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Minuit à Bali - Changement de vie par le développement personnel naturel

18- Les 3 clés du changement : Savoir, Comprendre et Agir

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24min |12/11/2024
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Description

🤓 Pourquoi nous agissons sans savoir ? Qu'elle est la raison pour laquelle nous comprenons mais nous n'agissons pas ? Dans cet épisode, nous allons voir ensemble l'importance de ces trois étapes essentielles, savoir, comprendre et agir pour atteindre un développement personnel authentique et durable. Nous démarrons en posant une question simple mais cruciale : pourquoi tant de gens accumulent-ils des connaissances sans pour autant voir un vrais changement de vie ?

👉 Nous abordons d'abord le savoir, cette étape où nous accumulons informations, théories et concepts. Bien que l'accès au savoir soit aujourd'hui plus facile que jamais, connaître un concept ou une technique ne suffit pas à elle seule. Nous allons voir la manière de rechercher les informations les plus pertinentes pour soi et de les intégrer sans tomber dans le piège de la "surinformation"

👉 Nous nous concentrons ensuite sur la compréhension. Comprendre, c'est relier le savoir à son expérience personnelle et l'intégrer au plus profond de soi. Ici,. Comment un changement de vie, de perspective peut-il transformer des idées abstraites en leçons de vie pratiques ?

