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Mumpreneur

#6 - Surmonter la Peur de l'Échec : Les Secrets des Entrepreneures qui Transforment l’Échec en Succès

#6 - Surmonter la Peur de l'Échec : Les Secrets des Entrepreneures qui Transforment l’Échec en Succès

48min |24/06/2025
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Description

La Peur de l’Échec : Comment la Surmonter et en Faire un Tremplin vers le Succès


La peur de l'échec vous paralyse-t-elle dans votre parcours d'entrepreneure ? Vous n'êtes pas seule ! Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca aborde ce sujet crucial qui touche toutes les mamans entrepreneures. Cette peur universelle peut constituer un frein à l'action, que ce soit lors du lancement d'un produit ou face aux défis quotidiens de l'entrepreneuriat. Margareth nous rappelle que l'échec ne doit pas être perçu comme un ennemi, mais comme un puissant levier de réussite.

Ne laissez pas la peur de l'échec définir votre parcours d'entrepreneure. Rejoignez Margareth Piette-Cuenca et plongez-vous dans une discussion enrichissante qui vous aidera à embrasser vos erreurs et à en sortir plus forte. Que vous soyez en train de lancer votre première entreprise ou que vous soyez une mumpreneur aguerrie, cet épisode vous offre des perspectives nouvelles et des outils concrets pour avancer.



Dans cet épisode de Mumpreneur, découvre comment transformer la peur de l’échec en un moteur puissant pour ton entreprise ! 💡

👉 Tu as peur de te lancer par crainte d’échouer ?
👉 Tu redoutes de prendre des risques ou de faire des erreurs dans ton parcours entrepreneurial ?
👉 Tu as l’impression que l’échec pourrait être la fin de ton rêve d’entrepreneure ?


Pas de panique, tu n’es pas seule ! Dans cet épisode, je t’explique comment l’échec peut être une véritable opportunité d’apprentissage et de croissance. Je te livre des stratégies concrètes et des outils pratiques pour surmonter la peur de l’échec et en tirer des leçons positives.


Tu découvriras :

  • Pourquoi l’échec fait partie du processus entrepreneurial et comment il peut t’aider à évoluer.

  • Des exemples inspirants d’entrepreneures qui ont surmonté leurs peurs et rebondi après un échec.

  • Des exercices pratiques pour affronter tes peurs et les utiliser comme des leviers pour avancer.


Si tu veux passer à l’action et transformer tes peurs en succès, cet épisode est fait pour toi ! 🔥



Écoutez dès maintenant cet épisode de Mumpreneur et transformez votre vision de l'échec en une opportunité de succès !

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🎧 Épisode disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer, Amazon Music, et toutes les plateformes d’écoute.

