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Donne un poisson à un homme, il mangera un jour...

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06min |04/02/2025
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Description

"Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée ; apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie".

Cette semaine, j'applique ce proverbe (citation) au cadre professionnel et j'explique comment nous assistons (malgré nous) nos collaborateurs, collègues et supérieurs hiérarchiques en réalisant systématiquement leurs tâches.


Retrouvez Nextstep coaching sur :

Youtube : www.youtube.com/@Nextstepcoaching-k5d

Instagram : https://instagram.com/_next_step_coaching

Linkedin : https://fr.linkedin.com/company/next-step-coaching-podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching. Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée, apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie. Cette maxime attribuée entre autres à Lao Tseu a toujours résonné chez moi. Pour une simple raison, cette phrase est une ode à l'autonomie. Je vais déjà prendre un peu de temps pour analyser cette phrase sous l'angle de la conjugaison, car elle est parfois mal interprétée. Cette phrase concerne uniquement celui qui aide, à savoir le donneur, puisque le temps de la conjugaison est à l'impératif et à la deuxième personne du singulier. Cette maxime est énoncée sous une forme de conseil au donneur, comme si une personne extérieure faisait le point sur une situation. En donnant donc un poisson à quelqu'un, Nous permettons à ce dernier d'étancher sa faim pour un repas. Ce geste est louable, mais nous avons trois repas par jour. Donc, cela va le dépanner pour quelques heures, mais ce ne sera pas suffisant sur le long terme. Alors que lui apprendre à pêcher va lui permettre de manger toute sa vie, en tout cas à chaque fois qu'il aura faim. Ce proverbe résume un concept simple. Plus nous faisons les choses pour les autres, moins nous les rendons autonomes. Et même si notre volonté est de bien faire, en réalisant systématiquement leurs tâches, nous ne les aidons pas à prendre leur indépendance. J'utilise d'ailleurs souvent cette phrase dans l'univers professionnel à travers un rapport manager-manager. A mon sens, le but d'un manager est de faire monter son équipe en compétence. Mais si celui-ci effectue systématiquement les tâches de son collaborateur ou de sa collaboratrice, il ou elle ne progressera pas. Et si... exactement l'opposé de ce qui doit se produire. Un collaborateur doit régulièrement apprendre et maîtriser de nouvelles techniques et assimiler aussi des connaissances qu'il ou elle ne maîtrisait pas lors du démarrage de sa fonction. Bien entendu, je parle des personnes qui sont mentalement et physiquement capables d'être indépendants. Il existe parfois des exceptions, mais l'idée générale est d'assister le moins possible son collaborateur, de le faire grandir. de la même façon que nous élevons nos