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Mouvemental

#54 “J’ai pas le choix, il faut que je m'y mette” : comment passer du devoir au désir de bouger ?

#54 “J’ai pas le choix, il faut que je m'y mette” : comment passer du devoir au désir de bouger ?

13min |21/06/2025
Play
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Description

💥 Et si ton « faut que j’y aille » devenait enfin un vrai « je choisis d’y aller » ?


🔍 Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi dire “j’ai pas le choix” te maintient dans un rapport de contrainte au sport — et comment t’en libérer.

  • Comment activer une motivation plus profonde en opposant deux futurs “toi” : celui qui agit et celui qui subit.

  • Un outil simple mais puissant pour transformer tes excuses en moteur d’action.


À écouter si tu veux (re)prendre une activité physique sans t’épuiser à te forcer !


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

Retrouvez-moi par ici ⤵️

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LinkedIn


À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Non mais, faut vraiment que j'aille à la salle ce soir, sinon je vais péter un câble. Faut vraiment que je m'y mette, ça fait des mois que je dis ça. Non mais faut vraiment que je le fasse. C'est sûr, demain je vais courir, parce que là, j'ai pas le choix, faut que je le fasse. Ok, stop. Stop, top, top. Comment passer d'une contrainte subie à un choix délibéré ? C'est ce qu'on va voir aujourd'hui dans ce court épisode de podcast, parce qu'en fait... pour la majorité des personnes qui se mettent ou se remettent au sport, en réalité, c'est une contrainte. On ne va pas se le cacher. C'est une contrainte. Il faut le faire pour sa santé. Il faut le faire pour son bien-être, etc. Et c'est une contrainte parce que si ça ne l'était pas, on le ferait en fait assez naturellement. Et d'ailleurs, quand on y pense, petite parenthèse, c'est quand même fou de se dire que de chercher à prendre soin de soi ou de chercher à se sentir bien mieux, c'est une contrainte. C'est juste la petite réflexion qui me passait par la tête en même temps que je vous parle. Je trouve ça fou qu'on vive le fait de chercher à se faire du bien comme une contrainte. Mais bref, le fait de se sentir obligé de se forcer au début, et c'est le cas, on ne va pas se le cacher, on est un peu obligé de se forcer au début parce que ça demande tout simplement plus d'efforts. Oui, parce que nouvelle organisation, apprendre de nouvelles compétences, faire... plus ample connaissance avec son corps. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Trouver comment on va s'y prendre, trouver des solutions pour l'intégrer dans notre quotidien, etc. Ça demande vraiment de nouveaux apprentissages et c'est pour ça que ce n'est pas si facile. Et il n'y a pas de doute, c'est compliqué, quand justement on démarre, de trouver une fluidité immédiate. dans le processus, puisque finalement, ça implique quand même un changement d'habitude, ça implique un changement de comportement, ça implique un nouvel apprentissage, etc. Et d'ailleurs, quand on démarre un nouveau travail, c'est un peu la même chose. Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, quand on se lance dans un nouveau job, on arrive, on prend un petit peu nos marques, petit à petit, on comprend un peu mieux quel est notre rôle, on découvre nos missions, on est obligé de demander un peu d'aide parce que tout n'est pas clair et on assemble progressivement les pièces du puzzle. Et c'est pour ça que ça devient de plus en plus facile. En fait, quand on démarre quelque chose pour la première fois ou quand on démarre quelque chose de nouveau, ça demande toujours un certain temps d'adaptation, d'ajustement. Et c'est tout à fait normal. Donc, à partir de ce principe-là, si vous transposez le truc dans le sport, vous pouvez déjà considérer que c'est normal de vivre votre reprise d'activité physique de manière un petit peu challengeante au démarrage. Mais à chaque « il faut qu'on se répète » , Ça fait mal, ça fait mal, c'est pas agréable et ça rend surtout pas la mise en application des plus agréables. Parce que le « il faut » , déjà, on fait que d'en entendre parler, on fait que d'entendre dire qu'il faut justement le stopper, lui couper l'herbe sous le pied. Le « il faut » , il est mal vécu. Et au final, en séance l'autre jour, j'étais avec un homme, appelons-le Pierre, pour garder la confidentialité. Mais Pierre m'a dit « moi, je me dis que j'ai pas le choix » . Quand, justement... il arrive à pratiquer ou quand il se lance dans une activité, souvent il se dit « non mais je n'ai pas le choix, je vais le faire » . Mais en se disant ça, moi ça m'a un petit peu titillée quand je l'ai entendu me dire ça, parce que je me suis dit « attends, est-ce qu'il n'y a pas un peu des limites à un moment donné ? » Les limites que je perçois là-dedans, c'est que ça donne quand même l'impression que l'on subit ce qu'il est en train de se passer. On ne contrôle pas réellement la situation, ce n'est pas vraiment notre plein gré. c'est pas une décision qu'on prend réellement, on est plutôt après subir le truc. J'ai pas le choix, clairement, ça me donne la sensation que le choix, il ne dépend pas de moi. Or, je sais pas à quel point c'est agréable de vivre ce truc-là, et je suis pas sûre que ça le soit, parce qu'en réalité, en tant qu'être humain, on aime quand même souvent bien déjà contrôler les choses, et on aime quand même souvent bien contrôler ce qui nous concerne, et agir en fait à notre façon. Et en réalité, c'est un... C'est faux, j'ai envie de le dire. Je n'ai pas le choix, c'est faux. Parce qu'en fait, on a quand même le choix entre deux comportements. Un, le faire. Deux, ne pas le faire. Mais on a le choix entre ces deux comportements-là. Et à votre avis, comment est-ce que ça résonne à l'intérieur de nous de se dire, par exemple, je choisis de le faire, plutôt que de se dire, il faut que je le fasse, ou j'ai pas le choix ? C'est quoi la différence ? Quand vous prenez un petit temps, vous pouvez mettre pause dans l'épisode, et puis vous vous dites à l'intérieur de vous, je choisis de le faire, ou je choisis de faire ça, plutôt que... Et puis après, vous vous dites, non mais il faut que je le fasse. « j'ai pas le choix, de toute façon, il faut le faire » . Observez déjà la nuance à l'intérieur de vous, quel effet ça fait. Moi, clairement, ça ne me fait pas le même effet. Je ressens vraiment quelque chose de différent, une sorte de truc un peu plus agréable dans la première phrase. Pour aller plus loin, ce que je vous propose, parce que là, dans la première idée que je viens de vous évoquer, c'est déjà de transformer le « il faut que » ou le « j'ai pas le choix » en « j'ai le choix entre deux choses » , déjà. Ça donne un peu plus de pouvoir et de contrôle dans ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas. Mais pour aller plus loin, je vous propose de mettre en contraste les deux idées, les deux choix qui se présentent à vous, en les opposant de manière suffisamment forte, avec suffisamment de contraste pour que ça fasse son effet. Vous allez comprendre pourquoi juste après. Par exemple, moi, je lui ai dit à Pierre, je lui ai dit, imagine, tu te dis, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de rentrer comme un vieux crouton. Vraiment, je lui ai dit ces mots, je n'exagère pas du tout. C'est exactement la phrase que je me suis notée au moment où je lui ai dit. Et quand il m'a entendu dire ça, il m'a dit « c'est vrai que c'est un peu plus impactant » . Parce que lui, il m'avait dit quelque chose du style « j'ai le choix de courir et de me sentir mieux » ou « j'ai le choix de ne pas courir et d'être plus fatiguée » . Mais du coup, c'est