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Minuit à Bali - Changer sa vie ou la vivre autrement

35- Bande annonce : Transformez votre vie avec la philosophie Asiatique

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23min |19/05/2025
Play
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35- Bande annonce : Transformez votre vie avec la philosophie Asiatique

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Description

Il existe une autre façon de changer sa vie, une réponse naturelle à nos différents questionnements : La philosophie Asiatique. Sortir des injonctions, des standards imposés et d'une pensée unique pour transformer son évolution personnelle en apprenant à identifier ses blessures de l'âme, se donner le temps de comprendre sa propre peur du changement, se réparer, se pardonner et changer en douceur. La philosophie Asiatique nous apporte à la fois une philosophie de vie différente et un coaching de vie naturelle où la véritable quête de sens implique de passer par un cheminement intérieur qui fait appel aux clés du changement asiatique incontournables pour faire des choix de vie inspirants.

👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode

  • La découverte d'une philosophie de vie différente

  • La possibilité d'un changement de vie qui se développe par étapes

  • De véritables réponses qui font écho à votre perte de sens ou votre besoin de vivre autrement

  • Une évolution personnelle basait sur des enseignements millénaires

  • Une quête de sens organisait pour s'inscrire dans la durée

  • Une complémentarité avec un développement personnel occidental

🚀 Vous allez comprendre dans les prochains épisodes

  • Pourquoi votre quotidien vous tue à petit feu

  • Que vos projets de vie ne peuvent se réaliser qui si vous êtes aligné avec vos envies profondes mais aussi avec votre estime de soi et votre capacité à vous organiser pour les réaliser.

  • Comment transformer vos blessures, vos échecs, vos pensées négatifs pour en faire une force

  • Qu'il est essentiel de savoir pourquoi nous nous levons le matin et comment trouver sa quête de sens

  • Comment s'affranchir de notre peur du changement en passant par les étapes du Lingshi, du Ikigai, du Kensugi et du Kaisen

