Speaker #0T'as déjà tapé dans Google « suis-je fou » après avoir une montée d'anxiété ? Moi aussi, enfin, moi j'ai plutôt tapé « suis-je folle » , mais je pense qu'on a dû avoir à peu près le même résultat. 37 diagnostics différents, du syndrome de l'imposteur à la possession démoniaque, alors que, perso, j'avais juste besoin de plus de clarté vis-à-vis de ce que je venais de vivre. Aujourd'hui, on va parler de cette fausse idée qu'on entend partout, qui dit que l'anxiété est une maladie mentale. Et pourquoi, selon moi, cette phrase ne rend service à personne, surtout quand on est déjà en panique. On en parle tout de suite après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis sophro-analyste et ma mission... c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Et si dans 4 mois tu ne te réveillais plus avec cette horrible boule au ventre ? Si tu arrêtais de t'en vouloir parce que tu te dis que tu devrais être capable d'y arriver seul ? Et si, dans quatre mois, tu retrouvais enfin ta joie de vivre, l'envie de rire et de respirer à nouveau ? Aujourd'hui, l'antidote ouvre sa version bêta. Je l'ai créée pour celles et ceux qui en ont marre de tenir et de se forcer à sourire quand à l'intérieur tout s'éteint. Pour toi, qui veux comprendre ce qui t'arrive au lieu de coller un pansement sur tes blessures. Jusque 8 septembre, tu peux m'aider à affiner cette première édition. Et en échange, tu auras des avantages que je n'offrirai plus jamais ensuite. Mais surtout, tu ne feras plus ce chemin seul. On en parle avant que tu te lances pour voir si c'est la bonne étape pour toi maintenant. Le lien avec tous les détails du programme est en description. Et si tu sens que c'est le moment, je suis là, je t'attends. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 42 de Mission Anxiété 0. Aujourd'hui, je voulais déconstruire cette idée reçue selon laquelle l'anxiété est une maladie mentale. Je ne suis pas médecin. Et cet exercice ne remplace en aucun cas un diagnostic médical. Il est là pour nourrir ta réflexion personnelle et t'inviter à te situer sur l'échelle de l'anxiété et à te reconnecter à ta capacité à aller mieux. Le tout sans aucun jugement, mais avec un maximum de sources officielles comme l'Inserm, Amélie.fr, le DSM, Psycom, l'OMS ou encore la Fondation pour la Recherche Médicale. Donc, on lit souvent que l'anxiété est une maladie mentale. Et je comprends sincèrement pourquoi. Pourquoi ? Parce que les troubles anxieux peuvent être réellement invalidants et très envahissants. Le problème, c'est que premièrement, c'est faux, et surtout que cette étiquette enferme dans une posture de victime passive. Comme le dit Psychom en 2020, on finit par croire qu'on est cassé et que c'est sans issue. Alors qu'en réalité, l'anxiété, c'est quelque chose d'universel et son intensité varie. L'Inserm rappelle d'ailleurs que chacun ressent de l'anxiété à des moments clés. L'OMS estime d'ailleurs qu'en 2019, environ 3% de l'anxiété est cassée. 301 millions de personnes dans le monde ont vécu un trouble anxieux. En France, ce sera un adulte sur trois qui y sera confronté. Contrairement au stress, qui est une réponse immédiate à une pression réelle ou concrète, comme un examen, un délai ou un danger, l'anxiété est une émotion tournée vers le futur. Elle naît de l'anticipation d'un danger ou d'une situation désagréable, même en l'absence de menaces réelles. Autrement dit, l'anxiété, c'est le mental qui s'emballe pour essayer de prévenir l'imprévisible. Elle peut être ponctuelle et adaptée, par exemple quand tu te fais du souci avant un entretien d'embauche ou une intervention médicale importante, mais elle devient un trouble quand elle est persistante, c'est-à-dire présente depuis plusieurs mois, excessive, sans aucun lien avec une menace concrète et qu'elle perturbe ton quotidien, par exemple ton sommeil, ta concentration, tes relations, ton travail. L'anxiété peut se manifester donc à plusieurs niveaux, que ce soit au niveau physique, par des tensions, de la fatigue chronique, des palpitations, Des troubles digestifs, entre autres, mais également au niveau cognitif, avec les ruminations, les difficultés de concentration, les projections catastrophiques, ou au niveau comportemental, donc les situations d'évitement, d'isolement et le besoin de