Speaker #0Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Imaginez-vous à plus de 2000 mètres d'altitude en plein mois de novembre, mais surtout en fait en maillot de bain et immergé dans une eau glaciale. Je vous laisse imaginer un petit peu ce que ça peut donner. En tout cas, c'est ce que j'ai vécu il y a quelques temps et c'est de ça dont j'ai envie de vous parler dans cet épisode. Alors ce qu'il faut savoir avant que je rentre un petit peu plus dans le récit, c'est que d'une part, je ne suis pas un poisson dans l'eau, c'est-à-dire que je sais nager. Mais j'ai eu quelques expériences par le passé avec l'eau qui m'ont pas forcément rassurée en fait. Donc je suis pas une grande fan de l'eau. Et à côté de ça, je suis un peu du genre, en été quand on m'invite pour me baigner dans une piscine ou dans un lac, je suis un peu du genre à mettre 10 minutes à rentrer alors que l'eau elle est peut-être à 23 degrés quoi. Donc moi et le froid c'est pas forcément ça, d'autant plus que j'ai le syndrome de rénaux. Et là, à l'heure actuelle où je suis en train de vous parler, mes mains elles sont complètement gelées. Donc... je voulais s'imaginer ce que ça peut donner dans une eau à 5 degrés, parce que l'eau où on était, donc le lac dans lequel on était, il était à 5 degrés. Donc il y a ce contexte-là, d'autant plus que je suis arrivée à ce séminaire, parce que c'est un séminaire sur plusieurs jours, je suis arrivée en étant malade, super fatiguée, ça faisait un mois que j'enchaînais les rumes à répétition, et j'étais complètement explosée en fait. Et je me disais, mais comment est-ce que je vais faire pour y arriver ? En fait, ma grande crainte, c'était, est-ce que je vais réussir ? à m'immerger, alors que là, quand je vous parle, j'ai déjà les mains froides. D'autant plus qu'on a eu, en fait, dans cette expérience, à un moment donné, on a effectué une rando et on a mis les mains dans l'eau pour tester la température dans l'eau d'un ruisseau. Et donc j'ai mis mes mains, et là, mes mains étaient complètement froides, ça m'a fait mal. Vous pouvez imaginer quand l'eau est très très froide, ça fait mal aux mains. Donc j'ai mis les mains et je me suis dit, waouh, ça va être très compliqué d'immerger mon corps en entier. Et même, je n'envisageais pas ce truc-là. En fait, au fond de moi, je me disais, je ne vois pas comment c'est possible, alors que là, juste mes mains, c'est une horreur. Donc, on a fait ce test-là et ça n'a fait que renforcer un peu mes craintes par rapport à ça. Parce que, bien sûr, j'ai eu des appréhensions, pas seulement les quelques heures avant, mais les quelques jours avant, je commençais à y penser, à me dire, bon, est-ce que tu es sûre que tu vas faire ce truc-là ? Est-ce que tu ne vas pas ressortir avec une pneumonie alors que tu es déjà malade ? Est-ce que ton corps va bien réagir ? Est-ce que tu ne vas pas faire un malaise en plein milieu de l'eau ? Est-ce que mes mains, ça va bien se passer ? Parce que mine de rien, quand je suis à l'air sec et que j'ai déjà les mains complètement froides, je ne sais pas comment ça peut réagir en restant dans l'eau froide. Donc, je me posais plein de questions et j'avais vraiment cette crainte-là de est-ce que je vais réussir à m'immerger ? Et bien sûr, j'avais peur d'être déçue et de ne pas réussir à vivre cette expérience pleinement. Donc, c'était une grande crainte. Et la première... Une leçon que j'ai envie de vous partager, c'est vraiment une leçon que j'ai redécouverte grâce à cette expérience. Et ça me fait un peu sourire parce qu'il y a quelques temps en arrière, sur Instagram, j'ai publié une photo. Donc si vous êtes en train de m'écouter, vous pouvez regarder, j'ai mis le lien de la photo. Vous pouvez aller voir ma tête parce que je suis immergée dans l'eau et on voit ma tête qui est un peu bizarre sur cette photo. Et pour ceux qui sont sur YouTube, vous pouvez