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Mouvemental

#26 C'est l'heure du bilan : Qu'est-ce qui a changé en 6 mois ?

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31min |05/10/2024
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Description

Le podcast MOUVEMENTAL a passé le cap des 6 mois ! 🥳


Je profite de cette occasion pour faire le bilan du podcast, vous parler des challenges rencontrés et surtout vous aider à faire VOTRE propre bilan en matière d'activité physique.


Merci d'être de plus en plus nombreux à suivre le podcast et n'oubliez pas : si vous avez la possibilité d'aider vous aussi ne serait-ce qu'une personne à s'y mettre alors partagez-lui le podcast. Qui sait, peut être qu'en 2025, on sera des milliers à faire plus d'activité physique dans notre quotidien... 🙂


Et vous, où en êtes-vous par rapport à il y a 6 mois ?


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Qu'est-ce qui a changé pour vous en six mois ? Bonjour et bienvenue à vous dans ce nouvel épisode du podcast Mouvementale. Aujourd'hui, il est l'heure pour moi de faire le bilan, justement, sur le podcast Mouvementale, après six mois de production, on va dire, puisque le premier épisode est sorti le samedi 6 avril 2024. Aujourd'hui, on est au mois d'octobre. Et donc, ça fait un certain temps que je m'attèle à ce projet de podcast. Et j'ai envie en fait que vous puissiez à travers cet épisode, bien entendu vous allez découvrir mon expérience et je vais faire la transition, je vais essayer de transposer un maximum les challenges que j'ai pu vivre dans ce projet-là dans votre vie liée à l'activité physique, puisque vous commencez à me connaître, j'ai envie que vous fassiez le point sur votre activité physique, sur votre pratique de l'activité physique, sur ce que vous avez fait sur ces six derniers mois ou sur ce que vous n'avez pas encore fait. Peut-être que ça vous fera réfléchir à ce que vous aimeriez mettre en place, à ce que vous... pourriez mettre en place dans les prochains mois. C'est vraiment l'idée de faire le point tout en sachant que quand j'accompagne des gens, moi c'est vraiment la case départ. C'est-à-dire que je pense que c'est important de faire le point de manière précise au début parce que si on a envie dans trois mois de pouvoir constater notre évolution, c'est quand même bien de savoir d'où on part. Donc c'est important de mettre des mots, éventuellement d'écrire, donc n'hésitez pas à prendre des notes si vous avez envie de prendre des notes. Ça vous permettra dans trois mois de relire ces notes et de voir un petit peu ce qui a évolué pour vous. Je reviens au podcast mouvemental. Donc, six mois que ça a commencé. À ce jour, environ 25 épisodes, voire un peu plus, selon le moment que vous êtes en train d'écouter. On s'est invité, dont six histoires liées à l'activité physique. Donc, six personnes qui ont accepté de livrer leur expérience, leur témoignage sur l'activité physique, leurs pratiques, comment ça s'est passé pour elles, comment ça se passe pour elles et comment est-ce qu'elles font pour réussir à maintenir un mode de vie actif. le plus régulier et surtout le plus durable possible. N'hésitez pas à retourner écouter ces épisodes. Je pense que c'est une réelle source d'inspiration quand on entend des personnes parler de leur situation, tout en sachant que jusque-là, je n'ai pas interrogé de sportifs de très haut niveau. Je n'ai pas interrogé de sportifs professionnels. Donc, c'est un peu des personnes, je pense, auprès de qui vous pouvez vous identifier et qui peuvent nous faire dire que finalement, c'est possible en fait. Bref, je ferme la petite parenthèse. Je vous remercie parce qu'il y a également de plus en plus d'écoutes, donc j'ai l'impression que ça vous parle, que peut-être que vous partagez aussi le podcast autour de vous. Je vous remercie pour ça. D'ailleurs, continuez à le faire, parce que c'est comme ça que l'année prochaine, on sera peut-être encore beaucoup plus nombreux, des milliers de fois plus nombreux. J'ai envie de rêver, donc laissez-moi rêver. Mais en tout cas, on sera de plus en plus nombreux. Et si on est de plus en plus nombreux à s'investir dans l'activité physique ou à s'y intéresser, très certainement qu'il y aura de plus en plus de personnes. actifs physiquement, peut-être moins sédentaires, donc plus de bien-être, plus de santé, etc. Je vous remercie pour ça. Merci aussi de me faire des feedbacks de temps en temps. J'en reçois, ça me fait plaisir. Non pas seulement que ça vient m'encourager à faire le podcast puisque c'est aussi le cas, mais aussi ça m'intéresse de savoir ce que vous vivez, ça m'intéresse de savoir où vous en êtes, ça m'intéresse de savoir quels sont les freins que vous rencontrez parce que c'est comme ça que je peux alimenter aussi le podcast, que je peux orienter le choix de mes thématiques. que je peux choisir des sujets qui sont plus pertinents à vos yeux. Donc merci pour ça. Mais pour en arriver à six mois d'épisodes, de publications, ça n'a pas été sans challenge. Et je peux même dire qu'avant même de sortir le premier épisode, je crois même que c'est là que ça a été le plus dur pour moi. Puisque pour tout vous dire, le podcast Mouvementale, j'y réfléchis depuis très longtemps, déjà depuis début 2023, donc à plus d'un an et demi en arrière, j'étais déjà à réfléchir sur... ce projet-là, sur comment est-ce que je voulais l'amener. Et j'ai même commencé à enregistrer les premiers épisodes avec mes invités sur courant du premier trimestre 2023. Premier trimestre, deuxième trimestre 2023. Donc vous voyez, ça fait longtemps que ce projet est en cours pour moi. Et vous allez me dire, mais pourquoi ça a pris autant de temps entre les premiers épisodes enregistrés, donc premiers épisodes enregistrés, je ne me rappelle plus, mais je crois au mois d'avril 2023, premier épisode lancé, 6 avril 2024, vous vous rendez compte, un an plus tard. J'ai des choses à vous avouer. C'est que j'ai rencontré des difficultés, non seulement sur, déjà, le jugement que je pouvais avoir peur de vivre, justement, en publiant des épisodes. C'est-à-dire qu'en fait, ma première barrière, ça a été de réécouter, d'être capable de réécouter ces épisodes. Parce que j'ai eu vraiment du mal, c'est-à-dire qu'il m'a fallu des mois avant de me dire... Ok, allez, je me lance, je réécoute ces épisodes. Parce que j'avais tellement peur d'être déçue de ma prestation ou d'être déçue de la qualité du rendu que je n'arrivais pas à écouter ces épisodes. Et je préférais presque ne pas savoir ce qu'il en était, ce qui est complètement débile, vous allez voir, plutôt que de réécouter et peut-être de me confronter à la réalité des choses qui est que ce n'est pas parfait. Mais voilà ce qui a été le plus dur jusqu'au moment où... Oui, déjà... Le projet avait plus de sens pour moi, il était plus clair aussi dans ma tête. J'avais commencé à chercher un ingénieur pour le son, pour monter les épisodes. J'avais commencé à discuter aussi sur la fréquence qui était pertinente, etc. Enfin, c'était de plus en plus concret. Mais surtout, à un moment donné, je me suis posé la question suivante. Bon, Magali, qu'est-ce qui va se passer si dans deux mois, tu n'as toujours pas réécouté tes épisodes ? Et en fait, le jour où je me suis posé cette question, ça devait être au mois d'octobre 2023. Je me suis dit, mais attends, si dans deux mois, j'ai toujours pas écouté mes épisodes, en fait, mon projet, il sortira jamais. Et ces épisodes, j'en avais déjà quatre d'enregistrés avec des invités, donc quatre d'une heure environ. Ces épisodes où j'ai fait passer du temps aux invités pour enregistrer les épisodes, peut-être réfléchir un petit peu au contenu, passer du temps et même de la pression, mine de rien, de parler devant la caméra, derrière un micro, etc. C'était inconcevable pour moi de ne pas sortir ce truc-là. Tout en sachant qu'il y a une motivation très profonde derrière aussi ce projet de podcast, et je vous en parlerai un petit peu plus tard. Mais bon, ça m'a fait comme une sorte de prise de conscience de à quoi bon finalement avoir enregistré des épisodes, à quoi bon réfléchir à un projet de la sorte si je réécoute pas les épisodes, puisqu'au final, personne n'entendra jamais ce qui s'est dit dans ces épisodes, et ça pourra jamais aider personne. Donc première prise de conscience là-dessus sur ça n'a pas de sens ce que t'es en train de faire, de procrastiner, t'arriveras pas là où t'as envie d'aller. Plus simple à dire qu'à faire, mine de rien. Mais en tout cas, j'ai passé ce cap-là de réécouter. Je me suis même rendu compte que ce n'était pas si foireux que ça. C'était même plutôt bien pour des premiers épisodes. Et voilà, j'ai enclenché le truc. Ensuite, là où il y a eu une autre difficulté, c'est que je me suis... Enfin, une autre prise de conscience, pardon, c'est que je me suis dit, finalement, qui peut me juger sur ce projet de podcast, en fait ? Parce que ma crainte, c'était de me faire juger sur peut-être les personnes qui ont... eu l'habitude de travailler avec moi, qui connaissent le niveau de qualité que je mets dans mes accompagnements, dans mon travail, j'avais un peu cette peur de finalement révéler au grand public que la qualité que j'avais la tendance à fournir avant, finalement, elle n'existe pas et de ne plus être crédible d'une certaine manière. Donc ça, c'était une grosse peur, la peur un peu du jugement. Donc des personnes que je connaissais déjà, puis des personnes qui ne me connaissaient pas, comme vous qui m'écoutez, de peut-être vous dire, pour qui elle se prend celle-là ou elle n'y connaît rien, etc. toutes ces pensées un peu parasites, jusqu'à un moment donné où je me suis dit, mais attends, Magali, encore une fois, les personnes qui seront à même de juger ton podcast, déjà, pour qui est-ce que tu es OK d'accepter ce jugement ? Auprès de qui tu es OK d'accepter ce jugement ? Parce qu'en fait, des personnes qui n'ont jamais fait de podcast, jamais fait autant d'épisodes, produit autant de contenu, osé parler derrière un micro, devant une caméra, en tout cas, faire l'exercice exigeant du podcast, Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui fait ça, en fait. Et je pense que, alors, bien sûr, je suis toujours prête à recevoir des remarques de plein de gens et faites-moi des feedbacks et faites-moi des retours, même s'ils sont négatifs, ça me permettra d'améliorer. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne pouvais plus me laisser freiner par ça, par cette peur-là du jugement de personnes qui, finalement, n'ont pas fait ce que j'ai fait et ne font pas ce que je fais. Donc, ça m'a levé une deuxième barrière qui était de me dire de qui j'accepte le jugement. Et ensuite, en tout cas, de qui j'accepte de me laisser un petit peu freiner, peut-être dans ce projet-là. Et finalement, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand monde. Et au contraire, les jugements ou les remarques qu'on peut me faire, je les prends plutôt à bras ouverts, parce que c'est ce qui me permet d'améliorer, d'optimiser, d'aller approfondir pour faire que ce que je produis, ça a du sens et c'est utile surtout. Donc, juste en partant sur ces deux grandes questions-là que j'ai pu me poser, j'aimerais que vous fassiez un peu le... le relais de transposer dans votre situation personnelle, dans votre pratique de l'activité physique. Déjà, qu'est-ce qui va se passer dans deux mois ? C'est cette première question qui est intéressante. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je ne franchis toujours pas les portes de la salle de sport ? Si c'est ça peut-être votre intention. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je continue de procrastiner jour après jour ? Qu'est-ce qui va se passer ? Posez-vous en fait cette question-là de qu'est-ce qui va se passer si vous agissez de la manière avec laquelle vous êtes en train d'agir en ce moment dans deux mois en fait ? Qu'est-ce qui va avoir changé ? Est-ce que là où vous avez envie d'aller, Vous allez justement vous en rapprocher ou pas ? Et je trouve que c'est une question qui est très intéressante et qui permet de se dire que finalement, à un moment donné, si on n'agit pas, même si ce n'est pas parfait, on n'arrivera pas là où on a envie d'aller en tout cas. Et la deuxième question, c'est plutôt de qui j'accepte le jugement ? Par qui je suis OK de me faire juger ? C'est-à-dire que quand vous êtes dans une séance, qu'il y a des personnes autour de vous, par exemple, parce que c'est souvent dans ce genre de situation, on peut avoir peur d'être jugé, ou même imaginons que vous ayez envie de vous mettre à courir. courir, vous habitez en ville, donc il y a du monde en ville, vous n'osez pas courir là où il y a des gens qui sont sur les trottoirs. Peut-être que vous pourriez vous dire, finalement, les personnes qui vont peut-être me juger, est-ce que ces personnes-là, elles font de l'activité physique ? Est-ce que ces personnes-là, elles osent sortir de chez elles et faire ce que je suis en train de faire ? Est-ce que si je suis dans un cours avec des personnes qui sont peut-être plus expérimentées que moi, est-ce que vous ne pensez pas plutôt que ces personnes, quand elles ont démarré et qu'elles en étaient au même point que vous, il y a peut-être des mois ou des années en arrière, elles n'avaient pas aussi ces mêmes craintes que vous, de se faire juger. Finalement, je pense que, en tout cas, moi, quand je suis dans un cours avec des personnes débutantes autour de moi, je me dis, mais elle est courageuse, cette personne-là, d'essayer, et de ne pas forcément y arriver, de continuer de persévérer, en fait. Moi, je suis plutôt admirative de voir des personnes débuter, se lancer, oser. C'est plutôt, on va dire, une belle image, en fait, de voir ça. Et on se rend compte que... notamment quand on va à la salle de sport ou quand on va dans un club de sport, finalement, on n'est pas forcément jugé par rapport au fait de se mettre au sport. On n'est pas forcément jugé par rapport à la qualité de ce qu'on est en train de produire. Je ne dis pas, si on fait un mouvement qui ne ressemble à rien, c'est peut-être bien qu'on se fasse juger ou qu'on vienne au moins nous le dire. C'est important et ça peut nous servir le regard des autres dans certains contextes, dans certaines situations. Mais je ne suis pas sûre qu'en fait, les yeux soient toujours rivés sur nous. On n'est pas le centre du monde. Tout le monde n'est pas en train de regarder ce qu'on est en train de faire tout le temps. Et on a vraiment cette impression, quand on va quelque part, quand on se lance dans quelque chose, comme moi avec mon podcast, j'ai l'impression que toute la France, toute la Terre m'écoute quand je parle, alors que ce n'est pas du tout le cas. Et j'en suis très, très loin. Mais simplement, on a envie de bien faire et on a l'impression qu'on ne peut pas justement se tromper, on ne peut pas échouer. Je vais continuer un petit peu plus dans ma réflexion, dans mon bilan par rapport à mon expérience. Parce qu'il y a quand même eu la peur de ne pas faire parfait. Comme vous le savez ou vous l'avez entendu un peu plus tôt, j'enregistre mes épisodes, donc je suis derrière un micro, je suis face à la caméra, c'est d'autant plus dur quand je parle comme ça en solo parce que la caméra, elle est braquée sur moi. Quand je suis dans une conversation avec mes invités, on a la caméra sur le côté, on ne prête même plus attention, puis on est dans une conversation, c'est plus fluide, voilà. Là, il n'y a personne en face de moi, malheureusement. Moi, je fais comme si vous étiez nombreux à m'écouter, mais j'en sais trop rien. Je parle devant ma caméra et c'est un exercice qui n'est pas facile à faire. Donc j'avais aussi cette peur de ne pas faire parfait, d'être un peu mal coiffée, parce que oui, j'ai toujours des antennes, pour ceux qui me connaissent. Et j'avais vraiment envie que ce soit tout nickel, que quand je m'exprime, ce soit fluide, qu'il n'y ait pas des euh de partout, qu'il n'y ait pas trop de TikTok de langage, peu importe comment on le dit. Mais tout ça, c'était vraiment des craintes, et j'essaye de le travailler pour faire en sorte que dans vos oreilles, ce soit quand même le plus agréable possible. Mais j'ai arrêté de me focaliser sur tout plein de détails qui faisaient qu'au bout d'un moment... je ne faisais plus rien, ou bien pour enregistrer un épisode de 20 minutes j'allais prendre peut-être 3h30 de mon temps sauf qu'à quel point c'est économique de fonctionner comme ça ou écologique, peu importe le terme mais à quel point on peut tenir ça dans la durée, à quel point justement de refaire, de refaire et de refaire, finalement ça n'impacte pas le reste d'une autre manière à quel point ça a des conséquences uniquement positives, là j'en suis pas pas sûre. Donc... Le fait de me filmer, c'est un très bon exercice. Et il y a une question qu'un jour, le coach qui m'accompagne m'a posée et je crois qu'il m'a fait un énorme déclic. C'est pour qui est-ce que tu te prends, Magali ? Pour qui est-ce que tu te prends d'espérer vouloir faire parfait ton podcast alors qu'il y a six mois en arrière ou un an, peu importe, au moment où j'ai commencé, t'en avais jamais fait et c'est pas ton métier de base de parler derrière un micro ? En gros, pour qui est-ce que je me prends de vouloir faire quelque chose de totalement parfait du premier coup, sans m'entraîner, sans avoir fait des kilomètres ? Maintenant que j'en ai fait un petit peu plus, je peux être peut-être plus exigeante, et encore que maintenant... Je le suis moins envers moi-même et ça va beaucoup mieux. Mais pour qui est-ce que je me prends ? Et j'aime beaucoup cette question et là, je vais vous la renvoyer tel un ping-pong. Pour qui est-ce que vous vous prenez quand vous êtes en train de faire une séance de sport, quand vous êtes en train de courir, quand vous vous mettez dans une nouvelle activité ? Pour qui est-ce que vous vous prenez d'espérer réussir du premier coup ? Pour qui est-ce que vous vous prenez de réussir un mouvement, un nouveau mouvement, un nouveau mouvement technique, peu importe, mais quelque chose de nouveau du premier coup ? Sincèrement, si on pense à tous ces sportifs de haut niveau qui passent des heures et des heures et des heures et des heures sans pour autant toucher la perfection telle qu'on pourrait, on va dire, la rêver, pour qui on se prend, en fait, de nous qui ne sommes pas forcément des sportifs de haut niveau, pour qui on se prend de penser que tout ce qu'on va faire, au niveau de l'activité physique, ça va être parfait ? Sincèrement, cette question, elle fait du bien. Enfin, elle fait du mal à l'ego, mais elle fait du bien d'une autre manière. Et je pense que des Michael Jordan, des... Léon Marchand, tous ces sportifs de haut niveau que tout le monde connaît sans être pourtant de grands sportifs. Ces sportifs-là, combien d'échecs ils ont encaissés, combien d'essais, d'efforts ils ont mis pour y arriver. Et nous, la chance qu'on a par rapport à tout ça, c'est qu'il y en a peut-être parmi vous, mais je pense que ce n'est pas ma cible principale. La chance qu'on a, c'est qu'on ne cherche pas à devenir des sportifs de haut niveau. haut niveau dans les activités qu'on a en train de faire. Si c'est le cas, on en discutera peut-être ensemble, mais peut-être que je ne suis pas la bonne personne. Le podcast n'est peut-être pas le meilleur pour vous. Pour qui on se prend, en fait, de vouloir réussir à se mettre au sport sans abandonner ? Posez-vous cette question. Je ne vais pas la reposer, vous l'avez compris. Pour qui on se prend ? Pour qui on se prend d'espérer réussir du premier coup, faire parfait du premier coup ? Et cette question-là... Elle fait d'une certaine manière du bien et elle permet de se dire, bon, OK, c'est vrai que je vais peut-être un peu me foirer, je vais peut-être un peu galérer. Et c'est normal, en fait, c'est juste ça. La conclusion de cette question, c'est que c'est normal de galérer. Si on ne galère pas, c'est que finalement, le challenge, il n'est peut-être pas aussi élevé. Peut-être que l'objectif n'est peut-être pas aussi dur que ce qu'on s'imaginait au départ. Dans les autres difficultés qu'il y a à travers ce projet de podcast, il y a quand même le fait de tenir. La régularité. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est qu'en 2023, quand j'ai commencé à réfléchir au projet, je me disais je posterais un épisode par mois ou deux épisodes par mois à peu près. Et puis en fait, en en discutant, en me faisant accompagner, je me suis rendu compte que plus ça allait être fréquent, plus ça allait avoir de l'impact. Parce que comme sur tout réseau social, et le podcast, c'est peut-être encore plus long, mais il y a une forme d'inertie, c'est-à-dire que les premiers épisodes, il ne se passe pas grand-chose. et il faut encaisser des épisodes pour que petit à petit, ça fasse un peu effet boule de neige et ainsi de suite. Donc, je me suis dit qu'il fallait que je tienne une certaine régularité. Et là, en fait, je pense tout de suite à vous qui avez envie d'être actif de manière régulière, qui avez envie de faire du sport, on va dire, dans votre mode de vie, de manière régulière et surtout que ça dure dans le temps. Si vous n'avez pas une motivation profonde à le faire, ça va être complètement difficile, voire même impossible. Dans mon projet de podcast, le podcast mouvemental, pourquoi j'arrive à le tenir avec autant de régularité ? Ça me demande quand même des efforts, bien sûr, mais les efforts sont peut-être moindres puisque le pourquoi je le fais est tellement important pour moi. C'est tellement important pour moi de pouvoir aider des personnes comme vous à se mettre au sport, de pouvoir faire comprendre qu'on peut peut-être avoir plus confiance de manière générale dans notre vie, on peut être plus épanoui, on peut être en meilleure santé, on peut être en meilleure forme. Et si on est en meilleure santé, en meilleure forme, ça va avoir un impact sur tous nos domaines de vie, sur notre travail, sur nos relations sociales, sur nos projets persos. Tout ça, pour moi, c'est tout lié. En fait, l'idée du podcast mouvemental, c'est bien sûr que vous mettiez à pratiquer, à faire d'activités physiques, à bouger. Mais c'est aussi que ça ait un impact bien au-delà dans votre vie pour que ça puisse être durable et que ça vous donne envie de continuer. Donc, c'est pour ça que j'ai d'ailleurs découpé mon podcast. plusieurs volets, un volet plutôt axé sur des connaissances, c'est-à-dire en interrogeant des experts sur des thématiques précises parce que pour moi, les messages de santé qu'on entend régulièrement, les messages de prévention sont très bien, mais une limite, c'est que parfois, ils sont pas assez parlants et impactants. C'est-à-dire quand on entend... il faut bouger 30 minutes par jour, ou bouger c'est bon pour le cœur, c'est bon pour les os, c'est bon pour ci ou ça, et bien ce n'est pas forcément toujours motivant. Quand on comprend vraiment le pourquoi, quand on va plus profondément dans le sujet, et bien là on vient nourrir une motivation qui est aussi plus profonde chez nous, puisque tout de suite il y a plus d'intérêt. Ah ben bien sûr, si je fais de l'activité physique, si je bouge, si je me mets en mouvement, et que ça permet de booster mon système immunitaire, c'est incroyable ! Ça veut dire que je n'ai peut-être pas besoin d'attendre des mois et des mois pour qu'il y ait des bénéfices. visible, puisqu'il y a déjà des bénéfices à l'intérieur que je ne ressens pas forcément, mais pourtant qui sont là, en fait, et que je peux ressentir progressivement. Je m'éloigne un tout petit peu pour vous faire comprendre le pourquoi de mouvemental, c'est ça, c'est de vous aider, susciter plus d'intérêt pour vous à pratiquer de l'activité physique, parce que ça aura tellement de sens au fur et à mesure des épisodes que ça sera plus simple, donc moins besoin de forcer comme un bourrin pour s'y mettre. Et puis aussi, le versant témoignage que j'adore dans le podcast, c'est le fait de pouvoir interroger des personnes qui sont comme vous et moi, qui ne sont pas forcément des sportifs de haut niveau, qui n'ont pas toujours été sportifs, pour qui parfois c'était même lunaire de s'imaginer se mettre à l'activité physique de manière régulière, et qui ont réussi à le faire. Et je trouve ça intéressant un peu de plonger dans leur tête pour mieux comprendre comment ça se passe, pour mieux comprendre ces prises de conscience qu'elles ont eues, qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi à le faire. Parce que ça peut nous faire dire qu'on est capable, nous aussi. Parfois, on s'en sent un petit peu capable, mais pas suffisamment pour franchir le cap. Et bien d'entendre des histoires comme ça, déjà, on baigne dans le sujet. Donc ça entretient un petit peu la flamme qu'on a au fond de nous. Et en plus de ça, ça nous fait nous dire que c'est possible. Et peut-être qu'on peut voir aussi les choses différemment pour faciliter notre mise en route, on va dire. Donc j'adore ces témoignages pour ça. Et puis enfin, il y a le volet vraiment sur la partie mentale, parce que tous ces freins qu'on rencontre, tout ce qui nous empêche de pratiquer. Et c'est les mêmes choses, là, dans mon projet de podcast. La peur du jugement, la peur de ne pas faire parfait, la peur de faire un gros flop. Tous ces trucs-là, on peut les transposer dans tous nos domaines de vie. Mais si on se rend bien compte, c'est vraiment ça qui drive un petit peu nos comportements et qui fait qu'on va plus s'investir dans certaines choses, moins dans d'autres. Et c'est aussi ce qui fait que derrière, on va être... plus épanouies ou moins épanouies. Parce qu'il y a des comportements qu'on aimerait mettre en place, mais comme on a tout un tas de freins qui nous retiennent, on ne les met pas en place. Et comme on aimerait les mettre en place, vraiment, mais que d'un côté, on n'arrive pas à les mettre en place, comment est-ce qu'on peut être 100% épanoui, puisqu'il y a une partie de nous qui n'arrive pas à faire certaines choses ? Et ça nous rappelle que peut-être qu'on est nul, qu'on n'est pas capable, qu'on n'y arrivera jamais, etc. Et la question que j'ai envie de vous poser, c'est en repensant à six mois en arrière. Qu'est-ce que vous pensiez de vous, six mois en arrière ? Moi, si je pense à moi, six mois en arrière, par rapport à ce projet de podcast, parce que je suis vraiment centrée là-dessus, j'avais confiance dans le fait que j'allais faire des choses, mais je n'étais pas forcément 100% convaincue que j'allais réussir à tenir ce rythme-là. Je me voyais un peu déjà m'auto-saboter, en fait, d'une certaine manière. Donc, pour moi, ce que je pensais de moi, c'était vraiment quelqu'un qui peut-être ne se lance pas à fond, en fait, dans ce qu'elle veut faire. quelqu'un qui est sur la retenue. Je me voyais un peu comme ça. Et puis, je me voyais comme quelqu'un qui ne savait pas forcément communiquer correctement, de manière audible, etc. Je me voyais d'une certaine manière. Et aujourd'hui, après tous ces kilomètres, parce qu'il faut dire que j'ai parcouru des kilomètres pour en arriver aujourd'hui, c'est toujours pas parfait, mais je me sens mieux vis-à-vis de ça. Et là, pour le coup, je sais que je peux tenir dans la durée ce projet de podcast. Là, je suis 100% convaincue dans ma tête que je peux le tenir. Et maintenant, je suis plus à l'aise quand je parle justement dans le micro face à la caméra. Je me trouve, on va dire, plus audible, plus agréable à l'oreille. Vous me direz, dites-moi franchement si ce n'est pas le cas. Mais en tout cas, pour moi, à l'intérieur de moi, ça a évolué. Et c'est ce qui m'aide justement à continuer à le faire. Donc, posez-vous la question. Qu'est-ce que vous pensiez de vous il y a six mois en arrière ? Qu'est-ce que vous le pensez de vous aujourd'hui ? Parfois, ça évolue dans l'autre sens. Et du coup, si ça évolue dans l'autre sens, c'est aussi possible que ça réévolue encore dans le sens inverse. C'est-à-dire qu'on pouvait avoir une image très positive de nous, il y a six mois en arrière, par rapport à l'activité physique, on était sportif, on arrivait à faire deux heures de yoga trois fois par semaine. Et en fait, c'est un peu beaucoup peut-être, mais on ne tient plus ce truc-là. Donc on peut peut-être avoir une image un peu dégradée de nous-mêmes. Mais si vous avez réussi à décliner dans ce sens-là, sachez que vous pouvez repartir dans l'autre sens aussi. C'est d'avoir ça en tête. Mais c'est important en tout cas de se questionner sur qu'est-ce que je pensais de moi à cette époque-là. Et comment j'aimerais me voir aussi dans le futur. Et donc, pour en revenir un petit peu au fait de la difficulté de tenir des épisodes de manière aussi régulière toutes les semaines, ça demande quand même un certain investissement avant de voir un petit peu ce que ça donne, avant de recevoir du feedback, avant d'avoir des personnes qui s'intéressent, qui ont envie peut-être d'être accompagnées. Parce que ça, c'est aussi dans mes motivations. Bien sûr, ce n'est pas ma motivation profonde de chercher des clients à travers le podcast, mais je ne peux pas dire que ça n'en fait pas partie. Ma motivation profonde, et ça fait des années que j'ai la même, c'est de voir des personnes mieux dans leur corps, mieux dans leur tête, aller mieux. Et je suis tellement persuadée de l'activité physique, je ne vais pas continuer là-dessus pendant trop longtemps, puisqu'en plus, vous pouvez réécouter mes épisodes et je pense que ça transpire suffisamment. D'ailleurs, réécoutez le tout premier, vous comprendrez encore mieux ce que je suis en train de dire. Mais c'est ça, ma motivation profonde. Parce qu'en plus de ça, ce qu'il faut savoir, c'est que je dépense non seulement... de l'énergie, du temps, mais également de l'argent pour chacun de ces épisodes. Et mon podcast, je peux vous le dire, au jour d'aujourd'hui, il n'est pas monétisé, donc il ne me rapporte pas de sous en tant que tel. Par contre, il me coûte de l'argent. à chaque épisode, puisque je fais monter l'audio pour que ce soit plus agréable à écouter. Et donc tout ça, ça demande quand même une certaine motivation pour continuer, parce que les coûts, à un moment donné, s'ils sont plus élevés que les bénéfices derrière, c'est pour ça que dans nos comportements, parfois on voit tellement plus les coûts et pas assez les bénéfices qu'on n'arrive pas en fait à s'y mettre. Ça, c'est vraiment le principe même du changement de comportement. S'il y a plus de coûts, De changer, on n'ira pas changer. Donc, c'est important d'aller nourrir votre motivation. Et votre motivation profonde à vous, intrinsèque, qui vient de vous-même. Pas que la motivation qui vient des autres, qui vient vous dire Allez Magali, viens, on va aller marcher cette semaine. Ou Allez, ne comptez pas toujours sur les autres. En tout cas, c'est ça que je veux vous dire. N'alimentez pas que ce genre de motivation, puisque ce ne sera pas suffisant pour que ça dure dans le temps. Mais ça me permet quand même de faire le lien que ce genre de motivation peut plus extrinsèque à nous. extérieurs à nous. Ce sont des motivations qui... Enfin, il faut aussi s'en saisir, je veux dire. C'est un ensemble, la motivation. Il faut se saisir de plein de trucs. Mais plus ça vient de nous, mieux c'est. Mais c'est important aussi de s'en saisir. Et moi, je m'en suis vraiment saisie avec le podcast puisque, à partir du moment où j'ai communiqué sur le fait que j'allais lancer un podcast, c'était, je crois, fin 2023 ou début 2024, c'est comme si j'avais signé un pacte avec vous, j'avais signé un engagement sur le fait de lancer. de lancer la démarche et je ne pouvais plus faire marche arrière parce que, souvenez-vous, il y a quand même le regard des autres dans un coin de notre tête. Et de quoi j'aurais eu l'air si j'avais dit Bon, je lance un podcast à telle date, mais en fait, je ne fais rien. Donc, d'une certaine manière, et là, c'est intéressant de comprendre que le regard des autres peut avoir un intérêt dans ce genre de situation. Et d'une autre manière, cette motivation extrinsèque de me dire Je me lis un petit peu à vous ça me permet de garder aussi cette régularité parce que je sais que chaque samedi, Je vous dois de vous concocter un épisode, de vous apporter mon aide du mieux que je peux. Et pour moi, ça contribue à avoir une habitude qui soit régulière. Donc maintenant, si on fait le lien avec l'activité physique, l'idée, ce serait de... Si vous avez l'intention de vous y mettre, si vous avez une intention de faire évoluer un petit peu vos comportements par rapport à ça, partagez-le à votre entourage, partagez-le aux gens qui sont autour de vous, pour qu'une fois que vous aurez ancré le truc, vous puissiez davantage vous investir. Peut-être qu'au début, votre motivation sera un peu plus extrinsèque, un peu plus extérieure à vous, mais progressivement, vous allez peut-être nourrir une motivation un peu plus intérieure, commencer à prendre du plaisir, vous sentir plus à l'aise dans votre corps, et ainsi de suite, ça va faire boule de neige. C'est ce qui fera qu'in fine, au bout de mon entonnoir, ça sera plus naturel pour vous de faire du sport régulièrement. Il y a quand même un ingrédient qui est indispensable pour tout ça, c'est la patience. C'est-à-dire qu'on ne peut pas espérer... des résultats tout de suite après s'y mettre. C'est une question d'investissement et si vous êtes vraiment impatient, ce que je peux vous dire, c'est de ne pas penser que aux résultats que vous attendez, mais vraiment de chercher un maximum à vous concentrer sur ce qu'il faut faire pour arriver à vos résultats. Donc moi, ce que je fais, parce que si je m'attends à avoir des milliers, des milliers, des milliers d'écoutes... C'est hyper frustrant, en fait, chaque semaine, de voir que je ne touche pas à ces milliers d'écoutes. Je pourrais abandonner et me dire, non, mais je n'y arrive pas. Regarde, je n'ai pas des milliers, des milliers d'écoutes. Mais par contre, si je suis focus sur, OK, là, il faut que je fasse ça techniquement. J'ai besoin de trouver une thématique, de trouver tel invité. Je suis vraiment centrée sur ce que j'ai à faire pour y arriver. Finalement, je me rends compte qu'on est déjà six mois plus tard. Et c'est assez cool, en fait, de se rendre compte de ça. Donc, pensez, par rapport à l'activité physique, à cet élément-là de la patience. La patience... C'est une belle qualité, c'est une qualité qui s'entraîne, et c'est ça qui vous permettra d'obtenir les meilleurs résultats, en tout cas les objectifs les plus... importants pour vous. Je pense vraiment que la patience, elle est indispensable. Et si vous avez du mal avec ça, n'hésitez pas à me contacter, on travaillera là-dessus, parce que c'est un vrai travail aussi. Mais voilà, gardez dans un coin de votre tête que, OK, on ne peut pas avoir tout tout de suite, et encore une fois, pour qui vous vous prenez de vouloir tout tout de suite ? J'adore cette question, elle marche pour plein de trucs. Si je termine, parce que là, le bilan, il est parti dans plein de sens, j'espère que vous avez réussi à saisir quelques cordes dans tout ça. J'ai envie que vous gardiez en tête cette histoire de motivation. Plus c'est fort à l'intérieur de vous, plus c'est important de faire de l'activité physique, et plus ce que vous allez faire, ça va être durable dans le temps. Plus vous allez réussir à mettre en place une habitude qui soit durable dans le temps. Ça, c'est un élément qui est fort. Et il y a l'élément de partager à votre entourage. C'est les deux derniers éléments que j'ai partagés. Et puis après, il y avait ces premières questions que je vous ai évoquées sur le fait de qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'ai toujours rien fait ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'agis toujours comme je suis en train d'agir là ? Et enfin, pour qui je me prends ? D'espérer réussir tout de suite à être actif physiquement, durablement, sans jamais lâcher. Pour qui est-ce que je me prends ? Je vais m'arrêter là-dessus. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite.