vrai que ce n'est pas forcément assez puissant comme truc, surtout si on se sent déjà fatigué de base. Il faut vraiment trouver des mots assez forts et notamment un « je suis » . qui sera différent. Par exemple, j'ai le choix entre aller courir et devenir un mec un peu plus sociable, parce que si on va plus loin dans la réflexion, parce que je serai plus en forme, donc plus à l'écoute, plus envie de partager des choses avec d'autres, etc. Ou j'ai le choix de ne pas courir, de devenir un mec chiant, parce qu'en fait, je serai aigri de ma journée de travail, je n'aurai pas vidé mon sac sur ma journée de travail, je n'aurai pas d'énergie, je serai tout mou. Enfin bref, il faut vraiment mettre en compte. contraste de, comment dire, personnalité. J'ai envie de le présenter comme ça, j'espère que vous comprendrez en même temps que je dis. Désolée, je ne trouve pas toujours mes mots comme je le voudrais. Mais en tout cas, l'idée, c'est d'aller chercher une sorte de contraste suffisamment important entre les deux idées. Et parce qu'en accolant une idée qui vous rebute complètement au fait de ne pas le faire, clairement, ça va augmenter votre envie de le faire, ce comportement, de faire cette activité, de faire ce sport, etc. Et après réflexion, je discute avec Pierre de ça, parce que moi, le terme vieux crouton, c'était mes mots à moi et pas ses mots à lui. Donc, je l'ai fait un petit peu plus réfléchir là-dessus. Puis, il m'a dit, c'est vrai que moi, je n'ai pas du tout envie de devenir un mec chiant parce que je suis fatiguée, parce que je suis irritée de ma journée de travail, etc. Mais en tout cas, je ne veux vraiment pas devenir un mec chiant. Donc, pour lui, c'est devenu, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux. On n'avait pas forcément bossé sur la première partie de la phrase, mais je pense qu'on pourrait aller plus loin. Plutôt que de dire me sentir mieux, on pourrait trouver quelque chose de plus. plus fort et de plus impactant. Et donc, voilà, il m'a dit ça. J'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de devenir un mec chiant. Et ça, je trouvais ça vachement intéressant de l'entendre dire ça parce qu'après coup, quand on n'a vraiment pas envie de devenir un mec chiant, comme c'est son cas, je crois que juste à l'idée d'y penser, ça nous rebute. Et juste à l'idée d'y penser, ça nous hérisse un peu les poils. Donc, en tout cas, moi, ça me fait frissonner. Et juste pour vous donner un petit exemple sur moi, parfois, on est la fin de journée, je décide d'aller courir, mais en réalité, je ne suis pas très motivée. Puis là, je commence à dérouler toutes les excuses possibles que vous connaissez aussi. Et en fait, à un moment donné, j'ai cette capacité-là de m'arrêter et de me dire, attends, oh, mollo, de penser en réalité au pire scénario qui pourrait se produire si je ne le fais pas, c'est-à-dire aux conséquences si je ne le fais pas. et moi dans ma tête, ça fait « Ok, là, si je ne vais pas courir, je vais être encore plus fatiguée. Pendant toute la soirée, je vais avoir une sorte de tension mentale assez désagréable. Je vais avoir du mal à m'endormir parce que je serai encore dans mes trucs de boulot. » Je commence à penser à tous ces trucs-là que je n'ai absolument pas envie de vivre et de me dire « En plus, je vais être toute rouillée, je vais être toute raide dans mon corps, toute tendue, toute contractée. Je vais avoir mal en haut du dos parce que j'ai souvent mal. » Bref, je me passe tout ce truc-là et je me dis mais non, mais en fait, ça me fait frissonner. Juste d'y penser, je me dis mais non, je ne veux pas ça. Et le fait de ne pas vouloir ce truc-là, ça va me mettre dans l'action et ça va me mettre dans le comportement inverse, c'est-à-dire le fait d'aller le faire. Et d'ailleurs, ce que j'ai envie de préciser là-dessus, c'est que finalement, souvent, on a tendance à se dire non, mais il faut que je pense à toutes les bonnes choses que je vais obtenir si je le fais. Parfois, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution. Je pense que parfois, il faut penser à toutes les mauvaises choses qu'on va attirer à nous si on ne le fait pas. En gros, penser à ces fameuses conséquences négatives si on ne le fait pas. Parce que parfois, c'est plus fort au niveau du cerveau. Il faut tester, ça dépend peut-être aussi des jours. Je pense qu'il n'y a pas une réponse toute faite là-dessus. Mais je pense que parfois, ça peut avoir plus de poids de s'imaginer le pire truc qui pourrait se produire. Surtout que dans ces moments-là, il faut quand même se dire que quand on est en train d'hésiter, on n'est pas forcément déjà dans une super forme ou une super énergie. Donc, on n'est déjà pas au top du top. Mais du coup, de penser aux conséquences négatives, ça veut dire qu'on s'imagine être encore moins au top du top que ce qu'on est là tout de suite, tout de suite. Et donc, moi, perso, ça ne me donne pas du tout envie d'y aller dans ce truc-là, cette spirale un peu infernale. Et donc, parfois, ça me demande même moins d'efforts, finalement, de mettre mes baskets et de me dire, bon, allez, j'y vais. Ça coûte un peu, il ne faut pas se le cacher. Ce n'est pas parce qu'on pense aux conséquences négatives. De ne pas le faire que ça ne coûte rien du tout de le faire. Ça coûte un petit peu, mais beaucoup moins. Et on réfléchit moins et on y va, en fait. Donc ça, si je récapitule un petit peu les deux principes simples à retenir de cet épisode, déjà, c'est au lieu du « il faut » . ou du « j'ai pas le choix » , préférez reprendre un peu plus de pouvoir, de contrôle dans votre manière de penser en vous disant « j'ai le choix entre ça et ça » . Et ensuite, on va un cran plus loin, vous allez chercher à mettre du contraste entre les deux choix que vous avez, qui s'offrent à vous, et vous allez chercher à opposer une idée qui vous fait rêver à une idée qui vous donne des frissons dans le dos juste à l'idée de s'y projeter. Ça vous aidera, je pense, à faire le bon choix, en tout cas, je l'espère. Si vous n'avez jamais testé ça, testez-le. C'est une bonne manière de voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Si ça ne marche pas une fois, ça ne veut pas dire que ça ne marchera jamais. Si ça ne marche pas une fois, peut-être que vous n'avez pas trouvé quelque chose, des mots qui sont assez parlants pour vous, assez forts. Si vous vous limitez juste à dire « je me sentirais moins bien si je ne le fais pas » , ça, en fait, ce n'est pas du tout impactant à vos yeux. Il faut trouver quelque chose de beaucoup plus fort, quitte à trouver quelque chose qui s'attache un peu à votre identité. Comme dans l'exemple de Pierre où il me dit « moi, je vais devenir un mec chiant, donc je serai un mec chiant » . Là, c'est assez fort puisqu'il n'a pas envie de devenir cette personne-là. Donc, n'hésitez pas à mettre en contraste la personne que vous pourriez devenir si vous le faites versus celle que vous pourriez devenir si vous ne le faites pas. Je pense que c'est un bon moyen de se motiver plus facilement et en tout cas de passer le step au-dessus de toutes ces excuses, enfin de passer le cap de ces excuses. J'espère que ça vous aura aidé. n'hésitez pas à me... partagez vos retours en commentaire, que ce soit sur les réseaux sociaux, par mail. Je sais que vous pouvez trouver assez facilement où me contacter. N'hésitez pas à le faire. Ça m'aidera aussi à voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Et aussi à me donner de nouvelles pistes peut-être pour de prochains épisodes. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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  • Pourquoi dire “j’ai pas le choix” te maintient dans un rapport de contrainte au sport — et comment t’en libérer.