Et sur Youtube : https://youtu.be/CUtV80gRqC4


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🎙️Episode chaque mardi

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui donne la parole à toutes ces femmes inspirantes, entrepreneurs et mamans. On se retrouve tous les mardis pour un nouvel épisode sous forme d'interview. Et puis une fois par mois, c'est moi qui prends le micro. Je suis Margareth Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois, et entrepreneure. Aujourd'hui, on va aborder un sujet qui est fondamental pour... Toutes celles qui lancent leur business. La peur de l'échec. Et cette peur, elle nous habite toutes. Que ce soit au moment de prendre une décision importante, de lancer un produit, ou simplement de faire face aux aléas de l'entrepreneuriat. La peur de l'échec, ça peut vraiment être un frein majeur qui nous empêche de passer à l'action. Pourtant, et c'est ce que je vais te démontrer aujourd'hui, l'échec, ce n'est pas ton ennemi. Au contraire, Pour moi, c'est un véritable levier pour ta réussite. Alors, on avait déjà un petit peu abordé dans un précédent épisode « la peur de l'échec» . J'avais abordé 5 blessures principales des entrepreneurs. Et aujourd'hui, dans cet épisode, je suis vraiment un gros focus sur cette première blessure des entrepreneurs, donc l'échec. On va parler de l'échec comme une matière vivante, c'est-à-dire quelque chose que tu peux modeler. et utiliser pour avancer. On va explorer ensemble comment cette peur de l'échec se manifeste, comment elle se cache souvent derrière des mécanismes de défense comme le perfectionnisme ou encore la procrastination, et surtout, comment on le transforme cet échec, comment on le voit comme un outil stratégique pour grandir et réussir dans son aventure entrepreneuriale. Alors prends un moment pour toi, installe-toi confortablement et allons ensemble à la découverte de cette peur pour mieux la dépasser. Bienvenue dans Memepreneur Podcast. Déjà, pour bien comprendre la peur de l'échec, il faut peut-être définir ce que l'échec entrepreneurial, ça représente. L'échec, ce n'est pas simplement une erreur ou un résultat négatif, comme souvent c'est vu dans notre société, surtout notre société européenne. encore plus française, en réalité, il faut plutôt percevoir l'échec un peu sous l'angle, la mentalité plutôt anglo-saxonne, c'est-à-dire comme une opportunité déguisée. En d'autres termes, pour moi, l'échec entrepreneurial, c'est un événement ou une série de décisions qui n'aboutissent pas aux résultats espérés, mais qui, bien analysées, deviennent un levier d'apprentissage. Alors, moi, j'ai noté et j'ai plusieurs types d'échecs qu'on peut rencontrer en tant qu'entrepreneur. Le premier, c'est ce que j'appelle l'échec stratégique. Ça, par contre, c'est lorsqu'on fait un mauvais choix en termes de positionnement, de cible, de marché, d'offre. Vraiment toute cette partie définition de son projet et marketing. Par exemple, tu vas lancer un produit. mais qui ne répond absolument pas aux attentes de ta cible, de ton client potentiel. Et tu choisis par exemple aussi un marché qui est saturé, sans te poser la question sur quelle est ma réelle différenciation. Donc tout ça, pour moi, ça fait partie de l'échec stratégique, et ça, c'est l'échec pour moi qui peut être le plus évité, ou en tout cas qui doit être réfléchi en amour. Mais je l'ai vécu aussi cet échec stratégique et je t'en parlerai juste après. J'ai fait aussi des échecs très stratégiques. Le deuxième type d'échec, c'est ce qu'on appelle l'échec opérationnel. Ça, c'est un type d'échec qui est plutôt lié aux aspects pratiques de ton entreprise, comme par exemple une mauvaise gestion des ressources. On le voit parfois aussi avec les entrepreneurs qui n'anticipent pas leurs besoins en fonds de roulement. quand c'est lié à de la marchandise. Ça peut être aussi un problème de planification, justement, ou même un épuisement personnel. Et ça inclut du coup quelque chose qui est mal exécuté ou en tout cas mal amené. Et pareil, je te raconterai juste après comment moi aussi j'ai vécu cet échec opérationnel. Parce que, bah oui, je les ai tous vécu, ces types d'échecs, et c'est OK, en fait. Et c'est OK. Et ça ne fait pas de moi une mauvaise entrepreneur. Ça fait juste de moi quelqu'un qui chemine et qui essaye de transformer tous ces échecs en opportunités et qui les analyse surtout. Ensuite, un troisième type d'échecs, et c'est le dernier que j'ai nommé, en tout cas que j'ai identifié, c'est les échecs relationnels. Ça, ce sont des difficultés liées à des collaborations, des associations qui échouent, des désaccords avec des partenaires, une mauvaise délégation. Et ces échecs, ils peuvent être vraiment difficiles à gérer, surtout quand ils touchent à notre estime personnelle. et ça peut être vraiment si difficile. quand on est, par exemple, hypersensible, comme ça a été mon cas. Et ces échecs relationnels, je les ai également connus. Alors, c'est pas évident. Autant les échecs stratégiques et opérationnels, on peut, je pense, en partie, avec le recul, les anticiper. Autant les échecs relationnels, je trouve que c'est beaucoup plus complexe. Et ça veut pas dire que, comme c'est difficile à anticiper... qu'une collaboration, ça va mal se solder. Ce n'est pas pour autant qu'il faut travailler tout seul dans son coin. Je pense que la clé, la réussite d'un projet entrepreneurial, c'est aussi et beaucoup les collaborations, en tout cas l'entourage, les associations, etc. Et comme on dit, ensemble, on va beaucoup plus loin. je pense, et beaucoup plus vite au final. Alors, pour pouvoir dépasser ces notions d'échec, donc échec stratégique, opérationnel et relationnel, il y a trois façons de modeler un petit peu son mental, avec trois termes que j'aime bien définir. Le premier, c'est la résilience. On parle beaucoup de résilience, donc cette capacité à savoir rebondir face à un événement déstabilisant. Ça, ça prend. Bien sûr, c'est inné pour certaines personnes, c'est ancré dans leur personnalité, mais ça s'apprend, cette manière de se remettre sur pied après un échec, de tirer des enseignements de l'expérience et de pour autant toujours continuer à avancer. Et cette résilience, elle est fondamentale dans le mindset de l'entrepreneur. On ne peut pas entreprendre si on n'a pas déjà une forte résilience, sinon à la première difficulté ou la deuxième. Parce que souvent, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui dépassent une difficulté et la deuxième s'effondre complètement. Et ça a été aussi mon cas à un moment donné. Sinon, le projet entrepreneurial ne peut pas subsister si on n'a pas cette résilience qui est ancrée dans notre ADN. Et ça, ça se travaille. On va le voir juste après comment on peut déjà le travailler en dehors d'accompagnement, coaching, etc. La deuxième clé pour dépasser cette... peur de l'échec, j'ai envie de parler de ce qu'on appelle le growth mindset, donc l'esprit de croissance en français. Et c'est l'idée qui est très ancrée en moi, et ça c'est très dans ma personnalité pour le coup, l'idée que tout échec c'est une opportunité d'apprentissage. Et ça c'est valable pour tout le monde en fait, je pense même dans le salariat, etc. Mais c'est encore plus valable dans l'entrepreneuriat, et je pense que ça doit être... appuyer aussi dans notre vie de maman, pour les mamans entrepreneurs, parce que même si ça peut être fort ancré dans notre personnalité, eh bien lorsqu'on se plante dans notre cheminement de maman, eh bien on va vite passer à côté, justement, de cet état d'esprit en disant, c'est pas grave, je me suis plantée, comment je peux faire ? pour le dépasser, pour pas que ça se reproduise. Souvent, on va se dire, je suis la pire mère du monde, comment j'ai pu faire ça ? Je suis vraiment nulle, les autres rassurent, par exemple. Alors que cet état d'esprit devrait vraiment être conservé dans tous les plans de notre vie, je pense que c'est ce qui nous permet le plus d'apaisement, au final, et de sérénité au quotidien, et c'est vraiment aussi un des objectifs, au final. Cette volonté de dépasser les blessures entrepreneuriales et donc la peur de l'échec, c'est aussi du coup de pouvoir être beaucoup plus serein au quotidien, entreprendre sereinement, être serein dans sa vie de maman. Tout ça, c'est essentiel. Donc, cet état d'esprit, ça doit être un allié et c'est ce qui va nous aider à évoluer, à progresser, nous améliorer en continu. Et le troisième état d'esprit, je pense qu'il va être intéressant, mais qui peut avoir certaines dérives, c'est ce qu'on appelle l'effet Ikea. Alors, dans le contexte entrepreneurial, l'effet Ikea, ça peut être vu... Alors déjà, je vais peut-être redéfinir. Ça vient d'une étude qui a été menée en 2011 par un professeur à la Howard Business School et par des psychologues. De tête, je crois que c'est Michael Norton, Daniel Motion et Dan Ariely. Et dans leur étude, en tout cas, ces chercheurs, ils ont demandé à des participants de monter eux-mêmes un meuble IKEA et en comparant ensuite leur perception de ce meuble à celle d'un autre meuble monté cette fois par un professionnel. Et les résultats, ils ont montré que ces participants, ils étaient prêts à payer plus cher pour un meuble qu'ils avaient monté eux-mêmes, même si la qualité était moins bonne. Du coup, en d'autres termes, ça se base sur cette idée que L'effort investi dans la construction, la création d'un objet, etc., ça génère une forme d'attachement, de valeur subjective, même lorsque l'objet en question est très loin d'être parfait. Et dans un contexte entrepreneurial, du coup, si on le remet dans ce contexte-là, l'effet IKEA, ça peut être vu comme une manière dont les entrepreneurs peuvent accorder une valeur personnelle à ce qu'ils ont construit. Même si ce n'est pas parfait, ça aide dans un sens à être détaché de cet effet de perfectionnisme. Et par contre, l'effet négatif, c'est que certains et certaines entrepreneurs peuvent rester attachés à des projets qui ne fonctionnent pas. Tout simplement parce qu'ils ont investi du temps, de l'énergie, des ressources et du coup, ils ne savent pas... quand c'est le bon moment pour arrêter un projet. Parce qu'il y a des projets, parfois, qui ne sont juste pas faits pour fonctionner et c'est OK. Et du coup, ça peut être un frein un peu au lâcher-prise, à l'acceptation de l'échec. Enfin, voilà, si c'est poussé à l'extrême. Si c'est utilisé de manière très mesurée, l'effet IKEA, ça aide à accepter les erreurs. Parce que, du coup, c'est un peu comme le growth mindset ou la résilience. C'est le fait d'accepter les erreurs quand on y voit des apprentissages. Et du coup, c'est accepter que tout ne soit pas parfait du moment qu'on apprend. Qu'on apprend au maximum et qu'on souhaite évoluer. Alors, je vais peut-être repartir ici sur quelques exemples concrets. Je pense que c'est intéressant de voir un peu quelques histoires d'entrepreneurs qui ont fait face à l'échec et moi aussi, comment ils ont su les transformer en succès grâce à leur capacité à analyser et à s'adapter. et du coup en utilisant la résilience ou l'effet Ikea ou le growth mindset. Alors, la première histoire, c'est l'histoire de Camille. Camille, elle lance des box postpartum et elle a énormément d'attentes. Elle a tout planifié, les produits, le marketing, le site web, mais les ventes ne décollent pas. Alors, elle prend un moment d'introspection, elle analyse pourquoi. Elle réalise que c'est pas le bon canal de vente qu'elle a utilisé et que la cible qu'elle pensait toucher, elle n'est pas réceptive. Elle prend alors la décision difficile d'abandonner la boxe, mais au lieu de baisser les bras, elle décide de pivoter son projet. Et elle crée plutôt des séries d'ateliers en présentiel. Résultat, ces ateliers rencontrent un grand succès parce qu'ils répondent mieux aux besoins de sa cible. besoin de mamans en postpartum qui sont plutôt de créer du lien, de se sentir soutenue, épaulée, plutôt que recevoir une box postpartum, entre guillemets, informée. Du coup, si on reprend cet exemple, ici, il y a vraiment eu au début un échec plutôt stratégique, avec un échec de produit, de positionnement, mais... en utilisant justement cette écoute, cette résilience et cette growth mindset, cet esprit de croissance, Camille a réussi à se repositionner. Il y a une réussite d'écoute des réels besoins et du repositionnement. Un produit et un service doivent toujours répondre à un besoin fort. Souvent, on parle du pain, de la douleur, de la souffrance. Pas forcément douleur-souffrance, mais en tout cas, il doit y avoir un besoin réel et un besoin qui doit être précis. Et ici, du coup, Camille, à la suite, s'est répartie de cet échec pour mieux comprendre son marché et ajuster son offre. L'échec, dans ce cas-là, ça n'a pas été un frein, mais un vrai révélateur. Deuxième événement, en tout cas exemple, ça va être, par exemple, l'association qui explose. Alors. Dans mon exemple, ma maman entrepreneur s'appelle Julie et elle s'associe avec une amie pour pouvoir lancer un espace de coworking parental. Très bonne idée. Et au début, tout semble parfait. Julie et son amie, elles sont motivées, elles sont pleines d'idées. Mais rapidement, des divergences apparaissent sur la vision du projet et puis la communication se dégrade. Leur association éclate. Julie repart seule et se réinvente en tant que consultante pour maman entrepreneur. Elle apprend de cette expérience que les complémentarités humaines, elles sont essentielles dans une association. On ne crée pas un concept, un projet entrepreneurial avec quelqu'un qui a les mêmes ressources, compétences que soi. Le but, c'est toujours de trouver quelqu'un qui est... complémentaires. Si je suis bonne en tout cas dans le marketing et que c'est mon domaine de prédilection, je ne m'associe pas avec quelqu'un où son domaine de prédilection c'est exactement la même chose dans le marketing. Il y a peut-être, par exemple, choisir plutôt quelqu'un qui est plutôt plus doué que moi avec les chiffres, par exemple. Donc ici, Julie, elle a eu un problème hum... ce qu'on appelle un échec opérationnel, et surtout, j'ai envie de dire plutôt relationnel. Et puis, elle a quand même réussi à se repositionner en gardant la même cible, mais en écoutant d'autres besoins spécifiques à ses mamans entrepreneurs. Elle a du coup compris qu'un partenariat, ça ne se construit pas seulement sur des affinités. On peut avoir un coup de cœur pour... pour quelqu'un, coup de cœur professionnel, mais les valeurs, elles doivent vraiment être partagées et les objectifs, ils doivent être communs et clairement définis. Lorsqu'on crée un projet, on parle beaucoup de cette vision, vision à court terme, vision à un an, à trois ans, à cinq ans. Et en fait, si on s'associe avec quelqu'un, cette vision, elle doit être la même pour les deux personnes. Et ça doit être un exercice qui fait... incontournable pour vérifier qu'on va dans les mêmes directions. Donc ici, ça a été un échec, mais ça a été également un exemple d'apprentissage et de croissance personnelle. Dans mon cas, j'ai lancé un oracle il y a quelques années. C'était un rêve que j'avais en moi et j'ai eu l'opportunité de le mener. Donc un oracle de A à Z, c'est un peu comme vulgairement un tarot, mais beaucoup plus libre dans son fonctionnement, ses interprétations, ses illustrations. Et du coup, cet oracle, je l'ai créé de A à Z. Dans mes valeurs, c'était quelque chose qui devait être made in France et surtout très local. Donc j'ai trouvé les entreprises locales pour réaliser. Déjà une illustratrice. Ensuite, un imprimeur qui imprimait sur du papier certifié, issu de forêts qui n'étaient pas dans un concept de déforestation, avec des encres plus respectueuses de l'environnement. Et puis ensuite, il y avait ce qu'on appelle le façonnage, donc le découpage des cartes avec des bords arrondis, etc. Les dorures. C'était vraiment un élément indispensable pour moi, la dorure, à ce moment-là. Et puis l'assemblage, tout ça, ça a été fait par des sociétés différentes, mais toutes étaient dans le Nord-Pas-de-Calais. Je voulais vraiment un produit qui soit fait ici, localement. Le problème, c'est que mes quantités, elles étaient vraiment trop petites. Je n'avais pas assez d'investissement de base, même si c'était quand même très onéreux, on ne va pas se mentir. Je n'avais pas assez d'investissement de base pour faire des grosses quantités et du coup diminuer les coûts de fabrication. Donc les coûts de fabrication d'un oracle, le fait de tout faire ici dans le nord localement était excessif, vraiment excessif. C'est pour ça qu'il y en a beaucoup qui préfèrent plutôt se lancer au début en Chine et puis ensuite, en fonction du succès, revenir à quelque chose peut-être de plus local. C'est peut-être ce que j'aurais dû faire, mais j'étais tellement entêtée dans ce projet que je voulais parfait dans cette notion de perfectionnisme que je me suis mis des œillères et j'ai décidé de tout faire ici localement. Et donc avec petite quantité, coup de production ultra fort. Et au final, je rajoutais un pochon, des goodies à droite à gauche, si bien que je margeais quasiment pas sur l'oracle. Je n'arrivais pas à marger. Normalement, quand on vend un produit, la marge doit être entre 50 et 70% de marge. Dans un produit physique, je ne parle pas de l'alimentaire. Donc entre 50 et 70% de marge. Moi, j'étais à même pas 10% de marge. Et du coup, je n'ai absolument pas anticipé les frais de diffusion après mes canaux de distribution. Et quand je suis allée toquer à la porte, dans le Nord, on a ce qu'on appelle le furet du Nord, mais j'avais la FNAC, j'avais Cultura, qui étaient aussi potentiellement intéressés, qui étaient prêts à écouter mon projet. Puis j'avais des libraires indépendants que j'avais démarchés. Ils prenaient tous une marge entre 25 et 30 %. Ce qui est normal dans ce milieu-là. Ce qui est complètement normal. Sauf que, comme vous l'avez entendu, moi, je ne marchais pas à plus de 10, 15 % max. Je suis entre 10 et 15 % de marge. Et donc, du coup, j'étais incapable de pouvoir englober ces coûts-là. Parce que ça voulait dire que je vendais à perte. Donc j'ai dû abandonner le fait de revendre ces oracles sur ces gros canaux de distribution qui m'auraient donné énormément de visibilité. Je n'ai pas anticipé du tout les frais de parquetique. Donc je n'avais même pas de budget pour pouvoir faire de la pub. C'était que du bouche à oreille. Et du coup, le projet a planté royalement. Oui, j'ai vendu pas mal d'exemplaires, mais pas assez pour rentabiliser mon projet. Le bouche à oreille avait bien marché, mais ce n'était absolument pas suffisant. Et donc, là-dessus, j'ai fait une erreur monumentale pour moi, stratégique. Ça a été vraiment une erreur stratégique et opérationnelle. À force de vouloir la perfection et de vouloir que tout rentre dans mes critères, je n'ai pas du tout été assez flexible et je n'ai pas réfléchi au marché. pareil, je voulais absolument travailler avec des influenceuses. Au final, il faut aussi un budget conséquent pour travailler avec des influenceuses. J'ai envoyé pas mal d'exemplaires et au final, il n'y a pas eu de retour forcément non plus parce que quand on envoie un exemplaire sans contrepartie financière pour rémunérer à sa juste valeur une influenceuse, elle n'est pas obligée de parler de ton produit. Et du coup, ça a été des oracles à perte aussi. Donc, ça a été dans la perte nette de ce projet. Mais j'ai beaucoup appris du coup sur comment on crée un projet, comment on crée une vente de produits en fait, un projet autour d'une vente de produits physiques. Une autre de mes erreurs, ça a été quand j'ai décidé, alors mon cabinet, j'étais installante en hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, toujours dans le Nord. Mon cabinet marchait très bien et je me suis passionnée pour la... périnatalité, du coup l'hypnose périnatale, donc pour accompagner les parcours PMA, mais également pour accompagner les accouchements, et puis le postpartum. Donc j'ai fait beaucoup de spécialisations dans ce domaine précis, et j'étais tellement passionnée par ce domaine que j'ai décidé de prendre un cabinet à mi-temps. chez ce qu'on appelle le centre devenir mère à Marc-en-Barreux. Et j'étais prête à lâcher mon cabinet à Villeneuve-Dasque parce que je voulais absolument tout de suite partir dans cette spécialisation de périnatalité sans prendre le temps que les gens ne me connaissaient pas pour ça encore, que ça prend du temps de se faire connaître, que les leviers que j'avais actionnés pour me faire connaître en tant qu'hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, je ne les avais absolument pas activés. pour me faire connaître dans le domaine de la périnatalité. Et du coup, je me suis retrouvée à payer entre guillemets deux cabinets, donc avec des charges beaucoup plus importantes. Et ça, je ne l'avais absolument pas anticipé. J'ai cru que ça allait marcher tout de suite, ma spécialisation dans le domaine de la périnatalité. Donc là aussi, j'ai fait des erreurs très stratégiques et opérationnelles, clairement. Mais ça m'a servi pour pouvoir justement me repositionner sur comment je fais pour pouvoir développer cette partie sur la périnatalité. Est-ce que ce n'était pas trop... taux d'aller dans le cabinet devenir mère vu les frais importants que ça générait, même si le réseau devenir mère est incroyable et tous les praticiens de devenir mère sont incroyables. Donc voilà, ça m'a permis en tout cas de me poser la question et puis de repartir sur un jour max par semaine au cabinet devenir mère et puis progressivement me faire connaître autour de ça. Et puis... Je l'ai revécu ça, cette volonté de tout avoir tout de suite sans réfléchir très stratégiquement à c'est quoi ma priorité. Quand j'ai monté mon cabinet, après quand je l'ai déménagé dans la Pévelle. Et ça, j'y reviendrai aussi dans un autre podcast, cette fois sur la nécessité peut-être de se déléguer, que je n'ai pas réussi forcément à avoir à ce moment-là. Toujours est-il que l'échec, c'est pour moi un véritable outil stratégique. Je pense qu'on dit aux États-Unis, pour réussir une boîte, il faut en avoir planté cinq avant. C'est quelque chose que j'ai en tête, je ne sais pas si c'est le chiffre exact, mais ça montre bien que c'est indispensable de se planter, en fait, pour pouvoir justement après aboutir à un projet sérieux, construit, qui fonctionne. Comment, justement, on utilise l'échec pour évoluer ? Alors, il y a plusieurs techniques, méthodes. Puis après, je dirai un peu plus en détail. On parlera vraiment d'outils très précis. J'en ai listé quand même pas mal des outils. J'en ai listé une dizaine. Vous allez pouvoir refaire chez vous. Et je pense que chacun, chaque outil a quelque chose à vous apporter. En termes de méthode, il y a déjà ce qu'on appelle... La revue Post-Mortem, c'est après chaque échec, le but c'est de faire une analyse objective de ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné. Quelles sont les leçons qu'on a tirées ? Que puis-je améliorer pour la prochaine fois ? Quels signaux j'ai ignorés ? Ça s'ouvre en plein de signaux, que ça soit de notre corps, l'entourage, même s'il ne faut pas tout le temps écouter l'entourage, parce qu'ils projettent beaucoup leur propre peur. Il y a plein de signaux qu'on a ignorés avant cet échec. Ça va devenir une ressource précieuse pour les projets à venir. Ensuite, j'aimais bien parler en consultation, et j'aime toujours bien parler des succès, et j'aime bien aussi parler des journaux des flops. C'est le fait de noter tous les petits échecs quotidiens. Des ventes qui ne se concrétisent pas, des tâches qu'on n'a pas terminées sur la journée, des choix marketing qui ne donnent pas des résultats qui sont attendus. Et le but, c'est de relire ce journal, alors pas pour se flageller, donc le relire de temps en temps, pas pour se flageller, pas pour se dire « tiens, je suis vraiment nulle en fait » , mais plutôt avec cet état d'esprit de « quelles sont les petites erreurs qui n'ont pas eu d'impact majeur ? » Par exemple, je n'ai pas réussi à finir ma to-do list du jour. Je n'ai pas réussi à terminer ma newsletter à temps. Est-ce que ça a vraiment eu un impact ? Est-ce que les gens ont arrêté d'ouvrir mes newsletters par la suite ? Non, je ne crois pas. Alors oui, c'est un petit échec parce qu'il y a eu peut-être un problème de timing derrière, mais ce n'est pas si grave que ça. Et ça, ça permet de relativiser la notion d'échec. Et du coup, relativiser la notion d'échec, c'est entreprendre avec plus de sérénité. Et plus de liberté, donc, aussi. C'est donner le choix d'être serein. Et puis, c'est aussi voir s'il n'y a pas des motifs qui se répètent. Par exemple, en fait, je me rends compte que je m'organise super mal parce que j'en vois tout en retard. Et du coup, ça a généré le fait que, par exemple, je ne sais pas, je n'ai pas payé un fournisseur à temps. Est-ce que je fais tout à la bourre ? Mais parce que peut-être je suis super mal organisée, alors est-ce que je ne peux pas mieux m'organiser ? Est-ce qu'il n'y a pas des outils ? Ou est-ce qu'il n'y a pas des coachs en organisation qui peuvent m'aider, m'épauler ? Ou est-ce que je n'ai pas besoin aussi de déléguer certaines parties ? Donc c'est plus dans ce sens-là que c'est intéressant d'avoir son journal des flops. Et puis la troisième méthode, c'est partager l'échec. C'est ce que je fais aujourd'hui avec ce podcast. C'est ce que je fais parfois dans mes postes Insta. C'est ce que je fais assez ouvertement lorsque je rencontre d'autres entrepreneurs. Et c'est aussi beaucoup ce que j'aime demander aux entrepreneurs et mamans entrepreneurs que je rencontre. Quelle difficulté tu as rencontré en fait ? Est-ce que tu as réussi à les dépasser ? Et en fait, je me rends compte qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs que j'interview qui ont déjà lancé d'autres boîtes avant, qui ont déjà eu d'autres projets entrepreneuriaux avant. qui n'ont pas fonctionné, et c'est OK, en fait. Mais leur projet actuel, là, lui, marche, pour le moment, parce qu'ils ont appris aussi de leurs erreurs, et c'est super intéressant. Donc, l'une des meilleures manières de surmonter l'erreur, c'est partager avec d'autres, écouter les échecs des autres, mais dans un cadre bienveillant. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'associations qui proposent aussi des mentors, ou des pairs qui comprennent ce qu'on peut traverser. Et là, l'échec, il devient beaucoup plus facile à digérer. lorsqu'il est partagé, discuté et du coup aussi dédramatisé. Ce n'est pas la fin du monde en échec. Alors, on passe à la partie, je pense, la plus importante de ce podcast. Maintenant qu'on a bien compris les natures de l'échec, etc. ou les méthodes un peu pour déjà les surmonter, mais maintenant pour vraiment les transporter, les transformer, pardon, et voir les échecs comme des tremplins, eh bien, je te propose... 10 exercices. 10 exercices pour dépasser la peur de l'échec. Tu vas voir, c'est ultra puissant. Alors, le premier exercice, c'est, et ça, je l'avais déjà abordé dans le dernier podcast, il me semble, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire ? Le but, c'est de se demander qu'est-ce qui pourrait réellement se passer si l'échec qu'on redoute se produit. Et en fait, souvent, on se rend compte que les conséquences, elles ne sont pas si graves. En tout cas, qu'il y a d'autres manières de fonctionner. Par exemple, j'ai une amie qui devait avoir un investisseur dans son projet. Et finalement, l'investisseur a décliné à la dernière minute. Et du coup, ça l'a invité à déjà, comment aller démarcher d'autres investisseurs ? Est-ce qu'elle n'avait pas besoin d'autres éléments ? pour avancer un peu plus dans son projet pour aller voir des investisseurs. Et puis, si elle n'avait pas d'argent, comment elle fait ? C'est pareil pour ici, le podcast de Mumpreneur. J'ai lancé une campagne de crowdfunding. Beaucoup de personnes qui ont répondu présent à l'appel. Mais la cagnotte, elle n'a pas pour le moment. Là, actuellement, au moment où j'enregistre cet épisode, il reste dix jours, la cagnotte n'est pas encore atteinte. Et en fait, je me dis, bah... Si elle n'est pas atteinte, il y a deux choses. Soit le projet n'est pas suffisamment bien positionné, soit c'est trop tôt aussi dans le projet, soit je n'ai pas activé les bons leviers pour atteindre cette cagnotte. Et puis, si je re-regarde mon marketing stratégique et je me rends compte que si ma cible, c'est nickel, mon positionnement est bon, etc. mais que financièrement ça n'a pas abouti, comment je peux faire ? Si je crois vraiment à ce projet, je me rends compte qu'en termes de marketing stratégique, c'est OK. Comment je peux faire si je n'ai pas l'argent de cette cagnotte ? Comment je peux faire pour faire vivre mon preneur sans l'argent de cette cagnotte ? Et du coup, ça permet aussi de se dire, ce n'est pas grave. Ce n'est pas un échec en soi. C'est un échec peut-être, mais ce n'est pas dramatique. Et il y a d'autres solutions. Et le but d'un entrepreneur, c'est si on ne peut pas passer par la porte, on passe par la fenêtre en fait. Il y a d'autres façons de revoir son projet. Du coup, ça nous amène sur l'exercice numéro 2 que j'ai appelé réécrire l'histoire de ton projet. Alors, le but, c'est de prendre un échec et puis le réécrire sous forme de leçon. Plutôt que de le prendre comme une fin en soi. Disons, je suis nulle, mon projet est nul, personne ne me soutient, etc. Le but, c'est de transformer cet échec en une opportunité d'apprentissage. Qu'est-ce qu'on a appris ? de cette expérience ? Quels sont les enseignements qu'on peut tirer pour aller vers l'avant ? De l'avant. Le troisième exercice, c'est les visualisations affirmations positives. Moi, j'adore en mettre part tout chez moi, je le préconise. C'est le fait de se visualiser en train de réussir, mais aussi en train de faire face à un échec. Imagine, tu lances un projet et ça plante. Comment tu pourrais réagir positivement ? Le but, c'est vraiment voir l'échec comme faisant partie du chemin et pas comme un obstacle qui est insurmontable. C'est normal d'avoir des échecs. Personne ne réussit facilement. C'est impossible une personne qui réussit facilement. Une personne qui réussit, il y a une expression qui dit une personne qui réussit du jour au lendemain, ça fait dix ans qu'elle se plante en fait. Voilà, ça résume. assez bien ce que c'est la vie entrepreneuriale. L'exercice 4, c'est ce que j'appelle l'exercice du déballage mental. Ça consiste à écrire tout ce qui nous passe par la tête lorsqu'on pense à l'échec. Du coup, si je rate, je suis nulle. Les autres vont me voir comme nulle. J'arriverai jamais à rebondir. Et en fait, on se rend compte que l'échec... C'est alimenté par des pensées irrationnelles, des croyances limitantes qui ne sont pas fondies. Et du coup, le but de cet exercice, c'est vraiment mettre à jour toutes ces peurs, toutes ces croyances et de les exposer pour mieux les comprendre. Est-ce que ce n'est pas issu de mon héritage culturel, de mon éducation ? Le but, c'est vraiment d'analyser toutes ces pensées et les identifier les plus irrationnelles. Par exemple, si j'échoue, je perds tout, tout le monde va me juger. Ça peut être transformé en « je vais peut-être apprendre quelque chose d'important, même si ça ne se passe pas comme prévu » . Et cette méthode, elle peut vraiment être très libératrice et peut-être sortir du cadre de la victimisation. C'est impossible de réussir un projet entrepreneurial quand on est dans la victimisation. Ce n'est pas possible. Il faut réussir vraiment à passer, switcher. et à passer de sentiments de panique à une approche plus rationnelle et calme. Entreprendre sereinement, je pense que c'est vraiment la clé, la base. Et c'est le but en fait de dépasser ce que je disais, les 5 blessures des entrepreneurs, c'est pouvoir entreprendre sereinement. Plus on est serein, plus on va avoir des opportunités et des solutions. L'exercice numéro 5. Ce sont ce que j'appelle le cercle de contrôle. Le cercle de contrôle, c'est distinguer ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. C'est un excellent moyen de réduire la peur de l'échec. Le but, c'est de faire un tableau en deux colonnes. La première colonne, qu'est-ce qui est sous mon contrôle ? Quelles sont les actions que je peux entreprendre pour éviter l'échec ? Trahir sur mes stratégies, mon produit, améliorer mon marketing, organiser des sessions de feedback, recueillir les avis clients, etc. Deuxième colonne, qu'est-ce qui est hors de mon contrôle ? Qu'est-ce qui échappe à mon influence ? Par exemple, des événements imprévus. Si on fait une entreprise de produits, des livraisons qui ne se passent pas bien. Après, je peux toujours changer de prestataire, etc. La livraison qui ne se fasse pas bien, elle n'est pas sous mon contrôle. La réaction des clients. Donc l'objectif, c'est vraiment se concentrer sur ce que l'on peut maîtriser et diminuer l'anxiété face à des éléments qui sont incontrôlables et prendre ainsi des actions concrètes, des mesures concrètes. L'exercice numéro 6, c'est... garder son âme d'enfant. J'ai envie de l'appeler comme ça. Quand on entreprend, souvent, on a cette connexion avec cette flamme d'enfant. On est animé par de l'amusement au final. Cette capacité à s'amuser. Puis ensuite, quand on avance dans l'entrepreneuriat, le stress nous rattrape. Alors, le but pour contrer la peur de l'échec, c'est de pouvoir recontextualiser l'échec aussi comme une opportunité d'amusement plutôt qu'une menace. Le fait de se donner la permission d'échouer de manière ludique, ça peut réduire l'angoisse. Par exemple, si on lance un produit, une campagne. pour réduire la pression. On peut se dire, au lieu de se dire, par exemple, c'est une question de vie ou de mort, on peut se dire, en fait, c'est juste un jeu. Ce n'est pas une question de succès ou d'échec, c'est juste je teste et je vois si ça marche et sinon, comment je peux l'améliorer. Et plus tu perçois, en fait, je pense, l'échec comme une expérience d'apprentissage et comme un jeu. Et plus tu peux te permettre d'aller de l'avant sans pression excessive. En fait, ça doit t'amuser d'entreprendre. Tu as choisi d'entreprendre, tu as choisi ton secteur d'activité, ton produit, ton service. Et ça doit t'amuser. C'est pour ça que souvent, quand on entreprend, on préconise de relâcher les tâches dans lesquelles on ne prend pas de plaisir de les déléguer. Pour pouvoir nous se focusser tout le temps sur ce qui nous met en joie. En tout cas, dans l'aventure entrepreneuriale, ce qu'on fait, ça doit nous apporter 80% d'amusement, de joie, de satisfaction. L'exercice numéro 7, on arrive doucement à la fin des exercices. Je vous avais prévenu, il y a beaucoup, beaucoup d'exercices. C'est aussi refaire le parcours de tous nos échecs passés. Donc, ça rejoint un petit peu ce qui a déjà été dit précédemment, mais là, ce n'est pas sur notre projet en tant que tel, c'est vraiment sur tous les échecs du passé. Qu'est-ce qu'on a appris à chaque fois ? Quels étaient les résultats positifs cachés derrière ces événements ? Qu'est-ce qu'on a appris ? Vraiment, c'est cette notion d'apprentissage, je pense, que j'ai envie de rester en tête à la suite de ce podcast. Ensuite, l'exercice numéro 8, c'est visualiser peut-être l'échec. Tous les échecs qu'il pourrait y avoir, mais surtout comment on va rebondir. Se préparer à comment on va rebondir pour chaque échec et se préparer mentalement pour se rendre plus résilient. Par exemple, si j'ai un problème... avec mes livraisons, comme je disais tout à l'heure, avec quel transporteur je vais pouvoir travailler. Si j'ai un problème de satisfaction client, comment je vais pouvoir combler ce manque de satisfaction client ? Donc peut-être en allant voir chacun des clients mécontents, leur proposant une réduction, et puis voir là où ça a planté pour l'anticiper la prochaine fois et pouvoir réduire cette insatisfaction client. Par exemple, exercice numéro 9, la boucle de rétroaction. Lorsqu'un échec se produit, et c'est ce qu'on vient de dire, le but, c'est de rechercher des retours de la part des clients, des collègues, des mentors. Pas pour dire, tu vois, moi, j'aurais fait mieux, etc. Mais plutôt pour voir l'échec sous un autre angle. Le voir vraiment comme une occasion d'amélioration perpétuelle. Ça permet d'apprendre de ses erreurs, mais surtout de renforcer cette relation avec les clients, collègues, mentors. En tout cas, montrer qu'on est prêt à évoluer et s'adapter. Moi, je dis toujours aux gens, tu as écouté cet épisode de podcast ou tu as vu, j'avais créé ça, j'ai vu que tu l'avais acheté. Qu'est-ce que tu en as pensé ? La personne va me dire, c'était cool, ça m'a pris ça, ça, ça. Maintenant. Comment, moi, je peux m'améliorer, en fait ? Qu'est-ce que tu as le moins aimé ? Et toujours être dans cette amélioration continue, parce que parfois, il faut lire entre les mots pour avoir la critique. Ça peut être subtil, mais ça peut être capital, et ça peut tout changer, en fait, dans le produit. C'était trop bien, mais en fait, c'était beaucoup trop long, ton podcast. J'ai dû l'écouter en cinq fois tellement c'était long. OK, donc peut-être proposer des formats plus courts. Ça, ça peut être intéressant. Peut-être qu'il y aura plus de taux de complétion. C'est ce qu'on appelle dans l'univers du podcast, c'est le fait qu'un auditeur aille jusqu'au bout de l'épisode. C'est ça qui est analysé dans l'univers du podcast, par exemple. Et ensuite, on arrive tout doucement à l'exercice numéro 10, le micro-échec. Alors, la technique ou l'exercice du micro-échec, ça consiste à... planifier plein de mini-échecs, des petites actions, des décisions qui nous feront sortir de notre zone de confort, mais qui comportent pas de gros risques. Par exemple, Pour ma part, ça ne se voit peut-être pas, mais je suis une introvertie. Du coup, aller à des soirées, des événements de réseautage, ce n'est pas forcément l'événement le plus confortable pour moi. Pourtant, je le fais. Parce que qu'est-ce que j'ai à perdre, si ce n'est que je vais avoir des retours constructifs, etc. Par exemple, un autre exemple, ça pourrait être essayer de vendre un produit, je ne sais pas, à une cible plus large que d'habitude. Mais à petite échelle, juste pour pouvoir tester une autre stratégie. Ça pourrait être pour des personnes qui ont eu du... C'est pas mon cas, mais qui ont du mal à parler face caméra. Ben voilà, de faire plus de stories ou plus de vidéos face caméra. Juste pour voir un peu si ça a un réel impact. Si ça crée plus de liens avec la communauté, par exemple. Le but, c'est... Apprendre à échouer à petite échelle pour pouvoir diminuer la peur du gros échec. Et en observant ce qui se passe lors de ces petits essais, on construit sa confiance, on apprend à gérer les erreurs et à moindre coût. Parce que chaque échec, ça devient encore une fois une opportunité d'amélioration. Alors, je me demande comment toi maintenant tu vois l'échec désormais. J'espère vraiment que cet épisode, parce que ça m'arrive à la fin. Cet épisode, il t'aura plu et tu comprendras que l'échec, ce n'est pas la fin de l'histoire. C'est juste une étape naturelle, essentielle et même indispensable dans chaque parcours entrepreneurial. Alors peut-être qu'au lieu de se laisser paralyser par la peur, il vaut mieux l'embrasser. Embrasser l'échec comme un outil puissant pour apprendre à évoluer. Je vous invite donc tous à regarder vos futurs échecs comme des opportunités de croissance. La réussite, ça consiste... pas, mais vraiment absolument pas, à éviter les échecs mais à les traverser pour en sortir plus forte. Et toi, si tu veux aller plus loin, en savoir plus sur la gestion du mindset, des blocages dans l'entrepreneuriat, des blessures des entrepreneurs, je t'invite à découvrir mes programmes accompagnement. N'hésite pas à partager cet épisode avec des mamans entrepreneurs ou des femmes entrepreneurs qui pourraient en bénéficier. Et je te donne rendez-vous mardi prochain pour le prochain épisode de Mumpreneur. Et comme d'habitude, tous les mercredis pour la nuit. Merci de m'avoir écouté et à bientôt pour un nouvel épisode de Mumpreneur Podcast.