  • Speaker #1

    Ciao !

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

Description

Le podcast MOUVEMENTAL a passé le cap des 6 mois ! 🥳


Je profite de cette occasion pour faire le bilan du podcast, vous parler des challenges rencontrés et surtout vous aider à faire VOTRE propre bilan en matière d'activité physique.


Merci d'être de plus en plus nombreux à suivre le podcast et n'oubliez pas : si vous avez la possibilité d'aider vous aussi ne serait-ce qu'une personne à s'y mettre alors partagez-lui le podcast. Qui sait, peut être qu'en 2025, on sera des milliers à faire plus d'activité physique dans notre quotidien... 🙂


Et vous, où en êtes-vous par rapport à il y a 6 mois ?


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Qu'est-ce qui a changé pour vous en six mois ? Bonjour et bienvenue à vous dans ce nouvel épisode du podcast Mouvementale. Aujourd'hui, il est l'heure pour moi de faire le bilan, justement, sur le podcast Mouvementale, après six mois de production, on va dire, puisque le premier épisode est sorti le samedi 6 avril 2024. Aujourd'hui, on est au mois d'octobre. Et donc, ça fait un certain temps que je m'attèle à ce projet de podcast. Et j'ai envie en fait que vous puissiez à travers cet épisode, bien entendu vous allez découvrir mon expérience et je vais faire la transition, je vais essayer de transposer un maximum les challenges que j'ai pu vivre dans ce projet-là dans votre vie liée à l'activité physique, puisque vous commencez à me connaître, j'ai envie que vous fassiez le point sur votre activité physique, sur votre pratique de l'activité physique, sur ce que vous avez fait sur ces six derniers mois ou sur ce que vous n'avez pas encore fait. Peut-être que ça vous fera réfléchir à ce que vous aimeriez mettre en place, à ce que vous... pourriez mettre en place dans les prochains mois. C'est vraiment l'idée de faire le point tout en sachant que quand j'accompagne des gens, moi c'est vraiment la case départ. C'est-à-dire que je pense que c'est important de faire le point de manière précise au début parce que si on a envie dans trois mois de pouvoir constater notre évolution, c'est quand même bien de savoir d'où on part. Donc c'est important de mettre des mots, éventuellement d'écrire, donc n'hésitez pas à prendre des notes si vous avez envie de prendre des notes. Ça vous permettra dans trois mois de relire ces notes et de voir un petit peu ce qui a évolué pour vous. Je reviens au podcast mouvemental. Donc, six mois que ça a commencé. À ce jour, environ 25 épisodes, voire un peu plus, selon le moment que vous êtes en train d'écouter. On s'est invité, dont six histoires liées à l'activité physique. Donc, six personnes qui ont accepté de livrer leur expérience, leur témoignage sur l'activité physique, leurs pratiques, comment ça s'est passé pour elles, comment ça se passe pour elles et comment est-ce qu'elles font pour réussir à maintenir un mode de vie actif. le plus régulier et surtout le plus durable possible. N'hésitez pas à retourner écouter ces épisodes. Je pense que c'est une réelle source d'inspiration quand on entend des personnes parler de leur situation, tout en sachant que jusque-là, je n'ai pas interrogé de sportifs de très haut niveau. Je n'ai pas interrogé de sportifs professionnels. Donc, c'est un peu des personnes, je pense, auprès de qui vous pouvez vous identifier et qui peuvent nous faire dire que finalement, c'est possible en fait. Bref, je ferme la petite parenthèse. Je vous remercie parce qu'il y a également de plus en plus d'écoutes, donc j'ai l'impression que ça vous parle, que peut-être que vous partagez aussi le podcast autour de vous. Je vous remercie pour ça. D'ailleurs, continuez à le faire, parce que c'est comme ça que l'année prochaine, on sera peut-être encore beaucoup plus nombreux, des milliers de fois plus nombreux. J'ai envie de rêver, donc laissez-moi rêver. Mais en tout cas, on sera de plus en plus nombreux. Et si on est de plus en plus nombreux à s'investir dans l'activité physique ou à s'y intéresser, très certainement qu'il y aura de plus en plus de personnes. actifs physiquement, peut-être moins sédentaires, donc plus de bien-être, plus de santé, etc. Je vous remercie pour ça. Merci aussi de me faire des feedbacks de temps en temps. J'en reçois, ça me fait plaisir. Non pas seulement que ça vient m'encourager à faire le podcast puisque c'est aussi le cas, mais aussi ça m'intéresse de savoir ce que vous vivez, ça m'intéresse de savoir où vous en êtes, ça m'intéresse de savoir quels sont les freins que vous rencontrez parce que c'est comme ça que je peux alimenter aussi le podcast, que je peux orienter le choix de mes thématiques. que je peux choisir des sujets qui sont plus pertinents à vos yeux. Donc merci pour ça. Mais pour en arriver à six mois d'épisodes, de publications, ça n'a pas été sans challenge. Et je peux même dire qu'avant même de sortir le premier épisode, je crois même que c'est là que ça a été le plus dur pour moi. Puisque pour tout vous dire, le podcast Mouvementale, j'y réfléchis depuis très longtemps, déjà depuis début 2023, donc à plus d'un an et demi en arrière, j'étais déjà à réfléchir sur... ce projet-là, sur comment est-ce que je voulais l'amener. Et j'ai même commencé à enregistrer les premiers épisodes avec mes invités sur courant du premier trimestre 2023. Premier trimestre, deuxième trimestre 2023. Donc vous voyez, ça fait longtemps que ce projet est en cours pour moi. Et vous allez me dire, mais pourquoi ça a pris autant de temps entre les premiers épisodes enregistrés, donc premiers épisodes enregistrés, je ne me rappelle plus, mais je crois au mois d'avril 2023, premier épisode lancé, 6 avril 2024, vous vous rendez compte, un an plus tard. J'ai des choses à vous avouer. C'est que j'ai rencontré des difficultés, non seulement sur, déjà, le jugement que je pouvais avoir peur de vivre, justement, en publiant des épisodes. C'est-à-dire qu'en fait, ma première barrière, ça a été de réécouter, d'être capable de réécouter ces épisodes. Parce que j'ai eu vraiment du mal, c'est-à-dire qu'il m'a fallu des mois avant de me dire... Ok, allez, je me lance, je réécoute ces épisodes. Parce que j'avais tellement peur d'être déçue de ma prestation ou d'être déçue de la qualité du rendu que je n'arrivais pas à écouter ces épisodes. Et je préférais presque ne pas savoir ce qu'il en était, ce qui est complètement débile, vous allez voir, plutôt que de réécouter et peut-être de me confronter à la réalité des choses qui est que ce n'est pas parfait. Mais voilà ce qui a été le plus dur jusqu'au moment où... Oui, déjà... Le projet avait plus de sens pour moi, il était plus clair aussi dans ma tête. J'avais commencé à chercher un ingénieur pour le son, pour monter les épisodes. J'avais commencé à discuter aussi sur la fréquence qui était pertinente, etc. Enfin, c'était de plus en plus concret. Mais surtout, à un moment donné, je me suis posé la question suivante. Bon, Magali, qu'est-ce qui va se passer si dans deux mois, tu n'as toujours pas réécouté tes épisodes ? Et en fait, le jour où je me suis posé cette question, ça devait être au mois d'octobre 2023. Je me suis dit, mais attends, si dans deux mois, j'ai toujours pas écouté mes épisodes, en fait, mon projet, il sortira jamais. Et ces épisodes, j'en avais déjà quatre d'enregistrés avec des invités, donc quatre d'une heure environ. Ces épisodes où j'ai fait passer du temps aux invités pour enregistrer les épisodes, peut-être réfléchir un petit peu au contenu, passer du temps et même de la pression, mine de rien, de parler devant la caméra, derrière un micro, etc. C'était inconcevable pour moi de ne pas sortir ce truc-là. Tout en sachant qu'il y a une motivation très profonde derrière aussi ce projet de podcast, et je vous en parlerai un petit peu plus tard. Mais bon, ça m'a fait comme une sorte de prise de conscience de à quoi bon finalement avoir enregistré des épisodes, à quoi bon réfléchir à un projet de la sorte si je réécoute pas les épisodes, puisqu'au final, personne n'entendra jamais ce qui s'est dit dans ces épisodes, et ça pourra jamais aider personne. Donc première prise de conscience là-dessus sur ça n'a pas de sens ce que t'es en train de faire, de procrastiner, t'arriveras pas là où t'as envie d'aller. Plus simple à dire qu'à faire, mine de rien. Mais en tout cas, j'ai passé ce cap-là de réécouter. Je me suis même rendu compte que ce n'était pas si foireux que ça. C'était même plutôt bien pour des premiers épisodes. Et voilà, j'ai enclenché le truc. Ensuite, là où il y a eu une autre difficulté, c'est que je me suis... Enfin, une autre prise de conscience, pardon, c'est que je me suis dit, finalement, qui peut me juger sur ce projet de podcast, en fait ? Parce que ma crainte, c'était de me faire juger sur peut-être les personnes qui ont... eu l'habitude de travailler avec moi, qui connaissent le niveau de qualité que je mets dans mes accompagnements, dans mon travail, j'avais un peu cette peur de finalement révéler au grand public que la qualité que j'avais la tendance à fournir avant, finalement, elle n'existe pas et de ne plus être crédible d'une certaine manière. Donc ça, c'était une grosse peur, la peur un peu du jugement. Donc des personnes que je connaissais déjà, puis des personnes qui ne me connaissaient pas, comme vous qui m'écoutez, de peut-être vous dire, pour qui elle se prend celle-là ou elle n'y connaît rien, etc. toutes ces pensées un peu parasites, jusqu'à un moment donné où je me suis dit, mais attends, Magali, encore une fois, les personnes qui seront à même de juger ton podcast, déjà, pour qui est-ce que tu es OK d'accepter ce jugement ? Auprès de qui tu es OK d'accepter ce jugement ? Parce qu'en fait, des personnes qui n'ont jamais fait de podcast, jamais fait autant d'épisodes, produit autant de contenu, osé parler derrière un micro, devant une caméra, en tout cas, faire l'exercice exigeant du podcast, Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui fait ça, en fait. Et je pense que, alors, bien sûr, je suis toujours prête à recevoir des remarques de plein de gens et faites-moi des feedbacks et faites-moi des retours, même s'ils sont négatifs, ça me permettra d'améliorer. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne pouvais plus me laisser freiner par ça, par cette peur-là du jugement de personnes qui, finalement, n'ont pas fait ce que j'ai fait et ne font pas ce que je fais. Donc, ça m'a levé une deuxième barrière qui était de me dire de qui j'accepte le jugement. Et ensuite, en tout cas, de qui j'accepte de me laisser un petit peu freiner, peut-être dans ce projet-là. Et finalement, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand monde. Et au contraire, les jugements ou les remarques qu'on peut me faire, je les prends plutôt à bras ouverts, parce que c'est ce qui me permet d'améliorer, d'optimiser, d'aller approfondir pour faire que ce que je produis, ça a du sens et c'est utile surtout. Donc, juste en partant sur ces deux grandes questions-là que j'ai pu me poser, j'aimerais que vous fassiez un peu le... le relais de transposer dans votre situation personnelle, dans votre pratique de l'activité physique. Déjà, qu'est-ce qui va se passer dans deux mois ? C'est cette première question qui est intéressante. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je ne franchis toujours pas les portes de la salle de sport ? Si c'est ça peut-être votre intention. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je continue de procrastiner jour après jour ? Qu'est-ce qui va se passer ? Posez-vous en fait cette question-là de qu'est-ce qui va se passer si vous agissez de la manière avec laquelle vous êtes en train d'agir en ce moment dans deux mois en fait ? Qu'est-ce qui va avoir changé ? Est-ce que là où vous avez envie d'aller, Vous allez justement vous en rapprocher ou pas ? Et je trouve que c'est une question qui est très intéressante et qui permet de se dire que finalement, à un moment donné, si on n'agit pas, même si ce n'est pas parfait, on n'arrivera pas là où on a envie d'aller en tout cas. Et la deuxième question, c'est plutôt de qui j'accepte le jugement ? Par qui je suis OK de me faire juger ? C'est-à-dire que quand vous êtes dans une séance, qu'il y a des personnes autour de vous, par exemple, parce que c'est souvent dans ce genre de situation, on peut avoir peur d'être jugé, ou même imaginons que vous ayez envie de vous mettre à courir. courir, vous habitez en ville, donc il y a du monde en ville, vous n'osez pas courir là où il y a des gens qui sont sur les trottoirs. Peut-être que vous pourriez vous dire, finalement, les personnes qui vont peut-être me juger, est-ce que ces personnes-là, elles font de l'activité physique ? Est-ce que ces personnes-là, elles osent sortir de chez elles et faire ce que je suis en train de faire ? Est-ce que si je suis dans un cours avec des personnes qui sont peut-être plus expérimentées que moi, est-ce que vous ne pensez pas plutôt que ces personnes, quand elles ont démarré et qu'elles en étaient au même point que vous, il y a peut-être des mois ou des années en arrière, elles n'avaient pas aussi ces mêmes craintes que vous, de se faire juger. Finalement, je pense que, en tout cas, moi, quand je suis dans un cours avec des personnes débutantes autour de moi, je me dis, mais elle est courageuse, cette personne-là, d'essayer, et de ne pas forcément y arriver, de continuer de persévérer, en fait. Moi, je suis plutôt admirative de voir des personnes débuter, se lancer, oser. C'est plutôt, on va dire, une belle image, en fait, de voir ça. Et on se rend compte que... notamment quand on va à la salle de sport ou quand on va dans un club de sport, finalement, on n'est pas forcément jugé par rapport au fait de se mettre au sport. On n'est pas forcément jugé par rapport à la qualité de ce qu'on est en train de produire. Je ne dis pas, si on fait un mouvement qui ne ressemble à rien, c'est peut-être bien qu'on se fasse juger ou qu'on vienne au moins nous le dire. C'est important et ça peut nous servir le regard des autres dans certains contextes, dans certaines situations. Mais je ne suis pas sûre qu'en fait, les yeux soient toujours rivés sur nous. On n'est pas le centre du monde. Tout le monde n'est pas en train de regarder ce qu'on est en train de faire tout le temps. Et on a vraiment cette impression, quand on va quelque part, quand on se lance dans quelque chose, comme moi avec mon podcast, j'ai l'impression que toute la France, toute la Terre m'écoute quand je parle, alors que ce n'est pas du tout le cas. Et j'en suis très, très loin. Mais simplement, on a envie de bien faire et on a l'impression qu'on ne peut pas justement se tromper, on ne peut pas échouer. Je vais continuer un petit peu plus dans ma réflexion, dans mon bilan par rapport à mon expérience. Parce qu'il y a quand même eu la peur de ne pas faire parfait. Comme vous le savez ou vous l'avez entendu un peu plus tôt, j'enregistre mes épisodes, donc je suis derrière un micro, je suis face à la caméra, c'est d'autant plus dur quand je parle comme ça en solo parce que la caméra, elle est braquée sur moi. Quand je suis dans une conversation avec mes invités, on a la caméra sur le côté, on ne prête même plus attention, puis on est dans une conversation, c'est plus fluide, voilà. Là, il n'y a personne en face de moi, malheureusement. Moi, je fais comme si vous étiez nombreux à m'écouter, mais j'en sais trop rien. Je parle devant ma caméra et c'est un exercice qui n'est pas facile à faire. Donc j'avais aussi cette peur de ne pas faire parfait, d'être un peu mal coiffée, parce que oui, j'ai toujours des antennes, pour ceux qui me connaissent. Et j'avais vraiment envie que ce soit tout nickel, que quand je m'exprime, ce soit fluide, qu'il n'y ait pas des euh de partout, qu'il n'y ait pas trop de TikTok de langage, peu importe comment on le dit. Mais tout ça, c'était vraiment des craintes, et j'essaye de le travailler pour faire en sorte que dans vos oreilles, ce soit quand même le plus agréable possible. Mais j'ai arrêté de me focaliser sur tout plein de détails qui faisaient qu'au bout d'un moment... je ne faisais plus rien, ou bien pour enregistrer un épisode de 20 minutes j'allais prendre peut-être 3h30 de mon temps sauf qu'à quel point c'est économique de fonctionner comme ça ou écologique, peu importe le terme mais à quel point on peut tenir ça dans la durée, à quel point justement de refaire, de refaire et de refaire, finalement ça n'impacte pas le reste d'une autre manière à quel point ça a des conséquences uniquement positives, là j'en suis pas pas sûre. Donc... Le fait de me filmer, c'est un très bon exercice. Et il y a une question qu'un jour, le coach qui m'accompagne m'a posée et je crois qu'il m'a fait un énorme déclic. C'est pour qui est-ce que tu te prends, Magali ? Pour qui est-ce que tu te prends d'espérer vouloir faire parfait ton podcast alors qu'il y a six mois en arrière ou un an, peu importe, au moment où j'ai commencé, t'en avais jamais fait et c'est pas ton métier de base de parler derrière un micro ? En gros, pour qui est-ce que je me prends de vouloir faire quelque chose de totalement parfait du premier coup, sans m'entraîner, sans avoir fait des kilomètres ? Maintenant que j'en ai fait un petit peu plus, je peux être peut-être plus exigeante, et encore que maintenant... Je le suis moins envers moi-même et ça va beaucoup mieux. Mais pour qui est-ce que je me prends ? Et j'aime beaucoup cette question et là, je vais vous la renvoyer tel un ping-pong. Pour qui est-ce que vous vous prenez quand vous êtes en train de faire une séance de sport, quand vous êtes en train de courir, quand vous vous mettez dans une nouvelle activité ? Pour qui est-ce que vous vous prenez d'espérer réussir du premier coup ? Pour qui est-ce que vous vous prenez de réussir un mouvement, un nouveau mouvement, un nouveau mouvement technique, peu importe, mais quelque chose de nouveau du premier coup ? Sincèrement, si on pense à tous ces sportifs de haut niveau qui passent des heures et des heures et des heures et des heures sans pour autant toucher la perfection telle qu'on pourrait, on va dire, la rêver, pour qui on se prend, en fait, de nous qui ne sommes pas forcément des sportifs de haut niveau, pour qui on se prend de penser que tout ce qu'on va faire, au niveau de l'activité physique, ça va être parfait ? Sincèrement, cette question, elle fait du bien. Enfin, elle fait du mal à l'ego, mais elle fait du bien d'une autre manière. Et je pense que des Michael Jordan, des... Léon Marchand, tous ces sportifs de haut niveau que tout le monde connaît sans être pourtant de grands sportifs. Ces sportifs-là, combien d'échecs ils ont encaissés, combien d'essais, d'efforts ils ont mis pour y arriver. Et nous, la chance qu'on a par rapport à tout ça, c'est qu'il y en a peut-être parmi vous, mais je pense que ce n'est pas ma cible principale. La chance qu'on a, c'est qu'on ne cherche pas à devenir des sportifs de haut niveau. haut niveau dans les activités qu'on a en train de faire. Si c'est le cas, on en discutera peut-être ensemble, mais peut-être que je ne suis pas la bonne personne. Le podcast n'est peut-être pas le meilleur pour vous. Pour qui on se prend, en fait, de vouloir réussir à se mettre au sport sans abandonner ? Posez-vous cette question. Je ne vais pas la reposer, vous l'avez compris. Pour qui on se prend ? Pour qui on se prend d'espérer réussir du premier coup, faire parfait du premier coup ? Et cette question-là... Elle fait d'une certaine manière du bien et elle permet de se dire, bon, OK, c'est vrai que je vais peut-être un peu me foirer, je vais peut-être un peu galérer. Et c'est normal, en fait, c'est juste ça. La conclusion de cette question, c'est que c'est normal de galérer. Si on ne galère pas, c'est que finalement, le challenge, il n'est peut-être pas aussi élevé. Peut-être que l'objectif n'est peut-être pas aussi dur que ce qu'on s'imaginait au départ. Dans les autres difficultés qu'il y a à travers ce projet de podcast, il y a quand même le fait de tenir. La régularité. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est qu'en 2023, quand j'ai commencé à réfléchir au projet, je me disais je posterais un épisode par mois ou deux épisodes par mois à peu près. Et puis en fait, en en discutant, en me faisant accompagner, je me suis rendu compte que plus ça allait être fréquent, plus ça allait avoir de l'impact. Parce que comme sur tout réseau social, et le podcast, c'est peut-être encore plus long, mais il y a une forme d'inertie, c'est-à-dire que les premiers épisodes, il ne se passe pas grand-chose. et il faut encaisser des épisodes pour que petit à petit, ça fasse un peu effet boule de neige et ainsi de suite. Donc, je me suis dit qu'il fallait que je tienne une certaine régularité. Et là, en fait, je pense tout de suite à vous qui avez envie d'être actif de manière régulière, qui avez envie de faire du sport, on va dire, dans votre mode de vie, de manière régulière et surtout que ça dure dans le temps. Si vous n'avez pas une motivation profonde à le faire, ça va être complètement difficile, voire même impossible. Dans mon projet de podcast, le podcast mouvemental, pourquoi j'arrive à le tenir avec autant de régularité ? Ça me demande quand même des efforts, bien sûr, mais les efforts sont peut-être moindres puisque le pourquoi je le fais est tellement important pour moi. C'est tellement important pour moi de pouvoir aider des personnes comme vous à se mettre au sport, de pouvoir faire comprendre qu'on peut peut-être avoir plus confiance de manière générale dans notre vie, on peut être plus épanoui, on peut être en meilleure santé, on peut être en meilleure forme. Et si on est en meilleure santé, en meilleure forme, ça va avoir un impact sur tous nos domaines de vie, sur notre travail, sur nos relations sociales, sur nos projets persos. Tout ça, pour moi, c'est tout lié. En fait, l'idée du podcast mouvemental, c'est bien sûr que vous mettiez à pratiquer, à faire d'activités physiques, à bouger. Mais c'est aussi que ça ait un impact bien au-delà dans votre vie pour que ça puisse être durable et que ça vous donne envie de continuer. Donc, c'est pour ça que j'ai d'ailleurs découpé mon podcast. plusieurs volets, un volet plutôt axé sur des connaissances, c'est-à-dire en interrogeant des experts sur des thématiques précises parce que pour moi, les messages de santé qu'on entend régulièrement, les messages de prévention sont très bien, mais une limite, c'est que parfois, ils sont pas assez parlants et impactants. C'est-à-dire quand on entend... il faut bouger 30 minutes par jour, ou bouger c'est bon pour le cœur, c'est bon pour les os, c'est bon pour ci ou ça, et bien ce n'est pas forcément toujours motivant. Quand on comprend vraiment le pourquoi, quand on va plus profondément dans le sujet, et bien là on vient nourrir une motivation qui est aussi plus profonde chez nous, puisque tout de suite il y a plus d'intérêt. Ah ben bien sûr, si je fais de l'activité physique, si je bouge, si je me mets en mouvement, et que ça permet de booster mon système immunitaire, c'est incroyable ! Ça veut dire que je n'ai peut-être pas besoin d'attendre des mois et des mois pour qu'il y ait des bénéfices. visible, puisqu'il y a déjà des bénéfices à l'intérieur que je ne ressens pas forcément, mais pourtant qui sont là, en fait, et que je peux ressentir progressivement. Je m'éloigne un tout petit peu pour vous faire comprendre le pourquoi de mouvemental, c'est ça, c'est de vous aider, susciter plus d'intérêt pour vous à pratiquer de l'activité physique, parce que ça aura tellement de sens au fur et à mesure des épisodes que ça sera plus simple, donc moins besoin de forcer comme un bourrin pour s'y mettre. Et puis aussi, le versant témoignage que j'adore dans le podcast, c'est le fait de pouvoir interroger des personnes qui sont comme vous et moi, qui ne sont pas forcément des sportifs de haut niveau, qui n'ont pas toujours été sportifs, pour qui parfois c'était même lunaire de s'imaginer se mettre à l'activité physique de manière régulière, et qui ont réussi à le faire. Et je trouve ça intéressant un peu de plonger dans leur tête pour mieux comprendre comment ça se passe, pour mieux comprendre ces prises de conscience qu'elles ont eues, qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi à le faire. Parce que ça peut nous faire dire qu'on est capable, nous aussi. Parfois, on s'en sent un petit peu capable, mais pas suffisamment pour franchir le cap. Et bien d'entendre des histoires comme ça, déjà, on baigne dans le sujet. Donc ça entretient un petit peu la flamme qu'on a au fond de nous. Et en plus de ça, ça nous fait nous dire que c'est possible. Et peut-être qu'on peut voir aussi les choses différemment pour faciliter notre mise en route, on va dire. Donc j'adore ces témoignages pour ça. Et puis enfin, il y a le volet vraiment sur la partie mentale, parce que tous ces freins qu'on rencontre, tout ce qui nous empêche de pratiquer. Et c'est les mêmes choses, là, dans mon projet de podcast. La peur du jugement, la peur de ne pas faire parfait, la peur de faire un gros flop. Tous ces trucs-là, on peut les transposer dans tous nos domaines de vie. Mais si on se rend bien compte, c'est vraiment ça qui drive un petit peu nos comportements et qui fait qu'on va plus s'investir dans certaines choses, moins dans d'autres. Et c'est aussi ce qui fait que derrière, on va être... plus épanouies ou moins épanouies. Parce qu'il y a des comportements qu'on aimerait mettre en place, mais comme on a tout un tas de freins qui nous retiennent, on ne les met pas en place. Et comme on aimerait les mettre en place, vraiment, mais que d'un côté, on n'arrive pas à les mettre en place, comment est-ce qu'on peut être 100% épanoui, puisqu'il y a une partie de nous qui n'arrive pas à faire certaines choses ? Et ça nous rappelle que peut-être qu'on est nul, qu'on n'est pas capable, qu'on n'y arrivera jamais, etc. Et la question que j'ai envie de vous poser, c'est en repensant à six mois en arrière. Qu'est-ce que vous pensiez de vous, six mois en arrière ? Moi, si je pense à moi, six mois en arrière, par rapport à ce projet de podcast, parce que je suis vraiment centrée là-dessus, j'avais confiance dans le fait que j'allais faire des choses, mais je n'étais pas forcément 100% convaincue que j'allais réussir à tenir ce rythme-là. Je me voyais un peu déjà m'auto-saboter, en fait, d'une certaine manière. Donc, pour moi, ce que je pensais de moi, c'était vraiment quelqu'un qui peut-être ne se lance pas à fond, en fait, dans ce qu'elle veut faire. quelqu'un qui est sur la retenue. Je me voyais un peu comme ça. Et puis, je me voyais comme quelqu'un qui ne savait pas forcément communiquer correctement, de manière audible, etc. Je me voyais d'une certaine manière. Et aujourd'hui, après tous ces kilomètres, parce qu'il faut dire que j'ai parcouru des kilomètres pour en arriver aujourd'hui, c'est toujours pas parfait, mais je me sens mieux vis-à-vis de ça. Et là, pour le coup, je sais que je peux tenir dans la durée ce projet de podcast. Là, je suis 100% convaincue dans ma tête que je peux le tenir. Et maintenant, je suis plus à l'aise quand je parle justement dans le micro face à la caméra. Je me trouve, on va dire, plus audible, plus agréable à l'oreille. Vous me direz, dites-moi franchement si ce n'est pas le cas. Mais en tout cas, pour moi, à l'intérieur de moi, ça a évolué. Et c'est ce qui m'aide justement à continuer à le faire. Donc, posez-vous la question. Qu'est-ce que vous pensiez de vous il y a six mois en arrière ? Qu'est-ce que vous le pensez de vous aujourd'hui ? Parfois, ça évolue dans l'autre sens. Et du coup, si ça évolue dans l'autre sens, c'est aussi possible que ça réévolue encore dans le sens inverse. C'est-à-dire qu'on pouvait avoir une image très positive de nous, il y a six mois en arrière, par rapport à l'activité physique, on était sportif, on arrivait à faire deux heures de yoga trois fois par semaine. Et en fait, c'est un peu beaucoup peut-être, mais on ne tient plus ce truc-là. Donc on peut peut-être avoir une image un peu dégradée de nous-mêmes. Mais si vous avez réussi à décliner dans ce sens-là, sachez que vous pouvez repartir dans l'autre sens aussi. C'est d'avoir ça en tête. Mais c'est important en tout cas de se questionner sur qu'est-ce que je pensais de moi à cette époque-là. Et comment j'aimerais me voir aussi dans le futur. Et donc, pour en revenir un petit peu au fait de la difficulté de tenir des épisodes de manière aussi régulière toutes les semaines, ça demande quand même un certain investissement avant de voir un petit peu ce que ça donne, avant de recevoir du feedback, avant d'avoir des personnes qui s'intéressent, qui ont envie peut-être d'être accompagnées. Parce que ça, c'est aussi dans mes motivations. Bien sûr, ce n'est pas ma motivation profonde de chercher des clients à travers le podcast, mais je ne peux pas dire que ça n'en fait pas partie. Ma motivation profonde, et ça fait des années que j'ai la même, c'est de voir des personnes mieux dans leur corps, mieux dans leur tête, aller mieux. Et je suis tellement persuadée de l'activité physique, je ne vais pas continuer là-dessus pendant trop longtemps, puisqu'en plus, vous pouvez réécouter mes épisodes et je pense que ça transpire suffisamment. D'ailleurs, réécoutez le tout premier, vous comprendrez encore mieux ce que je suis en train de dire. Mais c'est ça, ma motivation profonde. Parce qu'en plus de ça, ce qu'il faut savoir, c'est que je dépense non seulement... de l'énergie, du temps, mais également de l'argent pour chacun de ces épisodes. Et mon podcast, je peux vous le dire, au jour d'aujourd'hui, il n'est pas monétisé, donc il ne me rapporte pas de sous en tant que tel. Par contre, il me coûte de l'argent. à chaque épisode, puisque je fais monter l'audio pour que ce soit plus agréable à écouter. Et donc tout ça, ça demande quand même une certaine motivation pour continuer, parce que les coûts, à un moment donné, s'ils sont plus élevés que les bénéfices derrière, c'est pour ça que dans nos comportements, parfois on voit tellement plus les coûts et pas assez les bénéfices qu'on n'arrive pas en fait à s'y mettre. Ça, c'est vraiment le principe même du changement de comportement. S'il y a plus de coûts, De changer, on n'ira pas changer. Donc, c'est important d'aller nourrir votre motivation. Et votre motivation profonde à vous, intrinsèque, qui vient de vous-même. Pas que la motivation qui vient des autres, qui vient vous dire Allez Magali, viens, on va aller marcher cette semaine. Ou Allez, ne comptez pas toujours sur les autres. En tout cas, c'est ça que je veux vous dire. N'alimentez pas que ce genre de motivation, puisque ce ne sera pas suffisant pour que ça dure dans le temps. Mais ça me permet quand même de faire le lien que ce genre de motivation peut plus extrinsèque à nous. extérieurs à nous. Ce sont des motivations qui... Enfin, il faut aussi s'en saisir, je veux dire. C'est un ensemble, la motivation. Il faut se saisir de plein de trucs. Mais plus ça vient de nous, mieux c'est. Mais c'est important aussi de s'en saisir. Et moi, je m'en suis vraiment saisie avec le podcast puisque, à partir du moment où j'ai communiqué sur le fait que j'allais lancer un podcast, c'était, je crois, fin 2023 ou début 2024, c'est comme si j'avais signé un pacte avec vous, j'avais signé un engagement sur le fait de lancer. de lancer la démarche et je ne pouvais plus faire marche arrière parce que, souvenez-vous, il y a quand même le regard des autres dans un coin de notre tête. Et de quoi j'aurais eu l'air si j'avais dit Bon, je lance un podcast à telle date, mais en fait, je ne fais rien. Donc, d'une certaine manière, et là, c'est intéressant de comprendre que le regard des autres peut avoir un intérêt dans ce genre de situation. Et d'une autre manière, cette motivation extrinsèque de me dire Je me lis un petit peu à vous ça me permet de garder aussi cette régularité parce que je sais que chaque samedi, Je vous dois de vous concocter un épisode, de vous apporter mon aide du mieux que je peux. Et pour moi, ça contribue à avoir une habitude qui soit régulière. Donc maintenant, si on fait le lien avec l'activité physique, l'idée, ce serait de... Si vous avez l'intention de vous y mettre, si vous avez une intention de faire évoluer un petit peu vos comportements par rapport à ça, partagez-le à votre entourage, partagez-le aux gens qui sont autour de vous, pour qu'une fois que vous aurez ancré le truc, vous puissiez davantage vous investir. Peut-être qu'au début, votre motivation sera un peu plus extrinsèque, un peu plus extérieure à vous, mais progressivement, vous allez peut-être nourrir une motivation un peu plus intérieure, commencer à prendre du plaisir, vous sentir plus à l'aise dans votre corps, et ainsi de suite, ça va faire boule de neige. C'est ce qui fera qu'in fine, au bout de mon entonnoir, ça sera plus naturel pour vous de faire du sport régulièrement. Il y a quand même un ingrédient qui est indispensable pour tout ça, c'est la patience. C'est-à-dire qu'on ne peut pas espérer... des résultats tout de suite après s'y mettre. C'est une question d'investissement et si vous êtes vraiment impatient, ce que je peux vous dire, c'est de ne pas penser que aux résultats que vous attendez, mais vraiment de chercher un maximum à vous concentrer sur ce qu'il faut faire pour arriver à vos résultats. Donc moi, ce que je fais, parce que si je m'attends à avoir des milliers, des milliers, des milliers d'écoutes... C'est hyper frustrant, en fait, chaque semaine, de voir que je ne touche pas à ces milliers d'écoutes. Je pourrais abandonner et me dire, non, mais je n'y arrive pas. Regarde, je n'ai pas des milliers, des milliers d'écoutes. Mais par contre, si je suis focus sur, OK, là, il faut que je fasse ça techniquement. J'ai besoin de trouver une thématique, de trouver tel invité. Je suis vraiment centrée sur ce que j'ai à faire pour y arriver. Finalement, je me rends compte qu'on est déjà six mois plus tard. Et c'est assez cool, en fait, de se rendre compte de ça. Donc, pensez, par rapport à l'activité physique, à cet élément-là de la patience. La patience... C'est une belle qualité, c'est une qualité qui s'entraîne, et c'est ça qui vous permettra d'obtenir les meilleurs résultats, en tout cas les objectifs les plus... importants pour vous. Je pense vraiment que la patience, elle est indispensable. Et si vous avez du mal avec ça, n'hésitez pas à me contacter, on travaillera là-dessus, parce que c'est un vrai travail aussi. Mais voilà, gardez dans un coin de votre tête que, OK, on ne peut pas avoir tout tout de suite, et encore une fois, pour qui vous vous prenez de vouloir tout tout de suite ? J'adore cette question, elle marche pour plein de trucs. Si je termine, parce que là, le bilan, il est parti dans plein de sens, j'espère que vous avez réussi à saisir quelques cordes dans tout ça. J'ai envie que vous gardiez en tête cette histoire de motivation. Plus c'est fort à l'intérieur de vous, plus c'est important de faire de l'activité physique, et plus ce que vous allez faire, ça va être durable dans le temps. Plus vous allez réussir à mettre en place une habitude qui soit durable dans le temps. Ça, c'est un élément qui est fort. Et il y a l'élément de partager à votre entourage. C'est les deux derniers éléments que j'ai partagés. Et puis après, il y avait ces premières questions que je vous ai évoquées sur le fait de qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'ai toujours rien fait ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'agis toujours comme je suis en train d'agir là ? Et enfin, pour qui je me prends ? D'espérer réussir tout de suite à être actif physiquement, durablement, sans jamais lâcher. Pour qui est-ce que je me prends ? Je vais m'arrêter là-dessus. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite.

  • Speaker #1

    Ciao !

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Description

Le podcast MOUVEMENTAL a passé le cap des 6 mois ! 🥳


Je profite de cette occasion pour faire le bilan du podcast, vous parler des challenges rencontrés et surtout vous aider à faire VOTRE propre bilan en matière d'activité physique.


Merci d'être de plus en plus nombreux à suivre le podcast et n'oubliez pas : si vous avez la possibilité d'aider vous aussi ne serait-ce qu'une personne à s'y mettre alors partagez-lui le podcast. Qui sait, peut être qu'en 2025, on sera des milliers à faire plus d'activité physique dans notre quotidien... 🙂


Et vous, où en êtes-vous par rapport à il y a 6 mois ?


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Qu'est-ce qui a changé pour vous en six mois ? Bonjour et bienvenue à vous dans ce nouvel épisode du podcast Mouvementale. Aujourd'hui, il est l'heure pour moi de faire le bilan, justement, sur le podcast Mouvementale, après six mois de production, on va dire, puisque le premier épisode est sorti le samedi 6 avril 2024. Aujourd'hui, on est au mois d'octobre. Et donc, ça fait un certain temps que je m'attèle à ce projet de podcast. Et j'ai envie en fait que vous puissiez à travers cet épisode, bien entendu vous allez découvrir mon expérience et je vais faire la transition, je vais essayer de transposer un maximum les challenges que j'ai pu vivre dans ce projet-là dans votre vie liée à l'activité physique, puisque vous commencez à me connaître, j'ai envie que vous fassiez le point sur votre activité physique, sur votre pratique de l'activité physique, sur ce que vous avez fait sur ces six derniers mois ou sur ce que vous n'avez pas encore fait. Peut-être que ça vous fera réfléchir à ce que vous aimeriez mettre en place, à ce que vous... pourriez mettre en place dans les prochains mois. C'est vraiment l'idée de faire le point tout en sachant que quand j'accompagne des gens, moi c'est vraiment la case départ. C'est-à-dire que je pense que c'est important de faire le point de manière précise au début parce que si on a envie dans trois mois de pouvoir constater notre évolution, c'est quand même bien de savoir d'où on part. Donc c'est important de mettre des mots, éventuellement d'écrire, donc n'hésitez pas à prendre des notes si vous avez envie de prendre des notes. Ça vous permettra dans trois mois de relire ces notes et de voir un petit peu ce qui a évolué pour vous. Je reviens au podcast mouvemental. Donc, six mois que ça a commencé. À ce jour, environ 25 épisodes, voire un peu plus, selon le moment que vous êtes en train d'écouter. On s'est invité, dont six histoires liées à l'activité physique. Donc, six personnes qui ont accepté de livrer leur expérience, leur témoignage sur l'activité physique, leurs pratiques, comment ça s'est passé pour elles, comment ça se passe pour elles et comment est-ce qu'elles font pour réussir à maintenir un mode de vie actif. le plus régulier et surtout le plus durable possible. N'hésitez pas à retourner écouter ces épisodes. Je pense que c'est une réelle source d'inspiration quand on entend des personnes parler de leur situation, tout en sachant que jusque-là, je n'ai pas interrogé de sportifs de très haut niveau. Je n'ai pas interrogé de sportifs professionnels. Donc, c'est un peu des personnes, je pense, auprès de qui vous pouvez vous identifier et qui peuvent nous faire dire que finalement, c'est possible en fait. Bref, je ferme la petite parenthèse. Je vous remercie parce qu'il y a également de plus en plus d'écoutes, donc j'ai l'impression que ça vous parle, que peut-être que vous partagez aussi le podcast autour de vous. Je vous remercie pour ça. D'ailleurs, continuez à le faire, parce que c'est comme ça que l'année prochaine, on sera peut-être encore beaucoup plus nombreux, des milliers de fois plus nombreux. J'ai envie de rêver, donc laissez-moi rêver. Mais en tout cas, on sera de plus en plus nombreux. Et si on est de plus en plus nombreux à s'investir dans l'activité physique ou à s'y intéresser, très certainement qu'il y aura de plus en plus de personnes. actifs physiquement, peut-être moins sédentaires, donc plus de bien-être, plus de santé, etc. Je vous remercie pour ça. Merci aussi de me faire des feedbacks de temps en temps. J'en reçois, ça me fait plaisir. Non pas seulement que ça vient m'encourager à faire le podcast puisque c'est aussi le cas, mais aussi ça m'intéresse de savoir ce que vous vivez, ça m'intéresse de savoir où vous en êtes, ça m'intéresse de savoir quels sont les freins que vous rencontrez parce que c'est comme ça que je peux alimenter aussi le podcast, que je peux orienter le choix de mes thématiques. que je peux choisir des sujets qui sont plus pertinents à vos yeux. Donc merci pour ça. Mais pour en arriver à six mois d'épisodes, de publications, ça n'a pas été sans challenge. Et je peux même dire qu'avant même de sortir le premier épisode, je crois même que c'est là que ça a été le plus dur pour moi. Puisque pour tout vous dire, le podcast Mouvementale, j'y réfléchis depuis très longtemps, déjà depuis début 2023, donc à plus d'un an et demi en arrière, j'étais déjà à réfléchir sur... ce projet-là, sur comment est-ce que je voulais l'amener. Et j'ai même commencé à enregistrer les premiers épisodes avec mes invités sur courant du premier trimestre 2023. Premier trimestre, deuxième trimestre 2023. Donc vous voyez, ça fait longtemps que ce projet est en cours pour moi. Et vous allez me dire, mais pourquoi ça a pris autant de temps entre les premiers épisodes enregistrés, donc premiers épisodes enregistrés, je ne me rappelle plus, mais je crois au mois d'avril 2023, premier épisode lancé, 6 avril 2024, vous vous rendez compte, un an plus tard. J'ai des choses à vous avouer. C'est que j'ai rencontré des difficultés, non seulement sur, déjà, le jugement que je pouvais avoir peur de vivre, justement, en publiant des épisodes. C'est-à-dire qu'en fait, ma première barrière, ça a été de réécouter, d'être capable de réécouter ces épisodes. Parce que j'ai eu vraiment du mal, c'est-à-dire qu'il m'a fallu des mois avant de me dire... Ok, allez, je me lance, je réécoute ces épisodes. Parce que j'avais tellement peur d'être déçue de ma prestation ou d'être déçue de la qualité du rendu que je n'arrivais pas à écouter ces épisodes. Et je préférais presque ne pas savoir ce qu'il en était, ce qui est complètement débile, vous allez voir, plutôt que de réécouter et peut-être de me confronter à la réalité des choses qui est que ce n'est pas parfait. Mais voilà ce qui a été le plus dur jusqu'au moment où... Oui, déjà... Le projet avait plus de sens pour moi, il était plus clair aussi dans ma tête. J'avais commencé à chercher un ingénieur pour le son, pour monter les épisodes. J'avais commencé à discuter aussi sur la fréquence qui était pertinente, etc. Enfin, c'était de plus en plus concret. Mais surtout, à un moment donné, je me suis posé la question suivante. Bon, Magali, qu'est-ce qui va se passer si dans deux mois, tu n'as toujours pas réécouté tes épisodes ? Et en fait, le jour où je me suis posé cette question, ça devait être au mois d'octobre 2023. Je me suis dit, mais attends, si dans deux mois, j'ai toujours pas écouté mes épisodes, en fait, mon projet, il sortira jamais. Et ces épisodes, j'en avais déjà quatre d'enregistrés avec des invités, donc quatre d'une heure environ. Ces épisodes où j'ai fait passer du temps aux invités pour enregistrer les épisodes, peut-être réfléchir un petit peu au contenu, passer du temps et même de la pression, mine de rien, de parler devant la caméra, derrière un micro, etc. C'était inconcevable pour moi de ne pas sortir ce truc-là. Tout en sachant qu'il y a une motivation très profonde derrière aussi ce projet de podcast, et je vous en parlerai un petit peu plus tard. Mais bon, ça m'a fait comme une sorte de prise de conscience de à quoi bon finalement avoir enregistré des épisodes, à quoi bon réfléchir à un projet de la sorte si je réécoute pas les épisodes, puisqu'au final, personne n'entendra jamais ce qui s'est dit dans ces épisodes, et ça pourra jamais aider personne. Donc première prise de conscience là-dessus sur ça n'a pas de sens ce que t'es en train de faire, de procrastiner, t'arriveras pas là où t'as envie d'aller. Plus simple à dire qu'à faire, mine de rien. Mais en tout cas, j'ai passé ce cap-là de réécouter. Je me suis même rendu compte que ce n'était pas si foireux que ça. C'était même plutôt bien pour des premiers épisodes. Et voilà, j'ai enclenché le truc. Ensuite, là où il y a eu une autre difficulté, c'est que je me suis... Enfin, une autre prise de conscience, pardon, c'est que je me suis dit, finalement, qui peut me juger sur ce projet de podcast, en fait ? Parce que ma crainte, c'était de me faire juger sur peut-être les personnes qui ont... eu l'habitude de travailler avec moi, qui connaissent le niveau de qualité que je mets dans mes accompagnements, dans mon travail, j'avais un peu cette peur de finalement révéler au grand public que la qualité que j'avais la tendance à fournir avant, finalement, elle n'existe pas et de ne plus être crédible d'une certaine manière. Donc ça, c'était une grosse peur, la peur un peu du jugement. Donc des personnes que je connaissais déjà, puis des personnes qui ne me connaissaient pas, comme vous qui m'écoutez, de peut-être vous dire, pour qui elle se prend celle-là ou elle n'y connaît rien, etc. toutes ces pensées un peu parasites, jusqu'à un moment donné où je me suis dit, mais attends, Magali, encore une fois, les personnes qui seront à même de juger ton podcast, déjà, pour qui est-ce que tu es OK d'accepter ce jugement ? Auprès de qui tu es OK d'accepter ce jugement ? Parce qu'en fait, des personnes qui n'ont jamais fait de podcast, jamais fait autant d'épisodes, produit autant de contenu, osé parler derrière un micro, devant une caméra, en tout cas, faire l'exercice exigeant du podcast, Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui fait ça, en fait. Et je pense que, alors, bien sûr, je suis toujours prête à recevoir des remarques de plein de gens et faites-moi des feedbacks et faites-moi des retours, même s'ils sont négatifs, ça me permettra d'améliorer. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne pouvais plus me laisser freiner par ça, par cette peur-là du jugement de personnes qui, finalement, n'ont pas fait ce que j'ai fait et ne font pas ce que je fais. Donc, ça m'a levé une deuxième barrière qui était de me dire de qui j'accepte le jugement. Et ensuite, en tout cas, de qui j'accepte de me laisser un petit peu freiner, peut-être dans ce projet-là. Et finalement, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand monde. Et au contraire, les jugements ou les remarques qu'on peut me faire, je les prends plutôt à bras ouverts, parce que c'est ce qui me permet d'améliorer, d'optimiser, d'aller approfondir pour faire que ce que je produis, ça a du sens et c'est utile surtout. Donc, juste en partant sur ces deux grandes questions-là que j'ai pu me poser, j'aimerais que vous fassiez un peu le... le relais de transposer dans votre situation personnelle, dans votre pratique de l'activité physique. Déjà, qu'est-ce qui va se passer dans deux mois ? C'est cette première question qui est intéressante. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je ne franchis toujours pas les portes de la salle de sport ? Si c'est ça peut-être votre intention. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je continue de procrastiner jour après jour ? Qu'est-ce qui va se passer ? Posez-vous en fait cette question-là de qu'est-ce qui va se passer si vous agissez de la manière avec laquelle vous êtes en train d'agir en ce moment dans deux mois en fait ? Qu'est-ce qui va avoir changé ? Est-ce que là où vous avez envie d'aller, Vous allez justement vous en rapprocher ou pas ? Et je trouve que c'est une question qui est très intéressante et qui permet de se dire que finalement, à un moment donné, si on n'agit pas, même si ce n'est pas parfait, on n'arrivera pas là où on a envie d'aller en tout cas. Et la deuxième question, c'est plutôt de qui j'accepte le jugement ? Par qui je suis OK de me faire juger ? C'est-à-dire que quand vous êtes dans une séance, qu'il y a des personnes autour de vous, par exemple, parce que c'est souvent dans ce genre de situation, on peut avoir peur d'être jugé, ou même imaginons que vous ayez envie de vous mettre à courir. courir, vous habitez en ville, donc il y a du monde en ville, vous n'osez pas courir là où il y a des gens qui sont sur les trottoirs. Peut-être que vous pourriez vous dire, finalement, les personnes qui vont peut-être me juger, est-ce que ces personnes-là, elles font de l'activité physique ? Est-ce que ces personnes-là, elles osent sortir de chez elles et faire ce que je suis en train de faire ? Est-ce que si je suis dans un cours avec des personnes qui sont peut-être plus expérimentées que moi, est-ce que vous ne pensez pas plutôt que ces personnes, quand elles ont démarré et qu'elles en étaient au même point que vous, il y a peut-être des mois ou des années en arrière, elles n'avaient pas aussi ces mêmes craintes que vous, de se faire juger. Finalement, je pense que, en tout cas, moi, quand je suis dans un cours avec des personnes débutantes autour de moi, je me dis, mais elle est courageuse, cette personne-là, d'essayer, et de ne pas forcément y arriver, de continuer de persévérer, en fait. Moi, je suis plutôt admirative de voir des personnes débuter, se lancer, oser. C'est plutôt, on va dire, une belle image, en fait, de voir ça. Et on se rend compte que... notamment quand on va à la salle de sport ou quand on va dans un club de sport, finalement, on n'est pas forcément jugé par rapport au fait de se mettre au sport. On n'est pas forcément jugé par rapport à la qualité de ce qu'on est en train de produire. Je ne dis pas, si on fait un mouvement qui ne ressemble à rien, c'est peut-être bien qu'on se fasse juger ou qu'on vienne au moins nous le dire. C'est important et ça peut nous servir le regard des autres dans certains contextes, dans certaines situations. Mais je ne suis pas sûre qu'en fait, les yeux soient toujours rivés sur nous. On n'est pas le centre du monde. Tout le monde n'est pas en train de regarder ce qu'on est en train de faire tout le temps. Et on a vraiment cette impression, quand on va quelque part, quand on se lance dans quelque chose, comme moi avec mon podcast, j'ai l'impression que toute la France, toute la Terre m'écoute quand je parle, alors que ce n'est pas du tout le cas. Et j'en suis très, très loin. Mais simplement, on a envie de bien faire et on a l'impression qu'on ne peut pas justement se tromper, on ne peut pas échouer. Je vais continuer un petit peu plus dans ma réflexion, dans mon bilan par rapport à mon expérience. Parce qu'il y a quand même eu la peur de ne pas faire parfait. Comme vous le savez ou vous l'avez entendu un peu plus tôt, j'enregistre mes épisodes, donc je suis derrière un micro, je suis face à la caméra, c'est d'autant plus dur quand je parle comme ça en solo parce que la caméra, elle est braquée sur moi. Quand je suis dans une conversation avec mes invités, on a la caméra sur le côté, on ne prête même plus attention, puis on est dans une conversation, c'est plus fluide, voilà. Là, il n'y a personne en face de moi, malheureusement. Moi, je fais comme si vous étiez nombreux à m'écouter, mais j'en sais trop rien. Je parle devant ma caméra et c'est un exercice qui n'est pas facile à faire. Donc j'avais aussi cette peur de ne pas faire parfait, d'être un peu mal coiffée, parce que oui, j'ai toujours des antennes, pour ceux qui me connaissent. Et j'avais vraiment envie que ce soit tout nickel, que quand je m'exprime, ce soit fluide, qu'il n'y ait pas des euh de partout, qu'il n'y ait pas trop de TikTok de langage, peu importe comment on le dit. Mais tout ça, c'était vraiment des craintes, et j'essaye de le travailler pour faire en sorte que dans vos oreilles, ce soit quand même le plus agréable possible. Mais j'ai arrêté de me focaliser sur tout plein de détails qui faisaient qu'au bout d'un moment... je ne faisais plus rien, ou bien pour enregistrer un épisode de 20 minutes j'allais prendre peut-être 3h30 de mon temps sauf qu'à quel point c'est économique de fonctionner comme ça ou écologique, peu importe le terme mais à quel point on peut tenir ça dans la durée, à quel point justement de refaire, de refaire et de refaire, finalement ça n'impacte pas le reste d'une autre manière à quel point ça a des conséquences uniquement positives, là j'en suis pas pas sûre. Donc... Le fait de me filmer, c'est un très bon exercice. Et il y a une question qu'un jour, le coach qui m'accompagne m'a posée et je crois qu'il m'a fait un énorme déclic. C'est pour qui est-ce que tu te prends, Magali ? Pour qui est-ce que tu te prends d'espérer vouloir faire parfait ton podcast alors qu'il y a six mois en arrière ou un an, peu importe, au moment où j'ai commencé, t'en avais jamais fait et c'est pas ton métier de base de parler derrière un micro ? En gros, pour qui est-ce que je me prends de vouloir faire quelque chose de totalement parfait du premier coup, sans m'entraîner, sans avoir fait des kilomètres ? Maintenant que j'en ai fait un petit peu plus, je peux être peut-être plus exigeante, et encore que maintenant... Je le suis moins envers moi-même et ça va beaucoup mieux. Mais pour qui est-ce que je me prends ? Et j'aime beaucoup cette question et là, je vais vous la renvoyer tel un ping-pong. Pour qui est-ce que vous vous prenez quand vous êtes en train de faire une séance de sport, quand vous êtes en train de courir, quand vous vous mettez dans une nouvelle activité ? Pour qui est-ce que vous vous prenez d'espérer réussir du premier coup ? Pour qui est-ce que vous vous prenez de réussir un mouvement, un nouveau mouvement, un nouveau mouvement technique, peu importe, mais quelque chose de nouveau du premier coup ? Sincèrement, si on pense à tous ces sportifs de haut niveau qui passent des heures et des heures et des heures et des heures sans pour autant toucher la perfection telle qu'on pourrait, on va dire, la rêver, pour qui on se prend, en fait, de nous qui ne sommes pas forcément des sportifs de haut niveau, pour qui on se prend de penser que tout ce qu'on va faire, au niveau de l'activité physique, ça va être parfait ? Sincèrement, cette question, elle fait du bien. Enfin, elle fait du mal à l'ego, mais elle fait du bien d'une autre manière. Et je pense que des Michael Jordan, des... Léon Marchand, tous ces sportifs de haut niveau que tout le monde connaît sans être pourtant de grands sportifs. Ces sportifs-là, combien d'échecs ils ont encaissés, combien d'essais, d'efforts ils ont mis pour y arriver. Et nous, la chance qu'on a par rapport à tout ça, c'est qu'il y en a peut-être parmi vous, mais je pense que ce n'est pas ma cible principale. La chance qu'on a, c'est qu'on ne cherche pas à devenir des sportifs de haut niveau. haut niveau dans les activités qu'on a en train de faire. Si c'est le cas, on en discutera peut-être ensemble, mais peut-être que je ne suis pas la bonne personne. Le podcast n'est peut-être pas le meilleur pour vous. Pour qui on se prend, en fait, de vouloir réussir à se mettre au sport sans abandonner ? Posez-vous cette question. Je ne vais pas la reposer, vous l'avez compris. Pour qui on se prend ? Pour qui on se prend d'espérer réussir du premier coup, faire parfait du premier coup ? Et cette question-là... Elle fait d'une certaine manière du bien et elle permet de se dire, bon, OK, c'est vrai que je vais peut-être un peu me foirer, je vais peut-être un peu galérer. Et c'est normal, en fait, c'est juste ça. La conclusion de cette question, c'est que c'est normal de galérer. Si on ne galère pas, c'est que finalement, le challenge, il n'est peut-être pas aussi élevé. Peut-être que l'objectif n'est peut-être pas aussi dur que ce qu'on s'imaginait au départ. Dans les autres difficultés qu'il y a à travers ce projet de podcast, il y a quand même le fait de tenir. La régularité. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est qu'en 2023, quand j'ai commencé à réfléchir au projet, je me disais je posterais un épisode par mois ou deux épisodes par mois à peu près. Et puis en fait, en en discutant, en me faisant accompagner, je me suis rendu compte que plus ça allait être fréquent, plus ça allait avoir de l'impact. Parce que comme sur tout réseau social, et le podcast, c'est peut-être encore plus long, mais il y a une forme d'inertie, c'est-à-dire que les premiers épisodes, il ne se passe pas grand-chose. et il faut encaisser des épisodes pour que petit à petit, ça fasse un peu effet boule de neige et ainsi de suite. Donc, je me suis dit qu'il fallait que je tienne une certaine régularité. Et là, en fait, je pense tout de suite à vous qui avez envie d'être actif de manière régulière, qui avez envie de faire du sport, on va dire, dans votre mode de vie, de manière régulière et surtout que ça dure dans le temps. Si vous n'avez pas une motivation profonde à le faire, ça va être complètement difficile, voire même impossible. Dans mon projet de podcast, le podcast mouvemental, pourquoi j'arrive à le tenir avec autant de régularité ? Ça me demande quand même des efforts, bien sûr, mais les efforts sont peut-être moindres puisque le pourquoi je le fais est tellement important pour moi. C'est tellement important pour moi de pouvoir aider des personnes comme vous à se mettre au sport, de pouvoir faire comprendre qu'on peut peut-être avoir plus confiance de manière générale dans notre vie, on peut être plus épanoui, on peut être en meilleure santé, on peut être en meilleure forme. Et si on est en meilleure santé, en meilleure forme, ça va avoir un impact sur tous nos domaines de vie, sur notre travail, sur nos relations sociales, sur nos projets persos. Tout ça, pour moi, c'est tout lié. En fait, l'idée du podcast mouvemental, c'est bien sûr que vous mettiez à pratiquer, à faire d'activités physiques, à bouger. Mais c'est aussi que ça ait un impact bien au-delà dans votre vie pour que ça puisse être durable et que ça vous donne envie de continuer. Donc, c'est pour ça que j'ai d'ailleurs découpé mon podcast. plusieurs volets, un volet plutôt axé sur des connaissances, c'est-à-dire en interrogeant des experts sur des thématiques précises parce que pour moi, les messages de santé qu'on entend régulièrement, les messages de prévention sont très bien, mais une limite, c'est que parfois, ils sont pas assez parlants et impactants. C'est-à-dire quand on entend... il faut bouger 30 minutes par jour, ou bouger c'est bon pour le cœur, c'est bon pour les os, c'est bon pour ci ou ça, et bien ce n'est pas forcément toujours motivant. Quand on comprend vraiment le pourquoi, quand on va plus profondément dans le sujet, et bien là on vient nourrir une motivation qui est aussi plus profonde chez nous, puisque tout de suite il y a plus d'intérêt. Ah ben bien sûr, si je fais de l'activité physique, si je bouge, si je me mets en mouvement, et que ça permet de booster mon système immunitaire, c'est incroyable ! Ça veut dire que je n'ai peut-être pas besoin d'attendre des mois et des mois pour qu'il y ait des bénéfices. visible, puisqu'il y a déjà des bénéfices à l'intérieur que je ne ressens pas forcément, mais pourtant qui sont là, en fait, et que je peux ressentir progressivement. Je m'éloigne un tout petit peu pour vous faire comprendre le pourquoi de mouvemental, c'est ça, c'est de vous aider, susciter plus d'intérêt pour vous à pratiquer de l'activité physique, parce que ça aura tellement de sens au fur et à mesure des épisodes que ça sera plus simple, donc moins besoin de forcer comme un bourrin pour s'y mettre. Et puis aussi, le versant témoignage que j'adore dans le podcast, c'est le fait de pouvoir interroger des personnes qui sont comme vous et moi, qui ne sont pas forcément des sportifs de haut niveau, qui n'ont pas toujours été sportifs, pour qui parfois c'était même lunaire de s'imaginer se mettre à l'activité physique de manière régulière, et qui ont réussi à le faire. Et je trouve ça intéressant un peu de plonger dans leur tête pour mieux comprendre comment ça se passe, pour mieux comprendre ces prises de conscience qu'elles ont eues, qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi à le faire. Parce que ça peut nous faire dire qu'on est capable, nous aussi. Parfois, on s'en sent un petit peu capable, mais pas suffisamment pour franchir le cap. Et bien d'entendre des histoires comme ça, déjà, on baigne dans le sujet. Donc ça entretient un petit peu la flamme qu'on a au fond de nous. Et en plus de ça, ça nous fait nous dire que c'est possible. Et peut-être qu'on peut voir aussi les choses différemment pour faciliter notre mise en route, on va dire. Donc j'adore ces témoignages pour ça. Et puis enfin, il y a le volet vraiment sur la partie mentale, parce que tous ces freins qu'on rencontre, tout ce qui nous empêche de pratiquer. Et c'est les mêmes choses, là, dans mon projet de podcast. La peur du jugement, la peur de ne pas faire parfait, la peur de faire un gros flop. Tous ces trucs-là, on peut les transposer dans tous nos domaines de vie. Mais si on se rend bien compte, c'est vraiment ça qui drive un petit peu nos comportements et qui fait qu'on va plus s'investir dans certaines choses, moins dans d'autres. Et c'est aussi ce qui fait que derrière, on va être... plus épanouies ou moins épanouies. Parce qu'il y a des comportements qu'on aimerait mettre en place, mais comme on a tout un tas de freins qui nous retiennent, on ne les met pas en place. Et comme on aimerait les mettre en place, vraiment, mais que d'un côté, on n'arrive pas à les mettre en place, comment est-ce qu'on peut être 100% épanoui, puisqu'il y a une partie de nous qui n'arrive pas à faire certaines choses ? Et ça nous rappelle que peut-être qu'on est nul, qu'on n'est pas capable, qu'on n'y arrivera jamais, etc. Et la question que j'ai envie de vous poser, c'est en repensant à six mois en arrière. Qu'est-ce que vous pensiez de vous, six mois en arrière ? Moi, si je pense à moi, six mois en arrière, par rapport à ce projet de podcast, parce que je suis vraiment centrée là-dessus, j'avais confiance dans le fait que j'allais faire des choses, mais je n'étais pas forcément 100% convaincue que j'allais réussir à tenir ce rythme-là. Je me voyais un peu déjà m'auto-saboter, en fait, d'une certaine manière. Donc, pour moi, ce que je pensais de moi, c'était vraiment quelqu'un qui peut-être ne se lance pas à fond, en fait, dans ce qu'elle veut faire. quelqu'un qui est sur la retenue. Je me voyais un peu comme ça. Et puis, je me voyais comme quelqu'un qui ne savait pas forcément communiquer correctement, de manière audible, etc. Je me voyais d'une certaine manière. Et aujourd'hui, après tous ces kilomètres, parce qu'il faut dire que j'ai parcouru des kilomètres pour en arriver aujourd'hui, c'est toujours pas parfait, mais je me sens mieux vis-à-vis de ça. Et là, pour le coup, je sais que je peux tenir dans la durée ce projet de podcast. Là, je suis 100% convaincue dans ma tête que je peux le tenir. Et maintenant, je suis plus à l'aise quand je parle justement dans le micro face à la caméra. Je me trouve, on va dire, plus audible, plus agréable à l'oreille. Vous me direz, dites-moi franchement si ce n'est pas le cas. Mais en tout cas, pour moi, à l'intérieur de moi, ça a évolué. Et c'est ce qui m'aide justement à continuer à le faire. Donc, posez-vous la question. Qu'est-ce que vous pensiez de vous il y a six mois en arrière ? Qu'est-ce que vous le pensez de vous aujourd'hui ? Parfois, ça évolue dans l'autre sens. Et du coup, si ça évolue dans l'autre sens, c'est aussi possible que ça réévolue encore dans le sens inverse. C'est-à-dire qu'on pouvait avoir une image très positive de nous, il y a six mois en arrière, par rapport à l'activité physique, on était sportif, on arrivait à faire deux heures de yoga trois fois par semaine. Et en fait, c'est un peu beaucoup peut-être, mais on ne tient plus ce truc-là. Donc on peut peut-être avoir une image un peu dégradée de nous-mêmes. Mais si vous avez réussi à décliner dans ce sens-là, sachez que vous pouvez repartir dans l'autre sens aussi. C'est d'avoir ça en tête. Mais c'est important en tout cas de se questionner sur qu'est-ce que je pensais de moi à cette époque-là. Et comment j'aimerais me voir aussi dans le futur. Et donc, pour en revenir un petit peu au fait de la difficulté de tenir des épisodes de manière aussi régulière toutes les semaines, ça demande quand même un certain investissement avant de voir un petit peu ce que ça donne, avant de recevoir du feedback, avant d'avoir des personnes qui s'intéressent, qui ont envie peut-être d'être accompagnées. Parce que ça, c'est aussi dans mes motivations. Bien sûr, ce n'est pas ma motivation profonde de chercher des clients à travers le podcast, mais je ne peux pas dire que ça n'en fait pas partie. Ma motivation profonde, et ça fait des années que j'ai la même, c'est de voir des personnes mieux dans leur corps, mieux dans leur tête, aller mieux. Et je suis tellement persuadée de l'activité physique, je ne vais pas continuer là-dessus pendant trop longtemps, puisqu'en plus, vous pouvez réécouter mes épisodes et je pense que ça transpire suffisamment. D'ailleurs, réécoutez le tout premier, vous comprendrez encore mieux ce que je suis en train de dire. Mais c'est ça, ma motivation profonde. Parce qu'en plus de ça, ce qu'il faut savoir, c'est que je dépense non seulement... de l'énergie, du temps, mais également de l'argent pour chacun de ces épisodes. Et mon podcast, je peux vous le dire, au jour d'aujourd'hui, il n'est pas monétisé, donc il ne me rapporte pas de sous en tant que tel. Par contre, il me coûte de l'argent. à chaque épisode, puisque je fais monter l'audio pour que ce soit plus agréable à écouter. Et donc tout ça, ça demande quand même une certaine motivation pour continuer, parce que les coûts, à un moment donné, s'ils sont plus élevés que les bénéfices derrière, c'est pour ça que dans nos comportements, parfois on voit tellement plus les coûts et pas assez les bénéfices qu'on n'arrive pas en fait à s'y mettre. Ça, c'est vraiment le principe même du changement de comportement. S'il y a plus de coûts, De changer, on n'ira pas changer. Donc, c'est important d'aller nourrir votre motivation. Et votre motivation profonde à vous, intrinsèque, qui vient de vous-même. Pas que la motivation qui vient des autres, qui vient vous dire Allez Magali, viens, on va aller marcher cette semaine. Ou Allez, ne comptez pas toujours sur les autres. En tout cas, c'est ça que je veux vous dire. N'alimentez pas que ce genre de motivation, puisque ce ne sera pas suffisant pour que ça dure dans le temps. Mais ça me permet quand même de faire le lien que ce genre de motivation peut plus extrinsèque à nous. extérieurs à nous. Ce sont des motivations qui... Enfin, il faut aussi s'en saisir, je veux dire. C'est un ensemble, la motivation. Il faut se saisir de plein de trucs. Mais plus ça vient de nous, mieux c'est. Mais c'est important aussi de s'en saisir. Et moi, je m'en suis vraiment saisie avec le podcast puisque, à partir du moment où j'ai communiqué sur le fait que j'allais lancer un podcast, c'était, je crois, fin 2023 ou début 2024, c'est comme si j'avais signé un pacte avec vous, j'avais signé un engagement sur le fait de lancer. de lancer la démarche et je ne pouvais plus faire marche arrière parce que, souvenez-vous, il y a quand même le regard des autres dans un coin de notre tête. Et de quoi j'aurais eu l'air si j'avais dit Bon, je lance un podcast à telle date, mais en fait, je ne fais rien. Donc, d'une certaine manière, et là, c'est intéressant de comprendre que le regard des autres peut avoir un intérêt dans ce genre de situation. Et d'une autre manière, cette motivation extrinsèque de me dire Je me lis un petit peu à vous ça me permet de garder aussi cette régularité parce que je sais que chaque samedi, Je vous dois de vous concocter un épisode, de vous apporter mon aide du mieux que je peux. Et pour moi, ça contribue à avoir une habitude qui soit régulière. Donc maintenant, si on fait le lien avec l'activité physique, l'idée, ce serait de... Si vous avez l'intention de vous y mettre, si vous avez une intention de faire évoluer un petit peu vos comportements par rapport à ça, partagez-le à votre entourage, partagez-le aux gens qui sont autour de vous, pour qu'une fois que vous aurez ancré le truc, vous puissiez davantage vous investir. Peut-être qu'au début, votre motivation sera un peu plus extrinsèque, un peu plus extérieure à vous, mais progressivement, vous allez peut-être nourrir une motivation un peu plus intérieure, commencer à prendre du plaisir, vous sentir plus à l'aise dans votre corps, et ainsi de suite, ça va faire boule de neige. C'est ce qui fera qu'in fine, au bout de mon entonnoir, ça sera plus naturel pour vous de faire du sport régulièrement. Il y a quand même un ingrédient qui est indispensable pour tout ça, c'est la patience. C'est-à-dire qu'on ne peut pas espérer... des résultats tout de suite après s'y mettre. C'est une question d'investissement et si vous êtes vraiment impatient, ce que je peux vous dire, c'est de ne pas penser que aux résultats que vous attendez, mais vraiment de chercher un maximum à vous concentrer sur ce qu'il faut faire pour arriver à vos résultats. Donc moi, ce que je fais, parce que si je m'attends à avoir des milliers, des milliers, des milliers d'écoutes... C'est hyper frustrant, en fait, chaque semaine, de voir que je ne touche pas à ces milliers d'écoutes. Je pourrais abandonner et me dire, non, mais je n'y arrive pas. Regarde, je n'ai pas des milliers, des milliers d'écoutes. Mais par contre, si je suis focus sur, OK, là, il faut que je fasse ça techniquement. J'ai besoin de trouver une thématique, de trouver tel invité. Je suis vraiment centrée sur ce que j'ai à faire pour y arriver. Finalement, je me rends compte qu'on est déjà six mois plus tard. Et c'est assez cool, en fait, de se rendre compte de ça. Donc, pensez, par rapport à l'activité physique, à cet élément-là de la patience. La patience... C'est une belle qualité, c'est une qualité qui s'entraîne, et c'est ça qui vous permettra d'obtenir les meilleurs résultats, en tout cas les objectifs les plus... importants pour vous. Je pense vraiment que la patience, elle est indispensable. Et si vous avez du mal avec ça, n'hésitez pas à me contacter, on travaillera là-dessus, parce que c'est un vrai travail aussi. Mais voilà, gardez dans un coin de votre tête que, OK, on ne peut pas avoir tout tout de suite, et encore une fois, pour qui vous vous prenez de vouloir tout tout de suite ? J'adore cette question, elle marche pour plein de trucs. Si je termine, parce que là, le bilan, il est parti dans plein de sens, j'espère que vous avez réussi à saisir quelques cordes dans tout ça. J'ai envie que vous gardiez en tête cette histoire de motivation. Plus c'est fort à l'intérieur de vous, plus c'est important de faire de l'activité physique, et plus ce que vous allez faire, ça va être durable dans le temps. Plus vous allez réussir à mettre en place une habitude qui soit durable dans le temps. Ça, c'est un élément qui est fort. Et il y a l'élément de partager à votre entourage. C'est les deux derniers éléments que j'ai partagés. Et puis après, il y avait ces premières questions que je vous ai évoquées sur le fait de qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'ai toujours rien fait ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'agis toujours comme je suis en train d'agir là ? Et enfin, pour qui je me prends ? D'espérer réussir tout de suite à être actif physiquement, durablement, sans jamais lâcher. Pour qui est-ce que je me prends ? Je vais m'arrêter là-dessus. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite.

  • Speaker #1

    Ciao !

