- Speaker #0
Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Bonjour et bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Mouvementale. Aujourd'hui, on va traiter de l'activité physique, bien sûr, comme d'habitude, mais surtout du sujet de l'alimentation. Et j'ai avec moi Mathilde Mény, qui est diététicienne nutritionniste et qui va pouvoir répondre à pas mal des questions que vous posez certainement, sachant que l'idée de cet épisode, c'est vraiment de vous apporter un petit peu plus de clarté. par rapport à votre alimentation, c'est-à-dire comment manger de manière équilibrée. Et puis, on va aussi faire le lien avec l'activité physique, c'est-à-dire peut-être quoi manger, quand manger, quand on fait de l'activité physique. Mais aussi, comme on est au mois d'octobre, on va aller aborder le sujet du cancer. On va essayer de traiter certaines questions, soit que vous vous posez directement si vous êtes concerné par la maladie, soit tout simplement pour parler un petit peu de prévention. puisque c'est donc octobre rose. Et alors, vous ne le savez certainement pas, mais l'alimentation déséquilibrée serait à l'origine de 19 000 nouveaux cas de cancer par an. Et donc, je suis avec Mathilde, qui est aussi spécialisée sur le sujet et qui va pouvoir nous en dire un petit peu plus. Je te souhaite la bienvenue. Merci d'être avec moi aujourd'hui.
- Speaker #1
Merci, merci de m'accueillir aujourd'hui.
- Speaker #0
C'est un grand plaisir. Je suis ravie. Et tu vois, je demande toujours un peu la même chose aux invités que j'ai. Est-ce que tu pourrais peut-être... te présenter simplement, tout en sachant que, de toute manière, on va apprendre aussi à te connaître au fur et à mesure de l'épisode.
- Speaker #1
Je m'appelle Mathilde Mény, donc comme tu l'as dit, je suis diététicienne nutritionniste. Je travaillais effectivement en cancérologie. C'est d'ailleurs là-bas qu'on s'est rencontrés. Et actuellement, je suis plus qu'en libéral. Donc voilà, j'ai une activité assez variée parce que je fais à la fois des interventions en entreprise, à la fois des consultations en cabinet et pas mal d'autres petites choses comme des podcasts. Voilà.
- Speaker #0
Et pas mal de contenu, on y reviendra. Je mettrai d'ailleurs tes coordonnées pour qu'on puisse retrouver tous tes conseils directement dans la description de l'épisode. Alors, il y a une question avant qu'on rentre dans le vif du sujet que j'ai envie de te poser, c'est en fait, qu'est-ce qui te passionne tant, tu vois, avec la diététique, l'alimentation, ces sujets ?
- Speaker #1
Alors, qui me passionne moins ? Je pense que c'est parce que c'est très central, l'alimentation, et en fait, je me rends compte que ça intéresse tout le monde de près ou de loin, et que dès qu'on parle d'alimentation, ça met en consensus en général, et tout le monde est assez intéressé, que ce soit vraiment de manière spécifique sur un sujet particulier, l'alimentation du sportif, l'alimentation dans le cadre du cancer, ou l'alimentation en général. Tout le monde a toujours des questions, ça amène souvent des discussions, et du coup, je trouve que c'est assez intéressant. Et après, moi, je suis assez persuadée que c'est au centre de beaucoup de choses, si ce n'est pas de tout ou presque. Donc, du coup, je trouve ça passionnant de voir à quel point, quand on mange bien, on peut résoudre certaines choses. Et à l'inverse, quand on mange mal, ça peut créer aussi certains maux.
- Speaker #0
Oui, exactement. Et c'est drôle que tu dises ça parce que je me dis un peu pareil pour l'activité physique. Mais d'une certaine manière, les deux se complètent et l'un ne va pas sans l'autre. On y reviendra, je pense. Mais voilà, ça me paraît assez évident ce que tu dis. Et alors, si on rentre tout de suite dans le sujet, j'aimerais bien qu'on tire un peu des grands principes de l'alimentation équilibrée. Déjà, qu'est-ce qu'on entend par manger de manière équilibrée,
- Speaker #1
tu vois ? Oui, c'est ce que j'allais dire, parce que quand j'ai dit tout à l'heure manger, quand on ne mange pas bien, en fait, je ne sais pas si on ne peut vraiment pas bien manger, enfin, en tout cas, ou très bien manger. Je pense qu'il y a un équilibre, effectivement. On parle souvent du 80-20, le fait de manger 80% du temps. essayer de manger bien et puis 20% des fois de se faire un peu plaisir. Donc manger équilibré, ça veut surtout dire essayer de manger tout, essayer de manger varié, je pense. Et après, l'équilibre alimentaire, ça veut dire déjà, ça veut dire beaucoup de choses. Ça veut dire peut-être la répartition dans la journée. Combien de repas on fait ? Est-ce qu'on mange qu'une fois ? Est-ce qu'on mange trois fois ? Est-ce qu'on mange quatre fois ? Donc essayer de trouver peut-être un équilibre là-dessus. Et après, qu'est-ce qu'on met dans son assiette ? Qu'est-ce qu'on met ? au petit déjeuner et qu'est-ce qu'on met sur les repas principaux.
- Speaker #0
Oui, et tu vois, juste quand tu parles de manger une fois, trois fois, quatre fois, c'est vrai que moi, je n'ai pas forcément ça en tête parce que selon comment on est éduqué, eh bien, je ne sais pas, moi, par exemple, on a toujours mangé trois fois dans ma famille. Ça me paraît une évidence, tu vois. Mais pourtant, ce n'était pas le cas.
- Speaker #1
Et en plus, il y a aussi beaucoup de cette idée reçue, effectivement, qu'il ne faut pas manger entre les repas. Donc, il y a aussi quand même beaucoup de gens, globalement, qui ont faim des fois entre les repas, mais qui s'interdisent de manger. Parce que, comme tu dis, dans l'éducation, on a l'habitude d'avoir trois repas dans la journée. Du coup, ça, je trouve que c'est une problématique que je vois souvent en consultation. Typiquement, ce qui arrive souvent, c'est vers 17, 18 heures, le fait d'avoir faim. Et de soit se mettre à grignoter et du coup être un peu tout de suite dans la culpabilité parce qu'on ne voulait pas manger en dehors des repas. Soit s'interdire entre guillemets de manger à ce moment-là parce qu'on n'est pas à un horaire de repas. Et du coup, dîner un peu trop copieux, un peu trop riche ou un peu trop. Donc, c'est des idées reçues aussi. Et du coup, c'est pour ça que l'équilibre alimentaire, je pense qu'il est difficile à définir vraiment. Parce qu'il dépend aussi de beaucoup de personnes. Il dépend donc de nous. Il dépend de notre activité, il dépend, je pense aussi, de la région dans laquelle on vit, enfin du pays, bien évidemment. Oui,
- Speaker #0
c'est aussi culturel.
- Speaker #1
Complètement, oui, complètement.
- Speaker #0
Par exemple, quand tu as quelqu'un qui se présente dans ton cabinet, qui, on va dire, n'a pas forcément les bons repères, encore une fois, entre guillemets, par quoi est-ce que tu commences ?
- Speaker #1
En général, je commence vraiment à m'adapter en fonction de lui et surtout de sa problématique. C'est-à-dire que si... On ne va pas se mentir, c'est souvent quand même les mêmes problématiques qui reviennent.
- Speaker #0
Comme quoi, par exemple ?
- Speaker #1
Comme la fringale dans la matinée ou justement la fringale de fin de journée, c'est quand même souvent ça. Donc du coup, il faut creuser un peu. Est-ce que le problème, entre guillemets, c'est le petit déjeuner ? Est-ce que c'est quelqu'un qui ne prend pas le temps de petit déjeuner ou qui n'a peut-être pas un petit déjeuner optimal ? Si c'est la fringale dans la matinée, est-ce que c'est quelqu'un qui travaille très tôt et qui, du coup, doit déjeuner très tôt et mange un peu plus tard ? Donc du coup, il faut lui trouver des aliments. ou peut-être une collation pour qu'il tienne. Et à l'inverse, si c'est la fringale de fin de journée où effectivement, du coup, il se retrouve avec un dîner un peu trop copieux, un peu trop important, est-ce que son repas du midi est optimal ? Est-ce qu'il ne pourrait pas rajouter quelque chose dans l'après-midi ? Et ça, ça va dépendre de son boulot, si c'est un travail sédentaire, si c'est un travail de force, s'il a des horaires à respecter, s'il travaille de la maison. Enfin, voilà, il y a plein de choses qui rentrent en considération. Oui, c'est assez complexe, mais c'est surtout très personnel. Oui, même si... toutes les problématiques, enfin, c'est souvent les mêmes problématiques qui reviennent. C'est quand même, au final, très personnel en fonction de la personne qu'on a devant nous.
- Speaker #0
Et alors, quelles pourraient être, tu vois, un peu les grandes lignes si on a envie d'améliorer un peu notre alimentation ? Ou alors, tu vois, je te le pose un peu différemment, quelles questions faudrait qu'on se pose, justement, pour savoir si on est sur la bonne voie au niveau de notre alimentation ?