  • Comment activer une motivation plus profonde en opposant deux futurs “toi” : celui qui agit et celui qui subit.

  • Un outil simple mais puissant pour transformer tes excuses en moteur d’action.


À écouter si tu veux (re)prendre une activité physique sans t’épuiser à te forcer !


Bonne écoute 🎧

Magali


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🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


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  • Speaker #0

    Non mais, faut vraiment que j'aille à la salle ce soir, sinon je vais péter un câble. Faut vraiment que je m'y mette, ça fait des mois que je dis ça. Non mais faut vraiment que je le fasse. C'est sûr, demain je vais courir, parce que là, j'ai pas le choix, faut que je le fasse. Ok, stop. Stop, top, top. Comment passer d'une contrainte subie à un choix délibéré ? C'est ce qu'on va voir aujourd'hui dans ce court épisode de podcast, parce qu'en fait... pour la majorité des personnes qui se mettent ou se remettent au sport, en réalité, c'est une contrainte. On ne va pas se le cacher. C'est une contrainte. Il faut le faire pour sa santé. Il faut le faire pour son bien-être, etc. Et c'est une contrainte parce que si ça ne l'était pas, on le ferait en fait assez naturellement. Et d'ailleurs, quand on y pense, petite parenthèse, c'est quand même fou de se dire que de chercher à prendre soin de soi ou de chercher à se sentir bien mieux, c'est une contrainte. C'est juste la petite réflexion qui me passait par la tête en même temps que je vous parle. Je trouve ça fou qu'on vive le fait de chercher à se faire du bien comme une contrainte. Mais bref, le fait de se sentir obligé de se forcer au début, et c'est le cas, on ne va pas se le cacher, on est un peu obligé de se forcer au début parce que ça demande tout simplement plus d'efforts. Oui, parce que nouvelle organisation, apprendre de nouvelles compétences, faire... plus ample connaissance avec son corps. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Trouver comment on va s'y prendre, trouver des solutions pour l'intégrer dans notre quotidien, etc. Ça demande vraiment de nouveaux apprentissages et c'est pour ça que ce n'est pas si facile. Et il n'y a pas de doute, c'est compliqué, quand justement on démarre, de trouver une fluidité immédiate. dans le processus, puisque finalement, ça implique quand même un changement d'habitude, ça implique un changement de comportement, ça implique un nouvel apprentissage, etc. Et d'ailleurs, quand on démarre un nouveau travail, c'est un peu la même chose. Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, quand on se lance dans un nouveau job, on arrive, on prend un petit peu nos marques, petit à petit, on comprend un peu mieux quel est notre rôle, on découvre nos missions, on est obligé de demander un peu d'aide parce que tout n'est pas clair et on assemble progressivement les pièces du puzzle. Et c'est pour ça que ça devient de plus en plus facile. En fait, quand on démarre quelque chose pour la première fois ou quand on démarre quelque chose de nouveau, ça demande toujours un certain temps d'adaptation, d'ajustement. Et c'est tout à fait normal. Donc, à partir de ce principe-là, si vous transposez le truc dans le sport, vous pouvez déjà considérer que c'est normal de vivre votre reprise d'activité physique de manière un petit peu challengeante au démarrage. Mais à chaque « il faut qu'on se répète » , Ça fait mal, ça fait mal, c'est pas agréable et ça rend surtout pas la mise en application des plus agréables. Parce que le « il faut » , déjà, on fait que d'en entendre parler, on fait que d'entendre dire qu'il faut justement le stopper, lui couper l'herbe sous le pied. Le « il faut » , il est mal vécu. Et au final, en séance l'autre jour, j'étais avec un homme, appelons-le Pierre, pour garder la confidentialité. Mais Pierre m'a dit « moi, je me dis que j'ai pas le choix » . Quand, justement... il arrive à pratiquer ou quand il se lance dans une activité, souvent il se dit « non mais je n'ai pas le choix, je vais le faire » . Mais en se disant ça, moi ça m'a un petit peu titillée quand je l'ai entendu me dire ça, parce que je me suis dit « attends, est-ce qu'il n'y a pas un peu des limites à un moment donné ? » Les limites que je perçois là-dedans, c'est que ça donne quand même l'impression que l'on subit ce qu'il est en train de se passer. On ne contrôle pas réellement la situation, ce n'est pas vraiment notre plein gré. c'est pas une décision qu'on prend réellement, on est plutôt après subir le truc. J'ai pas le choix, clairement, ça me donne la sensation que le choix, il ne dépend pas de moi. Or, je sais pas à quel point c'est agréable de vivre ce truc-là, et je suis pas sûre que ça le soit, parce qu'en réalité, en tant qu'être humain, on aime quand même souvent bien déjà contrôler les choses, et on aime quand même souvent bien contrôler ce qui nous concerne, et agir en fait à notre façon. Et en réalité, c'est un... C'est faux, j'ai envie de le dire. Je n'ai pas le choix, c'est faux. Parce qu'en fait, on a quand même le choix entre deux comportements. Un, le faire. Deux, ne pas le faire. Mais on a le choix entre ces deux comportements-là. Et à votre avis, comment est-ce que ça résonne à l'intérieur de nous de se dire, par exemple, je choisis de le faire, plutôt que de se dire, il faut que je le fasse, ou j'ai pas le choix ? C'est quoi la différence ? Quand vous prenez un petit temps, vous pouvez mettre pause dans l'épisode, et puis vous vous dites à l'intérieur de vous, je choisis de le faire, ou je choisis de faire ça, plutôt que... Et puis après, vous vous dites, non mais il faut que je le fasse. « j'ai pas le choix, de toute façon, il faut le faire » . Observez déjà la nuance à l'intérieur de vous, quel effet ça fait. Moi, clairement, ça ne me fait pas le même effet. Je ressens vraiment quelque chose de différent, une sorte de truc un peu plus agréable dans la première phrase. Pour aller plus loin, ce que je vous propose, parce que là, dans la première idée que je viens de vous évoquer, c'est déjà de transformer le « il faut que » ou le « j'ai pas le choix » en « j'ai le choix entre deux choses » , déjà. Ça donne un peu plus de pouvoir et de contrôle dans ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas. Mais pour aller plus loin, je vous propose de mettre en contraste les deux idées, les deux choix qui se présentent à vous, en les opposant de manière suffisamment forte, avec suffisamment de contraste pour que ça fasse son effet. Vous allez comprendre pourquoi juste après. Par exemple, moi, je lui ai dit à Pierre, je lui ai dit, imagine, tu te dis, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de rentrer comme un vieux crouton. Vraiment, je lui ai dit ces mots, je n'exagère pas du tout. C'est exactement la phrase que je me suis notée au moment où je lui ai dit. Et quand il m'a entendu dire ça, il m'a dit « c'est vrai que c'est un peu plus impactant » . Parce que lui, il m'avait dit quelque chose du style « j'ai le choix de courir et de me sentir mieux » ou « j'ai le choix de ne pas courir et d'être plus fatiguée » . Mais du coup, c'est vrai que ce n'est pas forcément assez puissant comme truc, surtout si on se sent déjà fatigué de base. Il faut vraiment trouver des mots assez forts et notamment un « je suis » . qui sera différent. Par exemple, j'ai le choix entre aller courir et devenir un mec un peu plus sociable, parce