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Mouvemental

#55 Faire du sport, ça fait mal. Et ne pas en faire ?

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13min |05/07/2025
Play
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Description

Quand tu penses à "effort physique", tu te dis "ça va être dur", "ça brûle", "c’est inconfortable"...

Et si fuir l’effort physique t'attirait les ennuis que tu cherches à éviter ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement ce que tu fuis… et ce que tu nourris sans le vouloir quand tu restes dans l’inaction.


Tu vas découvrir :

👉 Pourquoi l’effort physique est souvent associé (à tort) à une menace pour l’estime de soi

👉 Ce que tu gagnes vraiment quand tu choisis ta difficulté plutôt que de la fuir

👉 Comment identifier la souffrance latente que tu nourris en cherchant à éviter celle du moment


Un épisode pour t’aider à changer de perspective, choisir consciemment ton inconfort, et remettre du sens dans ta pratique d’activité physique.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

Retrouvez-moi par ici ⤵️

Site Internet

YouTube

Instagram

Facebook

LinkedIn


🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je vais avoir mal, je vais souffrir, ça va être dur. Bon, si toi aussi, tu n'es pas particulièrement fan des efforts physiques, j'espère t'aider à changer de perspective à travers ce court épisode. Alors, écoute-moi bien. J'ai fait un coaching récemment avec une personne, appelons-la Julie, pour une question de confidentialité. Et ce qu'on a fait ensemble, c'est qu'on a dans un premier temps exploré un petit peu toutes ces motivations à faire de l'activité physique. Et c'est bien de faire ça, parce que ça permet de donner plus de sens à sa pratique, ça permet de, on va dire, mettre du gaz un petit peu, de se donner un peu d'énergie pour en faire. Mais d'un côté, ce n'est pas suffisant. Et c'est pour ça qu'on est aussi allé explorer toutes les choses qui peuvent l'empêcher de pratiquer. Et en l'occurrence, les bonnes raisons de ne pas faire de l'activité physique. Et en explorant tout ça, il y a plusieurs choses qui sont ressorties. Déjà, il y a le fait que pour elle, ça prend du temps de faire de l'activité physique, alors qu'elle a déjà un agenda assez chargé. Et puis, il y a le fait aussi que c'est long de voir des résultats. Ça peut être long de voir une évolution, sa progression, etc. Et puis, il y avait également une autre raison qu'elle m'a donnée, c'est le fait d'être confrontée à... une forme de souffrance. Le fait de, quand on fait un effort physique, mine de rien, on travaille nos muscles et parfois, le ressenti, il n'est pas toujours très agréable. Quand ça chauffe trop, quand justement, on travaille le cardio et qu'on a la respiration qui s'accélère, parfois, je sais que pour vous, ce n'est pas très agréable et ça ne vous donne pas envie d'aller vous confronter à tout ça. Et ce qu'on remarque, c'est que là, en l'occurrence, pour elle, elle me disait « Oui, mais ça va être dur, je vais souffrir, etc. » Ça traduit une forme de difficulté. Et quand elle évite de se confronter à cette difficulté, c'est ça qu'on allait explorer ensuite. C'est OK, il y a une forme de difficulté dans le fait de faire de l'activité physique. Mais quand tu cherches justement à ne pas faire d'activité physique pour éviter ça, tu cherches donc à ne pas t'y confronter. Et surtout, on s'est rendu compte qu'elle évitait de se mettre en difficulté. Elle évitait de chercher à avoir les muscles qui brûlent. Elle évitait d'avoir le souffle qui s'accélère, etc. Et la suite de tout ça, donc on allait explorer un peu plus loin, bah ouais, mais donc si tu ne te mets pas en difficulté, qu'est-ce que toi ça t'apporte en fait de différent ? Elle m'a répondu, si je ne me mets pas en difficulté, tout simplement, je ne serais pas déçue de mes non-performances. Je ne serais pas déçue de manquer, de passer à côté une quelconque performance. Et là, je ne parle pas forcément de performances de haut niveau, juste le fait de... réussir à faire un exercice comme on nous le demande, ou juste le fait de réussir un objectif qu'on s'est fixé soi-même. Et donc elle me dit, voilà, au moins je suis sûre de ne pas faire de contre-performance ou de ne pas être déçue par rapport à mes performances. Et pour ça, pour elle, le fait d'éviter d'être déçue par rapport à ses non-performances, eh bien, elle a la sensation d'éviter aussi. de dégrader son estime d'elle-même. Pour elle, c'est un moyen de se protéger, en fait. C'est un moyen de protéger son estime d'elle-même. Et ça, ça paraît plutôt écologique comme réflexion au premier abord. Sauf que, est-ce que c'est ce qui se passe dans la réalité ? Et c'est ça qu'on va explorer. Si ça n'a pas encore de sens pour vous, vous allez comprendre un petit peu plus au fur et à mesure de mes explications. Mais déjà, là, ça vous montre à quel point... Un argument tel que ça va être dur ou je vais souffrir ou ça va me brûler, etc. Ce genre d'argument, ça vous montre à quel point ça peut devenir un réel frein à la pratique et donc un truc qui ne va pas vous aider réellement à vous y mettre. Et si je reprends un petit peu ce qui se passe dans sa tête, c'est donc je ne veux pas me confronter à une quelconque douleur ou une quelconque souffrance. Je ne veux pas me mettre en difficulté parce que si je me mets en difficulté, potentiellement, je vais... être confrontée à un manque de performance. Et en plus de ça, je risque de dégrader mon estime de moi si je me rends compte que mes performances ne sont pas atteintes. Donc, le raccourci mental qui se produit là, c'est face à « ça va être trop dur, je vais souffrir » , je risque de dégrader mon estime de moi. Vous voyez à quel point là, on fait un lien direct entre les deux qui est assez puissant et qui donne du sens au pourquoi, en fait, elle n'a pas l'intérêt là tout de suite de se mettre à l'activité physique, parce que pour elle, ça va justement impacter son estime d'elle-même. Mais à votre avis, quand on voit là, quand vous entendez ce raccourci mental de ça va être trop dur, du coup, je me protège et je protège mon estime de moi, A votre avis, est-ce que c'est 100% vrai que si vous ne vous confrontez pas à cette souffrance, cette difficulté, vous allez réellement protéger votre estime de vous-même ? En y réfléchissant, on va voir que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas. Et je lui ai dit à un moment donné, puisqu'on parlait de squat, on parlait de différents types d'exercices de renforcement musculaire qu'elle avait déjà expérimenté par le passé, elle me dit « c'est vrai que quand je fais des squats, quand même ça brûle bien les cuisses et ce n'est pas trop agréable, même si je sais que c'est important et que ça permet de se muscler » . Elle avait quand même ce truc dans le fond de « c'est pas très agréable » . Donc je lui ai dit « mais en fait, quand tu fais des squats, tu souffres plus physiquement, ok, on est d'accord, mais quand tu ne les fais pas, tu souffres plus où ? » C'est la question que je lui ai posée. Et là, elle m'a répondu « bah en fait, je crois que finalement, quand je ne les fais pas, je souffre plus dans mon estime, c'est là que c'est intéressant, parce que j'aurais voulu le faire, mais je ne l'ai pas fait, donc en fait, je ne suis pas réellement contente de moi, je ne suis pas vraiment satisfaite de moi. » Et c'est là qu'on se rend compte que c'est super intéressant, ce fameux raccourci mental dont je vous parle depuis