- Speaker #1
Comment on se sent en termes de... Je pense que la première question à se poser, c'est comment on se sent tout au long de la journée. Est-ce qu'on a l'impression d'avoir suffisamment d'énergie ? Est-ce qu'on se réveille fatigué ou au contraire, on est quand même relativement en forme ? Après, l'alimentation, elle est effectivement liée à l'activité physique, mais aussi beaucoup au sommeil et au stress. Donc, c'est souvent des questions que je pose, même avant l'alimentation, j'aborde tout ça en consultation, parce que c'est important aussi de savoir, est-ce que je me réveille le matin ? fatiguée parce que je n'ai pas bien dormi, ce qui est une possibilité, mais si j'ai bien dormi, est-ce que justement ce n'est pas le côté de l'alimentation ou l'activité physique ou le stress qui est... Enfin, je pense qu'il faut prendre en compte toutes ces problématiques-là. Et du coup, la première question, je pense que c'est ça, effectivement, se demander si on est globalement en forme, si on sent qu'on a de l'énergie pour faire un peu du sport. Est-ce qu'en termes d'irritabilité, d'humeur aussi, comment on est ? En termes de cycle, si on est une femme aussi, je pense que c'est des questions... à se poser pour voir un peu déjà, avoir une petite idée sur son alimentation. Et après, les grandes lignes, effectivement, je pense que c'est ça, c'est peut-être les trois repas principaux, savoir s'ils sont bien composés. Les gens viennent souvent aussi me voir pour ça, pour s'assurer qu'ils font les choses bien. Parce que c'est vrai qu'on a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'infos sur l'alimentation de partout aujourd'hui. Donc à la fois, c'est bien et à la fois, je pense qu'il faut aussi se recentrer. Parce que des fois, on peut avoir tendance à s'éparpiller, à vouloir... Peut-être notre repas principal n'est pas forcément optimal et on aimerait rajouter des choses parce qu'on a entendu que c'était bon, que machin. Et ce n'est peut-être pas la priorité, effectivement. Je pense que la priorité, c'est vraiment la base avec les trois repas. Déjà, faire le point là-dessus.
- Speaker #0
OK. Donc, par rapport au... Une fois qu'on a... vérifier un peu les trois repas, comme tu viens de le dire, à l'intérieur des repas, sur quoi est-ce qu'on peut se concentrer ? Parce que comme tu le dis, on entend des infos de tous les côtés. Oui, il faut manger trois noix, il faut manger six. Ok, peut-être à quoi doit ressembler une assiette classique, équilibrée, telle que tu l'entends ?
- Speaker #1
Alors, avant toute chose, je pense qu'il faut tester des choses pour soi. Comme on l'a dit avant, c'est individuel. Ça dépend de beaucoup de choses, de nous, comment on réagit. Ça dépend de notre boulot, ça dépend de nos habitudes. Donc, je pense que le mieux, c'est pas de prendre quelque chose qu'on a vu quelque part et de se l'appliquer à soi, c'est déjà de tester et de voir si ça nous convient. Il y a des choses qui peuvent très bien convenir à notre voisin et pas à nous, donc je pense que le mieux, c'est vraiment d'essayer.
- Speaker #0
Convient, tu veux dire, par exemple, sur...
- Speaker #1
Oui, sur le plan digestif, sur le plan même du goût. Enfin, je veux dire, il y a des gens, manger des oeufs le matin, ça va pas du tout leur donner envie. Et dans ce cas-là, je pense que c'est pas utile de se forcer parce qu'il y a plein d'autres possibilités, effectivement, pour manger le matin. Donc si on parle déjà qu'on commence par le petit déjeuner, effectivement, le plus intéressant d'un point de vue énergie, d'un point de vue rassasiement, c'est de manger salé le matin. Salé ou gras, ou les deux. Donc quand on entend gras, on entend plutôt du bon gras, pas forcément...
- Speaker #0
Tu nous diras peut-être après ce matin, parce que justement, on a peut-être tous un repère différent là-dessus,
- Speaker #1
en termes de gras. Mais voilà, le salé, effectivement, c'est ce qui n'est pas forcément culturel chez nous, mais c'est ce qui est le plus recommandé et ce qu'on entend aussi le plus aujourd'hui. En tout cas, c'est... salé ou pas trop sucré. C'est-à-dire qu'on peut avoir des alternatives qui sont plutôt à dominante sucrée, mais qui ne feront pas un gros pic de glycémie dans la matinée. C'est ça qu'on recherche en fait. Avec le salé, l'avantage c'est qu'au niveau glycémie, donc la glycémie c'est le taux de sucre dans le sang, le glucose dans le sang, et du coup en mangeant très sucré, on va avoir un pic de glycémie qui va faire que tout de suite après le petit déjeuner, en général, on est très en forme. parce qu'on a tout de suite de l'énergie. Et très vite, on va avoir un coup de barre, le fameux coup de barre de 10 heures, la fringale, la baisse de concentration quand on est en réunion, le petit coup de fatigue, l'envie de manger.
- Speaker #0
Donc ça, c'est vraiment lié au fait d'avoir eu ce pic.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Si on mange trop sucré, par exemple, le matin. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. C'est le fait d'avoir été à jeun toute la nuit et de venir le matin avec un petit déjeuner à dominante très sucré. Alors là, c'est typiquement un bol de céréales. unique et des céréales très sucrées, ou un verre de jus de fruits uniquement, ou du pain blanc avec du Nutella, par exemple, vraiment si on veut un peu tirer le trait. Encore, le Nutella, il y a un peu de gras dedans, donc ça limite un peu. Mais voilà, vraiment globalement. Après, du coup, on peut composer. C'est-à-dire que ça, schématiquement, c'est des petits déjeuners qui sont très sucrés, mais on peut rajouter des choses à côté. Donc si j'ai du pain blanc, par exemple, je peux mettre des œufs. Le fait d'avoir un peu des protéines à côté, ça va diminuer l'impact du pain blanc. Alors que si j'avais mis de la confiture, ça aurait fait double sucre. Le pain blanc, qui en soi n'est pas sucré, mais se digère vite. Et la confiture. Alors que si je viens mettre des œufs, du coup, ça limite un peu. Donc c'est pour ça, on peut toujours trouver des compromis aussi. C'est pour ça que je pense que c'est important de ne pas se forcer à manger des choses qu'on n'apprécie pas forcément. Parce qu'en réalité, l'alimentation est tellement riche qu'on peut trouver dans le panel alimentaire des choses qui nous conviennent. Si on n'aime pas manger salé le matin... C'est possible aussi peut-être de faire des porridge ou des choses comme ça à base de flocons d'avoine, parce que ça, c'est des aliments qui contiennent pas mal de fibres. Donc du coup, sur la glycémie, les fibres aussi, ça permet de ne pas avoir ce pic, justement. Et le porridge, on peut mettre un peu de miel dedans, on peut mettre des fruits pour avoir une touche un peu sucrée. Donc on est sur quelque chose de moins sucré, mais plus intéressant, effectivement.
- Speaker #0
Tu vois, quand je t'écoute et que tu dis qu'il faut éviter d'aller sur des choses qui ne nous donnent pas envie, etc. Et moi, je me rappelle qu'avant, le salé, ça passait pas du tout. Et j'ai l'impression que c'est aussi une question d'habitude. Parfois, on a l'impression qu'on n'aime pas parce qu'on est habitué à un petit déjeuner très sucré. Moi, c'était le cas avant. Et maintenant, je suis capable de manger un peu n'importe quoi.
- Speaker #1
Et c'est pour ça que je disais avant que c'est hyper important d'essayer et d'observer. De toute façon, c'est comme ça qu'on se rend compte. Puis c'est aussi des cycles. Il y a peut-être... Enfin voilà, peut-être que... 15 ans, quand on va au lycée, on n'a pas envie de manger des œufs, mais peut-être qu'après, dans la vie étudiante, on a un autre rythme et du coup, ça nous fait plus envie ou dans la vie professionnelle. Et c'est pour ça aussi que ça dépend des horaires. C'est vrai que quelqu'un qui prend son petit-déj à 6h du matin en se levant, je comprends qu'il n'ait pas forcément envie de manger des œufs. A l'inverse, quelqu'un qui est en télétravail, qui peut prendre le temps que sa faim arrive, petit-déjeuner peut-être à 9h, lui, peut-être que se faire deux œufs, ce sera plus facile aussi. Donc encore une fois, c'est pour ça qu'il faut s'adapter à chacun, au goût et puis à la... à la vie, entre guillemets.
- Speaker #0
Oui, mais j'aime bien l'idée de tester en tout cas. Oui, c'est sûr. De ne pas forcément partir sur un truc dont on est persuadé.
- Speaker #1
Exact, c'est le problème avec la surinformation. C'est que du coup, on voit un truc, on se dit que c'est bien, du coup, on le fait. Des fois, si on prend du recul, on se rend compte qu'en fait, on n'aime pas, mais juste on le fait parce qu'on l'a vu. Parce qu'il faut le faire. Mais du coup, moi, en général, ce que j'aime bien faire aussi, c'est donner plusieurs exemples de petits déjeuners. Parce que je pense que c'est hyper important de pouvoir varier aussi en fonction de son envie, en fonction du temps qu'on a, en fonction de sa faim. Parce que deux œufs, ça ne va pas nous caler de la même manière que si on mange effectivement une tartine de beurre de cacahuète ou un porridge. Donc, c'est bien de pouvoir moduler aussi en fonction de sa faim, de son envie, de à quelle heure on va manger derrière.
- Speaker #0
Donc là, les exemples que tu as donnés, par exemple le porridge, les œufs, ce seraient des exemples que tu donnerais spécifiquement. Donc là, on était vraiment sur le petit déjeuner. Maintenant, est-ce que nos trois repas doivent être organisés de la même manière ? Dans l'assiette, est-ce qu'on doit répartir les choses de la même manière ?
