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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo

Olivier Colcombet (Digit RE) : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent »

Olivier Colcombet (Digit RE) : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent »

13min |23/11/2025
Play
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13min |23/11/2025
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Description

Olivier Colcombet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de DigiteRE – maison mère de Capifrance et Optihome – analyse un marché en plein rebond. Malgré un climat politique instable, il observe une dynamique solide : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent ». Depuis la rentrée, les réseaux enregistrent plus de 22 % de croissance, signe d’un retour marqué des acquéreurs et d’une confiance qui résiste aux turbulences.

Cette reprise, largement portée par l’accession, devrait se poursuivre tant que la visibilité reste suffisante. L’investissement, lui, reste en retrait, freiné par la fin des dispositifs fiscaux. Pour 2026, DigiteRE vise un marché entre 950 000 et 1 million de transactions, tout en misant sur sa propre surperformance grâce à trois ans d’investissements massifs : modernisation des outils, renforcement du CRM basé sur Salesforce, stratégie lead renforcée et 120 000 heures de formation.

« Notre modèle est gagnant, il l’a prouvé », affirme Olivier Colcombet, convaincu que la montée en puissance de Capifrance et d’Optihome s’accélérera encore avec des conseillers mieux formés, mieux outillés et recentrés sur l’essentiel : la relation humaine et l’émotion des projets de vie.

Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

📩 hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Olivier Colcombet. Bonjour.

  • Olivier Colcombet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Olivier, président de DigiteRE, qui représente notamment les marques Capifrance, Optimum.

  • Olivier Colcombet

    Effectivement, et tout va bien, une plateforme de préparation de son projet immobilier. Mais nos deux grandes activités, ce sont nos deux grands réseaux d'agents mandataires. Optimum, qui fait de ses 20 ans, et Capifrance, qui va sur ses 25 ans, deux marques problématiques de réseau en France.

  • Ariane Artinian

    Alors le marché de l'immobilier est en plein rebond. Est-ce que la reprise sera durable ou pas ? Les prochains mois vont nous le dire. Quel est votre regard à vous sur la conjoncture ?

  • Olivier Colcombet

    Alors j'ai différentes convictions déjà. La première c'est dans un... environnement complexe, il faut de la confiance et on pourrait dire que pour acheter un bien immobilier il faut de la confiance parce qu'on s'engage sur le long terme. Mais je crois aussi que plus c'est le flou, plus c'est difficile de naviguer. pour les particuliers, puissent avoir son chez-soi en tant que propriétaire, bien conforter et donner confiance. Donc je suis confiant sur l'engagement des Français à continuer, et les statistiques, les sondages trouvent qu'ils sont tous en recherche. Nous, nous faisons sur septembre-octobre, donc on va dire depuis la rentrée scolaire, on est à plus de 22%, et ça pourrait probablement atteindre les plus de 25%. Donc on voit que les acheteurs sont là, les projets se débouclent. Bien évidemment, on serait plus à l'aise. à l'aise avec des positions gouvernementales qui soutiennent un peu plus l'immobilier parce que c'est un vrai sujet pour nos citoyens.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que le climat politique, il inhibe les projets ? Il les retarde ?

  • Olivier Colcombet

    On craint toujours ceci. Mais je prends trois points de comparaison. On a eu peur avec le premier confinement en 2020. Finalement, on a atteint 1,2 millions de transactions. On a eu peur avec l'Ukraine. Bien sûr, ça a donné un petit coup de frein, mais finalement, la guerre n'est pas très loin et finalement, les Français ont continué à investir. On est en plein bazar politique, pour rester poli, et depuis juin, le premier... dissolution c'était en juin.

  • Ariane Artinian

    Il y a eu Gaza, le bazar productif.

  • Olivier Colcombet

    Et là on fait une très belle rentrée scolaire sur un plan des acquisitions. Donc finalement j'ai un peu l'impression que les français s'habituent à ces mouvements et à cette insécurité permanente et donnent de moins en moins d'intérêt à cet environnement et se concentrent sur leurs projets personnels et c'est pour ça que Merci. Ils sont de retour et ils achètent depuis, ça va faire un an, et une vraie reprise du marché de l'immobilier en termes de transactions.

  • Ariane Artinian

    Alors cette reprise, elle va durer tant que... les taux restent au niveau où ils sont ? C'est ça la vraie question aujourd'hui ?

  • Olivier Colcombet

    C'est très intéressant parce que, effectivement, dans la continuité de mes propos, si finalement l'environnement politique international n'a pas son impact, qu'est-ce qu'il y a de l'impact sur nos acquéreurs, nos investisseurs ? Un, le marché est porté par l'accession. L'investissement est vraiment en berne. La disparition du PINED, les avantages, les craintes, Merci. d'avoir une vraie rentabilité sur un actif immo ont un peu fait peur aux investisseurs. Mais sur la transaction, on voit qu'on continue et que finalement un frein est limité. Et donc je suis confiant pour 2026 et je n'attends pas... Une explosion, un retour à 1,2 millions de transactions, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais entre 950 et 1 million, c'est ce qu'on souhaite. Puis ensuite, il y a notre surperformance, ce qui est la performance du marché. et à la surperformance de mes réseaux. On a fait beaucoup d'investissements les trois dernières années en modernisant nos outils, en étant vraiment concentrés sur la performance individuelle et collective de nos conseillers. On a bien positionné nos deux plateformes de marques. Capifrance Optihome de plus en plus complémentaire, mais travaillant ensemble avec des équipes pour pousser l'intercousin. Et tout ça nous met dans une position de surperformance qui devrait s'accélérer en 2026, ou au moins avec mes équipes, on met les moyens et on investit beaucoup sur la réussite de nos conseillers.

  • Ariane Artinian

    Cette surperformance, vous l'estimez à combien par rapport au marché, par rapport à vos concurrents et aux agences traditionnelles ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, effectivement... il y a trois critères qu'on parait pour, en terme de croissance de nos concurrents en réseau d'agents. Je pense qu'on est en top 3 en croissance, c'est une belle performance, une très belle performance. Pour le marché de l'immobilier, je pense qu'on va finir à deux fois le marché minimum. on peut toujours aller chercher plus, mais on est satisfait de cette première belle étape. Preuve que de nos décisions stratégiques et de nos consolidations et par rapport aux agences, il est un fait qu'avoir une agence en milieu urbain, en périurbain... Trouver la rentabilité, c'est compliqué, mais surtout faire face à la modernisation. Moi, avant d'être dans l'immobilier, j'ai fait 20 ans de tech. La tech est omniprésente. Elle ne fait que faciliter le travail d'un agent mandataire. Le cœur de son métier, c'est d'accompagner les clients. Donc c'est sa disponibilité, l'émotion. C'est une situation émotionnelle, parce que c'est ça un projet de vie, et on l'oublie parfois. Mais dont Télatech l'a déployé sur des agences, c'est beaucoup plus complexe que nous l'a déployé pour près de 5000 mandataires. A chacun son métier, on sert les mêmes clients. Attention, il faut bien garder ça en tête, mais on le fait avec des moyens différents. Et je crois que notre modèle est gagnant, il l'a prouvé. J'étais sur une table ronde récemment, comment les réseaux de mandataires vont atteindre 50% de parts de marché. On y va tout doucement, mais sûrement, et ça s'accélère. Je crois que le modèle séduit les professionnels et les particuliers qui sont nos clients.