🤓 Nous abordons souvent le développement personnel par des méthodes ou des exercices qui sont directement liés à la philosophie asiatique. Nous avons une version occidentale, plus lisse, pré mâché d'une philosophie de vie porteuse de sens, qui, si elle est comprise, nous apportera un véritable changement de vie, solide, durable avec des choix de vie qui nous ressemble réellement. Cette évolution naturelle différente va nous demander de comprendre le pouvoir de nos émotions, de lâcher prise, de changer sa vie en commençant par nous changer nous-même.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David de mode, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. A Bali. Je vous parle aujourd'hui d'Auboude, ou plus précisément de la région d'Auboude, qui est située à Bali. Et donc je suis dans un petit village, vous entendrez certainement des bruits qui sont derrière moi, donc des cris d'enfants, parce qu'il y a deux enfants qui jouent derrière moi, pas très loin. Il y a les chiens aussi, d'ailleurs il y a mon chien, enfin ma chienne Maya, qui est juste à mes pieds, qui passe certainement à brouiller de temps en temps. Les coques, les scooters, ça va faire partie de notre bruit d'ambiance, on va dire, le bruit d'ambiance de Bali. Alors Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'une philosophie particulière, ou plutôt deux philosophies particulières, qui sont souvent utilisées, mal utilisées, souvent détournées. On les aperçoit souvent entre les lignes d'un discours de coaching, comme si c'était quelque chose qui avait été découvert en Occident, ou dans les phrases de thérapeutes. On mélange souvent la mentalité de son peuple, c'est-à-dire les japonais, avec l'origine de ces approches qui sont pour la plupart millénaires. Alors japonais, pas tout à fait, parce que c'est plutôt la philosophie asiatique. Comme je vis à Bali, j'en ai fait la découverte à travers la philosophie balinaise, qui reprend certains des piliers. Mais c'est en allant chercher un petit peu plus loin, en l'étudiant, que je me suis vite aperçu qu'elle pouvait vraiment nous apporter une autre approche de notre évolution naturelle, nous aider vraiment dans notre quête pour comprendre, nous comprendre, nous sentir mieux. C'est vrai que je parle beaucoup d'approches assez occidentales, c'est des choses que certains ont reprises, que je développe, sur l'inconscient, par exemple sur la motivation, sur les échecs. Mais là, on va regarder tout ça d'un œil plus asiatique, si l'on peut dire. Aimer, partager, vivre tout simplement, passe d'abord par nous. Ça c'est essentiel. On commence par nous, forcément. Si on n'est pas bien, il y a forcément un impact sur nos relations, nos actions, et puis des conséquences qui peuvent nous affecter profondément. C'est en cela que ces approches très particulières, je le redis de nouveau, méritent que l'on en parle, qu'on les aborde aujourd'hui. Puisqu'ensuite, nous les regardions de plus près à travers d'autres épisodes, et ça nous fera tout simplement des outils en plus, une autre réflexion, peut-être nous sortir des sentiers battus et se dire « Ah oui, mais tiens, ça c'est pas bête, j'y pensais pas ou je voyais pas ça comme ça » . En tout cas, on peut développer à travers ces différentes approches une autre façon d'appréhender, d'aborder le délan personnel ou plus précisément l'évolution naturelle. Alors, on va commencer avec quelque chose d'un petit peu difficile, un petit peu gore, mais vous allez comprendre très vite là où je veux en venir. Autrefois, en Chine impériale, il existait un supplice terrifiant qui s'appelle le Lingxi. C'est la mort aux mille coupures. Le condamné qui n'était pas exécuté tout de suite, mais il était tout simplement, j'ai envie de dire persécuté, j'ai envie de dire... Enfin, je vous explique. Il était lentement tailladé, morceau par morceau, jusqu'à l'agonie. Autant ne pas prendre de gants, c'était comme ça. Une mort lente, cruelle. et insoutenable. En fait, on prenait un couteau, on prenait un sabre et on lui infligeait des coupures, mille coupures, dit-on, jusqu'à qu'il meure. Le Lin Xi fut l'un des pires châtiments inscrits dans le code pénal chinois jusqu'en 1905. Là, nous ne sommes pas au Japon, mais en Chine. Il visait à punir par démembrement parfois toute personne ayant commis un crime portant atteinte à la hiérarchie sociale et donc à l'ordre du monde. A la même époque, au Japon, ça n'a rien à voir, mais les samouraïs choisissaient une autre voie, le seppoku, un rituel de mort volontaire, rapide, conscient, une sorte d'ultime affirmation de leur dignité, mais ce n'est pas ce qui nous concerne. Là, c'était le linshi, donc cette mort avec mille coupures. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de bourreau, il n'y a plus de sabre, ça n'existe plus. Et pourtant, combien d'entre nous vivons cette forme moderne de linshi ? Pas par des larmes, pas par des couteaux ou des sabres, mais des rêves, des rêves qu'on enterre, des passions qu'on sacrifie, des compromis qui deviennent des prisons, et un quotidien qui nous éloigne de nous-mêmes. Ce sont des micro-coupures à la fois, une, deux, et même sans s'en rendre compte, on s'épuise, on survit, mais on ne vit plus. Vous savez ce qu'on dit, ce n'est pas les mille coupures. qui nous tue, c'est la dernière. C'est une langue agonie intérieure, d'ailleurs, que décrit Anthony Raymond dans Ikigai et Kaizen. C'est un livre que j'ai vraiment, vraiment, vraiment écouté et apprécié quand j'étais à Singapour. Mais il ne s'arrête pas à ce constat. Il va nous proposer trois clés japonaises pour reprendre vie, pour reprendre sa vie. Trois sagesses qui consistent à se réparer. se retrouver et avancer. Vous verrez que j'irai un petit peu plus long dans ce podcast, dans cet épisode, en rajoutant quelque chose d'important, me semble-t-il. Alors, comment dans la vie de tous les jours, on peut s'imaginer subir ce supplice ? Appelons ça ce supplice. Imaginons, vous êtes père ou mère de deux enfants, chef du projet dans une entreprise, vous avez un joli appartement, tout va bien, et derrière vos amis, vous dites, formidable, elle et oui, les supplications. elle a vraiment réussi sa vie. Mais intérieurement, quand vous vous réveillez le matin, vous êtes vidé. Vous vous levez tous les matins avec une boule dans le ventre. Vous ne savez plus ce qui vous fait vibrer. Vous souriez sans joie. Vous fonctionnez en pilote automatique. Et vous ne comprenez pas pourquoi. En fait, vous vous dites, j'ai tout ce qu'il faut, pourquoi je me sens aussi vide ? C'est ça le Ling Xi moderne. Une vie en apparence stable, mais vidée de sens, coupé de l'essentiel parce qu'au fur et à mesure vous recevez des coupures venant de l'extérieur, venant de l'intérieur, et au fur et à mesure, vous vous videz de votre sens, de votre sang, mais plutôt de votre sens, et qu'au fur et à mesure, vous perdez vos émotions, vous perdez le sens, le plaisir de la vie. Et bien sûr... Ces coupures peuvent venir par exemple de votre manager qui vous dit un jour « Tiens, pas terrible ce que tu as fait hier » ou alors « Dis donc, tu es encore en retard de 5 minutes » Vos enfants qui vous disent « Ce n'est pas encore prêt le petit déjeuner » Votre mari qui vous dit « Tu gardes les enfants ce soir, je ne suis pas là » Ou votre femme qui vous dit « Tiens, c'est toujours moi qui fais la cuisine, la marre, tu ne fais jamais rien dans l'appartement » Des petites coupures, des micro-coupures, c'est le supplice aux mille coupures qui au fur et à mesure vous affaiblit. Comment fait-on ? Ça, c'est un constat. Acceptons, j'ai même envie de dire apprécions, le fait que l'on comprenne maintenant que ce ne sont pas des grandes... On ne vous coupe pas un bras ou une jambe, on ne vous arrache pas le cœur, c'est même plus insidieux que ça. Si au fur et à mesure, on ne s'en rend même pas compte que les petites phrases, les petites vacheries qu'on vous dit toute la journée, au fur et à mesure, ça vous fatigue et ça vous fait perdre le sens de la vie, de ce que vous avez envie de faire, de ce que vous avez envie de vivre. Alors, il existe une première approche qui s'appelle le kensugi. Je vous en parlerai dans un prochain épisode, c'est ce que vous avez promis d'ailleurs. Mais, par exemple, si vous êtes blessé, pas physiquement, attention, pas de cicatrices sur la peau, mais ça peut être le cas aussi, on le verra le kensugi. Mais ce sont des cas sûrs plutôt intérieurs, des années passées à faire ce qu'on attendait de vous, à nier ce que vous ressentez. Eh bien, un jour, vous pouvez découvrir, comme on va le voir dans le prochain épisode, ou dans le deuxième ou troisième, le kensugi. et on va comprendre... qu'on ne cache pas ses failles, on doit les honorer, les sublimer. Je le fais en une phrase. On prend un bol brisé, un bol qui est cassé, et on le sublime en le réparant avec de l'or. C'est ça l'idée du Kensugi. C'est que vos faiblesses sont aussi vos forces, et que même si vous sentez que ça ne va pas bien, même si vous pensez peut-être que vous n'êtes pas à la hauteur, au contraire, on va sublimer tout ça, et faire de vous... Faire de ce que vous êtes une personne exceptionnelle. Puisqu'un bol brisé qu'on répare avec de l'or, ça devient quelque chose d'exceptionnel. Un bol classique, banal, devient exceptionnel. Alors, on peut se dire, si je n'étais pas abîmé, si j'étais juste en train de renaître autrement. Et c'est ça, l'idée du Kintsugi. Mais si je n'étais pas faible, si je n'étais pas abîmé, si je n'étais pas un imposteur, on l'a vu dans les précédents épisodes, et je vous encourage vraiment à écouter ces épisodes. Si je n'étais pas un imposteur, comment je pourrais faire pour renaître de mes cendres et reconnaître mes douleurs ? Et découvrir comment, si ce n'est guérir complètement, au moins effacer et peut-être même transformer. Ça, c'est le kensugi, le kensugi intérieur. Une fois que nous aurons passé à cette... Cette sublimation, ça se dit sublimation ? Je ne sais pas. En tout cas, cette façon de pouvoir se dorer d'or, devenir exceptionnel et de faire de ses faiblesses des forces, il va falloir ensuite rechercher ce qui fait sens pour nous. Une fois que nous nous sentons mieux, nous nous sommes acceptés tels que nous sommes, ensuite derrière, rechercher un sens. Une fois qu'on a commencé à se réparer, il y a une question qui émerge et qui est, mais pourquoi je me lève le matin ? Qu'est-ce qui me donne... envie de me réveiller le matin. Et nous arrivons au ikigai, après le kensuki, donc cette force de guérir les fissures invisibles, quelque part, de soigner ces coupures. Et bien derrière, nous avons le ikigai, qui est, cette fois-ci, la recherche de sens. En découvrant ce concept d'Ikigai, ça va nous permettre de réfléchir autrement. Pas forcément de tout quitter, ce que je vous ai dit la dernière fois, un changement de vie, ce n'est pas forcément ça y est, tout plaquer, tout partir, bye bye, je me barre. Non, ça peut être aussi simplement vivre sa vie autrement. C'est réintégrer ce qui donne du sens, ici et maintenant. Et si par exemple, vous aimez dessiner, par exemple, pas pour en vivre, mais... juste parce que ça vous plaît, parce que c'est votre sens, votre sens de vie, vous pouvez le faire. Et puis voilà, d'un croquis à un autre, d'un dessin à un autre, retrouver une bouffée d'air, une reconnexion avec vous-même. Et donc, il découvre que cet Ikigai, ce n'est pas juste dessiner. Vous comprenez que c'est aussi créer, c'est raconter, c'est aider les autres. Avoir la beauté cachée, c'est votre but, tout simplement. L'Ikigai, c'est ça, c'est rechercher ce qui fait sens. ce qui fait réellement sens pour vous. Mais tout ça, ne vous inquiétez pas, on le revient dans un autre épisode. Et derrière, nous avons le Kaizen. Kaizen, c'est avancer pas à pas vers une vie alignée. Nous avons trouvé notre but, nous avons trouvé notre sens, nous nous sentons mieux. Et là, nous avons trouvé une troisième sagesse qui s'appelle le Kaizen. Donc, arriver à faire un pas après l'autre vers une vie plus alignée. Pas par un bouleversement brutal, mais par une série de micro-actions constantes et puissantes. Takaji Makiano disait que le Kaizen, c'est l'art de ne plus s'abandonner. Et c'est exactement ce qu'on va essayer de faire à travers le Kaizen. Une fois qu'on a réussi à sublimer ses blessures, une fois qu'on a réussi à trouver le sens, quelque part le sens de sa vie, en tout cas le sens qui est profond, qui nous touche, ce qu'on a vraiment envie de faire derrière, il va falloir ne pas abandonner ce Ikigai. Et donc, si on suit ce cycle, nous avons d'un côté le Kensugi, où on va regarder ses blessures et puis les sublimer. Ensuite, l'Ikigai, qui va être d'écouter ses envies et puis de les vivre. Et puis le Kaizen, c'est d'avancer un pas après l'autre, un pas à la fois vers une vie qui vous ressemble. Ça paraît simple, mais après, vous allez voir qu'il y a quand même beaucoup d'exercices et beaucoup de choses sur lesquelles on peut réfléchir, mais c'est extrêmement nourrissant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça extrêmement intéressant. Aujourd'hui, évidemment, si vous faites ces trois cycles complets, vous n'aurez pas une vie forcément parfaite. Bien sûr, il y aura toujours des filets d'or à rajouter sur votre vie, mais vous aurez une vraie vie alignée, animée, et ça, déjà, ça change tout. Alors, les questions que l'on peut se poser, par rapport à ces trois philosophies, c'est de savoir si déjà on se sent un peu perdu. Il faut être honnête avec soi-même, c'est oui, sur ce côté-là, je ne suis pas aligné avec mes envies. Et bien on peut se poser des questions suivantes, par exemple, quelles sont mes blessures invisibles ? Soyez honnête, quelles sont vos blessures invisibles ? Et puis ensuite, qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Assez fort comme phrase, hein ? Qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Et puis quel petit pas puis-je faire aujourd'hui pour revenir à moi ? Nous sommes donc, encore une fois, dans le Kensugi, Yigai et Kaizen. La vie ne demande pas à être parfait, elle demande à être habité. Nous avons une œuvre d'art en devenir, et c'est à nous de retrouver ça avec ces trois philosophies, Kensugi, Kigai, Kaizen, que vous connaissez maintenant, trois mots, trois clés, trois invitations à se réparer, se retrouver et se réaliser. Et si votre vie devenait une œuvre d'art la plus précieuse, une pièce unique, et que c'est cassure, bien sûr, c'est reflet, c'est métamorphose, et c'est ce que nous allons voir bientôt. Dans le prochain épisode, nous verrons certainement le Kensugi, une force intérieure qui ne vous quittera plus, en explorant ensemble comment trouver son Ikigai, sa raison de vivre quelque part. qui peut nous sembler loin, mais qui est là, qui est présente, et utiliser le Kaizen pour transformer son quotidien. Alors tout ça vient d'une philosophie, encore une fois, millénaire, j'ai envie de dire une sagesse millénaire, au service de votre vie. Les sagesses que nous avons évoquées ne sont pas des méthodes occidentales déguisées, c'est là où il y a le piège. Elles trouvent leur racine dans une philosophie japonaise profonde, tissée de silence, de beauté imparfaite et de conscience de l'éphémère. de beauté imparfaite, car nous ne sommes pas parfaits. Il y a d'autres philosophies de vie qui existent, comme le wabi-zabi, c'est la beauté dans l'imparfait. C'est l'art du kensugi dont on a parlé, qui est intimement lié à un concept esthétique fondamental au Japon. Le wabi-zabi, cette notion célèbre, la beauté imparfaite, incomplète, éphémère. C'est formidable, on n'est pas en train de parler de perfection, on n'est pas en train de parler de... de sublimer quelque chose pour que ça devienne parfait. Non, on le sait très bien, la beauté est imparfaite, incomplète et surtout éphémère. Donc dans le Wabi Sabi, un objet usé par le temps, dont on a parlé tout à l'heure rapidement dans le Kensuki, un objet usé par le temps est plus beau qu'un objet neuf. Il y a des fois où on fait des vides greniers pour trouver des objets qui auront une âme. Une poterie fendue, réparée avec soin, devient porteuse d'histoire et de profondeur. De la même manière, votre parcours, avec ses épreuves, ses détours, ses échecs, n'enlève rien à votre valeur. Au contraire, il la renforce. Dans un monde qui valorise la perfection, la vitesse et la performance, le Wabi Zabi vous invite à ralentir, à honorer vos cicatrices, à vous aimer tel que vous êtes et non tel que vous devriez être ou tel qu'on vous a imaginé. Ce que vous percevez comme une faille est peut-être ce qui vous rend humain, sensible, vibrant. Nous avons là-dedans aussi l'émotion de l'instant qui passe. C'est un autre pilier de la pensée japonaise qu'on pourrait traduire par la douce mélancolie des choses. C'est joli, c'est la conscience que tout est éphémère. On en a déjà parlé. Les saisons, les relations, les émotions. Plutôt que de fuir cette vérité, les japonais l'embrassent. Et c'est précisément cette fragilité qui donne de la valeur à chaque instant. La douce mélancolie des choses. Tiens, dans le contexte de l'ikigai, ça signifie que votre raison d'être n'a pas besoin d'être fixe ou éternelle. Vous pouvez désirer quelque chose et ensuite le faire évoluer, changer. Ça peut être un moment de connexion avec un proche, par exemple, une passion qui change, un geste quotidien chargé de sens, l'ikigai. Votre ikigai peut être modeste, mais puissant. Tout simplement, on lirait avec un enfant, cultiver un jardin, j'en sais rien, écrire un poème oublié. C'est pas nécessaire qu'il impressionne qui que ce soit. Il suffit qu'il vous relie à la vie. En dehors de l'ikigai, vous connaissez peut-être le bushido. C'est la voie intérieure du courage. C'est le code d'honneur des samouraïs, si vous préférez. Bien que très différent des approches du bien-être contemporain, ce code nous enseigne une chose essentielle, la discipline du cœur. Alors, ce n'est pas une rigidité militaire. Le Bushido invite à vivre avec intégrité, respect, loyauté et courage. Non pas envers... un maître extérieur, mais envers soi-même. Donc on y revient sur l'importance d'avant de se sentir bien avec les autres, d'être en équilibre avec les autres. Il faut déjà commencer par se sentir bien avec soi-même. Et c'est quelque part un travail, un travail de tous les jours. Lorsque vous entamez un chemin de transformation avec le Kaizen, c'est aussi un acte du Bushido moderne. Vous ne faites pas de grandes déclarations, vous ne cherchez pas la reconnaissance, mais vous vous engagez simplement à être meilleur qu'hier. Avec régularité, avec honneur. Vous vous rappelez de la phrase peut-être que vous avez entendue dans un de mes épisodes, j'y reviens souvent parce que ça fait partie de mes repères, si j'ai envie de dire, dans Le cœur des hommes, un excellent film qui parle du trajet, de la trajectoire de trois hommes quinquagénaires. À un moment donné, il y en a un qui se réveille le matin, qui parle avec ses copains, qui se balade, tout d'un coup il dit vous savez ce que je ferai, ce que je fais tous les matins. Avant de me lever, les autres lui répondent « Ben non, on ne sait pas » . Et il lui répond « Ben, je me demande ce que je pourrais faire pour être moins con » . Oui, c'est trivial peut-être, mais c'est ça aussi. Avec le bouchilo, ce n'est pas forcément des grands gestes, des grands mouvements, une sérénité. Non, c'est simplement le courage véritable. Ce n'est pas d'aller vite, c'est de continuer à avancer, mais lentement, parce qu'il y a du sens pour être meilleur que l'on était hier. Et ça peut être infime, mais infime plus infime. plus infime et vous allez tranquillement vous modifier, vous changer et être heureux de ce que vous faites, bien évidemment. C'est une invitation à l'introspection. Prenez un instant pour vous, tout de suite, tranquillement. Respirez doucement et demandez-vous quelles sont les cicatrices que je cache et qui pourraient devenir de l'or. Qu'est-ce qui vous animait autrefois et que vous avez peut-être oublié en chemin ? Quelles sont les micro-actions que vous pourriez entreprendre maintenant, tout de suite, aujourd'hui même ? Je vous le répète, vous n'avez pas besoin de tout changer. Vous avez le droit de revenir vers vous-même. Vous pouvez vous tromper, il n'y a rien de grave. Mais le voyage commence maintenant. Kentsugi, Ikigai, Kaizen. Trois étapes, trois langages. Un même mouvement, celle d'une vie réconciliée, habitée, alignée. Alors, je le précise, vous le savez, ce podcast Minyo Abadi n'a pas vocation de vous donner des leçons. Il vous propose simplement un espace de réflexion. Un moment pour ralentir, pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre essence. Vous êtes l'essentiel. Je ne le répéterai jamais assez, 8 milliards de personnes sur Terre, vous êtes unique. Qu'est-ce que vous en faites ? Vous n'avez pas de responsabilité, le poids du monde n'est pas sur vos épaules, mais simplement être mieux, être bien, choisir les personnes avec qui vous êtes peut-être. Je veux dire mieux, les personnes avec qui vous êtes. Vous vous reconnectez avec des personnes que vous avez perdues. Enfin bref, les champs du possible sont immenses et sont magnifiques. Et puis si au lieu de courir après une meilleure version de vous-même, vous appreniez à écouter celle qui est déjà là, en vous, prête à s'exprimer. J'espère que je vous ai mis l'eau à la bouche, que je vous ai donné envie de découvrir ces philosophies japonaises ou asiatiques, encore une fois. Moi, ça m'a beaucoup apporté, bien évidemment. Je ne suis comme vous en plein mouvement. Je n'ai pas encore terminé mon évolution. Elle ne se terminera jamais. Elle continuera. Je me tromperai encore. Je me prendrai encore des gadins. Mais tout va bien. Je continue à évoluer et j'essaie vraiment. d'être meilleur qu'hier et parfois ce n'est pas le cas. Dans ce cas-là, le lendemain, je suis le meilleur que la veille puisque la veille, je n'avais pas avancé. Logique. Je vous souhaite une très bonne journée, une matinée, une bonne nuit, suivant le moment où vous écoutez ce podcast. Bien sûr, abonnez-vous. Vous avez remarqué qu'on a accéléré le rythme parce que j'ai beaucoup de choses à partager avec vous. Donc j'ai accéléré un petit peu le rythme. J'en suis à un épisode par semaine. Pour l'instant, je le précise bien, encore une fois. Peut-être que je vais repasser à deux épisodes par mois. N'oubliez pas de parler de ce que vous ressentez sur Facebook, donc de donner vos sentiments, de parler peut-être de l'Ikigai, peut-être du Kensugi, ça peut apporter, du Feng Shui aussi, parce que le Feng Shui, d'une certaine manière, peut vous apporter un bien-être. On en reverra aussi si vous voulez, mais j'en ferai pas forcément un épisode. En tout cas, le Feng Shui est aussi très intéressant. Donc voilà, n'hésitez pas à laisser des commentaires, à m'envoyer un mail, si bien sûr vous souhaitez que je vous accompagne dans votre changement de vie, j'en serai très heureux, et puis on se retrouve bientôt.