tout à l'heure, c'est que finalement, on le court-circuite, on se rend compte que c'est un faux, enfin c'est un mauvais raccourci mental, et que finalement, ça provoque l'inverse. Le fait de ne pas vouloir se confronter à cette forme de souffrance, eh bien, on se retrouve malgré tout confronté à la souffrance qu'on voulait éviter. Et ça, c'est super intéressant de se rendre compte, pour justement, petit à petit, switcher, et faire en sorte de faire sauter le frein en question. En fait, ce qui est aussi super intéressant là, c'est qu'en pensant éviter une certaine souffrance, on en subit une autre, comme une sorte de souffrance un peu cachée. Et c'est ça le piège, c'est ça le plus gros piège. On choisit véritablement un soulagement qui est immédiat, le fait de ne pas sentir ses cuisses brûler. Mais on oublie la souffrance que ça alimente, la souffrance sous-jacente que ça alimente, comme par exemple des raideurs, des douleurs, une fatigue. qui s'installent progressivement, de la frustration, de ne pas se sentir en forme, de ne pas se sentir suffisamment dynamique, de se sentir limitée peut-être parfois physiquement, une perte de confiance, parce que petit à petit, on est moins à l'aise dans notre corps, donc moins à l'aise peut-être aussi dans la société, si là je fais un gros raccourci. Et puis il peut y avoir aussi de la culpabilité, au fait d'avoir dans un coin de notre tête l'envie d'en faire, mais finalement de ne pas réussir à en faire, de se fixer. peut-être une séance, mais finalement de ne pas la faire, de procrastiner. Il y a une forme de culpabilité qui s'installe. Et petit à petit, ça peut entraîner aussi un isolement. On ose moins sortir, on a moins le moral, etc. Il y a une grosse cascade de souffrance qui se produit de manière un petit peu sournoise, et ça, on l'oublie réellement, parce qu'on est vraiment focus sur la souffrance immédiate, le truc immédiat qu'on peut percevoir tout de suite. Et c'est là qu'on se rend compte Donc que... Le fameux raccourci dont je vous parle, que notre cerveau fait, il n'est pas réellement juste, parce que fuir l'effort ne protège pas ton estime de toi et ne t'empêche pas non plus d'être déçu. Tu ne seras pas déçu de mal performer ou de mal faire, si tu ne fais pas, on est d'accord, mais tu seras certainement déçu de ne pas essayer. Et si on prend une sorte de balance, si on remet les deux dans la balance, lequel pèse le plus lourd pour toi, lequel est le plus dur à endurer ? Est-ce que c'est le fait de « subir » pendant l'espace d'un instant ? Ou est-ce que c'est le fait de subir et de resubir et de resubir ? Le fait de jamais y arriver, jamais essayer de le faire et de se sentir finalement petit à petit incapable, pas capable de. Ça, c'est très désagréable comme sensation. Et je pense que c'est beaucoup plus violent, même si ce n'est pas une sensation physique à proprement parler, c'est beaucoup plus violent psychologiquement. Et je vous invite vraiment à vous poser un peu ce genre de questions de votre côté. Quand vous évitez quelque chose, qu'est-ce que finalement vous n'évitez pas ? En fait, quand vous évitez une certaine souffrance, quelle autre souffrance vous alimentez ? Par exemple, là, dans l'exemple qu'on est en train justement de prendre pendant cet épisode. Moi, je vous invite vraiment à vous poser la question. En fait, c'est d'ailleurs ce que je lui ai posé. Je lui ai dit, mais tu préfères quelle souffrance ? Et c'est là que j'en reviens à mon histoire de balance. C'est quoi finalement ? la souffrance la plus douloureuse pour toi entre les deux, entre le fait de faire et de ne pas faire, et le fait de se confronter plutôt à une souffrance un peu physique et immédiate sur le moment, ou une souffrance un peu plus latente. Elle m'a répondu, en fait, oui, je crois que je préfère souffrir un peu et être contente de moi, d'autant plus que c'est une souffrance que je choisis de me donner et non de subir. Parce qu'en réalité, tu choisis réellement, consciemment, quel inconfort tu es prêt. prêt ou prête à vivre. Et ça, je crois que c'est complètement différent dans le cerveau quand on choisit quelque chose. Et ça doit vous rappeler mon dernier épisode, justement, où je parle du fait de choisir entre deux choses et non pas de subir à travers des il faut. Et justement, vous irez écouter l'épisode si vous ne voyez pas de quoi je parle. Je ne vais pas le reprendre là tout de suite. mais en tout cas quand on est acteur de cette forme de souffrance c'est beaucoup plus facile de la supporter que si justement on cherche à la fuir Je crois que c'est ça que j'ai envie de vous faire passer. Et l'autre chose aussi qu'on peut quand même, si on va chercher un peu plus loin dans la réflexion, c'est finalement, est-ce qu'il n'y a pas des formes de souffrance qui sont positives et des formes de souffrance qui sont négatives ? En gros, est-ce qu'il n'y a pas des souffrances qui nous amènent des belles choses et des souffrances qui nous amènent que des mauvaises choses ? Je ne sais pas. Il faut un peu se questionner là-dessus. Moi, j'ai l'impression que de souffrir là tout de suite en faisant un effort physique, oui, ce n'est peut-être pas toujours très agréable. Et en même temps, petite parenthèse, et à finalement se rendre compte que ce n'est peut-être pas autant une souffrance que ce qu'on s'imaginait au départ. Mais on peut aussi se dire que finalement, c'est une souffrance qui est plutôt positive parce que derrière, elle nous amène du positif, alors qu'il y a des souffrances qui sont plutôt négatives, comme le fait de ne pas se confronter, de ne pas chercher à essayer de faire parce que justement, on fuit l'inconfort. Et dans ces cas-là, ça nous apporte plutôt du négatif derrière. En fait, à vous de regarder un peu ces... C'est pour et c'est contre dans les différentes souffrances auxquelles vous pouvez être amené à faire face. Et je pense que là, à travers cet épisode, ça vous amène juste à une sorte de changement de perspective. En tout cas, je l'espère. J'espère que ça a été suffisamment clair. Désolée, il fait méga chaud ici. Il fait plus de 30 degrés dans mon appart. J'ai un peu de mal à structurer mes idées et à parler de manière aussi fluide que ce que j'aimerais. Mais le message, il est simple. Il est quand vous cherchez justement à ne pas souffrir musculairement. quelle souffrance vous alimentez, quelle autre souffrance vous alimentez et dont vous n'aviez pas conscience jusque-là. Je pense que c'est la question à vous poser et vraiment à vous poser, pas en surface, mais à aller chercher un peu plus en profondeur. Parce qu'en fonction de la réponse que vous allez y mettre derrière, ça va certainement vous aider et provoquer un peu le switch et le déclic qui vous aidera un petit peu plus à passer à l'action. Ça ne veut pas dire que ce sera suffisant, mais ça sera un pas de plus, un step de plus. Et bien sûr, vous pouvez aussi faire le choix de vous faire accompagner. Avec Mouvementale, je suis là pour ça. Et puis, il y a tous les épisodes de podcast, plus de 50 épisodes qui sont là aussi pour vous aider à planter des petites graines pour avoir un état d'esprit qui soit plus favorable et plus aidant dans l'accomplissement de votre pratique d'activité physique. Donc, pensez à piocher de temps en temps dans tous ces épisodes. Et je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! Et tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Quand tu penses à "effort physique", tu te dis "ça va être dur", "ça brûle", "c’est inconfortable"...