- Speaker #1
Classiquement, non. En général, les protéines animales, si on en met, et que là, on parle au plus grand nombre, on va partir sur une alimentation avec des protéines animales. En général, on les met plutôt le matin. Si on mange un petit déjeuner salé, c'est optimal. et le midi, mais on évite d'en mettre le soir. Généralement, le soir, on recommande plutôt un repas végétarien, justement. Donc plutôt sans protéines animales.
- Speaker #0
Pourquoi tu dirais ça, du coup ?
- Speaker #1
D'un point de vue digestion, c'est ce qui est le plus facile à digérer, à la fois parce qu'on va aller dormir, et puis parce que les protéines animales ont un pouvoir rassasiant assez important. Et du coup, de les mettre en début de journée, c'est plus intéressant parce que c'est plutôt dans la matinée et dans l'après-midi qu'on a besoin de tenir et d'être rassasié. Le soir, un peu moins, donc le repas peut être un peu différent. Et sur les études, d'un point de vue inflammation et tout ça, on a remarqué qu'un repas végétarien, le soir, était plus avantageux pour tout ce qui est diminution de l'inflammation. Donc les protéines animales, du coup, on les mettrait plutôt le midi. Donc une viande, un poisson, voilà, peu importe. Des œufs, s'il n'y en a pas eu le matin, effectivement. Alors s'il y en a eu le matin, on évite de remettre le midi, ça peut faire un peu beaucoup. Et puis après, je ne sais pas si on va rentrer dans le détail des viandes et des poissons.
- Speaker #0
Tu peux, si, parce que je pense que c'est un peu...
- Speaker #1
La question qu'on se pose.
- Speaker #0
C'est les questions que tout le monde se pose. Et finalement, on a tendance à tout mettre dans le même sac, quand on ne connaît pas forcément...
- Speaker #1
Alors, aujourd'hui, les recommandations, vraiment, elles sont sur manger deux fois par semaine du poisson, dont un gras et un poisson maigre. Donc, les poissons gras, c'est tout ce qui va être sardines, macros, harengs, saumon, truite. Après, thon, saumon, truite, thon, c'est des poissons qui sont... Enfin, saumon et... surtout, c'est des poissons qui sont un peu pollués. Donc, il faut éviter d'en surconsommer. Mais par contre, sardines, macros, c'est des petits poissons gras, donc ils sont très intéressants d'un point de vue nutritionnel pour tout ce qui est oméga-3. Et donc ça, il n'y a pas de souci à en consommer au moins une à deux fois dans la semaine. En conserve, il n'y a pas de problème non plus. Voilà. Et après, en poisson blanc, donc les poissons blancs, peu importe aussi. C'est vrai que le poisson, ce n'est pas forcément quelque chose qu'on a l'habitude de consommer parce que c'est difficile à trouver, c'est un peu cher et c'est... À Lyon, on n'est pas forcément hyper bien lotis en termes de poisson.
- Speaker #0
De poissonnerie ? Oui, c'est ça. C'est vrai que c'est très dur à trouver. Oui, mais déjà...
- Speaker #1
C'est pas simple.
- Speaker #0
Je n'ai jamais vu ça.
- Speaker #1
C'est très difficile. J'ai beaucoup de patients qui ont du mal...
- Speaker #0
Au marché, on trouve quand même encore...
- Speaker #1
Au marché, il y en a. Et puis dans certains... Enfin, au HAL, il y a des endroits où il y en a. Mais effectivement, il faut le vouloir quand même. Il existe aussi un peu des paniers de poissons, là. Poiscaille ou des choses comme ça, sur abonnement. C'est assez onéreux quand même. Mais du coup, c'est du bon poisson. pas mal. Alors après, un poisson blanc, je pense qu'on peut aussi l'acheter en surgelé. Effectivement, ce ne sera pas forcément le meilleur. Ce n'est pas comme si on mangeait un poisson en bord de mer, mais ça fait l'affaire. Et les poissons blancs, effectivement, c'est une protéine maigre, donc c'est assez intéressant d'en avoir. C'est des bonnes sources de protéines. Et pour les poissons gras, les conserves, effectivement, ça fonctionne très bien. Des fois, les gens ont un peu peur de ça, mais voilà, il faut essayer de les choisir. plutôt au naturel ou à l'huile d'olive, pas forcément tout ce qui est cuisiné.
- Speaker #0
Cuisiné, mariné.
- Speaker #1
Voilà, quitte à nous-mêmes le cuisiner. Et ça, ça fonctionne très bien. Donc voilà pour le poisson. Et après, la viande. Aujourd'hui, il n'y a pas de recommandations sur tout ce qui est viande blanche. Donc les volailles d'un des poulets. Le canard fait aussi partie de la viande blanche, mais en général, on en mange un peu moins. Et par contre, il y a des recommandations sur la viande rouge et la charcuterie. Donc la viande rouge, les recommandations françaises, c'est 500 grammes maximum par semaine. 500 grammes, on est quand même assez large.
- Speaker #0
C'est quoi à peu près ?
- Speaker #1
Un steak haché, vraiment, les steaks classiques, c'est 100 grammes. Et après, si on va prendre une pièce de bœuf chez le boucher, on est quand même plutôt autour des 150 voire 200 grammes. Globalement, ça veut dire 3-4 fois dans la semaine.
- Speaker #0
D'accord, ok.
- Speaker #1
Donc on est en général assez large. Mais la viande rouge comprend le bœuf, oui, on y pense tout de suite, mais aussi l'agneau, le veau et aussi le porc.
- Speaker #0
Tout ça, c'est considéré comme une viande rouge. Donc,
- Speaker #1
ça fait partie des recommandations. Ce n'est pas la couleur. C'est important, je pense, de le dire.
- Speaker #0
Parce qu'on peut tous se faire avoir. Et le canard, tu l'as dit, c'est une viande blanche. Alors qu'on pourrait se dire que c'est rouge.
- Speaker #1
En plus, le canard, c'est hyper grade. Donc, on ne se dirait pas qu'on le placerait dans la catégorie viande blanche. Mais oui, effectivement, il faut l'avoir en tête. Que le porc aussi. Parce que le jambon, c'est quand même quelque chose qui est pas mal consommé chez nous. Il y a quand même beaucoup de gens qui mangent facilement du jambon. sur la journée. Et du coup, ça reste effectivement une viande rouge et une charcuterie aussi. Alors, c'est vrai que ce n'est pas le même niveau de charcuterie que des rillettes ou du saucisson en termes de gras, mais ça reste salé, ça reste transformé. Il y a des additifs dedans. Donc, ça reste quand même une charcuterie qui est limitée.
- Speaker #0
Et donc, pour la charcuterie, comment est-ce qu'on limite ?
- Speaker #1
Et pour la charcuterie, c'est 150 grammes par semaine. Donc, 150 grammes, c'est l'équivalent de trois petites tranches de jambon. Ah oui, ça va assez vite, ça va très vite. Sur les recommandations en charcuterie, ça va très vite. Ça, c'est les recommandations qui ont été faites dans le cadre du cancer colorectal.
- Speaker #0
C'était ce que j'allais te demander. Donc là, on fait un petit peu le lien aussi. Oui,
- Speaker #1
tout à fait. Ça fait partie des seules sources. alimentaires qui ont été mises en cause dans un cancer, et donc notamment dans le cancer colorectal, raison pour laquelle en France, on a mis des recommandations maintenant pour la consommation. Parce que l'excès de viande rouge et de charcuterie est associé à un risque augmenté de cancer colorectal.
- Speaker #0
C'est bien de le préciser. Et après, donc là, on a la viande. Et ça doit représenter quoi, à peu près, sur une assiette ?
- Speaker #1
Eh bien, ça doit représenter un quart de l'assiette. Dans l'assiette idéale, oui, effectivement. Après, les protéines, c'est assez facile, parce que c'est quand même assez portionné. En général, c'est deux tranches de jambon, deux œufs, une escalope de poulet. En général, c'est entre 100 et 150 grammes. Souvent, en moyenne, on dit 125, 120. Un steak haché, effectivement, un pavé de saumon. Donc, les protéines, c'est assez facile de savoir la quantité quand même. Parce qu'une fois qu'on sait que c'est deux œufs, deux tranches de jambon, le reste, en général, on achète une escalope de poulet. Donc, c'est entre 100 et 150 grammes. Et après, du coup, dans l'assiette, on met des féculents. Ça, c'est important aussi. Donc ça, midi et soir et le matin, du coup. Donc des féculents, ça peut être des pâtes, du riz classiquement. Ça peut aussi être des pommes de terre, des patates douces. Ça peut aussi être des légumineuses, tout ce qui est lentilles, pois chiches. Ça peut aussi faire partie, dans ce cadre-là, des féculents. Ce qui est important, je pense, c'est de varier. Comme la viande et le poisson, les protéines, de manière générale, c'est important de varier. Les féculents aussi, pour tout.
- Speaker #0
Quoi qu'il arrive, oui.
- Speaker #1
Voilà,
- Speaker #0
c'est ça. Et là, tu ne l'as pas forcément précisé, mais dans l'idée, si je ne dis pas de bêtises, on essaye d'aller plutôt vers des choses complètes, des féculents complets.
