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Minuit à Bali - Changement de vie par le développement personnel naturel

16- Arrêtez d'avoir peur du changement !

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20min |15/10/2024
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Description

🤓 Je vous propose d'explorer le pouvoir transformateur du changement et son impact sur notre quotidien. Ensemble, nous allons plonger dans l'univers de l'évolution naturelle et découvrir comment embrasser un changement de mode de vie peut nous mener vers un équilibre de vie plus harmonieux, qui nous ressemble.

👉 Au fil de cet épisode , je partage avec vous des réflexions sur l'adaptabilité face aux imprévus. A travers des métaphore comme celle du roseau qui plie sans se briser, nous verrons comment la résilience peut nous aider à surmonter les défis. Imaginez-vous, comme un voyageur, confronté à un pont effondré : cette image illustrant la nécessité de réinventer notre parcours , d'être agile, mobile et de changer notre vie pour ne pas subir mais être en accord avec nos valeurs.

👉 Je vais également vous parler des cinq étapes du changement : la pré-contemplation, la contemplation, la préparation, l'action et le maintien. Chacune de ces étapes est une clé du développement personnel, et je vous encourage à les vivre à votre propre rythme. Comprendre le vivant, c'est aussi écouter vos émotions et reconnaître les signes de changement, qu'ils soient subtils ou évidents. C'est une invitation à la motivation personnelle, à l'estime de soi et à l'acceptation de soi.

👉 Ce que je souhaite avant tout, c'est vous inspirer le changement. Dans ce voyage, nous explorerons le pouvoir des émotions et comment elles influencent notre philosophie de vie. En prenant conscience de nos priorités personnelles et en apprenant à naviguer à travers nos expériences de vie, nous découvrons que nous avons tous la force intérieure nécessaire pour surmonter les obstacles.