Et si fuir l’effort physique t'attirait les ennuis que tu cherches à éviter ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement ce que tu fuis… et ce que tu nourris sans le vouloir quand tu restes dans l’inaction.


Tu vas découvrir :

👉 Pourquoi l’effort physique est souvent associé (à tort) à une menace pour l’estime de soi

👉 Ce que tu gagnes vraiment quand tu choisis ta difficulté plutôt que de la fuir

👉 Comment identifier la souffrance latente que tu nourris en cherchant à éviter celle du moment


Un épisode pour t’aider à changer de perspective, choisir consciemment ton inconfort, et remettre du sens dans ta pratique d’activité physique.


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Magali


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Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Je vais avoir mal, je vais souffrir, ça va être dur. Bon, si toi aussi, tu n'es pas particulièrement fan des efforts physiques, j'espère t'aider à changer de perspective à travers ce court épisode. Alors, écoute-moi bien. J'ai fait un coaching récemment avec une personne, appelons-la Julie, pour une question de confidentialité. Et ce qu'on a fait ensemble, c'est qu'on a dans un premier temps exploré un petit peu toutes ces motivations à faire de l'activité physique. Et c'est bien de faire ça, parce que ça permet de donner plus de sens à sa pratique, ça permet de, on va dire, mettre du gaz un petit peu, de se donner un peu d'énergie pour en faire. Mais d'un côté, ce n'est pas suffisant. Et c'est pour ça qu'on est aussi allé explorer toutes les choses qui peuvent l'empêcher de pratiquer. Et en l'occurrence, les bonnes raisons de ne pas faire de l'activité physique. Et en explorant tout ça, il y a plusieurs choses qui sont ressorties. Déjà, il y a le fait que pour elle, ça prend du temps de faire de l'activité physique, alors qu'elle a déjà un agenda assez chargé. Et puis, il y a le fait aussi que c'est long de voir des résultats. Ça peut être long de voir une évolution, sa progression, etc. Et puis, il y avait également une autre raison qu'elle m'a donnée, c'est le fait d'être confrontée à... une forme de souffrance. Le fait de, quand on fait un effort physique, mine de rien, on travaille nos muscles et parfois, le ressenti, il n'est pas toujours très agréable. Quand ça chauffe trop, quand justement, on travaille le cardio et qu'on a la respiration qui s'accélère, parfois, je sais que pour vous, ce n'est pas très agréable et ça ne vous donne pas envie d'aller vous confronter à tout ça. Et ce qu'on remarque, c'est que là, en l'occurrence, pour elle, elle me disait « Oui, mais ça va être dur, je vais souffrir, etc. » Ça traduit une forme de difficulté. Et quand elle évite de se confronter à cette difficulté, c'est ça qu'on allait explorer ensuite. C'est OK, il y a une forme de difficulté dans le fait de faire de l'activité physique. Mais quand tu cherches justement à ne pas faire d'activité physique pour éviter ça, tu cherches donc à ne pas t'y confronter. Et surtout, on s'est rendu compte qu'elle évitait de se mettre en difficulté. Elle évitait de chercher à avoir les muscles qui brûlent. Elle évitait d'avoir le souffle qui s'accélère, etc. Et la suite de tout ça, donc on allait explorer un peu plus loin, bah ouais, mais donc si tu ne te mets pas en difficulté, qu'est-ce que toi ça t'apporte en fait de différent ? Elle m'a répondu, si je ne me mets pas en difficulté, tout simplement, je ne serais pas déçue de mes non-performances. Je ne serais pas déçue de manquer, de passer à côté une quelconque performance. Et là, je ne parle pas forcément de performances de haut niveau, juste le fait de... réussir à faire un exercice comme on nous le demande, ou juste le fait de réussir un objectif qu'on s'est fixé soi-même. Et donc elle me dit, voilà, au moins je suis sûre de ne pas faire de contre-performance ou de ne pas être déçue par rapport à mes performances. Et pour ça, pour elle, le fait d'éviter d'être déçue par rapport à ses non-performances, eh bien, elle a la sensation d'éviter aussi. de dégrader son estime d'elle-même. Pour elle, c'est un moyen de se protéger, en fait. C'est un moyen de protéger son estime d'elle-même. Et ça, ça paraît plutôt écologique comme réflexion au premier abord. Sauf que, est-ce que c'est ce qui se passe dans la réalité ? Et c'est ça qu'on va explorer. Si ça n'a pas encore de sens pour vous, vous allez comprendre un petit peu plus au fur et à mesure de mes explications. Mais déjà, là, ça vous montre à quel point... Un argument tel que ça va être dur ou je vais souffrir ou ça va me brûler, etc. Ce genre d'argument, ça vous montre à quel point ça peut devenir un réel frein à la pratique et donc un truc qui ne va pas vous aider réellement à vous y mettre. Et si je reprends un petit peu ce qui se passe dans sa tête, c'est donc je ne veux pas me confronter à une quelconque douleur ou une quelconque souffrance. Je ne veux pas me mettre en difficulté parce que si je me mets en difficulté, potentiellement, je vais... être confrontée à un manque de performance. Et en plus de ça, je risque de dégrader mon estime de moi si je me rends compte que mes performances ne sont pas atteintes. Donc, le raccourci mental qui se produit là, c'est face à « ça va être trop dur, je vais souffrir » , je risque de dégrader mon estime de moi. Vous voyez à quel point là, on fait un lien direct entre les deux qui est assez puissant et qui donne du sens au pourquoi, en fait, elle n'a pas l'intérêt là tout de suite de se mettre à l'activité physique, parce que pour elle, ça va justement impacter son estime d'elle-même. Mais à votre avis, quand on voit là, quand vous entendez ce raccourci mental de ça va être trop dur, du coup, je me protège et je protège mon estime de moi, A votre avis, est-ce que c'est 100% vrai que si vous ne vous confrontez pas à cette souffrance, cette difficulté, vous allez réellement protéger votre estime de vous-même ? En y réfléchissant, on va voir que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas. Et je lui ai dit à un moment donné, puisqu'on parlait de squat, on parlait de différents types d'exercices de renforcement musculaire qu'elle avait déjà expérimenté par le passé, elle me dit « c'est vrai que quand je fais des squats, quand même ça brûle bien les cuisses et ce n'est pas trop agréable, même si je sais que c'est important et que ça permet de se muscler » . Elle avait quand même ce truc dans le fond de « c'est pas très agréable » . Donc je lui ai dit « mais en fait, quand tu fais des squats, tu souffres plus physiquement, ok, on est d'accord, mais quand tu ne les fais pas, tu souffres plus où ? » C'est la question que je lui ai posée. Et là, elle m'a répondu « bah en fait, je crois que finalement, quand je ne les fais pas, je souffre plus dans mon estime, c'est là que c'est intéressant, parce que j'aurais voulu le faire, mais je ne l'ai pas fait, donc en fait, je ne suis pas réellement contente de moi, je ne suis pas vraiment satisfaite de moi. » Et c'est là qu'on se rend compte que c'est super intéressant, ce fameux raccourci mental dont je vous parle depuis tout à l'heure, c'est que finalement, on le court-circuite, on se rend compte que c'est un faux, enfin c'est un mauvais raccourci mental, et que finalement, ça provoque l'inverse. Le fait de ne pas