Speaker #0Ne cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure. PrĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ron. qui est souvent difficile Ă aborder avec les coiffeurs. J'avais envie vraiment de faire un sujet exclusivement business aujourd'hui parce qu'il faut savoir que c'est mon job, le business, c'est mon job les agneaux. Donc on va parler business aujourd'hui. VoilĂ , on va parler business aujourd'hui. J'ai baissĂ© un petit peu le son, mĂȘme si j'aurais envie de danser sur ce podcast aujourd'hui. Mais on va parler business. On va parler de vente. On va parler de vente. On va parler en fait de... Je m'habitue de plus en plus au casque. Je m'habitue de plus en plus au casque. Vous ne me voyez pas ici. Mais j'ai un casque sur les oreilles. J'ai un micro devant moi. J'ai un Ă©cran d'ordinateur. Je deviens en fait la reine du mix. limite en fait, on va m'appeler David Guetta, le retour. Donc voilĂ , c'est faux, Ă©videmment. Mais tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, on va parler de vente, on va parler de revente, on va parler de notre anxiĂ©tĂ©, de notre difficultĂ©, de nos... de tout ce qu'on ressent par rapport à ça. Et je ne comprends pas pourquoi en coiffure, on a de la difficultĂ© Ă vendre et Ă se vendre. J'ai vraiment de la difficultĂ© Ă le comprendre. Donc, on va parler de ça. Hop lĂ ! Et je change de voix, normalement. Vous allez mieux m'entendre. et on va parler de vente, on va parler de revente, on va parler en fait de quelque chose qui est trĂšs important pour un salon de coiffure, savoir se vendre. VoilĂ , ce podcast en fait jusqu'Ă prĂ©sent vous explique des petites choses, tout ça, tout ça. LĂ on va rentrer dans le vif du sujet puisque ça a vocation d'ĂȘtre un podcast de business et de rentrer un petit peu dans l'envers du dĂ©cor des croyances que nous avons et de notre mĂ©tier. voilĂ donc la plupart du temps quand parce que je suis je le rappelle quand mĂȘme pour ceux qui se dĂ©couvrent pour ceux qui dĂ©couvrent ce podcast donc je m'appelle Julie VĂ©ron je suis coach en dĂ©veloppement des salons de coiffure et quand je dis coach comme coiffeuse j'aime pas ce mot parce qu'aujourd'hui il est utilisĂ© Ă tort et Ă travers tout le monde est coach et enseigne tout et n'importe quoi sauf que le coaching en fait c'est vraiment et rĂ©ellement un mĂ©tier voilĂ donc c'est vraiment un mĂ©tier ça veut dire que tu t'es formĂ© pour le faire que tu as vĂ©cu des succĂšs dans ton entreprise et que tu es capable de l'enseigner aux autres c'est pas parce que en un claquement de doigts un matin tu t'es dit je sais pas qu'est ce que je vais faire en fait j'ai plus envie de faire coiffure que le mĂ©tier du coaching est forcĂ©ment ton mĂ©tier voilĂ je prĂ©fĂšre le dire excusez moi mais je le vois trop de choses se dĂ©velopper sur les rĂ©seaux je fais partie des premiĂšres qui ont dĂ©veloppĂ© ce business en ligne. Et aujourd'hui, en fait, c'est la floraison. Vous voyez, c'est ça. C'est la floraison. C'est-Ă -dire qu'en fait, moi, j'ai plantĂ© les graines. Allez, go, vas-y, Janine, Germaine et Jacquelet. Et qu'aujourd'hui, en fait, c'est la floraison. VoilĂ , il y en a partout. Il y en a partout. Il y a un peu de tout. Et on raconte un petit peu tout et n'importe quoi. Et ce podcast aussi a vocation de... de rĂ©tablir une certaine vĂ©ritĂ©. Cette vĂ©ritĂ©, c'est que pour ĂȘtre entrepreneur, il faut travailler dur, il faut travailler fort, il faut ĂȘtre constant. J'en ai assez d'entendre que... que travailler moins et gagner plus, c'est faux. C'est archi faux. Sauf si vous dormez au salon. Hormis ça, c'est faux. On est bien d'accord que pour rĂ©ussir, il faut mettre les efforts nĂ©cessaires, il faut avoir de la persĂ©vĂ©rance et surtout, il faut s'entourer des bonnes personnes. Parce que les raconteurs de salade... Mais voilĂ . VoilĂ , dĂ©solĂ© de le dire, mais ce podcast