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Fluctuations hormonales : impact sur la santé mentale des femmes

Fluctuations hormonales : impact sur la santé mentale des femmes

08min |17/07/2024
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08min |17/07/2024
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Description

Fluctuations hormonales : impact sur la santé mentale des femmes


🔗 LIENS POUR EN SAVOIR PLUS


Reproductive hormone sensitivity and risk for depression across the female life cycle: A continuum of vulnerability? Claudio N. Soares and  Brook Zitek


Can fluctuating reproductive hormone levels cause mental health conditions? Dr. Chinta Sidharthan


Reproductive Hormones and Female Mental Wellbeing Karolina Wieczorek, Anna Targonskaya, Katherine Maslowski


Perinatal depression: prevalence, screening accuracy, and screening outcomes B N Gaynes, N Gavin, S Meltzer-Brody, K N Lohr, T Swinson, G Gartlehner, S Brody, W C Miller

Prevalence and Risk Factors of Postpartum Depression in Women: A Systematic Review and Meta-analysis Xueyan Liu, Shuhui Wang, Guangpeng Wang


Hormone therapy and mood in perimenopausal and postmenopausal women: a narrative review Elena Toffol, Oskari Heikinheimo, Timo Partonen


Votre cerveau change au cours du cycle menstruel Sanjay Mishra



Écriture : Adeline Vincent. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Les fluctuations hormonales qui s'opèrent au cours d'un cycle menstruel, ou celles causées par la puberté, la grossesse, le post-partum ou encore la ménopause, nous donnent parfois l'impression de jouer aux montagnes russes avec notre santé mentale. La recherche indique d'ailleurs que les phénomènes de troubles de l'anxiété et de l'humeur sont deux fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Les hormones sont les messagers chimiques de notre corps. Ils envoient des messages par le biais du sang, transportant des informations d'un organe à l'autre. Chez les femmes, les hormones sexuelles contrôlent non seulement la fertilité, mais ont également un effet puissant sur le cerveau, l'humeur et notre santé mentale. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser à ce phénomène en détaillant ses mécanismes, comment ils se traduisent à chaque étape de la vie d'une femme, et les éventuelles solutions pour en réduire l'impact sur notre santé mentale. Commençons par essayer de comprendre comment les hormones interagissent avec notre cerveau. Les hormones sexuelles féminines, à savoir l'oestrogène et la progestérone, influencent la chimie du cerveau en agissant sur les neurotransmetteurs, qui sont les messagers chimiques du cerveau. Les oestrogènes ont notamment un impact significatif sur la sérotonine, l'une des fameuses hormones du bonheur, et neurotransmetteurs liés à la régulation de l'humeur. Des niveaux élevés d'oestrogènes augmentent généralement la production de sérotonine, ce qui entraîne une amélioration de l'humeur et un sentiment de bien-être. A l'inverse, des taux plus faibles peuvent entraîner des troubles de l'humeur et des symptômes de dépression. Au cours du cycle menstruel, les taux d'oestrogènes et de progestérone fluctuent, les oestrogènes étant majoritaires sur la première moitié du cycle, avant de laisser place à la progestérone après l'ovulation. Juste avant les règles, la progestérone atteint son maximum, puis chute brutalement en l'absence de grossesse. Cette baisse, combinée à la baisse des oestrogènes, peut entraîner une diminution de la sérotonine, ce qui contribue au syndrome prémenstruel. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l'anxiété ou encore la dépression. Alors non, ce n'est pas vous qui devenez folle, c'est juste le résultat de vos hormones. Selon une étude publiée dans le journal Of Women's Health, Jusqu'à 75% des femmes déclarent ressentir les symptômes du syndrome prémenstruel. Et environ 5 à 8% d'entre elles souffrent de symptômes graves connus sous le nom de troubles dysphoriques prémenstruels, dont l'acronyme est TDPM. Le trouble dysphorique prémenstruel peut entraîner de graves sautes d'humeur, une dépression et de l'anxiété, ce qui a un impact considérable sur le quotidien des femmes qui en font l'expérience. Comment est-ce que cela se traduit dans les étapes clés de la vie d'une femme ? La grossesse est une période de bouleversements hormonaux importants. Les niveaux d'oestrogène et de progestérone vont monter progressivement tout au long de la grossesse pour atteindre