🚀 Ensemble, nous allons démystifier la peur du changement de vie et comprendre comment le développement personnel peut être un catalyseur pour vivre autrement. Je vous invite à rejoindre cette aventure où chaque moment devient une opportunité d'évolution personnelle. Qu'attendez-vous pour changer votre vie ? Écoutez cet épisode et laissez-vous porter par le pouvoir du développement naturel. Vous êtes sur le point de découvrir des clés précieuses pour embrasser le changement avec autonomie et liberté.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali nous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. en évoluant naturellement, devenir plus souple, comme un roseau qui ploie dans le vent, mais ne se brise pas. On pourrait également penser à l'aïkido, où l'on se sert de la force de l'adversaire contre lui pour en faire une force, voire dans Matrix. Vous voyez, Matrix, quand Neo évite les balles en se contorsionnant, c'est moins poétique, mais ça fonctionne aussi. Enfin, quand nous ne sommes pas directement touchés par le changement. Car en ce cas-là, les grandes métaphores perdent un peu de leur sens et laissent place... A de vrais questionnements, des doutes, un sentiment de faiblesse, de stress, l'impression de ne pas tout maîtriser car il nous sort de notre zone de confort, celle où nous avions pris l'habitude d'anticiper, de prévoir, de nous appuyer sur des bases solides, en tout cas que nous pensions solides, conquises au fil de nos expériences. Le changement peut être petit ou identifié comme tel. Nous avions prévu par exemple un repas dans le jardin avec des amis, voilà qu'il pleut. Nous pensions louer comme chaque année une maison à l'Ardèche, mais celle-ci n'est plus libre. Ou bien nous pensions obtenir une promotion et celle-ci revient. à un autre membre de l'équipe ce sont des changements qui peuvent être perçus comme déstabilisant même carrément agaçant nous pouvons ressentir frustration inconfort et même mal être dans une des situations dans les situations qui s'éternisent que nous serons toxiques pour nous mais que nous préférons minimiser face aux décisions qu'il faudrait prendre pour mettre un terme à tout ça et aux conséquences aussi que cela pourrait avoir à court terme ou même à moyen terme ou à long terme, bien sûr. Si je vous parle d'inconfort, c'est que justement, cela nous demande de nous imaginer bien différemment, de nous remettre en question, d'affronter... Le changement ou au contraire de le refuser, de nous persuader que ça pourrait être pire, que nous n'avons pas les épaules pour procéder à ce changement, que nous n'avons pas le temps, que ce n'est pas raisonnable ou que nous avons des trous de responsabilité pour faire de nous. de nos émotions de nos sentiments une priorité alors bien évidemment le changement qui se présente à nous peut-être en tout cas à nos yeux énorme complètement déstabilisant perturbant il va nous nous demander de bouleverser nos habitudes, balayer nos certitudes, nous demander de reconsidérer tous nos choix, notre façon même de vivre notre vie. Pour reprendre une métaphore de Lisette Toff, écrivaine néerlandaise, néerlandaise, nous sommes un peu comme un voyageur qui marche tranquillement en sifflotant dans la campagne et arrive au bord d'une rivière qu'il souhaite traverser. Malheureusement, le pont s'est effondré. Cela le coupe dans son élan, change son itinéraire. Il a alors devant lui différents choix qui sont par exemple un pleurer sur son sort en maudissant la terre entière pour ce coup du destin. Ou alors il a la possibilité de continuer en s'y flottant et faire demi-tour pour chercher un autre pont, quitte à le construire lui-même. C'est l'importance que nous donnons au problème, à la situation, qui va définir le type de changement que nous allons devoir organiser et bien sûr vivre. Évidemment, notre première réaction, pour la plupart d'entre nous, c'est de nous mettre en colère, de résister, de trouver ça injuste, voire de nous culpabiliser. Nous pouvons ainsi identifier cinq étapes du changement. La pré-contemplation ou l'inaction, la contemplation ou la prise de conscience, la préparation, l'action et le maintien. Bien sûr, nous pouvons rester bloqués à une étape, rester bloqués à l'inaction par exemple, ou passer en mode préparation et tout abandonner. Mais ces cinq étapes ne sont en soi que des références, des drapeaux plantés pour nous indiquer où nous en sommes. Si nous regardons les réseaux sociaux, nombre de personnes nous parlent de ces étapes comme si elles étaient évidentes, presque rassurantes, gérables, comme si rationaliser le changement le rendait plus maîtrisable, plus normal. Ce n'est pas forcément le cas. Car vouloir comprendre le changement implique de prendre en compte son inconscient. On l'a déjà vu dans trois épisodes il y a quelque temps. Son histoire, ses freins, ses émotions, sa propre perception de ce qu'il est possible de faire et ce qui nous fait carrément peur, ce qui nous fout les chocottes. Le changement se vit donc au Caparco. Sans vouloir copier sur son voisin, et nous l'apprendrons à notre rythme, avec nos propres valeurs, au risque de nous retrouver à la fin avec un résultat qui ne nous correspond pas, qui ne nous ressemble pas. Et c'est en cela qu'être agile, mobile, je vous en parle souvent, être en mouvement, prend tout son sens. Car personne ne pourra faire ce ou ces changements, eh bien, à votre place. Mais comment identifier ce changement nécessaire ? Cette transition ou transformation, ce passage de notre vie, où nous allons devoir prendre conscience de la situation, évoluer, je dirais même d'abord l'évaluer, évoluer et prendre des décisions. C'est alors que nous pouvons en revenir aux leçons de la vie, je vous en ai parlé, que nous avons vues dans un précédent épisode, ou plus précisément à l'incroyable beauté de la vie, comme le nomme Lisette Toff. Nous avons vu ensemble et nous continuons à explorer l'importance de nous préparer tous les jours à des changements qui peuvent nous percuter, comme nous emmener doucement vers des choix différents ou à des remises en question. Changer peut simplement consister à... à changer d'avis ou à changer d'amis. Mais l'évolution naturelle nous apprend à être et rester curieux, nous donne l'envie d'explorer des possibilités, de nous reconnecter avec notre essentiel en oubliant le regard des autres. Ce qui nous demande aussi de nous réunir. si parfois, de passer en mode pisteur. Si, si, pisteur, c'est le gars ou la fille qui est capable de suivre le chemin du caribou ou d'un tigre en pleine jungle, en regardant simplement le sol, en reniflant l'air, en scrutant le ciel, en prenant un bout de brindille dans ses mains, une branche cassée et en disant Hum, l'animal est passé par là, il est fatigué, il vient de manger, il boite et il se trouve environ à 2 km de notre position Voyez ce même pisteur tellement à l'aise avec son environnement qu'il défie la meilleure des boussoles, qu'il peut annoncer un orage alors que le ciel est bleu ou ne trouve des raccourcis qui ne sont même pas sur la carte. Ce pisteur, nous le sommes parfois, quand nous sommes dans un repas de famille et que nous sentons que ça va partir en vrille, que nous voyons à la tête de notre patron, à sa façon de tenir sa tasse, qu'il va nous annoncer une mauvaise nouvelle. En connaissant et en comprenant notre environnement, nous pouvons ressentir les malaises qui vont se terminer par un drame, les sujets à éviter pour ne pas rentrer dans un débat interminable. Mais nous savons aussi quand dire les bons mots, la bonne phrase qui va soulager. Nous savons prendre dans nos bras la personne qui souffre, avoir le bon geste ou le silence approprié. Et c'est ainsi qu'en étant à l'écoute de nous-mêmes, de notre inconscient, nous pouvons aussi identifier et anticiper les changements qui se présentent à nous. Alors, nous avons tous joué dans un supermarché à choisir la meilleure file pour arriver le plus vite à la caisse. Si, si, on l'a tous fait. Nous comptons les articles de ceux qui sont devant nous. Nous regardons ceux qui ont les caddies les plus remplis. Nous observons la caissière pour savoir si elle est rapide. Nous recontons ce que nous avons dans les mains pour vérifier si nous ne pouvons pas aller éventuellement dans la file réservée aux 10 articles. Et nous nous demandons même si nous ne pourrions pas nous séparer d'un ou deux produits qui ne sont pas indispensables et que ça nous permettrait peut-être de prendre 7 fils des 10 articles pour aller plus vite. Bref, nous préparons notre changement de fil. Nous calculons les probabilités, nous observons notre environnement et nous agissons ou pas suivant les données que nous avons collectées. Parfois ça marche. Parfois nous nous retrouvons avec l'annonce de la caissière qui nous prévient aussi que la caisse va fermer juste devant nous. de pot. Ou une personne qui a oublié une bouteille d'huile d'olive et repart dans le magasin alors que tous ses produits sont déjà sur le tapis. Que de temps perdu et quelque part, mauvais choix. Ce qui va remettre en perspective toutes nos analyses sur le taux moyen passé par une personne à la caisse. Vos fines stratégies et votre choix d'avoir en finalité changé de fil. Sous le coup d'œil quelque peu moqueur de celui qui, lui, n'a pas changé de fil et qui était derrière vous et qui a appris à avoir payé, se dirige vers le parking et ne peut s'empêcher de se retourner pour faire un petit signe de la main ou pire un clin d'œil avant de partir fièrement en vous laissant recalculer vos chances. d'aller plus vite en changeant de nouveau de fil. Bref, oui, le changement peut, et j'ai même envie de dire, doit s'anticiper en apprenant de notre environnement. Ce qui peut nous permettre d'imaginer, et bien sûr, nous pouvons prendre des décisions simples, sans véritables conséquences, même s'il reste, on l'a vu, une part d'incertitude. Nous pouvons changer ou pas. Ce n'est pas une obligation. Il y a des changements au quotidien, comme celui que nous venons de voir au supermarché. Et nous choisissons celui-ci avec l'acceptation consciente ou inconsciente de gagner ou de perdre du temps. Le changement de fil est parfaitement identifié. On est d'accord, il y a plusieurs caisses qui sont devant vous, des files qui sont organisées, des personnes qui font la queue, qui sont comme vous, dans l'attente de payer. Vos choix sont réduits à suivre la file et payer. Faire demi-tour en laissant vos produits, ce que vous avez passé une heure à choisir, ou alors sortir du magasin frustré. Ah oui, il reste une, pardon, l'ultime défi. Prendre votre élan, dire fuck à la société et partir en courant vers le parking sans payer. Cette option étant si vous prenez encore votre environnement. le gabarit du vigile, un choix quelque peu désespéré, il faut bien le reconnaître. Nous comprenons donc que dans cette situation, notre choix se résume à changer de fil, ou pas. Inconsciemment, nous avons déjà pris la posture de celui qui va payer. Ok, on ne va pas partir sans payer. Nous savons qu'un changement se présente à nous. D'ailleurs, d'autres le font aussi, ce changement de fil. C'est une situation que nous connaissons déjà. L'action de changer nous est clairement proposée à nous de faire ou de ne pas faire. Cependant, la voie du changement n'est pas toujours aussi claire. Il n'y a pas toujours des fils qui se présentent devant nous où il suffit de se glisser dedans pour atteindre son objectif. Il n'y a pas forcément un environnement, un contexte qui nous propose ce changement, qui offre des alternatives. Et c'est seulement à nous de sentir le vent du changement, la brise qui nous indique une route différente. Il n'y a pas de numéro de caisse, mais des traces, des indices, des sentiments, des émotions qui sont souvent liés à un mal-être. C'est alors qu'il faut devenir un fin limier, un pisteur, pour identifier ce qui nous empêche d'avancer, sans nous accrocher aux évidences, bien sûr, mais en allant chercher au-delà des apparences. Ce qui me demandait de nous poser les bonnes questions. Qui ressent le besoin de changement quand tout va bien, que tout roule, que nous nous sentons réellement bien, en équilibre ? Je ne parle pas d'ici de s'autoconvaincre que tout va bien et que ça pourrait être pire, mais bien de s'écouter honnêtement et de se dire... Hello ! Mais je vis ma meilleure life ! Mon dieu que je m'aime ! J'adore ma famille, mon travail, mes amis, je nage dans le bonheur ! Que ça en est indécent ! L'environnement est nickel ! Tout va bien pour moi ! Vraiment tout est parfait ! Voilà ce qu'elle a ! Il n'y a pas raison de changer, vous m'en êtes d'accord ? Non, je parle de quelque chose de plus profond. Une tristesse qui traîne en nous. Une mélancolie, quelque chose de pesant, qui nous alourdit, mais qui reste abstrait quand même. On ne l'a pas forcément identifié. de l'ordre de la sensation sourde, celle qui nous rend plus sensible à ce qui nous entoure, une maladresse de l'âme, ce n'est pas forcément verbalisé, ça tourne au fond de nous comme une insatisfaction, un manque, un grain de sable qui pourrait devenir un diamant mais qui grippe la machine. Nous sentons que ça ne va pas, ou que c'est pas ce que nous voulions vivre, aimer, ressentir. Mais l'habitude est plus forte que l'envie de changer, bien sûr. Alors nous nous attendons patiemment de recevoir un bon coup de pied au cul. Que les cieux s'ouvrent pour laisser passer une main qui nous sortira de notre torpeur. Notre destin appartient au plus fort, et notre karma a été décidé par ceux qui ont les clés, ceux qui semblent avoir le pouvoir. En tout cas, c'est ce que nous pourrions ressentir. Pourtant, nous l'avons vu, la vie, notre vie, n'est pas radine en cygne. Si nous savons les voir, si nous prenons le temps d'écouter les vents du changement, rappelez-vous l'incroyable beauté de la vie. C'est beau. Non, cela peut vous sembler dur à accepter, insurmontable, et pourtant, derrière les plus grandes batailles, il y a la victoire et puis la paix. À qui s'est écoutée la mélodie qui vous dit que vous êtes capable de surmonter l'épreuve qui vous est proposée, que vous êtes une belle personne, que vous n'avez pas à choisir la facilité de baisser la tête, mais au contraire, de vous relever, de continuer d'apprendre et de changer votre vie pour la vivre autrement. Sylvia Sacks, je ne sais pas vraiment comment ça se dit, S-A-X-S-A-X, je pense que ça se dit comme ça, auteure de la logique d'une crise, écrit dans son livre Notre égo nous pousse à chercher des repères à l'extérieur Mais dans les périodes de crise, nous nous apercevons que nous avons en nous une base qui nous porte dans les moments les plus difficiles et les plus bouleversants. On a une force en nous. Ça c'est moi qui le dis, c'est pas elle. On parvient ainsi à une dimension où l'on fait l'expérience du vide et de l'espace, une dimension d'essentiel, avec un puissant sentiment d'amour et de compréhension. Bien sûr, au cœur de la crise, nous avons tous tendance à fuir, à refuser la situation ou tout simplement à rester paralysé. Mais Sylvia Sachs continue en écrivant. En évitant ce genre de réaction, donc fuir la peur, la paralysie, et en prêtant attention à ce qui se passe, en se mettant au diapason de nos émotions et en les vivant véritablement, on peut percevoir le changement. qui s'opèrent à l'intérieur, à l'intérieur de nous. Ils se manifestent aussi dans nos relations et dans notre regard sur le monde. On se rend compte que cette couche profonde d'identité que nous avons, ce qui fait que nous sommes nous, possède assez d'intelligence, d'amour et de réconfort pour nous aider à traverser les périodes difficiles. Elle conclut en disant nous avons en nous beaucoup plus que nous croyons. Et c'est vrai. Regardez tous les défis que vous avez déjà relevés, les échecs que vous avez pu transformer en victoire, tout ce que vous avez déjà pu faire, tout ce qui vous reste encore à faire. Comprendre qu'il est temps de changer, de procéder à un petit ou à des grands changements, demande donc d'être à l'écoute de nos sentiments, de nos émotions. Il serait faux de penser que cela arrive à grand enfant de trompette, qu'il est toujours souhaité et que s'il est maintenant évident pour vous, là tout de suite, c'est qu'il a fait son petit bloc de chemin et que la vie vous a envoyé suffisamment de signes et de claques derrière la tête pour que vous preniez conscience de cette envie, de ce besoin de changement. Et si ce n'est pas le cas, alors écoutez-vous. Vous savez ce qui est bon pour vous et que vous le méritez. Tiens, un repas dans le jardin, on en parlait au tout début. Un repas dans le jardin avec des amis, voilà, il pleut. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est peut-être l'occasion d'inviter tout le monde à la maison pour jouer à un nouveau jeu. Pourquoi pas ? Si la location de la maison en Ardèche ne va pas se faire, c'est peut-être le moment de changer ses habitudes et de visiter d'autres régions de France ou pourquoi pas même le monde. Et si vous êtes passé à côté de la promotion que vous vouliez, que vous vous sentez frustré, que vous ne trouvez pas ça juste, il est peut-être temps de changer carrément de travail, d'explorer d'autres pistes. Agacement, vexation, l'impression de ne pas avancer. Dans notre vie, professionnelle ou personnelle, contrariété à répétition, impression de ne pas être compris, ou à notre place, c'est autant de signes qui peuvent nous amener à réfléchir sur des possibles changements, sans avoir besoin d'attendre le coup de massue que l'on décide à notre place. Si on ne peut pas changer la direction du vent, on peut changer la position de la voile, changer la direction de notre route et prendre le large. Nous avons beaucoup plus de choix que nous le pensons. et beaucoup plus de force que nous l'imaginons. Alors apprenons à vivre en écoutant le vent du changement, les murmures de la vie et la fureur de nos envies, en suivant notre instinct, notre inconscient, en écoutant nos émotions, et surtout en nous faisant confiance, car personne ne pourra le faire pour nous. Nous voici à la fin de ce nouvel épisode. A vous de vous écouter, de vous parler et d'apprendre de vos émotions, de vos envies. Comme tous les épisodes de Menu à Bali, ce sont des réflexions à emporter, vous essayez du take-away, à consommer, à faire, nommez où vous voulez, quand vous voulez, à faire réchauffer pour le réécouter plus tard. Et bien sûr, à partager avec d'autres amis, avec d'autres personnes que vous connaissez. MinioAbali est à utiliser sans modération dans le cadre d'une évolution naturelle. Vous connaissez la phrase, pour changer votre vie ou la vivre autrement. N'oubliez pas de passer sur la page Facebook, je vous y attends, pour laisser vos commentaires, vos impressions, de mettre les étoiles sur les différentes plateformes. Et nous nous retrouvons bien sûr très bientôt, quand il sera minuit, à Bali.