vouloir se confronter à cette forme de souffrance, eh bien, on se retrouve malgré tout confronté à la souffrance qu'on voulait éviter. Et ça, c'est super intéressant de se rendre compte, pour justement, petit à petit, switcher, et faire en sorte de faire sauter le frein en question. En fait, ce qui est aussi super intéressant là, c'est qu'en pensant éviter une certaine souffrance, on en subit une autre, comme une sorte de souffrance un peu cachée. Et c'est ça le piège, c'est ça le plus gros piège. On choisit véritablement un soulagement qui est immédiat, le fait de ne pas sentir ses cuisses brûler. Mais on oublie la souffrance que ça alimente, la souffrance sous-jacente que ça alimente, comme par exemple des raideurs, des douleurs, une fatigue. qui s'installent progressivement, de la frustration, de ne pas se sentir en forme, de ne pas se sentir suffisamment dynamique, de se sentir limitée peut-être parfois physiquement, une perte de confiance, parce que petit à petit, on est moins à l'aise dans notre corps, donc moins à l'aise peut-être aussi dans la société, si là je fais un gros raccourci. Et puis il peut y avoir aussi de la culpabilité, au fait d'avoir dans un coin de notre tête l'envie d'en faire, mais finalement de ne pas réussir à en faire, de se fixer. peut-être une séance, mais finalement de ne pas la faire, de procrastiner. Il y a une forme de culpabilité qui s'installe. Et petit à petit, ça peut entraîner aussi un isolement. On ose moins sortir, on a moins le moral, etc. Il y a une grosse cascade de souffrance qui se produit de manière un petit peu sournoise, et ça, on l'oublie réellement, parce qu'on est vraiment focus sur la souffrance immédiate, le truc immédiat qu'on peut percevoir tout de suite. Et c'est là qu'on se rend compte Donc que... Le fameux raccourci dont je vous parle, que notre cerveau fait, il n'est pas réellement juste, parce que fuir l'effort ne protège pas ton estime de toi et ne t'empêche pas non plus d'être déçu. Tu ne seras pas déçu de mal performer ou de mal faire, si tu ne fais pas, on est d'accord, mais tu seras certainement déçu de ne pas essayer. Et si on prend une sorte de balance, si on remet les deux dans la balance, lequel pèse le plus lourd pour toi, lequel est le plus dur à endurer ? Est-ce que c'est le fait de « subir » pendant l'espace d'un instant ? Ou est-ce que c'est le fait de subir et de resubir et de resubir ? Le fait de jamais y arriver, jamais essayer de le faire et de se sentir finalement petit à petit incapable, pas capable de. Ça, c'est très désagréable comme sensation. Et je pense que c'est beaucoup plus violent, même si ce n'est pas une sensation physique à proprement parler, c'est beaucoup plus violent psychologiquement. Et je vous invite vraiment à vous poser un peu ce genre de questions de votre côté. Quand vous évitez quelque chose, qu'est-ce que finalement vous n'évitez pas ? En fait, quand vous évitez une certaine souffrance, quelle autre souffrance vous alimentez ? Par exemple, là, dans l'exemple qu'on est en train justement de prendre pendant cet épisode. Moi, je vous invite vraiment à vous poser la question. En fait, c'est d'ailleurs ce que je lui ai posé. Je lui ai dit, mais tu préfères quelle souffrance ? Et c'est là que j'en reviens à mon histoire de balance. C'est quoi finalement ? la souffrance la plus douloureuse pour toi entre les deux, entre le fait de faire et de ne pas faire, et le fait de se confronter plutôt à une souffrance un peu physique et immédiate sur le moment, ou une souffrance un peu plus latente. Elle m'a répondu, en fait, oui, je crois que je préfère souffrir un peu et être contente de moi, d'autant plus que c'est une souffrance que je choisis de me donner et non de subir. Parce qu'en réalité, tu choisis réellement, consciemment, quel inconfort tu es prêt. prêt ou prête à vivre. Et ça, je crois que c'est complètement différent dans le cerveau quand on choisit quelque chose. Et ça doit vous rappeler mon dernier épisode, justement, où je parle du fait de choisir entre deux choses et non pas de subir à travers des il faut. Et justement, vous irez écouter l'épisode si vous ne voyez pas de quoi je parle. Je ne vais pas le reprendre là tout de suite. mais en tout cas quand on est acteur de cette forme de souffrance c'est beaucoup plus facile de la supporter que si justement on cherche à la fuir Je crois que c'est ça que j'ai envie de vous faire passer. Et l'autre chose aussi qu'on peut quand même, si on va chercher un peu plus loin dans la réflexion, c'est finalement, est-ce qu'il n'y a pas des formes de souffrance qui sont positives et des formes de souffrance qui sont négatives ? En gros, est-ce qu'il n'y a pas des souffrances qui nous amènent des belles choses et des souffrances qui nous amènent que des mauvaises choses ? Je ne sais pas. Il faut un peu se questionner là-dessus. Moi, j'ai l'impression que de souffrir là tout de suite en faisant un effort physique, oui, ce n'est peut-être pas toujours très agréable. Et en même temps, petite parenthèse, et à finalement se rendre compte que ce n'est peut-être pas autant une souffrance que ce qu'on s'imaginait au départ. Mais on peut aussi se dire que finalement, c'est une souffrance qui est plutôt positive parce que derrière, elle nous amène du positif, alors qu'il y a des souffrances qui sont plutôt négatives, comme le fait de ne pas se confronter, de ne pas chercher à essayer de faire parce que justement, on fuit l'inconfort. Et dans ces cas-là, ça nous apporte plutôt du négatif derrière. En fait, à vous de regarder un peu ces... C'est pour et c'est contre dans les différentes souffrances auxquelles vous pouvez être amené à faire face. Et je pense que là, à travers cet épisode, ça vous amène juste à une sorte de changement de perspective. En tout cas, je l'espère. J'espère que ça a été suffisamment clair. Désolée, il fait méga chaud ici. Il fait plus de 30 degrés dans mon appart. J'ai un peu de mal à structurer mes idées et à parler de manière aussi fluide que ce que j'aimerais. Mais le message, il est simple. Il est quand vous cherchez justement à ne pas souffrir musculairement. quelle souffrance vous alimentez, quelle autre souffrance vous alimentez et dont vous n'aviez pas conscience jusque-là. Je pense que c'est la question à vous poser et vraiment à vous poser, pas en surface, mais à aller chercher un peu plus en profondeur. Parce qu'en fonction de la réponse que vous allez y mettre derrière, ça va certainement vous aider et provoquer un peu le switch et le déclic qui vous aidera un petit peu plus à passer à l'action. Ça ne veut pas dire que ce sera suffisant, mais ça sera un pas de plus, un step de plus. Et bien sûr, vous pouvez aussi faire le choix de vous faire accompagner. Avec Mouvementale, je suis là pour ça. Et puis, il y a tous les épisodes de podcast, plus de 50 épisodes qui sont là aussi pour vous aider à planter des petites graines pour avoir un état d'esprit qui soit plus favorable et plus aidant dans l'accomplissement de votre pratique d'activité physique. Donc, pensez à piocher de temps en temps dans tous ces épisodes. Et je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! Et tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Description

Quand tu penses à "effort physique", tu te dis "ça va être dur", "ça brûle", "c’est inconfortable"...