Chapters

  • Introduction au sujet de la peur de l'échec

    00:00

  • Définir l'échec entrepreneurial

    00:24

  • Types d'échecs rencontrés par les entrepreneurs

    02:06

  • Clés pour dépasser la peur de l'échec

    05:03

  • Exercices pratiques pour surmonter l'échec

    06:49

  • Conclusion et encouragements à embrasser l'échec

    31:50

Description

La Peur de l’Échec : Comment la Surmonter et en Faire un Tremplin vers le Succès


La peur de l'échec vous paralyse-t-elle dans votre parcours d'entrepreneure ? Vous n'êtes pas seule ! Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca aborde ce sujet crucial qui touche toutes les mamans entrepreneures. Cette peur universelle peut constituer un frein à l'action, que ce soit lors du lancement d'un produit ou face aux défis quotidiens de l'entrepreneuriat. Margareth nous rappelle que l'échec ne doit pas être perçu comme un ennemi, mais comme un puissant levier de réussite.

Ne laissez pas la peur de l'échec définir votre parcours d'entrepreneure. Rejoignez Margareth Piette-Cuenca et plongez-vous dans une discussion enrichissante qui vous aidera à embrasser vos erreurs et à en sortir plus forte. Que vous soyez en train de lancer votre première entreprise ou que vous soyez une mumpreneur aguerrie, cet épisode vous offre des perspectives nouvelles et des outils concrets pour avancer.



Dans cet épisode de Mumpreneur, découvre comment transformer la peur de l’échec en un moteur puissant pour ton entreprise ! 💡

👉 Tu as peur de te lancer par crainte d’échouer ?
👉 Tu redoutes de prendre des risques ou de faire des erreurs dans ton parcours entrepreneurial ?
👉 Tu as l’impression que l’échec pourrait être la fin de ton rêve d’entrepreneure ?


Pas de panique, tu n’es pas seule ! Dans cet épisode, je t’explique comment l’échec peut être une véritable opportunité d’apprentissage et de croissance. Je te livre des stratégies concrètes et des outils pratiques pour surmonter la peur de l’échec et en tirer des leçons positives.


Tu découvriras :

  • Pourquoi l’échec fait partie du processus entrepreneurial et comment il peut t’aider à évoluer.

  • Des exemples inspirants d’entrepreneures qui ont surmonté leurs peurs et rebondi après un échec.

  • Des exercices pratiques pour affronter tes peurs et les utiliser comme des leviers pour avancer.


Si tu veux passer à l’action et transformer tes peurs en succès, cet épisode est fait pour toi ! 🔥



