Speaker #0Prendre une résolution, ce n'est pas une obligation, ça doit être avant tout un choix. Et nous allons directement entrer dans le vif du sujet. Tiens, un petit exemple. Vous devez écouter cet épisode. Ou alors, vous avez choisi de l'écouter. Dans le premier cas, il y a un impératif, une obligation. Et dans le deuxième, vous êtes autonome et vous avez fait un choix. Musique Il est minuit à Bali Musique L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle, un moment rien que pour vous, une pause pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous intéresse. nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, master coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, et bien c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement, parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être Et c'est maintenant quand il est minuit à Bali. Tous les jours, tout le long de l'année, nous utilisons souvent, nous commençons nos phrases par « il faut que » . Il faut que je fasse ceci, il faut que je fasse cela. Et c'est une phrase, c'est un début de phrase qui nous accompagne, qui est toujours présent et nous on va voir aujourd'hui comment on peut transformer ça en quelque chose de peut-être plus intéressant. On change une phrase qui ruine votre journée, le « faut que je » , on va la remplacer par « j'ai choisi de » . Et c'est pas pour faire joli, c'est pour reprendre la direction de notre vie. Alors, le « faut que je » met votre cerveau en mode obligation. Votre énergie, elle se diminue, elle se fane, elle se décompose. Et votre créativité se met en grève. Vous repoussez les choses. « Il faut que je » , c'est une obligation. Et le « j'ai choisi de » vous remet en position d'auteur ou d'autrice. Même situation, mais autre posture, autre résultat. Alors c'est simple à dire, mais c'est puissant à l'usage et en plus c'est mesurable. Pourquoi ça marche ? Parce que votre motivation tient sur trois piliers. L'autonomie, la compétence et le lien. Le « il faut que je » ni l'autonomie. Le « j'ai choisi de » la restaure. Quand vous vous sentez à l'origine de l'action, vous tenez le rythme, vous apprenez plus vite, vous arrêtez de saboter par micro-procrastination et vous arrêtez de ruminer. L'auto-contrainte lucide use beaucoup moins que l'obligation subie. Commençons par quelque chose de concret. Prenez une tâche que vous traînez depuis une semaine. Par exemple, vous devez répondre à un client, vous devez relancer un prospect, vous rangez vos notes, vous devez faire 20 minutes de sport, vous voyez le principe. Et là, dites à voix haute, d'abord en mode obligation. Il faut que je relance M. Berthier. Écoutez le corps. Lourdeur. Maintenant, reformulé. J'ai choisi de relancer M. Berthier parce que je clore ce dossier aujourd'hui. Je le fais à 14h15. Message court. Objectif de réponse simple. C'est la même action, mais c'est une autre énergie. Ce « parce que » n'est pas décoratif. Il ancre la raison et coupe la résistance passive. Attention, tout n'est pas libre, bien sûr, il y a des lois, des délais, des promesses, mais même là, il y a des choix, le comment, le quand, le niveau et le cadre. Il faut que je paye mes charges. J'ai choisi de solder mes charges vendredi à 11h parce que je veux un esprit clair pour la semaine. Je prépare les docs ce soir 18h pendant 25 minutes. La contrainte elle existe, mais la position elle change. Et si la tâche n'a aucune bonne raison pour vous, dites-le vous franchement. Soit vous la supprimez, soit vous la déléguez, soit vous la repositionnez pour qu'elle sève un objectif réel. La langue révèle la vérité. La langue française est magnifique en plus. Si vous n'arriviez pas à choisir... Ou à dire « j'ai choisi deux parce que » c'est qu'il manque un choix quelque part. Je le refais celle-là. Si vous n'avez pas réussi à dire « j'ai choisi