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Olivier Brunet (Barnes) :  « Devenir châtelain pour le prix d'un petit appartement à Paris ! » #973 cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Olivier Brunet (Barnes) : « Devenir châtelain pour le prix d'un petit appartement à Paris ! » #973

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12min |23/09/2025
Play
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Olivier Brunet (Barnes) : « Devenir châtelain pour le prix d'un petit appartement à Paris ! » #973

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12min |23/09/2025
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Description

Olivier Brunet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le directeur associé de Barnes Propriétés & Châteaux décrypte un marché en plein essor : en 5 ans, les ventes ont doublé pour atteindre 400 par an. « On peut devenir châtelain pour 400 000 €, le prix d’un petit appartement parisien », confie-t-il. Entre Français passionnés de rénovation et Américains séduits par l’art de vivre à la française, il raconte ce boom inédit du marché immobilier en France.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. Et aujourd'hui, on s'intéresse aux vieilles pierres. On va parler château, manoir, demeure historique, un marché qui a doublé en 5 ans. Et pour en parler, je suis avec Olivier Brunet. Bonjour.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux. Vous venez de publier une étude très intéressante qui montre notamment que le marché des châteaux a doublé en 5 ans ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument.

  • Ariane Artinian

    Ça s'explique comment ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Plusieurs facteurs. Effectivement, le marché jusqu'en 2019 accusait environ 200 ventes de châteaux par an. Depuis 2019, on voit que ce marché a doublé. Le facteur numéro 1, peut-être le droit des naisses. Pendant plusieurs siècles, en France, le premier-né héritait en général de la propriété familiale. Les choses évoluent depuis une à deux générations, et ce phénomène de droit d'aînésse, doublé peut-être à un phénomène de la pyramide des âges qui fait qu'en ce moment les boomers sont en train de partir, donne au marché une forme de dynamisme, puisque beaucoup plus de biens arrivent de fait sur le marché. On estime aujourd'hui à 400 le nombre de transactions annuelles.

  • Ariane Artinian

    Et sur ces 400 transactions, vous en réalisez combien ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On en réalise une cinquantaine, entre 50 et 60 par an.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi un château ? Comment vous le définissez Olivier Brunet ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un château, pour être qualifié de château et non de manoir, doit avoir des origines qui remontent, on l'estime, entre le 5e et le 15e siècle, donc le Moyen-Âge, qui s'arrête à la guerre de Cent Ans en 1450. Et ensuite, c'est le début de la Renaissance, qui commence en Italie, qui monte ensuite à Versailles, et qui, depuis Versailles, rayonne un petit peu partout en France. Donc le château, pour être qualifié ainsi, doit avoir des origines qui remontent avant la guerre de Cent Ans, même si aujourd'hui, il est devenu un château d'apparat, un château de réception, qui a été rénové dans les phases principales les plus récentes, la Renaissance. Et puis ensuite, l'époque de Bonaparte. Un château était à l'époque un écosystème. Le seigneur qui vivait dans le château régnait sur ses terres, avait un village généralement au pied du château, donc terre agricole et souvent forêt pour chasser.

  • Ariane Artinian

    Et les parcelles de terre, de terrain autour, sont en voie de réduction ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Effectivement, là aussi, c'est peut-être l'évolution de la société française qui fait que pendant plusieurs générations, certains châtelains, pour entretenir, pour continuer sur la qualité d'entretien du château, ont arbitré certaines parcelles de terre. Et au fil des générations, effectivement, ces grands domaines, pour certains, se sont réduits à finalement le parc du château.

  • Ariane Artinian

    Dans l'imaginaire collectif, un château c'est cher et dans les fêtes c'est pas toujours si cher que ça ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Non rien, ça dépend de l'état et de la localisation. Vous savez, chez nous on trouve des châteaux à partir de 400 000 euros environ. Alors, à 400 000 euros, faut pas s'attendre à un château de 3000 m² au milieu de 300 hectares.

  • Ariane Artinian

    Bon alors on a quoi Ă  400 000 euros ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un petit château, en lisière de village, avec un petit parc et... À ce prix-là, généralement, une campagne de travaux significative à envisager.

  • Ariane Artinian

    Ça attire du coup une nouvelle clientèle ? Oui,

  • Olivier Brunet (Barnes)

    c'est vrai qu'on peut devenir propriétaire d'un château pour le prix d'un petit appartement parisien. Donc une catégorie de population plus jeune, essentiellement française sur cette typologie, avec des projets qui sont souvent des projets de monétisation ou d'amortissement des charges liées à l'entretien du château. Donc des mariages, des séminaires, de l'accueil via des chambres d'hôtes ou des gîtes.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est un des profils des acquéreurs aujourd'hui parmi les Français ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, chez nos acquéreurs français on a cette catégorie de population qui font revivre ces vieux châteaux souvent endormis, qui sont des châteaux souvent à échelle humaine, de quelques petites centaines de mètres carrés. et qu'ils les font revivre grâce à une activité professionnelle ou semi-professionnelle.

  • Ariane Artinian

    Vous parliez aussi du besoin pour les Français, du besoin des Français d'avoir un lieu où se retrouver en famille.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, avec une durée de conservation moyenne d'une résidence principale qui est de l'ordre de 7 ans. que je trouve extrêmement court, mais qui finalement adapté à ma vie est complètement le reflet de cette statistique. Le château ou la résidence secondaire au sens large a ça d'extraordinaire qu'en fait c'est pas un bien qu'on achète pour habiter à côté des commerces, des écoles des enfants, du bureau ou des transports. On l'achète pour y écrire ses souvenirs, on l'achète pour le transmettre, pour que ça reste dans la famille et pour écrire finalement l'histoire de sa famille. et tous les bons souvenirs qui sont associés à ce genre de lieu. On a vu ça, c'était pas cette année, c'était l'année dernière, mais un projet qui était un projet magnifique, transgénérationnel, trois générations dans le château. Le fils a accueilli ses enfants dans le château, dans une certaine... Et dans une autre dépendance, ses parents sont installés et en fait ces trois générations cohabitent au sein de ce château, ce qui le fait vivre à l'année et que je trouve assez extraordinaire.

