Speaker #0Tu sais ce moment où tu vas mal, mais t'es pas encore sûr si t'as besoin d'un psy, d'un massage ou d'un exorcisme. Moi j'ai tenté les trois d'un coup et, spoiler, j'ai eu une serpillère, des entités et un terrain soi-disant sacré. Aujourd'hui je te raconte pourquoi ma première thérapie a été un véritable fiasco et surtout comment tu peux éviter de tomber dans le même piège que moi. On en parle juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis sophro-analyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors, si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, Installe-toi, tu es au bon endroit. Ok, ceci est une pub, mais peut-être celle qui pourrait vraiment changer ta vie sans que tu l'aies vue arriver. As-tu encore dix années de ta vie à perdre en thérapie juste pour apprendre à gérer ton anxiété ? Je suis en train de finaliser l'Antidote, mon tout nouveau programme qui sortira lundi 25 août. Une thérapie hybride, humaine et profonde, pensée pour les anxieux et les anxieuses d'aujourd'hui. Pas un coaching de plus, pas une thérapie de blabla, un vrai cadre thérapeutique pour... avancer en profondeur sans t'épuiser. La liste d'attente est ouverte et c'est gratuit. Tu recevras toutes les infos en avant-première, plus quelques surprises pour ta santé mentale, dont l'accès aux enregistrements live du podcast pour me poser directement tes questions sur tes tracas du quotidien. Tous les détails sont dans la description de l'épisode et si ça t'appelle, je t'y attends. Bonjour et bienvenue dans le 40e épisode de Mission Anxiété Zéro. Dans l'épisode 37 du podcast, je t'ai raconté légèrement en surface que ma toute première expérience en thérapie avait été un vrai fiasco. Et pour être honnête, j'ai longtemps eu honte de ça. Honte d'avoir laissé quelqu'un me dire quoi faire ou quoi penser. Honte de ne pas avoir écouté mon intuition. Mais avec le recul, je sais que je ne savais pas comment faire autrement à ce moment-là. Ce n'était pas encore mon métier et je ne me rendais juste pas compte de ce qui se passait et de l'influence que ça a pu avoir sur mes choix. Et toi aussi, peut-être que tu as déjà été confronté à ça. Alors aujourd'hui, j'avais envie de te raconter cette histoire, pas pour régler mes comptes, mais pour t'aider, toi, à développer ta propre boussole, à apprendre à repérer les red flags, mais aussi les green flags, quand tu cherches du soutien émotionnel et que tu ne sais pas à qui faire appel. Donc, pour replacer un petit peu les choses dans leur contexte, à l'époque, j'ai 28 ans, je suis aux portes du burn-out. et je viens de me séparer de la personne que je pensais être l'homme de ma vie. Je vis une situation, en plus de ça, de harcèlement au travail, mais que personne ne prend vraiment au sérieux parce que le harceleur présumé est un mec sympa. Le genre de personne à qui on pardonne tout parce qu'il n'a pas fait exprès, c'est de la maladresse. Sauf que moi, pendant ce temps, je vais de plus en plus mal. Personne ne le voit, ou les quelques personnes qui le voient ne comprennent pas. Je perds ma joie de vivre, j'ai mal partout et surtout, je me sens seule avec ça puisque les bonnes femmes, ça exagère toujours. Et un jour, mon entreprise commence à proposer des massages assis une fois par mois pour apprendre à gérer le stress. Donc, je m'inscris et c'est comme ça que je rencontre celle qui allait devenir ma première thérapeute. Pendant le massage, elle me demande comment ça va au travail. Je lui explique brièvement. Et elle me dit qu'elle propose aussi des consultations en psychologie énergétique avec de la sophrologie et de l'EFT. En réalité, ça c'est déjà un premier red flag, mais c'est la première personne qui semble m'écouter, donc je tente et je prends rendez-vous. Au début, tout se passe assez bien. Elle m'écoute, je libère des choses, on avance. Elle me fait commencer par un bilan énergétique pour nettoyer les énergies négatives du boulot. Et franchement, je me dis juste... Pourquoi pas ? Après tout, c'est elle la pro, c'est elle qui sait. Mais très vite, ça commence à déraper. Elle m'interdit de venir en