tout simplement voir la photo qui s'affiche devant vous. Et sur Instagram, j'avais demandé à... aux personnes qui me suivent, à votre avis, à quoi j'étais en train de penser au moment où on m'a prise en photo, en fait. Et c'était assez drôle de voir vos réactions, parce qu'elles étaient toutes du même style. Elles étaient toutes du style, non mais pourquoi est-ce que tu me prends en photo ? Arrête ça ! Ou non mais quelle horreur vivement que je rentre dans mon bain ! Ou pourquoi est-ce que je me suis lancée là-dedans ? C'était assez négatif et c'était assez drôle de voir vos réactions, parce qu'effectivement, quand on regarde ma tête, on se dit Waouh, je ne suis pas forcément très à l'aise avec ça Et en fait, il n'y a personne qui a trouvé les bons mots pour exprimer ce que j'ai pu ressentir. Forcément, vous allez me le dire. Mais en fait, ce qui s'est passé, c'est que la première leçon, c'est ça que j'ai envie de vous dire, c'est que la première leçon, c'est que tant qu'on ne tente pas, on ne sait pas. Et moi, pendant les jours, les heures précédant cette immersion, cette première immersion, puisqu'on en a eu plusieurs dans le week-end, j'étais vraiment conditionnée avec toutes ces questions-là qui me passaient par la tête. Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que ça va bien se passer ? Est-ce que... je vais ressortir vivante, et ce que ci, et ce que ça. Donc j'étais pleine d'appréhension, pleine de peur. Et en réalité, ce n'est pas du tout ça ce qui s'est passé. Et ce que j'avais imaginé un peu de pire, ce n'est absolument pas passé. Donc, quand on regarde cette photo, je suis tout simplement dans l'eau, mais complètement stupéfaite de ce qui est en train de se passer. Parce qu'en fait, je me retrouve dans l'eau avec le calme le plus serein possible. C'est-à-dire que je suis complètement détendue et je n'ai pas de tremblements. Voilà, j'arrive à rester dans l'eau simplement. Et ça, pour moi, c'était surréaliste. Et c'est vraiment, en fait, ce message-là que j'ai envie de vous transmettre, c'est que nos peurs et nos appréhensions, il faut vraiment les voir comme des projections. On projette, en fait, les conséquences futures qui pourraient donc se produire, alors bien même qu'on ne les a pas expérimentées, en fait, ou pas forcément expérimentées. Bien sûr, les peurs et les appréhensions, elles ne sortent pas de nulle part. On les bâtit de par nos croyances, de par nos expériences, donc elles ne sortent pas de nulle part. Mais là, en l'occurrence, je n'avais jamais vécu cette expérience. Donc pourquoi avoir peur de quelque chose que je n'ai jamais vécu d'une certaine manière ? C'est ce qu'on pourrait se dire. C'est intéressant de comprendre quand même que là, la peur, elle a un rôle à jouer. La peur, c'est un système d'alerte. Elle est là pour nous alerter, de faire en sorte qu'on soit dans un état d'alerte. Parce qu'il ne faut effectivement pas faire n'importe quoi. Donc là, j'étais dans un état quand même d'alerte, mais j'étais complètement détendue. j'ai pu rester dans cette eau glaciale à 5 degrés pendant 5 minutes. 5 minutes, c'est énorme, sans bouger, immergé jusqu'aux épaules, les mains au-dessus de l'eau. Et après, on a fait une petite tentative avec les mains dans l'eau pendant quelques secondes ou peut-être une minute. Je ne me rappelle plus bien. Mais voilà, tout simplement, j'étais complètement stupéfaite. Donc, s'il y a une chose que vous pouvez retenir, c'est, mais en fait, et si c'était possible ? C'est cette question-là qu'il faut se poser. et remis dans votre contexte à vous, peut-être par rapport à l'activité physique au sport, c'est, et si c'était possible, cette reprise sportive que vous appréhendez tant depuis un certain temps, et si c'était possible pour vous de réussir à être sportif, bien sûr avec votre propre définition du sport, tout simplement de se poser cette question, ça va