Speaker #0Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle. Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement. Celui qui nous prépare ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites. Réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Plus jeune, enfin beaucoup plus jeune, j'ai appris à surfer avec mon frère. C'était un passionné. Il m'amenait régulièrement avec lui, c'était mon modèle. Nous étions ensemble face à l'océan et nous partageons des moments vraiment forts. Nous avons appris le mouvement des marées, les baïnes, la force des vagues par mon père. Mais nous avons dû nous débrouiller ensuite seuls pour aller affronter les vagues qui nous narguaient alors loin. Je vous parle d'un temps où le surf n'était pas très connu en France. Les planches n'étaient pas aussi performantes et où nos héros étaient Tom Curren, Sean Thompson, ou du côté français, c'était Thierry Urganoff. Des noms que seuls les initiés connaissaient et nous allions religieusement nous retrouver lors des projections de la nuit de la glisse. Le surf était une façon de vivre, de voir la vie, et nous vivions au rythme des saisons et des marées. Il n'y avait alors pas encore d'école de surf et les surfeurs des... plages n'existaient pas encore. Vous savez, celui qui plante la planche dans le sable, qui scrute l'horizon avec un regard d'expert pour finir par rester sur sa serviette parce qu'il y a trop de swells ou que le short break est infranchissable. Le surf, c'est encore une vraie affaire de passion, de puriste qui allait surfer comme on va se ressourcer, affronter l'inconnu. Nous allions au rendez-vous avec une amie qui pouvait nous offrir des sensations incroyables, comme de cuisantes leçons. Chaque journée était différente, chaque vague unique. Nous partions très tôt avec mon frère en suivant la nuire des marées. Il y avait souvent personne sur la plage, que ce soit à Lacanau ou au Cap Ferré. De toute façon, on choisissait des plages sauvages, là où les vagues étaient au rendez-vous. Mais les touristes, eux, ne venaient pas tous parquer entre les drapeaux de limite de baignade. En même temps, comme nous surfions aussi l'hiver, les touristes, ils n'étaient pas dans l'eau. Nous commencions par regarder les vagues, leur forme, leur couleur, si elles se brisaient à droite ou à gauche, puis nous fartions nos planches pour les rendre moins glissantes. Une fois que la combinaison était mise, nous glissions dans l'eau, comme si nous avions rendez-vous avec l'océan, comme s'il nous attendait. Il fallait d'abord passer la barre, la succession de vagues qui nous séparait du large de la dernière vague qui au loin se formait, la promesse de la glisse parfaite. Cette vague faisait entre 1 m et 3 m de hauteur pour les plus grandes et se succédait pour terminer leur course sur le rivage. En même temps, vous connaissez déjà la plage, l'océan, vous connaissez le principe des plages de l'Atlantique avec les vagues. Seulement pour passer la barre, donc les vagues qui se succédaient et arriver au large, il nous fallait ramer. Ramer, coucher sur la planche, passer dessus ou dessous les vagues, avancer de 10 m et reculer de 5 m. chercher la faille pour passer, suivre le rythme de l'océan, compter les vagues pour essayer d'anticiper, attendre une invitation de la mer, se faire submerger par une vague, avoir juste le temps de remonter à la surface pour de nouveau être englouti dans ce qu'on appelle la machine à laver. Il y avait parfois des moments de calme où nous devions redoubler d'efforts pour rejoindre le large où nous pouvions enfin être en sécurité. Vous savez, je précisais que mon frère ayant 3 ans de plus que moi, et qu'il a commencé à surfer vers 14 ou 15 ans, je l'avais moi-même 12 ou 13, et que face à l'océan Atlantique, je ne faisais pas souvent le poids. Je me retrouvais donc assez souvent ramené sur la plage par la puissance des vagues, mais après avoir repris mes esprits et mon souffle, je repartais de plus belle, inconscient du danger, pour essayer de rejoindre mon frère et ses copains, qui ne pensaient alors qu'à une seule chose, prendre la vague. Parfaite. Nous n'étions pas en mode sécurité, je veille sur toi, tu veilles sur moi. Nous savions que l'océan était dangereux, mais dangereux... Il y a le mot jeu Et ce que nous avions principalement retenu, si nous avions dû penser