- Speaker #1
Oui, complets ou semi-complets dans l'idéal. Après, tout dépend aussi de comment on mange. C'est vrai que les féculents complets, ça a été recommandé en France parce qu'on avait tendance à ne pas manger assez de fibres. Dans la population française, on avait une consommation de fibres qui était autour de 15 grammes, alors que les recommandations, c'est 25 grammes par jour. Donc, on était quand même nettement en dessous. Et les fibres, eux, sont protecteurs dans le cadre du cancer colorectal, une consommation suffisante de fibres. Donc, on a mis des recommandations. On s'est dit comment faire manger un peu plus de fibres aux Français. On va essayer de leur faire manger des choses complètes. Donc, pour le pain, c'est assez facile. Tout le monde, quand même, commence à s'y mettre un peu, de manger plutôt des pains spéciaux, des pains complets. Le pain blanc, c'est un peu plus rare maintenant. Mais pour les pâtes, le riz, c'est des fois un peu plus compliqué. Je pense que c'est important de dire que quand on mange beaucoup de légumes et beaucoup de fibres à côté, c'est-à-dire que si on mange des légumineuses aussi, comme je l'ai dit, haricots rouges, pois chiches, lentilles, assez régulièrement, qu'on mange des fruits, des légumes à tous les repas, le complet, ce n'est pas forcément obligatoire. Parce qu'en réalité, si on aime et qu'on en a, tant mieux. Mais en réalité, on a déjà beaucoup de fibres dans les autres aliments. quelqu'un qui mangerait peu de légumes ça peut être intéressant de lui et qui aurait du mal à augmenter sa consommation de lui recommander effectivement ou quelqu'un qui a du diabète aussi de lui recommander plutôt du complet ou du semi-complet mais quelqu'un qui a une alimentation qui fait des assiettes bien complètes avec une bonne part de légumes qui mange régulièrement des légumineuses donc d'autres sources de fibres, qui mange peut-être aussi des oléagineux, donc tout ce qui est amandes, noix, noisettes tout ça c'est des sources de fibres donc si on en mange régulièrement rajouter des fibres dans les féculents, ce n'est pas forcément... Déjà, ça peut faire beaucoup au niveau du transit, honnêtement. Et sinon, du coup, ce n'est effectivement pas une obligation dans ce cadre-là.
- Speaker #0
Et donc là, on est vraiment sur tout ce qui est féculents, sur un quart de l'acète aussi ?
- Speaker #1
C'est à peu près ça aussi. Alors ça, c'est pareil, ça va dépendre de chacun et de... Ça va dépendre du travail, de la faim, de comment on sent de manière générale. Mais en général, on dit un quart de l'assiette et l'autre moitié de l'assiette. Du coup, la grande partie est consacrée aux légumes, effectivement. Donc ça, les légumes, c'est pareil. Il faut varier du cru, du cuit. Il faut varier les modes de cuisson. C'est vrai qu'on entend souvent dire que la vapeur, c'est le meilleur mode de cuisson. C'est vrai qu'en termes de préservation des nutriments, des vitamines, c'est intéressant. Après, ce n'est pas forcément ce qui est le plus bon en termes de statif. Exactement. Donc, je pense que manger tout vapeur, ce n'est pas utile.
- Speaker #0
La solution.
- Speaker #1
Effectivement. Je pense qu'il faut varier, faire du rôti au four, faire des poêlés. Et puis, pourquoi pas faire un peu de vapeur pour certains légumes qui s'y prêtent, faire des soupes. Au plus, on varie. Au mieux, c'est au final. C'est comme on disait tout à l'heure. Je pense qu'on a déjà beaucoup de choses à travailler sur comment on mange avant de rentrer dans le détail de comment je préserve au mieux mes vitamines. C'est clair. En fait, c'est ça. Souvent, les gens, je pense, se trompent un peu de combat. Ils essayent tout de suite d'essayer de se dire tiens, je vais plutôt manger vapeur ou je vais éviter les concerts Mais en réalité, l'important, c'est d'essayer déjà d'avoir un bon équilibre. Et après, pourquoi pas, quand tout ça est vraiment acquis, aller un peu plus dans le détail de est-ce que je ne peux pas rajouter des fibres quelque part, une cuisson meilleure ? Mais je ne pense pas que ce soit la priorité pour la plupart des gens quand même. plein d'autres choses à modifier.
- Speaker #0
C'est vrai que tu vois, quand on s'y intéresse, on a envie de faire tout parfait. Directement, un peu, c'est aussi ce...
- Speaker #1
Je pense que de vouloir faire un peu trop vite et un peu trop tout parfait, c'est que j'aurais peur qu'on ne tienne pas, du coup, après, sur le long terme, et que ce soit un peu trop contraignant. Et l'alimentation, ça doit quand même être quelque chose d'intuitif et d'instinctif. Et du coup, je pense qu'il ne faut pas trop... poser de questions non plus. En fait, c'est ça aussi le problème aujourd'hui, c'est qu'on essaye de tout faire parfaitement et de se poser beaucoup de questions. Là où des fois, revenir au naturel aussi, voilà, c'est plus simple en fait de faire une assiette. Là, j'ai rien révolutionné en disant qu'il fallait mettre un peu de féculents, des légumes et une source de protéines dans son assiette. Et des fois, on perd ça effectivement, alors que c'est le plus simple. Et le brut aussi, je pense aussi du coup d'essayer de prendre des choses qui ne sont pas transformées. des aliments qui soient simples.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on entend par transformer ? Parce qu'au final, j'imagine qu'il y a différents niveaux, mais à partir de quoi on peut dire que là, c'est transformé ce qu'on achète ?
- Speaker #1
Transformer, ça va très vite, parce que déjà, du pain, c'est transformé. Au final, c'est un grain de blé qu'on a transformé, ou on a ajouté, cuit, etc. Après, c'est plus l'ultra transformé qu'il faut éviter. Souvent, l'ultra transformé, on le reconnaît parce que la liste d'ingrédients est très longue. Souvent, on dit plus de cinq ingrédients. Ok,
- Speaker #0
c'est une étiquette.
- Speaker #1
Ouais. Sur l'étiquette, déjà juste en retournant sur la longueur de la liste, en général, on s'en rend compte. Avec le packaging, on peut s'en rendre compte aussi. Parce que souvent, ce qui est très transformé, c'est ce qui a le packaging le plus criard et ce qui essaye de nous attirer. Les produits pour enfants, les choses comme ça. Souvent, il y a beaucoup de couleurs, il y a des dessins. Ça, en général, c'est un signe de l'ultra transformation aussi. Parce qu'une courgette, on n'a pas besoin de faire ça. La courgette, elle est là, elle est posée. Donc, la liste des ingrédients, en tout cas la longueur. Et puis, ce qu'il y a dedans, effectivement, dans la liste, est-ce qu'il y a des noms qu'on ne comprend pas ? Est-ce que ce n'est que des choses qu'on peut retrouver dans notre placard ? Un gâteau, par exemple, en fait, le problème aujourd'hui aussi, c'est qu'on a une offre tellement importante qu'effectivement, dans le supermarché, on va avoir une offre de gâteaux énorme, mais on peut en trouver qui ne sont pas trop transformées. C'est-à-dire qu'en fait, si on retourne le paquet, on va voir que dans la liste des ingrédients, il va y avoir des œufs, du beurre, de la farine, du sucre, de la levure.
- Speaker #0
Des choses qu'on peut trouver à la maison et qu'on aurait utilisées, nous, pour faire un gâteau. Et dans ce cas-là, ça peut être intéressant. Je pense qu'il ne faut pas non plus diaboliser ça, parce que des fois, par question de temps, par question de praticité aussi, on peut avoir besoin de ces aliments-là. Mais il faut trouver un équilibre, comme on disait tout à l'heure aussi, effectivement, que ce ne soit pas trop important, que ce soit peut-être plus occasionnel. Mais il en faut quand même aussi, je pense. Il faut des chips à l'apéro, c'est évident. Enfin voilà, des choses comme ça. Il ne faut pas que ça compose la principale source de notre alimentation. Oui,
- Speaker #1
ok. Mais quoi qu'il arrive, le message, c'est un peu, il ne faut pas devenir extrémiste. Comme moi, je le dis avec l'activité physique, il faut un peu de légèreté dans tout ça.
- Speaker #0
Et de la flexibilité, je pense aussi, parce que c'est important de... D'essayer au quotidien de cuisiner maison et de faire des plats assez simples, mais essayer de les équilibrer autant qu'on peut. Et puis, de temps en temps, si c'est un plat de pâtes parce qu'on n'a pas eu le temps, ce n'est pas grave non plus et il n'y a pas besoin de culpabiliser. Et pareil, si je n'ai pas eu le temps de faire mes goûters maison et que je prends un gâteau, ce n'est pas grave du tout. Effectivement, ça ne va pas représenter un grand danger.
- Speaker #1
Et tu vois, il y a une question qui me vient en tête pour ceux qui détestent cuisiner. Oui, tu... Quel est un peu le conseil que tu peux donner ? Des choses simples, quand on n'aime pas forcément.
- Speaker #0
Quand on n'aime vraiment pas cuisiner, je pense qu'il faut faire des choses simples déjà. C'est vrai que ça, c'est encore avec les réseaux sociaux ou en tout cas ce qu'on voit aujourd'hui. Des fois, on ne voit que des plats qui sont hyper cuisinés, hyper colorés, qui font envie et où la liste d'ingrédients est assez longue. Du coup, je pense qu'il faut revenir à des choses très simples. Faire des assiettes bien composées, mais simples, où effectivement, on fait une poêlée de légumes. On fait un féculent et puis on se fait cuire une protéine. Ça, même quelqu'un qui n'aime pas trop cuisiner, a priori, il devrait savoir faire, même si... Et après, pour vraiment se faciliter la vie aussi, il y a tout ce qui est... Notamment pour les légumes, parce que c'est souvent ça, la problématique. C'est le plus long, en fait. Voilà, exactement. Cuisiner des pâtes, cuisiner du riz, cuisiner même des lentilles, c'est pas forcément très compliqué, mais le plus long et le plus... Là où il faut le plus de compétences, entre guillemets, c'est les légumes. Et du coup, les légumes surgelés, ça aide bien de choisir des légumes bruts surgelés.