que si on va plus loin dans la réflexion, parce que je serai plus en forme, donc plus à l'écoute, plus envie de partager des choses avec d'autres, etc. Ou j'ai le choix de ne pas courir, de devenir un mec chiant, parce qu'en fait, je serai aigri de ma journée de travail, je n'aurai pas vidé mon sac sur ma journée de travail, je n'aurai pas d'énergie, je serai tout mou. Enfin bref, il faut vraiment mettre en compte. contraste de, comment dire, personnalité. J'ai envie de le présenter comme ça, j'espère que vous comprendrez en même temps que je dis. Désolée, je ne trouve pas toujours mes mots comme je le voudrais. Mais en tout cas, l'idée, c'est d'aller chercher une sorte de contraste suffisamment important entre les deux idées. Et parce qu'en accolant une idée qui vous rebute complètement au fait de ne pas le faire, clairement, ça va augmenter votre envie de le faire, ce comportement, de faire cette activité, de faire ce sport, etc. Et après réflexion, je discute avec Pierre de ça, parce que moi, le terme vieux crouton, c'était mes mots à moi et pas ses mots à lui. Donc, je l'ai fait un petit peu plus réfléchir là-dessus. Puis, il m'a dit, c'est vrai que moi, je n'ai pas du tout envie de devenir un mec chiant parce que je suis fatiguée, parce que je suis irritée de ma journée de travail, etc. Mais en tout cas, je ne veux vraiment pas devenir un mec chiant. Donc, pour lui, c'est devenu, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux. On n'avait pas forcément bossé sur la première partie de la phrase, mais je pense qu'on pourrait aller plus loin. Plutôt que de dire me sentir mieux, on pourrait trouver quelque chose de plus. plus fort et de plus impactant. Et donc, voilà, il m'a dit ça. J'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de devenir un mec chiant. Et ça, je trouvais ça vachement intéressant de l'entendre dire ça parce qu'après coup, quand on n'a vraiment pas envie de devenir un mec chiant, comme c'est son cas, je crois que juste à l'idée d'y penser, ça nous rebute. Et juste à l'idée d'y penser, ça nous hérisse un peu les poils. Donc, en tout cas, moi, ça me fait frissonner. Et juste pour vous donner un petit exemple sur moi, parfois, on est la fin de journée, je décide d'aller courir, mais en réalité, je ne suis pas très motivée. Puis là, je commence à dérouler toutes les excuses possibles que vous connaissez aussi. Et en fait, à un moment donné, j'ai cette capacité-là de m'arrêter et de me dire, attends, oh, mollo, de penser en réalité au pire scénario qui pourrait se produire si je ne le fais pas, c'est-à-dire aux conséquences si je ne le fais pas. et moi dans ma tête, ça fait « Ok, là, si je ne vais pas courir, je vais être encore plus fatiguée. Pendant toute la soirée, je vais avoir une sorte de tension mentale assez désagréable. Je vais avoir du mal à m'endormir parce que je serai encore dans mes trucs de boulot. » Je commence à penser à tous ces trucs-là que je n'ai absolument pas envie de vivre et de me dire « En plus, je vais être toute rouillée, je vais être toute raide dans mon corps, toute tendue, toute contractée. Je vais avoir mal en haut du dos parce que j'ai souvent mal. » Bref, je me passe tout ce truc-là et je me dis mais non, mais en fait, ça me fait frissonner. Juste d'y penser, je me dis mais non, je ne veux pas ça. Et le fait de ne pas vouloir ce truc-là, ça va me mettre dans l'action et ça va me mettre dans le comportement inverse, c'est-à-dire le fait d'aller le faire. Et d'ailleurs, ce que j'ai envie de préciser là-dessus, c'est que finalement, souvent, on a tendance à se dire non, mais il faut que je pense à toutes les bonnes choses que je vais obtenir si je le fais. Parfois, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution. Je pense que parfois, il faut penser à toutes les mauvaises choses qu'on va attirer à nous si on ne le fait pas. En gros, penser à ces fameuses conséquences négatives si on ne le fait pas. Parce que parfois, c'est plus fort au niveau du cerveau. Il faut tester, ça dépend peut-être aussi des jours. Je pense qu'il n'y a pas une réponse toute faite là-dessus. Mais je pense que parfois, ça peut avoir plus de poids de s'imaginer le pire truc qui pourrait se produire. Surtout que dans ces moments-là, il faut quand même se dire que quand on est en train d'hésiter, on n'est pas forcément déjà dans une super forme ou une super énergie. Donc, on n'est déjà pas au top du top. Mais du coup, de penser aux conséquences négatives, ça veut dire qu'on s'imagine être encore moins au top du top que ce qu'on est là tout de suite, tout de suite. Et donc, moi, perso, ça ne me donne pas du tout envie d'y aller dans ce truc-là, cette spirale un peu infernale. Et donc, parfois, ça me demande même moins d'efforts, finalement, de mettre mes baskets et de me dire, bon, allez, j'y vais. Ça coûte un peu, il ne faut pas se le cacher. Ce n'est pas parce qu'on pense aux conséquences négatives. De ne pas le faire que ça ne coûte rien du tout de le faire. Ça coûte un petit peu, mais beaucoup moins. Et on réfléchit moins et on y va, en fait. Donc ça, si je récapitule un petit peu les deux principes simples à retenir de cet épisode, déjà, c'est au lieu du « il faut » . ou du « j'ai pas le choix » , préférez reprendre un peu plus de pouvoir, de contrôle dans votre manière de penser en vous disant « j'ai le choix entre ça et ça » . Et ensuite, on va un cran plus loin, vous allez chercher à mettre du contraste entre les deux choix que vous avez, qui s'offrent à vous, et vous allez chercher à opposer une idée qui vous fait rêver à une idée qui vous donne des frissons dans le dos juste à l'idée de s'y projeter. Ça vous aidera, je pense, à faire le bon choix, en tout cas, je l'espère. Si vous n'avez jamais testé ça, testez-le. C'est une bonne manière de voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Si ça ne marche pas une fois, ça ne veut pas dire que ça ne marchera jamais. Si ça ne marche pas une fois, peut-être que vous n'avez pas trouvé quelque chose, des mots qui sont assez parlants pour vous, assez forts. Si vous vous limitez juste à dire « je me sentirais moins bien si je ne le fais pas » , ça, en fait, ce n'est pas du tout impactant à vos yeux. Il faut trouver quelque chose de beaucoup plus fort, quitte à trouver quelque chose qui s'attache un peu à votre identité. Comme dans l'exemple de Pierre où il me dit « moi, je vais devenir un mec chiant, donc je serai un mec chiant » . Là, c'est assez fort puisqu'il n'a pas envie de devenir cette personne-là. Donc, n'hésitez pas à mettre en contraste la personne que vous pourriez devenir si vous le faites versus celle que vous pourriez devenir si vous ne le faites pas. Je pense que c'est un bon moyen de se motiver plus facilement et en tout cas de passer le step au-dessus de toutes ces excuses, enfin de passer le cap de ces excuses. J'espère que ça vous aura aidé. n'hésitez pas à me... partagez vos retours en commentaire, que ce soit sur les réseaux sociaux, par mail. Je sais que vous pouvez trouver assez facilement où me contacter. N'hésitez pas à le faire. Ça m'aidera aussi à voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Et aussi à me donner de nouvelles pistes peut-être pour de prochains épisodes. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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Description

💥 Et si ton « faut que j’y aille » devenait enfin un vrai « je choisis d’y aller » ?