contrôle. Et ce qu'il faut retenir, c'est que l'anxiété n'est pas une maladie mentale chronique. C'est un trouble émotionnel réversible, souvent lié à un déséquilibre profond, que ce soit un trauma, une surcharge, de l'épuisement, un manque de sécurité intérieure. Donc certaines formes sévères peuvent être reconnues comme une infection de longue durée en France, ce qui permet certes un meilleur remboursement des soins, mais cela ne signifie pas qu'elles sont incurables. L'anxiété n'est donc pas une fatalité et tu peux apprendre à en décoder les messages. Tu me suis jusqu'ici ? Super ! Maintenant, je vais te montrer comment te situer. Est-ce que ton anxiété est légère ou plutôt préoccupante ? L'Inserm nous dit que l'anxiété existe sur un continuum, du stress ponctuel à un trouble persistant. Et l'idée ici, c'est de t'aider à comprendre où tu en es sur cette échelle, sans tomber dans l'autodiagnostic sauvage. Pour ça, il existe deux outils reconnus, souvent utilisés en première intention par les médecins. La grille HAD et le GAD-7. Ces questionnaires te permettent d'évaluer l'intensité de ton anxiété à titre indicatif. Ils ne remplacent en aucun cas un diagnostic posé par un professionnel de la santé, et j'entends par là un médecin, mais ils peuvent déjà t'éclairer si tu te poses des questions. Je t'ai mis les liens vers ces deux grilles directement dans la description de l'épisode, et si ton score est élevé, Parle-en à ton médecin, c'est la personne la mieux qualifiée pour t'accompagner comme tu en as besoin. Ok, tu as maintenant une idée de ton niveau d'anxiété. Allons maintenant explorer pourquoi elle apparaît en premier lieu. L'anxiété n'apparaît pas par hasard ni par magie. Elle est souvent le signal d'un déséquilibre profond, une sonnette d'alarme que ton corps et ton esprit tirent pour te dire « là, il y a un truc qui tourne pas rond » . On sait aujourd'hui, grâce à la recherche, que plusieurs facteurs se combinent. Les facteurs génétiques et épigénétiques. Certaines personnes sont plus sensibles à l'anxiété à cause de leur génétique. Par exemple, des études publiées dans Molecular Psychiatry en 2017 ont identifié un gène spécifique comme un facteur de vulnérabilité. Mais ce n'est pas une fatalité. Selon Nature Reviews Neuroscience, l'environnement peut activer ou désactiver ces gènes via des mécanismes épigénétiques. L'épigénétique, c'est un peu comme les interrupteurs de tes gènes. Tu nais avec un certain patrimoine génétique, c'est ton matériel de base, disons. Mais ce qui s'active ou non dans ce matériel dépend de ton environnement. Ton stress, ton alimentation, ton sommeil, tes relations. Par exemple, tu peux avoir un gène qui te rend plus sensible à l'anxiété. Mais ce gène ne s'exprimera que si ton environnement l'y pousse. Et l'inverse est vrai aussi. En prenant soin de toi, tu peux désactiver certaines prédispositions. C'est la bonne nouvelle de l'épigénétique. Ce n'est pas parce que c'est écrit dans tes gènes que c'est ton destin. Le facteur suivant, c'est un environnement stressant. Pression au travail, charge mentale, insécurité financière, surcharge sensorielle, ces éléments entretiennent ou déclenchent l'anxiété. D'ailleurs, la Fondation pour la recherche médicale insiste sur le rôle crucial du contexte de vie dans l'apparition de ces troubles. Un autre facteur en cause est celui dont je te parle le plus souvent ici, les traumas et microtraumas. Que ce soit un traumatisme évident, comme un accident ou une agression, qui peut laisser une empreinte durable, mais également les micro-traumatismes qui comptent. Tout autant, et ça peut être les remarques humiliantes, une absence de reconnaissance, une éducation trop rigide, etc. Ces petites blessures à répétition perturbent la sécurité intérieure. Et des publications dans Psychological Medicine et dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry confirment qu'elles augmentent significativement le risque d'anxiété chronique. Et enfin, le quatrième facteur mit en cause une hygiène de vie perturbée, une alimentation déséquilibrée, un sommeil fragmenté. l'abus d'écran ou de substances, tout cela joue un rôle direct sur l'anxiété. D'ailleurs, d'autres études montrent que notre corps, notre intestin et notre système nerveux fonctionnent ensemble. Ce que tu vis se reflète