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Il existe une autre façon de changer sa vie, une réponse naturelle à nos différents questionnements : La philosophie Asiatique. Sortir des injonctions, des standards imposés et d'une pensée unique pour transformer son évolution personnelle en apprenant à identifier ses blessures de l'âme, se donner le temps de comprendre sa propre peur du changement, se réparer, se pardonner et changer en douceur. La philosophie Asiatique nous apporte à la fois une philosophie de vie différente et un coaching de vie naturelle où la véritable quête de sens implique de passer par un cheminement intérieur qui fait appel aux clés du changement asiatique incontournables pour faire des choix de vie inspirants.

👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode

  • La découverte d'une philosophie de vie différente

  • La possibilité d'un changement de vie qui se développe par étapes

  • De véritables réponses qui font écho à votre perte de sens ou votre besoin de vivre autrement

  • Une évolution personnelle basait sur des enseignements millénaires

  • Une quête de sens organisait pour s'inscrire dans la durée

  • Une complémentarité avec un développement personnel occidental

🚀 Vous allez comprendre dans les prochains épisodes

  • Pourquoi votre quotidien vous tue à petit feu

  • Que vos projets de vie ne peuvent se réaliser qui si vous êtes aligné avec vos envies profondes mais aussi avec votre estime de soi et votre capacité à vous organiser pour les réaliser.

  • Comment transformer vos blessures, vos échecs, vos pensées négatifs pour en faire une force

  • Qu'il est essentiel de savoir pourquoi nous nous levons le matin et comment trouver sa quête de sens

  • Comment s'affranchir de notre peur du changement en passant par les étapes du Lingshi, du Ikigai, du Kensugi et du Kaisen