  • Ariane Artinian

    Il faut être aussi passionné d'histoire quand on vient vous voir ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Pas nécessairement, mais effectivement on a beaucoup, beaucoup de passionnés. Vous savez, dans la typologie des acheteurs de châteaux, il y a deux catégories de population. Ceux qui voient le château comme une forme de réussite sociale. Le château a de tout temps été le sommet de la pyramide architecturale en immobilier. Posséder un château, ça renvoie un message. Mais la grande majorité de nos clients se portent à acquérir d'un château plus par passion, plus par intérêt historique d'avoir cette capacité à écrire sur plusieurs générations l'histoire de la famille dans ce château.

  • Ariane Artinian

    Le pourcentage d'étrangers ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    50% environ d'étrangers chez Barnes sur des acquisitions de châteaux 2023, 2024 et de ce qu'on sait de 2025.

  • Ariane Artinian

    Beaucoup d'Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Beaucoup, effectivement. Les Américains sont revenus. L'histoire, une véritable passion pour l'art de vivre à la française. On parlait de sommet de pyramide architecturale. Le château est extraordinaire en ça que les Américains n'ont pas ce type de bâtiment chez eux. Et finalement, on en trouve qu'en France. Cette variété, cette diversité architecturale, on ne la trouve que chez nous. Et c'est le symbole de l'art de vivre à la française.

  • Ariane Artinian

    Est-ce qu'il y a des lieux qui sont plus ou moins prisés par les Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Les Américains n'ont pas nécessairement le même comportement que les Français. Un Français qui cherche à acheter un château va acheter une distance puisqu'il aura une consommation du château qui sera le week-end, les jours fériés, les vacances scolaires. L'Américain, lui, va venir une à deux fois par an sur des séjours beaucoup plus longs. Donc acceptera beaucoup plus volontiers en descendant de l'avion d'avoir une heure de route en plus et de la faire deux fois par an quand le français lui se posera vraiment la question. Donc il ne cherche pas les mêmes endroits mais c'est systématiquement une distance et un éloignement soit de sa résidence principale soit de son point d'arrivée en France.

  • Ariane Artinian

    Vous disiez aussi quand on préparait cette émission que les châteaux ne sont pas figés dans le passé, qu'on y télétravaille, on y installe la fibre.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bien sûr, Ariane, vous savez, en 2025, il n'y a pas de honte ou en tout cas aucune nécessité de vivre dans un château 17e comme on y vivait au 17e. Bien au contraire, le confort moderne dans un château, c'est quand même quelque chose de très agréable. Et les artisans sont tout à fait capables aujourd'hui de concilier des technologies de confort tout à fait modernes dans un lieu chargé d'histoire qui existe depuis 400, 500, voire même plus.

  • Ariane Artinian

    Tout en respectant l'esprit du lieu.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, évidemment.

  • Ariane Artinian

    Dernière question, Olivier Brunet. J'hésite à me lancer aujourd'hui dans l'achat d'un château, parce que je me dis que le contexte n'est quand même pas extraordinaire, le contexte économique, qu'il faut peut-être attendre, que les prix vont peut-être baisser. Qu'est-ce que vous me dites ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mais pourquoi attendre ? Attendre quoi ? Non, je ne suis pas sûr que les prix baissent. Le marché des châteaux est un marché qui est quand même... très rationnel et qui répond à des règles qui sont simples. Et chez nous, nous sommes capables de justifier et de motiver les prix de vente. Attendre, c'est simplement prendre le risque de perdre du temps, de reculer sa prise de décision. Dans quelques années, je ne sais pas où on en sera, mais ça ne sera peut-être pas mieux qu'aujourd'hui. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'on aura laissé filer des années. Et ça, c'est bien dommage. Donc, on encourage vraiment nos clients à avancer aujourd'hui parce que quand on a cet intérêt, cette passion et cette envie finalement d'écrire son histoire dans une belle maison de campagne, une résidence secondaire, attendre c'est juste reculer un petit peu l'échéance et perdre du temps.

  • Ariane Artinian

    Bon alors ça y est vous m'avez convaincu ! Quelles sont les questions que je dois me poser avant de me lancer ? A quoi il faut faire attention ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Au coût de rénovation, être capable de les mesurer, de les anticiper. C'est là qu'on intervient aussi en présentant des architectes, des artisans et des maîtres d'œuvre qui ont cette expérience, qui ont cette expertise. Ce sont des points qui sont absolument fondamentaux au démarrage de la réflexion d'un projet d'acquisition de château.

  • Ariane Artinian

    Vous avez des exemples de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il n'est pas rare d'arriver dans des châteaux dans lesquels il n'y a pas eu de travaux depuis deux à trois générations, des châteaux en mauvais voire très mauvais état, où les propriétaires ont pallié aux urgences mais sans envisager de campagne de travaux importante. Un château de plus de 2000 m² à moins d'une heure de Paris, il n'y a plus qu'une pièce qui est occupée à l'intérieur. et le reste est gagné même dans la cuisine par la végétation.

  • Ariane Artinian

    Il vaut combien ce château ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il vaut un peu plus de 4 millions.

  • Ariane Artinian

    Et il faut combien de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On a évoqué 15, 16. Mais ça, c'est un château qui aura, quoi qu'il arrive, une vocation professionnelle. 2000 m² de château et pratiquement 4000 m² de plus entre le bâtiment industriel, l'ancienne ferme. les communs, les dépendances et la conciergerie. C'est des projets qui sont hors normes.

  • Ariane Artinian

    Dernière dernière question, il y a des époques de construction à privilégier ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    À privilégier, je ne sais pas. Personnellement, je suis très 17e. Pour autant, nos clients ne sont pas forcément figés sur une époque, même s'il est vrai que le 16e et le 17e emportent l'enthousiasme des passionnés. quand une clientèle étrangère ou moins à la recherche du caractère historique d'un château, on regardera beaucoup plus volontiers des châteaux 18e, 19e ou néo quelque chose.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Brunet. Je rappelle que vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout... Surtout, vous nous le dites, vous le faites savoir autour de vous. Vous partagez ce post, vous commentez l'article sur MySuite Timo, sur les réseaux sociaux, sur votre plateforme d'écoute préférée. Et surtout, vous nous laissez des étoiles. Ça nous fait toujours plaisir et c'est très important pour nous.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mon podcast Timo.