🧐 Enfin, nous allons voir ensemble la phase d'action, de choix de vie, sans laquelle le développement personnel ne reste qu’une théorie. Dans cette dernière partie, nous évoquons des exemples inspirants et des méthodes pratiques pour faire de l’action un moteur de changement de vie, en transformant les connaissances en un parcours d'évolution personnelle, vers un choix de vie qui nous ressemble.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Dans les précédents épisodes, il en sera de même pour les prochains d'ailleurs, je vous rappelle toujours, souvent, l'importance de savoir, de comprendre et d'agir. À force de le répéter en boucle, ça perd un petit peu de sa force, ça sonne un peu comme un slogan, qui a pourtant un sens, une importance qui va dans le sens de l'évolution naturelle, de votre propre évolution. C'est donc trois mots importants. Savoir est déjà un bon début. Nous savons, à travers les réseaux sociaux, les médias, les discussions ou les échanges que nous pouvons avoir avec nos proches, à travers nos propres expériences, notre éducation, notre quotidien, en observant notre environnement, nous savons. Nous savons sans avoir besoin de remettre en question ce que nous savons. Nous savons inconsciemment, parce que c'est logique, que nous intégrons facilement l'information. Nous savons, en y intégrant consciemment ou inconsciemment, les arguments qui vont avec. Nous acceptons l'idée, le principe, nous sommes d'accord ou pas avec l'idée, mais nous savons. Nous savons qu'il existe des inégalités entre les hommes et les femmes, que le racisme est partout, que le wokisme, le white ou black watching, ça existe. Nous savons que les systèmes mis en place ne sont pas forcément réfléchis pour nous rendre plus heureux. Nous savons que les produits transformés ne sont pas bons pour notre santé, que nous mangeons de la merde, que fumer tue. que les drogues, même récréatives, peuvent nous flinguer le cerveau, que les écrans ne sont pas bons pour nos enfants, que notre planète est en danger, que le climat est déréglé, que notre avenir est incertain. Nous savons que nous ne maîtrisons pas grand-chose quand il s'agit de politique, d'élection, d'application de la loi, de justice ou d'injustice. Oui, bien sûr, nous avons des idées dessus, des principes, on peut parler de ça, mais on ne maîtrise pas grand-chose en finalité. Nous savons aussi... que le pays dans lequel nous vivons est tout de même agréable, que nous avons la possibilité d'avoir des choix de vie, un certain confort des protections sociales. Nous savons que nous sommes parfois manipulés, c'est vrai, que nous sommes endormis, qu'on nous fait acheter des trucs qui ne servent à rien, que nous sommes des fidèles clients de marques qui s'enrichissent sur notre dos. Nous savons que ce n'est pas le dernier qui a parlé qui a raison, enfin, en théorie. Nous savons que nous sommes enfumés pour nous faire accepter l'inacceptable au nom du plus grand nombre. Mais nous savons aussi que nous pouvons nous exprimer, comme nous le faisons là, écrire et parler, librement, nous opposer ou au contraire aimer. Nous savons que nous avons des opportunités, des possibilités. Nous savons que nous, enfin les autres bien sûr, on n'a aucun respect pour le vivant, pour la nature, on le voit, que les animaux, les plantes, les organismes vivants disparaissent au fur et à mesure. Nous savons que nous pouvons être femme et être un homme, ou l'inverse, se sentir non-binaire, mal compris, hypersensible, avoir un hyperpotentiel, sans parler de toutes les formes de sexualité regroupées sous les lettres LGBT+, plus d'autres lettres suivant les saisons, et les tendances, comme les codes-barres dans les supermarchés. Nous savons que notre système de santé est mortifère, que nous avons oublié sur le chemin d'une liberté retrouvée le personnel de santé, l'état de nos hôpitaux. Nous savons le but et les stratégies des grands groupes et des laboratoires pharmaceutiques, on le connaît. Il suffit de regarder, de s'informer un petit peu, on le sait, on n'est pas bête, nous le savons. Nous savons aussi que nous pouvons dire non, que nous pouvons parler, dénoncer, créer des débats, nous rassembler. En réalité, nous savons beaucoup de choses, plus encore que ce que je viens de dénumérer. Nous savons, même si parfois, il vaudrait mieux ne pas savoir. Nous savons aussi que nous pourrions vivre mieux en nous écoutant. qu'il est possible de faire des choix différents. Nous savons que nous pourrions prendre plus soin de nous, qu'il est possible de changer de vie, de changer sa vie, de la vivre autrement. Nous le savons tout au fond de nous. Nous savons que nous avons un corps, une enveloppe, mais de là à comprendre comment ça fonctionne véritablement, c'est une autre affaire. Et si nous le comprenions vraiment, comment fonctionne notre corps, ce dont il a besoin, ce qu'il ne faut pas faire, ça nous permettrait peut-être de prendre des décisions plus éclairées quant à notre santé, aux médicaments que nous absorbons, aux opérations que nous faisons subir dans notre corps. Nous savons ce que nous devons savoir sans vraiment tout comprendre, tout en délégant à d'autres la possibilité de décider à notre place. de prendre des décisions pour notre bien, tout en nous donnant les informations que l'on veut bien nous donner et qui sont là uniquement pour conforter les solutions proposées sans d'autres alternatives. Nous savons que nous sommes soumis à l'autorité, que nous avons confié notre vie, nos aspirations, à des êtres dénués de sens commun, de bienveillance, qui ont été formés pour nous gouverner, qui ont suivi les études et qui ont leurs propres intérêts, qui sont souvent loin des nôtres. Et que nous n'avons pas besoin de tout comprendre, juste de savoir que c'est pour notre bien. Et que nous n'avons pas le temps de comprendre. Et que, vous savez quoi, rien ne vaut un bon 49.3 pour mettre tout le monde d'accord, ou presque. De toute façon, si on n'est pas d'accord, il est passé, donc c'est ok. Alors, ouais, voilà, ok, c'est bien joli tout ça, mais vous allez me dire que je joue sur les mots, savoir, savoir. Savoir, c'est savoir, c'est pas la peine, en fait, c'est un fromage, l'expression de vieux, je vous l'accorde. Alors, allons chercher la définition de savoir. Le savoir. peut être défini comme la somme des informations accumulées acquises par l'étude, l'analyse, l'expérience ou l'apprentissage. On parle de science, de savoir encyclopédique, fabriqué, appris et transmis. Voilà ce que c'est que le savoir. Mais sûr, ça n'implique pas la compréhension. Nous pouvons donc savoir sans comprendre. Et nous en sommes là, justement, maintenant, dans cet épisode, à ce stade-là. Bien évidemment, nous savons aussi des choses sur lesquelles nous avons eu une réflexion, un savoir que nous comprenons, que nous avons appris, ou que nous avons pris le temps d'être curieux et de rechercher, à la fois les origines que nous avons recontextualisées, que nous avons comprises. Alors j'aurais pu aussi vous parler de la connaissance. C'est par là. Donc voici la définition de la connaissance. La connaissance est le chemin d'accès à la vérité universelle. La vérité universelle, c'est-à-dire Dieu, les causes de la matière, le sens de la vie. Cette voie d'accès se fait sur le plan intime, donc l'être et la conscience. Et ne passe pas forcément par la méthode scientifique, mais par exemple par la méthode initiatique. Ça c'est la connaissance. La psychologie ou la phénoménologie sont des exemples de disciplines scientifiques qui visent à la connaissance des profondeurs et qui réconcilient savoir et reconnaissance. Savoir, connaître, comprendre. Donc connaître, c'est donc savoir qui je suis. Ok, c'est différent. Vous remarquez que ce sont deux définitions différentes. Et je vous mets un lien dans le document, ce document que j'ai lu pour mieux comprendre ce que c'était que le savoir, la connaissance, la compréhension, l'action aussi. Je vous les mets en pièce jointe, dans le lien de ce podcast, comme ça vous pourrez en savoir un petit peu plus. Je pense que c'est quand même assez intéressant. Vous remarquez donc que c'est deux définitions différentes. Eh bien... nous allons garder la notion de savoir. Nous parlons dans cet épisode du fait de savoir et de s'arrêter à ce savoir, sans essayer de le remettre en perspective, de comprendre ce savoir et d'agir en fonction de ce que nous avons compris. Ok, c'est un peu compliqué. Je m'explique. Nous pouvons identifier différents savoirs, comme le savoir, les connaissances, tout ce qui a trait aux connaissances, le savoir-faire, les compétences et habilités ou compétences opérationnelles. Dans votre métier, vous avez un savoir-faire, par exemple. Le savoir-être, les attitudes, postures, comportements ou compétences comportementales. Et bien là, ce qui nous intéresse, c'est le premier, tout simplement, le savoir, les connaissances. Ce qui nous intéresse ici, c'est le fait de savoir écouter, parler, lire, écrire, appréhender le temps, appréhender l'espace, calculer, opérer sur des quantités et des grandeurs, raisonner, tout simplement. À partir d'informations ou de réflexions, ou plutôt l'impression de savoir suffisamment pour émettre un avis, prendre une position pour ou contre, d'exprimer une opinion ou même de prendre une décision en fonction de ce savoir, sans prendre le temps de comprendre, d'assimiler en se faisant sa propre opinion. Vous me suivez ? Je sais par exemple que le salaire des femmes est entre 15 et 20% moins élevé que celui des hommes dans beaucoup de secteurs. Je le sais. Car on me le répète, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou dans mes discussions, au boulot, dans mes lectures, à la maison, je le sais. Mais est-ce que je comprends ce que cela représente ? Les chiffres liés à ce sujet, les conséquences psychologiques, est-ce que j'ai entendu la réponse des employeurs ? Est-ce que j'ai simplement posé la question « Pourquoi ? » Un article ne suffit pas, un article de magazine ne suffit pas. Et si, après avoir compris, vraiment compris, est-ce que j'ai agi et quelle a été mon action ? J'ai eu un savoir, je l'ai compris, et ensuite, derrière, j'agis en conséquence. Plus simplement, je sais que je dois perdre du poids ou au contraire en prendre Je sais, on l'a déjà dit cent fois Mais est-ce que j'ai bien compris les raisons pour lesquelles je dois le faire ? Ou est-ce que j'ai simplement entendu une petite ritournelle « Ouais tu devrais, c'est important pour ton corps, pour ta santé » Est-ce que j'ai vraiment compris ? Pas juste éluder la question en pensant « ça va, je sais » Est-ce que j'ai compris comme une évidence En comprenant les enjeux, les conséquences Et bien si c'est le cas, il me reste à agir Nous vivons avec des peurs, des angoisses ou des addictions tous. Nous les avons identifiées en tant que telles, nous en souffrons de notre chair. Il reste à les comprendre, à mettre un nom dessus, puis à agir en conséquence. Je ne dis pas que c'est facile, mais savoir, comprendre et agir, peut-être par exemple, je sais que j'ai des angoisses, des peurs, d'aller voir un thérapeute et d'en parler pour comprendre et agir. J'entends souvent lors de mes accompagnements, je sais ce qui ne va pas. Ce qui en soit est un bon but, un bon début. Je sais ce que je devrais faire, je devrais faire ceci ou cela. Mais en fait, en parlant, on s'aperçoit vite que du savoir ne découle pas automatiquement le fait de comprendre pourquoi ça ne va pas. Sinon, on ne se fait pas forcément accompagner. Se mettre en action avant d'avoir réellement compris, c'est le risque de reproduire les mêmes schémas. Savoir qu'il y a quelque chose qui cloche, que nous avons des failles, des peurs, des doutes, on en a tous. C'est à la fois mental et physique. Nous le sentons, le ressentons, dans nos tripes, dans notre ventre, notre deuxième cerveau. Nous sommes mal à l'aise, autant avec nous qu'avec les autres. Mais quand il s'agit de comprendre, c'est plus compliqué. Nous pouvons nous conforter dans nos croyances, aller chercher des solutions auprès de personnes qui pensent savoir et avoir compris. Nous donnons des méthodes qui sont à mettre en pratique. Ces méthodes, elles ont déjà fonctionné pour d'autres. Et si elles ne fonctionnent pas avec nous, c'est nous le problème. Nous pouvons nous persuader que tout vient des autres, que nous n'avons aucune responsabilité. Et le savoir, c'est rassurant. Ça nous dédouane d'aller chercher plus loin et de réellement comprendre la cause de notre inconfort, de notre mal-être et de modifier notre comportement. Ça ne nous rend pas légitimes pour avoir de la vie. Et pourtant, nous utilisons notre vocabulaire tous les jours. Vous l'entendez tous les jours. Je sais ce que tu ressens. Ah bon ? Je sais que c'est vrai. Je sais qu'il faut faire comme ça. Je sais tout sur la situation dans tel pays. Je vis là-bas, où j'ai déjà vécu, j'ai des parents. Je sais la situation dans ce pays. Je sais pourquoi ils font ça. Je comprends, je suis d'accord. Je sais. Je sais, c'est écrit dans les textes sacrés. Je sais que c'est pour notre bien. Je sais que c'est une mauvaise personne. Je sais que ces gens-là profitent du système. Cela nous conforte dans notre légitimité. Savoir. Je suis quelqu'un qui sait. Et il nous offre une forme de position dominante. Je sais. Nous savons. Mais avons-nous vraiment compris ? Avons-nous déjà vécu une expérience similaire ? Sommes-nous... pertinents ou experts dans le domaine ? Utilisons-nous des arguments qui nous appartiennent ou ceux que nous avons entendus ou lus et que par fainéantise intellectuelle nous avons tout simplement régurgité ? Nous le savons. Mais avons-nous fait au moins l'effort de comprendre l'implication, les conséquences de ce que nous pensons savoir ? Ou avons-nous été trop paresseux pour penser par nous-mêmes, tout simplement ? Comprendre, ça va demander une forme d'humilité bien sûr, de sincérité, d'introspection, qui ne peut pas être copié-collé pour se rassurer. La compréhension ne passe pas par des exercices populaires ou à la mode qui vont nous permettre de ressembler à ceux qui nous entourent, à rentrer dans les rangs, à nous offrir une image lisse de quelqu'un qui accepte, qui autorise, qui suit le mouvement. Vous savez, comprendre n'est pas fait pour nous rassurer, nous rendre plus dociles, nous rappeler que ça pourrait être pire, on nous le dit souvent, que nous avons bien mérité ce qui nous arrive, que c'est la faute de papa, que c'est la faute de maman, de notre patron, de notre femme, de nos enfants. Comprendre demande de faire table rase, de parfois se bousculer, on me dit parfois se faire violence, c'est quand même fort comme mot, et de nous regarder vivre, de comprendre que nous ne sommes pas là ou le seul à nous poser des questions sur ce qui nous entoure. sur notre mal-être. Que nombreux sont les hommes et les femmes qui ont suivi le même chemin que nous, qu'ils ont cherché, qu'ils ont été curieux, et ils ont trouvé des chemins différents, qui demandent plus de courage peut-être, sans doute, je ne sais pas, plus de persévérance, qui sont sortis des chemins balisés pour créer et vivre leur propre vie. Et personnellement, moi je trouve ça à la fois réconfortant et inspirant. Comprendre est une quête qui va nous demander de nous intéresser à de nombreux sujets, comme nous le faisons ici. À aller chercher les informations, à les remettre en question, à écouter des discours qui font parfois mal aux oreilles, qui les font saigner, à ne pas s'arc-bouter sur des convictions qui en fait diter « c'est pas nous, ça fait pas partie de nos valeurs » , à remettre en question le savoir, à l'interroger, à le questionner, mais sans chercher à avoir raison. Juste savoir, observer, écouter, comprendre et agir. Nous pouvons savoir, comprendre et ne pas être d'accord. Et c'est ensuite notre action qui va faire la différence. Nous pouvons savoir, comprendre et agir pour faire la différence. Une différence. Savoir, comprendre et agir pour changer les règles du jeu. Mais aussi savoir, comprendre et refuser de s'impliquer. Parce que nous avons compris que c'était truqué, que nous étions manipulés. Nous pouvons aussi savoir, comprendre et agir car c'est bon pour nous, pour notre équilibre, notre santé mentale, que ça nous fait tout simplement du bien. Je ne suis pas en train de vous vendre une religion, de vous enrôler dans une secte, de vous expliquer qu'il n'y a qu'une façon de vivre sa vie. Je vous propose juste l'idée que si nous partons du principe que pour notre bien, ou pour d'autres raisons, on nous expliquait comment vivre notre vie, que pour vivre dans la société telle qu'elle est maintenant, il y a des codes, des principes, des règles, des devoirs, des incontournables pour au minimum être accepté par elle. Par cette société, nous pouvons aussi faire le choix de transformer ce que nous savons déjà en prenant le temps de comprendre ce qui nous entoure. Ça ne fait pas de mal. Notre environnement est d'agir sans nous laisser influencer. Oui, ce n'est pas facile. Mais où serait le plaisir si ça l'était ? Le savoir ne suffit pas. Nous avons besoin de nous poser des questions. C'est humain. Cela ne fait pas de nous des petits êtres fragiles, au contraire des êtres de lumière, non. Ça fait juste de nous des hommes et des femmes qui avons envie de comprendre et d'agir en fonction de ce que nous avons compris, vraiment compris. Cela fera parfois de nous des marginaux, peut-être, c'est possible, mais nous aurons fait le choix de savoir, de comprendre et d'agir suivant nos propres envies, suivant nos émotions. Comprendre demande de se poser les bonnes questions et de remettre en perspective le savoir. Combien d'erreurs, d'horreurs n'auraient pas été commises si seulement quelqu'un avait levé le doigt et avait dit « Pourquoi ? Pourquoi ? » « J'ai besoin de comprendre. » « Oui, je sais, je sais, tout le monde le sait. Tout le monde sait, je sais. Ce qu'on m'a dit, tout ça, j'ai entendu. Mais pourquoi ? » Écoutez les arguments et reposez la question « Oui » . Mais pourquoi ? C'est ce que nous pouvons apprendre par exemple à travers la philosophie japonaise Kaizen. Poser cinq fois la même question. Pourquoi ? Pour aller à l'origine du problème, pour comprendre ce qui anime vraiment le débat, la décision ou la prise de position. Pourquoi ? Enfin, je m'égare. Nous verrons ensemble ce principe de poser des questions et de Kaizen dans un prochain épisode. Le savoir peut nous permettre d'envisager ou de préparer notre changement de vie. Que nous ayons envie de changer de job, de déménager dans une autre ville, de nous expatrier dans un autre pays. Savoir que cette envie existe, savoir qu'il existe un process, une façon de faire pour aborder ce changement, ne signifie pas qu'on avait compris l'implication que génère ce changement. Car il implique de comprendre les conséquences sur notre propre vie, bonne ou plus mitigée. personnel ou professionnel, de nous connaître afin de pouvoir accepter ce changement et tous les lots d'imprévus que cela va comporter, afin de s'y préparer tout simplement. Lors de ce ou de ces changements, le savoir ne suffit pas. Il va falloir le décortiquer, remettre ce savoir en perspective afin de l'adapter à ce que nous sommes prêts à accepter ou au contraire... Ce que nous ne voulons pas vivre. D'actualiser d'ailleurs les propositions, de customiser le process. Seule la curiosité, le partage, notre propre façon d'aborder cette page de notre vie, de lui donner un sens, va nous permettre de réussir ce changement de vie. Il nous faudra donc savoir. comprendre, puis agir en fonction de ce que nous avons compris, digéré et surtout accepté, bien sûr. Ça signifie donc que ça va demander d'être curieux, malin, agile, en mettant en opposition ce que nous pensons savoir. Notre regard sur ce changement, nos plans, nos croyances, nos envies, nos peurs, avec les informations, les conseils, les formations, les expériences mises à disposition sur le sujet qui nous intéresse, qui nous anime, comme on vient de le voir, l'expatriation, la séparation aussi, un nouveau travail, un déménagement, un changement de carrière, en prenant toujours en compte notre propre réalité, ce qui résonne avec nos valeurs, nos capacités, et transformer donc ce savoir. pour le comprendre à notre niveau et agir en conscience. Voilà, j'avais juste envie aujourd'hui de revenir sur cette phrase, c'est savoir, comprendre et agir, et de lui donner un sens, pour que ça ne soit pas juste trois mots comme ça balancés dans les airs, mais que ça soit plutôt un esprit qui nous amènera bien sûr vers une évolution naturelle. Et comme le sujet était un petit peu sérieux aujourd'hui, ou peut-être que ça manquait de légèreté, je vous propose une petite blagounette pour terminer ce podcast. C'est l'histoire d'un moine qui est avec son disciple, qui se promène en montagne, ils font une grande randonnée. À un moment donné, ils se retrouvent sur une montagne, au sommet d'une montagne, et là, ils décident de s'installer, de faire du grillé du poisson tranquillement, et de monter une tente, tranquille. pour s'installer et dormir. Donc ils commencent à discuter de tout et de rien, auprès du feu, de la philosophie de vie. Et à un moment donné, vient le moment où il est temps de s'endormir. Ils vont donc sous la tente et s'endorment tranquillement. Le lendemain matin, le moine réveille son disciple. Il lui dit, réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi. Qu'est-ce qui se passe maître, qu'est-ce qui se passe ? Et il dit, ben voilà, j'aimerais que tu me dises ce que tu sais de la situation. Maintenant là, à ton réveil, qu'est-ce que tu vois, qu'est-ce que tu sais ? Et là, le disciple regarde, il dit, c'est formidable, je vois des milliers d'étoiles, ça me fait penser qu'en fait, quand on voit une étoile, ça se trouve, elle a déjà disparu, elle est déjà morte le temps que la lumière arrive vers nous. Oui, très bien. Qu'est-ce que tu comprends encore ? Eh bien que nous sommes dans un univers et qu'il y a une galaxie, mais qu'il existe de nombreuses galaxies encore et que nous ne sommes rien en fait. Nous sommes infiniment petits par rapport à cette galaxie. Oui, oui, oui, très très bien. Et qu'est-ce que tu sais encore quand tu vois tout ça ? Eh bien je sais que nous ne sommes rien en futalité. Quand je vois une étoile, la puissance du soleil, la puissance de la lune, des interactions que nous dépendons de notre planète, que nous dépendons du... Oui, de la nature, et que nous sommes en train de tuer la nature, de tuer la planète, et que nous dépendons de cette planète. Oui, oui, oui, c'est bien, tu sais, c'est très bien, c'est très bien, très bien. Mais vous, maître, qu'est-ce que vous savez, qu'est-ce que vous voyez ? Eh bien moi, je comprends que tu es un imbécile et que nous avons eu l'attente et que nous sommes à l'air libre en train de garder les étoiles. Voilà, c'est une petite blagounette, une petite métaphore pour terminer ce podcast. Juste pour terminer, bien sûr, vous savez... que j'ai besoin de vos retours sur Facebook. Donc n'hésitez pas à laisser vos retours sur Facebook, vous le savez. Vous avez compris, bien sûr, que c'est important, ces retours, ces étoiles, ces avis que vous laissez sur Apple Podcast, sur les autres plateformes. Donc c'est important. Et donc vous n'avez plus qu'à agir et à laisser à votre tour des commentaires, des étoiles. Et puis bien sûr, on se retrouve très vite, je pense, en tout cas. Si ça vous plaît, si ce format vous plaît, on va se retrouver très vite quand il sera minuit à Bali.