Et si fuir l’effort physique t'attirait les ennuis que tu cherches à éviter ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement ce que tu fuis… et ce que tu nourris sans le vouloir quand tu restes dans l’inaction.


Tu vas découvrir :

👉 Pourquoi l’effort physique est souvent associé (à tort) à une menace pour l’estime de soi

👉 Ce que tu gagnes vraiment quand tu choisis ta difficulté plutôt que de la fuir

👉 Comment identifier la souffrance latente que tu nourris en cherchant à éviter celle du moment


Un épisode pour t’aider à changer de perspective, choisir consciemment ton inconfort, et remettre du sens dans ta pratique d’activité physique.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

Retrouvez-moi par ici ⤵️

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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je vais avoir mal, je vais souffrir, ça va être dur. Bon, si toi aussi, tu n'es pas particulièrement fan des efforts physiques, j'espère t'aider à changer de perspective à travers ce court épisode. Alors, écoute-moi bien. J'ai fait un coaching récemment avec une personne, appelons-la Julie, pour une question de confidentialité. Et ce qu'on a fait ensemble, c'est qu'on a dans un premier temps exploré un petit peu toutes ces motivations à faire de l'activité physique. Et c'est bien de faire ça, parce que ça permet de donner plus de sens à sa pratique, ça permet de, on va dire, mettre du gaz un petit peu, de se donner un peu d'énergie pour en faire. Mais d'un côté, ce n'est pas suffisant. Et c'est pour ça qu'on est aussi allé explorer toutes les choses qui peuvent l'empêcher de pratiquer. Et en l'occurrence, les bonnes raisons de ne pas faire de l'activité physique. Et en explorant tout ça, il y a plusieurs choses qui sont ressorties. Déjà, il y a le fait que pour elle, ça prend du temps de faire de l'activité physique, alors qu'elle a déjà un agenda assez chargé. Et puis, il y a le fait aussi que c'est long de voir des résultats. Ça peut être long de voir une évolution, sa progression, etc. Et puis, il y avait également une autre raison qu'elle m'a donnée, c'est le fait d'être confrontée à... une forme de souffrance. Le fait de, quand on fait un effort physique, mine de rien, on travaille nos muscles et parfois, le ressenti, il n'est pas toujours très agréable. Quand ça chauffe trop, quand justement, on travaille le cardio et qu'on a la respiration qui s'accélère, parfois, je sais que pour vous, ce n'est pas très agréable et ça ne vous donne pas envie d'aller vous confronter à tout ça. Et ce qu'on remarque, c'est que là, en l'occurrence, pour elle, elle me disait « Oui, mais ça va être dur, je vais souffrir, etc. » Ça traduit une forme de difficulté. Et quand elle évite de se confronter à cette difficulté, c'est ça qu'on allait explorer ensuite. C'est OK, il y a une forme de difficulté dans le fait de faire de l'activité physique. Mais quand tu cherches justement à ne pas faire d'activité physique pour éviter ça, tu cherches donc à ne pas t'y confronter. Et surtout, on s'est rendu compte qu'elle évitait de se mettre en difficulté. Elle évitait de chercher à avoir les muscles qui brûlent. Elle évitait d'avoir le souffle qui s'accélère, etc. Et la suite de tout ça, donc on allait explorer un peu plus loin, bah ouais, mais donc si tu ne te mets pas en difficulté, qu'est-ce que toi ça t'apporte en fait de différent ? Elle m'a répondu, si je ne me mets pas en difficulté, tout simplement, je ne serais pas déçue de mes non-performances. Je ne serais pas déçue de manquer, de passer à côté une quelconque performance. Et là, je ne parle pas forcément de performances de haut niveau, juste le fait de... réussir à faire un exercice comme on nous le demande, ou juste le fait de réussir un objectif qu'on s'est fixé soi-même. Et donc elle me dit, voilà, au moins je suis sûre de ne pas faire de contre-performance ou de ne pas être déçue par rapport à mes performances. Et pour ça, pour elle, le fait d'éviter d'être déçue par rapport à ses non-performances, eh bien, elle a la sensation d'éviter aussi. de dégrader son estime d'elle-même. Pour elle, c'est un moyen de se protéger, en fait. C'est un moyen de protéger son estime d'elle-même. Et ça, ça paraît plutôt écologique comme réflexion au premier abord. Sauf que, est-ce que c'est ce qui se passe dans la réalité ? Et c'est ça qu'on va explorer. Si ça n'a pas encore de sens pour vous, vous allez comprendre un petit peu plus au fur et à mesure de mes explications. Mais déjà, là, ça vous montre à quel point... Un argument tel que ça va être dur ou je vais souffrir ou ça va me brûler, etc. Ce genre d'argument, ça vous montre à quel point ça peut devenir un réel frein à la pratique et donc un truc qui ne va pas vous aider réellement à vous y mettre. Et si je reprends un petit peu ce qui se passe dans sa tête, c'est donc je ne veux pas me confronter à une quelconque douleur ou une quelconque souffrance. Je ne veux pas me mettre en difficulté parce que si je me mets en difficulté, potentiellement, je vais... être confrontée à un manque de performance. Et en plus de ça, je risque de dégrader mon estime de moi si je me rends compte que mes performances ne sont pas atteintes. Donc, le raccourci mental qui se produit là, c'est face à « ça va être trop dur, je vais souffrir » , je risque de dégrader mon estime de moi. Vous voyez à quel point là, on fait un lien direct entre les deux qui est assez puissant et qui donne du sens au pourquoi, en fait, elle n'a pas l'intérêt là tout de suite de se mettre à l'activité physique, parce que pour elle, ça va justement impacter son estime d'elle-même. Mais à votre avis, quand on voit là, quand vous entendez ce raccourci mental de ça va être trop dur, du coup, je me protège et je protège mon estime de moi, A votre avis, est-ce que c'est 100% vrai que si vous ne vous confrontez pas à cette souffrance, cette difficulté, vous allez réellement protéger votre estime de vous-même ? En y réfléchissant, on va voir que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas. Et je lui ai dit à un moment donné, puisqu'on parlait de squat, on parlait de différents types d'exercices de renforcement musculaire qu'elle avait déjà expérimenté par le passé, elle me dit « c'est vrai que quand je fais des squats, quand même ça brûle bien les cuisses et ce n'est pas trop agréable, même si je sais que c'est important et que ça permet de se muscler » . Elle avait quand même ce truc dans le fond de « c'est pas très agréable » . Donc je lui ai dit « mais en fait, quand tu fais des squats, tu souffres plus physiquement, ok, on est d'accord, mais quand tu ne les fais pas, tu souffres plus où ? » C'est la question que je lui ai posée. Et là, elle m'a répondu « bah en fait, je crois que finalement, quand je ne les fais pas, je souffre plus dans mon estime, c'est là que c'est intéressant, parce que j'aurais voulu le faire, mais je ne l'ai pas fait, donc en fait, je ne suis pas réellement contente de moi, je ne suis pas vraiment satisfaite de moi. » Et c'est là qu'on se rend compte que c'est super intéressant, ce fameux raccourci mental dont je vous parle depuis tout à l'heure, c'est que finalement, on le court-circuite, on se rend compte que c'est un faux, enfin c'est un mauvais raccourci mental, et que finalement, ça provoque l'inverse. Le fait de ne