🤓 Nous abordons souvent le développement personnel par des méthodes ou des exercices qui sont directement liés à la philosophie asiatique. Nous avons une version occidentale, plus lisse, pré mâché d'une philosophie de vie porteuse de sens, qui, si elle est comprise, nous apportera un véritable changement de vie, solide, durable avec des choix de vie qui nous ressemble réellement. Cette évolution naturelle différente va nous demander de comprendre le pouvoir de nos émotions, de lâcher prise, de changer sa vie en commençant par nous changer nous-même.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David de mode, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. A Bali. Je vous parle aujourd'hui d'Auboude, ou plus précisément de la région d'Auboude, qui est située à Bali. Et donc je suis dans un petit village, vous entendrez certainement des bruits qui sont derrière moi, donc des cris d'enfants, parce qu'il y a deux enfants qui jouent derrière moi, pas très loin. Il y a les chiens aussi, d'ailleurs il y a mon chien, enfin ma chienne Maya, qui est juste à mes pieds, qui passe certainement à brouiller de temps en temps. Les coques, les scooters, ça va faire partie de notre bruit d'ambiance, on va dire, le bruit d'ambiance de Bali. Alors Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'une philosophie particulière, ou plutôt deux philosophies particulières, qui sont souvent utilisées, mal utilisées, souvent détournées. On les aperçoit souvent entre les lignes d'un discours de coaching, comme si c'était quelque chose qui avait été découvert en Occident, ou dans les phrases de thérapeutes. On mélange souvent la mentalité de son peuple, c'est-à-dire les japonais, avec l'origine de ces approches qui sont pour la plupart millénaires. Alors japonais, pas tout à fait, parce que c'est plutôt la philosophie asiatique. Comme je vis à Bali, j'en ai fait la découverte à travers la philosophie balinaise, qui reprend certains des piliers. Mais c'est en allant chercher un petit peu plus loin, en l'étudiant, que je me suis vite aperçu qu'elle pouvait vraiment nous apporter une autre approche de notre évolution naturelle, nous aider vraiment dans notre quête pour comprendre, nous comprendre, nous sentir mieux. C'est vrai que je parle beaucoup d'approches assez occidentales, c'est des choses que certains ont reprises, que je développe, sur l'inconscient, par exemple sur la motivation, sur les échecs. Mais là, on va regarder tout ça d'un œil plus asiatique, si l'on peut dire. Aimer, partager, vivre tout simplement, passe d'abord par nous. Ça c'est essentiel. On commence par nous, forcément. Si on n'est pas bien, il y a forcément un impact sur nos relations, nos actions, et puis des conséquences qui peuvent nous affecter profondément. C'est en cela que ces approches très particulières, je le redis de nouveau, méritent que l'on en parle, qu'on les aborde aujourd'hui. Puisqu'ensuite, nous les regardions de plus près à travers d'autres épisodes, et ça nous fera tout simplement des outils en plus, une autre réflexion, peut-être nous sortir des sentiers battus et se dire « Ah oui, mais tiens, ça c'est pas bête, j'y pensais pas ou je voyais pas ça comme ça » . En tout cas, on peut développer à travers ces différentes approches une autre façon d'appréhender, d'aborder le délan personnel ou plus précisément l'évolution naturelle. Alors, on va commencer avec quelque chose d'un petit peu difficile, un petit peu gore, mais vous allez comprendre très vite là où je veux en venir. Autrefois, en Chine impériale, il existait un supplice terrifiant qui s'appelle le Lingxi. C'est la mort aux mille coupures. Le condamné qui n'était pas exécuté tout de suite, mais il était tout simplement, j'ai envie de dire persécuté, j'ai envie de dire... Enfin, je vous explique. Il était lentement tailladé, morceau par morceau, jusqu'à l'agonie. Autant ne pas prendre de gants, c'était comme ça. Une mort lente, cruelle. et insoutenable. En fait, on prenait un couteau, on prenait un sabre et on lui infligeait des coupures, mille coupures, dit-on, jusqu'à qu'il meure. Le Lin Xi fut l'un des pires châtiments inscrits dans le code pénal chinois jusqu'en 1905. Là, nous ne sommes pas au Japon, mais en Chine. Il visait à punir par démembrement parfois toute personne ayant commis un crime portant atteinte à la hiérarchie sociale et donc à l'ordre du monde. A la même époque, au Japon, ça n'a rien à voir, mais les samouraïs choisissaient une autre voie, le seppoku, un rituel de mort volontaire, rapide, conscient, une sorte d'ultime affirmation de leur dignité, mais ce n'est pas ce qui nous concerne. Là, c'était le linshi, donc cette mort avec mille coupures. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de bourreau, il n'y a plus de sabre, ça n'existe plus. Et pourtant, combien d'entre nous vivons cette forme moderne de linshi ? Pas par des larmes, pas par des couteaux ou des sabres, mais des rêves, des rêves qu'on enterre, des passions qu'on sacrifie, des compromis qui deviennent des prisons, et un quotidien qui nous éloigne de nous-mêmes. Ce sont des micro-coupures à la fois, une, deux, et même sans s'en rendre compte, on s'épuise, on survit, mais on ne vit plus. Vous savez ce qu'on dit, ce n'est pas les mille coupures. qui nous tue, c'est la dernière. C'est une langue agonie intérieure, d'ailleurs, que décrit Anthony Raymond dans Ikigai et Kaizen. C'est un livre que j'ai vraiment, vraiment, vraiment écouté et apprécié quand j'étais à Singapour. Mais il ne s'arrête pas à ce constat. Il va nous proposer trois clés japonaises pour reprendre vie, pour reprendre sa vie. Trois sagesses qui consistent à se réparer. se retrouver et avancer. Vous verrez que j'irai un petit peu plus long dans ce podcast, dans cet épisode, en rajoutant quelque chose d'important, me semble-t-il. Alors, comment dans la vie de tous les jours, on peut s'imaginer subir ce supplice ? Appelons ça ce supplice. Imaginons, vous êtes père ou mère de deux enfants, chef du projet dans une entreprise, vous avez un joli appartement, tout va bien, et derrière vos amis, vous dites, formidable, elle et oui, les supplications. elle a vraiment réussi sa vie. Mais intérieurement, quand vous vous réveillez le matin, vous êtes vidé. Vous vous levez tous les matins avec une boule dans le ventre. Vous ne savez plus ce qui vous fait vibrer. Vous souriez sans joie. Vous fonctionnez en pilote automatique. Et vous ne comprenez pas pourquoi. En fait, vous vous dites, j'ai tout ce qu'il faut, pourquoi je me sens aussi vide ? C'est ça le Ling Xi moderne. Une vie en apparence stable, mais vidée de sens, coupé de l'essentiel parce qu'au fur et à mesure vous recevez des coupures venant de l'extérieur, venant de l'intérieur, et au fur et à mesure, vous vous videz de votre sens, de votre sang, mais plutôt de votre sens, et qu'au fur et à mesure, vous perdez vos émotions, vous perdez le sens, le plaisir de la vie. Et bien sûr... Ces coupures peuvent venir par exemple de votre manager qui vous dit un jour « Tiens, pas terrible ce que tu as fait hier » ou alors « Dis donc, tu es encore en retard de 5 minutes » Vos enfants qui vous disent « Ce n'est pas encore prêt le petit déjeuner » Votre mari qui vous dit « Tu gardes les enfants ce soir, je ne suis pas là » Ou votre femme qui vous dit « Tiens, c'est toujours moi qui fais la cuisine, la marre, tu ne fais jamais rien dans l'appartement » Des petites coupures, des micro-coupures, c'est le supplice aux mille coupures qui au fur et à mesure vous affaiblit. Comment fait-on ? Ça, c'est un constat. Acceptons, j'ai même envie de dire apprécions, le fait que l'on comprenne maintenant que ce ne sont pas des grandes... On ne vous coupe pas un bras ou une jambe, on ne vous arrache pas le cœur, c'est même plus insidieux que ça. Si au fur et à mesure, on ne s'en rend même pas compte que les petites phrases, les petites vacheries qu'on vous dit toute la journée, au fur et à mesure, ça vous fatigue et ça vous fait perdre le sens de la vie, de ce que vous avez envie de faire, de ce que vous avez envie de vivre. Alors, il existe une première approche qui s'appelle le kensugi. Je vous en parlerai dans un prochain épisode, c'est ce que vous avez promis d'ailleurs. Mais, par exemple, si vous êtes blessé, pas physiquement, attention, pas de cicatrices sur la peau, mais ça peut être le cas aussi, on le verra le kensugi. Mais ce sont des cas sûrs plutôt intérieurs, des années passées à faire ce qu'on attendait de vous, à nier ce que vous ressentez. Eh bien, un jour, vous pouvez découvrir, comme on va le voir dans le prochain épisode, ou dans le deuxième ou troisième, le kensugi. et on va comprendre... qu'on ne cache pas ses failles, on doit les honorer, les sublimer. Je le fais en une phrase. On prend un bol brisé, un bol qui est cassé, et on le sublime en le réparant avec de l'or. C'est ça l'idée du Kensugi. C'est que vos faiblesses sont aussi vos forces, et que même si vous sentez que ça ne va pas bien, même si vous pensez peut-être que vous n'êtes pas à la hauteur, au contraire, on va sublimer tout ça, et faire de vous... Faire de ce que vous êtes une personne exceptionnelle. Puisqu'un bol brisé qu'on répare avec de l'or, ça devient quelque chose d'exceptionnel. Un bol classique, banal, devient exceptionnel. Alors, on peut se dire, si je n'étais pas abîmé, si j'étais juste en train de renaître autrement. Et c'est ça, l'idée du Kintsugi. Mais si je n'étais pas faible, si je n'étais pas abîmé, si je n'étais pas un imposteur, on l'a vu dans les précédents épisodes, et je vous encourage vraiment à écouter ces épisodes. Si je n'étais pas un imposteur, comment je pourrais faire pour renaître de mes cendres et reconnaître mes douleurs ? Et découvrir comment, si ce n'est guérir complètement, au moins effacer et peut-être même transformer. Ça, c'est le kensugi, le kensugi intérieur. Une fois que nous aurons passé à cette... Cette sublimation, ça se dit sublimation ? Je ne sais pas. En tout cas, cette façon de pouvoir se dorer d'or, devenir exceptionnel et de faire de ses faiblesses des forces, il va falloir ensuite rechercher ce qui fait sens pour nous. Une fois que nous nous sentons mieux, nous nous sommes acceptés tels que nous sommes, ensuite derrière, rechercher un sens. Une fois qu'on a commencé à se réparer, il y a une question qui émerge et qui est, mais pourquoi je me lève le matin ? Qu'est-ce qui me donne... envie de me réveiller le matin. Et nous arrivons au ikigai, après le kensuki, donc cette force de guérir les fissures invisibles, quelque part, de soigner ces coupures. Et bien derrière, nous avons le ikigai, qui est, cette fois-ci, la recherche de sens. En découvrant ce concept d'Ikigai, ça va nous permettre de réfléchir autrement. Pas forcément de tout quitter, ce que je vous ai dit la dernière fois, un changement de vie, ce n'est pas forcément ça y est, tout plaquer, tout partir, bye bye, je me barre. Non, ça peut être aussi simplement vivre sa vie autrement. C'est réintégrer ce qui donne du sens, ici et maintenant. Et si par exemple, vous aimez dessiner, par exemple, pas pour en vivre, mais... juste parce que ça vous plaît, parce que c'est votre sens, votre sens de vie, vous pouvez le faire. Et puis voilà, d'un croquis à un autre, d'un dessin à un autre, retrouver une bouffée d'air, une reconnexion avec vous-même. Et donc, il découvre que cet Ikigai, ce n'est pas juste dessiner. Vous comprenez que c'est aussi créer, c'est raconter, c'est aider les autres. Avoir la beauté cachée, c'est votre but, tout simplement. L'Ikigai, c'est ça, c'est rechercher ce qui fait sens. ce qui fait réellement sens pour vous. Mais tout ça, ne vous inquiétez pas, on le revient dans un autre épisode. Et derrière, nous avons le Kaizen. Kaizen, c'est avancer pas à pas vers une vie alignée. Nous avons trouvé notre but, nous avons trouvé notre sens, nous nous sentons mieux. Et là, nous avons trouvé une troisième sagesse qui s'appelle le Kaizen. Donc, arriver à faire un pas après l'autre vers une vie plus alignée. Pas par un bouleversement brutal, mais par une série de micro-actions constantes et puissantes. Takaji Makiano disait que le Kaizen, c'est l'art de ne plus s'abandonner. Et c'est exactement ce qu'on va essayer de faire à travers le Kaizen. Une fois qu'on a réussi à sublimer ses blessures, une fois qu'on a réussi à trouver le sens, quelque part le sens de sa vie, en tout cas le sens qui est profond, qui nous touche, ce qu'on a vraiment envie de faire derrière, il va falloir ne pas abandonner ce Ikigai. Et donc, si on suit ce cycle, nous avons d'un côté le Kensugi, où on va regarder ses blessures et puis les sublimer. Ensuite, l'Ikigai, qui va être d'écouter ses envies et puis de les vivre. Et puis le Kaizen, c'est d'avancer un pas après l'autre, un pas à la fois vers une vie qui vous ressemble. Ça paraît simple, mais après, vous allez voir qu'il y a quand même beaucoup d'exercices et beaucoup de choses sur lesquelles on peut réfléchir, mais c'est extrêmement nourrissant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça extrêmement intéressant. Aujourd'hui, évidemment, si vous faites ces trois cycles complets, vous n'aurez pas une vie forcément parfaite. Bien sûr, il y aura toujours des filets d'or à rajouter sur votre vie, mais vous aurez une vraie vie alignée, animée, et ça, déjà, ça change tout. Alors, les questions que l'on peut se poser, par rapport à ces trois philosophies, c'est de savoir si déjà on se sent un peu perdu. Il faut être honnête avec soi-même, c'est oui, sur ce côté-là, je ne suis pas aligné avec mes envies. Et bien on peut se poser des questions suivantes, par exemple, quelles sont mes blessures invisibles ? Soyez honnête, quelles sont vos blessures invisibles ? Et puis ensuite, qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Assez fort comme phrase, hein ? Qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Et puis quel petit pas puis-je faire aujourd'hui pour revenir à moi ? Nous sommes donc, encore une fois, dans le Kensugi, Yigai et Kaizen. La vie ne demande pas à être parfait, elle demande à être habité. Nous avons une œuvre d'art en devenir, et c'est à nous de retrouver ça avec ces trois philosophies, Kensugi, Kigai, Kaizen, que vous connaissez maintenant, trois mots, trois clés, trois invitations à se réparer, se retrouver et se réaliser. Et si votre vie devenait une œuvre d'art la plus précieuse, une pièce unique, et que c'est cassure, bien sûr, c'est reflet, c'est métamorphose, et c'est ce que nous allons voir bientôt. Dans le prochain épisode, nous verrons certainement le Kensugi, une force intérieure qui ne vous quittera plus, en explorant ensemble comment trouver son Ikigai, sa raison de vivre quelque part. qui peut nous sembler loin, mais qui est là, qui est présente, et utiliser le Kaizen pour transformer son quotidien. Alors tout ça vient d'une philosophie, encore une fois, millénaire, j'ai envie de dire une sagesse millénaire, au service de votre vie. Les sagesses que nous avons évoquées ne sont pas des méthodes occidentales déguisées, c'est là où il y a le piège. Elles trouvent leur racine dans une philosophie japonaise profonde, tissée de silence, de beauté imparfaite et de conscience de l'éphémère. de beauté imparfaite, car nous ne sommes pas parfaits. Il y a d'autres philosophies de vie qui existent, comme le wabi-zabi, c'est la beauté dans l'imparfait. C'est l'art du kensugi dont on a parlé, qui est intimement lié à un concept esthétique fondamental au Japon. Le wabi-zabi, cette notion célèbre, la beauté imparfaite, incomplète, éphémère. C'est formidable, on n'est pas en train de parler de perfection, on n'est pas en train de parler de... de sublimer quelque chose pour que ça devienne parfait. Non, on le sait très bien, la beauté est imparfaite, incomplète et surtout éphémère. Donc dans le Wabi Sabi, un objet usé par le temps, dont on a parlé tout à l'heure rapidement dans le Kensuki, un objet usé par le temps est plus beau qu'un objet neuf. Il y a des fois où on fait des vides greniers pour trouver des objets qui auront une âme. Une poterie fendue, réparée avec soin, devient porteuse d'histoire et de profondeur. De la même manière, votre parcours, avec ses épreuves, ses détours, ses échecs, n'enlève rien à votre valeur. Au contraire, il la renforce. Dans un monde qui valorise la perfection, la vitesse et la performance, le Wabi Zabi vous invite à ralentir, à honorer vos cicatrices, à vous aimer tel que vous êtes et non tel que vous devriez être ou tel qu'on vous a imaginé. Ce que vous percevez comme une faille est peut-être ce qui vous rend humain, sensible, vibrant. Nous avons là-dedans aussi l'émotion de l'instant qui passe. C'est un autre pilier de la pensée japonaise qu'on pourrait traduire par la douce mélancolie des choses. C'est joli, c'est la conscience que tout est éphémère. On en a déjà parlé. Les saisons, les relations, les émotions. Plutôt que de fuir cette vérité, les japonais l'embrassent. Et c'est précisément cette fragilité qui donne de la valeur à chaque instant. La douce mélancolie des choses. Tiens, dans le contexte de l'ikigai, ça signifie que votre raison d'être n'a pas besoin d'être fixe ou éternelle. Vous pouvez désirer quelque chose et ensuite le faire évoluer, changer. Ça peut être un moment de connexion avec un proche, par exemple, une passion qui change, un geste quotidien chargé de sens, l'ikigai. Votre ikigai peut être modeste, mais puissant. Tout simplement, on lirait avec un enfant, cultiver un jardin, j'en sais rien, écrire un poème oublié. C'est pas nécessaire qu'il impressionne qui que ce soit. Il suffit qu'il vous relie à la vie. En dehors de l'ikigai, vous connaissez peut-être le bushido. C'est la voie intérieure du courage. C'est le code d'honneur des samouraïs, si vous préférez. Bien que très différent des approches du bien-être contemporain, ce code nous enseigne une chose essentielle, la discipline du cœur. Alors, ce n'est pas une rigidité militaire. Le Bushido invite à vivre avec intégrité, respect, loyauté et courage. Non pas envers... un maître extérieur, mais envers soi-même. Donc on y revient sur l'importance d'avant de se sentir bien avec les autres, d'être en équilibre avec les autres. Il faut déjà commencer par se sentir bien avec soi-même. Et c'est quelque part un travail, un travail de tous les jours. Lorsque vous entamez un chemin de transformation avec le Kaizen, c'est aussi un acte du Bushido moderne. Vous ne faites pas de grandes déclarations, vous ne cherchez pas la reconnaissance, mais vous vous engagez simplement à être meilleur qu'hier. Avec régularité, avec honneur. Vous vous rappelez de la phrase peut-être que vous avez entendue dans un de mes épisodes, j'y reviens souvent parce que ça fait partie de mes repères, si j'ai envie de dire, dans Le cœur des hommes, un excellent film qui parle du trajet, de la trajectoire de trois hommes quinquagénaires. À un moment donné, il y en a un qui se réveille le matin, qui parle avec ses copains, qui se balade, tout d'un coup il dit vous savez ce que je ferai, ce que je fais tous les matins. Avant de me lever, les autres lui répondent « Ben non, on ne sait pas » . Et il lui répond « Ben, je me demande ce que je pourrais faire pour être moins con » . Oui, c'est trivial peut-être, mais c'est ça aussi. Avec le bouchilo, ce n'est pas forcément des grands gestes, des grands mouvements, une sérénité. Non, c'est simplement le courage véritable. Ce n'est pas d'aller vite, c'est de continuer à avancer, mais lentement, parce qu'il y a du sens pour être meilleur que l'on était hier. Et ça peut être infime, mais infime plus infime. plus infime et vous allez tranquillement vous modifier, vous changer et être heureux de ce que vous faites, bien évidemment. C'est une invitation à l'introspection. Prenez un instant pour vous, tout de suite, tranquillement. Respirez doucement et demandez-vous quelles sont les cicatrices que je cache et qui pourraient devenir de l'or. Qu'est-ce qui vous animait autrefois et que vous avez peut-être oublié en chemin ? Quelles sont les micro-actions que vous pourriez entreprendre maintenant, tout de suite, aujourd'hui même ? Je vous le répète, vous n'avez pas besoin de tout changer. Vous avez le droit de revenir vers vous-même. Vous pouvez vous tromper, il n'y a rien de grave. Mais le voyage commence maintenant. Kentsugi, Ikigai, Kaizen. Trois étapes, trois langages. Un même mouvement, celle d'une vie réconciliée, habitée, alignée. Alors, je le précise, vous le savez, ce podcast Minyo Abadi n'a pas vocation de vous donner des leçons. Il vous propose simplement un espace de réflexion. Un moment pour ralentir, pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre essence. Vous êtes l'essentiel. Je ne le répéterai jamais assez, 8 milliards de personnes sur Terre, vous êtes unique. Qu'est-ce que vous en faites ? Vous n'avez pas de responsabilité, le poids du monde n'est pas sur vos épaules, mais simplement être mieux, être bien, choisir les personnes avec qui vous êtes peut-être. Je veux dire mieux, les personnes avec qui vous êtes. Vous vous reconnectez avec des personnes que vous avez perdues. Enfin bref, les champs du possible sont immenses et sont magnifiques. Et puis si au lieu de courir après une meilleure version de vous-même, vous appreniez à écouter celle qui est déjà là, en vous, prête à s'exprimer. J'espère que je vous ai mis l'eau à la bouche, que je vous ai donné envie de découvrir ces philosophies japonaises ou asiatiques, encore une fois. Moi, ça m'a beaucoup apporté, bien évidemment. Je ne suis comme vous en plein mouvement. Je n'ai pas encore terminé mon évolution. Elle ne se terminera jamais. Elle continuera. Je me tromperai encore. Je me prendrai encore des gadins. Mais tout va bien. Je continue à évoluer et j'essaie vraiment. d'être meilleur qu'hier et parfois ce n'est pas le cas. Dans ce cas-là, le lendemain, je suis le meilleur que la veille puisque la veille, je n'avais pas avancé. Logique. Je vous souhaite une très bonne journée, une matinée, une bonne nuit, suivant le moment où vous écoutez ce podcast. Bien sûr, abonnez-vous. Vous avez remarqué qu'on a accéléré le rythme parce que j'ai beaucoup de choses à partager avec vous. Donc j'ai accéléré un petit peu le rythme. J'en suis à un épisode par semaine. Pour l'instant, je le précise bien, encore une fois. Peut-être que je vais repasser à deux épisodes par mois. N'oubliez pas de parler de ce que vous ressentez sur Facebook, donc de donner vos sentiments, de parler peut-être de l'Ikigai, peut-être du Kensugi, ça peut apporter, du Feng Shui aussi, parce que le Feng Shui, d'une certaine manière, peut vous apporter un bien-être. On en reverra aussi si vous voulez, mais j'en ferai pas forcément un épisode. En tout cas, le Feng Shui est aussi très intéressant. Donc voilà, n'hésitez pas à laisser des commentaires, à m'envoyer un mail, si bien sûr vous souhaitez que je vous accompagne dans votre changement de vie, j'en serai très heureux, et puis on se retrouve bientôt.

