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Mouvemental

#53 Choisir de développer une culture sportive : l'expérience de Sophie

#53 Choisir de développer une culture sportive : l'expérience de Sophie

58min |14/06/2025
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#53 Choisir de développer une culture sportive : l'expérience de Sophie

#53 Choisir de développer une culture sportive : l'expérience de Sophie

58min |14/06/2025
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Description

Sophie n'a pas grandi dans un environnement sportif. Après un yo-yo d'activités tout au long de sa vie, elle se décide à faire différemment !

Dans cet épisode, je t'invite à plonger au coeur de son histoire avec l'activité physique...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour une nouvelle histoire d'activité physique. Je suis aux côtés de Sophie, que j'ai accompagnée pendant quelques mois et qui va venir justement nous raconter un petit peu son parcours avec l'activité physique. Alors, pour la petite anecdote, avec Sophie, on s'est rencontré il y a quoi, deux ans, je crois à peu près, dans un cours de marche active, le cours auquel ma maman participait. Et on a eu l'occasion de se rencontrer parce que j'étais venue découvrir ce cours pratiqué. Et c'est comme ça que tout a commencé. Et on vous en dira un petit peu plus au fur et à mesure de l'épisode. Mais pour les personnes qui rejoignent le podcast Mouvementale au cours de cet épisode, alors sachez que ce genre d'épisode est là pour vous motiver, vous inspirer. Peut-être que vous vous reconnaîtrez dans certains aspects de l'histoire de Sophie. et si ce n'est pas le cas, j'espère au moins que ça vous donnera un petit peu envie de vous questionner et d'aller mettre le pied à l'étrier, comme a pu le faire Sophie. Je suis ravie de t'avoir à mes côtés aujourd'hui et derrière le micro. Bienvenue à toi. Bonjour et merci.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci à toi de me recevoir.

  • Speaker #0

    C'est un grand plaisir et je suis très contente que tu sois là pour parler un petit peu de ton évolution, pour parler aussi du fait que maintenant, on peut le dire quand même, que l'activité physique fait vraiment partie de ton quotidien. Et on va justement aller explorer tout ça. Il y a une question que j'aime bien poser souvent pour démarrer un peu l'épisode, c'est présente-toi simplement.

  • Speaker #1

    Je vais avoir 50 ans cette année. Je n'ai jamais été très sportive. Ce n'était pas dans la culture de ma famille. J'ai fait un petit peu des majorettes, par exemple, un peu de tennis, quelques activités, mais jamais... Jamais de gros suivis, de grosses compètes, etc. Ce n'était pas dans mon environnement familial, on va dire. Donc, j'ai toujours vu ça un petit peu de loin. De loin, pas pour moi. Même si régulièrement, même en tant qu'adulte, j'ai toujours essayé deux ou trois trucs de temps en temps. Une année, une salle de sport, un peu de piscine, un petit peu de course à pied avec un copain à l'époque. Mais je n'ai jamais allé plus loin. Et puis, ce n'était pas... Je le faisais parce que c'était une occasion pour essayer quelque chose de nouveau, mais sans me dire que je faisais du sport du tout, sans savoir ni pourquoi je le faisais, et ça n'a jamais tenu d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Intéressant. Et on en reparlera parce que justement, cette étiquette un peu de sportive, on avait beaucoup travaillé là-dessus. C'est super intéressant la manière dont tu abordes les choses. Tu vois, ça me donne envie peut-être de revenir un peu en arrière avant de parler de ta situation actuelle. Donc, tu dis que par le passé, tu as testé différents types d'activités quand tu étais plus jeune, mais en même temps, tu n'es pas forcément issue d'un environnement très sportif, c'est ce que je comprends. Ça veut dire que, est-ce que tes parents t'incitaient à l'époque à avoir une activité ? Comment c'était un petit peu au sein de ta famille, justement ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. J'ai fait quelques activités par choix, par proposition de mes parents, mais c'était pas... Ce n'était pas, il faut absolument que tu fasses une activité. Si une année, il y avait quelque chose qui m'intéressait, voilà, pourquoi pas ? Mais ce n'était pas ni une très grosse envie de ma part, ni une obligation de mes parents, qui eux-mêmes ne pratiquaient absolument pas d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est à quelle époque que tu as testé un petit peu les majorés ? Tu as testé le tennis, tu disais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors ça, c'était vraiment... Oui, majorate, j'étais vraiment petite, c'était avant mes 10 ans. Tennis, c'était au collège. Et ensuite, j'avais testé un petit peu la natation parce que j'adore nager. Là, j'étais adulte. J'étais adulte, j'avais déjà des enfants. Et ça a été un moyen, ça a commencé par là, je pense quand même, un moyen d'avoir une activité à moi, de sortir du cadre familial, puisque c'est bien beau. C'est génial d'être avec son mari et ses enfants.

  • Speaker #0

    C'est bien d'avoir un peu de temps pour ça.

  • Speaker #1

    Mais je pense que voilà, la piscine, notamment, ça a été le moyen pour moi de m'évader à un moment du quotidien.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Bon, après, la piscine, on commence en septembre. Et puis après, il fait très froid et on n'a plus envie de se déshabiller. Donc, ça n'a pas tenu très, très longtemps, on va dire. Mais bon, j'ai quand même testé.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, là, si je reviens encore un peu plus quand tu étais toute jeune, toi à cette époque là Comment tu vois le sport ? Ça a quelle connotation dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, c'était une activité comme une autre. J'aurais fait de la flûte ou du piano.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'était pareil. C'était une activité. Pour moi, ce n'était pas une activité sportive, finalement. Je ne l'ai jamais associée à ça. Alors, c'est vrai que ce n'était pas ma matière préférée, on va le dire. Puisque, oui, comme je ne faisais pas énormément d'activités physiques en dehors, forcément J'avais pas peut-être l'habitude, j'avais pas l'endurance et j'ai toujours trouvé ça trop compliqué et trop difficile pour moi et je me suis jamais sentie à l'aise dans le sport à l'école.

  • Speaker #0

    Tu sais à quoi ça me fait penser en même temps que tu dis ça ? Ça me fait tellement penser justement à une des premières fois où on s'est vues au cours de marche active où on marchait et puis on était en montée et tu m'expliquais ça. Tu m'expliquais que t'étais un peu coincée par...

  • Speaker #1

    par tes limites physiques et aussi mentales,

  • Speaker #0

    mine de rien, par le fait de pas forcément t'imaginer pouvoir passer ce step supplémentaire en termes de difficulté. Tu percevais la difficulté de l'effort sans pour autant t'imaginer pouvoir la dépasser.

  • Speaker #1

    Et je ne sais pas où est-ce que tu évoques ? Complètement, oui. Pour moi, non. Je ne me sentais absolument pas capable de courir, par exemple. On y reviendra après. Oui,

  • Speaker #0

    on va y venir, effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, ce n'était pas envisageable. Je ne pensais vraiment pas être capable de le faire. Après, la marche, j'ai toujours aimé marcher. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de marcher plus tôt. Parce que pareil, dans mon entourage, sans parler de ma famille, mais après mon entourage, mes amis, etc., il n'y avait pas tellement de marcheurs de mon côté. Et puis, je n'ai jamais eu ni l'envie ni le courage peut-être de me dire à un moment, je vais marcher toute seule ou je m'inscris dans un club.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça te passait par la tête ou même pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais quand même acheté des chaussures de rando.

  • Speaker #0

    Ok, donc quand même.

  • Speaker #1

    Qui sont restées neuves. Je les ai revendues sur Vinted quelques temps après.

  • Speaker #0

    Plus longtemps après. Elles n'ont pas été très amorties, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, je crois que je ne les ai vraiment jamais utilisées. Ok. C'était à l'époque où mes enfants étaient encore petits ou peut-être un peu avant eux. Avec leur papa à l'époque, j'avais décidé que quand même, ça serait bien qu'on aille faire un peu de rando. On avait acheté des chaussures et elles sont restées dans la boîte.

  • Speaker #0

    Mais la rando n'a jamais été fixée. Le parcours n'avait pas été fixé du coup.

  • Speaker #1

    Donc voilà, il y a quand même eu toujours tout au long de ma vie des petites tentatives, on va dire. Ok.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles d'autres formes de tentatives ?

  • Speaker #1

    Non, je crois que ce sont à peu près les seules. Après, c'est arrivé vraiment l'activité physique après le Covid, en fait. Ok.

  • Speaker #0

    Je repense juste à la natation où tu dis, j'ai voulu tester un petit peu cette activité. Ça s'est arrêté autour de l'hiver. Justement, moi, j'adore hacker le cerveau des gens, comprendre en fait qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se décide à y aller ou on se décide à arrêter. Alors, ce n'est pas toujours évident de se rappeler comme ça, mais toi c'est Tu vois, approchant l'hiver, qu'est-ce qui se passe un peu dans ta tête au moment où tu fais de la natation ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a eu deux choses. Oui, parce que j'ai fait quand même plusieurs tentatives sur la natation. J'y suis allée... Avant les enfants, plus jeunes adultes, j'y suis allée toute seule. Parce que j'aime bien nager quand même. Et là, effectivement, ça n'a pas tenu très longtemps. Et quand les enfants étaient petits, j'avais décidé pour le coup de m'inscrire à un cours de natation. Là, ce qui a été compliqué, c'est que c'était tout niveau. Donc, j'étais un petit peu la dernière qui arrivait. C'est-à-dire que moi, à part la brasse coulée, le crawl, le reste, il ne s'était pas fait pour apprendre. Les autres savaient déjà. Donc là, ça a été un petit peu compliqué. Même si c'était sympa, ça m'a appris quand même plein de choses, notamment pour que ça passe plus vite, entre guillemets, c'est de changer de nage régulièrement. Parce qu'effectivement, quand on fait de la brasse coulée pendant trois quarts d'heure, c'est un petit peu monotone.

  • Speaker #0

    Il y en a qui aiment.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Alors pour moi, c'était... Mais toi,

  • Speaker #0

    tu avais besoin de variété.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Donc là, effectivement, le coach nous demandait des allers-retours. Un coup en brasse coulée, un coup en dos crawlé, un coup en crawl, etc. Donc même si je bataillais sur pas mal de nages... Ça a eu le mérite quand même de me dire, effectivement, si tu veux aller nager toute seule, de varier, d'apprendre à faire avec la planche aussi, pour les battements. Ce qui était très difficile d'ailleurs au début, je trouvais. J'avais commencé à progresser un petit peu là-dessus aussi. C'est vrai que c'est là qu'on voit que quand même, on avance quand il y a un minimum d'assiduité ou quand on est un petit peu accompagné aussi, surtout quand on débute.

  • Speaker #0

    Tu vois tes progrès.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est pas mal. Après, là, ce qui m'a fait arrêter, c'est que pour le coup, j'avais eu un accident de voiture. Ce n'était même pas l'hiver.

  • Speaker #0

    Ah, OK, d'accord.

  • Speaker #1

    J'avais eu un accident. Alors, j'avais eu, bon, pas grand-chose, mais je n'avais pas pu aller à la piscine pendant pas longtemps, en fait. J'avais dû avoir une dispense d'une ou deux semaines. Et comme j'y trouvais un petit peu dur et que c'était l'hiver, au final, j'en ai profité pour pas... Enfin, j'en ai profité.

  • Speaker #0

    Ça suffit pour pas te...

  • Speaker #1

    Ça suffit pour pas te... Ne retourne pas. Oui. C'était un peu dommage, mais bon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le vivais, le cours en lui-même, étant donné qu'il y avait une grande hétérogénéité dans les niveaux et que toi, tu ne te sentais pas forcément au même niveau que certains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était un petit peu dur quand même. C'est un peu dur de voir qu'on est toujours à la traîne quand il y avait dix allers-retours à faire. quelque part, parfois, ça ne se voyait pas trop parce que pendant que les autres en faisaient dix, bon, moi, j'en avais fait six, mais ce n'est pas grave. J'arrivais à peu près en même temps que tout le monde. Oui,

  • Speaker #0

    parce que le bassin, c'est des allers-retours.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas comme si tu ne passais jamais au même endroit. Ça pouvait passer, on va dire. Mais oui, je ne me sentais quand même pas très à l'aise. Je ne me sentais pas très à l'aise. Mais bon, après, avec notre bonnet, nos lunettes et la tête à moitié sous l'eau, honnêtement, bon, quand on est un petit peu motivé. Ça marche. Et puis ça me faisait vraiment du bien quand même. OK.

  • Speaker #0

    Comment ça te faisait du bien ? C'est quoi que tu... Tu te rappelles de quoi, là, en termes peut-être de sensations ou de bien-être ?

  • Speaker #1

    C'est le moment de... C'était déjà un moment pour moi, vraiment que pour moi. Et puis la détente après la natation, parce que quand même, l'eau, ça détend énormément. Et c'est vrai qu'à la sortie, il y a un espèce de... de relâchement qui fait que même si c'est difficile d'arriver, de se mettre en maillot de bain, quand on ressort, en général, on est content de l'avoir fait quand même.

  • Speaker #0

    Oui, et dans ces moments-là, même si le niveau que tu avais n'était peut-être pas celui que tu aurais aimé avoir, peu importe, mais souvent, le fait d'avoir vécu un truc un peu dur, on est content que ça s'arrête aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    content d'y être allée jusqu'au bout, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    c'est quand même plaisant quand même, de voir qu'on a réussi à s'intégrer à un groupe qu'on ne connaissait pas, qui nageait déjà plutôt bien. Et puis, j'ai réussi à ma manière. J'arrivais à suivre comme je pouvais, mais c'était quand même bien. Je en garde quand même un bon souvenir. Oui,

  • Speaker #0

    ok. C'est cool, c'est trop bien ça. Ça ne t'est pas dégoûté ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu dis que finalement, le Covid, tu as profité du Covid pour t'y remettre.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi en fait ? J'aime bien parce qu'effectivement, le Covid a été une révélation pour beaucoup de personnes à ce niveau. Ce qui est chouette parce que c'est vrai que le Covid nous a tous amenés à un moment donné à ralentir et s'arrêter dans notre vie. Et même des personnes qui étaient très éloignées de la pratique se sont dit, je vais peut-être m'y mettre. C'est rigolo dans un certain sens, parce qu'on aurait pu se mettre à faire plein d'autres trucs que de faire de l'activité physique finalement. Et toi, pourquoi tu t'es saisie de cette occasion pour le faire ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a eu déjà une prise de poids quand même pendant la période du Covid. Bon, qui avait peut-être un peu commencé avant, mais ça a augmenté, on va dire, pendant le Covid. Donc, je ne me sentais pas spécialement à l'aise dans mon corps. et puis il y avait le fait aussi de de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire ce qu'on voulait. Donc, on utilisait notre heure chaque jour avec les enfants. On habitait en bord de Saône, donc par chance, on avait les bords de Saône à cinq minutes quand même. Donc, c'était génial. Mais je me suis dit qu'effectivement, à ce moment-là, on ne pouvait rien faire et qu'en temps normal, peut-être que j'aurais pu faire plein de trucs, mais que je ne le faisais pas. que je ne le faisais pas. Donc, il y a eu vraiment ces deux choses. Il y a eu la prise de poids où je me suis dit « Bon, il faut que tu rectifies ton alimentation et que tu bouges un peu. » Et puis, le fait de m'être sentie vraiment...

  • Speaker #0

    Coincée, quoi.

  • Speaker #1

    Coincée.

  • Speaker #0

    Oui. C'est le besoin de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, le besoin d'ouverture. C'est clairement le mot.

  • Speaker #0

    Merci le Covid.

  • Speaker #1

    C'est ça. Pour en trouver les côtés positifs.

  • Speaker #0

    C'est vrai, parce que mine de rien, en fait, parfois, il faut en arriver un peu à l'extrême. C'est-à-dire, pour se rendre compte qu'on a ce besoin-là, il faut vraiment être poussé dans l'extrême inverse. C'est ça. parce que Ce besoin de sortir, on l'a tous vécu à un moment donné. Je trouve que c'est marquant et c'est intéressant de voir comment on réagit par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour la petite anecdote, je me suis inscrite un soir, c'était un mardi soir, pour un cours de gym tonique.

  • Speaker #0

    En visio, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, après le Covid, du coup, à la rentrée en septembre. Je m'étais dit, voilà.

  • Speaker #0

    Mais attends, pendant le Covid, ce que tu faisais, c'était surtout marcher, sortir pendant l'heure. Est-ce que tu avais fait autre chose ou pas spécialement ? Non.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Les vidéos, etc.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas fait ça ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas testé. J'avais un petit mini-stepper à l'époque. J'ai dû en faire un petit peu, mais ce n'était pas non plus...

  • Speaker #0

    Ça se compte sur les doigts de la main.

  • Speaker #1

    Non, j'ai attendu la rentrée de septembre. Je me suis dit, à la rentrée, je m'inscris à une activité. Donc j'ai commencé par la gymtonique et pour la petite histoire, je vais m'inscrire, je remplis les papiers, je demande le tarif, etc. Je fais un chèque et la personne me dit non, non, mais vous n'êtes pas obligé de régler tout de suite. Vous avez trois cours d'essai avant de vous décider. Donc là, c'était au mois de juin, les inscriptions pour septembre. Et je lui dis si, si, je vous règle maintenant parce qu'en fait, si je ne m'inscris pas et que je ne règle pas maintenant, en septembre, je ne viendrai pas.

  • Speaker #0

    Bien joué,

  • Speaker #1

    bonne stratégie. Je m'inscris aujourd'hui, je fais mon chèque et en septembre, je suis là.

  • Speaker #0

    Tu te connais bien. Oui. C'est une stratégie d'engagement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a marché ? Oui. Parce que parfois, ça ne marche pas. On peut s'inscrire à la salle de sport et ne pas y aller.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Si, ça a marché. Ça a marché, ça m'a vraiment fait du bien. Un peu pour les mêmes raisons que la natation à l'époque. Le fait de prendre du temps pour soi, ce que je ne faisais pas tellement. et puis les... Les enfants commençaient à grandir aussi. Donc, voilà, le temps, je me sentais plus légitime de le prendre, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Et légitime par rapport à quoi ?

  • Speaker #1

    Parce que mon temps, il était pour mes enfants. Oui,

  • Speaker #0

    donc si tu avais pris du temps pour toi à ce moment, qu'est-ce que ça aurait fait un impact dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Ah, j'aurais culpabilisé de m'offrir... Enfin, de m'offrir, de me... De prendre une heure pour moi et peut-être à ce moment-là de laisser mes enfants tout seuls ou de les faire garder pour que moi, j'aille faire une activité physique. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas possible.

  • Speaker #0

    C'est un truc que beaucoup de femmes partagent, le côté, si je prends ce temps-là pour moi, presque le raccourci mental, c'est que je ne suis pas une bonne mère parce que je laisse mes enfants.

  • Speaker #1

    C'est au détriment de mes enfants.

  • Speaker #0

    Alors que, je ne sais pas comment tu le verrais maintenant, mais c'est vrai que Je pense que c'est un phénomène un peu sociétal de fonctionner comme ça et de dire, je dois être une mère dévouée pour mes enfants. Je vais peut-être utiliser des mots un peu forts, mais pour être une bonne personne et une bonne maman.

  • Speaker #1

    C'est un peu ça dans l'idée, c'est ça. Et on s'oublie. Bien sûr, complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et donc là, tes enfants sont un petit peu plus grands. À ce moment, ils ont quel âge ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, c'était en 2020. Donc Gaëtan avait 10 ans, il allait bientôt rentrer au collège, et Corentin avait 14 ans. Donc effectivement, je pouvais les laisser tout seul plus facilement déjà, et puis l'activité n'était pas très loin non plus, il n'y avait pas un gros risque.

  • Speaker #0

    Ils sont deux aussi.

  • Speaker #1

    Et puis ils sont deux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc tu t'inscris, tu vas faire ces cours, ça te fait du bien ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Donc, c'était super bien. Vraiment apprécié. Ça a été compliqué au début. Mes premiers squats, j'ai cru que je n'arriverais jamais à faire des squats. C'était juste pas possible.

  • Speaker #0

    Et pourquoi dans ce moment, tu persévères parce que tu aurais pu arrêter ?

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, parce que je reconnaissais que ça me faisait du bien et que j'étais toujours contente à la fin du cours.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi qui te motivait tant à ce moment ?

  • Speaker #1

    C'était vraiment le moment pour moi, le fait de bouger. Parce que je sentais que mon corps avait besoin de bouger quand même. J'étais vraiment trop sédentaire. Et puis, j'ai eu la chance de tomber sur une prof à l'époque qui est quand même très motivante et très entraînante. Après, peut-être que j'aurais pu ne pas poursuivre si je n'avais pas accroché avec la personne. Honnêtement, je pense que ça aurait pu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça joue beaucoup et de le souligner là, ça permet de se dire que si à un moment donné on teste un cours et qu'en fait on n'aime pas le cours, c'est de se questionner pourquoi est-ce qu'on n'aime pas ? Est-ce que c'est le prof qui ne nous booste pas ou ne nous plaît pas ? Ou est-ce que c'est vraiment l'activité ? Parce que si c'est le prof, c'est vrai que c'est bien de... C'est toujours dur de se relancer, de retrouver un autre cours ou de réessayer dans un nouveau groupe avec une nouvelle personne, mais ça vaut le coup. parce que si on s'arrête au prof... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est dommage. Donc là, il y avait la prof, effectivement, et puis les participantes aussi. C'était un bon groupe qui était vraiment très sympa, convivial pareil. On n'était pas beaucoup de nouvelles non plus. Donc au début, tout le monde se connaissait. C'est toujours un peu gênant aussi quand on arrive et que tout le monde a l'air un petit peu de se connaître. Mais voilà, je me suis sentie bien intégrée rapidement. C'était un bon groupe et ça aide. Oui. C'est mon truc, le groupe pour l'activité physique. Je pense qu'on en reparlera après.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Et donc là, tu as fait ton année complète, si je comprends bien. Oui,

  • Speaker #1

    et j'ai même re-signé pour une seconde année. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, à cette époque, tu fais une séance par semaine ? Oui. Et tu marches un petit peu au final ? Tu as continué de marcher après le Covid ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Pas tellement. Après, je marche facilement au quotidien. Parce que j'aime bien, voilà, entre midi et deux, quand je peux, je vais marcher. Alors, moins en télétravail, du coup, j'arrive moins à le faire en télétravail. Mais quand je suis sur site, systématiquement, je vais marcher entre midi et deux. En général, je me gare rarement exactement à l'endroit où je veux aller. Parce que déjà, je n'ai pas envie de tourner une demi-heure pour trouver une place. Et je me dis que si je me gare un peu plus loin, déjà, je marche et puis j'arrive à la même heure. Oui, au final. Oui, au final. Sauf que je n'ai pas tourné en rond, ce que je déteste.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est une bonne stratégie. Finalement, ça t'apporte plus de bonnes...

  • Speaker #1

    Oui. Et puis, oui, j'ai signé pour une deuxième année. Et puis là, je me suis aperçue que la prof proposait également un cours de marche active le jeudi soir. Comme j'ai toujours bien aimé marcher quand même, c'était une aubaine.

  • Speaker #0

    C'était fait pour toi,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Exactement. Donc voilà, sur la deuxième année, je signe sur la deuxième activité physique. Bon, que j'ai adoré. bon la prof, toujours.

  • Speaker #0

    Mais tu commences quand même à prendre goût un peu à avoir une activité qui est régulière. Oui,

  • Speaker #1

    et puis la marche active, c'est vraiment mon activité préférée quelque part. J'ai vraiment trouvé quelque chose de...

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu peut-être ce que c'est, parce que je pense que ça parle pas forcément à tout le monde. Il y en a beaucoup qui peuvent confondre un peu avec la marche rapide, comme on voit au Giro,

  • Speaker #1

    par exemple. C'est pas du tout la marche athlétique, effectivement. C'est quand même une technique de marche assez rapide où on fait des petits pas très rapides en utilisant beaucoup les bras. Et au-delà de ça, on ne marche pas comme ça pendant des heures non plus. C'est beaucoup de fractionner sur de la marche active et du renforcement musculaire aussi.

  • Speaker #0

    Donc avec des petits exercices,

  • Speaker #1

    avec des fentes, des squats, un peu de planche, des accessoires parfois, des élastiques. Donc c'est assez varié pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que c'est pas... Oui, c'est complet. Et c'est pas de la marche comme de la randonnée, comme on peut l'imaginer. C'est vrai que parfois, quand j'en parle à des copines qui aiment bien marcher, elles me disent « Ah non, mais vous marchez pas » .

  • Speaker #0

    Vous faites pas que marcher.

  • Speaker #1

    Pas tout à fait, quoi. Effectivement, on fait pas 10 bornes parce qu'on fait du fractionné et que c'est par tranche parfois de 30 secondes très rapide ou une minute, et puis plus lent après.

  • Speaker #0

    Oui. Donc ça, ça commence à faire un certain nombre d'années que t'en fais ?

  • Speaker #1

    Bah oui, du coup, ça doit faire 4 ans.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Quand je me suis inscrite sur cette deuxième activité, Gaëtan était encore petit et là, il m'a dit « Ah, mais tu t'inscris à une deuxième activité ! »

  • Speaker #0

    Tu as donc surpris tes enfants ?

  • Speaker #1

    C'est ça ! Déjà une, mais là deux, ben oui, vous grandissez, tout ça... Mais ça les a un peu chagrées, enfin le petit, ça l'a un peu chagrée.

  • Speaker #0

    Mais dans quel sens ? Parce que tu allais être moins là ? Oui,

  • Speaker #1

    clairement. Donc il aurait vraiment pu me faire culpabiliser à ce moment-là. Ah oui,

  • Speaker #0

    aïe Les enfants sont durs.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment.

  • Speaker #0

    Les enfants sont durs. Mais tu vois, ça pouvait être, je ne sais pas ce que tu as fait à ce moment, mais ça pouvait être l'aubaine de le mettre lui aussi à une activité pour que du coup, il ne se rende pas forcément compte de ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, alors du coup, ça s'est bien passé parce qu'au départ, ils étaient tous les deux tout seuls à la maison pendant cette activité. Mais après, le grand est parti à l'internat pour sa scolarité, puisque son bac pro était sur Lyon et qu'on habite Montmerle. Et là, c'est vrai que Gaëtan était pourtant un peu plus grand, mais il a très mal vécu ces deux soirs où il était vraiment tout seul parce qu'il n'avait pas l'habitude encore. Et je me souviens... C'était un petit peu dur quand même. J'ai tenu bon parce que vraiment, ça me faisait trop du bien. Et quand le grand s'est retrouvé à l'internat, je me souviens les premières semaines où Corentin rentrait, Gaëtan lui disait « C'était horrible. Jeudi soir, quand maman va à la marche active, elle rentre trop tard. C'était horrible d'être tout seul. »

  • Speaker #0

    Ah oui, ça c'est dur.

  • Speaker #1

    Il a été dur quand même.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il a été dur inconsciemment. enfin, maintenant donc quelques années plus tard comment est-ce qu'il le vit ? parce qu'il vit toujours chez toi oui oui oui qu'est-ce qui a changé à ce niveau ? est-ce qu'il est plutôt à t'encourager ?

  • Speaker #1

    à m'encourager non mais voilà il sait que ça fait partie du quotidien, de la semaine et qu'à ce moment-là je ne suis pas là après il a grandi aussi donc finalement maintenant il aime bien ce petit moment tout seul parfois quand je rentre j'entends la musique à fond derrière la porte

  • Speaker #0

    et dès que tu ouvres la porte, bim, il coupe le son donc il s'y est bien fait oui il a compris maintenant l'avantage à ce que maman ne soit pas là exactement,

  • Speaker #1

    il en a pris son parti c'est ça,

  • Speaker #0

    puis en fait on n'en parle pas, mais mine de rien il a appris aussi à être un petit peu autonome oui, tout à fait ça c'est important en fait, en grandissant il ne veut pas toujours avoir besoin de sa maman un...

  • Speaker #1

    Oui, ça a permis ça, parce que sinon, de moi-même, je ne me serais pas dit... J'aurais eu du mal à les laisser tout seul et en me disant « Oh, je peux aller faire ça pour les rendre autonomes » . Je ne l'aurais pas fait. Autant leur papa l'a fait plus facilement que moi, autant moi, j'avais un peu plus de mal.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à la marche active, donc au début, comment c'était plutôt dur pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur quand même au début. J'étais vraiment à la traîne. Après, là, pareil, vraiment, toujours la même super prof. Et un super groupe aussi. Encore pas un meilleur groupe qu'à la Gymtonique, mais différent. Parce qu'à la Gymtonique, on ne discute pas trop. On ne peut pas trop dialoguer. Beaucoup moins. Alors que là, on ne peut plus se permettre de parler, même si on se fait disputer quand on parle trop. Mais vraiment, un super groupe et j'ai toujours envie d'y aller. Il n'y a pas un moment où...

  • Speaker #0

    Donc en plus, tu veux y aller.

  • Speaker #1

    Oui, je suis capable de ne pas aller à autre chose parce que le jeudi soir, j'ai marche active.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien d'autre qui viendra interférer.

  • Speaker #1

    Non, honnêtement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi qui t'anime autant ? Qu'est-ce qui te motive autant ?

  • Speaker #1

    Il y a le groupe quand même. Il y a l'effet de groupe, c'est que je ne vais pas juste faire de la marche active, je vais aussi retrouver mes copines de marche active. Et puis, c'est hyper entraînant, ça passe super vite. Même si au début, c'est vrai que c'était dur, mais bon, elles m'ont tout expliqué qu'elles aussi, quand elles ont commencé, elles étaient comme moi.

  • Speaker #0

    Oui, je fais une parenthèse, je viens de démarrer des cours de danse, moi. D'accord. Et tu vois, c'est de la danse de couple. Et du coup, forcément, il y a un décalage quand tu démarres par rapport aux autres. Et à chaque fois, ils me disent tous, mais tu sais, on a tous démarré par là. Et je trouve que c'est sympa.

  • Speaker #1

    C'est vraiment génial parce que c'est encourageant. Oui. C'est encourageant, c'est motivant quand même de se dire, bon.

  • Speaker #0

    Et puis tu te dis, on me comprend. Oui. Ils ont été à ma place, donc c'est rassurant.

  • Speaker #1

    Pareil, au début, il fallait acheter la montre cardio, fréquence mètre, etc. Moi, je n'avais jamais utilisé ça. Donc, au début, je ne savais jamais comment ça marchait. Quand on me demandait mon cardio,

  • Speaker #0

    j'utilisais l'heure.

  • Speaker #1

    J'étais complètement paumée. Et pareil, il y en a une dans le groupe qui me dit « Ah non, mais ne t'inquiète pas, moi, au début, c'était pareil. Je me faisais tout le temps engueuler. Je n'avais jamais regardé au bon endroit. Ce n'était jamais bon. » Ça me rassure.

  • Speaker #0

    Encore plus, tu as gagné des compétences au niveau technologie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je m'exprime mieux sans mieux ma montre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ok, donc c'est vraiment l'effet de groupe, le fait de retrouver les copines qui te donne envie d'y aller facilement.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça me fait vraiment du bien physiquement aussi.