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🤓 Pourquoi nous agissons sans savoir ? Qu'elle est la raison pour laquelle nous comprenons mais nous n'agissons pas ? Dans cet épisode, nous allons voir ensemble l'importance de ces trois étapes essentielles, savoir, comprendre et agir pour atteindre un développement personnel authentique et durable. Nous démarrons en posant une question simple mais cruciale : pourquoi tant de gens accumulent-ils des connaissances sans pour autant voir un vrais changement de vie ?

👉 Nous abordons d'abord le savoir, cette étape où nous accumulons informations, théories et concepts. Bien que l'accès au savoir soit aujourd'hui plus facile que jamais, connaître un concept ou une technique ne suffit pas à elle seule. Nous allons voir la manière de rechercher les informations les plus pertinentes pour soi et de les intégrer sans tomber dans le piège de la "surinformation"

👉 Nous nous concentrons ensuite sur la compréhension. Comprendre, c'est relier le savoir à son expérience personnelle et l'intégrer au plus profond de soi. Ici,. Comment un changement de vie, de perspective peut-il transformer des idées abstraites en leçons de vie pratiques ?

🧐 Enfin, nous allons voir ensemble la phase d'action, de choix de vie, sans laquelle le développement personnel ne reste qu’une théorie. Dans cette dernière partie, nous évoquons des exemples inspirants et des méthodes pratiques pour faire de l’action un moteur de changement de vie, en transformant les connaissances en un parcours d'évolution personnelle, vers un choix de vie qui nous ressemble.