est un podcast vĂ©ritĂ©. Donc, les vendeurs de saucisses et les raconteurs de salades, c'est assez. Donc, on est d'accord avec ça. Donc, revenons au sujet principal, la vente. La vente en salon. est extrĂȘmement nĂ©gligĂ©e. Et la plupart du temps, quand j'Ă©voque ce sujet, la premiĂšre chose qu'on me dit, c'est Ouais, mais moi, je ne suis pas vendeuse. Moi, pour moi, la vente. Et en fait, ce que je voulais vous dire, c'est que c'est faux. A la base, si vous ĂȘtes coiffeur, entrepreneur et propriĂ©taire d'un salon de coiffure, c'est que de base, vous ĂȘtes des vendeurs. DĂ©solĂ©e d'avoir cassĂ© un mythe, mais c'est pas mal ça. Vous ĂȘtes des vendeurs, vous ĂȘtes des gens qui avaient vocation Ă faire rentrer de l'argent dans la caisse et vous n'avez pas compris que pour faire rentrer de l'argent dans la caisse, il fallait diversifier. diversifier ses activitĂ©s tant son salon de coiffure et la vente en fait partie et donc je vais vous expliquer pourquoi je fais ce podcast cette semaine, c'est parce que j'ai sorti un guide, j'ai une mini formation qui va sortir cette semaine et qui vous donne les clĂ©s de ça. Parce que dĂ©velopper ses prix, dĂ©velopper son prix, c'est tout un chemin. On ne va pas dĂ©velopper son prix et ne rien changer. On ne va pas dĂ©velopper son prix et avoir un salon qui n'Ă©volue pas. Vous voyez ce que je veux dire ? il faut Ă©voluer, il faut faire Ă©voluer son entreprise, il faut que le salon, en fait, ait une image moderne, il faut que cette modernitĂ© se reflĂšte Ă l'extĂ©rieur, il faut que vos clients aient l'impression de vivre une expĂ©rience. Et la plupart du temps, en fait, c'est ça qui manque au salon, c'est ça qui arrive, c'est que... Mais je ne comprends pas pourquoi je ne fais pas d'argent. Excuse-moi, Colette, mais en mĂȘme temps, en fait, si tu travailles comme il y a 20 ans, malheureusement... B... ton savoir va avoir ses limites. Vous voyez ce que je veux dire ? Le savoir va avoir ses limites. C'est-Ă -dire qu'Ă un moment donnĂ©, avec les rĂ©seaux sociaux qui se dĂ©veloppent, avec l'imagerie qui se dĂ©veloppe, si tu n'es pas capable, et malheureusement c'est ça, de te mettre au niveau de ce qu'est la coiffure aujourd'hui, tu vas avoir beaucoup de difficultĂ©s Ă faire de l'argent avec. tu vas avoir Ă©normĂ©ment de difficultĂ©s Ă faire de l'argent avec ton salon de coiffure. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en fait, c'est un secret pour personne. C'est un secret pour personne de se dire qu'en fait, dans le salon de coiffure, eh bien... il faut aussi avoir des produits qui sont attractifs, attractifs pour vous, attractifs pour les clients et qui vous permettent de dĂ©velopper votre chiffre d'affaires. Un salon qui ne vend pas, c'est un salon qui meurt. Un salon qui ne propose pas, c'est un salon qui meurt. c'est aussi logique que ça. C'est-Ă -dire, le jour oĂč tu me dis que tu n'es pas vendeur, tu es en train de te tirer une balle dans le pied. Et quand tu me dis que tu n'as pas envie de faire de proposition parce que tu n'as pas le temps, tu tires une balle dans la tĂȘte. VoilĂ . Pardon. Excusez-moi. Non mais pardon. Mais c'est ça, pareil. En fait, la coiffeuse ou le coiffeur d'aujourd'hui a besoin de se mettre en avant. Et donc, on va parler de revente aujourd'hui parce que c'est pour moi quelque chose d'extrĂȘmement important. Tout d'abord, le choix de la gamme de revente est importante. C'est-Ă -dire qu'il faut que cette gamme puisse correspondre Ă vos valeurs. Il faut qu'elle puisse correspondre aux valeurs que vĂ©hicule votre clientĂšle. Il faut qu'au niveau de la marge et de la rentabilitĂ©, ce soit intĂ©ressant. Avoir Kerastase pour juste avoir Kerastase, ça ne sert Ă rien. Avoir une gamme L'OrĂ©al ou Vela ou Schwarzkopf juste pour avoir une gamme dans votre salon, ça ne sert Ă rien. Il faut que cette gamme, quand vous la vendez, elle