  • Speaker #0

    Alors c'est quoi cette fois maintenant le bien que ça te fait ? Comment tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est plus... Toujours un peu ce moment de détente quand même après.

  • Speaker #0

    La fierté aussi d'avoir bougé, de m'être dépensée physiquement. Et puis sur le corps aussi, même si à ce moment-là, je n'ai pas perdu du poids parce que je n'avais pas adapté mon alimentation non plus. Ça a été assez progressif. Mais on sent quand même qu'on gagne en tonicité, quelque part. Et quand on voit qu'on progresse aussi, notamment... On voit bien que les squats, on les fait mieux, que les fentes, on y arrive mieux. Alors qu'au début, c'était vraiment la croix et la bannière.

  • Speaker #1

    Chaque effort ou exercice était douleur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc ça, ça fait du bien au moral aussi de voir qu'on arrive à progresser sur ce genre d'exercice notamment.

  • Speaker #1

    Ça encourage. Et en même temps, là, tu progresses petit à petit, etc. Je vais faire le lien un petit peu avec l'accompagnement qu'on a pu faire ensemble. Où dans ta tête, je me souviens, il y a vraiment... Donc tu vas en parler après, mais tu as envie de te mettre un peu à courir. Et en fait, dans ta tête, tout ce que tu as mis en place, donc gymtonique, marche active, puis après tu parleras du reste, ça reste, même si c'est régulier depuis un certain temps, dans ta tête, ce n'est pas encore acquis, dans le sens où tu ne sais pas si ça va tenir tout ce que tu fais. Tu en parleras. Tout ce que tu fais, tu ne sais pas si tu vas réussir à le tenir.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors que pourtant, la réalité nous montre, le quotidien montre que tu le fais. Oui. Que tu le fais et en plus, tu le fais aussi avec envie, etc. Du coup, à un moment donné, tu fais appel à moi. Est-ce que tu peux préciser un petit peu le contexte à ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, j'avais remplacé la gymtonique puisque la prof arrêtait. Elle a continué la marche active, heureusement, elle continue encore.

  • Speaker #1

    Ça, c'était ton cours préféré ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai remplacé la gym tonique par du pilates. Et cette année, pilates et yoga.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, un peu le pilates, c'est quand même pas mal. Pour le gainage et ne serait-ce que pour la marche active, d'avoir un peu la technique pour engager son périnée, etc. Pour se gainer, tout simplement. Donc ça, c'est assez intéressant. Et c'est vrai que ça me titillait depuis longtemps de courir un petit peu.

  • Speaker #1

    Ça te titillait en même temps ? Tu ne t'imaginais pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça te titillait ? C'était l'envie de quoi ? Ou la curiosité de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça fun et génial quand même de pouvoir courir. Je trouvais ça encore plus libérateur que la marche. Et plus libérateur, ce n'est peut-être pas le mot, mais plus sportif. On va dire. OK. Parce qu'honnêtement, quand on dit qu'on fait de la marche, marche active ou randonnée, pour les gens, ce n'est pas tellement du sport, souvent.

  • Speaker #1

    C'est surtout... Moi, je fais souvent un abus de langage. J'utilise le mot sport pour tout. Mais c'est vrai que le sport, si on veut suivre la règle, la définition, c'est vraiment une activité qui est cadrée, réglementée, avec une notion de performance, etc. Mais c'est vrai qu'il ne faut pas non plus trop s'embêter, je pense, avec les termes. Mais encore que... Et on va en parler de cette étiquette de sportive, qu'on se colle ou non sur le front, parce que même si la marche en tant que telle, ce n'est pas forcément considéré comme un sport, mais pour autant, je trouve que de ne pas se sentir sportif, c'est un réel frein pour continuer, parce que ça donne l'impression que ce n'est pas quelque chose qui est pour nous. Oui,

  • Speaker #0

    ça ne nous paraît pas accessible.

  • Speaker #1

    Pour en revenir un petit peu à ce que tu disais, ça te titille, ça te donne envie de te mettre à courir parce que pour toi, c'est plus du sport, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais avant la course à pied, oui, je m'étais quand même inscrite à la salle de sport aussi avec une collègue de boulot qui était inscrite et qui m'a proposé. Donc, je trouvais ça l'idée sympa. Et là, j'ai découvert le vélo elliptique. C'est un peu ce qui m'a... motivée pour la course à pied après, je pense, quand même. Alors, j'ai fait du tapis de marche. Après, ça, ça reste de la marche. C'était bien, mais ce n'était pas non plus super intéressant, on va dire. Par contre, le vélo elliptique, justement, j'ai adoré parce que j'avais l'impression de courir, mais sans impact. En fait, je pense que c'est l'impact quand même qui me gênait au début sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Qui te faisait peur, tu veux dire ? Oui. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça violent. Quelque part.

  • Speaker #1

    Ok. Puis il y a un peu toutes les peurs qui peuvent se cacher, tout ce qui est alimenté. La course à pied, c'est mauvais pour le dos, c'est mauvais pour les genoux.

  • Speaker #0

    Oui, on entend tellement de choses que c'est mauvais pour les articulations, etc.

  • Speaker #1

    Alors que je le rappelle quand même, ce n'est pas l'activité qui est mauvaise. Souvent, c'est la manière dont on le fait et dont on la pratique qui fait que l'activité, à un moment donné, peut faire mal.

  • Speaker #0

    Donc voilà, le vélo elliptique, vraiment, je trouvais ça génial parce que j'avais l'impression de courir. Et effectivement, j'avais cette sensation de l'idée que j'avais un peu quand même de la course parce que du coup, on va quand même beaucoup plus vite. Le cardio monte. Voilà, là, je sentais que je faisais un gros effort physique, on va dire quelque part, par rapport aux autres activités. Donc, j'avais essayé une ou deux fois de courir un petit peu sur le tapis à la salle parce que ça me sécurisait de ne pas être... dehors avec des cailloux démontés, des choses comme ça sur le tapis, c'était bien. J'ai tenté, peut-être il y a un an et demi. Bon, j'ai vu que j'arrivais à courir cinq minutes et puis je m'en suis arrêtée là.

  • Speaker #1

    OK, j'ai réussi à courir, c'est bon.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je suis sportive.

  • Speaker #0

    Et puis, rebelote du fin d'année 2024, je me suis dit, bon, allez, quand même, j'aimerais bien essayer de...

  • Speaker #1

    Donc, il y a quand même un truc qui te donne vraiment envie.

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Toujours, j'ai envie d'essayer. Même si je ne m'en sens pas capable, je me dis qu'il faut quand même que j'essaye.

  • Speaker #1

    C'est ta curiosité d'aller voir un peu ce que ça peut t'amener ? Oui. Et jusqu'où tu peux aller peut-être aussi ?

  • Speaker #0

    Oui aussi. J'avais remarqué notamment le vélo elliptique qui faisait monter le cardio, que ça m'avait quand même beaucoup fait progresser sur la marche active déjà. Donc là, j'ai recommencé mon petit programme sur le tapis de course au départ. Donc voilà, courir une minute, marcher une minute, après 5-5. Tu avais pris quoi,

  • Speaker #1

    une appli ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais utilisé une appli, je ne sais pas si j'ai le droit de la nommer. Oui. Oui, parce que franchement, elle est quand même pas mal. Nomme.

  • Speaker #1

    Dino tes pchicons feuilles,

  • Speaker #0

    Sophie. Non, j'avais installé Décat Coach.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Mais que j'utilise toujours d'ailleurs. Alors, je l'ai utilisé parce qu'il avait un programme de course à pied pour débutants, même si après, je l'ai manié un petit peu à ma sauce. Et je l'utilise toujours parce que ça me permet d'enregistrer très facilement les activités que je fais pour me rendre compte un peu de ce que je fais ou pas.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est bien, tu nous donnes des indices comme quoi tu as continué de courir.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ça ne s'est donc pas arrêté.

  • Speaker #0

    Ça ne s'est pas arrêté.

  • Speaker #1

    Depuis fin d'année 2024.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai commencé tranquillement sur le tapis. Et puis, au bout d'un moment, c'est vrai que sur le tapis, c'est quand même pas le plus fun. C'est vite rébarbatif. Donc, après, j'ai essayé un petit peu dehors. D'ailleurs, je ne peux plus retourner sur le tapis depuis. Je n'y arrive pas. J'ai réessayé, mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est trop...

  • Speaker #0

    Ah non, non. Donc, voilà, j'ai fait un petit peu la voie verte, un petit tour de lac. Donc, voilà, à chaque fois, j'augmentais un peu 5 minutes, 10 minutes. Au début, j'étais sur le temps de course.

  • Speaker #1

    Et là, excuse-moi, mais là, tu cours toute seule. Enfin, tu cours toute seule. Oui. Donc, tu n'étais plus... Tu vois, ta motivation de partager et d'être dans le groupe, elle n'est pas là. Non. C'est quoi ta motivation qui te fait courir ? Parce que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, j'avais envie d'essayer, de réussir aussi. OK. Mais j'en étais franchement pas sûre.

  • Speaker #1

    Tu es un peu persévérante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part. Alors que je n'ai pas l'impression. Mais finalement, on va dire que oui. Mais je ne voulais pas courir avec quelqu'un parce que je trouvais que mon niveau était tellement faible et nul que je ne me voyais pas. Pourtant, j'ai des gens autour de moi qui courent. Mais c'est vrai que ça aurait peut-être été plus facile de m'intégrer sur un groupe, parce que je sais qu'il existe aussi des groupes. Mais non, mon niveau, j'avais besoin toute seule de voir ce que j'étais déjà capable de faire ou pas.

  • Speaker #1

    Pour juger si oui ou pas, je suis...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc voilà, j'ai commencé comme ça, toute seule, pendant un petit moment. Et puis après, je suis allée courir avec une copine avec qui je fais de la marche active et qui court également. Et donc là, effectivement, à deux, j'ai couru beaucoup plus que toute seule, déjà. J'ai trouvé que le temps passait beaucoup plus vite quand on était à deux et que je pouvais même discuter en courant.

  • Speaker #1

    Ah, donc là, tu commences à te rendre compte que tu es capable de faire certaines choses dont tu ne pensais pas capable au départ.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et avant tout ça, la course à pied, oui, c'est vrai que je ne l'ai pas précisé. J'avais dans l'idée depuis l'année dernière, j'avais fait le courir pour elle en marche. les 10 kilomètres, avec une copine qui, elle, court. Donc, on l'avait fait toutes les deux en marchant. On avait couru un petit peu sur la fin. Elle m'avait dit, allez, tu le sens, on fait le final en courant. OK, pourquoi pas ? Et du coup, quand même, depuis ce moment-là, ça me trottait un peu dans la tête de me dire, peut-être que l'année prochaine, comme j'avais cette envie de courir, ça pourrait être l'objectif de me dire, l'année prochaine, je le fais en courant. Donc, c'est ça aussi qui m'a tenue et qui m'a motivée, je pense, à persévérer.

  • Speaker #1

    Donc, pour faire les 10 kilomètres ? Oui. Et donc toi, tu m'as contactée en début d'année, si je ne dis pas de bêtises. Oui. Au final, pourquoi ? Parce que finalement, tu avais déjà mis le pied à l'étrier. Il y avait déjà quelque chose qui se faisait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, j'avais commencé. Ça allait plutôt pas mal, mais je n'étais pas assez à l'aise. Je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode. Et surtout, je n'étais pas sûre d'arriver aux 10 kilomètres, de réussir et d'arrêter avant, en fait. Je n'étais vraiment pas sûre de pouvoir continuer parce que je n'y ai pas pris énormément de plaisir au début. Au début, quand je commençais à courir toute seule, d'un coup, je me sentais hyper essoufflée. C'était affreux. Je regardais ma montre. Waouh, ça fait deux minutes que tu cours. Ça va être compliqué. Plus de 20 !

  • Speaker #1

    Oui, en plus, petite parenthèse par rapport à l'essoufflement. Je me rappelle que c'était vraiment la fois où on avait marché ensemble. On s'était retrouvés à marcher en montée. Oui. tu étais essoufflée à un moment donné, et puis vraiment, l'essoufflement était quelque chose que tu percevais assez mal. Oui. Je ne me rappelle plus quel écho ça faisait dans ta tête, mais ça peut arriver parfois de se dire, mais en fait, si je suis essoufflée, ce n'est pas normal, ou je ne devrais pas aller plus loin, ou je suis essoufflée, mais qu'est-ce qui va se passer si je continue ? En fait, c'est un peu l'inconnu de comment mon corps va réagir, qu'est-ce qu'il va faire, est-ce qu'il va me suivre, est-ce qu'il va me lâcher ?

  • Speaker #0

    après c'est vrai qu'autant en Alors, remarche active, on ne fait pas... Si, on fait du dénivelé, si. Elle nous entraîne... On fait du dénivelé. Je fais un peu de rando aussi où il y a du dénivelé. Mais c'est vrai que j'avais vraiment beaucoup, beaucoup de mal avec le dénivelé. Mon cardio, il montait vraiment très, très haut au départ. Alors, je n'avais pas peur non plus qu'il se passe quelque chose de grave. Mais c'était quand même hyper inconfortable de se dire il va me falloir combien de temps pour reprendre mon souffle quand même ? Parce qu'il va falloir que ça redescende.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, et en soi, ce n'est pas forcément un problème. Non. Mais je comprends qu'il y a la crainte un peu de...

  • Speaker #0

    Mais j'avais l'impression que oui, j'étais toute rouge, mon cœur battait au maximum de ses capacités. Alors, même si je ne suis pas inquiète de base, mais quand même, j'avais l'impression que j'avais poussé mon cœur au maximum de ses battements et qu'il fallait peut-être s'arrêter.

  • Speaker #1

    Comme si tu n'étais pas très cool avec lui. est-ce que c'est bien ? est-ce que je lui fais du bien ou du mal ?

  • Speaker #0

    exactement oui en fait c'est ça j'étais pas sûre que ce soit bon même si j'avais pas peur ni de faire un malaise ni qu'il se passe quelque chose de grave je me demandais si c'était bon et je pense que ce qui faisait écho aussi c'est finalement je suis peut-être pas faite pour ça non plus parce que les

  • Speaker #1

    autres elles sont à 140 moi je suis à 190 je crois qu'il y a un souci je suis vraiment pas faite pour le sport et tu vois j'en parle dans mon dernier épisode où souvent on se dit ça Parce qu'on n'a encore pas la condition physique qui va, entre guillemets. Donc, le raccourci, c'est, non, je ne suis pas faite pour ça, puisque là, ma condition physique me démontre que je suis dans le rouge. Sauf que comment est-ce qu'on peut être faite pour ça, sans travailler sa condition physique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et pour en revenir à l'essoufflement, c'est important de le dire qu'en fait, oui, c'est bon d'aller travailler son cœur, d'aller chercher de l'essoufflement. Parce que si on ne va jamais chercher l'essoufflement, on ne met jamais le corps dans un peu d'inconfort. Et si on ne le met jamais dans un peu d'inconfort, il se limite très rapidement, en fait. Et pour être capable de faire un effort qui est un petit peu plus élevé que ce qu'on fait dans le quotidien, et ça, on peut en avoir besoin, parce que l'ascenseur tombe en panne. Moi, je suis au septième étage, l'ascenseur tombe en panne, il faut pouvoir monter cet étage.

  • Speaker #0

    J'y ai pensé quand je suis arrivée, je me suis dit...

  • Speaker #1

    On va nous refaire l'ascenseur bientôt, pendant plusieurs semaines, il n'y aura pas d'ascenseur. Donc c'est important d'avoir quand même une condition physique de base, sans dire de chercher de la haute performance, pour assurer ses arrières au cas où on en ait besoin. Et pour ça, on est obligé de passer par de l'essoufflement, pour qu'à un moment donné, ce fameux seuil d'essoufflement soit repoussé, parce qu'on l'a travaillé, on l'a entraîné et tout. Mais c'est vrai que quand on s'y met ou qu'on n'a pas l'habitude, donc on ne connaît pas ce genre de... signaux que le corps envoie, ça peut mettre un peu du doute sur est-ce que c'est une bonne chose de le faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et quand j'ai fait appel à toi, il y avait ça aussi notamment, parce que je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode, et je sentais que j'avais quand même de plus en plus besoin d'activité physique, donc je multipliais, je faisais quand même pas mal de choses, mais je me suis dit... Est-ce que je vais réussir à maintenir ça ? Parce que ça me paraissait tellement impensable pour moi de faire de l'activité physique tout court. Donc là, j'arrivais parfois à 2, 3, 4 activités par semaine. Et j'étais contente. J'étais super contente. C'était bien. Mais j'avais trop peur de ne pas tenir. Et de me dire qu'à un moment, soit un moment, un peu comme la natation, de me dire soit un moment... J'ai un pépin, j'ai une blessure, je ne peux pas faire pendant deux semaines. J'avais l'impression que tout allait retomber.

  • Speaker #1

    Que tu ne pourrais pas... Oui.

  • Speaker #0

    Ou si j'ai une grippe, je suis alitée pendant deux semaines. Tout allait retomber comme un soufflé, que je n'aurais pas la force ou le courage de redémarrer, que ça allait anéantir tous les efforts que j'avais faits presque. Ce qui est bête, ce n'est pas en deux semaines non plus qu'on perd tout.

  • Speaker #1

    Non, mais effectivement. Et tu vois, ça montre aussi que nos expériences passées, viennent construire la manière dont on perçoit aussi l'activité physique, dont on perçoit la réussite ou l'échec. Et quand on est un peu conditionné, mine de rien, par nos expériences passées. Donc, si on a vécu déjà des arrêts de pratique, comme tu l'as vécu avec la natation, dans notre tête, ça nous prouve qu'en fait, on va potentiellement être voué à réabandonner une nouvelle fois. Or, ce n'est pas forcément le cas. Ce n'est pas parce que ça s'est passé par le passé que ça va se repasser. Mais c'est vrai que ça nous colle un peu la peau. Et c'est vrai que toi, malgré... Je me rappelle, c'était vraiment flagrant. Malgré le fait d'être quand même régulière depuis un certain temps, tu avais toujours en tête ce truc de... Mais en fait, est-ce que vraiment ça va tenir ? Oui. C'était comme si ton cerveau était branché sur le truc du passé, mais que ton comportement était bien là. Oui,

  • Speaker #0

    je me souviens d'ailleurs, on en avait parlé. Parce que pour moi, ça ne faisait pas suffisamment longtemps que j'avais cette pratique pour qu'elle soit ancrée et que je puisse la maintenir. Et je me souviens, tu m'avais demandé, mais à ton avis, au bout de combien de temps tu penses que ça va être bon ?

  • Speaker #1

    Oui, combien de temps il te faut pour te dire que c'est bon, ça y est ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est important de se poser la question, parce que sinon, on tourne en rond et on reste branché sur la même chose.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je ne me rappelle pas trop de ta réponse à ce moment. mais d'ailleurs Comment tu es maintenant par rapport à cette perception-là que tu avais ? Je ne sais pas si je vais réussir à tenir ou pas. Tu te sens comment maintenant par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de doute sur le fait que je vais continuer à pratiquer. Ça, c'est sûr. Alors après, quelle activité ? Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Celles que j'ai actuellement me conviennent. Mais non, j'en ai trop besoin. Je ne pensais pas en arriver là, entre guillemets. Je ne peux pas dire que je suis addict ou accro non plus à l'activité physique, mais...

  • Speaker #1

    Mais ça fait partie de ton...

  • Speaker #0

    Mais ça fait vraiment partie, oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Et ça, quand on en arrive à penser ça, en fait, c'est acquis, tu vois. Oui. C'est acquis, j'ai envie de dire, pour la vie. Ça ne veut pas dire que ça ne fera pas un peu des vagues ou qu'il n'y aura pas des moments où tu vas peut-être arrêter parce que oui, il y aura peut-être une blessure, il y aura peut-être telle ou telle chose. mais quand on... On est persuadé au fond de notre tête que même s'il se passe quelque chose, à un moment donné, on reprendra par je ne sais trop quelle activité, je ne sais trop quel objectif. En fait, c'est bon. C'est vraiment de voir l'activité physique, je le dis souvent, comme une affaire de toute une vie, comme un grand jeu dans lequel, oui, il y a peut-être des périodes où on en fait moins. C'est comme ça, c'est OK. Mais après, est-ce que je l'ai déjà fait une fois ? J'ai réussi à le faire une fois. En fait, pourquoi je n'arriverais pas à le refaire ? Alors après, ça demande du coup, dans ces moments-là, de prendre un peu sur soi, sur le fait qu'on ne redémarre pas de zéro, mais il faut refaire des efforts.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, je pense que c'est difficile de reprendre après.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est de se dire, allez, il faut revivre des efforts qui sont un peu difficiles au début, mais on ne perd jamais tout. Et on ne perd pas notamment toute l'expérience qu'on a emmagasinée. Oui. Toutes les compétences, tout le... la manière dont on a traversé le truc, ça, on l'a gagné, en fait. On l'a intériorisé. Donc, on est forcément mieux armés, en fait. Et du coup, maintenant, tu es sportive ou tu n'es pas sportive ?

  • Speaker #0

    Oui, maintenant, je pense que je peux dire que je suis sportive. Enfin, ça a mis longtemps, mais j'y ai réussi.

  • Speaker #1

    Et c'est une question que vous pouvez vous poser, en fait. À partir de quand, vous, parce que sans se baser sur la définition exacte du sport, mais à partir de quand vous vous considérez comme sportif ou pas ? Et pour vous, c'est quoi un sport C'est des questions que j'adore poser.

  • Speaker #0

    Oui, tu les avais posées d'ailleurs, effectivement. Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Quand on se sent sportif, derrière, ça fait partie de notre identité. Donc, on a beaucoup plus de chances de le faire perdurer. Parce que c'est là, ça fait partie de notre nouvelle culture.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie de mon quotidien maintenant, comme le reste. Comme aller au travail, comme aller faire les courses.

  • Speaker #1

    Oui. Et en plus, là, tu ne l'as pas précisé, mais tu as réussi tes 10 kilomètres.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Du coup, pour la petite parenthèse, on a travaillé ensemble pendant deux, trois mois, si je ne dis pas de bêtises. On a fait quelques séances en préparation mentale. Donc, on a travaillé vraiment sur le mental, dans l'idée de justement que, notamment, ta perception de l'activité physique évolue un petit peu, que tu te sentes petit à petit plus sportive et que tu sentes aussi que tu as la capacité de continuer. Donc, on a travaillé là-dessus. Et aussi sur le fait de réussir à faire les 10 kilomètres Merci. Te sentir capable de faire les 10 kilomètres ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment sur l'objectif parce que je trouvais que finalement, c'était le 18 mai, je crois. J'avais commencé à courir tout doucement novembre-décembre. En fait, je n'étais pas sûre que ce soit réalisable. Est-ce qu'au 18 mai, je serais capable de courir 10 kilomètres ? Ça me paraissait un peu court. Donc, j'avais besoin aussi d'être encouragée et rassurée par rapport à ça. ce que tu as très bien fait. Et d'ailleurs, j'ai atteint mon objectif des 10 kilomètres mi-mars, au final. Donc,

  • Speaker #1

    bien avant.

  • Speaker #0

    Bien avant.

  • Speaker #1

    Ça, c'est beau comme on se sabote. C'est ça. Comme on ne croit pas en soi alors que c'est possible.

  • Speaker #0

    Et j'en suis pas revenue. Alors, c'était pas toute seule, parce que vraiment, pour la course à pied, quand même, j'allais pas courir toute seule, mais c'est quand même beaucoup mieux à deux. Après, avec... Avec une copine de marche active, on s'entend très bien et on a à peu près le même rythme à peu de choses près. Elle a plus d'expérience que moi, donc elle me tire un petit peu vers le haut. Et c'est grâce à elle que j'ai fait un jour mes premiers 10 kilomètres, alors que ce n'était pas du tout prévu. On a commencé à courir et on regardait un petit peu les kilomètres. On était à 5, 6, 7. Et puis à un moment, je lui dis moi à chaque fois. Ça fait partie de mes techniques aussi. C'est le cœur.

  • Speaker #1

    Tu partages ça.

  • Speaker #0

    Ça arrive. Quand j'entame un kilomètre, je le termine.

  • Speaker #1

    Donc, si tu es avec 1,2 km,

  • Speaker #0

    non ? Non, c'est jusqu'à 2. 1, 2, 3, 4, 5, 6,

  • Speaker #1

    voilà. Donc, 1,01 km, non. Il faut aller au 2.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    toujours. Il ne faut pas se louper.

  • Speaker #0

    Et je faisais déjà ça sur le vélo elliptique. D'ailleurs, pas en termes de kilomètres, mais en termes de temps. C'était par tranche de 5 minutes. OK. 5, si j'arrive à 6 minutes, on va jusqu'à 10. Et si j'arrive à 11, on va jusqu'à 15. Voilà, c'est mes petites techniques pour gratter un petit peu. Exactement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est des bonnes techniques. Est-ce que tu as d'autres choses à partager ?

  • Speaker #0

    Alors après, ce qui est compliqué, c'est qu'on est tous différents. C'est vrai que moi, pour la course à pied, j'ai eu besoin de commencer toute seule parce que je ne voulais pas qu'on voit comment je cours ou je me sentais trop nulle. Je ne me sentais pas de courir avec quelqu'un. Je ne voulais pas ralentir quelqu'un. Donc moi, j'ai eu besoin de faire des premiers tests toute seule, quelque part. Mais après, que ce soit pour la course à pied ou d'autres activités, moi, la plupart du temps, j'ai vraiment besoin d'être avec quelqu'un, soit une seule personne, soit un groupe, parce que je trouve que c'est hyper entraînant. Et là où j'ai fait mes plus grosses randonnées et mes meilleurs temps en course à pied, même si je ne cours pas vite, ça a toujours été en groupe. Et savoir bien s'entourer, c'est quand même super important parce que quand on s'engage sur un événement, Par exemple, pour la marche active, je vois souvent dans le groupe, quand il n'y a pas cours, il y en a toujours une qui propose qui veut aller marcher aujourd'hui, etc. En général, si je suis disponible, je réponds tout de suite oui. Comme ça, je m'engage et j'y vais. Si je réfléchis un peu, au dernier moment, je ne vais pas y aller. Et voilà, toujours, moi, j'ai besoin du groupe pour me faire avancer. Ça me gênait un peu au début. C'est pas que ça me gênait, mais du coup, je... J'avais envie d'être capable de faire toute seule quand même. Mais ça, on en avait parlé finalement. Peu importe, le principal, c'est de faire. Donc après, je pense qu'il n'y a pas de méthode. Le conseil que je pourrais donner, c'est vraiment de faire ce qu'on a envie, de se faire plaisir et de la manière qu'on veut finalement. Parce qu'on n'est pas obligé de courir 10 kilomètres non plus. On n'est pas obligé d'y aller quatre fois par semaine. Le tout, c'est de trouver ce qui nous correspond vraiment. Pour pouvoir maintenir, justement, et continuer à y aller, pas se dire, oh là là, il faudrait vraiment que je fasse ça, parce que ça, c'est vraiment bon pour la santé. Si ça ne nous plaît pas, ou si on est seul, ça ne fonctionnera pas. Et de se faire plaisir, quand même. Parce que moi, honnêtement, je le dis tout le temps, ça fait rire tout le monde, mais moi, vraiment, je ne fais pas du sport pour me faire mal. Il y a plein de gens qui aiment aller au-delà, pousser leur corps au maximum, aller au-delà de leurs limites. Moi, ce n'est pas trop mon truc. Même s'il faut un peu, je le reconnais, il le faut. Mais moi, ce n'est pas ça qui va me stimuler. Il faut se challenger quand même un peu de temps en temps. Si on veut progresser, c'est certain. Mais ce qui me motive le plus, c'est de le faire en groupe. Et surtout, je m'aperçois que c'est pour ma santé physique et pour ma santé mentale. Et c'est pour maintenant et pour plus tard surtout, puisque moi, mon but, c'est aussi... Enfin, mon but. Pourquoi je tiens aujourd'hui sur l'activité physique et ce qui me motive, c'est vraiment de vieillir en bonne santé. Puisque je vois des gens vieillir autour de moi. Et honnêtement, à 70, 75 ans, tout le monde n'est vraiment pas au même niveau d'activité physique.

  • Speaker #1

    Et au même niveau de santé, on va dire.

  • Speaker #0

    Exactement, en globalité. Et je pense que l'activité physique y est pour beaucoup. Donc moi, à 75 ans, je veux continuer. pouvoir faire de la randonnée. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute, je te souhaite vraiment, Topi, de continuer à être active comme tu le fais si bien maintenant. Et moi, je suis ravie de t'avoir accompagnée et d'avoir parcouru un petit bout de chemin avec toi dans ton expérience de l'activité physique. C'est vraiment chouette de voir, en fait, la différence entre le début et la fin. Surtout que, vraiment, moi, je t'ai suivie en deux ou trois mois. Je n'ai plus en tête exactement, mais... C'est assez court, mais en même temps, il y a quand même une belle évolution au niveau de l'état d'esprit qui fait que maintenant, tu es parti. Tu es parti, enfin, tu étais déjà bien parti, mais tu es parti même dans la tête. Tu sens que c'est plutôt bon et c'est ça qui va t'aider à durer. Et je pense que tu as fait le choix aussi de me solliciter à un moment stratégique pour toi et à un bon moment. Et mine de rien, je trouve que c'est important. Alors, bien sûr, on a envie de faire tout seul par moment où on ne se sent pas forcément à l'aise de... d'être avec d'autres personnes. Mais en fait, il faut aussi avoir en tête que de se faire aider, c'est un excellent moyen. Ce n'est pas être moins bon que les autres ou plus faible que les autres. C'est aussi avouer que, en fait, pour gagner peut-être un petit peu de temps, donc y arriver plus rapidement, ou pour justement être plus armé facilement ou moins se mettre des bâtons dans les roues, en fait, c'est de reconnaître que parfois, on a besoin d'être accompagné. Et donc, moi, je suis vraiment contente qu'on ait pu faire ce travail-là. si vous ressentez à un moment donné le besoin vous aussi parce que vous tournez en rond parce que vous avez l'impression que quoi qu'il arrive ça sera voué à l'échec surtout si vous êtes dans cette mentalité entre guillemets faites appel à quelqu'un n'hésitez pas à faire appel à Mouvementale à écouter régulièrement les épisodes du podcast qui peuvent aussi vous encourager, vous nourrir et vous inspirer et je te souhaite vraiment de continuer sur cette lancée Merci à toi Sophie et j'espère te retrouver une prochaine fois sur d'autres événements, peut-être d'autres compétitions de course à pied ou autres. En tout cas, merci à toi d'avoir partagé ton histoire.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci à toi aussi.

  • Speaker #1

    A bientôt, bye. C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Sophie n'a pas grandi dans un environnement sportif. Après un yo-yo d'activités tout au long de sa vie, elle se décide à faire différemment !