- Speaker #1
Donc ça, c'est pas forcément... On diabolise un peu parfois les trucs surgelés en conserve ? Non, non,
- Speaker #0
pas du tout. En fait, il vaut mieux manger des légumes. Donc, peu importe... Voilà, exactement. Donc, peu importe, au final, comment on les choisit. Après, il faut juste éviter de les choisir cuisinés. Donc, tout ce qui est poêlé de légumes, où il y aura... Des fois, des additifs, de la crème, des huiles aussi, des additifs et du sel. Ça, il vaut mieux éviter. Il vaut mieux aller vers des légumes bruts, des poireaux, des épinards, des brocolis, du chou-fleur. Et nous, on met un peu d'huile d'olive dans sa poêle et puis on balance les légumes dedans. Et voilà, franchement, c'est très, très, très rapide de faire ça. Donc, je pense qu'on peut s'aider des surgelés. Pareil, quand on est pressé, parce qu'il y en a aussi qui aiment cuisiner, mais qui n'ont pas le temps dans la vie quotidienne. Donc, je pense que ça, c'est une bonne aide.
- Speaker #1
Je pense que ça fait du bien ce que tu es en train de dire pour beaucoup de gens qui écoutent tous dire que tu peux acheter quand même du surgelé et bien sûr,
- Speaker #0
même les conserves une conserve d'haricots verts si on la rince, il n'y a pas de soucis une conserve de pois chiches aussi parce qu'on va retremper ses pois chiches pendant 24h avant de les cuire pendant 1h il n'y a pas beaucoup de gens qui répondent, on est bien d'accord surtout si derrière la cuisson,
- Speaker #1
moi ça m'est arrivé c'était une catastrophe En fait, c'était horrible, le résultat final.
- Speaker #0
Parce qu'il faut les cuire vraiment longtemps, en fait. Il faut vraiment les faire tremper et les cuire vraiment très, très longtemps. Donc, c'est vrai que si on est à la maison, ça va, mais sinon, c'est un peu... Oui,
- Speaker #1
c'est quand même un peu contraint.
- Speaker #0
Les conserves, c'est très bien. Et pour le coup, ça, par exemple, avec une conserve de pois chiches, on peut réaliser un houmous avec vraiment pas grand-chose et très, très rapidement. Et on peut le laisser au frigo. Ça peut nous faire cinq jours pour grignoter sur des repas. Donc, c'est quand même vraiment...
- Speaker #1
C'est bien que tu donnes cette alternative, parce qu'en plus, je pense même à des personnes qui, pas forcément n'aiment pas cuisiner, mais qui ont un emploi du temps de ministre, ou qui ne veulent pas forcément mettre la priorité sur ça. Finalement, c'est assez rapide. Oui,
- Speaker #0
c'est pour ça, je pense qu'aussi, il ne faut pas chercher à faire trop compliqué, parce que des fois, c'est aussi le problème. On voudrait tout de suite faire des plats très élaborés, très compliqués, mais effectivement... Une poêlée de légumes avec des pâtes à côté et deux œufs, ça suffit. Une omelette aux champignons et une tranche de pain. Enfin voilà, c'est un plat complet finalement.
- Speaker #1
Simple et rapide.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et tu vois, on n'a pas forcément parlé de l'eau en termes de quantité. Quels sont un peu les repères ? Parce que pareil, on entend un peu de tout.
- Speaker #0
L'hydratation, en général, ce qu'on recommande, c'est un litre et demi par jour. Donc, hors activité physique, hors chaleur, hors période particulière. La cycle, effectivement, après, ça dépend un peu des personnes, mais la recommandation, c'est un litre et demi. Un litre et demi, ça peut aller vite quand même si on boit régulièrement. Mais effectivement, ce qu'il faut essayer, c'est de boire tout au long de la journée et pas de boire son litre et demi à 15 heures à un moment où on est assoiffé parce qu'on se rappelle qu'il fallait boire. Mais du coup, un litre et demi, c'est l'équivalent à peu près de huit verres d'eau. Donc déjà, si on boit un verre d'eau avant et après chaque repas, si on mange trois fois, on est déjà à six verres d'eau. Donc il suffit de rajouter au milieu un café, un thé, et puis on est dans les recommandations. Ça va vite,
- Speaker #1
finalement.
- Speaker #0
C'est ça. Après, il faut, je pense, avoir des gourdes, se mettre des automatismes un peu pour y penser. Il y a des gens chez qui c'est très facile de penser à boire et il y a des gens chez qui c'est très compliqué. Pareil,
- Speaker #1
encore une fois, c'est une question un peu d'habitude. Moi, je sais que depuis que j'ai une gourde tout le temps avec moi, je ne bois pas des grands verres, mais je bois toujours des petits grands verres.
- Speaker #0
Oui, après ça, je pense que ça, c'est la base, déjà, d'avoir, si on travaille devant un ordinateur, d'avoir une gourde à côté de soi. Si, effectivement, on travaille plus, enfin, on prend souvent la voiture, d'avoir une gourde dans la voiture, c'est d'avoir de l'eau, effectivement, parce que sinon, c'est encore plus difficile d'y penser si, en plus, on ne l'a pas,
- Speaker #1
quoi. Pour la consommation d'alcool, on va faire le lien peut-être aussi avec le cancer parce que ça fait partie aussi de la prévention. Qu'est-ce qui est un peu recommandé ? On est dans un pays où je crois qu'on aime bien le vin. Qu'est-ce que tu conseilles ?
- Speaker #0
L'alcool, moi, on en boit mieux, c'est sûr, d'un point de vue santé. C'est la deuxième cause.
- Speaker #1
Je n'aurais plus de dire.
- Speaker #0
Si c'est la première ou la deuxième. C'est dans les trois premières, mais je ne sais plus avec le tabac si c'est avant ou après.
- Speaker #1
Je ne sais plus non plus.
- Speaker #0
Mais en tout cas, oui, effectivement, moins on en boit, mieux c'est. Après, les recommandations françaises sont de deux verres maximum par jour et pas tous les jours. Oui,
- Speaker #1
j'aime bien cette proposition qui est un peu...
- Speaker #0
C'est un peu bancal, un peu tiré par les cheveux, on n'a pas trop su quoi faire. Après, j'ai souvent beaucoup de patients qui me disent, oui, mais du coup, si je ne bois jamais et que je bois 15 verres pendant une soirée, voilà. Alors non, du coup, ça ne marche pas trop. Mais voilà, il faut essayer de modérer. Après, il y a des périodes de l'année où c'est plus facile que d'autres. C'est vrai qu'en été, c'est une problématique qui revient quand même très souvent en consultation. Et pendant les fêtes, mais les fêtes, c'est une période plus courte. C'est vrai. Donc, les gens vont boire à Noël, etc. C'est sûr, mais du coup, c'est sur une courte période. L'été, c'est vrai que ça peut vite être quand il commence à faire beau et qu'on va en terrasse. jusqu'à finalement septembre cette année. Sinon, ça peut quand même durer un long moment. Du coup, il faut essayer de se réguler de ce côté-là. Après, on me demande aussi souvent s'il y a un alcool mieux que l'autre en termes de calories. Je pense qu'il faut aller vers ce qu'on aime pour essayer d'en boire le moins souvent possible. C'est pareil, se forcer à boire du vin rouge parce que c'est moins sucré que le vin blanc. Si on n'aime pas, je trouve qu'il n'y a pas d'intérêt. Voilà,
- Speaker #1
effectivement. Ok. Et si on revient un peu sur l'hydratation au sens large, donc pas forcément de l'alcool, tu disais que c'est différent quand on fait de l'activité physique. Et là, on va faire le lien un peu plus avec l'activité physique. Du coup, quel repère tu aurais, toi, peut-être par rapport à l'activité physique ?
- Speaker #0
Souvent, on dit que quand on fait de l'activité physique, il faut aller au moins à 2 litres dans la journée, si c'est une journée où on a pratiqué du sport. Après, il faut boire quand on fait du sport, mais tout va dépendre du sport qu'on fait et du niveau de transpiration. Après, il ne faut pas forcément attendre d'avoir soif pour boire et quand on fait du sport aussi. Donc, c'est vrai que si on peut, il faut essayer de boire un peu régulièrement pendant notre pratique. Donc, si c'est un cours collectif ou si c'est... Après, si c'est un sport plus doux, effectivement, des fois, on va peut-être plus boire avant et après et pas forcément pendant parce qu'on en ressentira moins le besoin. Et généralement, on dit quand même qu'il ne faut pas attendre la soif pour boire. Donc voilà.
- Speaker #1
Je me suis toujours posé la question si c'était vrai.
- Speaker #0
Si c'est vrai, c'est qu'en fait, le signal de soif quand il est envoyé, c'est que nos cellules sont déjà un peu déshydratées. Donc du coup, c'est déjà trop tard. Donc il vaut mieux anticiper effectivement.
- Speaker #1
OK. Et donc là, par rapport peut-être plus à l'alimentation, c'est vrai que c'est une question qui revient souvent. Selon quand on s'entraîne, bien entendu, ça peut être très tôt le matin, le midi, sur les heures classiques, très tôt, midi ou soir. Comment on fait un peu par rapport à l'alimentation ? Est-ce qu'il vaut mieux manger avant, après ? prendre un encas, pas prendre un encas, quoi ?