aux conséquences possibles, à tout ce qui aurait pu arriver, nous n'aurions sans doute pas fait. Mais ce qui était bien, c'est que personne ne nous avait prévenu. Personne ne nous a protégé de nous-mêmes ou des autres. Ça venait aussi principalement de l'intriguation. Il faut bien le dire. Notre père prenait le temps de nous expliquer les dangers de faire telle ou telle connerie, mais nous laissait ensuite la faire si vraiment ça le tenait à cœur. Je pense que c'est ce qu'on appelle des risques... à peu près calculé. C'est ainsi que nous montions sur des échafaudages, très jeunes, par l'extérieur, sans bien sûr prendre les escaliers, sans sécurité, ou que, quand nous allions aux champignons, nous devions avoir, je ne sais pas, 7 ou 8 ans, notre père partait de son côté, et nous, du nôtre, en pleine forêt. Et qu'une fois perdus, 2 heures, 3 heures après, nous devions tendre l'oreille pour écouter notre père siffler, le repérer, et revenir à la voiture. Et si je suis là pour vous en parler, c'est que ça a toujours bien marché. sinon je serais encore en forêt. Notre éducation du côté de notre père était basée sur la notion d'autonomie. Savoir comment quelque chose fonctionne, les risques éventuels, et c'était déjà un bon début pour ensuite faire ou ne pas faire. Nous allions avoir des choix à faire dans la vie, et il s'agissait pour lui non pas de faire forcément les bons choix, mais au moins de limiter les dégâts. Et ensuite, comme il dit encore maintenant, on continue. Ce passage était pour nous, c'était important. Et ce passage, c'était pour vous expliquer que face à l'océan, nous étions, mon frère et moi, seuls à faire des choix sans surveillance, y aller ou pas, mesurer les risques et ensuite aller surfer la vague. Et des vagues, j'en ai pris. J'en ai pris, j'en ai pris des belles. Il y a souvent dans la gueule en fait. Je me suis retrouvé sous des tonnes d'eau, on ne peut plus savoir où était le haut, où était le bas, où étaient le sable et la surface. À chercher mon frère du regard pour savoir si tout était ok, et comme il n'avait pas peur, je n'avais pas peur non plus. J'ai souvent été à bout de souffle en regardant la nouvelle vague arriver, et au moment où j'étais juste à la limite, l'océan s'ouvrait et me laissait un peu d'espace pour rejoindre le large. J'attendais alors assis sur ma planche, je reprenais mon souffle, j'attendais la vague parfaite. Je la prenais, je me sentais libre, je maîtrisais ma glisse, je tombais et je recommençais. Je repointais. le bout de ma planche vers le large face aux vagues. Je passais au-dessus comme un ascenseur émotionnel et souvent dessous, en mode machine à laver, pour rejoindre l'abri éphémère que représentait le large, la houle et les surfers qui, d'un clin d'œil, reconnaissaient ou pas que j'avais pris une bonne vague. Chaque vague prise faisait partie du passé et nous attendions la prochaine pour ressentir de nouveau la sensation de danser avec l'océan. Parfois, Il faisait souvent gris, il pleuvait. Parfois, une fois la session terminée, nous devions rentrer sur le rivage et il fallait prendre des vagues insurfables, des monstres, des immeubles. Nous nous laissions alors tomber telles des kamikazes happées par les vagues qui faisaient de nous ce qu'elles voulaient. Nous tombions avec elles, elles nous amenaient au fond, dans les abîmes, nous roulaient dessus, nous mâchaient comme on mâche un chewing-gum, le recrachait sur le sable. Nous sortions de l'eau complètement groggy, parfois même blessés. Mais en marchant dans le sable, avec la planche sur le bras, nous savions. Nous étions des surfeurs et nous avions été l'océan, nous avions été la mer, le vent, séparément ou tout à la fois. Nous n'étions jamais aussi vivants que quand nous étions surfeurs. Nous n'avons jamais été aussi frères que quand nous surfions. Alors il faut dire que je n'ai jamais été un très bon surfeur. Mais j'ai beaucoup appris de ces rencontres avec l'océan et j'en suis certain à ce stade. Vous pourriez trouver de nombreuses métaphores entre le surf, mais aussi certainement d'autres sports, et le dénommement personnel, ou comme on l'appelle entre nous, l'évolution naturelle. Le surf et l'évolution naturelle. Le surf et l'évolution naturelle partagent de nombreuses similitudes, tant dans leur approche que dans les défis et les apprentissages que cela