leur pic juste avant la naissance. Une étude publiée en 2019 a révélé qu'environ 7 à 20% des femmes enceintes présentent des symptômes dépressifs importants. Ces changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur la réponse au stress du cerveau, rendant les femmes enceintes plus sensibles au stress et à l'anxiété. Après l'accouchement, le corps subit un autre changement radical. Les niveaux d'hormones chutent brusquement, ce qui peut entraîner un blues postpartum qui touche jusqu'à 80% des nouvelles mères. Et pour certaines d'entre elles, ce blues peut se transformer en dépression postpartum, qui est plus grave et dure plus longtemps. On évalue que 10 à 15% des femmes souffrent de dépression postpartum, caractérisée par une tristesse intense, de l'anxiété et un sentiment d'épuisement. La baisse rapide des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement peut perturber l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau, contribuant ainsi à ces troubles de l'humeur. Enfin, parlons de la ménopause. Cette phase marque la fin de la fertilité chez les femmes et s'accompagne d'une baisse des niveaux d'oestrogène et de progestérone. Ces changements peuvent entraîner des sauts d'humeur, des dépressions et de l'anxiété. Une étude a d'ailleurs mis en avant que les femmes en périménopause et en ménopause présente un risque accru de dépression. Les oestrogènes jouent un rôle important dans la protection du cerveau contre le stress et le maintien des fonctions cognitives, de sorte que leur déclin peut entraîner une vulnérabilité accrue aux troubles de santé mentale. Existe-t-il des solutions efficaces pour réduire l'effet des fluctuations hormonales sur sa santé mentale ? Il existe plusieurs moyens qui peuvent s'avérer efficaces pour atténuer l'impact des changements hormonaux sur sa santé mentale. A commencer par des changements dans le mode de vie. La pratique d'une activité physique régulière peut par exemple contribuer à équilibrer les hormones et à améliorer l'humeur. Le sport libère notamment des endorphines qui sont des stimulants naturels de l'humeur. Une alimentation équilibrée, riche en fruits... légumes, céréales complètes et protéines maigres, peut stabiliser la glycémie et améliorer l'état de santé général. Certaines études suggèrent que la réduction de la consommation de caféine et de sucre peut atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel. Deuxième changement dans le mode de vie, une meilleure gestion du stress, qui peut également être bénéfique à travers la pratique de la méditation, de la pleine conscience ou encore d'exercices de respiration profonde. mais aussi en s'assurant de dormir suffisamment et paisiblement. La thérapie et le conseil peuvent également aider. La TCC, la thérapie cognitivo-comportementale, est efficace pour gérer les sauts d'humeur et l'anxiété liés aux changements hormonaux. Elle aide à recadrer les pensées négatives et à développer des stratégies d'adaptation. Rejoindre des groupes de soutien ou partager ses expériences et ses conseils avec d'autres personnes qui traversent des changements hormonaux. similaires peuvent aussi se révéler bénéfiques. Enfin, il existe certains traitements médicaux spécifiques pour les cas les plus avancés, tels que les traitements hormonaux substitutifs, notamment pour les femmes en phase de ménopause avec de très forts symptômes. Il est essentiel de comprendre l'impact des fluctuations hormonales sur la santé mentale pour pouvoir agir plus efficacement sur les symptômes. Mais il y a aujourd'hui un véritable besoin de faire avancer la recherche sur les différences liées au genre en matière de santé mentale. Alors qu'elle représente 70% des cas de maladies d'Alzheimer et 65% des cas de dépression, seulement 0,5% de la recherche en imagerie cérébrale concerne les femmes. Et il en va de même concernant l'élaboration de traitements médicaux dans le domaine de la neurologie qui pourraient donc ne pas s'avérer efficaces pour les femmes. Si vous ou une personne de votre entourage avait des difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide. Pour plus d'infos sur le sujet, je vous laisse tous les liens en description de l'épisode. Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, n'hésitez pas à me le dire. Je vous encourage vraiment à partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode. Et si vous avez envie de donner un coup de boost à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !

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🔗 LIENS POUR EN SAVOIR PLUS


Reproductive hormone sensitivity and risk for depression across the female life cycle: A continuum of vulnerability? Claudio N. Soares and  Brook Zitek


Can fluctuating reproductive hormone levels cause mental health conditions? Dr. Chinta Sidharthan


Reproductive Hormones and Female Mental Wellbeing Karolina Wieczorek, Anna Targonskaya, Katherine Maslowski


Perinatal depression: prevalence, screening accuracy, and screening outcomes B N Gaynes, N Gavin, S Meltzer-Brody, K N Lohr, T Swinson, G Gartlehner, S Brody, W C Miller

Prevalence and Risk Factors of Postpartum Depression in Women: A Systematic Review and Meta-analysis Xueyan Liu, Shuhui Wang, Guangpeng Wang


Hormone therapy and mood in perimenopausal and postmenopausal women: a narrative review Elena Toffol, Oskari Heikinheimo, Timo Partonen


Votre cerveau change au cours du cycle menstruel Sanjay Mishra



Écriture : Adeline Vincent. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Les fluctuations hormonales qui s'opèrent au cours d'un cycle menstruel, ou celles causées par la puberté, la grossesse, le post-partum ou encore la ménopause, nous donnent parfois l'impression de jouer aux montagnes russes avec notre santé mentale. La recherche indique d'ailleurs que les phénomènes de troubles de l'anxiété et de l'humeur sont deux fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Les hormones sont les messagers chimiques de notre corps. Ils envoient des messages par le biais du sang, transportant des informations d'un organe à l'autre. Chez les femmes, les hormones sexuelles contrôlent non seulement la fertilité, mais ont également un effet puissant sur le cerveau, l'humeur et notre santé mentale. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser à ce phénomène en détaillant ses mécanismes, comment ils se traduisent à chaque étape de la vie d'une femme, et les éventuelles solutions pour en réduire l'impact sur notre santé mentale. Commençons par essayer de comprendre comment les hormones interagissent avec notre cerveau. Les hormones sexuelles féminines, à savoir l'oestrogène et la progestérone, influencent la chimie du cerveau en agissant sur les neurotransmetteurs, qui sont les messagers chimiques du cerveau. Les oestrogènes ont notamment un impact significatif sur la sérotonine, l'une des fameuses hormones du bonheur, et neurotransmetteurs liés à la régulation de l'humeur. Des niveaux élevés d'oestrogènes augmentent généralement la production de sérotonine, ce qui entraîne une amélioration de l'humeur et un sentiment de bien-être. A l'inverse, des taux plus faibles peuvent entraîner des troubles de l'humeur et des symptômes de dépression. Au cours du cycle menstruel, les taux d'oestrogènes et de progestérone fluctuent, les oestrogènes étant majoritaires sur la première moitié du cycle, avant de laisser place à la progestérone après l'ovulation. Juste avant les règles, la progestérone atteint son maximum, puis chute brutalement en l'absence de grossesse. Cette baisse, combinée à la baisse des oestrogènes, peut entraîner une diminution de la sérotonine, ce qui contribue au syndrome prémenstruel. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l'anxiété ou encore la dépression. Alors non, ce n'est pas vous qui devenez folle, c'est juste le résultat de vos hormones. Selon une étude publiée dans le journal Of Women's Health, Jusqu'à 75% des femmes déclarent ressentir les symptômes du syndrome prémenstruel. Et environ 5 à 8% d'entre elles souffrent de symptômes graves connus sous le nom de troubles dysphoriques prémenstruels, dont l'acronyme est TDPM. Le trouble dysphorique prémenstruel peut entraîner de graves sautes d'humeur, une dépression et de l'anxiété, ce qui a un impact considérable sur le quotidien des femmes qui en font l'expérience. Comment est-ce que cela se traduit dans les étapes clés de la vie d'une femme ? La grossesse est une période de bouleversements hormonaux importants. Les niveaux d'oestrogène et de progestérone vont monter progressivement tout au long de la grossesse pour atteindre leur pic juste avant la naissance. Une étude publiée en 2019 a révélé qu'environ 7 à 20% des femmes enceintes présentent des symptômes dépressifs importants. Ces changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur la réponse au stress du cerveau, rendant les femmes enceintes plus sensibles au stress et à l'anxiété. Après l'accouchement, le corps subit un autre changement radical. Les niveaux d'hormones chutent brusquement, ce qui peut entraîner un blues postpartum qui touche jusqu'à 80% des nouvelles mères. Et pour certaines d'entre elles, ce blues peut se transformer en dépression postpartum, qui est plus grave et dure plus longtemps. On évalue que 10 à 15% des femmes souffrent de dépression postpartum, caractérisée par une tristesse intense, de l'anxiété et un sentiment d'épuisement. La baisse rapide des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement peut perturber l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau, contribuant ainsi à ces troubles de l'humeur. Enfin, parlons de la ménopause. Cette phase marque la fin de la fertilité chez les femmes et s'accompagne d'une baisse des niveaux d'oestrogène et de progestérone. Ces changements peuvent entraîner des sauts d'humeur, des dépressions et de l'anxiété. Une étude a d'ailleurs mis en avant que les femmes en périménopause et en ménopause présente un risque accru de dépression. Les oestrogènes jouent un rôle important dans la protection du cerveau contre le stress et le maintien des fonctions cognitives, de sorte que leur déclin peut entraîner une vulnérabilité accrue aux troubles de santé mentale. Existe-t-il des solutions efficaces pour réduire l'effet des fluctuations hormonales sur sa santé mentale ? Il existe plusieurs moyens qui peuvent s'avérer efficaces pour atténuer l'impact des changements hormonaux sur sa santé mentale. A commencer par des changements dans le mode de vie. La pratique d'une activité physique régulière peut par exemple contribuer à équilibrer les hormones et à améliorer l'humeur. Le sport libère notamment des endorphines qui sont des stimulants naturels de l'humeur. Une alimentation équilibrée, riche en fruits... légumes, céréales complètes et protéines maigres, peut stabiliser la glycémie et améliorer l'état de santé général. Certaines études suggèrent que la réduction de la consommation de caféine et de sucre peut atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel. Deuxième changement dans le mode de vie, une meilleure gestion du stress, qui peut également être bénéfique à travers la pratique de la méditation, de la pleine conscience ou encore d'exercices de respiration profonde. mais aussi en s'assurant de dormir suffisamment et paisiblement. La thérapie et le conseil peuvent également aider. La TCC, la thérapie cognitivo-comportementale, est efficace pour gérer les sauts d'humeur et l'anxiété liés aux changements hormonaux. Elle aide à recadrer les pensées négatives et à développer des stratégies d'adaptation. Rejoindre des groupes de soutien ou partager ses expériences et ses conseils avec d'autres personnes qui traversent des changements hormonaux. similaires peuvent aussi se révéler bénéfiques. Enfin, il existe certains traitements médicaux spécifiques pour les cas les plus avancés, tels que les traitements hormonaux substitutifs, notamment pour les femmes en phase de ménopause avec de très forts symptômes. Il est essentiel de comprendre l'impact des fluctuations hormonales sur la santé mentale pour pouvoir agir plus efficacement sur les symptômes. Mais il y a aujourd'hui un véritable besoin de faire avancer la recherche sur les différences liées au genre en matière de santé mentale. Alors qu'elle représente 70% des cas de maladies d'Alzheimer et 65% des cas de dépression, seulement 0,5% de la recherche en imagerie cérébrale concerne les femmes. Et il en va de même concernant l'élaboration de traitements médicaux dans le domaine de la neurologie qui pourraient donc ne pas s'avérer efficaces pour les femmes. Si vous ou une personne de votre entourage avait des difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide. Pour plus d'infos sur le sujet, je vous laisse tous les liens en description de l'épisode. Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, n'hésitez pas à me le dire. Je vous encourage vraiment à partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode. Et si vous avez envie de donner un coup de boost à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !

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Reproductive hormone sensitivity and risk for depression across the female life cycle: A continuum of vulnerability? Claudio N. Soares and  Brook Zitek


Can fluctuating reproductive hormone levels cause mental health conditions? Dr. Chinta Sidharthan


Reproductive Hormones and Female Mental Wellbeing Karolina Wieczorek, Anna Targonskaya, Katherine Maslowski


Perinatal depression: prevalence, screening accuracy, and screening outcomes B N Gaynes, N Gavin, S Meltzer-Brody, K N Lohr, T Swinson, G Gartlehner, S Brody, W C Miller

Prevalence and Risk Factors of Postpartum Depression in Women: A Systematic Review and Meta-analysis Xueyan Liu, Shuhui Wang, Guangpeng Wang


Hormone therapy and mood in perimenopausal and postmenopausal women: a narrative review Elena Toffol, Oskari Heikinheimo, Timo Partonen


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    Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Les fluctuations hormonales qui s'opèrent au cours d'un cycle menstruel, ou celles causées par la puberté, la grossesse, le post-partum ou encore la ménopause, nous donnent parfois l'impression de jouer aux montagnes russes avec notre santé mentale. La recherche indique d'ailleurs que les phénomènes de troubles de l'anxiété et de l'humeur sont deux fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Les hormones sont les messagers chimiques de notre corps. Ils envoient des messages par le biais du sang, transportant des informations d'un organe à l'autre. Chez les femmes, les hormones sexuelles contrôlent non seulement la fertilité, mais ont également un effet puissant sur le cerveau, l'humeur et notre santé mentale. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser à ce phénomène en détaillant ses mécanismes, comment ils se traduisent à chaque étape de la vie d'une femme, et les éventuelles solutions pour en réduire l'impact sur notre santé mentale. Commençons par essayer de comprendre comment les hormones interagissent avec notre cerveau. Les hormones sexuelles féminines, à savoir l'oestrogène et la progestérone, influencent la chimie du cerveau en agissant sur les neurotransmetteurs, qui sont les messagers chimiques du cerveau. Les oestrogènes ont notamment un impact significatif sur la sérotonine, l'une des fameuses hormones du bonheur, et neurotransmetteurs liés à la régulation de l'humeur. Des niveaux élevés d'oestrogènes augmentent généralement la production de sérotonine, ce qui entraîne une amélioration de l'humeur et un sentiment de bien-être. A l'inverse, des taux plus faibles peuvent entraîner des troubles de l'humeur et des symptômes de dépression. Au cours du cycle menstruel, les taux d'oestrogènes et de progestérone fluctuent, les oestrogènes étant majoritaires sur la première moitié du cycle, avant de laisser place à la progestérone après l'ovulation. Juste avant les règles, la progestérone atteint son maximum, puis chute brutalement en l'absence de grossesse. Cette baisse, combinée à la baisse des oestrogènes, peut entraîner une diminution de la sérotonine, ce qui contribue au syndrome prémenstruel. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l'anxiété ou encore la dépression. Alors non, ce n'est pas vous qui devenez folle, c'est juste le résultat de vos hormones. Selon une étude publiée dans le journal Of Women's Health, Jusqu'à 75% des femmes déclarent ressentir les symptômes du syndrome prémenstruel. Et environ 5 à 8% d'entre elles souffrent de symptômes graves connus sous le nom de troubles dysphoriques prémenstruels, dont l'acronyme est TDPM. Le trouble dysphorique prémenstruel peut entraîner de graves sautes d'humeur, une dépression et de l'anxiété, ce qui a un impact considérable sur le quotidien des femmes qui en font l'expérience. Comment est-ce que cela se traduit dans les étapes clés de la vie d'une femme ? La grossesse est une période de bouleversements hormonaux importants. Les niveaux d'oestrogène et de progestérone vont monter progressivement tout au long de la grossesse pour atteindre leur pic juste avant la naissance. Une étude publiée en 2019 a révélé qu'environ 7 à 20% des femmes enceintes présentent des symptômes dépressifs importants. Ces changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur la réponse au stress du cerveau, rendant les femmes enceintes plus sensibles au stress et à l'anxiété. Après l'accouchement, le corps subit un autre changement radical. Les niveaux d'hormones chutent brusquement, ce qui peut entraîner un blues postpartum qui touche jusqu'à 80% des nouvelles mères. Et pour certaines d'entre elles, ce blues peut se transformer en dépression postpartum, qui est plus grave et dure plus longtemps. On évalue que 10 à 15% des femmes souffrent de dépression postpartum, caractérisée par une tristesse intense, de l'anxiété et un sentiment d'épuisement. La baisse rapide des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement peut perturber l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau, contribuant ainsi à ces troubles de l'humeur. Enfin, parlons de la ménopause. Cette phase marque la fin de la fertilité chez les femmes et s'accompagne d'une baisse des niveaux d'oestrogène et de progestérone. Ces changements peuvent entraîner des sauts d'humeur, des dépressions et de l'anxiété. Une étude a d'ailleurs mis en avant que les femmes en périménopause et en ménopause présente un risque accru de dépression. Les oestrogènes jouent un rôle important dans la protection du cerveau contre le stress et le maintien des fonctions cognitives, de sorte que leur déclin peut entraîner une vulnérabilité accrue aux troubles de santé mentale. Existe-t-il des solutions efficaces pour réduire l'effet des fluctuations hormonales sur sa santé mentale ? Il existe plusieurs moyens qui peuvent s'avérer efficaces pour atténuer l'impact des changements hormonaux sur sa santé mentale. A commencer par des changements dans le mode de vie. La pratique d'une activité physique régulière peut par exemple contribuer à équilibrer les hormones et à améliorer l'humeur. Le sport libère notamment des endorphines qui sont des stimulants naturels de l'humeur. Une alimentation équilibrée, riche en fruits... légumes, céréales complètes et protéines maigres, peut stabiliser la glycémie et améliorer l'état de santé général. Certaines études suggèrent que la réduction de la consommation de caféine et de sucre peut atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel. Deuxième changement dans le mode de vie, une meilleure gestion du stress, qui peut également être bénéfique à travers la pratique de la méditation, de la pleine conscience ou encore d'exercices de respiration profonde. mais aussi en s'assurant de dormir suffisamment et paisiblement. La thérapie et le conseil peuvent également aider. La TCC, la thérapie cognitivo-comportementale, est efficace pour gérer les sauts d'humeur et l'anxiété liés aux changements hormonaux. Elle aide à recadrer les pensées négatives et à développer des stratégies d'adaptation. Rejoindre des groupes de soutien ou partager ses expériences et ses conseils avec d'autres personnes qui traversent des changements hormonaux. similaires peuvent aussi se révéler bénéfiques. Enfin, il existe certains traitements médicaux spécifiques pour les cas les plus avancés, tels que les traitements hormonaux substitutifs, notamment pour les femmes en phase de ménopause avec de très forts symptômes. Il est essentiel de comprendre l'impact des fluctuations hormonales sur la santé mentale pour pouvoir agir plus efficacement sur les symptômes. Mais il y a aujourd'hui un véritable besoin de faire avancer la recherche sur les différences liées au genre en matière de santé mentale. Alors qu'elle représente 70% des cas de maladies d'Alzheimer et 65% des cas de dépression, seulement 0,5% de la recherche en imagerie cérébrale concerne les femmes. Et il en va de même concernant l'élaboration de traitements médicaux dans le domaine de la neurologie qui pourraient donc ne pas s'avérer efficaces pour les femmes. Si vous ou une personne de votre entourage avait des difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide. Pour plus d'infos sur le sujet, je vous laisse tous les liens en description de l'épisode. Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, n'hésitez pas à me le dire. Je vous encourage vraiment à partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode. Et si vous avez envie de donner un coup de boost à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !

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Fluctuations hormonales : impact sur la santé mentale des femmes


🔗 LIENS POUR EN SAVOIR PLUS


Reproductive hormone sensitivity and risk for depression across the female life cycle: A continuum of vulnerability? Claudio N. Soares and  Brook Zitek


Can fluctuating reproductive hormone levels cause mental health conditions? Dr. Chinta Sidharthan


Reproductive Hormones and Female Mental Wellbeing Karolina Wieczorek, Anna Targonskaya, Katherine Maslowski


Perinatal depression: prevalence, screening accuracy, and screening outcomes B N Gaynes, N Gavin, S Meltzer-Brody, K N Lohr, T Swinson, G Gartlehner, S Brody, W C Miller

Prevalence and Risk Factors of Postpartum Depression in Women: A Systematic Review and Meta-analysis Xueyan Liu, Shuhui Wang, Guangpeng Wang


Hormone therapy and mood in perimenopausal and postmenopausal women: a narrative review Elena Toffol, Oskari Heikinheimo, Timo Partonen


Votre cerveau change au cours du cycle menstruel Sanjay Mishra



Écriture : Adeline Vincent. 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Les fluctuations hormonales qui s'opèrent au cours d'un cycle menstruel, ou celles causées par la puberté, la grossesse, le post-partum ou encore la ménopause, nous donnent parfois l'impression de jouer aux montagnes russes avec notre santé mentale. La recherche indique d'ailleurs que les phénomènes de troubles de l'anxiété et de l'humeur sont deux fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Les hormones sont les messagers chimiques de notre corps. Ils envoient des messages par le biais du sang, transportant des informations d'un organe à l'autre. Chez les femmes, les hormones sexuelles contrôlent non seulement la fertilité, mais ont également un effet puissant sur le cerveau, l'humeur et notre santé mentale. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser à ce phénomène en détaillant ses mécanismes, comment ils se traduisent à chaque étape de la vie d'une femme, et les éventuelles solutions pour en réduire l'impact sur notre santé mentale. Commençons par essayer de comprendre comment les hormones interagissent avec notre cerveau. Les hormones sexuelles féminines, à savoir l'oestrogène et la progestérone, influencent la chimie du cerveau en agissant sur les neurotransmetteurs, qui sont les messagers chimiques du cerveau. Les oestrogènes ont notamment un impact significatif sur la sérotonine, l'une des fameuses hormones du bonheur, et neurotransmetteurs liés à la régulation de l'humeur. Des niveaux élevés d'oestrogènes augmentent généralement la production de sérotonine, ce qui entraîne une amélioration de l'humeur et un sentiment de bien-être. A l'inverse, des taux plus faibles peuvent entraîner des troubles de l'humeur et des symptômes de dépression. Au cours du cycle menstruel, les taux d'oestrogènes et de progestérone fluctuent, les oestrogènes étant majoritaires sur la première moitié du cycle, avant de laisser place à la progestérone après l'ovulation. Juste avant les règles, la progestérone atteint son maximum, puis chute brutalement en l'absence de grossesse. Cette baisse, combinée à la baisse des oestrogènes, peut entraîner une diminution de la sérotonine, ce qui contribue au syndrome prémenstruel. Les symptômes comprennent l'irritabilité, l'anxiété ou encore la dépression. Alors non, ce n'est pas vous qui devenez folle, c'est juste le résultat de vos hormones. Selon une étude publiée dans le journal Of Women's Health, Jusqu'à 75% des femmes déclarent ressentir les symptômes du syndrome prémenstruel. Et environ 5 à 8% d'entre elles souffrent de symptômes graves connus sous le nom de troubles dysphoriques prémenstruels, dont l'acronyme est TDPM. Le trouble dysphorique prémenstruel peut entraîner de graves sautes d'humeur, une dépression et de l'anxiété, ce qui a un impact considérable sur le quotidien des femmes qui en font l'expérience. Comment est-ce que cela se traduit dans les étapes clés de la vie d'une femme ? La grossesse est une période de bouleversements hormonaux importants. Les niveaux d'oestrogène et de progestérone vont monter progressivement tout au long de la grossesse pour atteindre leur pic juste avant la naissance. Une étude publiée en 2019 a révélé qu'environ 7 à 20% des femmes enceintes présentent des symptômes dépressifs importants. Ces