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au changement

    00:13

  • La métaphore du roseau et l'importance de l'adaptabilité

    00:44

  • Les émotions face au changement et la zone de confort

    01:53

  • Les cinq étapes du changement : comprendre et agir

    04:58

  • Identifier le changement nécessaire dans nos vies

    06:27

  • Devenir un pisteur : anticiper les changements

    07:28

  • Accepter le changement et explorer de nouvelles possibilités

    17:31

  • Conclusion et invitation à l'écoute de soi

    18:56

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🤓 Je vous propose d'explorer le pouvoir transformateur du changement et son impact sur notre quotidien. Ensemble, nous allons plonger dans l'univers de l'évolution naturelle et découvrir comment embrasser un changement de mode de vie peut nous mener vers un équilibre de vie plus harmonieux, qui nous ressemble.

👉 Au fil de cet épisode , je partage avec vous des réflexions sur l'adaptabilité face aux imprévus. A travers des métaphore comme celle du roseau qui plie sans se briser, nous verrons comment la résilience peut nous aider à surmonter les défis. Imaginez-vous, comme un voyageur, confronté à un pont effondré : cette image illustrant la nécessité de réinventer notre parcours , d'être agile, mobile et de changer notre vie pour ne pas subir mais être en accord avec nos valeurs.

👉 Je vais également vous parler des cinq étapes du changement : la pré-contemplation, la contemplation, la préparation, l'action et le maintien. Chacune de ces étapes est une clé du développement personnel, et je vous encourage à les vivre à votre propre rythme. Comprendre le vivant, c'est aussi écouter vos émotions et reconnaître les signes de changement, qu'ils soient subtils ou évidents. C'est une invitation à la motivation personnelle, à l'estime de soi et à l'acceptation de soi.

👉 Ce que je souhaite avant tout, c'est vous inspirer le changement. Dans ce voyage, nous explorerons le pouvoir des émotions et comment elles influencent notre philosophie de vie. En prenant conscience de nos priorités personnelles et en apprenant à naviguer à travers nos expériences de vie, nous découvrons que nous avons tous la force intérieure nécessaire pour surmonter les obstacles.

