à la ramasse, toi. Oui, mais lui, c'est lui. Moi, j'ai une autre façon de faire les choses, et puis je vais m'écouter. Je vais m'écouter. Vous avez là l'essentiel pour que Gontran ne dirige pas votre vie, vous empêche de la vivre. Bien évidemment, il se rappellera à vous comme il a pu le faire avec Stephen King, que nous avons vu dans le premier épisode. À un moment donné, même quand il a écrit 10 bouquins, 15 bouquins, eh bien il a eu des doutes, il a continué à avoir des doutes. Et puis, bien sûr, on va avoir ceux qui nous entourent, qui vont parfois le titiller, Gontran, qui va dire Tu ne vas pas y arriver, hein, Gontran, tu es d'accord Il va nous parler à notre Gontran. Il va l'encourager, comme nous l'avons vu dans l'épisode numéro 2 avec Laurent Deutsch, dans le deuxième épisode, où là, effectivement, on va carrément créer un Gontran qu'on n'avait pas forcément prévu. Mais ne laissez jamais Gontran vous convaincre que vous n'êtes pas assez bien pour faire ce que vous faites. Maintenant que vous avez les clés pour vous sentir mieux, pas toutes les clés bien sûr, parce qu'elles sont nombreuses, elles sont variées, c'est un sujet, encore une fois, comme je vous l'ai expliqué, qui est souvent traité en vidéo sur YouTube en trois minutes. Mais voilà, vous devez déjà vous sentir mieux et en utilisant ces clés, vous allez vous sentir plus en équilibre, mais c'est à vous de les utiliser, de vous en servir. Et en parlant des autres, j'en ai parlé tout à l'heure, ceux qui peuvent... plomber notre enthousiasme, j'aurais dû préciser qu'il y a aussi ceux qui nous écoutent, nous encouragent, nous portent et nous supportent. Et ils sont précieux ces gens-là aussi. Il n'y a pas que des autres négatifs. Partagez vos expériences avec eux, parlez de vos doutes avec des personnes en qui vous avez confiance. Ça peut être libérateur. Vous réaliserez souvent qu'ils ont traversé des sentiments similaires. Ils ont certainement des choses à partager avec vous, mais pas des jugements, pas des avertissements, simplement au contraire des encouragements. Trouver un mentor ou un coach. Un mentor peut vous aider à voir plus clairement vos compétences et à remettre en perspective vos croyances limitantes. Il ou elle pourra également vous donner des retours objectifs et constructifs sur vos progrès, vous challenger, vous proposer d'autres perspectives, vous fixer des rendez-vous pour faire le point, des repères, suivre votre avancement et ajuster avec vous en prenant ce qui est important pour vous. Un rapport. avec vos valeurs, et puis effacer cette petite musique que vous avez toujours qui est j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, je ne suis pas à ma place, il sera là aussi ou elle sera là aussi pour vous accompagner quand vous ressentirez cela Il est peut-être nécessaire, voire indispensable, quand votre grand rang personnel est une conversation sérieuse avec un professionnel pour lui redonner sa place et vous permettre de reprendre la vôtre. Voilà, encore une fois, le sujet est vaste et on a effleuré, parce qu'on aurait pu rentrer vraiment dans les détails sur chaque... J'aurais pu faire d'ailleurs un podcast... Sur chaque partie que je vous ai donnée, peut-être que j'en ferai certaines qui sont plus importantes que d'autres. En tout cas, dites-moi ce que vous en pensez dans vos commentaires. Voilà, c'est la fin de cette série. Il y aurait encore tant à dire. Nous avons tous vécu ou nous vivons encore ce syndrome de l'imposteur. Il y a autant de façons de l'aborder, ce syndrome, que de personnes qui en sont victimes. Mais j'espère que ça va vous aider. J'espère que ça va vous aider, vraiment, sincèrement. Si vous avez un proche, un ami, une voisine, qui ressent justement cette sensation, qui semble au point mort, qui a l'air en dépression peut-être, elle ressent ce syndrome, partagez ces épisodes avec lui ou avec elle, un petit mail, un WhatsApp, tiens, pensez à toi. C'est mieux qu'un paquet de bonbons et plus utile que des chocolats. Ça peut lui changer la vie. J'aimerais terminer par une phrase de Eleanor Roosevelt. Il disait Croire en soi est la première étape pour sortir du syndrome de l'imposteur. Personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton consentement. C'est très important. Et puis on termine avec Tony Robbins qui dit N'attends pas d'avoir tout compris pour agir. L'action crée la confiance. Mettez-vous en action. Si vous avez besoin, bien sûr, vous pouvez me contacter, si vous le souhaitez, par mail, par WhatsApp, je ne sais pas par où. Je sais que vous êtes habile et que vous pourrez me retrouver. Voilà, on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. J'étais ravi, content, vraiment, de partager ces trois épisodes, cette série sur l'imposteur. N'oubliez pas de vous abonner, bien évidemment, de laisser des commentaires si vous avez aimé. Peut-être que vous avez des choses à apporter de votre côté, parce que le sujet va, comme on l'a dit. Et on se retrouve bientôt quand il sera minuit.

Description

Il est temps de sortir de notre paralysie, d’arrêter de nous trouver des excuses et de passer à l’action. Nous abordons dans cet épisode un point crucial : Comment il est possible de passer à l’action en 7 étapes.

🤓 Vous avez une idée, un projet, une envie de transformation… mais à mesure que vous vous rapprochez de sa concrétisation, la machine s’emballe : comparaisons, doutes, remise en question, blocages. Le sentiment de ne pas être à la hauteur s’installe et sabote peu à peu l’élan initial.

👉 À travers un ton sincère, des exemples concrets, et une approche à la fois pragmatique et symbolique — comme celle de "Gontrand", cet alter ego intérieur qui incarne vos résistances — cet épisode vous invite à nommer, comprendre et dialoguer avec votre peur de l’imposture.

Vous y trouverez des outils pratiques pour :

  • reconnaître vos croyances limitantes,

  • transformer vos pensées négatives,

  • vous recentrer sur vos forces réelles,

  • reprendre le pouvoir sur vos décisions.

👍 Vous pourrez découvrir également dans ce épisode

  • Les clés du changement pour réussir ses projets de vie

  • La motivation pour traverser cette période et vivre autrement

  • Le lâcher prise nécessaire pour passer à l'action

  • Un coaching de vie pratique pour réaliser son changement de vie

  • Des étapes concrètes pour se libérer de nos croyances limitantes

  • Comment identifier le pouvoir de nos émotions et transformer notre stress au service de notre projet de vie

  • Valoriser nos choix de vie et en faire une priorité en se libérant du regard des autres

  • Nous débarrasser de la peur du changement et l'impression de ne pas être à la hauteur en 7 étapes