vous permettre d'oser vous lancer. Et moi, c'est ce qui m'a permis aussi de me lancer, parce qu'à un moment donné, je me suis dit, mais finalement, si je suis là... je suis aussi bien entourée, il y avait du monde, on était accompagnés, ce n'est pas quelque chose qu'on a fait comme ça au hasard. Finalement, si c'était possible, pourquoi pas moi en fait ? Puisque les autres auparavant, les expériences que j'avais pu entendre de ce séminaire, ça s'était bien passé en fait. Donc pourquoi pas moi ? Je n'étais pas la seule dans la situation avec des mains glacées en permanence, je n'étais pas la seule à avoir peur de l'eau, donc pourquoi pas moi en fait ? Donc ça, c'est vraiment une leçon à tirer, c'est... Tant que je ne tente pas, je ne peux pas savoir, je ne peux pas tirer de conclusions hâtives. C'est vraiment la première leçon. Deuxième leçon, là c'est vraiment quelque chose que j'ai réexpérimenté aussi, c'est le fait que réussir quelque chose, ça se passe et dans la tête et dans le corps. C'est vraiment dans la globalité, dans la tête et dans le corps, et on ne peut pas en fait différencier les deux, ce n'est pas possible. Je vous illustre ça très simplement. Quand on est tendu... au niveau mental, je veux dire, quand on a de la pression, etc. Comment est-ce que ça se traduit dans le corps ? On a le corps qui est contracté, on est tendu, etc. Quand on est plutôt détendu mentalement, comment est-ce qu'on est au niveau de notre corps ? On est plutôt détendu. Quand on est peut-être triste, notre corps, il va être dans une certaine position, généralement un peu recroquevillé. Quand on a plutôt confiance, on va être plus redressé, un peu plus droit, le regard plutôt loin, alors que quand on est triste, on a le regard plutôt vers le sol. Vous voyez un petit peu à quel point notre corps traduit notre état émotionnel, notre état interne. Et ça, c'est important de le comprendre. Parce que pour arriver à faire cette expérience et à m'immerger dans l'eau, comme je vous le disais, on a été préparés. On a été préparés non seulement mentalement, mais également au niveau de notre corps. Donc c'est passé par différents types d'exercices, dont de la respiration, mais également au niveau de notre posture. Et ce qui était important, c'était de chercher un maximum à se redresser. Avoir les épaules bien en arrière, comme si on voulait un peu bomber la poitrine. A regarder devant, etc. Et ça, ça a été un élément aussi essentiel au moment d'aller dans l'eau glacée. Justement, de se tenir avec cette posture-là, de respirer aussi d'une certaine manière. Alors, il y a eu différents types de respiration. Mais au moment où j'étais immergée dans l'eau, j'étais dans une respiration plutôt calme. L'idée, c'était de... d'apaiser un petit peu ce qui pouvait se passer au niveau du corps, parce que le corps, mine de rien, il réagit. Quand on est dehors et qu'on n'est peut-être pas assez habillé, qu'est-ce qui se passe ? Le corps, il va commencer à trembler, etc. Il nous envoie un peu des signaux d'alerte. Et là, c'était de chercher aussi à accepter ce qui se passait et à... pour apaiser ce qui pouvait se passer à l'intérieur de notre corps. Et c'est ce qui a fait que j'ai réussi en fait à... Alors, je n'ai pas cherché à être dans l'eau sans trembloter, sans trembler, mais j'ai tout simplement voulu être dans l'eau et que ça se passe au mieux. Et grâce à ça, grâce à la posture, grâce à la respiration, avec un rythme qui était très régulier et un rythme qui était assez lent, ça m'a permis de tenir dans cette eau glaciale. Donc c'était super intéressant de voir à quel point, non seulement ce que je pouvais me raconter dans ma tête et comment est-ce que j'appréhendais le sujet, et non seulement comment est-ce que ma posture traduisait un petit peu la situation, j'ai pu réussir à tenir ces cinq minutes-là. Donc par rapport à vous, j'ai envie que vous vous