changements hormonaux peuvent également avoir un impact sur la réponse au stress du cerveau, rendant les femmes enceintes plus sensibles au stress et à l'anxiété. Après l'accouchement, le corps subit un autre changement radical. Les niveaux d'hormones chutent brusquement, ce qui peut entraîner un blues postpartum qui touche jusqu'à 80% des nouvelles mères. Et pour certaines d'entre elles, ce blues peut se transformer en dépression postpartum, qui est plus grave et dure plus longtemps. On évalue que 10 à 15% des femmes souffrent de dépression postpartum, caractérisée par une tristesse intense, de l'anxiété et un sentiment d'épuisement. La baisse rapide des oestrogènes et de la progestérone après l'accouchement peut perturber l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau, contribuant ainsi à ces troubles de l'humeur. Enfin, parlons de la ménopause. Cette phase marque la fin de la fertilité chez les femmes et s'accompagne d'une baisse des niveaux d'oestrogène et de progestérone. Ces changements peuvent entraîner des sauts d'humeur, des dépressions et de l'anxiété. Une étude a d'ailleurs mis en avant que les femmes en périménopause et en ménopause présente un risque accru de dépression. Les oestrogènes jouent un rôle important dans la protection du cerveau contre le stress et le maintien des fonctions cognitives, de sorte que leur déclin peut entraîner une vulnérabilité accrue aux troubles de santé mentale. Existe-t-il des solutions efficaces pour réduire l'effet des fluctuations hormonales sur sa santé mentale ? Il existe plusieurs moyens qui peuvent s'avérer efficaces pour atténuer l'impact des changements hormonaux sur sa santé mentale. A commencer par des changements dans le mode de vie. La pratique d'une activité physique régulière peut par exemple contribuer à équilibrer les hormones et à améliorer l'humeur. Le sport libère notamment des endorphines qui sont des stimulants naturels de l'humeur. Une alimentation équilibrée, riche en fruits... légumes, céréales complètes et protéines maigres, peut stabiliser la glycémie et améliorer l'état de santé général. Certaines études suggèrent que la réduction de la consommation de caféine et de sucre peut atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel. Deuxième changement dans le mode de vie, une meilleure gestion du stress, qui peut également être bénéfique à travers la pratique de la méditation, de la pleine conscience ou encore d'exercices de respiration profonde. mais aussi en s'assurant de dormir suffisamment et paisiblement. La thérapie et le conseil peuvent également aider. La TCC, la thérapie cognitivo-comportementale, est efficace pour gérer les sauts d'humeur et l'anxiété liés aux changements hormonaux. Elle aide à recadrer les pensées négatives et à développer des stratégies d'adaptation. Rejoindre des groupes de soutien ou partager ses expériences et ses conseils avec d'autres personnes qui traversent des changements hormonaux. similaires peuvent aussi se révéler bénéfiques. Enfin, il existe certains traitements médicaux spécifiques pour les cas les plus avancés, tels que les traitements hormonaux substitutifs, notamment pour les femmes en phase de ménopause avec de très forts symptômes. Il est essentiel de comprendre l'impact des fluctuations hormonales sur la santé mentale pour pouvoir agir plus efficacement sur les symptômes. Mais il y a aujourd'hui un véritable besoin de faire avancer la recherche sur les différences liées au genre en matière de santé mentale. Alors qu'elle représente 70% des cas de maladies d'Alzheimer et 65% des cas de dépression, seulement 0,5% de la recherche en imagerie cérébrale concerne les femmes. Et il en va de même concernant l'élaboration de traitements médicaux dans le domaine de la neurologie qui pourraient donc ne pas s'avérer efficaces pour les femmes. Si vous ou une personne de votre entourage avait des difficultés, n'hésitez pas à demander de l'aide. Pour plus d'infos sur le sujet, je vous laisse tous les liens en description de l'épisode. Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, n'hésitez pas à me le dire. Je vous encourage vraiment à partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode. Et si vous avez envie de donner un coup de boost à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !

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