séance les jours où je travaille parce que je pollue son cabinet avec mes mauvaises vibrations que je ramène du travail. Bon, petite parenthèse, ça ne semblait pas la gêner d'encaisser l'argent de l'entreprise pour laquelle je bossais aux vibrations tellement négatives quand elle venait faire des massages. Mais enfin, et donc ? Elle m'interdit de venir les jours où je travaille. Et en fait, juste sans gêne, elle passe la serpillère derrière moi, alors que je suis encore là pour nettoyer toute la pollution que j'ai ramenée dans son cabinet. parce que le client suivant est déjà là. Et donc, c'était une sensation vraiment très désagréable, ce truc-là. Parce que comment est-ce que c'est possible de ne pas se sentir sale, coupable, presque dangereuse après ça ? Mais bien sûr, elle avait la solution à tout ça, c'était faire plus de bilans énergétiques. Donc, de prendre des soins supplémentaires, donc forcément des frais supplémentaires, et des compléments alimentaires. Bien entendu, le tout... procuré par ses soins. Donc toujours plus, toujours payant et toujours sans cadre parce qu'en réalité toutes ces disciplines de ses compétences à rallonge se mélangent et qu'il n'y a pas nécessairement de cadre vraiment défini. Je comprends pas trop ce qui se passe mais je continue parce qu'elle est aussi infirmière. Ce que j'ai oublié de te dire, oui, c'est qu'elle était aussi infirmière et que du coup j'ai pas eu le réflexe de remettre ça en question. Je me suis dit bah elle sait forcément prendre soin des gens, non ? Enfin... infirmière, ça reste un diplôme d'État, donc elle sait ce qu'elle fait. Donc bref, tout ça pour dire, je me tais et j'obéis, simplement. Mais je commence à douter de mes propres ressentis. Je pense que c'est moi qui suis défaillante, en fait. Que c'est elle qui a raison et que c'est moi qui suis à côté. Puisque c'est le message qu'elle me véhicule de façon explicite et implicite à la fois. Donc, je suis là et je me sens vraiment cassée, mais genre encore plus que je ne l'étais en arrivant en commençant à consulter avec elle. Je ressens qu'il y a un truc en moi qu'il faut réparer parce qu'en fait, je n'avais pas le droit de m'ouvrir à mes intuitions et de les explorer librement si elle n'avait pas décidé que c'est ça qu'il fallait faire ou que c'était légitime de faire. Et surtout, ça m'a fait sentir que je ne suis pas capable de m'en sortir seule, que je ne suis pas capable de retrouver moi-même ma propre autonomie. Et un jour, je lui parle de mon envie de quitter mon job parce que... je sens bien que cet environnement me détruit et elle me l'interdit. Elle me dit que ce serait une erreur, qu'il ne faut surtout pas faire ça et qu'elle est dans cette même situation et qu'elle ne peut pas partir. Donc, elle me parle de sa propre vie pendant mes consultations, de ses peurs, de ses blocages et c'est là que je réalise le truc en fait. Elle n'est pas en train de m'accompagner depuis tout ce temps. Elle est en train de projeter ses blessures sur moi. Un autre épisode marquant qui s'est passé au cours de mon accompagnement avec elle, c'est la maison. Donc, avec mon ex-compagnon, on avait trouvé un terrain sur lequel construire. Ou du moins, on avait décidé de construire sur un terrain particulier. Et dès que je l'ai visité, j'ai senti que je n'avais pas du tout envie de vivre là. J'avais vraiment envie de fuir. Enfin bref, je n'avais pas envie de vivre là. Donc, elle a testé le terrain en bioénergétique et elle m'a dit qu'il fallait... absolument construire là, qu'il ne fallait surtout pas vendre ce terrain, que c'était un lieu sacré, que si je ne le sentais pas, c'était que j'avais peut-être une peur du bonheur à travailler. Alors, on a construit cette maison sur ce terrain. Donc, cette maison dont je ne voulais pas, sur un terrain qui était peut-être agréable en soi, avec de très bonnes vibrations, peut-être, mais qui ne m'inspirait rien de bon pour moi. Donc, on a passé deux ans à construire cette maison. J'ai beaucoup travaillé sur le chantier et je l'ai habité pendant un an. Et puis, je suis repartie en France. J'ai tout quitté avec le