Dans cet épisode, je t'invite à plonger au coeur de son histoire avec l'activité physique...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour une nouvelle histoire d'activité physique. Je suis aux côtés de Sophie, que j'ai accompagnée pendant quelques mois et qui va venir justement nous raconter un petit peu son parcours avec l'activité physique. Alors, pour la petite anecdote, avec Sophie, on s'est rencontré il y a quoi, deux ans, je crois à peu près, dans un cours de marche active, le cours auquel ma maman participait. Et on a eu l'occasion de se rencontrer parce que j'étais venue découvrir ce cours pratiqué. Et c'est comme ça que tout a commencé. Et on vous en dira un petit peu plus au fur et à mesure de l'épisode. Mais pour les personnes qui rejoignent le podcast Mouvementale au cours de cet épisode, alors sachez que ce genre d'épisode est là pour vous motiver, vous inspirer. Peut-être que vous vous reconnaîtrez dans certains aspects de l'histoire de Sophie. et si ce n'est pas le cas, j'espère au moins que ça vous donnera un petit peu envie de vous questionner et d'aller mettre le pied à l'étrier, comme a pu le faire Sophie. Je suis ravie de t'avoir à mes côtés aujourd'hui et derrière le micro. Bienvenue à toi. Bonjour et merci.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci à toi de me recevoir.

  • Speaker #0

    C'est un grand plaisir et je suis très contente que tu sois là pour parler un petit peu de ton évolution, pour parler aussi du fait que maintenant, on peut le dire quand même, que l'activité physique fait vraiment partie de ton quotidien. Et on va justement aller explorer tout ça. Il y a une question que j'aime bien poser souvent pour démarrer un peu l'épisode, c'est présente-toi simplement.

  • Speaker #1

    Je vais avoir 50 ans cette année. Je n'ai jamais été très sportive. Ce n'était pas dans la culture de ma famille. J'ai fait un petit peu des majorettes, par exemple, un peu de tennis, quelques activités, mais jamais... Jamais de gros suivis, de grosses compètes, etc. Ce n'était pas dans mon environnement familial, on va dire. Donc, j'ai toujours vu ça un petit peu de loin. De loin, pas pour moi. Même si régulièrement, même en tant qu'adulte, j'ai toujours essayé deux ou trois trucs de temps en temps. Une année, une salle de sport, un peu de piscine, un petit peu de course à pied avec un copain à l'époque. Mais je n'ai jamais allé plus loin. Et puis, ce n'était pas... Je le faisais parce que c'était une occasion pour essayer quelque chose de nouveau, mais sans me dire que je faisais du sport du tout, sans savoir ni pourquoi je le faisais, et ça n'a jamais tenu d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Intéressant. Et on en reparlera parce que justement, cette étiquette un peu de sportive, on avait beaucoup travaillé là-dessus. C'est super intéressant la manière dont tu abordes les choses. Tu vois, ça me donne envie peut-être de revenir un peu en arrière avant de parler de ta situation actuelle. Donc, tu dis que par le passé, tu as testé différents types d'activités quand tu étais plus jeune, mais en même temps, tu n'es pas forcément issue d'un environnement très sportif, c'est ce que je comprends. Ça veut dire que, est-ce que tes parents t'incitaient à l'époque à avoir une activité ? Comment c'était un petit peu au sein de ta famille, justement ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. J'ai fait quelques activités par choix, par proposition de mes parents, mais c'était pas... Ce n'était pas, il faut absolument que tu fasses une activité. Si une année, il y avait quelque chose qui m'intéressait, voilà, pourquoi pas ? Mais ce n'était pas ni une très grosse envie de ma part, ni une obligation de mes parents, qui eux-mêmes ne pratiquaient absolument pas d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est à quelle époque que tu as testé un petit peu les majorés ? Tu as testé le tennis, tu disais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors ça, c'était vraiment... Oui, majorate, j'étais vraiment petite, c'était avant mes 10 ans. Tennis, c'était au collège. Et ensuite, j'avais testé un petit peu la natation parce que j'adore nager. Là, j'étais adulte. J'étais adulte, j'avais déjà des enfants. Et ça a été un moyen, ça a commencé par là, je pense quand même, un moyen d'avoir une activité à moi, de sortir du cadre familial, puisque c'est bien beau. C'est génial d'être avec son mari et ses enfants.

  • Speaker #0

    C'est bien d'avoir un peu de temps pour ça.

  • Speaker #1

    Mais je pense que voilà, la piscine, notamment, ça a été le moyen pour moi de m'évader à un moment du quotidien.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Bon, après, la piscine, on commence en septembre. Et puis après, il fait très froid et on n'a plus envie de se déshabiller. Donc, ça n'a pas tenu très, très longtemps, on va dire. Mais bon, j'ai quand même testé.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, là, si je reviens encore un peu plus quand tu étais toute jeune, toi à cette époque là Comment tu vois le sport ? Ça a quelle connotation dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, c'était une activité comme une autre. J'aurais fait de la flûte ou du piano.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'était pareil. C'était une activité. Pour moi, ce n'était pas une activité sportive, finalement. Je ne l'ai jamais associée à ça. Alors, c'est vrai que ce n'était pas ma matière préférée, on va le dire. Puisque, oui, comme je ne faisais pas énormément d'activités physiques en dehors, forcément J'avais pas peut-être l'habitude, j'avais pas l'endurance et j'ai toujours trouvé ça trop compliqué et trop difficile pour moi et je me suis jamais sentie à l'aise dans le sport à l'école.

  • Speaker #0

    Tu sais à quoi ça me fait penser en même temps que tu dis ça ? Ça me fait tellement penser justement à une des premières fois où on s'est vues au cours de marche active où on marchait et puis on était en montée et tu m'expliquais ça. Tu m'expliquais que t'étais un peu coincée par...

  • Speaker #1

    par tes limites physiques et aussi mentales,

  • Speaker #0

    mine de rien, par le fait de pas forcément t'imaginer pouvoir passer ce step supplémentaire en termes de difficulté. Tu percevais la difficulté de l'effort sans pour autant t'imaginer pouvoir la dépasser.

  • Speaker #1

    Et je ne sais pas où est-ce que tu évoques ? Complètement, oui. Pour moi, non. Je ne me sentais absolument pas capable de courir, par exemple. On y reviendra après. Oui,

  • Speaker #0

    on va y venir, effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, ce n'était pas envisageable. Je ne pensais vraiment pas être capable de le faire. Après, la marche, j'ai toujours aimé marcher. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de marcher plus tôt. Parce que pareil, dans mon entourage, sans parler de ma famille, mais après mon entourage, mes amis, etc., il n'y avait pas tellement de marcheurs de mon côté. Et puis, je n'ai jamais eu ni l'envie ni le courage peut-être de me dire à un moment, je vais marcher toute seule ou je m'inscris dans un club.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça te passait par la tête ou même pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais quand même acheté des chaussures de rando.

  • Speaker #0

    Ok, donc quand même.

  • Speaker #1

    Qui sont restées neuves. Je les ai revendues sur Vinted quelques temps après.

  • Speaker #0

    Plus longtemps après. Elles n'ont pas été très amorties, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, je crois que je ne les ai vraiment jamais utilisées. Ok. C'était à l'époque où mes enfants étaient encore petits ou peut-être un peu avant eux. Avec leur papa à l'époque, j'avais décidé que quand même, ça serait bien qu'on aille faire un peu de rando. On avait acheté des chaussures et elles sont restées dans la boîte.

  • Speaker #0

    Mais la rando n'a jamais été fixée. Le parcours n'avait pas été fixé du coup.

  • Speaker #1

    Donc voilà, il y a quand même eu toujours tout au long de ma vie des petites tentatives, on va dire. Ok.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles d'autres formes de tentatives ?

  • Speaker #1

    Non, je crois que ce sont à peu près les seules. Après, c'est arrivé vraiment l'activité physique après le Covid, en fait. Ok.

  • Speaker #0

    Je repense juste à la natation où tu dis, j'ai voulu tester un petit peu cette activité. Ça s'est arrêté autour de l'hiver. Justement, moi, j'adore hacker le cerveau des gens, comprendre en fait qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se décide à y aller ou on se décide à arrêter. Alors, ce n'est pas toujours évident de se rappeler comme ça, mais toi c'est Tu vois, approchant l'hiver, qu'est-ce qui se passe un peu dans ta tête au moment où tu fais de la natation ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a eu deux choses. Oui, parce que j'ai fait quand même plusieurs tentatives sur la natation. J'y suis allée... Avant les enfants, plus jeunes adultes, j'y suis allée toute seule. Parce que j'aime bien nager quand même. Et là, effectivement, ça n'a pas tenu très longtemps. Et quand les enfants étaient petits, j'avais décidé pour le coup de m'inscrire à un cours de natation. Là, ce qui a été compliqué, c'est que c'était tout niveau. Donc, j'étais un petit peu la dernière qui arrivait. C'est-à-dire que moi, à part la brasse coulée, le crawl, le reste, il ne s'était pas fait pour apprendre. Les autres savaient déjà. Donc là, ça a été un petit peu compliqué. Même si c'était sympa, ça m'a appris quand même plein de choses, notamment pour que ça passe plus vite, entre guillemets, c'est de changer de nage régulièrement. Parce qu'effectivement, quand on fait de la brasse coulée pendant trois quarts d'heure, c'est un petit peu monotone.

  • Speaker #0

    Il y en a qui aiment.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Alors pour moi, c'était... Mais toi,

  • Speaker #0

    tu avais besoin de variété.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Donc là, effectivement, le coach nous demandait des allers-retours. Un coup en brasse coulée, un coup en dos crawlé, un coup en crawl, etc. Donc même si je bataillais sur pas mal de nages... Ça a eu le mérite quand même de me dire, effectivement, si tu veux aller nager toute seule, de varier, d'apprendre à faire avec la planche aussi, pour les battements. Ce qui était très difficile d'ailleurs au début, je trouvais. J'avais commencé à progresser un petit peu là-dessus aussi. C'est vrai que c'est là qu'on voit que quand même, on avance quand il y a un minimum d'assiduité ou quand on est un petit peu accompagné aussi, surtout quand on débute.

  • Speaker #0

    Tu vois tes progrès.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est pas mal. Après, là, ce qui m'a fait arrêter, c'est que pour le coup, j'avais eu un accident de voiture. Ce n'était même pas l'hiver.

  • Speaker #0

    Ah, OK, d'accord.

  • Speaker #1

    J'avais eu un accident. Alors, j'avais eu, bon, pas grand-chose, mais je n'avais pas pu aller à la piscine pendant pas longtemps, en fait. J'avais dû avoir une dispense d'une ou deux semaines. Et comme j'y trouvais un petit peu dur et que c'était l'hiver, au final, j'en ai profité pour pas... Enfin, j'en ai profité.

  • Speaker #0

    Ça suffit pour pas te...

  • Speaker #1

    Ça suffit pour pas te... Ne retourne pas. Oui. C'était un peu dommage, mais bon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le vivais, le cours en lui-même, étant donné qu'il y avait une grande hétérogénéité dans les niveaux et que toi, tu ne te sentais pas forcément au même niveau que certains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était un petit peu dur quand même. C'est un peu dur de voir qu'on est toujours à la traîne quand il y avait dix allers-retours à faire. quelque part, parfois, ça ne se voyait pas trop parce que pendant que les autres en faisaient dix, bon, moi, j'en avais fait six, mais ce n'est pas grave. J'arrivais à peu près en même temps que tout le monde. Oui,

  • Speaker #0

    parce que le bassin, c'est des allers-retours.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas comme si tu ne passais jamais au même endroit. Ça pouvait passer, on va dire. Mais oui, je ne me sentais quand même pas très à l'aise. Je ne me sentais pas très à l'aise. Mais bon, après, avec notre bonnet, nos lunettes et la tête à moitié sous l'eau, honnêtement, bon, quand on est un petit peu motivé. Ça marche. Et puis ça me faisait vraiment du bien quand même. OK.

  • Speaker #0

    Comment ça te faisait du bien ? C'est quoi que tu... Tu te rappelles de quoi, là, en termes peut-être de sensations ou de bien-être ?

  • Speaker #1

    C'est le moment de... C'était déjà un moment pour moi, vraiment que pour moi. Et puis la détente après la natation, parce que quand même, l'eau, ça détend énormément. Et c'est vrai qu'à la sortie, il y a un espèce de... de relâchement qui fait que même si c'est difficile d'arriver, de se mettre en maillot de bain, quand on ressort, en général, on est content de l'avoir fait quand même.

  • Speaker #0

    Oui, et dans ces moments-là, même si le niveau que tu avais n'était peut-être pas celui que tu aurais aimé avoir, peu importe, mais souvent, le fait d'avoir vécu un truc un peu dur, on est content que ça s'arrête aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    content d'y être allée jusqu'au bout, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    c'est quand même plaisant quand même, de voir qu'on a réussi à s'intégrer à un groupe qu'on ne connaissait pas, qui nageait déjà plutôt bien. Et puis, j'ai réussi à ma manière. J'arrivais à suivre comme je pouvais, mais c'était quand même bien. Je en garde quand même un bon souvenir. Oui,

  • Speaker #0

    ok. C'est cool, c'est trop bien ça. Ça ne t'est pas dégoûté ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu dis que finalement, le Covid, tu as profité du Covid pour t'y remettre.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi en fait ? J'aime bien parce qu'effectivement, le Covid a été une révélation pour beaucoup de personnes à ce niveau. Ce qui est chouette parce que c'est vrai que le Covid nous a tous amenés à un moment donné à ralentir et s'arrêter dans notre vie. Et même des personnes qui étaient très éloignées de la pratique se sont dit, je vais peut-être m'y mettre. C'est rigolo dans un certain sens, parce qu'on aurait pu se mettre à faire plein d'autres trucs que de faire de l'activité physique finalement. Et toi, pourquoi tu t'es saisie de cette occasion pour le faire ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a eu déjà une prise de poids quand même pendant la période du Covid. Bon, qui avait peut-être un peu commencé avant, mais ça a augmenté, on va dire, pendant le Covid. Donc, je ne me sentais pas spécialement à l'aise dans mon corps. et puis il y avait le fait aussi de de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire ce qu'on voulait. Donc, on utilisait notre heure chaque jour avec les enfants. On habitait en bord de Saône, donc par chance, on avait les bords de Saône à cinq minutes quand même. Donc, c'était génial. Mais je me suis dit qu'effectivement, à ce moment-là, on ne pouvait rien faire et qu'en temps normal, peut-être que j'aurais pu faire plein de trucs, mais que je ne le faisais pas. que je ne le faisais pas. Donc, il y a eu vraiment ces deux choses. Il y a eu la prise de poids où je me suis dit « Bon, il faut que tu rectifies ton alimentation et que tu bouges un peu. » Et puis, le fait de m'être sentie vraiment...

  • Speaker #0

    Coincée, quoi.

  • Speaker #1

    Coincée.

  • Speaker #0

    Oui. C'est le besoin de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, le besoin d'ouverture. C'est clairement le mot.

  • Speaker #0

    Merci le Covid.

  • Speaker #1

    C'est ça. Pour en trouver les côtés positifs.

  • Speaker #0

    C'est vrai, parce que mine de rien, en fait, parfois, il faut en arriver un peu à l'extrême. C'est-à-dire, pour se rendre compte qu'on a ce besoin-là, il faut vraiment être poussé dans l'extrême inverse. C'est ça. parce que Ce besoin de sortir, on l'a tous vécu à un moment donné. Je trouve que c'est marquant et c'est intéressant de voir comment on réagit par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour la petite anecdote, je me suis inscrite un soir, c'était un mardi soir, pour un cours de gym tonique.

  • Speaker #0

    En visio, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, après le Covid, du coup, à la rentrée en septembre. Je m'étais dit, voilà.

  • Speaker #0

    Mais attends, pendant le Covid, ce que tu faisais, c'était surtout marcher, sortir pendant l'heure. Est-ce que tu avais fait autre chose ou pas spécialement ? Non.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Les vidéos, etc.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas fait ça ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas testé. J'avais un petit mini-stepper à l'époque. J'ai dû en faire un petit peu, mais ce n'était pas non plus...

  • Speaker #0

    Ça se compte sur les doigts de la main.

  • Speaker #1

    Non, j'ai attendu la rentrée de septembre. Je me suis dit, à la rentrée, je m'inscris à une activité. Donc j'ai commencé par la gymtonique et pour la petite histoire, je vais m'inscrire, je remplis les papiers, je demande le tarif, etc. Je fais un chèque et la personne me dit non, non, mais vous n'êtes pas obligé de régler tout de suite. Vous avez trois cours d'essai avant de vous décider. Donc là, c'était au mois de juin, les inscriptions pour septembre. Et je lui dis si, si, je vous règle maintenant parce qu'en fait, si je ne m'inscris pas et que je ne règle pas maintenant, en septembre, je ne viendrai pas.

  • Speaker #0

    Bien joué,

  • Speaker #1

    bonne stratégie. Je m'inscris aujourd'hui, je fais mon chèque et en septembre, je suis là.

  • Speaker #0

    Tu te connais bien. Oui. C'est une stratégie d'engagement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a marché ? Oui. Parce que parfois, ça ne marche pas. On peut s'inscrire à la salle de sport et ne pas y aller.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Si, ça a marché. Ça a marché, ça m'a vraiment fait du bien. Un peu pour les mêmes raisons que la natation à l'époque. Le fait de prendre du temps pour soi, ce que je ne faisais pas tellement. et puis les... Les enfants commençaient à grandir aussi. Donc, voilà, le temps, je me sentais plus légitime de le prendre, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Et légitime par rapport à quoi ?

  • Speaker #1

    Parce que mon temps, il était pour mes enfants. Oui,

  • Speaker #0

    donc si tu avais pris du temps pour toi à ce moment, qu'est-ce que ça aurait fait un impact dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Ah, j'aurais culpabilisé de m'offrir... Enfin, de m'offrir, de me... De prendre une heure pour moi et peut-être à ce moment-là de laisser mes enfants tout seuls ou de les faire garder pour que moi, j'aille faire une activité physique. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas possible.

  • Speaker #0

    C'est un truc que beaucoup de femmes partagent, le côté, si je prends ce temps-là pour moi, presque le raccourci mental, c'est que je ne suis pas une bonne mère parce que je laisse mes enfants.

  • Speaker #1

    C'est au détriment de mes enfants.

  • Speaker #0

    Alors que, je ne sais pas comment tu le verrais maintenant, mais c'est vrai que Je pense que c'est un phénomène un peu sociétal de fonctionner comme ça et de dire, je dois être une mère dévouée pour mes enfants. Je vais peut-être utiliser des mots un peu forts, mais pour être une bonne personne et une bonne maman.

  • Speaker #1

    C'est un peu ça dans l'idée, c'est ça. Et on s'oublie. Bien sûr, complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et donc là, tes enfants sont un petit peu plus grands. À ce moment, ils ont quel âge ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, c'était en 2020. Donc Gaëtan avait 10 ans, il allait bientôt rentrer au collège, et Corentin avait 14 ans. Donc effectivement, je pouvais les laisser tout seul plus facilement déjà, et puis l'activité n'était pas très loin non plus, il n'y avait pas un gros risque.

  • Speaker #0

    Ils sont deux aussi.

  • Speaker #1

    Et puis ils sont deux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc tu t'inscris, tu vas faire ces cours, ça te fait du bien ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Donc, c'était super bien. Vraiment apprécié. Ça a été compliqué au début. Mes premiers squats, j'ai cru que je n'arriverais jamais à faire des squats. C'était juste pas possible.

  • Speaker #0

    Et pourquoi dans ce moment, tu persévères parce que tu aurais pu arrêter ?

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, parce que je reconnaissais que ça me faisait du bien et que j'étais toujours contente à la fin du cours.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi qui te motivait tant à ce moment ?

  • Speaker #1

    C'était vraiment le moment pour moi, le fait de bouger. Parce que je sentais que mon corps avait besoin de bouger quand même. J'étais vraiment trop sédentaire. Et puis, j'ai eu la chance de tomber sur une prof à l'époque qui est quand même très motivante et très entraînante. Après, peut-être que j'aurais pu ne pas poursuivre si je n'avais pas accroché avec la personne. Honnêtement, je pense que ça aurait pu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça joue beaucoup et de le souligner là, ça permet de se dire que si à un moment donné on teste un cours et qu'en fait on n'aime pas le cours, c'est de se questionner pourquoi est-ce qu'on n'aime pas ? Est-ce que c'est le prof qui ne nous booste pas ou ne nous plaît pas ? Ou est-ce que c'est vraiment l'activité ? Parce que si c'est le prof, c'est vrai que c'est bien de... C'est toujours dur de se relancer, de retrouver un autre cours ou de réessayer dans un nouveau groupe avec une nouvelle personne, mais ça vaut le coup. parce que si on s'arrête au prof... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est dommage. Donc là, il y avait la prof, effectivement, et puis les participantes aussi. C'était un bon groupe qui était vraiment très sympa, convivial pareil. On n'était pas beaucoup de nouvelles non plus. Donc au début, tout le monde se connaissait. C'est toujours un peu gênant aussi quand on arrive et que tout le monde a l'air un petit peu de se connaître. Mais voilà, je me suis sentie bien intégrée rapidement. C'était un bon groupe et ça aide. Oui. C'est mon truc, le groupe pour l'activité physique. Je pense qu'on en reparlera après.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Et donc là, tu as fait ton année complète, si je comprends bien. Oui,

  • Speaker #1

    et j'ai même re-signé pour une seconde année. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, à cette époque, tu fais une séance par semaine ? Oui. Et tu marches un petit peu au final ? Tu as continué de marcher après le Covid ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Pas tellement. Après, je marche facilement au quotidien. Parce que j'aime bien, voilà, entre midi et deux, quand je peux, je vais marcher. Alors, moins en télétravail, du coup, j'arrive moins à le faire en télétravail. Mais quand je suis sur site, systématiquement, je vais marcher entre midi et deux. En général, je me gare rarement exactement à l'endroit où je veux aller. Parce que déjà, je n'ai pas envie de tourner une demi-heure pour trouver une place. Et je me dis que si je me gare un peu plus loin, déjà, je marche et puis j'arrive à la même heure. Oui, au final. Oui, au final. Sauf que je n'ai pas tourné en rond, ce que je déteste.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est une bonne stratégie. Finalement, ça t'apporte plus de bonnes...

  • Speaker #1

    Oui. Et puis, oui, j'ai signé pour une deuxième année. Et puis là, je me suis aperçue que la prof proposait également un cours de marche active le jeudi soir. Comme j'ai toujours bien aimé marcher quand même, c'était une aubaine.

  • Speaker #0

    C'était fait pour toi,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Exactement. Donc voilà, sur la deuxième année, je signe sur la deuxième activité physique. Bon, que j'ai adoré. bon la prof, toujours.

  • Speaker #0

    Mais tu commences quand même à prendre goût un peu à avoir une activité qui est régulière. Oui,

  • Speaker #1

    et puis la marche active, c'est vraiment mon activité préférée quelque part. J'ai vraiment trouvé quelque chose de...

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu peut-être ce que c'est, parce que je pense que ça parle pas forcément à tout le monde. Il y en a beaucoup qui peuvent confondre un peu avec la marche rapide, comme on voit au Giro,

  • Speaker #1

    par exemple. C'est pas du tout la marche athlétique, effectivement. C'est quand même une technique de marche assez rapide où on fait des petits pas très rapides en utilisant beaucoup les bras. Et au-delà de ça, on ne marche pas comme ça pendant des heures non plus. C'est beaucoup de fractionner sur de la marche active et du renforcement musculaire aussi.

  • Speaker #0

    Donc avec des petits exercices,

  • Speaker #1

    avec des fentes, des squats, un peu de planche, des accessoires parfois, des élastiques. Donc c'est assez varié pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que c'est pas... Oui, c'est complet. Et c'est pas de la marche comme de la randonnée, comme on peut l'imaginer. C'est vrai que parfois, quand j'en parle à des copines qui aiment bien marcher, elles me disent « Ah non, mais vous marchez pas » .

  • Speaker #0

    Vous faites pas que marcher.

  • Speaker #1

    Pas tout à fait, quoi. Effectivement, on fait pas 10 bornes parce qu'on fait du fractionné et que c'est par tranche parfois de 30 secondes très rapide ou une minute, et puis plus lent après.

  • Speaker #0

    Oui. Donc ça, ça commence à faire un certain nombre d'années que t'en fais ?

  • Speaker #1

    Bah oui, du coup, ça doit faire 4 ans.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Quand je me suis inscrite sur cette deuxième activité, Gaëtan était encore petit et là, il m'a dit « Ah, mais tu t'inscris à une deuxième activité ! »

  • Speaker #0

    Tu as donc surpris tes enfants ?

  • Speaker #1

    C'est ça ! Déjà une, mais là deux, ben oui, vous grandissez, tout ça... Mais ça les a un peu chagrées, enfin le petit, ça l'a un peu chagrée.

  • Speaker #0

    Mais dans quel sens ? Parce que tu allais être moins là ? Oui,

  • Speaker #1

    clairement. Donc il aurait vraiment pu me faire culpabiliser à ce moment-là. Ah oui,

  • Speaker #0

    aïe Les enfants sont durs.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment.

  • Speaker #0

    Les enfants sont durs. Mais tu vois, ça pouvait être, je ne sais pas ce que tu as fait à ce moment, mais ça pouvait être l'aubaine de le mettre lui aussi à une activité pour que du coup, il ne se rende pas forcément compte de ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, alors du coup, ça s'est bien passé parce qu'au départ, ils étaient tous les deux tout seuls à la maison pendant cette activité. Mais après, le grand est parti à l'internat pour sa scolarité, puisque son bac pro était sur Lyon et qu'on habite Montmerle. Et là, c'est vrai que Gaëtan était pourtant un peu plus grand, mais il a très mal vécu ces deux soirs où il était vraiment tout seul parce qu'il n'avait pas l'habitude encore. Et je me souviens... C'était un petit peu dur quand même. J'ai tenu bon parce que vraiment, ça me faisait trop du bien. Et quand le grand s'est retrouvé à l'internat, je me souviens les premières semaines où Corentin rentrait, Gaëtan lui disait « C'était horrible. Jeudi soir, quand maman va à la marche active, elle rentre trop tard. C'était horrible d'être tout seul. »

  • Speaker #0

    Ah oui, ça c'est dur.

  • Speaker #1

    Il a été dur quand même.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il a été dur inconsciemment. enfin, maintenant donc quelques années plus tard comment est-ce qu'il le vit ? parce qu'il vit toujours chez toi oui oui oui qu'est-ce qui a changé à ce niveau ? est-ce qu'il est plutôt à t'encourager ?

  • Speaker #1

    à m'encourager non mais voilà il sait que ça fait partie du quotidien, de la semaine et qu'à ce moment-là je ne suis pas là après il a grandi aussi donc finalement maintenant il aime bien ce petit moment tout seul parfois quand je rentre j'entends la musique à fond derrière la porte

  • Speaker #0

    et dès que tu ouvres la porte, bim, il coupe le son donc il s'y est bien fait oui il a compris maintenant l'avantage à ce que maman ne soit pas là exactement,

  • Speaker #1

    il en a pris son parti c'est ça,

  • Speaker #0

    puis en fait on n'en parle pas, mais mine de rien il a appris aussi à être un petit peu autonome oui, tout à fait ça c'est important en fait, en grandissant il ne veut pas toujours avoir besoin de sa maman un...

  • Speaker #1

    Oui, ça a permis ça, parce que sinon, de moi-même, je ne me serais pas dit... J'aurais eu du mal à les laisser tout seul et en me disant « Oh, je peux aller faire ça pour les rendre autonomes » . Je ne l'aurais pas fait. Autant leur papa l'a fait plus facilement que moi, autant moi, j'avais un peu plus de mal.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à la marche active, donc au début, comment c'était plutôt dur pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur quand même au début. J'étais vraiment à la traîne. Après, là, pareil, vraiment, toujours la même super prof. Et un super groupe aussi. Encore pas un meilleur groupe qu'à la Gymtonique, mais différent. Parce qu'à la Gymtonique, on ne discute pas trop. On ne peut pas trop dialoguer. Beaucoup moins. Alors que là, on ne peut plus se permettre de parler, même si on se fait disputer quand on parle trop. Mais vraiment, un super groupe et j'ai toujours envie d'y aller. Il n'y a pas un moment où...

  • Speaker #0

    Donc en plus, tu veux y aller.

  • Speaker #1

    Oui, je suis capable de ne pas aller à autre chose parce que le jeudi soir, j'ai marche active.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien d'autre qui viendra interférer.

  • Speaker #1

    Non, honnêtement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi qui t'anime autant ? Qu'est-ce qui te motive autant ?

  • Speaker #1

    Il y a le groupe quand même. Il y a l'effet de groupe, c'est que je ne vais pas juste faire de la marche active, je vais aussi retrouver mes copines de marche active. Et puis, c'est hyper entraînant, ça passe super vite. Même si au début, c'est vrai que c'était dur, mais bon, elles m'ont tout expliqué qu'elles aussi, quand elles ont commencé, elles étaient comme moi.

  • Speaker #0

    Oui, je fais une parenthèse, je viens de démarrer des cours de danse, moi. D'accord. Et tu vois, c'est de la danse de couple. Et du coup, forcément, il y a un décalage quand tu démarres par rapport aux autres. Et à chaque fois, ils me disent tous, mais tu sais, on a tous démarré par là. Et je trouve que c'est sympa.

  • Speaker #1

    C'est vraiment génial parce que c'est encourageant. Oui. C'est encourageant, c'est motivant quand même de se dire, bon.

  • Speaker #0

    Et puis tu te dis, on me comprend. Oui. Ils ont été à ma place, donc c'est rassurant.

  • Speaker #1

    Pareil, au début, il fallait acheter la montre cardio, fréquence mètre, etc. Moi, je n'avais jamais utilisé ça. Donc, au début, je ne savais jamais comment ça marchait. Quand on me demandait mon cardio,

  • Speaker #0

    j'utilisais l'heure.

  • Speaker #1

    J'étais complètement paumée. Et pareil, il y en a une dans le groupe qui me dit « Ah non, mais ne t'inquiète pas, moi, au début, c'était pareil. Je me faisais tout le temps engueuler. Je n'avais jamais regardé au bon endroit. Ce n'était jamais bon. » Ça me rassure.

  • Speaker #0

    Encore plus, tu as gagné des compétences au niveau technologie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je m'exprime mieux sans mieux ma montre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ok, donc c'est vraiment l'effet de groupe, le fait de retrouver les copines qui te donne envie d'y aller facilement.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça me fait vraiment du bien physiquement aussi.

  • Speaker #0

    Alors c'est quoi cette fois maintenant le bien que ça te fait ? Comment tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est plus... Toujours un peu ce moment de détente quand même après.