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Dans les précédents épisodes, il en sera de même pour les prochains d'ailleurs, je vous rappelle toujours, souvent, l'importance de savoir, de comprendre et d'agir. À force de le répéter en boucle, ça perd un petit peu de sa force, ça sonne un peu comme un slogan, qui a pourtant un sens, une importance qui va dans le sens de l'évolution naturelle, de votre propre évolution. C'est donc trois mots importants. Savoir est déjà un bon début. Nous savons, à travers les réseaux sociaux, les médias, les discussions ou les échanges que nous pouvons avoir avec nos proches, à travers nos propres expériences, notre éducation, notre quotidien, en observant notre environnement, nous savons. Nous savons sans avoir besoin de remettre en question ce que nous savons. Nous savons inconsciemment, parce que c'est logique, que nous intégrons facilement l'information. Nous savons, en y intégrant consciemment ou inconsciemment, les arguments qui vont avec. Nous acceptons l'idée, le principe, nous sommes d'accord ou pas avec l'idée, mais nous savons. Nous savons qu'il existe des inégalités entre les hommes et les femmes, que le racisme est partout, que le wokisme, le white ou black watching, ça existe. Nous savons que les systèmes mis en place ne sont pas forcément réfléchis pour nous rendre plus heureux. Nous savons que les produits transformés ne sont pas bons pour notre santé, que nous mangeons de la merde, que fumer tue. que les drogues, même récréatives, peuvent nous flinguer le cerveau, que les écrans ne sont pas bons pour nos enfants, que notre planète est en danger, que le climat est déréglé, que notre avenir est incertain. Nous savons que nous ne maîtrisons pas grand-chose quand il s'agit de politique, d'élection, d'application de la loi, de justice ou d'injustice. Oui, bien sûr, nous avons des idées dessus, des principes, on peut parler de ça, mais on ne maîtrise pas grand-chose en finalité. Nous savons aussi... que le pays dans lequel nous vivons est tout de même agréable, que nous avons la possibilité d'avoir des choix de vie, un certain confort des protections sociales. Nous savons que nous sommes parfois manipulés, c'est vrai, que nous sommes endormis, qu'on nous fait acheter des trucs qui ne servent à rien, que nous sommes des fidèles clients de marques qui s'enrichissent sur notre dos. Nous savons que ce n'est pas le dernier qui a parlé qui a raison, enfin, en théorie. Nous savons que nous sommes enfumés pour nous faire accepter l'inacceptable au nom du plus grand nombre. Mais nous savons aussi que nous pouvons nous exprimer, comme nous le faisons là, écrire et parler, librement, nous opposer ou au contraire aimer. Nous savons que nous avons des opportunités, des possibilités. Nous savons que nous, enfin les autres bien sûr, on n'a aucun respect pour le vivant, pour la nature, on le voit, que les animaux, les plantes, les organismes vivants disparaissent au fur et à mesure. Nous savons que nous pouvons être femme et être un homme, ou l'inverse, se sentir non-binaire, mal compris, hypersensible, avoir un hyperpotentiel, sans parler de toutes les formes de sexualité regroupées sous les lettres LGBT+, plus d'autres lettres suivant les saisons, et les tendances, comme les codes-barres dans les supermarchés. Nous savons que notre système de santé est mortifère, que nous avons oublié sur le chemin d'une liberté retrouvée le personnel de santé, l'état de nos hôpitaux. Nous savons le but et les stratégies des grands groupes et des laboratoires pharmaceutiques, on le connaît. Il suffit de regarder, de s'informer un petit peu, on le sait, on n'est pas bête, nous le savons. Nous savons aussi que nous pouvons dire non, que nous pouvons parler, dénoncer, créer des débats, nous rassembler. En réalité, nous savons beaucoup de choses, plus encore que ce que je viens de dénumérer. Nous savons, même si parfois, il vaudrait mieux ne pas savoir. Nous savons aussi que nous pourrions vivre mieux en nous écoutant. qu'il est possible de faire des choix différents. Nous savons que nous pourrions prendre plus soin de nous, qu'il est possible de changer de vie, de changer sa vie, de la vivre autrement. Nous le savons tout au fond de nous. Nous savons que nous avons un corps, une enveloppe, mais de là à comprendre comment ça fonctionne véritablement, c'est une autre affaire. Et si nous le comprenions vraiment, comment fonctionne notre corps, ce dont il a besoin, ce qu'il ne faut pas faire, ça nous permettrait peut-être de prendre des décisions plus éclairées quant à notre santé, aux médicaments que nous absorbons, aux opérations que nous faisons subir dans notre corps. Nous savons ce que nous devons savoir sans vraiment tout comprendre, tout en délégant à d'autres la possibilité de décider à notre place. de prendre des décisions pour notre bien, tout en nous donnant les informations que l'on veut bien nous donner et qui sont là uniquement pour conforter les solutions proposées sans d'autres alternatives. Nous savons que nous sommes soumis à l'autorité, que nous avons confié notre vie, nos aspirations, à des êtres dénués de sens commun, de bienveillance, qui ont été formés pour nous gouverner, qui ont suivi les études et qui ont leurs propres intérêts, qui sont souvent loin des nôtres. Et que nous n'avons pas besoin de tout comprendre, juste de savoir que c'est pour notre bien. Et que nous n'avons pas le temps de comprendre. Et que, vous savez quoi, rien ne vaut un bon 49.3 pour mettre tout le monde d'accord, ou presque. De toute façon, si on n'est pas d'accord, il est passé, donc c'est ok. Alors, ouais, voilà, ok, c'est bien joli tout ça, mais vous allez me dire que je joue sur les mots, savoir, savoir. Savoir, c'est savoir, c'est pas la peine, en fait, c'est un fromage, l'expression de vieux, je vous l'accorde. Alors, allons chercher la définition de savoir. Le savoir. peut être défini comme la somme des informations accumulées acquises par l'étude, l'analyse, l'expérience ou l'apprentissage. On parle de science, de savoir encyclopédique, fabriqué, appris et transmis. Voilà ce que c'est que le savoir. Mais sûr, ça n'implique pas la compréhension. Nous pouvons donc savoir sans comprendre. Et nous en sommes là, justement, maintenant, dans cet épisode, à ce stade-là. Bien évidemment, nous savons aussi des choses sur lesquelles nous avons eu une réflexion, un savoir que nous comprenons, que nous avons appris, ou que nous avons pris le temps d'être curieux et de rechercher, à la fois les origines que nous avons recontextualisées, que nous avons comprises. Alors j'aurais pu aussi vous parler de la connaissance. C'est par là. Donc voici la définition de la connaissance. La connaissance est le chemin d'accès à la vérité universelle. La vérité universelle, c'est-à-dire Dieu, les causes de la matière, le sens de la vie. Cette voie d'accès se fait sur le plan intime, donc l'être et la conscience. Et ne passe pas forcément par la méthode scientifique, mais par exemple par la méthode initiatique. Ça c'est la connaissance. La psychologie ou la phénoménologie sont des exemples de disciplines scientifiques qui visent à la connaissance des profondeurs et qui réconcilient savoir et reconnaissance. Savoir, connaître, comprendre. Donc connaître, c'est donc savoir qui je suis. Ok, c'est différent. Vous remarquez que ce sont deux définitions différentes. Et je vous mets un lien dans le document, ce document que j'ai lu pour mieux comprendre ce que c'était que le savoir, la connaissance, la compréhension, l'action aussi. Je vous les mets en pièce jointe, dans le lien de ce podcast, comme ça vous pourrez en savoir un petit peu plus. Je pense que c'est quand même assez intéressant. Vous remarquez donc que c'est deux définitions différentes. Eh bien... nous allons garder la notion de savoir. Nous parlons dans cet épisode du fait de savoir et de s'arrêter à ce savoir, sans essayer de le remettre en perspective, de comprendre ce savoir et d'agir en fonction de ce que nous avons compris. Ok, c'est un peu compliqué. Je m'explique. Nous pouvons identifier différents savoirs, comme le savoir, les connaissances, tout ce qui a trait aux connaissances, le savoir-faire, les compétences et habilités ou compétences opérationnelles. Dans votre métier, vous avez un savoir-faire, par exemple. Le savoir-être, les attitudes, postures, comportements ou compétences comportementales. Et bien là, ce qui nous intéresse, c'est le premier, tout simplement, le savoir, les connaissances. Ce qui nous intéresse ici, c'est le fait de savoir écouter, parler, lire, écrire, appréhender le temps, appréhender l'espace, calculer, opérer sur des quantités et des grandeurs, raisonner, tout simplement. À partir d'informations ou de réflexions, ou plutôt l'impression de savoir suffisamment pour émettre un avis, prendre une position pour ou contre, d'exprimer une opinion ou même de prendre une décision en fonction de ce savoir, sans prendre le temps de comprendre, d'assimiler en se faisant sa propre opinion. Vous me suivez ? Je sais par exemple que le salaire des femmes est entre 15 et 20% moins élevé que celui des hommes dans beaucoup de secteurs. Je le sais. Car on me le répète, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou dans mes discussions, au boulot, dans mes lectures, à la maison, je le sais. Mais est-ce que je comprends ce que cela représente ? Les chiffres liés à ce sujet, les conséquences psychologiques, est-ce que j'ai entendu la réponse des employeurs ? Est-ce que j'ai simplement posé la question « Pourquoi ? » Un article ne suffit pas, un article de magazine ne suffit pas. Et si, après avoir compris, vraiment compris, est-ce que j'ai agi et quelle a été mon action ? J'ai eu un savoir, je l'ai compris, et ensuite, derrière, j'agis en conséquence. Plus simplement, je sais que je dois perdre du poids ou au contraire en prendre Je sais, on l'a déjà dit cent fois Mais est-ce que j'ai bien compris les raisons pour lesquelles je dois le faire ? Ou est-ce que j'ai simplement entendu une petite ritournelle « Ouais tu devrais, c'est important pour ton corps, pour ta santé » Est-ce que j'ai vraiment compris ? Pas juste éluder la question en pensant « ça va, je sais » Est-ce que j'ai compris comme une évidence En comprenant les enjeux, les conséquences Et bien si c'est le cas, il me reste à agir Nous vivons avec des peurs, des angoisses ou des addictions tous. Nous les avons identifiées en tant que telles, nous en souffrons de notre chair. Il reste à les comprendre, à mettre un nom dessus, puis à agir en conséquence. Je ne dis pas que c'est facile, mais savoir, comprendre et agir, peut-être par exemple, je sais que j'ai des angoisses, des peurs, d'aller voir un thérapeute et d'en parler pour comprendre et agir. J'entends souvent lors de mes accompagnements, je sais ce qui ne va pas. Ce qui en soit est un bon but, un bon début. Je sais ce que je devrais faire, je devrais faire ceci ou cela. Mais en fait, en parlant, on s'aperçoit vite que du savoir ne découle pas automatiquement le fait de comprendre pourquoi ça ne va pas. Sinon, on ne se fait pas forcément accompagner. Se mettre en action avant d'avoir réellement compris, c'est le risque de reproduire les mêmes schémas. Savoir qu'il y a quelque chose qui cloche, que nous avons des failles, des peurs, des doutes, on en a tous. C'est à la fois mental et physique. Nous le sentons, le ressentons, dans nos tripes, dans notre ventre, notre deuxième cerveau. Nous sommes mal à l'aise, autant avec nous qu'avec les autres. Mais quand il s'agit de comprendre, c'est plus compliqué. Nous pouvons nous conforter dans nos croyances, aller chercher des solutions auprès de personnes qui pensent savoir et avoir compris. Nous donnons des méthodes qui sont à mettre en pratique. Ces méthodes, elles ont déjà fonctionné pour d'autres. Et si elles ne fonctionnent pas avec nous, c'est nous le problème. Nous pouvons nous persuader que tout vient des autres, que nous n'avons aucune responsabilité. Et le savoir, c'est rassurant. Ça nous dédouane d'aller chercher plus loin et de réellement comprendre la cause de notre inconfort, de notre mal-être et de modifier notre comportement. Ça ne nous rend pas légitimes pour avoir de la vie. Et pourtant, nous utilisons notre vocabulaire tous les jours. Vous l'entendez tous les jours. Je sais ce que tu ressens. Ah bon ? Je sais que c'est vrai. Je sais qu'il faut faire comme ça. Je sais tout sur la situation dans tel pays. Je vis là-bas, où j'ai déjà vécu, j'ai des parents. Je sais la situation dans ce pays. Je sais pourquoi ils font ça. Je comprends, je suis d'accord. Je sais. Je sais, c'est écrit dans les textes sacrés. Je sais que c'est pour notre bien. Je sais que c'est une mauvaise personne. Je sais que ces gens-là profitent du système. Cela nous conforte dans notre légitimité. Savoir. Je suis quelqu'un qui sait. Et il nous offre une forme de position dominante. Je sais. Nous savons. Mais avons-nous vraiment compris ? Avons-nous déjà vécu une expérience similaire ? Sommes-nous... pertinents ou experts dans le domaine ? Utilisons-nous des arguments qui nous appartiennent ou ceux que nous avons entendus ou lus et que par fainéantise intellectuelle nous avons tout simplement régurgité ? Nous le savons. Mais avons-nous fait au moins l'effort de comprendre l'implication, les conséquences de ce que nous pensons savoir ? Ou avons-nous été trop paresseux pour penser par nous-mêmes, tout simplement ? Comprendre, ça va demander une forme d'humilité bien sûr, de sincérité, d'introspection, qui ne peut pas être copié-collé pour se rassurer. La compréhension ne passe pas par des exercices populaires ou à la mode qui vont nous permettre de ressembler à ceux qui nous entourent, à rentrer dans les rangs, à nous offrir une image lisse de quelqu'un qui accepte, qui autorise, qui suit le mouvement. Vous savez, comprendre n'est pas fait pour nous rassurer, nous rendre plus dociles, nous rappeler que ça pourrait être pire, on nous le dit souvent, que nous avons bien mérité ce qui nous arrive, que c'est la faute de papa, que c'est la faute de maman, de notre patron, de notre femme, de nos enfants. Comprendre demande de faire table rase, de parfois se bousculer, on me dit parfois se faire violence, c'est quand même fort comme mot, et de nous regarder vivre, de comprendre que nous ne sommes pas là ou le seul à nous poser des questions sur ce qui nous entoure. sur notre mal-être. Que nombreux sont les hommes et les femmes qui ont suivi le même chemin que nous, qu'ils ont cherché, qu'ils ont été curieux, et ils ont trouvé des chemins différents, qui demandent plus de courage peut-être, sans doute, je ne sais pas, plus de persévérance, qui sont sortis des chemins balisés pour créer et vivre leur propre vie. Et personnellement, moi je trouve ça à la fois réconfortant et inspirant. Comprendre est une quête qui va nous demander de nous intéresser à de nombreux sujets, comme nous le faisons ici. À aller chercher les informations, à les remettre en question, à écouter des discours qui font parfois mal aux oreilles, qui les font saigner, à ne pas s'arc-bouter sur des convictions qui en fait diter « c'est pas nous, ça fait pas partie de nos valeurs » , à remettre en question le savoir, à l'interroger, à le questionner, mais sans chercher à avoir raison. Juste savoir, observer, écouter, comprendre et agir. Nous pouvons savoir, comprendre et ne pas être d'accord. Et c'est ensuite notre action qui va faire la différence. Nous pouvons savoir, comprendre et agir pour faire la différence. Une différence. Savoir, comprendre et agir pour changer les règles du jeu. Mais aussi savoir, comprendre et refuser de s'impliquer. Parce que nous avons compris que c'était truqué, que nous étions manipulés. Nous pouvons aussi savoir, comprendre et agir car c'est bon pour nous, pour notre équilibre, notre santé mentale, que ça nous fait tout simplement du bien. Je ne suis pas en train de vous vendre une religion, de vous enrôler dans une secte, de vous expliquer qu'il n'y a qu'une façon de vivre sa vie. Je vous propose juste l'idée que si nous partons du principe que pour notre bien, ou pour d'autres raisons, on nous expliquait comment vivre notre vie, que pour vivre dans la société telle qu'elle est maintenant, il y a des codes, des principes, des règles, des devoirs, des incontournables pour au minimum être accepté par elle. Par cette société, nous pouvons aussi faire le choix de transformer ce que nous savons déjà en prenant le temps de comprendre ce qui nous entoure. Ça ne fait pas de mal. Notre environnement est d'agir sans nous laisser influencer. Oui, ce n'est pas facile. Mais où serait le plaisir si ça l'était ? Le savoir ne suffit pas. Nous avons besoin de nous poser des questions. C'est humain. Cela ne fait pas de nous des petits êtres fragiles, au contraire des êtres de lumière, non. Ça fait juste de nous des hommes et des femmes qui avons envie de comprendre et d'agir en fonction de ce que nous avons compris, vraiment compris. Cela fera parfois de nous des marginaux, peut-être, c'est possible, mais nous aurons fait le choix de savoir, de comprendre et d'agir suivant nos propres envies, suivant nos émotions. Comprendre demande de se poser les bonnes questions et de remettre en perspective le savoir. Combien d'erreurs, d'horreurs n'auraient pas été commises si seulement quelqu'un avait levé le doigt et avait dit « Pourquoi ? Pourquoi ? » « J'ai besoin de comprendre. » « Oui, je sais, je sais, tout le monde le sait. Tout le monde sait, je sais. Ce qu'on m'a dit, tout ça, j'ai entendu. Mais pourquoi ? » Écoutez les arguments et reposez la question « Oui » . Mais pourquoi ? C'est ce que nous pouvons apprendre par exemple à travers la philosophie japonaise Kaizen. Poser cinq fois la même question. Pourquoi ? Pour aller à l'origine du problème, pour comprendre ce qui anime vraiment le débat, la décision ou la prise de position. Pourquoi ? Enfin, je m'égare. Nous verrons ensemble ce principe de poser des questions et de Kaizen dans un prochain épisode. Le savoir peut nous permettre d'envisager ou de préparer notre changement de vie. Que nous ayons envie de changer de job, de déménager dans une autre ville, de nous expatrier dans un autre pays. Savoir que cette envie existe, savoir qu'il existe un process, une façon de faire pour aborder ce changement, ne signifie pas qu'on avait compris l'implication que génère ce changement. Car il implique de comprendre les conséquences sur notre propre vie, bonne ou plus mitigée. personnel ou professionnel, de nous connaître afin de pouvoir accepter ce changement et tous les lots d'imprévus que cela va comporter, afin de s'y préparer tout simplement. Lors de ce ou de ces changements, le savoir ne suffit pas. Il va falloir le décortiquer, remettre ce savoir en perspective afin de l'adapter à ce que nous sommes prêts à accepter ou au contraire... Ce que nous ne voulons pas vivre. D'actualiser d'ailleurs les propositions, de customiser le process. Seule la curiosité, le partage, notre propre façon d'aborder cette page de notre vie, de lui donner un sens, va nous permettre de réussir ce changement de vie. Il nous faudra donc savoir. comprendre, puis agir en fonction de ce que nous avons compris, digéré et surtout accepté, bien sûr. Ça signifie donc que ça va demander d'être curieux, malin, agile, en mettant en opposition ce que nous pensons savoir. Notre regard sur ce changement, nos plans, nos croyances, nos envies, nos peurs, avec les informations, les conseils, les formations, les expériences mises à disposition sur le sujet qui nous intéresse, qui nous anime, comme on vient de le voir, l'expatriation, la séparation aussi, un nouveau travail, un déménagement, un changement de carrière, en prenant toujours en compte notre propre réalité, ce qui résonne avec nos valeurs, nos capacités, et transformer donc ce savoir. pour le comprendre à notre niveau et agir en conscience. Voilà, j'avais juste envie aujourd'hui de revenir sur cette phrase, c'est savoir, comprendre et agir, et de lui donner un sens, pour que ça ne soit pas juste trois mots comme ça balancés dans les airs, mais que ça soit plutôt un esprit qui nous amènera bien sûr vers une évolution naturelle. Et comme le sujet était un petit peu sérieux aujourd'hui, ou peut-être que ça manquait de légèreté, je vous propose une petite blagounette pour terminer ce podcast. C'est l'histoire d'un moine qui est avec son disciple, qui se promène en montagne, ils font une grande randonnée. À un moment donné, ils se retrouvent sur une montagne, au sommet d'une montagne, et là, ils décident de s'installer, de faire du grillé du poisson tranquillement, et de monter une tente, tranquille. pour s'installer et dormir. Donc ils commencent à discuter de tout et de rien, auprès du feu, de la philosophie de vie. Et à un moment donné, vient le moment où il est temps de s'endormir. Ils vont donc sous la tente et s'endorment tranquillement. Le lendemain matin, le moine réveille son disciple. Il lui dit, réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi. Qu'est-ce qui se passe maître, qu'est-ce qui se passe ? Et il dit, ben voilà, j'aimerais que tu me dises ce que tu sais de la situation. Maintenant là, à ton réveil, qu'est-ce que tu vois, qu'est-ce que tu sais ? Et là, le disciple regarde, il dit, c'est formidable, je vois des milliers d'étoiles, ça me fait penser qu'en fait, quand on voit une étoile, ça se trouve, elle a déjà disparu, elle est déjà morte le temps que la lumière arrive vers nous. Oui, très bien. Qu'est-ce que tu comprends encore ? Eh bien que nous sommes dans un univers et qu'il y a une galaxie, mais qu'il existe de nombreuses galaxies encore et que nous ne sommes rien en fait. Nous sommes infiniment petits par rapport à cette galaxie. Oui, oui, oui, très très bien. Et qu'est-ce que tu sais encore quand tu vois tout ça ? Eh bien je sais que nous ne sommes rien en futalité. Quand je vois une étoile, la puissance du soleil, la puissance de la lune, des interactions que nous dépendons de notre planète, que nous dépendons du... Oui, de la nature, et que nous sommes en train de tuer la nature, de tuer la planète, et que nous dépendons de cette planète. Oui, oui, oui, c'est bien, tu sais, c'est très bien, c'est très bien, très bien. Mais vous, maître, qu'est-ce que vous savez, qu'est-ce que vous voyez ? Eh bien moi, je comprends que tu es un imbécile et que nous avons eu l'attente et que nous sommes à l'air libre en train de garder les étoiles. Voilà, c'est une petite blagounette, une petite métaphore pour terminer ce podcast. Juste pour terminer, bien sûr, vous savez... que j'ai besoin de vos retours sur Facebook. Donc n'hésitez pas à laisser vos retours sur Facebook, vous le savez. 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🤓 Pourquoi nous agissons sans savoir ? Qu'elle est la raison pour laquelle nous comprenons mais nous n'agissons pas ? Dans cet épisode, nous allons voir ensemble l'importance de ces trois étapes essentielles, savoir, comprendre et agir pour atteindre un développement personnel authentique et durable. Nous démarrons en posant une question simple mais cruciale : pourquoi tant de gens accumulent-ils des connaissances sans pour autant voir un vrais changement de vie ?