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Il existe une autre façon de changer sa vie, une réponse naturelle à nos différents questionnements : La philosophie Asiatique. Sortir des injonctions, des standards imposés et d'une pensée unique pour transformer son évolution personnelle en apprenant à identifier ses blessures de l'âme, se donner le temps de comprendre sa propre peur du changement, se réparer, se pardonner et changer en douceur. La philosophie Asiatique nous apporte à la fois une philosophie de vie différente et un coaching de vie naturelle où la véritable quête de sens implique de passer par un cheminement intérieur qui fait appel aux clés du changement asiatique incontournables pour faire des choix de vie inspirants.

👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode

  • La découverte d'une philosophie de vie différente

  • La possibilité d'un changement de vie qui se développe par étapes

  • De véritables réponses qui font écho à votre perte de sens ou votre besoin de vivre autrement

  • Une évolution personnelle basait sur des enseignements millénaires

  • Une quête de sens organisait pour s'inscrire dans la durée

  • Une complémentarité avec un développement personnel occidental

🚀 Vous allez comprendre dans les prochains épisodes

  • Pourquoi votre quotidien vous tue à petit feu

  • Que vos projets de vie ne peuvent se réaliser qui si vous êtes aligné avec vos envies profondes mais aussi avec votre estime de soi et votre capacité à vous organiser pour les réaliser.

  • Comment transformer vos blessures, vos échecs, vos pensées négatifs pour en faire une force

  • Qu'il est essentiel de savoir pourquoi nous nous levons le matin et comment trouver sa quête de sens

  • Comment s'affranchir de notre peur du changement en passant par les étapes du Lingshi, du Ikigai, du Kensugi et du Kaisen

🤓 Nous abordons souvent le développement personnel par des méthodes ou des exercices qui sont directement liés à la philosophie asiatique. Nous avons une version occidentale, plus lisse, pré mâché d'une philosophie de vie porteuse de sens, qui, si elle est comprise, nous apportera un véritable changement de vie, solide, durable avec des choix de vie qui nous ressemble réellement. Cette évolution naturelle différente va nous demander de comprendre le pouvoir de nos émotions, de lâcher prise, de changer sa vie en commençant par nous changer nous-même.