🔍 Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi dire “j’ai pas le choix” te maintient dans un rapport de contrainte au sport — et comment t’en libérer.

  • Comment activer une motivation plus profonde en opposant deux futurs “toi” : celui qui agit et celui qui subit.

  • Un outil simple mais puissant pour transformer tes excuses en moteur d’action.


À écouter si tu veux (re)prendre une activité physique sans t’épuiser à te forcer !


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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Retrouvez-moi par ici ⤵️

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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Non mais, faut vraiment que j'aille à la salle ce soir, sinon je vais péter un câble. Faut vraiment que je m'y mette, ça fait des mois que je dis ça. Non mais faut vraiment que je le fasse. C'est sûr, demain je vais courir, parce que là, j'ai pas le choix, faut que je le fasse. Ok, stop. Stop, top, top. Comment passer d'une contrainte subie à un choix délibéré ? C'est ce qu'on va voir aujourd'hui dans ce court épisode de podcast, parce qu'en fait... pour la majorité des personnes qui se mettent ou se remettent au sport, en réalité, c'est une contrainte. On ne va pas se le cacher. C'est une contrainte. Il faut le faire pour sa santé. Il faut le faire pour son bien-être, etc. Et c'est une contrainte parce que si ça ne l'était pas, on le ferait en fait assez naturellement. Et d'ailleurs, quand on y pense, petite parenthèse, c'est quand même fou de se dire que de chercher à prendre soin de soi ou de chercher à se sentir bien mieux, c'est une contrainte. C'est juste la petite réflexion qui me passait par la tête en même temps que je vous parle. Je trouve ça fou qu'on vive le fait de chercher à se faire du bien comme une contrainte. Mais bref, le fait de se sentir obligé de se forcer au début, et c'est le cas, on ne va pas se le cacher, on est un peu obligé de se forcer au début parce que ça demande tout simplement plus d'efforts. Oui, parce que nouvelle organisation, apprendre de nouvelles compétences, faire... plus ample connaissance avec son corps. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Trouver comment on va s'y prendre, trouver des solutions pour l'intégrer dans notre quotidien, etc. Ça demande vraiment de nouveaux apprentissages et c'est pour ça que ce n'est pas si facile. Et il n'y a pas de doute, c'est compliqué, quand justement on démarre, de trouver une fluidité immédiate. dans le processus, puisque finalement, ça implique quand même un changement d'habitude, ça implique un changement de comportement, ça implique un nouvel apprentissage, etc. Et d'ailleurs, quand on démarre un nouveau travail, c'est un peu la même chose. Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, quand on se lance dans un nouveau job, on arrive, on prend un petit peu nos marques, petit à petit, on comprend un peu mieux quel est notre rôle, on découvre nos missions, on est obligé de demander un peu d'aide parce que tout n'est pas clair et on assemble progressivement les pièces du puzzle. Et c'est pour ça que ça devient de plus en plus facile. En fait, quand on démarre quelque chose pour la première fois ou quand on démarre quelque chose de nouveau, ça demande toujours un certain temps d'adaptation, d'ajustement. Et c'est tout à fait normal. Donc, à partir de ce principe-là, si vous transposez le truc dans le sport, vous pouvez déjà considérer que c'est normal de vivre votre reprise d'activité physique de manière un petit peu challengeante au démarrage. Mais à chaque « il faut qu'on se répète » , Ça fait mal, ça fait mal, c'est pas agréable et ça rend surtout pas la mise en application des plus agréables. Parce que le « il faut » , déjà, on fait que d'en entendre parler, on fait que d'entendre dire qu'il faut justement le stopper, lui couper l'herbe sous le pied. Le « il faut » , il est mal vécu. Et au final, en séance l'autre jour, j'étais avec un homme, appelons-le Pierre, pour garder la confidentialité. Mais Pierre m'a dit « moi, je me dis que j'ai pas le choix » . Quand, justement... il arrive à pratiquer ou quand il se lance dans une activité, souvent il se dit « non mais je n'ai pas le choix, je vais le faire » . Mais en se disant ça, moi ça m'a un petit peu titillée quand je l'ai entendu me dire ça, parce que je me suis dit « attends, est-ce qu'il n'y a pas un peu des limites à un moment donné ? » Les limites que je perçois là-dedans, c'est que ça donne quand même l'impression que l'on subit ce qu'il est en train de se passer. On ne contrôle pas réellement la situation, ce n'est pas vraiment notre plein gré. c'est pas une décision qu'on prend réellement, on est plutôt après subir le truc. J'ai pas le choix, clairement, ça me donne la sensation que le choix, il ne dépend pas de moi. Or, je sais pas à quel point c'est agréable de vivre ce truc-là, et je suis pas sûre que ça le soit, parce qu'en réalité, en tant qu'être humain, on aime quand même souvent bien déjà contrôler les choses, et on aime quand même souvent bien contrôler ce qui nous concerne, et agir en fait à notre façon. Et en réalité, c'est un... C'est faux, j'ai envie de le dire. Je n'ai pas le choix, c'est faux. Parce qu'en fait, on a quand même le choix entre deux comportements. Un, le faire. Deux, ne pas le faire. Mais on a le choix entre ces deux comportements-là. Et à votre avis, comment est-ce que ça résonne à l'intérieur de nous de se dire, par exemple, je choisis de le faire, plutôt que de se dire, il faut que je le fasse, ou j'ai pas le choix ? C'est quoi la différence ? Quand vous prenez un petit temps, vous pouvez mettre pause dans l'épisode, et puis vous vous dites à l'intérieur de vous, je choisis de le faire, ou je choisis de faire ça, plutôt que... Et puis après, vous vous dites, non mais il faut que je le fasse. « j'ai pas le choix, de toute façon, il faut le faire » . Observez déjà la nuance à l'intérieur de vous, quel effet ça fait. Moi, clairement, ça ne me fait pas le même effet. Je ressens vraiment quelque chose de différent, une sorte de truc un peu plus agréable dans la première phrase. Pour aller plus loin, ce que je vous propose, parce que là, dans la première idée que je viens de vous évoquer, c'est déjà de transformer le « il faut que » ou le « j'ai pas le choix » en « j'ai le choix entre deux choses » , déjà. Ça donne un peu plus de pouvoir et de contrôle dans ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas. Mais pour aller plus loin, je vous propose de mettre en contraste les deux idées, les deux choix qui se présentent à vous, en les opposant de manière suffisamment forte, avec suffisamment de contraste pour que ça fasse son effet. Vous allez comprendre pourquoi juste après. Par exemple, moi, je lui ai dit à Pierre, je lui ai dit, imagine, tu te dis, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de rentrer comme un vieux crouton. Vraiment, je lui ai dit ces mots, je n'exagère pas du tout. C'est exactement la phrase que je me suis notée au moment où je lui ai dit. Et quand il m'a entendu dire ça, il m'a dit « c'est vrai que c'est un peu plus impactant » . Parce que lui, il m'avait dit quelque chose du style « j'ai le choix de courir et de me sentir mieux » ou « j'ai le choix de ne pas courir et d'être plus fatiguée » . Mais du coup, c'est vrai que ce n'est pas forcément assez puissant comme truc, surtout si on se sent déjà fatigué de base. Il faut vraiment trouver des mots assez forts et notamment un « je suis » . qui sera différent. Par exemple, j'ai le choix entre aller courir et devenir un mec un peu plus sociable, parce que si on va plus loin dans la réflexion, parce que je serai plus en forme, donc plus à l'écoute, plus envie de partager des choses avec d'autres, etc. Ou j'ai le choix de ne pas courir, de devenir un mec chiant, parce qu'en fait, je serai aigri de ma journée de travail, je n'aurai pas vidé mon sac sur ma journée de travail, je n'aurai pas d'énergie, je serai tout mou. Enfin bref, il faut vraiment mettre en compte. contraste de, comment dire, personnalité. J'ai envie de le présenter comme ça, j'espère que vous comprendrez en même temps que je dis. Désolée, je ne trouve pas toujours mes mots comme je le voudrais. Mais en tout cas, l'idée, c'est d'aller chercher une sorte de contraste suffisamment important entre les deux idées. Et parce qu'en accolant une idée qui vous rebute complètement au fait de ne pas le faire, clairement, ça va augmenter votre envie de le faire, ce comportement, de faire cette activité, de faire ce sport, etc. Et après réflexion, je discute avec Pierre de ça, parce que moi, le terme vieux crouton, c'était mes mots à moi et pas ses mots à lui. Donc, je l'ai fait un petit peu plus réfléchir là-dessus. Puis, il m'a dit, c'est vrai que moi, je n'ai pas du tout envie de devenir un mec chiant parce que je suis fatiguée, parce que je suis irritée de ma journée de travail, etc. Mais en tout cas, je ne veux vraiment pas devenir un mec chiant. Donc, pour lui, c'est devenu, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux. On n'avait pas forcément bossé sur la première partie de la phrase, mais je pense qu'on pourrait aller plus loin. Plutôt que de dire me sentir mieux, on pourrait trouver quelque chose de plus. plus fort et de plus impactant. Et donc, voilà, il m'a dit ça. J'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de devenir un mec chiant. Et ça, je trouvais ça vachement intéressant de l'entendre dire ça parce qu'après coup, quand on n'a vraiment pas envie de devenir un mec chiant, comme c'est son cas, je crois que juste à l'idée d'y penser, ça nous rebute. Et juste à l'idée d'y penser, ça nous hérisse un peu les poils. Donc, en tout cas, moi, ça me fait frissonner. Et juste pour vous donner un petit exemple sur moi, parfois, on est la fin de journée, je décide d'aller courir, mais en réalité, je ne suis pas très motivée. Puis là, je commence à dérouler toutes les excuses possibles que vous connaissez aussi. Et en fait, à un moment donné, j'ai cette capacité-là de m'arrêter et de me dire, attends, oh, mollo, de penser en réalité au pire scénario qui pourrait se produire si je ne le fais pas, c'est-à-dire aux conséquences si je ne le fais pas. et moi dans ma tête, ça fait « Ok, là, si je ne vais pas courir, je vais être encore plus fatiguée. Pendant toute la soirée, je vais avoir une sorte de tension mentale assez désagréable. Je vais avoir du mal à m'endormir parce que je serai encore dans mes trucs de boulot. » Je commence à penser à tous ces trucs-là que je n'ai absolument pas envie de vivre et de me dire « En plus, je vais être toute rouillée, je vais être toute raide dans mon corps, toute tendue, toute contractée. Je vais avoir mal en haut du dos parce que j'ai souvent mal. » Bref, je me passe tout ce truc-là et je me dis mais non, mais en fait, ça me fait frissonner. Juste d'y penser, je me dis mais non, je ne veux pas ça. Et le fait de ne pas vouloir ce truc-là, ça va me mettre dans l'action et ça va me mettre dans le comportement inverse, c'est-à-dire le fait d'aller le faire. Et d'ailleurs, ce que j'ai envie de préciser là-dessus, c'est que finalement, souvent, on a tendance à se dire non, mais il faut que je pense à toutes les bonnes choses que je vais obtenir si je le fais. Parfois, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution. Je pense que parfois, il faut penser à toutes les mauvaises choses qu'on va attirer à nous si on ne le fait pas. En gros, penser à ces fameuses conséquences négatives si on ne le fait pas. Parce que parfois, c'est plus fort au niveau du cerveau. Il faut tester, ça dépend peut-être aussi des jours. Je pense qu'il n'y a pas une réponse toute faite là-dessus. Mais je pense que parfois, ça peut avoir plus de poids de s'imaginer le pire truc qui pourrait se produire. Surtout que dans ces moments-là, il faut quand même se dire que quand on est en train d'hésiter, on n'est pas forcément déjà dans une super forme ou une super énergie. Donc, on n'est déjà pas au top du top. Mais du coup, de penser aux conséquences négatives, ça veut dire qu'on s'imagine être encore moins au top du top que ce qu'on est là tout de suite, tout de suite. Et donc, moi, perso, ça ne me donne pas du tout envie d'y aller dans ce truc-là, cette spirale un peu infernale. Et donc, parfois, ça me demande même moins d'efforts, finalement, de mettre mes baskets et de me dire, bon, allez, j'y vais. Ça coûte un peu, il ne faut pas se le cacher. Ce n'est pas parce qu'on pense aux conséquences négatives. De ne pas le faire que ça ne coûte rien du tout de le faire. Ça coûte un petit peu, mais beaucoup moins. Et on réfléchit moins et on y va, en fait. Donc ça, si je récapitule un petit peu les deux principes simples à retenir de cet épisode, déjà, c'est au lieu du « il faut » . ou du « j'ai pas le choix » , préférez reprendre un peu plus de pouvoir, de contrôle dans votre manière de penser en vous disant « j'ai le choix entre ça et ça » . Et ensuite, on va un cran plus loin, vous allez chercher à mettre du contraste entre les deux choix que vous avez, qui s'offrent à vous, et vous allez chercher à opposer une idée qui vous fait rêver à une idée qui vous donne des frissons dans le dos juste à l'idée de s'y projeter. Ça vous aidera, je pense, à faire le bon choix, en tout cas, je l'espère. Si vous n'avez jamais testé ça, testez-le. C'est une bonne manière de voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Si ça ne marche pas une fois, ça ne veut pas dire que ça ne marchera jamais. Si ça ne marche pas une fois, peut-être que vous n'avez pas trouvé quelque chose, des mots qui sont assez parlants pour vous, assez forts. Si vous vous limitez juste à dire « je me sentirais moins bien si je ne le fais pas » , ça, en fait, ce n'est pas du tout impactant à vos yeux. Il faut trouver quelque chose de beaucoup plus fort, quitte à trouver quelque chose qui s'attache un peu à votre identité. Comme dans l'exemple de Pierre où il me dit « moi, je vais devenir un mec chiant, donc je serai un mec chiant » . Là, c'est assez fort puisqu'il n'a pas envie de devenir cette personne-là. Donc, n'hésitez pas à mettre en contraste la personne que vous pourriez devenir si vous le faites versus celle que vous pourriez devenir si vous ne le faites pas. Je pense que c'est un bon moyen de se motiver plus facilement et en tout cas de passer le step au-dessus de toutes ces excuses, enfin de passer le cap de ces excuses. J'espère que ça vous aura aidé. n'hésitez pas à me... partagez vos retours en commentaire, que ce soit sur les réseaux sociaux, par mail. Je sais que vous pouvez trouver assez facilement où me contacter. N'hésitez pas à le faire. Ça m'aidera aussi à voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Et aussi à me donner de nouvelles pistes peut-être pour de prochains épisodes. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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💥 Et si ton « faut que j’y aille » devenait enfin un vrai « je choisis d’y aller » ?