  • Ariane Artinian

    Comment ils choisissent entre Optimum et Capifrance ?

  • Olivier Colcombet

    C'est intéressant, quand on a travaillé nos marques employeurs, c'est ce qu'on fait finalement. Donc Optimum, il y a un esprit familial. Si je prenais l'image du sport, ça serait une équipe de rugby. Avec Capifrance, c'est plus, je vais chercher ma performance individuelle. Je suis plus tennisman. Je fais des doubles, on peut jouer à deux ou à quatre, mais on ne joue pas... On joue moins à 50 ou à 100. Donc il y a un esprit collégial de clan. On travaille vraiment ensemble. La marque est forte. Il y a un fort attachement, très fort attachement à la marque. Chez Optium, j'ai un attachement à l'équipe. Et d'ailleurs, la mutation d'Optium...

  • Ariane Artinian

    J'ai besoin d'être encadré aussi, plus.

  • Olivier Colcombet

    Voilà. Et la mutation d'Optium, c'est d'aller dans le marketing de réseau. Donc c'est bien de donner cette primeur, ce rôle important à l'équipe qui encadre, qui... Je me développe personnellement en tant que leader. Je... passe une étape encore complémentaire en tant que chef d'entreprise. J'ai un esprit d'entrepreneur fort, je connais bien l'immobilier et je veux m'épanouir en dirigeant une équipe qui puisse être en créant un fonds de commerce puisque c'est cessible au bout de quelques années.

  • Ariane Artinian

    Vous recrutez beaucoup d'agents immobiliers qui cassent, qui changent un peu leur modèle et qui se disent « et si je partais en indépendant ? »

  • Olivier Colcombet

    Il s'avère que... Chez Capifrance, qui est certainement le réseau en France qui recrute le plus de professionnels, on a beaucoup de transferts qui viennent d'agences, mais d'agents commerciaux, d'agents mandataires qui étaient rattachés à des agences. patrons d'agence qui se disent qu'ils auront une équipe et ils la feront fructifier en se libérant de certaines charges de leur quotidien probablement mais ils aiment bien garder un lieu de rassemblement agences en étage ou en quartier de boulot bien évidemment, mais ils viennent surtout chercher la puissance de frappe, la notoriété des marques, l'accessibilité aux outils et finalement ils se concentrent sur ce qu'ils aiment, le bien immobilier, le produit et le client et ça on y tient beaucoup et c'est là où nous on mise beaucoup sur la relation client et la charge émotionnelle d'un projet immobilier et c'est pas l'IA qui va remplacer ça, c'est bien l'humain qui gère de l'humain.

  • Ariane Artinian

    Comment on l'appréhende ça justement, cette partie émotionnelle ? que l'entrepreneur doit prendre en compte ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, la première chose, c'est qu'on libère d'un maximum de tâches administratives. Et pour ça, il faut l'armer, il faut lui donner des outils et des produits très faciles à dompter, pour qu'il réduise au maximum ce temps et qu'on s'accorde un maximum de temps à ce qu'il aime. C'est-à-dire, je le disais, l'immobilier, donc l'actif immobilier, le produit appartement-maison, commerce, tout, tout. Nous nous servons de toutes les activités. Et puis ensuite, on le forme énormément. Cette année, on va faire 120 000 heures de formation. Dans ces formations, on lui rappelle que l'empathie, la relation, la réactivité, c'est clé. Ensuite, il y a la valeur ajoutée, le perçu. On vient de refaire, par exemple, tous nos avis de valeur pour que nos conseillers présentent. Tantôt aux vendeurs, bien évidemment, mais aux acquéreurs, un avis de valeur hyper structuré, avec des références claires, des biens à vendre, des biens vendus, des avantages du quartier, des avantages du bien immobilier en question. Et pour se consacrer... à nouveau et finalement c'est ce qui compte le plus, quel est le projet de mon client. Ça fait 10 ans que je répète la même chose, mais si je comprends bien les besoins de mon client, je vais l'amener dans... l'appartement, la maison qui correspond à son mode de vie, à la taille de sa famille, à ses activités personnelles. Et si on respecte ça, on fait des acheteurs et des vendeurs heureux. Et logiquement, c'est là où la recommandation et la marque s'installent dans une forte notoriété, mais aussi une forte image de qualité. Et c'est ce qu'on cherche chez Capifonciaux. Dernière question,

  • Ariane Artinian

    votre feuille de route pour 2026 ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, notre feuille de route pour 2026, elle est excessivement claire. Allez, finaliser toute la refonte de nos... nos outils sur des technologies de 2025-2026 alors qu'on était sur des technologies un peu plus anciennes. Vraiment, on a investi énormément sur la relation client, relation commerciale, donc un nouveau CRM qui s'appuie sur Salesforce, la bête de cour qu'on met à disposition de nos conseillers cette fois-ci. On a nos sites individuels pour une emprise personnelle et locale un maximum, parce qu'ils ont tous un site, ils sont tous référencés. Ils n'ont pas un mini-site qu'ils ont à vendre. récite. Et ça, c'est important pour la visibilité et les recherches en local. Sur les outils, je l'ai dit, on continue à pousser et on pousse fort sur la partie lead, génération lead et suivi de ces leads. Comment je fais pour que les contacts que nous avons, les contacts RGPD, bien évidemment, soient tout le temps travaillés et que le conseiller, quand il a un bien à vendre, il a stocké, il a organisé, il a archivé. toutes les personnes qu'elle a rencontrées depuis 2 ou 3 ans afin de continuer à leur proposer les biens qu'ils n'auraient pas trouvés. Donc on investit énormément sur, on appelle ça le conseil augmenté, parce que quand on vient chez Capitif France sur Othio, on fait deux ventes de plus que là où on était avant. C'est la promesse, c'est ce qu'on commence déjà à avoir, parce qu'on voit une augmentation de notre nombre de ventes par conseiller. Et avec la promesse finale d'en faire son métier à sa vitesse, parce que je suis autonome. je travaille 50 heures ou 120 heures par semaine, c'est mon choix et mes résultats. Donc nous on met les rails, ils sont le moteur, ils sont l'énergie, ils sont l'engagement, et nous on est les rails pour qu'ils aillent plus vite, plus haut, et qu'ils s'épanouissent dans ce métier parce que beaucoup viennent chercher la réalisation personnelle. On a 51-52% de femmes, donc 48% d'hommes par essence, et souvent, très souvent, c'est leur deuxième, troisième, quatrième vie professionnelle. et il y en a par amour du monde. de messiers aussi pour s'épanouir et ça fait partie de nos promesses. On va vous aider à réussir pour réussir ce nouveau projet de vie et d'aller vers l'entrepreneuriat et le monde de l'immobilier.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Colchonvet, président de DigitRE.

  • Olivier Colcombet

    Merci Ariane et merci à tous.

  • Ariane Artinian

    Merci et à très bientôt.

  • Olivier Colcombet

    A très vite.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de Wodcast. sur MySuiteimo et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout vous partagez, vous likez, vous commentez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuiteimo.