  • Speaker #0

    La fierté aussi d'avoir bougé, de m'être dépensée physiquement. Et puis sur le corps aussi, même si à ce moment-là, je n'ai pas perdu du poids parce que je n'avais pas adapté mon alimentation non plus. Ça a été assez progressif. Mais on sent quand même qu'on gagne en tonicité, quelque part. Et quand on voit qu'on progresse aussi, notamment... On voit bien que les squats, on les fait mieux, que les fentes, on y arrive mieux. Alors qu'au début, c'était vraiment la croix et la bannière.

  • Speaker #1

    Chaque effort ou exercice était douleur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc ça, ça fait du bien au moral aussi de voir qu'on arrive à progresser sur ce genre d'exercice notamment.

  • Speaker #1

    Ça encourage. Et en même temps, là, tu progresses petit à petit, etc. Je vais faire le lien un petit peu avec l'accompagnement qu'on a pu faire ensemble. Où dans ta tête, je me souviens, il y a vraiment... Donc tu vas en parler après, mais tu as envie de te mettre un peu à courir. Et en fait, dans ta tête, tout ce que tu as mis en place, donc gymtonique, marche active, puis après tu parleras du reste, ça reste, même si c'est régulier depuis un certain temps, dans ta tête, ce n'est pas encore acquis, dans le sens où tu ne sais pas si ça va tenir tout ce que tu fais. Tu en parleras. Tout ce que tu fais, tu ne sais pas si tu vas réussir à le tenir.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors que pourtant, la réalité nous montre, le quotidien montre que tu le fais. Oui. Que tu le fais et en plus, tu le fais aussi avec envie, etc. Du coup, à un moment donné, tu fais appel à moi. Est-ce que tu peux préciser un petit peu le contexte à ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, j'avais remplacé la gymtonique puisque la prof arrêtait. Elle a continué la marche active, heureusement, elle continue encore.

  • Speaker #1

    Ça, c'était ton cours préféré ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai remplacé la gym tonique par du pilates. Et cette année, pilates et yoga.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, un peu le pilates, c'est quand même pas mal. Pour le gainage et ne serait-ce que pour la marche active, d'avoir un peu la technique pour engager son périnée, etc. Pour se gainer, tout simplement. Donc ça, c'est assez intéressant. Et c'est vrai que ça me titillait depuis longtemps de courir un petit peu.

  • Speaker #1

    Ça te titillait en même temps ? Tu ne t'imaginais pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça te titillait ? C'était l'envie de quoi ? Ou la curiosité de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça fun et génial quand même de pouvoir courir. Je trouvais ça encore plus libérateur que la marche. Et plus libérateur, ce n'est peut-être pas le mot, mais plus sportif. On va dire. OK. Parce qu'honnêtement, quand on dit qu'on fait de la marche, marche active ou randonnée, pour les gens, ce n'est pas tellement du sport, souvent.

  • Speaker #1

    C'est surtout... Moi, je fais souvent un abus de langage. J'utilise le mot sport pour tout. Mais c'est vrai que le sport, si on veut suivre la règle, la définition, c'est vraiment une activité qui est cadrée, réglementée, avec une notion de performance, etc. Mais c'est vrai qu'il ne faut pas non plus trop s'embêter, je pense, avec les termes. Mais encore que... Et on va en parler de cette étiquette de sportive, qu'on se colle ou non sur le front, parce que même si la marche en tant que telle, ce n'est pas forcément considéré comme un sport, mais pour autant, je trouve que de ne pas se sentir sportif, c'est un réel frein pour continuer, parce que ça donne l'impression que ce n'est pas quelque chose qui est pour nous. Oui,

  • Speaker #0

    ça ne nous paraît pas accessible.

  • Speaker #1

    Pour en revenir un petit peu à ce que tu disais, ça te titille, ça te donne envie de te mettre à courir parce que pour toi, c'est plus du sport, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais avant la course à pied, oui, je m'étais quand même inscrite à la salle de sport aussi avec une collègue de boulot qui était inscrite et qui m'a proposé. Donc, je trouvais ça l'idée sympa. Et là, j'ai découvert le vélo elliptique. C'est un peu ce qui m'a... motivée pour la course à pied après, je pense, quand même. Alors, j'ai fait du tapis de marche. Après, ça, ça reste de la marche. C'était bien, mais ce n'était pas non plus super intéressant, on va dire. Par contre, le vélo elliptique, justement, j'ai adoré parce que j'avais l'impression de courir, mais sans impact. En fait, je pense que c'est l'impact quand même qui me gênait au début sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Qui te faisait peur, tu veux dire ? Oui. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça violent. Quelque part.

  • Speaker #1

    Ok. Puis il y a un peu toutes les peurs qui peuvent se cacher, tout ce qui est alimenté. La course à pied, c'est mauvais pour le dos, c'est mauvais pour les genoux.

  • Speaker #0

    Oui, on entend tellement de choses que c'est mauvais pour les articulations, etc.

  • Speaker #1

    Alors que je le rappelle quand même, ce n'est pas l'activité qui est mauvaise. Souvent, c'est la manière dont on le fait et dont on la pratique qui fait que l'activité, à un moment donné, peut faire mal.

  • Speaker #0

    Donc voilà, le vélo elliptique, vraiment, je trouvais ça génial parce que j'avais l'impression de courir. Et effectivement, j'avais cette sensation de l'idée que j'avais un peu quand même de la course parce que du coup, on va quand même beaucoup plus vite. Le cardio monte. Voilà, là, je sentais que je faisais un gros effort physique, on va dire quelque part, par rapport aux autres activités. Donc, j'avais essayé une ou deux fois de courir un petit peu sur le tapis à la salle parce que ça me sécurisait de ne pas être... dehors avec des cailloux démontés, des choses comme ça sur le tapis, c'était bien. J'ai tenté, peut-être il y a un an et demi. Bon, j'ai vu que j'arrivais à courir cinq minutes et puis je m'en suis arrêtée là.

  • Speaker #1

    OK, j'ai réussi à courir, c'est bon.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je suis sportive.

  • Speaker #0

    Et puis, rebelote du fin d'année 2024, je me suis dit, bon, allez, quand même, j'aimerais bien essayer de...

  • Speaker #1

    Donc, il y a quand même un truc qui te donne vraiment envie.

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Toujours, j'ai envie d'essayer. Même si je ne m'en sens pas capable, je me dis qu'il faut quand même que j'essaye.

  • Speaker #1

    C'est ta curiosité d'aller voir un peu ce que ça peut t'amener ? Oui. Et jusqu'où tu peux aller peut-être aussi ?

  • Speaker #0

    Oui aussi. J'avais remarqué notamment le vélo elliptique qui faisait monter le cardio, que ça m'avait quand même beaucoup fait progresser sur la marche active déjà. Donc là, j'ai recommencé mon petit programme sur le tapis de course au départ. Donc voilà, courir une minute, marcher une minute, après 5-5. Tu avais pris quoi,

  • Speaker #1

    une appli ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais utilisé une appli, je ne sais pas si j'ai le droit de la nommer. Oui. Oui, parce que franchement, elle est quand même pas mal. Nomme.

  • Speaker #1

    Dino tes pchicons feuilles,

  • Speaker #0

    Sophie. Non, j'avais installé Décat Coach.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Mais que j'utilise toujours d'ailleurs. Alors, je l'ai utilisé parce qu'il avait un programme de course à pied pour débutants, même si après, je l'ai manié un petit peu à ma sauce. Et je l'utilise toujours parce que ça me permet d'enregistrer très facilement les activités que je fais pour me rendre compte un peu de ce que je fais ou pas.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est bien, tu nous donnes des indices comme quoi tu as continué de courir.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ça ne s'est donc pas arrêté.

  • Speaker #0

    Ça ne s'est pas arrêté.

  • Speaker #1

    Depuis fin d'année 2024.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai commencé tranquillement sur le tapis. Et puis, au bout d'un moment, c'est vrai que sur le tapis, c'est quand même pas le plus fun. C'est vite rébarbatif. Donc, après, j'ai essayé un petit peu dehors. D'ailleurs, je ne peux plus retourner sur le tapis depuis. Je n'y arrive pas. J'ai réessayé, mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est trop...

  • Speaker #0

    Ah non, non. Donc, voilà, j'ai fait un petit peu la voie verte, un petit tour de lac. Donc, voilà, à chaque fois, j'augmentais un peu 5 minutes, 10 minutes. Au début, j'étais sur le temps de course.

  • Speaker #1

    Et là, excuse-moi, mais là, tu cours toute seule. Enfin, tu cours toute seule. Oui. Donc, tu n'étais plus... Tu vois, ta motivation de partager et d'être dans le groupe, elle n'est pas là. Non. C'est quoi ta motivation qui te fait courir ? Parce que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, j'avais envie d'essayer, de réussir aussi. OK. Mais j'en étais franchement pas sûre.

  • Speaker #1

    Tu es un peu persévérante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part. Alors que je n'ai pas l'impression. Mais finalement, on va dire que oui. Mais je ne voulais pas courir avec quelqu'un parce que je trouvais que mon niveau était tellement faible et nul que je ne me voyais pas. Pourtant, j'ai des gens autour de moi qui courent. Mais c'est vrai que ça aurait peut-être été plus facile de m'intégrer sur un groupe, parce que je sais qu'il existe aussi des groupes. Mais non, mon niveau, j'avais besoin toute seule de voir ce que j'étais déjà capable de faire ou pas.

  • Speaker #1

    Pour juger si oui ou pas, je suis...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc voilà, j'ai commencé comme ça, toute seule, pendant un petit moment. Et puis après, je suis allée courir avec une copine avec qui je fais de la marche active et qui court également. Et donc là, effectivement, à deux, j'ai couru beaucoup plus que toute seule, déjà. J'ai trouvé que le temps passait beaucoup plus vite quand on était à deux et que je pouvais même discuter en courant.

  • Speaker #1

    Ah, donc là, tu commences à te rendre compte que tu es capable de faire certaines choses dont tu ne pensais pas capable au départ.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et avant tout ça, la course à pied, oui, c'est vrai que je ne l'ai pas précisé. J'avais dans l'idée depuis l'année dernière, j'avais fait le courir pour elle en marche. les 10 kilomètres, avec une copine qui, elle, court. Donc, on l'avait fait toutes les deux en marchant. On avait couru un petit peu sur la fin. Elle m'avait dit, allez, tu le sens, on fait le final en courant. OK, pourquoi pas ? Et du coup, quand même, depuis ce moment-là, ça me trottait un peu dans la tête de me dire, peut-être que l'année prochaine, comme j'avais cette envie de courir, ça pourrait être l'objectif de me dire, l'année prochaine, je le fais en courant. Donc, c'est ça aussi qui m'a tenue et qui m'a motivée, je pense, à persévérer.

  • Speaker #1

    Donc, pour faire les 10 kilomètres ? Oui. Et donc toi, tu m'as contactée en début d'année, si je ne dis pas de bêtises. Oui. Au final, pourquoi ? Parce que finalement, tu avais déjà mis le pied à l'étrier. Il y avait déjà quelque chose qui se faisait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, j'avais commencé. Ça allait plutôt pas mal, mais je n'étais pas assez à l'aise. Je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode. Et surtout, je n'étais pas sûre d'arriver aux 10 kilomètres, de réussir et d'arrêter avant, en fait. Je n'étais vraiment pas sûre de pouvoir continuer parce que je n'y ai pas pris énormément de plaisir au début. Au début, quand je commençais à courir toute seule, d'un coup, je me sentais hyper essoufflée. C'était affreux. Je regardais ma montre. Waouh, ça fait deux minutes que tu cours. Ça va être compliqué. Plus de 20 !

  • Speaker #1

    Oui, en plus, petite parenthèse par rapport à l'essoufflement. Je me rappelle que c'était vraiment la fois où on avait marché ensemble. On s'était retrouvés à marcher en montée. Oui. tu étais essoufflée à un moment donné, et puis vraiment, l'essoufflement était quelque chose que tu percevais assez mal. Oui. Je ne me rappelle plus quel écho ça faisait dans ta tête, mais ça peut arriver parfois de se dire, mais en fait, si je suis essoufflée, ce n'est pas normal, ou je ne devrais pas aller plus loin, ou je suis essoufflée, mais qu'est-ce qui va se passer si je continue ? En fait, c'est un peu l'inconnu de comment mon corps va réagir, qu'est-ce qu'il va faire, est-ce qu'il va me suivre, est-ce qu'il va me lâcher ?

  • Speaker #0

    après c'est vrai qu'autant en Alors, remarche active, on ne fait pas... Si, on fait du dénivelé, si. Elle nous entraîne... On fait du dénivelé. Je fais un peu de rando aussi où il y a du dénivelé. Mais c'est vrai que j'avais vraiment beaucoup, beaucoup de mal avec le dénivelé. Mon cardio, il montait vraiment très, très haut au départ. Alors, je n'avais pas peur non plus qu'il se passe quelque chose de grave. Mais c'était quand même hyper inconfortable de se dire il va me falloir combien de temps pour reprendre mon souffle quand même ? Parce qu'il va falloir que ça redescende.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, et en soi, ce n'est pas forcément un problème. Non. Mais je comprends qu'il y a la crainte un peu de...

  • Speaker #0

    Mais j'avais l'impression que oui, j'étais toute rouge, mon cœur battait au maximum de ses capacités. Alors, même si je ne suis pas inquiète de base, mais quand même, j'avais l'impression que j'avais poussé mon cœur au maximum de ses battements et qu'il fallait peut-être s'arrêter.

  • Speaker #1

    Comme si tu n'étais pas très cool avec lui. est-ce que c'est bien ? est-ce que je lui fais du bien ou du mal ?

  • Speaker #0

    exactement oui en fait c'est ça j'étais pas sûre que ce soit bon même si j'avais pas peur ni de faire un malaise ni qu'il se passe quelque chose de grave je me demandais si c'était bon et je pense que ce qui faisait écho aussi c'est finalement je suis peut-être pas faite pour ça non plus parce que les

  • Speaker #1

    autres elles sont à 140 moi je suis à 190 je crois qu'il y a un souci je suis vraiment pas faite pour le sport et tu vois j'en parle dans mon dernier épisode où souvent on se dit ça Parce qu'on n'a encore pas la condition physique qui va, entre guillemets. Donc, le raccourci, c'est, non, je ne suis pas faite pour ça, puisque là, ma condition physique me démontre que je suis dans le rouge. Sauf que comment est-ce qu'on peut être faite pour ça, sans travailler sa condition physique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et pour en revenir à l'essoufflement, c'est important de le dire qu'en fait, oui, c'est bon d'aller travailler son cœur, d'aller chercher de l'essoufflement. Parce que si on ne va jamais chercher l'essoufflement, on ne met jamais le corps dans un peu d'inconfort. Et si on ne le met jamais dans un peu d'inconfort, il se limite très rapidement, en fait. Et pour être capable de faire un effort qui est un petit peu plus élevé que ce qu'on fait dans le quotidien, et ça, on peut en avoir besoin, parce que l'ascenseur tombe en panne. Moi, je suis au septième étage, l'ascenseur tombe en panne, il faut pouvoir monter cet étage.

  • Speaker #0

    J'y ai pensé quand je suis arrivée, je me suis dit...

  • Speaker #1

    On va nous refaire l'ascenseur bientôt, pendant plusieurs semaines, il n'y aura pas d'ascenseur. Donc c'est important d'avoir quand même une condition physique de base, sans dire de chercher de la haute performance, pour assurer ses arrières au cas où on en ait besoin. Et pour ça, on est obligé de passer par de l'essoufflement, pour qu'à un moment donné, ce fameux seuil d'essoufflement soit repoussé, parce qu'on l'a travaillé, on l'a entraîné et tout. Mais c'est vrai que quand on s'y met ou qu'on n'a pas l'habitude, donc on ne connaît pas ce genre de... signaux que le corps envoie, ça peut mettre un peu du doute sur est-ce que c'est une bonne chose de le faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et quand j'ai fait appel à toi, il y avait ça aussi notamment, parce que je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode, et je sentais que j'avais quand même de plus en plus besoin d'activité physique, donc je multipliais, je faisais quand même pas mal de choses, mais je me suis dit... Est-ce que je vais réussir à maintenir ça ? Parce que ça me paraissait tellement impensable pour moi de faire de l'activité physique tout court. Donc là, j'arrivais parfois à 2, 3, 4 activités par semaine. Et j'étais contente. J'étais super contente. C'était bien. Mais j'avais trop peur de ne pas tenir. Et de me dire qu'à un moment, soit un moment, un peu comme la natation, de me dire soit un moment... J'ai un pépin, j'ai une blessure, je ne peux pas faire pendant deux semaines. J'avais l'impression que tout allait retomber.

  • Speaker #1

    Que tu ne pourrais pas... Oui.

  • Speaker #0

    Ou si j'ai une grippe, je suis alitée pendant deux semaines. Tout allait retomber comme un soufflé, que je n'aurais pas la force ou le courage de redémarrer, que ça allait anéantir tous les efforts que j'avais faits presque. Ce qui est bête, ce n'est pas en deux semaines non plus qu'on perd tout.

  • Speaker #1

    Non, mais effectivement. Et tu vois, ça montre aussi que nos expériences passées, viennent construire la manière dont on perçoit aussi l'activité physique, dont on perçoit la réussite ou l'échec. Et quand on est un peu conditionné, mine de rien, par nos expériences passées. Donc, si on a vécu déjà des arrêts de pratique, comme tu l'as vécu avec la natation, dans notre tête, ça nous prouve qu'en fait, on va potentiellement être voué à réabandonner une nouvelle fois. Or, ce n'est pas forcément le cas. Ce n'est pas parce que ça s'est passé par le passé que ça va se repasser. Mais c'est vrai que ça nous colle un peu la peau. Et c'est vrai que toi, malgré... Je me rappelle, c'était vraiment flagrant. Malgré le fait d'être quand même régulière depuis un certain temps, tu avais toujours en tête ce truc de... Mais en fait, est-ce que vraiment ça va tenir ? Oui. C'était comme si ton cerveau était branché sur le truc du passé, mais que ton comportement était bien là. Oui,

  • Speaker #0

    je me souviens d'ailleurs, on en avait parlé. Parce que pour moi, ça ne faisait pas suffisamment longtemps que j'avais cette pratique pour qu'elle soit ancrée et que je puisse la maintenir. Et je me souviens, tu m'avais demandé, mais à ton avis, au bout de combien de temps tu penses que ça va être bon ?

  • Speaker #1

    Oui, combien de temps il te faut pour te dire que c'est bon, ça y est ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est important de se poser la question, parce que sinon, on tourne en rond et on reste branché sur la même chose.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je ne me rappelle pas trop de ta réponse à ce moment. mais d'ailleurs Comment tu es maintenant par rapport à cette perception-là que tu avais ? Je ne sais pas si je vais réussir à tenir ou pas. Tu te sens comment maintenant par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de doute sur le fait que je vais continuer à pratiquer. Ça, c'est sûr. Alors après, quelle activité ? Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Celles que j'ai actuellement me conviennent. Mais non, j'en ai trop besoin. Je ne pensais pas en arriver là, entre guillemets. Je ne peux pas dire que je suis addict ou accro non plus à l'activité physique, mais...

  • Speaker #1

    Mais ça fait partie de ton...

  • Speaker #0

    Mais ça fait vraiment partie, oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Et ça, quand on en arrive à penser ça, en fait, c'est acquis, tu vois. Oui. C'est acquis, j'ai envie de dire, pour la vie. Ça ne veut pas dire que ça ne fera pas un peu des vagues ou qu'il n'y aura pas des moments où tu vas peut-être arrêter parce que oui, il y aura peut-être une blessure, il y aura peut-être telle ou telle chose. mais quand on... On est persuadé au fond de notre tête que même s'il se passe quelque chose, à un moment donné, on reprendra par je ne sais trop quelle activité, je ne sais trop quel objectif. En fait, c'est bon. C'est vraiment de voir l'activité physique, je le dis souvent, comme une affaire de toute une vie, comme un grand jeu dans lequel, oui, il y a peut-être des périodes où on en fait moins. C'est comme ça, c'est OK. Mais après, est-ce que je l'ai déjà fait une fois ? J'ai réussi à le faire une fois. En fait, pourquoi je n'arriverais pas à le refaire ? Alors après, ça demande du coup, dans ces moments-là, de prendre un peu sur soi, sur le fait qu'on ne redémarre pas de zéro, mais il faut refaire des efforts.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, je pense que c'est difficile de reprendre après.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est de se dire, allez, il faut revivre des efforts qui sont un peu difficiles au début, mais on ne perd jamais tout. Et on ne perd pas notamment toute l'expérience qu'on a emmagasinée. Oui. Toutes les compétences, tout le... la manière dont on a traversé le truc, ça, on l'a gagné, en fait. On l'a intériorisé. Donc, on est forcément mieux armés, en fait. Et du coup, maintenant, tu es sportive ou tu n'es pas sportive ?

  • Speaker #0

    Oui, maintenant, je pense que je peux dire que je suis sportive. Enfin, ça a mis longtemps, mais j'y ai réussi.

  • Speaker #1

    Et c'est une question que vous pouvez vous poser, en fait. À partir de quand, vous, parce que sans se baser sur la définition exacte du sport, mais à partir de quand vous vous considérez comme sportif ou pas ? Et pour vous, c'est quoi un sport C'est des questions que j'adore poser.

  • Speaker #0

    Oui, tu les avais posées d'ailleurs, effectivement. Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Quand on se sent sportif, derrière, ça fait partie de notre identité. Donc, on a beaucoup plus de chances de le faire perdurer. Parce que c'est là, ça fait partie de notre nouvelle culture.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie de mon quotidien maintenant, comme le reste. Comme aller au travail, comme aller faire les courses.

  • Speaker #1

    Oui. Et en plus, là, tu ne l'as pas précisé, mais tu as réussi tes 10 kilomètres.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Du coup, pour la petite parenthèse, on a travaillé ensemble pendant deux, trois mois, si je ne dis pas de bêtises. On a fait quelques séances en préparation mentale. Donc, on a travaillé vraiment sur le mental, dans l'idée de justement que, notamment, ta perception de l'activité physique évolue un petit peu, que tu te sentes petit à petit plus sportive et que tu sentes aussi que tu as la capacité de continuer. Donc, on a travaillé là-dessus. Et aussi sur le fait de réussir à faire les 10 kilomètres Merci. Te sentir capable de faire les 10 kilomètres ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment sur l'objectif parce que je trouvais que finalement, c'était le 18 mai, je crois. J'avais commencé à courir tout doucement novembre-décembre. En fait, je n'étais pas sûre que ce soit réalisable. Est-ce qu'au 18 mai, je serais capable de courir 10 kilomètres ? Ça me paraissait un peu court. Donc, j'avais besoin aussi d'être encouragée et rassurée par rapport à ça. ce que tu as très bien fait. Et d'ailleurs, j'ai atteint mon objectif des 10 kilomètres mi-mars, au final. Donc,

  • Speaker #1

    bien avant.

  • Speaker #0

    Bien avant.

  • Speaker #1

    Ça, c'est beau comme on se sabote. C'est ça. Comme on ne croit pas en soi alors que c'est possible.

  • Speaker #0

    Et j'en suis pas revenue. Alors, c'était pas toute seule, parce que vraiment, pour la course à pied, quand même, j'allais pas courir toute seule, mais c'est quand même beaucoup mieux à deux. Après, avec... Avec une copine de marche active, on s'entend très bien et on a à peu près le même rythme à peu de choses près. Elle a plus d'expérience que moi, donc elle me tire un petit peu vers le haut. Et c'est grâce à elle que j'ai fait un jour mes premiers 10 kilomètres, alors que ce n'était pas du tout prévu. On a commencé à courir et on regardait un petit peu les kilomètres. On était à 5, 6, 7. Et puis à un moment, je lui dis moi à chaque fois. Ça fait partie de mes techniques aussi. C'est le cœur.

  • Speaker #1

    Tu partages ça.

  • Speaker #0

    Ça arrive. Quand j'entame un kilomètre, je le termine.

  • Speaker #1

    Donc, si tu es avec 1,2 km,

  • Speaker #0

    non ? Non, c'est jusqu'à 2. 1, 2, 3, 4, 5, 6,

  • Speaker #1

    voilà. Donc, 1,01 km, non. Il faut aller au 2.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    toujours. Il ne faut pas se louper.

  • Speaker #0

    Et je faisais déjà ça sur le vélo elliptique. D'ailleurs, pas en termes de kilomètres, mais en termes de temps. C'était par tranche de 5 minutes. OK. 5, si j'arrive à 6 minutes, on va jusqu'à 10. Et si j'arrive à 11, on va jusqu'à 15. Voilà, c'est mes petites techniques pour gratter un petit peu. Exactement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est des bonnes techniques. Est-ce que tu as d'autres choses à partager ?

  • Speaker #0

    Alors après, ce qui est compliqué, c'est qu'on est tous différents. C'est vrai que moi, pour la course à pied, j'ai eu besoin de commencer toute seule parce que je ne voulais pas qu'on voit comment je cours ou je me sentais trop nulle. Je ne me sentais pas de courir avec quelqu'un. Je ne voulais pas ralentir quelqu'un. Donc moi, j'ai eu besoin de faire des premiers tests toute seule, quelque part. Mais après, que ce soit pour la course à pied ou d'autres activités, moi, la plupart du temps, j'ai vraiment besoin d'être avec quelqu'un, soit une seule personne, soit un groupe, parce que je trouve que c'est hyper entraînant. Et là où j'ai fait mes plus grosses randonnées et mes meilleurs temps en course à pied, même si je ne cours pas vite, ça a toujours été en groupe. Et savoir bien s'entourer, c'est quand même super important parce que quand on s'engage sur un événement, Par exemple, pour la marche active, je vois souvent dans le groupe, quand il n'y a pas cours, il y en a toujours une qui propose qui veut aller marcher aujourd'hui, etc. En général, si je suis disponible, je réponds tout de suite oui. Comme ça, je m'engage et j'y vais. Si je réfléchis un peu, au dernier moment, je ne vais pas y aller. Et voilà, toujours, moi, j'ai besoin du groupe pour me faire avancer. Ça me gênait un peu au début. C'est pas que ça me gênait, mais du coup, je... J'avais envie d'être capable de faire toute seule quand même. Mais ça, on en avait parlé finalement. Peu importe, le principal, c'est de faire. Donc après, je pense qu'il n'y a pas de méthode. Le conseil que je pourrais donner, c'est vraiment de faire ce qu'on a envie, de se faire plaisir et de la manière qu'on veut finalement. Parce qu'on n'est pas obligé de courir 10 kilomètres non plus. On n'est pas obligé d'y aller quatre fois par semaine. Le tout, c'est de trouver ce qui nous correspond vraiment. Pour pouvoir maintenir, justement, et continuer à y aller, pas se dire, oh là là, il faudrait vraiment que je fasse ça, parce que ça, c'est vraiment bon pour la santé. Si ça ne nous plaît pas, ou si on est seul, ça ne fonctionnera pas. Et de se faire plaisir, quand même. Parce que moi, honnêtement, je le dis tout le temps, ça fait rire tout le monde, mais moi, vraiment, je ne fais pas du sport pour me faire mal. Il y a plein de gens qui aiment aller au-delà, pousser leur corps au maximum, aller au-delà de leurs limites. Moi, ce n'est pas trop mon truc. Même s'il faut un peu, je le reconnais, il le faut. Mais moi, ce n'est pas ça qui va me stimuler. Il faut se challenger quand même un peu de temps en temps. Si on veut progresser, c'est certain. Mais ce qui me motive le plus, c'est de le faire en groupe. Et surtout, je m'aperçois que c'est pour ma santé physique et pour ma santé mentale. Et c'est pour maintenant et pour plus tard surtout, puisque moi, mon but, c'est aussi... Enfin, mon but. Pourquoi je tiens aujourd'hui sur l'activité physique et ce qui me motive, c'est vraiment de vieillir en bonne santé. Puisque je vois des gens vieillir autour de moi. Et honnêtement, à 70, 75 ans, tout le monde n'est vraiment pas au même niveau d'activité physique.

  • Speaker #1

    Et au même niveau de santé, on va dire.

  • Speaker #0

    Exactement, en globalité. Et je pense que l'activité physique y est pour beaucoup. Donc moi, à 75 ans, je veux continuer. pouvoir faire de la randonnée. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute, je te souhaite vraiment, Topi, de continuer à être active comme tu le fais si bien maintenant. Et moi, je suis ravie de t'avoir accompagnée et d'avoir parcouru un petit bout de chemin avec toi dans ton expérience de l'activité physique. C'est vraiment chouette de voir, en fait, la différence entre le début et la fin. Surtout que, vraiment, moi, je t'ai suivie en deux ou trois mois. Je n'ai plus en tête exactement, mais... C'est assez court, mais en même temps, il y a quand même une belle évolution au niveau de l'état d'esprit qui fait que maintenant, tu es parti. Tu es parti, enfin, tu étais déjà bien parti, mais tu es parti même dans la tête. Tu sens que c'est plutôt bon et c'est ça qui va t'aider à durer. Et je pense que tu as fait le choix aussi de me solliciter à un moment stratégique pour toi et à un bon moment. Et mine de rien, je trouve que c'est important. Alors, bien sûr, on a envie de faire tout seul par moment où on ne se sent pas forcément à l'aise de... d'être avec d'autres personnes. Mais en fait, il faut aussi avoir en tête que de se faire aider, c'est un excellent moyen. Ce n'est pas être moins bon que les autres ou plus faible que les autres. C'est aussi avouer que, en fait, pour gagner peut-être un petit peu de temps, donc y arriver plus rapidement, ou pour justement être plus armé facilement ou moins se mettre des bâtons dans les roues, en fait, c'est de reconnaître que parfois, on a besoin d'être accompagné. Et donc, moi, je suis vraiment contente qu'on ait pu faire ce travail-là. si vous ressentez à un moment donné le besoin vous aussi parce que vous tournez en rond parce que vous avez l'impression que quoi qu'il arrive ça sera voué à l'échec surtout si vous êtes dans cette mentalité entre guillemets faites appel à quelqu'un n'hésitez pas à faire appel à Mouvementale à écouter régulièrement les épisodes du podcast qui peuvent aussi vous encourager, vous nourrir et vous inspirer et je te souhaite vraiment de continuer sur cette lancée Merci à toi Sophie et j'espère te retrouver une prochaine fois sur d'autres événements, peut-être d'autres compétitions de course à pied ou autres. En tout cas, merci à toi d'avoir partagé ton histoire.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci à toi aussi.

  • Speaker #1

    A bientôt, bye. C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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Description

Sophie n'a pas grandi dans un environnement sportif. Après un yo-yo d'activités tout au long de sa vie, elle se décide à faire différemment !