posiez cette question-là. Et si vous adoptiez la posture qui est la plus adaptée par rapport à vos objectifs ? C'est-à-dire que... Si vous n'avez pas du tout confiance dans le fait d'atteindre vos objectifs, dans le fait de réussir à vous remettre au sport, peut-être qu'il y a quelque chose à jouer au niveau de la posture. Comme je vous l'ai dit juste avant, si vous n'êtes pas confiant, vous allez avoir une posture qui montre que vous n'êtes pas confiant. Et ça, ça se joue parfois sur des petits détails, mais simplement d'apprendre à se redresser, d'essayer d'incarner un petit peu la confiance d'une certaine manière, ça va avoir une incidence positive sur ce qui va se produire derrière, donc sur vos comportements. et sur les résultats que vous allez engendrer ensuite. Donc, si vous adoptez la posture la plus adaptée à vos objectifs, c'est la question que j'ai envie de vous poser. Et j'ai envie que vous mettiez le doigt sur le fait qu'entraîner le mental, c'est important, tout en prenant en compte le corps. Donc, entraîner le mental et le corps, ce sont deux choses super intéressantes. Maintenant, la troisième leçon qui a été super chouette à redécouvrir, c'est le fait qu'en fait, on a eu trois immersions. à trois moments différents. Et d'ailleurs, ça me fait rebondir sur le fait que là, jusque-là, vous pourriez vous dire, c'est un peu la chance du débutant, t'es rentrée, t'étais assez confiante, etc. Mais autant tu le refais et ça passe pas. Oui et non, parce que ce qui s'est passé, c'est qu'on a donc pu s'immerger à plusieurs reprises et que sur les autres tentatives, il s'est passé la même chose pour moi. C'est qu'à chaque fois, j'étais très, très détendue, vraiment dans une sérénité la plus totale. C'est comme ça que je peux le décrire. Et donc, ça a confirmé le fait que ce n'était pas la chance du débutant. Mais ce qui m'a quand même énormément aidée, c'est le fait d'être entourée, le fait d'être à plusieurs. Pourquoi ? Parce que déjà, la première immersion qu'on a faite, on était par deux et on était vraiment en binôme. Et l'objectif, c'était de s'entraider, c'est-à-dire qu'on était face à face dans l'eau. Et si la personne en face a commencé à paniquer, il fallait un petit peu... l'aider à s'apaiser et ainsi de suite. Donc, on était là, l'un pour l'autre. Donc, il y avait vraiment ce côté rassurant, en plus de s'il se passe quelque chose, de toute manière, je ne suis pas toute seule, il y a tout le monde autour de moi. En plus de ça, je suis avec une personne en individuel, donc elle a vraiment ses yeux orientés sur moi et elle voit comment je réagis. Donc, c'est super rassurant. Et en plus de ça, tout simplement, quand on est plusieurs, on peut soulever des montagnes ou on peut aller se plonger dans l'eau glacée, mais on a plus de force d'une manière globale. Et ça, je pense que c'est important de le souligner, parce que c'est sûr que si je m'étais dit un beau jour, tiens, ce week-end, je vais aller m'entraîner, je vais aller tester l'immersion en eau glacée, si je l'avais fait toute seule, ça ne serait pas passé de la même manière. C'est sûr, j'ai pu le ressentir à l'intérieur de moi. Et donc, à ces différentes reprises, on était souvent soit en binôme, soit on était tous ensemble, soit par petits groupes. Mais à chaque fois, il y avait la force du collectif qui faisait qu'on pouvait se rassurer, se motiver. se soutenir malgré la difficulté du challenge que ça représente d'être complètement immergé. En plus, dehors, il faisait autour des 7 degrés, moins de 10 degrés en tout cas, ce qu'il y a de sûr. Donc, c'était relativement difficile, bien qu'on ait eu des bonnes conditions, mine de rien. Il a fait beau, on n'a pas eu plein de neige, etc. Pas plein de vent, mais quand même, ça reste une eau à 5 degrés. Donc, c'est ça que j'ai envie de souligner pour vous. C'est à quel point ça peut être... très aidant, et à quel