  • Olivier Colcombet

    Mon podcast Imo.

Description

Olivier Colcombet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de DigiteRE – maison mère de Capifrance et Optihome – analyse un marché en plein rebond. Malgré un climat politique instable, il observe une dynamique solide : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent ». Depuis la rentrée, les réseaux enregistrent plus de 22 % de croissance, signe d’un retour marqué des acquéreurs et d’une confiance qui résiste aux turbulences.

Cette reprise, largement portée par l’accession, devrait se poursuivre tant que la visibilité reste suffisante. L’investissement, lui, reste en retrait, freiné par la fin des dispositifs fiscaux. Pour 2026, DigiteRE vise un marché entre 950 000 et 1 million de transactions, tout en misant sur sa propre surperformance grâce à trois ans d’investissements massifs : modernisation des outils, renforcement du CRM basé sur Salesforce, stratégie lead renforcée et 120 000 heures de formation.

« Notre modèle est gagnant, il l’a prouvé », affirme Olivier Colcombet, convaincu que la montée en puissance de Capifrance et d’Optihome s’accélérera encore avec des conseillers mieux formés, mieux outillés et recentrés sur l’essentiel : la relation humaine et l’émotion des projets de vie.

Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

📩 hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Olivier Colcombet. Bonjour.

  • Olivier Colcombet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Olivier, président de DigiteRE, qui représente notamment les marques Capifrance, Optimum.

  • Olivier Colcombet

    Effectivement, et tout va bien, une plateforme de préparation de son projet immobilier. Mais nos deux grandes activités, ce sont nos deux grands réseaux d'agents mandataires. Optimum, qui fait de ses 20 ans, et Capifrance, qui va sur ses 25 ans, deux marques problématiques de réseau en France.

  • Ariane Artinian

    Alors le marché de l'immobilier est en plein rebond. Est-ce que la reprise sera durable ou pas ? Les prochains mois vont nous le dire. Quel est votre regard à vous sur la conjoncture ?

  • Olivier Colcombet

    Alors j'ai différentes convictions déjà. La première c'est dans un... environnement complexe, il faut de la confiance et on pourrait dire que pour acheter un bien immobilier il faut de la confiance parce qu'on s'engage sur le long terme. Mais je crois aussi que plus c'est le flou, plus c'est difficile de naviguer. pour les particuliers, puissent avoir son chez-soi en tant que propriétaire, bien conforter et donner confiance. Donc je suis confiant sur l'engagement des Français à continuer, et les statistiques, les sondages trouvent qu'ils sont tous en recherche. Nous, nous faisons sur septembre-octobre, donc on va dire depuis la rentrée scolaire, on est à plus de 22%, et ça pourrait probablement atteindre les plus de 25%. Donc on voit que les acheteurs sont là, les projets se débouclent. Bien évidemment, on serait plus à l'aise. à l'aise avec des positions gouvernementales qui soutiennent un peu plus l'immobilier parce que c'est un vrai sujet pour nos citoyens.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que le climat politique, il inhibe les projets ? Il les retarde ?

  • Olivier Colcombet

    On craint toujours ceci. Mais je prends trois points de comparaison. On a eu peur avec le premier confinement en 2020. Finalement, on a atteint 1,2 millions de transactions. On a eu peur avec l'Ukraine. Bien sûr, ça a donné un petit coup de frein, mais finalement, la guerre n'est pas très loin et finalement, les Français ont continué à investir. On est en plein bazar politique, pour rester poli, et depuis juin, le premier... dissolution c'était en juin.

  • Ariane Artinian

    Il y a eu Gaza, le bazar productif.

  • Olivier Colcombet

    Et là on fait une très belle rentrée scolaire sur un plan des acquisitions. Donc finalement j'ai un peu l'impression que les français s'habituent à ces mouvements et à cette insécurité permanente et donnent de moins en moins d'intérêt à cet environnement et se concentrent sur leurs projets personnels et c'est pour ça que Merci. Ils sont de retour et ils achètent depuis, ça va faire un an, et une vraie reprise du marché de l'immobilier en termes de transactions.

  • Ariane Artinian

    Alors cette reprise, elle va durer tant que... les taux restent au niveau où ils sont ? C'est ça la vraie question aujourd'hui ?

  • Olivier Colcombet

    C'est très intéressant parce que, effectivement, dans la continuité de mes propos, si finalement l'environnement politique international n'a pas son impact, qu'est-ce qu'il y a de l'impact sur nos acquéreurs, nos investisseurs ? Un, le marché est porté par l'accession. L'investissement est vraiment en berne. La disparition du PINED, les avantages, les craintes, Merci. d'avoir une vraie rentabilité sur un actif immo ont un peu fait peur aux investisseurs. Mais sur la transaction, on voit qu'on continue et que finalement un frein est limité. Et donc je suis confiant pour 2026 et je n'attends pas... Une explosion, un retour à 1,2 millions de transactions, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais entre 950 et 1 million, c'est ce qu'on souhaite. Puis ensuite, il y a notre surperformance, ce qui est la performance du marché. et à la surperformance de mes réseaux. On a fait beaucoup d'investissements les trois dernières années en modernisant nos outils, en étant vraiment concentrés sur la performance individuelle et collective de nos conseillers. On a bien positionné nos deux plateformes de marques. Capifrance Optihome de plus en plus complémentaire, mais travaillant ensemble avec des équipes pour pousser l'intercousin. Et tout ça nous met dans une position de surperformance qui devrait s'accélérer en 2026, ou au moins avec mes équipes, on met les moyens et on investit beaucoup sur la réussite de nos conseillers.

  • Ariane Artinian

    Cette surperformance, vous l'estimez à combien par rapport au marché, par rapport à vos concurrents et aux agences traditionnelles ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, effectivement... il y a trois critères qu'on parait pour, en terme de croissance de nos concurrents en réseau d'agents. Je pense qu'on est en top 3 en croissance, c'est une belle performance, une très belle performance. Pour le marché de l'immobilier, je pense qu'on va finir à deux fois le marché minimum. on peut toujours aller chercher plus, mais on est satisfait de cette première belle étape. Preuve que de nos décisions stratégiques et de nos consolidations et par rapport aux agences, il est un fait qu'avoir une agence en milieu urbain, en périurbain... Trouver la rentabilité, c'est compliqué, mais surtout faire face à la modernisation. Moi, avant d'être dans l'immobilier, j'ai fait 20 ans de tech. La tech est omniprésente. Elle ne fait que faciliter le travail d'un agent mandataire. Le cœur de son métier, c'est d'accompagner les clients. Donc c'est sa disponibilité, l'émotion. C'est une situation émotionnelle, parce que c'est ça un projet de vie, et on l'oublie parfois. Mais dont Télatech l'a déployé sur des agences, c'est beaucoup plus complexe que nous l'a déployé pour près de 5000 mandataires. A chacun son métier, on sert les mêmes clients. Attention, il faut bien garder ça en tête, mais on le fait avec des moyens différents. Et je crois que notre modèle est gagnant, il l'a prouvé. J'étais sur une table ronde récemment, comment les réseaux de mandataires vont atteindre 50% de parts de marché. On y va tout doucement, mais sûrement, et ça s'accélère. Je crois que le modèle séduit les professionnels et les particuliers qui sont nos clients.