🚀 Ensemble, nous allons démystifier la peur du changement de vie et comprendre comment le développement personnel peut être un catalyseur pour vivre autrement. Je vous invite à rejoindre cette aventure où chaque moment devient une opportunité d'évolution personnelle. Qu'attendez-vous pour changer votre vie ? Écoutez cet épisode et laissez-vous porter par le pouvoir du développement naturel. Vous êtes sur le point de découvrir des clés précieuses pour embrasser le changement avec autonomie et liberté.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali nous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. en évoluant naturellement, devenir plus souple, comme un roseau qui ploie dans le vent, mais ne se brise pas. On pourrait également penser à l'aïkido, où l'on se sert de la force de l'adversaire contre lui pour en faire une force, voire dans Matrix. Vous voyez, Matrix, quand Neo évite les balles en se contorsionnant, c'est moins poétique, mais ça fonctionne aussi. Enfin, quand nous ne sommes pas directement touchés par le changement. Car en ce cas-là, les grandes métaphores perdent un peu de leur sens et laissent place... A de vrais questionnements, des doutes, un sentiment de faiblesse, de stress, l'impression de ne pas tout maîtriser car il nous sort de notre zone de confort, celle où nous avions pris l'habitude d'anticiper, de prévoir, de nous appuyer sur des bases solides, en tout cas que nous pensions solides, conquises au fil de nos expériences. Le changement peut être petit ou identifié comme tel. Nous avions prévu par exemple un repas dans le jardin avec des amis, voilà qu'il pleut. Nous pensions louer comme chaque année une maison à l'Ardèche, mais celle-ci n'est plus libre. Ou bien nous pensions obtenir une promotion et celle-ci revient. à un autre membre de l'équipe ce sont des changements qui peuvent être perçus comme déstabilisant même carrément agaçant nous pouvons ressentir frustration inconfort et même mal être dans une des situations dans les situations qui s'éternisent que nous serons toxiques pour nous mais que nous préférons minimiser face aux décisions qu'il faudrait prendre pour mettre un terme à tout ça et aux conséquences aussi que cela pourrait avoir à court terme ou même à moyen terme ou à long terme, bien sûr. Si je vous parle d'inconfort, c'est que justement, cela nous demande de nous imaginer bien différemment, de nous remettre en question, d'affronter... Le changement ou au contraire de le refuser, de nous persuader que ça pourrait être pire, que nous n'avons pas les épaules pour procéder à ce changement, que nous n'avons pas le temps, que ce n'est pas raisonnable ou que nous avons des trous de responsabilité pour faire de nous. de nos émotions de nos sentiments une priorité alors bien évidemment le changement qui se présente à nous peut-être en tout cas à nos yeux énorme complètement déstabilisant perturbant il va nous nous demander de bouleverser nos habitudes, balayer nos certitudes, nous demander de reconsidérer tous nos choix, notre façon même de vivre notre vie. Pour reprendre une métaphore de Lisette Toff, écrivaine néerlandaise, néerlandaise, nous sommes un peu comme un voyageur qui marche tranquillement en sifflotant dans la campagne et arrive au bord d'une rivière qu'il souhaite traverser. Malheureusement, le pont s'est effondré. Cela le coupe dans son élan, change son itinéraire. Il a alors devant lui différents choix qui sont par exemple un pleurer sur son sort en maudissant la terre entière pour ce coup du destin. Ou alors il a la possibilité de continuer en s'y flottant et faire demi-tour pour chercher un autre pont, quitte à le construire lui-même. C'est l'importance que nous donnons au problème, à la situation, qui va définir le type de changement que nous allons devoir organiser et bien sûr vivre. Évidemment, notre première réaction, pour la plupart d'entre nous, c'est de nous mettre en colère, de résister, de trouver ça injuste, voire de nous culpabiliser. Nous pouvons ainsi identifier cinq étapes du changement. La pré-contemplation ou l'inaction, la contemplation ou la prise de conscience, la préparation, l'action et le maintien. Bien sûr, nous pouvons rester bloqués à une étape, rester bloqués à l'inaction par exemple, ou passer en mode préparation et tout abandonner. Mais ces cinq étapes ne sont en soi que des références, des drapeaux plantés pour nous indiquer où nous en sommes. Si nous regardons les réseaux sociaux, nombre de personnes nous parlent de ces étapes comme si elles étaient évidentes, presque rassurantes, gérables, comme si rationaliser le changement le rendait plus maîtrisable, plus normal. Ce n'est pas forcément le cas. Car vouloir comprendre le changement implique de prendre en compte son inconscient. On l'a déjà vu dans trois épisodes il y a quelque temps. Son histoire, ses freins, ses émotions, sa propre perception de ce qu'il est possible de faire et ce qui nous fait carrément peur, ce qui nous fout les chocottes. Le changement se vit donc au Caparco. Sans vouloir copier sur son voisin, et nous l'apprendrons à notre rythme, avec nos propres valeurs, au risque de nous retrouver à la fin avec un résultat qui ne nous correspond pas, qui ne nous ressemble pas. Et c'est en cela qu'être agile, mobile, je vous en parle souvent, être en mouvement, prend tout son sens. Car personne ne pourra faire ce ou ces changements, eh bien, à votre place. Mais comment identifier ce changement nécessaire ? Cette transition ou transformation, ce passage de notre vie, où nous allons devoir prendre conscience de la situation, évoluer, je dirais même d'abord l'évaluer, évoluer et prendre des décisions. C'est alors que nous pouvons en revenir aux leçons de la vie, je vous en ai parlé, que nous avons vues dans un précédent épisode, ou plus précisément à l'incroyable beauté de la vie, comme le nomme Lisette Toff. Nous avons vu ensemble et nous continuons à explorer l'importance de nous préparer tous les jours à des changements qui peuvent nous percuter, comme nous emmener doucement vers des choix différents ou à des remises en question. Changer peut simplement consister à... à changer d'avis ou à changer d'amis. Mais l'évolution naturelle nous apprend à être et rester curieux, nous donne l'envie d'explorer des possibilités, de nous reconnecter avec notre essentiel en oubliant le regard des autres. Ce qui nous demande aussi de nous réunir. si parfois, de passer en mode pisteur. Si, si, pisteur, c'est le gars ou la fille qui est capable de suivre le chemin du caribou ou d'un tigre en pleine jungle, en regardant simplement le sol, en reniflant l'air, en scrutant le ciel, en prenant un bout de brindille dans ses mains, une branche cassée et en disant Hum, l'animal est passé par là, il est fatigué, il vient de manger, il boite et il se trouve environ à 2 km de notre position Voyez ce même pisteur tellement à l'aise avec son environnement qu'il défie la meilleure des boussoles, qu'il peut annoncer un orage alors que le ciel est bleu ou ne trouve des raccourcis qui ne sont même pas sur la carte. Ce pisteur, nous le sommes parfois, quand nous sommes dans un repas de famille et que nous sentons que ça va partir en vrille, que nous voyons à la tête de notre patron, à sa façon de tenir sa tasse, qu'il va nous annoncer une mauvaise nouvelle. En connaissant et en comprenant notre environnement, nous pouvons ressentir les malaises qui vont se terminer par un drame, les sujets à éviter pour ne pas rentrer dans un débat interminable. Mais nous savons aussi quand dire les bons mots, la bonne phrase qui va soulager. Nous savons prendre dans nos bras la personne qui souffre, avoir le bon geste ou le silence approprié. Et c'est ainsi qu'en étant à l'écoute de nous-mêmes, de notre inconscient, nous pouvons aussi identifier et anticiper les changements qui se présentent à nous. Alors, nous avons tous joué dans un supermarché à choisir la meilleure file pour arriver le plus vite à la caisse. Si, si, on l'a tous fait. Nous comptons les articles de ceux qui sont devant nous. Nous regardons ceux qui ont les caddies les plus remplis. Nous observons la caissière pour savoir si elle est rapide. Nous recontons ce que nous avons dans les mains pour vérifier si nous ne pouvons pas aller éventuellement dans la file réservée aux 10 articles. Et nous nous demandons même si nous ne pourrions pas nous séparer d'un ou deux produits qui ne sont pas indispensables et que ça nous permettrait peut-être de prendre 7 fils des 10 articles pour aller plus vite. Bref, nous préparons notre changement de fil. Nous calculons les probabilités, nous observons notre environnement et nous agissons ou pas suivant les données que nous avons collectées. Parfois ça marche. Parfois nous nous retrouvons avec l'annonce de la caissière qui nous prévient aussi que la caisse va fermer juste devant nous. de pot. Ou une personne qui a oublié une bouteille d'huile d'olive et repart dans le magasin alors que tous ses produits sont déjà sur le tapis. Que de temps perdu et quelque part, mauvais choix. Ce qui va remettre en perspective toutes nos analyses sur le taux moyen passé par une personne à la caisse. Vos fines stratégies et votre choix d'avoir en finalité changé de fil. Sous le coup d'œil quelque peu moqueur de celui qui, lui, n'a pas changé de fil et qui était derrière vous et qui a appris à avoir payé, se dirige vers le parking et ne peut s'empêcher de se retourner pour faire un petit signe de la main ou pire un clin d'œil avant de partir fièrement en vous laissant recalculer vos chances. d'aller plus vite en changeant de nouveau de fil. Bref, oui, le changement peut, et j'ai même envie de dire, doit s'anticiper en apprenant de notre environnement. Ce qui peut nous permettre d'imaginer, et bien sûr, nous pouvons prendre des décisions simples, sans véritables conséquences, même s'il reste, on l'a vu, une part d'incertitude. Nous pouvons changer ou pas. Ce n'est pas une obligation. Il y a des changements au quotidien, comme celui que nous venons de voir au supermarché. Et nous choisissons celui-ci avec l'acceptation consciente ou inconsciente de gagner ou de perdre du temps. Le changement de fil est parfaitement identifié. On est d'accord, il y a plusieurs caisses qui sont devant vous, des files qui sont organisées, des personnes qui font la queue, qui sont comme vous, dans l'attente de payer. Vos choix sont réduits à suivre la file et payer. Faire demi-tour en laissant vos produits, ce que vous avez passé une heure à choisir, ou alors sortir du magasin frustré. Ah oui, il reste une, pardon, l'ultime défi. Prendre votre élan, dire fuck à la société et partir en courant vers le parking sans payer. Cette option étant si vous prenez encore votre environnement. le gabarit du vigile, un choix quelque peu désespéré, il faut bien le reconnaître. Nous comprenons donc que dans cette situation, notre choix se résume à changer de fil, ou pas. Inconsciemment, nous avons déjà pris la posture de celui qui va payer. Ok, on ne va pas partir sans payer. Nous savons qu'un changement se présente à nous. D'ailleurs, d'autres le font aussi, ce changement de fil. C'est une situation que nous connaissons déjà. L'action de changer nous est clairement proposée à nous de faire ou de ne pas faire. Cependant, la voie du changement n'est pas toujours aussi claire. Il n'y a pas toujours des fils qui se présentent devant nous où il suffit de se glisser dedans pour atteindre son objectif. Il n'y a pas forcément un environnement, un contexte qui nous propose ce changement, qui offre des alternatives. Et c'est seulement à nous de sentir le vent du changement, la brise qui nous indique une route différente. Il n'y a pas de numéro de caisse, mais des traces, des indices, des sentiments, des émotions qui sont souvent liés à un mal-être. C'est alors qu'il faut devenir un fin limier, un pisteur, pour identifier ce qui nous empêche d'avancer, sans nous accrocher aux évidences, bien sûr, mais en allant chercher au-delà des apparences. Ce qui me demandait de nous poser les bonnes questions. Qui ressent le besoin de changement quand tout va bien, que tout roule, que nous nous sentons réellement bien, en équilibre ? Je ne parle pas d'ici de s'autoconvaincre que tout va bien et que ça pourrait être pire, mais bien de s'écouter honnêtement et de se dire... Hello ! Mais je vis ma meilleure life ! Mon dieu que je m'aime ! J'adore ma famille, mon travail, mes amis, je nage dans le bonheur ! Que ça en est indécent ! L'environnement est nickel ! Tout va bien pour moi ! Vraiment tout est parfait ! Voilà ce qu'elle a ! Il n'y a pas raison de changer, vous m'en êtes d'accord ? Non, je parle de quelque chose de plus profond. Une tristesse qui traîne en nous. Une mélancolie, quelque chose de pesant, qui nous alourdit, mais qui reste abstrait quand même. On ne l'a pas forcément identifié. de l'ordre de la sensation sourde, celle qui nous rend plus sensible à ce qui nous entoure, une maladresse de l'âme, ce n'est pas forcément verbalisé, ça tourne au fond de nous comme une insatisfaction, un manque, un grain de sable qui pourrait devenir un diamant mais qui grippe la machine. Nous sentons que ça ne va pas, ou que c'est pas ce que nous voulions vivre, aimer, ressentir. Mais l'habitude est plus forte que l'envie de changer, bien sûr. Alors nous nous attendons patiemment de recevoir un bon coup de pied au cul. Que les cieux s'ouvrent pour laisser passer une main qui nous sortira de notre torpeur. Notre destin appartient au plus fort, et notre karma a été décidé par ceux qui ont les clés, ceux qui semblent avoir le pouvoir. En tout cas, c'est ce que nous pourrions ressentir. Pourtant, nous l'avons vu, la vie, notre vie, n'est pas radine en cygne. Si nous savons les voir, si nous prenons le temps d'écouter les vents du changement, rappelez-vous l'incroyable beauté de la vie. C'est beau. Non, cela peut vous sembler dur à accepter, insurmontable, et pourtant, derrière les plus grandes batailles, il y a la victoire et puis la paix. À qui s'est écoutée la mélodie qui vous dit que vous êtes capable de surmonter l'épreuve qui vous est proposée, que vous êtes une belle personne, que vous n'avez pas à choisir la facilité de baisser la tête, mais au contraire, de vous relever, de continuer d'apprendre et de changer votre vie pour la vivre autrement. Sylvia Sacks, je ne sais pas vraiment comment ça se dit, S-A-X-S-A-X, je pense que ça se dit comme ça, auteure de la logique d'une crise, écrit dans son livre Notre égo nous pousse à chercher des repères à l'extérieur Mais dans les périodes de crise, nous nous apercevons que nous avons en nous une base qui nous porte dans les moments les plus difficiles et les plus bouleversants. On a une force en nous. Ça c'est moi qui le dis, c'est pas elle. On parvient ainsi à une dimension où l'on fait l'expérience du vide et de l'espace, une dimension d'essentiel, avec un puissant sentiment d'amour et de compréhension. Bien sûr, au cœur de la crise, nous avons tous tendance à fuir, à refuser la situation ou tout simplement à rester paralysé. Mais Sylvia Sachs continue en écrivant. En évitant ce genre de réaction, donc fuir la peur, la paralysie, et en prêtant attention à ce qui se passe, en se mettant au diapason de nos émotions et en les vivant véritablement, on peut percevoir le changement. qui s'opèrent à l'intérieur, à l'intérieur de nous. Ils se manifestent aussi dans nos relations et dans notre regard sur le monde. On se rend compte que cette couche profonde d'identité que nous avons, ce qui fait que nous sommes nous, possède assez d'intelligence, d'amour et de réconfort pour nous aider à traverser les périodes difficiles. Elle conclut en disant nous avons en nous beaucoup plus que nous croyons. Et c'est vrai. Regardez tous les défis que vous avez déjà relevés, les échecs que vous avez pu transformer en victoire, tout ce que vous avez déjà pu faire, tout ce qui vous reste encore à faire. Comprendre qu'il est temps de changer, de procéder à un petit ou à des grands changements, demande donc d'être à l'écoute de nos sentiments, de nos émotions. Il serait faux de penser que cela arrive à grand enfant de trompette, qu'il est toujours souhaité et que s'il est maintenant évident pour vous, là tout de suite, c'est qu'il a fait son petit bloc de chemin et que la vie vous a envoyé suffisamment de signes et de claques derrière la tête pour que vous preniez conscience de cette envie, de ce besoin de changement. Et si ce n'est pas le cas, alors écoutez-vous. Vous savez ce qui est bon pour vous et que vous le méritez. Tiens, un repas dans le jardin, on en parlait au tout début. Un repas dans le jardin avec des amis, voilà, il pleut. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est peut-être l'occasion d'inviter tout le monde à la maison pour jouer à un nouveau jeu. Pourquoi pas ? Si la location de la maison en Ardèche ne va pas se faire, c'est peut-être le moment de changer ses habitudes et de visiter d'autres régions de France ou pourquoi pas même le monde. Et si vous êtes passé à côté de la promotion que vous vouliez, que vous vous sentez frustré, que vous ne trouvez pas ça juste, il est peut-être temps de changer carrément de travail, d'explorer d'autres pistes. Agacement, vexation, l'impression de ne pas avancer. Dans notre vie, professionnelle ou personnelle, contrariété à répétition, impression de ne pas être compris, ou à notre place, c'est autant de signes qui peuvent nous amener à réfléchir sur des possibles changements, sans avoir besoin d'attendre le coup de massue que l'on décide à notre place. Si on ne peut pas changer la direction du vent, on peut changer la position de la voile, changer la direction de notre route et prendre le large. Nous avons beaucoup plus de choix que nous le pensons. et beaucoup plus de force que nous l'imaginons. Alors apprenons à vivre en écoutant le vent du changement, les murmures de la vie et la fureur de nos envies, en suivant notre instinct, notre inconscient, en écoutant nos émotions, et surtout en nous faisant confiance, car personne ne pourra le faire pour nous. Nous voici à la fin de ce nouvel épisode. A vous de vous écouter, de vous parler et d'apprendre de vos émotions, de vos envies. Comme tous les épisodes de Menu à Bali, ce sont des réflexions à emporter, vous essayez du take-away, à consommer, à faire, nommez où vous voulez, quand vous voulez, à faire réchauffer pour le réécouter plus tard. Et bien sûr, à partager avec d'autres amis, avec d'autres personnes que vous connaissez. MinioAbali est à utiliser sans modération dans le cadre d'une évolution naturelle. Vous connaissez la phrase, pour changer votre vie ou la vivre autrement. N'oubliez pas de passer sur la page Facebook, je vous y attends, pour laisser vos commentaires, vos impressions, de mettre les étoiles sur les différentes plateformes. Et nous nous retrouvons bien sûr très bientôt, quand il sera minuit, à Bali.

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au changement

    00:13

  • La métaphore du roseau et l'importance de l'adaptabilité

    00:44

  • Les émotions face au changement et la zone de confort

    01:53

  • Les cinq étapes du changement : comprendre et agir

    04:58

  • Identifier le changement nécessaire dans nos vies

    06:27

  • Devenir un pisteur : anticiper les changements

    07:28

  • Accepter le changement et explorer de nouvelles possibilités

    17:31

  • Conclusion et invitation à l'écoute de soi

    18:56

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Description

🤓 Je vous propose d'explorer le pouvoir transformateur du changement et son impact sur notre quotidien. Ensemble, nous allons plonger dans l'univers de l'évolution naturelle et découvrir comment embrasser un changement de mode de vie peut nous mener vers un équilibre de vie plus harmonieux, qui nous ressemble.