point c'est très aidant, de s'entourer correctement de personnes qui peuvent nous aider. Donc dans vos objectifs, et je l'ai déjà dit à plusieurs reprises dans d'autres épisodes, cherchez des personnes qui vont être là pour vous encourager, pour vous soutenir, voire même partager votre objectif, se remettre en selle, pourquoi pas le faire à plusieurs, tout simplement. Et moi, j'essaye vraiment de faire ça, en fait, dans mes accompagnements, que ce soit dans les accompagnements en individuel, où je suis vraiment en un à un avec la personne que j'accompagne. Et donc là, on est vraiment comme des coéquipiers et on avance semaine après semaine. Et la personne que j'accompagne, mon client, peut compter sur moi, peut se reposer sur moi. Et moi, je suis là pour booster, etc. Il y a vraiment ce travail collectif en binôme qui est super intéressant et qui permet d'aller beaucoup plus loin. Parce qu'à plein de moments, que ce soit dans mes accompagnements ou dans... dans d'autres objectifs qu'on peut se mettre, à plein de moments, on pourrait abandonner. Mais quand on sait qu'on a quelqu'un sur qui compter, ou quand on sait qu'on a quelqu'un qui est là pour nous rassurer ou nous tendre une perche si jamais ça devient compliqué, on a quand même beaucoup moins de risques de lâcher et en général, on a beaucoup plus de force à l'intérieur de nous. Et que ce soit aussi dans des accompagnements collectifs ou là, de travailler un petit peu en groupe, l'effervescence du groupe, ça amène toujours plus loin aussi. Donc garder un petit peu en tête ces trois leçons Et la dernière, c'est vraiment de chercher des personnes qui pourraient faire partie de votre processus, de votre challenge, de vos objectifs. Et si vous n'avez pas encore de personnes qui pourraient vous entourer, sachez qu'avec Mouvementale, j'ai la possibilité de vous accompagner pour faire en sorte que votre reprise sportive soit beaucoup plus facile et que si vous avez déjà vécu par le passé différents échecs à ce niveau, qu'on puisse ensemble traverser cette nouvelle étape. pour vous et faire en sorte qu'elle aboutisse vers quelque chose de positif. Et en fait, la quatrième leçon, un peu bonus, que j'ai envie de vous transmettre, c'est qu'imaginez comme en ayant réussi ce genre de challenge, à quel point d'autres challenges peuvent m'apparaître beaucoup plus faciles. En fait, à quel point, quand on réalise des choses dont on ne se sentait pas capable, qui étaient très difficiles mentalement et qui étaient très challengeantes, à quel point, en fait, nos standards en termes de difficultés se sont réduits. deviennent beaucoup plus grands. Si je suis capable d'aller dans l'eau glacée, de quoi je peux être capable encore de plus ? Et à quel point, quand on a franchi quelque chose de difficile comme ça, et c'est d'ailleurs le cas quand des personnes parlent de leur expérience de vie où elles ont vécu des choses très difficiles, ça peut être une maladie, ça peut être un handicap, etc. À quel point ça les a rendues plus fortes ? C'est exactement ce qui s'est un peu passé dans cette expérience-là que j'ai vécue sur ce week-end. Parce qu'en fait, maintenant que j'ai vécu ce truc-là dans l'eau glacée, je pense que l'été prochain, quand je vais me retrouver à aller me baigner dans n'importe quelle piscine ou n'importe quel lac, je vais me dire, mais en fait, ça n'a rien à voir, c'est beaucoup plus facile. Et je suis tellement heureuse d'avoir vécu ce truc-là, tout simplement pour pouvoir être capable d'enfin me baigner facilement. Juste ça, c'est énorme pour moi. Et je pense que dans plein d'autres contextes, ça va me permettre de... de repenser à cette expérience et de me dire Mais attends, t'as quand même réussi à te mettre dans l'eau glacée jusqu'aux épaules et même la tête. J'ai oublié de le préciser, mais notre dernière immersion, on a carrément mis la tête dans l'eau. Bon, c'était