deux parce que » c'est qu'il manque un choix quelque part. Dans ce positionnement, il y a trois choses à éviter. D'abord, remplacer les mots sans changer le réel. Dire « j'ai choisi de courir » et ne jamais l'inscrire dans aucun effet, avec un mot, un rendez-vous, une action, attention, ça n'a pas de sens. « J'ai choisi de courir demain après-midi parce que c'est important pour moi. » Vous voyez, parce que ça va me permettre de reprendre des muscles ou de préparer un marathon. La deuxième chose, c'est s'inventer de fausses libertés. « J'ai choisi, moi, de répondre à 22h. » Alors que ça nuit à votre sommeil. Non. Vous avez choisi de vous fatiguer, d'assumer ou changer l'heure. Vous voyez ce que je veux dire ? J'ai choisi de répondre à 22h parce qu'un collègue de travail ou un ami m'appelle, alors que ça va nuire à mon sommeil. Là, c'est faux. Vous avez choisi de vous fatiguer. Alors soit vous assumez et vous dites effectivement « il faut que » ou alors vous changez l'heure. Le troisième point important, c'est de ne pas confondre le choix et le caprice. J'ai choisi de ne pas répondre à un client ou de ne pas livrer. Ce n'est pas un choix, c'est un défaut de fiabilité. Le vrai choix est de négocier une nouvelle échéance avant l'échéance, par exemple. Passons au comment. J'espère que vous suivez. C'est important. Ça fait partie de la résolution. Passons au comment. D'abord, une bascule de langage à pratiquer en direct. Dès qu'on a ce « faut que je » , il monte, vous vous arrêtez une seconde et vous cherchez la formulation. « J'ai choisi de parce que donc à cette heure-ci. » C'est votre phrase pivot. Elle contient la raison, l'action et l'heure. Dès que vous avez un « il faut que je » , « j'ai choisi de parce que et donc je vais faire ça » . à telle heure. Si votre phrase pivoue, elle contient la raison, l'action et l'heure. Ensuite, vous créez un contrat, pourquoi pas, de 24 heures avec vous-même. Chaque soir, vous transformez 3 « il faut que je demain matin » en « j'ai choisi 2 » Parce que, et donc, avec des heures précises. Trois, pas trois choses, pas dix, là aussi on est sur du Kaizen, pas après pas. Trois petites choses à faire, ou trois grandes choses à faire, demain, et vous lui remplacez les il faut que je par j'ai choisi de, parce que, donc c'est un sens pour moi, donc je vais le faire de telle façon, et vous allez vous donner rendez-vous avec vous-même. Et s'il y a un imprévu, pas souci, vous reprogrammez à un créneau réel, le jour même, sans laisser flotter la chose. Je vous donne quelques exemples rapides qui parlent au quotidien. Il faut que je poste sur Facebook. Ça devient, j'ai choisi de publier à 9h15 une anecdote client de Céline pour générer deux conversations d'ici vendredi. Oui, la phrase est plus longue, mais au moins vous avez fait un choix. Il faut que je fasse du sport. Ça devient, j'ai choisi 15 minutes de mobilité à 18h10 pour me coucher mieux et être plus net le matin. C'est un peu long. Mais au moins, vous avez fait un choix. Il faut que j'appelle ma mère. Devient, j'ai choisi d'appeler à 19h40 parce que je veux nourrir ce lien et 10 personnes dédiées sans écran. C'est important. Avec ma maman, je vais en profiter. Voilà. Vous avez compris le principe ? Vous verrez, c'est une chose étrange qui va se passer au bout de quelques jours. Votre cerveau va commencer à proposer spontanément des... Donc, je vais le faire à telle heure. Ce principe de j'ai choisi. Donc, j'ai choisi. de faire quelque chose parce que vous donnez la raison, donc je vais faire ça et à telle heure. J'espère que vous avez compris, sinon revenez en arrière, re-écoutez le milieu, si vous expliquez, si jamais ce n'est pas très clair. Voilà. La phrase crée le cadre. Le cadre crée l'élan. Vous allez voir, c'est assez étonnant. Et l'inverse est vrai. Revenir au faux que je, dissous par de vos