dans ton hygiène de vie et inversement. D'ailleurs, je te conseille de lire ces études passionnantes que je te laisse en lien dans la description de l'épisode parce qu'elles vont très probablement te faire remettre plein de choses en perspective. L'essentiel à retenir, c'est que tu n'es pas condamné. Ton corps ? peut se reprogrammer. Ton esprit peut s'apaiser et tu peux agir à ton rythme sur plusieurs de ces leviers. Maintenant, je voudrais qu'on prenne un peu de temps pour évoquer le plus pénible des symptômes de l'anxiété. Alors, ok, là, c'est un avis totalement pas objectif que j'assume pleinement, mais pour moi, le plus pénible, ce sont les pensées catastrophiques. Quand tu rejoues des films d'horreur en boucle, tu connais sûrement ça. Et si j'avais une maladie grave ? Et si je faisais une crise devant tout le monde ? Et si je n'y arrivais jamais ? Bref, ces scénarios catastrophes sont typiques du trouble d'anxiété généralisé. C'est le DSM-5, le manuel de référence en santé mentale, qui les liste parmi les signes les plus fréquents. Pourquoi ça nous fait vriller comme ça ? Parce que ces pensées activent l'amidale, la zone du cerveau qui gère la peur, en mode alerte rouge permanente. Le résultat, c'est que ton corps se met en tension, tu t'épuises et tu alimentes encore plus l'anxiété. Ce que j'ai voulu faire avec l'antidote, d'ailleurs, c'est justement ça, t'aider à comprendre ce mécanisme, identifier les déclencheurs et... reprendre le pouvoir sur ton système nerveux. Non pas pour nier l'anxiété que tu ressens ou te forcer à la positiver, mais pour t'offrir un cadre sécurisant où tu vas pouvoir explorer ce qui te fait peur, ce qui te limite à ton rythme. avec des outils concrets, fiables et surtout humains. Tu ne vas pas juste cocher des cases dans un tableau de pensée positive. Tu vas plonger dans ton monde intérieur, comprendre d'où viennent ces boucles anxieuses et comment ton inconscient essaye de te faire passer ces messages à travers ton corps et tes émotions. Et au fil de l'accompagnement, tu vas apprendre à désamorcer et à utiliser cette anxiété comme une boussole plutôt qu'un fardeau. Et une fois que tu as compris tout ça, que tu vois clair dans ton schéma intérieur, dans ce que ton anxiété essaie de te dire. La vraie question, c'est qu'est-ce que je peux faire pour me sentir mieux ici et maintenant ? Parce que même si on a compris d'où ça vient, on reste quand même coincé dans son corps, dans cette tension, cette panique, cette impression de ne plus respirer. Et c'est là qu'arrive la prochaine étape, revenir au corps et au moment présent. Parce que ton cerveau peut partir très loin, mais ton corps, lui, il est toujours ici. et c'est par lui que le calme peut revenir. Quand tu es anxieux, ton cerveau adore te balader dans des futurs angoissants, comme si tu vivais dix catastrophes à la minute dans ta tête. C'est ça l'effet projecteur de l'anxiété. Elle t'arrache au présent pour t'envoyer dans des scénarios improbables. Et du coup, t'es plus du tout connecté à ce qui se passe vraiment, ici et maintenant. Et pourtant, le seul endroit où tu peux retrouver un peu de calme, c'est dans ton corps. Revenir au moment... présent, ça ne veut pas dire tout oublier ou forcer le positif, ça veut dire rentrer chez soi, rentrer dans ma maison, rentrer dans mon corps, se reconnecter à ce qui est stable et tangible, ta respiration, ton appui au sol, le son de ta voix. Ce retour au corps, c'est un thème fondamental dans l'antidote parce qu'on ne peut pas apaiser une tempête mentale si on est déconnecté de son corps. Et dans les différents modules, on explore ensemble. des techniques accessibles que tu peux utiliser en autonomie et à ton rythme, pour revenir dans l'instant présent, même en pleine crise. D'ailleurs, voici quelques-unes de ces approches. Tu pourras trouver par exemple la pleine conscience, en portant une attention douce et continue à ta respiration, ou à ce que tu ressens. Tu diminues ainsi l'activité de ton amygdale, donc le fameux centre de la peur dans ton cerveau. D'ailleurs, une étude de la revue Santé Mentale a même montré que 8 semaines de méditation peuvent être aussi efficaces qu'un antidépresseur pour certains troubles anxieux. Tu peux trouver aussi la cohérence cardiaque. Donc c'est une respiration guidée qui aide