👉 Au fil de cet épisode , je partage avec vous des réflexions sur l'adaptabilité face aux imprévus. A travers des métaphore comme celle du roseau qui plie sans se briser, nous verrons comment la résilience peut nous aider à surmonter les défis. Imaginez-vous, comme un voyageur, confronté à un pont effondré : cette image illustrant la nécessité de réinventer notre parcours , d'être agile, mobile et de changer notre vie pour ne pas subir mais être en accord avec nos valeurs.

👉 Je vais également vous parler des cinq étapes du changement : la pré-contemplation, la contemplation, la préparation, l'action et le maintien. Chacune de ces étapes est une clé du développement personnel, et je vous encourage à les vivre à votre propre rythme. Comprendre le vivant, c'est aussi écouter vos émotions et reconnaître les signes de changement, qu'ils soient subtils ou évidents. C'est une invitation à la motivation personnelle, à l'estime de soi et à l'acceptation de soi.

👉 Ce que je souhaite avant tout, c'est vous inspirer le changement. Dans ce voyage, nous explorerons le pouvoir des émotions et comment elles influencent notre philosophie de vie. En prenant conscience de nos priorités personnelles et en apprenant à naviguer à travers nos expériences de vie, nous découvrons que nous avons tous la force intérieure nécessaire pour surmonter les obstacles.