choix et rallume l'affliction. Arrêtez avec le il faut que je. Il existe des faux faux que je, qui pourrissent l'agenda parce qu'ils appartiennent à quelqu'un d'autre. Faut que je sois disponible tout le temps. Non, ce n'est pas un devoir. C'est l'attente implicite d'un environnement sans frontières. Le choix dans ces cas-là, c'est j'ai choisi de répondre entre 12h et 13h par exemple, puis entre 16h et 17h. Le reste du temps, je suis en mode production. Ou encore, il faut que je dise oui, il faut que je dise oui. Ça nous l'avons vu dans la partie le non positif non. Vous pouvez aussi dire j'ai choisi de dire non à ce projet parce que je protège mes 10h de profondeur par semaine. Je propose une autre date ou une autre personne. Le non est un choix positif quand il protège un objectif choisi. Vous avez aussi, dans le côté rationnel, la formule qui va changer le climat. Dire « j'ai choisi de te rappeler demain à 10h » , ça change du « il faut que je... » . Je te rappelle demain à 10h. Il dira à un collègue que j'ai choisi de livrer la partie à jeudi à 15h et je vais te demander un feedback de 10 minutes, rend la coordination beaucoup plus simple. Ce n'est pas il faut que, j'ai choisi. On retire la plainte, on met un contrat, vous gagnez en crédibilité parce que vous parlez en auteur ou en autrice, pas en victime de votre agenda. Vous pouvez enrichir aussi la phrase pivot avec un critère de réussite. J'ai choisi de relancer 5 clients parce que je veux 2 rendez-vous d'ici vendredi. Donc j'envoie 5 messages à 13h, réussite égale 2 réponses avant 48h. Et le critère transforme l'action en résultat attendu. Et vous protège contre le faux « j'ai choisi » qui occupe et ne produit absolument rien. Voilà. Gardez aussi un espace pour ce qui compte sans deadline. Les relations, la santé, l'apprentissage, la formation, là le choix n'est pas quand j'aurai le temps. si J'ai choisi 20 minutes de lecture à 21 heures parce que je veux enrichir mon regard. Ce sont des grandes phrases, vous pouvez les simplifier. Et si vous ne le dites jamais, ce n'est pas un manque de temps, c'est un manque de choix. La phrase révèle vos priorités réelles. Enfin, soyons honnêtes, quand le choix, c'est de ne pas faire, j'ai choisi de ne pas lancer ce produit ce trimestre parce que la promesse n'est pas claire. Je garde deux heures pour clarifier la cible et je revois la décision le 15 du mois. Ça vaut mieux qu'un « il faut que je lance » qui vous suit pendant six semaines en vous culpabilisant. Voilà, on termine par ça, un mini-rituel pour installer tout ça sans y penser. Ce soir, vous écrivez trois lignes, pas plus. Une tâche, vous le mettez sur votre note, une tâche business, une tâche perso, une tâche relation. Pour chacun, la phrase complète. J'ai choisi deux parce que, donc, je. Et à telle heure, tel jour. Demain soir, vous cochez si vous avez réussi à le faire. Si ça n'a pas été fait, vous la reformulez, vous l'effacez, mais vous ne laissez rien flotter. Et vous faites ça pendant cinq jours. Voilà, et vous m'en direz les nouvelles, comme on dit. À la fin de la semaine, vous aurez au moins des choses, mais il y a plus de choix, il y a plus de choix. Et ça change tout. L'attraction revient, la fatigue baisse, le respect de vous-même remonte. Remplacez « il faut que » , « je » par « j'ai choisi de » . Ce n'est pas une gimmick. c'est une pratiques qui fabriquent des journées tenables, des relations claires et des résultats visibles. Voilà, c'est aujourd'hui l'épisode que je vous proposais. Demain, nous allons voir la célébration des petites victoires, parce qu'après tout, si vous mettez ça en place, il va y avoir des petites victoires. Il va falloir les célébrer et ne pas passer à côté, sinon ce serait un petit peu dommage en fait. Donc on se retrouve dès demain pour un nouvel épisode, quand il sera minuit à Bali.