Description

Olivier Brunet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le directeur associé de Barnes Propriétés & Châteaux décrypte un marché en plein essor : en 5 ans, les ventes ont doublé pour atteindre 400 par an. « On peut devenir châtelain pour 400 000 €, le prix d’un petit appartement parisien », confie-t-il. Entre Français passionnés de rénovation et Américains séduits par l’art de vivre à la française, il raconte ce boom inédit du marché immobilier en France.


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  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. Et aujourd'hui, on s'intéresse aux vieilles pierres. On va parler château, manoir, demeure historique, un marché qui a doublé en 5 ans. Et pour en parler, je suis avec Olivier Brunet. Bonjour.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux. Vous venez de publier une étude très intéressante qui montre notamment que le marché des châteaux a doublé en 5 ans ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument.

  • Ariane Artinian

    Ça s'explique comment ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Plusieurs facteurs. Effectivement, le marché jusqu'en 2019 accusait environ 200 ventes de châteaux par an. Depuis 2019, on voit que ce marché a doublé. Le facteur numéro 1, peut-être le droit des naisses. Pendant plusieurs siècles, en France, le premier-né héritait en général de la propriété familiale. Les choses évoluent depuis une à deux générations, et ce phénomène de droit d'aînésse, doublé peut-être à un phénomène de la pyramide des âges qui fait qu'en ce moment les boomers sont en train de partir, donne au marché une forme de dynamisme, puisque beaucoup plus de biens arrivent de fait sur le marché. On estime aujourd'hui à 400 le nombre de transactions annuelles.

  • Ariane Artinian

    Et sur ces 400 transactions, vous en réalisez combien ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On en réalise une cinquantaine, entre 50 et 60 par an.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi un château ? Comment vous le définissez Olivier Brunet ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un château, pour être qualifié de château et non de manoir, doit avoir des origines qui remontent, on l'estime, entre le 5e et le 15e siècle, donc le Moyen-Âge, qui s'arrête à la guerre de Cent Ans en 1450. Et ensuite, c'est le début de la Renaissance, qui commence en Italie, qui monte ensuite à Versailles, et qui, depuis Versailles, rayonne un petit peu partout en France. Donc le château, pour être qualifié ainsi, doit avoir des origines qui remontent avant la guerre de Cent Ans, même si aujourd'hui, il est devenu un château d'apparat, un château de réception, qui a été rénové dans les phases principales les plus récentes, la Renaissance. Et puis ensuite, l'époque de Bonaparte. Un château était à l'époque un écosystème. Le seigneur qui vivait dans le château régnait sur ses terres, avait un village généralement au pied du château, donc terre agricole et souvent forêt pour chasser.

  • Ariane Artinian

    Et les parcelles de terre, de terrain autour, sont en voie de réduction ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Effectivement, là aussi, c'est peut-être l'évolution de la société française qui fait que pendant plusieurs générations, certains châtelains, pour entretenir, pour continuer sur la qualité d'entretien du château, ont arbitré certaines parcelles de terre. Et au fil des générations, effectivement, ces grands domaines, pour certains, se sont réduits à finalement le parc du château.

  • Ariane Artinian

    Dans l'imaginaire collectif, un château c'est cher et dans les fêtes c'est pas toujours si cher que ça ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Non rien, ça dépend de l'état et de la localisation. Vous savez, chez nous on trouve des châteaux à partir de 400 000 euros environ. Alors, à 400 000 euros, faut pas s'attendre à un château de 3000 m² au milieu de 300 hectares.

  • Ariane Artinian

    Bon alors on a quoi Ă  400 000 euros ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un petit château, en lisière de village, avec un petit parc et... À ce prix-là, généralement, une campagne de travaux significative à envisager.

  • Ariane Artinian

    Ça attire du coup une nouvelle clientèle ? Oui,

  • Olivier Brunet (Barnes)

    c'est vrai qu'on peut devenir propriétaire d'un château pour le prix d'un petit appartement parisien. Donc une catégorie de population plus jeune, essentiellement française sur cette typologie, avec des projets qui sont souvent des projets de monétisation ou d'amortissement des charges liées à l'entretien du château. Donc des mariages, des séminaires, de l'accueil via des chambres d'hôtes ou des gîtes.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est un des profils des acquéreurs aujourd'hui parmi les Français ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, chez nos acquéreurs français on a cette catégorie de population qui font revivre ces vieux châteaux souvent endormis, qui sont des châteaux souvent à échelle humaine, de quelques petites centaines de mètres carrés. et qu'ils les font revivre grâce à une activité professionnelle ou semi-professionnelle.

  • Ariane Artinian

    Vous parliez aussi du besoin pour les Français, du besoin des Français d'avoir un lieu où se retrouver en famille.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, avec une durée de conservation moyenne d'une résidence principale qui est de l'ordre de 7 ans. que je trouve extrêmement court, mais qui finalement adapté à ma vie est complètement le reflet de cette statistique. Le château ou la résidence secondaire au sens large a ça d'extraordinaire qu'en fait c'est pas un bien qu'on achète pour habiter à côté des commerces, des écoles des enfants, du bureau ou des transports. On l'achète pour y écrire ses souvenirs, on l'achète pour le transmettre, pour que ça reste dans la famille et pour écrire finalement l'histoire de sa famille. et tous les bons souvenirs qui sont associés à ce genre de lieu. On a vu ça, c'était pas cette année, c'était l'année dernière, mais un projet qui était un projet magnifique, transgénérationnel, trois générations dans le château. Le fils a accueilli ses enfants dans le château, dans une certaine... Et dans une autre dépendance, ses parents sont installés et en fait ces trois générations cohabitent au sein de ce château, ce qui le fait vivre à l'année et que je trouve assez extraordinaire.

  • Ariane Artinian

    Il faut être aussi passionné d'histoire quand on vient vous voir ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Pas nécessairement, mais effectivement on a beaucoup, beaucoup de passionnés. Vous savez, dans la typologie des acheteurs de châteaux, il y a deux catégories de population. Ceux qui voient le château comme une forme de réussite sociale. Le château a de tout temps été le sommet de la pyramide architecturale en immobilier. Posséder un château, ça renvoie un message. Mais la grande majorité de nos clients se portent à acquérir d'un château plus par passion, plus par intérêt historique d'avoir cette capacité à écrire sur plusieurs générations l'histoire de la famille dans ce château.

  • Ariane Artinian

    Le pourcentage d'étrangers ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    50% environ d'étrangers chez Barnes sur des acquisitions de châteaux 2023, 2024 et de ce qu'on sait de 2025.

  • Ariane Artinian

    Beaucoup d'Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Beaucoup, effectivement. Les Américains sont revenus. L'histoire, une véritable passion pour l'art de vivre à la française. On parlait de sommet de pyramide architecturale. Le château est extraordinaire en ça que les Américains n'ont pas ce type de bâtiment chez eux. Et finalement, on en trouve qu'en France. Cette variété, cette diversité architecturale, on ne la trouve que chez nous. Et c'est le symbole de l'art de vivre à la française.

  • Ariane Artinian

    Est-ce qu'il y a des lieux qui sont plus ou moins prisés par les Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Les Américains n'ont pas nécessairement le même comportement que les Français. Un Français qui cherche à acheter un château va acheter une distance puisqu'il aura une consommation du château qui sera le week-end, les jours fériés, les vacances scolaires. L'Américain, lui, va venir une à deux fois par an sur des séjours beaucoup plus longs. Donc acceptera beaucoup plus volontiers en descendant de l'avion d'avoir une heure de route en plus et de la faire deux fois par an quand le français lui se posera vraiment la question. Donc il ne cherche pas les mêmes endroits mais c'est systématiquement une distance et un éloignement soit de sa résidence principale soit de son point d'arrivée en France.

  • Ariane Artinian

    Vous disiez aussi quand on préparait cette émission que les châteaux ne sont pas figés dans le passé, qu'on y télétravaille, on y installe la fibre.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bien sûr, Ariane, vous savez, en 2025, il n'y a pas de honte ou en tout cas aucune nécessité de vivre dans un château 17e comme on y vivait au 17e. Bien au contraire, le confort moderne dans un château, c'est quand même quelque chose de très agréable. Et les artisans sont tout à fait capables aujourd'hui de concilier des technologies de confort tout à fait modernes dans un lieu chargé d'histoire qui existe depuis 400, 500, voire même plus.

  • Ariane Artinian

    Tout en respectant l'esprit du lieu.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, évidemment.

  • Ariane Artinian

    Dernière question, Olivier Brunet. J'hésite à me lancer aujourd'hui dans l'achat d'un château, parce que je me dis que le contexte n'est quand même pas extraordinaire, le contexte économique, qu'il faut peut-être attendre, que les prix vont peut-être baisser. Qu'est-ce que vous me dites ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mais pourquoi attendre ? Attendre quoi ? Non, je ne suis pas sûr que les prix baissent. Le marché des châteaux est un marché qui est quand même... très rationnel et qui répond à des règles qui sont simples. Et chez nous, nous sommes capables de justifier et de motiver les prix de vente. Attendre, c'est simplement prendre le risque de perdre du temps, de reculer sa prise de décision. Dans quelques années, je ne sais pas où on en sera, mais ça ne sera peut-être pas mieux qu'aujourd'hui. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'on aura laissé filer des années. Et ça, c'est bien dommage. Donc, on encourage vraiment nos clients à avancer aujourd'hui parce que quand on a cet intérêt, cette passion et cette envie finalement d'écrire son histoire dans une belle maison de campagne, une résidence secondaire, attendre c'est juste reculer un petit peu l'échéance et perdre du temps.

  • Ariane Artinian

    Bon alors ça y est vous m'avez convaincu ! Quelles sont les questions que je dois me poser avant de me lancer ? A quoi il faut faire attention ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Au coût de rénovation, être capable de les mesurer, de les anticiper. C'est là qu'on intervient aussi en présentant des architectes, des artisans et des maîtres d'œuvre qui ont cette expérience, qui ont cette expertise. Ce sont des points qui sont absolument fondamentaux au démarrage de la réflexion d'un projet d'acquisition de château.

  • Ariane Artinian

    Vous avez des exemples de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il n'est pas rare d'arriver dans des châteaux dans lesquels il n'y a pas eu de travaux depuis deux à trois générations, des châteaux en mauvais voire très mauvais état, où les propriétaires ont pallié aux urgences mais sans envisager de campagne de travaux importante. Un château de plus de 2000 m² à moins d'une heure de Paris, il n'y a plus qu'une pièce qui est occupée à l'intérieur. et le reste est gagné même dans la cuisine par la végétation.

  • Ariane Artinian

    Il vaut combien ce château ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il vaut un peu plus de 4 millions.

  • Ariane Artinian

    Et il faut combien de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On a évoqué 15, 16. Mais ça, c'est un château qui aura, quoi qu'il arrive, une vocation professionnelle. 2000 m² de château et pratiquement 4000 m² de plus entre le bâtiment industriel, l'ancienne ferme. les communs, les dépendances et la conciergerie. C'est des projets qui sont hors normes.

  • Ariane Artinian

    Dernière dernière question, il y a des époques de construction à privilégier ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    À privilégier, je ne sais pas. Personnellement, je suis très 17e. Pour autant, nos clients ne sont pas forcément figés sur une époque, même s'il est vrai que le 16e et le 17e emportent l'enthousiasme des passionnés. quand une clientèle étrangère ou moins à la recherche du caractère historique d'un château, on regardera beaucoup plus volontiers des châteaux 18e, 19e ou néo quelque chose.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Brunet. Je rappelle que vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout... Surtout, vous nous le dites, vous le faites savoir autour de vous. Vous partagez ce post, vous commentez l'article sur MySuite Timo, sur les réseaux sociaux, sur votre plateforme d'écoute préférée. Et surtout, vous nous laissez des étoiles. Ça nous fait toujours plaisir et c'est très important pour nous.