- Speaker #0
Je pense que ça dépend du sport qu'on fait. Ça, c'est évident aussi. Et ça va dépendre de chaque personne. Globalement, j'aurais tendance à dire qu'il vaut mieux manger avant. Après, il ne faut pas manger n'importe quoi. Alors, c'est sûr que si on va faire du cardio, il ne faut pas manger un repas avant d'aller faire du cardio. Sinon, ça risque de ne pas très bien se passer.
- Speaker #1
Je te donne un exemple type. Imagine, tu as un entraînement à 20h, tu vas faire de la course à pied, un entraînement de basket, un truc un peu cardio. Qu'est-ce que tu fais ? Ton repas du soir, tu le manges quand ?
- Speaker #0
Si ce n'est pas un entraînement qui dure 3h et que tu ne rentres pas chez toi à 23h, j'aurais tendance à dire de manger plutôt après. Mais par contre, avant la course à pied, il faut manger quelque chose. Là, en l'occurrence, comme c'est à 20h, je pense qu'il y a la possibilité peut-être 2h avant de faire une collation un peu complète. avec, par exemple, du fromage blanc, quelques amandes et puis une banane, et se laisser bien deux heures. En général, on dit entre une heure et demie et deux heures et demie pour digérer et pouvoir aller courir derrière. Si à l'inverse, et du coup, on mange derrière, généralement, là, voilà, globalement, je ne sais pas si on court une heure, à 21 heures, on peut manger un repas complet. Et du coup, si par contre, on va courir vers 18h, 18h30... Et que du coup, on n'a pas forcément la possibilité de faire cette collation à 15h30 ou à 16h parce qu'on est au boulot et que sortir son fromage blanc, c'est pas très pratique. Là, soit effectivement, on grignote quelque chose de plus complet. Donc, un cracker, c'est un fruit, une heure et demie à deux heures avant pour avoir le temps de digérer. Soit, si on n'a pas eu faim ou qu'on n'a pas eu cette possibilité-là, une demi-heure avant la séance, on peut manger une compote ou une demi-banane, des sucres rapides en fait, pour avoir un peu d'énergie. Et par contre, quand on rentre à la maison, il faut essayer de manger assez rapidement derrière aussi. Parce que là, si on va courir à 18h et qu'on a mangé une compote à 17h30, admettons, du coup, à 19h30, on risque quand même d'avoir besoin de manger.
- Speaker #1
Ok. Et donc là, c'est plus pour des efforts un peu d'endurance.
- Speaker #0
Un peu cardio.
- Speaker #1
Et pour, je ne sais pas moi, si on va faire de la muscu ou quelque chose d'un peu plus en faux.
- Speaker #0
Là, on peut manger quelque chose d'un peu plus solide parce qu'effectivement, il y aura moins de problèmes au niveau digestif. C'est vrai que si on va courir ou qu'on fait un cours très cardio... Avec un pack. Exactement. Mais après ça, on en revient à ce qu'on a dit tout à l'heure. C'est vrai qu'il faut tester. Il y a les grands principes qui disent qu'en général, c'est autour de deux heures avant quand on mange quelque chose d'un peu complet et de, comme on disait tout à l'heure, le fromage blanc ou le petit crackers avec le fruit, voilà, pour laisser le temps de digestion. Et... plutôt dans la demi-heure avant quand c'est en sucre rapide, effectivement, dans la demi-heure ou juste, ou moins d'ailleurs, pour la compote ou la pâte de fruits ou le fruit un peu sucré comme la banane. Après, c'est très propre à chacun. Effectivement, il y a des gens qui, la digestion, elle ne va prendre qu'une heure et donc du coup, s'ils mangent des amandes une heure avant, ça va bien se passer. Et il y en a d'autres, deux heures avant, ils auront toujours la digestion quand ils seront en train de courir. Donc, je pense qu'il faut aussi essayer de vivre une séance un peu.
- Speaker #1
un peu moins bien.
- Speaker #0
Il y a toujours un moment où, de toute façon...
- Speaker #1
Il faut en mettre une de côté pour tester.
- Speaker #0
Exactement. Mais du coup, je pense que il faut effectivement essayer et aussi voir qu'elle est... Alors après, on fait en fonction de notre emploi du temps, mais je pense qu'il y a aussi des horaires qui sont mieux adaptés pour nous en termes d'activité physique. Moi, je connais des gens qui adorent s'entraîner le matin et d'autres où c'est plutôt le soir. Et en termes de performance, de digestion et de confort, chacun est différent, je trouve.
- Speaker #1
je sais pas toi ouais ouais complètement et moi c'est un peu des périodes parce que je sais que je suis capable de faire les deux mais tout dépend comment je suis réglée pendant un certain temps là clairement là c'est pas le matin on s'en fout bah après le temps et tout en été on a des fois plus envie le matin parce que le soleil se lève plus tôt on est un peu plus motivé et du coup mais c'est vrai que du coup ça ça dépend aussi de chacun et le matin d'ailleurs parce que tu vois si tu t'entraînes le matin je sais pas imaginons que tu t'entraînes à 6h30 le matin ouais Tu ne veux pas te lever deux heures avant pour faire ta collation ? Non,
- Speaker #0
voilà, exactement. Oui, tout à fait. Donc là, il vaut peut-être mieux, effectivement, si on fait un truc un peu cardio, prendre une compote ou un fruit. Et par contre, manger ses œufs en revenant, si on en a la possibilité en termes de timing, là, c'est optimal, du coup. C'est ce que j'allais te dire quand tu m'as donné l'exemple tout à l'heure du... Je vais m'entraîner à 20h. Du coup, le soir, le dîner, après une pratique sportive, on peut imaginer mettre des protéines animales dedans, si on en a envie. Par exemple, des œufs, si on n'a pas eu le matin, ou alors une ou deux tranches de jambon, justement, comme on en parlait tout à l'heure, ou un peu de viande ou un poisson blanc. Parce que du coup, quand on a fait du sport, c'est intéressant de manger des protéines derrière. Donc du coup, là, ça peut être bien.
- Speaker #1
Au niveau de la digestion, ça ne va pas trop perturber ?
- Speaker #0
Non. OK. Il faut tester aussi, mais non, ça va. Après, il y a quand même beaucoup de gens qui mangent des protéines le soir et qui...
- Speaker #1
Oui, j'avoue que, tu vois, je n'avais pas forcément ce truc-là en tête, moi. Ah ouais ?
- Speaker #0
Pas ça,
- Speaker #1
personnellement. Et tiens, on n'en a pas parlé, mais quelqu'un qui fait du sport... ou fais un peu d'activité physique de manière régulière. Qui ne mangent pas forcément de protéines animales ?
- Speaker #0
Oui, c'est possible. Après, il faut manger suffisamment de protéines végétales. Il faut bien composer ses assiettes quand même, c'est assez important. Et il faut voir comment on sent, faire un petit check-up de temps en temps, de se dire... Souvent, le risque quand on enlève les protéines animales, c'est de ne pas forcément les remplacer et du coup de se retrouver avec des assiettes uniquement composées de féculents légumes. Et quand on mange uniquement féculents légumes, le problème, c'est qu'on a vite faim. donc du coup on peut se retrouver à avoir faim dans l'après-midi à du coup avoir un peu envie de sucrer à du coup grignoter un peu plus et du coup avoir des fringales comme ça donc c'est ça souvent qu'il faut checker moi souvent c'est ça que je vois en consultation c'est des gens qui ont enlevé la viande pour x ou y raison mais qui se sont pas forcément beaucoup renseignés sur les alternatives végétales qui existaient et du coup ils se retrouvent à avoir beaucoup plus envie de sucrer et ils comprennent pas tellement pourquoi Et en fait, effectivement, ça, c'était un peu déséquilibré de ce côté-là. Donc ça, on peut rééquilibrer facilement. Après, il faut effectivement faire des assiettes. L'alimentation végétale, elle demande juste de faire des assiettes un peu plus complètes et de cuisiner un peu plus, du coup, effectivement. Ça nécessite un peu plus de cuisine que juste mettre un steak haché sur le feu. Mais c'est tout à fait possible et c'est tout à fait compatible avec l'activité physique aussi, sans problème. On trouve des protéines dans beaucoup de choses aussi. Quand même, et puis les végétariens souvent mangent aussi des œufs. Donc déjà, avec deux œufs par jour, on est pas mal. Il y a les laitages aussi qui aident, le fromage, et puis tout ce qui est végétal.
- Speaker #1
Là où effectivement, il faut faire peut-être plus attention, c'est pour les véganes. Là, c'est encore différent.
- Speaker #0
C'est encore différent, mais en général, c'est aussi un public qui s'y connaît, qui s'intéresse et qui arrive à faire des choses assez sympas et complètes, généralement. Et pour revenir un petit peu sur les délais que tu as donnés par rapport au temps, tu vois, entre manger et faire du sport ou l'inverse, faire de l'activité physique, manger. Quels sont les repères que tu pourrais, en résumé, donner ?
- Speaker #1
En résumé, je dirais que si on mange quelque chose d'un peu lourd à digérer, attendre au moins deux heures avant d'aller faire du sport. Si on ne peut pas faire ça, manger plutôt une source de sucre rapide dans l'heure avant, une demi-heure avant la pratique sportive et de manger derrière son repas. Alors, ça dépend de l'horaire. Si on fait du sport en plein milieu d'après-midi, c'est peut-être une collation derrière. Voilà, mais d'éviter, surtout d'éviter à midi, en ayant très faim, d'aller faire sa séance de cardio là, sans rien manger. Et parce que, voilà, du coup, ça peut être un peu compliqué.