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

Description

Le podcast MOUVEMENTAL a passé le cap des 6 mois ! 🥳


Je profite de cette occasion pour faire le bilan du podcast, vous parler des challenges rencontrés et surtout vous aider à faire VOTRE propre bilan en matière d'activité physique.


Merci d'être de plus en plus nombreux à suivre le podcast et n'oubliez pas : si vous avez la possibilité d'aider vous aussi ne serait-ce qu'une personne à s'y mettre alors partagez-lui le podcast. Qui sait, peut être qu'en 2025, on sera des milliers à faire plus d'activité physique dans notre quotidien... 🙂


Et vous, où en êtes-vous par rapport à il y a 6 mois ?


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Qu'est-ce qui a changé pour vous en six mois ? Bonjour et bienvenue à vous dans ce nouvel épisode du podcast Mouvementale. Aujourd'hui, il est l'heure pour moi de faire le bilan, justement, sur le podcast Mouvementale, après six mois de production, on va dire, puisque le premier épisode est sorti le samedi 6 avril 2024. Aujourd'hui, on est au mois d'octobre. Et donc, ça fait un certain temps que je m'attèle à ce projet de podcast. Et j'ai envie en fait que vous puissiez à travers cet épisode, bien entendu vous allez découvrir mon expérience et je vais faire la transition, je vais essayer de transposer un maximum les challenges que j'ai pu vivre dans ce projet-là dans votre vie liée à l'activité physique, puisque vous commencez à me connaître, j'ai envie que vous fassiez le point sur votre activité physique, sur votre pratique de l'activité physique, sur ce que vous avez fait sur ces six derniers mois ou sur ce que vous n'avez pas encore fait. Peut-être que ça vous fera réfléchir à ce que vous aimeriez mettre en place, à ce que vous... pourriez mettre en place dans les prochains mois. C'est vraiment l'idée de faire le point tout en sachant que quand j'accompagne des gens, moi c'est vraiment la case départ. C'est-à-dire que je pense que c'est important de faire le point de manière précise au début parce que si on a envie dans trois mois de pouvoir constater notre évolution, c'est quand même bien de savoir d'où on part. Donc c'est important de mettre des mots, éventuellement d'écrire, donc n'hésitez pas à prendre des notes si vous avez envie de prendre des notes. Ça vous permettra dans trois mois de relire ces notes et de voir un petit peu ce qui a évolué pour vous. Je reviens au podcast mouvemental. Donc, six mois que ça a commencé. À ce jour, environ 25 épisodes, voire un peu plus, selon le moment que vous êtes en train d'écouter. On s'est invité, dont six histoires liées à l'activité physique. Donc, six personnes qui ont accepté de livrer leur expérience, leur témoignage sur l'activité physique, leurs pratiques, comment ça s'est passé pour elles, comment ça se passe pour elles et comment est-ce qu'elles font pour réussir à maintenir un mode de vie actif. le plus régulier et surtout le plus durable possible. N'hésitez pas à retourner écouter ces épisodes. Je pense que c'est une réelle source d'inspiration quand on entend des personnes parler de leur situation, tout en sachant que jusque-là, je n'ai pas interrogé de sportifs de très haut niveau. Je n'ai pas interrogé de sportifs professionnels. Donc, c'est un peu des personnes, je pense, auprès de qui vous pouvez vous identifier et qui peuvent nous faire dire que finalement, c'est possible en fait. Bref, je ferme la petite parenthèse. Je vous remercie parce qu'il y a également de plus en plus d'écoutes, donc j'ai l'impression que ça vous parle, que peut-être que vous partagez aussi le podcast autour de vous. Je vous remercie pour ça. D'ailleurs, continuez à le faire, parce que c'est comme ça que l'année prochaine, on sera peut-être encore beaucoup plus nombreux, des milliers de fois plus nombreux. J'ai envie de rêver, donc laissez-moi rêver. Mais en tout cas, on sera de plus en plus nombreux. Et si on est de plus en plus nombreux à s'investir dans l'activité physique ou à s'y intéresser, très certainement qu'il y aura de plus en plus de personnes. actifs physiquement, peut-être moins sédentaires, donc plus de bien-être, plus de santé, etc. Je vous remercie pour ça. Merci aussi de me faire des feedbacks de temps en temps. J'en reçois, ça me fait plaisir. Non pas seulement que ça vient m'encourager à faire le podcast puisque c'est aussi le cas, mais aussi ça m'intéresse de savoir ce que vous vivez, ça m'intéresse de savoir où vous en êtes, ça m'intéresse de savoir quels sont les freins que vous rencontrez parce que c'est comme ça que je peux alimenter aussi le podcast, que je peux orienter le choix de mes thématiques. que je peux choisir des sujets qui sont plus pertinents à vos yeux. Donc merci pour ça. Mais pour en arriver à six mois d'épisodes, de publications, ça n'a pas été sans challenge. Et je peux même dire qu'avant même de sortir le premier épisode, je crois même que c'est là que ça a été le plus dur pour moi. Puisque pour tout vous dire, le podcast Mouvementale, j'y réfléchis depuis très longtemps, déjà depuis début 2023, donc à plus d'un an et demi en arrière, j'étais déjà à réfléchir sur... ce projet-là, sur comment est-ce que je voulais l'amener. Et j'ai même commencé à enregistrer les premiers épisodes avec mes invités sur courant du premier trimestre 2023. Premier trimestre, deuxième trimestre 2023. Donc vous voyez, ça fait longtemps que ce projet est en cours pour moi. Et vous allez me dire, mais pourquoi ça a pris autant de temps entre les premiers épisodes enregistrés, donc premiers épisodes enregistrés, je ne me rappelle plus, mais je crois au mois d'avril 2023, premier épisode lancé, 6 avril 2024, vous vous rendez compte, un an plus tard. J'ai des choses à vous avouer. C'est que j'ai rencontré des difficultés, non seulement sur, déjà, le jugement que je pouvais avoir peur de vivre, justement, en publiant des épisodes. C'est-à-dire qu'en fait, ma première barrière, ça a été de réécouter, d'être capable de réécouter ces épisodes. Parce que j'ai eu vraiment du mal, c'est-à-dire qu'il m'a fallu des mois avant de me dire... Ok, allez, je me lance, je réécoute ces épisodes. Parce que j'avais tellement peur d'être déçue de ma prestation ou d'être déçue de la qualité du rendu que je n'arrivais pas à écouter ces épisodes. Et je préférais presque ne pas savoir ce qu'il en était, ce qui est complètement débile, vous allez voir, plutôt que de réécouter et peut-être de me confronter à la réalité des choses qui est que ce n'est pas parfait. Mais voilà ce qui a été le plus dur jusqu'au moment où... Oui, déjà... Le projet avait plus de sens pour moi, il était plus clair aussi dans ma tête. J'avais commencé à chercher un ingénieur pour le son, pour monter les épisodes. J'avais commencé à discuter aussi sur la fréquence qui était pertinente, etc. Enfin, c'était de plus en plus concret. Mais surtout, à un moment donné, je me suis posé la question suivante. Bon, Magali, qu'est-ce qui va se passer si dans deux mois, tu n'as toujours pas réécouté tes épisodes ? Et en fait, le jour où je me suis posé cette question, ça devait être au mois d'octobre 2023. Je me suis dit, mais attends, si dans deux mois, j'ai toujours pas écouté mes épisodes, en fait, mon projet, il sortira jamais. Et ces épisodes, j'en avais déjà quatre d'enregistrés avec des invités, donc quatre d'une heure environ. Ces épisodes où j'ai fait passer du temps aux invités pour enregistrer les épisodes, peut-être réfléchir un petit peu au contenu, passer du temps et même de la pression, mine de rien, de parler devant la caméra, derrière un micro, etc. C'était inconcevable pour moi de ne pas sortir ce truc-là. Tout en sachant qu'il y a une motivation très profonde derrière aussi ce projet de podcast, et je vous en parlerai un petit peu plus tard. Mais bon, ça m'a fait comme une sorte de prise de conscience de à quoi bon finalement avoir enregistré des épisodes, à quoi bon réfléchir à un projet de la sorte si je réécoute pas les épisodes, puisqu'au final, personne n'entendra jamais ce qui s'est dit dans ces épisodes, et ça pourra jamais aider personne. Donc première prise de conscience là-dessus sur ça n'a pas de sens ce que t'es en train de faire, de procrastiner, t'arriveras pas là où t'as envie d'aller. Plus simple à dire qu'à faire, mine de rien. Mais en tout cas, j'ai passé ce cap-là de réécouter. Je me suis même rendu compte que ce n'était pas si foireux que ça. C'était même plutôt bien pour des premiers épisodes. Et voilà, j'ai enclenché le truc. Ensuite, là où il y a eu une autre difficulté, c'est que je me suis... Enfin, une autre prise de conscience, pardon, c'est que je me suis dit, finalement, qui peut me juger sur ce projet de podcast, en fait ? Parce que ma crainte, c'était de me faire juger sur peut-être les personnes qui ont... eu l'habitude de travailler avec moi, qui connaissent le niveau de qualité que je mets dans mes accompagnements, dans mon travail, j'avais un peu cette peur de finalement révéler au grand public que la qualité que j'avais la tendance à fournir avant, finalement, elle n'existe pas et de ne plus être crédible d'une certaine manière. Donc ça, c'était une grosse peur, la peur un peu du jugement. Donc des personnes que je connaissais déjà, puis des personnes qui ne me connaissaient pas, comme vous qui m'écoutez, de peut-être vous dire, pour qui elle se prend celle-là ou elle n'y connaît rien, etc. toutes ces pensées un peu parasites, jusqu'à un moment donné où je me suis dit, mais attends, Magali, encore une fois, les personnes qui seront à même de juger ton podcast, déjà, pour qui est-ce que tu es OK d'accepter ce jugement ? Auprès de qui tu es OK d'accepter ce jugement ? Parce qu'en fait, des personnes qui n'ont jamais fait de podcast, jamais fait autant d'épisodes, produit autant de contenu, osé parler derrière un micro, devant une caméra, en tout cas, faire l'exercice exigeant du podcast, Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui fait ça, en fait. Et je pense que, alors, bien sûr, je suis toujours prête à recevoir des remarques de plein de gens et faites-moi des feedbacks et faites-moi des retours, même s'ils sont négatifs, ça me permettra d'améliorer. Mais ce que je veux dire, c'est que je ne pouvais plus me laisser freiner par ça, par cette peur-là du jugement de personnes qui, finalement, n'ont pas fait ce que j'ai fait et ne font pas ce que je fais. Donc, ça m'a levé une deuxième barrière qui était de me dire de qui j'accepte le jugement. Et ensuite, en tout cas, de qui j'accepte de me laisser un petit peu freiner, peut-être dans ce projet-là. Et finalement, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas grand monde. Et au contraire, les jugements ou les remarques qu'on peut me faire, je les prends plutôt à bras ouverts, parce que c'est ce qui me permet d'améliorer, d'optimiser, d'aller approfondir pour faire que ce que je produis, ça a du sens et c'est utile surtout. Donc, juste en partant sur ces deux grandes questions-là que j'ai pu me poser, j'aimerais que vous fassiez un peu le... le relais de transposer dans votre situation personnelle, dans votre pratique de l'activité physique. Déjà, qu'est-ce qui va se passer dans deux mois ? C'est cette première question qui est intéressante. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je ne franchis toujours pas les portes de la salle de sport ? Si c'est ça peut-être votre intention. Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si je continue de procrastiner jour après jour ? Qu'est-ce qui va se passer ? Posez-vous en fait cette question-là de qu'est-ce qui va se passer si vous agissez de la manière avec laquelle vous êtes en train d'agir en ce moment dans deux mois en fait ? Qu'est-ce qui va avoir changé ? Est-ce que là où vous avez envie d'aller, Vous allez justement vous en rapprocher ou pas ? Et je trouve que c'est une question qui est très intéressante et qui permet de se dire que finalement, à un moment donné, si on n'agit pas, même si ce n'est pas parfait, on n'arrivera pas là où on a envie d'aller en tout cas. Et la deuxième question, c'est plutôt de qui j'accepte le jugement ? Par qui je suis OK de me faire juger ? C'est-à-dire que quand vous êtes dans une séance, qu'il y a des personnes autour de vous, par exemple, parce que c'est souvent dans ce genre de situation, on peut avoir peur d'être jugé, ou même imaginons que vous ayez envie de vous mettre à courir. courir, vous habitez en ville, donc il y a du monde en ville, vous n'osez pas courir là où il y a des gens qui sont sur les trottoirs. Peut-être que vous pourriez vous dire, finalement, les personnes qui vont peut-être me juger, est-ce que ces personnes-là, elles font de l'activité physique ? Est-ce que ces personnes-là, elles osent sortir de chez elles et faire ce que je suis en train de faire ? Est-ce que si je suis dans un cours avec des personnes qui sont peut-être plus expérimentées que moi, est-ce que vous ne pensez pas plutôt que ces personnes, quand elles ont démarré et qu'elles en étaient au même point que vous, il y a peut-être des mois ou des années en arrière, elles n'avaient pas aussi ces mêmes craintes que vous, de se faire juger. Finalement, je pense que, en tout cas, moi, quand je suis dans un cours avec des personnes débutantes autour de moi, je me dis, mais elle est courageuse, cette personne-là, d'essayer, et de ne pas forcément y arriver, de continuer de persévérer, en fait. Moi, je suis plutôt admirative de voir des personnes débuter, se lancer, oser. C'est plutôt, on va dire, une belle image, en fait, de voir ça. Et on se rend compte que... notamment quand on va à la salle de sport ou quand on va dans un club de sport, finalement, on n'est pas forcément jugé par rapport au fait de se mettre au sport. On n'est pas forcément jugé par rapport à la qualité de ce qu'on est en train de produire. Je ne dis pas, si on fait un mouvement qui ne ressemble à rien, c'est peut-être bien qu'on se fasse juger ou qu'on vienne au moins nous le dire. C'est important et ça peut nous servir le regard des autres dans certains contextes, dans certaines situations. Mais je ne suis pas sûre qu'en fait, les yeux soient toujours rivés sur nous. On n'est pas le centre du monde. Tout le monde n'est pas en train de regarder ce qu'on est en train de faire tout le temps. Et on a vraiment cette impression, quand on va quelque part, quand on se lance dans quelque chose, comme moi avec mon podcast, j'ai l'impression que toute la France, toute la Terre m'écoute quand je parle, alors que ce n'est pas du tout le cas. Et j'en suis très, très loin. Mais simplement, on a envie de bien faire et on a l'impression qu'on ne peut pas justement se tromper, on ne peut pas échouer. Je vais continuer un petit peu plus dans ma réflexion, dans mon bilan par rapport à mon expérience. Parce qu'il y a quand même eu la peur de ne pas faire parfait. Comme vous le savez ou vous l'avez entendu un peu plus tôt, j'enregistre mes épisodes, donc je suis derrière un micro, je suis face à la caméra, c'est d'autant plus dur quand je parle comme ça en solo parce que la caméra, elle est braquée sur moi. Quand je suis dans une conversation avec mes invités, on a la caméra sur le côté, on ne prête même plus attention, puis on est dans une conversation, c'est plus fluide, voilà. Là, il n'y a personne en face de moi, malheureusement. Moi, je fais comme si vous étiez nombreux à m'écouter, mais j'en sais trop rien. Je parle devant ma caméra et c'est un exercice qui n'est pas facile à faire. Donc j'avais aussi cette peur de ne pas faire parfait, d'être un peu mal coiffée, parce que oui, j'ai toujours des antennes, pour ceux qui me connaissent. Et j'avais vraiment envie que ce soit tout nickel, que quand je m'exprime, ce soit fluide, qu'il n'y ait pas des euh de partout, qu'il n'y ait pas trop de TikTok de langage, peu importe comment on le dit. Mais tout ça, c'était vraiment des craintes, et j'essaye de le travailler pour faire en sorte que dans vos oreilles, ce soit quand même le plus agréable possible. Mais j'ai arrêté de me focaliser sur tout plein de détails qui faisaient qu'au bout d'un moment... je ne faisais plus rien, ou bien pour enregistrer un épisode de 20 minutes j'allais prendre peut-être 3h30 de mon temps sauf qu'à quel point c'est économique de fonctionner comme ça ou écologique, peu importe le terme mais à quel point on peut tenir ça dans la durée, à quel point justement de refaire, de refaire et de refaire, finalement ça n'impacte pas le reste d'une autre manière à quel point ça a des conséquences uniquement positives, là j'en suis pas pas sûre. Donc... Le fait de me filmer, c'est un très bon exercice. Et il y a une question qu'un jour, le coach qui m'accompagne m'a posée et je crois qu'il m'a fait un énorme déclic. C'est pour qui est-ce que tu te prends, Magali ? Pour qui est-ce que tu te prends d'espérer vouloir faire parfait ton podcast alors qu'il y a six mois en arrière ou un an, peu importe, au moment où j'ai commencé, t'en avais jamais fait et c'est pas ton métier de base de parler derrière un micro ? En gros, pour qui est-ce que je me prends de vouloir faire quelque chose de totalement parfait du premier coup, sans m'entraîner, sans avoir fait des kilomètres ? Maintenant que j'en ai fait un petit peu plus, je peux être peut-être plus exigeante, et encore que maintenant... Je le suis moins envers moi-même et ça va beaucoup mieux. Mais pour qui est-ce que je me prends ? Et j'aime beaucoup cette question et là, je vais vous la renvoyer tel un ping-pong. Pour qui est-ce que vous vous prenez quand vous êtes en train de faire une séance de sport, quand vous êtes en train de courir, quand vous vous mettez dans une nouvelle activité ? Pour qui est-ce que vous vous prenez d'espérer réussir du premier coup ? Pour qui est-ce que vous vous prenez de réussir un mouvement, un nouveau mouvement, un nouveau mouvement technique, peu importe, mais quelque chose de nouveau du premier coup ? Sincèrement, si on pense à tous ces sportifs de haut niveau qui passent des heures et