Écoutez dès maintenant cet épisode de Mumpreneur et transformez votre vision de l'échec en une opportunité de succès !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui donne la parole à toutes ces femmes inspirantes, entrepreneurs et mamans. On se retrouve tous les mardis pour un nouvel épisode sous forme d'interview. Et puis une fois par mois, c'est moi qui prends le micro. Je suis Margareth Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois, et entrepreneure. Aujourd'hui, on va aborder un sujet qui est fondamental pour... Toutes celles qui lancent leur business. La peur de l'échec. Et cette peur, elle nous habite toutes. Que ce soit au moment de prendre une décision importante, de lancer un produit, ou simplement de faire face aux aléas de l'entrepreneuriat. La peur de l'échec, ça peut vraiment être un frein majeur qui nous empêche de passer à l'action. Pourtant, et c'est ce que je vais te démontrer aujourd'hui, l'échec, ce n'est pas ton ennemi. Au contraire, Pour moi, c'est un véritable levier pour ta réussite. Alors, on avait déjà un petit peu abordé dans un précédent épisode « la peur de l'échec» . J'avais abordé 5 blessures principales des entrepreneurs. Et aujourd'hui, dans cet épisode, je suis vraiment un gros focus sur cette première blessure des entrepreneurs, donc l'échec. On va parler de l'échec comme une matière vivante, c'est-à-dire quelque chose que tu peux modeler. et utiliser pour avancer. On va explorer ensemble comment cette peur de l'échec se manifeste, comment elle se cache souvent derrière des mécanismes de défense comme le perfectionnisme ou encore la procrastination, et surtout, comment on le transforme cet échec, comment on le voit comme un outil stratégique pour grandir et réussir dans son aventure entrepreneuriale. Alors prends un moment pour toi, installe-toi confortablement et allons ensemble à la découverte de cette peur pour mieux la dépasser. Bienvenue dans Memepreneur Podcast. Déjà, pour bien comprendre la peur de l'échec, il faut peut-être définir ce que l'échec entrepreneurial, ça représente. L'échec, ce n'est pas simplement une erreur ou un résultat négatif, comme souvent c'est vu dans notre société, surtout notre société européenne. encore plus française, en réalité, il faut plutôt percevoir l'échec un peu sous l'angle, la mentalité plutôt anglo-saxonne, c'est-à-dire comme une opportunité déguisée. En d'autres termes, pour moi, l'échec entrepreneurial, c'est un événement ou une série de décisions qui n'aboutissent pas aux résultats espérés, mais qui, bien analysées, deviennent un levier d'apprentissage. Alors, moi, j'ai noté et j'ai plusieurs types d'échecs qu'on peut rencontrer en tant qu'entrepreneur. Le premier, c'est ce que j'appelle l'échec stratégique. Ça, par contre, c'est lorsqu'on fait un mauvais choix en termes de positionnement, de cible, de marché, d'offre. Vraiment toute cette partie définition de son projet et marketing. Par exemple, tu vas lancer un produit. mais qui ne répond absolument pas aux attentes de ta cible, de ton client potentiel. Et tu choisis par exemple aussi un marché qui est saturé, sans te poser la question sur quelle est ma réelle différenciation. Donc tout ça, pour moi, ça fait partie de l'échec stratégique, et ça, c'est l'échec pour moi qui peut être le plus évité, ou en tout cas qui doit être réfléchi en amour. Mais je l'ai vécu aussi cet échec stratégique et je t'en parlerai juste après. J'ai fait aussi des échecs très stratégiques. Le deuxième type d'échec, c'est ce qu'on appelle l'échec opérationnel. Ça, c'est un type d'échec qui est plutôt lié aux aspects pratiques de ton entreprise, comme par exemple une mauvaise gestion des ressources. On le voit parfois aussi avec les entrepreneurs qui n'anticipent pas leurs besoins en fonds de roulement. quand c'est lié à de la marchandise. Ça peut être aussi un problème de planification, justement, ou même un épuisement personnel. Et ça inclut du coup quelque chose qui est mal exécuté ou en tout cas mal amené. Et pareil, je te raconterai juste après comment moi aussi j'ai vécu cet échec opérationnel. Parce que, bah oui, je les ai tous vécu, ces types d'échecs, et c'est OK, en fait. Et c'est OK. Et ça ne fait pas de moi une mauvaise entrepreneur. Ça fait juste de moi quelqu'un qui chemine et qui essaye de transformer tous ces échecs en opportunités et qui les analyse surtout. Ensuite, un troisième type d'échecs, et c'est le dernier que j'ai nommé, en tout cas que j'ai identifié, c'est les échecs relationnels. Ça, ce sont des difficultés liées à des collaborations, des associations qui échouent, des désaccords avec des partenaires, une mauvaise délégation. Et ces échecs, ils peuvent être vraiment difficiles à gérer, surtout quand ils touchent à notre estime personnelle. et ça peut être vraiment si difficile. quand on est, par exemple, hypersensible, comme ça a été mon cas. Et ces échecs relationnels, je les ai également connus. Alors, c'est pas évident. Autant les échecs stratégiques et opérationnels, on peut, je pense, en partie, avec le recul, les anticiper. Autant les échecs relationnels, je trouve que c'est beaucoup plus complexe. Et ça veut pas dire que, comme c'est difficile à anticiper... qu'une collaboration, ça va mal se solder. Ce n'est pas pour autant qu'il faut travailler tout seul dans son coin. Je pense que la clé, la réussite d'un projet entrepreneurial, c'est aussi et beaucoup les collaborations, en tout cas l'entourage, les associations, etc. Et comme on dit, ensemble, on va beaucoup plus loin. je pense, et beaucoup plus vite au final. Alors, pour pouvoir dépasser ces notions d'échec, donc échec stratégique, opérationnel et relationnel, il y a trois façons de modeler un petit peu son mental, avec trois termes que j'aime bien définir. Le premier, c'est la résilience. On parle beaucoup de résilience, donc cette capacité à savoir rebondir face à un événement déstabilisant. Ça, ça prend. Bien sûr, c'est inné pour certaines personnes, c'est ancré dans leur personnalité, mais ça s'apprend, cette manière de se remettre sur pied après un échec, de tirer des enseignements de l'expérience et de pour autant toujours continuer à avancer. Et cette résilience, elle est fondamentale dans le mindset de l'entrepreneur. On ne peut pas entreprendre si on n'a pas déjà une forte résilience, sinon à la première difficulté ou la deuxième. Parce que souvent, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui dépassent une difficulté et la deuxième s'effondre complètement. Et ça a été aussi mon cas à un moment donné. Sinon, le projet entrepreneurial ne peut pas subsister si on n'a pas cette résilience qui est ancrée dans notre ADN. Et ça, ça se travaille. On va le voir juste après comment on peut déjà le travailler en dehors d'accompagnement, coaching, etc. La deuxième clé pour dépasser cette... peur de l'échec, j'ai envie de parler de ce qu'on appelle le growth mindset, donc l'esprit de croissance en français. Et c'est l'idée qui est très ancrée en moi, et ça c'est très dans ma personnalité pour le coup, l'idée que tout échec c'est une opportunité d'apprentissage. Et ça c'est valable pour tout le monde en fait, je pense même dans le salariat, etc. Mais c'est encore plus valable dans l'entrepreneuriat, et je pense que ça doit être... appuyer aussi dans notre vie de maman, pour les mamans entrepreneurs, parce que même si ça peut être fort ancré dans notre personnalité, eh bien lorsqu'on se plante dans notre cheminement de maman, eh bien on va vite passer à côté, justement, de cet état d'esprit en disant, c'est pas grave, je me suis plantée, comment je peux faire ? pour le dépasser, pour pas que ça se reproduise. Souvent, on va se dire, je suis la pire mère du monde, comment j'ai pu faire ça ? Je suis vraiment nulle, les autres rassurent, par exemple. Alors que cet état d'esprit devrait vraiment être conservé dans tous les plans de notre vie, je pense que c'est ce qui nous permet le plus d'apaisement, au final, et de sérénité au quotidien, et c'est vraiment aussi un des objectifs, au final. Cette volonté de dépasser les blessures entrepreneuriales et donc la peur de l'échec, c'est aussi du coup de pouvoir être beaucoup plus serein au quotidien, entreprendre sereinement, être serein dans sa vie de maman. Tout ça, c'est essentiel. Donc, cet état d'esprit, ça doit être un allié et c'est ce qui va nous aider à évoluer, à progresser, nous améliorer en continu. Et le troisième état d'esprit, je pense qu'il va être intéressant, mais qui peut avoir certaines dérives, c'est ce qu'on appelle l'effet Ikea. Alors, dans le contexte entrepreneurial, l'effet Ikea, ça peut être vu... Alors déjà, je vais peut-être redéfinir. Ça vient d'une étude qui a été menée en 2011 par un professeur à la Howard Business School et par des psychologues. De tête, je crois que c'est Michael Norton, Daniel Motion et Dan Ariely. Et dans leur étude, en tout cas, ces chercheurs, ils ont demandé à des participants de monter eux-mêmes un meuble IKEA et en comparant ensuite leur perception de ce meuble à celle d'un autre meuble monté cette fois par un professionnel. Et les résultats, ils ont montré que ces participants, ils étaient prêts à payer plus cher pour un meuble qu'ils avaient monté eux-mêmes, même si la qualité était moins bonne. Du coup, en d'autres termes, ça se base sur cette idée que L'effort investi dans la construction, la création d'un objet, etc., ça génère une forme d'attachement, de valeur subjective, même lorsque l'objet en question est très loin d'être parfait. Et dans un contexte entrepreneurial, du coup, si on le remet dans ce contexte-là, l'effet IKEA, ça peut être vu comme une manière dont les entrepreneurs peuvent accorder une valeur personnelle à ce qu'ils ont construit. Même si ce n'est pas parfait, ça aide dans un sens à être détaché de cet effet de perfectionnisme. Et par contre, l'effet négatif, c'est que certains et certaines entrepreneurs peuvent rester attachés à des projets qui ne fonctionnent pas. Tout simplement parce qu'ils ont investi du temps, de l'énergie, des ressources et du coup, ils ne savent pas... quand c'est le bon moment pour arrêter un projet. Parce qu'il y a des projets, parfois, qui ne sont juste pas faits pour fonctionner et c'est OK. Et du coup, ça peut être un frein un peu au lâcher-prise, à l'acceptation de l'échec. Enfin, voilà, si c'est poussé à l'extrême. Si c'est utilisé de manière très mesurée, l'effet IKEA, ça aide à accepter les erreurs. Parce que, du coup, c'est un peu comme le growth mindset ou la résilience. C'est le fait d'accepter les erreurs quand on y voit des apprentissages. Et du coup, c'est accepter que tout ne soit pas parfait du moment qu'on apprend. Qu'on apprend au maximum et qu'on souhaite évoluer. Alors, je vais peut-être repartir ici sur quelques exemples concrets. Je pense que c'est intéressant de voir un peu quelques histoires d'entrepreneurs qui ont fait face à l'échec et moi aussi, comment ils ont su les transformer en succès grâce à leur capacité à analyser et à s'adapter. et du coup en utilisant la résilience ou l'effet Ikea ou le growth mindset. Alors, la première histoire, c'est l'histoire de Camille. Camille, elle lance des box postpartum et elle a énormément d'attentes. Elle a tout planifié, les produits, le marketing, le site web, mais les ventes ne décollent pas. Alors, elle prend un moment d'introspection, elle analyse pourquoi. Elle réalise que c'est pas le bon canal de vente qu'elle a utilisé et que la cible qu'elle pensait toucher, elle n'est pas réceptive. Elle prend alors la décision difficile d'abandonner la boxe, mais au lieu de baisser les bras, elle décide de pivoter son projet. Et elle crée plutôt des séries d'ateliers en présentiel. Résultat, ces ateliers rencontrent un grand succès parce qu'ils répondent mieux aux besoins de sa cible. besoin de mamans en postpartum qui sont plutôt de créer du lien, de se sentir soutenue, épaulée, plutôt que recevoir une box postpartum, entre guillemets, informée. Du coup, si on reprend cet exemple, ici, il y a vraiment eu au début un échec plutôt stratégique, avec un échec de produit, de positionnement, mais... en utilisant justement cette écoute, cette résilience et cette growth mindset, cet esprit de croissance, Camille a réussi à se repositionner. Il y a une réussite d'écoute des réels besoins et du repositionnement. Un produit et un service doivent toujours répondre à un besoin fort. Souvent, on parle du pain, de la douleur, de la souffrance. Pas forcément douleur-souffrance, mais en tout cas, il doit y avoir un besoin réel et un besoin qui doit être précis. Et ici, du coup, Camille, à la suite, s'est répartie de cet échec pour mieux comprendre son marché et ajuster son offre. L'échec, dans ce cas-là, ça n'a pas été un frein, mais un vrai révélateur. Deuxième événement, en tout cas exemple, ça va être, par exemple, l'association qui explose. Alors. Dans mon exemple, ma maman entrepreneur s'appelle Julie et elle s'associe avec une amie pour pouvoir lancer un espace de coworking parental. Très bonne idée. Et au début, tout semble parfait. Julie et son amie, elles sont motivées, elles sont pleines d'idées. Mais rapidement, des divergences apparaissent sur la vision du projet et puis la communication se dégrade. Leur association éclate. Julie repart seule et se réinvente en tant que consultante pour maman entrepreneur. Elle apprend de cette expérience que les complémentarités humaines, elles sont essentielles dans une association. On ne crée pas un concept, un projet entrepreneurial avec quelqu'un qui a les mêmes ressources, compétences que soi. Le but, c'est toujours de trouver quelqu'un qui est... complémentaires. Si je suis bonne en tout cas dans le marketing et que c'est mon domaine de prédilection, je ne m'associe pas avec quelqu'un où son domaine de prédilection c'est exactement la même chose dans le marketing. Il y a peut-être, par exemple, choisir plutôt quelqu'un qui est plutôt plus doué que moi avec les chiffres, par exemple. Donc ici, Julie, elle a eu un problème hum... ce qu'on appelle un échec opérationnel, et surtout, j'ai envie de dire plutôt relationnel. Et puis, elle a quand même réussi à se repositionner en gardant la même cible, mais en écoutant d'autres besoins spécifiques à ses mamans entrepreneurs. Elle a du coup compris qu'un partenariat, ça ne se construit pas seulement sur des affinités. On peut avoir un coup de cœur pour... pour quelqu'un, coup de cœur professionnel, mais les valeurs, elles doivent vraiment être partagées et les objectifs, ils doivent être communs et clairement définis. Lorsqu'on crée un projet, on parle beaucoup de cette vision, vision à court terme, vision à un an, à trois ans, à cinq ans. Et en fait, si on s'associe avec quelqu'un, cette vision, elle doit être la même pour les deux personnes. Et ça doit être un exercice qui fait... incontournable pour vérifier qu'on va dans les mêmes directions. Donc ici, ça a été un échec, mais ça a été également un exemple d'apprentissage et de croissance personnelle. Dans mon cas, j'ai lancé un oracle il y a quelques années. C'était un rêve que j'avais en moi et j'ai eu l'opportunité de le mener. Donc un oracle de A à Z, c'est un peu comme vulgairement un tarot, mais beaucoup plus libre dans son fonctionnement, ses interprétations, ses illustrations. Et du coup, cet oracle, je l'ai créé de A à Z. Dans mes valeurs, c'était quelque chose qui devait être made in France et surtout très local. Donc j'ai trouvé les entreprises locales pour réaliser. Déjà une illustratrice. Ensuite, un imprimeur qui imprimait sur du papier certifié, issu de forêts qui n'étaient pas dans un concept de déforestation, avec des encres plus respectueuses de l'environnement. Et puis ensuite, il y avait ce qu'on appelle le façonnage, donc le découpage des cartes avec des bords arrondis, etc. Les dorures. C'était vraiment un élément indispensable pour moi, la dorure, à ce moment-là. Et puis l'assemblage, tout ça, ça a été fait par des sociétés différentes, mais toutes étaient dans le Nord-Pas-de-Calais. Je voulais vraiment un produit qui soit fait ici, localement. Le problème, c'est que mes quantités, elles étaient vraiment trop petites. Je n'avais pas assez d'investissement de base, même si c'était quand même très onéreux, on ne va pas se mentir. Je n'avais pas assez d'investissement de base pour faire des grosses quantités et du coup diminuer les coûts de fabrication. Donc les coûts de fabrication d'un oracle, le fait de tout faire ici dans le nord localement était excessif, vraiment excessif. C'est pour ça qu'il y en a beaucoup qui préfèrent plutôt se lancer au début en Chine et puis ensuite, en fonction du succès, revenir à quelque chose peut-être de plus local. C'est peut-être ce que j'aurais dû faire, mais j'étais tellement entêtée dans ce projet que je voulais parfait dans cette notion de perfectionnisme que je me suis mis des œillères et j'ai décidé de tout faire ici localement. Et donc avec petite quantité, coup de production ultra fort. Et au final, je rajoutais un pochon, des goodies à droite à gauche, si bien que je margeais quasiment pas sur l'oracle. Je n'arrivais pas à marger. Normalement, quand on vend un produit, la marge doit être entre 50 et 70% de marge. Dans un produit physique, je ne parle pas de l'alimentaire. Donc entre 50 et 70% de marge. Moi, j'étais à même pas 10% de marge. Et du coup, je n'ai absolument pas anticipé les frais de diffusion après mes canaux de distribution. Et quand je suis allée toquer à la porte, dans le Nord, on a ce qu'on appelle le furet du Nord, mais j'avais la FNAC, j'avais Cultura, qui étaient aussi potentiellement intéressés, qui étaient prêts à écouter mon projet. Puis j'avais des libraires indépendants que j'avais démarchés. Ils prenaient tous une marge entre 25 et 30 %. Ce qui est normal dans ce milieu-là. Ce qui est complètement normal. Sauf que, comme vous l'avez entendu, moi, je ne marchais pas à plus de 10, 15 % max. Je suis entre 10 et 15 % de marge. Et donc, du coup, j'étais incapable de pouvoir englober ces coûts-là. Parce que ça voulait dire que je vendais à perte. Donc j'ai dû abandonner le fait de revendre ces oracles sur ces gros canaux de distribution qui m'auraient donné énormément de visibilité. Je n'ai pas anticipé du tout les frais de parquetique. Donc je n'avais même pas de budget pour pouvoir faire de la pub. C'était que du bouche à oreille. Et du coup, le projet a planté royalement. Oui, j'ai vendu pas mal d'exemplaires, mais pas assez pour rentabiliser mon projet. Le bouche à oreille avait bien marché, mais ce n'était absolument pas suffisant. Et donc, là-dessus, j'ai fait une erreur monumentale pour moi, stratégique. Ça a été vraiment une erreur stratégique et opérationnelle. À force de vouloir la perfection et de vouloir que tout rentre dans mes critères, je n'ai pas du tout été assez flexible et je n'ai pas réfléchi au marché. pareil, je voulais absolument travailler avec des influenceuses. Au final, il faut aussi un budget conséquent pour travailler avec des influenceuses. J'ai envoyé pas mal d'exemplaires et au final, il n'y a pas eu de retour forcément non plus parce que quand on envoie un exemplaire sans contrepartie financière pour rémunérer à sa juste valeur une influenceuse, elle n'est pas obligée de parler de ton produit. Et du coup, ça a été des oracles à perte aussi. Donc, ça a été dans la perte nette de ce projet. Mais j'ai beaucoup appris du coup sur comment on crée un projet, comment on crée une vente de produits en fait, un projet autour d'une vente de produits physiques. Une autre de mes erreurs, ça a été quand j'ai décidé, alors mon cabinet, j'étais installante en hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, toujours dans le Nord. Mon cabinet marchait très bien et je me suis passionnée pour la... périnatalité, du coup l'hypnose périnatale, donc pour accompagner les parcours PMA, mais également pour accompagner les accouchements, et puis le postpartum. Donc j'ai fait beaucoup de spécialisations dans ce domaine précis, et j'étais tellement passionnée par ce domaine que j'ai décidé de prendre un cabinet à mi-temps. chez ce qu'on appelle le centre devenir mère à Marc-en-Barreux. Et j'étais prête à lâcher mon cabinet à Villeneuve-Dasque parce que je voulais absolument tout de suite partir dans cette spécialisation de périnatalité sans prendre le temps que les gens ne me connaissaient pas pour ça encore, que ça prend du temps de se faire connaître, que les leviers que j'avais actionnés pour me faire connaître en tant qu'hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, je ne les avais absolument pas activés. pour me faire connaître dans le domaine de la périnatalité. Et du coup, je me suis retrouvée à payer entre guillemets deux cabinets, donc avec des charges beaucoup plus importantes. Et ça, je ne l'avais absolument pas anticipé. J'ai cru que ça allait marcher tout de suite, ma spécialisation dans le domaine de la périnatalité. Donc là aussi, j'ai fait des erreurs très stratégiques et opérationnelles, clairement. Mais ça m'a servi pour pouvoir justement me repositionner sur comment je fais pour pouvoir développer cette partie sur la périnatalité. Est-ce que ce n'était pas trop... taux d'aller dans le cabinet devenir mère vu les frais importants que ça générait, même si le réseau devenir mère est incroyable et tous les praticiens de devenir mère sont incroyables. Donc voilà, ça m'a permis en tout cas de me poser la question et puis de repartir sur un jour max par semaine au cabinet devenir mère et puis progressivement me faire connaître autour de ça. Et puis... Je l'ai revécu ça, cette volonté de tout avoir tout de suite sans réfléchir très stratégiquement à c'est quoi ma priorité. Quand j'ai monté mon cabinet, après quand je l'ai déménagé dans la Pévelle. Et ça, j'y reviendrai aussi dans un autre podcast, cette fois sur la nécessité peut-être de se déléguer, que je n'ai pas réussi forcément à avoir à ce moment-là. Toujours est-il que l'échec, c'est pour moi un véritable outil stratégique. Je pense qu'on dit aux États-Unis, pour réussir une boîte, il faut en avoir planté cinq avant. C'est quelque chose que j'ai en tête, je ne sais pas si c'est le chiffre exact, mais ça montre bien que c'est indispensable de se planter, en fait, pour pouvoir justement après aboutir à un projet sérieux, construit, qui fonctionne. Comment, justement, on utilise l'échec pour évoluer ? Alors, il y a plusieurs techniques, méthodes. Puis après, je dirai un peu plus en détail. On parlera vraiment d'outils très précis. J'en ai listé quand même pas mal des outils. J'en ai listé une dizaine. Vous allez pouvoir refaire chez vous. Et je pense que chacun, chaque outil a quelque chose à vous apporter. En termes de méthode, il y a déjà ce qu'on appelle... La revue Post-Mortem, c'est après chaque échec, le but c'est de faire une analyse objective de ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné. Quelles sont les leçons qu'on a tirées ? Que puis-je améliorer pour la prochaine fois ? Quels signaux j'ai ignorés ? Ça s'ouvre en plein de signaux, que ça soit de notre corps, l'entourage, même s'il ne faut pas tout le temps écouter l'entourage, parce qu'ils projettent beaucoup leur propre peur. Il y a plein de signaux qu'on a ignorés avant cet échec. Ça va devenir une ressource précieuse pour les projets à venir. Ensuite, j'aimais bien parler en consultation, et j'aime toujours bien parler des succès, et j'aime bien aussi parler des journaux des flops. C'est le fait de noter tous les petits échecs quotidiens. Des ventes qui ne se concrétisent pas, des tâches qu'on n'a pas terminées sur la journée, des choix marketing qui ne donnent pas des résultats qui sont attendus. Et le but, c'est de relire ce journal, alors pas pour se flageller, donc le relire de temps en temps, pas pour se flageller, pas pour se dire « tiens, je suis vraiment nulle en fait » , mais plutôt avec cet état d'esprit de « quelles sont les petites erreurs qui n'ont pas eu d'impact majeur ? » Par exemple, je n'ai pas réussi à finir ma to-do list du jour. Je n'ai pas réussi à terminer ma newsletter à temps. Est-ce que ça a vraiment eu un impact ? Est-ce que les gens ont arrêté d'ouvrir mes newsletters par la suite ? Non, je ne crois pas. Alors oui, c'est un petit échec parce qu'il y a eu peut-être un problème de timing derrière, mais ce n'est pas si grave que ça. Et ça, ça permet de relativiser la notion d'échec. Et du coup, relativiser la notion d'échec, c'est entreprendre avec plus de sérénité. Et plus de liberté, donc, aussi. C'est donner le choix d'être serein. Et puis, c'est aussi voir s'il n'y a pas des motifs qui se répètent. Par exemple, en fait, je me rends compte que je m'organise super mal parce que j'en vois tout en retard. Et du coup, ça a généré le fait que, par exemple, je ne sais pas, je n'ai pas payé un fournisseur à temps. Est-ce que je fais tout à la bourre ? Mais parce que peut-être je suis super mal organisée, alors est-ce que je ne peux pas mieux m'organiser ? Est-ce qu'il n'y a pas des outils ? Ou est-ce qu'il n'y a pas des coachs en organisation qui peuvent m'aider, m'épauler ? Ou est-ce que je n'ai pas besoin aussi de déléguer certaines parties ? Donc c'est plus dans ce sens-là que c'est intéressant d'avoir son journal des flops. Et puis la troisième méthode, c'est partager l'échec. C'est ce que je fais aujourd'hui avec ce podcast. C'est ce que je fais parfois dans mes postes Insta. C'est ce que je fais assez ouvertement lorsque je rencontre d'autres entrepreneurs. Et c'est aussi beaucoup ce que j'aime demander aux entrepreneurs et mamans entrepreneurs que je rencontre. Quelle difficulté tu as rencontré en fait ? Est-ce que tu as réussi à les dépasser ? Et en fait, je me rends compte qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs que j'interview qui ont déjà lancé d'autres boîtes avant, qui ont déjà eu d'autres projets entrepreneuriaux avant. qui n'ont pas fonctionné, et c'est OK, en fait. Mais leur projet actuel, là, lui, marche, pour le moment, parce qu'ils ont appris aussi de leurs erreurs, et c'est super intéressant. Donc, l'une des meilleures manières de surmonter l'erreur, c'est partager avec d'autres, écouter les échecs des autres, mais dans un cadre bienveillant. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'associations qui proposent aussi des mentors, ou des pairs qui comprennent ce qu'on peut traverser. Et là, l'échec, il devient beaucoup plus facile à digérer. lorsqu'il est partagé, discuté et du coup aussi dédramatisé. Ce n'est pas la fin du monde en échec. Alors, on passe à la partie, je pense, la plus importante de ce podcast. Maintenant qu'on a bien compris les natures de l'échec, etc. ou les méthodes un peu pour déjà les surmonter, mais maintenant pour vraiment les transporter, les transformer, pardon, et voir les échecs comme des tremplins, eh bien, je te propose... 10 exercices. 10 exercices pour dépasser la peur de l'échec. Tu vas voir, c'est ultra puissant. Alors, le premier exercice, c'est, et ça, je l'avais déjà abordé dans le dernier podcast, il me semble, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire ? Le but, c'est de se demander qu'est-ce qui pourrait réellement se passer si l'échec qu'on redoute se produit. Et en fait, souvent, on se rend compte que les conséquences, elles ne sont pas si graves. En tout cas, qu'il y a d'autres manières de fonctionner. Par exemple, j'ai une amie qui devait avoir un investisseur dans son projet. Et finalement, l'investisseur a décliné à la dernière minute. Et du coup, ça l'a invité à déjà, comment aller démarcher d'autres investisseurs ? Est-ce qu'elle n'avait pas besoin d'autres éléments ? pour avancer un peu plus dans son projet pour aller voir des investisseurs. Et puis, si elle n'avait pas d'argent, comment elle fait ? C'est pareil pour ici, le podcast de Mumpreneur. J'ai lancé une campagne de crowdfunding. Beaucoup de personnes qui ont répondu présent à l'appel. Mais la cagnotte, elle n'a pas pour le moment. Là, actuellement, au moment où j'enregistre cet épisode, il reste dix jours, la cagnotte n'est pas encore atteinte. Et en fait, je me dis, bah... Si elle n'est pas atteinte, il y a deux choses. Soit le projet n'est pas suffisamment bien positionné, soit c'est trop tôt aussi dans le projet, soit je n'ai pas activé les bons leviers pour atteindre cette cagnotte. Et puis, si je re-regarde mon marketing stratégique et je me rends compte que si ma cible, c'est nickel, mon positionnement est bon, etc. mais que financièrement ça n'a pas abouti, comment je peux faire ? Si je crois vraiment à ce projet, je me rends compte qu'en termes de marketing stratégique, c'est OK. Comment je peux faire si je n'ai pas l'argent de cette cagnotte ? Comment je peux faire pour faire vivre mon preneur sans l'argent de cette cagnotte ? Et du coup, ça permet aussi de se dire, ce n'est pas grave. Ce n'est pas un échec en soi. C'est un échec peut-être, mais ce n'est pas dramatique. Et il y a d'autres solutions. Et le but d'un entrepreneur, c'est si on ne peut pas passer par la porte, on passe par la fenêtre en fait. Il y a d'autres façons de revoir son projet. Du coup, ça nous amène sur l'exercice numéro 2 que j'ai appelé réécrire l'histoire de ton projet. Alors, le but, c'est de prendre un échec et puis le réécrire sous forme de leçon. Plutôt que de le prendre comme une fin en soi. Disons, je suis nulle, mon projet est nul, personne ne me soutient, etc. Le but, c'est de transformer cet échec en une opportunité d'apprentissage. Qu'est-ce qu'on a appris ? de cette expérience ? Quels sont les enseignements qu'on peut tirer pour aller vers l'avant ? De l'avant. Le troisième exercice, c'est les visualisations affirmations positives. Moi, j'adore en mettre part tout chez moi, je le préconise. C'est le fait de se visualiser en train de réussir, mais aussi en train de faire face à un échec. Imagine, tu lances un projet et ça plante. Comment tu pourrais réagir positivement ? Le but, c'est vraiment voir l'échec comme faisant partie du chemin et pas comme un obstacle qui est insurmontable. C'est normal d'avoir des échecs. Personne ne réussit facilement. C'est impossible une personne qui réussit facilement. Une personne qui réussit, il y a une expression qui dit une personne qui réussit du jour au lendemain, ça fait dix ans qu'elle se plante en fait. Voilà, ça résume. assez bien ce que c'est la vie entrepreneuriale. L'exercice 4, c'est ce que j'appelle l'exercice du déballage mental. Ça consiste à écrire tout ce qui nous passe par la tête lorsqu'on pense à l'échec. Du coup, si je rate, je suis nulle. Les autres vont me voir comme nulle. J'arriverai jamais à rebondir. Et en fait, on se rend compte que l'échec... C'est alimenté par des pensées irrationnelles, des croyances limitantes qui ne sont pas fondies. Et du coup, le but de cet exercice, c'est vraiment mettre à jour toutes ces peurs, toutes ces croyances et de les exposer pour mieux les comprendre. Est-ce que ce n'est pas issu de mon héritage culturel, de mon éducation ? Le but, c'est vraiment d'analyser toutes ces pensées et les identifier les plus irrationnelles. Par exemple, si j'échoue, je perds tout, tout le monde va me juger. Ça peut être transformé en « je vais peut-être apprendre quelque chose d'important, même si ça ne se passe pas comme prévu » . Et cette méthode, elle peut vraiment être très libératrice et peut-être sortir du cadre de la victimisation. C'est impossible de réussir un projet entrepreneurial quand on est dans la victimisation. Ce n'est pas possible. Il faut réussir vraiment à passer, switcher. et à passer de sentiments de panique à une approche plus rationnelle et calme. Entreprendre sereinement, je pense que c'est vraiment la clé, la base. Et c'est le but en fait de dépasser ce que je disais, les 5 blessures des entrepreneurs, c'est pouvoir entreprendre sereinement. Plus on est serein, plus on va avoir des opportunités et des solutions. L'exercice numéro 5. Ce sont ce que j'appelle le cercle de contrôle. Le cercle de contrôle, c'est distinguer ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. C'est un excellent moyen de réduire la peur de l'échec. Le but, c'est de faire un tableau en deux colonnes. La première colonne, qu'est-ce qui est sous mon contrôle ? Quelles sont les actions que je peux entreprendre pour éviter l'échec ? Trahir sur mes stratégies, mon produit, améliorer mon marketing, organiser des sessions de feedback, recueillir les avis clients, etc. Deuxième colonne, qu'est-ce qui est hors de mon contrôle ? Qu'est-ce qui échappe à mon influence ? Par exemple, des événements imprévus. Si on fait une entreprise de produits, des livraisons qui ne se passent pas bien. Après, je peux toujours changer de prestataire, etc. La livraison qui ne se fasse pas bien, elle n'est pas sous mon contrôle. La réaction des clients. Donc l'objectif, c'est vraiment se concentrer sur ce que l'on peut maîtriser et diminuer l'anxiété face à des éléments qui sont incontrôlables et prendre ainsi des actions concrètes, des mesures concrètes. L'exercice numéro 6, c'est... garder son âme d'enfant. J'ai envie de l'appeler comme ça. Quand on entreprend, souvent, on a cette connexion avec cette flamme d'enfant. On est animé par de l'amusement au final. Cette capacité à s'amuser. Puis ensuite, quand on avance dans l'entrepreneuriat, le stress nous rattrape. Alors, le but pour contrer la peur de l'échec, c'est de pouvoir recontextualiser l'échec aussi comme une opportunité d'amusement plutôt qu'une menace. Le fait de se donner la permission d'échouer de manière ludique, ça peut réduire l'angoisse. Par exemple, si on lance un produit, une campagne. pour réduire la pression. On peut se dire, au lieu de se dire, par exemple, c'est une question de vie ou de mort, on peut se dire, en fait, c'est juste un jeu. Ce n'est pas une question de succès ou d'échec, c'est juste je teste et je vois si ça marche et sinon, comment je peux l'améliorer. Et plus tu perçois, en fait, je pense, l'échec comme une expérience d'apprentissage et comme un jeu. Et plus tu peux te permettre d'aller de l'avant sans pression excessive. En fait, ça doit t'amuser d'entreprendre. Tu as choisi d'entreprendre, tu as choisi ton secteur d'activité, ton produit, ton service. Et ça doit t'amuser. C'est pour ça que souvent, quand on entreprend, on préconise de relâcher les tâches dans lesquelles on ne prend pas de plaisir de les déléguer. Pour pouvoir nous se focusser tout le temps sur ce qui nous met en joie. En tout cas, dans l'aventure entrepreneuriale, ce qu'on fait, ça doit nous apporter 80% d'amusement, de joie, de satisfaction. L'exercice numéro 7, on arrive doucement à la fin des exercices. Je vous avais prévenu, il y a beaucoup, beaucoup d'exercices. C'est aussi refaire le parcours de tous nos échecs passés. Donc, ça rejoint un petit peu ce qui a déjà été dit précédemment, mais là, ce n'est pas sur notre projet en tant que tel, c'est vraiment sur tous les échecs du passé. Qu'est-ce qu'on a appris à chaque fois ? Quels étaient les résultats positifs cachés derrière ces événements ? Qu'est-ce qu'on a appris ? Vraiment, c'est cette notion d'apprentissage, je pense, que j'ai envie de rester en tête à la suite de ce podcast. Ensuite, l'exercice numéro 8, c'est visualiser peut-être l'échec. Tous les échecs qu'il pourrait y avoir, mais surtout comment on va rebondir. Se préparer à comment on va rebondir pour chaque échec et se préparer mentalement pour se rendre plus résilient. Par exemple, si j'ai un problème... avec mes livraisons, comme je disais tout à l'heure, avec quel transporteur je vais pouvoir travailler. Si j'ai un problème de satisfaction client, comment je vais pouvoir combler ce manque de satisfaction client ? Donc peut-être en allant voir chacun des clients mécontents, leur proposant une réduction, et puis voir là où ça a planté pour l'anticiper la prochaine fois et pouvoir réduire cette insatisfaction client. Par exemple, exercice numéro 9, la boucle de rétroaction. Lorsqu'un échec se produit, et c'est ce qu'on vient de dire, le but, c'est de rechercher des retours de la part des clients, des collègues, des mentors. Pas pour dire, tu vois, moi, j'aurais fait mieux, etc. Mais plutôt pour voir l'échec sous un autre angle. Le voir vraiment comme une occasion d'amélioration perpétuelle. Ça permet d'apprendre de ses erreurs, mais surtout de renforcer cette relation avec les clients, collègues, mentors. En tout cas, montrer qu'on est prêt à évoluer et s'adapter. Moi, je dis toujours aux gens, tu as écouté cet épisode de podcast ou tu as vu, j'avais créé ça, j'ai vu que tu l'avais acheté. Qu'est-ce que tu en as pensé ? La personne va me dire, c'était cool, ça m'a pris ça, ça, ça. Maintenant. Comment, moi, je peux m'améliorer, en fait ? Qu'est-ce que tu as le moins aimé ? Et toujours être dans cette amélioration continue, parce que parfois, il faut lire entre les mots pour avoir la critique. Ça peut être subtil, mais ça peut être capital, et ça peut tout changer, en fait, dans le produit. C'était trop bien, mais en fait, c'était beaucoup trop long, ton podcast. J'ai dû l'écouter en cinq fois tellement c'était long. OK, donc peut-être proposer des formats plus courts. Ça, ça peut être intéressant. Peut-être qu'il y aura plus de taux de complétion. C'est ce qu'on appelle dans l'univers du podcast, c'est le fait qu'un auditeur aille jusqu'au bout de l'épisode. C'est ça qui est analysé dans l'univers du podcast, par exemple. Et ensuite, on arrive tout doucement à l'exercice numéro 10, le micro-échec. Alors, la technique ou l'exercice du micro-échec, ça consiste à... planifier plein de mini-échecs, des petites actions, des décisions qui nous feront sortir de notre zone de confort, mais qui comportent pas de gros risques. Par exemple, Pour ma part, ça ne se voit peut-être pas, mais je suis une introvertie. Du coup, aller à des soirées, des événements de réseautage, ce n'est pas forcément l'événement le plus confortable pour moi. Pourtant, je le fais. Parce que qu'est-ce que j'ai à perdre, si ce n'est que je vais avoir des retours constructifs, etc. Par exemple, un autre exemple, ça pourrait être essayer de vendre un produit, je ne sais pas, à une cible plus large que d'habitude. Mais à petite échelle, juste pour pouvoir tester une autre stratégie. Ça pourrait être pour des personnes qui ont eu du... C'est pas mon cas, mais qui ont du mal à parler face caméra. Ben voilà, de faire plus de stories ou plus de vidéos face caméra. Juste pour voir un peu si ça a un réel impact. Si ça crée plus de liens avec la communauté, par exemple. Le but, c'est... Apprendre à échouer à petite échelle pour pouvoir diminuer la peur du gros échec. Et en observant ce qui se passe lors de ces petits essais, on construit sa confiance, on apprend à gérer les erreurs et à moindre coût. Parce que chaque échec, ça devient encore une fois une opportunité d'amélioration. Alors, je me demande comment toi maintenant tu vois l'échec désormais. J'espère vraiment que cet épisode, parce que ça m'arrive à la fin. Cet épisode, il t'aura plu et tu comprendras que l'échec, ce n'est pas la fin de l'histoire. C'est juste une étape naturelle, essentielle et même indispensable dans chaque parcours entrepreneurial. Alors peut-être qu'au lieu de se laisser paralyser par la peur, il vaut mieux l'embrasser. Embrasser l'échec comme un outil puissant pour apprendre à évoluer. Je vous invite donc tous à regarder vos futurs échecs comme des opportunités de croissance. La réussite, ça consiste... pas, mais vraiment absolument pas, à éviter les échecs mais à les traverser pour en sortir plus forte. Et toi, si tu veux aller plus loin, en savoir plus sur la gestion du mindset, des blocages dans l'entrepreneuriat, des blessures des entrepreneurs, je t'invite à découvrir mes programmes accompagnement. N'hésite pas à partager cet épisode avec des mamans entrepreneurs ou des femmes entrepreneurs qui pourraient en bénéficier. Et je te donne rendez-vous mardi prochain pour le prochain épisode de Mumpreneur. Et comme d'habitude, tous les mercredis pour la nuit. Merci de m'avoir écouté et à bientôt pour un nouvel épisode de Mumpreneur Podcast.