- Speaker #0
L'alaise, des petites choses comme ça, pas très agréable. Et d'ailleurs, en parlant de ça, je trouve que c'est intéressant parce que je suis sûre qu'il y a plein de personnes qui même se lèvent le matin et se disent je vais aller faire mon sport, mon activité physique, aussi dans un souci de perte de poids. Je pense beaucoup à ça. En se disant, je ne vais pas manger, je vais y aller et je vais perdre forcément.
- Speaker #1
Ça, je ne suis pas sûre que ce soit... Alors, je n'ai pas trop de connaissances sur le fait de faire du sport à jeun. Est-ce que ça brûle plus de graisse ou pas ? Je ne suis pas assez calée pour... Par contre, ce que moi, je pense en tant que diète, ce que j'aurais tendance à penser, c'est que le risque, c'est un peu de s'affamer. Et du coup, dans la journée, d'avoir plus faim et peut-être de plus manger, de compenser ou d'avoir du mal à combler sa faim. Parce que du coup, j'arrive après ma séance de sport et j'ai hyper faim. Si je fais mon petit déjeuner habituel, mon repas du midi habituel, du coup, en fin de journée, j'ai encore très faim et je risque plus facilement.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai. Et puis, il peut y avoir aussi, comme on disait, le fait de risquer. Selon l'activité, c'est pas un peu risqué quand même.
- Speaker #1
Après ça, je pense que c'est très personnel. Il y a des gens qui arrivent le matin à, par exemple, courir. Après, je pense qu'il ne faut pas faire une séance de fractionnés à Jean. Ça, c'est assez évident. Il ne faut pas partir pour une séance de deux heures de course à pied. Après, si c'est des séances courtes et qui ne sont pas d'une intensité extrême, il y a des gens à qui ça peut convenir, effectivement. Mais après, il faut essayer de manger correctement, suffisamment. Et là, typiquement, dans cet exemple-là, je pense que manger des protéines derrière, c'est le plus intéressant. Ok. Au petit déjeuner.
- Speaker #0
Je pense qu'on va faire un peu la transition, la petit à petit. Alors, si, dernière question par rapport à l'activité physique, c'est que tu l'as un peu dit, mais selon l'activité, les besoins ne sont pas les mêmes. Quelqu'un qui se met à l'activité physique, est-ce qu'il faut tout de suite se poser plein de questions par rapport à l'alimentation ? Est-ce qu'on change vraiment des choses ?
- Speaker #1
Non, je ne pense pas. Les questions qu'il faut se poser, c'est quand je mange en fonction de mon activité, parce que c'est une question de confort aussi, et d'être bien dans sa pratique sportive. Après, sur la composition, en réalité non. Surtout si c'est l'histoire d'une ou deux fois dans la semaine, ça ne change pas grand-chose sur nos apports. Après, j'aurais tendance à dire qu'il faut se fier à nos ressentis. Et si, effectivement, on se rend compte au bout de quelques semaines, et c'est ce qui arrive souvent, qu'on a plus faim, qu'effectivement, on a peut-être un peu plus de fringales à des moments dans la journée, du coup, se dire, tiens, qu'est-ce qui a changé sur ces dernières semaines ? C'est vrai que je pratique plus de sport qu'avant je ne faisais pas, ou je bouge plus, en tout cas, je suis moins sédentaire. Et j'ai un peu plus faim, du coup, j'augmente peut-être un petit peu mes portions, mais voilà, sans forcément chercher plus loin. Ou peut-être je rajoute une collation, effectivement, les jours où je fais du sport, parce que je sens que j'ai un peu plus faim. Ou des fois, c'est le lendemain aussi. Mais en fait, il faut s'écouter, c'est ça.
- Speaker #0
Puis là, c'est vrai qu'on ne parle pas d'objectifs spécifiques,
- Speaker #1
de prise de masse. Non, c'est très différent, voilà,
- Speaker #0
exactement. Et moi, en l'occurrence, qui fais du sport depuis très longtemps, je ne me questionne pas trop. Non, c'est vrai que ça dépend des activités. Mais par exemple, si je vais courir pendant un certain temps, Là, effectivement, je vais peut-être plus me questionner sur ce que je vais manger, mais parce que comme tu dis, en termes de ressenti au niveau digestif, tu n'as pas envie d'être mal pendant tout ton effort. Mais je ne m'amuse pas à faire des calculs de il faut que je mange plus de ci,
- Speaker #1
de ça Non, après, ça peut être intéressant d'observer derrière. Est-ce que le lendemain, tu ne ressens pas que tu as peut-être un peu plus faim si tu as fait une sortie longue la veille ? Tu vois, c'est souvent aussi ça qui se passe. Mais encore une fois, sans calculer, juste se rendre compte le lendemain qu'on a un peu plus faim et manger un peu plus. Et voilà, c'est tout. Ça ne sert à rien d'aller bien plus loin en général que là-dessus. Après, comme tu l'as dit, effectivement, c'est très différent quand on prépare des choses en particulier, qu'on a un objectif précis. Et là, je pense que du coup, il faut se faire accompagner.
- Speaker #0
Tout comme dans la perte de poids. Là, on ne va pas forcément parler dans l'épisode, mais c'est vrai que ça peut être intéressant de se tourner vers quelqu'un pour se faire aider. Parce que d'ailleurs, beaucoup de personnes se mettent aussi au sport en se disant, c'est... Oui. J'ai envie de perdre du poids, donc je me mets au sport. Mais s'il n'y a pas l'alimentation aussi derrière qui s'adapte, qui est équilibrée, ça ne va pas marcher. Oui,
- Speaker #1
les deux fonctionnent ensemble. Parce que c'est difficile de perdre du poids quand on ne bouge pas. Et c'est difficile à l'inverse si on bouge beaucoup, mais qu'on mange mal.
- Speaker #0
C'est une question de balance, de quantité ingérée, de dépenses énergétiques.
- Speaker #1
Oui, exactement. On en revient à ça.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Mais je pense qu'on consacrera un épisode plus tard pour développer, parce que ça peut nécessiter de... Il y a vraiment en plus beaucoup d'idées reçues par rapport à ce sujet du surpoids, de la perte de poids. Donc ça pourrait nécessiter d'aller en parler. Mais là, on ne va pas parler de ça aujourd'hui. On va faire un peu la transition justement avec le cancer. Donc en prévention, par rapport à tout ce qu'on vient de dire aujourd'hui, est-ce que tu penses à d'autres choses qui pourraient permettre de... De prévenir un petit peu, puisque d'ailleurs, on ne l'a pas dit, mais 40% des cancers pourraient être évités en mettant en place des comportements de santé. Donc, l'activité physique, j'en ai déjà parlé dans le dernier épisode avec Solène. Là, avec l'alimentation aussi, en évitant du coup d'aller vers un surpoids, en limitant en tout cas son poids. Qu'est-ce que tu as envie de rajouter, toi, par rapport à tout ça ?
- Speaker #1
On a parlé des principaux facteurs et des principaux points. C'est effectivement charcuterie, viande rouge. à limiter et les fibres à peut-être augmenter un peu. Donc les sources de fibres, je rappelle, c'est tout ce qui va être oléagineux, amandes, noix, noisettes, légumineuses, lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots rouges, haricots blancs. Et puis tout ce qui est complet, les céréales complètes, avoine, pain complet, pâte complète, riz complet. Et les fruits et légumes. Alors les fruits et légumes, notamment crus. Les fruits et légumes, en fait... Si on regarde vraiment la valeur, il n'y a pas autant de fibres que dans les autres aliments que j'ai cités. Par contre, on est censé en manger tellement beaucoup dans la journée qu'en termes de volume, ça devient notre source principale de fibres finalement, comme on en mange à chaque repas.
- Speaker #0
On est censé en manger d'ailleurs combien ? Parce qu'on parle de cinq fruits et légumes par jour.
- Speaker #1
C'est ça. En fait, tu as une source de légumes à midi, une source de légumes le soir. Donc, ça fait deux légumes, entre guillemets. En tout cas, voilà une bonne partie de l'assiette. Et puis, deux à trois fruits dans la journée. Donc globalement, un à chaque repas, par exemple, ou un à quatre heures. Donc ça fait trois fruits et deux portions de légumes dans la journée.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Donc voilà sur la consommation. Alors ça, la consommation de fruits et légumes et de fibres en général, effectivement, dans la prévention, c'est ce qui est important. Et après, dans la prévention, il y a aussi tout ce qui est, mais on en a un peu parlé, aliments ultra transformés, à limiter, essayer de faire le maximum de choses maison, éviter tout ce qui contient des additifs et tout ce qui est... très transformé aussi. Une bonne hydratation, pas trop d'alcool, pas de tabac, l'activité physique. Je pense qu'en prévention,
- Speaker #0
c'est principalement ça. Finalement, c'est un peu tout ce que tu as déjà dit qui permet de...
- Speaker #1
Et de varier aussi. Je pense que c'est important parce qu'effectivement, c'est sûr que si on mange notre seule source de protéines, c'est de la viande rouge, forcément, on va en manger beaucoup. Mais si on intègre un peu de poisson, un peu d'œuf, un peu de protéines végétales... un peu de viande blanche, forcément, la part de viande rouge va diminuer nettement. Donc, je pense que varier, c'est important.
- Speaker #0
Et ne serait-ce que pour le palais, c'est important aussi. Oui,
- Speaker #1
exactement, pour le plaisir aussi. Pour ne pas se lasser de manger toujours la même chose. Les pâtes, de temps en temps, se dire je vais faire des lentilles, je vais faire un peu de quinoa, je vais faire... C'est vrai que c'est important.