  • Ariane Artinian

    Comment ils choisissent entre Optimum et Capifrance ?

  • Olivier Colcombet

    C'est intéressant, quand on a travaillé nos marques employeurs, c'est ce qu'on fait finalement. Donc Optimum, il y a un esprit familial. Si je prenais l'image du sport, ça serait une équipe de rugby. Avec Capifrance, c'est plus, je vais chercher ma performance individuelle. Je suis plus tennisman. Je fais des doubles, on peut jouer à deux ou à quatre, mais on ne joue pas... On joue moins à 50 ou à 100. Donc il y a un esprit collégial de clan. On travaille vraiment ensemble. La marque est forte. Il y a un fort attachement, très fort attachement à la marque. Chez Optium, j'ai un attachement à l'équipe. Et d'ailleurs, la mutation d'Optium...

  • Ariane Artinian

    J'ai besoin d'être encadré aussi, plus.

  • Olivier Colcombet

    Voilà. Et la mutation d'Optium, c'est d'aller dans le marketing de réseau. Donc c'est bien de donner cette primeur, ce rôle important à l'équipe qui encadre, qui... Je me développe personnellement en tant que leader. Je... passe une étape encore complémentaire en tant que chef d'entreprise. J'ai un esprit d'entrepreneur fort, je connais bien l'immobilier et je veux m'épanouir en dirigeant une équipe qui puisse être en créant un fonds de commerce puisque c'est cessible au bout de quelques années.

  • Ariane Artinian

    Vous recrutez beaucoup d'agents immobiliers qui cassent, qui changent un peu leur modèle et qui se disent « et si je partais en indépendant ? »

  • Olivier Colcombet

    Il s'avère que... Chez Capifrance, qui est certainement le réseau en France qui recrute le plus de professionnels, on a beaucoup de transferts qui viennent d'agences, mais d'agents commerciaux, d'agents mandataires qui étaient rattachés à des agences. patrons d'agence qui se disent qu'ils auront une équipe et ils la feront fructifier en se libérant de certaines charges de leur quotidien probablement mais ils aiment bien garder un lieu de rassemblement agences en étage ou en quartier de boulot bien évidemment, mais ils viennent surtout chercher la puissance de frappe, la notoriété des marques, l'accessibilité aux outils et finalement ils se concentrent sur ce qu'ils aiment, le bien immobilier, le produit et le client et ça on y tient beaucoup et c'est là où nous on mise beaucoup sur la relation client et la charge émotionnelle d'un projet immobilier et c'est pas l'IA qui va remplacer ça, c'est bien l'humain qui gère de l'humain.

  • Ariane Artinian

    Comment on l'appréhende ça justement, cette partie émotionnelle ? que l'entrepreneur doit prendre en compte ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, la première chose, c'est qu'on libère d'un maximum de tâches administratives. Et pour ça, il faut l'armer, il faut lui donner des outils et des produits très faciles à dompter, pour qu'il réduise au maximum ce temps et qu'on s'accorde un maximum de temps à ce qu'il aime. C'est-à-dire, je le disais, l'immobilier, donc l'actif immobilier, le produit appartement-maison, commerce, tout, tout. Nous nous servons de toutes les activités. Et puis ensuite, on le forme énormément. Cette année, on va faire 120 000 heures de formation. Dans ces formations, on lui rappelle que l'empathie, la relation, la réactivité, c'est clé. Ensuite, il y a la valeur ajoutée, le perçu. On vient de refaire, par exemple, tous nos avis de valeur pour que nos conseillers présentent. Tantôt aux vendeurs, bien évidemment, mais aux acquéreurs, un avis de valeur hyper structuré, avec des références claires, des biens à vendre, des biens vendus, des avantages du quartier, des avantages du bien immobilier en question. Et pour se consacrer... à nouveau et finalement c'est ce qui compte le plus, quel est le projet de mon client. Ça fait 10 ans que je répète la même chose, mais si je comprends bien les besoins de mon client, je vais l'amener dans... l'appartement, la maison qui correspond à son mode de vie, à la taille de sa famille, à ses activités personnelles. Et si on respecte ça, on fait des acheteurs et des vendeurs heureux. Et logiquement, c'est là où la recommandation et la marque s'installent dans une forte notoriété, mais aussi une forte image de qualité. Et c'est ce qu'on cherche chez Capifonciaux. Dernière question,

  • Ariane Artinian

    votre feuille de route pour 2026 ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, notre feuille de route pour 2026, elle est excessivement claire. Allez, finaliser toute la refonte de nos... nos outils sur des technologies de 2025-2026 alors qu'on était sur des technologies un peu plus anciennes. Vraiment, on a investi énormément sur la relation client, relation commerciale, donc un nouveau CRM qui s'appuie sur Salesforce, la bête de cour qu'on met à disposition de nos conseillers cette fois-ci. On a nos sites individuels pour une emprise personnelle et locale un maximum, parce qu'ils ont tous un site, ils sont tous référencés. Ils n'ont pas un mini-site qu'ils ont à vendre. récite. Et ça, c'est important pour la visibilité et les recherches en local. Sur les outils, je l'ai dit, on continue à pousser et on pousse fort sur la partie lead, génération lead et suivi de ces leads. Comment je fais pour que les contacts que nous avons, les contacts RGPD, bien évidemment, soient tout le temps travaillés et que le conseiller, quand il a un bien à vendre, il a stocké, il a organisé, il a archivé. toutes les personnes qu'elle a rencontrées depuis 2 ou 3 ans afin de continuer à leur proposer les biens qu'ils n'auraient pas trouvés. Donc on investit énormément sur, on appelle ça le conseil augmenté, parce que quand on vient chez Capitif France sur Othio, on fait deux ventes de plus que là où on était avant. C'est la promesse, c'est ce qu'on commence déjà à avoir, parce qu'on voit une augmentation de notre nombre de ventes par conseiller. Et avec la promesse finale d'en faire son métier à sa vitesse, parce que je suis autonome. je travaille 50 heures ou 120 heures par semaine, c'est mon choix et mes résultats. Donc nous on met les rails, ils sont le moteur, ils sont l'énergie, ils sont l'engagement, et nous on est les rails pour qu'ils aillent plus vite, plus haut, et qu'ils s'épanouissent dans ce métier parce que beaucoup viennent chercher la réalisation personnelle. On a 51-52% de femmes, donc 48% d'hommes par essence, et souvent, très souvent, c'est leur deuxième, troisième, quatrième vie professionnelle. et il y en a par amour du monde. de messiers aussi pour s'épanouir et ça fait partie de nos promesses. On va vous aider à réussir pour réussir ce nouveau projet de vie et d'aller vers l'entrepreneuriat et le monde de l'immobilier.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Colchonvet, président de DigitRE.

  • Olivier Colcombet

    Merci Ariane et merci à tous.

  • Ariane Artinian

    Merci et à très bientôt.

  • Olivier Colcombet

    A très vite.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de Wodcast. sur MySuiteimo et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout vous partagez, vous likez, vous commentez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuiteimo.