vous ramĂšne de l'argent. Un coefficient multipliĂ© par deux, ce n'est pas suffisant. c'est Ă dire que quand on a un coefficient multipliĂ© par 2, puis c'est la rĂ©flexion que je me fais depuis des annĂ©es et j'avais mĂȘme confrontĂ© ma prof de vente au CFA parce que je lui ai dit Ă©coute moi bien Jacqueline, je vais pas parler comme ça c'est pas vrai, je lui ai dit qu'en fait une gamme oĂč tu fais un coef 2 par exemple, ça veut dire que tu vas acheter ton produit tu vas le vendre donc tu vas rĂ©cupĂ©rer tu vas rĂ©cupĂ©rer le prix d'achat plus tu vas te faire la moitiĂ© du produit, enfin le coĂ»t du produit avec. Donc tu vas multiplier le prix par deux. Par exemple, tu vas l'acheter 25 euros, tu vas le revendre 50. Tu vas rembourser ton 25, il va te rester 25. Tu es d'accord avec ça ? Ăa veut dire qu'avec ce 25, tu vas juste avoir de quoi acheter ton nouveau produit. Donc en fait, tu vas faire un roulement et tu ne feras jamais d'argent. Au final, en fait, tu vas juste avoir assez d'argent pour remettre ton produit sur les Ă©tagĂšres. C'est juste ça en fait que ça te permet de faire un fois deux. Et quand je l'explique comme ça, on se dit Ah ouais, what the fuck ? J'avais pas vu ça comme ça. Et ma prof m'avait sorti tout un tas de trucs. Oui, mais non, mais il ne faut pas le voir comme ça. C'est parce qu'en fait, tu t'es remboursĂ© de ton investissement, putain. Ouais, mais il faut que je le rachĂšte. Il faut que je le rachĂšte de toute façon. Donc si je le rachĂšte, le bĂ©nĂ©fice que j'ai fait, il part dans le rachat. Il part dans le rachat. Donc au final, je n'ai jamais d'argent en fait. Et imaginez quand vous faites 1,8, 1,4 de bĂ©nĂ©fice par rapport à ça. Vous ne gagnez jamais d'argent. En fait, vous en perdez. C'est-Ă -dire que vous rachetez Ă perte. Ah putain, pardon. Mais vous rachetez Ă perte. Ăa veut dire que... vous laissez la gamme de produits avec laquelle vous travaillez profiter de votre argent. C'est con, mais c'est ça pareil. Ăa veut dire que vous ĂȘtes une Ă©tagĂšre pour eux, un reprĂ©sentant des ventes. Ăa veut dire que c'est vous qui allez faire l'effort de vendre. Eux ne feront pas d'effort de vente Ă part de la PLV et du marketing. Et vous, vous allez vendre Ă perte. VoilĂ . Quand on le dit comme ça, c'est un peu une bombe qui nous tombe sur la tĂȘte, mais ça fait du bien de se prendre une petite bombasse sur la tĂȘte pour pouvoir rĂ©flĂ©chir intelligemment dans son entreprise. C'est ce que je peux vous amener en fait, moi. Je peux vous amener une rĂ©flexion intelligente. Je veux que vous compreniez comment ça fonctionne. Donc, une fois que vous avez fait ça, puis d'autant plus quand vous faites des promotions sur vos produits alors que vous ne l'avez pas nĂ©gociĂ© avec votre reprĂ©sentant, ce qui est encore pire, excusez-moi. Donc lĂ , en fait, et le pire, c'est de ne pas les vendre, c'est-Ă -dire que vous l'achetez, puis vous ne les vendez pas, vous trouvez que c'est des petites potiches sur votre Ă©tagĂšre et vous les laissez comme ça, vous les laissez comme ça et c'est tout. Je vais vous donner quelques astuces, si vous voulez bien. DĂ©jĂ , je vais vous parler de diagnostic. Vous ĂȘtes professionnel de la coiffure, ça veut dire que vous ĂȘtes amenĂ© Ă faire des diagnostics. qu'est-ce qu'un diagnostic ? Et puis je dĂ©plore que dans les salons de coiffure, ça ne soit pas suffisamment employĂ©. Et d'ailleurs, j'ai une de mes filles qui s'appelle Julie R. Studio qui a dĂ©cidĂ© de se lancer dans l'apprentissage du diagnostic. Et si vous ne la suivez pas encore, je vous invite Ă la suivre. Donc, qu'est-ce que le diagnostic ? Le diagnostic est... la façon dont vous allez prendre en main votre clientĂšle. Ăa veut dire que vous allez vous intĂ©resser Ă votre clientĂšle, vous allez vous intĂ©resser Ă sa routine cheveux, vous allez vous intĂ©resser Ă son... Ă sa couleur, Ă sa coupe, Ă