- Speaker #0
Ok. Et là, si on parle un peu plus de... Pour des personnes qui seraient en traitement, Ou si vous avez des personnes dans votre entourage qui sont concernées, ça peut être intéressant aussi de donner quelques pistes, parce qu'il y a aussi beaucoup d'idées reçues là-dessus. Tu vois, tout à l'heure, on parlait de ne pas manger, par exemple, avant une séance d'activité physique. Il peut y avoir aussi des choses à ce niveau, au niveau des suppléments, enfin, tout ce qu'on entend. De quoi tu as envie de...
- Speaker #1
Alors, dans ce qui... Après, c'est un peu... Ce serait peut-être spécifique à certains. Il y a des recommandations différentes en fonction des cancers et des localisations, notamment. Je pense que ce qui est important de rappeler, c'est d'essayer de garder un poids stable, peu importe le cancer qu'on a. Donc, en ce sens, de ne pas commencer de régime à ce moment-là. Je pense notamment aux cancers qui peuvent faire plutôt prendre du poids, comme les cancers du sein. Essayer de ne pas trop perdre de poids. Alors, on s'entend, ce n'est pas forcément toujours facile, mais quand c'est des cancers plutôt de la sphère digestive ou c'est un peu plus compliqué. Donc ça, sur le maintien du poids. Et du coup, dans ce sens-là, par rapport aux... recommandations qu'on a, c'est effectivement, quand on est en traitement, pendant les chimios, de ne pas jeûner, donc de manger avant une séance de chimiothérapie, autant que possible, encore une fois. Non, non,
- Speaker #0
c'est un vrai souci.
- Speaker #1
Qu'il faut jeûner ?
- Speaker #0
Moi, j'ai vraiment un souvenir de patients, tu vois, qui me disaient que...
- Speaker #1
Ah oui, il y en a beaucoup qui disent ça, oui.
- Speaker #0
Qu'ils étaient allés en Suisse, et qu'en Suisse ou en Belgique, ce sont des choses faites qui sont...
- Speaker #1
Après ça, les études, en tout cas aujourd'hui, montrent qu'il n'y a pas de bénéfice à jeûner avant une séance de chimiothérapie, d'un point de vue efficacité de la chimio. Et à l'inverse, il y a un risque plutôt délétère de perte de poids, d'amégrissement et de moins bonne... Parce que la perte de poids pendant les traitements peut associer à une moins bonne tolérance des traitements.
- Speaker #0
Parce qu'il y a une perte de masse musculaire aussi.
- Speaker #1
Exactement. Donc le jeûne, c'est sûr, c'est vraiment pas recommandé. En tout cas, c'est ce que les études montrent aujourd'hui, en tout cas chez nous en France. Donc la recommandation, c'est de manger avant une séance de chimiothérapie et d'essayer de garder une alimentation autant variée et complète que possible pendant les traitements, même si ce n'est pas toujours évident. Après, il y aurait des conseils spécifiques en cas de perte de poids, effectivement, ou de choses comme ça. Mais du coup, ça c'est vraiment, je pense, un peu personnel.
- Speaker #0
Le mieux, c'est de se... Se tourner de toute manière. Voilà,
- Speaker #1
de se faire aider de ce côté-là. C'est vrai que quand on a du mal à manger, ce qu'on conseille classiquement, c'est de manger des petites portions un peu plus souvent et peut-être d'enrichir aussi un petit peu ce qu'on mange. D'essayer d'aller un peu vers des sources de gras, de rajouter un peu d'huile dans ses pâtes, un peu de beurre ou des choses comme ça, pour essayer d'augmenter un peu les calories sans forcément augmenter le volume. Et après, pour les recommandations aussi en termes d'alimentation en traitement, tu parlais tout à l'heure des compléments alimentaires. Donc ça, c'est pareil. En France, en tout cas, ce n'est plutôt pas recommandé de consommer des compléments alimentaires pour les risques d'interaction qu'on pourrait avoir avec les traitements. Donc, pas consommer de compléments alimentaires. Ou alors d'en parler... Sauf peut-être particuliers,
- Speaker #0
ou je ne sais pas moi, c'est vu avec le médecin. Exactement,
- Speaker #1
d'en parler dans tous les cas. Donc, si on avait des compléments alimentaires avant la prise en charge, d'en parler à l'oncologue qui nous dira ou pas si on les poursuit. Et en tout cas, de ne pas commencer de cure spécifique pendant les traitements. Ça, ce n'est plutôt pas recommandé. Mais il faut toujours en parler, effectivement, plutôt à son médecin qui connaît nos traitements et nos protocoles. plutôt que même à un pharmacien ou autre, parce qu'il n'a pas forcément notre dossier médical dans la totalité.
- Speaker #0
Et alors ça, je ne saurais pas dire, mais peut-être que dans chaque hôpitaux où on peut se faire suivre, il y a des diététiciennes.
- Speaker #1
Oui, généralement, dans tous les cas, les diètes, elles sont là. Alors après, elles sont plus ou moins. Mais en général, oui, il y a des diètes. Il y a les infirmières aussi, les idéales et tout ça, qui sont quand même très... Enfin voilà, elles sont aussi très au fait de ça et généralement de bons conseils. Ou alors elles orientent, souvent c'est ça. Ou l'oncologue, c'est pareil, il est en capacité souvent d'orienter. Enfin voilà, il ne faut pas hésiter à demander là où on se fait suivre quand on a des questions. Et en général, il y a toujours des gens pour y répondre.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, si on veut chercher un peu des infos, que ce soit vraiment lié au cancer ou pas, où est-ce qu'on peut aller en termes de site internet ? Parce que tu vois, il y a... tellement d'informations sur l'organisation qu'on ne sait plus trop où...
- Speaker #1
Dans tous les cas, quand on cherche une information, essayez de voir si la personne qui la donne est effectivement diplômée. Je presse un peu pour ma paroisse, mais les tététiens nutritionnistes, déjà, quand c'est coach en nutrition où on ne voit pas les diplômes, il vaut mieux éviter de s'y fier. Généralement, quand c'est des personnes qui s'expriment et qui sont diplômées, on peut en tout cas avoir plutôt confiance. Sur le cancer, il y a une... Pas mal de sites qui sont intéressants. Il y a le site du NACRE. N-A-C-R-E.
- Speaker #0
Je mettrai le... Vous allez regarder dans la description, juste en dessous. Il y a les liens qui apparaissent.
- Speaker #1
Il y a l'ENCA aussi, qui est pas mal. Il y a le site du Centre Léon Bérard, donc cancer-environnement.fr, où pareil, ils retracent pas mal de choses avec des sources fiables, toujours basées sur des études scientifiques. En fait, c'est ça qu'il faut chercher. Le NACRE, c'est pas mal, parce que c'est assez vulgarisé. Qu'on soit patient, qu'on soit proche ou juste qu'on s'informe, c'est les études scientifiques qui sont simplifiées sur les questions classiques qu'on peut se poser, les compléments alimentaires, le sucre, le jeûne, les choses comme ça. C'est simplifié, donc je pense que c'est pas mal, ne serait-ce que si on veut aider quelqu'un ou nous se renseigner, c'est bien et c'est surtout très fiable. Et après, d'un point de vue plus général pour l'alimentation, je pense que déjà sur le site de... de l'ANSES et de mangezbouger.fr c'est des recommandations françaises et c'est pareil, assez vulgarisé mangezbouger.fr, il y a des petits conseils ça explique un peu ce qu'est les légumes secs, combien il faut en manger c'est assez bien fait quand même je trouve
- Speaker #0
N'hésitez pas à jeter un oeil sur tous ces liens, ces supports pour en savoir un petit peu plus si vous avez des questions, n'hésitez pas aussi à me les poser puisque Merci Je pense que ça nécessitera de faire un deuxième épisode sur l'alimentation. Et puis, vous pouvez aussi aller voir le compte Instagram de Mathilde. C'est vraiment l'endroit où on peut trouver un peu les informations. Ou tu as d'autres sites ?
- Speaker #1
Oui, j'ai mon site Internet après.
- Speaker #0
Ton site Internet, vous pouvez tout retrouver dans la description. Ça devrait vous occuper pendant un certain temps. N'hésitez pas à poser vos questions. Moi, j'ai une dernière question à te poser. Toi, tu fais quoi comme sport ? Je sais que tu courais. Je t'en ai.
- Speaker #1
Oui, du coup, je cours toujours. J'ai mis un peu en pause vu que j'ai eu un bébé il n'y a pas très longtemps. Mais du coup, là, j'ai repris un peu la course à pied et j'ai ajouté une séance de renforcement, chose que je ne faisais pas du tout avant, qui n'était pas très bien quand je faisais mes courses. Donc là, je fais ça, course à pied et je prépare un marathon pour l'année prochaine. Waouh !
- Speaker #0
Ça y est, ça repart !
- Speaker #1
Oui, ça repart. Il me fallait un petit objectif sportif, là, j'en avais besoin.
- Speaker #0
C'est excellent ! Eh bien, écoute, je te souhaite un bon marathon. J'espère que tu communiqueras un petit peu dessus. Je te soutiendrai autant que possible. Et puis, moi, j'essaye aussi de me remettre à la course. Mais je ne pousse pas le marathon. J'y vais un peu plus doucement. Écoute, je suis ravie qu'on ait pu échanger ensemble sur toute cette heure-là, sur cet épisode. Et puis, écoute, je te souhaite une bonne continuation pour la suite. Merci. Et à très vite.
- Speaker #1
Merci, à bientôt. Ciao.
- Speaker #0
C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !