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#56 S'y remettre (vraiment) quand on a peur de lâcher à nouveau : l'expérience de Virginie cover
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Mouvemental

#56 S'y remettre (vraiment) quand on a peur de lâcher à nouveau : l'expérience de Virginie

#56 S'y remettre (vraiment) quand on a peur de lâcher à nouveau : l'expérience de Virginie

52min |12/07/2025
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#56 S'y remettre (vraiment) quand on a peur de lâcher à nouveau : l'expérience de Virginie

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52min |12/07/2025
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Description

Comment passer d’une vie à 100 à l’heure, centrée sur les autres, à une pratique régulière d’activité physique pensée pour soi ?


Aujourd'hui, je reçois Virginie pour un retour d’expérience concret, sincère, et surtout... profondément réaliste.

Sept mois après avoir décidé de rejoindre le programme Propulsion pour remettre son corps et son bien-être au centre, elle revient sur son parcours : les freins, les croyances limitantes, les déclics, l’importance de l’environnement, mais aussi ce qui l’aide aujourd’hui à être régulière sans s’épuiser.


Elle nous raconte :
💡 comment elle a appris à adapter son organisation sans culpabilité,
💡 comment elle a impliqué toute sa famille dans la démarche,
💡 comment elle a gardé le cap même pendant sa convalescence post-opératoire,
💡 comment elle s’est libérée de ses pensées limitantes pour installer une régularité, même imparfaite.


Et puis, tu entendras aussi parler de ce qui change quand on n’est plus seul.e face à ses doutes.


Si tu veux reprendre une activité physique, mais que tu redoutes encore un nouvel échec, cet épisode va te faire du bien. Il va te montrer que c’est possible… autrement.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Être régulier dans sa pratique, ce n'est pas toujours chose facile. Oui, parce qu'on peut vite être rattrapé par les obligations du quotidien, par le travail, par la famille, par les tâches domestiques. Bref, il y a tellement de choses qui peuvent détourner notre attention de notre pratique d'activité physique. Et c'est pour ça que fin octobre 2024, j'ai décidé de... d'animer une conférence en ligne, la conférence « Pourquoi c'est si dur de bouger ? » , au cours de laquelle j'ai amené les participants à prendre conscience différemment de leurs difficultés. Et c'est suite à cette conférence que j'ai rencontré Virginie, qui est aujourd'hui à mes côtés. Sept mois plus tard, donc sept mois après cette conférence, beaucoup de choses ont changé dans sa pratique de l'activité physique. Et c'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui à travers cet épisode, une nouvelle histoire d'activité physique, son histoire d'activité. Bonjour à toi Virginie, merci d'être avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Tu sais, je suis extrêmement contente qu'on se retrouve là, toutes les deux, derrière le micro, parce que, comme je viens de le dire, sept mois plus tard, en fait, il s'est passé tellement de choses en sept mois. C'est impressionnant. Pour la petite anecdote, ou en tout cas pour la petite parenthèse, j'ai pu accompagner Virginie au cours d'un programme à travers Mouvementale, le programme Propulsion. Et c'est comme ça aussi qu'on a avancé ensemble sur ces derniers mois. Et c'est ce que tu vas nous partager aujourd'hui, un peu ce qui s'est passé. Mais on va aussi aller voir un petit peu plus loin en arrière, comment était ta pratique d'activité physique il y a des années de ça en arrière. Mais avant ça, est-ce que tu peux juste te présenter, on va dire, à ta sauce ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Virginie, je suis maman de deux enfants. j'ai toujours mis beaucoup de... de sens, on va dire, dans le travail. Depuis que je suis toute petite, on m'a appris à beaucoup travailler. Donc, très rapidement, en fait, c'est le travail qui a pris de la place dans ma vie et pas forcément le sport. Donc, j'ai l'habitude de dire que moi, j'étais plutôt dans un TGV. Et du coup, je ne s'en ai pas beaucoup. J'ai eu la chance d'avoir une vie, on va dire, toute droite et bien tracée jusqu'à mes 40 ans. Et au moment de mes 40 ans, peu de temps après, un mois après, j'ai eu un problème médical. Et du coup, on m'a détecté un burn-out. Donc là, ça a été un grand drame, on va dire. Et plutôt quelque chose où je me suis dit, ben zut, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, c'est mon corps qui s'exprime. Et qu'est-ce que j'ai loupé ? Et là, il faut descendre du TGV parce que tu n'as pas le choix, en fait. Et comment tu fais pour arriver à trouver un mode de vie qui te convienne et surtout qui convienne à ton corps ? Parce que moi, dans mon cas, c'est mon corps qui s'est exprimé, en fait, et qui a fait qu'à un moment donné, je n'ai pas eu le choix de m'arrêter.

  • Speaker #0

    Et un peu, en fait, l'idée là, j'imagine, à travers ce qui se passe à ce moment pour toi, c'est de remettre de la priorité sur toi.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est de remettre de la priorité sur moi. Et ça, ce n'était pas forcément évident, puisque du coup, comment on fait ? Comment on fait ? Dans ma tête, à ce moment-là, il se passe plein de choses. Et du coup, je ne sais pas, en fait. Je ne sais pas vraiment comment prendre soin de moi. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Comment je vais pouvoir... J'ai arrivé à reprendre un chemin de vie où tout va bien et où mon corps est satisfait. Dans un premier temps, ce qui s'est passé, c'est qu'on m'a dit qu'il fallait que je me repose. Du coup, le repos, ce n'est pas forcément l'activité physique dans ma tête. À ce moment-là, j'apprends à aller marcher seule. Je n'aimais pas être seule avant. Et c'est vrai que j'apprends à aller me balader toute seule. Je me rends compte que la balade me permet de poser mes idées. Et donc, je commence cette partie d'activité sportive au travers de la marche. Ensuite, je démarre un programme sur Internet. qui me permet de faire de la pratique de sport uniquement en cours en distanciel. À ce moment-là, je reprends aussi le travail. Et du coup, je m'impose un rythme de sport tous les matins avant de démarrer ma journée de maman, de travail. Je ne tiens pas très longtemps sur cette pratique. Donc, pour moi, c'est vraiment vécu comme un chèque. Et je laisse tomber, en fait, petit à petit, jusqu'à... avoir cette conférence avec toi sur la reprise du sport, où vraiment, ce qui m'a marquée lors de la conférence, c'est de dire que quand on est déjà bien chargé et qu'on n'a pas les outils nécessaires, on va s'essouffler plus vite. Vraiment, j'ai toujours l'image de ce vélo avec la grande côte, et de se dire qu'on a un gros sac à dos, un vélo qui n'est pas adapté, et du coup, on va s'essouffler, on ne va pas y arriver. et vraiment cette image je me suis dit c'est ça moi je suis vraiment dans ce cas là je veux tout de suite aller très vite avancer rapidement sans régler le vélo sans partir on va dire par la base alors encore une fois ça

  • Speaker #0

    va mieux quand on se le dit mais moi j'en avais pas du tout pris conscience c'est souvent ça et tu vois juste petite parenthèse là dessus en fait on a tendance à vouloir mettre de l'énergie dans euh je ne sais pas, la motivation, la discipline et tous ces trucs-là, mais si en fait, on ne fait pas la place derrière, si on ne crée pas le bon environnement ou si on ne crée pas, on va dire, les bonnes conditions pour que ça marche, comme tu dis, on va finir par s'épuiser parce que c'est comme si on avançait avec un vélo qui a des roues carrées.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, c'est vrai que le fait... d'avoir participé dans un premier temps à ta conférence et puis ensuite d'avoir continué ensemble et d'avoir mis les bases, en fait, les bonnes bases. La réflexion de se dire, voilà, qu'est-ce que je peux faire ? Comment je peux le faire ? Le fait aussi de prendre du plaisir, d'y aller par étapes. C'est quelque chose que je fais beaucoup dans mon travail, mais que je n'avais pas mis finalement à profit pour moi, en fait. Et du coup, on a pu construire les choses ensemble. Moi, ce que j'ai vraiment aimé sur le programme Impulsion, c'est que du coup, ce n'est pas un travail tout mâché, c'est une réflexion qu'on a pu faire ensemble et sur lesquelles tu laisses un espace libre pour aller chercher les bonnes pratiques. Et du coup, ce qui va donner le levier de motivation. Moi, dans mon cas, finalement, ça a été assez rapide, on va dire. puisque du coup, assez rapidement, j'ai trouvé une salle de sport dans laquelle j'ai pu faire dans un premier temps des cours individuels avec un coach. Et puis désormais, je suis sur de la partie plutôt collective. Mais c'est vrai que le fait d'avoir eu vraiment tout ce temps d'échange avec toi sur la construction et surtout la déconstruction de... toutes ces chaînes qui, moi, me faisaient dire que toutes les personnes qui étaient en salle de sport étaient motivées et étaient des sportifs. Le fait de me classer dans la catégorie des personnes où le sport n'était peut-être pas forcément mon allié. Je me souviens très rapidement dans les échanges, j'ai un enfant qui a bientôt 16 ans et qui fait beaucoup de sport. et dans un échange qu'on avait eu ensemble, tu m'avais dit que tous les sportifs ont des moments où ils ne sont pas motivés. Et moi, le soir même, j'ai interrogé mon fils pour savoir si c'était le cas.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vrai ce qu'elle raconte, Magali ?

  • Speaker #1

    Et en fait, j'ai été surprise de sa réponse, puisque du coup, il m'a dit « Mais maman, en fait, il ne faut pas se poser de questions. Quand c'est le moment de ta séance, tu y vas, tu ne réfléchis pas. » Et en fait, il a raison. Il faut se mettre en place un cadre. se donner un espace-temps pour pouvoir le faire. Et là où je suis d'accord avec lui, c'est qu'effectivement, il ne faut pas se poser la question j'y vais ou je n'y vais pas. Ben, j'y vais.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce que même les sportives ont des bons prétextes parfois pour ne pas y aller. Mais je pense que beaucoup de personnes appliquent ce truc-là. Non, pose-toi pas de questions. Ou dès que ça commence peut-être à tourner dans la tête, il faut stopper net à la... Sinon, c'est sans fin. Mais donc, c'est intéressant que tu soulignes ça parce qu'en réalité, C'est un gros mythe de penser que tous les sportifs sont tout le temps motivés. Ce n'est pas... forcément comme ça que ça fonctionne. Il y a des moments où il y a moins de motivation, mais il faut distinguer le pourquoi on le fait, c'est-à-dire le sens de la pratique à la motivation du moment qui peut être très fluctuante.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis moi, je m'étais vraiment mise dans l'idée que du fait que je n'avais pas pratiqué de sport quand j'étais petite, enfin hormis le sport à l'école que je n'aimais pas vraiment, du coup, je... partait avec cette vision de me dire en fait, je ne sais pas ce que c'est et du coup forcément, est-ce que je vais y prendre du plaisir ? Et dans ma tête, pour moi, mon fils quand il pratiquait son sport, parce que je ne le voyais jamais râler en fait, pour aller à ses activités sportives, pour moi je pensais qu'il était tout le temps motivé et que c'était plutôt inné pour lui et en fait, en échangeant avec lui, alors bien sûr, il y prend du plaisir Mais voilà, il a aussi des moments où il y allait... Je ferais bien que je me reste par autre chose.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à ce que tu disais juste avant, donc ton fils, il t'a éclairé sur cet aspect-là, mais avant ça, en fait, dans ta tête, quelles pouvaient être un peu les craintes par rapport au sport ou à l'activité physique ? Quelles pouvaient être peut-être les représentations que tu pouvais avoir ? Est-ce que, tu sais, moi, parfois, on me dit... Non, mais... Il y en a qui visualisent l'effort physique comme quelque chose de vraiment très désagréable, très douloureux, comme négatif. Je ne sais pas, toi, comment est-ce que tu voyais ça ?

  • Speaker #1

    Ma crainte, c'était de trouver un sport qui n'était pas forcément adapté, dans lequel je n'irais pas prendre de plaisir. Du coup, quand tu ne t'es jamais posé la question de qu'est-ce que tu aimerais faire, en fait, c'est vrai que c'est difficile. Se dire, tiens, quel sport ? Qu'est-ce que je vais pratiquer comme sport ? Après, je suis allée dans cette salle de sport parce que mon mari y allait déjà. Je ne te cache pas, je t'en avais parlé, la première rencontre avec la première coach n'a pas été forcément très sympathique. Mais du coup, j'ai trouvé un autre coach au sein de la salle de sport qui a su adapter les exercices et du coup, me faire prendre conscience petit à petit que d'une part, j'y arrivais et que du coup, ça me faisait du bien puisque ça, je l'ai vu tout de suite, en fait, cette déconnexion possible. Et le fait de se dire que même sur une séance courte, en fait, on pose réellement son cerveau. Chose que moi, je ne faisais pas du tout auparavant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu vois, j'avais un peu oublié ça, le fait que tu aies testé différentes choses, en tout cas différents coachs aussi. Oui. Et que tu as bien fait de ne pas t'arrêter à la première, en tout cas. C'est ça. Moi, ce qui m'a vraiment marquée dans toutes les séances qu'on a pu faire, c'est le jour où tu me dis, ben voilà, je suis allée à la salle de sport. Je crois que tu avais pris un prospectus, ou je ne sais plus exactement, mais il me semble que tu avais pris un prospectus et tu étais reparti en fait. Et ça, ça m'a vraiment marqué ce truc parce qu'après, on a travaillé sur justement comment tu t'imaginais les gens de la salle de sport. Et c'est ce que tu disais tout à l'heure. C'est vrai que quand on arrive à la salle de sport, on peut vite avoir le raccourci en tête de tout le monde est sportif, tout le monde est motivé, tout le monde en fait régulièrement. Or, ce n'est pas forcément le cas. Tu te souviens un petit peu ce que je t'avais demandé à ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, je me souviens bien, puisque du coup, c'est vrai que pour moi, les personnes qui étaient à la salle de sport, c'était des personnes qui étaient arrivées déjà depuis longtemps et qui venaient régulièrement. Et finalement, ça, c'était une fausse idée, en fait, puisque du coup, ce n'est pas forcément le cas. Et je le vois aujourd'hui. Bien sûr, à la salle de sport, il y a les habitués, mais je recroise aussi des personnes qui viennent soit pour la première fois, soit qui ne sont pas venues depuis plusieurs mois. et du coup c'est vrai que Il faut arriver à trouver cet environnement où on se sent bien, où on se sent bien accueilli, reconnu. Et puis après, trouver vraiment les séances qui nous conviennent.

  • Speaker #0

    Et ne pas se baser sur des suppositions. C'est-à-dire se dire, non mais ils sont forcément tous sportifs, tous plus sportifs que moi ou tous plus réguliers. Parce qu'en fait, ça, on ne le sait pas tant qu'on ne va pas le demander individuellement à chacun. Sauf que bon... Si vous avez envie de faire ça, de prendre une demi-journée pour aller demander à chaque personne, faites-le. Mais je pense que c'est mieux d'avoir en tête que certains ont peut-être juste commencé la veille ou certains viennent une fois tous les 35 du mois. On ne sait pas, en fait. Oui. On ne sait pas. Mais c'est bien d'avoir ce truc en tête. Un petit peu plus tôt, tu parlais du fait que tu n'avais pas forcément été sportive étant jeune. Il y a eu les cours de sport à l'école que tu n'aimais pas forcément. Tiens, pourquoi tu n'aimais pas ça ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai encore le souvenir d'une prof de sport, d'une instite plutôt, qui nous faisait courir autour d'un terrain de foot à l'époque, alors qu'elle-même, elle ne courait pas. En fait, elle nous disait juste de courir un peu plus vite. Et du coup, c'est vraiment... J'y prenais pas de plaisir, en fait. sur... Je pense que je n'arrivais pas, même déjà petite, à me rendre compte que le sport pouvait m'apporter quelque chose. Après, j'ai aussi eu dans mon enfance du psoriasis. Et on m'a plutôt appris quand même dans mon enfance plus à me battre contre mon corps, on va dire, que de travailler avec. Et je pense que ça, c'est resté et c'est encore présent. Il n'y a encore pas si longtemps que ça. Aujourd'hui, je le vois vraiment différemment et notamment grâce aux séances qu'on a faites ensemble. Mais je pense que vraiment, j'ai eu très tôt un rapport à mon corps où on n'a pas vraiment travaillé ensemble. On était un peu chacun de son côté, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on voit quand même à quel point ça construit un peu la suite des choses. Parce que mine de rien, ton expérience de courir autour d'un terrain de foot sans but ou j'en sais rien, Ce n'est pas toujours très motivant, pas très plaisant. Et derrière, on construit une certaine image du sport en se basant sur le peu d'expérience qu'on a. Et du coup, on le transpose à toutes les autres expériences sportives qu'on pourrait avoir. Et en plus, comme tu dis, par rapport à ta relation au corps, c'est sûr que le fait d'aller faire du sport, ça demande quand même d'aller apprivoiser son corps d'une certaine manière. Donc, si on est un peu en lutte contre lui, On n'a pas réellement envie d'aller l'apprivoiser.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que je pense qu'inconsciemment, j'en étais vraiment... Enfin, j'en avais conscience au fond de moi, mais je n'avais jamais travaillé le sujet. Parce que pour le coup, pour nos deux enfants, j'ai été celle qui voulait absolument, dans le couple, que nos enfants fassent du sport. Et très tôt, je leur ai demandé. Je ne sais pas. Je pense certainement parce qu'inconsciemment, je me disais que... Alors, ce n'était pas une question de... Moi, je n'avais pas eu cette chance parce que ce n'était pas un problème de chance. Mes parents ne font pas de la marche, font beaucoup de marche et aujourd'hui, pour le coup, font du sport. Mais à l'époque, ils ne réservaient pas des créneaux spécifiques pour le sport. Et ils nous ont posé la question avec ma sœur si on souhaitait faire du sport. Si on leur disait non, ils ne poussaient pas, en fait. Ils voulaient être sur la pratique sportive. Alors que pour le coup, moi, j'ai vraiment emmené mes enfants sur des découvertes de sport, etc. Et aujourd'hui, d'ailleurs, tous les deux font du sport.

  • Speaker #0

    Oui, mais est-ce que ce n'est pas un peu inconsciemment ? Parce que toi, tu sais que ça t'aurait aidé d'en faire peut-être avant.

  • Speaker #1

    Oui, alors, à aujourd'hui, avec tout ce que je sais et ce que j'ai vécu, oui, c'est sûr. Je pense que bien avant, il y avait quelque chose qui était encore inconscient chez moi. Mon fils a 16 ans et pour le coup, il a fait du sport, il avait 5 ans. Il a démarré ses premières activités sportives. Vraiment, il y avait plus quelque chose d'inconscient où je n'avais pas encore cette vision réelle de dire que le sport, c'est vraiment nécessaire. Aujourd'hui, oui, il me dirait « Maman, je veux arrêter » . Je l'écouterai bien évidemment, on échangerait, mais je l'encouragerai vivement à aller faire un autre sport ou à trouver quelque chose d'autre pour qu'il puisse épanouir. Et ça, on se l'est dit, et c'est vrai que c'était quelque chose qui n'était pas forcément ancré en moi. Moi, je suis quelqu'un de contrat, ça veut dire que quand on commence quelque chose, on va jusqu'au bout. J'ai un peu de mal à aller changer, à me dire qu'on peut aller chercher autre chose, changer de pratique sportive. Tu me l'as beaucoup dit à des moments en se disant « si demain ça, ça ne te convient pas, ce n'est pas grave, tu changes, tu peux changer, trouver un autre environnement. Si pour une question d'horaire, les séances ne viennent plus être adaptées, en fait, arriver à trouver une autre solution. » Pour moi, ça, c'était. hyper compliqué. Quand tu me le disais, je me disais, mais mon Dieu, alors là, c'était sûr, je vais arrêter, du coup, ça ne va pas être le bon plan. Et en fait, je me rends compte que non, si vraiment on pratique régulièrement, si on s'organise, pour le coup, je suis quelqu'un d'assez organisé. Donc ça, c'est quelque chose que tu m'as dit, en fait, et que j'ai appliqué tout de suite. C'est de se dire, voilà, en fin de semaine, je planifie pour ma semaine d'après. Quand est-ce que je suis capable de faire mes séances de sport, les créneaux et je me mets un rendez-vous ? Et c'est vrai que je me rends compte que ça, c'est vraiment quelque chose qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, en plus de ça, si je me rappelle bien, là, tu vas à la salle de sport, les créneaux, tu peux aller à... différents créneaux. Je veux dire, tu n'es pas obligé. Et donc, c'est parfois plus dur pour certaines personnes d'avoir cette liberté-là d'organiser son temps. Il y a des personnes parfois qui me disent non, mais moi, si je n'ai pas un créneau défini chaque semaine, le même toute l'année, en gros, ça ne va pas. Et là, ce que je trouve intéressant, c'est que toi, tu as trouvé la stratégie pour ne pas te laisser embarquer dans, finalement, une sorte de procrastination parce que parfois, la liberté peut amener à ça. Mais c'est pour ça que le côté organisation,

  • Speaker #1

    il est important dans ton cas il est super important surtout que tu as tes enfants à gérer il y a toute la vie de famille il y a le boulot qui prend de la place donc si tu ne l'organises pas à un moment donné ça passe à la trappe ça passe à la trappe d'ailleurs ça peut être la première chose qui passe à la trappe donc c'est pour ça que le fait de vraiment se mettre à un rendez-vous le fait d'aller choisir aussi une salle de sport moi ça a été mon cas, la salle de sport que j'ai choisie, elle est sur mon trajet de travail retour Donc, ça veut dire que quand je sais que j'ai une séance de sport après le travail, en fait, mon sac de sport, il est déjà dans la voiture. Et du coup, je passe devant. Je ne fais pas un détour. Je ne peux pas passer par un autre chemin pour rentrer. Donc, en fait, je vais directement à la salle de sport. Et ça aussi, ça libère de la charge mentale. Le fait de se dire, voilà, j'ai fait. Et puis, à la semaine de la semaine, on est content de l'avoir fait. Moi, je t'avais dit la séance du vendredi soir.

  • Speaker #0

    Je voulais revenir là-dessus.

  • Speaker #1

    Elle m'avait dit,

  • Speaker #0

    je ne me vois pas m'entraîner le vendredi soir. Je l'ai noté, tu vois.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tiens, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Je ne me voyais pas vraiment m'entraîner le vendredi soir. Pour moi, le vendredi soir, ça avait une autre fonction que celui d'aller à la salle de sport. Et en fait, dans une semaine, sur mon emploi du temps, ce n'était pas possible que de faire ma troisième séance à un autre moment que le vendredi soir. Du coup, je t'avais eu avant, donc on avait bossé sur comment arriver à la salle de sport dans des bonnes conditions déjà mentales. Et cette séance de sport, elle a été géniale parce que du coup, contrairement à tout ce que j'avais envisagé, vu que j'étais bien préparée mentalement, en fait, j'ai pris du plaisir. Elle m'a permis d'apprendre à clôturer ma semaine avant le week-end. Et finalement, encore aujourd'hui, c'est une séance de sport que je loupe assez peu parce que finalement, cette séance du vendredi soir, elle m'aide beaucoup sur la clôture de ma semaine. Et du coup, après, je suis en week-end. C'est différent.

  • Speaker #0

    Comment tu la vois ? Tu la vois comme le fait de clôturer la semaine. Mais par rapport à avant ? Est-ce que tu pourrais parler de la distinction entre avant, dans quelle disposition mentale tu étais, en voyant ce créneau-là du vendredi soir, et maintenant ?

  • Speaker #1

    En fait, avant, c'était vraiment une séance contrainte. Il faut la faire parce que je me suis dit qu'il fallait faire trois séances. Et du coup, oui, plus sous l'aspect contrainte, avec moins d'envie pour y aller. en se disant qu'on pourrait faire autre chose un vendredi soir. Alors que finalement, aujourd'hui, c'est vraiment la séance qui me permet de vider ce que j'ai pu vivre dans ma semaine. Donc, du coup, d'évacuer et de démarrer le week-end en étant en bonne forme. Voilà, tout à fait. C'est un peu le sas de décompression. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et alors pour ça, je me rappelle qu'on avait travaillé sur un peu l'intention de séance, que selon le moment, ça j'en ai déjà parlé dans des précédents épisodes, mais selon le moment qu'on choisit pour faire sa séance, selon le type d'activité, toutes ces choses-là, en fait, on ne peut pas y aller toujours dans la même dynamique, même dans la même intention. Sinon, ça peut ne pas coller. En fait, par exemple, si on fait une séance le matin... La séance du matin, elle est peut-être pour plus, pour se réveiller, se dynamiser. Si c'est le soir, ce n'est pas pour forcément se réveiller. Ça peut, mais généralement, c'est plus pour vider la tête.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette question de l'attention, tu as raison. En fait, c'était quelque chose pareil. C'est avec le travail que j'ai pu faire avec toi où je me suis rendu compte de cette nécessité de préparer la manière, de se préparer avant de démarrer une séance de sport. Et d'aller, ne serait-ce qu'en fin de week-end, de se dire, voilà, ma semaine, elle va se dérouler comme ça. Qu'est-ce que j'ai besoin ? En fait, finalement, le sport, ça devient un complément à ma semaine. Qu'est-ce qui va pouvoir m'apporter dans ma semaine ? Soit de la décompression, soit de la motivation ou autre. Mais ça, c'est quelque chose qui a été hyper important et qui a été un vrai déclic pour moi. De me dire que je pouvais associer le sport à certaines situations, soit de stress, soit de besoin de bien démarrer la semaine. Parce que pour le coup, je commence aussi avec une séance le lundi matin. Et donc, vraiment, j'ai deux séances où je démarre et je termine le vendredi. Et sur deux séances qui sont complètement différentes, du coup, avec des intentions qui sont différentes au départ.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est important, je pense, de vraiment, là, on le précise, pour tous ceux qui sont en train d'écouter, de mettre une intention différente selon la séance. Et en fait, d'identifier, comme tu le dis, en amont les besoins et faire en sorte que le sport vienne répondre aux besoins. qui peuvent être différents d'un jour à l'autre, mais le voir comme ça, ça peut donner encore plus de sens, finalement, à la pratique qu'on a, et faciliter...

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, c'était un peu... Voilà, c'était trouver du sens dans une pratique sportive pour que je puisse continuer sur du long terme. Je pense que, comme toujours, quand on ne trouve pas de sens dans la pratique, que ce soit dans le sport ou ailleurs, on aura... on aura plus de difficultés à tenir sur le long terme. Tu avais parlé aussi de l'environnement, et c'est vrai que l'environnement, il est hyper important. Aller dans un environnement où on se sent bien, c'est rassurant et du coup, ça donne envie d'y retourner pour après.

  • Speaker #0

    Complètement. Et c'est le cas du coup dans la salle à laquelle tu vas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le cas, tout à fait. Oui, j'ai trouvé mes repères et du coup, à aujourd'hui, ça me convient tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est excellent. L'environnement, on le sous-estime toujours, que ce soit un environnement matériel, géographique, etc., d'un environnement finalement social soutenant. Toi, tu l'as aussi par rapport à ta famille. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est important parce que c'est vrai que si on n'a aucune personne dans notre entourage qui soutient ça, ça ne va pas nous aider. Et d'ailleurs, ça me fait penser à... Tu m'avais parlé de ça, que finalement au boulot, petit à petit, tu parlais de plus en plus. C'est ça. De ta pratique ? Oui. Alors, je ne sais pas où ça en est maintenant, mais dans mes souvenirs, c'était plutôt aidant pour toi de...

  • Speaker #1

    En fait, c'est un autre sujet de conversation. Et du coup, le sport, on se rend compte que c'est fédérateur, quel que soit le niveau qu'on est, quel que soit l'âge qu'on aime. Moi, je travaille dans une agence où j'ai des personnes de tout âge, des personnes qui sont beaucoup plus jeunes que moi, d'autres un peu plus âgées. Et du coup, on se rend compte que... échanger autour des pratiques sportives, de la manière dont on fait du sport. Ça amène aussi une notion de challenge que moi, j'aime bien. Du coup, au niveau pro, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, la réussite de challenge. Mais au niveau sportif, moi, je me suis vraiment rendue compte, pour le coup, quand j'ai redémarré, j'ai un jeune collègue qui me dit « Ah, c'est trop bien, il faut que tu le fasses. » Et du coup, régulièrement, il me disait « Alors, t'es allée ? » Alors, ta séance, elle s'est passée comment ? Et du coup, ça crée un lien. Ça crée un lien qui est différent.

  • Speaker #0

    Ça t'engage ?

  • Speaker #1

    On en parle toujours, tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    en plus,

  • Speaker #0

    ça crée un lien. Quand tu dis à l'autre, je vais aller faire cette séance.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de choix, il y a une notion d'engagement derrière.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on n'a pas envie de passer pour quelqu'un qu'on ne veut pas passer. Il y a le regard des autres derrière ça.

  • Speaker #1

    Aussi,

  • Speaker #0

    oui. Et je trouve que dans ce sens-là, il est très aidant.

  • Speaker #1

    Il est très aidant, mais c'est comme le fait de... Moi, le premier soutien, je l'ai trouvé chez moi. C'est sûr qu'avec mes enfants et le fait d'en avoir parlé. Sur, notamment avec mon grand et mon mari qui faisaient déjà du sport, en fait, on a remis une place qui était vraiment dédiée pour les enfants. Mais pour nous deux, en tant que parents, on a vraiment nos séances qui sont indiquées et qu'on ne loupe pas dans l'agenda familial.

  • Speaker #0

    Et comment vous faites ? Parce que je trouve que c'est bien que tu parles de ça. Parce que moi, j'entends très régulièrement, alors c'est souvent de la part des femmes qui ont du mal à prendre ce temps-là pour elles. parce que rôle de maman, si je ne suis pas à 100% dévouée pour mes enfants, derrière, je ne suis peut-être pas une bonne mère. Enfin bref, ça, c'est un peu ce qui se passe derrière. Mais comment vous avez fait avec ton mari pour trouver une place et un équilibre, finalement, familial ?

  • Speaker #1

    Je rebondis déjà par rapport à ce que tu dis vis-à-vis du temps qu'on peut consacrer à ses enfants. Moi, je suis revenue vraiment sur le fait du temps de qualité. Parce que finalement, si soi-même, on n'est pas bien, on va tous le dire, il y a des soirs, tu rentres du boulot, tu n'es pas bien, tu ne seras pas à l'écoute. Tu as beau passer quatre heures avec tes enfants, si tu n'es pas super bien, finalement, ces quatre heures-là, si tu t'étais arrêté, même ne serait-ce que trois quarts d'heure à la salle de sport, tu serais peut-être arrivé dans des conditions différentes chez toi et du coup, tu aurais accordé un temps de meilleure qualité. Donc moi, j'en étais convaincue vraiment de me dire, en fait, ce temps-là, ce temps qu'on a envie, en fait, l'un et l'autre de dédier au sport, bien évidemment, il faut qu'ils viennent s'imbriquer, en fait, dans la vie familiale. Mais du coup, on s'est posé avec un agenda, les obligations des uns des autres. Et en fait, dans notre semaine, on a pu mettre des créneaux horaires. qui ne gênait ni les uns ni les autres. Donc, voilà, on ne s'est pas... On s'est laissé ce choix-là de se dire à un moment donné, c'est pas est-ce que cet horaire, est-ce que je reviens sur le vendredi soir ? À un moment donné, la séance du vendredi soir, aujourd'hui, on l'apprend différemment parce que pour le coup, le vendredi soir, je fais la séance avec mon mari, on est en autonomie, mais on y est tous les deux. Et c'est vrai que cette séance-là, Du fait qu'on ait porté une intention différente à la séance, elle est sympa et elle nous permet de passer aussi un moment ensemble et de se rendre compte de la motivation de l'un et de l'autre. Donc, c'est aussi un socle qui est hyper, hyper important. Et notre grand, il garde sa petite sœur sur ce créneau horaire-là. Et aujourd'hui, il est parti intégrante.

  • Speaker #0

    Je voulais te demander comment ils le vivent, ces enfants.

  • Speaker #1

    Dans la pratique du sport, du coup, on a intégré toute la famille. Et pour la famille, c'est normal de faire du sport. Ce n'est pas un temps où les enfants sont privés, parce que finalement, nos enfants, ils n'ont pas tout le temps besoin de nous non plus.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est ce qu'on se rend compte au bout d'un moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puis, c'est aussi leur laisser de l'espace pour d'autres choses. Là, en l'occurrence, je ne sais pas ce qu'ils font réellement quand ils sont sans vous, mais peut-être qu'ils créent un lien différent en étant tous les deux.

  • Speaker #1

    Oui, pour le coup, ils créent un lien différent tous les deux. Et puis, eux-mêmes pratiquants du sport, pour eux, il n'y avait aucune contrainte qu'on fasse ça. Au contraire. Je pense que c'est toujours ça. En fait, il faut aussi revenir. Tu me l'avais bien expliqué et je trouve que c'est important de prendre le temps, de prendre conscience de ça. C'est qu'en fait, des choses qu'on va permettre d'offrir à nos enfants, si nos enfants eux-mêmes font du sport, ils ne verront pas l'inconvénient à ce que leurs parents en font parce qu'eux, ils ont déjà découvert les premiers des bénéfices du sport en fait. Donc non, non, c'est passé plutôt très bien.

  • Speaker #0

    Je pense que de voir ses parents sportifs, c'est plutôt agréable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça nous permet en plus de pouvoir faire d'autres choses. Moi, la salle de sport, ils organisent au moment des vacances, en fait, des trainings parents-enfants. Et j'ai déjà fait un training avec mon fils. Et du coup, c'est plutôt sympa de le faire dans ce sens-là, en fait. Et d'avoir aussi ce sport qu'on peut pratiquer ensemble, même si on n'a pas le même niveau.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est excellent ça que vous ayez écrit.

  • Speaker #1

    Ça, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce qu'on peut retenir un peu de ce que tu viens de dire ? C'est finalement de co-créer l'environnement tous ensemble et de se poser à un moment donné et de réfléchir sur l'aspect un peu organisationnel. Et ça, c'est ce que tu as fait surtout avec ton mari. Oui. Mais aussi finalement, en discuter avec tes enfants. Je pense qu'il n'y a aucune raison que ça ne se fasse pas si tout le monde est un peu acteur de la démarche et surtout pas que acteur, mais impliqué dans la démarche.

  • Speaker #1

    Oui, et puis encore une fois, le fait de co-créer ça et d'impliquer tout le monde, en fait, tu n'as plus le choix parce que si toi, tu ne vas pas à ta séance de sport alors qu'en fait, l'agenda, il était organisé de la sorte, forcément, moi, dans mon cas, j'ai trois personnes qui me disent comment ça, tu n'es pas allé à ta séance. Donc, ça implique d'autant plus et ça donne une raison de plus d'y aller, en fait. Ou tout du moins, une raison de ne pas louper la séance, en fait. Ce n'est pas possible. Donc, ça ancre une intention supplémentaire de continuer et d'y aller.

  • Speaker #0

    Génial. Et comment tu te sens maintenant ? Alors, je me rappelle qu'on en a parlé à plusieurs reprises dans le fait de te sentir capable de continuer à maintenir. Ton mode de vie tel qu'il est aujourd'hui, pour toi, ça te paraît... Tu vois, tu as la sensation que c'est quelque chose d'acquis et tu sens que peu importe ce qui se passe, tu trouveras toujours les solutions. Comment tu es à ce niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    alors effectivement, quand on s'est rencontrés, quand on a commencé de travailler ensemble, en fait, moi, je t'ai dit, je n'étais pas arrivée à tenir toute seule le rythme. Je m'étais imposée des séances le matin parce que je considérais que je ne pouvais faire du sport que le matin. Et du coup, au fur et à mesure du temps, ça m'était difficile de me lever. Et du coup, je n'ai pas tenu. Là, le fait de vraiment avoir creusé sur les motivations, d'avoir créé un bon environnement et d'avoir vraiment constitué un environnement global qui soit complet, ça me permet du coup de pouvoir aller demain. sur quelque chose, sur une pratique de sport qui pourra être remodelée au fur et à mesure du temps.

  • Speaker #0

    Parce que tu as développé cette capacité d'adaptation ? C'est ça,

  • Speaker #1

    de s'adapter. Et puis, il y a des semaines où les séances ne sont pas les mêmes que les semaines d'avant parce que l'agenda est différent. Et là encore, on a pris l'habitude de rechecker en début de semaine les contraintes des uns des autres et d'adapter si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Et cette adaptation, elle demande d'accepter que ce ne soit pas forcément toujours pareil. C'est ça. qu'il y ait des semaines où on en fasse peut-être plus, des semaines où on en fasse moins. Mais quoi qu'il arrive, de se rendre compte que le fait de réussir à être régulier dans la durée, ce n'est pas forcément être régulier toujours de la même manière, mais c'est de toujours y revenir.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Oui, que ce soit sur la question de l'intensité, du nombre de séances ou autre, c'est vraiment le fait de se dire, si cette semaine, je ne peux y aller qu'une fois parce que vraiment, ce n'est pas possible. En fait, ce n'est pas grave. Une fois, c'est mieux que rien. Et du coup, c'est de ne pas lâcher et d'être OK avec ça. Alors moi, j'ai vécu dernièrement une opération chirurgicale qui m'est tombée dessus, on va dire. Et du coup, je te l'avais dit, c'était quelque chose qui me faisait vraiment peur. Le fait que demain, il y ait un grain de sable dans le rouage et comment j'allais pouvoir réagir. Alors, je n'avais pas imaginé que ça puisse arriver aussitôt, on va dire. et pourtant... Aujourd'hui, je peux dire que même après mon opération, j'ai adapté mes séances. Pendant mon arrêt, j'ai réussi à pouvoir maintenir des séances. Alors, j'en ai fait des plus courtes, je les ai adaptées. Mais par contre, j'ai réussi à en faire cinq par semaine chez moi. Mais du coup, je suis arrivée à tenir le rythme et je me suis rendue compte que tout le bienfait que ça avait dans une période de convalescence aussi. De pouvoir, en fait, à ce moment-là, pendant ta séance, ton cerveau, il n'est plus focalisé sur ce que tu es en train de vivre et du coup, il est ailleurs et il est dans une séance de sport qui se fait du bien. Donc, effectivement, j'ai utilisé plusieurs pratiques pour le coup qui m'ont permis soit de me motiver, soit de me détendre ou autre, mais toujours, en tous les cas, en écoutant mon corps et en me disant, aujourd'hui, j'ai besoin de quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours ça. J'ai besoin de poids. Et quelles sont en fait maintenant, on pourrait dire, tes armes pour justement faire face à un peu tous les potentiels grains de sable qu'il pourrait y avoir ? Parce que là, effectivement, tu as eu cette période de convalescence avec ce problème-là de santé, mais ça pourrait être autre chose. On peut se casser une patte, on peut avoir un truc au boulot qui fait qu'on ne peut plus pratiquer de la même manière. Il peut se passer tellement de choses dans la vie. quelles sont un peu tes armes maintenant qui t'aideront à quoi qu'il arrive, trouver une solution pour pouvoir maintenir ?

  • Speaker #1

    Je pense toujours à l'arme, le fait de se dire que ça passe par l'organisation, ça le passe par le fait aussi d'accepter qu'à certains moments, on soit obligé, entre guillemets, de faire moins, ou que la séance que j'aime bien faire, elle n'est plus sur un horaire qui soit adapté, soit aller chercher une autre structure. Le fait de se dire que ça peut être aussi l'occasion de changer d'environnement ou alors d'essayer une autre pratique. C'est vraiment cette adaptabilité, en fait. Toujours en se reposant la question, qu'est-ce que cette pratique de sport-là va pouvoir m'apporter, en fait ?

  • Speaker #0

    Et j'aime bien aussi quand tu dis, finalement, le fait d'accepter que parfois ce ne soit pas toujours la même chose, qu'on soit obligé de réadapter, etc. Il faut quand même avoir en tête que accepter... que ce soit différent de d'habitude, ça ne signifie pas pour autant abandonner. Ça ne signifie pas que dans notre tête, on est en train de lâcher. Ce n'est pas du tout ça. Et je pense que c'est important de prendre conscience que c'est deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Oui, c'est de se dire, en fait, il faut être convaincu aussi. Et moi, c'est certainement ce qui me manquait au départ, c'est la confiance en soi, en fait, sur la pratique sportive. Et une fois qu'on se dit, c'est bon, on y est arrivé. en fait On est arrivé à se remettre en jambe, on a trouvé des solutions pour pouvoir repratiquer le sport. J'aurai capacité demain à pouvoir me repositionner, en fait, si, comme je te le disais, si j'avais un cours qui était plus adapté en termes d'horaire ou autre.

  • Speaker #0

    Ce qui te faisait d'ailleurs peur, je me rappelle pendant un certain temps, c'est la rentrée. de septembre.

  • Speaker #1

    La rentrée de septembre.

  • Speaker #0

    On avait pas mal parlé de ça.

  • Speaker #1

    J'y pense plus trop, je t'avoue, même si, effectivement, on va y arriver et du coup, on aura certainement un agenda à réviser, en fait, par rapport aux obligations des uns des autres. Mais du coup, c'était quelque chose qui m'angoissait assez quand on a échangé ensemble. Parce que j'avais besoin d'avoir cette sécurité, de se dire en fait, c'est hyper confortable de se dire je pourrais toujours faire mon sport tel jour, à telle heure, etc. Sauf que quand on est parent, qu'on a des enfants, il y a des choses qui changent, des obligations qui ne sont pas les mêmes. Et du coup, il faut savoir aussi se réadapter à ça et se dire on trouvera une solution en fait. Si on a envie, on trouvera une solution.

  • Speaker #0

    C'est ça, il n'y a pas qu'un plan. Il y a un plan A, un plan B, un plan C. Parce que quoi qu'il arrive, enfant ou pas, on ne peut pas prédire l'avenir et on ne peut pas savoir ce qui se passera dans quelques mois. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais d'avoir en tête, c'est bien d'avoir en tête peut-être une sorte de ligne directrice, mais de se dire que peut-être qu'il faudra passer par des chemins un peu parallèles. C'est important.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est important pour des personnes, c'est, on va dire, plus naturel que d'autres. Moi, j'aime bien quand la ligne, elle est tracée. et ça m'a beaucoup perturbée, le fait que cette ligne, elle ne soit plus toute tracée à un moment donné. Je suis en train d'apprivoiser ça et c'est sûr que cette expérience, en fait, elle m'aura apporté ça. Le fait de savoir se remettre en question, le fait de savoir changer de plan quand c'est nécessaire. Et du coup, ça, c'est un vrai plus,

  • Speaker #0

    en fait. Je crois que tu l'as amplement validé avec ce qui vient de t'arriver. Oui, tout à fait. De t'adapter à un truc auquel tu n'avais pas forcément... connaissances ou que tu ne savais pas que ça allait se produire. Là, clairement, je pense que si tu as réussi à t'adapter dans ce contexte-là, tu vas pouvoir t'adapter dans plein d'autres situations.

  • Speaker #1

    Normalement, ça devrait être bon, oui.

  • Speaker #0

    Quel autre, on va dire peut-être plus pendant le programme, quelles ont été plutôt les challenges que tu as pu rencontrer ou faire face ? Ça peut être des doutes, ça peut être plein de trucs, ça peut être une baisse de motivation. Est-ce qu'il y a eu des moments où...

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas tant la baisse de motivation, c'est surtout le redémarrage. Parce que du coup, quand on démarre une nouvelle pratique sportive, du coup, ce n'est pas forcément évident. Les mouvements, on ne les connaît pas forcément. Au départ, il faut intégrer, il faut accepter de passer ce cap. Et c'est vrai que moi, j'ai toujours eu en tête Vraiment, ton image de se dire, je reprends cette image avec ce vélo, se dire que c'est step by step. Il faut accepter de passer des étapes. Et la première étape de redémarrer, elle n'est pas évidente. Mais moi, c'était aussi la raison pour laquelle je m'étais fait accompagner d'un coach individuel, une fois par semaine, qui a vraiment adapté. Et là, on n'a pas le choix. La séance, elle démarre, il est là à côté. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Les yeux rivés.

  • Speaker #1

    Il faut y aller. Mais du coup, on va dire que c'était un mal nécessaire. C'est vraiment de savoir comment on est. Est-ce qu'on va y arriver seul ? C'est d'accepter de l'aide. Et je crois que là-dessus, c'est quelque chose qui est important. Dans la reprise sportive, c'est accepter d'être aidé. Que ce soit mentalement, physiquement, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Oui, parce que plutôt que de galérer seule dans son coin et du coup d'avoir personne pour donner un petit coup de boost quand il y en a besoin, on augmente un peu plus nos chances de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, puis soi-même, on n'a pas toutes les clés pour décortiquer l'état d'esprit dans lequel on est. Moi, je reviens à mes séances du vendredi soir. Sans ton aide, je pense qu'à l'issue de la première séance, j'y serais peut-être pas retournée. Alors qu'aujourd'hui, finalement... le fait qu'on les décryptait ensemble, qu'on ait mis une autre intention, ça m'a permis de me dire, n'importe quel moment, même un week-end, même je ne sais quand, en fait, si j'ai mis une bonne intention, j'y arriverais.

  • Speaker #0

    Oui, et finalement, il y a beaucoup plus de souplesse dans l'ensemble du truc. C'est vrai que comme tu disais tout à l'heure, au début, je pensais que je ne pouvais faire que le sport que le matin. Ça limite quand même vachement les possibilités. Et puis, si à un moment donné, on ne peut plus faire le matin, il n'y a plus d'autres possibilités. C'est ça. Et tu vois le parallèle que je voulais faire quand tu disais finalement dans mes difficultés, le plus dur, c'était au début. Le parallèle qui me vient en tête, c'est quand on se remet au sport ou quand on se met tout court à faire du sport. Effectivement, c'est très dur au début. Il y a beaucoup d'infos enregistrées. Il y a le fait de se confronter à nos difficultés, nos limites physiques, mentales, etc. Mais en fait, on peut faire le parallèle avec quand on démarre un nouveau job. Ce n'est pas forcément facile.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et parfois, on va demander de l'aide aux managers, aux collègues, etc. Et c'est un peu la même démarche. Ça ne peut pas être super facile dès le premier jour. Sinon, en fait, il n'y aurait pas de questions à se poser. On serait déjà tous de grands sportifs. C'est ça. Ça demande vraiment, et tu fais bien de le souligner, d'accepter qu'au début, ce n'est pas facile. On est dans un apprentissage et on construit brique après brique.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas. Je pense que là aussi, la clé de la réussite, c'est d'être bien accompagnée, d'avoir conscience de son environnement, de prendre conscience de certaines de ses limites et surtout de ses pensées limitantes. Parce que souvent, c'est ce qui fait notre non-réussite.

  • Speaker #0

    Oui, ce qui se passe dans notre tête, c'est quand même le truc qui vient aider ou au contraire limiter. et toi quand même on a passé 135 jours ensemble dans le programme. Je ne sais pas si je t'avais déjà fait ce petit compte-rendu. Tu as relevé 100% de défis parce que pendant tout le programme Propulsion, j'envoie régulièrement des défis qui permettent un peu de se challenger mentalement, mais aussi physiquement pour continuer d'être engagée un peu dans le processus, se motiver, etc. Et puis, quand même, un bon paquet de séances puisque là, je vois une quarantaine de séances de sport que tu as réalisées. pendant toute la durée du programme de ton côté, donc en salle de sport notamment. Donc franchement, bravo. Bravo Virginie pour ce beau chemin parcouru. Et est-ce que tu pourrais juste peut-être rappeler, avant qu'on termine tranquillement l'épisode, quelle avait été finalement ta demande de départ quand tu m'as contactée ? Qu'est-ce que tu voulais en fait ?

  • Speaker #1

    Ma demande de départ, en fait, c'était... Vraiment, j'avais envie de reprendre. Le sport, mais la peur de ne pas, de nouveau, de ne pas réussir, en fait, me bloquait. Et du coup, m'empêchait d'aller, tu vois, passer le pas de la salle de sport seule, etc. Et je me rendais compte que j'avais besoin d'avoir une aide à côté de moi qui puisse me donner ce nouvel élan, en fait. pour repartir parce que quand tu échoues, c'est jamais sympa et du coup, tu n'as pas forcément envie de rééchouer une nouvelle fois. Donc, le plus souvent, tu laisses beaucoup de temps passer, en fait.

  • Speaker #0

    Pour éviter de...

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai été consciente que l'activité sportive, en fait, allait me rendre service, notamment vis-à-vis du métier que je fais où je suis sédentaire et pour le coup... où j'ai quand même pas mal de pression. Et j'avais besoin de faire redescendre cette pression. Et ce que j'avais trouvé en dehors du sport, en fait, ne répondait pas complètement à la redescente de pression dont j'avais besoin.

  • Speaker #0

    OK. Et tu vois, là, si tu devais donner un dernier conseil aux personnes qui se retrouvent peut-être dans la même situation que toi, donc il y a sept mois en arrière. qui aimeraient s'y remettre, mais n'arrivent pas forcément à le faire, ou ont peur qu'une nouvelle fois se retrouvent face à un échec, quel conseil tu aurais envie de leur donner ?

  • Speaker #1

    Il faut prendre une place, une plage dans l'agenda, en fait, et se prioriser par rapport à ça. Parce qu'il ne faut pas oublier que si on s'oublie soi-même, on aura du mal à, du coup, bien élever nos enfants, être bien dans notre couple, etc., voire même dans notre travail. Moi, ça m'a redonné beaucoup d'énergie pour tout le reste, en fait. Finalement, ce temps que je me suis dédiée, sur lequel j'ai travaillé, on a travaillé ensemble, sur justement toutes les pensées limitantes, les craintes, etc. Ça m'a permis d'aller beaucoup plus vite, en fait, à retrouver une activité et du coup, à trouver des solutions, en fait. Et automatiquement, si tu te sens mieux, Tu n'as pas envie de lâcher ça. Et du coup, aujourd'hui, j'ai vraiment, et en tous les cas, les sept mois m'ont convaincue sur le fait que d'être aidée, ça permet de pouvoir aller, d'asseoir vraiment les bonnes bases pour trouver son équilibre à soi, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Écoute, moi, je suis très contente et fière de tout le chemin que tu as parcouru jusqu'ici. Et c'est... Ce qui me vient une dernière fois en tête, c'est parfois on se dit « je reprendrai plus tard » ou on entend quelque chose, on entend à la radio une information qui nous fait nous dire « il faudrait peut-être quand même que je m'y mette » . Puis en fait, il se passe du temps, il se passe du temps. Mais regardez, si on s'y met maintenant, peut-être que dans sept mois, vous aussi vous en serez à la même place que Virginie aujourd'hui. Donc moi, je vous invite vraiment à prendre les choses en main, à vous faire accompagner si vous sentez que c'est un besoin et que c'est nécessaire pour vous. si vous avez besoin de vérifier Si Mouvementale peut vous aider, vous pouvez retrouver directement dans la description de l'épisode un petit formulaire qui vous permettra de vérifier si c'est fait pour vous. Et puis sinon, pensez à réfléchir un petit peu à votre pratique, à vos motivations, à aussi vos freins. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous n'y arrivez pas ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous ne priorisez pas l'activité physique ? Toutes ces questions qui finalement sont indispensables pour petit à petit faire un peu plus de place à la pratique. et puis un peu le mot de la fin c'est quand même de de faire passer le message que quand on se sent mieux dans son corps, qu'on se sent mieux dans sa tête, parce qu'on fait justement une activité physique régulière, les avantages, les répercussions positives vont bien au-delà de la pratique en elle-même et vont justement rebondir sur notre travail, sur notre environnement familial, nos relations sociales, etc. Et je pense clairement que c'est ce que tu vis là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc, merci à toi. de t'être prêtée au jeu du podcast, d'avoir partagé toute ton histoire. Et je te souhaite une très belle continuation pour la suite. Merci. C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Comment passer d’une vie à 100 à l’heure, centrée sur les autres, à une pratique régulière d’activité physique pensée pour soi ?


Aujourd'hui, je reçois Virginie pour un retour d’expérience concret, sincère, et surtout... profondément réaliste.

Sept mois après avoir décidé de rejoindre le programme Propulsion pour remettre son corps et son bien-être au centre, elle revient sur son parcours : les freins, les croyances limitantes, les déclics, l’importance de l’environnement, mais aussi ce qui l’aide aujourd’hui à être régulière sans s’épuiser.


Elle nous raconte :
💡 comment elle a appris à adapter son organisation sans culpabilité,
💡 comment elle a impliqué toute sa famille dans la démarche,
💡 comment elle a gardé le cap même pendant sa convalescence post-opératoire,
💡 comment elle s’est libérée de ses pensées limitantes pour installer une régularité, même imparfaite.


Et puis, tu entendras aussi parler de ce qui change quand on n’est plus seul.e face à ses doutes.


Si tu veux reprendre une activité physique, mais que tu redoutes encore un nouvel échec, cet épisode va te faire du bien. Il va te montrer que c’est possible… autrement.


Bonne écoute 🎧

Magali


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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


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Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Être régulier dans sa pratique, ce n'est pas toujours chose facile. Oui, parce qu'on peut vite être rattrapé par les obligations du quotidien, par le travail, par la famille, par les tâches domestiques. Bref, il y a tellement de choses qui peuvent détourner notre attention de notre pratique d'activité physique. Et c'est pour ça que fin octobre 2024, j'ai décidé de... d'animer une conférence en ligne, la conférence « Pourquoi c'est si dur de bouger ? » , au cours de laquelle j'ai amené les participants à prendre conscience différemment de leurs difficultés. Et c'est suite à cette conférence que j'ai rencontré Virginie, qui est aujourd'hui à mes côtés. Sept mois plus tard, donc sept mois après cette conférence, beaucoup de choses ont changé dans sa pratique de l'activité physique. Et c'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui à travers cet épisode, une nouvelle histoire d'activité physique, son histoire d'activité. Bonjour à toi Virginie, merci d'être avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Tu sais, je suis extrêmement contente qu'on se retrouve là, toutes les deux, derrière le micro, parce que, comme je viens de le dire, sept mois plus tard, en fait, il s'est passé tellement de choses en sept mois. C'est impressionnant. Pour la petite anecdote, ou en tout cas pour la petite parenthèse, j'ai pu accompagner Virginie au cours d'un programme à travers Mouvementale, le programme Propulsion. Et c'est comme ça aussi qu'on a avancé ensemble sur ces derniers mois. Et c'est ce que tu vas nous partager aujourd'hui, un peu ce qui s'est passé. Mais on va aussi aller voir un petit peu plus loin en arrière, comment était ta pratique d'activité physique il y a des années de ça en arrière. Mais avant ça, est-ce que tu peux juste te présenter, on va dire, à ta sauce ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Virginie, je suis maman de deux enfants. j'ai toujours mis beaucoup de... de sens, on va dire, dans le travail. Depuis que je suis toute petite, on m'a appris à beaucoup travailler. Donc, très rapidement, en fait, c'est le travail qui a pris de la place dans ma vie et pas forcément le sport. Donc, j'ai l'habitude de dire que moi, j'étais plutôt dans un TGV. Et du coup, je ne s'en ai pas beaucoup. J'ai eu la chance d'avoir une vie, on va dire, toute droite et bien tracée jusqu'à mes 40 ans. Et au moment de mes 40 ans, peu de temps après, un mois après, j'ai eu un problème médical. Et du coup, on m'a détecté un burn-out. Donc là, ça a été un grand drame, on va dire. Et plutôt quelque chose où je me suis dit, ben zut, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, c'est mon corps qui s'exprime. Et qu'est-ce que j'ai loupé ? Et là, il faut descendre du TGV parce que tu n'as pas le choix, en fait. Et comment tu fais pour arriver à trouver un mode de vie qui te convienne et surtout qui convienne à ton corps ? Parce que moi, dans mon cas, c'est mon corps qui s'est exprimé, en fait, et qui a fait qu'à un moment donné, je n'ai pas eu le choix de m'arrêter.

  • Speaker #0

    Et un peu, en fait, l'idée là, j'imagine, à travers ce qui se passe à ce moment pour toi, c'est de remettre de la priorité sur toi.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est de remettre de la priorité sur moi. Et ça, ce n'était pas forcément évident, puisque du coup, comment on fait ? Comment on fait ? Dans ma tête, à ce moment-là, il se passe plein de choses. Et du coup, je ne sais pas, en fait. Je ne sais pas vraiment comment prendre soin de moi. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Comment je vais pouvoir... J'ai arrivé à reprendre un chemin de vie où tout va bien et où mon corps est satisfait. Dans un premier temps, ce qui s'est passé, c'est qu'on m'a dit qu'il fallait que je me repose. Du coup, le repos, ce n'est pas forcément l'activité physique dans ma tête. À ce moment-là, j'apprends à aller marcher seule. Je n'aimais pas être seule avant. Et c'est vrai que j'apprends à aller me balader toute seule. Je me rends compte que la balade me permet de poser mes idées. Et donc, je commence cette partie d'activité sportive au travers de la marche. Ensuite, je démarre un programme sur Internet. qui me permet de faire de la pratique de sport uniquement en cours en distanciel. À ce moment-là, je reprends aussi le travail. Et du coup, je m'impose un rythme de sport tous les matins avant de démarrer ma journée de maman, de travail. Je ne tiens pas très longtemps sur cette pratique. Donc, pour moi, c'est vraiment vécu comme un chèque. Et je laisse tomber, en fait, petit à petit, jusqu'à... avoir cette conférence avec toi sur la reprise du sport, où vraiment, ce qui m'a marquée lors de la conférence, c'est de dire que quand on est déjà bien chargé et qu'on n'a pas les outils nécessaires, on va s'essouffler plus vite. Vraiment, j'ai toujours l'image de ce vélo avec la grande côte, et de se dire qu'on a un gros sac à dos, un vélo qui n'est pas adapté, et du coup, on va s'essouffler, on ne va pas y arriver. et vraiment cette image je me suis dit c'est ça moi je suis vraiment dans ce cas là je veux tout de suite aller très vite avancer rapidement sans régler le vélo sans partir on va dire par la base alors encore une fois ça

  • Speaker #0

    va mieux quand on se le dit mais moi j'en avais pas du tout pris conscience c'est souvent ça et tu vois juste petite parenthèse là dessus en fait on a tendance à vouloir mettre de l'énergie dans euh je ne sais pas, la motivation, la discipline et tous ces trucs-là, mais si en fait, on ne fait pas la place derrière, si on ne crée pas le bon environnement ou si on ne crée pas, on va dire, les bonnes conditions pour que ça marche, comme tu dis, on va finir par s'épuiser parce que c'est comme si on avançait avec un vélo qui a des roues carrées.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, c'est vrai que le fait... d'avoir participé dans un premier temps à ta conférence et puis ensuite d'avoir continué ensemble et d'avoir mis les bases, en fait, les bonnes bases. La réflexion de se dire, voilà, qu'est-ce que je peux faire ? Comment je peux le faire ? Le fait aussi de prendre du plaisir, d'y aller par étapes. C'est quelque chose que je fais beaucoup dans mon travail, mais que je n'avais pas mis finalement à profit pour moi, en fait. Et du coup, on a pu construire les choses ensemble. Moi, ce que j'ai vraiment aimé sur le programme Impulsion, c'est que du coup, ce n'est pas un travail tout mâché, c'est une réflexion qu'on a pu faire ensemble et sur lesquelles tu laisses un espace libre pour aller chercher les bonnes pratiques. Et du coup, ce qui va donner le levier de motivation. Moi, dans mon cas, finalement, ça a été assez rapide, on va dire. puisque du coup, assez rapidement, j'ai trouvé une salle de sport dans laquelle j'ai pu faire dans un premier temps des cours individuels avec un coach. Et puis désormais, je suis sur de la partie plutôt collective. Mais c'est vrai que le fait d'avoir eu vraiment tout ce temps d'échange avec toi sur la construction et surtout la déconstruction de... toutes ces chaînes qui, moi, me faisaient dire que toutes les personnes qui étaient en salle de sport étaient motivées et étaient des sportifs. Le fait de me classer dans la catégorie des personnes où le sport n'était peut-être pas forcément mon allié. Je me souviens très rapidement dans les échanges, j'ai un enfant qui a bientôt 16 ans et qui fait beaucoup de sport. et dans un échange qu'on avait eu ensemble, tu m'avais dit que tous les sportifs ont des moments où ils ne sont pas motivés. Et moi, le soir même, j'ai interrogé mon fils pour savoir si c'était le cas.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vrai ce qu'elle raconte, Magali ?

  • Speaker #1

    Et en fait, j'ai été surprise de sa réponse, puisque du coup, il m'a dit « Mais maman, en fait, il ne faut pas se poser de questions. Quand c'est le moment de ta séance, tu y vas, tu ne réfléchis pas. » Et en fait, il a raison. Il faut se mettre en place un cadre. se donner un espace-temps pour pouvoir le faire. Et là où je suis d'accord avec lui, c'est qu'effectivement, il ne faut pas se poser la question j'y vais ou je n'y vais pas. Ben, j'y vais.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce que même les sportives ont des bons prétextes parfois pour ne pas y aller. Mais je pense que beaucoup de personnes appliquent ce truc-là. Non, pose-toi pas de questions. Ou dès que ça commence peut-être à tourner dans la tête, il faut stopper net à la... Sinon, c'est sans fin. Mais donc, c'est intéressant que tu soulignes ça parce qu'en réalité, C'est un gros mythe de penser que tous les sportifs sont tout le temps motivés. Ce n'est pas... forcément comme ça que ça fonctionne. Il y a des moments où il y a moins de motivation, mais il faut distinguer le pourquoi on le fait, c'est-à-dire le sens de la pratique à la motivation du moment qui peut être très fluctuante.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis moi, je m'étais vraiment mise dans l'idée que du fait que je n'avais pas pratiqué de sport quand j'étais petite, enfin hormis le sport à l'école que je n'aimais pas vraiment, du coup, je... partait avec cette vision de me dire en fait, je ne sais pas ce que c'est et du coup forcément, est-ce que je vais y prendre du plaisir ? Et dans ma tête, pour moi, mon fils quand il pratiquait son sport, parce que je ne le voyais jamais râler en fait, pour aller à ses activités sportives, pour moi je pensais qu'il était tout le temps motivé et que c'était plutôt inné pour lui et en fait, en échangeant avec lui, alors bien sûr, il y prend du plaisir Mais voilà, il a aussi des moments où il y allait... Je ferais bien que je me reste par autre chose.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à ce que tu disais juste avant, donc ton fils, il t'a éclairé sur cet aspect-là, mais avant ça, en fait, dans ta tête, quelles pouvaient être un peu les craintes par rapport au sport ou à l'activité physique ? Quelles pouvaient être peut-être les représentations que tu pouvais avoir ? Est-ce que, tu sais, moi, parfois, on me dit... Non, mais... Il y en a qui visualisent l'effort physique comme quelque chose de vraiment très désagréable, très douloureux, comme négatif. Je ne sais pas, toi, comment est-ce que tu voyais ça ?

  • Speaker #1

    Ma crainte, c'était de trouver un sport qui n'était pas forcément adapté, dans lequel je n'irais pas prendre de plaisir. Du coup, quand tu ne t'es jamais posé la question de qu'est-ce que tu aimerais faire, en fait, c'est vrai que c'est difficile. Se dire, tiens, quel sport ? Qu'est-ce que je vais pratiquer comme sport ? Après, je suis allée dans cette salle de sport parce que mon mari y allait déjà. Je ne te cache pas, je t'en avais parlé, la première rencontre avec la première coach n'a pas été forcément très sympathique. Mais du coup, j'ai trouvé un autre coach au sein de la salle de sport qui a su adapter les exercices et du coup, me faire prendre conscience petit à petit que d'une part, j'y arrivais et que du coup, ça me faisait du bien puisque ça, je l'ai vu tout de suite, en fait, cette déconnexion possible. Et le fait de se dire que même sur une séance courte, en fait, on pose réellement son cerveau. Chose que moi, je ne faisais pas du tout auparavant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu vois, j'avais un peu oublié ça, le fait que tu aies testé différentes choses, en tout cas différents coachs aussi. Oui. Et que tu as bien fait de ne pas t'arrêter à la première, en tout cas. C'est ça. Moi, ce qui m'a vraiment marquée dans toutes les séances qu'on a pu faire, c'est le jour où tu me dis, ben voilà, je suis allée à la salle de sport. Je crois que tu avais pris un prospectus, ou je ne sais plus exactement, mais il me semble que tu avais pris un prospectus et tu étais reparti en fait. Et ça, ça m'a vraiment marqué ce truc parce qu'après, on a travaillé sur justement comment tu t'imaginais les gens de la salle de sport. Et c'est ce que tu disais tout à l'heure. C'est vrai que quand on arrive à la salle de sport, on peut vite avoir le raccourci en tête de tout le monde est sportif, tout le monde est motivé, tout le monde en fait régulièrement. Or, ce n'est pas forcément le cas. Tu te souviens un petit peu ce que je t'avais demandé à ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, je me souviens bien, puisque du coup, c'est vrai que pour moi, les personnes qui étaient à la salle de sport, c'était des personnes qui étaient arrivées déjà depuis longtemps et qui venaient régulièrement. Et finalement, ça, c'était une fausse idée, en fait, puisque du coup, ce n'est pas forcément le cas. Et je le vois aujourd'hui. Bien sûr, à la salle de sport, il y a les habitués, mais je recroise aussi des personnes qui viennent soit pour la première fois, soit qui ne sont pas venues depuis plusieurs mois. et du coup c'est vrai que Il faut arriver à trouver cet environnement où on se sent bien, où on se sent bien accueilli, reconnu. Et puis après, trouver vraiment les séances qui nous conviennent.

  • Speaker #0

    Et ne pas se baser sur des suppositions. C'est-à-dire se dire, non mais ils sont forcément tous sportifs, tous plus sportifs que moi ou tous plus réguliers. Parce qu'en fait, ça, on ne le sait pas tant qu'on ne va pas le demander individuellement à chacun. Sauf que bon... Si vous avez envie de faire ça, de prendre une demi-journée pour aller demander à chaque personne, faites-le. Mais je pense que c'est mieux d'avoir en tête que certains ont peut-être juste commencé la veille ou certains viennent une fois tous les 35 du mois. On ne sait pas, en fait. Oui. On ne sait pas. Mais c'est bien d'avoir ce truc en tête. Un petit peu plus tôt, tu parlais du fait que tu n'avais pas forcément été sportive étant jeune. Il y a eu les cours de sport à l'école que tu n'aimais pas forcément. Tiens, pourquoi tu n'aimais pas ça ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai encore le souvenir d'une prof de sport, d'une instite plutôt, qui nous faisait courir autour d'un terrain de foot à l'époque, alors qu'elle-même, elle ne courait pas. En fait, elle nous disait juste de courir un peu plus vite. Et du coup, c'est vraiment... J'y prenais pas de plaisir, en fait. sur... Je pense que je n'arrivais pas, même déjà petite, à me rendre compte que le sport pouvait m'apporter quelque chose. Après, j'ai aussi eu dans mon enfance du psoriasis. Et on m'a plutôt appris quand même dans mon enfance plus à me battre contre mon corps, on va dire, que de travailler avec. Et je pense que ça, c'est resté et c'est encore présent. Il n'y a encore pas si longtemps que ça. Aujourd'hui, je le vois vraiment différemment et notamment grâce aux séances qu'on a faites ensemble. Mais je pense que vraiment, j'ai eu très tôt un rapport à mon corps où on n'a pas vraiment travaillé ensemble. On était un peu chacun de son côté, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on voit quand même à quel point ça construit un peu la suite des choses. Parce que mine de rien, ton expérience de courir autour d'un terrain de foot sans but ou j'en sais rien, Ce n'est pas toujours très motivant, pas très plaisant. Et derrière, on construit une certaine image du sport en se basant sur le peu d'expérience qu'on a. Et du coup, on le transpose à toutes les autres expériences sportives qu'on pourrait avoir. Et en plus, comme tu dis, par rapport à ta relation au corps, c'est sûr que le fait d'aller faire du sport, ça demande quand même d'aller apprivoiser son corps d'une certaine manière. Donc, si on est un peu en lutte contre lui, On n'a pas réellement envie d'aller l'apprivoiser.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que je pense qu'inconsciemment, j'en étais vraiment... Enfin, j'en avais conscience au fond de moi, mais je n'avais jamais travaillé le sujet. Parce que pour le coup, pour nos deux enfants, j'ai été celle qui voulait absolument, dans le couple, que nos enfants fassent du sport. Et très tôt, je leur ai demandé. Je ne sais pas. Je pense certainement parce qu'inconsciemment, je me disais que... Alors, ce n'était pas une question de... Moi, je n'avais pas eu cette chance parce que ce n'était pas un problème de chance. Mes parents ne font pas de la marche, font beaucoup de marche et aujourd'hui, pour le coup, font du sport. Mais à l'époque, ils ne réservaient pas des créneaux spécifiques pour le sport. Et ils nous ont posé la question avec ma sœur si on souhaitait faire du sport. Si on leur disait non, ils ne poussaient pas, en fait. Ils voulaient être sur la pratique sportive. Alors que pour le coup, moi, j'ai vraiment emmené mes enfants sur des découvertes de sport, etc. Et aujourd'hui, d'ailleurs, tous les deux font du sport.

  • Speaker #0

    Oui, mais est-ce que ce n'est pas un peu inconsciemment ? Parce que toi, tu sais que ça t'aurait aidé d'en faire peut-être avant.

  • Speaker #1

    Oui, alors, à aujourd'hui, avec tout ce que je sais et ce que j'ai vécu, oui, c'est sûr. Je pense que bien avant, il y avait quelque chose qui était encore inconscient chez moi. Mon fils a 16 ans et pour le coup, il a fait du sport, il avait 5 ans. Il a démarré ses premières activités sportives. Vraiment, il y avait plus quelque chose d'inconscient où je n'avais pas encore cette vision réelle de dire que le sport, c'est vraiment nécessaire. Aujourd'hui, oui, il me dirait « Maman, je veux arrêter » . Je l'écouterai bien évidemment, on échangerait, mais je l'encouragerai vivement à aller faire un autre sport ou à trouver quelque chose d'autre pour qu'il puisse épanouir. Et ça, on se l'est dit, et c'est vrai que c'était quelque chose qui n'était pas forcément ancré en moi. Moi, je suis quelqu'un de contrat, ça veut dire que quand on commence quelque chose, on va jusqu'au bout. J'ai un peu de mal à aller changer, à me dire qu'on peut aller chercher autre chose, changer de pratique sportive. Tu me l'as beaucoup dit à des moments en se disant « si demain ça, ça ne te convient pas, ce n'est pas grave, tu changes, tu peux changer, trouver un autre environnement. Si pour une question d'horaire, les séances ne viennent plus être adaptées, en fait, arriver à trouver une autre solution. » Pour moi, ça, c'était. hyper compliqué. Quand tu me le disais, je me disais, mais mon Dieu, alors là, c'était sûr, je vais arrêter, du coup, ça ne va pas être le bon plan. Et en fait, je me rends compte que non, si vraiment on pratique régulièrement, si on s'organise, pour le coup, je suis quelqu'un d'assez organisé. Donc ça, c'est quelque chose que tu m'as dit, en fait, et que j'ai appliqué tout de suite. C'est de se dire, voilà, en fin de semaine, je planifie pour ma semaine d'après. Quand est-ce que je suis capable de faire mes séances de sport, les créneaux et je me mets un rendez-vous ? Et c'est vrai que je me rends compte que ça, c'est vraiment quelque chose qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, en plus de ça, si je me rappelle bien, là, tu vas à la salle de sport, les créneaux, tu peux aller à... différents créneaux. Je veux dire, tu n'es pas obligé. Et donc, c'est parfois plus dur pour certaines personnes d'avoir cette liberté-là d'organiser son temps. Il y a des personnes parfois qui me disent non, mais moi, si je n'ai pas un créneau défini chaque semaine, le même toute l'année, en gros, ça ne va pas. Et là, ce que je trouve intéressant, c'est que toi, tu as trouvé la stratégie pour ne pas te laisser embarquer dans, finalement, une sorte de procrastination parce que parfois, la liberté peut amener à ça. Mais c'est pour ça que le côté organisation,

  • Speaker #1

    il est important dans ton cas il est super important surtout que tu as tes enfants à gérer il y a toute la vie de famille il y a le boulot qui prend de la place donc si tu ne l'organises pas à un moment donné ça passe à la trappe ça passe à la trappe d'ailleurs ça peut être la première chose qui passe à la trappe donc c'est pour ça que le fait de vraiment se mettre à un rendez-vous le fait d'aller choisir aussi une salle de sport moi ça a été mon cas, la salle de sport que j'ai choisie, elle est sur mon trajet de travail retour Donc, ça veut dire que quand je sais que j'ai une séance de sport après le travail, en fait, mon sac de sport, il est déjà dans la voiture. Et du coup, je passe devant. Je ne fais pas un détour. Je ne peux pas passer par un autre chemin pour rentrer. Donc, en fait, je vais directement à la salle de sport. Et ça aussi, ça libère de la charge mentale. Le fait de se dire, voilà, j'ai fait. Et puis, à la semaine de la semaine, on est content de l'avoir fait. Moi, je t'avais dit la séance du vendredi soir.

  • Speaker #0

    Je voulais revenir là-dessus.

  • Speaker #1

    Elle m'avait dit,

  • Speaker #0

    je ne me vois pas m'entraîner le vendredi soir. Je l'ai noté, tu vois.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tiens, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Je ne me voyais pas vraiment m'entraîner le vendredi soir. Pour moi, le vendredi soir, ça avait une autre fonction que celui d'aller à la salle de sport. Et en fait, dans une semaine, sur mon emploi du temps, ce n'était pas possible que de faire ma troisième séance à un autre moment que le vendredi soir. Du coup, je t'avais eu avant, donc on avait bossé sur comment arriver à la salle de sport dans des bonnes conditions déjà mentales. Et cette séance de sport, elle a été géniale parce que du coup, contrairement à tout ce que j'avais envisagé, vu que j'étais bien préparée mentalement, en fait, j'ai pris du plaisir. Elle m'a permis d'apprendre à clôturer ma semaine avant le week-end. Et finalement, encore aujourd'hui, c'est une séance de sport que je loupe assez peu parce que finalement, cette séance du vendredi soir, elle m'aide beaucoup sur la clôture de ma semaine. Et du coup, après, je suis en week-end. C'est différent.

  • Speaker #0

    Comment tu la vois ? Tu la vois comme le fait de clôturer la semaine. Mais par rapport à avant ? Est-ce que tu pourrais parler de la distinction entre avant, dans quelle disposition mentale tu étais, en voyant ce créneau-là du vendredi soir, et maintenant ?

  • Speaker #1

    En fait, avant, c'était vraiment une séance contrainte. Il faut la faire parce que je me suis dit qu'il fallait faire trois séances. Et du coup, oui, plus sous l'aspect contrainte, avec moins d'envie pour y aller. en se disant qu'on pourrait faire autre chose un vendredi soir. Alors que finalement, aujourd'hui, c'est vraiment la séance qui me permet de vider ce que j'ai pu vivre dans ma semaine. Donc, du coup, d'évacuer et de démarrer le week-end en étant en bonne forme. Voilà, tout à fait. C'est un peu le sas de décompression. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et alors pour ça, je me rappelle qu'on avait travaillé sur un peu l'intention de séance, que selon le moment, ça j'en ai déjà parlé dans des précédents épisodes, mais selon le moment qu'on choisit pour faire sa séance, selon le type d'activité, toutes ces choses-là, en fait, on ne peut pas y aller toujours dans la même dynamique, même dans la même intention. Sinon, ça peut ne pas coller. En fait, par exemple, si on fait une séance le matin... La séance du matin, elle est peut-être pour plus, pour se réveiller, se dynamiser. Si c'est le soir, ce n'est pas pour forcément se réveiller. Ça peut, mais généralement, c'est plus pour vider la tête.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette question de l'attention, tu as raison. En fait, c'était quelque chose pareil. C'est avec le travail que j'ai pu faire avec toi où je me suis rendu compte de cette nécessité de préparer la manière, de se préparer avant de démarrer une séance de sport. Et d'aller, ne serait-ce qu'en fin de week-end, de se dire, voilà, ma semaine, elle va se dérouler comme ça. Qu'est-ce que j'ai besoin ? En fait, finalement, le sport, ça devient un complément à ma semaine. Qu'est-ce qui va pouvoir m'apporter dans ma semaine ? Soit de la décompression, soit de la motivation ou autre. Mais ça, c'est quelque chose qui a été hyper important et qui a été un vrai déclic pour moi. De me dire que je pouvais associer le sport à certaines situations, soit de stress, soit de besoin de bien démarrer la semaine. Parce que pour le coup, je commence aussi avec une séance le lundi matin. Et donc, vraiment, j'ai deux séances où je démarre et je termine le vendredi. Et sur deux séances qui sont complètement différentes, du coup, avec des intentions qui sont différentes au départ.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est important, je pense, de vraiment, là, on le précise, pour tous ceux qui sont en train d'écouter, de mettre une intention différente selon la séance. Et en fait, d'identifier, comme tu le dis, en amont les besoins et faire en sorte que le sport vienne répondre aux besoins. qui peuvent être différents d'un jour à l'autre, mais le voir comme ça, ça peut donner encore plus de sens, finalement, à la pratique qu'on a, et faciliter...

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, c'était un peu... Voilà, c'était trouver du sens dans une pratique sportive pour que je puisse continuer sur du long terme. Je pense que, comme toujours, quand on ne trouve pas de sens dans la pratique, que ce soit dans le sport ou ailleurs, on aura... on aura plus de difficultés à tenir sur le long terme. Tu avais parlé aussi de l'environnement, et c'est vrai que l'environnement, il est hyper important. Aller dans un environnement où on se sent bien, c'est rassurant et du coup, ça donne envie d'y retourner pour après.