  • Olivier Brunet (Barnes)

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  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. Et aujourd'hui, on s'intéresse aux vieilles pierres. On va parler château, manoir, demeure historique, un marché qui a doublé en 5 ans. Et pour en parler, je suis avec Olivier Brunet. Bonjour.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux. Vous venez de publier une étude très intéressante qui montre notamment que le marché des châteaux a doublé en 5 ans ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument.

  • Ariane Artinian

    Ça s'explique comment ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Plusieurs facteurs. Effectivement, le marché jusqu'en 2019 accusait environ 200 ventes de châteaux par an. Depuis 2019, on voit que ce marché a doublé. Le facteur numéro 1, peut-être le droit des naisses. Pendant plusieurs siècles, en France, le premier-né héritait en général de la propriété familiale. Les choses évoluent depuis une à deux générations, et ce phénomène de droit d'aînésse, doublé peut-être à un phénomène de la pyramide des âges qui fait qu'en ce moment les boomers sont en train de partir, donne au marché une forme de dynamisme, puisque beaucoup plus de biens arrivent de fait sur le marché. On estime aujourd'hui à 400 le nombre de transactions annuelles.

  • Ariane Artinian

    Et sur ces 400 transactions, vous en réalisez combien ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On en réalise une cinquantaine, entre 50 et 60 par an.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi un château ? Comment vous le définissez Olivier Brunet ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un château, pour être qualifié de château et non de manoir, doit avoir des origines qui remontent, on l'estime, entre le 5e et le 15e siècle, donc le Moyen-Âge, qui s'arrête à la guerre de Cent Ans en 1450. Et ensuite, c'est le début de la Renaissance, qui commence en Italie, qui monte ensuite à Versailles, et qui, depuis Versailles, rayonne un petit peu partout en France. Donc le château, pour être qualifié ainsi, doit avoir des origines qui remontent avant la guerre de Cent Ans, même si aujourd'hui, il est devenu un château d'apparat, un château de réception, qui a été rénové dans les phases principales les plus récentes, la Renaissance. Et puis ensuite, l'époque de Bonaparte. Un château était à l'époque un écosystème. Le seigneur qui vivait dans le château régnait sur ses terres, avait un village généralement au pied du château, donc terre agricole et souvent forêt pour chasser.

  • Ariane Artinian

    Et les parcelles de terre, de terrain autour, sont en voie de réduction ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Effectivement, là aussi, c'est peut-être l'évolution de la société française qui fait que pendant plusieurs générations, certains châtelains, pour entretenir, pour continuer sur la qualité d'entretien du château, ont arbitré certaines parcelles de terre. Et au fil des générations, effectivement, ces grands domaines, pour certains, se sont réduits à finalement le parc du château.

  • Ariane Artinian

    Dans l'imaginaire collectif, un château c'est cher et dans les fêtes c'est pas toujours si cher que ça ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Non rien, ça dépend de l'état et de la localisation. Vous savez, chez nous on trouve des châteaux à partir de 400 000 euros environ. Alors, à 400 000 euros, faut pas s'attendre à un château de 3000 m² au milieu de 300 hectares.

  • Ariane Artinian

    Bon alors on a quoi Ă  400 000 euros ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un petit château, en lisière de village, avec un petit parc et... À ce prix-là, généralement, une campagne de travaux significative à envisager.

  • Ariane Artinian

    Ça attire du coup une nouvelle clientèle ? Oui,

  • Olivier Brunet (Barnes)

    c'est vrai qu'on peut devenir propriétaire d'un château pour le prix d'un petit appartement parisien. Donc une catégorie de population plus jeune, essentiellement française sur cette typologie, avec des projets qui sont souvent des projets de monétisation ou d'amortissement des charges liées à l'entretien du château. Donc des mariages, des séminaires, de l'accueil via des chambres d'hôtes ou des gîtes.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est un des profils des acquéreurs aujourd'hui parmi les Français ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, chez nos acquéreurs français on a cette catégorie de population qui font revivre ces vieux châteaux souvent endormis, qui sont des châteaux souvent à échelle humaine, de quelques petites centaines de mètres carrés. et qu'ils les font revivre grâce à une activité professionnelle ou semi-professionnelle.

  • Ariane Artinian

    Vous parliez aussi du besoin pour les Français, du besoin des Français d'avoir un lieu où se retrouver en famille.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, avec une durée de conservation moyenne d'une résidence principale qui est de l'ordre de 7 ans. que je trouve extrêmement court, mais qui finalement adapté à ma vie est complètement le reflet de cette statistique. Le château ou la résidence secondaire au sens large a ça d'extraordinaire qu'en fait c'est pas un bien qu'on achète pour habiter à côté des commerces, des écoles des enfants, du bureau ou des transports. On l'achète pour y écrire ses souvenirs, on l'achète pour le transmettre, pour que ça reste dans la famille et pour écrire finalement l'histoire de sa famille. et tous les bons souvenirs qui sont associés à ce genre de lieu. On a vu ça, c'était pas cette année, c'était l'année dernière, mais un projet qui était un projet magnifique, transgénérationnel, trois générations dans le château. Le fils a accueilli ses enfants dans le château, dans une certaine... Et dans une autre dépendance, ses parents sont installés et en fait ces trois générations cohabitent au sein de ce château, ce qui le fait vivre à l'année et que je trouve assez extraordinaire.

  • Ariane Artinian

    Il faut être aussi passionné d'histoire quand on vient vous voir ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Pas nécessairement, mais effectivement on a beaucoup, beaucoup de passionnés. Vous savez, dans la typologie des acheteurs de châteaux, il y a deux catégories de population. Ceux qui voient le château comme une forme de réussite sociale. Le château a de tout temps été le sommet de la pyramide architecturale en immobilier. Posséder un château, ça renvoie un message. Mais la grande majorité de nos clients se portent à acquérir d'un château plus par passion, plus par intérêt historique d'avoir cette capacité à écrire sur plusieurs générations l'histoire de la famille dans ce château.