  • Olivier Colcombet

    Mon podcast Imo.

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Description

Olivier Colcombet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de DigiteRE – maison mère de Capifrance et Optihome – analyse un marché en plein rebond. Malgré un climat politique instable, il observe une dynamique solide : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent ». Depuis la rentrée, les réseaux enregistrent plus de 22 % de croissance, signe d’un retour marqué des acquéreurs et d’une confiance qui résiste aux turbulences.

Cette reprise, largement portée par l’accession, devrait se poursuivre tant que la visibilité reste suffisante. L’investissement, lui, reste en retrait, freiné par la fin des dispositifs fiscaux. Pour 2026, DigiteRE vise un marché entre 950 000 et 1 million de transactions, tout en misant sur sa propre surperformance grâce à trois ans d’investissements massifs : modernisation des outils, renforcement du CRM basé sur Salesforce, stratégie lead renforcée et 120 000 heures de formation.

« Notre modèle est gagnant, il l’a prouvé », affirme Olivier Colcombet, convaincu que la montée en puissance de Capifrance et d’Optihome s’accélérera encore avec des conseillers mieux formés, mieux outillés et recentrés sur l’essentiel : la relation humaine et l’émotion des projets de vie.

Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

📩 hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Olivier Colcombet. Bonjour.

  • Olivier Colcombet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Olivier, président de DigiteRE, qui représente notamment les marques Capifrance, Optimum.

  • Olivier Colcombet

    Effectivement, et tout va bien, une plateforme de préparation de son projet immobilier. Mais nos deux grandes activités, ce sont nos deux grands réseaux d'agents mandataires. Optimum, qui fait de ses 20 ans, et Capifrance, qui va sur ses 25 ans, deux marques problématiques de réseau en France.

  • Ariane Artinian

    Alors le marché de l'immobilier est en plein rebond. Est-ce que la reprise sera durable ou pas ? Les prochains mois vont nous le dire. Quel est votre regard à vous sur la conjoncture ?

  • Olivier Colcombet

    Alors j'ai différentes convictions déjà. La première c'est dans un... environnement complexe, il faut de la confiance et on pourrait dire que pour acheter un bien immobilier il faut de la confiance parce qu'on s'engage sur le long terme. Mais je crois aussi que plus c'est le flou, plus c'est difficile de naviguer. pour les particuliers, puissent avoir son chez-soi en tant que propriétaire, bien conforter et donner confiance. Donc je suis confiant sur l'engagement des Français à continuer, et les statistiques, les sondages trouvent qu'ils sont tous en recherche. Nous, nous faisons sur septembre-octobre, donc on va dire depuis la rentrée scolaire, on est à plus de 22%, et ça pourrait probablement atteindre les plus de 25%. Donc on voit que les acheteurs sont là, les projets se débouclent. Bien évidemment, on serait plus à l'aise. à l'aise avec des positions gouvernementales qui soutiennent un peu plus l'immobilier parce que c'est un vrai sujet pour nos citoyens.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que le climat politique, il inhibe les projets ? Il les retarde ?

  • Olivier Colcombet

    On craint toujours ceci. Mais je prends trois points de comparaison. On a eu peur avec le premier confinement en 2020. Finalement, on a atteint 1,2 millions de transactions. On a eu peur avec l'Ukraine. Bien sûr, ça a donné un petit coup de frein, mais finalement, la guerre n'est pas très loin et finalement, les Français ont continué à investir. On est en plein bazar politique, pour rester poli, et depuis juin, le premier... dissolution c'était en juin.

  • Ariane Artinian

    Il y a eu Gaza, le bazar productif.

  • Olivier Colcombet

    Et là on fait une très belle rentrée scolaire sur un plan des acquisitions. Donc finalement j'ai un peu l'impression que les français s'habituent à ces mouvements et à cette insécurité permanente et donnent de moins en moins d'intérêt à cet environnement et se concentrent sur leurs projets personnels et c'est pour ça que Merci. Ils sont de retour et ils achètent depuis, ça va faire un an, et une vraie reprise du marché de l'immobilier en termes de transactions.

  • Ariane Artinian

    Alors cette reprise, elle va durer tant que... les taux restent au niveau où ils sont ? C'est ça la vraie question aujourd'hui ?

  • Olivier Colcombet

    C'est très intéressant parce que, effectivement, dans la continuité de mes propos, si finalement l'environnement politique international n'a pas son impact, qu'est-ce qu'il y a de l'impact sur nos acquéreurs, nos investisseurs ? Un, le marché est porté par l'accession. L'investissement est vraiment en berne. La disparition du PINED, les avantages, les craintes, Merci. d'avoir une vraie rentabilité sur un actif immo ont un peu fait peur aux investisseurs. Mais sur la transaction, on voit qu'on continue et que finalement un frein est limité. Et donc je suis confiant pour 2026 et je n'attends pas... Une explosion, un retour à 1,2 millions de transactions, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais entre 950 et 1 million, c'est ce qu'on souhaite. Puis ensuite, il y a notre surperformance, ce qui est la performance du marché. et à la surperformance de mes réseaux. On a fait beaucoup d'investissements les trois dernières années en modernisant nos outils, en étant vraiment concentrés sur la performance individuelle et collective de nos conseillers. On a bien positionné nos deux plateformes de marques. Capifrance Optihome de plus en plus complémentaire, mais travaillant ensemble avec des équipes pour pousser l'intercousin. Et tout ça nous met dans une position de surperformance qui devrait s'accélérer en 2026, ou au moins avec mes équipes, on met les moyens et on investit beaucoup sur la réussite de nos conseillers.

  • Ariane Artinian

    Cette surperformance, vous l'estimez à combien par rapport au marché, par rapport à vos concurrents et aux agences traditionnelles ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, effectivement... il y a trois critères qu'on parait pour, en terme de croissance de nos concurrents en réseau d'agents. Je pense qu'on est en top 3 en croissance, c'est une belle performance, une très belle performance. Pour le marché de l'immobilier, je pense qu'on va finir à deux fois le marché minimum. on peut toujours aller chercher plus, mais on est satisfait de cette première belle étape. Preuve que de nos décisions stratégiques et de nos consolidations et par rapport aux agences, il est un fait qu'avoir une agence en milieu urbain, en périurbain... Trouver la rentabilité, c'est compliqué, mais surtout faire face à la modernisation. Moi, avant d'être dans l'immobilier, j'ai fait 20 ans de tech. La tech est omniprésente. Elle ne fait que faciliter le travail d'un agent mandataire. Le cœur de son métier, c'est d'accompagner les clients. Donc c'est sa disponibilité, l'émotion. C'est une situation émotionnelle, parce que c'est ça un projet de vie, et on l'oublie parfois. Mais dont Télatech l'a déployé sur des agences, c'est beaucoup plus complexe que nous l'a déployé pour près de 5000 mandataires. A chacun son métier, on sert les mêmes clients. Attention, il faut bien garder ça en tête, mais on le fait avec des moyens différents. Et je crois que notre modèle est gagnant, il l'a prouvé. J'étais sur une table ronde récemment, comment les réseaux de mandataires vont atteindre 50% de parts de marché. On y va tout doucement, mais sûrement, et ça s'accélère. Je crois que le modèle séduit les professionnels et les particuliers qui sont nos clients.