Dans cet épisode, je t'invite à plonger au coeur de son histoire avec l'activité physique...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour une nouvelle histoire d'activité physique. Je suis aux côtés de Sophie, que j'ai accompagnée pendant quelques mois et qui va venir justement nous raconter un petit peu son parcours avec l'activité physique. Alors, pour la petite anecdote, avec Sophie, on s'est rencontré il y a quoi, deux ans, je crois à peu près, dans un cours de marche active, le cours auquel ma maman participait. Et on a eu l'occasion de se rencontrer parce que j'étais venue découvrir ce cours pratiqué. Et c'est comme ça que tout a commencé. Et on vous en dira un petit peu plus au fur et à mesure de l'épisode. Mais pour les personnes qui rejoignent le podcast Mouvementale au cours de cet épisode, alors sachez que ce genre d'épisode est là pour vous motiver, vous inspirer. Peut-être que vous vous reconnaîtrez dans certains aspects de l'histoire de Sophie. et si ce n'est pas le cas, j'espère au moins que ça vous donnera un petit peu envie de vous questionner et d'aller mettre le pied à l'étrier, comme a pu le faire Sophie. Je suis ravie de t'avoir à mes côtés aujourd'hui et derrière le micro. Bienvenue à toi. Bonjour et merci.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci à toi de me recevoir.

  • Speaker #0

    C'est un grand plaisir et je suis très contente que tu sois là pour parler un petit peu de ton évolution, pour parler aussi du fait que maintenant, on peut le dire quand même, que l'activité physique fait vraiment partie de ton quotidien. Et on va justement aller explorer tout ça. Il y a une question que j'aime bien poser souvent pour démarrer un peu l'épisode, c'est présente-toi simplement.

  • Speaker #1

    Je vais avoir 50 ans cette année. Je n'ai jamais été très sportive. Ce n'était pas dans la culture de ma famille. J'ai fait un petit peu des majorettes, par exemple, un peu de tennis, quelques activités, mais jamais... Jamais de gros suivis, de grosses compètes, etc. Ce n'était pas dans mon environnement familial, on va dire. Donc, j'ai toujours vu ça un petit peu de loin. De loin, pas pour moi. Même si régulièrement, même en tant qu'adulte, j'ai toujours essayé deux ou trois trucs de temps en temps. Une année, une salle de sport, un peu de piscine, un petit peu de course à pied avec un copain à l'époque. Mais je n'ai jamais allé plus loin. Et puis, ce n'était pas... Je le faisais parce que c'était une occasion pour essayer quelque chose de nouveau, mais sans me dire que je faisais du sport du tout, sans savoir ni pourquoi je le faisais, et ça n'a jamais tenu d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Intéressant. Et on en reparlera parce que justement, cette étiquette un peu de sportive, on avait beaucoup travaillé là-dessus. C'est super intéressant la manière dont tu abordes les choses. Tu vois, ça me donne envie peut-être de revenir un peu en arrière avant de parler de ta situation actuelle. Donc, tu dis que par le passé, tu as testé différents types d'activités quand tu étais plus jeune, mais en même temps, tu n'es pas forcément issue d'un environnement très sportif, c'est ce que je comprends. Ça veut dire que, est-ce que tes parents t'incitaient à l'époque à avoir une activité ? Comment c'était un petit peu au sein de ta famille, justement ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. J'ai fait quelques activités par choix, par proposition de mes parents, mais c'était pas... Ce n'était pas, il faut absolument que tu fasses une activité. Si une année, il y avait quelque chose qui m'intéressait, voilà, pourquoi pas ? Mais ce n'était pas ni une très grosse envie de ma part, ni une obligation de mes parents, qui eux-mêmes ne pratiquaient absolument pas d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est à quelle époque que tu as testé un petit peu les majorés ? Tu as testé le tennis, tu disais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors ça, c'était vraiment... Oui, majorate, j'étais vraiment petite, c'était avant mes 10 ans. Tennis, c'était au collège. Et ensuite, j'avais testé un petit peu la natation parce que j'adore nager. Là, j'étais adulte. J'étais adulte, j'avais déjà des enfants. Et ça a été un moyen, ça a commencé par là, je pense quand même, un moyen d'avoir une activité à moi, de sortir du cadre familial, puisque c'est bien beau. C'est génial d'être avec son mari et ses enfants.

  • Speaker #0

    C'est bien d'avoir un peu de temps pour ça.

  • Speaker #1

    Mais je pense que voilà, la piscine, notamment, ça a été le moyen pour moi de m'évader à un moment du quotidien.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Bon, après, la piscine, on commence en septembre. Et puis après, il fait très froid et on n'a plus envie de se déshabiller. Donc, ça n'a pas tenu très, très longtemps, on va dire. Mais bon, j'ai quand même testé.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, là, si je reviens encore un peu plus quand tu étais toute jeune, toi à cette époque là Comment tu vois le sport ? Ça a quelle connotation dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, c'était une activité comme une autre. J'aurais fait de la flûte ou du piano.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'était pareil. C'était une activité. Pour moi, ce n'était pas une activité sportive, finalement. Je ne l'ai jamais associée à ça. Alors, c'est vrai que ce n'était pas ma matière préférée, on va le dire. Puisque, oui, comme je ne faisais pas énormément d'activités physiques en dehors, forcément J'avais pas peut-être l'habitude, j'avais pas l'endurance et j'ai toujours trouvé ça trop compliqué et trop difficile pour moi et je me suis jamais sentie à l'aise dans le sport à l'école.

  • Speaker #0

    Tu sais à quoi ça me fait penser en même temps que tu dis ça ? Ça me fait tellement penser justement à une des premières fois où on s'est vues au cours de marche active où on marchait et puis on était en montée et tu m'expliquais ça. Tu m'expliquais que t'étais un peu coincée par...

  • Speaker #1

    par tes limites physiques et aussi mentales,

  • Speaker #0

    mine de rien, par le fait de pas forcément t'imaginer pouvoir passer ce step supplémentaire en termes de difficulté. Tu percevais la difficulté de l'effort sans pour autant t'imaginer pouvoir la dépasser.

  • Speaker #1

    Et je ne sais pas où est-ce que tu évoques ? Complètement, oui. Pour moi, non. Je ne me sentais absolument pas capable de courir, par exemple. On y reviendra après. Oui,

  • Speaker #0

    on va y venir, effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, ce n'était pas envisageable. Je ne pensais vraiment pas être capable de le faire. Après, la marche, j'ai toujours aimé marcher. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de marcher plus tôt. Parce que pareil, dans mon entourage, sans parler de ma famille, mais après mon entourage, mes amis, etc., il n'y avait pas tellement de marcheurs de mon côté. Et puis, je n'ai jamais eu ni l'envie ni le courage peut-être de me dire à un moment, je vais marcher toute seule ou je m'inscris dans un club.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça te passait par la tête ou même pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais quand même acheté des chaussures de rando.

  • Speaker #0

    Ok, donc quand même.

  • Speaker #1

    Qui sont restées neuves. Je les ai revendues sur Vinted quelques temps après.

  • Speaker #0

    Plus longtemps après. Elles n'ont pas été très amorties, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, je crois que je ne les ai vraiment jamais utilisées. Ok. C'était à l'époque où mes enfants étaient encore petits ou peut-être un peu avant eux. Avec leur papa à l'époque, j'avais décidé que quand même, ça serait bien qu'on aille faire un peu de rando. On avait acheté des chaussures et elles sont restées dans la boîte.

  • Speaker #0

    Mais la rando n'a jamais été fixée. Le parcours n'avait pas été fixé du coup.

  • Speaker #1

    Donc voilà, il y a quand même eu toujours tout au long de ma vie des petites tentatives, on va dire. Ok.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles d'autres formes de tentatives ?

  • Speaker #1

    Non, je crois que ce sont à peu près les seules. Après, c'est arrivé vraiment l'activité physique après le Covid, en fait. Ok.

  • Speaker #0

    Je repense juste à la natation où tu dis, j'ai voulu tester un petit peu cette activité. Ça s'est arrêté autour de l'hiver. Justement, moi, j'adore hacker le cerveau des gens, comprendre en fait qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se décide à y aller ou on se décide à arrêter. Alors, ce n'est pas toujours évident de se rappeler comme ça, mais toi c'est Tu vois, approchant l'hiver, qu'est-ce qui se passe un peu dans ta tête au moment où tu fais de la natation ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a eu deux choses. Oui, parce que j'ai fait quand même plusieurs tentatives sur la natation. J'y suis allée... Avant les enfants, plus jeunes adultes, j'y suis allée toute seule. Parce que j'aime bien nager quand même. Et là, effectivement, ça n'a pas tenu très longtemps. Et quand les enfants étaient petits, j'avais décidé pour le coup de m'inscrire à un cours de natation. Là, ce qui a été compliqué, c'est que c'était tout niveau. Donc, j'étais un petit peu la dernière qui arrivait. C'est-à-dire que moi, à part la brasse coulée, le crawl, le reste, il ne s'était pas fait pour apprendre. Les autres savaient déjà. Donc là, ça a été un petit peu compliqué. Même si c'était sympa, ça m'a appris quand même plein de choses, notamment pour que ça passe plus vite, entre guillemets, c'est de changer de nage régulièrement. Parce qu'effectivement, quand on fait de la brasse coulée pendant trois quarts d'heure, c'est un petit peu monotone.

  • Speaker #0

    Il y en a qui aiment.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Alors pour moi, c'était... Mais toi,

  • Speaker #0

    tu avais besoin de variété.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Donc là, effectivement, le coach nous demandait des allers-retours. Un coup en brasse coulée, un coup en dos crawlé, un coup en crawl, etc. Donc même si je bataillais sur pas mal de nages... Ça a eu le mérite quand même de me dire, effectivement, si tu veux aller nager toute seule, de varier, d'apprendre à faire avec la planche aussi, pour les battements. Ce qui était très difficile d'ailleurs au début, je trouvais. J'avais commencé à progresser un petit peu là-dessus aussi. C'est vrai que c'est là qu'on voit que quand même, on avance quand il y a un minimum d'assiduité ou quand on est un petit peu accompagné aussi, surtout quand on débute.

  • Speaker #0

    Tu vois tes progrès.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est pas mal. Après, là, ce qui m'a fait arrêter, c'est que pour le coup, j'avais eu un accident de voiture. Ce n'était même pas l'hiver.

  • Speaker #0

    Ah, OK, d'accord.

  • Speaker #1

    J'avais eu un accident. Alors, j'avais eu, bon, pas grand-chose, mais je n'avais pas pu aller à la piscine pendant pas longtemps, en fait. J'avais dû avoir une dispense d'une ou deux semaines. Et comme j'y trouvais un petit peu dur et que c'était l'hiver, au final, j'en ai profité pour pas... Enfin, j'en ai profité.

  • Speaker #0

    Ça suffit pour pas te...

  • Speaker #1

    Ça suffit pour pas te... Ne retourne pas. Oui. C'était un peu dommage, mais bon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le vivais, le cours en lui-même, étant donné qu'il y avait une grande hétérogénéité dans les niveaux et que toi, tu ne te sentais pas forcément au même niveau que certains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était un petit peu dur quand même. C'est un peu dur de voir qu'on est toujours à la traîne quand il y avait dix allers-retours à faire. quelque part, parfois, ça ne se voyait pas trop parce que pendant que les autres en faisaient dix, bon, moi, j'en avais fait six, mais ce n'est pas grave. J'arrivais à peu près en même temps que tout le monde. Oui,

  • Speaker #0

    parce que le bassin, c'est des allers-retours.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas comme si tu ne passais jamais au même endroit. Ça pouvait passer, on va dire. Mais oui, je ne me sentais quand même pas très à l'aise. Je ne me sentais pas très à l'aise. Mais bon, après, avec notre bonnet, nos lunettes et la tête à moitié sous l'eau, honnêtement, bon, quand on est un petit peu motivé. Ça marche. Et puis ça me faisait vraiment du bien quand même. OK.

  • Speaker #0

    Comment ça te faisait du bien ? C'est quoi que tu... Tu te rappelles de quoi, là, en termes peut-être de sensations ou de bien-être ?

  • Speaker #1

    C'est le moment de... C'était déjà un moment pour moi, vraiment que pour moi. Et puis la détente après la natation, parce que quand même, l'eau, ça détend énormément. Et c'est vrai qu'à la sortie, il y a un espèce de... de relâchement qui fait que même si c'est difficile d'arriver, de se mettre en maillot de bain, quand on ressort, en général, on est content de l'avoir fait quand même.

  • Speaker #0

    Oui, et dans ces moments-là, même si le niveau que tu avais n'était peut-être pas celui que tu aurais aimé avoir, peu importe, mais souvent, le fait d'avoir vécu un truc un peu dur, on est content que ça s'arrête aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    content d'y être allée jusqu'au bout, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    c'est quand même plaisant quand même, de voir qu'on a réussi à s'intégrer à un groupe qu'on ne connaissait pas, qui nageait déjà plutôt bien. Et puis, j'ai réussi à ma manière. J'arrivais à suivre comme je pouvais, mais c'était quand même bien. Je en garde quand même un bon souvenir. Oui,

  • Speaker #0

    ok. C'est cool, c'est trop bien ça. Ça ne t'est pas dégoûté ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu dis que finalement, le Covid, tu as profité du Covid pour t'y remettre.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi en fait ? J'aime bien parce qu'effectivement, le Covid a été une révélation pour beaucoup de personnes à ce niveau. Ce qui est chouette parce que c'est vrai que le Covid nous a tous amenés à un moment donné à ralentir et s'arrêter dans notre vie. Et même des personnes qui étaient très éloignées de la pratique se sont dit, je vais peut-être m'y mettre. C'est rigolo dans un certain sens, parce qu'on aurait pu se mettre à faire plein d'autres trucs que de faire de l'activité physique finalement. Et toi, pourquoi tu t'es saisie de cette occasion pour le faire ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a eu déjà une prise de poids quand même pendant la période du Covid. Bon, qui avait peut-être un peu commencé avant, mais ça a augmenté, on va dire, pendant le Covid. Donc, je ne me sentais pas spécialement à l'aise dans mon corps. et puis il y avait le fait aussi de de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire ce qu'on voulait. Donc, on utilisait notre heure chaque jour avec les enfants. On habitait en bord de Saône, donc par chance, on avait les bords de Saône à cinq minutes quand même. Donc, c'était génial. Mais je me suis dit qu'effectivement, à ce moment-là, on ne pouvait rien faire et qu'en temps normal, peut-être que j'aurais pu faire plein de trucs, mais que je ne le faisais pas. que je ne le faisais pas. Donc, il y a eu vraiment ces deux choses. Il y a eu la prise de poids où je me suis dit « Bon, il faut que tu rectifies ton alimentation et que tu bouges un peu. » Et puis, le fait de m'être sentie vraiment...

  • Speaker #0

    Coincée, quoi.

  • Speaker #1

    Coincée.

  • Speaker #0

    Oui. C'est le besoin de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, le besoin d'ouverture. C'est clairement le mot.

  • Speaker #0

    Merci le Covid.

  • Speaker #1

    C'est ça. Pour en trouver les côtés positifs.

  • Speaker #0

    C'est vrai, parce que mine de rien, en fait, parfois, il faut en arriver un peu à l'extrême. C'est-à-dire, pour se rendre compte qu'on a ce besoin-là, il faut vraiment être poussé dans l'extrême inverse. C'est ça. parce que Ce besoin de sortir, on l'a tous vécu à un moment donné. Je trouve que c'est marquant et c'est intéressant de voir comment on réagit par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour la petite anecdote, je me suis inscrite un soir, c'était un mardi soir, pour un cours de gym tonique.

  • Speaker #0

    En visio, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, après le Covid, du coup, à la rentrée en septembre. Je m'étais dit, voilà.

  • Speaker #0

    Mais attends, pendant le Covid, ce que tu faisais, c'était surtout marcher, sortir pendant l'heure. Est-ce que tu avais fait autre chose ou pas spécialement ? Non.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Les vidéos, etc.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas fait ça ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas testé. J'avais un petit mini-stepper à l'époque. J'ai dû en faire un petit peu, mais ce n'était pas non plus...

  • Speaker #0

    Ça se compte sur les doigts de la main.

  • Speaker #1

    Non, j'ai attendu la rentrée de septembre. Je me suis dit, à la rentrée, je m'inscris à une activité. Donc j'ai commencé par la gymtonique et pour la petite histoire, je vais m'inscrire, je remplis les papiers, je demande le tarif, etc. Je fais un chèque et la personne me dit non, non, mais vous n'êtes pas obligé de régler tout de suite. Vous avez trois cours d'essai avant de vous décider. Donc là, c'était au mois de juin, les inscriptions pour septembre. Et je lui dis si, si, je vous règle maintenant parce qu'en fait, si je ne m'inscris pas et que je ne règle pas maintenant, en septembre, je ne viendrai pas.

  • Speaker #0

    Bien joué,

  • Speaker #1

    bonne stratégie. Je m'inscris aujourd'hui, je fais mon chèque et en septembre, je suis là.

  • Speaker #0

    Tu te connais bien. Oui. C'est une stratégie d'engagement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a marché ? Oui. Parce que parfois, ça ne marche pas. On peut s'inscrire à la salle de sport et ne pas y aller.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Si, ça a marché. Ça a marché, ça m'a vraiment fait du bien. Un peu pour les mêmes raisons que la natation à l'époque. Le fait de prendre du temps pour soi, ce que je ne faisais pas tellement. et puis les... Les enfants commençaient à grandir aussi. Donc, voilà, le temps, je me sentais plus légitime de le prendre, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Et légitime par rapport à quoi ?

  • Speaker #1

    Parce que mon temps, il était pour mes enfants. Oui,

  • Speaker #0

    donc si tu avais pris du temps pour toi à ce moment, qu'est-ce que ça aurait fait un impact dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Ah, j'aurais culpabilisé de m'offrir... Enfin, de m'offrir, de me... De prendre une heure pour moi et peut-être à ce moment-là de laisser mes enfants tout seuls ou de les faire garder pour que moi, j'aille faire une activité physique. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas possible.

  • Speaker #0

    C'est un truc que beaucoup de femmes partagent, le côté, si je prends ce temps-là pour moi, presque le raccourci mental, c'est que je ne suis pas une bonne mère parce que je laisse mes enfants.

  • Speaker #1

    C'est au détriment de mes enfants.

  • Speaker #0

    Alors que, je ne sais pas comment tu le verrais maintenant, mais c'est vrai que Je pense que c'est un phénomène un peu sociétal de fonctionner comme ça et de dire, je dois être une mère dévouée pour mes enfants. Je vais peut-être utiliser des mots un peu forts, mais pour être une bonne personne et une bonne maman.

  • Speaker #1

    C'est un peu ça dans l'idée, c'est ça. Et on s'oublie. Bien sûr, complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et donc là, tes enfants sont un petit peu plus grands. À ce moment, ils ont quel âge ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, c'était en 2020. Donc Gaëtan avait 10 ans, il allait bientôt rentrer au collège, et Corentin avait 14 ans. Donc effectivement, je pouvais les laisser tout seul plus facilement déjà, et puis l'activité n'était pas très loin non plus, il n'y avait pas un gros risque.

  • Speaker #0

    Ils sont deux aussi.

  • Speaker #1

    Et puis ils sont deux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc tu t'inscris, tu vas faire ces cours, ça te fait du bien ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Donc, c'était super bien. Vraiment apprécié. Ça a été compliqué au début. Mes premiers squats, j'ai cru que je n'arriverais jamais à faire des squats. C'était juste pas possible.

  • Speaker #0

    Et pourquoi dans ce moment, tu persévères parce que tu aurais pu arrêter ?

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, parce que je reconnaissais que ça me faisait du bien et que j'étais toujours contente à la fin du cours.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi qui te motivait tant à ce moment ?

  • Speaker #1

    C'était vraiment le moment pour moi, le fait de bouger. Parce que je sentais que mon corps avait besoin de bouger quand même. J'étais vraiment trop sédentaire. Et puis, j'ai eu la chance de tomber sur une prof à l'époque qui est quand même très motivante et très entraînante. Après, peut-être que j'aurais pu ne pas poursuivre si je n'avais pas accroché avec la personne. Honnêtement, je pense que ça aurait pu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça joue beaucoup et de le souligner là, ça permet de se dire que si à un moment donné on teste un cours et qu'en fait on n'aime pas le cours, c'est de se questionner pourquoi est-ce qu'on n'aime pas ? Est-ce que c'est le prof qui ne nous booste pas ou ne nous plaît pas ? Ou est-ce que c'est vraiment l'activité ? Parce que si c'est le prof, c'est vrai que c'est bien de... C'est toujours dur de se relancer, de retrouver un autre cours ou de réessayer dans un nouveau groupe avec une nouvelle personne, mais ça vaut le coup. parce que si on s'arrête au prof... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est dommage. Donc là, il y avait la prof, effectivement, et puis les participantes aussi. C'était un bon groupe qui était vraiment très sympa, convivial pareil. On n'était pas beaucoup de nouvelles non plus. Donc au début, tout le monde se connaissait. C'est toujours un peu gênant aussi quand on arrive et que tout le monde a l'air un petit peu de se connaître. Mais voilà, je me suis sentie bien intégrée rapidement. C'était un bon groupe et ça aide. Oui. C'est mon truc, le groupe pour l'activité physique. Je pense qu'on en reparlera après.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Et donc là, tu as fait ton année complète, si je comprends bien. Oui,

  • Speaker #1

    et j'ai même re-signé pour une seconde année. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, à cette époque, tu fais une séance par semaine ? Oui. Et tu marches un petit peu au final ? Tu as continué de marcher après le Covid ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Pas tellement. Après, je marche facilement au quotidien. Parce que j'aime bien, voilà, entre midi et deux, quand je peux, je vais marcher. Alors, moins en télétravail, du coup, j'arrive moins à le faire en télétravail. Mais quand je suis sur site, systématiquement, je vais marcher entre midi et deux. En général, je me gare rarement exactement à l'endroit où je veux aller. Parce que déjà, je n'ai pas envie de tourner une demi-heure pour trouver une place. Et je me dis que si je me gare un peu plus loin, déjà, je marche et puis j'arrive à la même heure. Oui, au final. Oui, au final. Sauf que je n'ai pas tourné en rond, ce que je déteste.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est une bonne stratégie. Finalement, ça t'apporte plus de bonnes...

  • Speaker #1

    Oui. Et puis, oui, j'ai signé pour une deuxième année. Et puis là, je me suis aperçue que la prof proposait également un cours de marche active le jeudi soir. Comme j'ai toujours bien aimé marcher quand même, c'était une aubaine.

  • Speaker #0

    C'était fait pour toi,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Exactement. Donc voilà, sur la deuxième année, je signe sur la deuxième activité physique. Bon, que j'ai adoré. bon la prof, toujours.

  • Speaker #0

    Mais tu commences quand même à prendre goût un peu à avoir une activité qui est régulière. Oui,

  • Speaker #1

    et puis la marche active, c'est vraiment mon activité préférée quelque part. J'ai vraiment trouvé quelque chose de...

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu peut-être ce que c'est, parce que je pense que ça parle pas forcément à tout le monde. Il y en a beaucoup qui peuvent confondre un peu avec la marche rapide, comme on voit au Giro,

  • Speaker #1

    par exemple. C'est pas du tout la marche athlétique, effectivement. C'est quand même une technique de marche assez rapide où on fait des petits pas très rapides en utilisant beaucoup les bras. Et au-delà de ça, on ne marche pas comme ça pendant des heures non plus. C'est beaucoup de fractionner sur de la marche active et du renforcement musculaire aussi.

  • Speaker #0

    Donc avec des petits exercices,

  • Speaker #1

    avec des fentes, des squats, un peu de planche, des accessoires parfois, des élastiques. Donc c'est assez varié pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que c'est pas... Oui, c'est complet. Et c'est pas de la marche comme de la randonnée, comme on peut l'imaginer. C'est vrai que parfois, quand j'en parle à des copines qui aiment bien marcher, elles me disent « Ah non, mais vous marchez pas » .

  • Speaker #0

    Vous faites pas que marcher.

  • Speaker #1

    Pas tout à fait, quoi. Effectivement, on fait pas 10 bornes parce qu'on fait du fractionné et que c'est par tranche parfois de 30 secondes très rapide ou une minute, et puis plus lent après.

  • Speaker #0

    Oui. Donc ça, ça commence à faire un certain nombre d'années que t'en fais ?

  • Speaker #1

    Bah oui, du coup, ça doit faire 4 ans.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Quand je me suis inscrite sur cette deuxième activité, Gaëtan était encore petit et là, il m'a dit « Ah, mais tu t'inscris à une deuxième activité ! »

  • Speaker #0

    Tu as donc surpris tes enfants ?

  • Speaker #1

    C'est ça ! Déjà une, mais là deux, ben oui, vous grandissez, tout ça... Mais ça les a un peu chagrées, enfin le petit, ça l'a un peu chagrée.

  • Speaker #0

    Mais dans quel sens ? Parce que tu allais être moins là ? Oui,

  • Speaker #1

    clairement. Donc il aurait vraiment pu me faire culpabiliser à ce moment-là. Ah oui,

  • Speaker #0

    aïe Les enfants sont durs.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment.

  • Speaker #0

    Les enfants sont durs. Mais tu vois, ça pouvait être, je ne sais pas ce que tu as fait à ce moment, mais ça pouvait être l'aubaine de le mettre lui aussi à une activité pour que du coup, il ne se rende pas forcément compte de ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, alors du coup, ça s'est bien passé parce qu'au départ, ils étaient tous les deux tout seuls à la maison pendant cette activité. Mais après, le grand est parti à l'internat pour sa scolarité, puisque son bac pro était sur Lyon et qu'on habite Montmerle. Et là, c'est vrai que Gaëtan était pourtant un peu plus grand, mais il a très mal vécu ces deux soirs où il était vraiment tout seul parce qu'il n'avait pas l'habitude encore. Et je me souviens... C'était un petit peu dur quand même. J'ai tenu bon parce que vraiment, ça me faisait trop du bien. Et quand le grand s'est retrouvé à l'internat, je me souviens les premières semaines où Corentin rentrait, Gaëtan lui disait « C'était horrible. Jeudi soir, quand maman va à la marche active, elle rentre trop tard. C'était horrible d'être tout seul. »

  • Speaker #0

    Ah oui, ça c'est dur.

  • Speaker #1

    Il a été dur quand même.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il a été dur inconsciemment. enfin, maintenant donc quelques années plus tard comment est-ce qu'il le vit ? parce qu'il vit toujours chez toi oui oui oui qu'est-ce qui a changé à ce niveau ? est-ce qu'il est plutôt à t'encourager ?

  • Speaker #1

    à m'encourager non mais voilà il sait que ça fait partie du quotidien, de la semaine et qu'à ce moment-là je ne suis pas là après il a grandi aussi donc finalement maintenant il aime bien ce petit moment tout seul parfois quand je rentre j'entends la musique à fond derrière la porte

  • Speaker #0

    et dès que tu ouvres la porte, bim, il coupe le son donc il s'y est bien fait oui il a compris maintenant l'avantage à ce que maman ne soit pas là exactement,

  • Speaker #1

    il en a pris son parti c'est ça,

  • Speaker #0

    puis en fait on n'en parle pas, mais mine de rien il a appris aussi à être un petit peu autonome oui, tout à fait ça c'est important en fait, en grandissant il ne veut pas toujours avoir besoin de sa maman un...

  • Speaker #1

    Oui, ça a permis ça, parce que sinon, de moi-même, je ne me serais pas dit... J'aurais eu du mal à les laisser tout seul et en me disant « Oh, je peux aller faire ça pour les rendre autonomes » . Je ne l'aurais pas fait. Autant leur papa l'a fait plus facilement que moi, autant moi, j'avais un peu plus de mal.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à la marche active, donc au début, comment c'était plutôt dur pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur quand même au début. J'étais vraiment à la traîne. Après, là, pareil, vraiment, toujours la même super prof. Et un super groupe aussi. Encore pas un meilleur groupe qu'à la Gymtonique, mais différent. Parce qu'à la Gymtonique, on ne discute pas trop. On ne peut pas trop dialoguer. Beaucoup moins. Alors que là, on ne peut plus se permettre de parler, même si on se fait disputer quand on parle trop. Mais vraiment, un super groupe et j'ai toujours envie d'y aller. Il n'y a pas un moment où...

  • Speaker #0

    Donc en plus, tu veux y aller.

  • Speaker #1

    Oui, je suis capable de ne pas aller à autre chose parce que le jeudi soir, j'ai marche active.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien d'autre qui viendra interférer.

  • Speaker #1

    Non, honnêtement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi qui t'anime autant ? Qu'est-ce qui te motive autant ?

  • Speaker #1

    Il y a le groupe quand même. Il y a l'effet de groupe, c'est que je ne vais pas juste faire de la marche active, je vais aussi retrouver mes copines de marche active. Et puis, c'est hyper entraînant, ça passe super vite. Même si au début, c'est vrai que c'était dur, mais bon, elles m'ont tout expliqué qu'elles aussi, quand elles ont commencé, elles étaient comme moi.

  • Speaker #0

    Oui, je fais une parenthèse, je viens de démarrer des cours de danse, moi. D'accord. Et tu vois, c'est de la danse de couple. Et du coup, forcément, il y a un décalage quand tu démarres par rapport aux autres. Et à chaque fois, ils me disent tous, mais tu sais, on a tous démarré par là. Et je trouve que c'est sympa.

  • Speaker #1

    C'est vraiment génial parce que c'est encourageant. Oui. C'est encourageant, c'est motivant quand même de se dire, bon.

  • Speaker #0

    Et puis tu te dis, on me comprend. Oui. Ils ont été à ma place, donc c'est rassurant.

  • Speaker #1

    Pareil, au début, il fallait acheter la montre cardio, fréquence mètre, etc. Moi, je n'avais jamais utilisé ça. Donc, au début, je ne savais jamais comment ça marchait. Quand on me demandait mon cardio,

  • Speaker #0

    j'utilisais l'heure.

  • Speaker #1

    J'étais complètement paumée. Et pareil, il y en a une dans le groupe qui me dit « Ah non, mais ne t'inquiète pas, moi, au début, c'était pareil. Je me faisais tout le temps engueuler. Je n'avais jamais regardé au bon endroit. Ce n'était jamais bon. » Ça me rassure.

  • Speaker #0

    Encore plus, tu as gagné des compétences au niveau technologie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je m'exprime mieux sans mieux ma montre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ok, donc c'est vraiment l'effet de groupe, le fait de retrouver les copines qui te donne envie d'y aller facilement.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça me fait vraiment du bien physiquement aussi.

  • Speaker #0

    Alors c'est quoi cette fois maintenant le bien que ça te fait ? Comment tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est plus... Toujours un peu ce moment de détente quand même après.

  • Speaker #0

    La fierté aussi d'avoir bougé, de m'être dépensée physiquement. Et puis sur le corps aussi, même si à ce moment-là, je n'ai pas perdu du poids parce que je n'avais pas adapté mon alimentation non plus. Ça a été assez progressif. Mais on sent quand même qu'on gagne en tonicité, quelque part. Et quand on voit qu'on progresse aussi, notamment... On voit bien que les squats, on les fait mieux, que les fentes, on y arrive mieux. Alors qu'au début, c'était vraiment la croix et la bannière.

  • Speaker #1

    Chaque effort ou exercice était douleur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc ça, ça fait du bien au moral aussi de voir qu'on arrive à progresser sur ce genre d'exercice notamment.