Chapters

  • Introduction au sujet de la peur de l'échec

    00:00

  • Définir l'échec entrepreneurial

    00:24

  • Types d'échecs rencontrés par les entrepreneurs

    02:06

  • Clés pour dépasser la peur de l'échec

    05:03

  • Exercices pratiques pour surmonter l'échec

    06:49

  • Conclusion et encouragements à embrasser l'échec

    31:50

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Description

La Peur de l’Échec : Comment la Surmonter et en Faire un Tremplin vers le Succès


La peur de l'échec vous paralyse-t-elle dans votre parcours d'entrepreneure ? Vous n'êtes pas seule ! Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca aborde ce sujet crucial qui touche toutes les mamans entrepreneures. Cette peur universelle peut constituer un frein à l'action, que ce soit lors du lancement d'un produit ou face aux défis quotidiens de l'entrepreneuriat. Margareth nous rappelle que l'échec ne doit pas être perçu comme un ennemi, mais comme un puissant levier de réussite.

Ne laissez pas la peur de l'échec définir votre parcours d'entrepreneure. Rejoignez Margareth Piette-Cuenca et plongez-vous dans une discussion enrichissante qui vous aidera à embrasser vos erreurs et à en sortir plus forte. Que vous soyez en train de lancer votre première entreprise ou que vous soyez une mumpreneur aguerrie, cet épisode vous offre des perspectives nouvelles et des outils concrets pour avancer.



Dans cet épisode de Mumpreneur, découvre comment transformer la peur de l’échec en un moteur puissant pour ton entreprise ! 💡

👉 Tu as peur de te lancer par crainte d’échouer ?
👉 Tu redoutes de prendre des risques ou de faire des erreurs dans ton parcours entrepreneurial ?
👉 Tu as l’impression que l’échec pourrait être la fin de ton rêve d’entrepreneure ?


Pas de panique, tu n’es pas seule ! Dans cet épisode, je t’explique comment l’échec peut être une véritable opportunité d’apprentissage et de croissance. Je te livre des stratégies concrètes et des outils pratiques pour surmonter la peur de l’échec et en tirer des leçons positives.


Tu découvriras :

  • Pourquoi l’échec fait partie du processus entrepreneurial et comment il peut t’aider à évoluer.