  • Ariane Artinian

    Le pourcentage d'étrangers ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    50% environ d'étrangers chez Barnes sur des acquisitions de châteaux 2023, 2024 et de ce qu'on sait de 2025.

  • Ariane Artinian

    Beaucoup d'Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Beaucoup, effectivement. Les Américains sont revenus. L'histoire, une véritable passion pour l'art de vivre à la française. On parlait de sommet de pyramide architecturale. Le château est extraordinaire en ça que les Américains n'ont pas ce type de bâtiment chez eux. Et finalement, on en trouve qu'en France. Cette variété, cette diversité architecturale, on ne la trouve que chez nous. Et c'est le symbole de l'art de vivre à la française.

  • Ariane Artinian

    Est-ce qu'il y a des lieux qui sont plus ou moins prisés par les Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Les Américains n'ont pas nécessairement le même comportement que les Français. Un Français qui cherche à acheter un château va acheter une distance puisqu'il aura une consommation du château qui sera le week-end, les jours fériés, les vacances scolaires. L'Américain, lui, va venir une à deux fois par an sur des séjours beaucoup plus longs. Donc acceptera beaucoup plus volontiers en descendant de l'avion d'avoir une heure de route en plus et de la faire deux fois par an quand le français lui se posera vraiment la question. Donc il ne cherche pas les mêmes endroits mais c'est systématiquement une distance et un éloignement soit de sa résidence principale soit de son point d'arrivée en France.

  • Ariane Artinian

    Vous disiez aussi quand on préparait cette émission que les châteaux ne sont pas figés dans le passé, qu'on y télétravaille, on y installe la fibre.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bien sûr, Ariane, vous savez, en 2025, il n'y a pas de honte ou en tout cas aucune nécessité de vivre dans un château 17e comme on y vivait au 17e. Bien au contraire, le confort moderne dans un château, c'est quand même quelque chose de très agréable. Et les artisans sont tout à fait capables aujourd'hui de concilier des technologies de confort tout à fait modernes dans un lieu chargé d'histoire qui existe depuis 400, 500, voire même plus.

  • Ariane Artinian

    Tout en respectant l'esprit du lieu.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, évidemment.

  • Ariane Artinian

    Dernière question, Olivier Brunet. J'hésite à me lancer aujourd'hui dans l'achat d'un château, parce que je me dis que le contexte n'est quand même pas extraordinaire, le contexte économique, qu'il faut peut-être attendre, que les prix vont peut-être baisser. Qu'est-ce que vous me dites ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mais pourquoi attendre ? Attendre quoi ? Non, je ne suis pas sûr que les prix baissent. Le marché des châteaux est un marché qui est quand même... très rationnel et qui répond à des règles qui sont simples. Et chez nous, nous sommes capables de justifier et de motiver les prix de vente. Attendre, c'est simplement prendre le risque de perdre du temps, de reculer sa prise de décision. Dans quelques années, je ne sais pas où on en sera, mais ça ne sera peut-être pas mieux qu'aujourd'hui. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'on aura laissé filer des années. Et ça, c'est bien dommage. Donc, on encourage vraiment nos clients à avancer aujourd'hui parce que quand on a cet intérêt, cette passion et cette envie finalement d'écrire son histoire dans une belle maison de campagne, une résidence secondaire, attendre c'est juste reculer un petit peu l'échéance et perdre du temps.

  • Ariane Artinian

    Bon alors ça y est vous m'avez convaincu ! Quelles sont les questions que je dois me poser avant de me lancer ? A quoi il faut faire attention ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Au coût de rénovation, être capable de les mesurer, de les anticiper. C'est là qu'on intervient aussi en présentant des architectes, des artisans et des maîtres d'œuvre qui ont cette expérience, qui ont cette expertise. Ce sont des points qui sont absolument fondamentaux au démarrage de la réflexion d'un projet d'acquisition de château.

  • Ariane Artinian

    Vous avez des exemples de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il n'est pas rare d'arriver dans des châteaux dans lesquels il n'y a pas eu de travaux depuis deux à trois générations, des châteaux en mauvais voire très mauvais état, où les propriétaires ont pallié aux urgences mais sans envisager de campagne de travaux importante. Un château de plus de 2000 m² à moins d'une heure de Paris, il n'y a plus qu'une pièce qui est occupée à l'intérieur. et le reste est gagné même dans la cuisine par la végétation.

  • Ariane Artinian

    Il vaut combien ce château ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il vaut un peu plus de 4 millions.

  • Ariane Artinian

    Et il faut combien de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On a évoqué 15, 16. Mais ça, c'est un château qui aura, quoi qu'il arrive, une vocation professionnelle. 2000 m² de château et pratiquement 4000 m² de plus entre le bâtiment industriel, l'ancienne ferme. les communs, les dépendances et la conciergerie. C'est des projets qui sont hors normes.

  • Ariane Artinian

    Dernière dernière question, il y a des époques de construction à privilégier ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    À privilégier, je ne sais pas. Personnellement, je suis très 17e. Pour autant, nos clients ne sont pas forcément figés sur une époque, même s'il est vrai que le 16e et le 17e emportent l'enthousiasme des passionnés. quand une clientèle étrangère ou moins à la recherche du caractère historique d'un château, on regardera beaucoup plus volontiers des châteaux 18e, 19e ou néo quelque chose.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Brunet. Je rappelle que vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout... Surtout, vous nous le dites, vous le faites savoir autour de vous. Vous partagez ce post, vous commentez l'article sur MySuite Timo, sur les réseaux sociaux, sur votre plateforme d'écoute préférée. Et surtout, vous nous laissez des étoiles. Ça nous fait toujours plaisir et c'est très important pour nous.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mon podcast Timo.