  • Ariane Artinian

    Comment ils choisissent entre Optimum et Capifrance ?

  • Olivier Colcombet

    C'est intéressant, quand on a travaillé nos marques employeurs, c'est ce qu'on fait finalement. Donc Optimum, il y a un esprit familial. Si je prenais l'image du sport, ça serait une équipe de rugby. Avec Capifrance, c'est plus, je vais chercher ma performance individuelle. Je suis plus tennisman. Je fais des doubles, on peut jouer à deux ou à quatre, mais on ne joue pas... On joue moins à 50 ou à 100. Donc il y a un esprit collégial de clan. On travaille vraiment ensemble. La marque est forte. Il y a un fort attachement, très fort attachement à la marque. Chez Optium, j'ai un attachement à l'équipe. Et d'ailleurs, la mutation d'Optium...

  • Ariane Artinian

    J'ai besoin d'être encadré aussi, plus.

  • Olivier Colcombet

    Voilà. Et la mutation d'Optium, c'est d'aller dans le marketing de réseau. Donc c'est bien de donner cette primeur, ce rôle important à l'équipe qui encadre, qui... Je me développe personnellement en tant que leader. Je... passe une étape encore complémentaire en tant que chef d'entreprise. J'ai un esprit d'entrepreneur fort, je connais bien l'immobilier et je veux m'épanouir en dirigeant une équipe qui puisse être en créant un fonds de commerce puisque c'est cessible au bout de quelques années.

  • Ariane Artinian

    Vous recrutez beaucoup d'agents immobiliers qui cassent, qui changent un peu leur modèle et qui se disent « et si je partais en indépendant ? »

  • Olivier Colcombet

    Il s'avère que... Chez Capifrance, qui est certainement le réseau en France qui recrute le plus de professionnels, on a beaucoup de transferts qui viennent d'agences, mais d'agents commerciaux, d'agents mandataires qui étaient rattachés à des agences. patrons d'agence qui se disent qu'ils auront une équipe et ils la feront fructifier en se libérant de certaines charges de leur quotidien probablement mais ils aiment bien garder un lieu de rassemblement agences en étage ou en quartier de boulot bien évidemment, mais ils viennent surtout chercher la puissance de frappe, la notoriété des marques, l'accessibilité aux outils et finalement ils se concentrent sur ce qu'ils aiment, le bien immobilier, le produit et le client et ça on y tient beaucoup et c'est là où nous on mise beaucoup sur la relation client et la charge émotionnelle d'un projet immobilier et c'est pas l'IA qui va remplacer ça, c'est bien l'humain qui gère de l'humain.

  • Ariane Artinian

    Comment on l'appréhende ça justement, cette partie émotionnelle ? que l'entrepreneur doit prendre en compte ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, la première chose, c'est qu'on libère d'un maximum de tâches administratives. Et pour ça, il faut l'armer, il faut lui donner des outils et des produits très faciles à dompter, pour qu'il réduise au maximum ce temps et qu'on s'accorde un maximum de temps à ce qu'il aime. C'est-à-dire, je le disais, l'immobilier, donc l'actif immobilier, le produit appartement-maison, commerce, tout, tout. Nous nous servons de toutes les activités. Et puis ensuite, on le forme énormément. Cette année, on va faire 120 000 heures de formation. Dans ces formations, on lui rappelle que l'empathie, la relation, la réactivité, c'est clé. Ensuite, il y a la valeur ajoutée, le perçu. On vient de refaire, par exemple, tous nos avis de valeur pour que nos conseillers présentent. Tantôt aux vendeurs, bien évidemment, mais aux acquéreurs, un avis de valeur hyper structuré, avec des références claires, des biens à vendre, des biens vendus, des avantages du quartier, des avantages du bien immobilier en question. Et pour se consacrer... à nouveau et finalement c'est ce qui compte le plus, quel est le projet de mon client. Ça fait 10 ans que je répète la même chose, mais si je comprends bien les besoins de mon client, je vais l'amener dans... l'appartement, la maison qui correspond à son mode de vie, à la taille de sa famille, à ses activités personnelles. Et si on respecte ça, on fait des acheteurs et des vendeurs heureux. Et logiquement, c'est là où la recommandation et la marque s'installent dans une forte notoriété, mais aussi une forte image de qualité. Et c'est ce qu'on cherche chez Capifonciaux. Dernière question,

  • Ariane Artinian

    votre feuille de route pour 2026 ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, notre feuille de route pour 2026, elle est excessivement claire. Allez, finaliser toute la refonte de nos... nos outils sur des technologies de 2025-2026 alors qu'on était sur des technologies un peu plus anciennes. Vraiment, on a investi énormément sur la relation client, relation commerciale, donc un nouveau CRM qui s'appuie sur Salesforce, la bête de cour qu'on met à disposition de nos conseillers cette fois-ci. On a nos sites individuels pour une emprise personnelle et locale un maximum, parce qu'ils ont tous un site, ils sont tous référencés. Ils n'ont pas un mini-site qu'ils ont à vendre. récite. Et ça, c'est important pour la visibilité et les recherches en local. Sur les outils, je l'ai dit, on continue à pousser et on pousse fort sur la partie lead, génération lead et suivi de ces leads. Comment je fais pour que les contacts que nous avons, les contacts RGPD, bien évidemment, soient tout le temps travaillés et que le conseiller, quand il a un bien à vendre, il a stocké, il a organisé, il a archivé. toutes les personnes qu'elle a rencontrées depuis 2 ou 3 ans afin de continuer à leur proposer les biens qu'ils n'auraient pas trouvés. Donc on investit énormément sur, on appelle ça le conseil augmenté, parce que quand on vient chez Capitif France sur Othio, on fait deux ventes de plus que là où on était avant. C'est la promesse, c'est ce qu'on commence déjà à avoir, parce qu'on voit une augmentation de notre nombre de ventes par conseiller. Et avec la promesse finale d'en faire son métier à sa vitesse, parce que je suis autonome. je travaille 50 heures ou 120 heures par semaine, c'est mon choix et mes résultats. Donc nous on met les rails, ils sont le moteur, ils sont l'énergie, ils sont l'engagement, et nous on est les rails pour qu'ils aillent plus vite, plus haut, et qu'ils s'épanouissent dans ce métier parce que beaucoup viennent chercher la réalisation personnelle. On a 51-52% de femmes, donc 48% d'hommes par essence, et souvent, très souvent, c'est leur deuxième, troisième, quatrième vie professionnelle. et il y en a par amour du monde. de messiers aussi pour s'épanouir et ça fait partie de nos promesses. On va vous aider à réussir pour réussir ce nouveau projet de vie et d'aller vers l'entrepreneuriat et le monde de l'immobilier.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Colchonvet, président de DigitRE.

  • Olivier Colcombet

    Merci Ariane et merci à tous.

  • Ariane Artinian

    Merci et à très bientôt.

  • Olivier Colcombet

    A très vite.

  • Ariane Artinian

    Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de Wodcast. sur MySuiteimo et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, surtout vous partagez, vous likez, vous commentez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuiteimo.