🚀 Ensemble, nous allons démystifier la peur du changement de vie et comprendre comment le développement personnel peut être un catalyseur pour vivre autrement. Je vous invite à rejoindre cette aventure où chaque moment devient une opportunité d'évolution personnelle. Qu'attendez-vous pour changer votre vie ? Écoutez cet épisode et laissez-vous porter par le pouvoir du développement naturel. Vous êtes sur le point de découvrir des clés précieuses pour embrasser le changement avec autonomie et liberté.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali nous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. en évoluant naturellement, devenir plus souple, comme un roseau qui ploie dans le vent, mais ne se brise pas. On pourrait également penser à l'aïkido, où l'on se sert de la force de l'adversaire contre lui pour en faire une force, voire dans Matrix. Vous voyez, Matrix, quand Neo évite les balles en se contorsionnant, c'est moins poétique, mais ça fonctionne aussi. Enfin, quand nous ne sommes pas directement touchés par le changement. Car en ce cas-là, les grandes métaphores perdent un peu de leur sens et laissent place... A de vrais questionnements, des doutes, un sentiment de faiblesse, de stress, l'impression de ne pas tout maîtriser car il nous sort de notre zone de confort, celle où nous avions pris l'habitude d'anticiper, de prévoir, de nous appuyer sur des bases solides, en tout cas que nous pensions solides, conquises au fil de nos expériences. Le changement peut être petit ou identifié comme tel. Nous avions prévu par exemple un repas dans le jardin avec des amis, voilà qu'il pleut. Nous pensions louer comme chaque année une maison à l'Ardèche, mais celle-ci n'est plus libre. Ou bien nous pensions obtenir une promotion et celle-ci revient. à un autre membre de l'équipe ce sont des changements qui peuvent être perçus comme déstabilisant même carrément agaçant nous pouvons ressentir frustration inconfort et même mal être dans une des situations dans les situations qui s'éternisent que nous serons toxiques pour nous mais que nous préférons minimiser face aux décisions qu'il faudrait prendre pour mettre un terme à tout ça et aux conséquences aussi que cela pourrait avoir à court terme ou même à moyen terme ou à long terme, bien sûr. Si je vous parle d'inconfort, c'est que justement, cela nous demande de nous imaginer bien différemment, de nous remettre en question, d'affronter... Le changement ou au contraire de le refuser, de nous persuader que ça pourrait être pire, que nous n'avons pas les épaules pour procéder à ce changement, que nous n'avons pas le temps, que ce n'est pas raisonnable ou que nous avons des trous de responsabilité pour faire de nous. de nos émotions de nos sentiments une priorité alors bien évidemment le changement qui se présente à nous peut-être en tout cas à nos yeux énorme complètement déstabilisant perturbant il va nous nous demander de bouleverser nos habitudes, balayer nos certitudes, nous demander de reconsidérer tous nos choix, notre façon même de vivre notre vie. Pour reprendre une métaphore de Lisette Toff, écrivaine néerlandaise, néerlandaise, nous sommes un peu comme un voyageur qui marche tranquillement en sifflotant dans la campagne et arrive au bord d'une rivière qu'il souhaite traverser. Malheureusement, le pont s'est effondré. Cela le coupe dans son élan, change son itinéraire. Il a alors devant lui différents choix qui sont par exemple un pleurer sur son sort en maudissant la terre entière pour ce coup du destin. Ou alors il a la possibilité de continuer en s'y flottant et faire demi-tour pour chercher un autre pont, quitte à le construire lui-même. C'est l'importance que nous donnons au problème, à la situation, qui va définir le type de changement que nous allons devoir organiser et bien sûr vivre. Évidemment, notre première réaction, pour la plupart d'entre nous, c'est de nous mettre en colère, de résister, de trouver ça injuste, voire de nous culpabiliser. Nous pouvons ainsi identifier cinq étapes du changement. La pré-contemplation ou l'inaction, la contemplation ou la prise de conscience, la préparation, l'action et le maintien. Bien sûr, nous pouvons rester bloqués à une étape, rester bloqués à l'inaction par exemple, ou passer en mode préparation et tout abandonner. Mais ces cinq étapes ne sont en soi que des références, des drapeaux plantés pour nous indiquer où nous en sommes. Si nous regardons les réseaux sociaux, nombre de personnes nous parlent de ces étapes comme si elles étaient évidentes, presque rassurantes, gérables, comme si rationaliser le changement le rendait plus maîtrisable, plus normal. Ce n'est pas forcément le cas. Car vouloir comprendre le changement implique de prendre en compte son inconscient. On l'a déjà vu dans trois épisodes il y a quelque temps. Son histoire, ses freins, ses émotions, sa propre perception de ce qu'il est possible de faire et ce qui nous fait carrément peur, ce qui nous fout les chocottes. Le changement se vit donc au Caparco. Sans vouloir copier sur son voisin, et nous l'apprendrons à notre rythme, avec nos propres valeurs, au risque de nous retrouver à la fin avec un résultat qui ne nous correspond pas, qui ne nous ressemble pas. Et c'est en cela qu'être agile, mobile, je vous en parle souvent, être en mouvement, prend tout son sens. Car personne ne pourra faire ce ou ces changements, eh bien, à votre place. Mais comment identifier ce changement nécessaire ? Cette transition ou transformation, ce passage de notre vie, où nous allons devoir prendre conscience de la situation, évoluer, je dirais même d'abord l'évaluer, évoluer et prendre des décisions. C'est alors que nous pouvons en revenir aux leçons de la vie, je vous en ai parlé, que nous avons vues dans un précédent épisode, ou plus précisément à l'incroyable beauté de la vie, comme le nomme Lisette Toff. Nous avons vu ensemble et nous continuons à explorer l'importance de nous préparer tous les jours à des changements qui peuvent nous percuter, comme nous emmener doucement vers des choix différents ou à des remises en question. Changer peut simplement consister à... à changer d'avis ou à changer d'amis. Mais l'évolution naturelle nous apprend à être et rester curieux, nous donne l'envie d'explorer des possibilités, de nous reconnecter avec notre essentiel en oubliant le regard des autres. Ce qui nous demande aussi de nous réunir. si parfois, de passer en mode pisteur. Si, si, pisteur, c'est le gars ou la fille qui est capable de suivre le chemin du caribou ou d'un tigre en pleine jungle, en regardant simplement le sol, en reniflant l'air, en scrutant le ciel, en prenant un bout de brindille dans ses mains, une branche cassée et en disant Hum, l'animal est passé par là, il est fatigué, il vient de manger, il boite et il se trouve environ à 2 km de notre position Voyez ce même pisteur tellement à l'aise avec son environnement qu'il défie la meilleure des boussoles, qu'il peut annoncer un orage alors que le ciel est bleu ou ne trouve des raccourcis qui ne sont même pas sur la carte. Ce pisteur, nous le sommes parfois, quand nous sommes dans un repas de famille et que nous sentons que ça va partir en vrille, que nous voyons à la tête de notre patron, à sa façon de tenir sa tasse, qu'il va nous annoncer une mauvaise nouvelle. En connaissant et en comprenant notre environnement, nous pouvons ressentir les malaises qui vont se terminer par un drame, les sujets à éviter pour ne pas rentrer dans un débat interminable. Mais nous savons aussi quand dire les bons mots, la bonne phrase qui va soulager. Nous savons prendre dans nos bras la personne qui souffre, avoir le bon geste ou le silence approprié. Et c'est ainsi qu'en étant à l'écoute de nous-mêmes, de notre inconscient, nous pouvons aussi identifier et anticiper les changements qui se présentent à nous. Alors, nous avons tous joué dans un supermarché à choisir la meilleure file pour arriver le plus vite à la caisse. Si, si, on l'a tous fait. Nous comptons les articles de ceux qui sont devant nous. Nous regardons ceux qui ont les caddies les plus remplis. Nous observons la caissière pour savoir si elle est rapide. Nous recontons ce que nous avons dans les mains pour vérifier si nous ne pouvons pas aller éventuellement dans la file réservée aux 10 articles. Et nous nous demandons même si nous ne pourrions pas nous séparer d'un ou deux produits qui ne sont pas indispensables et que ça nous permettrait peut-être de prendre 7 fils des 10 articles pour aller plus vite. Bref, nous préparons notre changement de fil. Nous calculons les probabilités, nous observons notre environnement et nous agissons ou pas suivant les données que nous avons collectées. Parfois ça marche. Parfois nous nous retrouvons avec l'annonce de la caissière qui nous prévient aussi que la caisse va fermer juste devant nous. de pot. Ou une personne qui a oublié une bouteille d'huile d'olive et repart dans le magasin alors que tous ses produits sont déjà sur le tapis. Que de temps perdu et quelque part, mauvais choix. Ce qui va remettre en perspective toutes nos analyses sur le taux moyen passé par une personne à la caisse. Vos fines stratégies et votre choix d'avoir en finalité changé de fil. Sous le coup d'œil quelque peu moqueur de celui qui, lui, n'a pas changé de fil et qui était derrière vous et qui a appris à avoir payé, se dirige vers le parking et ne peut s'empêcher de se retourner pour faire un petit signe de la main ou pire un clin d'œil avant de partir fièrement en vous laissant recalculer vos chances. d'aller plus vite en changeant de nouveau de fil. Bref, oui, le changement peut, et j'ai même envie de dire, doit s'anticiper en apprenant de notre environnement. Ce qui peut nous permettre d'imaginer, et bien sûr, nous pouvons prendre des décisions simples, sans véritables conséquences, même s'il reste, on l'a vu, une part d'incertitude. Nous pouvons changer ou pas. Ce n'est pas une obligation. Il y a des changements au quotidien, comme celui que nous venons de voir au supermarché. Et nous choisissons celui-ci avec l'acceptation consciente ou inconsciente de gagner ou de perdre du temps. Le changement de fil est parfaitement identifié. On est d'accord, il y a plusieurs caisses qui sont devant vous, des files qui sont organisées, des personnes qui font la queue, qui sont comme vous, dans l'attente de payer. Vos choix sont réduits à suivre la file et payer. Faire demi-tour en laissant vos produits, ce que vous avez passé une heure à choisir, ou alors sortir du magasin frustré. Ah oui, il reste une, pardon, l'ultime défi. Prendre votre élan, dire fuck à la société et partir en courant vers le parking sans payer. Cette option étant si vous prenez encore votre environnement. le gabarit du vigile, un choix quelque peu désespéré, il faut bien le reconnaître. Nous comprenons donc que dans cette situation, notre choix se résume à changer de fil, ou pas. Inconsciemment, nous avons déjà pris la posture de celui qui va payer. Ok, on ne va pas partir sans payer. Nous savons qu'un changement se présente à nous. D'ailleurs, d'autres le font aussi, ce changement de fil. C'est une situation que nous connaissons déjà. L'action de changer nous est clairement proposée à nous de faire ou de ne pas faire. Cependant, la voie du changement n'est pas toujours aussi claire. Il n'y a pas toujours des fils qui se présentent devant nous où il suffit de se glisser dedans pour atteindre son objectif. Il n'y a pas forcément un environnement, un contexte qui nous propose ce changement, qui offre des alternatives. Et c'est seulement à nous de sentir le vent du changement, la brise qui nous indique une route différente. Il n'y a pas de numéro de caisse, mais des traces, des indices, des sentiments, des émotions qui sont souvent liés à un mal-être. C'est alors qu'il faut devenir un fin limier, un pisteur, pour identifier ce qui nous empêche d'avancer, sans nous accrocher aux évidences, bien sûr, mais en allant chercher au-delà des apparences. Ce qui me demandait de nous poser les bonnes questions. Qui ressent le besoin de changement quand tout va bien, que tout roule, que nous nous sentons réellement bien, en équilibre ? Je ne parle pas d'ici de s'autoconvaincre que tout va bien et que ça pourrait être pire, mais bien de s'écouter honnêtement et de se dire... Hello ! Mais je vis ma meilleure life ! Mon dieu que je m'aime ! J'adore ma famille, mon travail, mes amis, je nage dans le bonheur ! Que ça en est indécent ! L'environnement est nickel ! Tout va bien pour moi ! Vraiment tout est parfait ! Voilà ce qu'elle a ! Il n'y a pas raison de changer, vous m'en êtes d'accord ? Non, je parle de quelque chose de plus profond. Une tristesse qui traîne en nous. Une mélancolie, quelque chose de pesant, qui nous alourdit, mais qui reste abstrait quand même. On ne l'a pas forcément identifié. de l'ordre de la sensation sourde, celle qui nous rend plus sensible à ce qui nous entoure, une maladresse de l'âme, ce n'est pas forcément verbalisé, ça tourne au fond de nous comme une insatisfaction, un manque, un grain de sable qui pourrait devenir un diamant mais qui grippe la machine. Nous sentons que ça ne va pas, ou que c'est pas ce que nous voulions vivre, aimer, ressentir. Mais l'habitude est plus forte que l'envie de changer, bien sûr. Alors nous nous attendons patiemment de recevoir un bon coup de pied au cul. Que les cieux s'ouvrent pour laisser passer une main qui nous sortira de notre torpeur. Notre destin appartient au plus fort, et notre karma a été décidé par ceux qui ont les clés, ceux qui semblent avoir le pouvoir. En tout cas, c'est ce que nous pourrions ressentir. Pourtant, nous l'avons vu, la vie, notre vie, n'est pas radine en cygne. Si nous savons les voir, si nous prenons le temps d'écouter les vents du changement, rappelez-vous l'incroyable beauté de la vie. C'est beau. Non, cela peut vous sembler dur à accepter, insurmontable, et pourtant, derrière les plus grandes batailles, il y a la victoire et puis la paix. À qui s'est écoutée la mélodie qui vous dit que vous êtes capable de surmonter l'épreuve qui vous est proposée, que vous êtes une belle personne, que vous n'avez pas à choisir la facilité de baisser la tête, mais au contraire, de vous relever, de continuer d'apprendre et de changer votre vie pour la vivre autrement. Sylvia Sacks, je ne sais pas vraiment comment ça se dit, S-A-X-S-A-X, je pense que ça se dit comme ça, auteure de la logique d'une crise, écrit dans son livre Notre égo nous pousse à chercher des repères à l'extérieur Mais dans les périodes de crise, nous nous apercevons que nous avons en nous une base qui nous porte dans les moments les plus difficiles et les plus bouleversants. On a une force en nous. Ça c'est moi qui le dis, c'est pas elle. On parvient ainsi à une dimension où l'on fait l'expérience du vide et de l'espace, une dimension d'essentiel, avec un puissant sentiment d'amour et de compréhension. Bien sûr, au cœur de la crise, nous avons tous tendance à fuir, à refuser la situation ou tout simplement à rester paralysé. Mais Sylvia Sachs continue en écrivant. En évitant ce genre de réaction, donc fuir la peur, la paralysie, et en prêtant attention à ce qui se passe, en se mettant au diapason de nos émotions et en les vivant véritablement, on peut percevoir le changement. qui s'opèrent à l'intérieur, à l'intérieur de nous. Ils se manifestent aussi dans nos relations et dans notre regard sur le monde. On se rend compte que cette couche profonde d'identité que nous avons, ce qui fait que nous sommes nous, possède assez d'intelligence, d'amour et de réconfort pour nous aider à traverser les périodes difficiles. Elle conclut en disant nous avons en nous beaucoup plus que nous croyons. Et c'est vrai. Regardez tous les défis que vous avez déjà relevés, les échecs que vous avez pu transformer en victoire, tout ce que vous avez déjà pu faire, tout ce qui vous reste encore à faire. Comprendre qu'il est temps de changer, de procéder à un petit ou à des grands changements, demande donc d'être à l'écoute de nos sentiments, de nos émotions. Il serait faux de penser que cela arrive à grand enfant de trompette, qu'il est toujours souhaité et que s'il est maintenant évident pour vous, là tout de suite, c'est qu'il a fait son petit bloc de chemin et que la vie vous a envoyé suffisamment de signes et de claques derrière la tête pour que vous preniez conscience de cette envie, de ce besoin de changement. Et si ce n'est pas le cas, alors écoutez-vous. Vous savez ce qui est bon pour vous et que vous le méritez. Tiens, un repas dans le jardin, on en parlait au tout début. Un repas dans le jardin avec des amis, voilà, il pleut. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est peut-être l'occasion d'inviter tout le monde à la maison pour jouer à un nouveau jeu. Pourquoi pas ? Si la location de la maison en Ardèche ne va pas se faire, c'est peut-être le moment de changer ses habitudes et de visiter d'autres régions de France ou pourquoi pas même le monde. Et si vous êtes passé à côté de la promotion que vous vouliez, que vous vous sentez frustré, que vous ne trouvez pas ça juste, il est peut-être temps de changer carrément de travail, d'explorer d'autres pistes. Agacement, vexation, l'impression de ne pas avancer. Dans notre vie, professionnelle ou personnelle, contrariété à répétition, impression de ne pas être compris, ou à notre place, c'est autant de signes qui peuvent nous amener à réfléchir sur des possibles changements, sans avoir besoin d'attendre le coup de massue que l'on décide à notre place. Si on ne peut pas changer la direction du vent, on peut changer la position de la voile, changer la direction de notre route et prendre le large. Nous avons beaucoup plus de choix que nous le pensons. et beaucoup plus de force que nous l'imaginons. Alors apprenons à vivre en écoutant le vent du changement, les murmures de la vie et la fureur de nos envies, en suivant notre instinct, notre inconscient, en écoutant nos émotions, et surtout en nous faisant confiance, car personne ne pourra le faire pour nous. Nous voici à la fin de ce nouvel épisode. A vous de vous écouter, de vous parler et d'apprendre de vos émotions, de vos envies. Comme tous les épisodes de Menu à Bali, ce sont des réflexions à emporter, vous essayez du take-away, à consommer, à faire, nommez où vous voulez, quand vous voulez, à faire réchauffer pour le réécouter plus tard. Et bien sûr, à partager avec d'autres amis, avec d'autres personnes que vous connaissez. MinioAbali est à utiliser sans modération dans le cadre d'une évolution naturelle. Vous connaissez la phrase, pour changer votre vie ou la vivre autrement. N'oubliez pas de passer sur la page Facebook, je vous y attends, pour laisser vos commentaires, vos impressions, de mettre les étoiles sur les différentes plateformes. Et nous nous retrouvons bien sûr très bientôt, quand il sera minuit, à Bali.

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au changement

    00:13

  • La métaphore du roseau et l'importance de l'adaptabilité

    00:44

  • Les émotions face au changement et la zone de confort

    01:53

  • Les cinq étapes du changement : comprendre et agir

    04:58

  • Identifier le changement nécessaire dans nos vies

    06:27

  • Devenir un pisteur : anticiper les changements

    07:28

  • Accepter le changement et explorer de nouvelles possibilités

    17:31

  • Conclusion et invitation à l'écoute de soi

    18:56

Description

🤓 Je vous propose d'explorer le pouvoir transformateur du changement et son impact sur notre quotidien. Ensemble, nous allons plonger dans l'univers de l'évolution naturelle et découvrir comment embrasser un changement de mode de vie peut nous mener vers un équilibre de vie plus harmonieux, qui nous ressemble.