Description

Olivier Brunet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le directeur associé de Barnes Propriétés & Châteaux décrypte un marché en plein essor : en 5 ans, les ventes ont doublé pour atteindre 400 par an. « On peut devenir châtelain pour 400 000 €, le prix d’un petit appartement parisien », confie-t-il. Entre Français passionnés de rénovation et Américains séduits par l’art de vivre à la française, il raconte ce boom inédit du marché immobilier en France.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. Et aujourd'hui, on s'intéresse aux vieilles pierres. On va parler château, manoir, demeure historique, un marché qui a doublé en 5 ans. Et pour en parler, je suis avec Olivier Brunet. Bonjour.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux. Vous venez de publier une étude très intéressante qui montre notamment que le marché des châteaux a doublé en 5 ans ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument.

  • Ariane Artinian

    Ça s'explique comment ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Plusieurs facteurs. Effectivement, le marché jusqu'en 2019 accusait environ 200 ventes de châteaux par an. Depuis 2019, on voit que ce marché a doublé. Le facteur numéro 1, peut-être le droit des naisses. Pendant plusieurs siècles, en France, le premier-né héritait en général de la propriété familiale. Les choses évoluent depuis une à deux générations, et ce phénomène de droit d'aînésse, doublé peut-être à un phénomène de la pyramide des âges qui fait qu'en ce moment les boomers sont en train de partir, donne au marché une forme de dynamisme, puisque beaucoup plus de biens arrivent de fait sur le marché. On estime aujourd'hui à 400 le nombre de transactions annuelles.

  • Ariane Artinian

    Et sur ces 400 transactions, vous en réalisez combien ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On en réalise une cinquantaine, entre 50 et 60 par an.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi un château ? Comment vous le définissez Olivier Brunet ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un château, pour être qualifié de château et non de manoir, doit avoir des origines qui remontent, on l'estime, entre le 5e et le 15e siècle, donc le Moyen-Âge, qui s'arrête à la guerre de Cent Ans en 1450. Et ensuite, c'est le début de la Renaissance, qui commence en Italie, qui monte ensuite à Versailles, et qui, depuis Versailles, rayonne un petit peu partout en France. Donc le château, pour être qualifié ainsi, doit avoir des origines qui remontent avant la guerre de Cent Ans, même si aujourd'hui, il est devenu un château d'apparat, un château de réception, qui a été rénové dans les phases principales les plus récentes, la Renaissance. Et puis ensuite, l'époque de Bonaparte. Un château était à l'époque un écosystème. Le seigneur qui vivait dans le château régnait sur ses terres, avait un village généralement au pied du château, donc terre agricole et souvent forêt pour chasser.

  • Ariane Artinian

    Et les parcelles de terre, de terrain autour, sont en voie de réduction ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Effectivement, là aussi, c'est peut-être l'évolution de la société française qui fait que pendant plusieurs générations, certains châtelains, pour entretenir, pour continuer sur la qualité d'entretien du château, ont arbitré certaines parcelles de terre. Et au fil des générations, effectivement, ces grands domaines, pour certains, se sont réduits à finalement le parc du château.

  • Ariane Artinian

    Dans l'imaginaire collectif, un château c'est cher et dans les fêtes c'est pas toujours si cher que ça ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Non rien, ça dépend de l'état et de la localisation. Vous savez, chez nous on trouve des châteaux à partir de 400 000 euros environ. Alors, à 400 000 euros, faut pas s'attendre à un château de 3000 m² au milieu de 300 hectares.

  • Ariane Artinian

    Bon alors on a quoi Ă  400 000 euros ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Un petit château, en lisière de village, avec un petit parc et... À ce prix-là, généralement, une campagne de travaux significative à envisager.

  • Ariane Artinian

    Ça attire du coup une nouvelle clientèle ? Oui,

  • Olivier Brunet (Barnes)

    c'est vrai qu'on peut devenir propriétaire d'un château pour le prix d'un petit appartement parisien. Donc une catégorie de population plus jeune, essentiellement française sur cette typologie, avec des projets qui sont souvent des projets de monétisation ou d'amortissement des charges liées à l'entretien du château. Donc des mariages, des séminaires, de l'accueil via des chambres d'hôtes ou des gîtes.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est un des profils des acquéreurs aujourd'hui parmi les Français ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, chez nos acquéreurs français on a cette catégorie de population qui font revivre ces vieux châteaux souvent endormis, qui sont des châteaux souvent à échelle humaine, de quelques petites centaines de mètres carrés. et qu'ils les font revivre grâce à une activité professionnelle ou semi-professionnelle.

  • Ariane Artinian

    Vous parliez aussi du besoin pour les Français, du besoin des Français d'avoir un lieu où se retrouver en famille.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, avec une durée de conservation moyenne d'une résidence principale qui est de l'ordre de 7 ans. que je trouve extrêmement court, mais qui finalement adapté à ma vie est complètement le reflet de cette statistique. Le château ou la résidence secondaire au sens large a ça d'extraordinaire qu'en fait c'est pas un bien qu'on achète pour habiter à côté des commerces, des écoles des enfants, du bureau ou des transports. On l'achète pour y écrire ses souvenirs, on l'achète pour le transmettre, pour que ça reste dans la famille et pour écrire finalement l'histoire de sa famille. et tous les bons souvenirs qui sont associés à ce genre de lieu. On a vu ça, c'était pas cette année, c'était l'année dernière, mais un projet qui était un projet magnifique, transgénérationnel, trois générations dans le château. Le fils a accueilli ses enfants dans le château, dans une certaine... Et dans une autre dépendance, ses parents sont installés et en fait ces trois générations cohabitent au sein de ce château, ce qui le fait vivre à l'année et que je trouve assez extraordinaire.

  • Ariane Artinian

    Il faut être aussi passionné d'histoire quand on vient vous voir ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Pas nécessairement, mais effectivement on a beaucoup, beaucoup de passionnés. Vous savez, dans la typologie des acheteurs de châteaux, il y a deux catégories de population. Ceux qui voient le château comme une forme de réussite sociale. Le château a de tout temps été le sommet de la pyramide architecturale en immobilier. Posséder un château, ça renvoie un message. Mais la grande majorité de nos clients se portent à acquérir d'un château plus par passion, plus par intérêt historique d'avoir cette capacité à écrire sur plusieurs générations l'histoire de la famille dans ce château.