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    Bienvenue dans un nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui donne la parole à toutes ces femmes inspirantes, entrepreneurs et mamans. On se retrouve tous les mardis pour un nouvel épisode sous forme d'interview. Et puis une fois par mois, c'est moi qui prends le micro. Je suis Margareth Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois, et entrepreneure. Aujourd'hui, on va aborder un sujet qui est fondamental pour... Toutes celles qui lancent leur business. La peur de l'échec. Et cette peur, elle nous habite toutes. Que ce soit au moment de prendre une décision importante, de lancer un produit, ou simplement de faire face aux aléas de l'entrepreneuriat. La peur de l'échec, ça peut vraiment être un frein majeur qui nous empêche de passer à l'action. Pourtant, et c'est ce que je vais te démontrer aujourd'hui, l'échec, ce n'est pas ton ennemi. Au contraire, Pour moi, c'est un véritable levier pour ta réussite. Alors, on avait déjà un petit peu abordé dans un précédent épisode « la peur de l'échec» . J'avais abordé 5 blessures principales des entrepreneurs. Et aujourd'hui, dans cet épisode, je suis vraiment un gros focus sur cette première blessure des entrepreneurs, donc l'échec. On va parler de l'échec comme une matière vivante, c'est-à-dire quelque chose que tu peux modeler. et utiliser pour avancer. On va explorer ensemble comment cette peur de l'échec se manifeste, comment elle se cache souvent derrière des mécanismes de défense comme le perfectionnisme ou encore la procrastination, et surtout, comment on le transforme cet échec, comment on le voit comme un outil stratégique pour grandir et réussir dans son aventure entrepreneuriale. Alors prends un moment pour toi, installe-toi confortablement et allons ensemble à la découverte de cette peur pour mieux la dépasser. Bienvenue dans Memepreneur Podcast. Déjà, pour bien comprendre la peur de l'échec, il faut peut-être définir ce que l'échec entrepreneurial, ça représente. L'échec, ce n'est pas simplement une erreur ou un résultat négatif, comme souvent c'est vu dans notre société, surtout notre société européenne. encore plus française, en réalité, il faut plutôt percevoir l'échec un peu sous l'angle, la mentalité plutôt anglo-saxonne, c'est-à-dire comme une opportunité déguisée. En d'autres termes, pour moi, l'échec entrepreneurial, c'est un événement ou une série de décisions qui n'aboutissent pas aux résultats espérés, mais qui, bien analysées, deviennent un levier d'apprentissage. Alors, moi, j'ai noté et j'ai plusieurs types d'échecs qu'on peut rencontrer en tant qu'entrepreneur. Le premier, c'est ce que j'appelle l'échec stratégique. Ça, par contre, c'est lorsqu'on fait un mauvais choix en termes de positionnement, de cible, de marché, d'offre. Vraiment toute cette partie définition de son projet et marketing. Par exemple, tu vas lancer un produit. mais qui ne répond absolument pas aux attentes de ta cible, de ton client potentiel. Et tu choisis par exemple aussi un marché qui est saturé, sans te poser la question sur quelle est ma réelle différenciation. Donc tout ça, pour moi, ça fait partie de l'échec stratégique, et ça, c'est l'échec pour moi qui peut être le plus évité, ou en tout cas qui doit être réfléchi en amour. Mais je l'ai vécu aussi cet échec stratégique et je t'en parlerai juste après. J'ai fait aussi des échecs très stratégiques. Le deuxième type d'échec, c'est ce qu'on appelle l'échec opérationnel. Ça, c'est un type d'échec qui est plutôt lié aux aspects pratiques de ton entreprise, comme par exemple une mauvaise gestion des ressources. On le voit parfois aussi avec les entrepreneurs qui n'anticipent pas leurs besoins en fonds de roulement. quand c'est lié à de la marchandise. Ça peut être aussi un problème de planification, justement, ou même un épuisement personnel. Et ça inclut du coup quelque chose qui est mal exécuté ou en tout cas mal amené. Et pareil, je te raconterai juste après comment moi aussi j'ai vécu cet échec opérationnel. Parce que, bah oui, je les ai tous vécu, ces types d'échecs, et c'est OK, en fait. Et c'est OK. Et ça ne fait pas de moi une mauvaise entrepreneur. Ça fait juste de moi quelqu'un qui chemine et qui essaye de transformer tous ces échecs en opportunités et qui les analyse surtout. Ensuite, un troisième type d'échecs, et c'est le dernier que j'ai nommé, en tout cas que j'ai identifié, c'est les échecs relationnels. Ça, ce sont des difficultés liées à des collaborations, des associations qui échouent, des désaccords avec des partenaires, une mauvaise délégation. Et ces échecs, ils peuvent être vraiment difficiles à gérer, surtout quand ils touchent à notre estime personnelle. et ça peut être vraiment si difficile. quand on est, par exemple, hypersensible, comme ça a été mon cas. Et ces échecs relationnels, je les ai également connus. Alors, c'est pas évident. Autant les échecs stratégiques et opérationnels, on peut, je pense, en partie, avec le recul, les anticiper. Autant les échecs relationnels, je trouve que c'est beaucoup plus complexe. Et ça veut pas dire que, comme c'est difficile à anticiper... qu'une collaboration, ça va mal se solder. Ce n'est pas pour autant qu'il faut travailler tout seul dans son coin. Je pense que la clé, la réussite d'un projet entrepreneurial, c'est aussi et beaucoup les collaborations, en tout cas l'entourage, les associations, etc. Et comme on dit, ensemble, on va beaucoup plus loin. je pense, et beaucoup plus vite au final. Alors, pour pouvoir dépasser ces notions d'échec, donc échec stratégique, opérationnel et relationnel, il y a trois façons de modeler un petit peu son mental, avec trois termes que j'aime bien définir. Le premier, c'est la résilience. On parle beaucoup de résilience, donc cette capacité à savoir rebondir face à un événement déstabilisant. Ça, ça prend. Bien sûr, c'est inné pour certaines personnes, c'est ancré dans leur personnalité, mais ça s'apprend, cette manière de se remettre sur pied après un échec, de tirer des enseignements de l'expérience et de pour autant toujours continuer à avancer. Et cette résilience, elle est fondamentale dans le mindset de l'entrepreneur. On ne peut pas entreprendre si on n'a pas déjà une forte résilience, sinon à la première difficulté ou la deuxième. Parce que souvent, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui dépassent une difficulté et la deuxième s'effondre complètement. Et ça a été aussi mon cas à un moment donné. Sinon, le projet entrepreneurial ne peut pas subsister si on n'a pas cette résilience qui est ancrée dans notre ADN. Et ça, ça se travaille. On va le voir juste après comment on peut déjà le travailler en dehors d'accompagnement, coaching, etc. La deuxième clé pour dépasser cette... peur de l'échec, j'ai envie de parler de ce qu'on appelle le growth mindset, donc l'esprit de croissance en français. Et c'est l'idée qui est très ancrée en moi, et ça c'est très dans ma personnalité pour le coup, l'idée que tout échec c'est une opportunité d'apprentissage. Et ça c'est valable pour tout le monde en fait, je pense même dans le salariat, etc. Mais c'est encore plus valable dans l'entrepreneuriat, et je pense que ça doit être... appuyer aussi dans notre vie de maman, pour les mamans entrepreneurs, parce que même si ça peut être fort ancré dans notre personnalité, eh bien lorsqu'on se plante dans notre cheminement de maman, eh bien on va vite passer à côté, justement, de cet état d'esprit en disant, c'est pas grave, je me suis plantée, comment je peux faire ? pour le dépasser, pour pas que ça se reproduise. Souvent, on va se dire, je suis la pire mère du monde, comment j'ai pu faire ça ? Je suis vraiment nulle, les autres rassurent, par exemple. Alors que cet état d'esprit devrait vraiment être conservé dans tous les plans de notre vie, je pense que c'est ce qui nous permet le plus d'apaisement, au final, et de sérénité au quotidien, et c'est vraiment aussi un des objectifs, au final. Cette volonté de dépasser les blessures entrepreneuriales et donc la peur de l'échec, c'est aussi du coup de pouvoir être beaucoup plus serein au quotidien, entreprendre sereinement, être serein dans sa vie de maman. Tout ça, c'est essentiel. Donc, cet état d'esprit, ça doit être un allié et c'est ce qui va nous aider à évoluer, à progresser, nous améliorer en continu. Et le troisième état d'esprit, je pense qu'il va être intéressant, mais qui peut avoir certaines dérives, c'est ce qu'on appelle l'effet Ikea. Alors, dans le contexte entrepreneurial, l'effet Ikea, ça peut être vu... Alors déjà, je vais peut-être redéfinir. Ça vient d'une étude qui a été menée en 2011 par un professeur à la Howard Business School et par des psychologues. De tête, je crois que c'est Michael Norton, Daniel Motion et Dan Ariely. Et dans leur étude, en tout cas, ces chercheurs, ils ont demandé à des participants de monter eux-mêmes un meuble IKEA et en comparant ensuite leur perception de ce meuble à celle d'un autre meuble monté cette fois par un professionnel. Et les résultats, ils ont montré que ces participants, ils étaient prêts à payer plus cher pour un meuble qu'ils avaient monté eux-mêmes, même si la qualité était moins bonne. Du coup, en d'autres termes, ça se base sur cette idée que L'effort investi dans la construction, la création d'un objet, etc., ça génère une forme d'attachement, de valeur subjective, même lorsque l'objet en question est très loin d'être parfait. Et dans un contexte entrepreneurial, du coup, si on le remet dans ce contexte-là, l'effet IKEA, ça peut être vu comme une manière dont les entrepreneurs peuvent accorder une valeur personnelle à ce qu'ils ont construit. Même si ce n'est pas parfait, ça aide dans un sens à être détaché de cet effet de perfectionnisme. Et par contre, l'effet négatif, c'est que certains et certaines entrepreneurs peuvent rester attachés à des projets qui ne fonctionnent pas. Tout simplement parce qu'ils ont investi du temps, de l'énergie, des ressources et du coup, ils ne savent pas... quand c'est le bon moment pour arrêter un projet. Parce qu'il y a des projets, parfois, qui ne sont juste pas faits pour fonctionner et c'est OK. Et du coup, ça peut être un frein un peu au lâcher-prise, à l'acceptation de l'échec. Enfin, voilà, si c'est poussé à l'extrême. Si c'est utilisé de manière très mesurée, l'effet IKEA, ça aide à accepter les erreurs. Parce que, du coup, c'est un peu comme le growth mindset ou la résilience. C'est le fait d'accepter les erreurs quand on y voit des apprentissages. Et du coup, c'est accepter que tout ne soit pas parfait du moment qu'on apprend. Qu'on apprend au maximum et qu'on souhaite évoluer. Alors, je vais peut-être repartir ici sur quelques exemples concrets. Je pense que c'est intéressant de voir un peu quelques histoires d'entrepreneurs qui ont fait face à l'échec et moi aussi, comment ils ont su les transformer en succès grâce à leur capacité à analyser et à s'adapter. et du coup en utilisant la résilience ou l'effet Ikea ou le growth mindset. Alors, la première histoire, c'est l'histoire de Camille. Camille, elle lance des box postpartum et elle a énormément d'attentes. Elle a tout planifié, les produits, le marketing, le site web, mais les ventes ne décollent pas. Alors, elle prend un moment d'introspection, elle analyse pourquoi. Elle réalise que c'est pas le bon canal de vente qu'elle a utilisé et que la cible qu'elle pensait toucher, elle n'est pas réceptive. Elle prend alors la décision difficile d'abandonner la boxe, mais au lieu de baisser les bras, elle décide de pivoter son projet. Et elle crée plutôt des séries d'ateliers en présentiel. Résultat, ces ateliers rencontrent un grand succès parce qu'ils répondent mieux aux besoins de sa cible. besoin de mamans en postpartum qui sont plutôt de créer du lien, de se sentir soutenue, épaulée, plutôt que recevoir une box postpartum, entre guillemets, informée. Du coup, si on reprend cet exemple, ici, il y a vraiment eu au début un échec plutôt stratégique, avec un échec de produit, de positionnement, mais... en utilisant justement cette écoute, cette résilience et cette growth mindset, cet esprit de croissance, Camille a réussi à se repositionner. Il y a une réussite d'écoute des réels besoins et du repositionnement. Un produit et un service doivent toujours répondre à un besoin fort. Souvent, on parle du pain, de la douleur, de la souffrance. Pas forcément douleur-souffrance, mais en tout cas, il doit y avoir un besoin réel et un besoin qui doit être précis. Et ici, du coup, Camille, à la suite, s'est répartie de cet échec pour mieux comprendre son marché et ajuster son offre. L'échec, dans ce cas-là, ça n'a pas été un frein, mais un vrai révélateur. Deuxième événement, en tout cas exemple, ça va être, par exemple, l'association qui explose. Alors. Dans mon exemple, ma maman entrepreneur s'appelle Julie et elle s'associe avec une amie pour pouvoir lancer un espace de coworking parental. Très bonne idée. Et au début, tout semble parfait. Julie et son amie, elles sont motivées, elles sont pleines d'idées. Mais rapidement, des divergences apparaissent sur la vision du projet et puis la communication se dégrade. Leur association éclate. Julie repart seule et se réinvente en tant que consultante pour maman entrepreneur. Elle apprend de cette expérience que les complémentarités humaines, elles sont essentielles dans une association. On ne crée pas un concept, un projet entrepreneurial avec quelqu'un qui a les mêmes ressources, compétences que soi. Le but, c'est toujours de trouver quelqu'un qui est... complémentaires. Si je suis bonne en tout cas dans le marketing et que c'est mon domaine de prédilection, je ne m'associe pas avec quelqu'un où son domaine de prédilection c'est exactement la même chose dans le marketing. Il y a peut-être, par exemple, choisir plutôt quelqu'un qui est plutôt plus doué que moi avec les chiffres, par exemple. Donc ici, Julie, elle a eu un problème hum... ce qu'on appelle un échec opérationnel, et surtout, j'ai envie de dire plutôt relationnel. Et puis, elle a quand même réussi à se repositionner en gardant la même cible, mais en écoutant d'autres besoins spécifiques à ses mamans entrepreneurs. Elle a du coup compris qu'un partenariat, ça ne se construit pas seulement sur des affinités. On peut avoir un coup de cœur pour... pour quelqu'un, coup de cœur professionnel, mais les valeurs, elles doivent vraiment être partagées et les objectifs, ils doivent être communs et clairement définis. Lorsqu'on crée un projet, on parle beaucoup de cette vision, vision à court terme, vision à un an, à trois ans, à cinq ans. Et en fait, si on s'associe avec quelqu'un, cette vision, elle doit être la même pour les deux personnes. Et ça doit être un exercice qui fait... incontournable pour vérifier qu'on va dans les mêmes directions. Donc ici, ça a été un échec, mais ça a été également un exemple d'apprentissage et de croissance personnelle. Dans mon cas, j'ai lancé un oracle il y a quelques années. C'était un rêve que j'avais en moi et j'ai eu l'opportunité de le mener. Donc un oracle de A à Z, c'est un peu comme vulgairement un tarot, mais beaucoup plus libre dans son fonctionnement, ses interprétations, ses illustrations. Et du coup, cet oracle, je l'ai créé de A à Z. Dans mes valeurs, c'était quelque chose qui devait être made in France et surtout très local. Donc j'ai trouvé les entreprises locales pour réaliser. Déjà une illustratrice. Ensuite, un imprimeur qui imprimait sur du papier certifié, issu de forêts qui n'étaient pas dans un concept de déforestation, avec des encres plus respectueuses de l'environnement. Et puis ensuite, il y avait ce qu'on appelle le façonnage, donc le découpage des cartes avec des bords arrondis, etc. Les dorures. C'était vraiment un élément indispensable pour moi, la dorure, à ce moment-là. Et puis l'assemblage, tout ça, ça a été fait par des sociétés différentes, mais toutes étaient dans le Nord-Pas-de-Calais. Je voulais vraiment un produit qui soit fait ici, localement. Le problème, c'est que mes quantités, elles étaient vraiment trop petites. Je n'avais pas assez d'investissement de base, même si c'était quand même très onéreux, on ne va pas se mentir. Je n'avais pas assez d'investissement de base pour faire des grosses quantités et du coup diminuer les coûts de fabrication. Donc les coûts de fabrication d'un oracle, le fait de tout faire ici dans le nord localement était excessif, vraiment excessif. C'est pour ça qu'il y en a beaucoup qui préfèrent plutôt se lancer au début en Chine et puis ensuite, en fonction du succès, revenir à quelque chose peut-être de plus local. C'est peut-être ce que j'aurais dû faire, mais j'étais tellement entêtée dans ce projet que je voulais parfait dans cette notion de perfectionnisme que je me suis mis des œillères et j'ai décidé de tout faire ici localement. Et donc avec petite quantité, coup de production ultra fort. Et au final, je rajoutais un pochon, des goodies à droite à gauche, si bien que je margeais quasiment pas sur l'oracle. Je n'arrivais pas à marger. Normalement, quand on vend un produit, la marge doit être entre 50 et 70% de marge. Dans un produit physique, je ne parle pas de l'alimentaire. Donc entre 50 et 70% de marge. Moi, j'étais à même pas 10% de marge. Et du coup, je n'ai absolument pas anticipé les frais de diffusion après mes canaux de distribution. Et quand je suis allée toquer à la porte, dans le Nord, on a ce qu'on appelle le furet du Nord, mais j'avais la FNAC, j'avais Cultura, qui étaient aussi potentiellement intéressés, qui étaient prêts à écouter mon projet. Puis j'avais des libraires indépendants que j'avais démarchés. Ils prenaient tous une marge entre 25 et 30 %. Ce qui est normal dans ce milieu-là. Ce qui est complètement normal. Sauf que, comme vous l'avez entendu, moi, je ne marchais pas à plus de 10, 15 % max. Je suis entre 10 et 15 % de marge. Et donc, du coup, j'étais incapable de pouvoir englober ces coûts-là. Parce que ça voulait dire que je vendais à perte. Donc j'ai dû abandonner le fait de revendre ces oracles sur ces gros canaux de distribution qui m'auraient donné énormément de visibilité. Je n'ai pas anticipé du tout les frais de parquetique. Donc je n'avais même pas de budget pour pouvoir faire de la pub. C'était que du bouche à oreille. Et du coup, le projet a planté royalement. Oui, j'ai vendu pas mal d'exemplaires, mais pas assez pour rentabiliser mon projet. Le bouche à oreille avait bien marché, mais ce n'était absolument pas suffisant. Et donc, là-dessus, j'ai fait une erreur monumentale pour moi, stratégique. Ça a été vraiment une erreur stratégique et opérationnelle. À force de vouloir la perfection et de vouloir que tout rentre dans mes critères, je n'ai pas du tout été assez flexible et je n'ai pas réfléchi au marché. pareil, je voulais absolument travailler avec des influenceuses. Au final, il faut aussi un budget conséquent pour travailler avec des influenceuses. J'ai envoyé pas mal d'exemplaires et au final, il n'y a pas eu de retour forcément non plus parce que quand on envoie un exemplaire sans contrepartie financière pour rémunérer à sa juste valeur une influenceuse, elle n'est pas obligée de parler de ton produit. Et du coup, ça a été des oracles à perte aussi. Donc, ça a été dans la perte nette de ce projet. Mais j'ai beaucoup appris du coup sur comment on crée un projet, comment on crée une vente de produits en fait, un projet autour d'une vente de produits physiques. Une autre de mes erreurs, ça a été quand j'ai décidé, alors mon cabinet, j'étais installante en hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, toujours dans le Nord. Mon cabinet marchait très bien et je me suis passionnée pour la... périnatalité, du coup l'hypnose périnatale, donc pour accompagner les parcours PMA, mais également pour accompagner les accouchements, et puis le postpartum. Donc j'ai fait beaucoup de spécialisations dans ce domaine précis, et j'étais tellement passionnée par ce domaine que j'ai décidé de prendre un cabinet à mi-temps. chez ce qu'on appelle le centre devenir mère à Marc-en-Barreux. Et j'étais prête à lâcher mon cabinet à Villeneuve-Dasque parce que je voulais absolument tout de suite partir dans cette spécialisation de périnatalité sans prendre le temps que les gens ne me connaissaient pas pour ça encore, que ça prend du temps de se faire connaître, que les leviers que j'avais actionnés pour me faire connaître en tant qu'hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, je ne les avais absolument pas activés. pour me faire connaître dans le domaine de la périnatalité. Et du coup, je me suis retrouvée à payer entre guillemets deux cabinets, donc avec des charges beaucoup plus importantes. Et ça, je ne l'avais absolument pas anticipé. J'ai cru que ça allait marcher tout de suite, ma spécialisation dans le domaine de la périnatalité. Donc là aussi, j'ai fait des erreurs très stratégiques et opérationnelles, clairement. Mais ça m'a servi pour pouvoir justement me repositionner sur comment je fais pour pouvoir développer cette partie sur la périnatalité. Est-ce que ce n'était pas trop... taux d'aller dans le cabinet devenir mère vu les frais importants que ça générait, même si le réseau devenir mère est incroyable et tous les praticiens de devenir mère sont incroyables. Donc voilà, ça m'a permis en tout cas de me poser la question et puis de repartir sur un jour max par semaine au cabinet devenir mère et puis progressivement me faire connaître autour de ça. Et puis... Je l'ai revécu ça, cette volonté de tout avoir tout de suite sans réfléchir très stratégiquement à c'est quoi ma priorité. Quand j'ai monté mon cabinet, après quand je l'ai déménagé dans la Pévelle. Et ça, j'y reviendrai aussi dans un autre podcast, cette fois sur la nécessité peut-être de se déléguer, que je n'ai pas réussi forcément à avoir à ce moment-là. Toujours est-il que l'échec, c'est pour moi un véritable outil stratégique. Je pense qu'on dit aux États-Unis, pour réussir une boîte, il faut en avoir planté cinq avant. C'est quelque chose que j'ai en tête, je ne sais pas si c'est le chiffre exact, mais ça montre bien que c'est indispensable de se planter, en fait, pour pouvoir justement après aboutir à un projet sérieux, construit, qui fonctionne. Comment, justement, on utilise l'échec pour évoluer ? Alors, il y a plusieurs techniques, méthodes. Puis après, je dirai un peu plus en détail. On parlera vraiment d'outils très précis. J'en ai listé quand même pas mal des outils. J'en ai listé une dizaine. Vous allez pouvoir refaire chez vous. Et je pense que chacun, chaque outil a quelque chose à vous apporter. En termes de méthode, il y a déjà ce qu'on appelle... La revue Post-Mortem, c'est après chaque échec, le but c'est de faire une analyse objective de ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné. Quelles sont les leçons qu'on a tirées ? Que puis-je améliorer pour la prochaine fois ? Quels signaux j'ai ignorés ? Ça s'ouvre en plein de signaux, que ça soit de notre corps, l'entourage, même s'il ne faut pas tout le temps écouter l'entourage, parce qu'ils projettent beaucoup leur propre peur. Il y a plein de signaux qu'on a ignorés avant cet échec. Ça va devenir une ressource précieuse pour les projets à venir. Ensuite, j'aimais bien parler en consultation, et j'aime toujours bien parler des succès, et j'aime bien aussi parler des journaux des flops. C'est le fait de noter tous les petits échecs quotidiens. Des ventes qui ne se concrétisent pas, des tâches qu'on n'a pas terminées sur la journée, des choix marketing qui ne donnent pas des résultats qui sont attendus. Et le but, c'est de relire ce journal, alors pas pour se flageller, donc le relire de temps en temps, pas pour se flageller, pas pour se dire « tiens, je suis vraiment nulle en fait » , mais plutôt avec cet état d'esprit de « quelles sont les petites erreurs qui n'ont pas eu d'impact majeur ? » Par exemple, je n'ai pas réussi à finir ma to-do list du jour. Je n'ai pas réussi à terminer ma newsletter à temps. Est-ce que ça a vraiment eu un impact ? Est-ce que les gens ont arrêté d'ouvrir mes newsletters par la suite ? Non, je ne crois pas. Alors oui, c'est un petit échec parce qu'il y a eu peut-être un problème de timing derrière, mais ce n'est pas si grave que ça. Et ça, ça permet de relativiser la notion d'échec. Et du coup, relativiser la notion d'échec, c'est entreprendre avec plus de sérénité. Et plus de liberté, donc, aussi. C'est donner le choix d'être serein. Et puis, c'est aussi voir s'il n'y a pas des motifs qui se répètent. Par exemple, en fait, je me rends compte que je m'organise super mal parce que j'en vois tout en retard. Et du coup, ça a généré le fait que, par exemple, je ne sais pas, je n'ai pas payé un fournisseur à temps. Est-ce que je fais tout à la bourre ? Mais parce que peut-être je suis super mal organisée, alors est-ce que je ne peux pas mieux m'organiser ? Est-ce qu'il n'y a pas des outils ? Ou est-ce qu'il n'y a pas des coachs en organisation qui peuvent m'aider, m'épauler ? Ou est-ce que je n'ai pas besoin aussi de déléguer certaines parties ? Donc c'est plus dans ce sens-là que c'est intéressant d'avoir son journal des flops. Et puis la troisième méthode, c'est partager l'échec. C'est ce que je fais aujourd'hui avec ce podcast. C'est ce que je fais parfois dans mes postes Insta. C'est ce que je fais assez ouvertement lorsque je rencontre d'autres entrepreneurs. Et c'est aussi beaucoup ce que j'aime demander aux entrepreneurs et mamans entrepreneurs que je rencontre. Quelle difficulté tu as rencontré en fait ? Est-ce que tu as réussi à les dépasser ? Et en fait, je me rends compte qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs que j'interview qui ont déjà lancé d'autres boîtes avant, qui ont déjà eu d'autres projets entrepreneuriaux avant. qui n'ont pas fonctionné, et c'est OK, en fait. Mais leur projet actuel, là, lui, marche, pour le moment, parce qu'ils ont appris aussi de leurs erreurs, et c'est super intéressant. Donc, l'une des meilleures manières de surmonter l'erreur, c'est partager avec d'autres, écouter les échecs des autres, mais dans un cadre bienveillant. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'associations qui proposent aussi des mentors, ou des pairs qui comprennent ce qu'on peut traverser. Et là, l'échec, il devient beaucoup plus facile à digérer. lorsqu'il est partagé, discuté et du coup aussi dédramatisé. Ce n'est pas la fin du monde en échec. Alors, on passe à la partie, je pense, la plus importante de ce podcast. Maintenant qu'on a bien compris les natures de l'échec, etc. ou les méthodes un peu pour déjà les surmonter, mais maintenant pour vraiment les transporter, les transformer, pardon, et voir les échecs comme des tremplins, eh bien, je te propose... 10 exercices. 10 exercices pour dépasser la peur de l'échec. Tu vas voir, c'est ultra puissant. Alors, le premier exercice, c'est, et ça, je l'avais déjà abordé dans le dernier podcast, il me semble, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire ? Le but, c'est de se demander qu'est-ce qui pourrait réellement se passer si l'échec qu'on redoute se produit. Et en fait, souvent, on se rend compte que les conséquences, elles ne sont pas si graves. En tout cas, qu'il y a d'autres manières de fonctionner. Par exemple, j'ai une amie qui devait avoir un investisseur dans son projet. Et finalement, l'investisseur a décliné à la dernière minute. Et du coup, ça l'a invité à déjà, comment aller démarcher d'autres investisseurs ? Est-ce qu'elle n'avait pas besoin d'autres éléments ? pour avancer un peu plus dans son projet pour aller voir des investisseurs. Et puis, si elle n'avait pas d'argent, comment elle fait ? C'est pareil pour ici, le podcast de Mumpreneur. J'ai lancé une campagne de crowdfunding. Beaucoup de personnes qui ont répondu présent à l'appel. Mais la cagnotte, elle n'a pas pour le moment. Là, actuellement, au moment où j'enregistre cet épisode, il reste dix jours, la cagnotte n'est pas encore atteinte. Et en fait, je me dis, bah... Si elle n'est pas atteinte, il y a deux choses. Soit le projet n'est pas suffisamment bien positionné, soit c'est trop tôt aussi dans le projet, soit je n'ai pas activé les bons leviers pour atteindre cette cagnotte. Et puis, si je re-regarde mon marketing stratégique et je me rends compte que si ma cible, c'est nickel, mon positionnement est bon, etc. mais que financièrement ça n'a pas abouti, comment je peux faire ? Si je crois vraiment à ce projet, je me rends compte qu'en termes de marketing stratégique, c'est OK. Comment je peux faire si je n'ai pas l'argent de cette cagnotte ? Comment je peux faire pour faire vivre mon preneur sans l'argent de cette cagnotte ? Et du coup, ça permet aussi de se dire, ce n'est pas grave. Ce n'est pas un échec en soi. C'est un échec peut-être, mais ce n'est pas dramatique. Et il y a d'autres solutions. Et le but d'un entrepreneur, c'est si on ne peut pas passer par la porte, on passe par la fenêtre en fait. Il y a d'autres façons de revoir son projet. Du coup, ça nous amène sur l'exercice numéro 2 que j'ai appelé réécrire l'histoire de ton projet. Alors, le but, c'est de prendre un échec et puis le réécrire sous forme de leçon. Plutôt que de le prendre comme une fin en soi. Disons, je suis nulle, mon projet est nul, personne ne me soutient, etc. Le but, c'est de transformer cet échec en une opportunité d'apprentissage. Qu'est-ce qu'on a appris ? de cette expérience ? Quels sont les enseignements qu'on peut tirer pour aller vers l'avant ? De l'avant. Le troisième exercice, c'est les visualisations affirmations positives. Moi, j'adore en mettre part tout chez moi, je le préconise. C'est le fait de se visualiser en train de réussir, mais aussi en train de faire face à un échec. Imagine, tu lances un projet et ça plante. Comment tu pourrais réagir positivement ? Le but, c'est vraiment voir l'échec comme faisant partie du chemin et pas comme un obstacle qui est insurmontable. C'est normal d'avoir des échecs. Personne ne réussit facilement. C'est impossible une personne qui réussit facilement. Une personne qui réussit, il y a une expression qui dit une personne qui réussit du jour au lendemain, ça fait dix ans qu'elle se plante en fait. Voilà, ça résume. assez bien ce que c'est la vie entrepreneuriale. L'exercice 4, c'est ce que j'appelle l'exercice du déballage mental. Ça consiste à écrire tout ce qui nous passe par la tête lorsqu'on pense à l'échec. Du coup, si je rate, je suis nulle. Les autres vont me voir comme nulle. J'arriverai jamais à rebondir. Et en fait, on se rend compte que l'échec... C'est alimenté par des pensées irrationnelles, des croyances limitantes qui ne sont pas fondies. Et du coup, le but de cet exercice, c'est vraiment mettre à jour toutes ces peurs, toutes ces croyances et de les exposer pour mieux les comprendre. Est-ce que ce n'est pas issu de mon héritage culturel, de mon éducation ? Le but, c'est vraiment d'analyser toutes ces pensées et les identifier les plus irrationnelles. Par exemple, si j'échoue, je perds tout, tout le monde va me juger. Ça peut être transformé en « je vais peut-être apprendre quelque chose d'important, même si ça ne se passe pas comme prévu » . Et cette méthode, elle peut vraiment être très libératrice et peut-être sortir du cadre de la victimisation. C'est impossible de réussir un projet entrepreneurial quand on est dans la victimisation. Ce n'est pas possible. Il faut réussir vraiment à passer, switcher. et à passer de sentiments de panique à une approche plus rationnelle et calme. Entreprendre sereinement, je pense que c'est vraiment la clé, la base. Et c'est le but en fait de dépasser ce que je disais, les 5 blessures des entrepreneurs, c'est pouvoir entreprendre sereinement. Plus on est serein, plus on va avoir des opportunités et des solutions. L'exercice numéro 5. Ce sont ce que j'appelle le cercle de contrôle. Le cercle de contrôle, c'est distinguer ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. C'est un excellent moyen de réduire la peur de l'échec. Le but, c'est de faire un tableau en deux colonnes. La première colonne, qu'est-ce qui est sous mon contrôle ? Quelles sont les actions que je peux entreprendre pour éviter l'échec ? Trahir sur mes stratégies, mon produit, améliorer mon marketing, organiser des sessions de feedback, recueillir les avis clients, etc. Deuxième colonne, qu'est-ce qui est hors de mon contrôle ? Qu'est-ce qui échappe à mon influence ? Par exemple, des événements imprévus. Si on fait une entreprise de produits, des livraisons qui ne se passent pas bien. Après, je peux toujours changer de prestataire, etc. La livraison qui ne se fasse pas bien, elle n'est pas sous mon contrôle. La réaction des clients. Donc l'objectif, c'est vraiment se concentrer sur ce que l'on peut maîtriser et diminuer l'anxiété face à des éléments qui sont incontrôlables et prendre ainsi des actions concrètes, des mesures concrètes. L'exercice numéro 6, c'est... garder son âme d'enfant. J'ai envie de l'appeler comme ça. Quand on entreprend, souvent, on a cette connexion avec cette flamme d'enfant. On est animé par de l'amusement au final. Cette capacité à s'amuser. Puis ensuite, quand on avance dans l'entrepreneuriat, le stress nous rattrape. Alors, le but pour contrer la peur de l'échec, c'est de pouvoir recontextualiser l'échec aussi comme une opportunité d'amusement plutôt qu'une menace. Le fait de se donner la permission d'échouer de manière ludique, ça peut réduire l'angoisse. Par exemple, si on lance un produit, une campagne. pour réduire la pression. On peut se dire, au lieu de se dire, par exemple, c'est une question de vie ou de mort, on peut se dire, en fait, c'est juste un jeu. Ce n'est pas une question de succès ou d'échec, c'est juste je teste et je vois si ça marche et sinon, comment je peux l'améliorer. Et plus tu perçois, en fait, je pense, l'échec comme une expérience d'apprentissage et comme un jeu. Et plus tu peux te permettre d'aller de l'avant sans pression excessive. En fait, ça doit t'amuser d'entreprendre. Tu as choisi d'entreprendre, tu as choisi ton secteur d'activité, ton produit, ton service. Et ça doit t'amuser. C'est pour ça que souvent, quand on entreprend, on préconise de relâcher les tâches dans lesquelles on ne prend pas de plaisir de les déléguer. Pour pouvoir nous se focusser tout le temps sur ce qui nous met en joie. En tout cas, dans l'aventure entrepreneuriale, ce qu'on fait, ça doit nous apporter 80% d'amusement, de joie, de satisfaction. L'exercice numéro 7, on arrive doucement à la fin des exercices. Je vous avais prévenu, il y a beaucoup, beaucoup d'exercices. C'est aussi refaire le parcours de tous nos échecs passés. Donc, ça rejoint un petit peu ce qui a déjà été dit précédemment, mais là, ce n'est pas sur notre projet en tant que tel, c'est vraiment sur tous les échecs du passé. Qu'est-ce qu'on a appris à chaque fois ? Quels étaient les résultats positifs cachés derrière ces événements ? Qu'est-ce qu'on a appris ? Vraiment, c'est cette notion d'apprentissage, je pense, que j'ai envie de rester en tête à la suite de ce podcast. Ensuite, l'exercice numéro 8, c'est visualiser peut-être l'échec. Tous les échecs qu'il pourrait y avoir, mais surtout comment on va rebondir. Se préparer à comment on va rebondir pour chaque échec et se préparer mentalement pour se rendre plus résilient. Par exemple, si j'ai un problème... avec mes livraisons, comme je disais tout à l'heure, avec quel transporteur je vais pouvoir travailler. Si j'ai un problème de satisfaction client, comment je vais pouvoir combler ce manque de satisfaction client ? Donc peut-être en allant voir chacun des clients mécontents, leur proposant une réduction, et puis voir là où ça a planté pour l'anticiper la prochaine fois et pouvoir réduire cette insatisfaction client. Par exemple, exercice numéro 9, la boucle de rétroaction. Lorsqu'un échec se produit, et c'est ce qu'on vient de dire, le but, c'est de rechercher des retours de la part des clients, des collègues, des mentors. Pas pour dire, tu vois, moi, j'aurais fait mieux, etc. Mais plutôt pour voir l'échec sous un autre angle. Le voir vraiment comme une occasion d'amélioration perpétuelle. Ça permet d'apprendre de ses erreurs, mais surtout de renforcer cette relation avec les clients, collègues, mentors. En tout cas, montrer qu'on est prêt à évoluer et s'adapter. Moi, je dis toujours aux gens, tu as écouté cet épisode de podcast ou tu as vu, j'avais créé ça, j'ai vu que tu l'avais acheté. Qu'est-ce que tu en as pensé ? La personne va me dire, c'était cool, ça m'a pris ça, ça, ça. Maintenant. Comment, moi, je peux m'améliorer, en fait ? Qu'est-ce que tu as le moins aimé ? Et toujours être dans cette amélioration continue, parce que parfois, il faut lire entre les mots pour avoir la critique. Ça peut être subtil, mais ça peut être capital, et ça peut tout changer, en fait, dans le produit. C'était trop bien, mais en fait, c'était beaucoup trop long, ton podcast. J'ai dû l'écouter en cinq fois tellement c'était long. OK, donc peut-être proposer des formats plus courts. Ça, ça peut être intéressant. Peut-être qu'il y aura plus de taux de complétion. C'est ce qu'on appelle dans l'univers du podcast, c'est le fait qu'un auditeur aille jusqu'au bout de l'épisode. C'est ça qui est analysé dans l'univers du podcast, par exemple. Et ensuite, on arrive tout doucement à l'exercice numéro 10, le micro-échec. Alors, la technique ou l'exercice du micro-échec, ça consiste à... planifier plein de mini-échecs, des petites actions, des décisions qui nous feront sortir de notre zone de confort, mais qui comportent pas de gros risques. Par exemple, Pour ma part, ça ne se voit peut-être pas, mais je suis une introvertie. Du coup, aller à des soirées, des événements de réseautage, ce n'est pas forcément l'événement le plus confortable pour moi. Pourtant, je le fais. Parce que qu'est-ce que j'ai à perdre, si ce n'est que je vais avoir des retours constructifs, etc. Par exemple, un autre exemple, ça pourrait être essayer de vendre un produit, je ne sais pas, à une cible plus large que d'habitude. Mais à petite échelle, juste pour pouvoir tester une autre stratégie. Ça pourrait être pour des personnes qui ont eu du... C'est pas mon cas, mais qui ont du mal à parler face caméra. Ben voilà, de faire plus de stories ou plus de vidéos face caméra. Juste pour voir un peu si ça a un réel impact. Si ça crée plus de liens avec la communauté, par exemple. Le but, c'est... Apprendre à échouer à petite échelle pour pouvoir diminuer la peur du gros échec. Et en observant ce qui se passe lors de ces petits essais, on construit sa confiance, on apprend à gérer les erreurs et à moindre coût. Parce que chaque échec, ça devient encore une fois une opportunité d'amélioration. Alors, je me demande comment toi maintenant tu vois l'échec désormais. J'espère vraiment que cet épisode, parce que ça m'arrive à la fin. Cet épisode, il t'aura plu et tu comprendras que l'échec, ce n'est pas la fin de l'histoire. C'est juste une étape naturelle, essentielle et même indispensable dans chaque parcours entrepreneurial. Alors peut-être qu'au lieu de se laisser paralyser par la peur, il vaut mieux l'embrasser. Embrasser l'échec comme un outil puissant pour apprendre à évoluer. Je vous invite donc tous à regarder vos futurs échecs comme des opportunités de croissance. La réussite, ça consiste... pas, mais vraiment absolument pas, à éviter les échecs mais à les traverser pour en sortir plus forte. Et toi, si tu veux aller plus loin, en savoir plus sur la gestion du mindset, des blocages dans l'entrepreneuriat, des blessures des entrepreneurs, je t'invite à découvrir mes programmes accompagnement. N'hésite pas à partager cet épisode avec des mamans entrepreneurs ou des femmes entrepreneurs qui pourraient en bénéficier. Et je te donne rendez-vous mardi prochain pour le prochain épisode de Mumpreneur. Et comme d'habitude, tous les mercredis pour la nuit. Merci de m'avoir écouté et à bientôt pour un nouvel épisode de Mumpreneur Podcast.

Chapters

  • Introduction au sujet de la peur de l'échec

    00:00

  • Définir l'échec entrepreneurial

    00:24

  • Types d'échecs rencontrés par les entrepreneurs

    02:06

  • Clés pour dépasser la peur de l'échec

    05:03

  • Exercices pratiques pour surmonter l'échec

    06:49

  • Conclusion et encouragements à embrasser l'échec

    31:50

Description

La Peur de l’Échec : Comment la Surmonter et en Faire un Tremplin vers le Succès


La peur de l'échec vous paralyse-t-elle dans votre parcours d'entrepreneure ? Vous n'êtes pas seule ! Dans cet épisode captivant de Mumpreneur, Margareth Piette-Cuenca aborde ce sujet crucial qui touche toutes les mamans entrepreneures. Cette peur universelle peut constituer un frein à l'action, que ce soit lors du lancement d'un produit ou face aux défis quotidiens de l'entrepreneuriat. Margareth nous rappelle que l'échec ne doit pas être perçu comme un ennemi, mais comme un puissant levier de réussite.