pas vouloir se confronter à cette forme de souffrance, eh bien, on se retrouve malgré tout confronté à la souffrance qu'on voulait éviter. Et ça, c'est super intéressant de se rendre compte, pour justement, petit à petit, switcher, et faire en sorte de faire sauter le frein en question. En fait, ce qui est aussi super intéressant là, c'est qu'en pensant éviter une certaine souffrance, on en subit une autre, comme une sorte de souffrance un peu cachée. Et c'est ça le piège, c'est ça le plus gros piège. On choisit véritablement un soulagement qui est immédiat, le fait de ne pas sentir ses cuisses brûler. Mais on oublie la souffrance que ça alimente, la souffrance sous-jacente que ça alimente, comme par exemple des raideurs, des douleurs, une fatigue. qui s'installent progressivement, de la frustration, de ne pas se sentir en forme, de ne pas se sentir suffisamment dynamique, de se sentir limitée peut-être parfois physiquement, une perte de confiance, parce que petit à petit, on est moins à l'aise dans notre corps, donc moins à l'aise peut-être aussi dans la société, si là je fais un gros raccourci. Et puis il peut y avoir aussi de la culpabilité, au fait d'avoir dans un coin de notre tête l'envie d'en faire, mais finalement de ne pas réussir à en faire, de se fixer. peut-être une séance, mais finalement de ne pas la faire, de procrastiner. Il y a une forme de culpabilité qui s'installe. Et petit à petit, ça peut entraîner aussi un isolement. On ose moins sortir, on a moins le moral, etc. Il y a une grosse cascade de souffrance qui se produit de manière un petit peu sournoise, et ça, on l'oublie réellement, parce qu'on est vraiment focus sur la souffrance immédiate, le truc immédiat qu'on peut percevoir tout de suite. Et c'est là qu'on se rend compte Donc que... Le fameux raccourci dont je vous parle, que notre cerveau fait, il n'est pas réellement juste, parce que fuir l'effort ne protège pas ton estime de toi et ne t'empêche pas non plus d'être déçu. Tu ne seras pas déçu de mal performer ou de mal faire, si tu ne fais pas, on est d'accord, mais tu seras certainement déçu de ne pas essayer. Et si on prend une sorte de balance, si on remet les deux dans la balance, lequel pèse le plus lourd pour toi, lequel est le plus dur à endurer ? Est-ce que c'est le fait de « subir » pendant l'espace d'un instant ? Ou est-ce que c'est le fait de subir et de resubir et de resubir ? Le fait de jamais y arriver, jamais essayer de le faire et de se sentir finalement petit à petit incapable, pas capable de. Ça, c'est très désagréable comme sensation. Et je pense que c'est beaucoup plus violent, même si ce n'est pas une sensation physique à proprement parler, c'est beaucoup plus violent psychologiquement. Et je vous invite vraiment à vous poser un peu ce genre de questions de votre côté. Quand vous évitez quelque chose, qu'est-ce que finalement vous n'évitez pas ? En fait, quand vous évitez une certaine souffrance, quelle autre souffrance vous alimentez ? Par exemple, là, dans l'exemple qu'on est en train justement de prendre pendant cet épisode. Moi, je vous invite vraiment à vous poser la question. En fait, c'est d'ailleurs ce que je lui ai posé. Je lui ai dit, mais tu préfères quelle souffrance ? Et c'est là que j'en reviens à mon histoire de balance. C'est quoi finalement ? la souffrance la plus douloureuse pour toi entre les deux, entre le fait de faire et de ne pas faire, et le fait de se confronter plutôt à une souffrance un peu physique et immédiate sur le moment, ou une souffrance un peu plus latente. Elle m'a répondu, en fait, oui, je crois que je préfère souffrir un peu et être contente de moi, d'autant plus que c'est une souffrance que je choisis de me donner et non de subir. Parce qu'en réalité, tu choisis réellement, consciemment, quel inconfort tu es prêt. prêt ou prête à vivre. Et ça, je crois que c'est complètement différent dans le cerveau quand on choisit quelque chose. Et ça doit vous rappeler mon dernier épisode, justement, où je parle du fait de choisir entre deux choses et non pas de subir à travers des il faut. Et justement, vous irez écouter l'épisode si vous ne voyez pas de quoi je parle. Je ne vais pas le reprendre là tout de suite. mais en tout cas quand on est acteur de cette forme de souffrance c'est beaucoup plus facile de la supporter que si justement on cherche à la fuir Je crois que c'est ça que j'ai envie de vous faire passer. Et l'autre chose aussi qu'on peut quand même, si on va chercher un peu plus loin dans la réflexion, c'est finalement, est-ce qu'il n'y a pas des formes de souffrance qui sont positives et des formes de souffrance qui sont négatives ? En gros, est-ce qu'il n'y a pas des souffrances qui nous amènent des belles choses et des souffrances qui nous amènent que des mauvaises choses ? Je ne sais pas. Il faut un peu se questionner là-dessus. Moi, j'ai l'impression que de souffrir là tout de suite en faisant un effort physique, oui, ce n'est peut-être pas toujours très agréable. Et en même temps, petite parenthèse, et à finalement se rendre compte que ce n'est peut-être pas autant une souffrance que ce qu'on s'imaginait au départ. Mais on peut aussi se dire que finalement, c'est une souffrance qui est plutôt positive parce que derrière, elle nous amène du positif, alors qu'il y a des souffrances qui sont plutôt négatives, comme le fait de ne pas se confronter, de ne pas chercher à essayer de faire parce que justement, on fuit l'inconfort. Et dans ces cas-là, ça nous apporte plutôt du négatif derrière. En fait, à vous de regarder un peu ces... C'est pour et c'est contre dans les différentes souffrances auxquelles vous pouvez être amené à faire face. Et je pense que là, à travers cet épisode, ça vous amène juste à une sorte de changement de perspective. En tout cas, je l'espère. J'espère que ça a été suffisamment clair. Désolée, il fait méga chaud ici. Il fait plus de 30 degrés dans mon appart. J'ai un peu de mal à structurer mes idées et à parler de manière aussi fluide que ce que j'aimerais. Mais le message, il est simple. Il est quand vous cherchez justement à ne pas souffrir musculairement. quelle souffrance vous alimentez, quelle autre souffrance vous alimentez et dont vous n'aviez pas conscience jusque-là. Je pense que c'est la question à vous poser et vraiment à vous poser, pas en surface, mais à aller chercher un peu plus en profondeur. Parce qu'en fonction de la réponse que vous allez y mettre derrière, ça va certainement vous aider et provoquer un peu le switch et le déclic qui vous aidera un petit peu plus à passer à l'action. Ça ne veut pas dire que ce sera suffisant, mais ça sera un pas de plus, un step de plus. Et bien sûr, vous pouvez aussi faire le choix de vous faire accompagner. Avec Mouvementale, je suis là pour ça. Et puis, il y a tous les épisodes de podcast, plus de 50 épisodes qui sont là aussi pour vous aider à planter des petites graines pour avoir un état d'esprit qui soit plus favorable et plus aidant dans l'accomplissement de votre pratique d'activité physique. Donc, pensez à piocher de temps en temps dans tous ces épisodes. Et je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! Et tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

Description

Quand tu penses à "effort physique", tu te dis "ça va être dur", "ça brûle", "c’est inconfortable"...

Et si fuir l’effort physique t'attirait les ennuis que tu cherches à éviter ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement ce que tu fuis… et ce que tu nourris sans le vouloir quand tu restes dans l’inaction.


Tu vas découvrir :

👉 Pourquoi l’effort physique est souvent associé (à tort) à une menace pour l’estime de soi

👉 Ce que tu gagnes vraiment quand tu choisis ta difficulté plutôt que de la fuir

👉 Comment identifier la souffrance latente que tu nourris en cherchant à éviter celle du moment


Un épisode pour t’aider à changer de perspective, choisir consciemment ton inconfort, et remettre du sens dans ta pratique d’activité physique.


Bonne écoute 🎧

Magali


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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


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Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Je vais avoir mal, je vais souffrir, ça va être dur. Bon, si toi aussi, tu n'es pas particulièrement fan des efforts physiques, j'espère t'aider à changer de perspective à travers ce court épisode. Alors, écoute-moi bien. J'ai fait un coaching récemment avec une personne, appelons-la Julie, pour une question de confidentialité. Et ce qu'on a fait ensemble, c'est qu'on a dans un premier temps exploré un petit peu toutes ces motivations à faire de l'activité physique. Et c'est bien de faire ça, parce que ça permet de donner plus de sens à sa pratique, ça permet de, on va dire, mettre du gaz un petit peu, de se donner un peu d'énergie pour en faire. Mais d'un côté, ce n'est pas suffisant. Et c'est pour ça qu'on est aussi allé explorer toutes les choses qui peuvent l'empêcher de pratiquer. Et en l'occurrence, les bonnes raisons de ne pas faire de l'activité physique. Et en explorant tout ça, il y a plusieurs choses qui sont ressorties. Déjà, il y a le fait que pour elle, ça prend du temps de faire de l'activité physique, alors qu'elle a déjà un agenda assez chargé. Et puis, il y a le fait aussi que c'est long de voir des résultats. Ça peut être long de voir une évolution, sa progression, etc. Et puis, il y avait également une autre raison qu'elle m'a donnée, c'est le fait d'être confrontée à... une forme de souffrance. Le fait de, quand on fait un effort physique, mine de rien, on travaille nos muscles et parfois, le ressenti, il n'est pas toujours très agréable. Quand ça chauffe trop, quand justement, on travaille le cardio et qu'on a la respiration qui s'accélère, parfois, je sais que pour vous, ce n'est pas très agréable et ça ne vous donne pas envie d'aller vous confronter à tout ça. Et ce qu'on remarque, c'est que là, en l'occurrence, pour elle, elle me disait « Oui, mais ça va être dur, je vais souffrir, etc. » Ça traduit une forme de difficulté. Et quand elle évite de se confronter à cette difficulté, c'est ça qu'on allait explorer ensuite. C'est OK, il y a une forme de difficulté dans le fait de faire de l'activité physique. Mais quand tu cherches justement à ne pas faire d'activité physique pour éviter ça, tu cherches donc à ne pas t'y confronter. Et surtout, on s'est rendu compte qu'elle évitait de se mettre en difficulté. Elle évitait de chercher à avoir les muscles qui brûlent. Elle évitait d'avoir le souffle qui s'accélère, etc. Et la suite de tout ça, donc on allait explorer un peu plus loin, bah ouais, mais donc si tu ne te mets pas en difficulté, qu'est-ce que toi ça t'apporte en fait de différent ? Elle m'a répondu, si je ne me mets pas en difficulté, tout simplement, je ne serais pas déçue de mes non-performances. Je ne serais pas déçue de manquer, de passer à côté une quelconque performance. Et là, je ne parle pas forcément de performances de haut niveau, juste le fait de... réussir à faire un exercice comme on nous le demande, ou juste le fait de réussir un objectif qu'on s'est fixé soi-même. Et donc elle me dit, voilà, au moins je suis sûre de ne pas faire de contre-performance ou de ne pas être déçue par rapport à mes performances. Et pour ça, pour elle, le fait d'éviter d'être déçue par rapport à ses non-performances, eh bien, elle a la sensation d'éviter aussi. de dégrader son estime d'elle-même. Pour elle, c'est un moyen de se protéger, en fait. C'est un moyen de protéger son estime d'elle-même. Et ça, ça paraît plutôt écologique comme réflexion au premier abord. Sauf que, est-ce que c'est ce qui se passe dans la réalité ? Et c'est ça qu'on va explorer. Si ça n'a pas encore de sens pour vous, vous allez comprendre un petit peu plus au fur et à mesure de mes explications. Mais déjà, là, ça vous montre à quel point... Un argument tel que ça va être dur ou je vais souffrir ou ça va me brûler, etc. Ce genre d'argument, ça vous montre à quel point ça peut devenir un réel frein à la pratique et donc un truc qui ne va pas vous aider réellement à vous y mettre. Et si je reprends un petit peu ce qui se passe dans sa tête, c'est donc je ne veux pas me confronter à une quelconque douleur ou une quelconque souffrance. Je ne veux pas me mettre en difficulté parce que si je me mets en difficulté, potentiellement, je vais... être confrontée à un manque de performance. Et en plus de ça, je risque de dégrader mon estime de moi si je me rends compte que mes performances ne sont pas atteintes. Donc, le raccourci mental qui se produit là, c'est face à « ça va être trop dur, je vais souffrir » , je risque de dégrader mon estime de moi. Vous voyez à quel point là, on fait un lien direct entre les deux qui est assez puissant et qui donne du sens au pourquoi, en fait, elle n'a pas l'intérêt là tout de suite de se mettre à l'activité physique, parce que pour elle, ça va justement impacter son estime d'elle-même. Mais à votre avis, quand on voit là, quand vous entendez ce raccourci mental de ça va être trop dur, du coup, je me protège et je protège mon estime de moi, A votre avis, est-ce que c'est 100% vrai que si vous ne vous confrontez pas à cette souffrance, cette difficulté, vous allez réellement protéger votre estime de vous-même ? En y réfléchissant, on va voir que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas. Et je lui ai dit à un moment donné, puisqu'on parlait de squat, on parlait de différents types d'exercices de renforcement musculaire qu'elle avait déjà expérimenté par le passé, elle me dit « c'est vrai que quand je fais des squats, quand même ça brûle bien les cuisses et ce n'est pas trop agréable, même si je sais que c'est important et que ça permet de se muscler » . Elle avait quand même ce truc dans le fond de « c'est pas très agréable » . Donc je lui ai dit « mais en fait, quand tu fais des squats, tu souffres plus physiquement, ok, on est d'accord, mais quand tu ne les fais pas, tu souffres plus où ? » C'est la question que je lui ai posée. Et là, elle m'a répondu « bah en fait, je crois que finalement, quand je ne les fais pas, je souffre plus dans mon estime, c'est là que c'est intéressant, parce que j'aurais voulu le faire, mais je ne l'ai pas fait, donc en fait, je ne suis pas réellement contente de moi, je ne suis pas vraiment satisfaite de moi. » Et c'est là qu'on se rend compte que c'est super intéressant, ce fameux raccourci mental dont je vous parle depuis tout à l'heure, c'est que finalement, on le court-circuite, on se rend compte que c'est un faux, enfin c'est un mauvais raccourci mental, et que finalement, ça provoque l'inverse. Le fait de ne pas vouloir se confronter à cette forme de souffrance, eh bien, on se retrouve malgré tout confronté à la souffrance qu'on voulait éviter. Et ça, c'est super intéressant de se rendre compte, pour justement, petit à petit, switcher, et faire en sorte de faire sauter le frein en question. En fait, ce qui est aussi super intéressant là, c'est qu'en pensant éviter une certaine souffrance, on en subit une autre, comme une sorte de souffrance un peu cachée. Et c'est ça le piège, c'est ça le plus gros piège. On choisit véritablement un soulagement qui est immédiat, le fait de ne pas sentir ses cuisses brûler. Mais on oublie la souffrance que ça alimente, la souffrance sous-jacente que ça alimente, comme par exemple des raideurs, des douleurs, une fatigue. qui s'installent progressivement, de la frustration, de ne pas se sentir en forme, de ne pas se sentir suffisamment dynamique, de se sentir limitée peut-être parfois physiquement, une perte de confiance, parce que petit à petit, on est moins à l'aise dans notre corps, donc moins à l'aise peut-être aussi dans la société, si là je fais un gros raccourci. Et puis il peut y avoir aussi de la culpabilité, au fait d'avoir dans un coin de notre tête l'envie d'en faire, mais finalement de ne pas réussir à en faire, de se fixer. peut-être une séance, mais finalement de ne pas la faire, de procrastiner. Il y a une forme de culpabilité qui s'installe. Et petit à petit, ça peut entraîner aussi un isolement. On ose moins sortir, on a moins le moral, etc. Il y a une grosse cascade de souffrance qui se produit de manière un petit peu sournoise, et ça, on l'oublie réellement, parce qu'on est vraiment focus sur la souffrance immédiate, le truc immédiat qu'on peut percevoir tout de suite. Et c'est là qu'on se rend compte Donc que... Le fameux raccourci dont je vous parle, que notre cerveau fait, il n'est pas réellement juste, parce que fuir l'effort ne protège pas ton estime de toi et ne t'empêche pas non plus d'être déçu. Tu ne seras pas déçu de mal performer ou de mal faire, si tu ne fais pas, on est d'accord, mais tu seras certainement déçu de ne pas essayer. Et si on prend une sorte de balance, si on remet les deux dans la balance, lequel pèse le plus lourd pour toi, lequel est le plus dur à endurer ? Est-ce que c'est le fait de « subir » pendant l'espace d'un instant ? Ou est-ce que c'est le fait de subir et de resubir et de resubir ? Le fait de jamais y arriver, jamais essayer de le faire et de se sentir finalement petit à petit incapable, pas capable de. Ça, c'est très désagréable comme sensation. Et je pense que c'est beaucoup plus violent, même si ce n'est pas une sensation physique à proprement parler, c'est beaucoup plus violent psychologiquement. Et je vous invite vraiment à vous poser un peu ce genre de questions de votre côté. Quand vous évitez quelque chose, qu'est-ce que finalement vous n'évitez pas ? En fait, quand vous évitez une certaine souffrance, quelle autre souffrance vous alimentez ? Par exemple, là, dans l'exemple qu'on est en train justement de prendre pendant cet épisode. Moi, je vous invite vraiment à vous poser la question. En fait, c'est d'ailleurs ce que je lui ai posé. Je lui ai dit, mais tu préfères quelle souffrance ? Et c'est là que j'en reviens à mon histoire de balance. C'est quoi finalement ? la souffrance la plus douloureuse pour toi entre les deux, entre le fait de faire et de ne pas faire, et le fait de se confronter plutôt à une souffrance un peu physique et immédiate sur le moment, ou une souffrance un peu plus latente. Elle m'a répondu, en fait, oui, je crois que je préfère souffrir un peu et être contente de moi, d'autant plus que c'est une souffrance que je choisis de me donner et non de subir. Parce qu'en réalité, tu choisis réellement, consciemment, quel inconfort tu es prêt. prêt ou prête à vivre. Et ça, je crois que c'est complètement différent dans le cerveau quand on choisit quelque chose. Et ça doit vous rappeler mon dernier épisode, justement, où je parle du fait de choisir entre deux choses et non pas de subir à travers des il faut. Et justement, vous irez écouter l'épisode si vous ne voyez pas de quoi je parle. Je ne vais pas le reprendre là tout de suite. mais en tout cas quand on est acteur de cette forme de souffrance c'est beaucoup plus facile de la supporter que si justement on cherche à la fuir Je crois que c'est ça que j'ai envie de vous faire passer. Et l'autre chose aussi qu'on peut quand même, si on va chercher un peu plus loin dans la réflexion, c'est finalement, est-ce qu'il n'y a pas des formes de souffrance qui sont positives et des formes de souffrance qui sont négatives ? En gros, est-ce qu'il n'y a pas des souffrances qui nous amènent des belles choses et des souffrances qui nous amènent que des mauvaises choses ? Je ne sais pas. Il faut un peu se questionner là-dessus. Moi, j'ai l'impression que de souffrir là tout de suite en faisant un effort physique, oui, ce n'est peut-être pas toujours très agréable. Et en même temps, petite parenthèse, et à finalement se rendre compte que ce n'est peut-être pas autant une souffrance que ce qu'on s'imaginait au départ. Mais on peut aussi se dire que finalement, c'est une souffrance qui est plutôt positive parce que derrière, elle nous amène du positif, alors qu'il y a des souffrances qui sont plutôt négatives, comme le fait de ne pas se confronter, de ne pas chercher à essayer de faire parce que justement, on fuit l'inconfort. Et dans ces cas-là, ça nous apporte plutôt du négatif derrière. En fait, à vous de regarder un peu ces... C'est pour et c'est contre dans les différentes souffrances auxquelles vous pouvez être amené à faire face. Et je pense que là, à travers cet épisode, ça vous amène juste à une sorte de changement de perspective. En tout cas, je l'espère. J'espère que ça a été suffisamment clair. Désolée, il fait méga chaud ici. Il fait plus de 30 degrés dans mon appart. J'ai un peu de mal à structurer mes idées et à parler de manière aussi fluide que ce que j'aimerais. Mais le message, il est simple. Il est quand vous cherchez justement à ne pas souffrir musculairement. quelle souffrance vous alimentez, quelle autre souffrance vous alimentez et dont vous n'aviez pas conscience jusque-là. Je pense que c'est la question à vous poser et vraiment à vous poser, pas en surface, mais à aller chercher un peu plus en profondeur. Parce qu'en fonction de la réponse que vous allez y mettre derrière, ça va certainement vous aider et provoquer un peu le switch et le déclic qui vous aidera un petit peu plus à passer à l'action. Ça ne veut pas dire que ce sera suffisant, mais ça sera un pas de plus, un step de plus. Et bien sûr, vous pouvez aussi faire le choix de vous faire accompagner. Avec Mouvementale, je suis là pour ça. Et puis, il y a tous les épisodes de podcast, plus de 50 épisodes qui sont là aussi pour vous aider à planter des petites graines pour avoir un état d'esprit qui soit plus favorable et plus aidant dans l'accomplissement de votre pratique d'activité physique. Donc, pensez à piocher de temps en temps dans tous ces épisodes. Et je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! Et tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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