  • Ariane Artinian

    Le pourcentage d'étrangers ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    50% environ d'étrangers chez Barnes sur des acquisitions de châteaux 2023, 2024 et de ce qu'on sait de 2025.

  • Ariane Artinian

    Beaucoup d'Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Beaucoup, effectivement. Les Américains sont revenus. L'histoire, une véritable passion pour l'art de vivre à la française. On parlait de sommet de pyramide architecturale. Le château est extraordinaire en ça que les Américains n'ont pas ce type de bâtiment chez eux. Et finalement, on en trouve qu'en France. Cette variété, cette diversité architecturale, on ne la trouve que chez nous. Et c'est le symbole de l'art de vivre à la française.

  • Ariane Artinian

    Est-ce qu'il y a des lieux qui sont plus ou moins prisés par les Américains ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Les Américains n'ont pas nécessairement le même comportement que les Français. Un Français qui cherche à acheter un château va acheter une distance puisqu'il aura une consommation du château qui sera le week-end, les jours fériés, les vacances scolaires. L'Américain, lui, va venir une à deux fois par an sur des séjours beaucoup plus longs. Donc acceptera beaucoup plus volontiers en descendant de l'avion d'avoir une heure de route en plus et de la faire deux fois par an quand le français lui se posera vraiment la question. Donc il ne cherche pas les mêmes endroits mais c'est systématiquement une distance et un éloignement soit de sa résidence principale soit de son point d'arrivée en France.

  • Ariane Artinian

    Vous disiez aussi quand on préparait cette émission que les châteaux ne sont pas figés dans le passé, qu'on y télétravaille, on y installe la fibre.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Bien sûr, Ariane, vous savez, en 2025, il n'y a pas de honte ou en tout cas aucune nécessité de vivre dans un château 17e comme on y vivait au 17e. Bien au contraire, le confort moderne dans un château, c'est quand même quelque chose de très agréable. Et les artisans sont tout à fait capables aujourd'hui de concilier des technologies de confort tout à fait modernes dans un lieu chargé d'histoire qui existe depuis 400, 500, voire même plus.

  • Ariane Artinian

    Tout en respectant l'esprit du lieu.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Absolument, évidemment.

  • Ariane Artinian

    Dernière question, Olivier Brunet. J'hésite à me lancer aujourd'hui dans l'achat d'un château, parce que je me dis que le contexte n'est quand même pas extraordinaire, le contexte économique, qu'il faut peut-être attendre, que les prix vont peut-être baisser. Qu'est-ce que vous me dites ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Mais pourquoi attendre ? Attendre quoi ? Non, je ne suis pas sûr que les prix baissent. Le marché des châteaux est un marché qui est quand même... très rationnel et qui répond à des règles qui sont simples. Et chez nous, nous sommes capables de justifier et de motiver les prix de vente. Attendre, c'est simplement prendre le risque de perdre du temps, de reculer sa prise de décision. Dans quelques années, je ne sais pas où on en sera, mais ça ne sera peut-être pas mieux qu'aujourd'hui. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'on aura laissé filer des années. Et ça, c'est bien dommage. Donc, on encourage vraiment nos clients à avancer aujourd'hui parce que quand on a cet intérêt, cette passion et cette envie finalement d'écrire son histoire dans une belle maison de campagne, une résidence secondaire, attendre c'est juste reculer un petit peu l'échéance et perdre du temps.

  • Ariane Artinian

    Bon alors ça y est vous m'avez convaincu ! Quelles sont les questions que je dois me poser avant de me lancer ? A quoi il faut faire attention ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Au coût de rénovation, être capable de les mesurer, de les anticiper. C'est là qu'on intervient aussi en présentant des architectes, des artisans et des maîtres d'œuvre qui ont cette expérience, qui ont cette expertise. Ce sont des points qui sont absolument fondamentaux au démarrage de la réflexion d'un projet d'acquisition de château.

  • Ariane Artinian

    Vous avez des exemples de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il n'est pas rare d'arriver dans des châteaux dans lesquels il n'y a pas eu de travaux depuis deux à trois générations, des châteaux en mauvais voire très mauvais état, où les propriétaires ont pallié aux urgences mais sans envisager de campagne de travaux importante. Un château de plus de 2000 m² à moins d'une heure de Paris, il n'y a plus qu'une pièce qui est occupée à l'intérieur. et le reste est gagné même dans la cuisine par la végétation.

  • Ariane Artinian

    Il vaut combien ce château ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Il vaut un peu plus de 4 millions.

  • Ariane Artinian

    Et il faut combien de travaux ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    On a évoqué 15, 16. Mais ça, c'est un château qui aura, quoi qu'il arrive, une vocation professionnelle. 2000 m² de château et pratiquement 4000 m² de plus entre le bâtiment industriel, l'ancienne ferme. les communs, les dépendances et la conciergerie. C'est des projets qui sont hors normes.

  • Ariane Artinian

    Dernière dernière question, il y a des époques de construction à privilégier ?

  • Olivier Brunet (Barnes)

    À privilégier, je ne sais pas. Personnellement, je suis très 17e. Pour autant, nos clients ne sont pas forcément figés sur une époque, même s'il est vrai que le 16e et le 17e emportent l'enthousiasme des passionnés. quand une clientèle étrangère ou moins à la recherche du caractère historique d'un château, on regardera beaucoup plus volontiers des châteaux 18e, 19e ou néo quelque chose.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Brunet. Je rappelle que vous êtes directeur associé de Barnes Propriétés et Châteaux.

  • Olivier Brunet (Barnes)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout... Surtout, vous nous le dites, vous le faites savoir autour de vous. Vous partagez ce post, vous commentez l'article sur MySuite Timo, sur les réseaux sociaux, sur votre plateforme d'écoute préférée. Et surtout, vous nous laissez des étoiles. Ça nous fait toujours plaisir et c'est très important pour nous.

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