à synchroniser ton rythme cardiaque et ton système nerveux autonome. C'est quelque chose de très simple, accessible, gratuit et même recommandé par Psycom et Amélie.fr. Mais également des gestes ultra simples pour revenir dans ton ancrage, comme sentir tes pieds sur le sol, décrire mentalement ce que tu vois autour de toi, poser la main sur ton cœur. Oui, c'est basique. Mais quand ton cerveau s'emballe, ce sont des bases qui t'aident à redescendre. Tous ces gestes d'ancrage vont t'aider à redescendre dans ton corps. Et autre moyen accessible, l'activité physique. Bouger, même juste 30 minutes de marche plusieurs fois par semaine, va stimuler ton hippocampe et favoriser la neurogénèse. La neurogénèse, c'est le processus par lequel ton cerveau crée de nouveaux neurones, même à l'âge adulte. Elle se produit notamment dans l'hippocampe. qui est la zone clé pour la gestion du stress et de la mémoire émotionnelle. Donc l'activité physique régulière stimule cette neurogénèse et c'est comme si ton cerveau renforçait ses circuits de résilience. Donc là, tu peux t'attendre à mieux gérer ton anxiété, récupérer plus vite et ton système nerveux devient plus flexible également. Et tu devines donc la bonne nouvelle. Pas besoin de faire une retraite spirituelle de 6 mois en papouasie pour reconnecter ta corporalité. Même quelques minutes par jour peuvent faire une vraie différence. Dans l'antidote, on t'apprend à apprivoiser tout ça petit à petit, à écouter ton corps, à le sécuriser, à revenir à lui comme à un refuge quand l'anxiété te fait perdre le nord. Quand on souffre d'anxiété, il n'y a pas de réponse toute faite. Il y a ton histoire, tes blessures, ton contexte de vie. Et c'est là qu'il faut commencer. Si ton anxiété est ponctuelle, liée à une période de stress ou à un événement isolé, parfois quelques ajustements dans ton hygiène de vie peuvent suffire. Dormir mieux. Mieux manger, bouger un peu plus, respirer profondément, ralentir. Ça peut paraître simple, mais c'est une base essentielle souvent négligée. Et si tu ne sais pas par où commencer, je t'ai préparé un outil tout simple et accessible gratuitement, qui est le patch Anxiété Zéro. C'est un template d'autothérapie que j'ai conçu pour t'aider à traverser tes épisodes anxieux ou une surcharge émotionnelle en toute autonomie. Ce patch, je l'ai d'abord conçu pour moi à une époque où j'avais besoin d'un fil rouge, une bouée de secours dans la tempête. Aujourd'hui je te l'offre parce que parfois, c'est suffisant pour traverser une crise et retrouver ton calme intérieur. Mais si ton anxiété est plus fréquente, plus envahissante, alors elle a sans doute des racines plus profondes. Et là, l'idée, c'est pas juste de gérer ses émotions ou de penser positif. C'est d'aller voir ce qu'il y a derrière, ce que ton corps te dit, ce que ton inconscient essaie de te montrer. Et c'est exactement pour ça que j'ai créé l'Antidote, l'accompagnement qui allie connaissances de base via les modules théoriques et thérapie individuelle grâce à la souffro-analyse intégrative. Pour t'aider à comprendre ton anxiété et pas juste à la calmer jusqu'à la prochaine crise. Pour remonter à la racine, à ton rythme, avec un cadre sécurisant et pour t'aider à te réapproprier ton temps. ton pouvoir de transformation. C'est pas une baguette magique, mais c'est un processus structuré, solide et respectueux de ton rythme. Et surtout, c'est un espace où on ne te dit pas que tu es malade. On t'écoute, on t'aide à te comprendre. Cet accompagnement ne se substitue pas à un traitement médical. Si toutefois tu avais une quelconque pathologie diagnostiquée, il pourrait venir en soutien, sous réserve de validation de ton équipe médicale. Si tu sens que tu es prêt, que tu es prête pour ce travail, tu trouveras toutes les infos en description. Et rappelle-toi, consulter, c'est pas une faiblesse, c'est une décision forte, une preuve d'engagement envers toi-même. Donc tu vois, il existe des pistes concrètes, des outils, des approches qui peuvent réellement t'aider à apaiser ton anxiété, qu'elles soient ponctuelles ou plus ancrées. Mais malgré toutes ces ressources, il y a un obstacle invisible et insidieux qui empêche encore trop de gens de demander de l'aide ou même d'oser croire qu'ils peuvent aller mieux. Et cet obstacle, c'est