implique. En surf, par exemple, chaque vague est un nouveau défi, imprévisible, parfois même intimidant. Ça ressemble aux obstacles que l'on rencontre dans la vie et dans notre évolution naturelle. Des situations inconnues ou stressantes qui vont nous demander d'apprendre à gérer, de savoir, comprendre et agir, vous connaissez. Le surfeur, comme celui qui cherche à se développer, doit accepter l'incertitude et rester calme face aux changements. L'une des premières leçons de surf est de savoir tomber et se relever. Vous connaissez, savoir tomber et se relever. Les chutes sont inévitables et font partie intégrante du processus. En développement naturel, échouer et recommencer, c'est également crucial. C'est important de le comprendre et de l'accepter. C'est en acceptant justement ces moments d'échec, en les analysant et en apprenant d'eux que l'on progresse et que l'on acquiert de la résilience. Pour prendre une bonne vague, il faut parfois attendre longtemps, observer l'océan et être prêt à saisir l'opportunité quand elle arrive. Notre propre évolution demande cette même patience. Les résultats ne sont pas souvent immédiats. Il faut persévérer et garder confiance pour constater et apprécier les progrès. Lorsqu'un surfeur est sur sa planche, il doit être concentré sur le moment présent, réactif au mouvement de l'eau et attentif. au signaux de son corps, fatigué, plein d'énergie, peut-être blessé. Il en est de même dans notre évolution naturelle, qui implique aussi un travail sur la pleine conscience, l'attention à soi et à ses émotions, afin de mieux se comprendre et d'atteindre un état d'équilibre. Je continue, parce qu'en surf, il est crucial de respecter la force de l'océan. On n'est jamais plus fort que l'océan, jamais plus fort que les éléments. Et c'est l'important d'accepter que l'on ne contrôle pas ces éléments. De la même façon, nous devons accepter que certaines choses échappent à notre contrôle, qu'il s'agisse d'autres personnes ou de circonstances de la vie. Ce respect aide à naviguer en douceur au lieu de lutter inutilement. Que ce soit une vague bien prise ou de notre évolution naturelle, ces moments de progrès apportent une satisfaction intense. Comme le surfeur qui, après des heures d'effort, nous l'avons vu pour passer là-bas, prendre des vagues dans la figure, et bien après des heures d'effort, glisse enfin parfaitement sur l'eau, ou en tout cas il essaye. Quand nous évoluons naturellement vers quelque chose qui nous ressemble plus, nous savourons les petits moments où nous nous sentons plus alignés, plus en paix. Puis nous avons envie de recommencer l'expérience de l'apprentissage. d'évoluer en conscience. Entre surfer des vagues et vivre tout simplement notre vie, nous apprenons dans les deux cas à connaître notre propre force, et puis nos limites aussi, à accepter les imprévus, et en persévérant malgré les chutes, on parvient à trouver équilibre et satisfaction, autant dans nos échecs que dans nos réussites. Bien plus d'ailleurs que dans le résultat final qui est en finalité. C'est pas important, c'est le chemin que nous avons pris pour... atteindre ce résultat qui est important. Alors, oui, comme nous l'avons vu dans le surf, on passe plus de temps à prendre des vagues dans la figure que de prendre un pied total à surfer une vague, c'est clair. Nous pourrions considérer que chaque vague qui nous empêche d'avancer est un échec à notre progression. Nous pourrions aussi nous satisfaire d'avoir atteint le large, là où la mer est plus calme, et ne pas recommencer inlassablement. Mais non ! Nous prenons trop de plaisir à vivre l'instant présent, à avoir atteint le large, notre objectif surfer la vague et nous en redemandons car nous avons acquis l'expérience ouais la volonté nous sommes plus confiants et puis nous passons des vagues pour rejoindre le large plus nous prenons la vague ultime plus nous challengeons et bien plus nous apprenons à nous faire confiance à bien y réfléchir il ya une sorte de Une sorte de revanche à surfer les vagues qui nous ont empêché d'atteindre le large, de chevaucher ce qui était contre nous, de transformer ce qui aurait pu nous submerger pour en faire une force. Et notre vie personnelle ou professionnelle, transformer ces échecs en opportunités comme des vagues qui étaient contre nous et qui deviennent l'objet même de notre