  • Olivier Colcombet

    Mon podcast Imo.

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Olivier Colcombet est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de DigiteRE – maison mère de Capifrance et Optihome – analyse un marché en plein rebond. Malgré un climat politique instable, il observe une dynamique solide : « Les acheteurs sont là, les projets se débouclent ». Depuis la rentrée, les réseaux enregistrent plus de 22 % de croissance, signe d’un retour marqué des acquéreurs et d’une confiance qui résiste aux turbulences.

Cette reprise, largement portée par l’accession, devrait se poursuivre tant que la visibilité reste suffisante. L’investissement, lui, reste en retrait, freiné par la fin des dispositifs fiscaux. Pour 2026, DigiteRE vise un marché entre 950 000 et 1 million de transactions, tout en misant sur sa propre surperformance grâce à trois ans d’investissements massifs : modernisation des outils, renforcement du CRM basé sur Salesforce, stratégie lead renforcée et 120 000 heures de formation.

« Notre modèle est gagnant, il l’a prouvé », affirme Olivier Colcombet, convaincu que la montée en puissance de Capifrance et d’Optihome s’accélérera encore avec des conseillers mieux formés, mieux outillés et recentrés sur l’essentiel : la relation humaine et l’émotion des projets de vie.

Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Olivier Colcombet. Bonjour.

  • Olivier Colcombet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Olivier, président de DigiteRE, qui représente notamment les marques Capifrance, Optimum.

  • Olivier Colcombet

    Effectivement, et tout va bien, une plateforme de préparation de son projet immobilier. Mais nos deux grandes activités, ce sont nos deux grands réseaux d'agents mandataires. Optimum, qui fait de ses 20 ans, et Capifrance, qui va sur ses 25 ans, deux marques problématiques de réseau en France.

  • Ariane Artinian

    Alors le marché de l'immobilier est en plein rebond. Est-ce que la reprise sera durable ou pas ? Les prochains mois vont nous le dire. Quel est votre regard à vous sur la conjoncture ?

  • Olivier Colcombet

    Alors j'ai différentes convictions déjà. La première c'est dans un... environnement complexe, il faut de la confiance et on pourrait dire que pour acheter un bien immobilier il faut de la confiance parce qu'on s'engage sur le long terme. Mais je crois aussi que plus c'est le flou, plus c'est difficile de naviguer. pour les particuliers, puissent avoir son chez-soi en tant que propriétaire, bien conforter et donner confiance. Donc je suis confiant sur l'engagement des Français à continuer, et les statistiques, les sondages trouvent qu'ils sont tous en recherche. Nous, nous faisons sur septembre-octobre, donc on va dire depuis la rentrée scolaire, on est à plus de 22%, et ça pourrait probablement atteindre les plus de 25%. Donc on voit que les acheteurs sont là, les projets se débouclent. Bien évidemment, on serait plus à l'aise. à l'aise avec des positions gouvernementales qui soutiennent un peu plus l'immobilier parce que c'est un vrai sujet pour nos citoyens.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que le climat politique, il inhibe les projets ? Il les retarde ?

  • Olivier Colcombet

    On craint toujours ceci. Mais je prends trois points de comparaison. On a eu peur avec le premier confinement en 2020. Finalement, on a atteint 1,2 millions de transactions. On a eu peur avec l'Ukraine. Bien sûr, ça a donné un petit coup de frein, mais finalement, la guerre n'est pas très loin et finalement, les Français ont continué à investir. On est en plein bazar politique, pour rester poli, et depuis juin, le premier... dissolution c'était en juin.

  • Ariane Artinian

    Il y a eu Gaza, le bazar productif.

  • Olivier Colcombet

    Et là on fait une très belle rentrée scolaire sur un plan des acquisitions. Donc finalement j'ai un peu l'impression que les français s'habituent à ces mouvements et à cette insécurité permanente et donnent de moins en moins d'intérêt à cet environnement et se concentrent sur leurs projets personnels et c'est pour ça que Merci. Ils sont de retour et ils achètent depuis, ça va faire un an, et une vraie reprise du marché de l'immobilier en termes de transactions.

  • Ariane Artinian

    Alors cette reprise, elle va durer tant que... les taux restent au niveau où ils sont ? C'est ça la vraie question aujourd'hui ?

  • Olivier Colcombet

    C'est très intéressant parce que, effectivement, dans la continuité de mes propos, si finalement l'environnement politique international n'a pas son impact, qu'est-ce qu'il y a de l'impact sur nos acquéreurs, nos investisseurs ? Un, le marché est porté par l'accession. L'investissement est vraiment en berne. La disparition du PINED, les avantages, les craintes, Merci. d'avoir une vraie rentabilité sur un actif immo ont un peu fait peur aux investisseurs. Mais sur la transaction, on voit qu'on continue et que finalement un frein est limité. Et donc je suis confiant pour 2026 et je n'attends pas... Une explosion, un retour à 1,2 millions de transactions, on n'est pas dans le monde des bisounours, mais entre 950 et 1 million, c'est ce qu'on souhaite. Puis ensuite, il y a notre surperformance, ce qui est la performance du marché. et à la surperformance de mes réseaux. On a fait beaucoup d'investissements les trois dernières années en modernisant nos outils, en étant vraiment concentrés sur la performance individuelle et collective de nos conseillers. On a bien positionné nos deux plateformes de marques. Capifrance Optihome de plus en plus complémentaire, mais travaillant ensemble avec des équipes pour pousser l'intercousin. Et tout ça nous met dans une position de surperformance qui devrait s'accélérer en 2026, ou au moins avec mes équipes, on met les moyens et on investit beaucoup sur la réussite de nos conseillers.

  • Ariane Artinian

    Cette surperformance, vous l'estimez à combien par rapport au marché, par rapport à vos concurrents et aux agences traditionnelles ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, effectivement... il y a trois critères qu'on parait pour, en terme de croissance de nos concurrents en réseau d'agents. Je pense qu'on est en top 3 en croissance, c'est une belle performance, une très belle performance. Pour le marché de l'immobilier, je pense qu'on va finir à deux fois le marché minimum. on peut toujours aller chercher plus, mais on est satisfait de cette première belle étape. Preuve que de nos décisions stratégiques et de nos consolidations et par rapport aux agences, il est un fait qu'avoir une agence en milieu urbain, en périurbain... Trouver la rentabilité, c'est compliqué, mais surtout faire face à la modernisation. Moi, avant d'être dans l'immobilier, j'ai fait 20 ans de tech. La tech est omniprésente. Elle ne fait que faciliter le travail d'un agent mandataire. Le cœur de son métier, c'est d'accompagner les clients. Donc c'est sa disponibilité, l'émotion. C'est une situation émotionnelle, parce que c'est ça un projet de vie, et on l'oublie parfois. Mais dont Télatech l'a déployé sur des agences, c'est beaucoup plus complexe que nous l'a déployé pour près de 5000 mandataires. A chacun son métier, on sert les mêmes clients. Attention, il faut bien garder ça en tête, mais on le fait avec des moyens différents. Et je crois que notre modèle est gagnant, il l'a prouvé. J'étais sur une table ronde récemment, comment les réseaux de mandataires vont atteindre 50% de parts de marché. On y va tout doucement, mais sûrement, et ça s'accélère. Je crois que le modèle séduit les professionnels et les particuliers qui sont nos clients.