son style, Ă sa façon de vivre, Ă son mode de vie. Vous allez lui poser tout un tas de questions qui vont vous permettre d'affiner votre prestation, d'affiner votre conseil et donc de dĂ©velopper la revente dans votre entreprise. Chaque cliente qui passe sur votre chaise, mĂȘme si vous la coiffez depuis 20 ans, doit recevoir son diagnostic. Vous devez absolument diagnostiquer vos clients. Vous devez savoir comment s'est passĂ©e la prestation la derniĂšre fois. Vous devez savoir quelle est la routine qu'ils utilisent Ă la maison. Vous devez savoir comment elle se coiffe, comment elle entretient son cheveu. Qu'est-ce qu'elle fait comme shampoing ? Qu'est-ce qu'elle fait comme soin ? Qu'est-ce qu'elle utilise comme produit de coiffage ? Qu'est-ce qu'elle fait comme sport ? Si elle va Ă la piscine une fois par semaine et que sa couleur ne tient pas, et que vous ne le savez pas, vous ne pouvez pas anticiper le fait qu'elle va trouver Ah mon Dieu, ma couleur s'est affadie, ma couleur a dĂ©lavĂ©. Et lĂ , en fait, vous prenez sur vous, vous dites Mais voyons, comment ça se fait, tout ça ? Je travaille avec des bons produits, je ne comprends pas. Mais si vous ne discutez pas avec elle, comment vous pouvez le savoir ? Comment vous pouvez savoir qu'elle se fait un brushing Ă 600 degrĂ©s avec les plaques, qu'elle ne met jamais de protecteur thermique, qu'elle utilise un shampoing de grande surface et qu'elle dĂ©cape son cheveu Ă chaque shampoing ? Ăa ne vous intĂ©resse pas ça de le savoir ? Ăa ne vous intĂ©resse pas de rentrer Ă l'intĂ©rieur de sa salle de bain pour savoir comment elle s'occupe de ses cheveux ? pour savoir comment elle s'entretient, les cheveux, pour savoir qu'est-ce qu'elle met sur ses cheveux. C'est hyper important. Et la plupart du temps, je ne le dis pas pour vous taper sur la tĂȘte, mais la plupart du temps, vous ne le demandez pas. Vous ne demandez pas. parce que vous vous dites de toute façon, moi je ne suis pas vendeur ou vendeuse, et elle fait bien ce qu'elle veut, je lui propose un shampoing, je donne deux, trois arguments, elle ne prend pas, elle ne prend pas. D'accord ? Mais vous ne pensez pas Ă la façon dont elle va valoriser votre travail Ă l'extĂ©rieur. Ăa veut dire que pendant X nombre de jours, X nombre de mois si c'est des mĂšches, Elle va porter votre travail sur sa tĂȘte. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ăa veut dire qu'elle va ĂȘtre votre publicitĂ©. Elle va reprĂ©senter l'image de votre entreprise Ă l'extĂ©rieur. Et malheureusement, si sa couleur est fade, si sa couleur a glissĂ©, si ses mĂšches sont jaunes, si ses cheveux sont cramĂ©s, les gens, qu'est-ce qu'ils vont penser ? Ils vont penser que vous ĂȘtes un salon de merde. Tout ça parce que vous n'avez pas fait de diagnostic et que vous n'avez pas fait l'effort de lui vendre des produits. Eh oui, c'est aussi simple que ça. Vendre des produits, ce n'est pas juste remplir sa caisse. Ăa, ça me gonfle. Pardon, mais moi, j'en ai marre en fait que dans ce mĂ©tier, on ne soit pas capable de dire moi, je veux faire de la thune Moi, mon objectif dans la vie, c'est de rentabiliser mon travail parce que je travaille tellement fort que je le mĂ©rite. Non, on se voit comme des imposteurs, comme des voleurs, comme des gens qui prunons l'argent des gens, alors que la coiffure, c'est tellement essentiel. Et ouais, vous avez du mal Ă facturer ce que vous faites, vous avez du mal Ă faire des propositions, tout ça parce que vous avez peur de passer pour des voleurs. Mais je suis dĂ©solĂ©e, il va falloir sortir de cette petite croyance-lĂ , il va falloir se l'enlever de la tĂȘte parce que vous mĂ©ritez votre salaire. autant que n'importe quel autre professionnel, il n'y a pas de sous-mĂ©tier. Il y a un mĂ©tier qui est la coiffure et vous mĂ©ritez. Vous mĂ©ritez votre salaire. VoilĂ , vous mĂ©ritez votre salaire. Ah, je