  • Speaker #1

    Ça encourage. Et en même temps, là, tu progresses petit à petit, etc. Je vais faire le lien un petit peu avec l'accompagnement qu'on a pu faire ensemble. Où dans ta tête, je me souviens, il y a vraiment... Donc tu vas en parler après, mais tu as envie de te mettre un peu à courir. Et en fait, dans ta tête, tout ce que tu as mis en place, donc gymtonique, marche active, puis après tu parleras du reste, ça reste, même si c'est régulier depuis un certain temps, dans ta tête, ce n'est pas encore acquis, dans le sens où tu ne sais pas si ça va tenir tout ce que tu fais. Tu en parleras. Tout ce que tu fais, tu ne sais pas si tu vas réussir à le tenir.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors que pourtant, la réalité nous montre, le quotidien montre que tu le fais. Oui. Que tu le fais et en plus, tu le fais aussi avec envie, etc. Du coup, à un moment donné, tu fais appel à moi. Est-ce que tu peux préciser un petit peu le contexte à ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, j'avais remplacé la gymtonique puisque la prof arrêtait. Elle a continué la marche active, heureusement, elle continue encore.

  • Speaker #1

    Ça, c'était ton cours préféré ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai remplacé la gym tonique par du pilates. Et cette année, pilates et yoga.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, un peu le pilates, c'est quand même pas mal. Pour le gainage et ne serait-ce que pour la marche active, d'avoir un peu la technique pour engager son périnée, etc. Pour se gainer, tout simplement. Donc ça, c'est assez intéressant. Et c'est vrai que ça me titillait depuis longtemps de courir un petit peu.

  • Speaker #1

    Ça te titillait en même temps ? Tu ne t'imaginais pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça te titillait ? C'était l'envie de quoi ? Ou la curiosité de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça fun et génial quand même de pouvoir courir. Je trouvais ça encore plus libérateur que la marche. Et plus libérateur, ce n'est peut-être pas le mot, mais plus sportif. On va dire. OK. Parce qu'honnêtement, quand on dit qu'on fait de la marche, marche active ou randonnée, pour les gens, ce n'est pas tellement du sport, souvent.

  • Speaker #1

    C'est surtout... Moi, je fais souvent un abus de langage. J'utilise le mot sport pour tout. Mais c'est vrai que le sport, si on veut suivre la règle, la définition, c'est vraiment une activité qui est cadrée, réglementée, avec une notion de performance, etc. Mais c'est vrai qu'il ne faut pas non plus trop s'embêter, je pense, avec les termes. Mais encore que... Et on va en parler de cette étiquette de sportive, qu'on se colle ou non sur le front, parce que même si la marche en tant que telle, ce n'est pas forcément considéré comme un sport, mais pour autant, je trouve que de ne pas se sentir sportif, c'est un réel frein pour continuer, parce que ça donne l'impression que ce n'est pas quelque chose qui est pour nous. Oui,

  • Speaker #0

    ça ne nous paraît pas accessible.

  • Speaker #1

    Pour en revenir un petit peu à ce que tu disais, ça te titille, ça te donne envie de te mettre à courir parce que pour toi, c'est plus du sport, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais avant la course à pied, oui, je m'étais quand même inscrite à la salle de sport aussi avec une collègue de boulot qui était inscrite et qui m'a proposé. Donc, je trouvais ça l'idée sympa. Et là, j'ai découvert le vélo elliptique. C'est un peu ce qui m'a... motivée pour la course à pied après, je pense, quand même. Alors, j'ai fait du tapis de marche. Après, ça, ça reste de la marche. C'était bien, mais ce n'était pas non plus super intéressant, on va dire. Par contre, le vélo elliptique, justement, j'ai adoré parce que j'avais l'impression de courir, mais sans impact. En fait, je pense que c'est l'impact quand même qui me gênait au début sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Qui te faisait peur, tu veux dire ? Oui. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça violent. Quelque part.

  • Speaker #1

    Ok. Puis il y a un peu toutes les peurs qui peuvent se cacher, tout ce qui est alimenté. La course à pied, c'est mauvais pour le dos, c'est mauvais pour les genoux.

  • Speaker #0

    Oui, on entend tellement de choses que c'est mauvais pour les articulations, etc.

  • Speaker #1

    Alors que je le rappelle quand même, ce n'est pas l'activité qui est mauvaise. Souvent, c'est la manière dont on le fait et dont on la pratique qui fait que l'activité, à un moment donné, peut faire mal.

  • Speaker #0

    Donc voilà, le vélo elliptique, vraiment, je trouvais ça génial parce que j'avais l'impression de courir. Et effectivement, j'avais cette sensation de l'idée que j'avais un peu quand même de la course parce que du coup, on va quand même beaucoup plus vite. Le cardio monte. Voilà, là, je sentais que je faisais un gros effort physique, on va dire quelque part, par rapport aux autres activités. Donc, j'avais essayé une ou deux fois de courir un petit peu sur le tapis à la salle parce que ça me sécurisait de ne pas être... dehors avec des cailloux démontés, des choses comme ça sur le tapis, c'était bien. J'ai tenté, peut-être il y a un an et demi. Bon, j'ai vu que j'arrivais à courir cinq minutes et puis je m'en suis arrêtée là.

  • Speaker #1

    OK, j'ai réussi à courir, c'est bon.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je suis sportive.

  • Speaker #0

    Et puis, rebelote du fin d'année 2024, je me suis dit, bon, allez, quand même, j'aimerais bien essayer de...

  • Speaker #1

    Donc, il y a quand même un truc qui te donne vraiment envie.

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Toujours, j'ai envie d'essayer. Même si je ne m'en sens pas capable, je me dis qu'il faut quand même que j'essaye.

  • Speaker #1

    C'est ta curiosité d'aller voir un peu ce que ça peut t'amener ? Oui. Et jusqu'où tu peux aller peut-être aussi ?

  • Speaker #0

    Oui aussi. J'avais remarqué notamment le vélo elliptique qui faisait monter le cardio, que ça m'avait quand même beaucoup fait progresser sur la marche active déjà. Donc là, j'ai recommencé mon petit programme sur le tapis de course au départ. Donc voilà, courir une minute, marcher une minute, après 5-5. Tu avais pris quoi,

  • Speaker #1

    une appli ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais utilisé une appli, je ne sais pas si j'ai le droit de la nommer. Oui. Oui, parce que franchement, elle est quand même pas mal. Nomme.

  • Speaker #1

    Dino tes pchicons feuilles,

  • Speaker #0

    Sophie. Non, j'avais installé Décat Coach.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Mais que j'utilise toujours d'ailleurs. Alors, je l'ai utilisé parce qu'il avait un programme de course à pied pour débutants, même si après, je l'ai manié un petit peu à ma sauce. Et je l'utilise toujours parce que ça me permet d'enregistrer très facilement les activités que je fais pour me rendre compte un peu de ce que je fais ou pas.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est bien, tu nous donnes des indices comme quoi tu as continué de courir.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ça ne s'est donc pas arrêté.

  • Speaker #0

    Ça ne s'est pas arrêté.

  • Speaker #1

    Depuis fin d'année 2024.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai commencé tranquillement sur le tapis. Et puis, au bout d'un moment, c'est vrai que sur le tapis, c'est quand même pas le plus fun. C'est vite rébarbatif. Donc, après, j'ai essayé un petit peu dehors. D'ailleurs, je ne peux plus retourner sur le tapis depuis. Je n'y arrive pas. J'ai réessayé, mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est trop...

  • Speaker #0

    Ah non, non. Donc, voilà, j'ai fait un petit peu la voie verte, un petit tour de lac. Donc, voilà, à chaque fois, j'augmentais un peu 5 minutes, 10 minutes. Au début, j'étais sur le temps de course.

  • Speaker #1

    Et là, excuse-moi, mais là, tu cours toute seule. Enfin, tu cours toute seule. Oui. Donc, tu n'étais plus... Tu vois, ta motivation de partager et d'être dans le groupe, elle n'est pas là. Non. C'est quoi ta motivation qui te fait courir ? Parce que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, j'avais envie d'essayer, de réussir aussi. OK. Mais j'en étais franchement pas sûre.

  • Speaker #1

    Tu es un peu persévérante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part. Alors que je n'ai pas l'impression. Mais finalement, on va dire que oui. Mais je ne voulais pas courir avec quelqu'un parce que je trouvais que mon niveau était tellement faible et nul que je ne me voyais pas. Pourtant, j'ai des gens autour de moi qui courent. Mais c'est vrai que ça aurait peut-être été plus facile de m'intégrer sur un groupe, parce que je sais qu'il existe aussi des groupes. Mais non, mon niveau, j'avais besoin toute seule de voir ce que j'étais déjà capable de faire ou pas.

  • Speaker #1

    Pour juger si oui ou pas, je suis...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc voilà, j'ai commencé comme ça, toute seule, pendant un petit moment. Et puis après, je suis allée courir avec une copine avec qui je fais de la marche active et qui court également. Et donc là, effectivement, à deux, j'ai couru beaucoup plus que toute seule, déjà. J'ai trouvé que le temps passait beaucoup plus vite quand on était à deux et que je pouvais même discuter en courant.

  • Speaker #1

    Ah, donc là, tu commences à te rendre compte que tu es capable de faire certaines choses dont tu ne pensais pas capable au départ.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et avant tout ça, la course à pied, oui, c'est vrai que je ne l'ai pas précisé. J'avais dans l'idée depuis l'année dernière, j'avais fait le courir pour elle en marche. les 10 kilomètres, avec une copine qui, elle, court. Donc, on l'avait fait toutes les deux en marchant. On avait couru un petit peu sur la fin. Elle m'avait dit, allez, tu le sens, on fait le final en courant. OK, pourquoi pas ? Et du coup, quand même, depuis ce moment-là, ça me trottait un peu dans la tête de me dire, peut-être que l'année prochaine, comme j'avais cette envie de courir, ça pourrait être l'objectif de me dire, l'année prochaine, je le fais en courant. Donc, c'est ça aussi qui m'a tenue et qui m'a motivée, je pense, à persévérer.

  • Speaker #1

    Donc, pour faire les 10 kilomètres ? Oui. Et donc toi, tu m'as contactée en début d'année, si je ne dis pas de bêtises. Oui. Au final, pourquoi ? Parce que finalement, tu avais déjà mis le pied à l'étrier. Il y avait déjà quelque chose qui se faisait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, j'avais commencé. Ça allait plutôt pas mal, mais je n'étais pas assez à l'aise. Je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode. Et surtout, je n'étais pas sûre d'arriver aux 10 kilomètres, de réussir et d'arrêter avant, en fait. Je n'étais vraiment pas sûre de pouvoir continuer parce que je n'y ai pas pris énormément de plaisir au début. Au début, quand je commençais à courir toute seule, d'un coup, je me sentais hyper essoufflée. C'était affreux. Je regardais ma montre. Waouh, ça fait deux minutes que tu cours. Ça va être compliqué. Plus de 20 !

  • Speaker #1

    Oui, en plus, petite parenthèse par rapport à l'essoufflement. Je me rappelle que c'était vraiment la fois où on avait marché ensemble. On s'était retrouvés à marcher en montée. Oui. tu étais essoufflée à un moment donné, et puis vraiment, l'essoufflement était quelque chose que tu percevais assez mal. Oui. Je ne me rappelle plus quel écho ça faisait dans ta tête, mais ça peut arriver parfois de se dire, mais en fait, si je suis essoufflée, ce n'est pas normal, ou je ne devrais pas aller plus loin, ou je suis essoufflée, mais qu'est-ce qui va se passer si je continue ? En fait, c'est un peu l'inconnu de comment mon corps va réagir, qu'est-ce qu'il va faire, est-ce qu'il va me suivre, est-ce qu'il va me lâcher ?

  • Speaker #0

    après c'est vrai qu'autant en Alors, remarche active, on ne fait pas... Si, on fait du dénivelé, si. Elle nous entraîne... On fait du dénivelé. Je fais un peu de rando aussi où il y a du dénivelé. Mais c'est vrai que j'avais vraiment beaucoup, beaucoup de mal avec le dénivelé. Mon cardio, il montait vraiment très, très haut au départ. Alors, je n'avais pas peur non plus qu'il se passe quelque chose de grave. Mais c'était quand même hyper inconfortable de se dire il va me falloir combien de temps pour reprendre mon souffle quand même ? Parce qu'il va falloir que ça redescende.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, et en soi, ce n'est pas forcément un problème. Non. Mais je comprends qu'il y a la crainte un peu de...

  • Speaker #0

    Mais j'avais l'impression que oui, j'étais toute rouge, mon cœur battait au maximum de ses capacités. Alors, même si je ne suis pas inquiète de base, mais quand même, j'avais l'impression que j'avais poussé mon cœur au maximum de ses battements et qu'il fallait peut-être s'arrêter.

  • Speaker #1

    Comme si tu n'étais pas très cool avec lui. est-ce que c'est bien ? est-ce que je lui fais du bien ou du mal ?

  • Speaker #0

    exactement oui en fait c'est ça j'étais pas sûre que ce soit bon même si j'avais pas peur ni de faire un malaise ni qu'il se passe quelque chose de grave je me demandais si c'était bon et je pense que ce qui faisait écho aussi c'est finalement je suis peut-être pas faite pour ça non plus parce que les

  • Speaker #1

    autres elles sont à 140 moi je suis à 190 je crois qu'il y a un souci je suis vraiment pas faite pour le sport et tu vois j'en parle dans mon dernier épisode où souvent on se dit ça Parce qu'on n'a encore pas la condition physique qui va, entre guillemets. Donc, le raccourci, c'est, non, je ne suis pas faite pour ça, puisque là, ma condition physique me démontre que je suis dans le rouge. Sauf que comment est-ce qu'on peut être faite pour ça, sans travailler sa condition physique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et pour en revenir à l'essoufflement, c'est important de le dire qu'en fait, oui, c'est bon d'aller travailler son cœur, d'aller chercher de l'essoufflement. Parce que si on ne va jamais chercher l'essoufflement, on ne met jamais le corps dans un peu d'inconfort. Et si on ne le met jamais dans un peu d'inconfort, il se limite très rapidement, en fait. Et pour être capable de faire un effort qui est un petit peu plus élevé que ce qu'on fait dans le quotidien, et ça, on peut en avoir besoin, parce que l'ascenseur tombe en panne. Moi, je suis au septième étage, l'ascenseur tombe en panne, il faut pouvoir monter cet étage.

  • Speaker #0

    J'y ai pensé quand je suis arrivée, je me suis dit...

  • Speaker #1

    On va nous refaire l'ascenseur bientôt, pendant plusieurs semaines, il n'y aura pas d'ascenseur. Donc c'est important d'avoir quand même une condition physique de base, sans dire de chercher de la haute performance, pour assurer ses arrières au cas où on en ait besoin. Et pour ça, on est obligé de passer par de l'essoufflement, pour qu'à un moment donné, ce fameux seuil d'essoufflement soit repoussé, parce qu'on l'a travaillé, on l'a entraîné et tout. Mais c'est vrai que quand on s'y met ou qu'on n'a pas l'habitude, donc on ne connaît pas ce genre de... signaux que le corps envoie, ça peut mettre un peu du doute sur est-ce que c'est une bonne chose de le faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et quand j'ai fait appel à toi, il y avait ça aussi notamment, parce que je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode, et je sentais que j'avais quand même de plus en plus besoin d'activité physique, donc je multipliais, je faisais quand même pas mal de choses, mais je me suis dit... Est-ce que je vais réussir à maintenir ça ? Parce que ça me paraissait tellement impensable pour moi de faire de l'activité physique tout court. Donc là, j'arrivais parfois à 2, 3, 4 activités par semaine. Et j'étais contente. J'étais super contente. C'était bien. Mais j'avais trop peur de ne pas tenir. Et de me dire qu'à un moment, soit un moment, un peu comme la natation, de me dire soit un moment... J'ai un pépin, j'ai une blessure, je ne peux pas faire pendant deux semaines. J'avais l'impression que tout allait retomber.

  • Speaker #1

    Que tu ne pourrais pas... Oui.

  • Speaker #0

    Ou si j'ai une grippe, je suis alitée pendant deux semaines. Tout allait retomber comme un soufflé, que je n'aurais pas la force ou le courage de redémarrer, que ça allait anéantir tous les efforts que j'avais faits presque. Ce qui est bête, ce n'est pas en deux semaines non plus qu'on perd tout.

  • Speaker #1

    Non, mais effectivement. Et tu vois, ça montre aussi que nos expériences passées, viennent construire la manière dont on perçoit aussi l'activité physique, dont on perçoit la réussite ou l'échec. Et quand on est un peu conditionné, mine de rien, par nos expériences passées. Donc, si on a vécu déjà des arrêts de pratique, comme tu l'as vécu avec la natation, dans notre tête, ça nous prouve qu'en fait, on va potentiellement être voué à réabandonner une nouvelle fois. Or, ce n'est pas forcément le cas. Ce n'est pas parce que ça s'est passé par le passé que ça va se repasser. Mais c'est vrai que ça nous colle un peu la peau. Et c'est vrai que toi, malgré... Je me rappelle, c'était vraiment flagrant. Malgré le fait d'être quand même régulière depuis un certain temps, tu avais toujours en tête ce truc de... Mais en fait, est-ce que vraiment ça va tenir ? Oui. C'était comme si ton cerveau était branché sur le truc du passé, mais que ton comportement était bien là. Oui,

  • Speaker #0

    je me souviens d'ailleurs, on en avait parlé. Parce que pour moi, ça ne faisait pas suffisamment longtemps que j'avais cette pratique pour qu'elle soit ancrée et que je puisse la maintenir. Et je me souviens, tu m'avais demandé, mais à ton avis, au bout de combien de temps tu penses que ça va être bon ?

  • Speaker #1

    Oui, combien de temps il te faut pour te dire que c'est bon, ça y est ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est important de se poser la question, parce que sinon, on tourne en rond et on reste branché sur la même chose.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je ne me rappelle pas trop de ta réponse à ce moment. mais d'ailleurs Comment tu es maintenant par rapport à cette perception-là que tu avais ? Je ne sais pas si je vais réussir à tenir ou pas. Tu te sens comment maintenant par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de doute sur le fait que je vais continuer à pratiquer. Ça, c'est sûr. Alors après, quelle activité ? Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Celles que j'ai actuellement me conviennent. Mais non, j'en ai trop besoin. Je ne pensais pas en arriver là, entre guillemets. Je ne peux pas dire que je suis addict ou accro non plus à l'activité physique, mais...

  • Speaker #1

    Mais ça fait partie de ton...

  • Speaker #0

    Mais ça fait vraiment partie, oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Et ça, quand on en arrive à penser ça, en fait, c'est acquis, tu vois. Oui. C'est acquis, j'ai envie de dire, pour la vie. Ça ne veut pas dire que ça ne fera pas un peu des vagues ou qu'il n'y aura pas des moments où tu vas peut-être arrêter parce que oui, il y aura peut-être une blessure, il y aura peut-être telle ou telle chose. mais quand on... On est persuadé au fond de notre tête que même s'il se passe quelque chose, à un moment donné, on reprendra par je ne sais trop quelle activité, je ne sais trop quel objectif. En fait, c'est bon. C'est vraiment de voir l'activité physique, je le dis souvent, comme une affaire de toute une vie, comme un grand jeu dans lequel, oui, il y a peut-être des périodes où on en fait moins. C'est comme ça, c'est OK. Mais après, est-ce que je l'ai déjà fait une fois ? J'ai réussi à le faire une fois. En fait, pourquoi je n'arriverais pas à le refaire ? Alors après, ça demande du coup, dans ces moments-là, de prendre un peu sur soi, sur le fait qu'on ne redémarre pas de zéro, mais il faut refaire des efforts.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, je pense que c'est difficile de reprendre après.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est de se dire, allez, il faut revivre des efforts qui sont un peu difficiles au début, mais on ne perd jamais tout. Et on ne perd pas notamment toute l'expérience qu'on a emmagasinée. Oui. Toutes les compétences, tout le... la manière dont on a traversé le truc, ça, on l'a gagné, en fait. On l'a intériorisé. Donc, on est forcément mieux armés, en fait. Et du coup, maintenant, tu es sportive ou tu n'es pas sportive ?

  • Speaker #0

    Oui, maintenant, je pense que je peux dire que je suis sportive. Enfin, ça a mis longtemps, mais j'y ai réussi.

  • Speaker #1

    Et c'est une question que vous pouvez vous poser, en fait. À partir de quand, vous, parce que sans se baser sur la définition exacte du sport, mais à partir de quand vous vous considérez comme sportif ou pas ? Et pour vous, c'est quoi un sport C'est des questions que j'adore poser.

  • Speaker #0

    Oui, tu les avais posées d'ailleurs, effectivement. Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Quand on se sent sportif, derrière, ça fait partie de notre identité. Donc, on a beaucoup plus de chances de le faire perdurer. Parce que c'est là, ça fait partie de notre nouvelle culture.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie de mon quotidien maintenant, comme le reste. Comme aller au travail, comme aller faire les courses.

  • Speaker #1

    Oui. Et en plus, là, tu ne l'as pas précisé, mais tu as réussi tes 10 kilomètres.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Du coup, pour la petite parenthèse, on a travaillé ensemble pendant deux, trois mois, si je ne dis pas de bêtises. On a fait quelques séances en préparation mentale. Donc, on a travaillé vraiment sur le mental, dans l'idée de justement que, notamment, ta perception de l'activité physique évolue un petit peu, que tu te sentes petit à petit plus sportive et que tu sentes aussi que tu as la capacité de continuer. Donc, on a travaillé là-dessus. Et aussi sur le fait de réussir à faire les 10 kilomètres Merci. Te sentir capable de faire les 10 kilomètres ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment sur l'objectif parce que je trouvais que finalement, c'était le 18 mai, je crois. J'avais commencé à courir tout doucement novembre-décembre. En fait, je n'étais pas sûre que ce soit réalisable. Est-ce qu'au 18 mai, je serais capable de courir 10 kilomètres ? Ça me paraissait un peu court. Donc, j'avais besoin aussi d'être encouragée et rassurée par rapport à ça. ce que tu as très bien fait. Et d'ailleurs, j'ai atteint mon objectif des 10 kilomètres mi-mars, au final. Donc,

  • Speaker #1

    bien avant.

  • Speaker #0

    Bien avant.

  • Speaker #1

    Ça, c'est beau comme on se sabote. C'est ça. Comme on ne croit pas en soi alors que c'est possible.

  • Speaker #0

    Et j'en suis pas revenue. Alors, c'était pas toute seule, parce que vraiment, pour la course à pied, quand même, j'allais pas courir toute seule, mais c'est quand même beaucoup mieux à deux. Après, avec... Avec une copine de marche active, on s'entend très bien et on a à peu près le même rythme à peu de choses près. Elle a plus d'expérience que moi, donc elle me tire un petit peu vers le haut. Et c'est grâce à elle que j'ai fait un jour mes premiers 10 kilomètres, alors que ce n'était pas du tout prévu. On a commencé à courir et on regardait un petit peu les kilomètres. On était à 5, 6, 7. Et puis à un moment, je lui dis moi à chaque fois. Ça fait partie de mes techniques aussi. C'est le cœur.

  • Speaker #1

    Tu partages ça.

  • Speaker #0

    Ça arrive. Quand j'entame un kilomètre, je le termine.

  • Speaker #1

    Donc, si tu es avec 1,2 km,

  • Speaker #0

    non ? Non, c'est jusqu'à 2. 1, 2, 3, 4, 5, 6,

  • Speaker #1

    voilà. Donc, 1,01 km, non. Il faut aller au 2.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    toujours. Il ne faut pas se louper.

  • Speaker #0

    Et je faisais déjà ça sur le vélo elliptique. D'ailleurs, pas en termes de kilomètres, mais en termes de temps. C'était par tranche de 5 minutes. OK. 5, si j'arrive à 6 minutes, on va jusqu'à 10. Et si j'arrive à 11, on va jusqu'à 15. Voilà, c'est mes petites techniques pour gratter un petit peu. Exactement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est des bonnes techniques. Est-ce que tu as d'autres choses à partager ?

  • Speaker #0

    Alors après, ce qui est compliqué, c'est qu'on est tous différents. C'est vrai que moi, pour la course à pied, j'ai eu besoin de commencer toute seule parce que je ne voulais pas qu'on voit comment je cours ou je me sentais trop nulle. Je ne me sentais pas de courir avec quelqu'un. Je ne voulais pas ralentir quelqu'un. Donc moi, j'ai eu besoin de faire des premiers tests toute seule, quelque part. Mais après, que ce soit pour la course à pied ou d'autres activités, moi, la plupart du temps, j'ai vraiment besoin d'être avec quelqu'un, soit une seule personne, soit un groupe, parce que je trouve que c'est hyper entraînant. Et là où j'ai fait mes plus grosses randonnées et mes meilleurs temps en course à pied, même si je ne cours pas vite, ça a toujours été en groupe. Et savoir bien s'entourer, c'est quand même super important parce que quand on s'engage sur un événement, Par exemple, pour la marche active, je vois souvent dans le groupe, quand il n'y a pas cours, il y en a toujours une qui propose qui veut aller marcher aujourd'hui, etc. En général, si je suis disponible, je réponds tout de suite oui. Comme ça, je m'engage et j'y vais. Si je réfléchis un peu, au dernier moment, je ne vais pas y aller. Et voilà, toujours, moi, j'ai besoin du groupe pour me faire avancer. Ça me gênait un peu au début. C'est pas que ça me gênait, mais du coup, je... J'avais envie d'être capable de faire toute seule quand même. Mais ça, on en avait parlé finalement. Peu importe, le principal, c'est de faire. Donc après, je pense qu'il n'y a pas de méthode. Le conseil que je pourrais donner, c'est vraiment de faire ce qu'on a envie, de se faire plaisir et de la manière qu'on veut finalement. Parce qu'on n'est pas obligé de courir 10 kilomètres non plus. On n'est pas obligé d'y aller quatre fois par semaine. Le tout, c'est de trouver ce qui nous correspond vraiment. Pour pouvoir maintenir, justement, et continuer à y aller, pas se dire, oh là là, il faudrait vraiment que je fasse ça, parce que ça, c'est vraiment bon pour la santé. Si ça ne nous plaît pas, ou si on est seul, ça ne fonctionnera pas. Et de se faire plaisir, quand même. Parce que moi, honnêtement, je le dis tout le temps, ça fait rire tout le monde, mais moi, vraiment, je ne fais pas du sport pour me faire mal. Il y a plein de gens qui aiment aller au-delà, pousser leur corps au maximum, aller au-delà de leurs limites. Moi, ce n'est pas trop mon truc. Même s'il faut un peu, je le reconnais, il le faut. Mais moi, ce n'est pas ça qui va me stimuler. Il faut se challenger quand même un peu de temps en temps. Si on veut progresser, c'est certain. Mais ce qui me motive le plus, c'est de le faire en groupe. Et surtout, je m'aperçois que c'est pour ma santé physique et pour ma santé mentale. Et c'est pour maintenant et pour plus tard surtout, puisque moi, mon but, c'est aussi... Enfin, mon but. Pourquoi je tiens aujourd'hui sur l'activité physique et ce qui me motive, c'est vraiment de vieillir en bonne santé. Puisque je vois des gens vieillir autour de moi. Et honnêtement, à 70, 75 ans, tout le monde n'est vraiment pas au même niveau d'activité physique.

  • Speaker #1

    Et au même niveau de santé, on va dire.

  • Speaker #0

    Exactement, en globalité. Et je pense que l'activité physique y est pour beaucoup. Donc moi, à 75 ans, je veux continuer. pouvoir faire de la randonnée. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute, je te souhaite vraiment, Topi, de continuer à être active comme tu le fais si bien maintenant. Et moi, je suis ravie de t'avoir accompagnée et d'avoir parcouru un petit bout de chemin avec toi dans ton expérience de l'activité physique. C'est vraiment chouette de voir, en fait, la différence entre le début et la fin. Surtout que, vraiment, moi, je t'ai suivie en deux ou trois mois. Je n'ai plus en tête exactement, mais... C'est assez court, mais en même temps, il y a quand même une belle évolution au niveau de l'état d'esprit qui fait que maintenant, tu es parti. Tu es parti, enfin, tu étais déjà bien parti, mais tu es parti même dans la tête. Tu sens que c'est plutôt bon et c'est ça qui va t'aider à durer. Et je pense que tu as fait le choix aussi de me solliciter à un moment stratégique pour toi et à un bon moment. Et mine de rien, je trouve que c'est important. Alors, bien sûr, on a envie de faire tout seul par moment où on ne se sent pas forcément à l'aise de... d'être avec d'autres personnes. Mais en fait, il faut aussi avoir en tête que de se faire aider, c'est un excellent moyen. Ce n'est pas être moins bon que les autres ou plus faible que les autres. C'est aussi avouer que, en fait, pour gagner peut-être un petit peu de temps, donc y arriver plus rapidement, ou pour justement être plus armé facilement ou moins se mettre des bâtons dans les roues, en fait, c'est de reconnaître que parfois, on a besoin d'être accompagné. Et donc, moi, je suis vraiment contente qu'on ait pu faire ce travail-là. si vous ressentez à un moment donné le besoin vous aussi parce que vous tournez en rond parce que vous avez l'impression que quoi qu'il arrive ça sera voué à l'échec surtout si vous êtes dans cette mentalité entre guillemets faites appel à quelqu'un n'hésitez pas à faire appel à Mouvementale à écouter régulièrement les épisodes du podcast qui peuvent aussi vous encourager, vous nourrir et vous inspirer et je te souhaite vraiment de continuer sur cette lancée Merci à toi Sophie et j'espère te retrouver une prochaine fois sur d'autres événements, peut-être d'autres compétitions de course à pied ou autres. En tout cas, merci à toi d'avoir partagé ton histoire.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci à toi aussi.

  • Speaker #1

    A bientôt, bye. C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Sophie n'a pas grandi dans un environnement sportif. Après un yo-yo d'activités tout au long de sa vie, elle se décide à faire différemment !

Dans cet épisode, je t'invite à plonger au coeur de son histoire avec l'activité physique...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti pour une nouvelle histoire d'activité physique. Je suis aux côtés de Sophie, que j'ai accompagnée pendant quelques mois et qui va venir justement nous raconter un petit peu son parcours avec l'activité physique. Alors, pour la petite anecdote, avec Sophie, on s'est rencontré il y a quoi, deux ans, je crois à peu près, dans un cours de marche active, le cours auquel ma maman participait. Et on a eu l'occasion de se rencontrer parce que j'étais venue découvrir ce cours pratiqué. Et c'est comme ça que tout a commencé. Et on vous en dira un petit peu plus au fur et à mesure de l'épisode. Mais pour les personnes qui rejoignent le podcast Mouvementale au cours de cet épisode, alors sachez que ce genre d'épisode est là pour vous motiver, vous inspirer. Peut-être que vous vous reconnaîtrez dans certains aspects de l'histoire de Sophie. et si ce n'est pas le cas, j'espère au moins que ça vous donnera un petit peu envie de vous questionner et d'aller mettre le pied à l'étrier, comme a pu le faire Sophie. Je suis ravie de t'avoir à mes côtés aujourd'hui et derrière le micro. Bienvenue à toi. Bonjour et merci.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali, merci à toi de me recevoir.