sentiment profond d'avoir trahi mon intuition et d'avoir gaspillé trois ans de ma vie en laissant quelqu'un d'autre choisir à ma place. Et tu sais ce qui est le plus dingue là-dedans, c'est que pendant ces deux ans de thérapie, si je peux encore nommer ça comme ça, c'est que j'ai bien senti que c'était un travail... conditionnelle entre elle et moi, qui fonctionnait seulement si j'exprimais des idées qui étaient en accord avec ce qu'elle pense. Parce qu'en fait sinon elle me réprimandait en séance. Du coup, jamais rien ne m'a aidé à me stabiliser et à me reconnecter à moi. Elle parlait de purification, de vibrations, d'entités, mais elle m'a jamais aidé à retrouver ma propre puissance. Alors pourquoi je te raconte tout ça aujourd'hui ? Parce que en parallèle, oui. Et plus je le raconte, je me rends compte aussi que plus j'ose en parler et moins je ressens de honte de le dire, parce que je crois que c'est vraiment important de les dire ces choses. Mais en parallèle de cet accompagnement-là, j'ai intégré l'Institut européen de sophro-analyse à Paris. Et j'ai commencé ma formation pour devenir thérapeute psychocorporelle en sophro-analyse intégrative. Et là, au fur et à mesure que j'avançais dans la formation, tout a commencé à devenir de plus en plus limpide pour moi. Et j'ai compris. à quel point cette première expérience était remplie de dépassements de cadres et à quel point, dans une période de vulnérabilité, ça peut avoir des conséquences terribles sur la personne qui vient consulter. Parce qu'on va être honnête, les gens qui viennent consulter... sont dans des moments de vulnérabilité. Et un dépassement de cadre peut être dangereux pour ces personnes en état de vulnérabilité qui laissent leur vulnérabilité entre les mains d'un thérapeute parce qu'elles vont partir du principe, comme moi, que c'est eux qui s'aiment mieux qu'elles, alors que c'est totalement faux. Et donc, c'est justement pour t'éviter ça que j'ai voulu enregistrer cet épisode, pour te partager les signes d'alerte que je n'avais pas vus, pour que tu puisses, toi, faire aussi des choix éclairés. Un bon thérapeute, va poser un cadre clair, transparent et sécurisant dans lequel tu n'as ni peur ni honte d'exprimer ce que tu ressens réellement. Il va travailler avec des objectifs thérapeutiques qu'il va t'aider à identifier ou à clarifier. Parce que souvent, quand on arrive en consulte, on peut être dans un état de confusion et on a besoin d'une personne neutre et bienveillante qui accueille ça pour nous permettre d'identifier. et de clarifier, d'affiner notre objectif thérapeutique. Un thérapeute est supervisé régulièrement. C'est ce qui lui permet de ne pas projeter ses blessures, son histoire personnelle sur toi. Et ça, tu comprends maintenant à quel point c'est important pour que tu puisses vraiment prendre les décisions qui sont les bonnes pour toi pendant ta thérapie. Donc, un bon thérapeute ne mélange pas les rôles. C'est pas ton pote, c'est pas ton parent, c'est pas ton gourou, c'est un être humain. en face de toi, neutre, qui accueille ce que tu viens déposer et qui t'aide à faire le ménage dans ton monde intérieur. Mais aussi, il ne te vend pas de compléments et de bilans à tout va, il ne cumule pas mille casquettes, parce que cumuler les titres, ça ne fait que créer de la confusion, ne serait-ce que dans le cadre. Et surtout, il ne te garde pas dans une relation de dépendance par la peur, il est là pour t'aider à retrouver ton autonomie. émotionnel, et pas pour te faire cultiver une idée selon laquelle tout est à revoir chez toi. Mais je ne crache pas dans la soupe pour autant, parce que j'ai quand même appris des choses dans cette relation. J'ai appris à dire stop, à quitter une relation qui ne me convenait plus, à poser mes limites, même tardivement. Mais j'avoue que j'aurais aimé qu'on me le dise plus tôt tout ça, parce que ça m'aurait évité de perdre de précieuses années de ma vie. Et tu sais, c'est aussi ce genre d'expérience qui a... profondément bousculé ma vision de l'accompagnement. J'ai compris que le vrai problème, ce n'est pas l'outil utilisé, mais la posture de