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  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David de mode, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. A Bali. Je vous parle aujourd'hui d'Auboude, ou plus précisément de la région d'Auboude, qui est située à Bali. Et donc je suis dans un petit village, vous entendrez certainement des bruits qui sont derrière moi, donc des cris d'enfants, parce qu'il y a deux enfants qui jouent derrière moi, pas très loin. Il y a les chiens aussi, d'ailleurs il y a mon chien, enfin ma chienne Maya, qui est juste à mes pieds, qui passe certainement à brouiller de temps en temps. Les coques, les scooters, ça va faire partie de notre bruit d'ambiance, on va dire, le bruit d'ambiance de Bali. Alors Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'une philosophie particulière, ou plutôt deux philosophies particulières, qui sont souvent utilisées, mal utilisées, souvent détournées. On les aperçoit souvent entre les lignes d'un discours de coaching, comme si c'était quelque chose qui avait été découvert en Occident, ou dans les phrases de thérapeutes. On mélange souvent la mentalité de son peuple, c'est-à-dire les japonais, avec l'origine de ces approches qui sont pour la plupart millénaires. Alors japonais, pas tout à fait, parce que c'est plutôt la philosophie asiatique. Comme je vis à Bali, j'en ai fait la découverte à travers la philosophie balinaise, qui reprend certains des piliers. Mais c'est en allant chercher un petit peu plus loin, en l'étudiant, que je me suis vite aperçu qu'elle pouvait vraiment nous apporter une autre approche de notre évolution naturelle, nous aider vraiment dans notre quête pour comprendre, nous comprendre, nous sentir mieux. C'est vrai que je parle beaucoup d'approches assez occidentales, c'est des choses que certains ont reprises, que je développe, sur l'inconscient, par exemple sur la motivation, sur les échecs. Mais là, on va regarder tout ça d'un œil plus asiatique, si l'on peut dire. Aimer, partager, vivre tout simplement, passe d'abord par nous. Ça c'est essentiel. On commence par nous, forcément. Si on n'est pas bien, il y a forcément un impact sur nos relations, nos actions, et puis des conséquences qui peuvent nous affecter profondément. C'est en cela que ces approches très particulières, je le redis de nouveau, méritent que l'on en parle, qu'on les aborde aujourd'hui. Puisqu'ensuite, nous les regardions de plus près à travers d'autres épisodes, et ça nous fera tout simplement des outils en plus, une autre réflexion, peut-être nous sortir des sentiers battus et se dire « Ah oui, mais tiens, ça c'est pas bête, j'y pensais pas ou je voyais pas ça comme ça » . En tout cas, on peut développer à travers ces différentes approches une autre façon d'appréhender, d'aborder le délan personnel ou plus précisément l'évolution naturelle. Alors, on va commencer avec quelque chose d'un petit peu difficile, un petit peu gore, mais vous allez comprendre très vite là où je veux en venir. Autrefois, en Chine impériale, il existait un supplice terrifiant qui s'appelle le Lingxi. C'est la mort aux mille coupures. Le condamné qui n'était pas exécuté tout de suite, mais il était tout simplement, j'ai envie de dire persécuté, j'ai envie de dire... Enfin, je vous explique. Il était lentement tailladé, morceau par morceau, jusqu'à l'agonie. Autant ne pas prendre de gants, c'était comme ça. Une mort lente, cruelle. et insoutenable. En fait, on prenait un couteau, on prenait un sabre et on lui infligeait des coupures, mille coupures, dit-on, jusqu'à qu'il meure. Le Lin Xi fut l'un des pires châtiments inscrits dans le code pénal chinois jusqu'en 1905. Là, nous ne sommes pas au Japon, mais en Chine. Il visait à punir par démembrement parfois toute personne ayant commis un crime portant atteinte à la hiérarchie sociale et donc à l'ordre du monde. A la même époque, au Japon, ça n'a rien à voir, mais les samouraïs choisissaient une autre voie, le seppoku, un rituel de mort volontaire, rapide, conscient, une sorte d'ultime affirmation de leur dignité, mais ce n'est pas ce qui nous concerne. Là, c'était le linshi, donc cette mort avec mille coupures. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de bourreau, il n'y a plus de sabre, ça n'existe plus. Et pourtant, combien d'entre nous vivons cette forme moderne de linshi ? Pas par des larmes, pas par des couteaux ou des sabres, mais des rêves, des rêves qu'on enterre, des passions qu'on sacrifie, des compromis qui deviennent des prisons, et un quotidien qui nous éloigne de nous-mêmes. Ce sont des micro-coupures à la fois, une, deux, et même sans s'en rendre compte, on s'épuise, on survit, mais on ne vit plus. Vous savez ce qu'on dit, ce n'est pas les mille coupures. qui nous tue, c'est la dernière. C'est une langue agonie intérieure, d'ailleurs, que décrit Anthony Raymond dans Ikigai et Kaizen. C'est un livre que j'ai vraiment, vraiment, vraiment écouté et apprécié quand j'étais à Singapour. Mais il ne s'arrête pas à ce constat. Il va nous proposer trois clés japonaises pour reprendre vie, pour reprendre sa vie. Trois sagesses qui consistent à se réparer. se retrouver et avancer. Vous verrez que j'irai un petit peu plus long dans ce podcast, dans cet épisode, en rajoutant quelque chose d'important, me semble-t-il. Alors, comment dans la vie de tous les jours, on peut s'imaginer subir ce supplice ? Appelons ça ce supplice. Imaginons, vous êtes père ou mère de deux enfants, chef du projet dans une entreprise, vous avez un joli appartement, tout va bien, et derrière vos amis, vous dites, formidable, elle et oui, les supplications. elle a vraiment réussi sa vie. Mais intérieurement, quand vous vous réveillez le matin, vous êtes vidé. Vous vous levez tous les matins avec une boule dans le ventre. Vous ne savez plus ce qui vous fait vibrer. Vous souriez sans joie. Vous fonctionnez en pilote automatique. Et vous ne comprenez pas pourquoi. En fait, vous vous dites, j'ai tout ce qu'il faut, pourquoi je me sens aussi vide ? C'est ça le Ling Xi moderne. Une vie en apparence stable, mais vidée de sens, coupé de l'essentiel parce qu'au fur et à mesure vous recevez des coupures venant de l'extérieur, venant de l'intérieur, et au fur et à mesure, vous vous videz de votre sens, de votre sang, mais plutôt de votre sens, et qu'au fur et à mesure, vous perdez vos émotions, vous perdez le sens, le plaisir de la vie. Et bien sûr... Ces coupures peuvent venir par exemple de votre manager qui vous dit un jour « Tiens, pas terrible ce que tu as fait hier » ou alors « Dis donc, tu es encore en retard de 5 minutes » Vos enfants qui vous disent « Ce n'est pas encore prêt le petit déjeuner » Votre mari qui vous dit « Tu gardes les enfants ce soir, je ne suis pas là » Ou votre femme qui vous dit « Tiens, c'est toujours moi qui fais la cuisine, la marre, tu ne fais jamais rien dans l'appartement » Des petites coupures, des micro-coupures, c'est le supplice aux mille coupures qui au fur et à mesure vous affaiblit. Comment fait-on ? Ça, c'est un constat. Acceptons, j'ai même envie de dire apprécions, le fait que l'on comprenne maintenant que ce ne sont pas des grandes... On ne vous coupe pas un bras ou une jambe, on ne vous arrache pas le cœur, c'est même plus insidieux que ça. Si au fur et à mesure, on ne s'en rend même pas compte que les petites phrases, les petites vacheries qu'on vous dit toute la journée, au fur et à mesure, ça vous fatigue et ça vous fait perdre le sens de la vie, de ce que vous avez envie de faire, de ce que vous avez envie de vivre. Alors, il existe une première approche qui s'appelle le kensugi. Je vous en parlerai dans un prochain épisode, c'est ce que vous avez promis d'ailleurs. Mais, par exemple, si vous êtes blessé, pas physiquement, attention, pas de cicatrices sur la peau, mais ça peut être le cas aussi, on le verra le kensugi. Mais ce sont des cas sûrs plutôt intérieurs, des années passées à faire ce qu'on attendait de vous, à nier ce que vous ressentez. Eh bien, un jour, vous pouvez découvrir, comme on va le voir dans le prochain épisode, ou dans le deuxième ou troisième, le kensugi. et on va comprendre... qu'on ne cache pas ses failles, on doit les honorer, les sublimer. Je le fais en une phrase. On prend un bol brisé, un bol qui est cassé, et on le sublime en le réparant avec de l'or. C'est ça l'idée du Kensugi. C'est que vos faiblesses sont aussi vos forces, et que même si vous sentez que ça ne va pas bien, même si vous pensez peut-être que vous n'êtes pas à la hauteur, au contraire, on va sublimer tout ça, et faire de vous... Faire de ce que vous êtes une personne exceptionnelle. Puisqu'un bol brisé qu'on répare avec de l'or, ça devient quelque chose d'exceptionnel. Un bol classique, banal, devient exceptionnel. Alors, on peut se dire, si je n'étais pas abîmé, si j'étais juste en train de renaître autrement. Et c'est ça, l'idée du Kintsugi. Mais si je n'étais pas faible, si je n'étais pas abîmé, si je n'étais pas un imposteur, on l'a vu dans les précédents épisodes, et je vous encourage vraiment à écouter ces épisodes. Si je n'étais pas un imposteur, comment je pourrais faire pour renaître de mes cendres et reconnaître mes douleurs ? Et découvrir comment, si ce n'est guérir complètement, au moins effacer et peut-être même transformer. Ça, c'est le kensugi, le kensugi intérieur. Une fois que nous aurons passé à cette... Cette sublimation, ça se dit sublimation ? Je ne sais pas. En tout cas, cette façon de pouvoir se dorer d'or, devenir exceptionnel et de faire de ses faiblesses des forces, il va falloir ensuite rechercher ce qui fait sens pour nous. Une fois que nous nous sentons mieux, nous nous sommes acceptés tels que nous sommes, ensuite derrière, rechercher un sens. Une fois qu'on a commencé à se réparer, il y a une question qui émerge et qui est, mais pourquoi je me lève le matin ? Qu'est-ce qui me donne... envie de me réveiller le matin. Et nous arrivons au ikigai, après le kensuki, donc cette force de guérir les fissures invisibles, quelque part, de soigner ces coupures. Et bien derrière, nous avons le ikigai, qui est, cette fois-ci, la recherche de sens. En découvrant ce concept d'Ikigai, ça va nous permettre de réfléchir autrement. Pas forcément de tout quitter, ce que je vous ai dit la dernière fois, un changement de vie, ce n'est pas forcément ça y est, tout plaquer, tout partir, bye bye, je me barre. Non, ça peut être aussi simplement vivre sa vie autrement. C'est réintégrer ce qui donne du sens, ici et maintenant. Et si par exemple, vous aimez dessiner, par exemple, pas pour en vivre, mais... juste parce que ça vous plaît, parce que c'est votre sens, votre sens de vie, vous pouvez le faire. Et puis voilà, d'un croquis à un autre, d'un dessin à un autre, retrouver une bouffée d'air, une reconnexion avec vous-même. Et donc, il découvre que cet Ikigai, ce n'est pas juste dessiner. Vous comprenez que c'est aussi créer, c'est raconter, c'est aider les autres. Avoir la beauté cachée, c'est votre but, tout simplement. L'Ikigai, c'est ça, c'est rechercher ce qui fait sens. ce qui fait réellement sens pour vous. Mais tout ça, ne vous inquiétez pas, on le revient dans un autre épisode. Et derrière, nous avons le Kaizen. Kaizen, c'est avancer pas à pas vers une vie alignée. Nous avons trouvé notre but, nous avons trouvé notre sens, nous nous sentons mieux. Et là, nous avons trouvé une troisième sagesse qui s'appelle le Kaizen. Donc, arriver à faire un pas après l'autre vers une vie plus alignée. Pas par un bouleversement brutal, mais par une série de micro-actions constantes et puissantes. Takaji Makiano disait que le Kaizen, c'est l'art de ne plus s'abandonner. Et c'est exactement ce qu'on va essayer de faire à travers le Kaizen. Une fois qu'on a réussi à sublimer ses blessures, une fois qu'on a réussi à trouver le sens, quelque part le sens de sa vie, en tout cas le sens qui est profond, qui nous touche, ce qu'on a vraiment envie de faire derrière, il va falloir ne pas abandonner ce Ikigai. Et donc, si on suit ce cycle, nous avons d'un côté le Kensugi, où on va regarder ses blessures et puis les sublimer. Ensuite, l'Ikigai, qui va être d'écouter ses envies et puis de les vivre. Et puis le Kaizen, c'est d'avancer un pas après l'autre, un pas à la fois vers une vie qui vous ressemble. Ça paraît simple, mais après, vous allez voir qu'il y a quand même beaucoup d'exercices et beaucoup de choses sur lesquelles on peut réfléchir, mais c'est extrêmement nourrissant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça extrêmement intéressant. Aujourd'hui, évidemment, si vous faites ces trois cycles complets, vous n'aurez pas une vie forcément parfaite. Bien sûr, il y aura toujours des filets d'or à rajouter sur votre vie, mais vous aurez une vraie vie alignée, animée, et ça, déjà, ça change tout. Alors, les questions que l'on peut se poser, par rapport à ces trois philosophies, c'est de savoir si déjà on se sent un peu perdu. Il faut être honnête avec soi-même, c'est oui, sur ce côté-là, je ne suis pas aligné avec mes envies. Et bien on peut se poser des questions suivantes, par exemple, quelles sont mes blessures invisibles ? Soyez honnête, quelles sont vos blessures invisibles ? Et puis ensuite, qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Assez fort comme phrase, hein ? Qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Et puis quel petit pas puis-je faire aujourd'hui pour revenir à moi ? Nous sommes donc, encore une fois, dans le Kensugi, Yigai et Kaizen. La vie ne demande pas à être parfait, elle demande à être habité. Nous avons une œuvre d'art en devenir, et c'est à nous de retrouver ça avec ces trois philosophies, Kensugi, Kigai, Kaizen, que vous connaissez maintenant, trois mots, trois clés, trois invitations à se réparer, se retrouver et se réaliser. Et si votre vie devenait une œuvre d'art la plus précieuse, une pièce unique, et que c'est cassure, bien sûr, c'est reflet, c'est métamorphose, et c'est ce que nous allons voir bientôt. Dans le prochain épisode, nous verrons certainement le Kensugi, une force intérieure qui ne vous quittera plus, en explorant ensemble comment trouver son Ikigai, sa raison de vivre quelque part. qui peut nous sembler loin, mais qui est là, qui est présente, et utiliser le Kaizen pour transformer son quotidien. Alors tout ça vient d'une philosophie, encore une fois, millénaire, j'ai envie de dire une sagesse millénaire, au service de votre vie. Les sagesses que nous avons évoquées ne sont pas des méthodes occidentales déguisées, c'est là où il y a le piège. Elles trouvent leur racine dans une philosophie japonaise profonde, tissée de silence, de beauté imparfaite et de conscience de l'éphémère. de beauté imparfaite, car nous ne sommes pas parfaits. Il y a d'autres philosophies de vie qui existent, comme le wabi-zabi, c'est la beauté dans l'imparfait. C'est l'art du kensugi dont on a parlé, qui est intimement lié à un concept esthétique fondamental au Japon. Le wabi-zabi, cette notion célèbre, la beauté imparfaite, incomplète, éphémère. C'est formidable, on n'est pas en train de parler de perfection, on n'est pas en train de parler de... de sublimer quelque chose pour que ça devienne parfait. Non, on le sait très bien, la beauté est imparfaite, incomplète et surtout éphémère. Donc dans le Wabi Sabi, un objet usé par le temps, dont on a parlé tout à l'heure rapidement dans le Kensuki, un objet usé par le temps est plus beau qu'un objet neuf. Il y a des fois où on fait des vides greniers pour trouver des objets qui auront une âme. Une poterie fendue, réparée avec soin, devient porteuse d'histoire et de profondeur. De la même manière, votre parcours, avec ses épreuves, ses détours, ses échecs, n'enlève rien à votre valeur. Au contraire, il la renforce. Dans un monde qui valorise la perfection, la vitesse et la performance, le Wabi Zabi vous invite à ralentir, à honorer vos cicatrices, à vous aimer tel que vous êtes et non tel que vous devriez être ou tel qu'on vous a imaginé. Ce que vous percevez comme une faille est peut-être ce qui vous rend humain, sensible, vibrant. Nous avons là-dedans aussi l'émotion de l'instant qui passe. C'est un autre pilier de la pensée japonaise qu'on pourrait traduire par la douce mélancolie des choses. C'est joli, c'est la conscience que tout est éphémère. On en a déjà parlé. Les saisons, les relations, les émotions. Plutôt que de fuir cette vérité, les japonais l'embrassent. Et c'est précisément cette fragilité qui donne de la valeur à chaque instant. La douce mélancolie des choses. Tiens, dans le contexte de l'ikigai, ça signifie que votre raison d'être n'a pas besoin d'être fixe ou éternelle. Vous pouvez désirer quelque chose et ensuite le faire évoluer, changer. Ça peut être un moment de connexion avec un proche, par exemple, une passion qui change, un geste quotidien chargé de sens, l'ikigai. Votre ikigai peut être modeste, mais puissant. Tout simplement, on lirait avec un enfant, cultiver un jardin, j'en sais rien, écrire un poème oublié. C'est pas nécessaire qu'il impressionne qui que ce soit. Il suffit qu'il vous relie à la vie. En dehors de l'ikigai, vous connaissez peut-être le bushido. C'est la voie intérieure du courage. C'est le code d'honneur des samouraïs, si vous préférez. Bien que très différent des approches du bien-être contemporain, ce code nous enseigne une chose essentielle, la discipline du cœur. Alors, ce n'est pas une rigidité militaire. Le Bushido invite à vivre avec intégrité, respect, loyauté et courage. Non pas envers... un maître extérieur, mais envers soi-même. Donc on y revient sur l'importance d'avant de se sentir bien avec les autres, d'être en équilibre avec les autres. Il faut déjà commencer par se sentir bien avec soi-même. Et c'est quelque part un travail, un travail de tous les jours. Lorsque vous entamez un chemin de transformation avec le Kaizen, c'est aussi un acte du Bushido moderne. Vous ne faites pas de grandes déclarations, vous ne cherchez pas la reconnaissance, mais vous vous engagez simplement à être meilleur qu'hier. Avec régularité, avec honneur. Vous vous rappelez de la phrase peut-être que vous avez entendue dans un de mes épisodes, j'y reviens souvent parce que ça fait partie de mes repères, si j'ai envie de dire, dans Le cœur des hommes, un excellent film qui parle du trajet, de la trajectoire de trois hommes quinquagénaires. À un moment donné, il y en a un qui se réveille le matin, qui parle avec ses copains, qui se balade, tout d'un coup il dit vous savez ce que je ferai, ce que je fais tous les matins. Avant de me lever, les autres lui répondent « Ben non, on ne sait pas » . Et il lui répond « Ben, je me demande ce que je pourrais faire pour être moins con » . Oui, c'est trivial peut-être, mais c'est ça aussi. Avec le bouchilo, ce n'est pas forcément des grands gestes, des grands mouvements, une sérénité. Non, c'est simplement le courage véritable. Ce n'est pas d'aller vite, c'est de continuer à avancer, mais lentement, parce qu'il y a du sens pour être meilleur que l'on était hier. Et ça peut être infime, mais infime plus infime. plus infime et vous allez tranquillement vous modifier, vous changer et être heureux de ce que vous faites, bien évidemment. C'est une invitation à l'introspection. Prenez un instant pour vous, tout de suite, tranquillement. Respirez doucement et demandez-vous quelles sont les cicatrices que je cache et qui pourraient devenir de l'or. Qu'est-ce qui vous animait autrefois et que vous avez peut-être oublié en chemin ? Quelles sont les micro-actions que vous pourriez entreprendre maintenant, tout de suite, aujourd'hui même ? Je vous le répète, vous n'avez pas besoin de tout changer. Vous avez le droit de revenir vers vous-même. Vous pouvez vous tromper, il n'y a rien de grave. Mais le voyage commence maintenant. Kentsugi, Ikigai, Kaizen. Trois étapes, trois langages. Un même mouvement, celle d'une vie réconciliée, habitée, alignée. Alors, je le précise, vous le savez, ce podcast Minyo Abadi n'a pas vocation de vous donner des leçons. Il vous propose simplement un espace de réflexion. Un moment pour ralentir, pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre essence. Vous êtes l'essentiel. Je ne le répéterai jamais assez, 8 milliards de personnes sur Terre, vous êtes unique. Qu'est-ce que vous en faites ? Vous n'avez pas de responsabilité, le poids du monde n'est pas sur vos épaules, mais simplement être mieux, être bien, choisir les personnes avec qui vous êtes peut-être. Je veux dire mieux, les personnes avec qui vous êtes. Vous vous reconnectez avec des personnes que vous avez perdues. Enfin bref, les champs du possible sont immenses et sont magnifiques. Et puis si au lieu de courir après une meilleure version de vous-même, vous appreniez à écouter celle qui est déjà là, en vous, prête à s'exprimer. J'espère que je vous ai mis l'eau à la bouche, que je vous ai donné envie de découvrir ces philosophies japonaises ou asiatiques, encore une fois. Moi, ça m'a beaucoup apporté, bien évidemment. Je ne suis comme vous en plein mouvement. Je n'ai pas encore terminé mon évolution. Elle ne se terminera jamais. Elle continuera. Je me tromperai encore. Je me prendrai encore des gadins. Mais tout va bien. Je continue à évoluer et j'essaie vraiment. d'être meilleur qu'hier et parfois ce n'est pas le cas. Dans ce cas-là, le lendemain, je suis le meilleur que la veille puisque la veille, je n'avais pas avancé. Logique. Je vous souhaite une très bonne journée, une matinée, une bonne nuit, suivant le moment où vous écoutez ce podcast. Bien sûr, abonnez-vous. Vous avez remarqué qu'on a accéléré le rythme parce que j'ai beaucoup de choses à partager avec vous. Donc j'ai accéléré un petit peu le rythme. J'en suis à un épisode par semaine. Pour l'instant, je le précise bien, encore une fois. Peut-être que je vais repasser à deux épisodes par mois. N'oubliez pas de parler de ce que vous ressentez sur Facebook, donc de donner vos sentiments, de parler peut-être de l'Ikigai, peut-être du Kensugi, ça peut apporter, du Feng Shui aussi, parce que le Feng Shui, d'une certaine manière, peut vous apporter un bien-être. On en reverra aussi si vous voulez, mais j'en ferai pas forcément un épisode. En tout cas, le Feng Shui est aussi très intéressant. Donc voilà, n'hésitez pas à laisser des commentaires, à m'envoyer un mail, si bien sûr vous souhaitez que je vous accompagne dans votre changement de vie, j'en serai très heureux, et puis on se retrouve bientôt.