Ne laissez pas la peur de l'échec définir votre parcours d'entrepreneure. Rejoignez Margareth Piette-Cuenca et plongez-vous dans une discussion enrichissante qui vous aidera à embrasser vos erreurs et à en sortir plus forte. Que vous soyez en train de lancer votre première entreprise ou que vous soyez une mumpreneur aguerrie, cet épisode vous offre des perspectives nouvelles et des outils concrets pour avancer.



Dans cet épisode de Mumpreneur, découvre comment transformer la peur de l’échec en un moteur puissant pour ton entreprise ! 💡

👉 Tu as peur de te lancer par crainte d’échouer ?
👉 Tu redoutes de prendre des risques ou de faire des erreurs dans ton parcours entrepreneurial ?
👉 Tu as l’impression que l’échec pourrait être la fin de ton rêve d’entrepreneure ?


Pas de panique, tu n’es pas seule ! Dans cet épisode, je t’explique comment l’échec peut être une véritable opportunité d’apprentissage et de croissance. Je te livre des stratégies concrètes et des outils pratiques pour surmonter la peur de l’échec et en tirer des leçons positives.


Tu découvriras :

  • Pourquoi l’échec fait partie du processus entrepreneurial et comment il peut t’aider à évoluer.

  • Des exemples inspirants d’entrepreneures qui ont surmonté leurs peurs et rebondi après un échec.

  • Des exercices pratiques pour affronter tes peurs et les utiliser comme des leviers pour avancer.


Si tu veux passer à l’action et transformer tes peurs en succès, cet épisode est fait pour toi ! 🔥



