Speaker #0Bienvenue, bienvenue sur le podcast de Minua Bali et nous sommes dans le journal des résolutions. Comme vous le savez, tous les jours, je propose pendant un mois des réflexions et des résolutions que vous pouvez prendre, ou je le précise toujours à chaque fois, ou ne pas prendre bien sûr. Peut-être des choses qui peuvent vous intéresser, des choses à mettre en place pour prendre des résolutions pour l'année prochaine par exemple, ou maintenant d'ailleurs, les mettre en place tranquillement et changer votre vie. ou la vivre autrement. Alors comme je le dis, il ne s'agit pas de faire, de révolutionner, de tout casser, de tout briser, mais plutôt des petites actions que vous pouvez mettre en place pour faire évoluer votre vie ou la vivre plus simplement, plus facilement. Donc pendant 31 jours, nous avons déjà, je crois que nous sommes au sixième épisode, il me semble-t-il, et donc vous avez déjà 15 résolutions qui vous sont proposées ou des réflexions, des pistes de réflexion qui vous sont proposées. Vous avez peut-être de votre côté, vous aussi, des... Des idées qui commencent à venir, donc n'hésitez pas à laisser des messages sur Facebook, par exemple, pour dire, tiens, moi, je pensais à cette réflexion-là, qu'est-ce que vous en pensez de cette résolution ? J'ai envie de mettre ça en place, peut-être permettre de vous engager en disant, tiens, voilà ce que je veux faire, voilà ce que j'ai envie de mettre en place, encore une fois. Petit pas par petit pas, le principe du Kaizen, donc ne pas vouloir tout changer d'un coup, ça y est, je déménage, je quitte mon conjoint, je balance ma famille, je quitte mon boulot. mais plutôt réfléchir de façon stratégique, petit pas par petit pas, petite résolution par petite résolution, pour changer notre vie ou la vivre autrement. Je m'appelle David Mott, je suis master coach, et je travaille, j'étudie, j'explore le changement, toutes ses formes, et je vous accompagne bien sûr si vous le souhaitez, on peut être ensemble pour votre changement, changement, qu'il soit petit ou grand. Ça peut être un changement de vie complet, ça peut être... Ça peut être simplement changer de travail, ça peut changer d'horizon professionnel, de vie, déménager, peut-être autre chose, peu importe, le changement. C'est ce qui nous intéresse, le changement, parce que le changement, encore une fois, n'est pas forcément quelque chose de simple, de facile. D'ailleurs, l'inconscient lui-même, il n'aime pas le changement. Lui, ce qu'il aime, c'est rester dans les choses qu'il connaît déjà, même si ça peut être compliqué, il préfère vous faire souffrir, vous obliger à vivre des choses, plutôt que de changer. Le côté inconfortable, vous connaissez peut-être déjà en subissant des choses tout le long de votre journée, de votre vie, mais en vous disant, de toute façon, pas le choix. Et si, nous avons le choix, nous avons le choix, le choix de prendre des résolutions et de changer doucement, tranquillement, en mode Kaizen, pas après pas, tranquillement, on peut changer sa vie ou la vivre autrement. Et dans les choses que l'on vit au quotidien, il y a plein de choses qui nous... touches dont on ne fait pas attention. Je vais prendre une petite métaphore, une petite histoire qui m'est arrivée il y a bien longtemps. C'est plutôt un épisode de vie. Chaque année, jusqu'à l'âge de 12-13 ans, nous allions en vacances au Cap-Ferré. Nous avions une maison familiale là-bas, à Claoué, et nous avions un bateau. Et sur ce bateau, nous voulions utiliser le bateau. Au tout début des vacances, il fallait nettoyer la coque, parce qu'il y avait des balanes. Les baleines sur les petits coquillages qui mesurent 5 mm, c'est pas très grand, mais les uns à côté des autres, ça se collait contre la