Description

Il existe une autre façon de changer sa vie, une réponse naturelle à nos différents questionnements : La philosophie Asiatique. Sortir des injonctions, des standards imposés et d'une pensée unique pour transformer son évolution personnelle en apprenant à identifier ses blessures de l'âme, se donner le temps de comprendre sa propre peur du changement, se réparer, se pardonner et changer en douceur. La philosophie Asiatique nous apporte à la fois une philosophie de vie différente et un coaching de vie naturelle où la véritable quête de sens implique de passer par un cheminement intérieur qui fait appel aux clés du changement asiatique incontournables pour faire des choix de vie inspirants.

👉 Ce que vous allez découvrir dans cet épisode

  • La découverte d'une philosophie de vie différente

  • La possibilité d'un changement de vie qui se développe par étapes

  • De véritables réponses qui font écho à votre perte de sens ou votre besoin de vivre autrement

  • Une évolution personnelle basait sur des enseignements millénaires

  • Une quête de sens organisait pour s'inscrire dans la durée

  • Une complémentarité avec un développement personnel occidental

🚀 Vous allez comprendre dans les prochains épisodes

  • Pourquoi votre quotidien vous tue à petit feu

  • Que vos projets de vie ne peuvent se réaliser qui si vous êtes aligné avec vos envies profondes mais aussi avec votre estime de soi et votre capacité à vous organiser pour les réaliser.

  • Comment transformer vos blessures, vos échecs, vos pensées négatifs pour en faire une force

  • Qu'il est essentiel de savoir pourquoi nous nous levons le matin et comment trouver sa quête de sens

  • Comment s'affranchir de notre peur du changement en passant par les étapes du Lingshi, du Ikigai, du Kensugi et du Kaisen