vous mets un petit clin d'Ćil. Vous ĂȘtes prĂȘts ? Une petite pause. J'adore. J'adore faire des podcasts. Je kiffe. J'adore ça. Ăa, c'Ă©tait un petit clin d'Ćil, en fait, puisque je vous ai mis ma playlist. Donc, ça veut dire que... Hop lĂ . Je baisse un petit peu. Ăa, c'Ă©tait la chanson prĂ©fĂ©rĂ©e de mon pĂšre. Vous voyez, il est avec nous sur ce podcast. Donc, ça veut dire qu'il est d'accord avec moi. Ăa veut dire qu'il est quelque part par lĂ . Donc, moi, je veux vraiment qu'on arrĂȘte avec ça. Je veux vraiment qu'on arrĂȘte de se dire, mais moi, je ne vaux pas la peine. Moi, je ne vaux pas le coup. D'accord ? Vous mĂ©ritez tout autant que quelqu'un d'autre. Si vous ĂȘtes gestionnaire de votre salon de coiffure, c'est que vous mĂ©ritez. Si vous pensez que vous ne mĂ©ritez pas, formez-vous. Formez-vous. Allez en formation. DĂ©veloppez votre technique. Faites en sorte de devenir les meilleurs. Parce que c'est en devenant les meilleurs que vous allez rendre votre salon de coiffure meilleur. Vous comprenez ce que je veux dire ? Moi, je n'ai pas peur de dire aux gens qui me contactent que s'il y a un problĂšme de technique, il va falloir travailler la technique. Si vous ĂȘtes bon par contre et que vous ne faites pas d'argent, lĂ par contre, on va travailler des stratĂ©gies de business. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça qui est important. Donc, pour la vente... vous devez faire un diagnostic. Vous devez diagnostiquer votre cliente. MĂȘme si elle vient juste pour une coupe ou pour une frange, elle a besoin de se sentir entendue, Ă©coutĂ©e et entendue. Et vous devez penser Ă la publicitĂ© de votre entreprise, de votre salon de coiffure. C'est extrĂȘmement important. Vous vĂ©hiculez une image. Il faut que cette image se vĂ©hicule dans tous les sens. une cliente qui s'entretient le cheveu avec des produits professionnels. Et encore plus si vous y croyez. S'ils sont sur votre Ă©tagĂšre, c'est que vous y croyez. Donc, elle doit entretenir son cheveu avec des produits professionnels. Je me suis battue en fin de semaine parce que j'ai vu une coiffeuse qui est ambassadrice d'une grande marque faire de la pub pour pantin de prouver 5 en 1. VoilĂ , moi je suis dĂ©solĂ©e, mais quand on a embrassĂ© le mĂ©tier de la coiffure, quand on a dĂ©cidĂ© de faire coiffeur, ça veut dire que mĂȘme si on a de la peine pour Janine, Claudette ou Paulette, parce qu'elle n'a pas les moyens de s'acheter un produit professionnel, on ne doit pas lui conseiller un produit de grande surface, je suis dĂ©solĂ©e. voilĂ , moi ça ne correspond pas Ă mes valeurs si on veut faire du bĂ©nĂ©volat et je vous l'ai dĂ©jĂ dit, si on veut faire du bĂ©nĂ©volat, on peut en faire le dimanche aprĂšs-midi, voilĂ mais dans une entreprise, elle a vocation Ă faire du bĂ©nĂ©fice et du chiffre d'affaires moi quand cette coiffeuse me dit qu'elle a de la peine pour les gens qui ne peuvent pas s'acheter des produits professionnels, sachant qu'un produit de la compagnie qu'elle reprĂ©sente est Ă 20 euros je suis dĂ©solĂ©e je suis vraiment dĂ©solĂ©e pour elle c'est pas un argument pour moi. Elle a fait un choix, elle a fait le choix d'ĂȘtre coiffeuse. C'est comme si moi j'Ă©tais coach sportive, et que je disais, bon ben Jean-Claude il a pas les moyens en fait de s'acheter des lĂ©gumes bio. Pauvre Jean-Claude, je lui ai conseillĂ© de s'acheter des pizzas surgelĂ©es et des cheeseburgers, c'est moins cher. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est exactement la mĂȘme chose. Donc, Ă un moment donnĂ©, si vous ĂȘtes des professionnels, vous ĂȘtes des vendeurs, de la mĂȘme maniĂšre que vous vendez une coupe, de la mĂȘme maniĂšre que vous vendez des mĂšches, de la mĂȘme maniĂšre que vous vendez une coloration, vous devez apprendre Ă vendre dans votre entreprise. Si l'objection est le prix, ce qui est tout Ă fait comprenable est que la cliente, elle n'a pas le budget. Mais malheureusement, en fait, moi, j'avais une politique dans mon salon qui Ă©tait que si vous n'avez pas le budget de faire l'entretien, je refuse de crĂ©er une couleur pour vous. VoilĂ , je suis dĂ©solĂ©e. Parce que pour moi, en fait, ça va de pair. Ăa veut dire que si tu as le budget pour te faire la coloration, mais que tu n'as pas de budget pour l'entretenir, mais je refuse de travailler. et lĂ vous allez me dire mais oui mais on ne peut pas avec la conjoncture c'est trĂšs difficile on ne peut pas faire ça si si vous le pouvez vous pouvez sĂ©lectionner votre clientĂšle vous pouvez dĂ©velopper une façon de travailler qui soit en accord avec la personne que vous ĂȘtes et comme je vous l'ai dit si votre vocation c'est de faire du social il existe en fait des endroits oĂč on peut faire du social mais une entreprise n'a pas vocation Ă faire du social je suis dĂ©solĂ©e de vous le dire et vous pouvez quitter ce podcast les oreilles baissĂ©es si vous trouvez que j'exagĂšre et je trouve que aujourd'hui on a tous le droit de vivre correctement et vous n'ĂȘtes pas responsable de la misĂšre du monde malheureusement une cliente qui fait une coupe et qui veut se faire un pantĂšne provĂ© ou fructis c'est pas mon problĂšme vous voyez ce que je veux dire ? je m'en fiche mais quand elle commence Ă toucher Ă la coloration Je suis dĂ©solĂ©e, mais c'est ça pareil. Dans ces cas-lĂ , si elle ne veut pas entretenir son cheveu correctement, mais moi je prĂ©fĂšre qu'elle fasse de la couleur en boĂźte. VoilĂ . Et lĂ vous me dites, oui, oui, oui, oui, je vous le dis lĂ . Pour moi c'est la mĂȘme chose. Si tu ne veux pas entretenir tes cheveux et ne pas en fait appliquer mes conseils, ben... je prĂ©fĂšre que tu fasses de la couleur en boĂźte. De la merde plus de la merde Ă©gale de la merde. VoilĂ , je suis dĂ©solĂ©e de le dire, mais c'est ça pareil. VoilĂ , moi j'ai un standard, j'ai un grand standard dans mon mĂ©tier, et ce standard il passe par produit professionnel plus produit professionnel Ă©gale rĂ©sultat extraordinaire. Ăa c'est mon point de vue. Donc, quand une cliente a cet argument-lĂ qu'elle n'a pas les moyens, pas le budget, je lui dis je comprends madame je comprends trĂšs bien mais malheureusement en fait avec la prestation que vous me demandez ça demande un entretien Ă la maison ça demande un entretien Ă la maison ça demande en fait d'entretenir son cheveu donc c'est pour ça qu'on fait le diagnostic parce qu'on ne veut pas se retrouver avec des surprises Ă la fin on ne veut pas que la cliente Ă la fin vous dise ah ben je vais continuer avec mon TimothĂ©e non non tu comprends pas la Jacqueline et lĂ encore je vais me faire taper sur la tĂȘte et tapez moi, flagez les moi si vous voulez faites moi lapidez moi avec des cailloux y'a pas de problĂšme mais si la cliente elle a pas les moyens d'acheter un produit haut de gamme que je vends mais qu'elle prĂ©fĂšre s'acheter un autre produit moins cher mais qui est professionnel ben je prĂ©fĂšre Je prĂ©fĂšre qu'elle me dise j'ai achetĂ© tel truc sur Amazon ou tel truc sur la boutique du coiffeur ou Bleu LibĂ©lule, mais au moins elle fait du shampoing et du soin professionnel. Vous voyez ce que je veux dire ? Je ne la blĂąmerai pas pour ça. Je ne la blĂąmerai pas pour ça. Je la blĂąmerai par contre si elle choisit son shampoing comme elle choisit sa charcuterie. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour moi, un supermarchĂ©, c'est exactement pareil. Tu choisis la charcuterie, tu choisis ton shampoing, tu le mets dans le mĂȘme sac, dans le mĂȘme panier. Pour moi, ça n'a pas rapport. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça, pareil. Et donc, vous ĂȘtes devenus des vendeurs. Vous devez devenir des vendeurs. Pas pour les compagnies que vous reprĂ©sentez, mais pour la cliente qui vous reprĂ©sente. La cliente qui vous reprĂ©sente. doit avoir des beaux cheveux, doit vĂ©hiculer une image de votre travail. Et c'est pareil, c'est la mĂȘme chose. Par exemple, apprenez Ă changer, apprenez Ă Ă©voluer, apprenez Ă faire Ă©voluer votre entreprise. Je veux dire, une cliente qui prend un rendez-vous pour une coupe, si vous ne faites pas de diagnostic, vous allez faire la coupe. Par contre, si vous faites un diagnostic avant la coupe, vous allez peut-ĂȘtre pouvoir faire un ton sur ton, un flash, des mĂšches, un balayage. Chose que vous n'auriez jamais fait. si vous n'aviez pas pris en considĂ©ration le diagnostic. C'est hyper important. Madame Untel, ça serait tellement plus joli si en plus de votre coupe, on mettait un petit reflet de lumiĂšre, un Ă©clat. Si on appliquait un ton sur ton, on l'avait Ă 20 minutes de pause pour donner un petit peu de brillance Ă votre couleur. Je trouve que ça serait tellement mieux. En plus, avec l'approche de l'Ă©tĂ©, avec la lumiĂšre, la luminositĂ©, ça mettrait votre teint en valeur. Vous seriez tellement belle avec ça. Ă tous les coups elle signe Ă tous les coups elle dit oui voyez ce que je veux dire Ă tous les coups elle a envie d'ĂȘtre plus belle parce qu'Ă votre cliente vous ne lui vendez pas une prestation, vous lui vendez la personne qu'elle sera Ă la sortie de votre salon une belle femme, une femme pleine d'assurance, de confiance, elle a envie de se sentir belle, elle a envie qu'on lui dise, elle a envie qu'on lui montre Ă quel point elle peut ĂȘtre plus belle encore, Ă quel point son teint peut ĂȘtre magnifiĂ©, Ă quel point elle peut ĂȘtre mise en valeur avec une coupe, une couleur, des mĂšches, un balayage, vous voyez ce que je veux dire ? On a tendance Ă vouloir vendre une prestation alors qu'au final, on doit vendre et crĂ©er une histoire autour de sa cliente. On doit lui montrer Ă quel point elle peut ĂȘtre belle. On peut lui apporter la confiance, l'estime de soi. C'est ça l'objectif d'une prestation de coiffure. Ce n'est pas juste rentrer de l'argent dans la caisse, mĂȘme si c'est la vocation principale. mais en voulant valoriser la cliente, on valorise son salon, et en valorisant son salon, on valorise sa caisse. Voyez ce que je veux dire ? En lui montrant le bĂ©nĂ©fice de se laver les cheveux correctement, de s'appliquer un soin, de s'appliquer un protecteur thermal, de s'appliquer un produit de coiffage, on valorise sa cliente. On lui montre Ă quel point c'est hyper important d'entretenir son cheveu pour un rĂ©sultat beautĂ©. On lui montre que juste une coupe, c'est peut-ĂȘtre pas assez. On peut peut-ĂȘtre lui proposer autre chose, on peut peut-ĂȘtre l'amener ailleurs. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est ça l'idĂ©e. L'idĂ©e, en fait, c'est de se dire, je ne suis pas vendeur, je conseille ma cliente, mais dans l'objectif de pouvoir lui vendre quelque chose. Vous comprenez ? C'est essentiel. Elle doit se sentir la plus belle du monde quand elle sort de votre salon. Elle doit se sentir brillante, lumineuse. C'est ça l'idĂ©e. L'idĂ©e c'est d'apporter quelque chose de nouveau. L'idĂ©e c'est d'apporter quelque chose de vibrant, de brillant et que ça lui rĂ©chauffe le cĆur parce que gĂ©nĂ©ralement quand on va chez le coiffeur, n'importe qui, comme quand on va acheter des fringues, c'est pareil. on a envie que tout le monde le remarque. Vous voyez ce que je veux dire ? On a envie que tout le monde le voit. On a envie d'ĂȘtre vu, d'ĂȘtre complimentĂ©. si vous ne mettez pas l'accent sur le diagnostic, si vous ne mettez pas l'accent sur le aprĂšs, sur comment elle va crĂ©er de la confiance en dehors de votre salon, ça veut dire que vous ne prĂȘtez pas attention Ă votre clientĂšle. Ăa veut dire que vous avez votre croyance limitante qui pense qu'elle n'achĂštera jamais, qui pense qu'elle ne franchira pas le pas, qui pense qu'elle n'en a pas