🚀 Car non, vous n’êtes pas un imposteur. Vous êtes quelqu’un en chemin, qui doute parfois, mais qui avance. Et cela mérite toute votre bienveillance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. Amen. Avant de commencer ce nouvel épisode, je voulais juste vous remercier pour vos retours, tout simplement. Je vois que nous sommes de plus en plus nombreux sur les différentes plateformes à partager autour de l'évolution naturelle. Alors n'oubliez pas de vous abonner sur Facebook, bien sûr, et bien sûr d'échanger sur les différents sujets que je vous propose, donner votre avis, votre expérience, de partager les épisodes avec ceux que vous aimez, c'est important. Bref, de continuer à faire exister Minuit à Bali. Nous voici donc dans le troisième épisode, puisqu'il y en a eu deux avant, où nous parlons ensemble du syndrome de l'imposteur, ce sentiment d'être à la ramasse, distancé par ceux qui savent mieux que nous, cette impression d'être le mauvais élève qui copie sur les autres, de ne pas posséder les atouts, les compétences pour faire ce que nous devons faire ou ce que nous pensons devoir faire. C'est un peu comme un élastique qui est fixé dans notre dos et nous ramène sans cesse à nous remettre en question. à chaque fois que nous avançons, nous ne pourrons pas nous empêcher de douter, de nous comparer, de vérifier que ce que nous avons préparé est bien et surtout de tout refaire, parce qu'on n'est pas sûr. Nous considérons alors l'échec ou le moindre obstacle comme la preuve de notre incompétence. Nous prenons chaque avancée comme le fruit du hasard, de la chance, et chaque ralentissement, bien sûr, comme l'évidence que nous n'avons pas pris le bon chemin. Nous cherchons inconsciemment, bien sûr, la sanction, la punition, qui va confirmer ce que nous pensons, nous sommes. Un imposteur. Je ne crois pas qu'il y ait de féminin pour imposteur. Impostrice, ça ne se dit pas. En tout cas, ça existe. Et nous n'avons ni la force, ni le courage, et encore moins le savoir nécessaire pour prétendre arriver à réussir ce que nous voulions mettre en place. Oui, au départ, bien sûr, ça semblait être une bonne idée. Nous étions motivés, enthousiastes. On avait fait des études de marché. Nous étions inspirés d'autres entrepreneurs, de créateurs, d'artistes, d'influenceurs. Pourquoi pas Mais à force de les suivre, de creuser, de trop creuser, nous nous sommes retrouvés face à une montagne d'informations, parfois contradictoires, et nous sommes arrivés à perçuer que c'était trop gros pour nous, que c'était trop tard, que d'autres étaient bien meilleurs que nous, plus pertinents sans doute. À la base, notre projet était beau, il était motivant, mais par quel bout le prendre À chaque fois qu'il nous semblait que nous avancions, un nouvel élément apparaissait pour nous rappeler que nous n'avions pas tout compris, qu'il nous manquait une pièce du puzzle. Nous nous sommes sentis parfois stupides, débutants, alors que nous avions l'impression d'avoir bien fait nos devoirs. Et face à tous ceux qui savent, qui savent, qui maîtrisent le sujet, nous finissons par nous dire à quoi bon Pourquoi continuer Ça sert à rien. Je suis nul. Je ne suis pas ma place. Ce projet professionnel ou personnel, nous l'avons envisagé puis imaginé, nous sommes projetés en nous disant que nous tenions une bonne idée jusqu'au moment où nous en avons parlé timidement autour de nous et que les autres, nous l'avons vu dans l'épisode précédent, ceux qui nous entourent nous ont rappelé que ce n'était pas aussi simple, tout en nous donnant la liste de tous les points qu'il fallait prendre en compte pour réussir. Les écueils que nous avions rencontrés, les icebergs que nous avions percutés, les ouragans et les tempêtes que nous avions forcément devoir affronter. C'est à ce moment-là, peut-être un petit peu avant, peut-être un petit peu après, que nous nous sommes dit qu'on s'était peut-être un petit peu emballé. Qu'effectivement, nous n'avions pas pris en compte la suite, la réalité, les embûches, les supports techniques, l'administration, l'IA, la conjoncture, les concurrents, la demande de marché. Le temps que ça allait prendre, l'impact sur notre entourage. Et nous finissons par nous dire que nous aurions été bien cons de croire que ça pouvait marcher. Il va falloir reprendre tout à zéro ou carrément abandonner parce que c'est pas réaliste. Que nous sommes à côté de la plaque. Si nous étions honnêtes depuis le début, nous savions que cela ne pouvait pas fonctionner et que les autres n'ont fait que confirmer ce que nous avons déjà. Nous sommes un imposteur. Rappelons-le de nouveau cette sensation d'être un fraudeur, un gangster qui va faire un hold-up dans une banque avec un pistolet à eau, celle ou celui qui arrive dans un club privé en short claquette et débardeur et que tout le monde regarde. Bref, ce sentiment d'être un imposteur, nous le rencontrons tous. Nous l'avons expérimenté et nous le vivrons certainement encore. Cela peut être d'ailleurs un obstacle majeur à la réussite personnelle et professionnelle. C'est la raison pour laquelle nous faisons un focus de trois épisodes sur ce syndrome de l'imposteur. C'est en cela que c'est rassurant de savoir qu'on n'est pas seul. Ce n'est pas un syndrome orphelin qui cible les plus démunis, les plus fragiles, mais bien l'ensemble de l'humanité. Si un temps soit peu honnête, elle va le dire. Oui, moi aussi j'ai vécu ça. Les seules personnes qui ne ressentent jamais le syndrome de l'imposteur sont celles qui ne prennent jamais de risques. Sportifs, artistes. entrepreneurs, demandeurs d'emploi, artisans, étudiants, hommes, femmes, jeunes ou vieux, tous ont été confrontés à ce sentiment de doute. Certains en ont fait une force, ils ont créé des opportunités, ont créé de nouveaux business, ont changé de vie, ont développé de nouvelles compétences, ont établi de nouveaux records, ont fait bouger les lignes, ont imaginé de nouvelles tendances ou ont révolutionné le marché. Et voici comment ils ont pu transformer le syndrome de malposteur pour aller jusqu'au bout de leur projet, de leur rêve. et de leurs envies. Commençons par accepter le fait que nous souffrions de ce syndrome, ce syndrome de l'imposteur. Prendre conscience que ce sentiment d'illigibilité est commun, et beaucoup d'autres en souffrent. Nous venons de le voir, nous ne sommes pas seuls. Et c'est important de le comprendre. Apprivoiser l'idée sans l'amuser, pourquoi pas, jouer avec, va nous permettre d'en faire quelque chose de plus souple, qui peut être modulable. On va pouvoir mettre les mains dedans, modeler tout ça, regarder de plus près, sans penser que c'est sacré. Il ne s'agit pas de minimiser l'impact sur votre vie, mais plutôt de décortiquer la bête, de l'accepter et de la démonter, de la comprendre et de lui parler. J'ai même envie de vous proposer quelque chose. On va lui donner un nom, un prénom, quand vous voulez. Dissocié de vous. Vous en faites votre double. Je ne sais pas si vous connaissez Edgar Eve, qui est humoriste, et qui le fait très bien quand il parle de son rapport à la nourriture, à ses addictions, et ses négociations avec lui-même. Il appelle son autre moi, celui qui veut manger, qui a besoin de manger, qui a besoin de se remplir le ventre, Francis. Et Francis a tous les arguments pour faire pencher la balance, si j'ose dire. Il est généreux, bon vivant, mais surtout manipulateur, Francis. Et va trouver la bonne phrase, le bon mot, pour que son autre, Edgar Hive, cède à la tentation. Prenne un croissant de plus le matin, se lâche sur le buffet à volonté, ou n'aille pas à la salle de sport. C'est votre tour de donner un nom, un prénom, à votre impression, à ce syndrome, et ainsi en faire un complice, prendre de la distance et lui parler, négocier avec lui et lui faire comprendre que c'est vous le patron, c'est vous la bosse. Il ne s'agit pas de vous faire du mal, de vous forcer, mais d'établir plutôt une relation avec vos sensations, vos émotions, qui ne sont pas en soi mauvaises, mais qui demandent à être rassurées. qui ont besoin de comprendre, sinon elles vont faire barrage à vos envies. Nous l'avons vu dans d'autres épisodes, le début de Minua Bali, où je vous parlais de l'inconscient et de son rôle dans le refus de l'obstacle. Eh bien, c'était là. Mais là, je ne vais pas vous en reparler. Il vous suffit d'écouter ces trois podcasts sur l'inconscient. Donc, on va parler et donner un nom ou un prénom à ce syndrome. Donc on accepte le fait que nous sommes en plein dans le syndrome de l'imposteur. Tout va bien, mais on le sait. Ça, c'est le premier pas. Ensuite, nous lui donnons un nom afin de pouvoir parler avec lui, en tout cas l'identifier. Ce n'est pas vraiment nous, mais une partie de nous. Nous devons donc avoir une action sur lui, le modifier, pas le manipuler. Attention, vous laissez la différence entre manipuler et orienter. Quand vous manipulez quelqu'un, à la fin, cette personne va vous dire Ah, mais dis donc, mais ce n'est pas du tout là où je voulais aller. Ah mais non, non, mais pourquoi je suis là, moi Je t'ai écouté, tu m'as manipulé. Et orienter, par contre, c'est, waouh, génial, tu m'as amené, tu vois, tu m'as montré un peu le chemin, j'ai l'impression de l'avoir fait seul, et en finalité, je me sens bien. Donc ce sont deux choses différentes. Donc on va plutôt orienter afin de le comprendre, mais aussi qu'il nous comprenne, ce syndrome, qu'on va appeler, tiens, allez, ce syndrome, on va l'appeler Gontran. J'espère que vous ne vous appelez pas Gontran, c'est assez rare, mais c'est très bien, je respecte. Mais je vous rappelle donc que c'est à vous de lui donner un nom, là, c'est un exemple. Gontran est plutôt casanier. Il aime bien être rassuré, il a besoin de se comparer aux autres en les considérant souvent comme plus capables que lui. Et il a des croyances. tel que si je fais quelque chose, ça doit être parfait Il craint donc l'échec. Et il peut facilement procrastiner. Gontran. Il pense aussi qu'il ne mérite pas le succès. Gontran, il aime bien les phrases comme Ah, l'argent ne pousse pas sur les arbres Et donc, il a une vision limitée des possibilités financières. Ou bien, Oh, tu sais, moi, je suis trué pour cette connerie Référence à un film de l'arbre fatal. Mais également à l'âge perçu comme un obstacle qui peut empêcher de prendre des décisions importantes. ou de se réinventer. C'est trop tard, je ne peux pas le faire. Attends, ça va, tu sais qu'elle est âgée, 50 ans, 60 ans, 40 ans, c'est trop tard pour moi. Et ce type de croyance peut faire croire qu'il est trop tard pour changer de voie, même si cela peut être une période propice à les réorientations. Gontran se concentre avant tout sur les doutes, ses croyances, sa méfiance. Il est assis dans le fauteuil de ses convictions et pour le faire bouger de là, il va falloir à la fois avoir de vraies conversations avec lui, mais surtout prendre le temps de le comprendre. d'identifier ces croyances limitantes qui se nourrissent souvent de peurs, d'expériences passées ou de jugements extérieurs. On l'a vu dans le dernier épisode. Le défi étant de les identifier, ces peurs, et de les remplacer par des croyances, et ces peurs ou ces croyances limitantes, et les remplacer par des croyances plus positives et constructives qui soutiennent la croissance personnelle. Évidemment, Gontran est habitué à agir dans l'ombre. Il vous connaît bien et tel Jeff Panaclop, il sait comment vous faire parler, agir, sans même que vous vous en rendiez compte. Il vous connaît bien, le bougre. Il a tous les arguments pour vous influencer, voire, encore une fois, vous manipuler. Comme Gontran est toujours en arrière-plan, il est têtu comme une mule et qui n'aime pas les changements, il va forcément s'accrocher à ses certitudes, ses croyances limitantes, comme une moule à son rocher. Il va donc falloir reprogrammer ses pensées afin d'arrêter de les tirer vers le bas et de reformuler ses pensées afin de les rendre, si ce n'est réellement positives, attention à tout ce qui est positif, mais tout au moins plus intéressantes. Je vous donne un exemple. Quand vous commencez à parler à Gontran, d'un projet, d'une envie, changement de vie, je ne sais pas, vous vous rappelez que vous n'êtes pas au niveau de ce projet, que vous n'êtes pas assez bon ou assez bonne. Ce à quoi vous pouvez lui répondre par exemple, tu sais quoi, je suis en apprentissage, j'ai déjà accompli des choses remarquables. Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas de forcer le trait en répondant, non, non, mais moi je suis le plus fort ou la plus forte, mais d'être indulgent avec soi-même et de se donner la chance de vivre ses envies au lieu de se rabaisser ou de trouver une raison pour ne pas le faire. Pour se préparer à parler avec Gontran, ou tout simplement développer une confiance en soi, une estime de soi, nous allons devoir mettre en place un certain nombre de stratégies pratiques et accepter par là même de passer par différentes étapes plus ou moins confortables où Gontran se chargera forcément de nous rappeler à l'ordre. Je le rappelle, lors de tous mes accompagnements individuels, mais chacun a des ressources intérieures incroyables. Et les personnes qui ressentent ce syndrome doivent changer leur manière de penser. Plutôt que de se concentrer sur les erreurs ou les défauts perçus, il est important de se concentrer sur la croissance et l'apprentissage. Et cela va demander du temps et de la patience. Alors comment on s'y prend On commence, on l'a vu, par reconnaître et... accepter ce syndrome. La première étape pour surmonter le syndrome de Leposner est de reconnaître qu'il existe. Accepter que ce sentiment fait partie de l'expérience humaine et permet de ne pas en être submergé. Ça aide aussi à réaliser que vous n'êtes pas seul et que beaucoup de personnes, même des experts, vous l'avez vu, des grands écrivains comme Stephen King, ressentent cela parfois et ça peut continuer même maintenant alors qu'ils sont des best-sellers. Ensuite, une fois qu'on a reconnu et accepté ce syndrome, on va essayer de reprogrammer ses pensées. Distinguez vos émotions de la réalité. En effet, le syndrome de l'imposteur est souvent alimenté par des émotions de doute et de peur. On l'a vu, Gontran est un trouillard. Et puis en plus, il y a plein de doutes. Donc apprenez à différencier vos sentiments de ce qui est réellement vrai, ce qui appartient à Gontran et ce qui vous appartient à vous. Le simple fait de comprendre que ces émotions ne sont pas des faits, peut diminuer leur pouvoir. Oui, quand Gontran commence à théoriser que vous n'allez pas réussir, que vous n'allez pas y arriver, oui, mais ce n'est pas une réalité. Et ça n'a pas à diminuer votre pouvoir intérieur. Ensuite, et on l'a déjà vu sur notre épisode, et ça c'est très important, vous pouvez célébrer vos réussites, vos petites victoires comme les grandes. Faites une liste de vos réussites. Prenez le temps de noter toutes les choses que vous avez accomplies. Mais pas hier, vous pouvez remonter dans le temps. Ça peut inclure des petites victoires quotidiennes ainsi que de plus grands succès. Cette liste peut servir de rappel constant que vous êtes compétent, compétente et digne de vos réussites. Soyez fier de vos réussites. Arrêtez de minimiser vos succès. Lorsqu'une réussite se présente, célébrez-la, même si elle vous semble modeste. L'auto-appréciation nourrit la confiance. Et dans les petites victoires, je vous ai déjà parlé. Quand vous avez un enfant, vous l'amenez à l'école et tout d'un coup, vous n'êtes pas à l'heure et vous arrivez au bon moment. Attention, en respectant le code de la route, bien évidemment. Mais hop, petite victoire, il ne vous reste plus de Kleenex à la maison et hop, vous avez une réserve, vous sortez le nouveau Kleenex. Vous avez pensé, c'est des petites victoires, des petites victoires simples. Vous rattrapez une balle au vol que vous lance votre enfant ou votre mari, très bien. C'est des petites choses comme ça qui font que, bien sûr, il y a des victoires plus importantes, vous avez réussi un projet. Vous allez prendre le brief d'un client et puis vous sentez que ça a marché, ça a été une bonne chose. Célébrez-le. Et puis surtout, quand vous gagnez un projet, quand vous gagnez un budget, célébrez-le. Oui, c'est les victoires plus importantes, mais vous ayez participé. Faites une liste de vos réussites petites, toutes petites et grandes. Ensuite, et on l'a vu là aussi dans un autre épisode, acceptez l'échec. comme partie du processus, l'échec comme partie du processus. On l'a vu, changez votre perception de l'échec. L'échec n'est pas une preuve de votre incompétence, mais un apprentissage précieux. Je ne vais pas revenir là-dessus, mais les personnes qui réussissent ont échoué à de nombreuses reprises avant d'atteindre leur objectif. Je vous ai cité des noms de gens qui avaient fait des centaines et des centaines d'essais avant de réussir. Acceptez que l'échec fasse partie de la réussite. Et ça, ce ne sont pas que des mots, quand je vous explique ça, ce ne sont pas des mots. Il faut que... Il est important... Que vous puissiez intégrer et faire cette phrase quelque part, une citation, un slogan, un gimmick. Et bien sûr, apprenez à rebondir à chaque fois que vous échouez. Ce n'est pas peine de vous... Vous vous trouvez prostré en disant ça va, ça y est, j'ai échoué Non. Qu'est-ce que j'ai fait pour échouer Chaque fois, vous analysez ce que vous pouvez en apprendre et comment vous pouvez vous améliorer. Ne laissez pas les erreurs définir qui vous êtes. Et au contraire, utilisez-les pour évoluer. Et c'est une chance, je le répète de nouveau, de faire des erreurs parce que vous apprenez. Et que ces erreurs-là, il vaut mieux qu'elles arrivent maintenant que plus tard. Pratiquez l'autocompassion. Vous vous rappelez, je vous avais dit faites-vous des bisous, mais c'est vrai, soyez bienveillants avec vous-même, ou de vous juger sévèrement, traitez-vous comme vous traiteriez une amie proche qui traverse des moments de doute, soyez encourageants qu'au diable, et montent envers vous-même. Ben oui, ne vous comparez pas sans cesse aux autres, la comparaison peut alimenter le syndrome de l'imposteur. Chaque personne a son propre chemin et chacune progresse à son rythme. Vous ne connaissez pas l'histoire, le passé, l'expérience de ceux qui vous semblent. extraordinaire qui vous semble tellement inspirant mais vous ne les conseillez pas. Restez sur vous et aimez-vous. Prenez le temps encore une fois de regarder les victoires et de vous dire ben ouais ça va je suis quand même quelqu'un de bien, je suis quand même la preuve. Vous écoutez un podcast que celui-ci soit celui-ci ou un autre pour essayer d'évoluer naturellement. On va également pratiquer la visualisation. La visualisation c'est vous prenez quelques minutes chaque jour pour imaginer que Vous réussissez dans votre projet, vous imaginez, je ne sais pas, quel projet vous pouvez avoir, et que vous atteignez vos objectifs, et que vous vous sentez fier de vos accomplissements, c'est très important. D'ailleurs, quand je le fais dans mes accompagnements, je dis à un moment donné, tiens, voilà, tu veux par exemple partir en Espagne, monter... faire une affaire avec des apiculteurs, je ne sais pas, peu importe. Mais à chaque fois, je dis, mais comment tu te sens Comment tu te vois Imagine, tu as tout gagné, tu es en Espagne, tu as fait ton projet, tu es au soleil, tu as tes abeilles autour de toi, tes enfants qui sont là, ton mari qui est heureux. Comment tu te sens Comment tu te sens Très important, cette visualisation. Et d'ailleurs, dans le travail également, si on vous propose un nouveau poste, essayez de visualiser ce poste, essayez de vous imaginer de façon positive, au lieu de dire je ne vais jamais y arriver, c'est trop dur, c'est trop compliqué Au contraire, visualisez le succès. Et puis, il va falloir affronter les peurs et oser l'action. Ça, c'est très important. Agissez malgré la peur. Parfois, la meilleure façon de surmonter le syndrome de l'imposteur, c'est simplement d'agir. Et même, j'ai envie de dire, souvent. Plus vous prendrez des actions concrètes, plus vous accumulerez des preuves que vous êtes capable et compétent, l'action brise le cercle vicieux de l'autodoute. Vous ne pourrez rien faire, vous ne pourrez pas avancer si vous ne mettez pas en action. Oui, bien sûr, l'action, vous allez peut-être tomber, mais ce n'est pas grave, tout va bien, ça fait partie du processus. On l'avait avant, mettez-vous en action, osez l'action. Et puis ensuite, une fois que c'est en action, vous allez vous concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. On s'en fout de la perfection. Reformulez l'échec comme un apprentissage. Au lieu de viser la perfection, concentrez-vous sur l'apprentissage et le développement. Ne laissez pas la peur de l'échec vous empêcher de vous glancer dans une nouvelle expérience. Et bien sûr, je dis bien sûr, mais non, ce n'est pas évident, se rappeler que tout le monde est... Un travail en cours. Nous sommes tous un travail en cours. Acceptez que personne n'a tout compris et que la perfection n'existe pas. Le chemin vers le succès est fait de haut et de bas. Et c'est ça qui fait peur dans le syndrome de l'imposteur. C'est ce bas et on a peur d'y aller. On a des doutes et on se demande comment on peut faire, par quel bout de prendre. Et vous ne devez pas avoir toutes les réponses pour avancer. Donc on se dit quoi On rentre dans l'action. Vous n'avez pas toutes les réponses, c'est pas grave, vous les aurez plus tard. Tout va bien. Voilà. En mettant ces pratiques, ces stratégies, vous pouvez progressivement dépasser le syndrome de l'imposteur et développer une confiance plus solide en vous-même et en vos capacités. Ça va demander du temps, bien sûr, mais avec de la persévérance, vous commencerez à voir vos doutes se dissiper. On se le refait vite fait, reconnaître et accepter le syndrome. Ensuite, on va reprogrammer ses pensées. On va célébrer ses réussites. On va accepter l'échec comme un... Une partie du processus, sinon pas comme un échec, comme quelque chose de négatif. On va pratiquer l'autocompassion. Ça peut vous sembler nunuche, mais l'autocompassion, c'est important, je vous le répète. Félicitez-vous de plein de choses que vous faites. Vous êtes super forts. Visualisez le succès. C'est comme un coureur qui court autour de la piste ou qui visualise l'arrivée. Il se dit Comment je vais arriver Waouh, je vais lever les bras, ça va être génial, la foule va m'applaudir. Pourquoi pas Visualisez le succès. Ensuite, affronter les peurs et oser l'action, ça ne fonctionnera pas si vous ne partez pas en action, si vous ne mettez pas en action. Si vous continuez à réfléchir, votre cul vissé sur une chaise, ça ne fonctionnera pas. Il faut passer à l'action. Et bien sûr, accepter que dans l'action, il y aura forcément des moments de mou, il y aura forcément des échecs, mais ce n'est pas grave, vous avancez. Même si c'est de... 5 cm, vous voyez, même si c'est un petit bout de projet, vous avancez toujours sur l'action. Se concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. Donc du coup, voilà, on est sur l'action et on se concentre sur l'apprentissage. Ah merde, j'apprends quelque chose, mais c'est intéressant, dis donc. Je ne savais pas ça. De toute façon, toutes les personnes que vous idéalisez, vous pensez votre frère, votre beau-frère, votre soeur, un copain, votre boss. Mon Dieu, ils sont bons, mais oui, mais ils sont tous mis à l'action. À un moment donné, ils sont mis à l'action. Ça, par contre, vous pouvez copier sur eux sur ça. Ils se sont mis à l'action. Sinon, ils seraient ailleurs. Et toujours se rappeler que tout le monde est un travail en cours. Ce qui veut dire que personne n'est parfait et que quand vous parlez à quelqu'un de votre projet, forcément, il n'y connaît que dalle parce qu'il n'est pas à votre place. C'est que même si vous dites Oui, attendez, David, On va se calmer. Lui, il a monté un truc, une agence extraordinaire, géniale. Oui, mais il n'est pas vous. Il n'a pas vos compétences. Oui, mais il est meilleur que moi. Non, il n'est pas meilleur que moi. Il est différent, différent de vous. Donc ça va demander du temps, de la persévérance, et vous commencerez tout doucement à voir vos doutes se dissiper, si bien sûr vous parlez avec votre contrat. Quand le contrat, vous vous dites, mais t'as vu, lui, quand il a monté son agence, ils étaient deux, maintenant ils sont 150. Il a monté trois agences, t'es complètement à la ramasse, toi. Oui, mais lui, c'est lui. Moi, j'ai une autre façon de faire les choses, et puis je vais m'écouter. Je vais m'écouter. Vous avez là l'essentiel pour que Gontran ne dirige pas votre vie, vous empêche de la vivre. Bien évidemment, il se rappellera à vous comme il a pu le faire avec Stephen King, que nous avons vu dans le premier épisode. À un moment donné, même quand il a écrit 10 bouquins, 15 bouquins, eh bien il a eu des doutes, il a continué à avoir des doutes. Et puis, bien sûr, on va avoir ceux qui nous entourent, qui vont parfois le titiller, Gontran, qui va dire Tu ne vas pas y arriver, hein, Gontran, tu es d'accord Il va nous parler à notre Gontran. Il va l'encourager, comme nous l'avons vu dans l'épisode numéro 2 avec Laurent Deutsch, dans le deuxième épisode, où là, effectivement, on va carrément créer un Gontran qu'on n'avait pas forcément prévu. Mais ne laissez jamais Gontran vous convaincre que vous n'êtes pas assez bien pour faire ce que vous faites. Maintenant que vous avez les clés pour vous sentir mieux, pas toutes les clés bien sûr, parce qu'elles sont nombreuses, elles sont variées, c'est un sujet, encore une fois, comme je vous l'ai expliqué, qui est souvent traité en vidéo sur YouTube en trois minutes. Mais voilà, vous devez déjà vous sentir mieux et en utilisant ces clés, vous allez vous sentir plus en équilibre, mais c'est à vous de les utiliser, de vous en servir. Et en parlant des autres, j'en ai parlé tout à l'heure, ceux qui peuvent... plomber notre enthousiasme, j'aurais dû préciser qu'il y a aussi ceux qui nous écoutent, nous encouragent, nous portent et nous supportent. Et ils sont précieux ces gens-là aussi. Il n'y a pas que des autres négatifs. Partagez vos expériences avec eux, parlez de vos doutes avec des personnes en qui vous avez confiance. Ça peut être libérateur. Vous réaliserez souvent qu'ils ont traversé des sentiments similaires. Ils ont certainement des choses à partager avec vous, mais pas des jugements, pas des avertissements, simplement au contraire des encouragements. Trouver un mentor ou un coach. Un mentor peut vous aider à voir plus clairement vos compétences et à remettre en perspective vos croyances limitantes. Il ou elle pourra également vous donner des retours objectifs et constructifs sur vos progrès, vous challenger, vous proposer d'autres perspectives, vous fixer des rendez-vous pour faire le point, des repères, suivre votre avancement et ajuster avec vous en prenant ce qui est important pour vous. Un rapport. avec vos valeurs, et puis effacer cette petite musique que vous avez toujours qui est j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, je ne suis pas à ma place, il sera là aussi ou elle sera là aussi pour vous accompagner quand vous ressentirez cela Il est peut-être nécessaire, voire indispensable, quand votre grand rang personnel est une conversation sérieuse avec un professionnel pour lui redonner sa place et vous permettre de reprendre la vôtre. Voilà, encore une fois, le sujet est vaste et on a effleuré, parce qu'on aurait pu rentrer vraiment dans les détails sur chaque... J'aurais pu faire d'ailleurs un podcast... Sur chaque partie que je vous ai donnée, peut-être que j'en ferai certaines qui sont plus importantes que d'autres. En tout cas, dites-moi ce que vous en pensez dans vos commentaires. Voilà, c'est la fin de cette série. Il y aurait encore tant à dire. Nous avons tous vécu ou nous vivons encore ce syndrome de l'imposteur. Il y a autant de façons de l'aborder, ce syndrome, que de personnes qui en sont victimes. Mais j'espère que ça va vous aider. J'espère que ça va vous aider, vraiment, sincèrement. Si vous avez un proche, un ami, une voisine, qui ressent justement cette sensation, qui semble au point mort, qui a l'air en dépression peut-être, elle ressent ce syndrome, partagez ces épisodes avec lui ou avec elle, un petit mail, un WhatsApp, tiens, pensez à toi. C'est mieux qu'un paquet de bonbons et plus utile que des chocolats. Ça peut lui changer la vie. J'aimerais terminer par une phrase de Eleanor Roosevelt. Il disait Croire en soi est la première étape pour sortir du syndrome de l'imposteur. Personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton consentement. C'est très important. Et puis on termine avec Tony Robbins qui dit N'attends pas d'avoir tout compris pour agir. L'action crée la confiance. Mettez-vous en action. Si vous avez besoin, bien sûr, vous pouvez me contacter, si vous le souhaitez, par mail, par WhatsApp, je ne sais pas par où. Je sais que vous êtes habile et que vous pourrez me retrouver. Voilà, on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. J'étais ravi, content, vraiment, de partager ces trois épisodes, cette série sur l'imposteur. N'oubliez pas de vous abonner, bien évidemment, de laisser des commentaires si vous avez aimé. Peut-être que vous avez des choses à apporter de votre côté, parce que le sujet va, comme on l'a dit. Et on se retrouve bientôt quand il sera minuit.