  • Speaker #0

    Complètement. Et c'est le cas du coup dans la salle à laquelle tu vas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le cas, tout à fait. Oui, j'ai trouvé mes repères et du coup, à aujourd'hui, ça me convient tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est excellent. L'environnement, on le sous-estime toujours, que ce soit un environnement matériel, géographique, etc., d'un environnement finalement social soutenant. Toi, tu l'as aussi par rapport à ta famille. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est important parce que c'est vrai que si on n'a aucune personne dans notre entourage qui soutient ça, ça ne va pas nous aider. Et d'ailleurs, ça me fait penser à... Tu m'avais parlé de ça, que finalement au boulot, petit à petit, tu parlais de plus en plus. C'est ça. De ta pratique ? Oui. Alors, je ne sais pas où ça en est maintenant, mais dans mes souvenirs, c'était plutôt aidant pour toi de...

  • Speaker #1

    En fait, c'est un autre sujet de conversation. Et du coup, le sport, on se rend compte que c'est fédérateur, quel que soit le niveau qu'on est, quel que soit l'âge qu'on aime. Moi, je travaille dans une agence où j'ai des personnes de tout âge, des personnes qui sont beaucoup plus jeunes que moi, d'autres un peu plus âgées. Et du coup, on se rend compte que... échanger autour des pratiques sportives, de la manière dont on fait du sport. Ça amène aussi une notion de challenge que moi, j'aime bien. Du coup, au niveau pro, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, la réussite de challenge. Mais au niveau sportif, moi, je me suis vraiment rendue compte, pour le coup, quand j'ai redémarré, j'ai un jeune collègue qui me dit « Ah, c'est trop bien, il faut que tu le fasses. » Et du coup, régulièrement, il me disait « Alors, t'es allée ? » Alors, ta séance, elle s'est passée comment ? Et du coup, ça crée un lien. Ça crée un lien qui est différent.

  • Speaker #0

    Ça t'engage ?

  • Speaker #1

    On en parle toujours, tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    en plus,

  • Speaker #0

    ça crée un lien. Quand tu dis à l'autre, je vais aller faire cette séance.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de choix, il y a une notion d'engagement derrière.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on n'a pas envie de passer pour quelqu'un qu'on ne veut pas passer. Il y a le regard des autres derrière ça.

  • Speaker #1

    Aussi,

  • Speaker #0

    oui. Et je trouve que dans ce sens-là, il est très aidant.

  • Speaker #1

    Il est très aidant, mais c'est comme le fait de... Moi, le premier soutien, je l'ai trouvé chez moi. C'est sûr qu'avec mes enfants et le fait d'en avoir parlé. Sur, notamment avec mon grand et mon mari qui faisaient déjà du sport, en fait, on a remis une place qui était vraiment dédiée pour les enfants. Mais pour nous deux, en tant que parents, on a vraiment nos séances qui sont indiquées et qu'on ne loupe pas dans l'agenda familial.

  • Speaker #0

    Et comment vous faites ? Parce que je trouve que c'est bien que tu parles de ça. Parce que moi, j'entends très régulièrement, alors c'est souvent de la part des femmes qui ont du mal à prendre ce temps-là pour elles. parce que rôle de maman, si je ne suis pas à 100% dévouée pour mes enfants, derrière, je ne suis peut-être pas une bonne mère. Enfin bref, ça, c'est un peu ce qui se passe derrière. Mais comment vous avez fait avec ton mari pour trouver une place et un équilibre, finalement, familial ?

  • Speaker #1

    Je rebondis déjà par rapport à ce que tu dis vis-à-vis du temps qu'on peut consacrer à ses enfants. Moi, je suis revenue vraiment sur le fait du temps de qualité. Parce que finalement, si soi-même, on n'est pas bien, on va tous le dire, il y a des soirs, tu rentres du boulot, tu n'es pas bien, tu ne seras pas à l'écoute. Tu as beau passer quatre heures avec tes enfants, si tu n'es pas super bien, finalement, ces quatre heures-là, si tu t'étais arrêté, même ne serait-ce que trois quarts d'heure à la salle de sport, tu serais peut-être arrivé dans des conditions différentes chez toi et du coup, tu aurais accordé un temps de meilleure qualité. Donc moi, j'en étais convaincue vraiment de me dire, en fait, ce temps-là, ce temps qu'on a envie, en fait, l'un et l'autre de dédier au sport, bien évidemment, il faut qu'ils viennent s'imbriquer, en fait, dans la vie familiale. Mais du coup, on s'est posé avec un agenda, les obligations des uns des autres. Et en fait, dans notre semaine, on a pu mettre des créneaux horaires. qui ne gênait ni les uns ni les autres. Donc, voilà, on ne s'est pas... On s'est laissé ce choix-là de se dire à un moment donné, c'est pas est-ce que cet horaire, est-ce que je reviens sur le vendredi soir ? À un moment donné, la séance du vendredi soir, aujourd'hui, on l'apprend différemment parce que pour le coup, le vendredi soir, je fais la séance avec mon mari, on est en autonomie, mais on y est tous les deux. Et c'est vrai que cette séance-là, Du fait qu'on ait porté une intention différente à la séance, elle est sympa et elle nous permet de passer aussi un moment ensemble et de se rendre compte de la motivation de l'un et de l'autre. Donc, c'est aussi un socle qui est hyper, hyper important. Et notre grand, il garde sa petite sœur sur ce créneau horaire-là. Et aujourd'hui, il est parti intégrante.

  • Speaker #0

    Je voulais te demander comment ils le vivent, ces enfants.

  • Speaker #1

    Dans la pratique du sport, du coup, on a intégré toute la famille. Et pour la famille, c'est normal de faire du sport. Ce n'est pas un temps où les enfants sont privés, parce que finalement, nos enfants, ils n'ont pas tout le temps besoin de nous non plus.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est ce qu'on se rend compte au bout d'un moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puis, c'est aussi leur laisser de l'espace pour d'autres choses. Là, en l'occurrence, je ne sais pas ce qu'ils font réellement quand ils sont sans vous, mais peut-être qu'ils créent un lien différent en étant tous les deux.

  • Speaker #1

    Oui, pour le coup, ils créent un lien différent tous les deux. Et puis, eux-mêmes pratiquants du sport, pour eux, il n'y avait aucune contrainte qu'on fasse ça. Au contraire. Je pense que c'est toujours ça. En fait, il faut aussi revenir. Tu me l'avais bien expliqué et je trouve que c'est important de prendre le temps, de prendre conscience de ça. C'est qu'en fait, des choses qu'on va permettre d'offrir à nos enfants, si nos enfants eux-mêmes font du sport, ils ne verront pas l'inconvénient à ce que leurs parents en font parce qu'eux, ils ont déjà découvert les premiers des bénéfices du sport en fait. Donc non, non, c'est passé plutôt très bien.

  • Speaker #0

    Je pense que de voir ses parents sportifs, c'est plutôt agréable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça nous permet en plus de pouvoir faire d'autres choses. Moi, la salle de sport, ils organisent au moment des vacances, en fait, des trainings parents-enfants. Et j'ai déjà fait un training avec mon fils. Et du coup, c'est plutôt sympa de le faire dans ce sens-là, en fait. Et d'avoir aussi ce sport qu'on peut pratiquer ensemble, même si on n'a pas le même niveau.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est excellent ça que vous ayez écrit.

  • Speaker #1

    Ça, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce qu'on peut retenir un peu de ce que tu viens de dire ? C'est finalement de co-créer l'environnement tous ensemble et de se poser à un moment donné et de réfléchir sur l'aspect un peu organisationnel. Et ça, c'est ce que tu as fait surtout avec ton mari. Oui. Mais aussi finalement, en discuter avec tes enfants. Je pense qu'il n'y a aucune raison que ça ne se fasse pas si tout le monde est un peu acteur de la démarche et surtout pas que acteur, mais impliqué dans la démarche.

  • Speaker #1

    Oui, et puis encore une fois, le fait de co-créer ça et d'impliquer tout le monde, en fait, tu n'as plus le choix parce que si toi, tu ne vas pas à ta séance de sport alors qu'en fait, l'agenda, il était organisé de la sorte, forcément, moi, dans mon cas, j'ai trois personnes qui me disent comment ça, tu n'es pas allé à ta séance. Donc, ça implique d'autant plus et ça donne une raison de plus d'y aller, en fait. Ou tout du moins, une raison de ne pas louper la séance, en fait. Ce n'est pas possible. Donc, ça ancre une intention supplémentaire de continuer et d'y aller.

  • Speaker #0

    Génial. Et comment tu te sens maintenant ? Alors, je me rappelle qu'on en a parlé à plusieurs reprises dans le fait de te sentir capable de continuer à maintenir. Ton mode de vie tel qu'il est aujourd'hui, pour toi, ça te paraît... Tu vois, tu as la sensation que c'est quelque chose d'acquis et tu sens que peu importe ce qui se passe, tu trouveras toujours les solutions. Comment tu es à ce niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    alors effectivement, quand on s'est rencontrés, quand on a commencé de travailler ensemble, en fait, moi, je t'ai dit, je n'étais pas arrivée à tenir toute seule le rythme. Je m'étais imposée des séances le matin parce que je considérais que je ne pouvais faire du sport que le matin. Et du coup, au fur et à mesure du temps, ça m'était difficile de me lever. Et du coup, je n'ai pas tenu. Là, le fait de vraiment avoir creusé sur les motivations, d'avoir créé un bon environnement et d'avoir vraiment constitué un environnement global qui soit complet, ça me permet du coup de pouvoir aller demain. sur quelque chose, sur une pratique de sport qui pourra être remodelée au fur et à mesure du temps.

  • Speaker #0

    Parce que tu as développé cette capacité d'adaptation ? C'est ça,

  • Speaker #1

    de s'adapter. Et puis, il y a des semaines où les séances ne sont pas les mêmes que les semaines d'avant parce que l'agenda est différent. Et là encore, on a pris l'habitude de rechecker en début de semaine les contraintes des uns des autres et d'adapter si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Et cette adaptation, elle demande d'accepter que ce ne soit pas forcément toujours pareil. C'est ça. qu'il y ait des semaines où on en fasse peut-être plus, des semaines où on en fasse moins. Mais quoi qu'il arrive, de se rendre compte que le fait de réussir à être régulier dans la durée, ce n'est pas forcément être régulier toujours de la même manière, mais c'est de toujours y revenir.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Oui, que ce soit sur la question de l'intensité, du nombre de séances ou autre, c'est vraiment le fait de se dire, si cette semaine, je ne peux y aller qu'une fois parce que vraiment, ce n'est pas possible. En fait, ce n'est pas grave. Une fois, c'est mieux que rien. Et du coup, c'est de ne pas lâcher et d'être OK avec ça. Alors moi, j'ai vécu dernièrement une opération chirurgicale qui m'est tombée dessus, on va dire. Et du coup, je te l'avais dit, c'était quelque chose qui me faisait vraiment peur. Le fait que demain, il y ait un grain de sable dans le rouage et comment j'allais pouvoir réagir. Alors, je n'avais pas imaginé que ça puisse arriver aussitôt, on va dire. et pourtant... Aujourd'hui, je peux dire que même après mon opération, j'ai adapté mes séances. Pendant mon arrêt, j'ai réussi à pouvoir maintenir des séances. Alors, j'en ai fait des plus courtes, je les ai adaptées. Mais par contre, j'ai réussi à en faire cinq par semaine chez moi. Mais du coup, je suis arrivée à tenir le rythme et je me suis rendue compte que tout le bienfait que ça avait dans une période de convalescence aussi. De pouvoir, en fait, à ce moment-là, pendant ta séance, ton cerveau, il n'est plus focalisé sur ce que tu es en train de vivre et du coup, il est ailleurs et il est dans une séance de sport qui se fait du bien. Donc, effectivement, j'ai utilisé plusieurs pratiques pour le coup qui m'ont permis soit de me motiver, soit de me détendre ou autre, mais toujours, en tous les cas, en écoutant mon corps et en me disant, aujourd'hui, j'ai besoin de quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours ça. J'ai besoin de poids. Et quelles sont en fait maintenant, on pourrait dire, tes armes pour justement faire face à un peu tous les potentiels grains de sable qu'il pourrait y avoir ? Parce que là, effectivement, tu as eu cette période de convalescence avec ce problème-là de santé, mais ça pourrait être autre chose. On peut se casser une patte, on peut avoir un truc au boulot qui fait qu'on ne peut plus pratiquer de la même manière. Il peut se passer tellement de choses dans la vie. quelles sont un peu tes armes maintenant qui t'aideront à quoi qu'il arrive, trouver une solution pour pouvoir maintenir ?

  • Speaker #1

    Je pense toujours à l'arme, le fait de se dire que ça passe par l'organisation, ça le passe par le fait aussi d'accepter qu'à certains moments, on soit obligé, entre guillemets, de faire moins, ou que la séance que j'aime bien faire, elle n'est plus sur un horaire qui soit adapté, soit aller chercher une autre structure. Le fait de se dire que ça peut être aussi l'occasion de changer d'environnement ou alors d'essayer une autre pratique. C'est vraiment cette adaptabilité, en fait. Toujours en se reposant la question, qu'est-ce que cette pratique de sport-là va pouvoir m'apporter, en fait ?

  • Speaker #0

    Et j'aime bien aussi quand tu dis, finalement, le fait d'accepter que parfois ce ne soit pas toujours la même chose, qu'on soit obligé de réadapter, etc. Il faut quand même avoir en tête que accepter... que ce soit différent de d'habitude, ça ne signifie pas pour autant abandonner. Ça ne signifie pas que dans notre tête, on est en train de lâcher. Ce n'est pas du tout ça. Et je pense que c'est important de prendre conscience que c'est deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Oui, c'est de se dire, en fait, il faut être convaincu aussi. Et moi, c'est certainement ce qui me manquait au départ, c'est la confiance en soi, en fait, sur la pratique sportive. Et une fois qu'on se dit, c'est bon, on y est arrivé. en fait On est arrivé à se remettre en jambe, on a trouvé des solutions pour pouvoir repratiquer le sport. J'aurai capacité demain à pouvoir me repositionner, en fait, si, comme je te le disais, si j'avais un cours qui était plus adapté en termes d'horaire ou autre.

  • Speaker #0

    Ce qui te faisait d'ailleurs peur, je me rappelle pendant un certain temps, c'est la rentrée. de septembre.

  • Speaker #1

    La rentrée de septembre.

  • Speaker #0

    On avait pas mal parlé de ça.

  • Speaker #1

    J'y pense plus trop, je t'avoue, même si, effectivement, on va y arriver et du coup, on aura certainement un agenda à réviser, en fait, par rapport aux obligations des uns des autres. Mais du coup, c'était quelque chose qui m'angoissait assez quand on a échangé ensemble. Parce que j'avais besoin d'avoir cette sécurité, de se dire en fait, c'est hyper confortable de se dire je pourrais toujours faire mon sport tel jour, à telle heure, etc. Sauf que quand on est parent, qu'on a des enfants, il y a des choses qui changent, des obligations qui ne sont pas les mêmes. Et du coup, il faut savoir aussi se réadapter à ça et se dire on trouvera une solution en fait. Si on a envie, on trouvera une solution.

  • Speaker #0

    C'est ça, il n'y a pas qu'un plan. Il y a un plan A, un plan B, un plan C. Parce que quoi qu'il arrive, enfant ou pas, on ne peut pas prédire l'avenir et on ne peut pas savoir ce qui se passera dans quelques mois. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais d'avoir en tête, c'est bien d'avoir en tête peut-être une sorte de ligne directrice, mais de se dire que peut-être qu'il faudra passer par des chemins un peu parallèles. C'est important.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est important pour des personnes, c'est, on va dire, plus naturel que d'autres. Moi, j'aime bien quand la ligne, elle est tracée. et ça m'a beaucoup perturbée, le fait que cette ligne, elle ne soit plus toute tracée à un moment donné. Je suis en train d'apprivoiser ça et c'est sûr que cette expérience, en fait, elle m'aura apporté ça. Le fait de savoir se remettre en question, le fait de savoir changer de plan quand c'est nécessaire. Et du coup, ça, c'est un vrai plus,

  • Speaker #0

    en fait. Je crois que tu l'as amplement validé avec ce qui vient de t'arriver. Oui, tout à fait. De t'adapter à un truc auquel tu n'avais pas forcément... connaissances ou que tu ne savais pas que ça allait se produire. Là, clairement, je pense que si tu as réussi à t'adapter dans ce contexte-là, tu vas pouvoir t'adapter dans plein d'autres situations.

  • Speaker #1

    Normalement, ça devrait être bon, oui.

  • Speaker #0

    Quel autre, on va dire peut-être plus pendant le programme, quelles ont été plutôt les challenges que tu as pu rencontrer ou faire face ? Ça peut être des doutes, ça peut être plein de trucs, ça peut être une baisse de motivation. Est-ce qu'il y a eu des moments où...

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas tant la baisse de motivation, c'est surtout le redémarrage. Parce que du coup, quand on démarre une nouvelle pratique sportive, du coup, ce n'est pas forcément évident. Les mouvements, on ne les connaît pas forcément. Au départ, il faut intégrer, il faut accepter de passer ce cap. Et c'est vrai que moi, j'ai toujours eu en tête Vraiment, ton image de se dire, je reprends cette image avec ce vélo, se dire que c'est step by step. Il faut accepter de passer des étapes. Et la première étape de redémarrer, elle n'est pas évidente. Mais moi, c'était aussi la raison pour laquelle je m'étais fait accompagner d'un coach individuel, une fois par semaine, qui a vraiment adapté. Et là, on n'a pas le choix. La séance, elle démarre, il est là à côté. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Les yeux rivés.

  • Speaker #1

    Il faut y aller. Mais du coup, on va dire que c'était un mal nécessaire. C'est vraiment de savoir comment on est. Est-ce qu'on va y arriver seul ? C'est d'accepter de l'aide. Et je crois que là-dessus, c'est quelque chose qui est important. Dans la reprise sportive, c'est accepter d'être aidé. Que ce soit mentalement, physiquement, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Oui, parce que plutôt que de galérer seule dans son coin et du coup d'avoir personne pour donner un petit coup de boost quand il y en a besoin, on augmente un peu plus nos chances de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, puis soi-même, on n'a pas toutes les clés pour décortiquer l'état d'esprit dans lequel on est. Moi, je reviens à mes séances du vendredi soir. Sans ton aide, je pense qu'à l'issue de la première séance, j'y serais peut-être pas retournée. Alors qu'aujourd'hui, finalement... le fait qu'on les décryptait ensemble, qu'on ait mis une autre intention, ça m'a permis de me dire, n'importe quel moment, même un week-end, même je ne sais quand, en fait, si j'ai mis une bonne intention, j'y arriverais.

  • Speaker #0

    Oui, et finalement, il y a beaucoup plus de souplesse dans l'ensemble du truc. C'est vrai que comme tu disais tout à l'heure, au début, je pensais que je ne pouvais faire que le sport que le matin. Ça limite quand même vachement les possibilités. Et puis, si à un moment donné, on ne peut plus faire le matin, il n'y a plus d'autres possibilités. C'est ça. Et tu vois le parallèle que je voulais faire quand tu disais finalement dans mes difficultés, le plus dur, c'était au début. Le parallèle qui me vient en tête, c'est quand on se remet au sport ou quand on se met tout court à faire du sport. Effectivement, c'est très dur au début. Il y a beaucoup d'infos enregistrées. Il y a le fait de se confronter à nos difficultés, nos limites physiques, mentales, etc. Mais en fait, on peut faire le parallèle avec quand on démarre un nouveau job. Ce n'est pas forcément facile.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et parfois, on va demander de l'aide aux managers, aux collègues, etc. Et c'est un peu la même démarche. Ça ne peut pas être super facile dès le premier jour. Sinon, en fait, il n'y aurait pas de questions à se poser. On serait déjà tous de grands sportifs. C'est ça. Ça demande vraiment, et tu fais bien de le souligner, d'accepter qu'au début, ce n'est pas facile. On est dans un apprentissage et on construit brique après brique.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas. Je pense que là aussi, la clé de la réussite, c'est d'être bien accompagnée, d'avoir conscience de son environnement, de prendre conscience de certaines de ses limites et surtout de ses pensées limitantes. Parce que souvent, c'est ce qui fait notre non-réussite.

  • Speaker #0

    Oui, ce qui se passe dans notre tête, c'est quand même le truc qui vient aider ou au contraire limiter. et toi quand même on a passé 135 jours ensemble dans le programme. Je ne sais pas si je t'avais déjà fait ce petit compte-rendu. Tu as relevé 100% de défis parce que pendant tout le programme Propulsion, j'envoie régulièrement des défis qui permettent un peu de se challenger mentalement, mais aussi physiquement pour continuer d'être engagée un peu dans le processus, se motiver, etc. Et puis, quand même, un bon paquet de séances puisque là, je vois une quarantaine de séances de sport que tu as réalisées. pendant toute la durée du programme de ton côté, donc en salle de sport notamment. Donc franchement, bravo. Bravo Virginie pour ce beau chemin parcouru. Et est-ce que tu pourrais juste peut-être rappeler, avant qu'on termine tranquillement l'épisode, quelle avait été finalement ta demande de départ quand tu m'as contactée ? Qu'est-ce que tu voulais en fait ?

  • Speaker #1

    Ma demande de départ, en fait, c'était... Vraiment, j'avais envie de reprendre. Le sport, mais la peur de ne pas, de nouveau, de ne pas réussir, en fait, me bloquait. Et du coup, m'empêchait d'aller, tu vois, passer le pas de la salle de sport seule, etc. Et je me rendais compte que j'avais besoin d'avoir une aide à côté de moi qui puisse me donner ce nouvel élan, en fait. pour repartir parce que quand tu échoues, c'est jamais sympa et du coup, tu n'as pas forcément envie de rééchouer une nouvelle fois. Donc, le plus souvent, tu laisses beaucoup de temps passer, en fait.

  • Speaker #0

    Pour éviter de...

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai été consciente que l'activité sportive, en fait, allait me rendre service, notamment vis-à-vis du métier que je fais où je suis sédentaire et pour le coup... où j'ai quand même pas mal de pression. Et j'avais besoin de faire redescendre cette pression. Et ce que j'avais trouvé en dehors du sport, en fait, ne répondait pas complètement à la redescente de pression dont j'avais besoin.

  • Speaker #0

    OK. Et tu vois, là, si tu devais donner un dernier conseil aux personnes qui se retrouvent peut-être dans la même situation que toi, donc il y a sept mois en arrière. qui aimeraient s'y remettre, mais n'arrivent pas forcément à le faire, ou ont peur qu'une nouvelle fois se retrouvent face à un échec, quel conseil tu aurais envie de leur donner ?

  • Speaker #1

    Il faut prendre une place, une plage dans l'agenda, en fait, et se prioriser par rapport à ça. Parce qu'il ne faut pas oublier que si on s'oublie soi-même, on aura du mal à, du coup, bien élever nos enfants, être bien dans notre couple, etc., voire même dans notre travail. Moi, ça m'a redonné beaucoup d'énergie pour tout le reste, en fait. Finalement, ce temps que je me suis dédiée, sur lequel j'ai travaillé, on a travaillé ensemble, sur justement toutes les pensées limitantes, les craintes, etc. Ça m'a permis d'aller beaucoup plus vite, en fait, à retrouver une activité et du coup, à trouver des solutions, en fait. Et automatiquement, si tu te sens mieux, Tu n'as pas envie de lâcher ça. Et du coup, aujourd'hui, j'ai vraiment, et en tous les cas, les sept mois m'ont convaincue sur le fait que d'être aidée, ça permet de pouvoir aller, d'asseoir vraiment les bonnes bases pour trouver son équilibre à soi, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Écoute, moi, je suis très contente et fière de tout le chemin que tu as parcouru jusqu'ici. Et c'est... Ce qui me vient une dernière fois en tête, c'est parfois on se dit « je reprendrai plus tard » ou on entend quelque chose, on entend à la radio une information qui nous fait nous dire « il faudrait peut-être quand même que je m'y mette » . Puis en fait, il se passe du temps, il se passe du temps. Mais regardez, si on s'y met maintenant, peut-être que dans sept mois, vous aussi vous en serez à la même place que Virginie aujourd'hui. Donc moi, je vous invite vraiment à prendre les choses en main, à vous faire accompagner si vous sentez que c'est un besoin et que c'est nécessaire pour vous. si vous avez besoin de vérifier Si Mouvementale peut vous aider, vous pouvez retrouver directement dans la description de l'épisode un petit formulaire qui vous permettra de vérifier si c'est fait pour vous. Et puis sinon, pensez à réfléchir un petit peu à votre pratique, à vos motivations, à aussi vos freins. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous n'y arrivez pas ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous ne priorisez pas l'activité physique ? Toutes ces questions qui finalement sont indispensables pour petit à petit faire un peu plus de place à la pratique. et puis un peu le mot de la fin c'est quand même de de faire passer le message que quand on se sent mieux dans son corps, qu'on se sent mieux dans sa tête, parce qu'on fait justement une activité physique régulière, les avantages, les répercussions positives vont bien au-delà de la pratique en elle-même et vont justement rebondir sur notre travail, sur notre environnement familial, nos relations sociales, etc. Et je pense clairement que c'est ce que tu vis là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc, merci à toi. de t'être prêtée au jeu du podcast, d'avoir partagé toute ton histoire. Et je te souhaite une très belle continuation pour la suite. Merci. C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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Description

Comment passer d’une vie à 100 à l’heure, centrée sur les autres, à une pratique régulière d’activité physique pensée pour soi ?


Aujourd'hui, je reçois Virginie pour un retour d’expérience concret, sincère, et surtout... profondément réaliste.

Sept mois après avoir décidé de rejoindre le programme Propulsion pour remettre son corps et son bien-être au centre, elle revient sur son parcours : les freins, les croyances limitantes, les déclics, l’importance de l’environnement, mais aussi ce qui l’aide aujourd’hui à être régulière sans s’épuiser.


Elle nous raconte :
💡 comment elle a appris à adapter son organisation sans culpabilité,
💡 comment elle a impliqué toute sa famille dans la démarche,
💡 comment elle a gardé le cap même pendant sa convalescence post-opératoire,
💡 comment elle s’est libérée de ses pensées limitantes pour installer une régularité, même imparfaite.


Et puis, tu entendras aussi parler de ce qui change quand on n’est plus seul.e face à ses doutes.


Si tu veux reprendre une activité physique, mais que tu redoutes encore un nouvel échec, cet épisode va te faire du bien. Il va te montrer que c’est possible… autrement.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Être régulier dans sa pratique, ce n'est pas toujours chose facile. Oui, parce qu'on peut vite être rattrapé par les obligations du quotidien, par le travail, par la famille, par les tâches domestiques. Bref, il y a tellement de choses qui peuvent détourner notre attention de notre pratique d'activité physique. Et c'est pour ça que fin octobre 2024, j'ai décidé de... d'animer une conférence en ligne, la conférence « Pourquoi c'est si dur de bouger ? » , au cours de laquelle j'ai amené les participants à prendre conscience différemment de leurs difficultés. Et c'est suite à cette conférence que j'ai rencontré Virginie, qui est aujourd'hui à mes côtés. Sept mois plus tard, donc sept mois après cette conférence, beaucoup de choses ont changé dans sa pratique de l'activité physique. Et c'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui à travers cet épisode, une nouvelle histoire d'activité physique, son histoire d'activité. Bonjour à toi Virginie, merci d'être avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Tu sais, je suis extrêmement contente qu'on se retrouve là, toutes les deux, derrière le micro, parce que, comme je viens de le dire, sept mois plus tard, en fait, il s'est passé tellement de choses en sept mois. C'est impressionnant. Pour la petite anecdote, ou en tout cas pour la petite parenthèse, j'ai pu accompagner Virginie au cours d'un programme à travers Mouvementale, le programme Propulsion. Et c'est comme ça aussi qu'on a avancé ensemble sur ces derniers mois. Et c'est ce que tu vas nous partager aujourd'hui, un peu ce qui s'est passé. Mais on va aussi aller voir un petit peu plus loin en arrière, comment était ta pratique d'activité physique il y a des années de ça en arrière. Mais avant ça, est-ce que tu peux juste te présenter, on va dire, à ta sauce ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Virginie, je suis maman de deux enfants. j'ai toujours mis beaucoup de... de sens, on va dire, dans le travail. Depuis que je suis toute petite, on m'a appris à beaucoup travailler. Donc, très rapidement, en fait, c'est le travail qui a pris de la place dans ma vie et pas forcément le sport. Donc, j'ai l'habitude de dire que moi, j'étais plutôt dans un TGV. Et du coup, je ne s'en ai pas beaucoup. J'ai eu la chance d'avoir une vie, on va dire, toute droite et bien tracée jusqu'à mes 40 ans. Et au moment de mes 40 ans, peu de temps après, un mois après, j'ai eu un problème médical. Et du coup, on m'a détecté un burn-out. Donc là, ça a été un grand drame, on va dire. Et plutôt quelque chose où je me suis dit, ben zut, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, c'est mon corps qui s'exprime. Et qu'est-ce que j'ai loupé ? Et là, il faut descendre du TGV parce que tu n'as pas le choix, en fait. Et comment tu fais pour arriver à trouver un mode de vie qui te convienne et surtout qui convienne à ton corps ? Parce que moi, dans mon cas, c'est mon corps qui s'est exprimé, en fait, et qui a fait qu'à un moment donné, je n'ai pas eu le choix de m'arrêter.

  • Speaker #0

    Et un peu, en fait, l'idée là, j'imagine, à travers ce qui se passe à ce moment pour toi, c'est de remettre de la priorité sur toi.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est de remettre de la priorité sur moi. Et ça, ce n'était pas forcément évident, puisque du coup, comment on fait ? Comment on fait ? Dans ma tête, à ce moment-là, il se passe plein de choses. Et du coup, je ne sais pas, en fait. Je ne sais pas vraiment comment prendre soin de moi. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Comment je vais pouvoir... J'ai arrivé à reprendre un chemin de vie où tout va bien et où mon corps est satisfait. Dans un premier temps, ce qui s'est passé, c'est qu'on m'a dit qu'il fallait que je me repose. Du coup, le repos, ce n'est pas forcément l'activité physique dans ma tête. À ce moment-là, j'apprends à aller marcher seule. Je n'aimais pas être seule avant. Et c'est vrai que j'apprends à aller me balader toute seule. Je me rends compte que la balade me permet de poser mes idées. Et donc, je commence cette partie d'activité sportive au travers de la marche. Ensuite, je démarre un programme sur Internet. qui me permet de faire de la pratique de sport uniquement en cours en distanciel. À ce moment-là, je reprends aussi le travail. Et du coup, je m'impose un rythme de sport tous les matins avant de démarrer ma journée de maman, de travail. Je ne tiens pas très longtemps sur cette pratique. Donc, pour moi, c'est vraiment vécu comme un chèque. Et je laisse tomber, en fait, petit à petit, jusqu'à... avoir cette conférence avec toi sur la reprise du sport, où vraiment, ce qui m'a marquée lors de la conférence, c'est de dire que quand on est déjà bien chargé et qu'on n'a pas les outils nécessaires, on va s'essouffler plus vite. Vraiment, j'ai toujours l'image de ce vélo avec la grande côte, et de se dire qu'on a un gros sac à dos, un vélo qui n'est pas adapté, et du coup, on va s'essouffler, on ne va pas y arriver. et vraiment cette image je me suis dit c'est ça moi je suis vraiment dans ce cas là je veux tout de suite aller très vite avancer rapidement sans régler le vélo sans partir on va dire par la base alors encore une fois ça

  • Speaker #0

    va mieux quand on se le dit mais moi j'en avais pas du tout pris conscience c'est souvent ça et tu vois juste petite parenthèse là dessus en fait on a tendance à vouloir mettre de l'énergie dans euh je ne sais pas, la motivation, la discipline et tous ces trucs-là, mais si en fait, on ne fait pas la place derrière, si on ne crée pas le bon environnement ou si on ne crée pas, on va dire, les bonnes conditions pour que ça marche, comme tu dis, on va finir par s'épuiser parce que c'est comme si on avançait avec un vélo qui a des roues carrées.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, c'est vrai que le fait... d'avoir participé dans un premier temps à ta conférence et puis ensuite d'avoir continué ensemble et d'avoir mis les bases, en fait, les bonnes bases. La réflexion de se dire, voilà, qu'est-ce que je peux faire ? Comment je peux le faire ? Le fait aussi de prendre du plaisir, d'y aller par étapes. C'est quelque chose que je fais beaucoup dans mon travail, mais que je n'avais pas mis finalement à profit pour moi, en fait. Et du coup, on a pu construire les choses ensemble. Moi, ce que j'ai vraiment aimé sur le programme Impulsion, c'est que du coup, ce n'est pas un travail tout mâché, c'est une réflexion qu'on a pu faire ensemble et sur lesquelles tu laisses un espace libre pour aller chercher les bonnes pratiques. Et du coup, ce qui va donner le levier de motivation. Moi, dans mon cas, finalement, ça a été assez rapide, on va dire. puisque du coup, assez rapidement, j'ai trouvé une salle de sport dans laquelle j'ai pu faire dans un premier temps des cours individuels avec un coach. Et puis désormais, je suis sur de la partie plutôt collective. Mais c'est vrai que le fait d'avoir eu vraiment tout ce temps d'échange avec toi sur la construction et surtout la déconstruction de... toutes ces chaînes qui, moi, me faisaient dire que toutes les personnes qui étaient en salle de sport étaient motivées et étaient des sportifs. Le fait de me classer dans la catégorie des personnes où le sport n'était peut-être pas forcément mon allié. Je me souviens très rapidement dans les échanges, j'ai un enfant qui a bientôt 16 ans et qui fait beaucoup de sport. et dans un échange qu'on avait eu ensemble, tu m'avais dit que tous les sportifs ont des moments où ils ne sont pas motivés. Et moi, le soir même, j'ai interrogé mon fils pour savoir si c'était le cas.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vrai ce qu'elle raconte, Magali ?

  • Speaker #1

    Et en fait, j'ai été surprise de sa réponse, puisque du coup, il m'a dit « Mais maman, en fait, il ne faut pas se poser de questions. Quand c'est le moment de ta séance, tu y vas, tu ne réfléchis pas. » Et en fait, il a raison. Il faut se mettre en place un cadre. se donner un espace-temps pour pouvoir le faire. Et là où je suis d'accord avec lui, c'est qu'effectivement, il ne faut pas se poser la question j'y vais ou je n'y vais pas. Ben, j'y vais.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce que même les sportives ont des bons prétextes parfois pour ne pas y aller. Mais je pense que beaucoup de personnes appliquent ce truc-là. Non, pose-toi pas de questions. Ou dès que ça commence peut-être à tourner dans la tête, il faut stopper net à la... Sinon, c'est sans fin. Mais donc, c'est intéressant que tu soulignes ça parce qu'en réalité, C'est un gros mythe de penser que tous les sportifs sont tout le temps motivés. Ce n'est pas... forcément comme ça que ça fonctionne. Il y a des moments où il y a moins de motivation, mais il faut distinguer le pourquoi on le fait, c'est-à-dire le sens de la pratique à la motivation du moment qui peut être très fluctuante.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis moi, je m'étais vraiment mise dans l'idée que du fait que je n'avais pas pratiqué de sport quand j'étais petite, enfin hormis le sport à l'école que je n'aimais pas vraiment, du coup, je... partait avec cette vision de me dire en fait, je ne sais pas ce que c'est et du coup forcément, est-ce que je vais y prendre du plaisir ? Et dans ma tête, pour moi, mon fils quand il pratiquait son sport, parce que je ne le voyais jamais râler en fait, pour aller à ses activités sportives, pour moi je pensais qu'il était tout le temps motivé et que c'était plutôt inné pour lui et en fait, en échangeant avec lui, alors bien sûr, il y prend du plaisir Mais voilà, il a aussi des moments où il y allait... Je ferais bien que je me reste par autre chose.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à ce que tu disais juste avant, donc ton fils, il t'a éclairé sur cet aspect-là, mais avant ça, en fait, dans ta tête, quelles pouvaient être un peu les craintes par rapport au sport ou à l'activité physique ? Quelles pouvaient être peut-être les représentations que tu pouvais avoir ? Est-ce que, tu sais, moi, parfois, on me dit... Non, mais... Il y en a qui visualisent l'effort physique comme quelque chose de vraiment très désagréable, très douloureux, comme négatif. Je ne sais pas, toi, comment est-ce que tu voyais ça ?

  • Speaker #1

    Ma crainte, c'était de trouver un sport qui n'était pas forcément adapté, dans lequel je n'irais pas prendre de plaisir. Du coup, quand tu ne t'es jamais posé la question de qu'est-ce que tu aimerais faire, en fait, c'est vrai que c'est difficile. Se dire, tiens, quel sport ? Qu'est-ce que je vais pratiquer comme sport ? Après, je suis allée dans cette salle de sport parce que mon mari y allait déjà. Je ne te cache pas, je t'en avais parlé, la première rencontre avec la première coach n'a pas été forcément très sympathique. Mais du coup, j'ai trouvé un autre coach au sein de la salle de sport qui a su adapter les exercices et du coup, me faire prendre conscience petit à petit que d'une part, j'y arrivais et que du coup, ça me faisait du bien puisque ça, je l'ai vu tout de suite, en fait, cette déconnexion possible. Et le fait de se dire que même sur une séance courte, en fait, on pose réellement son cerveau. Chose que moi, je ne faisais pas du tout auparavant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu vois, j'avais un peu oublié ça, le fait que tu aies testé différentes choses, en tout cas différents coachs aussi. Oui. Et que tu as bien fait de ne pas t'arrêter à la première, en tout cas. C'est ça. Moi, ce qui m'a vraiment marquée dans toutes les séances qu'on a pu faire, c'est le jour où tu me dis, ben voilà, je suis allée à la salle de sport. Je crois que tu avais pris un prospectus, ou je ne sais plus exactement, mais il me semble que tu avais pris un prospectus et tu étais reparti en fait. Et ça, ça m'a vraiment marqué ce truc parce qu'après, on a travaillé sur justement comment tu t'imaginais les gens de la salle de sport. Et c'est ce que tu disais tout à l'heure. C'est vrai que quand on arrive à la salle de sport, on peut vite avoir le raccourci en tête de tout le monde est sportif, tout le monde est motivé, tout le monde en fait régulièrement. Or, ce n'est pas forcément le cas. Tu te souviens un petit peu ce que je t'avais demandé à ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, je me souviens bien, puisque du coup, c'est vrai que pour moi, les personnes qui étaient à la salle de sport, c'était des personnes qui étaient arrivées déjà depuis longtemps et qui venaient régulièrement. Et finalement, ça, c'était une fausse idée, en fait, puisque du coup, ce n'est pas forcément le cas. Et je le vois aujourd'hui. Bien sûr, à la salle de sport, il y a les habitués, mais je recroise aussi des personnes qui viennent soit pour la première fois, soit qui ne sont pas venues depuis plusieurs mois. et du coup c'est vrai que Il faut arriver à trouver cet environnement où on se sent bien, où on se sent bien accueilli, reconnu. Et puis après, trouver vraiment les séances qui nous conviennent.

  • Speaker #0

    Et ne pas se baser sur des suppositions. C'est-à-dire se dire, non mais ils sont forcément tous sportifs, tous plus sportifs que moi ou tous plus réguliers. Parce qu'en fait, ça, on ne le sait pas tant qu'on ne va pas le demander individuellement à chacun. Sauf que bon... Si vous avez envie de faire ça, de prendre une demi-journée pour aller demander à chaque personne, faites-le. Mais je pense que c'est mieux d'avoir en tête que certains ont peut-être juste commencé la veille ou certains viennent une fois tous les 35 du mois. On ne sait pas, en fait. Oui. On ne sait pas. Mais c'est bien d'avoir ce truc en tête. Un petit peu plus tôt, tu parlais du fait que tu n'avais pas forcément été sportive étant jeune. Il y a eu les cours de sport à l'école que tu n'aimais pas forcément. Tiens, pourquoi tu n'aimais pas ça ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai encore le souvenir d'une prof de sport, d'une instite plutôt, qui nous faisait courir autour d'un terrain de foot à l'époque, alors qu'elle-même, elle ne courait pas. En fait, elle nous disait juste de courir un peu plus vite. Et du coup, c'est vraiment... J'y prenais pas de plaisir, en fait. sur... Je pense que je n'arrivais pas, même déjà petite, à me rendre compte que le sport pouvait m'apporter quelque chose. Après, j'ai aussi eu dans mon enfance du psoriasis. Et on m'a plutôt appris quand même dans mon enfance plus à me battre contre mon corps, on va dire, que de travailler avec. Et je pense que ça, c'est resté et c'est encore présent. Il n'y a encore pas si longtemps que ça. Aujourd'hui, je le vois vraiment différemment et notamment grâce aux séances qu'on a faites ensemble. Mais je pense que vraiment, j'ai eu très tôt un rapport à mon corps où on n'a pas vraiment travaillé ensemble. On était un peu chacun de son côté, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on voit quand même à quel point ça construit un peu la suite des choses. Parce que mine de rien, ton expérience de courir autour d'un terrain de foot sans but ou j'en sais rien, Ce n'est pas toujours très motivant, pas très plaisant. Et derrière, on construit une certaine image du sport en se basant sur le peu d'expérience qu'on a. Et du coup, on le transpose à toutes les autres expériences sportives qu'on pourrait avoir. Et en plus, comme tu dis, par rapport à ta relation au corps, c'est sûr que le fait d'aller faire du sport, ça demande quand même d'aller apprivoiser son corps d'une certaine manière. Donc, si on est un peu en lutte contre lui, On n'a pas réellement envie d'aller l'apprivoiser.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que je pense qu'inconsciemment, j'en étais vraiment... Enfin, j'en avais conscience au fond de moi, mais je n'avais jamais travaillé le sujet. Parce que pour le coup, pour nos deux enfants, j'ai été celle qui voulait absolument, dans le couple, que nos enfants fassent du sport. Et très tôt, je leur ai demandé. Je ne sais pas. Je pense certainement parce qu'inconsciemment, je me disais que... Alors, ce n'était pas une question de... Moi, je n'avais pas eu cette chance parce que ce n'était pas un problème de chance. Mes parents ne font pas de la marche, font beaucoup de marche et aujourd'hui, pour le coup, font du sport. Mais à l'époque, ils ne réservaient pas des créneaux spécifiques pour le sport. Et ils nous ont posé la question avec ma sœur si on souhaitait faire du sport. Si on leur disait non, ils ne poussaient pas, en fait. Ils voulaient être sur la pratique sportive. Alors que pour le coup, moi, j'ai vraiment emmené mes enfants sur des découvertes de sport, etc. Et aujourd'hui, d'ailleurs, tous les deux font du sport.

  • Speaker #0

    Oui, mais est-ce que ce n'est pas un peu inconsciemment ? Parce que toi, tu sais que ça t'aurait aidé d'en faire peut-être avant.

  • Speaker #1

    Oui, alors, à aujourd'hui, avec tout ce que je sais et ce que j'ai vécu, oui, c'est sûr. Je pense que bien avant, il y avait quelque chose qui était encore inconscient chez moi. Mon fils a 16 ans et pour le coup, il a fait du sport, il avait 5 ans. Il a démarré ses premières activités sportives. Vraiment, il y avait plus quelque chose d'inconscient où je n'avais pas encore cette vision réelle de dire que le sport, c'est vraiment nécessaire. Aujourd'hui, oui, il me dirait « Maman, je veux arrêter » . Je l'écouterai bien évidemment, on échangerait, mais je l'encouragerai vivement à aller faire un autre sport ou à trouver quelque chose d'autre pour qu'il puisse épanouir. Et ça, on se l'est dit, et c'est vrai que c'était quelque chose qui n'était pas forcément ancré en moi. Moi, je suis quelqu'un de contrat, ça veut dire que quand on commence quelque chose, on va jusqu'au bout. J'ai un peu de mal à aller changer, à me dire qu'on peut aller chercher autre chose, changer de pratique sportive. Tu me l'as beaucoup dit à des moments en se disant « si demain ça, ça ne te convient pas, ce n'est pas grave, tu changes, tu peux changer, trouver un autre environnement. Si pour une question d'horaire, les séances ne viennent plus être adaptées, en fait, arriver à trouver une autre solution. » Pour moi, ça, c'était. hyper compliqué. Quand tu me le disais, je me disais, mais mon Dieu, alors là, c'était sûr, je vais arrêter, du coup, ça ne va pas être le bon plan. Et en fait, je me rends compte que non, si vraiment on pratique régulièrement, si on s'organise, pour le coup, je suis quelqu'un d'assez organisé. Donc ça, c'est quelque chose que tu m'as dit, en fait, et que j'ai appliqué tout de suite. C'est de se dire, voilà, en fin de semaine, je planifie pour ma semaine d'après. Quand est-ce que je suis capable de faire mes séances de sport, les créneaux et je me mets un rendez-vous ? Et c'est vrai que je me rends compte que ça, c'est vraiment quelque chose qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, en plus de ça, si je me rappelle bien, là, tu vas à la salle de sport, les créneaux, tu peux aller à... différents créneaux. Je veux dire, tu n'es pas obligé. Et donc, c'est parfois plus dur pour certaines personnes d'avoir cette liberté-là d'organiser son temps. Il y a des personnes parfois qui me disent non, mais moi, si je n'ai pas un créneau défini chaque semaine, le même toute l'année, en gros, ça ne va pas. Et là, ce que je trouve intéressant, c'est que toi, tu as trouvé la stratégie pour ne pas te laisser embarquer dans, finalement, une sorte de procrastination parce que parfois, la liberté peut amener à ça. Mais c'est pour ça que le côté organisation,

  • Speaker #1

    il est important dans ton cas il est super important surtout que tu as tes enfants à gérer il y a toute la vie de famille il y a le boulot qui prend de la place donc si tu ne l'organises pas à un moment donné ça passe à la trappe ça passe à la trappe d'ailleurs ça peut être la première chose qui passe à la trappe donc c'est pour ça que le fait de vraiment se mettre à un rendez-vous le fait d'aller choisir aussi une salle de sport moi ça a été mon cas, la salle de sport que j'ai choisie, elle est sur mon trajet de travail retour Donc, ça veut dire que quand je sais que j'ai une séance de sport après le travail, en fait, mon sac de sport, il est déjà dans la voiture. Et du coup, je passe devant. Je ne fais pas un détour. Je ne peux pas passer par un autre chemin pour rentrer. Donc, en fait, je vais directement à la salle de sport. Et ça aussi, ça libère de la charge mentale. Le fait de se dire, voilà, j'ai fait. Et puis, à la semaine de la semaine, on est content de l'avoir fait. Moi, je t'avais dit la séance du vendredi soir.

  • Speaker #0

    Je voulais revenir là-dessus.

  • Speaker #1

    Elle m'avait dit,

  • Speaker #0

    je ne me vois pas m'entraîner le vendredi soir. Je l'ai noté, tu vois.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tiens, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Je ne me voyais pas vraiment m'entraîner le vendredi soir. Pour moi, le vendredi soir, ça avait une autre fonction que celui d'aller à la salle de sport. Et en fait, dans une semaine, sur mon emploi du temps, ce n'était pas possible que de faire ma troisième séance à un autre moment que le vendredi soir. Du coup, je t'avais eu avant, donc on avait bossé sur comment arriver à la salle de sport dans des bonnes conditions déjà mentales. Et cette séance de sport, elle a été géniale parce que du coup, contrairement à tout ce que j'avais envisagé, vu que j'étais bien préparée mentalement, en fait, j'ai pris du plaisir. Elle m'a permis d'apprendre à clôturer ma semaine avant le week-end. Et finalement, encore aujourd'hui, c'est une séance de sport que je loupe assez peu parce que finalement, cette séance du vendredi soir, elle m'aide beaucoup sur la clôture de ma semaine. Et du coup, après, je suis en week-end. C'est différent.

  • Speaker #0

    Comment tu la vois ? Tu la vois comme le fait de clôturer la semaine. Mais par rapport à avant ? Est-ce que tu pourrais parler de la distinction entre avant, dans quelle disposition mentale tu étais, en voyant ce créneau-là du vendredi soir, et maintenant ?

  • Speaker #1

    En fait, avant, c'était vraiment une séance contrainte. Il faut la faire parce que je me suis dit qu'il fallait faire trois séances. Et du coup, oui, plus sous l'aspect contrainte, avec moins d'envie pour y aller. en se disant qu'on pourrait faire autre chose un vendredi soir. Alors que finalement, aujourd'hui, c'est vraiment la séance qui me permet de vider ce que j'ai pu vivre dans ma semaine. Donc, du coup, d'évacuer et de démarrer le week-end en étant en bonne forme. Voilà, tout à fait. C'est un peu le sas de décompression. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et alors pour ça, je me rappelle qu'on avait travaillé sur un peu l'intention de séance, que selon le moment, ça j'en ai déjà parlé dans des précédents épisodes, mais selon le moment qu'on choisit pour faire sa séance, selon le type d'activité, toutes ces choses-là, en fait, on ne peut pas y aller toujours dans la même dynamique, même dans la même intention. Sinon, ça peut ne pas coller. En fait, par exemple, si on fait une séance le matin... La séance du matin, elle est peut-être pour plus, pour se réveiller, se dynamiser. Si c'est le soir, ce n'est pas pour forcément se réveiller. Ça peut, mais généralement, c'est plus pour vider la tête.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette question de l'attention, tu as raison. En fait, c'était quelque chose pareil. C'est avec le travail que j'ai pu faire avec toi où je me suis rendu compte de cette nécessité de préparer la manière, de se préparer avant de démarrer une séance de sport. Et d'aller, ne serait-ce qu'en fin de week-end, de se dire, voilà, ma semaine, elle va se dérouler comme ça. Qu'est-ce que j'ai besoin ? En fait, finalement, le sport, ça devient un complément à ma semaine. Qu'est-ce qui va pouvoir m'apporter dans ma semaine ? Soit de la décompression, soit de la motivation ou autre. Mais ça, c'est quelque chose qui a été hyper important et qui a été un vrai déclic pour moi. De me dire que je pouvais associer le sport à certaines situations, soit de stress, soit de besoin de bien démarrer la semaine. Parce que pour le coup, je commence aussi avec une séance le lundi matin. Et donc, vraiment, j'ai deux séances où je démarre et je termine le vendredi. Et sur deux séances qui sont complètement différentes, du coup, avec des intentions qui sont différentes au départ.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est important, je pense, de vraiment, là, on le précise, pour tous ceux qui sont en train d'écouter, de mettre une intention différente selon la séance. Et en fait, d'identifier, comme tu le dis, en amont les besoins et faire en sorte que le sport vienne répondre aux besoins. qui peuvent être différents d'un jour à l'autre, mais le voir comme ça, ça peut donner encore plus de sens, finalement, à la pratique qu'on a, et faciliter...

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, c'était un peu... Voilà, c'était trouver du sens dans une pratique sportive pour que je puisse continuer sur du long terme. Je pense que, comme toujours, quand on ne trouve pas de sens dans la pratique, que ce soit dans le sport ou ailleurs, on aura... on aura plus de difficultés à tenir sur le long terme. Tu avais parlé aussi de l'environnement, et c'est vrai que l'environnement, il est hyper important. Aller dans un environnement où on se sent bien, c'est rassurant et du coup, ça donne envie d'y retourner pour après.

  • Speaker #0

    Complètement. Et c'est le cas du coup dans la salle à laquelle tu vas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le cas, tout à fait. Oui, j'ai trouvé mes repères et du coup, à aujourd'hui, ça me convient tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est excellent. L'environnement, on le sous-estime toujours, que ce soit un environnement matériel, géographique, etc., d'un environnement finalement social soutenant. Toi, tu l'as aussi par rapport à ta famille. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est important parce que c'est vrai que si on n'a aucune personne dans notre entourage qui soutient ça, ça ne va pas nous aider. Et d'ailleurs, ça me fait penser à... Tu m'avais parlé de ça, que finalement au boulot, petit à petit, tu parlais de plus en plus. C'est ça. De ta pratique ? Oui. Alors, je ne sais pas où ça en est maintenant, mais dans mes souvenirs, c'était plutôt aidant pour toi de...

  • Speaker #1

    En fait, c'est un autre sujet de conversation. Et du coup, le sport, on se rend compte que c'est fédérateur, quel que soit le niveau qu'on est, quel que soit l'âge qu'on aime. Moi, je travaille dans une agence où j'ai des personnes de tout âge, des personnes qui sont beaucoup plus jeunes que moi, d'autres un peu plus âgées. Et du coup, on se rend compte que... échanger autour des pratiques sportives, de la manière dont on fait du sport. Ça amène aussi une notion de challenge que moi, j'aime bien. Du coup, au niveau pro, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, la réussite de challenge. Mais au niveau sportif, moi, je me suis vraiment rendue compte, pour le coup, quand j'ai redémarré, j'ai un jeune collègue qui me dit « Ah, c'est trop bien, il faut que tu le fasses. » Et du coup, régulièrement, il me disait « Alors, t'es allée ? » Alors, ta séance, elle s'est passée comment ? Et du coup, ça crée un lien. Ça crée un lien qui est différent.

  • Speaker #0

    Ça t'engage ?

  • Speaker #1

    On en parle toujours, tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    en plus,

  • Speaker #0

    ça crée un lien. Quand tu dis à l'autre, je vais aller faire cette séance.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de choix, il y a une notion d'engagement derrière.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on n'a pas envie de passer pour quelqu'un qu'on ne veut pas passer. Il y a le regard des autres derrière ça.

  • Speaker #1

    Aussi,

  • Speaker #0

    oui. Et je trouve que dans ce sens-là, il est très aidant.

  • Speaker #1

    Il est très aidant, mais c'est comme le fait de... Moi, le premier soutien, je l'ai trouvé chez moi. C'est sûr qu'avec mes enfants et le fait d'en avoir parlé. Sur, notamment avec mon grand et mon mari qui faisaient déjà du sport, en fait, on a remis une place qui était vraiment dédiée pour les enfants. Mais pour nous deux, en tant que parents, on a vraiment nos séances qui sont indiquées et qu'on ne loupe pas dans l'agenda familial.

  • Speaker #0

    Et comment vous faites ? Parce que je trouve que c'est bien que tu parles de ça. Parce que moi, j'entends très régulièrement, alors c'est souvent de la part des femmes qui ont du mal à prendre ce temps-là pour elles. parce que rôle de maman, si je ne suis pas à 100% dévouée pour mes enfants, derrière, je ne suis peut-être pas une bonne mère. Enfin bref, ça, c'est un peu ce qui se passe derrière. Mais comment vous avez fait avec ton mari pour trouver une place et un équilibre, finalement, familial ?

  • Speaker #1

    Je rebondis déjà par rapport à ce que tu dis vis-à-vis du temps qu'on peut consacrer à ses enfants. Moi, je suis revenue vraiment sur le fait du temps de qualité. Parce que finalement, si soi-même, on n'est pas bien, on va tous le dire, il y a des soirs, tu rentres du boulot, tu n'es pas bien, tu ne seras pas à l'écoute. Tu as beau passer quatre heures avec tes enfants, si tu n'es pas super bien, finalement, ces quatre heures-là, si tu t'étais arrêté, même ne serait-ce que trois quarts d'heure à la salle de sport, tu serais peut-être arrivé dans des conditions différentes chez toi et du coup, tu aurais accordé un temps de meilleure qualité. Donc moi, j'en étais convaincue vraiment de me dire, en fait, ce temps-là, ce temps qu'on a envie, en fait, l'un et l'autre de dédier au sport, bien évidemment, il faut qu'ils viennent s'imbriquer, en fait, dans la vie familiale. Mais du coup, on s'est posé avec un agenda, les obligations des uns des autres. Et en fait, dans notre semaine, on a pu mettre des créneaux horaires. qui ne gênait ni les uns ni les autres. Donc, voilà, on ne s'est pas... On s'est laissé ce choix-là de se dire à un moment donné, c'est pas est-ce que cet horaire, est-ce que je reviens sur le vendredi soir ? À un moment donné, la séance du vendredi soir, aujourd'hui, on l'apprend différemment parce que pour le coup, le vendredi soir, je fais la séance avec mon mari, on est en autonomie, mais on y est tous les deux. Et c'est vrai que cette séance-là, Du fait qu'on ait porté une intention différente à la séance, elle est sympa et elle nous permet de passer aussi un moment ensemble et de se rendre compte de la motivation de l'un et de l'autre. Donc, c'est aussi un socle qui est hyper, hyper important. Et notre grand, il garde sa petite sœur sur ce créneau horaire-là. Et aujourd'hui, il est parti intégrante.

  • Speaker #0

    Je voulais te demander comment ils le vivent, ces enfants.

  • Speaker #1

    Dans la pratique du sport, du coup, on a intégré toute la famille. Et pour la famille, c'est normal de faire du sport. Ce n'est pas un temps où les enfants sont privés, parce que finalement, nos enfants, ils n'ont pas tout le temps besoin de nous non plus.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est ce qu'on se rend compte au bout d'un moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puis, c'est aussi leur laisser de l'espace pour d'autres choses. Là, en l'occurrence, je ne sais pas ce qu'ils font réellement quand ils sont sans vous, mais peut-être qu'ils créent un lien différent en étant tous les deux.

  • Speaker #1

    Oui, pour le coup, ils créent un lien différent tous les deux. Et puis, eux-mêmes pratiquants du sport, pour eux, il n'y avait aucune contrainte qu'on fasse ça. Au contraire. Je pense que c'est toujours ça. En fait, il faut aussi revenir. Tu me l'avais bien expliqué et je trouve que c'est important de prendre le temps, de prendre conscience de ça. C'est qu'en fait, des choses qu'on va permettre d'offrir à nos enfants, si nos enfants eux-mêmes font du sport, ils ne verront pas l'inconvénient à ce que leurs parents en font parce qu'eux, ils ont déjà découvert les premiers des bénéfices du sport en fait. Donc non, non, c'est passé plutôt très bien.

  • Speaker #0

    Je pense que de voir ses parents sportifs, c'est plutôt agréable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça nous permet en plus de pouvoir faire d'autres choses. Moi, la salle de sport, ils organisent au moment des vacances, en fait, des trainings parents-enfants. Et j'ai déjà fait un training avec mon fils. Et du coup, c'est plutôt sympa de le faire dans ce sens-là, en fait. Et d'avoir aussi ce sport qu'on peut pratiquer ensemble, même si on n'a pas le même niveau.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est excellent ça que vous ayez écrit.

  • Speaker #1

    Ça, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce qu'on peut retenir un peu de ce que tu viens de dire ? C'est finalement de co-créer l'environnement tous ensemble et de se poser à un moment donné et de réfléchir sur l'aspect un peu organisationnel. Et ça, c'est ce que tu as fait surtout avec ton mari. Oui. Mais aussi finalement, en discuter avec tes enfants. Je pense qu'il n'y a aucune raison que ça ne se fasse pas si tout le monde est un peu acteur de la démarche et surtout pas que acteur, mais impliqué dans la démarche.

  • Speaker #1

    Oui, et puis encore une fois, le fait de co-créer ça et d'impliquer tout le monde, en fait, tu n'as plus le choix parce que si toi, tu ne vas pas à ta séance de sport alors qu'en fait, l'agenda, il était organisé de la sorte, forcément, moi, dans mon cas, j'ai trois personnes qui me disent comment ça, tu n'es pas allé à ta séance. Donc, ça implique d'autant plus et ça donne une raison de plus d'y aller, en fait. Ou tout du moins, une raison de ne pas louper la séance, en fait. Ce n'est pas possible. Donc, ça ancre une intention supplémentaire de continuer et d'y aller.

  • Speaker #0

    Génial. Et comment tu te sens maintenant ? Alors, je me rappelle qu'on en a parlé à plusieurs reprises dans le fait de te sentir capable de continuer à maintenir. Ton mode de vie tel qu'il est aujourd'hui, pour toi, ça te paraît... Tu vois, tu as la sensation que c'est quelque chose d'acquis et tu sens que peu importe ce qui se passe, tu trouveras toujours les solutions. Comment tu es à ce niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    alors effectivement, quand on s'est rencontrés, quand on a commencé de travailler ensemble, en fait, moi, je t'ai dit, je n'étais pas arrivée à tenir toute seule le rythme. Je m'étais imposée des séances le matin parce que je considérais que je ne pouvais faire du sport que le matin. Et du coup, au fur et à mesure du temps, ça m'était difficile de me lever. Et du coup, je n'ai pas tenu. Là, le fait de vraiment avoir creusé sur les motivations, d'avoir créé un bon environnement et d'avoir vraiment constitué un environnement global qui soit complet, ça me permet du coup de pouvoir aller demain. sur quelque chose, sur une pratique de sport qui pourra être remodelée au fur et à mesure du temps.

  • Speaker #0

    Parce que tu as développé cette capacité d'adaptation ? C'est ça,

  • Speaker #1

    de s'adapter. Et puis, il y a des semaines où les séances ne sont pas les mêmes que les semaines d'avant parce que l'agenda est différent. Et là encore, on a pris l'habitude de rechecker en début de semaine les contraintes des uns des autres et d'adapter si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Et cette adaptation, elle demande d'accepter que ce ne soit pas forcément toujours pareil. C'est ça. qu'il y ait des semaines où on en fasse peut-être plus, des semaines où on en fasse moins. Mais quoi qu'il arrive, de se rendre compte que le fait de réussir à être régulier dans la durée, ce n'est pas forcément être régulier toujours de la même manière, mais c'est de toujours y revenir.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Oui, que ce soit sur la question de l'intensité, du nombre de séances ou autre, c'est vraiment le fait de se dire, si cette semaine, je ne peux y aller qu'une fois parce que vraiment, ce n'est pas possible. En fait, ce n'est pas grave. Une fois, c'est mieux que rien. Et du coup, c'est de ne pas lâcher et d'être OK avec ça. Alors moi, j'ai vécu dernièrement une opération chirurgicale qui m'est tombée dessus, on va dire. Et du coup, je te l'avais dit, c'était quelque chose qui me faisait vraiment peur. Le fait que demain, il y ait un grain de sable dans le rouage et comment j'allais pouvoir réagir. Alors, je n'avais pas imaginé que ça puisse arriver aussitôt, on va dire. et pourtant... Aujourd'hui, je peux dire que même après mon opération, j'ai adapté mes séances. Pendant mon arrêt, j'ai réussi à pouvoir maintenir des séances. Alors, j'en ai fait des plus courtes, je les ai adaptées. Mais par contre, j'ai réussi à en faire cinq par semaine chez moi. Mais du coup, je suis arrivée à tenir le rythme et je me suis rendue compte que tout le bienfait que ça avait dans une période de convalescence aussi. De pouvoir, en fait, à ce moment-là, pendant ta séance, ton cerveau, il n'est plus focalisé sur ce que tu es en train de vivre et du coup, il est ailleurs et il est dans une séance de sport qui se fait du bien. Donc, effectivement, j'ai utilisé plusieurs pratiques pour le coup qui m'ont permis soit de me motiver, soit de me détendre ou autre, mais toujours, en tous les cas, en écoutant mon corps et en me disant, aujourd'hui, j'ai besoin de quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours ça. J'ai besoin de poids. Et quelles sont en fait maintenant, on pourrait dire, tes armes pour justement faire face à un peu tous les potentiels grains de sable qu'il pourrait y avoir ? Parce que là, effectivement, tu as eu cette période de convalescence avec ce problème-là de santé, mais ça pourrait être autre chose. On peut se casser une patte, on peut avoir un truc au boulot qui fait qu'on ne peut plus pratiquer de la même manière. Il peut se passer tellement de choses dans la vie. quelles sont un peu tes armes maintenant qui t'aideront à quoi qu'il arrive, trouver une solution pour pouvoir maintenir ?

  • Speaker #1

    Je pense toujours à l'arme, le fait de se dire que ça passe par l'organisation, ça le passe par le fait aussi d'accepter qu'à certains moments, on soit obligé, entre guillemets, de faire moins, ou que la séance que j'aime bien faire, elle n'est plus sur un horaire qui soit adapté, soit aller chercher une autre structure. Le fait de se dire que ça peut être aussi l'occasion de changer d'environnement ou alors d'essayer une autre pratique. C'est vraiment cette adaptabilité, en fait. Toujours en se reposant la question, qu'est-ce que cette pratique de sport-là va pouvoir m'apporter, en fait ?

  • Speaker #0

    Et j'aime bien aussi quand tu dis, finalement, le fait d'accepter que parfois ce ne soit pas toujours la même chose, qu'on soit obligé de réadapter, etc. Il faut quand même avoir en tête que accepter... que ce soit différent de d'habitude, ça ne signifie pas pour autant abandonner. Ça ne signifie pas que dans notre tête, on est en train de lâcher. Ce n'est pas du tout ça. Et je pense que c'est important de prendre conscience que c'est deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Oui, c'est de se dire, en fait, il faut être convaincu aussi. Et moi, c'est certainement ce qui me manquait au départ, c'est la confiance en soi, en fait, sur la pratique sportive. Et une fois qu'on se dit, c'est bon, on y est arrivé. en fait On est arrivé à se remettre en jambe, on a trouvé des solutions pour pouvoir repratiquer le sport. J'aurai capacité demain à pouvoir me repositionner, en fait, si, comme je te le disais, si j'avais un cours qui était plus adapté en termes d'horaire ou autre.

  • Speaker #0

    Ce qui te faisait d'ailleurs peur, je me rappelle pendant un certain temps, c'est la rentrée. de septembre.

  • Speaker #1

    La rentrée de septembre.

  • Speaker #0

    On avait pas mal parlé de ça.

  • Speaker #1

    J'y pense plus trop, je t'avoue, même si, effectivement, on va y arriver et du coup, on aura certainement un agenda à réviser, en fait, par rapport aux obligations des uns des autres. Mais du coup, c'était quelque chose qui m'angoissait assez quand on a échangé ensemble. Parce que j'avais besoin d'avoir cette sécurité, de se dire en fait, c'est hyper confortable de se dire je pourrais toujours faire mon sport tel jour, à telle heure, etc. Sauf que quand on est parent, qu'on a des enfants, il y a des choses qui changent, des obligations qui ne sont pas les mêmes. Et du coup, il faut savoir aussi se réadapter à ça et se dire on trouvera une solution en fait. Si on a envie, on trouvera une solution.

  • Speaker #0

    C'est ça, il n'y a pas qu'un plan. Il y a un plan A, un plan B, un plan C. Parce que quoi qu'il arrive, enfant ou pas, on ne peut pas prédire l'avenir et on ne peut pas savoir ce qui se passera dans quelques mois. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais d'avoir en tête, c'est bien d'avoir en tête peut-être une sorte de ligne directrice, mais de se dire que peut-être qu'il faudra passer par des chemins un peu parallèles. C'est important.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est important pour des personnes, c'est, on va dire, plus naturel que d'autres. Moi, j'aime bien quand la ligne, elle est tracée. et ça m'a beaucoup perturbée, le fait que cette ligne, elle ne soit plus toute tracée à un moment donné. Je suis en train d'apprivoiser ça et c'est sûr que cette expérience, en fait, elle m'aura apporté ça. Le fait de savoir se remettre en question, le fait de savoir changer de plan quand c'est nécessaire. Et du coup, ça, c'est un vrai plus,

  • Speaker #0

    en fait. Je crois que tu l'as amplement validé avec ce qui vient de t'arriver. Oui, tout à fait. De t'adapter à un truc auquel tu n'avais pas forcément... connaissances ou que tu ne savais pas que ça allait se produire. Là, clairement, je pense que si tu as réussi à t'adapter dans ce contexte-là, tu vas pouvoir t'adapter dans plein d'autres situations.

  • Speaker #1

    Normalement, ça devrait être bon, oui.

  • Speaker #0

    Quel autre, on va dire peut-être plus pendant le programme, quelles ont été plutôt les challenges que tu as pu rencontrer ou faire face ? Ça peut être des doutes, ça peut être plein de trucs, ça peut être une baisse de motivation. Est-ce qu'il y a eu des moments où...

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas tant la baisse de motivation, c'est surtout le redémarrage. Parce que du coup, quand on démarre une nouvelle pratique sportive, du coup, ce n'est pas forcément évident. Les mouvements, on ne les connaît pas forcément. Au départ, il faut intégrer, il faut accepter de passer ce cap. Et c'est vrai que moi, j'ai toujours eu en tête Vraiment, ton image de se dire, je reprends cette image avec ce vélo, se dire que c'est step by step. Il faut accepter de passer des étapes. Et la première étape de redémarrer, elle n'est pas évidente. Mais moi, c'était aussi la raison pour laquelle je m'étais fait accompagner d'un coach individuel, une fois par semaine, qui a vraiment adapté. Et là, on n'a pas le choix. La séance, elle démarre, il est là à côté. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Les yeux rivés.

  • Speaker #1

    Il faut y aller. Mais du coup, on va dire que c'était un mal nécessaire. C'est vraiment de savoir comment on est. Est-ce qu'on va y arriver seul ? C'est d'accepter de l'aide. Et je crois que là-dessus, c'est quelque chose qui est important. Dans la reprise sportive, c'est accepter d'être aidé. Que ce soit mentalement, physiquement, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Oui, parce que plutôt que de galérer seule dans son coin et du coup d'avoir personne pour donner un petit coup de boost quand il y en a besoin, on augmente un peu plus nos chances de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, puis soi-même, on n'a pas toutes les clés pour décortiquer l'état d'esprit dans lequel on est. Moi, je reviens à mes séances du vendredi soir. Sans ton aide, je pense qu'à l'issue de la première séance, j'y serais peut-être pas retournée. Alors qu'aujourd'hui, finalement... le fait qu'on les décryptait ensemble, qu'on ait mis une autre intention, ça m'a permis de me dire, n'importe quel moment, même un week-end, même je ne sais quand, en fait, si j'ai mis une bonne intention, j'y arriverais.

  • Speaker #0

    Oui, et finalement, il y a beaucoup plus de souplesse dans l'ensemble du truc. C'est vrai que comme tu disais tout à l'heure, au début, je pensais que je ne pouvais faire que le sport que le matin. Ça limite quand même vachement les possibilités. Et puis, si à un moment donné, on ne peut plus faire le matin, il n'y a plus d'autres possibilités. C'est ça. Et tu vois le parallèle que je voulais faire quand tu disais finalement dans mes difficultés, le plus dur, c'était au début. Le parallèle qui me vient en tête, c'est quand on se remet au sport ou quand on se met tout court à faire du sport. Effectivement, c'est très dur au début. Il y a beaucoup d'infos enregistrées. Il y a le fait de se confronter à nos difficultés, nos limites physiques, mentales, etc. Mais en fait, on peut faire le parallèle avec quand on démarre un nouveau job. Ce n'est pas forcément facile.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et parfois, on va demander de l'aide aux managers, aux collègues, etc. Et c'est un peu la même démarche. Ça ne peut pas être super facile dès le premier jour. Sinon, en fait, il n'y aurait pas de questions à se poser. On serait déjà tous de grands sportifs. C'est ça. Ça demande vraiment, et tu fais bien de le souligner, d'accepter qu'au début, ce n'est pas facile. On est dans un apprentissage et on construit brique après brique.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas. Je pense que là aussi, la clé de la réussite, c'est d'être bien accompagnée, d'avoir conscience de son environnement, de prendre conscience de certaines de ses limites et surtout de ses pensées limitantes. Parce que souvent, c'est ce qui fait notre non-réussite.

  • Speaker #0

    Oui, ce qui se passe dans notre tête, c'est quand même le truc qui vient aider ou au contraire limiter. et toi quand même on a passé 135 jours ensemble dans le programme. Je ne sais pas si je t'avais déjà fait ce petit compte-rendu. Tu as relevé 100% de défis parce que pendant tout le programme Propulsion, j'envoie régulièrement des défis qui permettent un peu de se challenger mentalement, mais aussi physiquement pour continuer d'être engagée un peu dans le processus, se motiver, etc. Et puis, quand même, un bon paquet de séances puisque là, je vois une quarantaine de séances de sport que tu as réalisées. pendant toute la durée du programme de ton côté, donc en salle de sport notamment. Donc franchement, bravo. Bravo Virginie pour ce beau chemin parcouru. Et est-ce que tu pourrais juste peut-être rappeler, avant qu'on termine tranquillement l'épisode, quelle avait été finalement ta demande de départ quand tu m'as contactée ? Qu'est-ce que tu voulais en fait ?

  • Speaker #1

    Ma demande de départ, en fait, c'était... Vraiment, j'avais envie de reprendre. Le sport, mais la peur de ne pas, de nouveau, de ne pas réussir, en fait, me bloquait. Et du coup, m'empêchait d'aller, tu vois, passer le pas de la salle de sport seule, etc. Et je me rendais compte que j'avais besoin d'avoir une aide à côté de moi qui puisse me donner ce nouvel élan, en fait. pour repartir parce que quand tu échoues, c'est jamais sympa et du coup, tu n'as pas forcément envie de rééchouer une nouvelle fois. Donc, le plus souvent, tu laisses beaucoup de temps passer, en fait.

  • Speaker #0

    Pour éviter de...

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai été consciente que l'activité sportive, en fait, allait me rendre service, notamment vis-à-vis du métier que je fais où je suis sédentaire et pour le coup... où j'ai quand même pas mal de pression. Et j'avais besoin de faire redescendre cette pression. Et ce que j'avais trouvé en dehors du sport, en fait, ne répondait pas complètement à la redescente de pression dont j'avais besoin.

  • Speaker #0

    OK. Et tu vois, là, si tu devais donner un dernier conseil aux personnes qui se retrouvent peut-être dans la même situation que toi, donc il y a sept mois en arrière. qui aimeraient s'y remettre, mais n'arrivent pas forcément à le faire, ou ont peur qu'une nouvelle fois se retrouvent face à un échec, quel conseil tu aurais envie de leur donner ?

  • Speaker #1

    Il faut prendre une place, une plage dans l'agenda, en fait, et se prioriser par rapport à ça. Parce qu'il ne faut pas oublier que si on s'oublie soi-même, on aura du mal à, du coup, bien élever nos enfants, être bien dans notre couple, etc., voire même dans notre travail. Moi, ça m'a redonné beaucoup d'énergie pour tout le reste, en fait. Finalement, ce temps que je me suis dédiée, sur lequel j'ai travaillé, on a travaillé ensemble, sur justement toutes les pensées limitantes, les craintes, etc. Ça m'a permis d'aller beaucoup plus vite, en fait, à retrouver une activité et du coup, à trouver des solutions, en fait. Et automatiquement, si tu te sens mieux, Tu n'as pas envie de lâcher ça. Et du coup, aujourd'hui, j'ai vraiment, et en tous les cas, les sept mois m'ont convaincue sur le fait que d'être aidée, ça permet de pouvoir aller, d'asseoir vraiment les bonnes bases pour trouver son équilibre à soi, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Écoute, moi, je suis très contente et fière de tout le chemin que tu as parcouru jusqu'ici. Et c'est... Ce qui me vient une dernière fois en tête, c'est parfois on se dit « je reprendrai plus tard » ou on entend quelque chose, on entend à la radio une information qui nous fait nous dire « il faudrait peut-être quand même que je m'y mette » . Puis en fait, il se passe du temps, il se passe du temps. Mais regardez, si on s'y met maintenant, peut-être que dans sept mois, vous aussi vous en serez à la même place que Virginie aujourd'hui. Donc moi, je vous invite vraiment à prendre les choses en main, à vous faire accompagner si vous sentez que c'est un besoin et que c'est nécessaire pour vous. si vous avez besoin de vérifier Si Mouvementale peut vous aider, vous pouvez retrouver directement dans la description de l'épisode un petit formulaire qui vous permettra de vérifier si c'est fait pour vous. Et puis sinon, pensez à réfléchir un petit peu à votre pratique, à vos motivations, à aussi vos freins. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous n'y arrivez pas ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous ne priorisez pas l'activité physique ? Toutes ces questions qui finalement sont indispensables pour petit à petit faire un peu plus de place à la pratique. et puis un peu le mot de la fin c'est quand même de de faire passer le message que quand on se sent mieux dans son corps, qu'on se sent mieux dans sa tête, parce qu'on fait justement une activité physique régulière, les avantages, les répercussions positives vont bien au-delà de la pratique en elle-même et vont justement rebondir sur notre travail, sur notre environnement familial, nos relations sociales, etc. Et je pense clairement que c'est ce que tu vis là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc, merci à toi. de t'être prêtée au jeu du podcast, d'avoir partagé toute ton histoire. Et je te souhaite une très belle continuation pour la suite. Merci. C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Comment passer d’une vie à 100 à l’heure, centrée sur les autres, à une pratique régulière d’activité physique pensée pour soi ?


Aujourd'hui, je reçois Virginie pour un retour d’expérience concret, sincère, et surtout... profondément réaliste.

Sept mois après avoir décidé de rejoindre le programme Propulsion pour remettre son corps et son bien-être au centre, elle revient sur son parcours : les freins, les croyances limitantes, les déclics, l’importance de l’environnement, mais aussi ce qui l’aide aujourd’hui à être régulière sans s’épuiser.


Elle nous raconte :
💡 comment elle a appris à adapter son organisation sans culpabilité,
💡 comment elle a impliqué toute sa famille dans la démarche,
💡 comment elle a gardé le cap même pendant sa convalescence post-opératoire,
💡 comment elle s’est libérée de ses pensées limitantes pour installer une régularité, même imparfaite.


Et puis, tu entendras aussi parler de ce qui change quand on n’est plus seul.e face à ses doutes.


Si tu veux reprendre une activité physique, mais que tu redoutes encore un nouvel échec, cet épisode va te faire du bien. Il va te montrer que c’est possible… autrement.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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🙋🏻‍♀️ À propos de moi :

Je suis Magali, fondatrice de Mouvemental.
J’aide les personnes qui veulent bouger mais galèrent à s’y mettre (ou à s’y tenir) à intégrer l’activité physique dans leur quotidien, sans se faire violence.


🤸🏻‍♀️ Mon truc, c’est l’Activité Physique Adaptée : c’est moi qui m’adapte à toi, pas l’inverse.


🧠 Et comme le mental compte autant que le corps, je t’accompagne aussi à mieux comprendre tes blocages, tes freins, et à te créer un état d’esprit qui t’aide vraiment à avancer.


Pendant 6 ans, j’ai accompagné plus de 2000 personnes touchées par le cancer à reprendre une activité. C’est là que je me suis posée cette question qui me guide encore aujourd’hui :
👉 comment faire pour bouger de façon régulière, durable… et choisie ?


Aujourd’hui, je continue d’apprendre sans arrêt (prépa mentale, PNL, neurosciences, motivation, pédagogie…).
Et je transmets tout ça à travers ce podcast, mes accompagnements, et toujours… avec beaucoup d’envie.


🚲 En dehors de ça, je suis une ex-basketteuse passionnée reconvertie en sportive à la carte, toujours sur mon vélo !

Si tu veux retrouver de l’énergie, de la confiance, et une pratique qui te ressemble… tu es au bon endroit.


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Être régulier dans sa pratique, ce n'est pas toujours chose facile. Oui, parce qu'on peut vite être rattrapé par les obligations du quotidien, par le travail, par la famille, par les tâches domestiques. Bref, il y a tellement de choses qui peuvent détourner notre attention de notre pratique d'activité physique. Et c'est pour ça que fin octobre 2024, j'ai décidé de... d'animer une conférence en ligne, la conférence « Pourquoi c'est si dur de bouger ? » , au cours de laquelle j'ai amené les participants à prendre conscience différemment de leurs difficultés. Et c'est suite à cette conférence que j'ai rencontré Virginie, qui est aujourd'hui à mes côtés. Sept mois plus tard, donc sept mois après cette conférence, beaucoup de choses ont changé dans sa pratique de l'activité physique. Et c'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui à travers cet épisode, une nouvelle histoire d'activité physique, son histoire d'activité. Bonjour à toi Virginie, merci d'être avec moi aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Tu sais, je suis extrêmement contente qu'on se retrouve là, toutes les deux, derrière le micro, parce que, comme je viens de le dire, sept mois plus tard, en fait, il s'est passé tellement de choses en sept mois. C'est impressionnant. Pour la petite anecdote, ou en tout cas pour la petite parenthèse, j'ai pu accompagner Virginie au cours d'un programme à travers Mouvementale, le programme Propulsion. Et c'est comme ça aussi qu'on a avancé ensemble sur ces derniers mois. Et c'est ce que tu vas nous partager aujourd'hui, un peu ce qui s'est passé. Mais on va aussi aller voir un petit peu plus loin en arrière, comment était ta pratique d'activité physique il y a des années de ça en arrière. Mais avant ça, est-ce que tu peux juste te présenter, on va dire, à ta sauce ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Virginie, je suis maman de deux enfants. j'ai toujours mis beaucoup de... de sens, on va dire, dans le travail. Depuis que je suis toute petite, on m'a appris à beaucoup travailler. Donc, très rapidement, en fait, c'est le travail qui a pris de la place dans ma vie et pas forcément le sport. Donc, j'ai l'habitude de dire que moi, j'étais plutôt dans un TGV. Et du coup, je ne s'en ai pas beaucoup. J'ai eu la chance d'avoir une vie, on va dire, toute droite et bien tracée jusqu'à mes 40 ans. Et au moment de mes 40 ans, peu de temps après, un mois après, j'ai eu un problème médical. Et du coup, on m'a détecté un burn-out. Donc là, ça a été un grand drame, on va dire. Et plutôt quelque chose où je me suis dit, ben zut, qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, c'est mon corps qui s'exprime. Et qu'est-ce que j'ai loupé ? Et là, il faut descendre du TGV parce que tu n'as pas le choix, en fait. Et comment tu fais pour arriver à trouver un mode de vie qui te convienne et surtout qui convienne à ton corps ? Parce que moi, dans mon cas, c'est mon corps qui s'est exprimé, en fait, et qui a fait qu'à un moment donné, je n'ai pas eu le choix de m'arrêter.

  • Speaker #0

    Et un peu, en fait, l'idée là, j'imagine, à travers ce qui se passe à ce moment pour toi, c'est de remettre de la priorité sur toi.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est de remettre de la priorité sur moi. Et ça, ce n'était pas forcément évident, puisque du coup, comment on fait ? Comment on fait ? Dans ma tête, à ce moment-là, il se passe plein de choses. Et du coup, je ne sais pas, en fait. Je ne sais pas vraiment comment prendre soin de moi. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Comment je vais pouvoir... J'ai arrivé à reprendre un chemin de vie où tout va bien et où mon corps est satisfait. Dans un premier temps, ce qui s'est passé, c'est qu'on m'a dit qu'il fallait que je me repose. Du coup, le repos, ce n'est pas forcément l'activité physique dans ma tête. À ce moment-là, j'apprends à aller marcher seule. Je n'aimais pas être seule avant. Et c'est vrai que j'apprends à aller me balader toute seule. Je me rends compte que la balade me permet de poser mes idées. Et donc, je commence cette partie d'activité sportive au travers de la marche. Ensuite, je démarre un programme sur Internet. qui me permet de faire de la pratique de sport uniquement en cours en distanciel. À ce moment-là, je reprends aussi le travail. Et du coup, je m'impose un rythme de sport tous les matins avant de démarrer ma journée de maman, de travail. Je ne tiens pas très longtemps sur cette pratique. Donc, pour moi, c'est vraiment vécu comme un chèque. Et je laisse tomber, en fait, petit à petit, jusqu'à... avoir cette conférence avec toi sur la reprise du sport, où vraiment, ce qui m'a marquée lors de la conférence, c'est de dire que quand on est déjà bien chargé et qu'on n'a pas les outils nécessaires, on va s'essouffler plus vite. Vraiment, j'ai toujours l'image de ce vélo avec la grande côte, et de se dire qu'on a un gros sac à dos, un vélo qui n'est pas adapté, et du coup, on va s'essouffler, on ne va pas y arriver. et vraiment cette image je me suis dit c'est ça moi je suis vraiment dans ce cas là je veux tout de suite aller très vite avancer rapidement sans régler le vélo sans partir on va dire par la base alors encore une fois ça

  • Speaker #0

    va mieux quand on se le dit mais moi j'en avais pas du tout pris conscience c'est souvent ça et tu vois juste petite parenthèse là dessus en fait on a tendance à vouloir mettre de l'énergie dans euh je ne sais pas, la motivation, la discipline et tous ces trucs-là, mais si en fait, on ne fait pas la place derrière, si on ne crée pas le bon environnement ou si on ne crée pas, on va dire, les bonnes conditions pour que ça marche, comme tu dis, on va finir par s'épuiser parce que c'est comme si on avançait avec un vélo qui a des roues carrées.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, c'est vrai que le fait... d'avoir participé dans un premier temps à ta conférence et puis ensuite d'avoir continué ensemble et d'avoir mis les bases, en fait, les bonnes bases. La réflexion de se dire, voilà, qu'est-ce que je peux faire ? Comment je peux le faire ? Le fait aussi de prendre du plaisir, d'y aller par étapes. C'est quelque chose que je fais beaucoup dans mon travail, mais que je n'avais pas mis finalement à profit pour moi, en fait. Et du coup, on a pu construire les choses ensemble. Moi, ce que j'ai vraiment aimé sur le programme Impulsion, c'est que du coup, ce n'est pas un travail tout mâché, c'est une réflexion qu'on a pu faire ensemble et sur lesquelles tu laisses un espace libre pour aller chercher les bonnes pratiques. Et du coup, ce qui va donner le levier de motivation. Moi, dans mon cas, finalement, ça a été assez rapide, on va dire. puisque du coup, assez rapidement, j'ai trouvé une salle de sport dans laquelle j'ai pu faire dans un premier temps des cours individuels avec un coach. Et puis désormais, je suis sur de la partie plutôt collective. Mais c'est vrai que le fait d'avoir eu vraiment tout ce temps d'échange avec toi sur la construction et surtout la déconstruction de... toutes ces chaînes qui, moi, me faisaient dire que toutes les personnes qui étaient en salle de sport étaient motivées et étaient des sportifs. Le fait de me classer dans la catégorie des personnes où le sport n'était peut-être pas forcément mon allié. Je me souviens très rapidement dans les échanges, j'ai un enfant qui a bientôt 16 ans et qui fait beaucoup de sport. et dans un échange qu'on avait eu ensemble, tu m'avais dit que tous les sportifs ont des moments où ils ne sont pas motivés. Et moi, le soir même, j'ai interrogé mon fils pour savoir si c'était le cas.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vrai ce qu'elle raconte, Magali ?

  • Speaker #1

    Et en fait, j'ai été surprise de sa réponse, puisque du coup, il m'a dit « Mais maman, en fait, il ne faut pas se poser de questions. Quand c'est le moment de ta séance, tu y vas, tu ne réfléchis pas. » Et en fait, il a raison. Il faut se mettre en place un cadre. se donner un espace-temps pour pouvoir le faire. Et là où je suis d'accord avec lui, c'est qu'effectivement, il ne faut pas se poser la question j'y vais ou je n'y vais pas. Ben, j'y vais.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce que même les sportives ont des bons prétextes parfois pour ne pas y aller. Mais je pense que beaucoup de personnes appliquent ce truc-là. Non, pose-toi pas de questions. Ou dès que ça commence peut-être à tourner dans la tête, il faut stopper net à la... Sinon, c'est sans fin. Mais donc, c'est intéressant que tu soulignes ça parce qu'en réalité, C'est un gros mythe de penser que tous les sportifs sont tout le temps motivés. Ce n'est pas... forcément comme ça que ça fonctionne. Il y a des moments où il y a moins de motivation, mais il faut distinguer le pourquoi on le fait, c'est-à-dire le sens de la pratique à la motivation du moment qui peut être très fluctuante.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis moi, je m'étais vraiment mise dans l'idée que du fait que je n'avais pas pratiqué de sport quand j'étais petite, enfin hormis le sport à l'école que je n'aimais pas vraiment, du coup, je... partait avec cette vision de me dire en fait, je ne sais pas ce que c'est et du coup forcément, est-ce que je vais y prendre du plaisir ? Et dans ma tête, pour moi, mon fils quand il pratiquait son sport, parce que je ne le voyais jamais râler en fait, pour aller à ses activités sportives, pour moi je pensais qu'il était tout le temps motivé et que c'était plutôt inné pour lui et en fait, en échangeant avec lui, alors bien sûr, il y prend du plaisir Mais voilà, il a aussi des moments où il y allait... Je ferais bien que je me reste par autre chose.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à ce que tu disais juste avant, donc ton fils, il t'a éclairé sur cet aspect-là, mais avant ça, en fait, dans ta tête, quelles pouvaient être un peu les craintes par rapport au sport ou à l'activité physique ? Quelles pouvaient être peut-être les représentations que tu pouvais avoir ? Est-ce que, tu sais, moi, parfois, on me dit... Non, mais... Il y en a qui visualisent l'effort physique comme quelque chose de vraiment très désagréable, très douloureux, comme négatif. Je ne sais pas, toi, comment est-ce que tu voyais ça ?

  • Speaker #1

    Ma crainte, c'était de trouver un sport qui n'était pas forcément adapté, dans lequel je n'irais pas prendre de plaisir. Du coup, quand tu ne t'es jamais posé la question de qu'est-ce que tu aimerais faire, en fait, c'est vrai que c'est difficile. Se dire, tiens, quel sport ? Qu'est-ce que je vais pratiquer comme sport ? Après, je suis allée dans cette salle de sport parce que mon mari y allait déjà. Je ne te cache pas, je t'en avais parlé, la première rencontre avec la première coach n'a pas été forcément très sympathique. Mais du coup, j'ai trouvé un autre coach au sein de la salle de sport qui a su adapter les exercices et du coup, me faire prendre conscience petit à petit que d'une part, j'y arrivais et que du coup, ça me faisait du bien puisque ça, je l'ai vu tout de suite, en fait, cette déconnexion possible. Et le fait de se dire que même sur une séance courte, en fait, on pose réellement son cerveau. Chose que moi, je ne faisais pas du tout auparavant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu vois, j'avais un peu oublié ça, le fait que tu aies testé différentes choses, en tout cas différents coachs aussi. Oui. Et que tu as bien fait de ne pas t'arrêter à la première, en tout cas. C'est ça. Moi, ce qui m'a vraiment marquée dans toutes les séances qu'on a pu faire, c'est le jour où tu me dis, ben voilà, je suis allée à la salle de sport. Je crois que tu avais pris un prospectus, ou je ne sais plus exactement, mais il me semble que tu avais pris un prospectus et tu étais reparti en fait. Et ça, ça m'a vraiment marqué ce truc parce qu'après, on a travaillé sur justement comment tu t'imaginais les gens de la salle de sport. Et c'est ce que tu disais tout à l'heure. C'est vrai que quand on arrive à la salle de sport, on peut vite avoir le raccourci en tête de tout le monde est sportif, tout le monde est motivé, tout le monde en fait régulièrement. Or, ce n'est pas forcément le cas. Tu te souviens un petit peu ce que je t'avais demandé à ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, je me souviens bien, puisque du coup, c'est vrai que pour moi, les personnes qui étaient à la salle de sport, c'était des personnes qui étaient arrivées déjà depuis longtemps et qui venaient régulièrement. Et finalement, ça, c'était une fausse idée, en fait, puisque du coup, ce n'est pas forcément le cas. Et je le vois aujourd'hui. Bien sûr, à la salle de sport, il y a les habitués, mais je recroise aussi des personnes qui viennent soit pour la première fois, soit qui ne sont pas venues depuis plusieurs mois. et du coup c'est vrai que Il faut arriver à trouver cet environnement où on se sent bien, où on se sent bien accueilli, reconnu. Et puis après, trouver vraiment les séances qui nous conviennent.

  • Speaker #0

    Et ne pas se baser sur des suppositions. C'est-à-dire se dire, non mais ils sont forcément tous sportifs, tous plus sportifs que moi ou tous plus réguliers. Parce qu'en fait, ça, on ne le sait pas tant qu'on ne va pas le demander individuellement à chacun. Sauf que bon... Si vous avez envie de faire ça, de prendre une demi-journée pour aller demander à chaque personne, faites-le. Mais je pense que c'est mieux d'avoir en tête que certains ont peut-être juste commencé la veille ou certains viennent une fois tous les 35 du mois. On ne sait pas, en fait. Oui. On ne sait pas. Mais c'est bien d'avoir ce truc en tête. Un petit peu plus tôt, tu parlais du fait que tu n'avais pas forcément été sportive étant jeune. Il y a eu les cours de sport à l'école que tu n'aimais pas forcément. Tiens, pourquoi tu n'aimais pas ça ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai encore le souvenir d'une prof de sport, d'une instite plutôt, qui nous faisait courir autour d'un terrain de foot à l'époque, alors qu'elle-même, elle ne courait pas. En fait, elle nous disait juste de courir un peu plus vite. Et du coup, c'est vraiment... J'y prenais pas de plaisir, en fait. sur... Je pense que je n'arrivais pas, même déjà petite, à me rendre compte que le sport pouvait m'apporter quelque chose. Après, j'ai aussi eu dans mon enfance du psoriasis. Et on m'a plutôt appris quand même dans mon enfance plus à me battre contre mon corps, on va dire, que de travailler avec. Et je pense que ça, c'est resté et c'est encore présent. Il n'y a encore pas si longtemps que ça. Aujourd'hui, je le vois vraiment différemment et notamment grâce aux séances qu'on a faites ensemble. Mais je pense que vraiment, j'ai eu très tôt un rapport à mon corps où on n'a pas vraiment travaillé ensemble. On était un peu chacun de son côté, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on voit quand même à quel point ça construit un peu la suite des choses. Parce que mine de rien, ton expérience de courir autour d'un terrain de foot sans but ou j'en sais rien, Ce n'est pas toujours très motivant, pas très plaisant. Et derrière, on construit une certaine image du sport en se basant sur le peu d'expérience qu'on a. Et du coup, on le transpose à toutes les autres expériences sportives qu'on pourrait avoir. Et en plus, comme tu dis, par rapport à ta relation au corps, c'est sûr que le fait d'aller faire du sport, ça demande quand même d'aller apprivoiser son corps d'une certaine manière. Donc, si on est un peu en lutte contre lui, On n'a pas réellement envie d'aller l'apprivoiser.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que je pense qu'inconsciemment, j'en étais vraiment... Enfin, j'en avais conscience au fond de moi, mais je n'avais jamais travaillé le sujet. Parce que pour le coup, pour nos deux enfants, j'ai été celle qui voulait absolument, dans le couple, que nos enfants fassent du sport. Et très tôt, je leur ai demandé. Je ne sais pas. Je pense certainement parce qu'inconsciemment, je me disais que... Alors, ce n'était pas une question de... Moi, je n'avais pas eu cette chance parce que ce n'était pas un problème de chance. Mes parents ne font pas de la marche, font beaucoup de marche et aujourd'hui, pour le coup, font du sport. Mais à l'époque, ils ne réservaient pas des créneaux spécifiques pour le sport. Et ils nous ont posé la question avec ma sœur si on souhaitait faire du sport. Si on leur disait non, ils ne poussaient pas, en fait. Ils voulaient être sur la pratique sportive. Alors que pour le coup, moi, j'ai vraiment emmené mes enfants sur des découvertes de sport, etc. Et aujourd'hui, d'ailleurs, tous les deux font du sport.

  • Speaker #0

    Oui, mais est-ce que ce n'est pas un peu inconsciemment ? Parce que toi, tu sais que ça t'aurait aidé d'en faire peut-être avant.

  • Speaker #1

    Oui, alors, à aujourd'hui, avec tout ce que je sais et ce que j'ai vécu, oui, c'est sûr. Je pense que bien avant, il y avait quelque chose qui était encore inconscient chez moi. Mon fils a 16 ans et pour le coup, il a fait du sport, il avait 5 ans. Il a démarré ses premières activités sportives. Vraiment, il y avait plus quelque chose d'inconscient où je n'avais pas encore cette vision réelle de dire que le sport, c'est vraiment nécessaire. Aujourd'hui, oui, il me dirait « Maman, je veux arrêter » . Je l'écouterai bien évidemment, on échangerait, mais je l'encouragerai vivement à aller faire un autre sport ou à trouver quelque chose d'autre pour qu'il puisse épanouir. Et ça, on se l'est dit, et c'est vrai que c'était quelque chose qui n'était pas forcément ancré en moi. Moi, je suis quelqu'un de contrat, ça veut dire que quand on commence quelque chose, on va jusqu'au bout. J'ai un peu de mal à aller changer, à me dire qu'on peut aller chercher autre chose, changer de pratique sportive. Tu me l'as beaucoup dit à des moments en se disant « si demain ça, ça ne te convient pas, ce n'est pas grave, tu changes, tu peux changer, trouver un autre environnement. Si pour une question d'horaire, les séances ne viennent plus être adaptées, en fait, arriver à trouver une autre solution. » Pour moi, ça, c'était. hyper compliqué. Quand tu me le disais, je me disais, mais mon Dieu, alors là, c'était sûr, je vais arrêter, du coup, ça ne va pas être le bon plan. Et en fait, je me rends compte que non, si vraiment on pratique régulièrement, si on s'organise, pour le coup, je suis quelqu'un d'assez organisé. Donc ça, c'est quelque chose que tu m'as dit, en fait, et que j'ai appliqué tout de suite. C'est de se dire, voilà, en fin de semaine, je planifie pour ma semaine d'après. Quand est-ce que je suis capable de faire mes séances de sport, les créneaux et je me mets un rendez-vous ? Et c'est vrai que je me rends compte que ça, c'est vraiment quelque chose qui fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, en plus de ça, si je me rappelle bien, là, tu vas à la salle de sport, les créneaux, tu peux aller à... différents créneaux. Je veux dire, tu n'es pas obligé. Et donc, c'est parfois plus dur pour certaines personnes d'avoir cette liberté-là d'organiser son temps. Il y a des personnes parfois qui me disent non, mais moi, si je n'ai pas un créneau défini chaque semaine, le même toute l'année, en gros, ça ne va pas. Et là, ce que je trouve intéressant, c'est que toi, tu as trouvé la stratégie pour ne pas te laisser embarquer dans, finalement, une sorte de procrastination parce que parfois, la liberté peut amener à ça. Mais c'est pour ça que le côté organisation,

  • Speaker #1

    il est important dans ton cas il est super important surtout que tu as tes enfants à gérer il y a toute la vie de famille il y a le boulot qui prend de la place donc si tu ne l'organises pas à un moment donné ça passe à la trappe ça passe à la trappe d'ailleurs ça peut être la première chose qui passe à la trappe donc c'est pour ça que le fait de vraiment se mettre à un rendez-vous le fait d'aller choisir aussi une salle de sport moi ça a été mon cas, la salle de sport que j'ai choisie, elle est sur mon trajet de travail retour Donc, ça veut dire que quand je sais que j'ai une séance de sport après le travail, en fait, mon sac de sport, il est déjà dans la voiture. Et du coup, je passe devant. Je ne fais pas un détour. Je ne peux pas passer par un autre chemin pour rentrer. Donc, en fait, je vais directement à la salle de sport. Et ça aussi, ça libère de la charge mentale. Le fait de se dire, voilà, j'ai fait. Et puis, à la semaine de la semaine, on est content de l'avoir fait. Moi, je t'avais dit la séance du vendredi soir.

  • Speaker #0

    Je voulais revenir là-dessus.

  • Speaker #1

    Elle m'avait dit,

  • Speaker #0

    je ne me vois pas m'entraîner le vendredi soir. Je l'ai noté, tu vois.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Tiens, raconte-nous un petit peu.

  • Speaker #1

    Je ne me voyais pas vraiment m'entraîner le vendredi soir. Pour moi, le vendredi soir, ça avait une autre fonction que celui d'aller à la salle de sport. Et en fait, dans une semaine, sur mon emploi du temps, ce n'était pas possible que de faire ma troisième séance à un autre moment que le vendredi soir. Du coup, je t'avais eu avant, donc on avait bossé sur comment arriver à la salle de sport dans des bonnes conditions déjà mentales. Et cette séance de sport, elle a été géniale parce que du coup, contrairement à tout ce que j'avais envisagé, vu que j'étais bien préparée mentalement, en fait, j'ai pris du plaisir. Elle m'a permis d'apprendre à clôturer ma semaine avant le week-end. Et finalement, encore aujourd'hui, c'est une séance de sport que je loupe assez peu parce que finalement, cette séance du vendredi soir, elle m'aide beaucoup sur la clôture de ma semaine. Et du coup, après, je suis en week-end. C'est différent.

  • Speaker #0

    Comment tu la vois ? Tu la vois comme le fait de clôturer la semaine. Mais par rapport à avant ? Est-ce que tu pourrais parler de la distinction entre avant, dans quelle disposition mentale tu étais, en voyant ce créneau-là du vendredi soir, et maintenant ?

  • Speaker #1

    En fait, avant, c'était vraiment une séance contrainte. Il faut la faire parce que je me suis dit qu'il fallait faire trois séances. Et du coup, oui, plus sous l'aspect contrainte, avec moins d'envie pour y aller. en se disant qu'on pourrait faire autre chose un vendredi soir. Alors que finalement, aujourd'hui, c'est vraiment la séance qui me permet de vider ce que j'ai pu vivre dans ma semaine. Donc, du coup, d'évacuer et de démarrer le week-end en étant en bonne forme. Voilà, tout à fait. C'est un peu le sas de décompression. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Et alors pour ça, je me rappelle qu'on avait travaillé sur un peu l'intention de séance, que selon le moment, ça j'en ai déjà parlé dans des précédents épisodes, mais selon le moment qu'on choisit pour faire sa séance, selon le type d'activité, toutes ces choses-là, en fait, on ne peut pas y aller toujours dans la même dynamique, même dans la même intention. Sinon, ça peut ne pas coller. En fait, par exemple, si on fait une séance le matin... La séance du matin, elle est peut-être pour plus, pour se réveiller, se dynamiser. Si c'est le soir, ce n'est pas pour forcément se réveiller. Ça peut, mais généralement, c'est plus pour vider la tête.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette question de l'attention, tu as raison. En fait, c'était quelque chose pareil. C'est avec le travail que j'ai pu faire avec toi où je me suis rendu compte de cette nécessité de préparer la manière, de se préparer avant de démarrer une séance de sport. Et d'aller, ne serait-ce qu'en fin de week-end, de se dire, voilà, ma semaine, elle va se dérouler comme ça. Qu'est-ce que j'ai besoin ? En fait, finalement, le sport, ça devient un complément à ma semaine. Qu'est-ce qui va pouvoir m'apporter dans ma semaine ? Soit de la décompression, soit de la motivation ou autre. Mais ça, c'est quelque chose qui a été hyper important et qui a été un vrai déclic pour moi. De me dire que je pouvais associer le sport à certaines situations, soit de stress, soit de besoin de bien démarrer la semaine. Parce que pour le coup, je commence aussi avec une séance le lundi matin. Et donc, vraiment, j'ai deux séances où je démarre et je termine le vendredi. Et sur deux séances qui sont complètement différentes, du coup, avec des intentions qui sont différentes au départ.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est important, je pense, de vraiment, là, on le précise, pour tous ceux qui sont en train d'écouter, de mettre une intention différente selon la séance. Et en fait, d'identifier, comme tu le dis, en amont les besoins et faire en sorte que le sport vienne répondre aux besoins. qui peuvent être différents d'un jour à l'autre, mais le voir comme ça, ça peut donner encore plus de sens, finalement, à la pratique qu'on a, et faciliter...

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, c'était un peu... Voilà, c'était trouver du sens dans une pratique sportive pour que je puisse continuer sur du long terme. Je pense que, comme toujours, quand on ne trouve pas de sens dans la pratique, que ce soit dans le sport ou ailleurs, on aura... on aura plus de difficultés à tenir sur le long terme. Tu avais parlé aussi de l'environnement, et c'est vrai que l'environnement, il est hyper important. Aller dans un environnement où on se sent bien, c'est rassurant et du coup, ça donne envie d'y retourner pour après.

  • Speaker #0

    Complètement. Et c'est le cas du coup dans la salle à laquelle tu vas ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est le cas, tout à fait. Oui, j'ai trouvé mes repères et du coup, à aujourd'hui, ça me convient tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est excellent. L'environnement, on le sous-estime toujours, que ce soit un environnement matériel, géographique, etc., d'un environnement finalement social soutenant. Toi, tu l'as aussi par rapport à ta famille. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça, c'est important parce que c'est vrai que si on n'a aucune personne dans notre entourage qui soutient ça, ça ne va pas nous aider. Et d'ailleurs, ça me fait penser à... Tu m'avais parlé de ça, que finalement au boulot, petit à petit, tu parlais de plus en plus. C'est ça. De ta pratique ? Oui. Alors, je ne sais pas où ça en est maintenant, mais dans mes souvenirs, c'était plutôt aidant pour toi de...

  • Speaker #1

    En fait, c'est un autre sujet de conversation. Et du coup, le sport, on se rend compte que c'est fédérateur, quel que soit le niveau qu'on est, quel que soit l'âge qu'on aime. Moi, je travaille dans une agence où j'ai des personnes de tout âge, des personnes qui sont beaucoup plus jeunes que moi, d'autres un peu plus âgées. Et du coup, on se rend compte que... échanger autour des pratiques sportives, de la manière dont on fait du sport. Ça amène aussi une notion de challenge que moi, j'aime bien. Du coup, au niveau pro, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, la réussite de challenge. Mais au niveau sportif, moi, je me suis vraiment rendue compte, pour le coup, quand j'ai redémarré, j'ai un jeune collègue qui me dit « Ah, c'est trop bien, il faut que tu le fasses. » Et du coup, régulièrement, il me disait « Alors, t'es allée ? » Alors, ta séance, elle s'est passée comment ? Et du coup, ça crée un lien. Ça crée un lien qui est différent.

  • Speaker #0

    Ça t'engage ?

  • Speaker #1

    On en parle toujours, tout à fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    en plus,

  • Speaker #0

    ça crée un lien. Quand tu dis à l'autre, je vais aller faire cette séance.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de choix, il y a une notion d'engagement derrière.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on n'a pas envie de passer pour quelqu'un qu'on ne veut pas passer. Il y a le regard des autres derrière ça.

  • Speaker #1

    Aussi,

  • Speaker #0

    oui. Et je trouve que dans ce sens-là, il est très aidant.

  • Speaker #1

    Il est très aidant, mais c'est comme le fait de... Moi, le premier soutien, je l'ai trouvé chez moi. C'est sûr qu'avec mes enfants et le fait d'en avoir parlé. Sur, notamment avec mon grand et mon mari qui faisaient déjà du sport, en fait, on a remis une place qui était vraiment dédiée pour les enfants. Mais pour nous deux, en tant que parents, on a vraiment nos séances qui sont indiquées et qu'on ne loupe pas dans l'agenda familial.

  • Speaker #0

    Et comment vous faites ? Parce que je trouve que c'est bien que tu parles de ça. Parce que moi, j'entends très régulièrement, alors c'est souvent de la part des femmes qui ont du mal à prendre ce temps-là pour elles. parce que rôle de maman, si je ne suis pas à 100% dévouée pour mes enfants, derrière, je ne suis peut-être pas une bonne mère. Enfin bref, ça, c'est un peu ce qui se passe derrière. Mais comment vous avez fait avec ton mari pour trouver une place et un équilibre, finalement, familial ?

  • Speaker #1

    Je rebondis déjà par rapport à ce que tu dis vis-à-vis du temps qu'on peut consacrer à ses enfants. Moi, je suis revenue vraiment sur le fait du temps de qualité. Parce que finalement, si soi-même, on n'est pas bien, on va tous le dire, il y a des soirs, tu rentres du boulot, tu n'es pas bien, tu ne seras pas à l'écoute. Tu as beau passer quatre heures avec tes enfants, si tu n'es pas super bien, finalement, ces quatre heures-là, si tu t'étais arrêté, même ne serait-ce que trois quarts d'heure à la salle de sport, tu serais peut-être arrivé dans des conditions différentes chez toi et du coup, tu aurais accordé un temps de meilleure qualité. Donc moi, j'en étais convaincue vraiment de me dire, en fait, ce temps-là, ce temps qu'on a envie, en fait, l'un et l'autre de dédier au sport, bien évidemment, il faut qu'ils viennent s'imbriquer, en fait, dans la vie familiale. Mais du coup, on s'est posé avec un agenda, les obligations des uns des autres. Et en fait, dans notre semaine, on a pu mettre des créneaux horaires. qui ne gênait ni les uns ni les autres. Donc, voilà, on ne s'est pas... On s'est laissé ce choix-là de se dire à un moment donné, c'est pas est-ce que cet horaire, est-ce que je reviens sur le vendredi soir ? À un moment donné, la séance du vendredi soir, aujourd'hui, on l'apprend différemment parce que pour le coup, le vendredi soir, je fais la séance avec mon mari, on est en autonomie, mais on y est tous les deux. Et c'est vrai que cette séance-là, Du fait qu'on ait porté une intention différente à la séance, elle est sympa et elle nous permet de passer aussi un moment ensemble et de se rendre compte de la motivation de l'un et de l'autre. Donc, c'est aussi un socle qui est hyper, hyper important. Et notre grand, il garde sa petite sœur sur ce créneau horaire-là. Et aujourd'hui, il est parti intégrante.

  • Speaker #0

    Je voulais te demander comment ils le vivent, ces enfants.

  • Speaker #1

    Dans la pratique du sport, du coup, on a intégré toute la famille. Et pour la famille, c'est normal de faire du sport. Ce n'est pas un temps où les enfants sont privés, parce que finalement, nos enfants, ils n'ont pas tout le temps besoin de nous non plus.

  • Speaker #0

    Oui, ça, c'est ce qu'on se rend compte au bout d'un moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Puis, c'est aussi leur laisser de l'espace pour d'autres choses. Là, en l'occurrence, je ne sais pas ce qu'ils font réellement quand ils sont sans vous, mais peut-être qu'ils créent un lien différent en étant tous les deux.

  • Speaker #1

    Oui, pour le coup, ils créent un lien différent tous les deux. Et puis, eux-mêmes pratiquants du sport, pour eux, il n'y avait aucune contrainte qu'on fasse ça. Au contraire. Je pense que c'est toujours ça. En fait, il faut aussi revenir. Tu me l'avais bien expliqué et je trouve que c'est important de prendre le temps, de prendre conscience de ça. C'est qu'en fait, des choses qu'on va permettre d'offrir à nos enfants, si nos enfants eux-mêmes font du sport, ils ne verront pas l'inconvénient à ce que leurs parents en font parce qu'eux, ils ont déjà découvert les premiers des bénéfices du sport en fait. Donc non, non, c'est passé plutôt très bien.

  • Speaker #0

    Je pense que de voir ses parents sportifs, c'est plutôt agréable aussi.

  • Speaker #1

    Oui, puis ça nous permet en plus de pouvoir faire d'autres choses. Moi, la salle de sport, ils organisent au moment des vacances, en fait, des trainings parents-enfants. Et j'ai déjà fait un training avec mon fils. Et du coup, c'est plutôt sympa de le faire dans ce sens-là, en fait. Et d'avoir aussi ce sport qu'on peut pratiquer ensemble, même si on n'a pas le même niveau.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est excellent ça que vous ayez écrit.

  • Speaker #1

    Ça, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce qu'on peut retenir un peu de ce que tu viens de dire ? C'est finalement de co-créer l'environnement tous ensemble et de se poser à un moment donné et de réfléchir sur l'aspect un peu organisationnel. Et ça, c'est ce que tu as fait surtout avec ton mari. Oui. Mais aussi finalement, en discuter avec tes enfants. Je pense qu'il n'y a aucune raison que ça ne se fasse pas si tout le monde est un peu acteur de la démarche et surtout pas que acteur, mais impliqué dans la démarche.

  • Speaker #1

    Oui, et puis encore une fois, le fait de co-créer ça et d'impliquer tout le monde, en fait, tu n'as plus le choix parce que si toi, tu ne vas pas à ta séance de sport alors qu'en fait, l'agenda, il était organisé de la sorte, forcément, moi, dans mon cas, j'ai trois personnes qui me disent comment ça, tu n'es pas allé à ta séance. Donc, ça implique d'autant plus et ça donne une raison de plus d'y aller, en fait. Ou tout du moins, une raison de ne pas louper la séance, en fait. Ce n'est pas possible. Donc, ça ancre une intention supplémentaire de continuer et d'y aller.

  • Speaker #0

    Génial. Et comment tu te sens maintenant ? Alors, je me rappelle qu'on en a parlé à plusieurs reprises dans le fait de te sentir capable de continuer à maintenir. Ton mode de vie tel qu'il est aujourd'hui, pour toi, ça te paraît... Tu vois, tu as la sensation que c'est quelque chose d'acquis et tu sens que peu importe ce qui se passe, tu trouveras toujours les solutions. Comment tu es à ce niveau ? Oui,

  • Speaker #1

    alors effectivement, quand on s'est rencontrés, quand on a commencé de travailler ensemble, en fait, moi, je t'ai dit, je n'étais pas arrivée à tenir toute seule le rythme. Je m'étais imposée des séances le matin parce que je considérais que je ne pouvais faire du sport que le matin. Et du coup, au fur et à mesure du temps, ça m'était difficile de me lever. Et du coup, je n'ai pas tenu. Là, le fait de vraiment avoir creusé sur les motivations, d'avoir créé un bon environnement et d'avoir vraiment constitué un environnement global qui soit complet, ça me permet du coup de pouvoir aller demain. sur quelque chose, sur une pratique de sport qui pourra être remodelée au fur et à mesure du temps.

  • Speaker #0

    Parce que tu as développé cette capacité d'adaptation ? C'est ça,

  • Speaker #1

    de s'adapter. Et puis, il y a des semaines où les séances ne sont pas les mêmes que les semaines d'avant parce que l'agenda est différent. Et là encore, on a pris l'habitude de rechecker en début de semaine les contraintes des uns des autres et d'adapter si c'est nécessaire.

  • Speaker #0

    Et cette adaptation, elle demande d'accepter que ce ne soit pas forcément toujours pareil. C'est ça. qu'il y ait des semaines où on en fasse peut-être plus, des semaines où on en fasse moins. Mais quoi qu'il arrive, de se rendre compte que le fait de réussir à être régulier dans la durée, ce n'est pas forcément être régulier toujours de la même manière, mais c'est de toujours y revenir.

  • Speaker #1

    C'est ça, tout à fait. Oui, que ce soit sur la question de l'intensité, du nombre de séances ou autre, c'est vraiment le fait de se dire, si cette semaine, je ne peux y aller qu'une fois parce que vraiment, ce n'est pas possible. En fait, ce n'est pas grave. Une fois, c'est mieux que rien. Et du coup, c'est de ne pas lâcher et d'être OK avec ça. Alors moi, j'ai vécu dernièrement une opération chirurgicale qui m'est tombée dessus, on va dire. Et du coup, je te l'avais dit, c'était quelque chose qui me faisait vraiment peur. Le fait que demain, il y ait un grain de sable dans le rouage et comment j'allais pouvoir réagir. Alors, je n'avais pas imaginé que ça puisse arriver aussitôt, on va dire. et pourtant... Aujourd'hui, je peux dire que même après mon opération, j'ai adapté mes séances. Pendant mon arrêt, j'ai réussi à pouvoir maintenir des séances. Alors, j'en ai fait des plus courtes, je les ai adaptées. Mais par contre, j'ai réussi à en faire cinq par semaine chez moi. Mais du coup, je suis arrivée à tenir le rythme et je me suis rendue compte que tout le bienfait que ça avait dans une période de convalescence aussi. De pouvoir, en fait, à ce moment-là, pendant ta séance, ton cerveau, il n'est plus focalisé sur ce que tu es en train de vivre et du coup, il est ailleurs et il est dans une séance de sport qui se fait du bien. Donc, effectivement, j'ai utilisé plusieurs pratiques pour le coup qui m'ont permis soit de me motiver, soit de me détendre ou autre, mais toujours, en tous les cas, en écoutant mon corps et en me disant, aujourd'hui, j'ai besoin de quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours ça. J'ai besoin de poids. Et quelles sont en fait maintenant, on pourrait dire, tes armes pour justement faire face à un peu tous les potentiels grains de sable qu'il pourrait y avoir ? Parce que là, effectivement, tu as eu cette période de convalescence avec ce problème-là de santé, mais ça pourrait être autre chose. On peut se casser une patte, on peut avoir un truc au boulot qui fait qu'on ne peut plus pratiquer de la même manière. Il peut se passer tellement de choses dans la vie. quelles sont un peu tes armes maintenant qui t'aideront à quoi qu'il arrive, trouver une solution pour pouvoir maintenir ?

  • Speaker #1

    Je pense toujours à l'arme, le fait de se dire que ça passe par l'organisation, ça le passe par le fait aussi d'accepter qu'à certains moments, on soit obligé, entre guillemets, de faire moins, ou que la séance que j'aime bien faire, elle n'est plus sur un horaire qui soit adapté, soit aller chercher une autre structure. Le fait de se dire que ça peut être aussi l'occasion de changer d'environnement ou alors d'essayer une autre pratique. C'est vraiment cette adaptabilité, en fait. Toujours en se reposant la question, qu'est-ce que cette pratique de sport-là va pouvoir m'apporter, en fait ?

  • Speaker #0

    Et j'aime bien aussi quand tu dis, finalement, le fait d'accepter que parfois ce ne soit pas toujours la même chose, qu'on soit obligé de réadapter, etc. Il faut quand même avoir en tête que accepter... que ce soit différent de d'habitude, ça ne signifie pas pour autant abandonner. Ça ne signifie pas que dans notre tête, on est en train de lâcher. Ce n'est pas du tout ça. Et je pense que c'est important de prendre conscience que c'est deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Oui, c'est de se dire, en fait, il faut être convaincu aussi. Et moi, c'est certainement ce qui me manquait au départ, c'est la confiance en soi, en fait, sur la pratique sportive. Et une fois qu'on se dit, c'est bon, on y est arrivé. en fait On est arrivé à se remettre en jambe, on a trouvé des solutions pour pouvoir repratiquer le sport. J'aurai capacité demain à pouvoir me repositionner, en fait, si, comme je te le disais, si j'avais un cours qui était plus adapté en termes d'horaire ou autre.

  • Speaker #0

    Ce qui te faisait d'ailleurs peur, je me rappelle pendant un certain temps, c'est la rentrée. de septembre.

  • Speaker #1

    La rentrée de septembre.

  • Speaker #0

    On avait pas mal parlé de ça.

  • Speaker #1

    J'y pense plus trop, je t'avoue, même si, effectivement, on va y arriver et du coup, on aura certainement un agenda à réviser, en fait, par rapport aux obligations des uns des autres. Mais du coup, c'était quelque chose qui m'angoissait assez quand on a échangé ensemble. Parce que j'avais besoin d'avoir cette sécurité, de se dire en fait, c'est hyper confortable de se dire je pourrais toujours faire mon sport tel jour, à telle heure, etc. Sauf que quand on est parent, qu'on a des enfants, il y a des choses qui changent, des obligations qui ne sont pas les mêmes. Et du coup, il faut savoir aussi se réadapter à ça et se dire on trouvera une solution en fait. Si on a envie, on trouvera une solution.

  • Speaker #0

    C'est ça, il n'y a pas qu'un plan. Il y a un plan A, un plan B, un plan C. Parce que quoi qu'il arrive, enfant ou pas, on ne peut pas prédire l'avenir et on ne peut pas savoir ce qui se passera dans quelques mois. C'est ça,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais d'avoir en tête, c'est bien d'avoir en tête peut-être une sorte de ligne directrice, mais de se dire que peut-être qu'il faudra passer par des chemins un peu parallèles. C'est important.

  • Speaker #1

    C'est sûr que c'est important pour des personnes, c'est, on va dire, plus naturel que d'autres. Moi, j'aime bien quand la ligne, elle est tracée. et ça m'a beaucoup perturbée, le fait que cette ligne, elle ne soit plus toute tracée à un moment donné. Je suis en train d'apprivoiser ça et c'est sûr que cette expérience, en fait, elle m'aura apporté ça. Le fait de savoir se remettre en question, le fait de savoir changer de plan quand c'est nécessaire. Et du coup, ça, c'est un vrai plus,

  • Speaker #0

    en fait. Je crois que tu l'as amplement validé avec ce qui vient de t'arriver. Oui, tout à fait. De t'adapter à un truc auquel tu n'avais pas forcément... connaissances ou que tu ne savais pas que ça allait se produire. Là, clairement, je pense que si tu as réussi à t'adapter dans ce contexte-là, tu vas pouvoir t'adapter dans plein d'autres situations.

  • Speaker #1

    Normalement, ça devrait être bon, oui.

  • Speaker #0

    Quel autre, on va dire peut-être plus pendant le programme, quelles ont été plutôt les challenges que tu as pu rencontrer ou faire face ? Ça peut être des doutes, ça peut être plein de trucs, ça peut être une baisse de motivation. Est-ce qu'il y a eu des moments où...

  • Speaker #1

    Alors, ce n'était pas tant la baisse de motivation, c'est surtout le redémarrage. Parce que du coup, quand on démarre une nouvelle pratique sportive, du coup, ce n'est pas forcément évident. Les mouvements, on ne les connaît pas forcément. Au départ, il faut intégrer, il faut accepter de passer ce cap. Et c'est vrai que moi, j'ai toujours eu en tête Vraiment, ton image de se dire, je reprends cette image avec ce vélo, se dire que c'est step by step. Il faut accepter de passer des étapes. Et la première étape de redémarrer, elle n'est pas évidente. Mais moi, c'était aussi la raison pour laquelle je m'étais fait accompagner d'un coach individuel, une fois par semaine, qui a vraiment adapté. Et là, on n'a pas le choix. La séance, elle démarre, il est là à côté. Il faut y aller.

  • Speaker #0

    Les yeux rivés.

  • Speaker #1

    Il faut y aller. Mais du coup, on va dire que c'était un mal nécessaire. C'est vraiment de savoir comment on est. Est-ce qu'on va y arriver seul ? C'est d'accepter de l'aide. Et je crois que là-dessus, c'est quelque chose qui est important. Dans la reprise sportive, c'est accepter d'être aidé. Que ce soit mentalement, physiquement, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Oui, parce que plutôt que de galérer seule dans son coin et du coup d'avoir personne pour donner un petit coup de boost quand il y en a besoin, on augmente un peu plus nos chances de réussite.

  • Speaker #1

    Oui, puis soi-même, on n'a pas toutes les clés pour décortiquer l'état d'esprit dans lequel on est. Moi, je reviens à mes séances du vendredi soir. Sans ton aide, je pense qu'à l'issue de la première séance, j'y serais peut-être pas retournée. Alors qu'aujourd'hui, finalement... le fait qu'on les décryptait ensemble, qu'on ait mis une autre intention, ça m'a permis de me dire, n'importe quel moment, même un week-end, même je ne sais quand, en fait, si j'ai mis une bonne intention, j'y arriverais.

  • Speaker #0

    Oui, et finalement, il y a beaucoup plus de souplesse dans l'ensemble du truc. C'est vrai que comme tu disais tout à l'heure, au début, je pensais que je ne pouvais faire que le sport que le matin. Ça limite quand même vachement les possibilités. Et puis, si à un moment donné, on ne peut plus faire le matin, il n'y a plus d'autres possibilités. C'est ça. Et tu vois le parallèle que je voulais faire quand tu disais finalement dans mes difficultés, le plus dur, c'était au début. Le parallèle qui me vient en tête, c'est quand on se remet au sport ou quand on se met tout court à faire du sport. Effectivement, c'est très dur au début. Il y a beaucoup d'infos enregistrées. Il y a le fait de se confronter à nos difficultés, nos limites physiques, mentales, etc. Mais en fait, on peut faire le parallèle avec quand on démarre un nouveau job. Ce n'est pas forcément facile.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et parfois, on va demander de l'aide aux managers, aux collègues, etc. Et c'est un peu la même démarche. Ça ne peut pas être super facile dès le premier jour. Sinon, en fait, il n'y aurait pas de questions à se poser. On serait déjà tous de grands sportifs. C'est ça. Ça demande vraiment, et tu fais bien de le souligner, d'accepter qu'au début, ce n'est pas facile. On est dans un apprentissage et on construit brique après brique.

  • Speaker #1

    Oui, il ne faut pas. Je pense que là aussi, la clé de la réussite, c'est d'être bien accompagnée, d'avoir conscience de son environnement, de prendre conscience de certaines de ses limites et surtout de ses pensées limitantes. Parce que souvent, c'est ce qui fait notre non-réussite.

  • Speaker #0

    Oui, ce qui se passe dans notre tête, c'est quand même le truc qui vient aider ou au contraire limiter. et toi quand même on a passé 135 jours ensemble dans le programme. Je ne sais pas si je t'avais déjà fait ce petit compte-rendu. Tu as relevé 100% de défis parce que pendant tout le programme Propulsion, j'envoie régulièrement des défis qui permettent un peu de se challenger mentalement, mais aussi physiquement pour continuer d'être engagée un peu dans le processus, se motiver, etc. Et puis, quand même, un bon paquet de séances puisque là, je vois une quarantaine de séances de sport que tu as réalisées. pendant toute la durée du programme de ton côté, donc en salle de sport notamment. Donc franchement, bravo. Bravo Virginie pour ce beau chemin parcouru. Et est-ce que tu pourrais juste peut-être rappeler, avant qu'on termine tranquillement l'épisode, quelle avait été finalement ta demande de départ quand tu m'as contactée ? Qu'est-ce que tu voulais en fait ?

  • Speaker #1

    Ma demande de départ, en fait, c'était... Vraiment, j'avais envie de reprendre. Le sport, mais la peur de ne pas, de nouveau, de ne pas réussir, en fait, me bloquait. Et du coup, m'empêchait d'aller, tu vois, passer le pas de la salle de sport seule, etc. Et je me rendais compte que j'avais besoin d'avoir une aide à côté de moi qui puisse me donner ce nouvel élan, en fait. pour repartir parce que quand tu échoues, c'est jamais sympa et du coup, tu n'as pas forcément envie de rééchouer une nouvelle fois. Donc, le plus souvent, tu laisses beaucoup de temps passer, en fait.

  • Speaker #0

    Pour éviter de...

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai été consciente que l'activité sportive, en fait, allait me rendre service, notamment vis-à-vis du métier que je fais où je suis sédentaire et pour le coup... où j'ai quand même pas mal de pression. Et j'avais besoin de faire redescendre cette pression. Et ce que j'avais trouvé en dehors du sport, en fait, ne répondait pas complètement à la redescente de pression dont j'avais besoin.

  • Speaker #0

    OK. Et tu vois, là, si tu devais donner un dernier conseil aux personnes qui se retrouvent peut-être dans la même situation que toi, donc il y a sept mois en arrière. qui aimeraient s'y remettre, mais n'arrivent pas forcément à le faire, ou ont peur qu'une nouvelle fois se retrouvent face à un échec, quel conseil tu aurais envie de leur donner ?

  • Speaker #1

    Il faut prendre une place, une plage dans l'agenda, en fait, et se prioriser par rapport à ça. Parce qu'il ne faut pas oublier que si on s'oublie soi-même, on aura du mal à, du coup, bien élever nos enfants, être bien dans notre couple, etc., voire même dans notre travail. Moi, ça m'a redonné beaucoup d'énergie pour tout le reste, en fait. Finalement, ce temps que je me suis dédiée, sur lequel j'ai travaillé, on a travaillé ensemble, sur justement toutes les pensées limitantes, les craintes, etc. Ça m'a permis d'aller beaucoup plus vite, en fait, à retrouver une activité et du coup, à trouver des solutions, en fait. Et automatiquement, si tu te sens mieux, Tu n'as pas envie de lâcher ça. Et du coup, aujourd'hui, j'ai vraiment, et en tous les cas, les sept mois m'ont convaincue sur le fait que d'être aidée, ça permet de pouvoir aller, d'asseoir vraiment les bonnes bases pour trouver son équilibre à soi, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Écoute, moi, je suis très contente et fière de tout le chemin que tu as parcouru jusqu'ici. Et c'est... Ce qui me vient une dernière fois en tête, c'est parfois on se dit « je reprendrai plus tard » ou on entend quelque chose, on entend à la radio une information qui nous fait nous dire « il faudrait peut-être quand même que je m'y mette » . Puis en fait, il se passe du temps, il se passe du temps. Mais regardez, si on s'y met maintenant, peut-être que dans sept mois, vous aussi vous en serez à la même place que Virginie aujourd'hui. Donc moi, je vous invite vraiment à prendre les choses en main, à vous faire accompagner si vous sentez que c'est un besoin et que c'est nécessaire pour vous. si vous avez besoin de vérifier Si Mouvementale peut vous aider, vous pouvez retrouver directement dans la description de l'épisode un petit formulaire qui vous permettra de vérifier si c'est fait pour vous. Et puis sinon, pensez à réfléchir un petit peu à votre pratique, à vos motivations, à aussi vos freins. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous n'y arrivez pas ? Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui vous ne priorisez pas l'activité physique ? Toutes ces questions qui finalement sont indispensables pour petit à petit faire un peu plus de place à la pratique. et puis un peu le mot de la fin c'est quand même de de faire passer le message que quand on se sent mieux dans son corps, qu'on se sent mieux dans sa tête, parce qu'on fait justement une activité physique régulière, les avantages, les répercussions positives vont bien au-delà de la pratique en elle-même et vont justement rebondir sur notre travail, sur notre environnement familial, nos relations sociales, etc. Et je pense clairement que c'est ce que tu vis là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc, merci à toi. de t'être prêtée au jeu du podcast, d'avoir partagé toute ton histoire. Et je te souhaite une très belle continuation pour la suite. Merci. C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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