👉 Nous abordons d'abord le savoir, cette étape où nous accumulons informations, théories et concepts. Bien que l'accès au savoir soit aujourd'hui plus facile que jamais, connaître un concept ou une technique ne suffit pas à elle seule. Nous allons voir la manière de rechercher les informations les plus pertinentes pour soi et de les intégrer sans tomber dans le piège de la "surinformation"

👉 Nous nous concentrons ensuite sur la compréhension. Comprendre, c'est relier le savoir à son expérience personnelle et l'intégrer au plus profond de soi. Ici,. Comment un changement de vie, de perspective peut-il transformer des idées abstraites en leçons de vie pratiques ?

🧐 Enfin, nous allons voir ensemble la phase d'action, de choix de vie, sans laquelle le développement personnel ne reste qu’une théorie. Dans cette dernière partie, nous évoquons des exemples inspirants et des méthodes pratiques pour faire de l’action un moteur de changement de vie, en transformant les connaissances en un parcours d'évolution personnelle, vers un choix de vie qui nous ressemble.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Dans les précédents épisodes, il en sera de même pour les prochains d'ailleurs, je vous rappelle toujours, souvent, l'importance de savoir, de comprendre et d'agir. À force de le répéter en boucle, ça perd un petit peu de sa force, ça sonne un peu comme un slogan, qui a pourtant un sens, une importance qui va dans le sens de l'évolution naturelle, de votre propre évolution. C'est donc trois mots importants. Savoir est déjà un bon début. Nous savons, à travers les réseaux sociaux, les médias, les discussions ou les échanges que nous pouvons avoir avec nos proches, à travers nos propres expériences, notre éducation, notre quotidien, en observant notre environnement, nous savons. Nous savons sans avoir besoin de remettre en question ce que nous savons. Nous savons inconsciemment, parce que c'est logique, que nous intégrons facilement l'information. Nous savons, en y intégrant consciemment ou inconsciemment, les arguments qui vont avec. Nous acceptons l'idée, le principe, nous sommes d'accord ou pas avec l'idée, mais nous savons. Nous savons qu'il existe des inégalités entre les hommes et les femmes, que le racisme est partout, que le wokisme, le white ou black watching, ça existe. Nous savons que les systèmes mis en place ne sont pas forcément réfléchis pour nous rendre plus heureux. Nous savons que les produits transformés ne sont pas bons pour notre santé, que nous mangeons de la merde, que fumer tue. que les drogues, même récréatives, peuvent nous flinguer le cerveau, que les écrans ne sont pas bons pour nos enfants, que notre planète est en danger, que le climat est déréglé, que notre avenir est incertain. Nous savons que nous ne maîtrisons pas grand-chose quand il s'agit de politique, d'élection, d'application de la loi, de justice ou d'injustice. Oui, bien sûr, nous avons des idées dessus, des principes, on peut parler de ça, mais on ne maîtrise pas grand-chose en finalité. Nous savons aussi... que le pays dans lequel nous vivons est tout de même agréable, que nous avons la possibilité d'avoir des choix de vie, un certain confort des protections sociales. Nous savons que nous sommes parfois manipulés, c'est vrai, que nous sommes endormis, qu'on nous fait acheter des trucs qui ne servent à rien, que nous sommes des fidèles clients de marques qui s'enrichissent sur notre dos. Nous savons que ce n'est pas le dernier qui a parlé qui a raison, enfin, en théorie. Nous savons que nous sommes enfumés pour nous faire accepter l'inacceptable au nom du plus grand nombre. Mais nous savons aussi que nous pouvons nous exprimer, comme nous le faisons là, écrire et parler, librement, nous opposer ou au contraire aimer. Nous savons que nous avons des opportunités, des possibilités. Nous savons que nous, enfin les autres bien sûr, on n'a aucun respect pour le vivant, pour la nature, on le voit, que les animaux, les plantes, les organismes vivants disparaissent au fur et à mesure. Nous savons que nous pouvons être femme et être un homme, ou l'inverse, se sentir non-binaire, mal compris, hypersensible, avoir un hyperpotentiel, sans parler de toutes les formes de sexualité regroupées sous les lettres LGBT+, plus d'autres lettres suivant les saisons, et les tendances, comme les codes-barres dans les supermarchés. Nous savons que notre système de santé est mortifère, que nous avons oublié sur le chemin d'une liberté retrouvée le personnel de santé, l'état de nos hôpitaux. Nous savons le but et les stratégies des grands groupes et des laboratoires pharmaceutiques, on le connaît. Il suffit de regarder, de s'informer un petit peu, on le sait, on n'est pas bête, nous le savons. Nous savons aussi que nous pouvons dire non, que nous pouvons parler, dénoncer, créer des débats, nous rassembler. En réalité, nous savons beaucoup de choses, plus encore que ce que je viens de dénumérer. Nous savons, même si parfois, il vaudrait mieux ne pas savoir. Nous savons aussi que nous pourrions vivre mieux en nous écoutant. qu'il est possible de faire des choix différents. Nous savons que nous pourrions prendre plus soin de nous, qu'il est possible de changer de vie, de changer sa vie, de la vivre autrement. Nous le savons tout au fond de nous. Nous savons que nous avons un corps, une enveloppe, mais de là à comprendre comment ça fonctionne véritablement, c'est une autre affaire. Et si nous le comprenions vraiment, comment fonctionne notre corps, ce dont il a besoin, ce qu'il ne faut pas faire, ça nous permettrait peut-être de prendre des décisions plus éclairées quant à notre santé, aux médicaments que nous absorbons, aux opérations que nous faisons subir dans notre corps. Nous savons ce que nous devons savoir sans vraiment tout comprendre, tout en délégant à d'autres la possibilité de décider à notre place. de prendre des décisions pour notre bien, tout en nous donnant les informations que l'on veut bien nous donner et qui sont là uniquement pour conforter les solutions proposées sans d'autres alternatives. Nous savons que nous sommes soumis à l'autorité, que nous avons confié notre vie, nos aspirations, à des êtres dénués de sens commun, de bienveillance, qui ont été formés pour nous gouverner, qui ont suivi les études et qui ont leurs propres intérêts, qui sont souvent loin des nôtres. Et que nous n'avons pas besoin de tout comprendre, juste de savoir que c'est pour notre bien. Et que nous n'avons pas le temps de comprendre. Et que, vous savez quoi, rien ne vaut un bon 49.3 pour mettre tout le monde d'accord, ou presque. De toute façon, si on n'est pas d'accord, il est passé, donc c'est ok. Alors, ouais, voilà, ok, c'est bien joli tout ça, mais vous allez me dire que je joue sur les mots, savoir, savoir. Savoir, c'est savoir, c'est pas la peine, en fait, c'est un fromage, l'expression de vieux, je vous l'accorde. Alors, allons chercher la définition de savoir. Le savoir. peut être défini comme la somme des informations accumulées acquises par l'étude, l'analyse, l'expérience ou l'apprentissage. On parle de science, de savoir encyclopédique, fabriqué, appris et transmis. Voilà ce que c'est que le savoir. Mais sûr, ça n'implique pas la compréhension. Nous pouvons donc savoir sans comprendre. Et nous en sommes là, justement, maintenant, dans cet épisode, à ce stade-là. Bien évidemment, nous savons aussi des choses sur lesquelles nous avons eu une réflexion, un savoir que nous comprenons, que nous avons appris, ou que nous avons pris le temps d'être curieux et de rechercher, à la fois les origines que nous avons recontextualisées, que nous avons comprises. Alors j'aurais pu aussi vous parler de la connaissance. C'est par là. Donc voici la définition de la connaissance. La connaissance est le chemin d'accès à la vérité universelle. La vérité universelle, c'est-à-dire Dieu, les causes de la matière, le sens de la vie. Cette voie d'accès se fait sur le plan intime, donc l'être et la conscience. Et ne passe pas forcément par la méthode scientifique, mais par exemple par la méthode initiatique. Ça c'est la connaissance. La psychologie ou la phénoménologie sont des exemples de disciplines scientifiques qui visent à la connaissance des profondeurs et qui réconcilient savoir et reconnaissance. Savoir, connaître, comprendre. Donc connaître, c'est donc savoir qui je suis. Ok, c'est différent. Vous remarquez que ce sont deux définitions différentes. Et je vous mets un lien dans le document, ce document que j'ai lu pour mieux comprendre ce que c'était que le savoir, la connaissance, la compréhension, l'action aussi. Je vous les mets en pièce jointe, dans le lien de ce podcast, comme ça vous pourrez en savoir un petit peu plus. Je pense que c'est quand même assez intéressant. Vous remarquez donc que c'est deux définitions différentes. Eh bien... nous allons garder la notion de savoir. Nous parlons dans cet épisode du fait de savoir et de s'arrêter à ce savoir, sans essayer de le remettre en perspective, de comprendre ce savoir et d'agir en fonction de ce que nous avons compris. Ok, c'est un peu compliqué. Je m'explique. Nous pouvons identifier différents savoirs, comme le savoir, les connaissances, tout ce qui a trait aux connaissances, le savoir-faire, les compétences et habilités ou compétences opérationnelles. Dans votre métier, vous avez un savoir-faire, par exemple. Le savoir-être, les attitudes, postures, comportements ou compétences comportementales. Et bien là, ce qui nous intéresse, c'est le premier, tout simplement, le savoir, les connaissances. Ce qui nous intéresse ici, c'est le fait de savoir écouter, parler, lire, écrire, appréhender le temps, appréhender l'espace, calculer, opérer sur des quantités et des grandeurs, raisonner, tout simplement. À partir d'informations ou de réflexions, ou plutôt l'impression de savoir suffisamment pour émettre un avis, prendre une position pour ou contre, d'exprimer une opinion ou même de prendre une décision en fonction de ce savoir, sans prendre le temps de comprendre, d'assimiler en se faisant sa propre opinion. Vous me suivez ? Je sais par exemple que le salaire des femmes est entre 15 et 20% moins élevé que celui des hommes dans beaucoup de secteurs. Je le sais. Car on me le répète, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou dans mes discussions, au boulot, dans mes lectures, à la maison, je le sais. Mais est-ce que je comprends ce que cela représente ? Les chiffres liés à ce sujet, les conséquences psychologiques, est-ce que j'ai entendu la réponse des employeurs ? Est-ce que j'ai simplement posé la question « Pourquoi ? » Un article ne suffit pas, un article de magazine ne suffit pas. Et si, après avoir compris, vraiment compris, est-ce que j'ai agi et quelle a été mon action ? J'ai eu un savoir, je l'ai compris, et ensuite, derrière, j'agis en conséquence. Plus simplement, je sais que je dois perdre du poids ou au contraire en prendre Je sais, on l'a déjà dit cent fois Mais est-ce que j'ai bien compris les raisons pour lesquelles je dois le faire ? Ou est-ce que j'ai simplement entendu une petite ritournelle « Ouais tu devrais, c'est important pour ton corps, pour ta santé » Est-ce que j'ai vraiment compris ? Pas juste éluder la question en pensant « ça va, je sais » Est-ce que j'ai compris comme une évidence En comprenant les enjeux, les conséquences Et bien si c'est le cas, il me reste à agir Nous vivons avec des peurs, des angoisses ou des addictions tous. Nous les avons identifiées en tant que telles, nous en souffrons de notre chair. Il reste à les comprendre, à mettre un nom dessus, puis à agir en conséquence. Je ne dis pas que c'est facile, mais savoir, comprendre et agir, peut-être par exemple, je sais que j'ai des angoisses, des peurs, d'aller voir un thérapeute et d'en parler pour comprendre et agir. J'entends souvent lors de mes accompagnements, je sais ce qui ne va pas. Ce qui en soit est un bon but, un bon début. Je sais ce que je devrais faire, je devrais faire ceci ou cela. Mais en fait, en parlant, on s'aperçoit vite que du savoir ne découle pas automatiquement le fait de comprendre