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Il est temps de sortir de notre paralysie, d’arrêter de nous trouver des excuses et de passer à l’action. Nous abordons dans cet épisode un point crucial : Comment il est possible de passer à l’action en 7 étapes.

🤓 Vous avez une idée, un projet, une envie de transformation… mais à mesure que vous vous rapprochez de sa concrétisation, la machine s’emballe : comparaisons, doutes, remise en question, blocages. Le sentiment de ne pas être à la hauteur s’installe et sabote peu à peu l’élan initial.

👉 À travers un ton sincère, des exemples concrets, et une approche à la fois pragmatique et symbolique — comme celle de "Gontrand", cet alter ego intérieur qui incarne vos résistances — cet épisode vous invite à nommer, comprendre et dialoguer avec votre peur de l’imposture.

Vous y trouverez des outils pratiques pour :

  • reconnaître vos croyances limitantes,

  • transformer vos pensées négatives,

  • vous recentrer sur vos forces réelles,

  • reprendre le pouvoir sur vos décisions.

👍 Vous pourrez découvrir également dans ce épisode

  • Les clés du changement pour réussir ses projets de vie

  • La motivation pour traverser cette période et vivre autrement

  • Le lâcher prise nécessaire pour passer à l'action

  • Un coaching de vie pratique pour réaliser son changement de vie

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  • Comment identifier le pouvoir de nos émotions et transformer notre stress au service de notre projet de vie

  • Valoriser nos choix de vie et en faire une priorité en se libérant du regard des autres

  • Nous débarrasser de la peur du changement et l'impression de ne pas être à la hauteur en 7 étapes