coque et bien sûr ça empêchait le bateau de bien naviguer, de fendre les flots correctement. D'ailleurs on le retrouve aussi sur les baleines, sur les baleines ou sur les tortues. On retrouve ces coquillages qui empêchent la flottaison, qui alourdissent le navire ou l'animal et qui empêchent la flottaison chaque année. On prenait une spatule et on nettoyait comme ça ces coquillages. Ça nous prenait quelques heures pour tout nettoyer. Ensuite, on mettait un produit. Mais chaque année, ça revenait au contact de l'eau, ces petits coquillages se collaient contre la coque et freinaient le bateau. Et nous vivons, nous aussi, au quotidien, tous les jours, ces petits coquillages, ces balanes qui nous empêchent d'avancer. On n'y fait même plus attention. Parce qu'effectivement, 1, 2, 3, 4 petits coquillages comme ça, qui ne font que 0,5 centimètre, 5 millimètres, donc c'est tout petit, c'est pas très gros, mais les uns à côté des autres, ça fait des centaines, voire des milliers de petits coquillages, et là, ça commence à faire beaucoup. Et dans notre vie de tous les jours... Je vous parle des frustrations, je vous parle des... On a parlé déjà, d'ailleurs je vous conseille d'écouter l'épisode sur le Ling Shi, la mort aux mille coupures, le supplice chinois. Là on parle du Ling Shi, on parle donc de ces coupures au quotidien qui nous alourdissent. Donc ces balanes, ces petits coquillages qui s'accrochent à notre quotidien, on n'y fait pas attention, on dit bah c'est pas grave, on les supporte, on s'habitue au fur et à mesure à porter un poids plus lourd, c'est un peu comme les... Les kilos aussi, au fur et à mesure, on prend 500 grammes, on prend 1 kilo, j'en suis bien placé pour savoir, et puis au bout d'un moment, on prend 2 kilos, 3 kilos, 5 kilos, 10 kilos, mais on ne se rend pas compte parce que c'est au fur et à mesure. Sur une année, si on prend 500 grammes, c'est rien, 500 grammes, 500 grammes par mois, sur 10 mois, ça commence à faire des kilos, mais le corps s'est habitué au fur et à mesure. Il en va de même pour notre esprit, on s'habitue au fur et à mesure à accepter. Ce poids supplémentaire, ce poids mental supplémentaire qui va nous obliger à le porter tout simplement et à vivre avec. Et ce poids supplémentaire, c'est des petites choses comme ça, des petits détails. Par exemple, des personnes de votre conjoint ou votre conjointe qui vous parle mal ou qui vous fait des petites réflexions désagréables ou qui ne reconnaît pas le travail que vous faites dans la maison ou l'investissement que vous faites par rapport à votre relation, dans votre couple. Ou alors, ça peut être vos amis aussi, qui vous demandent sans arrêt des services, et puis, jamais un merci, c'est naturel, et vous, ça vous plombe, oui, ça vous plombe, c'est lourd à porter. Mais en fait, au bout d'un moment, comme c'est des petites choses, c'est des petits détails, je dis, c'est pas grave, ne faites pas attention, on ne nettoie pas la coque, et on commence à s'alourdir doucement. C'est la même chose dans le travail, dans le travail, c'est votre, ce qu'on appelle les supérieurs, j'ai toujours amusé ce mot, d'appeler quelqu'un qui a un rôle. au dessus du vôtre comme poste au dessus du vote l'appel supérieur comme c'était supérieur à vous pas du tout mon rôle sur la rôle un rôle au dessus du vôtre dans le sens des responsabilités mais n'est pas supérieur à vous bref vous et qui vous tous les matins vous dit par exemple tiens tu veux arriver à la semaine de retard par exemple ou alors qu'ils veulent demander d'aller chercher votre café ou ou en tant que femme vous le savez très bien toutes les petites frustrations qu'on vous fait toute la journée de petites réflexions qu'on fait toute la journée. Les mots, les phrases qui