🔍 Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi dire “j’ai pas le choix” te maintient dans un rapport de contrainte au sport — et comment t’en libérer.

  • Comment activer une motivation plus profonde en opposant deux futurs “toi” : celui qui agit et celui qui subit.

  • Un outil simple mais puissant pour transformer tes excuses en moteur d’action.


À écouter si tu veux (re)prendre une activité physique sans t’épuiser à te forcer !


Bonne écoute 🎧

Magali


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🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


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  • Speaker #0

    Non mais, faut vraiment que j'aille à la salle ce soir, sinon je vais péter un câble. Faut vraiment que je m'y mette, ça fait des mois que je dis ça. Non mais faut vraiment que je le fasse. C'est sûr, demain je vais courir, parce que là, j'ai pas le choix, faut que je le fasse. Ok, stop. Stop, top, top. Comment passer d'une contrainte subie à un choix délibéré ? C'est ce qu'on va voir aujourd'hui dans ce court épisode de podcast, parce qu'en fait... pour la majorité des personnes qui se mettent ou se remettent au sport, en réalité, c'est une contrainte. On ne va pas se le cacher. C'est une contrainte. Il faut le faire pour sa santé. Il faut le faire pour son bien-être, etc. Et c'est une contrainte parce que si ça ne l'était pas, on le ferait en fait assez naturellement. Et d'ailleurs, quand on y pense, petite parenthèse, c'est quand même fou de se dire que de chercher à prendre soin de soi ou de chercher à se sentir bien mieux, c'est une contrainte. C'est juste la petite réflexion qui me passait par la tête en même temps que je vous parle. Je trouve ça fou qu'on vive le fait de chercher à se faire du bien comme une contrainte. Mais bref, le fait de se sentir obligé de se forcer au début, et c'est le cas, on ne va pas se le cacher, on est un peu obligé de se forcer au début parce que ça demande tout simplement plus d'efforts. Oui, parce que nouvelle organisation, apprendre de nouvelles compétences, faire... plus ample connaissance avec son corps. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ? Trouver comment on va s'y prendre, trouver des solutions pour l'intégrer dans notre quotidien, etc. Ça demande vraiment de nouveaux apprentissages et c'est pour ça que ce n'est pas si facile. Et il n'y a pas de doute, c'est compliqué, quand justement on démarre, de trouver une fluidité immédiate. dans le processus, puisque finalement, ça implique quand même un changement d'habitude, ça implique un changement de comportement, ça implique un nouvel apprentissage, etc. Et d'ailleurs, quand on démarre un nouveau travail, c'est un peu la même chose. Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, quand on se lance dans un nouveau job, on arrive, on prend un petit peu nos marques, petit à petit, on comprend un peu mieux quel est notre rôle, on découvre nos missions, on est obligé de demander un peu d'aide parce que tout n'est pas clair et on assemble progressivement les pièces du puzzle. Et c'est pour ça que ça devient de plus en plus facile. En fait, quand on démarre quelque chose pour la première fois ou quand on démarre quelque chose de nouveau, ça demande toujours un certain temps d'adaptation, d'ajustement. Et c'est tout à fait normal. Donc, à partir de ce principe-là, si vous transposez le truc dans le sport, vous pouvez déjà considérer que c'est normal de vivre votre reprise d'activité physique de manière un petit peu challengeante au démarrage. Mais à chaque « il faut qu'on se répète » , Ça fait mal, ça fait mal, c'est pas agréable et ça rend surtout pas la mise en application des plus agréables. Parce que le « il faut » , déjà, on fait que d'en entendre parler, on fait que d'entendre dire qu'il faut justement le stopper, lui couper l'herbe sous le pied. Le « il faut » , il est mal vécu. Et au final, en séance l'autre jour, j'étais avec un homme, appelons-le Pierre, pour garder la confidentialité. Mais Pierre m'a dit « moi, je me dis que j'ai pas le choix » . Quand, justement... il arrive à pratiquer ou quand il se lance dans une activité, souvent il se dit « non mais je n'ai pas le choix, je vais le faire » . Mais en se disant ça, moi ça m'a un petit peu titillée quand je l'ai entendu me dire ça, parce que je me suis dit « attends, est-ce qu'il n'y a pas un peu des limites à un moment donné ? » Les limites que je perçois là-dedans, c'est que ça donne quand même l'impression que l'on subit ce qu'il est en train de se passer. On ne contrôle pas réellement la situation, ce n'est pas vraiment notre plein gré. c'est pas une décision qu'on prend réellement, on est plutôt après subir le truc. J'ai pas le choix, clairement, ça me donne la sensation que le choix, il ne dépend pas de moi. Or, je sais pas à quel point c'est agréable de vivre ce truc-là, et je suis pas sûre que ça le soit, parce qu'en réalité, en tant qu'être humain, on aime quand même souvent bien déjà contrôler les choses, et on aime quand même souvent bien contrôler ce qui nous concerne, et agir en fait à notre façon. Et en réalité, c'est un... C'est faux, j'ai envie de le dire. Je n'ai pas le choix, c'est faux. Parce qu'en fait, on a quand même le choix entre deux comportements. Un, le faire. Deux, ne pas le faire. Mais on a le choix entre ces deux comportements-là. Et à votre avis, comment est-ce que ça résonne à l'intérieur de nous de se dire, par exemple, je choisis de le faire, plutôt que de se dire, il faut que je le fasse, ou j'ai pas le choix ? C'est quoi la différence ? Quand vous prenez un petit temps, vous pouvez mettre pause dans l'épisode, et puis vous vous dites à l'intérieur de vous, je choisis de le faire, ou je choisis de faire ça, plutôt que... Et puis après, vous vous dites, non mais il faut que je le fasse. « j'ai pas le choix, de toute façon, il faut le faire » . Observez déjà la nuance à l'intérieur de vous, quel effet ça fait. Moi, clairement, ça ne me fait pas le même effet. Je ressens vraiment quelque chose de différent, une sorte de truc un peu plus agréable dans la première phrase. Pour aller plus loin, ce que je vous propose, parce que là, dans la première idée que je viens de vous évoquer, c'est déjà de transformer le « il faut que » ou le « j'ai pas le choix » en « j'ai le choix entre deux choses » , déjà. Ça donne un peu plus de pouvoir et de contrôle dans ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas. Mais pour aller plus loin, je vous propose de mettre en contraste les deux idées, les deux choix qui se présentent à vous, en les opposant de manière suffisamment forte, avec suffisamment de contraste pour que ça fasse son effet. Vous allez comprendre pourquoi juste après. Par exemple, moi, je lui ai dit à Pierre, je lui ai dit, imagine, tu te dis, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de rentrer comme un vieux crouton. Vraiment, je lui ai dit ces mots, je n'exagère pas du tout. C'est exactement la phrase que je me suis notée au moment où je lui ai dit. Et quand il m'a entendu dire ça, il m'a dit « c'est vrai que c'est un peu plus impactant » . Parce que lui, il m'avait dit quelque chose du style « j'ai le choix de courir et de me sentir mieux » ou « j'ai le choix de ne pas courir et d'être plus fatiguée » . Mais du coup, c'est vrai que ce n'est pas forcément assez puissant comme truc, surtout si on se sent déjà fatigué de base. Il faut vraiment trouver des mots assez forts et notamment un « je suis » . qui sera différent. Par exemple, j'ai le choix entre