pourquoi ça ne va pas. Sinon, on ne se fait pas forcément accompagner. Se mettre en action avant d'avoir réellement compris, c'est le risque de reproduire les mêmes schémas. Savoir qu'il y a quelque chose qui cloche, que nous avons des failles, des peurs, des doutes, on en a tous. C'est à la fois mental et physique. Nous le sentons, le ressentons, dans nos tripes, dans notre ventre, notre deuxième cerveau. Nous sommes mal à l'aise, autant avec nous qu'avec les autres. Mais quand il s'agit de comprendre, c'est plus compliqué. Nous pouvons nous conforter dans nos croyances, aller chercher des solutions auprès de personnes qui pensent savoir et avoir compris. Nous donnons des méthodes qui sont à mettre en pratique. Ces méthodes, elles ont déjà fonctionné pour d'autres. Et si elles ne fonctionnent pas avec nous, c'est nous le problème. Nous pouvons nous persuader que tout vient des autres, que nous n'avons aucune responsabilité. Et le savoir, c'est rassurant. Ça nous dédouane d'aller chercher plus loin et de réellement comprendre la cause de notre inconfort, de notre mal-être et de modifier notre comportement. Ça ne nous rend pas légitimes pour avoir de la vie. Et pourtant, nous utilisons notre vocabulaire tous les jours. Vous l'entendez tous les jours. Je sais ce que tu ressens. Ah bon ? Je sais que c'est vrai. Je sais qu'il faut faire comme ça. Je sais tout sur la situation dans tel pays. Je vis là-bas, où j'ai déjà vécu, j'ai des parents. Je sais la situation dans ce pays. Je sais pourquoi ils font ça. Je comprends, je suis d'accord. Je sais. Je sais, c'est écrit dans les textes sacrés. Je sais que c'est pour notre bien. Je sais que c'est une mauvaise personne. Je sais que ces gens-là profitent du système. Cela nous conforte dans notre légitimité. Savoir. Je suis quelqu'un qui sait. Et il nous offre une forme de position dominante. Je sais. Nous savons. Mais avons-nous vraiment compris ? Avons-nous déjà vécu une expérience similaire ? Sommes-nous... pertinents ou experts dans le domaine ? Utilisons-nous des arguments qui nous appartiennent ou ceux que nous avons entendus ou lus et que par fainéantise intellectuelle nous avons tout simplement régurgité ? Nous le savons. Mais avons-nous fait au moins l'effort de comprendre l'implication, les conséquences de ce que nous pensons savoir ? Ou avons-nous été trop paresseux pour penser par nous-mêmes, tout simplement ? Comprendre, ça va demander une forme d'humilité bien sûr, de sincérité, d'introspection, qui ne peut pas être copié-collé pour se rassurer. La compréhension ne passe pas par des exercices populaires ou à la mode qui vont nous permettre de ressembler à ceux qui nous entourent, à rentrer dans les rangs, à nous offrir une image lisse de quelqu'un qui accepte, qui autorise, qui suit le mouvement. Vous savez, comprendre n'est pas fait pour nous rassurer, nous rendre plus dociles, nous rappeler que ça pourrait être pire, on nous le dit souvent, que nous avons bien mérité ce qui nous arrive, que c'est la faute de papa, que c'est la faute de maman, de notre patron, de notre femme, de nos enfants. Comprendre demande de faire table rase, de parfois se bousculer, on me dit parfois se faire violence, c'est quand même fort comme mot, et de nous regarder vivre, de comprendre que nous ne sommes pas là ou le seul à nous poser des questions sur ce qui nous entoure. sur notre mal-être. Que nombreux sont les hommes et les femmes qui ont suivi le même chemin que nous, qu'ils ont cherché, qu'ils ont été curieux, et ils ont trouvé des chemins différents, qui demandent plus de courage peut-être, sans doute, je ne sais pas, plus de persévérance, qui sont sortis des chemins balisés pour créer et vivre leur propre vie. Et personnellement, moi je trouve ça à la fois réconfortant et inspirant. Comprendre est une quête qui va nous demander de nous intéresser à de nombreux sujets, comme nous le faisons ici. À aller chercher les informations, à les remettre en question, à écouter des discours qui font parfois mal aux oreilles, qui les font saigner, à ne pas s'arc-bouter sur des convictions qui en fait diter « c'est pas nous, ça fait pas partie de nos valeurs » , à remettre en question le savoir, à l'interroger, à le questionner, mais sans chercher à avoir raison. Juste savoir, observer, écouter, comprendre et agir. Nous pouvons savoir, comprendre et ne pas être d'accord. Et c'est ensuite notre action qui va faire la différence. Nous pouvons savoir, comprendre et agir pour faire la différence. Une différence. Savoir, comprendre et agir pour changer les règles du jeu. Mais aussi savoir, comprendre et refuser de s'impliquer. Parce que nous avons compris que c'était truqué, que nous étions manipulés. Nous pouvons aussi savoir, comprendre et agir car c'est bon pour nous, pour notre équilibre, notre santé mentale, que ça nous fait tout simplement du bien. Je ne suis pas en train de vous vendre une religion, de vous enrôler dans une secte, de vous expliquer qu'il n'y a qu'une façon de vivre sa vie. Je vous propose juste l'idée que si nous partons du principe que pour notre bien, ou pour d'autres raisons, on nous expliquait comment vivre notre vie, que pour vivre dans la société telle qu'elle est maintenant, il y a des codes, des principes, des règles, des devoirs, des incontournables pour au minimum être accepté par elle. Par cette société, nous pouvons aussi faire le choix de transformer ce que nous savons déjà en prenant le temps de comprendre ce qui nous entoure. Ça ne fait pas de mal. Notre environnement est d'agir sans nous laisser influencer. Oui, ce n'est pas facile. Mais où serait le plaisir si ça l'était ? Le savoir ne suffit pas. Nous avons besoin de nous poser des questions. C'est humain. Cela ne fait pas de nous des petits êtres fragiles, au contraire des êtres de lumière, non. Ça fait juste de nous des hommes et des femmes qui avons envie de comprendre et d'agir en fonction de ce que nous avons compris, vraiment compris. Cela fera parfois de nous des marginaux, peut-être, c'est possible, mais nous aurons fait le choix de savoir, de comprendre et d'agir suivant nos propres envies, suivant nos émotions. Comprendre demande de se poser les bonnes questions et de remettre en perspective le savoir. Combien d'erreurs, d'horreurs n'auraient pas été commises si seulement quelqu'un avait levé le doigt et avait dit « Pourquoi ? Pourquoi ? » « J'ai besoin de comprendre. » « Oui, je sais, je sais, tout le monde le sait. Tout le monde sait, je sais. Ce qu'on m'a dit, tout ça, j'ai entendu. Mais pourquoi ? » Écoutez les arguments et reposez la question « Oui » . Mais pourquoi ? C'est ce que nous pouvons apprendre par exemple à travers la philosophie japonaise Kaizen. Poser cinq fois la même question. Pourquoi ? Pour aller à l'origine du problème, pour comprendre ce qui anime vraiment le débat, la décision ou la prise de position. Pourquoi ? Enfin, je m'égare. Nous verrons ensemble ce principe de poser des questions et de Kaizen dans un prochain épisode. Le savoir peut nous permettre d'envisager ou de préparer notre changement de vie. Que nous ayons envie de changer de job, de déménager dans une autre ville, de nous expatrier dans un autre pays. Savoir que cette envie existe, savoir qu'il existe un process, une façon de faire pour aborder ce changement, ne signifie pas qu'on avait compris l'implication que génère ce changement. Car il implique de comprendre les conséquences sur notre propre vie, bonne ou plus mitigée. personnel ou professionnel, de nous connaître afin de pouvoir accepter ce changement et tous les lots d'imprévus que cela va comporter, afin de s'y préparer tout simplement. Lors de ce ou de ces changements, le savoir ne suffit pas. Il va falloir le décortiquer, remettre ce savoir en perspective afin de l'adapter à ce que nous sommes prêts à accepter ou au contraire... Ce que nous ne voulons pas vivre. D'actualiser d'ailleurs les propositions, de customiser le process. Seule la curiosité, le partage, notre propre façon d'aborder cette page de notre vie, de lui donner un sens, va nous permettre de réussir ce changement de vie. Il nous faudra donc savoir. comprendre, puis agir en fonction de ce que nous avons compris, digéré et surtout accepté, bien sûr. Ça signifie donc que ça va demander d'être curieux, malin, agile, en mettant en opposition ce que nous pensons savoir. Notre regard sur ce changement, nos plans, nos croyances, nos envies, nos peurs, avec les informations, les conseils, les formations, les expériences mises à disposition sur le sujet qui nous intéresse, qui nous anime, comme on vient de le voir, l'expatriation, la séparation aussi, un nouveau travail, un déménagement, un changement de carrière, en prenant toujours en compte notre propre réalité, ce qui résonne avec nos valeurs, nos capacités, et transformer donc ce savoir. pour le comprendre à notre niveau et agir en conscience. Voilà, j'avais juste envie aujourd'hui de revenir sur cette phrase, c'est savoir, comprendre et agir, et de lui donner un sens, pour que ça ne soit pas juste trois mots comme ça balancés dans les airs, mais que ça soit plutôt un esprit qui nous amènera bien sûr vers une évolution naturelle. Et comme le sujet était un petit peu sérieux aujourd'hui, ou peut-être que ça manquait de légèreté, je vous propose une petite blagounette pour terminer ce podcast. C'est l'histoire d'un moine qui est avec son disciple, qui se promène en montagne, ils font une grande randonnée. À un moment donné, ils se retrouvent sur une montagne, au sommet d'une montagne, et là, ils décident de s'installer, de faire du grillé du poisson tranquillement, et de monter une tente, tranquille. pour s'installer et dormir. Donc ils commencent à discuter de tout et de rien, auprès du feu, de la philosophie de vie. Et à un moment donné, vient le moment où il est temps de s'endormir. Ils vont donc sous la tente et s'endorment tranquillement. Le lendemain matin, le moine réveille son disciple. Il lui dit, réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi. Qu'est-ce qui se passe maître, qu'est-ce qui se passe ? Et il dit, ben voilà, j'aimerais que tu me dises ce que tu sais de la situation. Maintenant là, à ton réveil, qu'est-ce que tu vois, qu'est-ce que tu sais ? Et là, le disciple regarde, il dit, c'est formidable, je vois des milliers d'étoiles, ça me fait penser qu'en fait, quand on voit une étoile, ça se trouve, elle a déjà disparu, elle est déjà morte le temps que la lumière arrive vers nous. Oui, très bien. Qu'est-ce que tu comprends encore ? Eh bien que nous sommes dans un univers et qu'il y a une galaxie, mais qu'il existe de nombreuses galaxies encore et que nous ne sommes rien en fait. Nous sommes infiniment petits par rapport à cette galaxie. Oui, oui, oui, très très bien. Et qu'est-ce que tu sais encore quand tu vois tout ça ? Eh bien je sais que nous ne sommes rien en futalité. Quand je vois une étoile, la puissance du soleil, la puissance de la lune, des interactions que nous dépendons de notre planète, que nous dépendons du... Oui, de la nature, et que nous sommes en train de tuer la nature, de tuer la planète, et que nous dépendons de cette planète. Oui, oui, oui, c'est bien, tu sais, c'est très bien, c'est très bien, très bien. Mais vous, maître, qu'est-ce que vous savez, qu'est-ce que vous voyez ? Eh bien moi, je comprends que tu es un imbécile et que nous avons eu l'attente et que nous sommes à l'air libre en train de garder les étoiles. Voilà, c'est une petite blagounette, une petite métaphore pour terminer ce podcast. Juste pour terminer, bien sûr, vous savez... que j'ai besoin de vos retours sur Facebook. Donc n'hésitez pas à laisser vos retours sur Facebook, vous le savez. Vous avez compris, bien sûr, que c'est important, ces retours, ces étoiles, ces avis que vous laissez sur Apple Podcast, sur les autres plateformes. Donc c'est important. Et donc vous n'avez plus qu'à agir et à laisser à votre tour des commentaires, des étoiles. Et puis bien sûr, on se retrouve très vite, je pense, en tout cas. Si ça vous plaît, si ce format vous plaît, on va se retrouver très vite quand il sera minuit à Bali.