🚀 Car non, vous n’êtes pas un imposteur. Vous êtes quelqu’un en chemin, qui doute parfois, mais qui avance. Et cela mérite toute votre bienveillance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. Amen. Avant de commencer ce nouvel épisode, je voulais juste vous remercier pour vos retours, tout simplement. Je vois que nous sommes de plus en plus nombreux sur les différentes plateformes à partager autour de l'évolution naturelle. Alors n'oubliez pas de vous abonner sur Facebook, bien sûr, et bien sûr d'échanger sur les différents sujets que je vous propose, donner votre avis, votre expérience, de partager les épisodes avec ceux que vous aimez, c'est important. Bref, de continuer à faire exister Minuit à Bali. Nous voici donc dans le troisième épisode, puisqu'il y en a eu deux avant, où nous parlons ensemble du syndrome de l'imposteur, ce sentiment d'être à la ramasse, distancé par ceux qui savent mieux que nous, cette impression d'être le mauvais élève qui copie sur les autres, de ne pas posséder les atouts, les compétences pour faire ce que nous devons faire ou ce que nous pensons devoir faire. C'est un peu comme un élastique qui est fixé dans notre dos et nous ramène sans cesse à nous remettre en question. à chaque fois que nous avançons, nous ne pourrons pas nous empêcher de douter, de nous comparer, de vérifier que ce que nous avons préparé est bien et surtout de tout refaire, parce qu'on n'est pas sûr. Nous considérons alors l'échec ou le moindre obstacle comme la preuve de notre incompétence. Nous prenons chaque avancée comme le fruit du hasard, de la chance, et chaque ralentissement, bien sûr, comme l'évidence que nous n'avons pas pris le bon chemin. Nous cherchons inconsciemment, bien sûr, la sanction, la punition, qui va confirmer ce que nous pensons, nous sommes. Un imposteur. Je ne crois pas qu'il y ait de féminin pour imposteur. Impostrice, ça ne se dit pas. En tout cas, ça existe. Et nous n'avons ni la force, ni le courage, et encore moins le savoir nécessaire pour prétendre arriver à réussir ce que nous voulions mettre en place. Oui, au départ, bien sûr, ça semblait être une bonne idée. Nous étions motivés, enthousiastes. On avait fait des études de marché. Nous étions inspirés d'autres entrepreneurs, de créateurs, d'artistes, d'influenceurs. Pourquoi pas Mais à force de les suivre, de creuser, de trop creuser, nous nous sommes retrouvés face à une montagne d'informations, parfois contradictoires, et nous sommes arrivés à perçuer que c'était trop gros pour nous, que c'était trop tard, que d'autres étaient bien meilleurs que nous, plus pertinents sans doute. À la base, notre projet était beau, il était motivant, mais par quel bout le prendre À chaque fois qu'il nous semblait que nous avancions, un nouvel élément apparaissait pour nous rappeler que nous n'avions pas tout compris, qu'il nous manquait une pièce du puzzle. Nous nous sommes sentis parfois stupides, débutants, alors que nous avions l'impression d'avoir bien fait nos devoirs. Et face à tous ceux qui savent, qui savent, qui maîtrisent le sujet, nous finissons par nous dire à quoi bon Pourquoi continuer Ça sert à rien. Je suis nul. Je ne suis pas ma place. Ce projet professionnel ou personnel, nous l'avons envisagé puis imaginé, nous sommes projetés en nous disant que nous tenions une bonne idée jusqu'au moment où nous en avons parlé timidement autour de nous et que les autres, nous l'avons vu dans l'épisode précédent, ceux qui nous entourent nous ont rappelé que ce n'était pas aussi simple, tout en nous donnant la liste de tous les points qu'il fallait prendre en compte pour réussir. Les écueils que nous avions rencontrés, les icebergs que nous avions percutés, les ouragans et les tempêtes que nous avions forcément devoir affronter. C'est à ce moment-là, peut-être un petit peu avant, peut-être un petit peu après, que nous nous sommes dit qu'on s'était peut-être un petit peu emballé. Qu'effectivement, nous n'avions pas pris en compte la suite, la réalité, les embûches, les supports techniques, l'administration, l'IA, la conjoncture, les concurrents, la demande de marché. Le temps que ça allait prendre, l'impact sur notre entourage. Et nous finissons par nous dire que nous aurions été bien cons de croire que ça pouvait marcher. Il va falloir reprendre tout à zéro ou carrément abandonner parce que c'est pas réaliste. Que nous sommes à côté de la plaque. Si nous étions honnêtes depuis le début, nous savions que cela ne pouvait pas fonctionner et que les autres n'ont fait que confirmer ce que nous avons déjà. Nous sommes un imposteur. Rappelons-le de nouveau cette sensation d'être un fraudeur, un gangster qui va faire un hold-up dans une banque avec un pistolet à eau, celle ou celui qui arrive dans un club privé en short claquette et débardeur et que tout le monde regarde. Bref, ce sentiment d'être un imposteur, nous le rencontrons tous. Nous l'avons expérimenté et nous le vivrons certainement encore. Cela peut être d'ailleurs un obstacle majeur à la réussite personnelle et professionnelle. C'est la raison pour laquelle nous faisons un focus de trois épisodes sur ce syndrome de l'imposteur. C'est en cela que c'est rassurant de savoir qu'on n'est pas seul. Ce n'est pas un syndrome orphelin qui cible les plus démunis, les plus fragiles, mais bien l'ensemble de l'humanité. Si un temps soit peu honnête, elle va le dire. Oui, moi aussi j'ai vécu ça. Les seules personnes qui ne ressentent jamais le syndrome de l'imposteur sont celles qui ne prennent jamais de risques. Sportifs, artistes. entrepreneurs, demandeurs d'emploi, artisans, étudiants, hommes, femmes, jeunes ou vieux, tous ont été confrontés à ce sentiment de doute. Certains en ont fait une force, ils ont créé des opportunités, ont créé de nouveaux business, ont changé de vie, ont développé de nouvelles compétences, ont établi de nouveaux records, ont fait bouger les lignes, ont imaginé de nouvelles tendances ou ont révolutionné le marché. Et voici comment ils ont pu transformer le syndrome de malposteur pour aller jusqu'au bout de leur projet, de leur rêve. et de leurs envies. Commençons par accepter le fait que nous souffrions de ce syndrome, ce syndrome de l'imposteur. Prendre conscience que ce sentiment d'illigibilité est commun, et beaucoup d'autres en souffrent. Nous venons de le voir, nous ne sommes pas seuls. Et c'est important de le comprendre. Apprivoiser l'idée sans l'amuser, pourquoi pas, jouer avec, va nous permettre d'en faire quelque chose de plus souple, qui peut être modulable. On va pouvoir mettre les mains dedans, modeler tout ça, regarder de plus près, sans penser que c'est sacré. Il ne s'agit pas de minimiser l'impact sur votre vie, mais plutôt de décortiquer la bête, de l'accepter et de la démonter, de la comprendre et de lui parler. J'ai même envie de vous proposer quelque chose. On va lui donner un nom, un prénom, quand vous voulez. Dissocié de vous. Vous en faites votre double. Je ne sais pas si vous connaissez Edgar Eve, qui est humoriste, et qui le fait très bien quand il parle de son rapport à la nourriture, à ses addictions, et ses négociations avec lui-même. Il appelle son autre moi, celui qui veut manger, qui a besoin de manger, qui a besoin de se remplir le ventre, Francis. Et Francis a tous les arguments pour faire pencher la balance, si j'ose dire. Il est généreux, bon vivant, mais surtout manipulateur, Francis. Et va trouver la bonne phrase, le bon mot, pour que son autre, Edgar Hive, cède à la tentation. Prenne un croissant de plus le matin, se lâche sur le buffet à volonté, ou n'aille pas à la salle de sport. C'est votre tour de donner un nom, un prénom, à votre impression, à ce syndrome, et ainsi en faire un complice, prendre de la distance et lui parler, négocier avec lui et lui faire comprendre que c'est vous le patron, c'est vous la bosse. Il ne s'agit pas de vous faire du mal, de vous forcer, mais d'établir plutôt une relation avec vos sensations, vos émotions, qui ne sont pas en soi mauvaises, mais qui demandent à être rassurées. qui ont besoin de comprendre, sinon elles vont faire barrage à vos envies. Nous l'avons vu dans d'autres épisodes, le début de Minua Bali, où je vous parlais de l'inconscient et de son rôle dans le refus de l'obstacle. Eh bien, c'était là. Mais là, je ne vais pas vous en reparler. Il vous suffit d'écouter ces trois podcasts sur l'inconscient. Donc, on va parler et donner un nom ou un prénom à ce syndrome. Donc on accepte le fait que nous sommes en plein dans le syndrome de l'imposteur. Tout va bien, mais on le sait. Ça, c'est le premier pas. Ensuite, nous lui donnons un nom afin de pouvoir parler avec lui, en tout cas l'identifier. Ce n'est pas vraiment nous, mais une partie de nous. Nous devons donc avoir une action sur lui, le modifier, pas le manipuler. Attention, vous laissez la différence entre manipuler et orienter. Quand vous manipulez quelqu'un, à la fin, cette personne va vous dire Ah, mais dis donc, mais ce n'est pas du tout là où je voulais aller. Ah mais non, non, mais pourquoi je suis là, moi Je t'ai écouté, tu m'as manipulé. Et orienter, par contre, c'est, waouh, génial, tu m'as amené, tu vois, tu m'as montré un peu le chemin, j'ai l'impression de l'avoir fait seul, et en finalité, je me sens bien. Donc ce sont deux choses différentes. Donc on va plutôt orienter afin de le comprendre, mais aussi qu'il nous comprenne, ce syndrome, qu'on va appeler, tiens, allez, ce syndrome, on va l'appeler Gontran. J'espère que vous ne vous appelez pas Gontran, c'est assez rare, mais c'est très bien, je respecte. Mais je vous rappelle donc que c'est à vous de lui donner un nom, là, c'est un exemple. Gontran est plutôt casanier. Il aime bien être rassuré, il a besoin de se comparer aux autres en les considérant souvent comme plus capables que lui. Et il a des croyances. tel que si je fais quelque chose, ça doit être parfait Il craint donc l'échec. Et il peut facilement procrastiner. Gontran. Il pense aussi qu'il ne mérite pas le succès. Gontran, il aime bien les phrases comme Ah, l'argent ne pousse pas sur les arbres Et donc, il a une vision limitée des possibilités financières. Ou bien, Oh, tu sais, moi, je suis trué pour cette connerie Référence à un film de l'arbre fatal. Mais également à l'âge perçu comme un obstacle qui peut empêcher de prendre des décisions importantes. ou de se réinventer. C'est trop tard, je ne peux pas le faire. Attends, ça va, tu sais qu'elle est âgée, 50 ans, 60 ans, 40 ans, c'est trop tard pour moi. Et ce type de croyance peut faire croire qu'il est trop tard pour changer de voie, même si cela peut être une période propice à les réorientations. Gontran se concentre avant tout sur les doutes, ses croyances, sa méfiance. Il est assis dans le fauteuil de ses convictions et pour le faire bouger de là, il va falloir à la fois avoir de vraies conversations avec lui, mais surtout prendre le temps de le comprendre. d'identifier ces croyances limitantes qui se nourrissent souvent de peurs, d'expériences passées ou de jugements extérieurs. On l'a vu dans le dernier épisode. Le défi étant de les identifier, ces peurs, et de les remplacer par des croyances, et ces peurs ou ces croyances limitantes, et les remplacer par des croyances plus positives et constructives qui soutiennent la croissance personnelle. Évidemment, Gontran est habitué à agir dans l'ombre. Il vous connaît bien et tel Jeff Panaclop, il sait comment vous faire parler, agir, sans même que vous vous en rendiez compte. Il vous connaît bien, le bougre. Il a tous les arguments pour vous influencer, voire, encore une fois, vous manipuler. Comme Gontran est toujours en arrière-plan, il est têtu comme une mule et qui n'aime pas les changements, il va forcément s'accrocher à ses certitudes, ses croyances limitantes, comme une moule à son rocher. Il va donc falloir reprogrammer ses pensées afin d'arrêter de les tirer vers le bas et de reformuler ses pensées afin de les rendre, si ce n'est réellement positives, attention à tout ce qui est positif, mais tout au moins plus intéressantes. Je vous donne un exemple. Quand vous commencez à parler à Gontran, d'un projet, d'une envie, changement de vie, je ne sais pas, vous vous rappelez que vous n'êtes pas au niveau de ce projet, que vous n'êtes pas assez bon ou assez bonne. Ce à quoi vous pouvez lui répondre par exemple, tu sais quoi, je suis en apprentissage, j'ai déjà accompli des choses remarquables. Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas de forcer le trait en répondant, non, non, mais moi je suis le plus fort ou la plus forte, mais d'être indulgent avec soi-même et de se donner la chance de vivre ses envies au lieu de se rabaisser ou de trouver une raison pour ne pas le faire. Pour se préparer à parler avec Gontran, ou tout simplement développer une confiance en soi, une estime de soi, nous allons devoir mettre en place un certain nombre de stratégies pratiques et accepter par là même de passer par différentes étapes plus ou moins confortables où Gontran se chargera forcément de nous rappeler à l'ordre. Je le rappelle, lors de tous mes accompagnements individuels, mais chacun a des ressources intérieures incroyables. Et les personnes qui ressentent ce syndrome doivent changer leur manière de penser. Plutôt que de se concentrer sur les erreurs ou les défauts perçus, il est important de se concentrer sur la croissance et l'apprentissage. Et cela va demander du temps et de la patience. Alors comment on s'y prend On commence, on l'a vu, par reconnaître et... accepter ce syndrome. La première étape pour surmonter le syndrome de Leposner est de reconnaître qu'il existe. Accepter que ce sentiment fait partie de l'expérience humaine et permet de ne pas en être submergé. Ça aide aussi à réaliser que vous n'êtes pas seul et que beaucoup de personnes, même des experts, vous l'avez vu, des grands écrivains comme Stephen King, ressentent cela parfois et ça peut continuer même maintenant alors qu'ils sont des best-sellers. Ensuite, une fois qu'on a reconnu et accepté ce syndrome, on va essayer de reprogrammer ses pensées. Distinguez vos émotions de la réalité. En effet, le syndrome de l'imposteur est souvent alimenté par des émotions de doute et de peur. On l'a vu, Gontran est un trouillard. Et puis en plus, il y a plein de doutes. Donc apprenez à différencier vos sentiments de ce qui est réellement vrai, ce qui appartient à Gontran et ce qui vous appartient à vous. Le simple fait de comprendre que ces émotions ne sont pas des faits, peut diminuer leur pouvoir. Oui, quand Gontran commence à théoriser que vous n'allez pas réussir, que vous n'allez pas y arriver, oui, mais ce n'est pas une réalité. Et ça n'a pas à diminuer votre pouvoir intérieur. Ensuite, et on l'a déjà vu sur notre épisode, et