besoin, qui pense que vous n'ĂȘtes pas vendeur. Mais cette croyance limitante-lĂ , elle empĂȘche votre entreprise d'Ă©voluer. Elle vous empĂȘche d'avancer. Elle place votre salon de coiffure au rang des salons de coiffure bas de gamme. Excusez-moi de le dire, mais c'est ça pareil. Vous devenez bas de gamme. Vous coiffez les gens comme il y a 20 ans. Vous nĂ©gligez l'Ă©volution. Vous nĂ©gligez votre clientĂšle. Et malheureusement, le jour oĂč elle va vouloir vous quitter, elle vous quittera. Elle partira. elle s'en ira. Eh oui, parce que ça, c'est que ça, en fait. Si vous oubliez ce point essentiel-lĂ , qui est la vente, qui est le business, qui est le conseil, vous oubliez le potentiel de votre entreprise. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc moi, ce podcast-lĂ , aujourd'hui, cet Ă©pisode, il Ă©tait vraiment dĂ©diĂ© à ça parce que je trouve qu'il est essentiel de montrer Ă ses clients une Ă©volution, un changement, une rĂ©elle envie de s'impliquer dans leur beautĂ©, dans leur routine. Et je trouve que c'est trop nĂ©gligĂ©. c'est trop nĂ©gligĂ©, sous prĂ©texte que on peut pas, on n'y arrive pas, c'est pas nous, machin, j'ai pas envie de la forcer, c'est du forcing, pa pa pa. ArrĂȘtez, bon sang. ArrĂȘtez, bon sang. Une cliente qui achĂšte, vous l'avez pas forcĂ©e, hein. Vous ne l'avez pas forcĂ©e, Ă part si vous lui avez vendu des conseils inadaptĂ©s, mais sinon vous l'avez pas forcĂ©e. si elle le prend c'est qu'elle en a envie elle en a besoin ça lui a plu elle s'est sentie transportĂ©e elle s'est pas sentie obligĂ©e si elle s'est sentie obligĂ©e c'est que vous avez mal fait votre job de vendeur et les objections qu'elle vous fait oui mais moi j'utilise dĂ©jĂ des produits professionnels ok j'ai entendu un truc trĂšs pertinent d'un coiffeur qui a fait un rĂ©el sur Instagram et qui a dit ok tu utilises ces produits depuis combien de temps Ok, X. Ok, ça fait donc deux ans que tu utilises les mĂȘmes produits, que tu fais des bains d'huile, etc. Pourquoi aujourd'hui, il n'y a aucun rĂ©sultat ? Pourquoi il n'y a aucun rĂ©sultat sur ton cheveu aujourd'hui ? Ah, c'est peut-ĂȘtre parce que la routine que tu utilises n'est pas adaptĂ©e. C'est peut-ĂȘtre parce que faire des huiles et des huiles et des huiles et des huiles et des huiles, c'est venu frire ton cheveu. Peut-ĂȘtre parce que le protecteur que tu utilises, il ne protĂšge pas assez. Vous voyez ce que je veux dire ? On engage une discussion, on dĂ©clenche une discussion. Une cliente qui a les cheveux secs, elle a besoin de savoir ce qui va rĂ©duire la sĂ©cheresse de son cheveu. Une cliente qui a les cheveux abĂźmĂ©s, elle a envie de retrouver un beau cheveu. C'est faux de dire qu'elle n'en a rien Ă faire. C'est faux. Une femme n'en a pas rien Ă faire. On n'en a pas rien Ă faire de notre look. C'est faux. C'est faux. c'est juste que vous vous laissez paralyser par votre peur et que c'est cette peur qui va dĂ©truire votre entreprise. J'espĂšre que ça vous a aidĂ© en tout cas. J'espĂšre que ça va vous donner des pistes, ça va vous donner envie d'aller plus loin, de pousser plus loin, de vous amĂ©liorer sur ce point-lĂ , de faire un petit diagnostic de votre entreprise. Moi, je sors lĂ d'ailleurs trĂšs prochainement une formation qui va vous permettre de comprendre un petit peu ce systĂšme-lĂ , qui comprend que la cliente doit ĂȘtre mise et le client doit ĂȘtre mis au centre de l'Ă©quation de votre entreprise et que vendre, proposer, dĂ©velopper, ce n'est pas forcer. C'est juste amener une valeur ajoutĂ©e et amener un service diffĂ©rent. Faire un diagnostic, ce n'est pas une perte de temps. Donc, faire un diagnostic, c'est s'impliquer pour sa cliente ou son client. C'est rĂ©ellement chercher une solution et apporter une solution. Ăa, c'est trĂšs important. Donc, analysez ça. Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis Ă trĂšs vite.