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Transcription

• Speaker #0

  Il y a 24 heures dans une journée, 1440 minutes et 86 400 secondes. Sur un mois, d'une trentaine de jours, 720 heures, 43 200 minutes et un peu plus de 2,59 millions de secondes. Sur une année, il y a 8760 heures, 525 600 minutes, plus de 31 millions de secondes. Et pour 81 ans de vie, environ 700 heures, 42 millions de minutes. et 2,5 milliards de secondes. Autant de moments à vivre, mais combien on en vit vraiment ? Il est minuit à Bali. L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle, un moment rien que pour vous, une pause pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minua Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous intéresse. nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, master coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, et bien c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Le matin, avant même le premier café, le mental part sans nous. Et hop ! La liste des tâches, les messages, les rendez-vous et puis le passé qui gratte. Une phrase mal dite, un mail qu'on a envoyé trop vite et puis le futur. Le futur qui tire et qui dit « et si, et si on faisait ci, et si on faisait ça ? » Le corps est à la table, l'esprit est ailleurs. On boit, on marche, on répond, mais avec la sensation d'être en apnée. Le soir, le tourbillon reprend dans le noir des scénarios, des regrets, des micro-colères et le sommeil, bien sûr, qui se fait attendre. Cette fatigue intérieure n'est pas une fatalité. Fatalité a un simple nom, l'absence au présent. Notre esprit confond pensée et existé. Comme l'a écrit Eckhart Tolle, le mental ressasse le passé et s'inquiète du futur. Et nous finissons par nous identifier à ce bruit de fond. Alors que derrière ce bruit, il y a nous, vous, vivant, ici, maintenant. Le réflexe est ancien, à prévoir pour se protéger, remâché pour comprendre, utile parfois, mais à haute dose, ça usurpe l'instant et draine notre énergie. Alors, pas besoin d'un grand dispositif, il faut juste une porte en trouvêtre, la respiration, j'en parle souvent. Vous inspirez par le nez, comptez jusqu'à 4. Vous retenez une seconde, vous expirez sur 6, puis vous recommencez, deux fois. Parlant de ces trois respirations, vous n'avez pas pensé à autre chose, vous avez essayé de suivre ce que je viens de vous demander, on recommence. Inspirez par le nez, comptez doucement jusqu'à 4, 1, 2, 3. 4, retenez une seconde, 1, expirez sur 6, 1, 2, 3, 4, 5, 6. Et pendant que vous étiez concentré sur vos respirations, le monde ne s'est pas écroulé. Mais quelque chose a changé. Vous avez réancré l'attention. Et ça, ça donne 3 appuis. concret, le souffle, c'est votre métronome. Quand le mental s'emballe, revenez au va-et-vient de l'air, dix cycles. C'est moins d'une minute et pourtant ça recalibre. Ça permet d'avoir au aussi de regarder la lumière sur le mur, de sentir la tasse tiède dans la main, d'écouter le bruit lointain au dehors, et ce qu'on retrouve d'ailleurs dans le kentsugi, le retour à soi, l'essence coupe la boucle mentale et réouvre l'instant, l'instant présent. Le corps, le corps sentait le poids sur la chaise, la plante, les pieds au sol, la nuque qui se détend d'un millimètre, et le corps dit toujours « où vous êtes ? » Ici, maintenant, alors on va penser à une petite chose, tiens, mettez un marqueur. que pas je dans votre journée par exemple à chaque porte franchie une respiration consciente à chaque café de gorgée en pleine attention vous remarquerez que je demande pas de d'être dans le boire toute la salle du café de gorgée en pleine attention je bois du café je sens l'arôme du café aux préférés l'été vous prendre du thé 1 sur le trottoir dit pas en sentant le sol s'appelle la marche en conscience dit pas Là aussi, je ne montre pas grand-chose. Ce ne sont pas des performances, mais des retours, des retours à soi. Et puis, il y a aussi, bien sûr, le goût des choses simples. Quand l'attention revient, la texture du réel remonte. Le fruit a du goût. Le visage d'un proche devient net. Une t��che simple redevient juste une tâche. Ni menace, ni montagne. On n'ajoute pas du temps à sa journée, on retire l'encombrement. Et paradoxalement, on gagne en clarté, en calme, en qualité d'action. Essayez maintenant, vous avez peut-être un objet autour de vous, n'importe quel objet, un vase, un cendrier, je ne sais pas ce que vous voulez, le dessin d'un enfant, et là, regardez la couleur, les bords, l'ombre, prenez le temps, posez-le, levez les yeux, regardez, l'instant est plein, vous êtes simplement concentré sur le moment présent. Revenir au présent, ce n'est pas fuir la réalité, c'est accepter ce qui est maintenant et agir à partir de là. Accepter, ce n'est pas renoncer, c'est cesser de se battre contre le fait brut. C'est comme ça, là, tout de suite. Non, à partir de cette clarté, l'action devient adéquate. Une chose à la fois au bon moment. Pensez à un nuage, il passe, et le ciel ne s'excuse pas. Vos pensées d'inquiétude passent aussi. Vous n'êtes pas obligé de monter systématiquement sur le char de vos inquiétudes, de vous laisser embarquer. Petite formule repère. Ici, maintenant, que puis-je faire concrètement et qui aide ? Parfois, c'est juste une réponse avec une micro-action. Parfois, c'est ne rien ajouter pendant 30 secondes. Dans les deux cas, vous retrouvez la main. Donc, soit une micro-action, soit ne rien ajouter, ne