des heures et des heures et des heures sans pour autant toucher la perfection telle qu'on pourrait, on va dire, la rêver, pour qui on se prend, en fait, de nous qui ne sommes pas forcément des sportifs de haut niveau, pour qui on se prend de penser que tout ce qu'on va faire, au niveau de l'activité physique, ça va être parfait ? Sincèrement, cette question, elle fait du bien. Enfin, elle fait du mal à l'ego, mais elle fait du bien d'une autre manière. Et je pense que des Michael Jordan, des... Léon Marchand, tous ces sportifs de haut niveau que tout le monde connaît sans être pourtant de grands sportifs. Ces sportifs-là, combien d'échecs ils ont encaissés, combien d'essais, d'efforts ils ont mis pour y arriver. Et nous, la chance qu'on a par rapport à tout ça, c'est qu'il y en a peut-être parmi vous, mais je pense que ce n'est pas ma cible principale. La chance qu'on a, c'est qu'on ne cherche pas à devenir des sportifs de haut niveau. haut niveau dans les activités qu'on a en train de faire. Si c'est le cas, on en discutera peut-être ensemble, mais peut-être que je ne suis pas la bonne personne. Le podcast n'est peut-être pas le meilleur pour vous. Pour qui on se prend, en fait, de vouloir réussir à se mettre au sport sans abandonner ? Posez-vous cette question. Je ne vais pas la reposer, vous l'avez compris. Pour qui on se prend ? Pour qui on se prend d'espérer réussir du premier coup, faire parfait du premier coup ? Et cette question-là... Elle fait d'une certaine manière du bien et elle permet de se dire, bon, OK, c'est vrai que je vais peut-être un peu me foirer, je vais peut-être un peu galérer. Et c'est normal, en fait, c'est juste ça. La conclusion de cette question, c'est que c'est normal de galérer. Si on ne galère pas, c'est que finalement, le challenge, il n'est peut-être pas aussi élevé. Peut-être que l'objectif n'est peut-être pas aussi dur que ce qu'on s'imaginait au départ. Dans les autres difficultés qu'il y a à travers ce projet de podcast, il y a quand même le fait de tenir. La régularité. Parce qu'en fait, ce qui est drôle, c'est qu'en 2023, quand j'ai commencé à réfléchir au projet, je me disais je posterais un épisode par mois ou deux épisodes par mois à peu près. Et puis en fait, en en discutant, en me faisant accompagner, je me suis rendu compte que plus ça allait être fréquent, plus ça allait avoir de l'impact. Parce que comme sur tout réseau social, et le podcast, c'est peut-être encore plus long, mais il y a une forme d'inertie, c'est-à-dire que les premiers épisodes, il ne se passe pas grand-chose. et il faut encaisser des épisodes pour que petit à petit, ça fasse un peu effet boule de neige et ainsi de suite. Donc, je me suis dit qu'il fallait que je tienne une certaine régularité. Et là, en fait, je pense tout de suite à vous qui avez envie d'être actif de manière régulière, qui avez envie de faire du sport, on va dire, dans votre mode de vie, de manière régulière et surtout que ça dure dans le temps. Si vous n'avez pas une motivation profonde à le faire, ça va être complètement difficile, voire même impossible. Dans mon projet de podcast, le podcast mouvemental, pourquoi j'arrive à le tenir avec autant de régularité ? Ça me demande quand même des efforts, bien sûr, mais les efforts sont peut-être moindres puisque le pourquoi je le fais est tellement important pour moi. C'est tellement important pour moi de pouvoir aider des personnes comme vous à se mettre au sport, de pouvoir faire comprendre qu'on peut peut-être avoir plus confiance de manière générale dans notre vie, on peut être plus épanoui, on peut être en meilleure santé, on peut être en meilleure forme. Et si on est en meilleure santé, en meilleure forme, ça va avoir un impact sur tous nos domaines de vie, sur notre travail, sur nos relations sociales, sur nos projets persos. Tout ça, pour moi, c'est tout lié. En fait, l'idée du podcast mouvemental, c'est bien sûr que vous mettiez à pratiquer, à faire d'activités physiques, à bouger. Mais c'est aussi que ça ait un impact bien au-delà dans votre vie pour que ça puisse être durable et que ça vous donne envie de continuer. Donc, c'est pour ça que j'ai d'ailleurs découpé mon podcast. plusieurs volets, un volet plutôt axé sur des connaissances, c'est-à-dire en interrogeant des experts sur des thématiques précises parce que pour moi, les messages de santé qu'on entend régulièrement, les messages de prévention sont très bien, mais une limite, c'est que parfois, ils sont pas assez parlants et impactants. C'est-à-dire quand on entend... il faut bouger 30 minutes par jour, ou bouger c'est bon pour le cœur, c'est bon pour les os, c'est bon pour ci ou ça, et bien ce n'est pas forcément toujours motivant. Quand on comprend vraiment le pourquoi, quand on va plus profondément dans le sujet, et bien là on vient nourrir une motivation qui est aussi plus profonde chez nous, puisque tout de suite il y a plus d'intérêt. Ah ben bien sûr, si je fais de l'activité physique, si je bouge, si je me mets en mouvement, et que ça permet de booster mon système immunitaire, c'est incroyable ! Ça veut dire que je n'ai peut-être pas besoin d'attendre des mois et des mois pour qu'il y ait des bénéfices. visible, puisqu'il y a déjà des bénéfices à l'intérieur que je ne ressens pas forcément, mais pourtant qui sont là, en fait, et que je peux ressentir progressivement. Je m'éloigne un tout petit peu pour vous faire comprendre le pourquoi de mouvemental, c'est ça, c'est de vous aider, susciter plus d'intérêt pour vous à pratiquer de l'activité physique, parce que ça aura tellement de sens au fur et à mesure des épisodes que ça sera plus simple, donc moins besoin de forcer comme un bourrin pour s'y mettre. Et puis aussi, le versant témoignage que j'adore dans le podcast, c'est le fait de pouvoir interroger des personnes qui sont comme vous et moi, qui ne sont pas forcément des sportifs de haut niveau, qui n'ont pas toujours été sportifs, pour qui parfois c'était même lunaire de s'imaginer se mettre à l'activité physique de manière régulière, et qui ont réussi à le faire. Et je trouve ça intéressant un peu de plonger dans leur tête pour mieux comprendre comment ça se passe, pour mieux comprendre ces prises de conscience qu'elles ont eues, qu'est-ce qui a fait qu'elles ont réussi à le faire. Parce que ça peut nous faire dire qu'on est capable, nous aussi. Parfois, on s'en sent un petit peu capable, mais pas suffisamment pour franchir le cap. Et bien d'entendre des histoires comme ça, déjà, on baigne dans le sujet. Donc ça entretient un petit peu la flamme qu'on a au fond de nous. Et en plus de ça, ça nous fait nous dire que c'est possible. Et peut-être qu'on peut voir aussi les choses différemment pour faciliter notre mise en route, on va dire. Donc j'adore ces témoignages pour ça. Et puis enfin, il y a le volet vraiment sur la partie mentale, parce que tous ces freins qu'on rencontre, tout ce qui nous empêche de pratiquer. Et c'est les mêmes choses, là, dans mon projet de podcast. La peur du jugement, la peur de ne pas faire parfait, la peur de faire un gros flop. Tous ces trucs-là, on peut les transposer dans tous nos domaines de vie. Mais si on se rend bien compte, c'est vraiment ça qui drive un petit peu nos comportements et qui fait qu'on va plus s'investir dans certaines choses, moins dans d'autres. Et c'est aussi ce qui fait que derrière, on va être... plus épanouies ou moins épanouies. Parce qu'il y a des comportements qu'on aimerait mettre en place, mais comme on a tout un tas de freins qui nous retiennent, on ne les met pas en place. Et comme on aimerait les mettre en place, vraiment, mais que d'un côté, on n'arrive pas à les mettre en place, comment est-ce qu'on peut être 100% épanoui, puisqu'il y a une partie de nous qui n'arrive pas à faire certaines choses ? Et ça nous rappelle que peut-être qu'on est nul, qu'on n'est pas capable, qu'on n'y arrivera jamais, etc. Et la question que j'ai envie de vous poser, c'est en repensant à six mois en arrière. Qu'est-ce que vous pensiez de vous, six mois en arrière ? Moi, si je pense à moi, six mois en arrière, par rapport à ce projet de podcast, parce que je suis vraiment centrée là-dessus, j'avais confiance dans le fait que j'allais faire des choses, mais je n'étais pas forcément 100% convaincue que j'allais réussir à tenir ce rythme-là. Je me voyais un peu déjà m'auto-saboter, en fait, d'une certaine manière. Donc, pour moi, ce que je pensais de moi, c'était vraiment quelqu'un qui peut-être ne se lance pas à fond, en fait, dans ce qu'elle veut faire. quelqu'un qui est sur la retenue. Je me voyais un peu comme ça. Et puis, je me voyais comme quelqu'un qui ne savait pas forcément communiquer correctement, de manière audible, etc. Je me voyais d'une certaine manière. Et aujourd'hui, après tous ces kilomètres, parce qu'il faut dire que j'ai parcouru des kilomètres pour en arriver aujourd'hui, c'est toujours pas parfait, mais je me sens mieux vis-à-vis de ça. Et là, pour le coup, je sais que je peux tenir dans la durée ce projet de podcast. Là, je suis 100% convaincue dans ma tête que je peux le tenir. Et maintenant, je suis plus à l'aise quand je parle justement dans le micro face à la caméra. Je me trouve, on va dire, plus audible, plus agréable à l'oreille. Vous me direz, dites-moi franchement si ce n'est pas le cas. Mais en tout cas, pour moi, à l'intérieur de moi, ça a évolué. Et c'est ce qui m'aide justement à continuer à le faire. Donc, posez-vous la question. Qu'est-ce que vous pensiez de vous il y a six mois en arrière ? Qu'est-ce que vous le pensez de vous aujourd'hui ? Parfois, ça évolue dans l'autre sens. Et du coup, si ça évolue dans l'autre sens, c'est aussi possible que ça réévolue encore dans le sens inverse. C'est-à-dire qu'on pouvait avoir une image très positive de nous, il y a six mois en arrière, par rapport à l'activité physique, on était sportif, on arrivait à faire deux heures de yoga trois fois par semaine. Et en fait, c'est un peu beaucoup peut-être, mais on ne tient plus ce truc-là. Donc on peut peut-être avoir une image un peu dégradée de nous-mêmes. Mais si vous avez réussi à décliner dans ce sens-là, sachez que vous pouvez repartir dans l'autre sens aussi. C'est d'avoir ça en tête. Mais c'est important en tout cas de se questionner sur qu'est-ce que je pensais de moi à cette époque-là. Et comment j'aimerais me voir aussi dans le futur. Et donc, pour en revenir un petit peu au fait de la difficulté de tenir des épisodes de manière aussi régulière toutes les semaines, ça demande quand même un certain investissement avant de voir un petit peu ce que ça donne, avant de recevoir du feedback, avant d'avoir des personnes qui s'intéressent, qui ont envie peut-être d'être accompagnées. Parce que ça, c'est aussi dans mes motivations. Bien sûr, ce n'est pas ma motivation profonde de chercher des clients à travers le podcast, mais je ne peux pas dire que ça n'en fait pas partie. Ma motivation profonde, et ça fait des années que j'ai la même, c'est de voir des personnes mieux dans leur corps, mieux dans leur tête, aller mieux. Et je suis tellement persuadée de l'activité physique, je ne vais pas continuer là-dessus pendant trop longtemps, puisqu'en plus, vous pouvez réécouter mes épisodes et je pense que ça transpire suffisamment. D'ailleurs, réécoutez le tout premier, vous comprendrez encore mieux ce que je suis en train de dire. Mais c'est ça, ma motivation profonde. Parce qu'en plus de ça, ce qu'il faut savoir, c'est que je dépense non seulement... de l'énergie, du temps, mais également de l'argent pour chacun de ces épisodes. Et mon podcast, je peux vous le dire, au jour d'aujourd'hui, il n'est pas monétisé, donc il ne me rapporte pas de sous en tant que tel. Par contre, il me coûte de l'argent. à chaque épisode, puisque je fais monter l'audio pour que ce soit plus agréable à écouter. Et donc tout ça, ça demande quand même une certaine motivation pour continuer, parce que les coûts, à un moment donné, s'ils sont plus élevés que les bénéfices derrière, c'est pour ça que dans nos comportements, parfois on voit tellement plus les coûts et pas assez les bénéfices qu'on n'arrive pas en fait à s'y mettre. Ça, c'est vraiment le principe même du changement de comportement. S'il y a plus de coûts, De changer, on n'ira pas changer. Donc, c'est important d'aller nourrir votre motivation. Et votre motivation profonde à vous, intrinsèque, qui vient de vous-même. Pas que la motivation qui vient des autres, qui vient vous dire Allez Magali, viens, on va aller marcher cette semaine. Ou Allez, ne comptez pas toujours sur les autres. En tout cas, c'est ça que je veux vous dire. N'alimentez pas que ce genre de motivation, puisque ce ne sera pas suffisant pour que ça dure dans le temps. Mais ça me permet quand même de faire le lien que ce genre de motivation peut plus extrinsèque à nous. extérieurs à nous. Ce sont des motivations qui... Enfin, il faut aussi s'en saisir, je veux dire. C'est un ensemble, la motivation. Il faut se saisir de plein de trucs. Mais plus ça vient de nous, mieux c'est. Mais c'est important aussi de s'en saisir. Et moi, je m'en suis vraiment saisie avec le podcast puisque, à partir du moment où j'ai communiqué sur le fait que j'allais lancer un podcast, c'était, je crois, fin 2023 ou début 2024, c'est comme si j'avais signé un pacte avec vous, j'avais signé un engagement sur le fait de lancer. de lancer la démarche et je ne pouvais plus faire marche arrière parce que, souvenez-vous, il y a quand même le regard des autres dans un coin de notre tête. Et de quoi j'aurais eu l'air si j'avais dit Bon, je lance un podcast à telle date, mais en fait, je ne fais rien. Donc, d'une certaine manière, et là, c'est intéressant de comprendre que le regard des autres peut avoir un intérêt dans ce genre de situation. Et d'une autre manière, cette motivation extrinsèque de me dire Je me lis un petit peu à vous ça me permet de garder aussi cette régularité parce que je sais que chaque samedi, Je vous dois de vous concocter un épisode, de vous apporter mon aide du mieux que je peux. Et pour moi, ça contribue à avoir une habitude qui soit régulière. Donc maintenant, si on fait le lien avec l'activité physique, l'idée, ce serait de... Si vous avez l'intention de vous y mettre, si vous avez une intention de faire évoluer un petit peu vos comportements par rapport à ça, partagez-le à votre entourage, partagez-le aux gens qui sont autour de vous, pour qu'une fois que vous aurez ancré le truc, vous puissiez davantage vous investir. Peut-être qu'au début, votre motivation sera un peu plus extrinsèque, un peu plus extérieure à vous, mais progressivement, vous allez peut-être nourrir une motivation un peu plus intérieure, commencer à prendre du plaisir, vous sentir plus à l'aise dans votre corps, et ainsi de suite, ça va faire boule de neige. C'est ce qui fera qu'in fine, au bout de mon entonnoir, ça sera plus naturel pour vous de faire du sport régulièrement. Il y a quand même un ingrédient qui est indispensable pour tout ça, c'est la patience. C'est-à-dire qu'on ne peut pas espérer... des résultats tout de suite après s'y mettre. C'est une question d'investissement et si vous êtes vraiment impatient, ce que je peux vous dire, c'est de ne pas penser que aux résultats que vous attendez, mais vraiment de chercher un maximum à vous concentrer sur ce qu'il faut faire pour arriver à vos résultats. Donc moi, ce que je fais, parce que si je m'attends à avoir des milliers, des milliers, des milliers d'écoutes... C'est hyper frustrant, en fait, chaque semaine, de voir que je ne touche pas à ces milliers d'écoutes. Je pourrais abandonner et me dire, non, mais je n'y arrive pas. Regarde, je n'ai pas des milliers, des milliers d'écoutes. Mais par contre, si je suis focus sur, OK, là, il faut que je fasse ça techniquement. J'ai besoin de trouver une thématique, de trouver tel invité. Je suis vraiment centrée sur ce que j'ai à faire pour y arriver. Finalement, je me rends compte qu'on est déjà six mois plus tard. Et c'est assez cool, en fait, de se rendre compte de ça. Donc, pensez, par rapport à l'activité physique, à cet élément-là de la patience. La patience... C'est une belle qualité, c'est une qualité qui s'entraîne, et c'est ça qui vous permettra d'obtenir les meilleurs résultats, en tout cas les objectifs les plus... importants pour vous. Je pense vraiment que la patience, elle est indispensable. Et si vous avez du mal avec ça, n'hésitez pas à me contacter, on travaillera là-dessus, parce que c'est un vrai travail aussi. Mais voilà, gardez dans un coin de votre tête que, OK, on ne peut pas avoir tout tout de suite, et encore une fois, pour qui vous vous prenez de vouloir tout tout de suite ? J'adore cette question, elle marche pour plein de trucs. Si je termine, parce que là, le bilan, il est parti dans plein de sens, j'espère que vous avez réussi à saisir quelques cordes dans tout ça. J'ai envie que vous gardiez en tête cette histoire de motivation. Plus c'est fort à l'intérieur de vous, plus c'est important de faire de l'activité physique, et plus ce que vous allez faire, ça va être durable dans le temps. Plus vous allez réussir à mettre en place une habitude qui soit durable dans le temps. Ça, c'est un élément qui est fort. Et il y a l'élément de partager à votre entourage. C'est les deux derniers éléments que j'ai partagés. Et puis après, il y avait ces premières questions que je vous ai évoquées sur le fait de qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'ai toujours rien fait ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux mois si j'agis toujours comme je suis en train d'agir là ? Et enfin, pour qui je me prends ? D'espérer réussir tout de suite à être actif physiquement, durablement, sans jamais lâcher. Pour qui est-ce que je me prends ? Je vais m'arrêter là-dessus. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite.

  • Speaker #1

    Ciao !

  • Speaker #2

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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