enfants pour les rendre indépendants. Cette maxime est également utile dans votre rapport avec votre hiérarchie, car si vous faites constamment le travail de votre boss, vous ne le rendrez pas autonome non plus. Idem avec vos collègues professionnels de même niveau hiérarchique. Les uns comme les autres ne pourront pas être éternellement assistés. Par exemple, si vous nourrissez régulièrement votre supérieur avec le tableau Excel qu'il vous a demandé, cela va le dépanner sans aucun doute. Mais alors, puisque personne n'est irremplaçable, et d'ailleurs je suis certain que vous avez déjà entendu cette phrase en entreprise, que va-t-il se passer lorsque vous ne serez plus là ? Imaginons que vous soyez en vacances ou que vous ayez un souci de santé, l'entreprise va-t-elle s'arrêter de fonctionner parce que vous n'êtes plus là ? Bien sûr que non. Votre responsable devra gérer votre absence et avec l'absence de compétences qui sont les vôtres. Et il lui faudra, qu'il le veuille ou non, gagner en autonomie. En effet, qui n'a pas rencontré dans sa carrière N plus 1 ou un manager spécialiste dans l'art de demander, mais novice dans l'art de faire ? Une sorte de spécialiste de la sous-traitance. De fait, j'ai toujours pensé que ce proverbe Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée Prends-lui à pêcher et il mangera pour la vie avait été rédigé pour ces derniers. Vous remarquerez d'ailleurs que dans ce cas de figure, à savoir lorsqu'un collaborateur réalise systématiquement des tâches pour son n plus 1, c'est aussi sa capacité à dire non qui rentre dans l'équation, parce qu'il respecte la hiérarchie, qu'il souhaite bien faire ou qu'il craint de se faire virer. Ce n'est pas toujours facile à gérer, loin de là, mais quoi qu'il en soit, effectuer les tâches pour les autres, ne les rend pas indépendants. Et ce proverbe, finalement, aura la même résonance dans notre vie personnelle. Aider systématiquement les autres, en faisant à leur place et gratifiant pour certains, cela leur permet aussi de se sentir utile ou de se placer parfois en position haute. Mais il me semble qu'on ne rend pas service à son entourage sur le long terme en agissant de la sorte, puisque nous renforçons la dépendance. En conclusion, cet adage insiste sur la nécessité de développer l'autonomie de chacun d'entre nous. Peu importe que l'on ne sache pas faire, l'important c'est d'apprendre à faire. Et pour apprendre, il faut se confronter à son ignorance et avoir envie, évidemment. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. N'oubliez pas de vous abonner pour être informé des prochaines sessions et de partager celui-ci si vous trouvez qu'il fait sens pour quelqu'un. D'ici là, retrouvez-moi sur toutes les plateformes de podcast. Depuis janvier également, je suis présent sur YouTube, donc vous retrouvez Next Step Coaching sur YouTube. Et puis, on peut se dire aussi sur LinkedIn. Et pensez également à ajouter des étoiles. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt !

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"Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée ; apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie".

Cette semaine, j'applique ce proverbe (citation) au cadre professionnel et j'explique comment nous assistons (malgré nous) nos collaborateurs, collègues et supérieurs hiérarchiques en réalisant systématiquement leurs tâches.


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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching. Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée, apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie. Cette maxime attribuée entre autres à Lao Tseu a toujours résonné chez moi. Pour une simple raison, cette phrase est une ode à l'autonomie. Je vais déjà prendre un peu de temps pour analyser cette phrase sous l'angle de la conjugaison, car elle est parfois mal interprétée. Cette phrase concerne uniquement celui qui aide, à savoir le donneur, puisque le temps de la conjugaison est à l'impératif et à la deuxième personne du singulier. Cette maxime est énoncée sous une forme de conseil au donneur, comme si une personne extérieure faisait le point sur une situation. En donnant donc un poisson à quelqu'un, Nous permettons à ce dernier d'étancher sa faim pour un repas. Ce geste est louable, mais nous avons trois repas par jour. Donc, cela va le dépanner pour quelques heures, mais ce ne sera pas suffisant sur le long terme. Alors que lui apprendre à pêcher va lui permettre de manger toute sa vie, en tout cas à chaque fois qu'il aura faim. Ce proverbe résume un concept simple. Plus nous faisons les choses pour les autres, moins nous les rendons autonomes. Et même si notre volonté est de bien faire, en réalisant systématiquement leurs tâches, nous ne les aidons pas à prendre leur indépendance. J'utilise d'ailleurs souvent cette phrase dans l'univers professionnel à travers un rapport manager-manager. A mon sens, le but d'un manager est de faire monter son équipe en compétence. Mais si celui-ci effectue systématiquement les tâches de son collaborateur ou de sa collaboratrice, il ou elle ne progressera pas. Et si... exactement l'opposé de ce qui doit se produire. Un collaborateur doit régulièrement apprendre et maîtriser de nouvelles techniques et assimiler aussi des connaissances qu'il ou elle ne maîtrisait pas lors du démarrage de sa fonction. Bien entendu, je parle des personnes qui sont mentalement et physiquement capables d'être indépendants. Il existe parfois des exceptions, mais l'idée générale est d'assister le moins possible son collaborateur, de le faire grandir. de la même façon que nous élevons nos enfants pour les rendre indépendants. Cette maxime est également utile dans votre rapport avec votre hiérarchie, car si vous faites constamment le travail de votre boss, vous ne le rendrez pas autonome non plus. Idem avec vos collègues professionnels de même niveau hiérarchique. Les uns comme les autres ne pourront pas être éternellement assistés. Par exemple, si vous nourrissez régulièrement votre supérieur avec le tableau Excel qu'il vous a demandé, cela va le dépanner sans aucun doute. Mais alors, puisque personne n'est irremplaçable, et d'ailleurs je suis certain que vous avez déjà entendu cette phrase en entreprise, que va-t-il se passer lorsque vous ne serez plus là ? Imaginons que vous soyez en vacances ou que vous ayez un souci de santé, l'entreprise va-t-elle s'arrêter de fonctionner parce que vous n'êtes plus là ? Bien sûr que non. Votre responsable devra gérer votre absence et avec l'absence de compétences qui sont les vôtres. Et il lui faudra, qu'il le veuille ou non, gagner en autonomie. En effet, qui n'a pas rencontré dans sa carrière N plus 1 ou un manager spécialiste dans l'art de demander, mais novice dans l'art de faire ? Une sorte de spécialiste de la sous-traitance. De fait, j'ai toujours pensé que ce proverbe Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée Prends-lui à pêcher et il mangera pour la vie avait été rédigé pour ces derniers. Vous remarquerez d'ailleurs que dans ce cas de figure, à savoir lorsqu'un collaborateur réalise systématiquement des tâches pour son n plus 1, c'est aussi sa capacité à dire non qui rentre dans l'équation, parce qu'il respecte la hiérarchie, qu'il souhaite bien faire ou qu'il craint de se faire virer. Ce n'est pas toujours facile à gérer, loin de là, mais quoi qu'il en soit, effectuer les tâches pour les autres, ne les rend pas indépendants. Et ce proverbe, finalement, aura la même résonance dans notre vie personnelle. Aider systématiquement les autres, en faisant à leur place et gratifiant pour certains, cela leur permet aussi de se sentir utile ou de se placer parfois en position haute. Mais il me semble qu'on ne rend pas service à son entourage sur le long terme en agissant de la sorte, puisque nous renforçons la dépendance. En conclusion, cet adage insiste sur la nécessité de développer l'autonomie de chacun d'entre nous. Peu importe que l'on ne sache pas faire, l'important c'est d'apprendre à faire. Et pour apprendre, il faut se confronter à son ignorance et avoir envie, évidemment. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. N'oubliez pas de vous abonner pour être informé des prochaines sessions et de partager celui-ci si vous trouvez qu'il fait sens pour quelqu'un. D'ici là, retrouvez-moi sur toutes les plateformes de podcast. Depuis janvier également, je suis présent sur YouTube, donc vous retrouvez Next Step Coaching sur YouTube. Et puis, on peut se dire aussi sur LinkedIn. Et pensez également à ajouter des étoiles. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt !

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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching. Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée, apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie. Cette maxime attribuée entre autres à Lao Tseu a toujours résonné chez moi. Pour une simple raison, cette phrase est une ode à l'autonomie. Je vais déjà prendre un peu de temps pour analyser cette phrase sous l'angle de la conjugaison, car elle est parfois mal interprétée. Cette phrase concerne uniquement celui qui aide, à savoir le donneur, puisque le temps de la conjugaison est à l'impératif et à la deuxième personne du singulier. Cette maxime est énoncée sous une forme de conseil au donneur, comme si une personne extérieure faisait le point sur une situation. En donnant donc un poisson à quelqu'un, Nous permettons à ce dernier d'étancher sa faim pour un repas. Ce geste est louable, mais nous avons trois repas par jour. Donc, cela va le dépanner pour quelques heures, mais ce ne sera pas suffisant sur le long terme. Alors que lui apprendre à pêcher va lui permettre de manger toute sa vie, en tout cas à chaque fois qu'il aura faim. Ce proverbe résume un concept simple. Plus nous faisons les choses pour les autres, moins nous les rendons autonomes. Et même si notre volonté est de bien faire, en réalisant systématiquement leurs tâches, nous ne les aidons pas à prendre leur indépendance. J'utilise d'ailleurs souvent cette phrase dans l'univers professionnel à travers un rapport manager-manager. A mon sens, le but d'un manager est de faire monter son équipe en compétence. Mais si celui-ci effectue systématiquement les tâches de son collaborateur ou de sa collaboratrice, il ou elle ne progressera pas. Et si... exactement l'opposé de ce qui doit se produire. Un collaborateur doit régulièrement apprendre et maîtriser de nouvelles techniques et assimiler aussi des connaissances qu'il ou elle ne maîtrisait pas lors du démarrage de sa fonction. Bien entendu, je parle des personnes qui sont mentalement et physiquement capables d'être indépendants. Il existe parfois des exceptions, mais l'idée générale est d'assister le moins possible son collaborateur, de le faire grandir. de la même façon que nous élevons nos enfants pour les rendre indépendants. Cette maxime est également utile dans votre rapport avec votre hiérarchie, car si vous faites constamment le travail de votre boss, vous ne le rendrez pas autonome non plus. Idem avec vos collègues professionnels de même niveau hiérarchique. Les uns comme les autres ne pourront pas être éternellement assistés. Par exemple, si vous nourrissez régulièrement votre supérieur avec le tableau Excel qu'il vous a demandé, cela va le dépanner sans aucun doute. Mais alors, puisque personne n'est irremplaçable, et d'ailleurs je suis certain que vous avez déjà entendu cette phrase en entreprise, que va-t-il se passer lorsque vous ne serez plus là ? Imaginons que vous soyez en vacances ou que vous ayez un souci de santé, l'entreprise va-t-elle s'arrêter de fonctionner parce que vous n'êtes plus là ? Bien sûr que non. Votre responsable devra gérer votre absence et avec l'absence de compétences qui sont les vôtres. Et il lui faudra, qu'il le veuille ou non, gagner en autonomie. En effet, qui n'a pas rencontré dans sa carrière N plus 1 ou un manager spécialiste dans l'art de demander, mais novice dans l'art de faire ? Une sorte de spécialiste de la sous-traitance. De fait, j'ai toujours pensé que ce proverbe Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée Prends-lui à pêcher et il mangera pour la vie avait été rédigé pour ces derniers. Vous remarquerez d'ailleurs que dans ce cas de figure, à savoir lorsqu'un collaborateur réalise systématiquement des tâches pour son n plus 1, c'est aussi sa capacité à dire non qui rentre dans l'équation, parce qu'il respecte la hiérarchie, qu'il souhaite bien faire ou qu'il craint de se faire virer. Ce n'est pas toujours facile à gérer, loin de là, mais quoi qu'il en soit, effectuer les tâches pour les autres, ne les rend pas indépendants. Et ce proverbe, finalement, aura la même résonance dans notre vie personnelle. Aider systématiquement les autres, en faisant à leur place et gratifiant pour certains, cela leur permet aussi de se sentir utile ou de se placer parfois en position haute. Mais il me semble qu'on ne rend pas service à son entourage sur le long terme en agissant de la sorte, puisque nous renforçons la dépendance. En conclusion, cet adage insiste sur la nécessité de développer l'autonomie de chacun d'entre nous. Peu importe que l'on ne sache pas faire, l'important c'est d'apprendre à faire. Et pour apprendre, il faut se confronter à son ignorance et avoir envie, évidemment. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. N'oubliez pas de vous abonner pour être informé des prochaines sessions et de partager celui-ci si vous trouvez qu'il fait sens pour quelqu'un. D'ici là, retrouvez-moi sur toutes les plateformes de podcast. Depuis janvier également, je suis présent sur YouTube, donc vous retrouvez Next Step Coaching sur YouTube. Et puis, on peut se dire aussi sur LinkedIn. Et pensez également à ajouter des étoiles. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt !

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Cette semaine, j'applique ce proverbe (citation) au cadre professionnel et j'explique comment nous assistons (malgré nous) nos collaborateurs, collègues et supérieurs hiérarchiques en réalisant systématiquement leurs tâches.


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  • Guillaume Akré

    Bonjour à tous, je suis Guillaume Akré, coach, et je suis ravi de vous accueillir pour ce nouvel épisode de Next Step Coaching. Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée, apprends-lui à pêcher et il mangera pour la vie. Cette maxime attribuée entre autres à Lao Tseu a toujours résonné chez moi. Pour une simple raison, cette phrase est une ode à l'autonomie. Je vais déjà prendre un peu de temps pour analyser cette phrase sous l'angle de la conjugaison, car elle est parfois mal interprétée. Cette phrase concerne uniquement celui qui aide, à savoir le donneur, puisque le temps de la conjugaison est à l'impératif et à la deuxième personne du singulier. Cette maxime est énoncée sous une forme de conseil au donneur, comme si une personne extérieure faisait le point sur une situation. En donnant donc un poisson à quelqu'un, Nous permettons à ce dernier d'étancher sa faim pour un repas. Ce geste est louable, mais nous avons trois repas par jour. Donc, cela va le dépanner pour quelques heures, mais ce ne sera pas suffisant sur le long terme. Alors que lui apprendre à pêcher va lui permettre de manger toute sa vie, en tout cas à chaque fois qu'il aura faim. Ce proverbe résume un concept simple. Plus nous faisons les choses pour les autres, moins nous les rendons autonomes. Et même si notre volonté est de bien faire, en réalisant systématiquement leurs tâches, nous ne les aidons pas à prendre leur indépendance. J'utilise d'ailleurs souvent cette phrase dans l'univers professionnel à travers un rapport manager-manager. A mon sens, le but d'un manager est de faire monter son équipe en compétence. Mais si celui-ci effectue systématiquement les tâches de son collaborateur ou de sa collaboratrice, il ou elle ne progressera pas. Et si... exactement l'opposé de ce qui doit se produire. Un collaborateur doit régulièrement apprendre et maîtriser de nouvelles techniques et assimiler aussi des connaissances qu'il ou elle ne maîtrisait pas lors du démarrage de sa fonction. Bien entendu, je parle des personnes qui sont mentalement et physiquement capables d'être indépendants. Il existe parfois des exceptions, mais l'idée générale est d'assister le moins possible son collaborateur, de le faire grandir. de la même façon que nous élevons nos enfants pour les rendre indépendants. Cette maxime est également utile dans votre rapport avec votre hiérarchie, car si vous faites constamment le travail de votre boss, vous ne le rendrez pas autonome non plus. Idem avec vos collègues professionnels de même niveau hiérarchique. Les uns comme les autres ne pourront pas être éternellement assistés. Par exemple, si vous nourrissez régulièrement votre supérieur avec le tableau Excel qu'il vous a demandé, cela va le dépanner sans aucun doute. Mais alors, puisque personne n'est irremplaçable, et d'ailleurs je suis certain que vous avez déjà entendu cette phrase en entreprise, que va-t-il se passer lorsque vous ne serez plus là ? Imaginons que vous soyez en vacances ou que vous ayez un souci de santé, l'entreprise va-t-elle s'arrêter de fonctionner parce que vous n'êtes plus là ? Bien sûr que non. Votre responsable devra gérer votre absence et avec l'absence de compétences qui sont les vôtres. Et il lui faudra, qu'il le veuille ou non, gagner en autonomie. En effet, qui n'a pas rencontré dans sa carrière N plus 1 ou un manager spécialiste dans l'art de demander, mais novice dans l'art de faire ? Une sorte de spécialiste de la sous-traitance. De fait, j'ai toujours pensé que ce proverbe Donne un poisson à un homme et il mangera pour la journée Prends-lui à pêcher et il mangera pour la vie avait été rédigé pour ces derniers. Vous remarquerez d'ailleurs que dans ce cas de figure, à savoir lorsqu'un collaborateur réalise systématiquement des tâches pour son n plus 1, c'est aussi sa capacité à dire non qui rentre dans l'équation, parce qu'il respecte la hiérarchie, qu'il souhaite bien faire ou qu'il craint de se faire virer. Ce n'est pas toujours facile à gérer, loin de là, mais quoi qu'il en soit, effectuer les tâches pour les autres, ne les rend pas indépendants. Et ce proverbe, finalement, aura la même résonance dans notre vie personnelle. Aider systématiquement les autres, en faisant à leur place et gratifiant pour certains, cela leur permet aussi de se sentir utile ou de se placer parfois en position haute. Mais il me semble qu'on ne rend pas service à son entourage sur le long terme en agissant de la sorte, puisque nous renforçons la dépendance. En conclusion, cet adage insiste sur la nécessité de développer l'autonomie de chacun d'entre nous. Peu importe que l'on ne sache pas faire, l'important c'est d'apprendre à faire. Et pour apprendre, il faut se confronter à son ignorance et avoir envie, évidemment. Nous voici arrivés au terme de cet épisode. N'oubliez pas de vous abonner pour être informé des prochaines sessions et de partager celui-ci si vous trouvez qu'il fait sens pour quelqu'un. D'ici là, retrouvez-moi sur toutes les plateformes de podcast. Depuis janvier également, je suis présent sur YouTube, donc vous retrouvez Next Step Coaching sur YouTube. Et puis, on peut se dire aussi sur LinkedIn. Et pensez également à ajouter des étoiles. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une bonne continuation. A bientôt !

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