Description

🤓 Pourquoi nous agissons sans savoir ? Qu'elle est la raison pour laquelle nous comprenons mais nous n'agissons pas ? Dans cet épisode, nous allons voir ensemble l'importance de ces trois étapes essentielles, savoir, comprendre et agir pour atteindre un développement personnel authentique et durable. Nous démarrons en posant une question simple mais cruciale : pourquoi tant de gens accumulent-ils des connaissances sans pour autant voir un vrais changement de vie ?

👉 Nous abordons d'abord le savoir, cette étape où nous accumulons informations, théories et concepts. Bien que l'accès au savoir soit aujourd'hui plus facile que jamais, connaître un concept ou une technique ne suffit pas à elle seule. Nous allons voir la manière de rechercher les informations les plus pertinentes pour soi et de les intégrer sans tomber dans le piège de la "surinformation"

👉 Nous nous concentrons ensuite sur la compréhension. Comprendre, c'est relier le savoir à son expérience personnelle et l'intégrer au plus profond de soi. Ici,. Comment un changement de vie, de perspective peut-il transformer des idées abstraites en leçons de vie pratiques ?

🧐 Enfin, nous allons voir ensemble la phase d'action, de choix de vie, sans laquelle le développement personnel ne reste qu’une théorie. Dans cette dernière partie, nous évoquons des exemples inspirants et des méthodes pratiques pour faire de l’action un moteur de changement de vie, en transformant les connaissances en un parcours d'évolution personnelle, vers un choix de vie qui nous ressemble.