ont lourde sens. Mais vous les acceptez. C'est bon, ça fait partie du jeu. Non, ça ne fait pas partie du jeu. J-E-U-G-J-E-U. C'est la même partie de la vie, mais on l'accepte. Parce qu'on se dit que c'est une contrepartie ou un prix à payer pour garder son travail, pour que les enfants soient excités dans une école, pour... vivre au quotidien pour prendre le métro, pour prendre les transports communs, ça vous parle mal, c'est pas grave. Et à un moment donné, l'idée c'est de vous recollecter à vous-même, de savoir si vous l'acceptez ou non. Alors je précise bien qu'il ne s'agit pas de tout remettre d'équerre et de faire systématiquement des réflexions désagréables en disant « Non, ça je ne veux pas, je n'accepte pas. » Mais simplement de vous rendre compte et d'accepter ce qui est acceptable et de refuser ce qui ne l'est pas. De nettoyer. votre coq comment on fait tout simplement on va parler avec les personnes autour de nous gentiment j'ai presque envie de dire pardon excusez moi j'ai presque envie de dire avec bienveillance hum et puis si c'est pas bienveillant, tant pis à un moment donné s'il faut casser le truc, s'il faut casser le système on le casse mais on n'accepte pas de se faire plomber par les autres alors on peut toujours trouver on peut toujours trouver des des bonnes circonstances, ouais mais tu comprends il a passé une bonne journée tu comprends il avait une mauvaise journée C'était dur pour elle, oui, mais non. Parce qu'à un moment donné, tout ça, ça se colle à vous et ça vous empêche d'avancer. Encore une fois, ça ne vient pas d'un coup. C'est petite chose par petite chose par petite chose. Et si vous ne nettoyez pas immédiatement votre mental, ça va s'accumuler. Et ça finit par, tout simplement, une dépression, par exemple. Ou le moral à zéro. Ou le matin, on se réveille et on se dit, putain, j'ai pas envie d'aller au boulot. Ou mes gosses commencent à me fatiguer, j'en ai marre. Parce que vous n'êtes pas débarrassé au fur et à mesure. de ce lynchie, de ces petites coupures quotidiennes qui peuvent vous abîmer l'âme. Donc, aujourd'hui, on peut prendre la résolution de se dire, chaque fois qu'il y a quelque chose qui me déplaît, je vais l'exprimer. Il y a quelqu'un qui vous parle mal, tiens, dans le métro, ou dans le métro ou à la SNCF, un compteur qui vous parle mal, vous pouvez parler correctement, vous savez que je suis un être humain, vous pouvez me parler normalement, vous pouvez... Il n'y a pas longtemps, j'étais à l'aéroport, et justement, il y a un gars qui me... J'étais au contrôle des douanes. C'est pareil, comme ça, il y a un gag qui fait Et j'ai dit, vous savez, vous pouvez me parler gentiment, me dire s'il vous plaît, vous me parlez normalement. Ce n'est pas pour ça que le gars a dit, oh, excusez-moi, je suis désolé. Mais au moins, je l'exprime. Mais exprimez-vous. Je ne veux pas, je ne peux pas prendre la colère des autres, la frustration des autres. Elle ne peut pas se coller à moi. Et pour ne pas qu'elle se colle à moi, je vais l'exprimer. Je vais dire, ça, ce n'est pas pour moi. Merci. Non, non, non, je ne veux pas. Si une personne qui travaille avec vous, un collaborateur, vous parle de façon déplacée, vous le dites. Est-ce que je peux te parler à part ? Bien sûr, on parle à cette personne, non pas avec tout le monde autour, mais on va lui parler à part. Tiens, s'il te plaît, je peux te parler ? Et là, lui dire, écoute, voilà, j'aime pas le ton de ta voix, j'aime pas comment tu m'as parlé, ça m'appartient pas, donc s'il y a quelque chose à me dire, tu peux me le dire gentiment, mais on vit de frustration en frustration, on vit de moments compliqués à des moments difficiles. Alors, première chose à faire, on va enlever, on va ôter ce qui nous appartient pas. Et on va dire gentiment, mais fermement, aux autres, à ceux qui nous touchent, et de leur dire qu'on n'est pas des punch-in-ball, tout simplement. Si ça ne va pas, si ta journée s'est mal passée, j'en suis absolument navré, mais ce n'est pas vraiment mon problème. Je peux t'écouter, mais par contre, je ne suis pas ton punch-in-ball. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est important, ce côté linchi, de se nettoyer des problèmes des autres. Bien sûr qu'on peut être ouvert, on peut écouter les personnes autour de nous, on peut être là pour les autres bienveillants, mais on ne peut pas transporter les malheurs des autres. et faire de notre coq, de notre vie, le transporteur du malheur et de la méchanceté des autres. Ça va nous débarrasser de beaucoup de choses négatives. Et ça, ça se fait tous les jours, ça se fait toutes les heures. Et surtout, la première chose, c'est de les identifier. Identifier ces choses qui ne sont pas à nous, qui ne nous appartiennent pas, et on doit pouvoir se débarrasser. Ça s'appelle le linchi. Et donc rappelez-vous de ces coquillages qui, au fur et à mesure, se collent sur votre âme. Alors 1, 2, 3, on dit qu'on peut supporter, qu'on est fort, mais quand ça commence à venir 10, 15, 20, 100, des milliers au fur et à mesure de la vie, les douleurs des parents, les amis qui sont un peu trop lourds, les collaborateurs qui vous chargent de choses qui ne sont pas à vous, débarrassez-vous de ce qui n'est pas à vous, exprimez-le, dites-le, ça n'est pas à moi, je comprends ton tristesse, ta malhommé, ne t'en prends pas à moi et ne me charge pas. Voilà, c'est une... Bonne résolution, je trouve, et puis c'est pas très compliqué à faire, parce qu'en finalité, il suffit, comme le Kaizen, de faire ça étape par étape. Levez-vous ce matin de bonne humeur, et regardez, une chose toute simple, tiens, je pensais à ça, le café, quand vous arrivez le matin, vous vous rendez compte qu'il n'y a plus de café, tout le monde a bu son café, sauf vous, le café est vide, et c'est à vous de refaire le café le matin, par exemple à votre boulot. Vous dites à tout le monde, hé les gars, vous êtes gentils, mais c'est moi qui fais le café tous les matins, donc dorénavant, c'est vous qui allez faire le café. et puis vous me laissez une tasse de café. Ça me semble logique, ça me semble normal. Et vous serez même surpris que les gens vous disent « Ben oui, c'est vrai qu'on n'avait pas pensé à ça, disons. » Maintenant, tu nous dis « Ben ouais, t'as raison. Effectivement, on va faire attention. » Le respect des autres commence par le respect de vous-même et commencez par se débarrasser du poids des problèmes des autres et des blessures que peuvent nous infliger les autres. Allez, à chaque fois, je n'arrive pas à tenir 10 minutes. Nous sommes déjà à 13 minutes pratiquement. Il faut vraiment que je travaille là-dessus parce que je parle beaucoup trop. Et j'espère être clair. Toujours pareil, nous sommes en... en mode nomade, j'espère être clair, et puis j'espère aussi, parce que je n'ai pas tant de retours que ça, que ces résolutions, cette idée d'avoir des réflexions sur la vie, peuvent vous permettre de vivre autrement, je l'espère vraiment très fort, et puis on se retrouve demain pour une nouvelle résolution, n'hésitez pas, bien sûr, à laisser des commentaires, laissez des étoiles, ça va très vite, vous pouvez la mettre sur Apple Podcast ou Spotify, laissez marquer, marquez Minua Bali, et ce journal des résolutions de votre... de votre marque, de votre personnalité, dites que ça vous plaît, c'est important, c'est important pour que vive enfin plus grandement ce podcast, ça ne sert pas du tout franc, c'est ce que j'ai dit, et on se retrouve demain, quand il sera minuit, à Bali.