réussite est une approche fondamentale. Cela va nous demander d'utiliser les échecs comme des leviers pour la croissance, plutôt que comme des freins ou des preuves de l'échec. définitif. Alors, je vais être parfaitement clair avec vous, on ne va pas se mentir. Des échecs, on va tous en rencontrer. On en a déjà rencontré et on va tous continuer à en rencontrer tout le long de notre vie. Ils sont pour la plupart inévitables. La séparation, l'abandon, un licenciement, la trahison, un examen ou un diplôme raté, la perte d'un être cher, un dépôt de bilan et que sais-je encore. Mais la vraie question, la vraie question, c'est... Qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? Dans la psychologie cognitive, cette pratique est appelée évaluation rétrospective. Où l'on réfléchit aux causes et aux conséquences de ces échecs pour en extraire des leçons précieuses. C'est une façon de gagner en résilience et d'affiner ses stratégies pour réussir tout simplement la prochaine fois. Si je peux atteindre le large et que les vagues m'empêchent d'avancer, qu'elles empêchent ma progression à moi de comprendre comment elles interagissent, de comprendre leur cadence, d'identifier les courants, d'établir une stratégie pour passer à travers, au-dessus ou au-dessous. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas prendre des vagues de la figure, ça ne veut pas dire que l'échec ne va pas m'empêcher d'avancer, mais en regardant, en écoutant, on peut mieux comprendre ce qui se passe. Comprendre nos chutes, nos échecs et avancer. Transformer un échec en opportunité favorise la résilience, c'est-à-dire la capacité de rebondir face à l'adversité. Selon Angela Ducorque, psychologue et autrice de The Power of Passion and Perseverance, la résilience est cruciale pour la réussite à long terme. En voyant l'échec non pas comme une fin, mais comme une étape vers le succès, on développe la... tenacité nécessaire pour continuer malgré les freins, les arrêts brutaux, ou les changements de situation en notre défaveur. Nous nous servons de ce que nous venons d'apprendre pour alimenter notre motivation. Si elle est au plus bas parce que c'est dur, difficile, de se retrouver face à un échec, une porte fermée, c'est ok. C'est ok d'avoir mal, d'être triste, de perdre l'estime de soi, mais il est important de comprendre que nous venons d'apprendre quelque chose, que cela va nous rendre par la suite plus fort. plus malin, plus réactif. Nous l'avons vu, pour apprendre à surfer, nous allons devoir apprendre à nous mettre debout sur la planche, puis à la diriger. Nous allons devoir apprendre, tomber une fois, dix fois, cent fois, et ne pas considérer que l'échec est la finalité, mais bien qu'il fait bien partie du processus pour arriver à atteindre notre objectif, surfer la vague, surfer notre vague. Alors, pourquoi ? Pourquoi nous ne sommes pas confortables avec l'idée de nous planter ? Pourquoi l'idée même de nous retrouver face à un échec nous fait-il peur ? Comme minuit, la baline nous parle du changement essentiellement, sous toutes ses formes, alors pourquoi nous avons peur du changement qui résonne forcément avec des potentiels échecs ? Nous vivons dans une société qui valorise la réussite visible, les performances mesurables et les accomplissements. Les réussites sont souvent célébrées et les histoires de succès mises en avant dans les médias. Tandis que l'échec, lui, est associé à une insuffisance personnelle ou professionnelle. Cette valorisation de la réussite crée une pression sociale et une peur de l'échec, qui nous pousse à éviter les risques ou les tentatives de nouvelles expériences, ce qui nous freine forcément dans notre évolution naturelle. La peur de l'échec est également exacerbée par notre système éducatif. On l'a déjà vu dans les précédents épisodes. Un système éducatif qui privilégie les bonnes notes, la bonne image. et le respect des règles au détriment de la créativité et de l'apprentissage par l'erreur, ou même la frustration. Nous avons appris dès notre plus jeune âge que l'échec était synonyme de mauvaise performance, ce qui va ensuite limiter notre capacité à persévérer dans les difficultés. Le psychologue Albert Bandoura, spécialiste de la théorie de l'apprentissage social, explique que la pression sociale façonne fortement nos comportements et que nous sommes motivés à éviter les échecs pour préserver notre image et notre statut au sein du groupe social. Le psychiatre et auteur Alain Ehrenger explique dans son ouvrage La fatigue d'être soi que cette pression de devoir sans cesse réussir, et non pas vivre des échecs, mais bien réussir et performer peut entraîner des sentiments de dépression et de surmonage. On se reconnaît là. En effet, dans un environnement où l'échec est mal perçu, les individus peuvent avoir tendance à s'auto-culpabiliser, à se victimiser quelque part aussi, et à éviter de nouvelles tentatives pour ne pas subir de nouvelles déceptions.