  • Speaker #0

    C'est un grand plaisir et je suis très contente que tu sois là pour parler un petit peu de ton évolution, pour parler aussi du fait que maintenant, on peut le dire quand même, que l'activité physique fait vraiment partie de ton quotidien. Et on va justement aller explorer tout ça. Il y a une question que j'aime bien poser souvent pour démarrer un peu l'épisode, c'est présente-toi simplement.

  • Speaker #1

    Je vais avoir 50 ans cette année. Je n'ai jamais été très sportive. Ce n'était pas dans la culture de ma famille. J'ai fait un petit peu des majorettes, par exemple, un peu de tennis, quelques activités, mais jamais... Jamais de gros suivis, de grosses compètes, etc. Ce n'était pas dans mon environnement familial, on va dire. Donc, j'ai toujours vu ça un petit peu de loin. De loin, pas pour moi. Même si régulièrement, même en tant qu'adulte, j'ai toujours essayé deux ou trois trucs de temps en temps. Une année, une salle de sport, un peu de piscine, un petit peu de course à pied avec un copain à l'époque. Mais je n'ai jamais allé plus loin. Et puis, ce n'était pas... Je le faisais parce que c'était une occasion pour essayer quelque chose de nouveau, mais sans me dire que je faisais du sport du tout, sans savoir ni pourquoi je le faisais, et ça n'a jamais tenu d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Intéressant. Et on en reparlera parce que justement, cette étiquette un peu de sportive, on avait beaucoup travaillé là-dessus. C'est super intéressant la manière dont tu abordes les choses. Tu vois, ça me donne envie peut-être de revenir un peu en arrière avant de parler de ta situation actuelle. Donc, tu dis que par le passé, tu as testé différents types d'activités quand tu étais plus jeune, mais en même temps, tu n'es pas forcément issue d'un environnement très sportif, c'est ce que je comprends. Ça veut dire que, est-ce que tes parents t'incitaient à l'époque à avoir une activité ? Comment c'était un petit peu au sein de ta famille, justement ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. J'ai fait quelques activités par choix, par proposition de mes parents, mais c'était pas... Ce n'était pas, il faut absolument que tu fasses une activité. Si une année, il y avait quelque chose qui m'intéressait, voilà, pourquoi pas ? Mais ce n'était pas ni une très grosse envie de ma part, ni une obligation de mes parents, qui eux-mêmes ne pratiquaient absolument pas d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est à quelle époque que tu as testé un petit peu les majorés ? Tu as testé le tennis, tu disais ?

  • Speaker #1

    Oui, alors ça, c'était vraiment... Oui, majorate, j'étais vraiment petite, c'était avant mes 10 ans. Tennis, c'était au collège. Et ensuite, j'avais testé un petit peu la natation parce que j'adore nager. Là, j'étais adulte. J'étais adulte, j'avais déjà des enfants. Et ça a été un moyen, ça a commencé par là, je pense quand même, un moyen d'avoir une activité à moi, de sortir du cadre familial, puisque c'est bien beau. C'est génial d'être avec son mari et ses enfants.

  • Speaker #0

    C'est bien d'avoir un peu de temps pour ça.

  • Speaker #1

    Mais je pense que voilà, la piscine, notamment, ça a été le moyen pour moi de m'évader à un moment du quotidien.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Bon, après, la piscine, on commence en septembre. Et puis après, il fait très froid et on n'a plus envie de se déshabiller. Donc, ça n'a pas tenu très, très longtemps, on va dire. Mais bon, j'ai quand même testé.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, là, si je reviens encore un peu plus quand tu étais toute jeune, toi à cette époque là Comment tu vois le sport ? Ça a quelle connotation dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, c'était une activité comme une autre. J'aurais fait de la flûte ou du piano.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    C'était pareil. C'était une activité. Pour moi, ce n'était pas une activité sportive, finalement. Je ne l'ai jamais associée à ça. Alors, c'est vrai que ce n'était pas ma matière préférée, on va le dire. Puisque, oui, comme je ne faisais pas énormément d'activités physiques en dehors, forcément J'avais pas peut-être l'habitude, j'avais pas l'endurance et j'ai toujours trouvé ça trop compliqué et trop difficile pour moi et je me suis jamais sentie à l'aise dans le sport à l'école.

  • Speaker #0

    Tu sais à quoi ça me fait penser en même temps que tu dis ça ? Ça me fait tellement penser justement à une des premières fois où on s'est vues au cours de marche active où on marchait et puis on était en montée et tu m'expliquais ça. Tu m'expliquais que t'étais un peu coincée par...

  • Speaker #1

    par tes limites physiques et aussi mentales,

  • Speaker #0

    mine de rien, par le fait de pas forcément t'imaginer pouvoir passer ce step supplémentaire en termes de difficulté. Tu percevais la difficulté de l'effort sans pour autant t'imaginer pouvoir la dépasser.

  • Speaker #1

    Et je ne sais pas où est-ce que tu évoques ? Complètement, oui. Pour moi, non. Je ne me sentais absolument pas capable de courir, par exemple. On y reviendra après. Oui,

  • Speaker #0

    on va y venir, effectivement.

  • Speaker #1

    Pour moi, ce n'était pas envisageable. Je ne pensais vraiment pas être capable de le faire. Après, la marche, j'ai toujours aimé marcher. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de marcher plus tôt. Parce que pareil, dans mon entourage, sans parler de ma famille, mais après mon entourage, mes amis, etc., il n'y avait pas tellement de marcheurs de mon côté. Et puis, je n'ai jamais eu ni l'envie ni le courage peut-être de me dire à un moment, je vais marcher toute seule ou je m'inscris dans un club.

  • Speaker #0

    Est-ce que ça te passait par la tête ou même pas forcément ?

  • Speaker #1

    Non, j'avais quand même acheté des chaussures de rando.

  • Speaker #0

    Ok, donc quand même.

  • Speaker #1

    Qui sont restées neuves. Je les ai revendues sur Vinted quelques temps après.

  • Speaker #0

    Plus longtemps après. Elles n'ont pas été très amorties, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, je crois que je ne les ai vraiment jamais utilisées. Ok. C'était à l'époque où mes enfants étaient encore petits ou peut-être un peu avant eux. Avec leur papa à l'époque, j'avais décidé que quand même, ça serait bien qu'on aille faire un peu de rando. On avait acheté des chaussures et elles sont restées dans la boîte.

  • Speaker #0

    Mais la rando n'a jamais été fixée. Le parcours n'avait pas été fixé du coup.

  • Speaker #1

    Donc voilà, il y a quand même eu toujours tout au long de ma vie des petites tentatives, on va dire. Ok.

  • Speaker #0

    Tu te rappelles d'autres formes de tentatives ?

  • Speaker #1

    Non, je crois que ce sont à peu près les seules. Après, c'est arrivé vraiment l'activité physique après le Covid, en fait. Ok.

  • Speaker #0

    Je repense juste à la natation où tu dis, j'ai voulu tester un petit peu cette activité. Ça s'est arrêté autour de l'hiver. Justement, moi, j'adore hacker le cerveau des gens, comprendre en fait qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, on se décide à y aller ou on se décide à arrêter. Alors, ce n'est pas toujours évident de se rappeler comme ça, mais toi c'est Tu vois, approchant l'hiver, qu'est-ce qui se passe un peu dans ta tête au moment où tu fais de la natation ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a eu deux choses. Oui, parce que j'ai fait quand même plusieurs tentatives sur la natation. J'y suis allée... Avant les enfants, plus jeunes adultes, j'y suis allée toute seule. Parce que j'aime bien nager quand même. Et là, effectivement, ça n'a pas tenu très longtemps. Et quand les enfants étaient petits, j'avais décidé pour le coup de m'inscrire à un cours de natation. Là, ce qui a été compliqué, c'est que c'était tout niveau. Donc, j'étais un petit peu la dernière qui arrivait. C'est-à-dire que moi, à part la brasse coulée, le crawl, le reste, il ne s'était pas fait pour apprendre. Les autres savaient déjà. Donc là, ça a été un petit peu compliqué. Même si c'était sympa, ça m'a appris quand même plein de choses, notamment pour que ça passe plus vite, entre guillemets, c'est de changer de nage régulièrement. Parce qu'effectivement, quand on fait de la brasse coulée pendant trois quarts d'heure, c'est un petit peu monotone.

  • Speaker #0

    Il y en a qui aiment.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Alors pour moi, c'était... Mais toi,

  • Speaker #0

    tu avais besoin de variété.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Donc là, effectivement, le coach nous demandait des allers-retours. Un coup en brasse coulée, un coup en dos crawlé, un coup en crawl, etc. Donc même si je bataillais sur pas mal de nages... Ça a eu le mérite quand même de me dire, effectivement, si tu veux aller nager toute seule, de varier, d'apprendre à faire avec la planche aussi, pour les battements. Ce qui était très difficile d'ailleurs au début, je trouvais. J'avais commencé à progresser un petit peu là-dessus aussi. C'est vrai que c'est là qu'on voit que quand même, on avance quand il y a un minimum d'assiduité ou quand on est un petit peu accompagné aussi, surtout quand on débute.

  • Speaker #0

    Tu vois tes progrès.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est pas mal. Après, là, ce qui m'a fait arrêter, c'est que pour le coup, j'avais eu un accident de voiture. Ce n'était même pas l'hiver.

  • Speaker #0

    Ah, OK, d'accord.

  • Speaker #1

    J'avais eu un accident. Alors, j'avais eu, bon, pas grand-chose, mais je n'avais pas pu aller à la piscine pendant pas longtemps, en fait. J'avais dû avoir une dispense d'une ou deux semaines. Et comme j'y trouvais un petit peu dur et que c'était l'hiver, au final, j'en ai profité pour pas... Enfin, j'en ai profité.

  • Speaker #0

    Ça suffit pour pas te...

  • Speaker #1

    Ça suffit pour pas te... Ne retourne pas. Oui. C'était un peu dommage, mais bon.

  • Speaker #0

    Et comment tu le vivais, le cours en lui-même, étant donné qu'il y avait une grande hétérogénéité dans les niveaux et que toi, tu ne te sentais pas forcément au même niveau que certains ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'était un petit peu dur quand même. C'est un peu dur de voir qu'on est toujours à la traîne quand il y avait dix allers-retours à faire. quelque part, parfois, ça ne se voyait pas trop parce que pendant que les autres en faisaient dix, bon, moi, j'en avais fait six, mais ce n'est pas grave. J'arrivais à peu près en même temps que tout le monde. Oui,

  • Speaker #0

    parce que le bassin, c'est des allers-retours.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas comme si tu ne passais jamais au même endroit. Ça pouvait passer, on va dire. Mais oui, je ne me sentais quand même pas très à l'aise. Je ne me sentais pas très à l'aise. Mais bon, après, avec notre bonnet, nos lunettes et la tête à moitié sous l'eau, honnêtement, bon, quand on est un petit peu motivé. Ça marche. Et puis ça me faisait vraiment du bien quand même. OK.

  • Speaker #0

    Comment ça te faisait du bien ? C'est quoi que tu... Tu te rappelles de quoi, là, en termes peut-être de sensations ou de bien-être ?

  • Speaker #1

    C'est le moment de... C'était déjà un moment pour moi, vraiment que pour moi. Et puis la détente après la natation, parce que quand même, l'eau, ça détend énormément. Et c'est vrai qu'à la sortie, il y a un espèce de... de relâchement qui fait que même si c'est difficile d'arriver, de se mettre en maillot de bain, quand on ressort, en général, on est content de l'avoir fait quand même.

  • Speaker #0

    Oui, et dans ces moments-là, même si le niveau que tu avais n'était peut-être pas celui que tu aurais aimé avoir, peu importe, mais souvent, le fait d'avoir vécu un truc un peu dur, on est content que ça s'arrête aussi.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    content d'y être allée jusqu'au bout, en fait. Oui,

  • Speaker #1

    c'est quand même plaisant quand même, de voir qu'on a réussi à s'intégrer à un groupe qu'on ne connaissait pas, qui nageait déjà plutôt bien. Et puis, j'ai réussi à ma manière. J'arrivais à suivre comme je pouvais, mais c'était quand même bien. Je en garde quand même un bon souvenir. Oui,

  • Speaker #0

    ok. C'est cool, c'est trop bien ça. Ça ne t'est pas dégoûté ?

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Et tu dis que finalement, le Covid, tu as profité du Covid pour t'y remettre.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais pourquoi en fait ? J'aime bien parce qu'effectivement, le Covid a été une révélation pour beaucoup de personnes à ce niveau. Ce qui est chouette parce que c'est vrai que le Covid nous a tous amenés à un moment donné à ralentir et s'arrêter dans notre vie. Et même des personnes qui étaient très éloignées de la pratique se sont dit, je vais peut-être m'y mettre. C'est rigolo dans un certain sens, parce qu'on aurait pu se mettre à faire plein d'autres trucs que de faire de l'activité physique finalement. Et toi, pourquoi tu t'es saisie de cette occasion pour le faire ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a eu déjà une prise de poids quand même pendant la période du Covid. Bon, qui avait peut-être un peu commencé avant, mais ça a augmenté, on va dire, pendant le Covid. Donc, je ne me sentais pas spécialement à l'aise dans mon corps. et puis il y avait le fait aussi de de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire ce qu'on voulait. Donc, on utilisait notre heure chaque jour avec les enfants. On habitait en bord de Saône, donc par chance, on avait les bords de Saône à cinq minutes quand même. Donc, c'était génial. Mais je me suis dit qu'effectivement, à ce moment-là, on ne pouvait rien faire et qu'en temps normal, peut-être que j'aurais pu faire plein de trucs, mais que je ne le faisais pas. que je ne le faisais pas. Donc, il y a eu vraiment ces deux choses. Il y a eu la prise de poids où je me suis dit « Bon, il faut que tu rectifies ton alimentation et que tu bouges un peu. » Et puis, le fait de m'être sentie vraiment...

  • Speaker #0

    Coincée, quoi.

  • Speaker #1

    Coincée.

  • Speaker #0

    Oui. C'est le besoin de liberté.

  • Speaker #1

    C'est ça, le besoin d'ouverture. C'est clairement le mot.

  • Speaker #0

    Merci le Covid.

  • Speaker #1

    C'est ça. Pour en trouver les côtés positifs.

  • Speaker #0

    C'est vrai, parce que mine de rien, en fait, parfois, il faut en arriver un peu à l'extrême. C'est-à-dire, pour se rendre compte qu'on a ce besoin-là, il faut vraiment être poussé dans l'extrême inverse. C'est ça. parce que Ce besoin de sortir, on l'a tous vécu à un moment donné. Je trouve que c'est marquant et c'est intéressant de voir comment on réagit par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour la petite anecdote, je me suis inscrite un soir, c'était un mardi soir, pour un cours de gym tonique.

  • Speaker #0

    En visio, du coup ?

  • Speaker #1

    Non, après le Covid, du coup, à la rentrée en septembre. Je m'étais dit, voilà.

  • Speaker #0

    Mais attends, pendant le Covid, ce que tu faisais, c'était surtout marcher, sortir pendant l'heure. Est-ce que tu avais fait autre chose ou pas spécialement ? Non.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Les vidéos, etc.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas fait ça ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas testé. J'avais un petit mini-stepper à l'époque. J'ai dû en faire un petit peu, mais ce n'était pas non plus...

  • Speaker #0

    Ça se compte sur les doigts de la main.

  • Speaker #1

    Non, j'ai attendu la rentrée de septembre. Je me suis dit, à la rentrée, je m'inscris à une activité. Donc j'ai commencé par la gymtonique et pour la petite histoire, je vais m'inscrire, je remplis les papiers, je demande le tarif, etc. Je fais un chèque et la personne me dit non, non, mais vous n'êtes pas obligé de régler tout de suite. Vous avez trois cours d'essai avant de vous décider. Donc là, c'était au mois de juin, les inscriptions pour septembre. Et je lui dis si, si, je vous règle maintenant parce qu'en fait, si je ne m'inscris pas et que je ne règle pas maintenant, en septembre, je ne viendrai pas.

  • Speaker #0

    Bien joué,

  • Speaker #1

    bonne stratégie. Je m'inscris aujourd'hui, je fais mon chèque et en septembre, je suis là.

  • Speaker #0

    Tu te connais bien. Oui. C'est une stratégie d'engagement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a marché ? Oui. Parce que parfois, ça ne marche pas. On peut s'inscrire à la salle de sport et ne pas y aller.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Si, ça a marché. Ça a marché, ça m'a vraiment fait du bien. Un peu pour les mêmes raisons que la natation à l'époque. Le fait de prendre du temps pour soi, ce que je ne faisais pas tellement. et puis les... Les enfants commençaient à grandir aussi. Donc, voilà, le temps, je me sentais plus légitime de le prendre, entre guillemets.

  • Speaker #0

    Et légitime par rapport à quoi ?

  • Speaker #1

    Parce que mon temps, il était pour mes enfants. Oui,

  • Speaker #0

    donc si tu avais pris du temps pour toi à ce moment, qu'est-ce que ça aurait fait un impact dans ta tête ?

  • Speaker #1

    Ah, j'aurais culpabilisé de m'offrir... Enfin, de m'offrir, de me... De prendre une heure pour moi et peut-être à ce moment-là de laisser mes enfants tout seuls ou de les faire garder pour que moi, j'aille faire une activité physique. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas possible.

  • Speaker #0

    C'est un truc que beaucoup de femmes partagent, le côté, si je prends ce temps-là pour moi, presque le raccourci mental, c'est que je ne suis pas une bonne mère parce que je laisse mes enfants.

  • Speaker #1

    C'est au détriment de mes enfants.

  • Speaker #0

    Alors que, je ne sais pas comment tu le verrais maintenant, mais c'est vrai que Je pense que c'est un phénomène un peu sociétal de fonctionner comme ça et de dire, je dois être une mère dévouée pour mes enfants. Je vais peut-être utiliser des mots un peu forts, mais pour être une bonne personne et une bonne maman.

  • Speaker #1

    C'est un peu ça dans l'idée, c'est ça. Et on s'oublie. Bien sûr, complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et donc là, tes enfants sont un petit peu plus grands. À ce moment, ils ont quel âge ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, c'était en 2020. Donc Gaëtan avait 10 ans, il allait bientôt rentrer au collège, et Corentin avait 14 ans. Donc effectivement, je pouvais les laisser tout seul plus facilement déjà, et puis l'activité n'était pas très loin non plus, il n'y avait pas un gros risque.

  • Speaker #0

    Ils sont deux aussi.

  • Speaker #1

    Et puis ils sont deux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc tu t'inscris, tu vas faire ces cours, ça te fait du bien ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Donc, c'était super bien. Vraiment apprécié. Ça a été compliqué au début. Mes premiers squats, j'ai cru que je n'arriverais jamais à faire des squats. C'était juste pas possible.

  • Speaker #0

    Et pourquoi dans ce moment, tu persévères parce que tu aurais pu arrêter ?

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, parce que je reconnaissais que ça me faisait du bien et que j'étais toujours contente à la fin du cours.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi qui te motivait tant à ce moment ?

  • Speaker #1

    C'était vraiment le moment pour moi, le fait de bouger. Parce que je sentais que mon corps avait besoin de bouger quand même. J'étais vraiment trop sédentaire. Et puis, j'ai eu la chance de tomber sur une prof à l'époque qui est quand même très motivante et très entraînante. Après, peut-être que j'aurais pu ne pas poursuivre si je n'avais pas accroché avec la personne. Honnêtement, je pense que ça aurait pu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça joue beaucoup et de le souligner là, ça permet de se dire que si à un moment donné on teste un cours et qu'en fait on n'aime pas le cours, c'est de se questionner pourquoi est-ce qu'on n'aime pas ? Est-ce que c'est le prof qui ne nous booste pas ou ne nous plaît pas ? Ou est-ce que c'est vraiment l'activité ? Parce que si c'est le prof, c'est vrai que c'est bien de... C'est toujours dur de se relancer, de retrouver un autre cours ou de réessayer dans un nouveau groupe avec une nouvelle personne, mais ça vaut le coup. parce que si on s'arrête au prof... Oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que c'est dommage. Donc là, il y avait la prof, effectivement, et puis les participantes aussi. C'était un bon groupe qui était vraiment très sympa, convivial pareil. On n'était pas beaucoup de nouvelles non plus. Donc au début, tout le monde se connaissait. C'est toujours un peu gênant aussi quand on arrive et que tout le monde a l'air un petit peu de se connaître. Mais voilà, je me suis sentie bien intégrée rapidement. C'était un bon groupe et ça aide. Oui. C'est mon truc, le groupe pour l'activité physique. Je pense qu'on en reparlera après.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Et donc là, tu as fait ton année complète, si je comprends bien. Oui,

  • Speaker #1

    et j'ai même re-signé pour une seconde année. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, à cette époque, tu fais une séance par semaine ? Oui. Et tu marches un petit peu au final ? Tu as continué de marcher après le Covid ?

  • Speaker #1

    Non, pas tellement. Pas tellement. Après, je marche facilement au quotidien. Parce que j'aime bien, voilà, entre midi et deux, quand je peux, je vais marcher. Alors, moins en télétravail, du coup, j'arrive moins à le faire en télétravail. Mais quand je suis sur site, systématiquement, je vais marcher entre midi et deux. En général, je me gare rarement exactement à l'endroit où je veux aller. Parce que déjà, je n'ai pas envie de tourner une demi-heure pour trouver une place. Et je me dis que si je me gare un peu plus loin, déjà, je marche et puis j'arrive à la même heure. Oui, au final. Oui, au final. Sauf que je n'ai pas tourné en rond, ce que je déteste.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est une bonne stratégie. Finalement, ça t'apporte plus de bonnes...

  • Speaker #1

    Oui. Et puis, oui, j'ai signé pour une deuxième année. Et puis là, je me suis aperçue que la prof proposait également un cours de marche active le jeudi soir. Comme j'ai toujours bien aimé marcher quand même, c'était une aubaine.

  • Speaker #0

    C'était fait pour toi,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Exactement. Donc voilà, sur la deuxième année, je signe sur la deuxième activité physique. Bon, que j'ai adoré. bon la prof, toujours.

  • Speaker #0

    Mais tu commences quand même à prendre goût un peu à avoir une activité qui est régulière. Oui,

  • Speaker #1

    et puis la marche active, c'est vraiment mon activité préférée quelque part. J'ai vraiment trouvé quelque chose de...

  • Speaker #0

    Tu peux expliquer un petit peu peut-être ce que c'est, parce que je pense que ça parle pas forcément à tout le monde. Il y en a beaucoup qui peuvent confondre un peu avec la marche rapide, comme on voit au Giro,

  • Speaker #1

    par exemple. C'est pas du tout la marche athlétique, effectivement. C'est quand même une technique de marche assez rapide où on fait des petits pas très rapides en utilisant beaucoup les bras. Et au-delà de ça, on ne marche pas comme ça pendant des heures non plus. C'est beaucoup de fractionner sur de la marche active et du renforcement musculaire aussi.

  • Speaker #0

    Donc avec des petits exercices,

  • Speaker #1

    avec des fentes, des squats, un peu de planche, des accessoires parfois, des élastiques. Donc c'est assez varié pour le coup.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai que c'est pas... Oui, c'est complet. Et c'est pas de la marche comme de la randonnée, comme on peut l'imaginer. C'est vrai que parfois, quand j'en parle à des copines qui aiment bien marcher, elles me disent « Ah non, mais vous marchez pas » .

  • Speaker #0

    Vous faites pas que marcher.

  • Speaker #1

    Pas tout à fait, quoi. Effectivement, on fait pas 10 bornes parce qu'on fait du fractionné et que c'est par tranche parfois de 30 secondes très rapide ou une minute, et puis plus lent après.

  • Speaker #0

    Oui. Donc ça, ça commence à faire un certain nombre d'années que t'en fais ?

  • Speaker #1

    Bah oui, du coup, ça doit faire 4 ans.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Quand je me suis inscrite sur cette deuxième activité, Gaëtan était encore petit et là, il m'a dit « Ah, mais tu t'inscris à une deuxième activité ! »

  • Speaker #0

    Tu as donc surpris tes enfants ?

  • Speaker #1

    C'est ça ! Déjà une, mais là deux, ben oui, vous grandissez, tout ça... Mais ça les a un peu chagrées, enfin le petit, ça l'a un peu chagrée.

  • Speaker #0

    Mais dans quel sens ? Parce que tu allais être moins là ? Oui,

  • Speaker #1

    clairement. Donc il aurait vraiment pu me faire culpabiliser à ce moment-là. Ah oui,

  • Speaker #0

    aïe Les enfants sont durs.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment.

  • Speaker #0

    Les enfants sont durs. Mais tu vois, ça pouvait être, je ne sais pas ce que tu as fait à ce moment, mais ça pouvait être l'aubaine de le mettre lui aussi à une activité pour que du coup, il ne se rende pas forcément compte de ça, tu vois.

  • Speaker #1

    Non, alors du coup, ça s'est bien passé parce qu'au départ, ils étaient tous les deux tout seuls à la maison pendant cette activité. Mais après, le grand est parti à l'internat pour sa scolarité, puisque son bac pro était sur Lyon et qu'on habite Montmerle. Et là, c'est vrai que Gaëtan était pourtant un peu plus grand, mais il a très mal vécu ces deux soirs où il était vraiment tout seul parce qu'il n'avait pas l'habitude encore. Et je me souviens... C'était un petit peu dur quand même. J'ai tenu bon parce que vraiment, ça me faisait trop du bien. Et quand le grand s'est retrouvé à l'internat, je me souviens les premières semaines où Corentin rentrait, Gaëtan lui disait « C'était horrible. Jeudi soir, quand maman va à la marche active, elle rentre trop tard. C'était horrible d'être tout seul. »

  • Speaker #0

    Ah oui, ça c'est dur.

  • Speaker #1

    Il a été dur quand même.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, il a été dur inconsciemment. enfin, maintenant donc quelques années plus tard comment est-ce qu'il le vit ? parce qu'il vit toujours chez toi oui oui oui qu'est-ce qui a changé à ce niveau ? est-ce qu'il est plutôt à t'encourager ?

  • Speaker #1

    à m'encourager non mais voilà il sait que ça fait partie du quotidien, de la semaine et qu'à ce moment-là je ne suis pas là après il a grandi aussi donc finalement maintenant il aime bien ce petit moment tout seul parfois quand je rentre j'entends la musique à fond derrière la porte

  • Speaker #0

    et dès que tu ouvres la porte, bim, il coupe le son donc il s'y est bien fait oui il a compris maintenant l'avantage à ce que maman ne soit pas là exactement,

  • Speaker #1

    il en a pris son parti c'est ça,

  • Speaker #0

    puis en fait on n'en parle pas, mais mine de rien il a appris aussi à être un petit peu autonome oui, tout à fait ça c'est important en fait, en grandissant il ne veut pas toujours avoir besoin de sa maman un...

  • Speaker #1

    Oui, ça a permis ça, parce que sinon, de moi-même, je ne me serais pas dit... J'aurais eu du mal à les laisser tout seul et en me disant « Oh, je peux aller faire ça pour les rendre autonomes » . Je ne l'aurais pas fait. Autant leur papa l'a fait plus facilement que moi, autant moi, j'avais un peu plus de mal.

  • Speaker #0

    Et pour en revenir à la marche active, donc au début, comment c'était plutôt dur pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur quand même au début. J'étais vraiment à la traîne. Après, là, pareil, vraiment, toujours la même super prof. Et un super groupe aussi. Encore pas un meilleur groupe qu'à la Gymtonique, mais différent. Parce qu'à la Gymtonique, on ne discute pas trop. On ne peut pas trop dialoguer. Beaucoup moins. Alors que là, on ne peut plus se permettre de parler, même si on se fait disputer quand on parle trop. Mais vraiment, un super groupe et j'ai toujours envie d'y aller. Il n'y a pas un moment où...

  • Speaker #0

    Donc en plus, tu veux y aller.

  • Speaker #1

    Oui, je suis capable de ne pas aller à autre chose parce que le jeudi soir, j'ai marche active.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien d'autre qui viendra interférer.

  • Speaker #1

    Non, honnêtement.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi qui t'anime autant ? Qu'est-ce qui te motive autant ?

  • Speaker #1

    Il y a le groupe quand même. Il y a l'effet de groupe, c'est que je ne vais pas juste faire de la marche active, je vais aussi retrouver mes copines de marche active. Et puis, c'est hyper entraînant, ça passe super vite. Même si au début, c'est vrai que c'était dur, mais bon, elles m'ont tout expliqué qu'elles aussi, quand elles ont commencé, elles étaient comme moi.

  • Speaker #0

    Oui, je fais une parenthèse, je viens de démarrer des cours de danse, moi. D'accord. Et tu vois, c'est de la danse de couple. Et du coup, forcément, il y a un décalage quand tu démarres par rapport aux autres. Et à chaque fois, ils me disent tous, mais tu sais, on a tous démarré par là. Et je trouve que c'est sympa.

  • Speaker #1

    C'est vraiment génial parce que c'est encourageant. Oui. C'est encourageant, c'est motivant quand même de se dire, bon.

  • Speaker #0

    Et puis tu te dis, on me comprend. Oui. Ils ont été à ma place, donc c'est rassurant.

  • Speaker #1

    Pareil, au début, il fallait acheter la montre cardio, fréquence mètre, etc. Moi, je n'avais jamais utilisé ça. Donc, au début, je ne savais jamais comment ça marchait. Quand on me demandait mon cardio,

  • Speaker #0

    j'utilisais l'heure.

  • Speaker #1

    J'étais complètement paumée. Et pareil, il y en a une dans le groupe qui me dit « Ah non, mais ne t'inquiète pas, moi, au début, c'était pareil. Je me faisais tout le temps engueuler. Je n'avais jamais regardé au bon endroit. Ce n'était jamais bon. » Ça me rassure.

  • Speaker #0

    Encore plus, tu as gagné des compétences au niveau technologie.

  • Speaker #1

    C'est ça. Je m'exprime mieux sans mieux ma montre.

  • Speaker #0

    Trop bien. Ok, donc c'est vraiment l'effet de groupe, le fait de retrouver les copines qui te donne envie d'y aller facilement.

  • Speaker #1

    Oui, et puis ça me fait vraiment du bien physiquement aussi.

  • Speaker #0

    Alors c'est quoi cette fois maintenant le bien que ça te fait ? Comment tu le décrirais ?

  • Speaker #1

    Alors là, c'est plus... Toujours un peu ce moment de détente quand même après.

  • Speaker #0

    La fierté aussi d'avoir bougé, de m'être dépensée physiquement. Et puis sur le corps aussi, même si à ce moment-là, je n'ai pas perdu du poids parce que je n'avais pas adapté mon alimentation non plus. Ça a été assez progressif. Mais on sent quand même qu'on gagne en tonicité, quelque part. Et quand on voit qu'on progresse aussi, notamment... On voit bien que les squats, on les fait mieux, que les fentes, on y arrive mieux. Alors qu'au début, c'était vraiment la croix et la bannière.