la personne qui le tient entre ses mains. J'ai vu des praticiens accumuler les titres et les certifications comme des cartes Pokémon en mélangeant un peu de tout. Massage énergétique, EFT, énergie, coaching, sans cadre clair ni spécialisation et quand tout se mélange sans structure, c'est là que les risques de confusion et d'emprise se glissent plus facilement. J'ai aussi appris que ce n'est pas parce qu'on a psychologue et un joli master, donc écrit sur sa plaque, qu'on est nécessairement plus éthique ou plus ancré, puisque une grande majorité des récits de dépassement de cadre qu'on m'a remonté en cabinet venaient de praticiens diplômés en psychologie. Certainement pas par malveillance, mais parce que l'ancrage, la supervision, la remise en question, ce ne sont pas des choses automatiques, ce sont des choix, ce sont des engagements. Tout ça pour te dire que c'est une... question d'être humain plus que de discipline. Même si, naturellement, je t'invite très largement à consulter les chartes déontologiques des professions que tu consultes. Et quand quelqu'un te parle d'énergie noire, de karma sale ou de mémoire transgénérationnelle, sans t'expliquer concrètement de quoi il s'agit et que tout se mélange dans ce brouhaha et surtout sans jamais t'aider à comprendre ce que toi tu ressens, ni tout y est pour le vivre autrement, eh bien ça, pour moi, C'est un énorme red flag. Donc c'est en traversant ces zones floues, inconfortables, parfois même toxiques, que j'ai compris les dégâts que ça pouvait causer dans la vie des gens. Parce que je l'ai expérimenté moi-même. Et c'est ce chemin-là qui m'a poussé aussi à concevoir l'antidote de cette façon. À concevoir ce projet autrement. Pas comme une thérapie de plus, mais comme une révolution pour ta santé mentale. Une thérapie hybride, humaine, encadrée et consciente, où tu n'attends pas la prochaine séance. pour aller mieux, pour qu'on t'enlève tous ces mauvais karmas ou pour qu'on te donne plus de blabla intellectuel pour que tu aies encore plus de quoi ruminer dessus. Parce que juste, je crois profondément à l'éducation thérapeutique des personnes qu'on accompagne. Te transmettre des clés concrètes en te rendant les concepts théoriques accessibles pour que tu puisses cultiver ton autonomie émotionnelle jour après jour. Un espace où tu peux enfin avancer en sécurité en comprenant ce qui se joue en toi. et sans jamais devoir remettre ton pouvoir personnel entre les mains de quelqu'un d'autre. Puis surtout, je préfère mille fois t'apprendre à pêcher une fois que d'aller à la pêche à ta place tous les jours. Simplement parce que je trouve que c'est ça qui fait toute la beauté et la grandeur de l'être humain. Le regarder construire son propre royaume à son image. Et si tu veux en savoir plus, tu trouveras le lien pour rejoindre la liste d'attente dans la description de l'épisode. Tu n'as pas à continuer seul et tu n'es pas pro. Tu es simplement prêt à devenir acteur de ta vie intérieure. Alors peut-être que la vraie question... C'est pas seulement comment choisir un bon thérapeute, mais aussi de te demander qu'est-ce que je veux nourrir en moi quand je prends la décision d'aller consulter quelqu'un d'autre ? Est-ce que je cherche à être sauvée ou à me reconnecter à mes propres ressources à moi ? Est-ce que je délègue mon pouvoir de décision ou est-ce que je construis pas à pas une confiance intérieure plus solide ? Et si le bon accompagnement, finalement, c'était celui qui m'aide à m'écouter plutôt qu'à... obéir. Je te laisse avec cette réflexion intérieure, puisque nous sommes déjà arrivés à la fin de cet épisode. Et si t'es resté jusqu'ici, je serais gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast à toutes celles et ceux qui pourraient en avoir besoin. Si t'as envie de partager tes réflexions, et ce que ça t'évoque, n'hésite pas à venir m'en parler sur Instagram ou sur LinkedIn. Je suis toujours très heureuse d'interagir avec les auditeurs et les auditrices du podcast. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur, et n'oublie pas Quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.