Speaker #0ok. Nous comprenons donc que c'est la société qui nous a donné cette image de gagnant, de winner, sans doute pour nous obliger à être plus productifs, plus vite, plus compétitifs, et que ceux qui ratent subissent des échecs. Donc, ce sont des losers. Et pourtant, si l'enfer est pavé de bonnes intentions, la réussite, elle, est le résultat d'une multitude d'échecs. Et il ne peut pas en être autrement. Nous avons besoin de cette période d'apprentissage, de comprendre comment ça fonctionne, comment nous comporter, de nous adapter, de tomber et de nous relever, d'analyser nos échecs, de les comprendre, de faire une analyse structurelle qui permet de capitaliser sur l'expérience. et de faire des choix plus judicieux dans des situations similaires. Nous apprenons donc. Dans un état d'esprit de croissance, l'échec est perçu comme une étape d'apprentissage, une opportunité d'acquérir de nouvelles compétences et bien sûr d'améliorer sa résilience. Les entreprises de la Silicon Valley, par exemple, valorisent de plus en plus l'échec, ou plutôt la notion d'échec productif, ou de fail fast, où l'échec est considéré comme un processus d'itérisation nécessaire pour aboutir à des innovations. L'échec fait partie du parcours pour réussir. On suit une erreur, on l'analyse. On conceptualise, et puis ensuite derrière, on recommence en évitant de faire des erreurs, et on avance comme ça vers quelque chose qui peut aboutir à des magnifiques innovations. J'aimerais m'arrêter quelques secondes sur un exemple qui illustre l'état d'esprit de croissance où l'échec est vu comme un apprentissage vers le succès. Vous le connaissez peut-être déjà, mais j'aimerais bien y revenir quand même. C'est intéressant, comme je le dis souvent. Thomas Edison. Thomas Edison est célèbre pour son approche résiliente des échecs. Lorsqu'il a travaillé sur l'invention de l'ampoule, vous croyez qu'il a allumé l'ampoule, ça s'est allumé ? Youhou, ça y est, c'est bon, j'ai inventé l'électricité. Pas du tout. Il a effectué des milliers et des milliers d'essais infructueux avant de réussir. Et plutôt que de voir ses essais ratés comme des échecs, je vous le rappelle, des milliers d'essais pour réussir à allumer cette ampoule, plutôt que de voir ses essais ratés comme des échecs, Edison disait simplement qu'il avait trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnaient pas. Il élimine au fur et à mesure les possibilités, les échecs, et il a trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnaient pas. Et grâce à cette persévérance, il a finalement révolutionné l'éclairage et la vie quotidienne. Les exemples comme ça, il y en a plein. Vous les connaissez, Steve Jobs, J.R. Rowling, Michael Jordan, qui ont refusé... de laisser tomber, qui ont appris à travers l'échec et qui ont essuyé ce refus, sur qui on n'aurait pas misé un copec, et qui ont montré qu'un échec, peut-être un tremplin, vers une meilleure compréhension de soi, une plus grande résilience, c'est parfois des innovations révolutionnaires, simplement comme le Post-it, ou bien sûr les célèbres ordinateurs Mac. Ce qui est important en finalité dans notre évolution naturelle, c'est de considérer chaque revers, chaque échec, comme une occasion d'apprendre et de se préparer pour réussir à atteindre nos objectifs, à saisir des opportunités et à surfer la vague parfaite. Merci d'avoir écouté cet épisode sur notre rapport aux échecs et cette optimisation, quelque part, naturelle que nous offre la vie. N'oubliez pas bien sûr de laisser des commentaires, vous pouvez le faire sur Facebook, sur la page Facebook, vous pouvez rejoindre également l'univers de Minuit à Bali sur la chaîne YouTube. Et puis on se retrouve très vite, très très vite, quand il sera minuit à Bali.