aller courir et devenir un mec un peu plus sociable, parce que si on va plus loin dans la réflexion, parce que je serai plus en forme, donc plus à l'écoute, plus envie de partager des choses avec d'autres, etc. Ou j'ai le choix de ne pas courir, de devenir un mec chiant, parce qu'en fait, je serai aigri de ma journée de travail, je n'aurai pas vidé mon sac sur ma journée de travail, je n'aurai pas d'énergie, je serai tout mou. Enfin bref, il faut vraiment mettre en compte. contraste de, comment dire, personnalité. J'ai envie de le présenter comme ça, j'espère que vous comprendrez en même temps que je dis. Désolée, je ne trouve pas toujours mes mots comme je le voudrais. Mais en tout cas, l'idée, c'est d'aller chercher une sorte de contraste suffisamment important entre les deux idées. Et parce qu'en accolant une idée qui vous rebute complètement au fait de ne pas le faire, clairement, ça va augmenter votre envie de le faire, ce comportement, de faire cette activité, de faire ce sport, etc. Et après réflexion, je discute avec Pierre de ça, parce que moi, le terme vieux crouton, c'était mes mots à moi et pas ses mots à lui. Donc, je l'ai fait un petit peu plus réfléchir là-dessus. Puis, il m'a dit, c'est vrai que moi, je n'ai pas du tout envie de devenir un mec chiant parce que je suis fatiguée, parce que je suis irritée de ma journée de travail, etc. Mais en tout cas, je ne veux vraiment pas devenir un mec chiant. Donc, pour lui, c'est devenu, j'ai le choix de courir et de me sentir mieux. On n'avait pas forcément bossé sur la première partie de la phrase, mais je pense qu'on pourrait aller plus loin. Plutôt que de dire me sentir mieux, on pourrait trouver quelque chose de plus. plus fort et de plus impactant. Et donc, voilà, il m'a dit ça. J'ai le choix de courir et de me sentir mieux ou de ne pas courir et de devenir un mec chiant. Et ça, je trouvais ça vachement intéressant de l'entendre dire ça parce qu'après coup, quand on n'a vraiment pas envie de devenir un mec chiant, comme c'est son cas, je crois que juste à l'idée d'y penser, ça nous rebute. Et juste à l'idée d'y penser, ça nous hérisse un peu les poils. Donc, en tout cas, moi, ça me fait frissonner. Et juste pour vous donner un petit exemple sur moi, parfois, on est la fin de journée, je décide d'aller courir, mais en réalité, je ne suis pas très motivée. Puis là, je commence à dérouler toutes les excuses possibles que vous connaissez aussi. Et en fait, à un moment donné, j'ai cette capacité-là de m'arrêter et de me dire, attends, oh, mollo, de penser en réalité au pire scénario qui pourrait se produire si je ne le fais pas, c'est-à-dire aux conséquences si je ne le fais pas. et moi dans ma tête, ça fait « Ok, là, si je ne vais pas courir, je vais être encore plus fatiguée. Pendant toute la soirée, je vais avoir une sorte de tension mentale assez désagréable. Je vais avoir du mal à m'endormir parce que je serai encore dans mes trucs de boulot. » Je commence à penser à tous ces trucs-là que je n'ai absolument pas envie de vivre et de me dire « En plus, je vais être toute rouillée, je vais être toute raide dans mon corps, toute tendue, toute contractée. Je vais avoir mal en haut du dos parce que j'ai souvent mal. » Bref, je me passe tout ce truc-là et je me dis mais non, mais en fait, ça me fait frissonner. Juste d'y penser, je me dis mais non, je ne veux pas ça. Et le fait de ne pas vouloir ce truc-là, ça va me mettre dans l'action et ça va me mettre dans le comportement inverse, c'est-à-dire le fait d'aller le faire. Et d'ailleurs, ce que j'ai envie de préciser là-dessus, c'est que finalement, souvent, on a tendance à se dire non, mais il faut que je pense à toutes les bonnes choses que je vais obtenir si je le fais. Parfois, je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution. Je pense que parfois, il faut penser à toutes les mauvaises choses qu'on va attirer à nous si on ne le fait pas. En gros, penser à ces fameuses conséquences négatives si on ne le fait pas. Parce que parfois, c'est plus fort au niveau du cerveau. Il faut tester, ça dépend peut-être aussi des jours. Je pense qu'il n'y a pas une réponse toute faite là-dessus. Mais je pense que parfois, ça peut avoir plus de poids de s'imaginer le pire truc qui pourrait se produire. Surtout que dans ces moments-là, il faut quand même se dire que quand on est en train d'hésiter, on n'est pas forcément déjà dans une super forme ou une super énergie. Donc, on n'est déjà pas au top du top. Mais du coup, de penser aux conséquences négatives, ça veut dire qu'on s'imagine être encore moins au top du top que ce qu'on est là tout de suite, tout de suite. Et donc, moi, perso, ça ne me donne pas du tout envie d'y aller dans ce truc-là, cette spirale un peu infernale. Et donc, parfois, ça me demande même moins d'efforts, finalement, de mettre mes baskets et de me dire, bon, allez, j'y vais. Ça coûte un peu, il ne faut pas se le cacher. Ce n'est pas parce qu'on pense aux conséquences négatives. De ne pas le faire que ça ne coûte rien du tout de le faire. Ça coûte un petit peu, mais beaucoup moins. Et on réfléchit moins et on y va, en fait. Donc ça, si je récapitule un petit peu les deux principes simples à retenir de cet épisode, déjà, c'est au lieu du « il faut » . ou du « j'ai pas le choix » , préférez reprendre un peu plus de pouvoir, de contrôle dans votre manière de penser en vous disant « j'ai le choix entre ça et ça » . Et ensuite, on va un cran plus loin, vous allez chercher à mettre du contraste entre les deux choix que vous avez, qui s'offrent à vous, et vous allez chercher à opposer une idée qui vous fait rêver à une idée qui vous donne des frissons dans le dos juste à l'idée de s'y projeter. Ça vous aidera, je pense, à faire le bon choix, en tout cas, je l'espère. Si vous n'avez jamais testé ça, testez-le. C'est une bonne manière de voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Si ça ne marche pas une fois, ça ne veut pas dire que ça ne marchera jamais. Si ça ne marche pas une fois, peut-être que vous n'avez pas trouvé quelque chose, des mots qui sont assez parlants pour vous, assez forts. Si vous vous limitez juste à dire « je me sentirais moins bien si je ne le fais pas » , ça, en fait, ce n'est pas du tout impactant à vos yeux. Il faut trouver quelque chose de beaucoup plus fort, quitte à trouver quelque chose qui s'attache un peu à votre identité. Comme dans l'exemple de Pierre où il me dit « moi, je vais devenir un mec chiant, donc je serai un mec chiant » . Là, c'est assez fort puisqu'il n'a pas envie de devenir cette personne-là. Donc, n'hésitez pas à mettre en contraste la personne que vous pourriez devenir si vous le faites versus celle que vous pourriez devenir si vous ne le faites pas. Je pense que c'est un bon moyen de se motiver plus facilement et en tout cas de passer le step au-dessus de toutes ces excuses, enfin de passer le cap de ces excuses. J'espère que ça vous aura aidé. n'hésitez pas à me... partagez vos retours en commentaire, que ce soit sur les réseaux sociaux, par mail. Je sais que vous pouvez trouver assez facilement où me contacter. N'hésitez pas à le faire. Ça m'aidera aussi à voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas pour vous. Et aussi à me donner de nouvelles pistes peut-être pour de prochains épisodes. Je vous souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est... quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter. En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !

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