encore plus difficile pour moi et ça a été vraiment là un gros challenge. Mais pour autant, j'ai quand même réussi à le faire pendant quelques secondes. Eh bien, à quel point, en fait, maintenant, dans plein de contextes, je vais pouvoir me dire Mais en fait... attends, ce que tu es en train de faire là, ce n'est quand même pas du même niveau que ce que tu as vécu quand tu es allé dans de l'eau glacée. Et c'est d'ailleurs ce que j'essaye de faire quand j'organise certains types d'événements. Tenez-vous informés, parce qu'il y aura un prochain événement, sûrement au début de 2025. Donc, tenez-vous informés si ça vous intéresse de vivre, vous aussi, des challenges qui permettent de vous dépasser un petit peu. Ce ne sera pas dans l'eau glacée, mais ce sera autre chose. En tout cas, n'hésitez pas à vous challenger un petit peu pour... comme je viens de le dire, augmenter un peu vos standards et faire en sorte que ce soit plus facile pour vous, ne serait-ce que votre quotidien. C'est juste incroyable de pouvoir se dire qu'en fait, le quotidien devient facile et qu'on est capable de grandes choses, tout simplement. Voilà un petit peu les dernières leçons que j'avais envie de vous partager dans cet épisode. Bon, gardez en tête que là, ce que je viens de vous partager, le but n'est pas d'aller tester tout de suite une immersion pour vous dans l'eau glacée. Sachez que c'est important de vous faire accompagner si vous décidez de le faire. C'est important d'être plusieurs, tout simplement par rapport à la sécurité aussi, parce que si vous faites n'importe quoi, il peut se passer n'importe quoi derrière. Et quand on est en plus dans du froid, c'est plus risqué. Quand on est dans de l'eau, c'est encore plus risqué. On ne sait pas comment, encore une fois, on peut réagir. Et on peut très bien paniquer aussi. Donc, c'est important de se faire accompagner, de trouver éventuellement des personnes. D'ailleurs, j'en profite pour remercier Nathan Delacoste et Fred Chevalier, qui est spécialisé dans les immersions en eau glacée. qui ont mené ce séminaire jusqu'au bout et qui nous ont permis justement de nous challenger, de nous dépasser. Parce que jamais j'aurais pu m'imaginer faire ce truc-là. En plus de ça, je me revois quelques années en arrière avec des copines. On est en Suisse et là, on arrive après une randonnée. Il y a un lac et je ne sais pas, on a envie de se baigner parce que c'est l'été, etc. Mais bon, un lac en montagne, on était à plus de 2005, je crois, d'altitude. C'est très froid, quoi qu'il arrive. Et là, je me rappelle à quel point c'était... dur de ressentir la circulation sanguine qui est toute bizarre quand on rentre dans du froid, on a l'impression qu'on nous resserre les jambes, ça fait vraiment des sensations particulières. Et cette expérience m'avait aussi conditionné les différentes peurs ou appréhensions que j'ai pu vous décrire au début de l'épisode, alors que finalement c'était quand même deux expériences totalement différentes. Mais pour autant, j'avais cette crainte-là de ne pas réussir parce que j'avais clairement pas réussi la première fois que j'avais essayé, dans des conditions qui n'étaient pas du tout les mêmes, sans préparation. Et voilà. Donc, j'espère que cet épisode vous a plu, vous a permis de mieux comprendre un petit peu ce qui s'est passé pour moi et surtout de vous donner un peu d'espoir aussi dans vos objectifs et dans vos challenges. Parce que même quand vous pensez que ce n'est pas possible, sachez que ce n'est peut-être pas 100% impossible non plus. Et si ce n'est pas 100% impossible non plus, c'est qu'il y a une petite chance que ce soit possible. Concentrez-vous sur ce pourcentage-là de chance que ce soit possible et je suis sûre que vous arriverez à atteindre vos objectifs. Je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !
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