rien faire, respirer simplement. essayez d'être au moment présent. Si vous êtes dans votre voiture, regardez le volant de votre voiture ou autour de vous, ne vous laissez pas disperser par tout ce qui se passe. Pensez à votre respiration. Trois pauses de 30 secondes, matin, midi et soir. Vous ne faites rien sauf respirer et sentir vos appuis. Une tâche, une présence. Quand vous faites A, Quelle que soit la chose que vous allez faire, vous ne pensez pas à B, C ou D. Vous faites A et vous vous concentrez. Vous épluchez les carottes, vous êtes sur l'épluchage des carottes. Tout simplement. Autre chose encore, dans les micros pratiques, vous pouvez également jouer l'entrée-sortie. En entrant dans une pièce, vous faites une inspiration. et en sortant, une expiration longue. Bien sûr, pendant le temps, pendant la pièce, vous pouvez respirer normalement, mais chaque fois que vous entrez dans une pièce, inspiration. Et en sortant, expiration longue. Vous avez également l'encre tactile. Vous pincez doucement le pouce et l'index ensemble quand vous voulez revenir. Et le corps associera le geste au retour. Donc si par exemple vous faites une respiration, vous faites des respirations, tout d'un coup vous commencez à être pris par quelque chose, vous poussez le pouce et l'index ensemble, et hop, vous revenez à votre instant où vous étiez bien en respiration. Ces pratiques tiennent, bien sûr, en secondes, elles rendent des minutes, et puis en plus, elles sauvent des heures, et vous avez remarqué que les heures, elles sont comptées. Vous savez, le stress, il va revenir. Ça, c'est normal. Pas non plus effacer le stress. Mais le but, ce n'est pas un calme parfait. C'est un retour plus court. Vous pouvez faire une procédure qu'on appelle une procédure express de 60 à 90 secondes. Vous vous dites, à voix basse, je remarque l'agitation. Je remarque l'agitation. Ou je suis stressé. Je ne me sens pas bien. Quelque chose de court. Ensuite, vous allongez l'expiration sur 6 à 8 ans. Et vous nommez 3 choses que vous voyez, 2 sons que vous entendez, une sensation dans le corps, pourquoi pas une odeur, vous nommez 3 choses. Trois choses. Ah, j'entends le clocher du village. Ah, c'est marrant, j'entends des poules. Ça, ça vous dit que vous êtes à la campagne. Ah, puis je sens dans mon corps que mon corps se relâche. Ah, mais je sens les fleurs à côté de moi. Vous pouvez faire une action minuscule, ranger un objet, boire de l'eau, et puis écrire la prochaine étape. Être en conscience au moment où vous le faites. Je range un objet, je suis conscient de ce que je fais. Boire de l'eau, eh bien, j'en profite pour penser pourquoi pas. aux rivières, à la montagne, mais je bois de l'eau en conscience. Revenez ce que vous êtes en train de faire. Et là, vous ne serez pas battus par le stress, parce que vous aurez repris... position dans le présent. Je vous ai parlé tout à l'heure de l'auteur Tolle qui dit une phrase importante, c'est réalisez profondément que le moment présent est tout ce que vous avez. Faites du moment maintenant l'axe principal de votre vie. Et c'est pas un slogan, c'est une boussole. Chaque fois que vous l'entendez, vérifiez où mon attention est. Où est-ce que je suis là ? Je suis en train de passer à demain, je suis en train de passer au passé. Je suis là, maintenant, et ramenez cette conscience vers le moment présent. Est-ce que vous allez gagner ? Très simple. Moins d'anticipation inutile. Ça ne sert à rien de penser au passé ou au futur. Moins d'anticipation inutile, plus d'énergie disponible. Moins de rumination, on vient de le voir, plus de clarté relationnelle. Action plus juste, moins d'efforts perdus. Et puis une présence, une qualité de vie ressentie tout de suite, tout de suite. Vous ne rajoutez pas des heures à vos jours. Vous retirez le sable dans l'engrenage et la machine tourne beaucoup plus doucement. tranquillement, mais encore une fois, vous ne perdez pas du temps, vous en rajoutez à le vivre. Éteignez l'écran après cet épisode, vous fermez le portable et commencez à vous asseoir. Vous fermez les yeux, trois respirations. Sentez la gravité vous tenir, les épaules descendre d'un degré, laissez l'air entrer et sortir. Le monde continue, tout autour de vous, vous aussi, mais à cet instant, vous êtes là et ce moment vous appartient, personne ne peut vous le prendre. Et ça, c'est déjà incroyable et immense. Voilà, c'est la fin de cet épisode. C'était presque une sorte de bélisation aujourd'hui. C'est une résolution que vous pouvez prendre, encore une fois, pour vivre réellement le moment présent. De quoi allons-nous parler demain ? J'en ai aucune idée. Je vais l'écrire certainement ce soir ou demain, je vais y penser, je vais y réfléchir, ce sera la surprise. En tout cas, surprise, bonne surprise, si vous me laissez bien sûr des étoiles sur un peu podcast, donc n'hésitez pas à laisser des étoiles, je vous rappelle que tous les jours, on se retrouve, parler de sujets différents des sujets qui franchement m'intéressent je ne fais pas ça pour faire des épisodes mais pour vous parler, pour échanger sur des sujets qui m'intéressent, qui me plaisent tiens ça pourrait leur plaire, ça c'est sympa ah tiens moi je faisais ça disons avant ou tiens j'ai rencontré tel problème, peut-être qu'on pourra en parler ensemble donc voilà, demain je ne sais pas, mais on sera tous ensemble merci et à très vite quand il sera minuit à Bali Musique Musique Musique