👉 Au fil de cet épisode , je partage avec vous des réflexions sur l'adaptabilité face aux imprévus. A travers des métaphore comme celle du roseau qui plie sans se briser, nous verrons comment la résilience peut nous aider à surmonter les défis. Imaginez-vous, comme un voyageur, confronté à un pont effondré : cette image illustrant la nécessité de réinventer notre parcours , d'être agile, mobile et de changer notre vie pour ne pas subir mais être en accord avec nos valeurs.

👉 Je vais également vous parler des cinq étapes du changement : la pré-contemplation, la contemplation, la préparation, l'action et le maintien. Chacune de ces étapes est une clé du développement personnel, et je vous encourage à les vivre à votre propre rythme. Comprendre le vivant, c'est aussi écouter vos émotions et reconnaître les signes de changement, qu'ils soient subtils ou évidents. C'est une invitation à la motivation personnelle, à l'estime de soi et à l'acceptation de soi.

👉 Ce que je souhaite avant tout, c'est vous inspirer le changement. Dans ce voyage, nous explorerons le pouvoir des émotions et comment elles influencent notre philosophie de vie. En prenant conscience de nos priorités personnelles et en apprenant à naviguer à travers nos expériences de vie, nous découvrons que nous avons tous la force intérieure nécessaire pour surmonter les obstacles.