  • Speaker #1

    Chaque effort ou exercice était douleur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc ça, ça fait du bien au moral aussi de voir qu'on arrive à progresser sur ce genre d'exercice notamment.

  • Speaker #1

    Ça encourage. Et en même temps, là, tu progresses petit à petit, etc. Je vais faire le lien un petit peu avec l'accompagnement qu'on a pu faire ensemble. Où dans ta tête, je me souviens, il y a vraiment... Donc tu vas en parler après, mais tu as envie de te mettre un peu à courir. Et en fait, dans ta tête, tout ce que tu as mis en place, donc gymtonique, marche active, puis après tu parleras du reste, ça reste, même si c'est régulier depuis un certain temps, dans ta tête, ce n'est pas encore acquis, dans le sens où tu ne sais pas si ça va tenir tout ce que tu fais. Tu en parleras. Tout ce que tu fais, tu ne sais pas si tu vas réussir à le tenir.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Alors que pourtant, la réalité nous montre, le quotidien montre que tu le fais. Oui. Que tu le fais et en plus, tu le fais aussi avec envie, etc. Du coup, à un moment donné, tu fais appel à moi. Est-ce que tu peux préciser un petit peu le contexte à ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, j'avais remplacé la gymtonique puisque la prof arrêtait. Elle a continué la marche active, heureusement, elle continue encore.

  • Speaker #1

    Ça, c'était ton cours préféré ? Ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai remplacé la gym tonique par du pilates. Et cette année, pilates et yoga.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc, pour le renforcement musculaire des muscles profonds, un peu le pilates, c'est quand même pas mal. Pour le gainage et ne serait-ce que pour la marche active, d'avoir un peu la technique pour engager son périnée, etc. Pour se gainer, tout simplement. Donc ça, c'est assez intéressant. Et c'est vrai que ça me titillait depuis longtemps de courir un petit peu.

  • Speaker #1

    Ça te titillait en même temps ? Tu ne t'imaginais pas ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça te titillait ? C'était l'envie de quoi ? Ou la curiosité de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça fun et génial quand même de pouvoir courir. Je trouvais ça encore plus libérateur que la marche. Et plus libérateur, ce n'est peut-être pas le mot, mais plus sportif. On va dire. OK. Parce qu'honnêtement, quand on dit qu'on fait de la marche, marche active ou randonnée, pour les gens, ce n'est pas tellement du sport, souvent.

  • Speaker #1

    C'est surtout... Moi, je fais souvent un abus de langage. J'utilise le mot sport pour tout. Mais c'est vrai que le sport, si on veut suivre la règle, la définition, c'est vraiment une activité qui est cadrée, réglementée, avec une notion de performance, etc. Mais c'est vrai qu'il ne faut pas non plus trop s'embêter, je pense, avec les termes. Mais encore que... Et on va en parler de cette étiquette de sportive, qu'on se colle ou non sur le front, parce que même si la marche en tant que telle, ce n'est pas forcément considéré comme un sport, mais pour autant, je trouve que de ne pas se sentir sportif, c'est un réel frein pour continuer, parce que ça donne l'impression que ce n'est pas quelque chose qui est pour nous. Oui,

  • Speaker #0

    ça ne nous paraît pas accessible.

  • Speaker #1

    Pour en revenir un petit peu à ce que tu disais, ça te titille, ça te donne envie de te mettre à courir parce que pour toi, c'est plus du sport, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Voilà. Mais avant la course à pied, oui, je m'étais quand même inscrite à la salle de sport aussi avec une collègue de boulot qui était inscrite et qui m'a proposé. Donc, je trouvais ça l'idée sympa. Et là, j'ai découvert le vélo elliptique. C'est un peu ce qui m'a... motivée pour la course à pied après, je pense, quand même. Alors, j'ai fait du tapis de marche. Après, ça, ça reste de la marche. C'était bien, mais ce n'était pas non plus super intéressant, on va dire. Par contre, le vélo elliptique, justement, j'ai adoré parce que j'avais l'impression de courir, mais sans impact. En fait, je pense que c'est l'impact quand même qui me gênait au début sur la course à pied.

  • Speaker #1

    Qui te faisait peur, tu veux dire ? Oui. Par rapport à quoi ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, je trouvais ça violent. Quelque part.

  • Speaker #1

    Ok. Puis il y a un peu toutes les peurs qui peuvent se cacher, tout ce qui est alimenté. La course à pied, c'est mauvais pour le dos, c'est mauvais pour les genoux.

  • Speaker #0

    Oui, on entend tellement de choses que c'est mauvais pour les articulations, etc.

  • Speaker #1

    Alors que je le rappelle quand même, ce n'est pas l'activité qui est mauvaise. Souvent, c'est la manière dont on le fait et dont on la pratique qui fait que l'activité, à un moment donné, peut faire mal.

  • Speaker #0

    Donc voilà, le vélo elliptique, vraiment, je trouvais ça génial parce que j'avais l'impression de courir. Et effectivement, j'avais cette sensation de l'idée que j'avais un peu quand même de la course parce que du coup, on va quand même beaucoup plus vite. Le cardio monte. Voilà, là, je sentais que je faisais un gros effort physique, on va dire quelque part, par rapport aux autres activités. Donc, j'avais essayé une ou deux fois de courir un petit peu sur le tapis à la salle parce que ça me sécurisait de ne pas être... dehors avec des cailloux démontés, des choses comme ça sur le tapis, c'était bien. J'ai tenté, peut-être il y a un an et demi. Bon, j'ai vu que j'arrivais à courir cinq minutes et puis je m'en suis arrêtée là.

  • Speaker #1

    OK, j'ai réussi à courir, c'est bon.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Je suis sportive.

  • Speaker #0

    Et puis, rebelote du fin d'année 2024, je me suis dit, bon, allez, quand même, j'aimerais bien essayer de...

  • Speaker #1

    Donc, il y a quand même un truc qui te donne vraiment envie.

  • Speaker #0

    Oui, quand même. Toujours, j'ai envie d'essayer. Même si je ne m'en sens pas capable, je me dis qu'il faut quand même que j'essaye.

  • Speaker #1

    C'est ta curiosité d'aller voir un peu ce que ça peut t'amener ? Oui. Et jusqu'où tu peux aller peut-être aussi ?

  • Speaker #0

    Oui aussi. J'avais remarqué notamment le vélo elliptique qui faisait monter le cardio, que ça m'avait quand même beaucoup fait progresser sur la marche active déjà. Donc là, j'ai recommencé mon petit programme sur le tapis de course au départ. Donc voilà, courir une minute, marcher une minute, après 5-5. Tu avais pris quoi,

  • Speaker #1

    une appli ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais utilisé une appli, je ne sais pas si j'ai le droit de la nommer. Oui. Oui, parce que franchement, elle est quand même pas mal. Nomme.

  • Speaker #1

    Dino tes pchicons feuilles,

  • Speaker #0

    Sophie. Non, j'avais installé Décat Coach.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Mais que j'utilise toujours d'ailleurs. Alors, je l'ai utilisé parce qu'il avait un programme de course à pied pour débutants, même si après, je l'ai manié un petit peu à ma sauce. Et je l'utilise toujours parce que ça me permet d'enregistrer très facilement les activités que je fais pour me rendre compte un peu de ce que je fais ou pas.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est bien, tu nous donnes des indices comme quoi tu as continué de courir.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Ça ne s'est donc pas arrêté.

  • Speaker #0

    Ça ne s'est pas arrêté.

  • Speaker #1

    Depuis fin d'année 2024.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, j'ai commencé tranquillement sur le tapis. Et puis, au bout d'un moment, c'est vrai que sur le tapis, c'est quand même pas le plus fun. C'est vite rébarbatif. Donc, après, j'ai essayé un petit peu dehors. D'ailleurs, je ne peux plus retourner sur le tapis depuis. Je n'y arrive pas. J'ai réessayé, mais c'est...

  • Speaker #1

    C'est trop...

  • Speaker #0

    Ah non, non. Donc, voilà, j'ai fait un petit peu la voie verte, un petit tour de lac. Donc, voilà, à chaque fois, j'augmentais un peu 5 minutes, 10 minutes. Au début, j'étais sur le temps de course.

  • Speaker #1

    Et là, excuse-moi, mais là, tu cours toute seule. Enfin, tu cours toute seule. Oui. Donc, tu n'étais plus... Tu vois, ta motivation de partager et d'être dans le groupe, elle n'est pas là. Non. C'est quoi ta motivation qui te fait courir ? Parce que c'est...

  • Speaker #0

    En fait, j'avais envie d'essayer, de réussir aussi. OK. Mais j'en étais franchement pas sûre.

  • Speaker #1

    Tu es un peu persévérante quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part. Alors que je n'ai pas l'impression. Mais finalement, on va dire que oui. Mais je ne voulais pas courir avec quelqu'un parce que je trouvais que mon niveau était tellement faible et nul que je ne me voyais pas. Pourtant, j'ai des gens autour de moi qui courent. Mais c'est vrai que ça aurait peut-être été plus facile de m'intégrer sur un groupe, parce que je sais qu'il existe aussi des groupes. Mais non, mon niveau, j'avais besoin toute seule de voir ce que j'étais déjà capable de faire ou pas.

  • Speaker #1

    Pour juger si oui ou pas, je suis...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc voilà, j'ai commencé comme ça, toute seule, pendant un petit moment. Et puis après, je suis allée courir avec une copine avec qui je fais de la marche active et qui court également. Et donc là, effectivement, à deux, j'ai couru beaucoup plus que toute seule, déjà. J'ai trouvé que le temps passait beaucoup plus vite quand on était à deux et que je pouvais même discuter en courant.

  • Speaker #1

    Ah, donc là, tu commences à te rendre compte que tu es capable de faire certaines choses dont tu ne pensais pas capable au départ.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Et avant tout ça, la course à pied, oui, c'est vrai que je ne l'ai pas précisé. J'avais dans l'idée depuis l'année dernière, j'avais fait le courir pour elle en marche. les 10 kilomètres, avec une copine qui, elle, court. Donc, on l'avait fait toutes les deux en marchant. On avait couru un petit peu sur la fin. Elle m'avait dit, allez, tu le sens, on fait le final en courant. OK, pourquoi pas ? Et du coup, quand même, depuis ce moment-là, ça me trottait un peu dans la tête de me dire, peut-être que l'année prochaine, comme j'avais cette envie de courir, ça pourrait être l'objectif de me dire, l'année prochaine, je le fais en courant. Donc, c'est ça aussi qui m'a tenue et qui m'a motivée, je pense, à persévérer.

  • Speaker #1

    Donc, pour faire les 10 kilomètres ? Oui. Et donc toi, tu m'as contactée en début d'année, si je ne dis pas de bêtises. Oui. Au final, pourquoi ? Parce que finalement, tu avais déjà mis le pied à l'étrier. Il y avait déjà quelque chose qui se faisait.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, j'avais commencé. Ça allait plutôt pas mal, mais je n'étais pas assez à l'aise. Je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode. Et surtout, je n'étais pas sûre d'arriver aux 10 kilomètres, de réussir et d'arrêter avant, en fait. Je n'étais vraiment pas sûre de pouvoir continuer parce que je n'y ai pas pris énormément de plaisir au début. Au début, quand je commençais à courir toute seule, d'un coup, je me sentais hyper essoufflée. C'était affreux. Je regardais ma montre. Waouh, ça fait deux minutes que tu cours. Ça va être compliqué. Plus de 20 !

  • Speaker #1

    Oui, en plus, petite parenthèse par rapport à l'essoufflement. Je me rappelle que c'était vraiment la fois où on avait marché ensemble. On s'était retrouvés à marcher en montée. Oui. tu étais essoufflée à un moment donné, et puis vraiment, l'essoufflement était quelque chose que tu percevais assez mal. Oui. Je ne me rappelle plus quel écho ça faisait dans ta tête, mais ça peut arriver parfois de se dire, mais en fait, si je suis essoufflée, ce n'est pas normal, ou je ne devrais pas aller plus loin, ou je suis essoufflée, mais qu'est-ce qui va se passer si je continue ? En fait, c'est un peu l'inconnu de comment mon corps va réagir, qu'est-ce qu'il va faire, est-ce qu'il va me suivre, est-ce qu'il va me lâcher ?

  • Speaker #0

    après c'est vrai qu'autant en Alors, remarche active, on ne fait pas... Si, on fait du dénivelé, si. Elle nous entraîne... On fait du dénivelé. Je fais un peu de rando aussi où il y a du dénivelé. Mais c'est vrai que j'avais vraiment beaucoup, beaucoup de mal avec le dénivelé. Mon cardio, il montait vraiment très, très haut au départ. Alors, je n'avais pas peur non plus qu'il se passe quelque chose de grave. Mais c'était quand même hyper inconfortable de se dire il va me falloir combien de temps pour reprendre mon souffle quand même ? Parce qu'il va falloir que ça redescende.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, et en soi, ce n'est pas forcément un problème. Non. Mais je comprends qu'il y a la crainte un peu de...

  • Speaker #0

    Mais j'avais l'impression que oui, j'étais toute rouge, mon cœur battait au maximum de ses capacités. Alors, même si je ne suis pas inquiète de base, mais quand même, j'avais l'impression que j'avais poussé mon cœur au maximum de ses battements et qu'il fallait peut-être s'arrêter.

  • Speaker #1

    Comme si tu n'étais pas très cool avec lui. est-ce que c'est bien ? est-ce que je lui fais du bien ou du mal ?

  • Speaker #0

    exactement oui en fait c'est ça j'étais pas sûre que ce soit bon même si j'avais pas peur ni de faire un malaise ni qu'il se passe quelque chose de grave je me demandais si c'était bon et je pense que ce qui faisait écho aussi c'est finalement je suis peut-être pas faite pour ça non plus parce que les

  • Speaker #1

    autres elles sont à 140 moi je suis à 190 je crois qu'il y a un souci je suis vraiment pas faite pour le sport et tu vois j'en parle dans mon dernier épisode où souvent on se dit ça Parce qu'on n'a encore pas la condition physique qui va, entre guillemets. Donc, le raccourci, c'est, non, je ne suis pas faite pour ça, puisque là, ma condition physique me démontre que je suis dans le rouge. Sauf que comment est-ce qu'on peut être faite pour ça, sans travailler sa condition physique ? C'est un peu le serpent qui se mord la queue.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et pour en revenir à l'essoufflement, c'est important de le dire qu'en fait, oui, c'est bon d'aller travailler son cœur, d'aller chercher de l'essoufflement. Parce que si on ne va jamais chercher l'essoufflement, on ne met jamais le corps dans un peu d'inconfort. Et si on ne le met jamais dans un peu d'inconfort, il se limite très rapidement, en fait. Et pour être capable de faire un effort qui est un petit peu plus élevé que ce qu'on fait dans le quotidien, et ça, on peut en avoir besoin, parce que l'ascenseur tombe en panne. Moi, je suis au septième étage, l'ascenseur tombe en panne, il faut pouvoir monter cet étage.

  • Speaker #0

    J'y ai pensé quand je suis arrivée, je me suis dit...

  • Speaker #1

    On va nous refaire l'ascenseur bientôt, pendant plusieurs semaines, il n'y aura pas d'ascenseur. Donc c'est important d'avoir quand même une condition physique de base, sans dire de chercher de la haute performance, pour assurer ses arrières au cas où on en ait besoin. Et pour ça, on est obligé de passer par de l'essoufflement, pour qu'à un moment donné, ce fameux seuil d'essoufflement soit repoussé, parce qu'on l'a travaillé, on l'a entraîné et tout. Mais c'est vrai que quand on s'y met ou qu'on n'a pas l'habitude, donc on ne connaît pas ce genre de... signaux que le corps envoie, ça peut mettre un peu du doute sur est-ce que c'est une bonne chose de le faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, et quand j'ai fait appel à toi, il y avait ça aussi notamment, parce que je n'étais pas sûre d'avoir la bonne méthode, et je sentais que j'avais quand même de plus en plus besoin d'activité physique, donc je multipliais, je faisais quand même pas mal de choses, mais je me suis dit... Est-ce que je vais réussir à maintenir ça ? Parce que ça me paraissait tellement impensable pour moi de faire de l'activité physique tout court. Donc là, j'arrivais parfois à 2, 3, 4 activités par semaine. Et j'étais contente. J'étais super contente. C'était bien. Mais j'avais trop peur de ne pas tenir. Et de me dire qu'à un moment, soit un moment, un peu comme la natation, de me dire soit un moment... J'ai un pépin, j'ai une blessure, je ne peux pas faire pendant deux semaines. J'avais l'impression que tout allait retomber.

  • Speaker #1

    Que tu ne pourrais pas... Oui.

  • Speaker #0

    Ou si j'ai une grippe, je suis alitée pendant deux semaines. Tout allait retomber comme un soufflé, que je n'aurais pas la force ou le courage de redémarrer, que ça allait anéantir tous les efforts que j'avais faits presque. Ce qui est bête, ce n'est pas en deux semaines non plus qu'on perd tout.

  • Speaker #1

    Non, mais effectivement. Et tu vois, ça montre aussi que nos expériences passées, viennent construire la manière dont on perçoit aussi l'activité physique, dont on perçoit la réussite ou l'échec. Et quand on est un peu conditionné, mine de rien, par nos expériences passées. Donc, si on a vécu déjà des arrêts de pratique, comme tu l'as vécu avec la natation, dans notre tête, ça nous prouve qu'en fait, on va potentiellement être voué à réabandonner une nouvelle fois. Or, ce n'est pas forcément le cas. Ce n'est pas parce que ça s'est passé par le passé que ça va se repasser. Mais c'est vrai que ça nous colle un peu la peau. Et c'est vrai que toi, malgré... Je me rappelle, c'était vraiment flagrant. Malgré le fait d'être quand même régulière depuis un certain temps, tu avais toujours en tête ce truc de... Mais en fait, est-ce que vraiment ça va tenir ? Oui. C'était comme si ton cerveau était branché sur le truc du passé, mais que ton comportement était bien là. Oui,

  • Speaker #0

    je me souviens d'ailleurs, on en avait parlé. Parce que pour moi, ça ne faisait pas suffisamment longtemps que j'avais cette pratique pour qu'elle soit ancrée et que je puisse la maintenir. Et je me souviens, tu m'avais demandé, mais à ton avis, au bout de combien de temps tu penses que ça va être bon ?

  • Speaker #1

    Oui, combien de temps il te faut pour te dire que c'est bon, ça y est ?

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et c'est important de se poser la question, parce que sinon, on tourne en rond et on reste branché sur la même chose.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et je ne me rappelle pas trop de ta réponse à ce moment. mais d'ailleurs Comment tu es maintenant par rapport à cette perception-là que tu avais ? Je ne sais pas si je vais réussir à tenir ou pas. Tu te sens comment maintenant par rapport à ça ?

  • Speaker #0

    Je n'ai plus de doute sur le fait que je vais continuer à pratiquer. Ça, c'est sûr. Alors après, quelle activité ? Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas. Celles que j'ai actuellement me conviennent. Mais non, j'en ai trop besoin. Je ne pensais pas en arriver là, entre guillemets. Je ne peux pas dire que je suis addict ou accro non plus à l'activité physique, mais...

  • Speaker #1

    Mais ça fait partie de ton...

  • Speaker #0

    Mais ça fait vraiment partie, oui.

  • Speaker #1

    C'est génial. Et ça, quand on en arrive à penser ça, en fait, c'est acquis, tu vois. Oui. C'est acquis, j'ai envie de dire, pour la vie. Ça ne veut pas dire que ça ne fera pas un peu des vagues ou qu'il n'y aura pas des moments où tu vas peut-être arrêter parce que oui, il y aura peut-être une blessure, il y aura peut-être telle ou telle chose. mais quand on... On est persuadé au fond de notre tête que même s'il se passe quelque chose, à un moment donné, on reprendra par je ne sais trop quelle activité, je ne sais trop quel objectif. En fait, c'est bon. C'est vraiment de voir l'activité physique, je le dis souvent, comme une affaire de toute une vie, comme un grand jeu dans lequel, oui, il y a peut-être des périodes où on en fait moins. C'est comme ça, c'est OK. Mais après, est-ce que je l'ai déjà fait une fois ? J'ai réussi à le faire une fois. En fait, pourquoi je n'arriverais pas à le refaire ? Alors après, ça demande du coup, dans ces moments-là, de prendre un peu sur soi, sur le fait qu'on ne redémarre pas de zéro, mais il faut refaire des efforts.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, je pense que c'est difficile de reprendre après.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est de se dire, allez, il faut revivre des efforts qui sont un peu difficiles au début, mais on ne perd jamais tout. Et on ne perd pas notamment toute l'expérience qu'on a emmagasinée. Oui. Toutes les compétences, tout le... la manière dont on a traversé le truc, ça, on l'a gagné, en fait. On l'a intériorisé. Donc, on est forcément mieux armés, en fait. Et du coup, maintenant, tu es sportive ou tu n'es pas sportive ?

  • Speaker #0

    Oui, maintenant, je pense que je peux dire que je suis sportive. Enfin, ça a mis longtemps, mais j'y ai réussi.

  • Speaker #1

    Et c'est une question que vous pouvez vous poser, en fait. À partir de quand, vous, parce que sans se baser sur la définition exacte du sport, mais à partir de quand vous vous considérez comme sportif ou pas ? Et pour vous, c'est quoi un sport C'est des questions que j'adore poser.

  • Speaker #0

    Oui, tu les avais posées d'ailleurs, effectivement. Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Quand on se sent sportif, derrière, ça fait partie de notre identité. Donc, on a beaucoup plus de chances de le faire perdurer. Parce que c'est là, ça fait partie de notre nouvelle culture.

  • Speaker #0

    Oui, ça fait partie de mon quotidien maintenant, comme le reste. Comme aller au travail, comme aller faire les courses.

  • Speaker #1

    Oui. Et en plus, là, tu ne l'as pas précisé, mais tu as réussi tes 10 kilomètres.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Du coup, pour la petite parenthèse, on a travaillé ensemble pendant deux, trois mois, si je ne dis pas de bêtises. On a fait quelques séances en préparation mentale. Donc, on a travaillé vraiment sur le mental, dans l'idée de justement que, notamment, ta perception de l'activité physique évolue un petit peu, que tu te sentes petit à petit plus sportive et que tu sentes aussi que tu as la capacité de continuer. Donc, on a travaillé là-dessus. Et aussi sur le fait de réussir à faire les 10 kilomètres Merci. Te sentir capable de faire les 10 kilomètres ?

  • Speaker #0

    Oui, c'était vraiment sur l'objectif parce que je trouvais que finalement, c'était le 18 mai, je crois. J'avais commencé à courir tout doucement novembre-décembre. En fait, je n'étais pas sûre que ce soit réalisable. Est-ce qu'au 18 mai, je serais capable de courir 10 kilomètres ? Ça me paraissait un peu court. Donc, j'avais besoin aussi d'être encouragée et rassurée par rapport à ça. ce que tu as très bien fait. Et d'ailleurs, j'ai atteint mon objectif des 10 kilomètres mi-mars, au final. Donc,

  • Speaker #1

    bien avant.

  • Speaker #0

    Bien avant.

  • Speaker #1

    Ça, c'est beau comme on se sabote. C'est ça. Comme on ne croit pas en soi alors que c'est possible.

  • Speaker #0

    Et j'en suis pas revenue. Alors, c'était pas toute seule, parce que vraiment, pour la course à pied, quand même, j'allais pas courir toute seule, mais c'est quand même beaucoup mieux à deux. Après, avec... Avec une copine de marche active, on s'entend très bien et on a à peu près le même rythme à peu de choses près. Elle a plus d'expérience que moi, donc elle me tire un petit peu vers le haut. Et c'est grâce à elle que j'ai fait un jour mes premiers 10 kilomètres, alors que ce n'était pas du tout prévu. On a commencé à courir et on regardait un petit peu les kilomètres. On était à 5, 6, 7. Et puis à un moment, je lui dis moi à chaque fois. Ça fait partie de mes techniques aussi. C'est le cœur.

  • Speaker #1

    Tu partages ça.

  • Speaker #0

    Ça arrive. Quand j'entame un kilomètre, je le termine.

  • Speaker #1

    Donc, si tu es avec 1,2 km,

  • Speaker #0

    non ? Non, c'est jusqu'à 2. 1, 2, 3, 4, 5, 6,

  • Speaker #1

    voilà. Donc, 1,01 km, non. Il faut aller au 2.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    toujours. Il ne faut pas se louper.

  • Speaker #0

    Et je faisais déjà ça sur le vélo elliptique. D'ailleurs, pas en termes de kilomètres, mais en termes de temps. C'était par tranche de 5 minutes. OK. 5, si j'arrive à 6 minutes, on va jusqu'à 10. Et si j'arrive à 11, on va jusqu'à 15. Voilà, c'est mes petites techniques pour gratter un petit peu. Exactement.

  • Speaker #1

    Oui, c'est des bonnes techniques. Est-ce que tu as d'autres choses à partager ?

  • Speaker #0

    Alors après, ce qui est compliqué, c'est qu'on est tous différents. C'est vrai que moi, pour la course à pied, j'ai eu besoin de commencer toute seule parce que je ne voulais pas qu'on voit comment je cours ou je me sentais trop nulle. Je ne me sentais pas de courir avec quelqu'un. Je ne voulais pas ralentir quelqu'un. Donc moi, j'ai eu besoin de faire des premiers tests toute seule, quelque part. Mais après, que ce soit pour la course à pied ou d'autres activités, moi, la plupart du temps, j'ai vraiment besoin d'être avec quelqu'un, soit une seule personne, soit un groupe, parce que je trouve que c'est hyper entraînant. Et là où j'ai fait mes plus grosses randonnées et mes meilleurs temps en course à pied, même si je ne cours pas vite, ça a toujours été en groupe. Et savoir bien s'entourer, c'est quand même super important parce que quand on s'engage sur un événement, Par exemple, pour la marche active, je vois souvent dans le groupe, quand il n'y a pas cours, il y en a toujours une qui propose qui veut aller marcher aujourd'hui, etc. En général, si je suis disponible, je réponds tout de suite oui. Comme ça, je m'engage et j'y vais. Si je réfléchis un peu, au dernier moment, je ne vais pas y aller. Et voilà, toujours, moi, j'ai besoin du groupe pour me faire avancer. Ça me gênait un peu au début. C'est pas que ça me gênait, mais du coup, je... J'avais envie d'être capable de faire toute seule quand même. Mais ça, on en avait parlé finalement. Peu importe, le principal, c'est de faire. Donc après, je pense qu'il n'y a pas de méthode. Le conseil que je pourrais donner, c'est vraiment de faire ce qu'on a envie, de se faire plaisir et de la manière qu'on veut finalement. Parce qu'on n'est pas obligé de courir 10 kilomètres non plus. On n'est pas obligé d'y aller quatre fois par semaine. Le tout, c'est de trouver ce qui nous correspond vraiment. Pour pouvoir maintenir, justement, et continuer à y aller, pas se dire, oh là là, il faudrait vraiment que je fasse ça, parce que ça, c'est vraiment bon pour la santé. Si ça ne nous plaît pas, ou si on est seul, ça ne fonctionnera pas. Et de se faire plaisir, quand même. Parce que moi, honnêtement, je le dis tout le temps, ça fait rire tout le monde, mais moi, vraiment, je ne fais pas du sport pour me faire mal. Il y a plein de gens qui aiment aller au-delà, pousser leur corps au maximum, aller au-delà de leurs limites. Moi, ce n'est pas trop mon truc. Même s'il faut un peu, je le reconnais, il le faut. Mais moi, ce n'est pas ça qui va me stimuler. Il faut se challenger quand même un peu de temps en temps. Si on veut progresser, c'est certain. Mais ce qui me motive le plus, c'est de le faire en groupe. Et surtout, je m'aperçois que c'est pour ma santé physique et pour ma santé mentale. Et c'est pour maintenant et pour plus tard surtout, puisque moi, mon but, c'est aussi... Enfin, mon but. Pourquoi je tiens aujourd'hui sur l'activité physique et ce qui me motive, c'est vraiment de vieillir en bonne santé. Puisque je vois des gens vieillir autour de moi. Et honnêtement, à 70, 75 ans, tout le monde n'est vraiment pas au même niveau d'activité physique.

  • Speaker #1

    Et au même niveau de santé, on va dire.

  • Speaker #0

    Exactement, en globalité. Et je pense que l'activité physique y est pour beaucoup. Donc moi, à 75 ans, je veux continuer. pouvoir faire de la randonnée. Eh bien,

  • Speaker #1

    écoute, je te souhaite vraiment, Topi, de continuer à être active comme tu le fais si bien maintenant. Et moi, je suis ravie de t'avoir accompagnée et d'avoir parcouru un petit bout de chemin avec toi dans ton expérience de l'activité physique. C'est vraiment chouette de voir, en fait, la différence entre le début et la fin. Surtout que, vraiment, moi, je t'ai suivie en deux ou trois mois. Je n'ai plus en tête exactement, mais... C'est assez court, mais en même temps, il y a quand même une belle évolution au niveau de l'état d'esprit qui fait que maintenant, tu es parti. Tu es parti, enfin, tu étais déjà bien parti, mais tu es parti même dans la tête. Tu sens que c'est plutôt bon et c'est ça qui va t'aider à durer. Et je pense que tu as fait le choix aussi de me solliciter à un moment stratégique pour toi et à un bon moment. Et mine de rien, je trouve que c'est important. Alors, bien sûr, on a envie de faire tout seul par moment où on ne se sent pas forcément à l'aise de... d'être avec d'autres personnes. Mais en fait, il faut aussi avoir en tête que de se faire aider, c'est un excellent moyen. Ce n'est pas être moins bon que les autres ou plus faible que les autres. C'est aussi avouer que, en fait, pour gagner peut-être un petit peu de temps, donc y arriver plus rapidement, ou pour justement être plus armé facilement ou moins se mettre des bâtons dans les roues, en fait, c'est de reconnaître que parfois, on a besoin d'être accompagné. Et donc, moi, je suis vraiment contente qu'on ait pu faire ce travail-là. si vous ressentez à un moment donné le besoin vous aussi parce que vous tournez en rond parce que vous avez l'impression que quoi qu'il arrive ça sera voué à l'échec surtout si vous êtes dans cette mentalité entre guillemets faites appel à quelqu'un n'hésitez pas à faire appel à Mouvementale à écouter régulièrement les épisodes du podcast qui peuvent aussi vous encourager, vous nourrir et vous inspirer et je te souhaite vraiment de continuer sur cette lancée Merci à toi Sophie et j'espère te retrouver une prochaine fois sur d'autres événements, peut-être d'autres compétitions de course à pied ou autres. En tout cas, merci à toi d'avoir partagé ton histoire.

  • Speaker #0

    Avec plaisir, merci à toi aussi.

  • Speaker #1

    A bientôt, bye. C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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