l'étiquette. Cette petite phrase... qu'on entend partout. L'anxiété est une maladie mentale. Ok, je vais te le dire sans détour. Non, je le répète, l'anxiété n'est pas une maladie mentale, c'est un trouble. Et ce n'est pas juste une question de jargon ou de vocabulaire, c'est quelque chose de fondamental. Parce que dire que l'anxiété est une maladie mentale, ça fige les choses. Ça fait croire aux gens que c'est une pathologie lourde, qu'on est cassé dans sa tête et qu'on devra vivre avec ça pour toujours, ce qui est complètement faux. Donc oui, l'anxiété peut prendre des formes sévères. Oui, certaines personnes souffrent au point que cela perturbe leur quotidien, leur travail, leur vie relationnelle. Et dans ces cas-là, elle est reconnue comme trouble psychique dans les classifications officielles. Et elle peut même être prise en charge comme une infection de longue durée. Mais même là, ça reste un trouble, pas une maladie incurable. Comme l'explique Psychom, ce glissement vers maladie mentale entretient une stigmatisation qui empêche beaucoup de gens de consulter. Pourquoi ? mais parce que personne n'a envie de se voir coller cette étiquette. Parce que ça fait peur. Parce que ça renvoie à des images extrêmes. Et parce que ça peut faire croire qu'on est impuissant, moins puissante. Et moi, je crois l'inverse. Tu n'es pas ton anxiété. Tu es une personne qui vit un trouble anxieux et qui peut en sortir. Et tu sais quoi ? Beaucoup de personnes pensent que leur anxiété fait partie de leur personnalité. Genre, moi, je suis stressée de nature ou j'ai toujours été angoissée. Mais c'est faux. Dans la majorité des cas, ce sont des mécanismes de défense mis en place dans l'enfance ou face à un environnement stressant. Et tant qu'on ne le comprend pas, ces mécanismes se répètent. Mais une fois identifiés, ils peuvent être transformés. Le plus affolant, c'est que moins de 50% des personnes souffrant réellement de troubles anxieux consultent. Donc ça, c'est la Fondation pour la recherche médicale qui le disait en 2022. Alors aujourd'hui, j'ai juste envie de te dire ça. Tu as le droit de demander de l'aide. Tu as le droit de chercher des solutions. Tu n'es pas une maladie, tu es une personne. Et quand l'anxiété déborde, c'est souvent qu'il y a une sensibilité mal comprise, mal entourée, mal accompagnée. Et ça aussi, c'est important de le travailler pour aller mieux. L'anxiété, même quand elle est envahissante, n'est pas ta personnalité, ce n'est pas toi. C'est un signal. Et ce signal, tu peux apprendre à l'écouter, à le comprendre, puis à le transformer. Alors que tu sois déjà en chemin. ou que tu sois juste en train de découvrir que ce que tu ressens a un nom, tu peux aller mieux. Tu as la capacité de reprendre les rênes et tu n'as pas besoin de le faire seul. Le simple fait que tu sois là, en train d'écouter cet épisode, que tu prennes le temps de réfléchir à ton rapport à l'anxiété, que tu sois curieux, curieuse de comprendre comment tu fonctionnes, c'est déjà une victoire. Et si tu veux aller plus loin, si tu sens que tu as besoin d'un cadre, d'un cap, d'un accompagnement qui t'aide à avancer concrètement, étape par étape, peut-être que l'antidote est fait pour toi. Le programme a ouvert ses portes cette semaine et si tu penses que c'est ce qu'il te faut, tu trouveras toutes les informations en description pour retrouver le détail du programme et réserver ton appel découverte pour qu'on puisse voir tous les deux si c'est ce qu'il te faut en ce moment. Merci d'être resté avec moi jusqu'ici et j'espère sincèrement que cet épisode t'a aidé à recontextualiser l'anxiété que tu ressens et à te sentir moins seul et surtout à te sortir cette fausse idée de la tête qui dit que l'anxiété est une maladie mentale. Si cet épisode t'a parlé, je serais gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et que tu le partages à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. N'hésite pas à venir me raconter sur les réseaux sociaux comment tu vis l'anxiété au quotidien. Si tu veux commencer à agir tout de suite, tu peux commencer par utiliser le patch Anxiété Zéro. Il est et restera toujours gratuit. Tous les liens sont en description. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur. Et surtout, n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.