🤓 Nous abordons souvent le développement personnel par des méthodes ou des exercices qui sont directement liés à la philosophie asiatique. Nous avons une version occidentale, plus lisse, pré mâché d'une philosophie de vie porteuse de sens, qui, si elle est comprise, nous apportera un véritable changement de vie, solide, durable avec des choix de vie qui nous ressemble réellement. Cette évolution naturelle différente va nous demander de comprendre le pouvoir de nos émotions, de lâcher prise, de changer sa vie en commençant par nous changer nous-même.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer, ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David de mode, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. A Bali. Je vous parle aujourd'hui d'Auboude, ou plus précisément de la région d'Auboude, qui est située à Bali. Et donc je suis dans un petit village, vous entendrez certainement des bruits qui sont derrière moi, donc des cris d'enfants, parce qu'il y a deux enfants qui jouent derrière moi, pas très loin. Il y a les chiens aussi, d'ailleurs il y a mon chien, enfin ma chienne Maya, qui est juste à mes pieds, qui passe certainement à brouiller de temps en temps. Les coques, les scooters, ça va faire partie de notre bruit d'ambiance, on va dire, le bruit d'ambiance de Bali. Alors Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'une philosophie particulière, ou plutôt deux philosophies particulières, qui sont souvent utilisées, mal utilisées, souvent détournées. On les aperçoit souvent entre les lignes d'un discours de coaching, comme si c'était quelque chose qui avait été découvert en Occident, ou dans les phrases de thérapeutes. On mélange souvent la mentalité de son peuple, c'est-à-dire les japonais, avec l'origine de ces approches qui sont pour la plupart millénaires. Alors japonais, pas tout à fait, parce que c'est plutôt la philosophie asiatique. Comme je vis à Bali, j'en ai fait la découverte à travers la philosophie balinaise, qui reprend certains des piliers. Mais c'est en allant chercher un petit peu plus loin, en l'étudiant, que je me suis vite aperçu qu'elle pouvait vraiment nous apporter une autre approche de notre évolution naturelle, nous aider vraiment dans notre quête pour comprendre, nous comprendre, nous sentir mieux. C'est vrai que je parle beaucoup d'approches assez occidentales, c'est des choses que certains ont reprises, que je développe, sur l'inconscient, par exemple sur la motivation, sur les échecs. Mais là, on va regarder tout ça d'un œil plus asiatique, si l'on peut dire. Aimer, partager, vivre tout simplement, passe d'abord par nous. Ça c'est essentiel. On commence par nous, forcément. Si on n'est pas bien, il y a forcément un impact sur nos relations, nos actions, et puis des conséquences qui peuvent nous affecter profondément. C'est en cela que ces approches très particulières, je le redis de nouveau, méritent que l'on en parle, qu'on les aborde aujourd'hui. Puisqu'ensuite, nous les regardions de plus près à travers d'autres épisodes, et ça nous fera tout simplement des outils en plus, une autre réflexion, peut-être nous sortir des sentiers battus et se dire « Ah oui, mais tiens, ça c'est pas bête, j'y pensais pas ou je voyais pas ça comme ça » . En tout cas, on peut développer à travers ces différentes approches une autre façon d'appréhender, d'aborder le délan personnel ou plus précisément l'évolution naturelle. Alors, on va commencer avec quelque chose d'un petit peu difficile, un petit peu gore, mais vous allez comprendre très vite là où je veux en venir. Autrefois, en Chine impériale, il existait un supplice terrifiant qui s'appelle le Lingxi. C'est la mort aux mille coupures. Le condamné qui n'était pas exécuté tout de suite, mais il était tout simplement, j'ai envie de dire persécuté, j'ai envie de dire... Enfin, je vous explique. Il était lentement tailladé, morceau par morceau, jusqu'à l'agonie. Autant ne pas prendre de gants, c'était comme ça. Une mort lente, cruelle. et insoutenable. En fait, on prenait un couteau, on prenait un sabre et on lui infligeait des coupures, mille coupures, dit-on, jusqu'à qu'il meure. Le Lin Xi fut l'un des pires châtiments inscrits dans le code pénal chinois jusqu'en 1905. Là, nous ne sommes pas au Japon, mais en Chine. Il visait à punir par démembrement parfois toute personne ayant commis un crime portant atteinte à la hiérarchie sociale et donc à l'ordre du monde. A la même époque, au Japon, ça n'a rien à voir, mais les samouraïs choisissaient une autre voie, le seppoku, un rituel de mort volontaire, rapide, conscient, une sorte d'ultime affirmation de leur dignité, mais ce n'est pas ce qui nous concerne. Là, c'était le linshi, donc cette mort avec mille coupures. Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus de bourreau, il n'y a plus de sabre, ça n'existe plus. Et pourtant, combien d'entre nous vivons cette forme moderne de linshi ? Pas par des larmes, pas par des couteaux ou des sabres, mais des rêves, des rêves qu'on enterre, des passions qu'on sacrifie, des compromis qui deviennent des prisons, et un quotidien qui nous éloigne de nous-mêmes. Ce sont des micro-coupures à la fois, une, deux, et même sans s'en rendre compte, on s'épuise, on survit, mais on ne vit plus. Vous savez ce qu'on dit, ce n'est pas les mille coupures. qui nous tue, c'est la dernière. C'est une langue agonie intérieure, d'ailleurs, que décrit Anthony Raymond dans Ikigai et Kaizen. C'est un livre que j'ai vraiment, vraiment, vraiment écouté et apprécié quand j'étais à Singapour. Mais il ne s'arrête pas à ce constat. Il va nous proposer trois clés japonaises pour reprendre vie, pour reprendre sa vie. Trois sagesses qui consistent à se réparer. se retrouver et avancer. Vous verrez que j'irai un petit peu plus long dans ce podcast, dans cet épisode, en rajoutant quelque chose d'important, me semble-t-il. Alors, comment dans la vie de tous les jours, on peut s'imaginer subir ce supplice ? Appelons ça ce supplice. Imaginons, vous êtes père ou mère de deux enfants, chef du projet dans une entreprise, vous avez un joli appartement, tout va bien, et derrière vos amis, vous dites, formidable, elle et oui, les supplications. elle a vraiment réussi sa vie. Mais intérieurement, quand vous vous réveillez le matin, vous êtes vidé. Vous vous levez tous les matins avec une boule dans le ventre. Vous ne savez plus ce qui vous fait vibrer. Vous souriez sans joie. Vous fonctionnez en pilote automatique. Et vous ne comprenez pas pourquoi. En fait, vous vous dites, j'ai tout ce qu'il faut, pourquoi je me sens aussi vide ? C'est ça le Ling Xi moderne. Une vie en apparence stable, mais vidée de sens, coupé de l'essentiel parce qu'au fur et à mesure vous recevez des coupures venant de l'extérieur, venant de l'intérieur, et au fur et à mesure, vous vous videz de votre sens, de votre sang, mais plutôt de votre sens, et qu'au fur et à mesure, vous perdez vos émotions, vous perdez le sens, le plaisir de la vie. Et bien sûr... Ces coupures peuvent venir par exemple de votre manager qui vous dit un jour « Tiens, pas terrible ce que tu as fait hier » ou alors « Dis donc, tu es encore en retard de 5 minutes » Vos enfants qui vous disent « Ce n'est pas encore prêt le petit déjeuner » Votre mari qui vous dit « Tu gardes les enfants ce soir, je ne suis pas là » Ou votre femme qui vous dit « Tiens, c'est toujours moi qui fais la cuisine, la marre, tu ne fais jamais rien dans l'appartement » Des petites coupures, des micro-coupures, c'est le supplice aux mille coupures qui au fur et à mesure vous affaiblit. Comment fait-on ? Ça, c'est un constat. Acceptons, j'ai même envie de dire apprécions, le fait que l'on comprenne maintenant que ce ne sont pas des grandes... On ne vous coupe pas un bras ou une jambe, on ne vous arrache pas le cœur, c'est même plus insidieux que ça. Si au fur et à mesure, on ne s'en rend même pas compte que les petites phrases, les petites vacheries qu'on vous dit toute la journée, au fur et à mesure, ça vous fatigue et ça vous fait perdre le sens de la vie, de ce que vous avez envie de faire, de ce que vous avez envie de vivre. Alors, il existe une première approche qui s'appelle le kensugi. Je vous en parlerai dans un prochain épisode, c'est ce que vous avez promis d'ailleurs. Mais, par exemple, si vous êtes blessé, pas physiquement, attention, pas de cicatrices sur la peau, mais ça peut être le cas aussi, on le verra le kensugi. Mais ce sont des cas sûrs plutôt intérieurs, des années passées à faire ce qu'on attendait de vous, à nier ce que vous ressentez. Eh bien, un jour, vous pouvez découvrir, comme on va le voir dans le prochain épisode, ou dans le deuxième ou troisième, le kensugi. et on va comprendre... qu'on ne cache pas ses failles, on doit les honorer, les sublimer. Je le fais en une phrase. On prend un bol brisé, un bol qui est cassé, et on le sublime en le réparant avec de l'or. C'est ça l'idée du Kensugi. C'est que vos faiblesses sont aussi vos forces, et que même si vous sentez que ça ne va pas bien, même si vous pensez peut-être que vous n'êtes pas à la hauteur, au contraire, on va sublimer tout ça, et faire de vous... Faire de ce que vous êtes une personne exceptionnelle. Puisqu'un bol brisé qu'on répare avec de l'or, ça devient quelque chose d'exceptionnel. Un bol classique, banal, devient exceptionnel. Alors, on peut se dire, si je n'étais pas abîmé, si j'étais juste en train de renaître autrement. Et c'est ça, l'idée du Kintsugi. Mais si je n'étais pas faible, si je n'étais pas abîmé, si je n'étais pas un imposteur, on l'a vu dans les précédents épisodes, et je vous encourage vraiment à écouter ces épisodes. Si je n'étais pas un imposteur, comment je pourrais faire pour renaître de mes cendres et reconnaître mes douleurs ? Et découvrir comment, si ce n'est guérir complètement, au moins effacer et peut-être même transformer. Ça, c'est le kensugi, le kensugi intérieur. Une fois que nous aurons passé à cette... Cette sublimation, ça se dit sublimation ? Je ne sais pas. En tout cas, cette façon de pouvoir se dorer d'or, devenir exceptionnel et de faire de ses faiblesses des forces, il va falloir ensuite rechercher ce qui fait sens pour nous. Une fois que nous nous sentons mieux, nous nous sommes acceptés tels que nous sommes, ensuite derrière, rechercher un sens. Une fois qu'on a commencé à se réparer, il y a une question qui émerge et qui est, mais pourquoi je me lève le matin ? Qu'est-ce qui me donne... envie de me réveiller le matin. Et nous arrivons au ikigai, après le kensuki, donc cette force de guérir les fissures invisibles, quelque part, de soigner ces coupures. Et bien derrière, nous avons le ikigai, qui est, cette fois-ci, la recherche de sens. En découvrant ce concept d'Ikigai, ça va nous permettre de réfléchir autrement. Pas forcément de tout quitter, ce que je vous ai dit la dernière fois, un changement de vie, ce n'est pas forcément ça y est, tout plaquer, tout partir, bye bye, je me barre. Non, ça peut être aussi simplement vivre sa vie autrement. C'est réintégrer ce qui donne du sens, ici et maintenant. Et si par exemple, vous aimez dessiner, par exemple, pas pour en vivre, mais... juste parce que ça vous plaît, parce que c'est votre sens, votre sens de vie, vous pouvez le faire. Et puis voilà, d'un croquis à un autre, d'un dessin à un autre, retrouver une bouffée d'air, une reconnexion avec vous-même. Et donc, il découvre que cet Ikigai, ce n'est pas juste dessiner. Vous comprenez que c'est aussi créer, c'est raconter, c'est aider les autres. Avoir la beauté cachée, c'est votre but, tout simplement. L'Ikigai, c'est ça, c'est rechercher ce qui fait sens. ce qui fait réellement sens pour vous. Mais tout ça, ne vous inquiétez pas, on le revient dans un autre épisode. Et derrière, nous avons le Kaizen. Kaizen, c'est avancer pas à pas vers une vie alignée. Nous avons trouvé notre but, nous avons trouvé notre sens, nous nous sentons mieux. Et là, nous avons trouvé une troisième sagesse qui s'appelle le Kaizen. Donc, arriver à faire un pas après l'autre vers une vie plus alignée. Pas par un bouleversement brutal, mais par une série de micro-actions constantes et puissantes. Takaji Makiano disait que le Kaizen, c'est l'art de ne plus s'abandonner. Et c'est exactement ce qu'on va essayer de faire à travers le Kaizen. Une fois qu'on a réussi à sublimer ses blessures, une fois qu'on a réussi à trouver le sens, quelque part le sens de sa vie, en tout cas le sens qui est profond, qui nous touche, ce qu'on a vraiment envie de faire derrière, il va falloir ne pas abandonner ce Ikigai. Et donc, si on suit ce cycle, nous avons d'un côté le Kensugi, où on va regarder ses blessures et puis les sublimer. Ensuite, l'Ikigai, qui va être d'écouter ses envies et puis de les vivre. Et puis le Kaizen, c'est d'avancer un pas après l'autre, un pas à la fois vers une vie qui vous ressemble. Ça paraît simple, mais après, vous allez voir qu'il y a quand même beaucoup d'exercices et beaucoup de choses sur lesquelles on peut réfléchir, mais c'est extrêmement nourrissant. En tout cas, moi, j'ai trouvé ça extrêmement intéressant. Aujourd'hui, évidemment, si vous faites ces trois cycles complets, vous n'aurez pas une vie forcément parfaite. Bien sûr, il y aura toujours des filets d'or à rajouter sur votre vie, mais vous aurez une vraie vie alignée, animée, et ça, déjà, ça change tout. Alors, les questions que l'on peut se poser, par rapport à ces trois philosophies, c'est de savoir si déjà on se sent un peu perdu. Il faut être honnête avec soi-même, c'est oui, sur ce côté-là, je ne suis pas aligné avec mes envies. Et bien on peut se poser des questions suivantes, par exemple, quelles sont mes blessures invisibles ? Soyez honnête, quelles sont vos blessures invisibles ? Et puis ensuite, qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Assez fort comme phrase, hein ? Qu'est-ce qui me donne envie de vivre ? Et puis quel petit pas puis-je faire aujourd'hui pour revenir à moi ? Nous sommes donc, encore une fois, dans le Kensugi, Yigai et Kaizen. La vie ne demande pas à être parfait, elle demande à être habité. Nous avons une œuvre d'art en devenir, et c'est à nous de retrouver ça avec ces trois philosophies, Kensugi, Kigai, Kaizen, que vous connaissez maintenant, trois mots, trois clés, trois invitations à se réparer, se retrouver et se réaliser. Et si votre vie devenait une œuvre d'art la plus précieuse, une pièce unique, et que c'est cassure, bien sûr, c'est reflet, c'est métamorphose, et c'est ce que nous allons voir bientôt. Dans le prochain épisode, nous verrons certainement le Kensugi, une force intérieure qui ne vous quittera plus, en explorant ensemble comment trouver son Ikigai, sa raison de vivre quelque part. qui peut nous sembler loin, mais qui est là, qui est présente, et utiliser le Kaizen pour transformer son quotidien. Alors tout ça vient d'une philosophie, encore une fois, millénaire, j'ai envie de dire une sagesse millénaire, au service de votre vie. Les sagesses que nous avons évoquées ne sont pas des méthodes occidentales déguisées, c'est là où il y a le piège. Elles trouvent leur racine dans une philosophie japonaise profonde, tissée de silence, de beauté imparfaite et de conscience de l'éphémère. de beauté imparfaite, car nous ne sommes pas parfaits. Il y a d'autres philosophies de vie qui existent, comme le wabi-zabi, c'est la beauté dans l'imparfait. C'est l'art du kensugi dont on a parlé, qui est intimement lié à un concept esthétique fondamental au Japon. Le wabi-zabi, cette notion célèbre, la beauté imparfaite, incomplète, éphémère. C'est formidable, on n'est pas en train de parler de perfection, on n'est pas en train de parler de... de sublimer quelque chose pour que ça devienne parfait. Non, on le sait très bien, la beauté est imparfaite, incomplète et surtout éphémère. Donc dans le Wabi Sabi, un objet usé par le temps, dont on a parlé tout à l'heure rapidement dans le Kensuki, un objet usé par le temps est plus beau qu'un objet neuf. Il y a des fois où on fait des vides greniers pour trouver des objets qui auront une âme. Une poterie fendue, réparée avec soin, devient porteuse d'histoire et de profondeur. De la même manière, votre parcours, avec ses épreuves, ses détours, ses échecs, n'enlève rien à votre valeur. Au contraire, il la renforce. Dans un monde qui valorise la perfection, la vitesse et la performance, le Wabi Zabi vous invite à ralentir, à honorer vos cicatrices, à vous aimer tel que vous êtes et non tel que vous devriez être ou tel qu'on vous a imaginé. Ce que vous percevez comme une faille est peut-être ce qui vous rend humain, sensible, vibrant. Nous avons là-dedans aussi l'émotion de l'instant qui passe. C'est un autre pilier de la pensée japonaise qu'on pourrait traduire par la douce mélancolie des choses. C'est joli, c'est la conscience que tout est éphémère. On en a déjà parlé. Les saisons, les relations, les émotions. Plutôt que de fuir cette vérité, les japonais l'embrassent. Et c'est précisément cette fragilité qui donne de la valeur à chaque instant. La douce mélancolie des choses. Tiens, dans le contexte de l'ikigai, ça signifie que votre raison d'être n'a pas besoin d'être fixe ou éternelle. Vous pouvez désirer quelque chose et ensuite le faire évoluer, changer. Ça peut être un moment de connexion avec un proche, par exemple, une passion qui change, un geste quotidien chargé de sens, l'ikigai. Votre ikigai peut être modeste, mais puissant. Tout simplement, on lirait avec un enfant, cultiver un jardin, j'en sais rien, écrire un poème oublié. C'est pas nécessaire qu'il impressionne qui que ce soit. Il suffit qu'il vous relie à la vie. En dehors de l'ikigai, vous connaissez peut-être le bushido. C'est la voie intérieure du courage. C'est le code d'honneur des samouraïs, si vous préférez. Bien que très différent des approches du bien-être contemporain, ce code nous enseigne une chose essentielle, la discipline du cœur. Alors, ce n'est pas une rigidité militaire. Le Bushido invite à vivre avec intégrité, respect, loyauté et courage. Non pas envers... un maître extérieur, mais envers soi-même. Donc on y revient sur l'importance d'avant de se sentir bien avec les autres, d'être en équilibre avec les autres. Il faut déjà commencer par se sentir bien avec soi-même. Et c'est quelque part un travail, un travail de tous les jours. Lorsque vous entamez un chemin de transformation avec le Kaizen, c'est aussi un acte du Bushido moderne. Vous ne faites pas de grandes déclarations, vous ne cherchez pas la reconnaissance, mais vous vous engagez simplement à être meilleur qu'hier. Avec régularité, avec honneur. Vous vous rappelez de la phrase peut-être que vous avez entendue dans un de mes épisodes, j'y reviens souvent parce que ça fait partie de mes repères, si j'ai envie de dire, dans Le cœur des hommes, un excellent film qui parle du trajet, de la trajectoire de trois hommes quinquagénaires. À un moment donné, il y en a un qui se réveille le matin, qui parle avec ses copains, qui se balade, tout d'un coup il dit vous savez ce que je ferai, ce que je fais tous les matins. Avant de me lever, les autres lui répondent « Ben non, on ne sait pas » . Et il lui répond « Ben, je me demande ce que je pourrais faire pour être moins con » . Oui, c'est trivial peut-être, mais c'est ça aussi. Avec le bouchilo, ce n'est pas forcément des grands gestes, des grands mouvements, une sérénité. Non, c'est simplement le courage véritable. Ce n'est pas d'aller vite, c'est de continuer à avancer, mais lentement, parce qu'il y a du sens pour être meilleur que l'on était hier. Et ça peut être infime, mais infime plus infime. plus infime et vous allez tranquillement vous modifier, vous changer et être heureux de ce que vous faites, bien évidemment. C'est une invitation à l'introspection. Prenez un instant pour vous, tout de suite, tranquillement. Respirez doucement et demandez-vous quelles sont les cicatrices que je cache et qui pourraient devenir de l'or. Qu'est-ce qui vous animait autrefois et que vous avez peut-être oublié en chemin ? Quelles sont les micro-actions que vous pourriez entreprendre maintenant, tout de suite, aujourd'hui même ? Je vous le répète, vous n'avez pas besoin de tout changer. Vous avez le droit de revenir vers vous-même. Vous pouvez vous tromper, il n'y a rien de grave. Mais le voyage commence maintenant. Kentsugi, Ikigai, Kaizen. Trois étapes, trois langages. Un même mouvement, celle d'une vie réconciliée, habitée, alignée. Alors, je le précise, vous le savez, ce podcast Minyo Abadi n'a pas vocation de vous donner des leçons. Il vous propose simplement un espace de réflexion. Un moment pour ralentir, pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre essence. Vous êtes l'essentiel. Je ne le répéterai jamais assez, 8 milliards de personnes sur Terre, vous êtes unique. Qu'est-ce que vous en faites ? Vous n'avez pas de responsabilité, le poids du monde n'est pas sur vos épaules, mais simplement être mieux, être bien, choisir les personnes avec qui vous êtes peut-être. Je veux dire mieux, les personnes avec qui vous êtes. Vous vous reconnectez avec des personnes que vous avez perdues. Enfin bref, les champs du possible sont immenses et sont magnifiques. Et puis si au lieu de courir après une meilleure version de vous-même, vous appreniez à écouter celle qui est déjà là, en vous, prête à s'exprimer. J'espère que je vous ai mis l'eau à la bouche, que je vous ai donné envie de découvrir ces philosophies japonaises ou asiatiques, encore une fois. Moi, ça m'a beaucoup apporté, bien évidemment. Je ne suis comme vous en plein mouvement. Je n'ai pas encore terminé mon évolution. Elle ne se terminera jamais. Elle continuera. Je me tromperai encore. Je me prendrai encore des gadins. Mais tout va bien. Je continue à évoluer et j'essaie vraiment. d'être meilleur qu'hier et parfois ce n'est pas le cas. Dans ce cas-là, le lendemain, je suis le meilleur que la veille puisque la veille, je n'avais pas avancé. Logique. Je vous souhaite une très bonne journée, une matinée, une bonne nuit, suivant le moment où vous écoutez ce podcast. Bien sûr, abonnez-vous. Vous avez remarqué qu'on a accéléré le rythme parce que j'ai beaucoup de choses à partager avec vous. Donc j'ai accéléré un petit peu le rythme. J'en suis à un épisode par semaine. Pour l'instant, je le précise bien, encore une fois. Peut-être que je vais repasser à deux épisodes par mois. N'oubliez pas de parler de ce que vous ressentez sur Facebook, donc de donner vos sentiments, de parler peut-être de l'Ikigai, peut-être du Kensugi, ça peut apporter, du Feng Shui aussi, parce que le Feng Shui, d'une certaine manière, peut vous apporter un bien-être. On en reverra aussi si vous voulez, mais j'en ferai pas forcément un épisode. En tout cas, le Feng Shui est aussi très intéressant. Donc voilà, n'hésitez pas à laisser des commentaires, à m'envoyer un mail, si bien sûr vous souhaitez que je vous accompagne dans votre changement de vie, j'en serai très heureux, et puis on se retrouve bientôt.

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