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Transcription

  • Speaker #0

    Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui qui nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Dans les précédents épisodes, il en sera de même pour les prochains d'ailleurs, je vous rappelle toujours, souvent, l'importance de savoir, de comprendre et d'agir. À force de le répéter en boucle, ça perd un petit peu de sa force, ça sonne un peu comme un slogan, qui a pourtant un sens, une importance qui va dans le sens de l'évolution naturelle, de votre propre évolution. C'est donc trois mots importants. Savoir est déjà un bon début. Nous savons, à travers les réseaux sociaux, les médias, les discussions ou les échanges que nous pouvons avoir avec nos proches, à travers nos propres expériences, notre éducation, notre quotidien, en observant notre environnement, nous savons. Nous savons sans avoir besoin de remettre en question ce que nous savons. Nous savons inconsciemment, parce que c'est logique, que nous intégrons facilement l'information. Nous savons, en y intégrant consciemment ou inconsciemment, les arguments qui vont avec. Nous acceptons l'idée, le principe, nous sommes d'accord ou pas avec l'idée, mais nous savons. Nous savons qu'il existe des inégalités entre les hommes et les femmes, que le racisme est partout, que le wokisme, le white ou black watching, ça existe. Nous savons que les systèmes mis en place ne sont pas forcément réfléchis pour nous rendre plus heureux. Nous savons que les produits transformés ne sont pas bons pour notre santé, que nous mangeons de la merde, que fumer tue. que les drogues, même récréatives, peuvent nous flinguer le cerveau, que les écrans ne sont pas bons pour nos enfants, que notre planète est en danger, que le climat est déréglé, que notre avenir est incertain. Nous savons que nous ne maîtrisons pas grand-chose quand il s'agit de politique, d'élection, d'application de la loi, de justice ou d'injustice. Oui, bien sûr, nous avons des idées dessus, des principes, on peut parler de ça, mais on ne maîtrise pas grand-chose en finalité. Nous savons aussi... que le pays dans lequel nous vivons est tout de même agréable, que nous avons la possibilité d'avoir des choix de vie, un certain confort des protections sociales. Nous savons que nous sommes parfois manipulés, c'est vrai, que nous sommes endormis, qu'on nous fait acheter des trucs qui ne servent à rien, que nous sommes des fidèles clients de marques qui s'enrichissent sur notre dos. Nous savons que ce n'est pas le dernier qui a parlé qui a raison, enfin, en théorie. Nous savons que nous sommes enfumés pour nous faire accepter l'inacceptable au nom du plus grand nombre. Mais nous savons aussi que nous pouvons nous exprimer, comme nous le faisons là, écrire et parler, librement, nous opposer ou au contraire aimer. Nous savons que nous avons des opportunités, des possibilités. Nous savons que nous, enfin les autres bien sûr, on n'a aucun respect pour le vivant, pour la nature, on le voit, que les animaux, les plantes, les organismes vivants disparaissent au fur et à mesure. Nous savons que nous pouvons être femme et être un homme, ou l'inverse, se sentir non-binaire, mal compris, hypersensible, avoir un hyperpotentiel, sans parler de toutes les formes de sexualité regroupées sous les lettres LGBT+, plus d'autres lettres suivant les saisons, et les tendances, comme les codes-barres dans les supermarchés. Nous savons que notre système de santé est mortifère, que nous avons oublié sur le chemin d'une liberté retrouvée le personnel de santé, l'état de nos hôpitaux. Nous savons le but et les stratégies des grands groupes et des laboratoires pharmaceutiques, on le connaît. Il suffit de regarder, de s'informer un petit peu, on le sait, on n'est pas bête, nous le savons. Nous savons aussi que nous pouvons dire non, que nous pouvons parler, dénoncer, créer des débats, nous rassembler. En réalité, nous savons beaucoup de choses, plus encore que ce que je viens de dénumérer. Nous savons, même si parfois, il vaudrait mieux ne pas savoir. Nous savons aussi que nous pourrions vivre mieux en nous écoutant. qu'il est possible de faire des choix différents. Nous savons que nous pourrions prendre plus soin de nous, qu'il est possible de changer de vie, de changer sa vie, de la vivre autrement. Nous le savons tout au fond de nous. Nous savons que nous avons un corps, une enveloppe, mais de là à comprendre comment ça fonctionne véritablement, c'est une autre affaire. Et si nous le comprenions vraiment, comment fonctionne notre corps, ce dont il a besoin, ce qu'il ne faut pas faire, ça nous permettrait peut-être de prendre des décisions plus éclairées quant à notre santé, aux médicaments que nous absorbons, aux opérations que nous faisons subir dans notre corps. Nous savons ce que nous devons savoir sans vraiment tout comprendre, tout en délégant à d'autres la possibilité de décider à notre place. de prendre des décisions pour notre bien, tout en nous donnant les informations que l'on veut bien nous donner et qui sont là uniquement pour conforter les solutions proposées sans d'autres alternatives. Nous savons que nous sommes soumis à l'autorité, que nous avons confié notre vie, nos aspirations, à des êtres dénués de sens commun, de bienveillance, qui ont été formés pour nous gouverner, qui ont suivi les études et qui ont leurs propres intérêts, qui sont souvent loin des nôtres. Et que nous n'avons pas besoin de tout comprendre, juste de savoir que c'est pour notre bien. Et que nous n'avons pas le temps de comprendre. Et que, vous savez quoi, rien ne vaut un bon 49.3 pour mettre tout le monde d'accord, ou presque. De toute façon, si on n'est pas d'accord, il est passé, donc c'est ok. Alors, ouais, voilà, ok, c'est bien joli tout ça, mais vous allez me dire que je joue sur les mots, savoir, savoir. Savoir, c'est savoir, c'est pas la peine, en fait, c'est un fromage, l'expression de vieux, je vous l'accorde. Alors, allons chercher la définition de savoir. Le savoir. peut être défini comme la somme des informations accumulées acquises par l'étude, l'analyse, l'expérience ou l'apprentissage. On parle de science, de savoir encyclopédique, fabriqué, appris et transmis. Voilà ce que c'est que le savoir. Mais sûr, ça n'implique pas la compréhension. Nous pouvons donc savoir sans comprendre. Et nous en sommes là, justement, maintenant, dans cet épisode, à ce stade-là. Bien évidemment, nous savons aussi des choses sur lesquelles nous avons eu une réflexion, un savoir que nous comprenons, que nous avons appris, ou que nous avons pris le temps d'être curieux et de rechercher, à la fois les origines que nous avons recontextualisées, que nous avons comprises. Alors j'aurais pu aussi vous parler de la connaissance. C'est par là. Donc voici la définition de la connaissance. La connaissance est le chemin d'accès à la vérité universelle. La vérité universelle, c'est-à-dire Dieu, les causes de la matière, le sens de la vie. Cette voie d'accès se fait sur le plan intime, donc l'être et la conscience. Et ne passe pas forcément par la méthode scientifique, mais par exemple par la méthode initiatique. Ça c'est la connaissance. La psychologie ou la phénoménologie sont des exemples de disciplines scientifiques qui visent à la connaissance des profondeurs et qui réconcilient savoir et reconnaissance. Savoir, connaître, comprendre. Donc connaître, c'est donc savoir qui je suis. Ok, c'est différent. Vous remarquez que ce sont deux définitions différentes. Et je vous mets un lien dans le document, ce document que j'ai lu pour mieux comprendre ce que c'était que le savoir, la connaissance, la compréhension, l'action aussi. Je vous les mets en pièce jointe, dans le lien de ce podcast, comme ça vous pourrez en savoir un petit peu plus. Je pense que c'est quand même assez intéressant. Vous remarquez donc que c'est deux définitions différentes. Eh bien... nous allons garder la notion de savoir. Nous parlons dans cet épisode du fait de savoir et de s'arrêter à ce savoir, sans essayer de le remettre en perspective, de comprendre ce savoir et d'agir en fonction de ce que nous avons compris. Ok, c'est un peu compliqué. Je m'explique. Nous pouvons identifier différents savoirs, comme le savoir, les connaissances, tout ce qui a trait aux connaissances, le savoir-faire, les compétences et habilités ou compétences opérationnelles. Dans votre métier, vous avez un savoir-faire, par exemple. Le savoir-être, les attitudes, postures, comportements ou compétences comportementales. Et bien là, ce qui nous intéresse, c'est le premier, tout simplement, le savoir, les connaissances. Ce qui nous intéresse ici, c'est le fait de savoir écouter, parler, lire, écrire, appréhender le temps, appréhender l'espace, calculer, opérer sur des quantités et des grandeurs, raisonner, tout simplement. À partir d'informations ou de réflexions, ou plutôt l'impression de savoir suffisamment pour émettre un avis, prendre une position pour ou contre, d'exprimer une opinion ou même de prendre une décision en fonction de ce savoir, sans prendre le temps de comprendre, d'assimiler en se faisant sa propre opinion. Vous me suivez ? Je sais par exemple que le salaire des femmes est entre 15 et 20% moins élevé que celui des hommes dans beaucoup de secteurs. Je le sais. Car on me le répète, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou dans mes discussions, au boulot, dans mes lectures, à la maison, je le sais. Mais est-ce que je comprends ce que cela représente ? Les chiffres liés à ce sujet, les conséquences psychologiques, est-ce que j'ai entendu la réponse des employeurs ? Est-ce que j'ai simplement posé la question « Pourquoi ? » Un article ne suffit pas, un article de magazine ne suffit pas. Et si, après avoir compris, vraiment compris, est-ce que j'ai agi et quelle a été mon action ? J'ai eu un savoir, je l'ai compris, et ensuite, derrière, j'agis en conséquence. Plus simplement, je sais que je dois perdre du poids ou au contraire en prendre Je sais, on l'a déjà dit cent fois Mais est-ce que j'ai bien compris les raisons pour lesquelles je dois le faire ? Ou est-ce que j'ai simplement entendu une petite ritournelle « Ouais tu devrais, c'est important pour ton corps, pour ta santé » Est-ce que j'ai vraiment compris ? Pas juste éluder la question en pensant « ça va, je sais » Est-ce que j'ai compris comme une évidence En comprenant les enjeux, les conséquences Et bien si c'est le cas, il me reste à agir Nous vivons avec des peurs, des angoisses ou des addictions tous. Nous les avons identifiées en tant que telles, nous en souffrons de notre chair. Il reste à les comprendre, à mettre un nom dessus, puis à agir en conséquence. Je ne dis pas que c'est facile, mais savoir, comprendre et agir, peut-être par exemple, je sais que j'ai des angoisses, des peurs, d'aller voir un thérapeute et d'en parler pour comprendre et agir. J'entends souvent lors de mes accompagnements, je sais ce qui ne va pas. Ce qui en soit est un bon but, un bon début. Je sais ce que je devrais faire, je devrais faire ceci ou cela. Mais en fait, en parlant, on s'aperçoit vite que du savoir ne découle pas automatiquement le fait de comprendre pourquoi ça ne va pas. Sinon, on ne se fait pas forcément accompagner. Se mettre en action avant d'avoir réellement compris, c'est le risque de reproduire les mêmes schémas. Savoir qu'il y a quelque chose qui cloche, que nous avons des failles, des peurs, des doutes, on en a tous. C'est à la fois mental et physique. Nous le sentons, le ressentons, dans nos tripes, dans notre ventre, notre deuxième cerveau. Nous sommes mal à l'aise, autant avec nous qu'avec les autres. Mais quand il s'agit de comprendre, c'est plus compliqué. Nous pouvons nous conforter dans nos croyances, aller chercher des solutions auprès de personnes qui pensent savoir et avoir compris. Nous donnons des méthodes qui sont à mettre en pratique. Ces méthodes, elles ont déjà fonctionné pour d'autres. Et si elles ne fonctionnent pas avec nous, c'est nous le problème. Nous pouvons nous persuader que tout vient des autres, que nous n'avons aucune responsabilité. Et le savoir, c'est rassurant. Ça nous dédouane d'aller chercher plus loin et de réellement comprendre la cause de notre inconfort, de notre mal-être et de modifier notre comportement. Ça ne nous rend pas légitimes pour avoir de la vie. Et pourtant, nous utilisons notre vocabulaire tous les jours. Vous l'entendez tous les jours. Je sais ce que tu ressens. Ah bon ? Je sais que c'est vrai. Je sais qu'il faut faire comme ça. Je sais tout sur la situation dans tel pays. Je vis là-bas, où j'ai déjà vécu, j'ai des parents. Je sais la situation dans ce pays. Je sais pourquoi ils font ça. Je comprends, je suis d'accord. Je sais. Je sais, c'est écrit dans les textes sacrés. Je sais que c'est pour notre bien. Je sais que c'est une mauvaise personne. Je sais que ces gens-là profitent du système. Cela nous conforte dans notre légitimité. Savoir. Je suis quelqu'un qui sait. Et il nous offre une forme de position dominante. Je sais. Nous savons. Mais avons-nous vraiment compris ? Avons-nous déjà vécu une expérience similaire ? Sommes-nous... pertinents ou experts dans le domaine ? Utilisons-nous des arguments qui nous appartiennent ou ceux que nous avons entendus ou lus et que par fainéantise intellectuelle nous avons tout simplement régurgité ? Nous le savons. Mais avons-nous fait au moins l'effort de comprendre l'implication, les conséquences de ce que nous pensons savoir ? Ou avons-nous été trop paresseux pour penser par nous-mêmes, tout simplement ? Comprendre, ça va demander une forme d'humilité bien sûr, de sincérité, d'introspection, qui ne peut pas être copié-collé pour se rassurer. La compréhension ne passe pas par des exercices populaires ou à la mode qui vont nous permettre de ressembler à ceux qui nous entourent, à rentrer dans les rangs, à nous offrir une image lisse de quelqu'un qui accepte, qui autorise, qui suit le mouvement. Vous savez, comprendre n'est pas fait pour nous rassurer, nous rendre plus dociles, nous rappeler que ça pourrait être pire, on nous le dit souvent, que nous avons bien mérité ce qui nous arrive, que c'est la faute de papa, que c'est la faute de maman, de notre patron, de notre femme, de nos enfants. Comprendre demande de faire table rase, de parfois se bousculer, on me dit parfois se faire violence, c'est quand même fort comme mot, et de nous regarder vivre, de comprendre que nous ne sommes pas là ou le seul à nous poser des questions sur ce qui nous entoure. sur notre mal-être. Que nombreux sont les hommes et les femmes qui ont suivi le même chemin que nous, qu'ils ont cherché, qu'ils ont été curieux, et ils ont trouvé des chemins différents, qui demandent plus de courage peut-être, sans doute, je ne sais pas, plus de persévérance, qui sont sortis des chemins balisés pour créer et vivre leur propre vie. Et personnellement, moi je trouve ça à la fois réconfortant et inspirant. Comprendre est une quête qui va nous demander de nous intéresser à de nombreux sujets, comme nous le faisons ici. À aller chercher les informations, à les remettre en question, à écouter des discours qui font parfois mal aux oreilles, qui les font saigner, à ne pas s'arc-bouter sur des convictions qui en fait diter « c'est pas nous, ça fait pas partie de nos valeurs » , à remettre en question le savoir, à l'interroger, à le questionner, mais sans chercher à avoir raison. Juste savoir, observer, écouter, comprendre et agir. Nous pouvons savoir, comprendre et ne pas être d'accord. Et c'est ensuite notre action qui va faire la différence. Nous pouvons savoir, comprendre et agir pour faire la différence. Une différence. Savoir, comprendre et agir pour changer les règles du jeu. Mais aussi savoir, comprendre et refuser de s'impliquer. Parce que nous avons compris que c'était truqué, que nous étions manipulés. Nous pouvons aussi savoir, comprendre et agir car c'est bon pour nous, pour notre équilibre, notre santé mentale, que ça nous fait tout simplement du bien. Je ne suis pas en train de vous vendre une religion, de vous enrôler dans une secte, de vous expliquer qu'il n'y a qu'une façon de vivre sa vie. Je vous propose juste l'idée que si nous partons du principe que pour notre bien, ou pour d'autres raisons, on nous expliquait comment vivre notre vie, que pour vivre dans la société telle qu'elle est maintenant, il y a des codes, des principes, des règles, des devoirs, des incontournables pour au minimum être accepté par elle. Par cette société, nous pouvons aussi faire le choix de transformer ce que nous savons déjà en prenant le temps de comprendre ce qui nous entoure. Ça ne fait pas de mal. Notre environnement est d'agir sans nous laisser influencer. Oui, ce n'est pas facile. Mais où serait le plaisir si ça l'était ? Le savoir ne suffit pas. Nous avons besoin de nous poser des questions. C'est humain. Cela ne fait pas de nous des petits êtres fragiles, au contraire des êtres de lumière, non. Ça fait juste de nous des hommes et des femmes qui avons envie de comprendre et d'agir en fonction de ce que nous avons compris, vraiment compris. Cela fera parfois de nous des marginaux, peut-être, c'est possible, mais nous aurons fait le choix de savoir, de comprendre et d'agir suivant nos propres envies, suivant nos émotions. Comprendre demande de se poser les bonnes questions et de remettre en perspective le savoir. Combien d'erreurs, d'horreurs n'auraient pas été commises si seulement quelqu'un avait levé le doigt et avait dit « Pourquoi ? Pourquoi ? » « J'ai besoin de comprendre. » « Oui, je sais, je sais, tout le monde le sait. Tout le monde sait, je sais. Ce qu'on m'a dit, tout ça, j'ai entendu. Mais pourquoi ? » Écoutez les arguments et reposez la question « Oui » . Mais pourquoi ? C'est ce que nous pouvons apprendre par exemple à travers la philosophie japonaise Kaizen. Poser cinq fois la même question. Pourquoi ? Pour aller à l'origine du problème, pour comprendre ce qui anime vraiment le débat, la décision ou la prise de position. Pourquoi ? Enfin, je m'égare. Nous verrons ensemble ce principe de poser des questions et de Kaizen dans un prochain épisode. Le savoir peut nous permettre d'envisager ou de préparer notre changement de vie. Que nous ayons envie de changer de job, de déménager dans une autre ville, de nous expatrier dans un autre pays. Savoir que cette envie existe, savoir qu'il existe un process, une façon de faire pour aborder ce changement, ne signifie pas qu'on avait compris l'implication que génère ce changement. Car il implique de comprendre les conséquences sur notre propre vie, bonne ou plus mitigée. personnel ou professionnel, de nous connaître afin de pouvoir accepter ce changement et tous les lots d'imprévus que cela va comporter, afin de s'y préparer tout simplement. Lors de ce ou de ces changements, le savoir ne suffit pas. Il va falloir le décortiquer, remettre ce savoir en perspective afin de l'adapter à ce que nous sommes prêts à accepter ou au contraire... Ce que nous ne voulons pas vivre. D'actualiser d'ailleurs les propositions, de customiser le process. Seule la curiosité, le partage, notre propre façon d'aborder cette page de notre vie, de lui donner un sens, va nous permettre de réussir ce changement de vie. Il nous faudra donc savoir. comprendre, puis agir en fonction de ce que nous avons compris, digéré et surtout accepté, bien sûr. Ça signifie donc que ça va demander d'être curieux, malin, agile, en mettant en opposition ce que nous pensons savoir. Notre regard sur ce changement, nos plans, nos croyances, nos envies, nos peurs, avec les informations, les conseils, les formations, les expériences mises à disposition sur le sujet qui nous intéresse, qui nous anime, comme on vient de le voir, l'expatriation, la séparation aussi, un nouveau travail, un déménagement, un changement de carrière, en prenant toujours en compte notre propre réalité, ce qui résonne avec nos valeurs, nos capacités, et transformer donc ce savoir. pour le comprendre à notre niveau et agir en conscience. Voilà, j'avais juste envie aujourd'hui de revenir sur cette phrase, c'est savoir, comprendre et agir, et de lui donner un sens, pour que ça ne soit pas juste trois mots comme ça balancés dans les airs, mais que ça soit plutôt un esprit qui nous amènera bien sûr vers une évolution naturelle. Et comme le sujet était un petit peu sérieux aujourd'hui, ou peut-être que ça manquait de légèreté, je vous propose une petite blagounette pour terminer ce podcast. C'est l'histoire d'un moine qui est avec son disciple, qui se promène en montagne, ils font une grande randonnée. À un moment donné, ils se retrouvent sur une montagne, au sommet d'une montagne, et là, ils décident de s'installer, de faire du grillé du poisson tranquillement, et de monter une tente, tranquille. pour s'installer et dormir. Donc ils commencent à discuter de tout et de rien, auprès du feu, de la philosophie de vie. Et à un moment donné, vient le moment où il est temps de s'endormir. Ils vont donc sous la tente et s'endorment tranquillement. Le lendemain matin, le moine réveille son disciple. Il lui dit, réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi. Qu'est-ce qui se passe maître, qu'est-ce qui se passe ? Et il dit, ben voilà, j'aimerais que tu me dises ce que tu sais de la situation. Maintenant là, à ton réveil, qu'est-ce que tu vois, qu'est-ce que tu sais ? Et là, le disciple regarde, il dit, c'est formidable, je vois des milliers d'étoiles, ça me fait penser qu'en fait, quand on voit une étoile, ça se trouve, elle a déjà disparu, elle est déjà morte le temps que la lumière arrive vers nous. Oui, très bien. Qu'est-ce que tu comprends encore ? Eh bien que nous sommes dans un univers et qu'il y a une galaxie, mais qu'il existe de nombreuses galaxies encore et que nous ne sommes rien en fait. Nous sommes infiniment petits par rapport à cette galaxie. Oui, oui, oui, très très bien. Et qu'est-ce que tu sais encore quand tu vois tout ça ? Eh bien je sais que nous ne sommes rien en futalité. Quand je vois une étoile, la puissance du soleil, la puissance de la lune, des interactions que nous dépendons de notre planète, que nous dépendons du... Oui, de la nature, et que nous sommes en train de tuer la nature, de tuer la planète, et que nous dépendons de cette planète. Oui, oui, oui, c'est bien, tu sais, c'est très bien, c'est très bien, très bien. Mais vous, maître, qu'est-ce que vous savez, qu'est-ce que vous voyez ? Eh bien moi, je comprends que tu es un imbécile et que nous avons eu l'attente et que nous sommes à l'air libre en train de garder les étoiles. Voilà, c'est une petite blagounette, une petite métaphore pour terminer ce podcast. Juste pour terminer, bien sûr, vous savez... que j'ai besoin de vos retours sur Facebook. Donc n'hésitez pas à laisser vos retours sur Facebook, vous le savez. Vous avez compris, bien sûr, que c'est important, ces retours, ces étoiles, ces avis que vous laissez sur Apple Podcast, sur les autres plateformes. Donc c'est important. Et donc vous n'avez plus qu'à agir et à laisser à votre tour des commentaires, des étoiles. Et puis bien sûr, on se retrouve très vite, je pense, en tout cas. Si ça vous plaît, si ce format vous plaît, on va se retrouver très vite quand il sera minuit à Bali.

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