Speaker #0Bonjour à tous, je suis Adeline, femme, entrepreneur et passionnée par la santé et le bien-être féminin. Ma philosophie, le savoir c'est le pouvoir, et quoi de plus puissant que de connaître son propre corps, comprendre son fonctionnement et maîtriser les réflexes préventifs à adopter pour véritablement prendre le contrôle de sa santé et de son bien-être en tant que femme. C'est au travers de discussions franches avec d'autres femmes, amies, proches ou encore collègues, mais également avec des professionnels de santé que j'ai pensé pourquoi ne pas partager ces situations, ces découvertes et autres pépites de la vraie vie avec vous toutes et tous. Bienvenue sur Naviguer sa féminité, le podcast où nous allons partager connaissances, informations et expériences pour que nous puissions toutes prendre le contrôle de notre santé et de notre bien-être tout au long de nos vies de femme. Alors c'est parti ! Parler de santé féminine, c'est parfois parler de sujets un peu moins sexy que d'autres. Le sujet du jour fait définitivement partie de cette catégorie, mais n'en est pas moins essentiel à aborder. Dans un précédent épisode, nous avions évoqué le fait que le vagin était un organe auto-nettoyant. Ce mécanisme est rendu possible grâce aux sécrétions, aussi appelées pertes vaginales, qui permettent d'évacuer naturellement les bactéries et autres cellules mortes en dehors du vagin. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser de plus près à ces sécrétions vaginales, aux différents aspects qu'elles peuvent prendre, afin de clarifier quand les considérer comme normales et quand s'en inquiéter. Intéressons-nous d'abord aux mécanismes qui régissent les pertes vaginales. Les pertes vaginales sont constituées principalement de ce qu'on appelle la glaire cervicale. Celle-ci est produite par les glandes situées dans le col de l'utérus. Son aspect change tout au long du cycle menstruel, au fil des changements hormonaux et de ce qui se produit à l'intérieur de notre corps. Au-delà de participer au bon équilibre de la flore vaginale, les pertes en disent donc long sur les phases de nos cycles menstruels. Généralement, après les règles, on observe assez peu de perte vaginale. Comme la glaire cervicale est produite sous l'influence des oestrogènes et que leur taux augmente petit à petit après la fin des règles, il y a une absence de perte vaginale observée pendant quelques jours. Plus on se rapproche de l'ovulation et plus le col de l'utérus va produire de la glaire cervicale. Son aspect est alors plutôt blanc et crémeux pour devenir plus humide, fluide et clair aux alentours de l'ovulation. A noter que les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu'à 5 jours dans la glaire cervicale pour favoriser la procréation. Et oui, dame nature, à penser à tout ! En phase luthéale, donc après l'ovulation, la quantité de glaire cervicale va à nouveau diminuer et prendre un aspect plus collant et plus sec. Une fois qu'on s'est dit tout ça, comment reconnaître lorsque les pertes vaginales sont normales et lorsqu'elles ne le sont pas ? Du point de vue de la couleur et de la consistance, les pertes vaginales peuvent donc varier, de transparentes à blanches ou même légèrement jaunâtres. Elles peuvent aussi être fines, aqueuses, épaisses ou collantes, en fonction de la période du cycle menstruel. En matière de quantité, celles-ci peuvent varier d'une personne à l'autre. Certaines femmes peuvent remarquer des pertes plus abondantes que d'autres, ce qui est tout à fait normal. Enfin concernant l'odeur, les pertes vaginales n'ont une odeur que très légère. C'est-à-dire qu'elle ne doit pas être forte ou désagréable. A l'inverse, on peut commencer à s'inquiéter lorsque l'on constate des écoulements verts, gris ou d'une texture très épaisse, semblable à du fromage blanc, car ils peuvent indiquer une infection. Les changements soudains, dans la consistance des pertes, surtout s'ils sont accompagnés d'autres symptômes, doivent aussi alerter et nécessitent une consultation médicale. Une odeur forte de poisson ou fétide n'est pas normale et peut être le signe d'une infection telle qu'une vaginose bactérienne ou une infection sexuellement transmissible. Parmi les causes les plus courantes qui peuvent donner lieu à des pertes dites anormales, on retrouve notamment la vaginose bactérienne, qui est une infection vaginale courante causée par un déséquilibre des bactéries naturelles. Les symptômes comprennent une odeur de poisson et des pertes blanches grisâtres. Les mycoses qui sont causées par une prolifération de champignons et de levures microscopiques dans le vagin. Les symptômes comprennent des pertes épaisses et blanches, semblables à du fromage blanc et des démangeaisons. La trichomonas, une IST causée par un parasite et qui peut donner lieu à des pertes écumeuses, jaunes, verdâtres, avec une forte odeur. D'autres IST, telles que la gonorrhée et la chlamydia, peuvent également entraîner des modifications des pertes vaginales. Les pertes et les odeurs vaginales sont naturelles et peuvent varier au cours de la vie et du cycle menstruel. Il est donc essentiel de comprendre leur fonctionnement et de savoir reconnaître des pertes normales ou à l'inverse anormales afin de pouvoir mettre en place les bonnes actions. L'observation du cycle de ces pertes vaginales peut également aider dans le cadre de la procréation pour pouvoir notamment repérer ces phases d'ovulation. Pour plus d'infos sur le sujet, je vous laisse tous les liens en description de l'épisode. Si vous avez la sensation d'avoir découvert quelque chose de nouveau sur vous-même, votre corps ou votre santé aujourd'hui, je vous encourage vraiment à partager cet épisode avec les femmes qui vous entourent. Votre expérience et vos réflexions pourraient faire toute la différence dans la vie de quelqu'un d'autre. Pensez à vous abonner pour ne pas passer à côté du prochain épisode et si vous avez envie de donner un coup de boost à ce podcast, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles. A très vite !