  • Ariane Artinian

    Comment ils choisissent entre Optimum et Capifrance ?

  • Olivier Colcombet

    C'est intéressant, quand on a travaillé nos marques employeurs, c'est ce qu'on fait finalement. Donc Optimum, il y a un esprit familial. Si je prenais l'image du sport, ça serait une équipe de rugby. Avec Capifrance, c'est plus, je vais chercher ma performance individuelle. Je suis plus tennisman. Je fais des doubles, on peut jouer à deux ou à quatre, mais on ne joue pas... On joue moins à 50 ou à 100. Donc il y a un esprit collégial de clan. On travaille vraiment ensemble. La marque est forte. Il y a un fort attachement, très fort attachement à la marque. Chez Optium, j'ai un attachement à l'équipe. Et d'ailleurs, la mutation d'Optium...

  • Ariane Artinian

    J'ai besoin d'être encadré aussi, plus.

  • Olivier Colcombet

    Voilà. Et la mutation d'Optium, c'est d'aller dans le marketing de réseau. Donc c'est bien de donner cette primeur, ce rôle important à l'équipe qui encadre, qui... Je me développe personnellement en tant que leader. Je... passe une étape encore complémentaire en tant que chef d'entreprise. J'ai un esprit d'entrepreneur fort, je connais bien l'immobilier et je veux m'épanouir en dirigeant une équipe qui puisse être en créant un fonds de commerce puisque c'est cessible au bout de quelques années.

  • Ariane Artinian

    Vous recrutez beaucoup d'agents immobiliers qui cassent, qui changent un peu leur modèle et qui se disent « et si je partais en indépendant ? »

  • Olivier Colcombet

    Il s'avère que... Chez Capifrance, qui est certainement le réseau en France qui recrute le plus de professionnels, on a beaucoup de transferts qui viennent d'agences, mais d'agents commerciaux, d'agents mandataires qui étaient rattachés à des agences. patrons d'agence qui se disent qu'ils auront une équipe et ils la feront fructifier en se libérant de certaines charges de leur quotidien probablement mais ils aiment bien garder un lieu de rassemblement agences en étage ou en quartier de boulot bien évidemment, mais ils viennent surtout chercher la puissance de frappe, la notoriété des marques, l'accessibilité aux outils et finalement ils se concentrent sur ce qu'ils aiment, le bien immobilier, le produit et le client et ça on y tient beaucoup et c'est là où nous on mise beaucoup sur la relation client et la charge émotionnelle d'un projet immobilier et c'est pas l'IA qui va remplacer ça, c'est bien l'humain qui gère de l'humain.

  • Ariane Artinian

    Comment on l'appréhende ça justement, cette partie émotionnelle ? que l'entrepreneur doit prendre en compte ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, la première chose, c'est qu'on libère d'un maximum de tâches administratives. Et pour ça, il faut l'armer, il faut lui donner des outils et des produits très faciles à dompter, pour qu'il réduise au maximum ce temps et qu'on s'accorde un maximum de temps à ce qu'il aime. C'est-à-dire, je le disais, l'immobilier, donc l'actif immobilier, le produit appartement-maison, commerce, tout, tout. Nous nous servons de toutes les activités. Et puis ensuite, on le forme énormément. Cette année, on va faire 120 000 heures de formation. Dans ces formations, on lui rappelle que l'empathie, la relation, la réactivité, c'est clé. Ensuite, il y a la valeur ajoutée, le perçu. On vient de refaire, par exemple, tous nos avis de valeur pour que nos conseillers présentent. Tantôt aux vendeurs, bien évidemment, mais aux acquéreurs, un avis de valeur hyper structuré, avec des références claires, des biens à vendre, des biens vendus, des avantages du quartier, des avantages du bien immobilier en question. Et pour se consacrer... à nouveau et finalement c'est ce qui compte le plus, quel est le projet de mon client. Ça fait 10 ans que je répète la même chose, mais si je comprends bien les besoins de mon client, je vais l'amener dans... l'appartement, la maison qui correspond à son mode de vie, à la taille de sa famille, à ses activités personnelles. Et si on respecte ça, on fait des acheteurs et des vendeurs heureux. Et logiquement, c'est là où la recommandation et la marque s'installent dans une forte notoriété, mais aussi une forte image de qualité. Et c'est ce qu'on cherche chez Capifonciaux. Dernière question,

  • Ariane Artinian

    votre feuille de route pour 2026 ?

  • Olivier Colcombet

    Alors, notre feuille de route pour 2026, elle est excessivement claire. Allez, finaliser toute la refonte de nos... nos outils sur des technologies de 2025-2026 alors qu'on était sur des technologies un peu plus anciennes. Vraiment, on a investi énormément sur la relation client, relation commerciale, donc un nouveau CRM qui s'appuie sur Salesforce, la bête de cour qu'on met à disposition de nos conseillers cette fois-ci. On a nos sites individuels pour une emprise personnelle et locale un maximum, parce qu'ils ont tous un site, ils sont tous référencés. Ils n'ont pas un mini-site qu'ils ont à vendre. récite. Et ça, c'est important pour la visibilité et les recherches en local. Sur les outils, je l'ai dit, on continue à pousser et on pousse fort sur la partie lead, génération lead et suivi de ces leads. Comment je fais pour que les contacts que nous avons, les contacts RGPD, bien évidemment, soient tout le temps travaillés et que le conseiller, quand il a un bien à vendre, il a stocké, il a organisé, il a archivé. toutes les personnes qu'elle a rencontrées depuis 2 ou 3 ans afin de continuer à leur proposer les biens qu'ils n'auraient pas trouvés. Donc on investit énormément sur, on appelle ça le conseil augmenté, parce que quand on vient chez Capitif France sur Othio, on fait deux ventes de plus que là où on était avant. C'est la promesse, c'est ce qu'on commence déjà à avoir, parce qu'on voit une augmentation de notre nombre de ventes par conseiller. Et avec la promesse finale d'en faire son métier à sa vitesse, parce que je suis autonome. je travaille 50 heures ou 120 heures par semaine, c'est mon choix et mes résultats. Donc nous on met les rails, ils sont le moteur, ils sont l'énergie, ils sont l'engagement, et nous on est les rails pour qu'ils aillent plus vite, plus haut, et qu'ils s'épanouissent dans ce métier parce que beaucoup viennent chercher la réalisation personnelle. On a 51-52% de femmes, donc 48% d'hommes par essence, et souvent, très souvent, c'est leur deuxième, troisième, quatrième vie professionnelle. et il y en a par amour du monde. de messiers aussi pour s'épanouir et ça fait partie de nos promesses. On va vous aider à réussir pour réussir ce nouveau projet de vie et d'aller vers l'entrepreneuriat et le monde de l'immobilier.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Olivier Colchonvet, président de DigitRE.

  • Olivier Colcombet

    Merci Ariane et merci à tous.

  • Ariane Artinian

    Merci et à très bientôt.

  • Olivier Colcombet

    A très vite.

  • Ariane Artinian

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