Écoutez dès maintenant cet épisode de Mumpreneur et transformez votre vision de l'échec en une opportunité de succès !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans un nouvel épisode de Mumpreneur, le podcast qui donne la parole à toutes ces femmes inspirantes, entrepreneurs et mamans. On se retrouve tous les mardis pour un nouvel épisode sous forme d'interview. Et puis une fois par mois, c'est moi qui prends le micro. Je suis Margareth Piette-Cuenca, maman de deux enfants et bientôt trois, et entrepreneure. Aujourd'hui, on va aborder un sujet qui est fondamental pour... Toutes celles qui lancent leur business. La peur de l'échec. Et cette peur, elle nous habite toutes. Que ce soit au moment de prendre une décision importante, de lancer un produit, ou simplement de faire face aux aléas de l'entrepreneuriat. La peur de l'échec, ça peut vraiment être un frein majeur qui nous empêche de passer à l'action. Pourtant, et c'est ce que je vais te démontrer aujourd'hui, l'échec, ce n'est pas ton ennemi. Au contraire, Pour moi, c'est un véritable levier pour ta réussite. Alors, on avait déjà un petit peu abordé dans un précédent épisode « la peur de l'échec» . J'avais abordé 5 blessures principales des entrepreneurs. Et aujourd'hui, dans cet épisode, je suis vraiment un gros focus sur cette première blessure des entrepreneurs, donc l'échec. On va parler de l'échec comme une matière vivante, c'est-à-dire quelque chose que tu peux modeler. et utiliser pour avancer. On va explorer ensemble comment cette peur de l'échec se manifeste, comment elle se cache souvent derrière des mécanismes de défense comme le perfectionnisme ou encore la procrastination, et surtout, comment on le transforme cet échec, comment on le voit comme un outil stratégique pour grandir et réussir dans son aventure entrepreneuriale. Alors prends un moment pour toi, installe-toi confortablement et allons ensemble à la découverte de cette peur pour mieux la dépasser. Bienvenue dans Memepreneur Podcast. Déjà, pour bien comprendre la peur de l'échec, il faut peut-être définir ce que l'échec entrepreneurial, ça représente. L'échec, ce n'est pas simplement une erreur ou un résultat négatif, comme souvent c'est vu dans notre société, surtout notre société européenne. encore plus française, en réalité, il faut plutôt percevoir l'échec un peu sous l'angle, la mentalité plutôt anglo-saxonne, c'est-à-dire comme une opportunité déguisée. En d'autres termes, pour moi, l'échec entrepreneurial, c'est un événement ou une série de décisions qui n'aboutissent pas aux résultats espérés, mais qui, bien analysées, deviennent un levier d'apprentissage. Alors, moi, j'ai noté et j'ai plusieurs types d'échecs qu'on peut rencontrer en tant qu'entrepreneur. Le premier, c'est ce que j'appelle l'échec stratégique. Ça, par contre, c'est lorsqu'on fait un mauvais choix en termes de positionnement, de cible, de marché, d'offre. Vraiment toute cette partie définition de son projet et marketing. Par exemple, tu vas lancer un produit. mais qui ne répond absolument pas aux attentes de ta cible, de ton client potentiel. Et tu choisis par exemple aussi un marché qui est saturé, sans te poser la question sur quelle est ma réelle différenciation. Donc tout ça, pour moi, ça fait partie de l'échec stratégique, et ça, c'est l'échec pour moi qui peut être le plus évité, ou en tout cas qui doit être réfléchi en amour. Mais je l'ai vécu aussi cet échec stratégique et je t'en parlerai juste après. J'ai fait aussi des échecs très stratégiques. Le deuxième type d'échec, c'est ce qu'on appelle l'échec opérationnel. Ça, c'est un type d'échec qui est plutôt lié aux aspects pratiques de ton entreprise, comme par exemple une mauvaise gestion des ressources. On le voit parfois aussi avec les entrepreneurs qui n'anticipent pas leurs besoins en fonds de roulement. quand c'est lié à de la marchandise. Ça peut être aussi un problème de planification, justement, ou même un épuisement personnel. Et ça inclut du coup quelque chose qui est mal exécuté ou en tout cas mal amené. Et pareil, je te raconterai juste après comment moi aussi j'ai vécu cet échec opérationnel. Parce que, bah oui, je les ai tous vécu, ces types d'échecs, et c'est OK, en fait. Et c'est OK. Et ça ne fait pas de moi une mauvaise entrepreneur. Ça fait juste de moi quelqu'un qui chemine et qui essaye de transformer tous ces échecs en opportunités et qui les analyse surtout. Ensuite, un troisième type d'échecs, et c'est le dernier que j'ai nommé, en tout cas que j'ai identifié, c'est les échecs relationnels. Ça, ce sont des difficultés liées à des collaborations, des associations qui échouent, des désaccords avec des partenaires, une mauvaise délégation. Et ces échecs, ils peuvent être vraiment difficiles à gérer, surtout quand ils touchent à notre estime personnelle. et ça peut être vraiment si difficile. quand on est, par exemple, hypersensible, comme ça a été mon cas. Et ces échecs relationnels, je les ai également connus. Alors, c'est pas évident. Autant les échecs stratégiques et opérationnels, on peut, je pense, en partie, avec le recul, les anticiper. Autant les échecs relationnels, je trouve que c'est beaucoup plus complexe. Et ça veut pas dire que, comme c'est difficile à anticiper... qu'une collaboration, ça va mal se solder. Ce n'est pas pour autant qu'il faut travailler tout seul dans son coin. Je pense que la clé, la réussite d'un projet entrepreneurial, c'est aussi et beaucoup les collaborations, en tout cas l'entourage, les associations, etc. Et comme on dit, ensemble, on va beaucoup plus loin. je pense, et beaucoup plus vite au final. Alors, pour pouvoir dépasser ces notions d'échec, donc échec stratégique, opérationnel et relationnel, il y a trois façons de modeler un petit peu son mental, avec trois termes que j'aime bien définir. Le premier, c'est la résilience. On parle beaucoup de résilience, donc cette capacité à savoir rebondir face à un événement déstabilisant. Ça, ça prend. Bien sûr, c'est inné pour certaines personnes, c'est ancré dans leur personnalité, mais ça s'apprend, cette manière de se remettre sur pied après un échec, de tirer des enseignements de l'expérience et de pour autant toujours continuer à avancer. Et cette résilience, elle est fondamentale dans le mindset de l'entrepreneur. On ne peut pas entreprendre si on n'a pas déjà une forte résilience, sinon à la première difficulté ou la deuxième. Parce que souvent, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui dépassent une difficulté et la deuxième s'effondre complètement. Et ça a été aussi mon cas à un moment donné. Sinon, le projet entrepreneurial ne peut pas subsister si on n'a pas cette résilience qui est ancrée dans notre ADN. Et ça, ça se travaille. On va le voir juste après comment on peut déjà le travailler en dehors d'accompagnement, coaching, etc. La deuxième clé pour dépasser cette... peur de l'échec, j'ai envie de parler de ce qu'on appelle le growth mindset, donc l'esprit de croissance en français. Et c'est l'idée qui est très ancrée en moi, et ça c'est très dans ma personnalité pour le coup, l'idée que tout échec c'est une opportunité d'apprentissage. Et ça c'est valable pour tout le monde en fait, je pense même dans le salariat, etc. Mais c'est encore plus valable dans l'entrepreneuriat, et je pense que ça doit être... appuyer aussi dans notre vie de maman, pour les mamans entrepreneurs, parce que même si ça peut être fort ancré dans notre personnalité, eh bien lorsqu'on se plante dans notre cheminement de maman, eh bien on va vite passer à côté, justement, de cet état d'esprit en disant, c'est pas grave, je me suis plantée, comment je peux faire ? pour le dépasser, pour pas que ça se reproduise. Souvent, on va se dire, je suis la pire mère du monde, comment j'ai pu faire ça ? Je suis vraiment nulle, les autres rassurent, par exemple. Alors que cet état d'esprit devrait vraiment être conservé dans tous les plans de notre vie, je pense que c'est ce qui nous permet le plus d'apaisement, au final, et de sérénité au quotidien, et c'est vraiment aussi un des objectifs, au final. Cette volonté de dépasser les blessures entrepreneuriales et donc la peur de l'échec, c'est aussi du coup de pouvoir être beaucoup plus serein au quotidien, entreprendre sereinement, être serein dans sa vie de maman. Tout ça, c'est essentiel. Donc, cet état d'esprit, ça doit être un allié et c'est ce qui va nous aider à évoluer, à progresser, nous améliorer en continu. Et le troisième état d'esprit, je pense qu'il va être intéressant, mais qui peut avoir certaines dérives, c'est ce qu'on appelle l'effet Ikea. Alors, dans le contexte entrepreneurial, l'effet Ikea, ça peut être vu... Alors déjà, je vais peut-être redéfinir. Ça vient d'une étude qui a été menée en 2011 par un professeur à la Howard Business School et par des psychologues. De tête, je crois que c'est Michael Norton, Daniel Motion et Dan Ariely. Et dans leur étude, en tout cas, ces chercheurs, ils ont demandé à des participants de monter eux-mêmes un meuble IKEA et en comparant ensuite leur perception de ce meuble à celle d'un autre meuble monté cette fois par un professionnel. Et les résultats, ils ont montré que ces participants, ils étaient prêts à payer plus cher pour un meuble qu'ils avaient monté eux-mêmes, même si la qualité était moins bonne. Du coup, en d'autres termes, ça se base sur cette idée que L'effort investi dans la construction, la création d'un objet, etc., ça génère une forme d'attachement, de valeur subjective, même lorsque l'objet en question est très loin d'être parfait. Et dans un contexte entrepreneurial, du coup, si on le remet dans ce contexte-là, l'effet IKEA, ça peut être vu comme une manière dont les entrepreneurs peuvent accorder une valeur personnelle à ce qu'ils ont construit. Même si ce n'est pas parfait, ça aide dans un sens à être détaché de cet effet de perfectionnisme. Et par contre, l'effet négatif, c'est que certains et certaines entrepreneurs peuvent rester attachés à des projets qui ne fonctionnent pas. Tout simplement parce qu'ils ont investi du temps, de l'énergie, des ressources et du coup, ils ne savent pas... quand c'est le bon moment pour arrêter un projet. Parce qu'il y a des projets, parfois, qui ne sont juste pas faits pour fonctionner et c'est OK. Et du coup, ça peut être un frein un peu au lâcher-prise, à l'acceptation de l'échec. Enfin, voilà, si c'est poussé à l'extrême. Si c'est utilisé de manière très mesurée, l'effet IKEA, ça aide à accepter les erreurs. Parce que, du coup, c'est un peu comme le growth mindset ou la résilience. C'est le fait d'accepter les erreurs quand on y voit des apprentissages. Et du coup, c'est accepter que tout ne soit pas parfait du moment qu'on apprend. Qu'on apprend au maximum et qu'on souhaite évoluer. Alors, je vais peut-être repartir ici sur quelques exemples concrets. Je pense que c'est intéressant de voir un peu quelques histoires d'entrepreneurs qui ont fait face à l'échec et moi aussi, comment ils ont su les transformer en succès grâce à leur capacité à analyser et à s'adapter. et du coup en utilisant la résilience ou l'effet Ikea ou le growth mindset. Alors, la première histoire, c'est l'histoire de Camille. Camille, elle lance des box postpartum et elle a énormément d'attentes. Elle a tout planifié, les produits, le marketing, le site web, mais les ventes ne décollent pas. Alors, elle prend un moment d'introspection, elle analyse pourquoi. Elle réalise que c'est pas le bon canal de vente qu'elle a utilisé et que la cible qu'elle pensait toucher, elle n'est pas réceptive. Elle prend alors la décision difficile d'abandonner la boxe, mais au lieu de baisser les bras, elle décide de pivoter son projet. Et elle crée plutôt des séries d'ateliers en présentiel. Résultat, ces ateliers rencontrent un grand succès parce qu'ils répondent mieux aux besoins de sa cible. besoin de mamans en postpartum qui sont plutôt de créer du lien, de se sentir soutenue, épaulée, plutôt que recevoir une box postpartum, entre guillemets, informée. Du coup, si on reprend cet exemple, ici, il y a vraiment eu au début un échec plutôt stratégique, avec un échec de produit, de positionnement, mais... en utilisant justement cette écoute, cette résilience et cette growth mindset, cet esprit de croissance, Camille a réussi à se repositionner. Il y a une réussite d'écoute des réels besoins et du repositionnement. Un produit et un service doivent toujours répondre à un besoin fort. Souvent, on parle du pain, de la douleur, de la souffrance. Pas forcément douleur-souffrance, mais en tout cas, il doit y avoir un besoin réel et un besoin qui doit être précis. Et ici, du coup, Camille, à la suite, s'est répartie de cet échec pour mieux comprendre son marché et ajuster son offre. L'échec, dans ce cas-là, ça n'a pas été un frein, mais un vrai révélateur. Deuxième événement, en tout cas exemple, ça va être, par exemple, l'association qui explose. Alors. Dans mon exemple, ma maman entrepreneur s'appelle Julie et elle s'associe avec une amie pour pouvoir lancer un espace de coworking parental. Très bonne idée. Et au début, tout semble parfait. Julie et son amie, elles sont motivées, elles sont pleines d'idées. Mais rapidement, des divergences apparaissent sur la vision du projet et puis la communication se dégrade. Leur association éclate. Julie repart seule et se réinvente en tant que consultante pour maman entrepreneur. Elle apprend de cette expérience que les complémentarités humaines, elles sont essentielles dans une association. On ne crée pas un concept, un projet entrepreneurial avec quelqu'un qui a les mêmes ressources, compétences que soi. Le but, c'est toujours de trouver quelqu'un qui est... complémentaires. Si je suis bonne en tout cas dans le marketing et que c'est mon domaine de prédilection, je ne m'associe pas avec quelqu'un où son domaine de prédilection c'est exactement la même chose dans le marketing. Il y a peut-être, par exemple, choisir plutôt quelqu'un qui est plutôt plus doué que moi avec les chiffres, par exemple. Donc ici, Julie, elle a eu un problème hum... ce qu'on appelle un échec opérationnel, et surtout, j'ai envie de dire plutôt relationnel. Et puis, elle a quand même réussi à se repositionner en gardant la même cible, mais en écoutant d'autres besoins spécifiques à ses mamans entrepreneurs. Elle a du coup compris qu'un partenariat, ça ne se construit pas seulement sur des affinités. On peut avoir un coup de cœur pour... pour quelqu'un, coup de cœur professionnel, mais les valeurs, elles doivent vraiment être partagées et les objectifs, ils doivent être communs et clairement définis. Lorsqu'on crée un projet, on parle beaucoup de cette vision, vision à court terme, vision à un an, à trois ans, à cinq ans. Et en fait, si on s'associe avec quelqu'un, cette vision, elle doit être la même pour les deux personnes. Et ça doit être un exercice qui fait... incontournable pour vérifier qu'on va dans les mêmes directions. Donc ici, ça a été un échec, mais ça a été également un exemple d'apprentissage et de croissance personnelle. Dans mon cas, j'ai lancé un oracle il y a quelques années. C'était un rêve que j'avais en moi et j'ai eu l'opportunité de le mener. Donc un oracle de A à Z, c'est un peu comme vulgairement un tarot, mais beaucoup plus libre dans son fonctionnement, ses interprétations, ses illustrations. Et du coup, cet oracle, je l'ai créé de A à Z. Dans mes valeurs, c'était quelque chose qui devait être made in France et surtout très local. Donc j'ai trouvé les entreprises locales pour réaliser. Déjà une illustratrice. Ensuite, un imprimeur qui imprimait sur du papier certifié, issu de forêts qui n'étaient pas dans un concept de déforestation, avec des encres plus respectueuses de l'environnement. Et puis ensuite, il y avait ce qu'on appelle le façonnage, donc le découpage des cartes avec des bords arrondis, etc. Les dorures. C'était vraiment un élément indispensable pour moi, la dorure, à ce moment-là. Et puis l'assemblage, tout ça, ça a été fait par des sociétés différentes, mais toutes étaient dans le Nord-Pas-de-Calais. Je voulais vraiment un produit qui soit fait ici, localement. Le problème, c'est que mes quantités, elles étaient vraiment trop petites. Je n'avais pas assez d'investissement de base, même si c'était quand même très onéreux, on ne va pas se mentir. Je n'avais pas assez d'investissement de base pour faire des grosses quantités et du coup diminuer les coûts de fabrication. Donc les coûts de fabrication d'un oracle, le fait de tout faire ici dans le nord localement était excessif, vraiment excessif. C'est pour ça qu'il y en a beaucoup qui préfèrent plutôt se lancer au début en Chine et puis ensuite, en fonction du succès, revenir à quelque chose peut-être de plus local. C'est peut-être ce que j'aurais dû faire, mais j'étais tellement entêtée dans ce projet que je voulais parfait dans cette notion de perfectionnisme que je me suis mis des œillères et j'ai décidé de tout faire ici localement. Et donc avec petite quantité, coup de production ultra fort. Et au final, je rajoutais un pochon, des goodies à droite à gauche, si bien que je margeais quasiment pas sur l'oracle. Je n'arrivais pas à marger. Normalement, quand on vend un produit, la marge doit être entre 50 et 70% de marge. Dans un produit physique, je ne parle pas de l'alimentaire. Donc entre 50 et 70% de marge. Moi, j'étais à même pas 10% de marge. Et du coup, je n'ai absolument pas anticipé les frais de diffusion après mes canaux de distribution. Et quand je suis allée toquer à la porte, dans le Nord, on a ce qu'on appelle le furet du Nord, mais j'avais la FNAC, j'avais Cultura, qui étaient aussi potentiellement intéressés, qui étaient prêts à écouter mon projet. Puis j'avais des libraires indépendants que j'avais démarchés. Ils prenaient tous une marge entre 25 et 30 %. Ce qui est normal dans ce milieu-là. Ce qui est complètement normal. Sauf que, comme vous l'avez entendu, moi, je ne marchais pas à plus de 10, 15 % max. Je suis entre 10 et 15 % de marge. Et donc, du coup, j'étais incapable de pouvoir englober ces coûts-là. Parce que ça voulait dire que je vendais à perte. Donc j'ai dû abandonner le fait de revendre ces oracles sur ces gros canaux de distribution qui m'auraient donné énormément de visibilité. Je n'ai pas anticipé du tout les frais de parquetique. Donc je n'avais même pas de budget pour pouvoir faire de la pub. C'était que du bouche à oreille. Et du coup, le projet a planté royalement. Oui, j'ai vendu pas mal d'exemplaires, mais pas assez pour rentabiliser mon projet. Le bouche à oreille avait bien marché, mais ce n'était absolument pas suffisant. Et donc, là-dessus, j'ai fait une erreur monumentale pour moi, stratégique. Ça a été vraiment une erreur stratégique et opérationnelle. À force de vouloir la perfection et de vouloir que tout rentre dans mes critères, je n'ai pas du tout été assez flexible et je n'ai pas réfléchi au marché. pareil, je voulais absolument travailler avec des influenceuses. Au final, il faut aussi un budget conséquent pour travailler avec des influenceuses. J'ai envoyé pas mal d'exemplaires et au final, il n'y a pas eu de retour forcément non plus parce que quand on envoie un exemplaire sans contrepartie financière pour rémunérer à sa juste valeur une influenceuse, elle n'est pas obligée de parler de ton produit. Et du coup, ça a été des oracles à perte aussi. Donc, ça a été dans la perte nette de ce projet. Mais j'ai beaucoup appris du coup sur comment on crée un projet, comment on crée une vente de produits en fait, un projet autour d'une vente de produits physiques. Une autre de mes erreurs, ça a été quand j'ai décidé, alors mon cabinet, j'étais installante en hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, toujours dans le Nord. Mon cabinet marchait très bien et je me suis passionnée pour la... périnatalité, du coup l'hypnose périnatale, donc pour accompagner les parcours PMA, mais également pour accompagner les accouchements, et puis le postpartum. Donc j'ai fait beaucoup de spécialisations dans ce domaine précis, et j'étais tellement passionnée par ce domaine que j'ai décidé de prendre un cabinet à mi-temps. chez ce qu'on appelle le centre devenir mère à Marc-en-Barreux. Et j'étais prête à lâcher mon cabinet à Villeneuve-Dasque parce que je voulais absolument tout de suite partir dans cette spécialisation de périnatalité sans prendre le temps que les gens ne me connaissaient pas pour ça encore, que ça prend du temps de se faire connaître, que les leviers que j'avais actionnés pour me faire connaître en tant qu'hypnothérapeute sur Villeneuve-Dasque, je ne les avais absolument pas activés. pour me faire connaître dans le domaine de la périnatalité. Et du coup, je me suis retrouvée à payer entre guillemets deux cabinets, donc avec des charges beaucoup plus importantes. Et ça, je ne l'avais absolument pas anticipé. J'ai cru que ça allait marcher tout de suite, ma spécialisation dans le domaine de la périnatalité. Donc là aussi, j'ai fait des erreurs très stratégiques et opérationnelles, clairement. Mais ça m'a servi pour pouvoir justement me repositionner sur comment je fais pour pouvoir développer cette partie sur la périnatalité. Est-ce que ce n'était pas trop... taux d'aller dans le cabinet devenir mère vu les frais importants que ça générait, même si le réseau devenir mère est incroyable et tous les praticiens de devenir mère sont incroyables. Donc voilà, ça m'a permis en tout cas de me poser la question et puis de repartir sur un jour max par semaine au cabinet devenir mère et puis progressivement me faire connaître autour de ça. Et puis... Je l'ai revécu ça, cette volonté de tout avoir tout de suite sans réfléchir très stratégiquement à c'est quoi ma priorité. Quand j'ai monté mon cabinet, après quand je l'ai déménagé dans la Pévelle. Et ça, j'y reviendrai aussi dans un autre podcast, cette fois sur la nécessité peut-être de se déléguer, que je n'ai pas réussi forcément à avoir à ce moment-là. Toujours est-il que l'échec, c'est pour moi un véritable outil stratégique. Je pense qu'on dit aux États-Unis, pour réussir une boîte, il faut en avoir planté cinq avant. C'est quelque chose que j'ai en tête, je ne sais pas si c'est le chiffre exact, mais ça montre bien que c'est indispensable de se planter, en fait, pour pouvoir justement après aboutir à un projet sérieux, construit, qui fonctionne. Comment, justement, on utilise l'échec pour évoluer ? Alors, il y a plusieurs techniques, méthodes. Puis après, je dirai un peu plus en détail. On parlera vraiment d'outils très précis. J'en ai listé quand même pas mal des outils. J'en ai listé une dizaine. Vous allez pouvoir refaire chez vous. Et je pense que chacun, chaque outil a quelque chose à vous apporter. En termes de méthode, il y a déjà ce qu'on appelle... La revue Post-Mortem, c'est après chaque échec, le but c'est de faire une analyse objective de ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné. Quelles sont les leçons qu'on a tirées ? Que puis-je améliorer pour la prochaine fois ? Quels signaux j'ai ignorés ? Ça s'ouvre en plein de signaux, que ça soit de notre corps, l'entourage, même s'il ne faut pas tout le temps écouter l'entourage, parce qu'ils projettent beaucoup leur propre peur. Il y a plein de signaux qu'on a ignorés avant cet échec. Ça va devenir une ressource précieuse pour les projets à venir. Ensuite, j'aimais bien parler en consultation, et j'aime toujours bien parler des succès, et j'aime bien aussi parler des journaux des flops. C'est le fait de noter tous les petits échecs quotidiens. Des ventes qui ne se concrétisent pas, des tâches qu'on n'a pas terminées sur la journée, des choix marketing qui ne donnent pas des résultats qui sont attendus. Et le but, c'est de relire ce journal, alors pas pour se flageller, donc le relire de temps en temps, pas pour se flageller, pas pour se dire « tiens, je suis vraiment nulle en fait » , mais plutôt avec cet état d'esprit de « quelles sont les petites erreurs qui n'ont pas eu d'impact majeur ? » Par exemple, je n'ai pas réussi à finir ma to-do list du jour. Je n'ai pas réussi à terminer ma newsletter à temps. Est-ce que ça a vraiment eu un impact ? Est-ce que les gens ont arrêté d'ouvrir mes newsletters par la suite ? Non, je ne crois pas. Alors oui, c'est un petit échec parce qu'il y a eu peut-être un problème de timing derrière, mais ce n'est pas si grave que ça. Et ça, ça permet de relativiser la notion d'échec. Et du coup, relativiser la notion d'échec, c'est entreprendre avec plus de sérénité. Et plus de liberté, donc, aussi. C'est donner le choix d'être serein. Et puis, c'est aussi voir s'il n'y a pas des motifs qui se répètent. Par exemple, en fait, je me rends compte que je m'organise super mal parce que j'en vois tout en retard. Et du coup, ça a généré le fait que, par exemple, je ne sais pas, je n'ai pas payé un fournisseur à temps. Est-ce que je fais tout à la bourre ? Mais parce que peut-être je suis super mal organisée, alors est-ce que je ne peux pas mieux m'organiser ? Est-ce qu'il n'y a pas des outils ? Ou est-ce qu'il n'y a pas des coachs en organisation qui peuvent m'aider, m'épauler ? Ou est-ce que je n'ai pas besoin aussi de déléguer certaines parties ? Donc c'est plus dans ce sens-là que c'est intéressant d'avoir son journal des flops. Et puis la troisième méthode, c'est partager l'échec. C'est ce que je fais aujourd'hui avec ce podcast. C'est ce que je fais parfois dans mes postes Insta. C'est ce que je fais assez ouvertement lorsque je rencontre d'autres entrepreneurs. Et c'est aussi beaucoup ce que j'aime demander aux entrepreneurs et mamans entrepreneurs que je rencontre. Quelle difficulté tu as rencontré en fait ? Est-ce que tu as réussi à les dépasser ? Et en fait, je me rends compte qu'il y a aussi beaucoup d'entrepreneurs que j'interview qui ont déjà lancé d'autres boîtes avant, qui ont déjà eu d'autres projets entrepreneuriaux avant. qui n'ont pas fonctionné, et c'est OK, en fait. Mais leur projet actuel, là, lui, marche, pour le moment, parce qu'ils ont appris aussi de leurs erreurs, et c'est super intéressant. Donc, l'une des meilleures manières de surmonter l'erreur, c'est partager avec d'autres, écouter les échecs des autres, mais dans un cadre bienveillant. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'associations qui proposent aussi des mentors, ou des pairs qui comprennent ce qu'on peut traverser. Et là, l'échec, il devient beaucoup plus facile à digérer. lorsqu'il est partagé, discuté et du coup aussi dédramatisé. Ce n'est pas la fin du monde en échec. Alors, on passe à la partie, je pense, la plus importante de ce podcast. Maintenant qu'on a bien compris les natures de l'échec, etc. ou les méthodes un peu pour déjà les surmonter, mais maintenant pour vraiment les transporter, les transformer, pardon, et voir les échecs comme des tremplins, eh bien, je te propose... 10 exercices. 10 exercices pour dépasser la peur de l'échec. Tu vas voir, c'est ultra puissant. Alors, le premier exercice, c'est, et ça, je l'avais déjà abordé dans le dernier podcast, il me semble, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire ? Le but, c'est de se demander qu'est-ce qui pourrait réellement se passer si l'échec qu'on redoute se produit. Et en fait, souvent, on se rend compte que les conséquences, elles ne sont pas si graves. En tout cas, qu'il y a d'autres manières de fonctionner. Par exemple, j'ai une amie qui devait avoir un investisseur dans son projet. Et finalement, l'investisseur a décliné à la dernière minute. Et du coup, ça l'a invité à déjà, comment aller démarcher d'autres investisseurs ? Est-ce qu'elle n'avait pas besoin d'autres éléments ? pour avancer un peu plus dans son projet pour aller voir des investisseurs. Et puis, si elle n'avait pas d'argent, comment elle fait ? C'est pareil pour ici, le podcast de Mumpreneur. J'ai lancé une campagne de crowdfunding. Beaucoup de personnes qui ont répondu présent à l'appel. Mais la cagnotte, elle n'a pas pour le moment. Là, actuellement, au moment où j'enregistre cet épisode, il reste dix jours, la cagnotte n'est pas encore atteinte. Et en fait, je me dis, bah... Si elle n'est pas atteinte, il y a deux choses. Soit le projet n'est pas suffisamment bien positionné, soit c'est trop tôt aussi dans le projet, soit je n'ai pas activé les bons leviers pour atteindre cette cagnotte. Et puis, si je re-regarde mon marketing stratégique et je me rends compte que si ma cible, c'est nickel, mon positionnement est bon, etc. mais que financièrement ça n'a pas abouti, comment je peux faire ? Si je crois vraiment à ce projet, je me rends compte qu'en termes de marketing stratégique, c'est OK. Comment je peux faire si je n'ai pas l'argent de cette cagnotte ? Comment je peux faire pour faire vivre mon preneur sans l'argent de cette cagnotte ? Et du coup, ça permet aussi de se dire, ce n'est pas grave. Ce n'est pas un échec en soi. C'est un échec peut-être, mais ce n'est pas dramatique. Et il y a d'autres solutions. Et le but d'un entrepreneur, c'est si on ne peut pas passer par la porte, on passe par la fenêtre en fait. Il y a d'autres façons de revoir son projet. Du coup, ça nous amène sur l'exercice numéro 2 que j'ai appelé réécrire l'histoire de ton projet. Alors, le but, c'est de prendre un échec et puis le réécrire sous forme de leçon. Plutôt que de le prendre comme une fin en soi. Disons, je suis nulle, mon projet est nul, personne ne me soutient, etc. Le but, c'est de transformer cet échec en une opportunité d'apprentissage. Qu'est-ce qu'on a appris ? de cette expérience ? Quels sont les enseignements qu'on peut tirer pour aller vers l'avant ? De l'avant. Le troisième exercice, c'est les visualisations affirmations positives. Moi, j'adore en mettre part tout chez moi, je le préconise. C'est le fait de se visualiser en train de réussir, mais aussi en train de faire face à un échec. Imagine, tu lances un projet et ça plante. Comment tu pourrais réagir positivement ? Le but, c'est vraiment voir l'échec comme faisant partie du chemin et pas comme un obstacle qui est insurmontable. C'est normal d'avoir des échecs. Personne ne réussit facilement. C'est impossible une personne qui réussit facilement. Une personne qui réussit, il y a une expression qui dit une personne qui réussit du jour au lendemain, ça fait dix ans qu'elle se plante en fait. Voilà, ça résume. assez bien ce que c'est la vie entrepreneuriale. L'exercice 4, c'est ce que j'appelle l'exercice du déballage mental. Ça consiste à écrire tout ce qui nous passe par la tête lorsqu'on pense à l'échec. Du coup, si je rate, je suis nulle. Les autres vont me voir comme nulle. J'arriverai jamais à rebondir. Et en fait, on se rend compte que l'échec... C'est alimenté par des pensées irrationnelles, des croyances limitantes qui ne sont pas fondies. Et du coup, le but de cet exercice, c'est vraiment mettre à jour toutes ces peurs, toutes ces croyances et de les exposer pour mieux les comprendre. Est-ce que ce n'est pas issu de mon héritage culturel, de mon éducation ? Le but, c'est vraiment d'analyser toutes ces pensées et les identifier les plus irrationnelles. Par exemple, si j'échoue, je perds tout, tout le monde va me juger. Ça peut être transformé en « je vais peut-être apprendre quelque chose d'important, même si ça ne se passe pas comme prévu » . Et cette méthode, elle peut vraiment être très libératrice et peut-être sortir du cadre de la victimisation. C'est impossible de réussir un projet entrepreneurial quand on est dans la victimisation. Ce n'est pas possible. Il faut réussir vraiment à passer, switcher. et à passer de sentiments de panique à une approche plus rationnelle et calme. Entreprendre sereinement, je pense que c'est vraiment la clé, la base. Et c'est le but en fait de dépasser ce que je disais, les 5 blessures des entrepreneurs, c'est pouvoir entreprendre sereinement. Plus on est serein, plus on va avoir des opportunités et des solutions. L'exercice numéro 5. Ce sont ce que j'appelle le cercle de contrôle. Le cercle de contrôle, c'est distinguer ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. C'est un excellent moyen de réduire la peur de l'échec. Le but, c'est de faire un tableau en deux colonnes. La première colonne, qu'est-ce qui est sous mon contrôle ? Quelles sont les actions que je peux entreprendre pour éviter l'échec ? Trahir sur mes stratégies, mon produit, améliorer mon marketing, organiser des sessions de feedback, recueillir les avis clients, etc. Deuxième colonne, qu'est-ce qui est hors de mon contrôle ? Qu'est-ce qui échappe à mon influence ? Par exemple, des événements imprévus. Si on fait une entreprise de produits, des livraisons qui ne se passent pas bien. Après, je peux toujours changer de prestataire, etc. La livraison qui ne se fasse pas bien, elle n'est pas sous mon contrôle. La réaction des clients. Donc l'objectif, c'est vraiment se concentrer sur ce que l'on peut maîtriser et diminuer l'anxiété face à des éléments qui sont incontrôlables et prendre ainsi des actions concrètes, des mesures concrètes. L'exercice numéro 6, c'est... garder son âme d'enfant. J'ai envie de l'appeler comme ça. Quand on entreprend, souvent, on a cette connexion avec cette flamme d'enfant. On est animé par de l'amusement au final. Cette capacité à s'amuser. Puis ensuite, quand on avance dans l'entrepreneuriat, le stress nous rattrape. Alors, le but pour contrer la peur de l'échec, c'est de pouvoir recontextualiser l'échec aussi comme une opportunité d'amusement plutôt qu'une menace. Le fait de se donner la permission d'échouer de manière ludique, ça peut réduire l'angoisse. Par exemple, si on lance un produit, une campagne. pour réduire la pression. On peut se dire, au lieu de se dire, par exemple, c'est une question de vie ou de mort, on peut se dire, en fait, c'est juste un jeu. Ce n'est pas une question de succès ou d'échec, c'est juste je teste et je vois si ça marche et sinon, comment je peux l'améliorer. Et plus tu perçois, en fait, je pense, l'échec comme une expérience d'apprentissage et comme un jeu. Et plus tu peux te permettre d'aller de l'avant sans pression excessive. En fait, ça doit t'amuser d'entreprendre. Tu as choisi d'entreprendre, tu as choisi ton secteur d'activité, ton produit, ton service. Et ça doit t'amuser. C'est pour ça que souvent, quand on entreprend, on préconise de relâcher les tâches dans lesquelles on ne prend pas de plaisir de les déléguer. Pour pouvoir nous se focusser tout le temps sur ce qui nous met en joie. En tout cas, dans l'aventure entrepreneuriale, ce qu'on fait, ça doit nous apporter 80% d'amusement, de joie, de satisfaction. L'exercice numéro 7, on arrive doucement à la fin des exercices. Je vous avais prévenu, il y a beaucoup, beaucoup d'exercices. C'est aussi refaire le parcours de tous nos échecs passés. Donc, ça rejoint un petit peu ce qui a déjà été dit précédemment, mais là, ce n'est pas sur notre projet en tant que tel, c'est vraiment sur tous les échecs du passé. Qu'est-ce qu'on a appris à chaque fois ? Quels étaient les résultats positifs cachés derrière ces événements ? Qu'est-ce qu'on a appris ? Vraiment, c'est cette notion d'apprentissage, je pense, que j'ai envie de rester en tête à la suite de ce podcast. Ensuite, l'exercice numéro 8, c'est visualiser peut-être l'échec. Tous les échecs qu'il pourrait y avoir, mais surtout comment on va rebondir. Se préparer à comment on va rebondir pour chaque échec et se préparer mentalement pour se rendre plus résilient. Par exemple, si j'ai un problème... avec mes livraisons, comme je disais tout à l'heure, avec quel transporteur je vais pouvoir travailler. Si j'ai un problème de satisfaction client, comment je vais pouvoir combler ce manque de satisfaction client ? Donc peut-être en allant voir chacun des clients mécontents, leur proposant une réduction, et puis voir là où ça a planté pour l'anticiper la prochaine fois et pouvoir réduire cette insatisfaction client. Par exemple, exercice numéro 9, la boucle de rétroaction. Lorsqu'un échec se produit, et c'est ce qu'on vient de dire, le but, c'est de rechercher des retours de la part des clients, des collègues, des mentors. Pas pour dire, tu vois, moi, j'aurais fait mieux, etc. Mais plutôt pour voir l'échec sous un autre angle. Le voir vraiment comme une occasion d'amélioration perpétuelle. Ça permet d'apprendre de ses erreurs, mais surtout de renforcer cette relation avec les clients, collègues, mentors. En tout cas, montrer qu'on est prêt à évoluer et s'adapter. Moi, je dis toujours aux gens, tu as écouté cet épisode de podcast ou tu as vu, j'avais créé ça, j'ai vu que tu l'avais acheté. Qu'est-ce que tu en as pensé ? La personne va me dire, c'était cool, ça m'a pris ça, ça, ça. Maintenant. Comment, moi, je peux m'améliorer, en fait ? Qu'est-ce que tu as le moins aimé ? Et toujours être dans cette amélioration continue, parce que parfois, il faut lire entre les mots pour avoir la critique. Ça peut être subtil, mais ça peut être capital, et ça peut tout changer, en fait, dans le produit. C'était trop bien, mais en fait, c'était beaucoup trop long, ton podcast. J'ai dû l'écouter en cinq fois tellement c'était long. OK, donc peut-être proposer des formats plus courts. Ça, ça peut être intéressant. Peut-être qu'il y aura plus de taux de complétion. C'est ce qu'on appelle dans l'univers du podcast, c'est le fait qu'un auditeur aille jusqu'au bout de l'épisode. C'est ça qui est analysé dans l'univers du podcast, par exemple. Et ensuite, on arrive tout doucement à l'exercice numéro 10, le micro-échec. Alors, la technique ou l'exercice du micro-échec, ça consiste à... planifier plein de mini-échecs, des petites actions, des décisions qui nous feront sortir de notre zone de confort, mais qui comportent pas de gros risques. Par exemple, Pour ma part, ça ne se voit peut-être pas, mais je suis une introvertie. Du coup, aller à des soirées, des événements de réseautage, ce n'est pas forcément l'événement le plus confortable pour moi. Pourtant, je le fais. Parce que qu'est-ce que j'ai à perdre, si ce n'est que je vais avoir des retours constructifs, etc. Par exemple, un autre exemple, ça pourrait être essayer de vendre un produit, je ne sais pas, à une cible plus large que d'habitude. Mais à petite échelle, juste pour pouvoir tester une autre stratégie. Ça pourrait être pour des personnes qui ont eu du... C'est pas mon cas, mais qui ont du mal à parler face caméra. Ben voilà, de faire plus de stories ou plus de vidéos face caméra. Juste pour voir un peu si ça a un réel impact. Si ça crée plus de liens avec la communauté, par exemple. Le but, c'est... Apprendre à échouer à petite échelle pour pouvoir diminuer la peur du gros échec. Et en observant ce qui se passe lors de ces petits essais, on construit sa confiance, on apprend à gérer les erreurs et à moindre coût. Parce que chaque échec, ça devient encore une fois une opportunité d'amélioration. Alors, je me demande comment toi maintenant tu vois l'échec désormais. J'espère vraiment que cet épisode, parce que ça m'arrive à la fin. Cet épisode, il t'aura plu et tu comprendras que l'échec, ce n'est pas la fin de l'histoire. C'est juste une étape naturelle, essentielle et même indispensable dans chaque parcours entrepreneurial. Alors peut-être qu'au lieu de se laisser paralyser par la peur, il vaut mieux l'embrasser. Embrasser l'échec comme un outil puissant pour apprendre à évoluer. Je vous invite donc tous à regarder vos futurs échecs comme des opportunités de croissance. La réussite, ça consiste... pas, mais vraiment absolument pas, à éviter les échecs mais à les traverser pour en sortir plus forte. Et toi, si tu veux aller plus loin, en savoir plus sur la gestion du mindset, des blocages dans l'entrepreneuriat, des blessures des entrepreneurs, je t'invite à découvrir mes programmes accompagnement. N'hésite pas à partager cet épisode avec des mamans entrepreneurs ou des femmes entrepreneurs qui pourraient en bénéficier. Et je te donne rendez-vous mardi prochain pour le prochain épisode de Mumpreneur. Et comme d'habitude, tous les mercredis pour la nuit. Merci de m'avoir écouté et à bientôt pour un nouvel épisode de Mumpreneur Podcast.

Chapters

  • Introduction au sujet de la peur de l'échec

    00:00

  • Définir l'échec entrepreneurial

    00:24

  • Types d'échecs rencontrés par les entrepreneurs

    02:06

  • Clés pour dépasser la peur de l'échec

    05:03

  • Exercices pratiques pour surmonter l'échec

    06:49

  • Conclusion et encouragements à embrasser l'échec

    31:50

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