ça c'est très important, vous pouvez célébrer vos réussites, vos petites victoires comme les grandes. Faites une liste de vos réussites. Prenez le temps de noter toutes les choses que vous avez accomplies. Mais pas hier, vous pouvez remonter dans le temps. Ça peut inclure des petites victoires quotidiennes ainsi que de plus grands succès. Cette liste peut servir de rappel constant que vous êtes compétent, compétente et digne de vos réussites. Soyez fier de vos réussites. Arrêtez de minimiser vos succès. Lorsqu'une réussite se présente, célébrez-la, même si elle vous semble modeste. L'auto-appréciation nourrit la confiance. Et dans les petites victoires, je vous ai déjà parlé. Quand vous avez un enfant, vous l'amenez à l'école et tout d'un coup, vous n'êtes pas à l'heure et vous arrivez au bon moment. Attention, en respectant le code de la route, bien évidemment. Mais hop, petite victoire, il ne vous reste plus de Kleenex à la maison et hop, vous avez une réserve, vous sortez le nouveau Kleenex. Vous avez pensé, c'est des petites victoires, des petites victoires simples. Vous rattrapez une balle au vol que vous lance votre enfant ou votre mari, très bien. C'est des petites choses comme ça qui font que, bien sûr, il y a des victoires plus importantes, vous avez réussi un projet. Vous allez prendre le brief d'un client et puis vous sentez que ça a marché, ça a été une bonne chose. Célébrez-le. Et puis surtout, quand vous gagnez un projet, quand vous gagnez un budget, célébrez-le. Oui, c'est les victoires plus importantes, mais vous ayez participé. Faites une liste de vos réussites petites, toutes petites et grandes. Ensuite, et on l'a vu là aussi dans un autre épisode, acceptez l'échec. comme partie du processus, l'échec comme partie du processus. On l'a vu, changez votre perception de l'échec. L'échec n'est pas une preuve de votre incompétence, mais un apprentissage précieux. Je ne vais pas revenir là-dessus, mais les personnes qui réussissent ont échoué à de nombreuses reprises avant d'atteindre leur objectif. Je vous ai cité des noms de gens qui avaient fait des centaines et des centaines d'essais avant de réussir. Acceptez que l'échec fasse partie de la réussite. Et ça, ce ne sont pas que des mots, quand je vous explique ça, ce ne sont pas des mots. Il faut que... Il est important... Que vous puissiez intégrer et faire cette phrase quelque part, une citation, un slogan, un gimmick. Et bien sûr, apprenez à rebondir à chaque fois que vous échouez. Ce n'est pas peine de vous... Vous vous trouvez prostré en disant ça va, ça y est, j'ai échoué Non. Qu'est-ce que j'ai fait pour échouer Chaque fois, vous analysez ce que vous pouvez en apprendre et comment vous pouvez vous améliorer. Ne laissez pas les erreurs définir qui vous êtes. Et au contraire, utilisez-les pour évoluer. Et c'est une chance, je le répète de nouveau, de faire des erreurs parce que vous apprenez. Et que ces erreurs-là, il vaut mieux qu'elles arrivent maintenant que plus tard. Pratiquez l'autocompassion. Vous vous rappelez, je vous avais dit faites-vous des bisous, mais c'est vrai, soyez bienveillants avec vous-même, ou de vous juger sévèrement, traitez-vous comme vous traiteriez une amie proche qui traverse des moments de doute, soyez encourageants qu'au diable, et montent envers vous-même. Ben oui, ne vous comparez pas sans cesse aux autres, la comparaison peut alimenter le syndrome de l'imposteur. Chaque personne a son propre chemin et chacune progresse à son rythme. Vous ne connaissez pas l'histoire, le passé, l'expérience de ceux qui vous semblent. extraordinaire qui vous semble tellement inspirant mais vous ne les conseillez pas. Restez sur vous et aimez-vous. Prenez le temps encore une fois de regarder les victoires et de vous dire ben ouais ça va je suis quand même quelqu'un de bien, je suis quand même la preuve. Vous écoutez un podcast que celui-ci soit celui-ci ou un autre pour essayer d'évoluer naturellement. On va également pratiquer la visualisation. La visualisation c'est vous prenez quelques minutes chaque jour pour imaginer que Vous réussissez dans votre projet, vous imaginez, je ne sais pas, quel projet vous pouvez avoir, et que vous atteignez vos objectifs, et que vous vous sentez fier de vos accomplissements, c'est très important. D'ailleurs, quand je le fais dans mes accompagnements, je dis à un moment donné, tiens, voilà, tu veux par exemple partir en Espagne, monter... faire une affaire avec des apiculteurs, je ne sais pas, peu importe. Mais à chaque fois, je dis, mais comment tu te sens Comment tu te vois Imagine, tu as tout gagné, tu es en Espagne, tu as fait ton projet, tu es au soleil, tu as tes abeilles autour de toi, tes enfants qui sont là, ton mari qui est heureux. Comment tu te sens Comment tu te sens Très important, cette visualisation. Et d'ailleurs, dans le travail également, si on vous propose un nouveau poste, essayez de visualiser ce poste, essayez de vous imaginer de façon positive, au lieu de dire je ne vais jamais y arriver, c'est trop dur, c'est trop compliqué Au contraire, visualisez le succès. Et puis, il va falloir affronter les peurs et oser l'action. Ça, c'est très important. Agissez malgré la peur. Parfois, la meilleure façon de surmonter le syndrome de l'imposteur, c'est simplement d'agir. Et même, j'ai envie de dire, souvent. Plus vous prendrez des actions concrètes, plus vous accumulerez des preuves que vous êtes capable et compétent, l'action brise le cercle vicieux de l'autodoute. Vous ne pourrez rien faire, vous ne pourrez pas avancer si vous ne mettez pas en action. Oui, bien sûr, l'action, vous allez peut-être tomber, mais ce n'est pas grave, tout va bien, ça fait partie du processus. On l'avait avant, mettez-vous en action, osez l'action. Et puis ensuite, une fois que c'est en action, vous allez vous concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. On s'en fout de la perfection. Reformulez l'échec comme un apprentissage. Au lieu de viser la perfection, concentrez-vous sur l'apprentissage et le développement. Ne laissez pas la peur de l'échec vous empêcher de vous glancer dans une nouvelle expérience. Et bien sûr, je dis bien sûr, mais non, ce n'est pas évident, se rappeler que tout le monde est... Un travail en cours. Nous sommes tous un travail en cours. Acceptez que personne n'a tout compris et que la perfection n'existe pas. Le chemin vers le succès est fait de haut et de bas. Et c'est ça qui fait peur dans le syndrome de l'imposteur. C'est ce bas et on a peur d'y aller. On a des doutes et on se demande comment on peut faire, par quel bout de prendre. Et vous ne devez pas avoir toutes les réponses pour avancer. Donc on se dit quoi On rentre dans l'action. Vous n'avez pas toutes les réponses, c'est pas grave, vous les aurez plus tard. Tout va bien. Voilà. En mettant ces pratiques, ces stratégies, vous pouvez progressivement dépasser le syndrome de l'imposteur et développer une confiance plus solide en vous-même et en vos capacités. Ça va demander du temps, bien sûr, mais avec de la persévérance, vous commencerez à voir vos doutes se dissiper. On se le refait vite fait, reconnaître et accepter le syndrome. Ensuite, on va reprogrammer ses pensées. On va célébrer ses réussites. On va accepter l'échec comme un... Une partie du processus, sinon pas comme un échec, comme quelque chose de négatif. On va pratiquer l'autocompassion. Ça peut vous sembler nunuche, mais l'autocompassion, c'est important, je vous le répète. Félicitez-vous de plein de choses que vous faites. Vous êtes super forts. Visualisez le succès. C'est comme un coureur qui court autour de la piste ou qui visualise l'arrivée. Il se dit Comment je vais arriver Waouh, je vais lever les bras, ça va être génial, la foule va m'applaudir. Pourquoi pas Visualisez le succès. Ensuite, affronter les peurs et oser l'action, ça ne fonctionnera pas si vous ne partez pas en action, si vous ne mettez pas en action. Si vous continuez à réfléchir, votre cul vissé sur une chaise, ça ne fonctionnera pas. Il faut passer à l'action. Et bien sûr, accepter que dans l'action, il y aura forcément des moments de mou, il y aura forcément des échecs, mais ce n'est pas grave, vous avancez. Même si c'est de... 5 cm, vous voyez, même si c'est un petit bout de projet, vous avancez toujours sur l'action. Se concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. Donc du coup, voilà, on est sur l'action et on se concentre sur l'apprentissage. Ah merde, j'apprends quelque chose, mais c'est intéressant, dis donc. Je ne savais pas ça. De toute façon, toutes les personnes que vous idéalisez, vous pensez votre frère, votre beau-frère, votre soeur, un copain, votre boss. Mon Dieu, ils sont bons, mais oui, mais ils sont tous mis à l'action. À un moment donné, ils sont mis à l'action. Ça, par contre, vous pouvez copier sur eux sur ça. Ils se sont mis à l'action. Sinon, ils seraient ailleurs. Et toujours se rappeler que tout le monde est un travail en cours. Ce qui veut dire que personne n'est parfait et que quand vous parlez à quelqu'un de votre projet, forcément, il n'y connaît que dalle parce qu'il n'est pas à votre place. C'est que même si vous dites Oui, attendez, David, On va se calmer. Lui, il a monté un truc, une agence extraordinaire, géniale. Oui, mais il n'est pas vous. Il n'a pas vos compétences. Oui, mais il est meilleur que moi. Non, il n'est pas meilleur que moi. Il est différent, différent de vous. Donc ça va demander du temps, de la persévérance, et vous commencerez tout doucement à voir vos doutes se dissiper, si bien sûr vous parlez avec votre contrat. Quand le contrat, vous vous dites, mais t'as vu, lui, quand il a monté son agence, ils étaient deux, maintenant ils sont 150. Il a monté trois agences, t'es complètement à la ramasse, toi. Oui, mais lui, c'est lui. Moi, j'ai une autre façon de faire les choses, et puis je vais m'écouter. Je vais m'écouter. Vous avez là l'essentiel pour que Gontran ne dirige pas votre vie, vous empêche de la vivre. Bien évidemment, il se rappellera à vous comme il a pu le faire avec Stephen King, que nous avons vu dans le premier épisode. À un moment donné, même quand il a écrit 10 bouquins, 15 bouquins, eh bien il a eu des doutes, il a continué à avoir des doutes. Et puis, bien sûr, on va avoir ceux qui nous entourent, qui vont parfois le titiller, Gontran, qui va dire Tu ne vas pas y arriver, hein, Gontran, tu es d'accord Il va nous parler à notre Gontran. Il va l'encourager, comme nous l'avons vu dans l'épisode numéro 2 avec Laurent Deutsch, dans le deuxième épisode, où là, effectivement, on va carrément créer un Gontran qu'on n'avait pas forcément prévu. Mais ne laissez jamais Gontran vous convaincre que vous n'êtes pas assez bien pour faire ce que vous faites. Maintenant que vous avez les clés pour vous sentir mieux, pas toutes les clés bien sûr, parce qu'elles sont nombreuses, elles sont variées, c'est un sujet, encore une fois, comme je vous l'ai expliqué, qui est souvent traité en vidéo sur YouTube en trois minutes. Mais voilà, vous devez déjà vous sentir mieux et en utilisant ces clés, vous allez vous sentir plus en équilibre, mais c'est à vous de les utiliser, de vous en servir. Et en parlant des autres, j'en ai parlé tout à l'heure, ceux qui peuvent... plomber notre enthousiasme, j'aurais dû préciser qu'il y a aussi ceux qui nous écoutent, nous encouragent, nous portent et nous supportent. Et ils sont précieux ces gens-là aussi. Il n'y a pas que des autres négatifs. Partagez vos expériences avec eux, parlez de vos doutes avec des personnes en qui vous avez confiance. Ça peut être libérateur. Vous réaliserez souvent qu'ils ont traversé des sentiments similaires. Ils ont certainement des choses à partager avec vous, mais pas des jugements, pas des avertissements, simplement au contraire des encouragements. Trouver un mentor ou un coach. Un mentor peut vous aider à voir plus clairement vos compétences et à remettre en perspective vos croyances limitantes. Il ou elle pourra également vous donner des retours objectifs et constructifs sur vos progrès, vous challenger, vous proposer d'autres perspectives, vous fixer des rendez-vous pour faire le point, des repères, suivre votre avancement et ajuster avec vous en prenant ce qui est important pour vous. Un rapport. avec vos valeurs, et puis effacer cette petite musique que vous avez toujours qui est j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, je ne suis pas à ma place, il sera là aussi ou elle sera là aussi pour vous accompagner quand vous ressentirez cela Il est peut-être nécessaire, voire indispensable, quand votre grand rang personnel est une conversation sérieuse avec un professionnel pour lui redonner sa place et vous permettre de reprendre la vôtre. Voilà, encore une fois, le sujet est vaste et on a effleuré, parce qu'on aurait pu rentrer vraiment dans les détails sur chaque... J'aurais pu faire d'ailleurs un podcast... Sur chaque partie que je vous ai donnée, peut-être que j'en ferai certaines qui sont plus importantes que d'autres. En tout cas, dites-moi ce que vous en pensez dans vos commentaires. Voilà, c'est la fin de cette série. Il y aurait encore tant à dire. Nous avons tous vécu ou nous vivons encore ce syndrome de l'imposteur. Il y a autant de façons de l'aborder, ce syndrome, que de personnes qui en sont victimes. Mais j'espère que ça va vous aider. J'espère que ça va vous aider, vraiment, sincèrement. Si vous avez un proche, un ami, une voisine, qui ressent justement cette sensation, qui semble au point mort, qui a l'air en dépression peut-être, elle ressent ce syndrome, partagez ces épisodes avec lui ou avec elle, un petit mail, un WhatsApp, tiens, pensez à toi. C'est mieux qu'un paquet de bonbons et plus utile que des chocolats. Ça peut lui changer la vie. J'aimerais terminer par une phrase de Eleanor Roosevelt. Il disait Croire en soi est la première étape pour sortir du syndrome de l'imposteur. Personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton consentement. C'est très important. Et puis on termine avec Tony Robbins qui dit N'attends pas d'avoir tout compris pour agir. L'action crée la confiance. Mettez-vous en action. Si vous avez besoin, bien sûr, vous pouvez me contacter, si vous le souhaitez, par mail, par WhatsApp, je ne sais pas par où. Je sais que vous êtes habile et que vous pourrez me retrouver. Voilà, on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. J'étais ravi, content, vraiment, de partager ces trois épisodes, cette série sur l'imposteur. N'oubliez pas de vous abonner, bien évidemment, de laisser des commentaires si vous avez aimé. Peut-être que vous avez des choses à apporter de votre côté, parce que le sujet va, comme on l'a dit. Et on se retrouve bientôt quand il sera minuit.

Description

Il est temps de sortir de notre paralysie, d’arrêter de nous trouver des excuses et de passer à l’action. Nous abordons dans cet épisode un point crucial : Comment il est possible de passer à l’action en 7 étapes.

🤓 Vous avez une idée, un projet, une envie de transformation… mais à mesure que vous vous rapprochez de sa concrétisation, la machine s’emballe : comparaisons, doutes, remise en question, blocages. Le sentiment de ne pas être à la hauteur s’installe et sabote peu à peu l’élan initial.

👉 À travers un ton sincère, des exemples concrets, et une approche à la fois pragmatique et symbolique — comme celle de "Gontrand", cet alter ego intérieur qui incarne vos résistances — cet épisode vous invite à nommer, comprendre et dialoguer avec votre peur de l’imposture.

Vous y trouverez des outils pratiques pour :

  • reconnaître vos croyances limitantes,

  • transformer vos pensées négatives,

  • vous recentrer sur vos forces réelles,

  • reprendre le pouvoir sur vos décisions.

👍 Vous pourrez découvrir également dans ce épisode

  • Les clés du changement pour réussir ses projets de vie

  • La motivation pour traverser cette période et vivre autrement

  • Le lâcher prise nécessaire pour passer à l'action

  • Un coaching de vie pratique pour réaliser son changement de vie

  • Des étapes concrètes pour se libérer de nos croyances limitantes

  • Comment identifier le pouvoir de nos émotions et transformer notre stress au service de notre projet de vie

  • Valoriser nos choix de vie et en faire une priorité en se libérant du regard des autres

  • Nous débarrasser de la peur du changement et l'impression de ne pas être à la hauteur en 7 étapes

🚀 Car non, vous n’êtes pas un imposteur. Vous êtes quelqu’un en chemin, qui doute parfois, mais qui avance. Et cela mérite toute votre bienveillance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. Amen. Avant de commencer ce nouvel épisode, je voulais juste vous remercier pour vos retours, tout simplement. Je vois que nous sommes de plus en plus nombreux sur les différentes plateformes à partager autour de l'évolution naturelle. Alors n'oubliez pas de vous abonner sur Facebook, bien sûr, et bien sûr d'échanger sur les différents sujets que je vous propose, donner votre avis, votre expérience, de partager les épisodes avec ceux que vous aimez, c'est important. Bref, de continuer à faire exister Minuit à Bali. Nous voici donc dans le troisième épisode, puisqu'il y en a eu deux avant, où nous parlons ensemble du syndrome de l'imposteur, ce sentiment d'être à la ramasse, distancé par ceux qui savent mieux que nous, cette impression d'être le mauvais élève qui copie sur les autres, de ne pas posséder les atouts, les compétences pour faire ce que nous devons faire ou ce que nous pensons devoir faire. C'est un peu comme un élastique qui est fixé dans notre dos et nous ramène sans cesse à nous remettre en question. à chaque fois que nous avançons, nous ne pourrons pas nous empêcher de douter, de nous comparer, de vérifier que ce que nous avons préparé est bien et surtout de tout refaire, parce qu'on n'est pas sûr. Nous considérons alors l'échec ou le moindre obstacle comme la preuve de notre incompétence. Nous prenons chaque avancée comme le fruit du hasard, de la chance, et chaque ralentissement, bien sûr, comme l'évidence que nous n'avons pas pris le bon chemin. Nous cherchons inconsciemment, bien sûr, la sanction, la punition, qui va confirmer ce que nous pensons, nous sommes. Un imposteur. Je ne crois pas qu'il y ait de féminin pour imposteur. Impostrice, ça ne se dit pas. En tout cas, ça existe. Et nous n'avons ni la force, ni le courage, et encore moins le savoir nécessaire pour prétendre arriver à réussir ce que nous voulions mettre en place. Oui, au départ, bien sûr, ça semblait être une bonne idée. Nous étions motivés, enthousiastes. On avait fait des études de marché. Nous étions inspirés d'autres entrepreneurs, de créateurs, d'artistes, d'influenceurs. Pourquoi pas Mais à force de les suivre, de creuser, de trop creuser, nous nous sommes retrouvés face à une montagne d'informations, parfois contradictoires, et nous sommes arrivés à perçuer que c'était trop gros pour nous, que c'était trop tard, que d'autres étaient bien meilleurs que nous, plus pertinents sans doute. À la base, notre projet était beau, il était motivant, mais par quel bout le prendre À chaque fois qu'il nous semblait que nous avancions, un nouvel élément apparaissait pour nous rappeler que nous n'avions pas tout compris, qu'il nous manquait une pièce du puzzle. Nous nous sommes sentis parfois stupides, débutants, alors que nous avions l'impression d'avoir bien fait nos devoirs. Et face à tous ceux qui savent, qui savent, qui maîtrisent le sujet, nous finissons par nous dire à quoi bon Pourquoi continuer Ça sert à rien. Je suis nul. Je ne suis pas ma place. Ce projet professionnel ou personnel, nous l'avons envisagé puis imaginé, nous sommes projetés en nous disant que nous tenions une bonne idée jusqu'au moment où nous en avons parlé timidement autour de nous et que les autres, nous l'avons vu dans l'épisode précédent, ceux qui nous entourent nous ont rappelé que ce n'était pas aussi simple, tout en nous donnant la liste de tous les points qu'il fallait prendre en compte pour réussir. Les écueils que nous avions rencontrés, les icebergs que nous avions percutés, les ouragans et les tempêtes que nous avions forcément devoir affronter. C'est à ce moment-là, peut-être un petit peu avant, peut-être un petit peu après, que nous nous sommes dit qu'on s'était peut-être un petit peu emballé. Qu'effectivement, nous n'avions pas pris en compte la suite, la réalité, les embûches, les supports techniques, l'administration, l'IA, la conjoncture, les concurrents, la demande de marché. Le temps que ça allait prendre, l'impact sur notre entourage. Et nous finissons par nous dire que nous aurions été bien cons de croire que ça pouvait marcher. Il va falloir reprendre tout à zéro ou carrément abandonner parce que c'est pas réaliste. Que nous sommes à côté de la plaque. Si nous étions honnêtes depuis le début, nous savions que cela ne pouvait pas fonctionner et que les autres n'ont fait que confirmer ce que nous avons déjà. Nous sommes un imposteur. Rappelons-le de nouveau cette sensation d'être un fraudeur, un gangster qui va faire un hold-up dans une banque avec un pistolet à eau, celle ou celui qui arrive dans un club privé en short claquette et débardeur et que tout le monde regarde. Bref, ce sentiment d'être un imposteur, nous le rencontrons tous. Nous l'avons expérimenté et nous le vivrons certainement encore. Cela peut être d'ailleurs un obstacle majeur à la réussite personnelle et professionnelle. C'est la raison pour laquelle nous faisons un focus de trois épisodes sur ce syndrome de l'imposteur. C'est en cela que c'est rassurant de savoir qu'on n'est pas seul. Ce n'est pas un syndrome orphelin qui cible les plus démunis, les plus fragiles, mais bien l'ensemble de l'humanité. Si un temps soit peu honnête, elle va le dire. Oui, moi aussi j'ai vécu ça. Les seules personnes qui ne ressentent jamais le syndrome de l'imposteur sont celles qui ne prennent jamais de risques. Sportifs, artistes. entrepreneurs, demandeurs d'emploi, artisans, étudiants, hommes, femmes, jeunes ou vieux, tous ont été confrontés à ce sentiment de doute. Certains en ont fait une force, ils ont créé des opportunités, ont créé de nouveaux business, ont changé de vie, ont développé de nouvelles compétences, ont établi de nouveaux records, ont fait bouger les lignes, ont imaginé de nouvelles tendances ou ont révolutionné le marché. Et voici comment ils ont pu transformer le syndrome de malposteur pour aller jusqu'au bout de leur projet, de leur rêve. et de leurs envies. Commençons par accepter le fait que nous souffrions de ce syndrome, ce syndrome de l'imposteur. Prendre conscience que ce sentiment d'illigibilité est commun, et beaucoup d'autres en souffrent. Nous venons de le voir, nous ne sommes pas seuls. Et c'est important de le comprendre. Apprivoiser l'idée sans l'amuser, pourquoi pas, jouer avec, va nous permettre d'en faire quelque chose de plus souple, qui peut être modulable. On va pouvoir mettre les mains dedans, modeler tout ça, regarder de plus près, sans penser que c'est sacré. Il ne s'agit pas de minimiser l'impact sur votre vie, mais plutôt de décortiquer la bête, de l'accepter et de la démonter, de la comprendre et de lui parler. J'ai même envie de vous proposer quelque chose. On va lui donner un nom, un prénom, quand vous voulez. Dissocié de vous. Vous en faites votre double. Je ne sais pas si vous connaissez Edgar Eve, qui est humoriste, et qui le fait très bien quand il parle de son rapport à la nourriture, à ses addictions, et ses négociations avec lui-même. Il appelle son autre moi, celui qui veut manger, qui a besoin de manger, qui a besoin de se remplir le ventre, Francis. Et Francis a tous les arguments pour faire pencher la balance, si j'ose dire. Il est généreux, bon vivant, mais surtout manipulateur, Francis. Et va trouver la bonne phrase, le bon mot, pour que son autre, Edgar Hive, cède à la tentation. Prenne un croissant de plus le matin, se lâche sur le buffet à volonté, ou n'aille pas à la salle de sport. C'est votre tour de donner un nom, un prénom, à votre impression, à ce syndrome, et ainsi en faire un complice, prendre de la distance et lui parler, négocier avec lui et lui faire comprendre que c'est vous le patron, c'est vous la bosse. Il ne s'agit pas de vous faire du mal, de vous forcer, mais d'établir plutôt une relation avec vos sensations, vos émotions, qui ne sont pas en soi mauvaises, mais qui demandent à être rassurées. qui ont besoin de comprendre, sinon elles vont faire barrage à vos envies. Nous l'avons vu dans d'autres épisodes, le début de Minua Bali, où je vous parlais de l'inconscient et de son rôle dans le refus de l'obstacle. Eh bien, c'était là. Mais là, je ne vais pas vous en reparler. Il vous suffit d'écouter ces trois podcasts sur l'inconscient. Donc, on va parler et donner un nom ou un prénom à ce syndrome. Donc on accepte le fait que nous sommes en plein dans le syndrome de l'imposteur. Tout va bien, mais on le sait. Ça, c'est le premier pas. Ensuite, nous lui donnons un nom afin de pouvoir parler avec lui, en tout cas l'identifier. Ce n'est pas vraiment nous, mais une partie de nous. Nous devons donc avoir une action sur lui, le modifier, pas le manipuler. Attention, vous laissez la différence entre manipuler et orienter. Quand vous manipulez quelqu'un, à la fin, cette personne va vous dire Ah, mais dis donc, mais ce n'est pas du tout là où je voulais aller. Ah mais non, non, mais pourquoi je suis là, moi Je t'ai écouté, tu m'as manipulé. Et orienter, par contre, c'est, waouh, génial, tu m'as amené, tu vois, tu m'as montré un peu le chemin, j'ai l'impression de l'avoir fait seul, et en finalité, je me sens bien. Donc ce sont deux choses différentes. Donc on va plutôt orienter afin de le comprendre, mais aussi qu'il nous comprenne, ce syndrome, qu'on va appeler, tiens, allez, ce syndrome, on va l'appeler Gontran. J'espère que vous ne vous appelez pas Gontran, c'est assez rare, mais c'est très bien, je respecte. Mais je vous rappelle donc que c'est à vous de lui donner un nom, là, c'est un exemple. Gontran est plutôt casanier. Il aime bien être rassuré, il a besoin de se comparer aux autres en les considérant souvent comme plus capables que lui. Et il a des croyances. tel que si je fais quelque chose, ça doit être parfait Il craint donc l'échec. Et il peut facilement procrastiner. Gontran. Il pense aussi qu'il ne mérite pas le succès. Gontran, il aime bien les phrases comme Ah, l'argent ne pousse pas sur les arbres Et donc, il a une vision limitée des possibilités financières. Ou bien, Oh, tu sais, moi, je suis trué pour cette connerie Référence à un film de l'arbre fatal. Mais également à l'âge perçu comme un obstacle qui peut empêcher de prendre des décisions importantes. ou de se réinventer. C'est trop tard, je ne peux pas le faire. Attends, ça va, tu sais qu'elle est âgée, 50 ans, 60 ans, 40 ans, c'est trop tard pour moi. Et ce type de croyance peut faire croire qu'il est trop tard pour changer de voie, même si cela peut être une période propice à les réorientations. Gontran se concentre avant tout sur les doutes, ses croyances, sa méfiance. Il est assis dans le fauteuil de ses convictions et pour le faire bouger de là, il va falloir à la fois avoir de vraies conversations avec lui, mais surtout prendre le temps de le comprendre. d'identifier ces croyances limitantes qui se nourrissent souvent de peurs, d'expériences passées ou de jugements extérieurs. On l'a vu dans le dernier épisode. Le défi étant de les identifier, ces peurs, et de les remplacer par des croyances, et ces peurs ou ces croyances limitantes, et les remplacer par des croyances plus positives et constructives qui soutiennent la croissance personnelle. Évidemment, Gontran est habitué à agir dans l'ombre. Il vous connaît bien et tel Jeff Panaclop, il sait comment vous faire parler, agir, sans même que vous vous en rendiez compte. Il vous connaît bien, le bougre. Il a tous les arguments pour vous influencer, voire, encore une fois, vous manipuler. Comme Gontran est toujours en arrière-plan, il est têtu comme une mule et qui n'aime pas les changements, il va forcément s'accrocher à ses certitudes, ses croyances limitantes, comme une moule à son rocher. Il va donc falloir reprogrammer ses pensées afin d'arrêter de les tirer vers le bas et de reformuler ses pensées afin de les rendre, si ce n'est réellement positives, attention à tout ce qui est positif, mais tout au moins plus intéressantes. Je vous donne un exemple. Quand vous commencez à parler à Gontran, d'un projet, d'une envie, changement de vie, je ne sais pas, vous vous rappelez que vous n'êtes pas au niveau de ce projet, que vous n'êtes pas assez bon ou assez bonne. Ce à quoi vous pouvez lui répondre par exemple, tu sais quoi, je suis en apprentissage, j'ai déjà accompli des choses remarquables. Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas de forcer le trait en répondant, non, non, mais moi je suis le plus fort ou la plus forte, mais d'être indulgent avec soi-même et de se donner la chance de vivre ses envies au lieu de se rabaisser ou de trouver une raison pour ne pas le faire. Pour se préparer à parler avec Gontran, ou tout simplement développer une confiance en soi, une estime de soi, nous allons devoir mettre en place un certain nombre de stratégies pratiques et accepter par là même de passer par différentes étapes plus ou moins confortables où Gontran se chargera forcément de nous rappeler à l'ordre. Je le rappelle, lors de tous mes accompagnements individuels, mais chacun a des ressources intérieures incroyables. Et les personnes qui ressentent ce syndrome doivent changer leur manière de penser. Plutôt que de se concentrer sur les erreurs ou les défauts perçus, il est important de se concentrer sur la croissance et l'apprentissage. Et cela va demander du temps et de la patience. Alors comment on s'y prend On commence, on l'a vu, par reconnaître et... accepter ce syndrome. La première étape pour surmonter le syndrome de Leposner est de reconnaître qu'il existe. Accepter que ce sentiment fait partie de l'expérience humaine et permet de ne pas en être submergé. Ça aide aussi à réaliser que vous n'êtes pas seul et que beaucoup de personnes, même des experts, vous l'avez vu, des grands écrivains comme Stephen King, ressentent cela parfois et ça peut continuer même maintenant alors qu'ils sont des best-sellers. Ensuite, une fois qu'on a reconnu et accepté ce syndrome, on va essayer de reprogrammer ses pensées. Distinguez vos émotions de la réalité. En effet, le syndrome de l'imposteur est souvent alimenté par des émotions de doute et de peur. On l'a vu, Gontran est un trouillard. Et puis en plus, il y a plein de doutes. Donc apprenez à différencier vos sentiments de ce qui est réellement vrai, ce qui appartient à Gontran et ce qui vous appartient à vous. Le simple fait de comprendre que ces émotions ne sont pas des faits, peut diminuer leur pouvoir. Oui, quand Gontran commence à théoriser que vous n'allez pas réussir, que vous n'allez pas y arriver, oui, mais ce n'est pas une réalité. Et ça n'a pas à diminuer votre pouvoir intérieur. Ensuite, et on l'a déjà vu sur notre épisode, et ça c'est très important, vous pouvez célébrer vos réussites, vos petites victoires comme les grandes. Faites une liste de vos réussites. Prenez le temps de noter toutes les choses que vous avez accomplies. Mais pas hier, vous pouvez remonter dans le temps. Ça peut inclure des petites victoires quotidiennes ainsi que de plus grands succès. Cette liste peut servir de rappel constant que vous êtes compétent, compétente et digne de vos réussites. Soyez fier de vos réussites. Arrêtez de minimiser vos succès. Lorsqu'une réussite se présente, célébrez-la, même si elle vous semble modeste. L'auto-appréciation nourrit la confiance. Et dans les petites victoires, je vous ai déjà parlé. Quand vous avez un enfant, vous l'amenez à l'école et tout d'un coup, vous n'êtes pas à l'heure et vous arrivez au bon moment. Attention, en respectant le code de la route, bien évidemment. Mais hop, petite victoire, il ne vous reste plus de Kleenex à la maison et hop, vous avez une réserve, vous sortez le nouveau Kleenex. Vous avez pensé, c'est des petites victoires, des petites victoires simples. Vous rattrapez une balle au vol que vous lance votre enfant ou votre mari, très bien. C'est des petites choses comme ça qui font que, bien sûr, il y a des victoires plus importantes, vous avez réussi un projet. Vous allez prendre le brief d'un client et puis vous sentez que ça a marché, ça a été une bonne chose. Célébrez-le. Et puis surtout, quand vous gagnez un projet, quand vous gagnez un budget, célébrez-le. Oui, c'est les victoires plus importantes, mais vous ayez participé. Faites une liste de vos réussites petites, toutes petites et grandes. Ensuite, et on l'a vu là aussi dans un autre épisode, acceptez l'échec. comme partie du processus, l'échec comme partie du processus. On l'a vu, changez votre perception de l'échec. L'échec n'est pas une preuve de votre incompétence, mais un apprentissage précieux. Je ne vais pas revenir là-dessus, mais les personnes qui réussissent ont échoué à de nombreuses reprises avant d'atteindre leur objectif. Je vous ai cité des noms de gens qui avaient fait des centaines et des centaines d'essais avant de réussir. Acceptez que l'échec fasse partie de la réussite. Et ça, ce ne sont pas que des mots, quand je vous explique ça, ce ne sont pas des mots. Il faut que... Il est important... Que vous puissiez intégrer et faire cette phrase quelque part, une citation, un slogan, un gimmick. Et bien sûr, apprenez à rebondir à chaque fois que vous échouez. Ce n'est pas peine de vous... Vous vous trouvez prostré en disant ça va, ça y est, j'ai échoué Non. Qu'est-ce que j'ai fait pour échouer Chaque fois, vous analysez ce que vous pouvez en apprendre et comment vous pouvez vous améliorer. Ne laissez pas les erreurs définir qui vous êtes. Et au contraire, utilisez-les pour évoluer. Et c'est une chance, je le répète de nouveau, de faire des erreurs parce que vous apprenez. Et que ces erreurs-là, il vaut mieux qu'elles arrivent maintenant que plus tard. Pratiquez l'autocompassion. Vous vous rappelez, je vous avais dit faites-vous des bisous, mais c'est vrai, soyez bienveillants avec vous-même, ou de vous juger sévèrement, traitez-vous comme vous traiteriez une amie proche qui traverse des moments de doute, soyez encourageants qu'au diable, et montent envers vous-même. Ben oui, ne vous comparez pas sans cesse aux autres, la comparaison peut alimenter le syndrome de l'imposteur. Chaque personne a son propre chemin et chacune progresse à son rythme. Vous ne connaissez pas l'histoire, le passé, l'expérience de ceux qui vous semblent. extraordinaire qui vous semble tellement inspirant mais vous ne les conseillez pas. Restez sur vous et aimez-vous. Prenez le temps encore une fois de regarder les victoires et de vous dire ben ouais ça va je suis quand même quelqu'un de bien, je suis quand même la preuve. Vous écoutez un podcast que celui-ci soit celui-ci ou un autre pour essayer d'évoluer naturellement. On va également pratiquer la visualisation. La visualisation c'est vous prenez quelques minutes chaque jour pour imaginer que Vous réussissez dans votre projet, vous imaginez, je ne sais pas, quel projet vous pouvez avoir, et que vous atteignez vos objectifs, et que vous vous sentez fier de vos accomplissements, c'est très important. D'ailleurs, quand je le fais dans mes accompagnements, je dis à un moment donné, tiens, voilà, tu veux par exemple partir en Espagne, monter... faire une affaire avec des apiculteurs, je ne sais pas, peu importe. Mais à chaque fois, je dis, mais comment tu te sens Comment tu te vois Imagine, tu as tout gagné, tu es en Espagne, tu as fait ton projet, tu es au soleil, tu as tes abeilles autour de toi, tes enfants qui sont là, ton mari qui est heureux. Comment tu te sens Comment tu te sens Très important, cette visualisation. Et d'ailleurs, dans le travail également, si on vous propose un nouveau poste, essayez de visualiser ce poste, essayez de vous imaginer de façon positive, au lieu de dire je ne vais jamais y arriver, c'est trop dur, c'est trop compliqué Au contraire, visualisez le succès. Et puis, il va falloir affronter les peurs et oser l'action. Ça, c'est très important. Agissez malgré la peur. Parfois, la meilleure façon de surmonter le syndrome de l'imposteur, c'est simplement d'agir. Et même, j'ai envie de dire, souvent. Plus vous prendrez des actions concrètes, plus vous accumulerez des preuves que vous êtes capable et compétent, l'action brise le cercle vicieux de l'autodoute. Vous ne pourrez rien faire, vous ne pourrez pas avancer si vous ne mettez pas en action. Oui, bien sûr, l'action, vous allez peut-être tomber, mais ce n'est pas grave, tout va bien, ça fait partie du processus. On l'avait avant, mettez-vous en action, osez l'action. Et puis ensuite, une fois que c'est en action, vous allez vous concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. On s'en fout de la perfection. Reformulez l'échec comme un apprentissage. Au lieu de viser la perfection, concentrez-vous sur l'apprentissage et le développement. Ne laissez pas la peur de l'échec vous empêcher de vous glancer dans une nouvelle expérience. Et bien sûr, je dis bien sûr, mais non, ce n'est pas évident, se rappeler que tout le monde est... Un travail en cours. Nous sommes tous un travail en cours. Acceptez que personne n'a tout compris et que la perfection n'existe pas. Le chemin vers le succès est fait de haut et de bas. Et c'est ça qui fait peur dans le syndrome de l'imposteur. C'est ce bas et on a peur d'y aller. On a des doutes et on se demande comment on peut faire, par quel bout de prendre. Et vous ne devez pas avoir toutes les réponses pour avancer. Donc on se dit quoi On rentre dans l'action. Vous n'avez pas toutes les réponses, c'est pas grave, vous les aurez plus tard. Tout va bien. Voilà. En mettant ces pratiques, ces stratégies, vous pouvez progressivement dépasser le syndrome de l'imposteur et développer une confiance plus solide en vous-même et en vos capacités. Ça va demander du temps, bien sûr, mais avec de la persévérance, vous commencerez à voir vos doutes se dissiper. On se le refait vite fait, reconnaître et accepter le syndrome. Ensuite, on va reprogrammer ses pensées. On va célébrer ses réussites. On va accepter l'échec comme un... Une partie du processus, sinon pas comme un échec, comme quelque chose de négatif. On va pratiquer l'autocompassion. Ça peut vous sembler nunuche, mais l'autocompassion, c'est important, je vous le répète. Félicitez-vous de plein de choses que vous faites. Vous êtes super forts. Visualisez le succès. C'est comme un coureur qui court autour de la piste ou qui visualise l'arrivée. Il se dit Comment je vais arriver Waouh, je vais lever les bras, ça va être génial, la foule va m'applaudir. Pourquoi pas Visualisez le succès. Ensuite, affronter les peurs et oser l'action, ça ne fonctionnera pas si vous ne partez pas en action, si vous ne mettez pas en action. Si vous continuez à réfléchir, votre cul vissé sur une chaise, ça ne fonctionnera pas. Il faut passer à l'action. Et bien sûr, accepter que dans l'action, il y aura forcément des moments de mou, il y aura forcément des échecs, mais ce n'est pas grave, vous avancez. Même si c'est de... 5 cm, vous voyez, même si c'est un petit bout de projet, vous avancez toujours sur l'action. Se concentrer sur l'apprentissage, pas sur la perfection. Donc du coup, voilà, on est sur l'action et on se concentre sur l'apprentissage. Ah merde, j'apprends quelque chose, mais c'est intéressant, dis donc. Je ne savais pas ça. De toute façon, toutes les personnes que vous idéalisez, vous pensez votre frère, votre beau-frère, votre soeur, un copain, votre boss. Mon Dieu, ils sont bons, mais oui, mais ils sont tous mis à l'action. À un moment donné, ils sont mis à l'action. Ça, par contre, vous pouvez copier sur eux sur ça. Ils se sont mis à l'action. Sinon, ils seraient ailleurs. Et toujours se rappeler que tout le monde est un travail en cours. Ce qui veut dire que personne n'est parfait et que quand vous parlez à quelqu'un de votre projet, forcément, il n'y connaît que dalle parce qu'il n'est pas à votre place. C'est que même si vous dites Oui, attendez, David, On va se calmer. Lui, il a monté un truc, une agence extraordinaire, géniale. Oui, mais il n'est pas vous. Il n'a pas vos compétences. Oui, mais il est meilleur que moi. Non, il n'est pas meilleur que moi. Il est différent, différent de vous. Donc ça va demander du temps, de la persévérance, et vous commencerez tout doucement à voir vos doutes se dissiper, si bien sûr vous parlez avec votre contrat. Quand le contrat, vous vous dites, mais t'as vu, lui, quand il a monté son agence, ils étaient deux, maintenant ils sont 150. Il a monté trois agences, t'es complètement à la ramasse, toi. Oui, mais lui, c'est lui. Moi, j'ai une autre façon de faire les choses, et puis je vais m'écouter. Je vais m'écouter. Vous avez là l'essentiel pour que Gontran ne dirige pas votre vie, vous empêche de la vivre. Bien évidemment, il se rappellera à vous comme il a pu le faire avec Stephen King, que nous avons vu dans le premier épisode. À un moment donné, même quand il a écrit 10 bouquins, 15 bouquins, eh bien il a eu des doutes, il a continué à avoir des doutes. Et puis, bien sûr, on va avoir ceux qui nous entourent, qui vont parfois le titiller, Gontran, qui va dire Tu ne vas pas y arriver, hein, Gontran, tu es d'accord Il va nous parler à notre Gontran. Il va l'encourager, comme nous l'avons vu dans l'épisode numéro 2 avec Laurent Deutsch, dans le deuxième épisode, où là, effectivement, on va carrément créer un Gontran qu'on n'avait pas forcément prévu. Mais ne laissez jamais Gontran vous convaincre que vous n'êtes pas assez bien pour faire ce que vous faites. Maintenant que vous avez les clés pour vous sentir mieux, pas toutes les clés bien sûr, parce qu'elles sont nombreuses, elles sont variées, c'est un sujet, encore une fois, comme je vous l'ai expliqué, qui est souvent traité en vidéo sur YouTube en trois minutes. Mais voilà, vous devez déjà vous sentir mieux et en utilisant ces clés, vous allez vous sentir plus en équilibre, mais c'est à vous de les utiliser, de vous en servir. Et en parlant des autres, j'en ai parlé tout à l'heure, ceux qui peuvent... plomber notre enthousiasme, j'aurais dû préciser qu'il y a aussi ceux qui nous écoutent, nous encouragent, nous portent et nous supportent. Et ils sont précieux ces gens-là aussi. Il n'y a pas que des autres négatifs. Partagez vos expériences avec eux, parlez de vos doutes avec des personnes en qui vous avez confiance. Ça peut être libérateur. Vous réaliserez souvent qu'ils ont traversé des sentiments similaires. Ils ont certainement des choses à partager avec vous, mais pas des jugements, pas des avertissements, simplement au contraire des encouragements. Trouver un mentor ou un coach. Un mentor peut vous aider à voir plus clairement vos compétences et à remettre en perspective vos croyances limitantes. Il ou elle pourra également vous donner des retours objectifs et constructifs sur vos progrès, vous challenger, vous proposer d'autres perspectives, vous fixer des rendez-vous pour faire le point, des repères, suivre votre avancement et ajuster avec vous en prenant ce qui est important pour vous. Un rapport. avec vos valeurs, et puis effacer cette petite musique que vous avez toujours qui est j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, j'y arriverai jamais, je ne suis pas à ma place, il sera là aussi ou elle sera là aussi pour vous accompagner quand vous ressentirez cela Il est peut-être nécessaire, voire indispensable, quand votre grand rang personnel est une conversation sérieuse avec un professionnel pour lui redonner sa place et vous permettre de reprendre la vôtre. Voilà, encore une fois, le sujet est vaste et on a effleuré, parce qu'on aurait pu rentrer vraiment dans les détails sur chaque... J'aurais pu faire d'ailleurs un podcast... Sur chaque partie que je vous ai donnée, peut-être que j'en ferai certaines qui sont plus importantes que d'autres. En tout cas, dites-moi ce que vous en pensez dans vos commentaires. Voilà, c'est la fin de cette série. Il y aurait encore tant à dire. Nous avons tous vécu ou nous vivons encore ce syndrome de l'imposteur. Il y a autant de façons de l'aborder, ce syndrome, que de personnes qui en sont victimes. Mais j'espère que ça va vous aider. J'espère que ça va vous aider, vraiment, sincèrement. Si vous avez un proche, un ami, une voisine, qui ressent justement cette sensation, qui semble au point mort, qui a l'air en dépression peut-être, elle ressent ce syndrome, partagez ces épisodes avec lui ou avec elle, un petit mail, un WhatsApp, tiens, pensez à toi. C'est mieux qu'un paquet de bonbons et plus utile que des chocolats. Ça peut lui changer la vie. J'aimerais terminer par une phrase de Eleanor Roosevelt. Il disait Croire en soi est la première étape pour sortir du syndrome de l'imposteur. Personne ne peut te faire sentir inférieur sans ton consentement. C'est très important. Et puis on termine avec Tony Robbins qui dit N'attends pas d'avoir tout compris pour agir. L'action crée la confiance. Mettez-vous en action. Si vous avez besoin, bien sûr, vous pouvez me contacter, si vous le souhaitez, par mail, par WhatsApp, je ne sais pas par où. Je sais que vous êtes habile et que vous pourrez me retrouver. Voilà, on se retrouve bientôt pour un nouvel épisode. J'étais ravi, content, vraiment, de partager ces trois épisodes, cette série sur l'imposteur. N'oubliez pas de vous abonner, bien évidemment, de laisser des commentaires si vous avez aimé. Peut-être que vous avez des choses à apporter de votre côté, parce que le sujet va, comme on l'a dit. Et on se retrouve bientôt quand il sera minuit.

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