🚀 Ensemble, nous allons démystifier la peur du changement de vie et comprendre comment le développement personnel peut être un catalyseur pour vivre autrement. Je vous invite à rejoindre cette aventure où chaque moment devient une opportunité d'évolution personnelle. Qu'attendez-vous pour changer votre vie ? Écoutez cet épisode et laissez-vous porter par le pouvoir du développement naturel. Vous êtes sur le point de découvrir des clés précieuses pour embrasser le changement avec autonomie et liberté.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali nous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre entre nous. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit. en évoluant naturellement, devenir plus souple, comme un roseau qui ploie dans le vent, mais ne se brise pas. On pourrait également penser à l'aïkido, où l'on se sert de la force de l'adversaire contre lui pour en faire une force, voire dans Matrix. Vous voyez, Matrix, quand Neo évite les balles en se contorsionnant, c'est moins poétique, mais ça fonctionne aussi. Enfin, quand nous ne sommes pas directement touchés par le changement. Car en ce cas-là, les grandes métaphores perdent un peu de leur sens et laissent place... A de vrais questionnements, des doutes, un sentiment de faiblesse, de stress, l'impression de ne pas tout maîtriser car il nous sort de notre zone de confort, celle où nous avions pris l'habitude d'anticiper, de prévoir, de nous appuyer sur des bases solides, en tout cas que nous pensions solides, conquises au fil de nos expériences. Le changement peut être petit ou identifié comme tel. Nous avions prévu par exemple un repas dans le jardin avec des amis, voilà qu'il pleut. Nous pensions louer comme chaque année une maison à l'Ardèche, mais celle-ci n'est plus libre. Ou bien nous pensions obtenir une promotion et celle-ci revient. à un autre membre de l'équipe ce sont des changements qui peuvent être perçus comme déstabilisant même carrément agaçant nous pouvons ressentir frustration inconfort et même mal être dans une des situations dans les situations qui s'éternisent que nous serons toxiques pour nous mais que nous préférons minimiser face aux décisions qu'il faudrait prendre pour mettre un terme à tout ça et aux conséquences aussi que cela pourrait avoir à court terme ou même à moyen terme ou à long terme, bien sûr. Si je vous parle d'inconfort, c'est que justement, cela nous demande de nous imaginer bien différemment, de nous remettre en question, d'affronter... Le changement ou au contraire de le refuser, de nous persuader que ça pourrait être pire, que nous n'avons pas les épaules pour procéder à ce changement, que nous n'avons pas le temps, que ce n'est pas raisonnable ou que nous avons des trous de responsabilité pour faire de nous. de nos émotions de nos sentiments une priorité alors bien évidemment le changement qui se présente à nous peut-être en tout cas à nos yeux énorme complètement déstabilisant perturbant il va nous nous demander de bouleverser nos habitudes, balayer nos certitudes, nous demander de reconsidérer tous nos choix, notre façon même de vivre notre vie. Pour reprendre une métaphore de Lisette Toff, écrivaine néerlandaise, néerlandaise, nous sommes un peu comme un voyageur qui marche tranquillement en sifflotant dans la campagne et arrive au bord d'une rivière qu'il souhaite traverser. Malheureusement, le pont s'est effondré. Cela le coupe dans son élan, change son itinéraire. Il a alors devant lui différents choix qui sont par exemple un pleurer sur son sort en maudissant la terre entière pour ce coup du destin. Ou alors il a la possibilité de continuer en s'y flottant et faire demi-tour pour chercher un autre pont, quitte à le construire lui-même. C'est l'importance que nous donnons au problème, à la situation, qui va définir le type de changement que nous allons devoir organiser et bien sûr vivre. Évidemment, notre première réaction, pour la plupart d'entre nous, c'est de nous mettre en colère, de résister, de trouver ça injuste, voire de nous culpabiliser. Nous pouvons ainsi identifier cinq étapes du changement. La pré-contemplation ou l'inaction, la contemplation ou la prise de conscience, la préparation, l'action et le maintien. Bien sûr, nous pouvons rester bloqués à une étape, rester bloqués à l'inaction par exemple, ou passer en mode préparation et tout abandonner. Mais ces cinq étapes ne sont en soi que des références, des drapeaux plantés pour nous indiquer où nous en sommes. Si nous regardons les réseaux sociaux, nombre de personnes nous parlent de ces étapes comme si elles étaient évidentes, presque rassurantes, gérables, comme si rationaliser le changement le rendait plus maîtrisable, plus normal. Ce n'est pas forcément le cas. Car vouloir comprendre le changement implique de prendre en compte son inconscient. On l'a déjà vu dans trois épisodes il y a quelque temps. Son histoire, ses freins, ses émotions, sa propre perception de ce qu'il est possible de faire et ce qui nous fait carrément peur, ce qui nous fout les chocottes. Le changement se vit donc au Caparco. Sans vouloir copier sur son voisin, et nous l'apprendrons à notre rythme, avec nos propres valeurs, au risque de nous retrouver à la fin avec un résultat qui ne nous correspond pas, qui ne nous ressemble pas. Et c'est en cela qu'être agile, mobile, je vous en parle souvent, être en mouvement, prend tout son sens. Car personne ne pourra faire ce ou ces changements, eh bien, à votre place. Mais comment identifier ce changement nécessaire ? Cette transition ou transformation, ce passage de notre vie, où nous allons devoir prendre conscience de la situation, évoluer, je dirais même d'abord l'évaluer, évoluer et prendre des décisions. C'est alors que nous pouvons en revenir aux leçons de la vie, je vous en ai parlé, que nous avons vues dans un précédent épisode, ou plus précisément à l'incroyable beauté de la vie, comme le nomme Lisette Toff. Nous avons vu ensemble et nous continuons à explorer l'importance de nous préparer tous les jours à des changements qui peuvent nous percuter, comme nous emmener doucement vers des choix différents ou à des remises en question. Changer peut simplement consister à... à changer d'avis ou à changer d'amis. Mais l'évolution naturelle nous apprend à être et rester curieux, nous donne l'envie d'explorer des possibilités, de nous reconnecter avec notre essentiel en oubliant le regard des autres. Ce qui nous demande aussi de nous réunir. si parfois, de passer en mode pisteur. Si, si, pisteur, c'est le gars ou la fille qui est capable de suivre le chemin du caribou ou d'un tigre en pleine jungle, en regardant simplement le sol, en reniflant l'air, en scrutant le ciel, en prenant un bout de brindille dans ses mains, une branche cassée et en disant Hum, l'animal est passé par là, il est fatigué, il vient de manger, il boite et il se trouve environ à 2 km de notre position Voyez ce même pisteur tellement à l'aise avec son environnement qu'il défie la meilleure des boussoles, qu'il peut annoncer un orage alors que le ciel est bleu ou ne trouve des raccourcis qui ne sont même pas sur la carte. Ce pisteur, nous le sommes parfois, quand nous sommes dans un repas de famille et que nous sentons que ça va partir en vrille, que nous voyons à la tête de notre patron, à sa façon de tenir sa tasse, qu'il va nous annoncer une mauvaise nouvelle. En connaissant et en comprenant notre environnement, nous pouvons ressentir les malaises qui vont se terminer par un drame, les sujets à éviter pour ne pas rentrer dans un débat interminable. Mais nous savons aussi quand dire les bons mots, la bonne phrase qui va soulager. Nous savons prendre dans nos bras la personne qui souffre, avoir le bon geste ou le silence approprié. Et c'est ainsi qu'en étant à l'écoute de nous-mêmes, de notre inconscient, nous pouvons aussi identifier et anticiper les changements qui se présentent à nous. Alors, nous avons tous joué dans un supermarché à choisir la meilleure file pour arriver le plus vite à la caisse. Si, si, on l'a tous fait. Nous comptons les articles de ceux qui sont devant nous. Nous regardons ceux qui ont les caddies les plus remplis. Nous observons la caissière pour savoir si elle est rapide. Nous recontons ce que nous avons dans les mains pour vérifier si nous ne pouvons pas aller éventuellement dans la file réservée aux 10 articles. Et nous nous demandons même si nous ne pourrions pas nous séparer d'un ou deux produits qui ne sont pas indispensables et que ça nous permettrait peut-être de prendre 7 fils des 10 articles pour aller plus vite. Bref, nous préparons notre changement de fil. Nous calculons les probabilités, nous observons notre environnement et nous agissons ou pas suivant les données que nous avons collectées. Parfois ça marche. Parfois nous nous retrouvons avec l'annonce de la caissière qui nous prévient aussi que la caisse va fermer juste devant nous. de pot. Ou une personne qui a oublié une bouteille d'huile d'olive et repart dans le magasin alors que tous ses produits sont déjà sur le tapis. Que de temps perdu et quelque part, mauvais choix. Ce qui va remettre en perspective toutes nos analyses sur le taux moyen passé par une personne à la caisse. Vos fines stratégies et votre choix d'avoir en finalité changé de fil. Sous le coup d'œil quelque peu moqueur de celui qui, lui, n'a pas changé de fil et qui était derrière vous et qui a appris à avoir payé, se dirige vers le parking et ne peut s'empêcher de se retourner pour faire un petit signe de la main ou pire un clin d'œil avant de partir fièrement en vous laissant recalculer vos chances. d'aller plus vite en changeant de nouveau de fil. Bref, oui, le changement peut, et j'ai même envie de dire, doit s'anticiper en apprenant de notre environnement. Ce qui peut nous permettre d'imaginer, et bien sûr, nous pouvons prendre des décisions simples, sans véritables conséquences, même s'il reste, on l'a vu, une part d'incertitude. Nous pouvons changer ou pas. Ce n'est pas une obligation. Il y a des changements au quotidien, comme celui que nous venons de voir au supermarché. Et nous choisissons celui-ci avec l'acceptation consciente ou inconsciente de gagner ou de perdre du temps. Le changement de fil est parfaitement identifié. On est d'accord, il y a plusieurs caisses qui sont devant vous, des files qui sont organisées, des personnes qui font la queue, qui sont comme vous, dans l'attente de payer. Vos choix sont réduits à suivre la file et payer. Faire demi-tour en laissant vos produits, ce que vous avez passé une heure à choisir, ou alors sortir du magasin frustré. Ah oui, il reste une, pardon, l'ultime défi. Prendre votre élan, dire fuck à la société et partir en courant vers le parking sans payer. Cette option étant si vous prenez encore votre environnement. le gabarit du vigile, un choix quelque peu désespéré, il faut bien le reconnaître. Nous comprenons donc que dans cette situation, notre choix se résume à changer de fil, ou pas. Inconsciemment, nous avons déjà pris la posture de celui qui va payer. Ok, on ne va pas partir sans payer. Nous savons qu'un changement se présente à nous. D'ailleurs, d'autres le font aussi, ce changement de fil. C'est une situation que nous connaissons déjà. L'action de changer nous est clairement proposée à nous de faire ou de ne pas faire. Cependant, la voie du changement n'est pas toujours aussi claire. Il n'y a pas toujours des fils qui se présentent devant nous où il suffit de se glisser dedans pour atteindre son objectif. Il n'y a pas forcément un environnement, un contexte qui nous propose ce changement, qui offre des alternatives. Et c'est seulement à nous de sentir le vent du changement, la brise qui nous indique une route différente. Il n'y a pas de numéro de caisse, mais des traces, des indices, des sentiments, des émotions qui sont souvent liés à un mal-être. C'est alors qu'il faut devenir un fin limier, un pisteur, pour identifier ce qui nous empêche d'avancer, sans nous accrocher aux évidences, bien sûr, mais en allant chercher au-delà des apparences. Ce qui me demandait de nous poser les bonnes questions. Qui ressent le besoin de changement quand tout va bien, que tout roule, que nous nous sentons réellement bien, en équilibre ? Je ne parle pas d'ici de s'autoconvaincre que tout va bien et que ça pourrait être pire, mais bien de s'écouter honnêtement et de se dire... Hello ! Mais je vis ma meilleure life ! Mon dieu que je m'aime ! J'adore ma famille, mon travail, mes amis, je nage dans le bonheur ! Que ça en est indécent ! L'environnement est nickel ! Tout va bien pour moi ! Vraiment tout est parfait ! Voilà ce qu'elle a ! Il n'y a pas raison de changer, vous m'en êtes d'accord ? Non, je parle de quelque chose de plus profond. Une tristesse qui traîne en nous. Une mélancolie, quelque chose de pesant, qui nous alourdit, mais qui reste abstrait quand même. On ne l'a pas forcément identifié. de l'ordre de la sensation sourde, celle qui nous rend plus sensible à ce qui nous entoure, une maladresse de l'âme, ce n'est pas forcément verbalisé, ça tourne au fond de nous comme une insatisfaction, un manque, un grain de sable qui pourrait devenir un diamant mais qui grippe la machine. Nous sentons que ça ne va pas, ou que c'est pas ce que nous voulions vivre, aimer, ressentir. Mais l'habitude est plus forte que l'envie de changer, bien sûr. Alors nous nous attendons patiemment de recevoir un bon coup de pied au cul. Que les cieux s'ouvrent pour laisser passer une main qui nous sortira de notre torpeur. Notre destin appartient au plus fort, et notre karma a été décidé par ceux qui ont les clés, ceux qui semblent avoir le pouvoir. En tout cas, c'est ce que nous pourrions ressentir. Pourtant, nous l'avons vu, la vie, notre vie, n'est pas radine en cygne. Si nous savons les voir, si nous prenons le temps d'écouter les vents du changement, rappelez-vous l'incroyable beauté de la vie. C'est beau. Non, cela peut vous sembler dur à accepter, insurmontable, et pourtant, derrière les plus grandes batailles, il y a la victoire et puis la paix. À qui s'est écoutée la mélodie qui vous dit que vous êtes capable de surmonter l'épreuve qui vous est proposée, que vous êtes une belle personne, que vous n'avez pas à choisir la facilité de baisser la tête, mais au contraire, de vous relever, de continuer d'apprendre et de changer votre vie pour la vivre autrement. Sylvia Sacks, je ne sais pas vraiment comment ça se dit, S-A-X-S-A-X, je pense que ça se dit comme ça, auteure de la logique d'une crise, écrit dans son livre Notre égo nous pousse à chercher des repères à l'extérieur Mais dans les périodes de crise, nous nous apercevons que nous avons en nous une base qui nous porte dans les moments les plus difficiles et les plus bouleversants. On a une force en nous. Ça c'est moi qui le dis, c'est pas elle. On parvient ainsi à une dimension où l'on fait l'expérience du vide et de l'espace, une dimension d'essentiel, avec un puissant sentiment d'amour et de compréhension. Bien sûr, au cœur de la crise, nous avons tous tendance à fuir, à refuser la situation ou tout simplement à rester paralysé. Mais Sylvia Sachs continue en écrivant. En évitant ce genre de réaction, donc fuir la peur, la paralysie, et en prêtant attention à ce qui se passe, en se mettant au diapason de nos émotions et en les vivant véritablement, on peut percevoir le changement. qui s'opèrent à l'intérieur, à l'intérieur de nous. Ils se manifestent aussi dans nos relations et dans notre regard sur le monde. On se rend compte que cette couche profonde d'identité que nous avons, ce qui fait que nous sommes nous, possède assez d'intelligence, d'amour et de réconfort pour nous aider à traverser les périodes difficiles. Elle conclut en disant nous avons en nous beaucoup plus que nous croyons. Et c'est vrai. Regardez tous les défis que vous avez déjà relevés, les échecs que vous avez pu transformer en victoire, tout ce que vous avez déjà pu faire, tout ce qui vous reste encore à faire. Comprendre qu'il est temps de changer, de procéder à un petit ou à des grands changements, demande donc d'être à l'écoute de nos sentiments, de nos émotions. Il serait faux de penser que cela arrive à grand enfant de trompette, qu'il est toujours souhaité et que s'il est maintenant évident pour vous, là tout de suite, c'est qu'il a fait son petit bloc de chemin et que la vie vous a envoyé suffisamment de signes et de claques derrière la tête pour que vous preniez conscience de cette envie, de ce besoin de changement. Et si ce n'est pas le cas, alors écoutez-vous. Vous savez ce qui est bon pour vous et que vous le méritez. Tiens, un repas dans le jardin, on en parlait au tout début. Un repas dans le jardin avec des amis, voilà, il pleut. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est peut-être l'occasion d'inviter tout le monde à la maison pour jouer à un nouveau jeu. Pourquoi pas ? Si la location de la maison en Ardèche ne va pas se faire, c'est peut-être le moment de changer ses habitudes et de visiter d'autres régions de France ou pourquoi pas même le monde. Et si vous êtes passé à côté de la promotion que vous vouliez, que vous vous sentez frustré, que vous ne trouvez pas ça juste, il est peut-être temps de changer carrément de travail, d'explorer d'autres pistes. Agacement, vexation, l'impression de ne pas avancer. Dans notre vie, professionnelle ou personnelle, contrariété à répétition, impression de ne pas être compris, ou à notre place, c'est autant de signes qui peuvent nous amener à réfléchir sur des possibles changements, sans avoir besoin d'attendre le coup de massue que l'on décide à notre place. Si on ne peut pas changer la direction du vent, on peut changer la position de la voile, changer la direction de notre route et prendre le large. Nous avons beaucoup plus de choix que nous le pensons. et beaucoup plus de force que nous l'imaginons. Alors apprenons à vivre en écoutant le vent du changement, les murmures de la vie et la fureur de nos envies, en suivant notre instinct, notre inconscient, en écoutant nos émotions, et surtout en nous faisant confiance, car personne ne pourra le faire pour nous. Nous voici à la fin de ce nouvel épisode. A vous de vous écouter, de vous parler et d'apprendre de vos émotions, de vos envies. Comme tous les épisodes de Menu à Bali, ce sont des réflexions à emporter, vous essayez du take-away, à consommer, à faire, nommez où vous voulez, quand vous voulez, à faire réchauffer pour le réécouter plus tard. Et bien sûr, à partager avec d'autres amis, avec d'autres personnes que vous connaissez. MinioAbali est à utiliser sans modération dans le cadre d'une évolution naturelle. Vous connaissez la phrase, pour changer votre vie ou la vivre autrement. N'oubliez pas de passer sur la page Facebook, je vous y attends, pour laisser vos commentaires, vos impressions, de mettre les étoiles sur les différentes plateformes. Et nous nous retrouvons bien sûr très bientôt, quand il sera minuit, à Bali.

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  • Introduction à l'évolution naturelle et au changement

    00:13

  • La métaphore du roseau et l'importance de l'adaptabilité

    00:44

  • Les émotions face au changement et la zone de confort

    01:53

  • Les cinq étapes du changement : comprendre et agir

    04:58

  • Identifier le changement nécessaire dans nos vies

    06:27

  • Devenir un pisteur : anticiper les changements

    07:28

  • Accepter le changement et explorer de nouvelles possibilités

    17:31

  • Conclusion et invitation à l'écoute de soi

    18:56

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